&laquo;&nbsp;Bienvenue au hangar&nbsp;&raquo;, s'exclame Joris Baco, fondateur de Stockly. Le clin d'&oelig;il au r&eacute;seau &laquo;&nbsp;Bienvenue &agrave; la ferme&nbsp;&raquo; n'est pas fortuit. Apr&egrave;s les produits fermiers et les offres de restauration et d'h&eacute;bergement &agrave; la ferme, Stockly ambitionne de cr&eacute;er un nouveau point de convergence et de connivence entre les agriculteurs et leurs concitoyens. Plus pr&eacute;cis&eacute;ment ceux propri&eacute;taires d'un v&eacute;hicule de loisirs. Et ils sont nombreux, toujours plus nombreux. En 2017, le march&eacute; fran&ccedil;ais du camping-car a enregistr&eacute; une croissance de 8,3 % pour les v&eacute;hicules neufs et de 2,4 % pour les v&eacute;hicules d'occasion, selon le syndicat des v&eacute;hicules de loisirs UNI VDL. Et en ce qui concerne les caravanes, la progression &eacute;tait de 4,9 %. Le parc fran&ccedil;ais de camping-cars et de caravanes passera bient&ocirc;t le cap du million de v&eacute;hicules. Presque autant que de tracteurs... Bref, &ccedil;a roule, et pas seulement en France, nos voisins Allemands et Italiens, pour ne citer qu'eux, &eacute;tant de fervents adaptes des v&eacute;hicules de loisirs.<h2>Sous le hangar, mon camping-car</h2>&Ccedil;a roule certes, mais pas 365 jours par an. Et cette intermittence doubl&eacute;e de la probl&eacute;matique du gabarit des v&eacute;hicules interroge obligatoirement les propri&eacute;taires entre deux escapades&nbsp;: o&ugrave; parquer mon v&eacute;hicule en toute s&eacute;curit&eacute; avec une relative proximit&eacute; ? &laquo;&nbsp;Sous le hangar d'un agriculteur&nbsp;&raquo;, r&eacute;pond sans ambages&nbsp;Joris Baco. &laquo;&nbsp;Il y a une ad&eacute;quation parfaite entre un besoin et une solution. Il ne manquait que l'interm&eacute;diaire pour identifier les deux parties et les mettre en relation. Cet interm&eacute;diaire, c'est Stockly qui &agrave; vocation &agrave; cr&eacute;er des ponts entre ces deux populations aux int&eacute;r&ecirc;ts crois&eacute;s. Comment&nbsp;? En r&eacute;pertoriant partout en France les propositions des agriculteurs et en leur permettant de r&eacute;pondre aux sollicitations des camping-caristes et autres propri&eacute;taires de caravanes ou de bateaux&nbsp;&raquo;.<h2>Nouveau et &eacute;prouv&eacute; &agrave; la fois&nbsp;</h2>Stockly se revendique &ecirc;tre la premi&egrave;re plateforme nationale de garage, de remisage et d'hivernage des v&eacute;hicules de loisirs. Cependant, son mod&egrave;le emprunt&eacute; aux plateformes de partage d'usage d'un logement ou d'un v&eacute;hicule est &agrave; la fois bien connu et &eacute;prouv&eacute;. Charge &agrave; Stockly de s'assurer que l'offre de remisage d'un agriculteur fournisse tous les gages de s&eacute;curit&eacute; l&eacute;gitimement attendus par un propri&eacute;taire ch&eacute;rissant son v&eacute;hicule. Ce r&eacute;f&eacute;rencement en amont passe par des &eacute;changes d'informations et de photos caract&eacute;risant l'offre de location&nbsp;; localisation, accessibilit&eacute;, emplacement... Vis &agrave; vis du propri&eacute;taire du v&eacute;hicule, Stockly va s'enqu&eacute;rir de sa propension &agrave; respecter les lieux et l'espace mis &agrave; sa disposition. Autant de pr&eacute;rogatives qui seront confort&eacute;es par les commentaires des uns et des autres et visibles par tout un chacun sur la plateforme, achevant de sceller la confiance entre loueurs et locataires.&nbsp;<h2>Paiement garanti, assurance incluse</h2>On n'occulte &eacute;videmment pas deux aspects essentiels de l'op&eacute;ration que sont la formalisation du contrat de location d'une part et le paiement de la prestation d'autre part. &laquo;&nbsp;Stockly s'occupe de tout&nbsp;&raquo;, r&eacute;sume Joris Baco. &laquo;&nbsp;La prise en charge de ces contingences administratives par nos soins constitue autant de gages de s&eacute;r&eacute;nit&eacute; et de s&eacute;curit&eacute; pour les deux parties. Toujours dans ce registre, il est important de souligner que notre offre de service inclut une assurance dommages&nbsp;&raquo;. En ce qui concerne la fixation du prix d'une location, la plateforme est &agrave; m&ecirc;me de sugg&eacute;rer une grille tarifaire selon les caract&eacute;ristiques du remisage (surface, en ext&eacute;rieur, entrouvert, ferm&eacute;...), en r&eacute;servant bien entendu l'arbitrage final &agrave; l'agriculteur. Les contrats peuvent &ecirc;tre &eacute;tablis pour des dur&eacute;es variables&nbsp;: 1 mois, 3 mois, 6 mois, 12 mois...<h2>Nouvelle marque de connivence</h2>Stockly entend accompagner le d&eacute;veloppement des v&eacute;hicules de loisirs en apportant une solution de garage ou d'hivernage toute en s&eacute;r&eacute;nit&eacute; et en s&eacute;curit&eacute;, profitable aux deux parties. &laquo;&nbsp;J'imagine tr&egrave;s bien un agriculteur proposer des services annexes tels que le nettoyage, la v&eacute;rification de la pression des pneus ou encore la charge de la batterie&nbsp;&raquo;, analyse Joris Baco. &laquo;&nbsp;Au-del&agrave; des contingences pratiques et p&eacute;cuniaires, je crois qu'une plateforme comme Stockly peut participer, m&ecirc;me modestement, &agrave; cr&eacute;er des ponts entre la communaut&eacute; agricole et la soci&eacute;t&eacute;. Il y a une r&eacute;elle aspiration des agriculteurs &agrave; se rapprocher de leurs concitoyens et r&eacute;ciproquement. Les circuits courts ou les r&eacute;seaux &laquo;&nbsp;Bienvenue &agrave; la ferme&nbsp;&raquo; le prouvent chaque jour davantage. Stockly peut apporter sa pierre &agrave; l'&eacute;difice&nbsp;&raquo;. Stockly ou l'aventure au coin du hangar&nbsp;! Le site internet sera lanc&eacute; avant l'&eacute;t&eacute; 2018.


