&laquo;&nbsp;A compter d'aujourd'hui, Carrefour est le premier distributeur franc&#807;ais a&#768; demander a&#768; l'ensemble de ses fournisseurs d'e&#769;quiper leurs abattoirs de came&#769;ras&nbsp;&raquo;, annonce l'enseigne dans un communiqu&eacute;, qui justifie cette exigence par souci de transparence totale sur les conditions d'abattage. Un premier pilote sera re&#769;alise&#769; en collaboration avec la coope&#769;rative Cooperl (C&ocirc;tes d'Armor), qui comple&#769;tera ainsi l'installation sur ses trois abattoirs. La coop&eacute;rative partagera les re&#769;sultats du test avec le distributeur ainsi qu'avec l'&OElig;uvre d'assistance aux be&#770;tes d'abattoir (OABA). Cette association sp&eacute;cialis&eacute;e, cr&eacute;&eacute;e en 1961, veille au respect des re&#768;gles de protection animale et &agrave; l'am&eacute;lioration des conditions de mise &agrave; mort des animaux. Elle est r&eacute;guli&egrave;rement sollicit&eacute;e pour participer &agrave; des audits dans les abattoirs. &nbsp;A titre exp&eacute;rimental dans la loi EGAlimL'installation de cam&eacute;ras dans les abattoirs avait fait l'objet de d&eacute;bats lors de l'examen du projet de Loi pour l'&eacute;quilibre des relations commerciales dans le secteur agricole et une alimentation saine et durable (loi &laquo;&nbsp;EGAlim&nbsp;&raquo;). Un temps &eacute;voqu&eacute;e, l'obligation d'installer des cam&eacute;ras dans les abattoirs n'avait finalement pas &eacute;t&eacute; retenue, au grand dam des associations de d&eacute;fense de la cause animale. Cependant, la loi comporte une mesure d'exp&eacute;rimentation de la vid&eacute;osurveillance dans les abattoirs, parmi d'autres&nbsp;: extension du d&eacute;lit de maltraitance animale&nbsp;aux &eacute;tablissements d'abattage et de transport d'animaux vivants, doublement des peines&nbsp;pour maltraitance animale, possibilit&eacute; pour les associations de protection animale de&nbsp;se porter partie civile, d&eacute;signation d'un responsable de la protection animale&nbsp;dans chaque abattoir avec le statut de lanceur d'alerte etc.Audit ind&eacute;pendantEn sus de l'installation de cam&eacute;ras, Carrefour lance un audit inde&#769;pendant de l'ensemble des abattoirs fournissant les marques Carrefour, Carrefour Bio, Reflets de France, ainsi que les Filie&#768;res Qualite&#769; Carrefour. L'audit est r&eacute;alis&eacute; par Bureau Veritas. Pour les mener a&#768; bien, Carrefour s'appuiera sur le cahier des charges e&#769;tabli par l'association OABA a&#768; partir de son re&#769;fe&#769;rentiel de protection animale. &laquo;&nbsp;L'association assurera e&#769;galement la formation des auditeurs de Bureau Veritas, organisme de contro&#770;le et de certification 100% &nbsp;inde&#769;pendant&nbsp;&raquo;, pr&eacute;cise Carrefour. Les v&eacute;rifications r&eacute;alis&eacute;es dans 84 &eacute;tablissements vont se d&eacute;rouler tout au long de l'ann&eacute;e 2019.


La coopérative Cooperl (22) fait office de projet pilote. Parallèlement, Carrefour lance un audit auprès de 84 abattoirs fournisseurs, basé sur le référentiel de protection animale de l’association OABA.


Carrefour demande à ses fournisseurs d’installer des caméras dans leurs abattoirs

Venus majoritairement des Hauts-de-France et de la r&eacute;gion Centre-Val de&nbsp;Loire, les manifestants, &eacute;quip&eacute;s de quatre tracteurs, ont filtr&eacute; dans le calme&nbsp;les camions entrant et sortant de la zone portuaire.&nbsp;"Cette ann&eacute;e, 20 millions de tonnes de ma&iuml;s vont p&eacute;n&eacute;trer dans l'Union&nbsp;europ&eacute;enne, aux trois quarts venus d'Ukraine, dont un million en France", a&nbsp;dit &agrave; l'AFP Nicolas Jaquet, responsable des "grandes cultures" &agrave; la&nbsp;Coordination rurale.&nbsp; &nbsp;"Ce ma&iuml;s ukrainien est produit sur des grandes fermes de dizaines de&nbsp;milliers d'hectares, avec des produits phytosanitaires interdits en France,&nbsp;des employ&eacute;s mal pay&eacute;s sans aucune protection sociale" et "des industriels&nbsp;fran&ccedil;ais et certaines coop&eacute;ratives agricoles importent ce ma&iuml;s", &agrave; bas co&ucirc;t,&nbsp;et "s'en servent pour faire baisser les prix ici", a-t-il d&eacute;nonc&eacute;.&nbsp; &nbsp;Ce ma&iuml;s ne r&eacute;pond "ni &agrave; la charte de qualit&eacute;", ni aux "standards de&nbsp;production" europ&eacute;ens, mais son importation "oblige nos agriculteurs &agrave; aligner&nbsp;leurs prix" et les industriels peuvent ensuite "r&eacute;exporter" &agrave; l'&eacute;tranger,&nbsp;a-t-il ajout&eacute;, d&eacute;non&ccedil;ant une "distorsion de concurrence". "En trente ans, le prix des c&eacute;r&eacute;ales a &eacute;t&eacute; divis&eacute; par trois en monnaie&nbsp;constante, et malgr&eacute; nos gains de productivit&eacute;, notre chiffre d'affaires a&nbsp;baiss&eacute; de 62%", a d&eacute;plor&eacute; M. Jaquet.&nbsp; &nbsp;La Coordination rurale r&eacute;clame donc une "exception agriculturelle" pour&nbsp;"prot&eacute;ger nos march&eacute;s agricoles comme on a su prot&eacute;ger nos march&eacute;s culturels".&nbsp; Pour M. Jaquet, il faut "filtrer, taxer et &eacute;tablir des normes" strictes &agrave;&nbsp;l'heure o&ugrave; la France "sort des &Eacute;tats g&eacute;n&eacute;raux de l'alimentation" et "veut&nbsp;produire mieux et plus propre". Mais "nous sommes les seuls &agrave; nous battre contre ces importations", a-t-il&nbsp;poursuivi, mettant notamment en cause les syndicats et la FNSEA qui sont "tr&egrave;s&nbsp;proches des coop&eacute;ratives, alors que justement ces coop&eacute;ratives importent".Selon Nord C&eacute;r&eacute;ales, troisi&egrave;me silo portuaire de France bas&eacute; &agrave; Dunkerque,&nbsp;"l'importation permet de sauvegarder les r&eacute;sultats &eacute;conomiques" face &agrave; des&nbsp;"ann&eacute;es fluctuantes du march&eacute; de l'exportation".&nbsp; "Nos importations de ma&iuml;s sont non-OGM et respectent les normes europ&eacute;ennes&nbsp;et standards &eacute;tablis", a affirm&eacute; Jo&euml;l Ratel, directeur g&eacute;n&eacute;ral de Nord&nbsp;C&eacute;r&eacute;ales, cit&eacute; dans un communiqu&eacute; qui pr&eacute;cise que le ma&iuml;s import&eacute; par le&nbsp;sp&eacute;cialiste du chargement de bateaux en haute mer vient de Bulgarie et de&nbsp;Roumanie.&nbsp; Selon lui, 100.000 tonnes de ma&iuml;s vont transiter dans le port de Dunkerque,&nbsp;en 2018-2019, dont "la qualit&eacute; et la tra&ccedil;abilit&eacute; sont garanties par des&nbsp;contr&ocirc;les r&eacute;alis&eacute;s par des organismes certifi&eacute;s au d&eacute;part et &agrave; l'arriv&eacute;e au&nbsp;port de Dunkerque."


