Produire plus, mieux, avec moins et sans subir les affres du climat&nbsp;: tels sont les arguments de la start-up Ombrea qui d&eacute;veloppe des ombri&egrave;res coulissantes, pilot&eacute;es automatiquement &agrave; partir de l'analyse des param&egrave;tres climatiques et des besoins des plantes.Produire plus&nbsp;: &laquo; en tomate de plein champ, nos retours d'exp&eacute;riences ont mis en &eacute;vidence un gain de rendement sup&eacute;rieur &agrave; 60% gr&acirc;ce &agrave; l'att&eacute;nuation du stress hydrique&nbsp;&raquo;, d&eacute;clare Elsa Cluzel, ing&eacute;nieure commerciale agronome chez Ombrea. &laquo;&nbsp;En salade, on obtient des salades plus grosses et au calibre plus homog&egrave;ne, on retarde la montaison et on produit plus longtemps&nbsp;&raquo;.Produire mieux&nbsp;: &laquo;&nbsp;sur des esp&egrave;ces comme le pommier, tr&egrave;s sensible &agrave; la tavelure, ou sur la vigne, sujette aux attaques de mildiou et d'o&iuml;dium, le fait de fermer les ombri&egrave;res pendant les averses &eacute;vite de mouiller la v&eacute;g&eacute;tation, r&eacute;duisant ainsi les risques de contamination et de diss&eacute;mination des maladies et le recours aux fongicides&nbsp;&raquo;, indique Maxence Galdin, lui aussi ing&eacute;nieur commercial agronome.Produire avec moins&nbsp;: &laquo;&nbsp;la r&eacute;gulation du climat sous les ombri&egrave;res r&eacute;duit l'&eacute;vapotranspiration et permet d'escompter des &eacute;conomies d'eau de l'ordre de 50% en tomate de plein champ&nbsp;&raquo;, annonce Elsa Cluzel.Et enfin se prot&eacute;ger des al&eacute;as&nbsp;: &laquo;&nbsp;les panneaux permettent de prot&eacute;ger les cultures de la gr&ecirc;le, des gros abats d'eau ou encore des gel&eacute;es de printemps&nbsp;&raquo;, assure Maxence Galdin.<h2>Capteurs et algorithmes</h2>Lorsqu'en 2016, Christian Davico&nbsp;co-fonde Ombrea avec sa fille Julie Davico-Pahin, &agrave; Aix-en-Provence (Bouches-du-Rh&ocirc;ne), l'horticulteur alors &eacute;tabli dans la Var cherche une parade pour d&eacute;jouer les probl&egrave;mes d'avortement qui affectent sa production de&nbsp;feuillage coup&eacute;, une culture qui n&eacute;cessite une gestion tr&egrave;s fine de l'ombrage. L'horticulteur imagine le concept d'ombri&egrave;res coulissantes qui, dans une certaine mesure, influent sur les param&egrave;tres climatiques entourant les cultures. Au fil du temps, la start-up et ses ing&eacute;nieurs en biologie, en m&eacute;canique et en informatique d&eacute;velopperont des capteurs et des algorithmes permettant d'automatiser le pilotage des ombri&egrave;res &agrave; partir de l'analyse des param&egrave;tres m&eacute;t&eacute;orologiques et des besoins des plantes.Des partenariats sont conclus avec des organismes tels que l'Institut technique de l'horticulture (Astredhor), les Chambres d'agriculture ou encore les clusters Inno'Vin et Provence Ros&eacute;. D&eacute;but 2019, la start-up r&eacute;alise une lev&eacute;e de fond d'un million d'euros et r&eacute;alise ses premi&egrave;res implantations cl&eacute; en main en maraichage, en viticulture ou encore en horticulture.<h2>Panneaux photovolta&iuml;ques en renfort</h2>Si les jeunes ing&eacute;nieurs ne sont pas &agrave; court d'arguments pour vanter les m&eacute;rites des ombri&egrave;res intelligentes, impossible de leur extorquer un co&ucirc;t moyen au m&egrave;tre carr&eacute; ou une simulation de retour sur investissement. &laquo;&nbsp;Chaque projet doit &ecirc;tre analys&eacute; au cas par cas, en fonction des surfaces et des cultures concern&eacute;es&nbsp;&raquo;, explique Maxence Galdin. &laquo;&nbsp;La rentabilit&eacute; est au rendez-vous&nbsp;et notre carnet de commande empi&egrave;te d&eacute;j&agrave; sur 2021&nbsp;&raquo;, assure sa complice Elsa Cluzel.Pour flatter encore davantage la rentabilit&eacute; et pour cocher une case suppl&eacute;mentaire en mati&egrave;re de durabilit&eacute;, les ombri&egrave;res peuvent &ecirc;tre par&eacute;es de panneaux photovolta&iuml;ques. Mais l'algorithme reste cal&eacute; sur les exigences agro-climatiques, garantissent les ing&eacute;nieurs d'Ombrea.<aside class="factbox">
 <h2>BON &Agrave; SAVOIR</h2>
 Ombrea a d&eacute;croch&eacute; &agrave; l&#039;automne dernier le Prix Entreprise et Environnement d&eacute;cern&eacute; par le minist&egrave;re de la Transition &eacute;cologique et l&#039;Ademe, l&#039;Agence de l&#039;environnement et de la ma&icirc;trise de l&#039;&eacute;nergie. Ce concours a pour objectif d&#039;encourager et de promouvoir les r&eacute;alisations des entreprises qui int&egrave;grent l&#039;environnement et le d&eacute;veloppement durable dans les diverses facettes de leurs activit&eacute;s, produits et services. Ombrea est prim&eacute;e dans la cat&eacute;gorie &laquo;&nbsp;innovation&nbsp;&raquo;, pour sa contribution &agrave; la mise au point de solutions permettant de p&eacute;renniser une agriculture durable et traditionnelle.
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La start-up Ombrea a mis au point des ombrières intelligentes permettant de reconstituer un microclimat à la fois favorable aux cultures et préjudiciable aux maladies, économisant eau et phytos, et prévenant les aléas tels que brulures, abats d’eau et grêle. Une durabilité parachevée par la possibilité d’installer des panneaux photovoltaïques.