La plateforme Stockly met en relation des propriétaires de camping-cars et de caravanes en quête d’un garage ponctuel ou durable avec des agriculteurs disposant de capacité de remisage. Assurance incluse et paiements garantis, ouverture au monde en prime !


Stockly : bienvenue aux camping-cars sous le hangar

Les exportations de prosecco et de vins p&eacute;tillants italiens repr&eacute;sentent 45&nbsp;millions du total, et sont en hausse de 276% sur dix ans, a pr&eacute;cis&eacute; ce&nbsp;syndicat. La balance commerciale entre les deux pays dans le secteur des vins est&nbsp;revenu presque &agrave; l'&eacute;quilibre l'an dernier, avec "seulement" 11 millions&nbsp;d'euros en faveur des exportations fran&ccedil;aises, en forte r&eacute;duction n&eacute;anmoins&nbsp;par rapport aux 134 millions d'exc&eacute;dent fran&ccedil;ais il y a dix ans. La France reste n&eacute;anmoins, en valeur, le premier exportateur mondial de&nbsp;vins avec neuf milliards d'euros en 2017, conte six milliards c&ocirc;t&eacute; italien. Elle reste aussi devant l'Italie en termes de consommation avec 27 millions&nbsp;d'hectolitres bus en France l'an dernier contre 22,5 millions en Italie.


Les exportations de vin italien vers la France ont atteint le niveau record de 170 millions d'euros l'an dernier, en hausse de plus de 92% sur dix ans, grâce à l'effet "prosecco", a indiqué samedi la Coldiretti, principal syndicat agricole italien.


Italie: record des exportations de vin vers la France

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	<li><a href="https://france3-regions.francetvinfo.fr/pays-de-la-loire/dimanche-politique-quel-avenir-zad-1448651.html">Pour voir la vid&eacute;o, cliquez ICI</a></li>
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L'usage des terres &agrave; Notre-Dame-des-Landes est tr&egrave;s complexe*. 