Une centaine d'agriculteurs de la Coordination rurale (CR) ont manifesté mercredi à l'entrée du port de Dunkerque (Nord), à l'appel de la Coordination rurale, pour "dénoncer les importations massives" de céréales, principalement de maïs ukrainien, "qui ne respectent pas les normes" et "ruinent les agriculteurs français". 


La CR manifeste à Dunkerque contre les "importations massives" de céréales

Au quotidien, dans nos exploitations, nous sommes &agrave; la recherche de l'&eacute;quilibre &eacute;conomique. Nous attendons aussi de la reconnaissance trop souvent bafou&eacute;e mais &ocirc; combien indispensable pour vivre avec s&eacute;r&eacute;nit&eacute;. Les organismes qui nous accompagnent - Syndicats, Chambre d'Agriculture, Cuma, Coop&eacute;ratives, SICA*, Mutualit&eacute;s, Cr&eacute;dit et autres OPA - aiguillent de leurs expertises les choix des exploitants. Mais nous devons, nous agriculteurs, rester ma&icirc;tres de nos choix, en accord avec nos objectifs, nos historiques et nos territoires. La r&eacute;mun&eacute;ration reste LE SUJET au c&oelig;ur de nos pr&eacute;occupationsM&ecirc;me s'il existe autant de fa&ccedil;on de b&acirc;tir le revenu agricole que d'exploitations, la r&eacute;mun&eacute;ration passe d'abord par des prix construits au sein des fili&egrave;res sur la base de nos co&ucirc;ts de production. Cette r&eacute;mun&eacute;ration est &eacute;galement conditionn&eacute;e &agrave; l'atteinte d'un &eacute;quilibre dans les relations&nbsp; commerciales ; or aujourd'hui, force est de constater que nous sommes souvent la&nbsp; variable d'ajustement des fili&egrave;res... Nous avons besoin de perspectives et de stabilit&eacute;. Les al&eacute;as climatiques, &eacute;conomiques, sanitaires de ces derni&egrave;res ann&eacute;es mettent clairement en &eacute;vidence que nos exploitations ne peuvent pas tout supporter. La stabilit&eacute; de nos exploitations impose par ailleurs que nous agissions sur la&nbsp; pr&eacute;servation et la s&eacute;curisation du foncier, encore trop morcel&eacute;, victime du gibier, des rats taupiers et de l'urbanisation ; et sur la gestion de l'eau o&ugrave; il est urgent de faire&nbsp; preuve de bon sens, notamment en mati&egrave;re de stockage. Nous devons &eacute;galement faciliter l'acc&egrave;s &agrave; la main-d'&oelig;uvre pour faire face aux pics d'activit&eacute;, accidents de la vie ou tout simplement prendre des cong&eacute;s bien m&eacute;rit&eacute;s. Enfin, nous devons stopper la remise en cause permanente de nos pratiques et les sur-transpositions de normes qui plombent notre comp&eacute;titivit&eacute;. Face &agrave; cette r&eacute;alit&eacute; quotidienne, il est indispensable que la Chambre d'agriculture p&egrave;se de tout son poids vis &agrave; vis de ses interlocuteurs. Elle doit reprendre toute sa place dans sa mission d'accompagnement pour faire &eacute;voluer la profession et donner envie aux&nbsp; porteurs de projets de prendre leur avenir en main. Nous comptons bien le r&eacute;affirmer haut et fort demain &agrave; la t&ecirc;te de la Chambre d'agriculture. Agir plut&ocirc;t que subirChacun, &agrave; son &eacute;chelle, a une part de solution et de responsabilit&eacute;. Faisons preuve de lucidit&eacute; et ne nous trompons pas de combat. En votant, c'est toute l'agriculture qui gagne.&nbsp;* Soci&eacute;t&eacute; d'int&eacute;r&ecirc;ts collectifs agricoles.


Les candidats de la liste JA + FNSEA 63


Des femmes, des hommes, des convictions !