Mâche à l’ombre, avec Ombrea

Selon Ridder, NoNa + est la premi&egrave;re station de traitement de l'eau au monde &agrave; permettre l'&eacute;limination s&eacute;lective du sodium dans les eaux de recyclage. Des concentrations trop &eacute;lev&eacute;es en sodium sont susceptibles d'affecter le rendement des cultures, sous l'effet notamment du dess&egrave;chement apical des tomates (BER) ou encore de la n&eacute;crose marginale (Tip Burn) en salades. Pour y rem&eacute;dier, il existe des techniques de traitement des eaux recycl&eacute;es, telles que l'osmose inverse ou l'&eacute;change d'ions. Mais la premi&egrave;re &agrave; l'inconv&eacute;nient de filtrer des &eacute;l&eacute;ments fertilisants tels que le calcium, le magn&eacute;sium, le phosphore ou encore le soufre, ainsi que des ions polyvalents utiles. La seconde n&eacute;cessite l'ajout de chlorure de potassium.<h2>Elimination s&eacute;lective</h2>La station NoNa+ met en &oelig;uvre une technologie de membrane s&eacute;lective combin&eacute;e &agrave; un traitement par &eacute;lectrodialyse. Elle permet de filtrer en continu le sodium et seulement le sodium. Selon Ridder, NoNa + est la technologie de traitement de l'eau la plus avanc&eacute;e et la plus rentable, pour r&eacute;duire les pertes de rendement dues &agrave; l'accumulation de sodium, r&eacute;duire les co&ucirc;ts d'eau et d'engrais, minimiser les rejets d'eaux us&eacute;es et garantir un recyclage sur une base durable.


L’entreprise néerlandaise Ridder a mis au point une station sélective de traitement de l’eau permettant de s’affranchir du sodium sans se priver des éléments minéraux tels que calcium, magnésium, phosphore et soufre. Sival d’Or 2020 dans la catégorie machinisme et automatisme.


NoNa+ élimine le sodium des eaux de drainage recyclées

Les chiffres pr&eacute;visionnels des revenus des agriculteurs pour l'ann&eacute;e 2019, publi&eacute;s le 10 janvier 2020, montrent, &laquo;&nbsp;apr&egrave;s la reprise timide du secteur sur les deux derni&egrave;res ann&eacute;es, des r&eacute;sultats alarmants sur la plupart des productions&nbsp;&raquo;, a r&eacute;agi la FNSEA dans un communiqu&eacute; le m&ecirc;me jour. Le r&eacute;sultat brut de la branche agricole par actif non salari&eacute; serait en effet en retrait de 6,6% en 2019. Apr&egrave;s des r&eacute;sultats en hausse en 2018, les chiffres 2019 &laquo;&nbsp;d&eacute;montrent que la reprise n'aura &eacute;t&eacute; que de courte dur&eacute;e apr&egrave;s les ann&eacute;es de crise exceptionnelle de 2015 et 2016&nbsp;&raquo;, poursuit le syndicat majoritaire.Pour la FNSEA, il est &laquo;&nbsp;urgent que le gouvernement fran&ccedil;ais op&egrave;re des choix strat&eacute;giques, tant sur le plan r&eacute;glementaire qu'en mati&egrave;re d'accompagnement de l'investissement pour am&eacute;liorer &agrave; la fois le revenu des producteurs et leur capacit&eacute; &agrave; r&eacute;pondre aux demandes des consommateurs&nbsp;&raquo;.<h2></h2>Le repli annonc&eacute; pour 2019 est &laquo;&nbsp;imputable principalement aux difficult&eacute;s du secteur viticole qui doit faire face &agrave; une baisse historique de la vendange 2019&nbsp;&raquo;, durement touch&eacute;e par les accidents climatiques, analyse l'Assembl&eacute;e permanente des Chambres d'agriculture (APCA). Selon les donn&eacute;es de Comptes de l'agriculture, la production de vin en 2019 serait en repli de 13,7% en valeur et en volume, inversant le fort rebond de 2018 de 28,7%. Globalement, l'ensemble des productions v&eacute;g&eacute;tales ont &eacute;t&eacute; touch&eacute;es, &agrave; la fois par les affres de la m&eacute;t&eacute;o et par les baisses des prix, notamment en c&eacute;r&eacute;ales, pour lesquels les prix auraient baiss&eacute; de 11,4%.Du c&ocirc;t&eacute; des productions animales, on note une embellie pour la production porcine, &laquo;&nbsp;mais celle-ci est due &agrave; des probl&egrave;mes sanitaires en Chine dont les importations offrent des d&eacute;bouch&eacute;s extr&ecirc;mement pr&eacute;caires &agrave; la production fran&ccedil;aise&nbsp;&raquo;, regrette la Conf&eacute;d&eacute;ration paysanne dans un communiqu&eacute;. Quant au lait, &laquo;&nbsp;les prix renouent avec la hausse mais on ne peut pas dire encore s'il s'agit l&agrave; d'un effet de l'application de la Loi Egalim&nbsp;&raquo;, poursuit l'APCA.<h2></h2>Pour la Conf&eacute;d&eacute;ration paysanne, les r&eacute;sultats de ces Comptes de l'agriculture montrent que &laquo;&nbsp;tant que les politiques agricoles, fran&ccedil;aises et europ&eacute;ennes, n'auront pas &eacute;t&eacute; modifi&eacute;es en profondeur, l'agriculture poursuivra sa d&eacute;rive actuelle&nbsp;: faiblesse des revenus, chute du nombre de paysan.ne.s, baisse de la production&nbsp;&raquo;. Et d'appeler &agrave; la &laquo;&nbsp;transition vers une agriculture paysanne, qui seule r&eacute;pondra aux d&eacute;fis soci&eacute;taux (alimentation de qualit&eacute;, environnement, climat, emploi)&nbsp;&raquo;.De son c&ocirc;t&eacute;, l'APCA rappelle que dans le contexte actuel d'incertitudes et de mutation des pratiques agricoles, &laquo;&nbsp;l'am&eacute;lioration du revenu des exploitations doit rester la priorit&eacute;&nbsp;&raquo;. &laquo; Sans ressources financi&egrave;res ad&eacute;quates, c'est la capacit&eacute; des agriculteurs &agrave; poursuivre leurs transitions et &agrave; faire face aux d&eacute;fis d'aujourd'hui et de demain qui est mise en p&eacute;ril. Les Chambres continueront &agrave; oeuvrer pour un renforcement de ces moyens, et &agrave; accompagner les agriculteurs dans ces transitions ambitieuses&nbsp;&raquo;, conclut l'APCA.