Comment voyez-vous l'avenir&nbsp;? 
Fran&ccedil;ois Guyot : &laquo;&nbsp;Tous les agriculteurs sont les bienvenus &raquo;, c'est le message que nous souhaitons faire passer. Chaque projet est louable dans la mesure o&ugrave; nous partageons la m&ecirc;me id&eacute;e de l'agriculture, &laquo;&nbsp;produire pour nourrir&nbsp;&raquo;. Mais comme dans toute profession, nous devons d&eacute;clarer l'activit&eacute; pour rester dans les normes et respecter la loi. C'est pour cette raison que nous souhaitons que ce soit la m&ecirc;me r&egrave;gle qui s'applique pour chacun des projets. Il y aussi la s&eacute;curit&eacute; qui est en jeu. Le plus important est de pr&eacute;server la s&eacute;curit&eacute; pour les exploitants. Nous nous en remettons &agrave; l'Etat pour cette question. Les agriculteurs doivent pouvoir acc&eacute;der &agrave; leurs terres sans crainte.&nbsp;

&gt;&gt; Que montre l'exemple de Micka&euml;l Mary, exploitant agricole et pr&eacute;sident de l'association pour le maintien des exploitations l&eacute;gales sur l'ancienne zone a&eacute;roportuaire (AMELAZA)&nbsp;?&nbsp;

Fran&ccedil;ois Guyot : Les agriculteurs historiques veulent continuer &agrave; exploiter leurs anciennes terres. Comme pour Micka&euml;l Mary, ils ont &eacute;t&eacute; contraints de signer leur &eacute;viction. Mais aujourd'hui, nous pensons qu'ils sont les plus l&eacute;gitimes. Dans cet espace bocager, si nous voulons conserver de l'&eacute;levage, qui d'autres que ces agriculteurs qui ont les structures, les b&acirc;timents et les syst&egrave;mes pr&ecirc;ts pour l'&eacute;levage&nbsp;?&nbsp;&nbsp;

&gt;&gt; Pour la gestion de l'usage des terres, comment la gouvernance s'organise-t-elle&nbsp;? 

Fran&ccedil;ois Guyot : Aujourd'hui est mis en place le Comit&eacute; Professionnel de Notre Dame des Landes pr&eacute;sid&eacute; par la chambre d'agriculture. Parmi ses membres, les syndicats agricoles et associations. Le comit&eacute; doit rendre un avis professionnel sur le dossier avant leur passage en Copil. Nous devons travailler collectivement. Ce n'est pas qu'un combat m&eacute;diatique.

Propos recueillis par Marine Suteau

*La zone comprend 1650 hectares avec les usages suivant&nbsp;: 250 hectares &laquo;&nbsp;S&egrave;me ta ZAD&nbsp;&raquo; en gestion collective, 550 hectares en conventions pr&eacute;caires avec AGO-Vinci, 450 hectares de routes, haies et bois et 450 hectares pour 4 exploitants historiques.

François Guyot, secrétaire général de la FNSEA 44 était l'invité dimanche 1er avril de l'émission « Dimanche en politique : quel avenir pour la ZAD ? » diffusée sur France 3. Retrouvez sa participation en vidéo et sa réaction ci-dessous. 

Loire-Atlantique - Quel usage des terres à Notre-Dame-des-Landes ?