Cette semaine marque le lancement du grand d&eacute;bat national initi&eacute; par le pr&eacute;sident de la R&eacute;publique, devant permettre aux fran&ccedil;ais d'&eacute;changer sur des questions essentielles. &Agrave; cette occasion, Anne-Ga&euml;lle Baudouin-Clerc, pr&eacute;f&egrave;te du Puy-de-D&ocirc;me, a rencontr&eacute; le 15 janvier dernier la Pr&eacute;sidente de l'association des maires de France dans le Puy-de-D&ocirc;me et le Pr&eacute;sident de l'association des maires ruraux du d&eacute;partement afin d'&eacute;voquer l'organisation de ces d&eacute;bats dans le d&eacute;partement.Animateurs citoyens&laquo; Ce n'est pas &agrave; l'&Eacute;tat et aux pr&eacute;fets d'organiser, animer ou contr&ocirc;ler ces d&eacute;bats, pr&eacute;vient Ga&euml;lle Baudouin-Clerc. Notre r&ocirc;le est simplement de favoriser leur mise en place sur l'ensemble du territoire en accompagnant les organisateurs, notamment les maires, dans l'organisation pratique de ces rencontres &raquo;. A cet effet, B&eacute;atrice Steffan, secr&eacute;taire g&eacute;n&eacute;rale de la pr&eacute;fecture, a &eacute;t&eacute; nomm&eacute;e r&eacute;f&eacute;rente d&eacute;partementale. Sa mission consiste &agrave; faire le lien avec l'ensemble des &eacute;lus ou associations qui organiseront un grand d&eacute;bat, de leur apporter un &eacute;ventuel soutien m&eacute;thodologique et garantir la s&eacute;curit&eacute;. &laquo; Nous proposons par exemple de mettre en relation des &eacute;lus ou associations avec des animateurs citoyens, - notamment les commissaires enqu&ecirc;teurs d'Auvergne - qui, de par leur ind&eacute;pendance et leurs comp&eacute;tences d'animation, peuvent contribuer &agrave; la conduite des d&eacute;bats &raquo;. Elus, associations, entreprises, particuliers... chacun peut organiser un d&eacute;bat &agrave; l'&eacute;chelle du quartier, du village ou de la r&eacute;gion. Mais les maires semblent les plus &laquo; l&eacute;gitimes &raquo; dans cette op&eacute;ration. &laquo; Organiser des d&eacute;bats est un des c&oelig;urs de leur m&eacute;tier ; ils ne doivent pas avoir peur d'initier ces d&eacute;bats citoyens &raquo; assure la Pr&eacute;f&egrave;te. Et d'affirmer : &laquo; C'est une d&eacute;marche in&eacute;dite par son ampleur mais j'ai confiance dans la r&eacute;alisation de ce grand d&eacute;bat national car il existe une vraie culture citoyenne en France. Un cap est donn&eacute; ! Chacun maintenant doit &ecirc;tre acteur et prendre ses responsabilit&eacute;s. &raquo;Contribution citoyenneAfin de recueillir au mieux la parole citoyenne sur le terrain, la mission du grand d&eacute;bat national propose des kits d'organisation et des pr&eacute;sentations des th&eacute;matiques pour la tenue des d&eacute;bats et des stands. &Agrave; partir du 21 janvier, les d&eacute;bats se tiendront &eacute;galement en ligne, sur le site d&eacute;di&eacute; &laquo; granddebat.fr &raquo;. Tout le monde aura alors la possibilit&eacute; de d&eacute;poser des contributions. &Agrave; l'issue de ces d&eacute;bats, des conf&eacute;rences de citoyens tir&eacute;s au sort, seront mises en place dans chaque r&eacute;gion pour &eacute;changer sur les analyses et propositions issues des diff&eacute;rents d&eacute;bats. La synth&egrave;se des contributions sera alors r&eacute;alis&eacute;e en avril 2019 &laquo; mais pas par les pr&eacute;fets ! &raquo; pr&eacute;cise Ga&euml;lle Baudouin-Clerc.C.Rolle


C’est parti depuis le 15 janvier ! Chacun peut organiser un débat citoyen à l’échelle de son quartier, de son village ou de sa région. La préfecture joue le rôle de facilitateur.


La préfecture du Puy-de-Dôme, facilitateur des débats

Apr&egrave;s le rejet par la Chambre des communes du projet d'accord ent&eacute;rinant la sortie du Royaume-Uni de l'Union europ&eacute;enne au soir du 29 mars, la F&eacute;d&eacute;ration des exportateurs de vins et spiritueux n'a pas tard&eacute; &agrave; r&eacute;agir. D&egrave;s hier au soir, son pr&eacute;sident Antoine Leccia a estim&eacute; que cette d&eacute;cision, qui fait appara&icirc;tre d&eacute;sormais le spectre d'un &laquo; no deal &raquo;, pourrait s'av&eacute;rer lourde de cons&eacute;quences pour l'&eacute;conomie et les citoyens des deux parties. &laquo; Le Royaume-Uni est le second client de la France pour nos ventes de vins et spiritueux&nbsp;&raquo;, a-t-il d&eacute;clar&eacute; dans un communiqu&eacute;. &laquo;&nbsp;Mais la France est &eacute;galement un importateur important de spiritueux britanniques. Ce vote porte pr&eacute;judice &agrave; une relation commerciale historique et fructueuse entre nos deux pays. Il place &eacute;galement toutes nos entreprises dans une situation d'incertitude totale sur les r&egrave;gles qui devront r&eacute;gir le commerce bilat&eacute;ral &agrave; compter du 30 mars 2019. &raquo;Compte &agrave; reboursLe 30 mars 2019, c'est la date &agrave; partir de laquelle le Royaume-Uni ne fera plus partie de l'UE, soit deux ans exactement apr&egrave;s le d&eacute;clenchement de l'article 50 du trait&eacute; de l'UE par les autorit&eacute;s britanniques. La suite logique au r&eacute;f&eacute;rendum du 23 juin 2016, 51,9% des sujets britanniques se pronon&ccedil;ant pour la sortie de l'UE. Le projet d'accord post-Brexit, longuement et &acirc;prement n&eacute;goci&eacute; entre juin 2017 et novembre 2018, sauvait l'essentiel, &agrave; savoir l'instauration d'une union douani&egrave;re m&eacute;nageant les droits de douane et excluant toute barri&egrave;re non tarifaire. A dix semaines du Brexit, sauf extension de l'article 50, tout est &agrave; refaire. &nbsp;&laquo; Nous ne pouvons qu'appeler une nouvelle fois les responsables politiques britanniques et europ&eacute;ens &agrave; mettre en &oelig;uvre tout ce qui est possible pour trouver une solution politique alternative d'ici le 29 mars prochain &raquo;, exhorte Antoine Leccia. &laquo; Dans le m&ecirc;me temps, il est indispensable que, tant du c&ocirc;t&eacute; britannique que fran&ccedil;ais et europ&eacute;en, les autorit&eacute;s comp&eacute;tentes pr&eacute;cisent et informent au plus vite les entreprises des nouvelles r&egrave;gles et modalit&eacute;s qui devraient s'appliquer &agrave; partir du 30 mars prochain afin qu'elles puissent s'y adapter dans les meilleurs d&eacute;lais&nbsp;&raquo;.Enjeu &eacute;conomique crucialL'acc&egrave;s au march&eacute; britannique est capital pour la fili&egrave;re viti-vinicole fran&ccedil;aise. En 2017, les exportations de vins se sont &eacute;lev&eacute;es &agrave; 1,1 Mds &euro; et celle de spiritueux &agrave; 221,9 M &euro;, soit un total de plus de 1,3 Mds &euro;, faisant du Royaume-Uni le deuxi&egrave;me march&eacute; export (10,3%), derri&egrave;re les Etats-Unis et devant la Chine. L'ann&eacute;e 2017 avait du reste &eacute;t&eacute; marqu&eacute;e par un retour de la croissance (+3%) apr&egrave;s une ann&eacute;e 2016 impact&eacute;e par la perspective du Brexit (-7,6%). Les chiffres de la FEVS pour 2018 sont attendus pour la mi-f&eacute;vrier. Il ne devraient pas r&eacute;v&eacute;ler de mauvaise surprise. Quant &agrave; ceux de 2019...