La baisse du revenu des agriculteurs en 2019, annoncée par la publication des Comptes de l’agriculture le 10 janvier, a fait réagir les organisations professionnelles, qui y voient une conséquence de choix politiques. 


Baisse des revenus agricoles : un constat alarmant 

Les deux ministres de l'Agriculture fran&ccedil;ais et allemand, Didier Guillaume et Julia Kl&ouml;ckner, se sont r&eacute;unis &agrave; Berlin le 13 janvier &laquo;&nbsp;afin de mettre rapidement fin &agrave; cette pratique inacceptable du point de vue de la protection animale et ainsi de r&eacute;pondre &agrave; cette attente forte de la part des consommateurs et des associations de protection animale&nbsp;&raquo;, a indiqu&eacute; le minist&egrave;re fran&ccedil;ais de l'Agriculture dans un communiqu&eacute; de presse. Le 16 octobre dernier &agrave; Toulouse, lors du conseil des ministres franco-allemands, ces deux ministres avaient pris l'engagement de mettre un terme &agrave; la pratique du broyage des poussins d'ici 2021. Celle-ci concerne &laquo;&nbsp;90 millions de poussins m&acirc;les issus de couvoirs&nbsp;&raquo; en Allemagne et en France, pr&eacute;cise le communiqu&eacute;.Les ministres ont ainsi r&eacute;uni &agrave; Berlin les organisations professionnelles avicoles, les organismes de recherche, les entreprises qui mettent les proc&eacute;d&eacute;s sur le march&eacute;, les instituts techniques et les associations de protection animale des deux pays. Cette journ&eacute;e &laquo;&nbsp;a permis de formaliser un partenariat bilat&eacute;ral, avec un cadre de travail sur 2020 et 2021 portant &agrave; la fois sur la recherche appliqu&eacute;e et l'innovation, et sur les d&eacute;veloppements industriels&nbsp;&raquo;, poursuit le communiqu&eacute;. &laquo;&nbsp;Les ministres invitent la Commission europ&eacute;enne &agrave; soutenir cette d&eacute;marche innovante, et les Etats-membres qui le souhaitent &agrave; s'y associer&nbsp;&raquo;, y est-il &eacute;galement pr&eacute;cis&eacute;.


Afin de mettre un terme à la pratique du broyage des poussins mâles d’ici fin 2021, les ministres de l’Agriculture français et allemands mobilisent la recherche et le développement pour le déploiement d’alternatives. 


La France et l’Allemagne œuvrent à l’interdiction du broyage des poussins d’ici 2021 

&laquo; La fili&egrave;re bois a un boulevard devant elle &raquo;. Le 7 janvier dernier, &agrave; Nozay, les repr&eacute;sentants de la fili&egrave;re bois r&eacute;gionale, membres de l&rsquo;association Atlanbois pr&eacute;sid&eacute;e par Karine Bouhier, ont soulign&eacute; combien la demande se fait grandissante : en construction, individuelle, collective, et m&ecirc;me industrielle, en menuiserie, et en &eacute;nergie. 
Durable, local, technique, &eacute;conomique, et m&ecirc;me &laquo; bon pour la sant&eacute; &raquo; (1), le bois a en effet tous les atouts d&rsquo;un mat&eacute;riau d&rsquo;avenir. M&ecirc;me si, comme pour le secteur agricole, la fili&egrave;re manque de bras : &laquo; C&rsquo;est cela qui nous freine aujourd&rsquo;hui &raquo;. 
La r&eacute;gion des Pays de la Loire, repr&eacute;sent&eacute;e notamment par sa pr&eacute;sidente, Christelle Moran&ccedil;ais, et sa vice-pr&eacute;sidente en charge de l&rsquo;agriculture, l&rsquo;agroalimentaire et la for&ecirc;t, Lydie Bernard, a organis&eacute; une visite de terrain le 7 janvier. Cette visite s&rsquo;est conclue par une annonce dans les locaux de la scierie Bourdaud, &agrave; Nozay.&nbsp; 
Si la R&eacute;gion des Pays de la Loire n&rsquo;est pas une grande r&eacute;gion foresti&egrave;re, elle est tr&egrave;s impliqu&eacute;e dans la transformation du bois : la fili&egrave;re bois r&eacute;gionale repr&eacute;sente 7000 entreprises et 30 000 emplois. 
&laquo; Dans un contexte d&rsquo;urgence climatique, nous nous engageons, aux c&ocirc;t&eacute;s d&rsquo;Atlanbois, &agrave; planter 1 millions d&rsquo;arbres d&rsquo;ici 2024. En outre, la R&eacute;gion va cr&eacute;er un fonds de compensation carbone qui sera aliment&eacute; par les collectivit&eacute;s et les entreprises volontaires. Ce fonds permettra, notamment, de financer la plantation d&rsquo;1 million d&rsquo;arbres suppl&eacute;mentaires &raquo;. 
 