C'est la tradition chez jeunes agriculteurs, un film humoristique retrace les actions men&eacute;es par le syndicat tout au long de l'ann&eacute;e 2017. Ce moment fort dr&ocirc;le permet &eacute;galement de faire passer des messages importants, comme le changement de d&eacute;put&eacute; dans le d&eacute;partement, qui de plus, est agriculteur. La jeunesse agricole attend beaucoup de ses travaux dans le cadre des &Eacute;tats G&eacute;n&eacute;raux de l'Alimentation et esp&egrave;re qu'il n'oubliera pas d'o&ugrave; il vient. Vincent Touzot, membre du bureau JA national &eacute;tait pr&eacute;sent pour aborder l'actualit&eacute; et a mis l'accent sur la formation et la loi EGA qui devra &ecirc;tre forte et appliqu&eacute;e ! &laquo; La n&eacute;cessit&eacute; de construire nos fili&egrave;res afin de mettre en place une segmentation de nos produits pour &ecirc;tre pay&eacute; au juste prix ! Sans oublier la premi&egrave;re mission de JA&nbsp;: la transmission-installation afin de r&eacute;pondre aux nouvelles demandes des femmes et hommes de nos territoires. &raquo;<h2>Bilan des installations en 2017</h2>En 2017, 50 jeunes se sont install&eacute;s sur le d&eacute;partement dans le cadre de la Dotation Jeune Agriculteur&nbsp;(DJA). C'est l&eacute;g&egrave;rement inf&eacute;rieur &agrave; la moyenne des ann&eacute;es pr&eacute;c&eacute;dentes, habituellement une soixantaine d'installations sont r&eacute;alis&eacute;es par an. Parmi ces 50 installations en 2017 dans le cadre de la DJA&nbsp;: 8 &eacute;taient des femmes et 42 des hommes. Quinze installations &eacute;taient hors cadre familial. Onze DJA ont &eacute;t&eacute; attribu&eacute;es en zone de montagne et 39 en zone d&eacute;favoris&eacute;e. Le montant moyen de la DJA est de 31 398&nbsp;euros, soit 29 197&nbsp;euros en zone d&eacute;favoris&eacute;e et 39 200&nbsp;euros en zone de montagne. Les candidats &agrave; l'installation sont de plus en plus jeunes, la cat&eacute;gorie d'&acirc;ge 18-20 ans repr&eacute;sentait 22 % en 2016 contre 38 % en 2017, la cat&eacute;gorie d'&acirc;ge 21-24 ans 33 % en 2016 contre 30 % en 2017. Les installations ne couvrent toujours pas les d&eacute;parts &agrave; la retraite ou les cessations d'activit&eacute;s&nbsp;: 1 installation pour 3 d&eacute;parts. Le niveau de formation &eacute;volue, m&ecirc;me si la majorit&eacute; des jeunes install&eacute;s sont titulaire d'un dipl&ocirc;me de niveau 4, obligatoire pour pouvoir pr&eacute;tendre aux aides &agrave; l'installation. Le nombre de porteur de projet ayant un BTS est en augmentation par rapport aux ann&eacute;es pr&eacute;c&eacute;dentes&nbsp;: 32 % en 2017 contre 18 % en moyenne sur les 5 derni&egrave;res ann&eacute;es.<h2>Table ronde : co&ucirc;ts de production</h2>Justine Mandonnet et Benoit Giraud, respectivement conseill&egrave;re au GDA d'Ahun et conseiller au GDA de la Souterraine sont intervenus pour pr&eacute;senter la synth&egrave;se des co&ucirc;ts de production dans les &eacute;levages bovins creusois. Le calcul des co&ucirc;ts de production est une m&eacute;thode normalis&eacute;e de l'Institut de l'&Eacute;levage qui s'exprime en unit&eacute; unique&nbsp;: &euro;/100 kg&nbsp;vif, ce qui permet de calculer de mani&egrave;re identique et ainsi de comparer les exploitations entre elles. Cet outil mesure l'efficacit&eacute; des charges plut&ocirc;t que leurs montants. &laquo; Chaque &eacute;leveur devrait conna&icirc;tre son co&ucirc;t de production, ce qui lui permettrait d'avoir une marge de man&oelig;uvre pour s'am&eacute;liorer. Cette approche tient compte de la r&eacute;mun&eacute;ration de l'&eacute;leveur&nbsp;(1,5 SMIC/UMOex). &raquo; Les r&eacute;sultats provenant d'exploitations bovines creusoises ont &eacute;t&eacute; pr&eacute;sent&eacute;s &agrave; l'assembl&eacute;e, il y a une forte h&eacute;t&eacute;rog&eacute;n&eacute;it&eacute; dans les syst&egrave;mes&nbsp;: certaines exploitations ont une faible rentabilit&eacute; qui couvre &agrave; peine leurs d&eacute;penses alors que d'autres ont des co&ucirc;ts de production plus faibles avec un meilleur produit total. Apr&egrave;s la pr&eacute;sentation, place au d&eacute;bat avec la salle, un jeune agriculteur tient &agrave; rappeler &laquo; ce n'est pas en diminuant nos charges que l'on va s'en sortir, il faut du prix ! &raquo;. Jean-Baptiste Moreau, d&eacute;put&eacute; de la Creuse et rapporteur pour le projet de loi des &Eacute;tats g&eacute;n&eacute;raux de l'Alimentation a tenu &agrave; rassurer la jeune g&eacute;n&eacute;ration&nbsp;: &laquo; les ordonnances dans le cadre du projet de loi des EGA vont sortir avant le 1er&nbsp;juillet. Les interprofessions fixeront les co&ucirc;ts de production &agrave; l'&eacute;chelle nationale et non r&eacute;gionale ou d&eacute;partementale, et ce ne seront pas les GMS. &raquo; Thierry Jamot, pr&eacute;sident de la FDSEA lui a rappel&eacute; l'urgence, &laquo; les ordonnances doivent sortir et rapidement afin que nous ne soyons pas rattrap&eacute;s par la Commission Europ&eacute;enne pour entente illicite &raquo;.<h2>Remerciements aux forces vives du syndicat</h2>L'assembl&eacute;e g&eacute;n&eacute;rale est &eacute;galement le moment de remercier l'engagement des repr&eacute;sentants JA qui quittent le syndicat car ayant atteint la limite d'&acirc;ge de 35 ans. Ce fut le cas pour des membres du bureau&nbsp;: R&eacute;mi Benoiton&nbsp;(canton de Le Grand-Bourg), David Bousquet&nbsp;(canton de La Courtine), Michael Braime&nbsp;(canton de Gu&eacute;ret) et Fabrice Bournavaud, administrateur du canton de Dun-le-Palestel. Que ce soit de la part des repr&eacute;sentants syndicaux FDSEA, JA, de la Chambre d'agriculture ou des repr&eacute;sentants de l'&Eacute;tat, M.&nbsp;le Pr&eacute;fet, Mme&nbsp;Simonnet, pr&eacute;sidente du Conseil d&eacute;partemental, les t&eacute;moignages saluant l'engagement de Jean-Marie Colon pr&eacute;sident de JA 23 sont unanimes. Ils ont tous eu le plaisir de collaborer avec lui. C'est avec &eacute;motion que Jean-Marie Colon a cl&ocirc;tur&eacute; sa derni&egrave;re assembl&eacute;e g&eacute;n&eacute;rale en tant que pr&eacute;sident des Jeunes Agriculteurs de la Creuse. &laquo; J'estime que j'ai fait mon temps, il faut laisser la place aux jeunes &raquo;. Il continuera son engagement syndical au niveau r&eacute;gional. Il a tenu &agrave; remercier particuli&egrave;rement les &eacute;quipes d'&eacute;lus et les animatrices avec qui il a &oelig;uvr&eacute; durant ses deux mandats chez Jeunes Agriculteurs. &laquo; JA c'est plus qu'un syndicat, ce sont des amis &raquo;. Les Jeunes Agriculteurs ont &eacute;t&eacute; partenaires des &eacute;l&egrave;ves du lyc&eacute;e agricole d'Ahun qui participaient au Troph&eacute;e National des Lyc&eacute;es Agricoles&nbsp;(TNLA) lors du Salon de l'Agriculture &agrave; Paris. Les &eacute;l&egrave;ves d'Ahun ont termin&eacute; &agrave; la premi&egrave;re place, ce qui a permis de mettre en lumi&egrave;re l'agriculture creusoise et la passion de ces jeunes pour ce m&eacute;tier. Jeunes Agriculteurs a tenu &agrave; les remercier en leur offrant un tee-shirt JA ainsi qu'un licol &agrave; bovin, comme pour les inviter &agrave; poursuivre leur engagement.