La Fédération des exportateurs de vins et spiritueux (FEVS) appelle les autorités à préciser au plus vite les règles qui régiront le commerce bilatéral à compter du 30 mars. Avec un chiffre d’affaires de 1,3 Mds €, le Royaume-Uni est la deuxième destination des vins et spiritueux français à l’export.


Brexit : les vins et spiritueux sur le qui-vive

L'institut f&eacute;d&eacute;ral allemand d'&eacute;valuation des risques (BfR) a travaill&eacute; "de&nbsp;mani&egrave;re sale et proche du mensonge", a accus&eacute; la d&eacute;put&eacute;e allemande SPD, Maria&nbsp;Noichl, lors d'une conf&eacute;rence de presse au Parlement europ&eacute;en &agrave; Strasbourg&nbsp;(est de la France). Se disant "boulevers&eacute;e", l'eurod&eacute;put&eacute;e a consid&eacute;r&eacute; que le glyphosate, dont&nbsp;le caract&egrave;re canc&eacute;rog&egrave;ne fait l'objet d'&eacute;tudes contradictoires, "n'&eacute;tait pas&nbsp;sur le march&eacute; sur la base d'une &eacute;valuation ind&eacute;pendante et transparente".&nbsp; &nbsp;Selon une &eacute;tude command&eacute;e par plusieurs eurod&eacute;put&eacute;s de gauche et&nbsp;&eacute;cologistes, le rapport du BfR, r&eacute;alis&eacute; &agrave; l'occasion du renouvellement de la&nbsp;licence du glyphosate, "recopie mot pour mot" des passages de la demande&nbsp;d&eacute;pos&eacute;e par Monsanto, ce qui constitue "de toute &eacute;vidence du plagiat". Cette&nbsp;&eacute;tude a &eacute;t&eacute; men&eacute;e par Stefan Weber, sp&eacute;cialiste du plagiat, avec le&nbsp;biochimiste Helmut Burtscher-Schaden, un opposant au glyphosate.&nbsp; &nbsp;La licence europ&eacute;enne du glyphosate, qui entre en notamment dans la&nbsp;composition du Roundup, le produit phare de Monsanto, expirait fin 2017. Son&nbsp;renouvellement avait entra&icirc;n&eacute; de vifs d&eacute;bats au sein de l'UE et avait &eacute;t&eacute; au&nbsp;final adopt&eacute; pour cinq ans. D&eacute;j&agrave; en 2017, plusieurs m&eacute;dias avaient rapport&eacute; qu'une partie importante du&nbsp;rapport de l'Agence europ&eacute;enne de s&eacute;curit&eacute; des aliments (Efsa) semblait &ecirc;tre&nbsp;un copi&eacute;/coll&eacute; d'un document d&eacute;pos&eacute; en 2012 par Monsanto, au nom d'un&nbsp;consortium d'entreprises commercialisant du glyphosate en Europe. Le rapport&nbsp;de l'Efsa &eacute;tait lui-m&ecirc;me bas&eacute; sur celui du BfR, l'Allemagne ayant &eacute;t&eacute; d&eacute;sign&eacute;&nbsp;comme Etat rapporteur dans le dossier. "L'&eacute;valuation de la litt&eacute;rature scientifique ind&eacute;pendante publi&eacute;e sur la&nbsp;canc&eacute;rog&eacute;nicit&eacute; du glyphosate est issue d'une part importante de plagiat et de&nbsp;copi&eacute;-coll&eacute; provenant de l'industrie pro-glyphosate elle-m&ecirc;me !", a accus&eacute;&nbsp;dans un communiqu&eacute; l'eurod&eacute;put&eacute; fran&ccedil;ais Guillaume Balas (groupe G&eacute;n&eacute;rations,&nbsp;gauche), qui a cofinanc&eacute; l'&eacute;tude.&nbsp; &nbsp;Le BfR s'est d&eacute;fendu mardi de tout "duperie intentionnelle", affirmant&nbsp;qu'il est connu que les autorit&eacute;s peuvent int&eacute;grer dans leurs rapports des&nbsp;passages pertinents des documents fournis "apr&egrave;s un examen critique". "Nous pressons la Commission europ&eacute;enne de remettre &agrave; plat le syst&egrave;me&nbsp;d'autorisation des pesticides en Europe et de proc&eacute;der &agrave; une r&eacute;&eacute;valuation sans&nbsp;d&eacute;lai du glyphosate", a r&eacute;clam&eacute; l'eurod&eacute;put&eacute; socialiste fran&ccedil;ais Eric Andrieu.&nbsp; &nbsp;Les d&eacute;put&eacute;s europ&eacute;ens doivent se prononcer mercredi sur un texte visant &agrave;&nbsp;am&eacute;liorer la proc&eacute;dure d'autorisation des pesticides dans l'Union europ&eacute;enne,&nbsp;mais cette r&eacute;solution ne sera pas l&eacute;gislative, la Commission europ&eacute;enne ayant&nbsp;seule la pr&eacute;rogative d'initier les d&eacute;cisions l&eacute;gislatives.<aside class="factbox">
 <h2>BON &Agrave; SAVOIR</h2>
 Les pesticides utilis&eacute;s dans l&#039;Union&nbsp;europ&eacute;enne doivent faire l&#039;objet de proc&eacute;dures d&#039;autorisation plus&nbsp;transparentes, ont demand&eacute; mercredi les d&eacute;put&eacute;s europ&eacute;ens.&nbsp; Ce texte non l&eacute;gislatif, adopt&eacute; &agrave; 526 voix pour (66 voix contre) par le&nbsp;Parlement europ&eacute;en r&eacute;uni &agrave; Strasbourg, veut permettre notamment aux citoyens&nbsp;&quot;d&#039;avoir acc&egrave;s aux &eacute;tudes utilis&eacute;es dans le cadre de la proc&eacute;dure&nbsp;d&#039;autorisation&quot;. Voulant &quot;stimuler l&#039;innovation et promouvoir les produits durables&quot;, les&nbsp;eurod&eacute;put&eacute;s appellent aussi la Commission europ&eacute;enne &agrave; &quot;lancer une &eacute;tude&nbsp;&eacute;pid&eacute;miologique sur l&#039;impact r&eacute;el des pesticides sur la sant&eacute; humaine&quot;. Ils recommandent encore que l&#039;ex&eacute;cutif europ&eacute;en propose des mesures pour &quot;mettre fin &agrave;&nbsp;l&#039;&eacute;pandage de pesticides sur de longues distances &agrave; proximit&eacute; d&#039;habitations,&nbsp;d&#039;&eacute;coles, de cr&egrave;ches, de terrains de jeux, d&#039;h&ocirc;pitaux, de maternit&eacute;s ou&nbsp;d&#039;&eacute;tablissements de soins.
</aside>