Un vaste plan d'action r&eacute;gional 
 
Deux annonces&nbsp; embl&eacute;matiques, qui s&rsquo;ins&egrave;rent dans un plus vaste plan d&rsquo;actions r&eacute;gional, con&ccedil;u avec la fili&egrave;re, qui vise son d&eacute;veloppement &eacute;conomique et sa modernisation, qui soutient l&rsquo;innovation, la formation,&nbsp; la communication et la valorisation des services environnementaux et soci&eacute;taux de la for&ecirc;t et du bois. 
Dans ce dernier volet, plusieurs actions concernent le bois bocage et l&rsquo;agroforesterie. La R&eacute;gion souhaite la mutualisation et la valorisation des savoirs et savoir-faire r&eacute;gionaux et a cr&eacute;&eacute; r&eacute;cemment son p&ocirc;le bocage et agroforesterie. Apr&egrave;s avoir men&eacute; un inventaire des 160 000 km de haies et de 100 000 mares, ce p&ocirc;le s&rsquo;est engag&eacute; dans la mise en oeuvre d&rsquo;un plan r&eacute;gional d&rsquo;actions en faveur du bocage et l&rsquo;agroforesterie. 
 
 
(1)&nbsp;&nbsp; &nbsp;On parle de plus en plus en biophilie en construction : les habitants se sentent mieux quand ils sont dans des maisons ou des bureaux connect&eacute;s avec la Nature. 
 
&nbsp;

La Région a décidé de donner un élan supplémentaire à la filière bois qu’elle soutient déjà depuis plusieurs années. Lors d’une visite de terrain organisée le 7 janvier dernier à Nozay, elle a annoncé le soutien à la plantation prochaine de 2 millions d’arbres supplémentaires.

Pays de la Loire - L'arbre, superstar de la nouvelle année 

Le marché des vaches de réforme plutôt déprimé - Tendances Lait Viande Décembre 2019

Regrouper, espacer et transf&eacute;rer jusqu'&agrave; 6 pots en totale autonomie&nbsp;: telles sont les capacit&eacute;s de Trooper propos&eacute; par Instar Robotics. Le robot permet ainsi de s'acquitter des taches de resserrage et de distan&ccedil;age des pots. D'un gabarit de 70 cm par 60 cm, il est dot&eacute; en partie frontale d'un pr&eacute;henseur amovible et en partie sup&eacute;rieure d'un magasin pouvant accueillir jusqu'&agrave; six pots de deux litres et dix litres, &eacute;quivalant &agrave; une capacit&eacute; de charge de 30 kg.<h2>Intelligence artificielle</h2>Sous le capot, Trooper renferme son ing&eacute;nierie qui lui permet, apr&egrave;s param&eacute;trage (taille et forme de pots, espacement inter-pots, espacement inter-lignes) de s'acquitter de ses t&acirc;ches, &agrave; l'issue desquelles il retourne &agrave; une position donn&eacute;e avant d'envoyer une alerte par SMS.Trooper est dot&eacute; d'une autonomie comprise entre huit heures et dix heures. R&eacute;sistant aux intemp&eacute;ries, ses quatre roues motrices sont con&ccedil;ues pour pr&eacute;server les b&acirc;ches. Trooper est l'&oelig;uvre d'Instar Robotics, une start-up bas&eacute;e &agrave; Pontoise (Val-d'Oise).


Proposé par Instar Robotics, Trooper est un robot mobile autonome de manutention de plantes en pots à destination des pépiniéristes et horticulteurs. Sival d’argent dans la catégorie machinisme et automatisme.


Trooper, un robot qui dépote

Adolescents, Louis Roussel et Adrien Morin, se faisaient de l'argent de poche en revendant des balles de golf ramass&eacute;es sur les parcours&nbsp;: &laquo; Avec 450 millions de balles de golf perdues chaque ann&eacute;e en Europe et aux &Eacute;tats-Unis, le golf est un sport tr&egrave;s polluant ! &raquo; expliquent les &eacute;tudiants.Une dizaine d'ann&eacute;es plus tard, le groupe continue de se passionner pour ce sport mais d'une toute autre mani&egrave;re. Encourag&eacute;s par Olivier Perrin, Enseignant en &Eacute;conomie, les &eacute;tudiants qui suivent le Domaine d'Approfondissement Gestion des Entreprises et Entrepreneuriat d&eacute;cident de candidater &agrave; l'Agreen Start-Up avec une id&eacute;e originale&nbsp;: concevoir une balle de golf d&eacute;gradable.Un projet qui rapproche les &eacute;l&egrave;ves de la recherchePour la mat&eacute;rialisation de son concept, le quatuor s'est appuy&eacute; sur les &eacute;quipes de recherche d'UniLaSalle&nbsp;: &laquo; Nous les avons aiguill&eacute;s vers la proc&eacute;dure &agrave; adopter pour concevoir la balle de golf et dans la r&eacute;alisation des prototypes en impression 3D &agrave; partir de polym&egrave;res bio-sourc&eacute;s &raquo; pr&eacute;cise Jean-Baptiste Besnier, assistant ing&eacute;nieur au sein de l'&eacute;quipe VAM&sup2;IN*. Le laboratoire valorise les co-produits agricoles en mat&eacute;riaux bio-sourc&eacute;s avec des applications concr&egrave;tes au quotidien (Emballage, b&acirc;timent, automobile, design...).Une histoire qui roule&nbsp;!Prochaine &eacute;tape, la finale nationale d'Agreen Start-Up&nbsp;: &laquo;&nbsp;Nous allons am&eacute;liorer notre produit afin de coller au plus pr&egrave;s des besoins des golfeurs&nbsp;&raquo;, explique Pierre Delann&eacute;e. Car l'objectif de ces jeunes est bien, &agrave; terme, d'op&eacute;rer une petite r&eacute;volution dans le milieu du golf avec une balle &eacute;colo qui pourrait bien trouver sa place sur les parcours&nbsp;!Si vous souhaitez &eacute;changer avec nos &eacute;tudiants et d&eacute;couvrir leur projet plus en d&eacute;tail, n'h&eacute;sitez pas &agrave; me contacter.*Valorisation des Agro-ressources en Mol&eacute;cules et Mat&eacute;riaux INnovants


Pierre Delannée, Charles Cugnet, Louis Roussel et Adrien Morin, quatre élèves-ingénieurs d’UniLaSalle Rouen viennent de remporter la finale régionale du concours Agreen Start-Up grâce à leur balle de golf durable. 


Une balle de golf écologique créée par quatre élèves-ingénieurs d’UniLaSalle Rouen !

"Biarritz a besoin d'une incarnation et d'une impulsion", a d&eacute;clar&eacute; Didier Guillaume, 60 ans, en lan&ccedil;ant sa campagne au Ja&iuml; ala&iuml; (salle de pelote basque) de la ville, entour&eacute; d'une petite centaine de soutiens. Il a dit vouloir mettre "les relations europ&eacute;ennes et internationales" tiss&eacute;es &agrave; son minist&egrave;re au service de Biarritz, "seule non-capitale &agrave; &ecirc;tre connue dans le monde entier"."Je serai maire &agrave; plein temps", a affirm&eacute; M. Guillaume, assurant que s'il &eacute;tait &eacute;lu il&nbsp;"ne serait plus au gouvernement". Mais&nbsp;"c'est une d&eacute;cision qui sera prise avec le pr&eacute;sident et le Premier ministre", a-t-il temp&eacute;r&eacute;, en r&eacute;ponse &agrave; une question explicite sur sa d&eacute;mission.Longtemps &eacute;lu de la Dr&ocirc;me, ancien pr&eacute;sident et s&eacute;nateur de ce d&eacute;partement, Didier Guillaume sera oppos&eacute; &agrave; la liste du maire sortant Michel Veunac, 73 ans, dans laquelle figure Jean-Baptiste Lemoyne, 42 ans, secr&eacute;taire d'Etat aupr&egrave;s du ministre de l'Europe et des Affaires &eacute;trang&egrave;res, ancien s&eacute;nateur LR de l'Yonne, aujourd'hui membre de LREM.Biarritz, cit&eacute; baln&eacute;aire de standing de la C&ocirc;te basque aux 25.000 habitants, est historiquement ancr&eacute;e au centre-droit, votant RPR, UMP puis LR aux scrutins nationaux. Le maire centriste depuis 2014, Michel Veunac, a assur&eacute; avoir re&ccedil;u "beaucoup d'encouragements" d'Emmanuel Macron, qui avait confi&eacute; l'&eacute;t&eacute; dernier &agrave; Biarritz l'organisation du G7, salu&eacute;e comme un succ&egrave;s."LREM a fait le choix de la neutralit&eacute; dans cette ville, &ccedil;a me va tr&egrave;s bien", a pour sa part estim&eacute; M. Guillaume, en r&eacute;f&eacute;rence &agrave; l'absence d'investiture officielle du parti pr&eacute;sidentiel face &agrave; l'affrontement des deux ministres. R&eacute;pondant aux critiques de parachutage, Didier Guillaume a rappel&eacute; que "50% de la population actuelle de Biarritz n'est pas n&eacute;e &agrave; Biarritz". "Je m'engage dans cette &eacute;lection fort de la fa&ccedil;on dont je vis Biarritz depuis 40 ou 50 ans. Je me suis construit ici et je crois que les racines les plus fortes sont celles que l'on se choisit", a-t-il d&eacute;clar&eacute;, lan&ccedil;ant qu'il n'a "pas la volont&eacute; d'accaparer quoi que ce soit, de descendre en parachute ou de faire du tourisme pour (sa) retraite".Flanqu&eacute; de ses principaux soutiens locaux, dont l'ancien premier adjoint (aux Finances) du maire sortant, de membres de l'opposition municipale, M. Guillaume a dress&eacute; les grandes lignes de son projet pour Biarritz, qu'il veut plus "responsable", "citoyenne", "solidaire", "dynamique" et&nbsp;"touristique". Il a assur&eacute; &ecirc;tre "le seul &agrave; pouvoir annoncer que toutes les familles politiques sont sur (sa) liste".&nbsp;Jadis fid&egrave;le de Fran&ccedil;ois Hollande, M. Guillaume, partisan d'une gauche&nbsp;"r&eacute;formiste", s'&eacute;tait prononc&eacute; pour un ralliement des socialistes derri&egrave;re M. Macron bien avant le premier tour de la pr&eacute;sidentielle.