Des eurodéputés ont critiqué mardi les autorités sanitaires allemandes pour avoir plagié des pans entiers de l'argumentaire de Monsanto dans leur dossier remis au moment du renouvellement de l'autorisation de l'herbicide contesté glyphosate en 2017. 


Glyphosate : des eurodéputés dénoncent un vaste plagiat de Monsanto

N'oubliez pas de vous inscrire :&nbsp;les 4 et 5 f&eacute;vrier 2020,&nbsp;Rendez-Vous aux&nbsp;52&egrave;mes Journ&eacute;es de la Recherche Porcine coorganis&eacute;es par l'IFIP et l'INRA. 2 jours intenses pour mettre &agrave; jour sa bibliographie avec&nbsp;les derniers r&eacute;sultats d'&eacute;tudes conduites par les &eacute;quipes de recherche&nbsp;francophones travaillant sur le porc en Nutrition animale, Bien-&ecirc;tre, reproduction et conduite d'&eacute;levage, G&eacute;n&eacute;tique et qualit&eacute; des produits, Sant&eacute; animale, Environnement, Economie et en 2020, de nombreuses communications de restitution des travaux de recherche en alimentation, g&eacute;n&eacute;tique et environnement, issus du projet europ&eacute;en Feed a Gene, qui visait &agrave; am&eacute;liorer l'efficacit&eacute; et la durabilit&eacute; des syst&egrave;mes de production animale.&nbsp;&nbsp;Au total, + de 40 interventions orales, 2 synth&egrave;ses sur des sujets d'actualit&eacute; (FPA et bien-&ecirc;tre animal) et pr&egrave;s de 80 posters sur 2 jours ... &nbsp;&nbsp;&nbsp; &nbsp; &nbsp; &nbsp; &nbsp; &nbsp; &nbsp; &nbsp; &nbsp; &nbsp; &nbsp; &nbsp; &nbsp; &nbsp; &nbsp; &nbsp; &nbsp;&nbsp;Mardi 4 f&eacute;vrier 2020 &nbsp; &nbsp; &nbsp; &nbsp; &nbsp; &nbsp; &nbsp; &nbsp; &nbsp; &nbsp; &nbsp; &nbsp; &nbsp; &nbsp; &nbsp; &nbsp; &nbsp; &nbsp; &nbsp; &nbsp; &nbsp; &nbsp; &nbsp;<ul><li>10h-12h &ndash; G&eacute;n&eacute;tique et qualit&eacute; de la viande : 20 communications</li><li>13h45-17h15 - Alimentation animale : 34 communications</li><li>17h45 - 18h45 - Economie et sociologie : 8 communications et toujours un cocktail offert &agrave; tous les participants le mardi soir &agrave; partir de 19h pour &eacute;changer et pourquoi pas nouer de nouveaux partenariats entre entreprises de la fili&egrave;re et chercheurs ?</li></ul>Mercredi 6&nbsp;f&eacute;vrier 2019&nbsp; &nbsp; &nbsp; &nbsp; &nbsp; &nbsp; &nbsp; &nbsp; &nbsp; &nbsp; &nbsp; &nbsp; &nbsp; &nbsp; &nbsp; &nbsp; &nbsp; &nbsp; &nbsp; &nbsp; &nbsp; &nbsp; &nbsp; &nbsp; &nbsp; &nbsp; &nbsp; &nbsp; &nbsp; &nbsp; &nbsp;&nbsp;<ul><li>9h - 12h30 - Sant&eacute; animale : 22 communications dont 1 synth&egrave;se sur l'&eacute;pizootie de fi&egrave;vre porcine africaine par l'ANSES&nbsp;</li><li>13h - 14h30 - Environnement : 9 communications &nbsp; &nbsp; &nbsp; &nbsp; &nbsp; &nbsp;</li><li>14h30 - 16h30 - Bien-&ecirc;tre animal, reproduction et conduite d'&eacute;levage : 18 communications dont 1 synth&egrave;se sur la relation des hommes aux humains en &eacute;levage par l'INRA</li></ul>Pour t&eacute;l&eacute;charger le programme complet : cliquez ici et pour vous inscrire :&nbsp;cliquez ici&nbsp;Des interpr&egrave;tes seront comme chaque ann&eacute;e mobilis&eacute;es pour assurer la traduction en anglais de toutes les interventions pendant les 2 jours pour accueillir les chercheurs porcins de + de 20 pays&nbsp; ! et toujours un ouvrage de r&eacute;f&eacute;rence ainsi que de nombreux contacts autour&nbsp;des posters... En 2020, 3 &eacute;coles d'ing&eacute;nieurs seront partenaires de l'&eacute;v&eacute;nement : Unilassalle, ESA d'Angers et AgrosupDijon afin de faire d&eacute;couvrir aux enseignants et &eacute;tudiants la richesse de la R&amp;D francophone et des m&eacute;tiers au service de la fili&egrave;re porcine...Le congr&egrave;s scientifique d&eacute;di&eacute; &agrave; la fili&egrave;re porcine &agrave; ne pas manquer ...&nbsp;toujours pl&eacute;biscit&eacute;&nbsp;par de nombreuses entreprises&nbsp;qui soutiennent la recherche francophone : n'h&eacute;sitez pas &agrave; nous contacter pour devenir partenaires des JRP 2020 ! lien ci-contre.* Feed-a-gene est un projet scientifique europ&eacute;en pilot&eacute; par l'INRA qui vise &agrave; adapter les syst&egrave;mes de productions animales en monogastriques (porcs, volailles et lapins) pour en am&eacute;liorer l'efficacit&eacute; globale, r&eacute;duire l'impact environnemental et am&eacute;liorer la s&eacute;curit&eacute; alimentaire tout en maintenant la qualit&eacute;. Le projet a d&eacute;velopp&eacute; des ressources et des proc&eacute;d&eacute;s alimentaires nouveaux et alternatifs, identifi&eacute; et s&eacute;lectionn&eacute; des animaux mieux adapt&eacute;s &agrave; des conditions fluctuantes, et d&eacute;velopp&eacute; des technologies d'alimentation permettant d'optimiser le potentiel de l'aliment et de l'animal. Feed-a-Gene comprend un consortium international de 23 partenaires publics et priv&eacute;s d'Europe et de Chine. Le projet a dur&eacute; 5 ans avec un budget financ&eacute; dans le cadre du Programme europ&eacute;en de recherche et d'innovation Horizon 2020.Contact : jrp@ifip.asso.frT&eacute;l&eacute;chargez le programme complet (format pdf) Pour devenir sponsor Pour s'inscrire en ligne et b&eacute;n&eacute;ficier d'un tarif r&eacute;duit Pour en savoir + sur le projet feed a gene