Le ministre de l'Agriculture Didier Guillaume a officialisé sa candidature à la mairie de Biarritz le 11 janvier. S’il est élu, il a assuré qu’il ne serait plus au gouvernement. 


Didier Guillaume officialise sa candidature à la mairie de Biarritz

Dans cette aventure "brute" selon son auteur, documentaire &agrave; la fronti&egrave;re de la fiction, le r&eacute;alisateur t&eacute;moigne de la reconqu&ecirc;te progressive des massifs du Jura par les jeunes loups, o&ugrave; cet animal avait &eacute;t&eacute; chass&eacute; au si&egrave;cle dernier. Le film prolonge la qu&ecirc;te d&eacute;but&eacute;e par Jean-Michel Bertrand avec "La vall&eacute;e des loups", sorti en 2016 et qui avait fait pr&egrave;s de 200.000 entr&eacute;es. Il y relatait sa recherche du mythique loup gris pendant trois ans dans une vall&eacute;e.Apr&egrave;s deux ans d'immersion pour retracer le voyage des jeunes individus, qui quittent la meute une fois devenu adultes, le r&eacute;alisateur utilise dans "Marche avec les loups" des cam&eacute;ras camoufl&eacute;es qui se d&eacute;clenchent sur leur passage, gardant toujours une distance respectueuse avec ces animaux sauvages. Jean-Michel Bertrand partage l'intimit&eacute; de son quotidien avec le spectateur, au gr&eacute; du changement des saisons et des rencontres inattendues, s'interrogeant sur l'impact de l'homme sur son environnement.<h2></h2>"Ce film montre la fabuleuse r&eacute;silience d'une nature bafou&eacute;e qui se reconstitue", se r&eacute;jouit le r&eacute;alisateur, originaire des Hautes-Alpes, qui a parcouru le monde pendant trente ans pour r&eacute;aliser des documentaires et travaill&eacute; aussi sur le retour de l'aigle royal dans les Alpes en 2011. Mais la sortie du film a suscit&eacute; la col&egrave;re de certains &eacute;leveurs, pour qui le loup est un sujet sensible face &agrave; la recrudescence d'attaques de troupeaux dans les alpages.Accus&eacute; d'&ecirc;tre "pro-loup", Jean-Michel Bertrand a indiqu&eacute; &agrave; l'AFP avoir m&ecirc;me re&ccedil;u&nbsp;"trois menaces de mort" avant la sortie de son film.&nbsp;"Il faut aller vers un dialogue (...) et ne pas entretenir les fractures, regrette-t-il, car le retour du loup est une &eacute;vidence". La FDSEA des Hautes-Alpes avait appel&eacute; &agrave; une mobilisation contre le film en fin de semaine derni&egrave;re &agrave; Gap (Hautes-Alpes), avant de finalement l'annuler face &agrave; des protestations d'internautes.Avec 530 individus estim&eacute;s, la population de loups en France d&eacute;passe 500, nombre consid&eacute;r&eacute; par le plan loup adopt&eacute; en 2018 comme le&nbsp;"seuil de viabilit&eacute; d&eacute;mographique". Depuis juin 2018, ce plan fixe des quotas d'abattage pour ramener &agrave; 500 le nombre d'individus sur le territoire, une mesure d&eacute;cri&eacute;e par les associations de protection qui estiment qu'elle n'est pas compatible avec le statut menac&eacute; de l'esp&egrave;ce.


Le cinéaste Jean-Michel Bertrand retrace le voyage des loups des Alpes vers de nouveaux territoires du Jura dans "Marche avec les loups", en salle le 15 janvier, un film qui fait grincer des dents certains éleveurs, reprochant à leur auteur d'être "pro-loup".


"Marche avec les loups" : un documentaire qui crispe les éleveurs

Le constructeur renouvelle ses gammes de tracteurs sp&eacute;cialis&eacute;s &agrave; commencer par la s&eacute;rie Rex 3, caract&eacute;ris&eacute;e par une largeur hors tout de 1360 mm, un empattement de 1950 mm, un poids de 2000 kg et une capacit&eacute;&#769; de levage arrie&#768;re de 2300 kg. Sa hauteur au volant est limit&eacute;e &agrave; 1280 mm. Il est propos&eacute; en trois mode&#768;les, d&eacute;veloppant 55 ch, 68 ch et 75 ch via un moteur Kohler 4 cylindres, 16 soupapes de 2,5 litres e&#769;quipe&#769;s de syste&#768;mes DOC et EGR. Le Rex 3 est dot&eacute; d'une transmission me&#769;canique 16/16 avec vitesses rampantes de se&#769;rie et inverseur au volant. L'e&#769;quipement hydraulique offre 28 l/minpour la direction et 50 l/minpour le relevage arrie&#768;re, ainsi que 3 distributeurs hydrauliques a&#768; commande me&#769;canique. Il est disponible en version plateforme ou cabine.<h2>Rex 4</h2>Le Rex 4 offre davantage de variantes, tant en mensurations qu'en motorisations (Deutz 2,9 l 4 cylindres avec Engine Memo Switch permettant de me&#769;moriser un re&#769;gime moteur. Les versions V (largeur de 1017 mm, empattement de 2190 mm) comptent cinq mod&egrave;les d'une puissance comprise entre 70 ch et 102 ch. Les Rex 4 F/S/GT comptent six mod&egrave;les de 70 ch &agrave; 112 ch, dans des largeurs mini de 1342 mm ou 1478 mm selon les versions. La transmission &agrave; inverseur me&#769;canique ou hydraulique offre 4 vitesses pour 3 gammes, avec en option le Hi-Lo et le High-Medium-Low, s'ajoutant aux vitesses rampantes. La prise de force, en version me&#769;canique ou hydraulique, est disponible avec deux ou quatre re&#769;gimes (540, 540 Eco, 1000 et 1000 Eco).<h2>Classe 4</h2>Le circuit hydraulique &agrave; double pompe 50+28 l/min ou triple pompe 28+41+41 l/min r&eacute;serve jusqu'&agrave; 7 distributeurs (se&#769;lecteur et diviseur de de&#769;bit en option). Les commandes peuvent e&#770;tre me&#769;caniques et/ou e&#769;lectro-hydrauliques via le joystick multifonction &laquo; all in one &raquo;. La gestion e&#769;lectronique du temps de travail, la localisation des parcelles et les services de maintenance sont garantis au moyen du protocole Landini Fleet Management.Parmi les options figurent le pont avant suspendu et une cabine avec filtration de classe 4.


Le Rex 3 est proposé en trois modèles de 1360 mm de large avec plateforme ou cabine surbaissée, en 55 ch à 75 ch. Le Rex 4 offre de multiples variantes pour vignes et vergers, avec en option un essieu avant suspendu ainsi qu’une cabine de classe 4.


Landini présente les nouveaux spécialisés Rex 3 et Rex 4

Apr&egrave;s deux ann&eacute;es de hausse, le revenu des agriculteurs aurait significativement baiss&eacute; en 2019 d'apr&egrave;s la Commission des Comptes de l'Agriculture de la Nation (CCAN). En effet, les chiffres pr&eacute;visionnels publi&eacute;s le 10 janvier 2020, estim&eacute;s &agrave; partir de donn&eacute;es arr&ecirc;t&eacute;es au 15 novembre 2019, indiquent un r&eacute;sultat net de la branche agricole par actif non salari&eacute;1 en baisse de 10,6% en termes r&eacute;els entre 2018 et 2019. Ce recul est principalement d&ucirc; au secteur viticole qui a fait face &agrave; une baisse historique de la vendange en 2019. L'emploi non salari&eacute; poursuivrait sa baisse de 1,5%, impactant le r&eacute;sultat brut de la branche agricole par actif non salari&eacute; de -5,2%. Corrig&eacute; des effets de l'inflation (+1,5%), le r&eacute;sultat brut de la branche agricole par actif non salari&eacute; en termes r&eacute;els serait en retrait de 6,6% en 2019.Sur cette m&ecirc;me ann&eacute;e, la valeur de la production de la branche agricole hors subventions sur les produits serait en baisse de 2% apr&egrave;s deux ann&eacute;es de croissance&nbsp;: +3,8% en 2017, +5,7% en 2018. Au global, la valeur de la production v&eacute;g&eacute;tale diminuerait de 4,8%, &laquo;&nbsp;du fait de la contraction des volumes et des prix&nbsp;&raquo;, pr&eacute;cise la CCAN. En revanche, la valeur de la production animale augmenterait de 2,4%, sous l'effet de la hausse des prix qui, selon la CCAN, &laquo;&nbsp;compense le repli mod&eacute;r&eacute; des volumes.&nbsp;&raquo; L'augmentation des prix est principalement due aux porcins : leur prix se redresserait fortement de 18,1% du fait du retour de la demande chinoise, apr&egrave;s la baisse de 2018 de 11,9%, pr&eacute;cise la commission.En c&eacute;r&eacute;ales, la valeur de la production poursuivrait l&eacute;g&egrave;rement sa hausse (+0,6%), sous l'effet du rebond de 13,6% des volumes, tandis que les prix baisseraient de 11,4% en 2019. Les ol&eacute;agineux poursuivraient leur tendance baissi&egrave;re &agrave; -17,8% de valeur de production (-10,9% en 2018) du fait de la baisse de 21,7% des volumes, que la hausse de 5% des prix ne parviendrait pas &agrave; compenser.C&ocirc;t&eacute; fruits, la valeur de la production augmenterait en 2019 du fait du net accroissement des volumes (+5,5%) alors que les prix augmenteraient de 0,8%. La valeur de la production de l&eacute;gumes continuerait &eacute;galement d'augmenter (+3,8%) du fait de la hausse des prix de 5,1% malgr&eacute; une baisse des volumes de 1,2%.La production de vin se replierait de 13,7% en valeur en 2019, inversant le fort rebond de 2018 de 28,7%, du fait d'un recul de 13,7% des volumes. Les prix resteraient stables.Pour les productions animales, la valeur de la production de b&eacute;tail rebondirait en 2019 de 2,9%. Les volumes baisseraient de 0,9% mais les prix seraient &agrave; nouveau en hausse de 3,8%, tir&eacute;s par les porcins (+19,5%). La production de volailles ralentirait en valeur (+1,2% apr&egrave;s +3,8%). Le volume baisserait donc de 2,2% du fait du recul des exportations. En revanche, le prix se redresserait de 3,5%. La production d'&oelig;ufs continuerait de baisser en valeur de pr&egrave;s de 7%. Les volumes seraient en baisse &eacute;galement de 5,3%, de m&ecirc;me que les prix (- 1,6 %).Les consommations interm&eacute;diaires de la branche agricole progresseraient l&eacute;g&egrave;rement en valeur de 0,7%. Les prix des engrais et amendements augmenteraient significativement de 9,4% apr&egrave;s une timide hausse de 0,2% en 2018. Ceux de l'&eacute;nergie et des lubrifiants baisseraient l&eacute;g&egrave;rement en 2019, &laquo;&nbsp;apr&egrave;s avoir augment&eacute; en 2018 sous l'effet de la hausse des prix des carburants fossiles&nbsp;&raquo; indique la commission. La consommation d'engrais et d'amendements baisserait de 15,3% en volume tandis que ceux des autres intrants &eacute;volueraient peu.Du fait de la baisse de pr&egrave;s de 2% de la production au prix de base (prix subventions comprises) et de l'augmentation mod&eacute;r&eacute;e des consommations interm&eacute;diaires, la valeur ajout&eacute;e brute de la branche agricole diminuerait de 5,6% en 2019. La valeur ajout&eacute;e brute au co&ucirc;t des facteurs2 baisserait de 4,9% en 2019. Enfin, d'apr&egrave;s la CCAN, le volume de l'emploi agricole d&eacute;cro&icirc;t tendanciellement, la valeur ajout&eacute;e brute au co&ucirc;t des facteurs de la branche agricole par actif diminuerait par cons&eacute;quent de 4,5 %.