52èmes JRP les 4 et 5 février 2020 : rendez-vous incontournable des acteurs de la R&D porcine (découvrez le programme complet !) et inscrivez vous...


ARVALIS teste sur ses plateformes d’expérimentation dédiées aux technologies du numérique la pertinence des stations connectées qui fleurissent sur le marché depuis quelques années.


Des stations météo connectées en test sur les Digifermes

Dans la soir&eacute;e du mardi 15 janvier, le Parlement britannique a rejet&eacute; le projet d'accord de sortie de l'UE, conclu par les deux parties le 14 novembre dernier. Un vote qui laisse une place b&eacute;ante &agrave; toutes les conjectures possibles&nbsp;: &eacute;lections l&eacute;gislatives anticip&eacute;es, nouveau r&eacute;f&eacute;rendum, Brexit sans accord (&laquo;&nbsp;no-deal&nbsp;&raquo;&nbsp;), ren&eacute;gociation de l'accord avec l'UE, extension de l'article 50 du trait&eacute; sur l'Union europ&eacute;enne, ce qui aurait pour effet de retarder la sortie du Royaume-Uni de l'UE fix&eacute;e au 29 mars... sachant que les &eacute;lections europ&eacute;ennes ont lieu le 26 mai. Les sc&eacute;narios sont multiples, l'expectative &agrave; peu pr&egrave;s totale.Union douani&egrave;reUne certitude&nbsp;: le Royaume-Uni est une pi&egrave;ce ma&icirc;tresse de l'UE et les deux parties auraient int&eacute;r&ecirc;t &agrave; trouver une porte de sortie qui pr&eacute;serve les int&eacute;r&ecirc;ts mutuels de chacun, notamment par le biais d'une union douani&egrave;re n&eacute;goci&eacute;e dans l'accord, ou plut&ocirc;t, l'ex-accord. Le Royaume-Uni s'engageait &agrave; maintenir, vis-&agrave;-vis des pays tiers, les m&ecirc;mes tarifs douaniers que l'UE, ce qui permettait d'&eacute;viter toute taxe douani&egrave;re ou quota entre le Royaume-Uni et l'UE pour les biens industriels et agricoles, la p&ecirc;che faisant l'objet d'un accord sp&eacute;cifique (voir encadr&eacute;).La France, 2&egrave;me fournisseur agricoleAu plan agricole justement, l'agriculture britannique, qui se place au 5&egrave;me rang de l'UE, est loin d'assurer l'autosuffisance alimentaire de l'&icirc;le, avec un taux plafonnant &agrave; 62%. En 2015, son d&eacute;ficit commercial s'&eacute;tablissait &agrave; 31,6 Mds &euro; La France ne s'en plaint pas&nbsp;: elle est, derri&egrave;re les Pays-Bas, le 2&egrave;me fournisseur du Royaume-Uni. La France enregistre ainsi avec le Royaume-Uni un exc&eacute;dent commercial de 3 Mds &euro; dans le secteur agroalimentaire. La France exporte majoritairement du vin (&agrave; hauteur de 31,5 % des exportations), des produits laitiers (11,4 %) et des pr&eacute;parations &agrave; base de c&eacute;r&eacute;ales (9,4 %). Elle importe en retour des spiritueux, des produits de la mer et de la viande ovine notamment.La France, 1er fournisseur viticoleLa France, qui affiche bon an mal an un exc&eacute;dent commercial proche de 12 milliards &euro; dans le secteur des vins et spiritueux, tous pays confondus, le doit pour partie &agrave; la Grande-Bretagne&nbsp;: 1,3 Mds &euro; en 2017, selon la F&eacute;d&eacute;ration des Exportateurs de vins et spiritueux (FEVS). Notre pays est ainsi le premier fournisseur du Royaume-Uni en valeur (33 %), loin devant l'Italie (19 %) et l'Espagne (8 %) et troisi&egrave;me en volume, derri&egrave;re l'Italie et l'Australie. Dans le secteur des vins en particulier, en 2017, le Royaume-Uni repr&eacute;sentait 12,7 % des ventes fran&ccedil;aises &agrave; l'export (n&deg;2 derri&egrave;re les Etats-Unis) en valeur et 12,3 % en volume (n&deg;2 derri&egrave;re l'Allemagne). En ce qui concerne les spiritueux, le Royaume-Uni repr&eacute;sentait 5,3 % des ventes &agrave; l'export en valeur et 11 % en volume. A noter qu'en mati&egrave;re de spiritueux, le Royaume-Uni a aussi des int&eacute;r&ecirc;ts &agrave; faire valoir puisqu'il exporte pour 2 Mds &euro; en whiskeys et autres spiritueux vers l'Union europ&eacute;enne.Un contributeur net de la PacAvec les &eacute;changes commerciaux, l'avenir du financement de la Pac est l'autre questionnement agricole du Brexit. Avec un solde de 2,9 Mds &euro;, le Royaume-Uni est un contributeur net de la Pac. Sa sortie va engendrer une baisse du budget de 12 % pour une &eacute;conomie de 7 % des d&eacute;penses. Il appartiendra aux 27 Etats membres de compenser ou non la baisse de l'enveloppe. Les agriculteurs britanniques ont aussi de quoi s'inqui&eacute;ter. Les aides europ&eacute;ennes, qu'ils vont perdre, repr&eacute;sentaient plus de la moiti&eacute; de leurs revenus. Le gouvernement britannique s'est engag&eacute; &agrave; les compenser, au moins jusqu'en 2020.<aside class="factbox">
 <h2>BON &Agrave; SAVOIR</h2>
 Le trait&eacute; de divorce pr&eacute;cisait qu&#039;un accord sp&eacute;cifique devrait &ecirc;tre conclu pour la p&ecirc;che au plus tard le 1er&nbsp;juillet 2020. D&#039;ici l&agrave;, les p&ecirc;cheurs europ&eacute;ens conserveraient leur acc&egrave;s aux eaux britanniques. Durant la p&eacute;riode de transition, le Royaume-Uni resterait soumis aux r&egrave;gles de la politique commune europ&eacute;enne et &agrave; ses quotas de p&ecirc;che. Les autorit&eacute;s britanniques seraient toutefois&nbsp;consult&eacute;es sur la fixation de ceux-ci ainsi que sur les p&eacute;riodes de capture autoris&eacute;es.
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La France enregistre avec le Royaume-Uni un excédent commercial de 3 Mds € dans le secteur agroalimentaire. Le Royaume-Uni est par ailleurs un contributeur net au budget de la Pac. Les conditions de sa sortie de l’UE hypothèquent potentiellement l’agriculture française, filières viticole et laitière en tête.