<h2>L'ann&eacute;e 2018 : une seconde ann&eacute;e favorable</h2>Comme chaque ann&eacute;e, lors de la publication des comptes pr&eacute;visionnels, la CCAN corrige et publie les chiffres d&eacute;finitifs de l'ann&eacute;e pr&eacute;c&eacute;dente. Pour l'ann&eacute;e 2018, l'exc&eacute;dent brut d'exploitation4 (EBE) s'&eacute;tablit &agrave; 75&nbsp;047 euros en moyenne, en progression de 3,3% par rapport &agrave; 2017. Apr&egrave;s d&eacute;duction des charges financi&egrave;res et des amortissements, le r&eacute;sultat courant avant imp&ocirc;ts (RCAI) pour les grandes et moyennes exploitations s'&eacute;levait en moyenne &agrave; 41 166 euros, en hausse de 10% par rapport &agrave; 2017. Le r&eacute;sultat de l'exercice, net des charges sociales de l'exploitant, s'&eacute;tablit &agrave; 47 600 euros pour l'ann&eacute;e 2018, soit une progression de 12% par rapport &agrave; 2017.En 2018, pour les exploitations sp&eacute;cialis&eacute;es en c&eacute;r&eacute;ales et ol&eacute;oprot&eacute;agineux, le RCAI par actif non salari&eacute;3 s'&eacute;l&egrave;ve &agrave; 22 853 euros, soit une progression de 23,9% par rapport &agrave; 2017.En betteraves sucri&egrave;res, pommes de terre et l&eacute;gumes de plein champs le RCAI par actif non salari&eacute; est de 44 087 euros, en hausse de 23,1% par rapport &agrave; 2017.En viticulture, le RCAI par unit&eacute; de travail non salari&eacute; s'&eacute;tablit &agrave; 62 174 euros en moyenne, en raison conditions m&eacute;t&eacute;orologiques favorables et de vendanges records. Ce chiffre est en augmentation de 63,1% par rapport &agrave; 2017. L'EBE des exploitations viticoles s'&eacute;tablit &agrave; 107 100 euros, soit une augmentation de 38%.Pour les bovins lait, le RCAI par actif non salari&eacute; baisse de 10,4% pour s'&eacute;tablir &agrave; 22 438 euro. &laquo;&nbsp;Les &eacute;levages ont souffert de la s&eacute;cheresse estivale qui a pes&eacute; sur les ressources fourrag&egrave;res, en net recul sur la seconde partie de campagne apr&egrave;s un bon d&eacute;but d'ann&eacute;e&nbsp;&raquo; pr&eacute;cise la CCAN. Ce chiffre est en baisse de 17,5% par rapport &agrave; 2017 apr&egrave;s avoir baiss&eacute; de 20% l'ann&eacute;e pr&eacute;c&eacute;dente. L'EBE pour ces m&ecirc;mes exploitations, s'&eacute;tablit &agrave; 76 167 euros, soit une baisse de 10,4% par rapport &agrave; 2017.Le RCAI par actif non salari&eacute; des exploitations en bovin viande baisse cette ann&eacute;e encore et atteint 16 216 euros (-8,2%). L'EBE baisse aussi pour la seconde ann&eacute;e cons&eacute;cutive de 5% et s'&eacute;tablit &agrave; 47 069 euros en moyenne.Concernant les volailles, le RCAI est de 31 041 euros soit une baisse de 2,8% apr&egrave;s une forte augmentation en 2016. L'EBE, quand &agrave; lui, atteint 78 984 euros en moyenne (-2,1%).En porcin, le RCAI par actif non salari&eacute; baisse de 59,9% et atteint 19&nbsp;193 euros en moyenne, en raison notamment d'une offre mondiale abondante ainsi que le tassement de la demande chinoise.1 : le &laquo; revenu net de la branche agricole &raquo; (RNBA) est &eacute;gal &agrave; : revenu des facteurs de la branche agricole net - salaires - cotisations sociales sur les salaires - int&eacute;r&ecirc;ts - charges locatives nettes.2 : la &laquo; valeur ajout&eacute;e brute &raquo; est &eacute;gale &agrave; : production - consommations interm&eacute;diaires.3 : R&eacute;sultat courant avant imp&ocirc;ts par actif non salari&eacute;.4 : Exc&eacute;dent brut d'exploitation par actif non salari&eacute;.


Réunie vendredi 10 janvier, la Commission des comptes de l’agriculture a publié les chiffres prévisionnels des revenus des agriculteurs pour l’année 2019. Ils auraient baissé de 10,6%.


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