Brexit : une double peine pour l’agriculture française

<h2>S&eacute;cateur Electrocoup F3015 : s&eacute;curit&eacute; anti-coupure</h2>Apr&egrave;s la version filaire, Infaco propose une seconde variante, sans fil, de son syst&egrave;me anti-coupure DSES. Celui-ci repose sur un gant conducteur, reli&eacute; par un c&acirc;ble au bo&icirc;tier de commande de la g&acirc;chette du s&eacute;cateur. L'entr&eacute;e en contact de la t&ecirc;te de coupe avec le gant coupe instantan&eacute;ment la course de la lame, qui revient en position d'ouverture, &eacute;vitant la coupure. Infaco propose une variante de son syst&egrave;me DSES, baptis&eacute;e Wireless, c'est &agrave; dire sans fil. Dans cette version, le syst&egrave;me s'affranchit du fil spiral&eacute; qui reliait le gant de la main oppos&eacute;e au boitier de commande du s&eacute;cateur. D&eacute;sormais, la seule g&acirc;chette conductrice r&eacute;alise la liaison entre le corps de l'utilisateur et le syst&egrave;me &eacute;lectronique du s&eacute;cateur. Lorsque celui-ci d&eacute;tecte le moindre contact entre la peau et la t&ecirc;te de coupe, il d&eacute;clenche instantan&eacute;ment la r&eacute;ouverture de la lame du s&eacute;cateur pour &eacute;viter l'accident. Le DSES peut &ecirc;tre mont&eacute; d'usine sinon en deuxi&egrave;me monte sur les F3015, la derni&egrave;re g&eacute;n&eacute;ration sortie en 2016.<h2>Mimax : un tripode tout en s&eacute;curit&eacute;</h2>Fabricant d'&eacute;quipements de levage, arrimage, manutention, acc&egrave;s en hauteur et EPI, F.E.E propose avec Mimax un Equipement pour le travail en hauteur en arboriculture (ETHA), conforme au fascicule de documentation E85-052. En aluminium et sans soudure, leur principe tripode offre une meilleure stabilit&eacute; sur terrain naturel qu'un escabeau classique. Le Mimax est caract&eacute;ris&eacute; par une base &eacute;largie qui offre une meilleure stabilit&eacute;, des marches de 50 mm antid&eacute;rapantes donnant acc&egrave;s &agrave; une plateforme de cueille ainsi qu'un appui genou frontale. L'op&eacute;rateur peut alors ex&eacute;cuter son action de cueille en s&eacute;curit&eacute;. Un pied d'appui r&eacute;glable peut &ecirc;tre ajout&eacute; en option pour s'adapter au travail en pente. Mimax est disponible en 5 versions (3 &agrave; 7 marches), ce qui positionne la plateforme de cueille &agrave; une hauteur comprise entre 0,73 m et 1,77 m.<h2>CarryBunch : un porte-bouquet biod&eacute;gradable</h2>Sp&eacute;cialiste en agrafes &agrave; vigne d&eacute;gradables et biod&eacute;gradables et en supports de fils tout piquet, Cavi propose avec CarryBunch un porte-bouquet pour plants de tomates 100% biod&eacute;gradable, 100% v&eacute;g&eacute;tal et 100% fran&ccedil;ais. Ce porte-bouquet est biod&eacute;gradable in situ, c'est &agrave; dire il n'a pas besoin d'une augmentation de temp&eacute;rature, type compostage, pour r&eacute;aliser sa biod&eacute;gradation. A l'arrachage des plants de tomates, on peut laisser le CarryBunch sur le plant&nbsp;: la biod&eacute;gradation s'op&eacute;rera naturellement. Il n'est donc plus n&eacute;cessaire besoin de trier les porte-bouquets des plants et tout risque de pollution est annihil&eacute;. Tomate cerise sur le g&acirc;teau CarryBunch est issu de d&eacute;chets de l'agriculture fran&ccedil;aise, ce qui concourt &agrave; r&eacute;duire l'empreinte carbone.


Sival d’Or pour le sécateur F3015 d’Infaco et son système anti-coupure DSES sans fil. Sival de Bronze pour F.E.E et son tripode Mimax sécurisant le travail en hauteur et pour Cavi, qui propose avec CarryBunch un porte-bouquet de tomates 100 % biodégradable


Sival Innovation : 3 lauréats en solutions pour la production

Le tribunal administratif de Lyon (Rh&ocirc;ne) a annul&eacute; ce mardi 15 janvier l'Autorisation de mise sur le march&eacute; (AMM) du Roundup Pro 360 de Monsanto, d&eacute;livr&eacute;e le 6 mars 2017 par l'Agence nationale de s&eacute;curit&eacute; sanitaire, alimentation, environnement, travail (Anses). Le tribunal avait &eacute;t&eacute; saisi d'une requ&ecirc;te de la part du Comite&#769; de recherche et d'Information ind&eacute;pendantes sur le g&eacute;nie g&eacute;n&eacute;tique (Criigen), en date du 30 mai 2017.Un produit diff&eacute;rent du TyphonLe tribunal a remis en question la proc&eacute;dure d'&eacute;valuation des risques par l'Anses, qui s'&eacute;tait appuy&eacute;e sur celle du Typhon de la soci&eacute;t&eacute; Adama, qui a le m&ecirc;me principe actif que le Roundup Pro 360 mais une composition chimique diff&eacute;rente. &laquo;&nbsp;Le Roundup Pro 360 n'est pas un produit de revente et n&eacute;cessitait une &eacute;valuation des risques et des dangers&nbsp;&raquo; rel&egrave;ve le tribunal. Ce dernier se montre s&eacute;v&egrave;re &agrave; l'&eacute;gard de l'Anses sur un autre point, relatif &agrave; la classification et &agrave; l'&eacute;tiquetage. C'est ainsi que le Roundup Pro 360 aurait d&ucirc; &ecirc;tre class&eacute; H411 (&laquo;&nbsp;toxique pour les organismes aquatiques. Entraine des effets n&eacute;fastes a&#768; long terme&nbsp;&raquo;), H302 (&laquo;&nbsp;nocif en cas d'ingestion&nbsp;&raquo;), H315 (&laquo;&nbsp;provoque une irritation cutan&eacute;e&nbsp;&raquo;) et H318 (&laquo;&nbsp;provoque des l&eacute;sions oculaires graves&nbsp;&raquo;). Selon le tribunal, l'Anses a en outre &nbsp;&laquo;&nbsp;commis une erreur manifeste d'appre&#769;ciation en ne fixant pas les conditions pre&#769;cises de l'e&#769;tiquetage au-del&agrave;&#768; des mentions obligatoires (...). Si la de&#769;cision attaque&#769;e souligne les risques de re&#769;sistance au Roundup, elle n'a impos&eacute;&#769; aucune recommandation visant a&#768; l'e&#769;viter&nbsp;&raquo;.Bataille d'agences&#65279;Le caract&egrave;re canc&eacute;rog&egrave;ne du glyphosate est le troisi&egrave;me point, et non le moins important, ayant motiv&eacute; la d&eacute;cision du tribunal d'annuler l'AMM du Roundup Pro 360. Il a &eacute;videment &nbsp;remis sur le devant de la sc&egrave;ne les diff&eacute;rences d'appr&eacute;ciation entre les agences de s&eacute;curit&eacute; sanitaire, en l'occurrence le Circ, le Centre international de recherche sur le cancer et l'Efsa, l'Autorit&eacute; europ&eacute;enne de s&eacute;curit&eacute; des aliments. Le Circ juge le glyphosate probablement cance&#769;roge&#768;ne pour les hommes eu e&#769;gard notamment aux re&#769;sultats des expe&#769;riences animales, ce qui correspond a&#768; une classification 1B au sens du re&#768;glement n&deg;1272/2008. De son c&ocirc;t&eacute;, l'Efsa ne classe le glyphosate ni en cate&#769;gorie 1B, ni me&#770;me en cate&#769;gorie 2 &laquo; substances suspecte&#769;es d'e&#770;tre cance&#769;roge&#768;nes pour l'homme&nbsp;&raquo;. Monsanto a soutenu le fait que le Circ ne disposait pas de toutes les e&#769;tudes soumises a&#768; la commission europe&#769;enne, notamment une e&#769;tude poste&#769;rieure a&#768; la revue de litte&#769;rature du Circ. L'&eacute;tude en question ne montrait pas de corr&eacute;lation, du moins a&#768; un niveau statistiquement significatif, entre utilisation de pesticides a&#768; base de glyphosate et cancer chez l'homme. Pas suffisant pour remettre en cause la monographie du Circ, a jug&eacute; le tribunal, qui a annul&eacute; l'AMM du Roundup Pro 360, estimant que l'Anses avait commis &laquo;&nbsp;une erreur d'appre&#769;ciation au regard du principe de pre&#769;caution de&#769;fini par l'article 5 de la charte de l'environnement&nbsp;&raquo;.<aside class="factbox">
 <h2>BON &Agrave; SAVOIR</h2>
 Suite &agrave; la d&eacute;cision du tribunal administratif de Lyon relative &agrave; l&#039;annulation de l&#039;autorisation de mise sur le march&eacute; du Roundup Pro 360, une d&eacute;cision &agrave; effet imm&eacute;diat, l&#039;Anses indique que la vente, la distribution et l&#039;utilisation du Roundup Pro 360 sont interdites &agrave; compter de ce mardi 15 janvier.
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La décision fait suite à une requête du Comité de recherche et d'Information indépendantes sur le génie génétique (Criigen). Pour le tribunal, l’herbicide « porte une atteinte à l'environnement susceptible de nuire de manière grave à la santé ».


Le tribunal administratif de Lyon annule l’AMM du Roundup Pro 360


Tous les mois, la conjoncture des marchés lait et viande pour les espèces bovine, ovine et caprine au plan français, européen et mondial. Tendances analyse chaque mois les variations de prix aux différents stades, de la production à la distribution; examine les évolutions de production, de commerce extérieur, intra-communautaire et international, ainsi que de consommation.


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