Vendredi 30 mars, les Jeunes Agriculteurs de la Creuse se sont réunis à l’auditorium du lycée agricole d’Ahun pour leur assemblée générale avec pour thème les coûts de production.


Au revoir, au revoir Président...

Cette enveloppe qui repr&eacute;sente, selon le cabinet du ministre de l'Agriculture St&eacute;phane Travert, une augmentation de 62% par rapport au pr&eacute;c&eacute;dent plan de soutien &agrave; la production bio, doit permettre de faire passer de 6,5 &agrave; 15% les terres cultiv&eacute;es en bio d'ici &agrave; la fin du quinquennat, selon un document que l'AFP a pu consulter. "Si on veut atteindre 15% de surface agricole utile en production bio en 2022 et si l'on veut &ecirc;tre capable de structurer une offre qui r&eacute;ponde &agrave; notre objectif d'avoir 20% de produits bio en restauration collective publique en 2022 (50% en comptant les produits locaux ou sous signe de qualit&eacute;), il faut mettre le paquet sur l'acc&eacute;l&eacute;ration de la conversion, parce que c'est d&eacute;cisif dans la structuration de l'offre aujourd'hui", indique-t-on au cabinet de M.Travert.La crainte du gouvernement ? Voir l'explosion de la demande en produits bios submerger l'offre fran&ccedil;aise et entra&icirc;ner l'importation &agrave; moindre co&ucirc;t de produits bio de l'&eacute;tranger face auxquels les producteurs fran&ccedil;ais ne seraient pas comp&eacute;titifs, les for&ccedil;ant &agrave; mettre la cl&eacute; sous la porte de leur exploitation. D'o&ugrave; un choix assum&eacute; de favoriser la conversion plut&ocirc;t que l'aide au maintien. Lorsqu'il avait re&ccedil;u de jeunes agriculteurs &agrave; l'Elys&eacute;e en f&eacute;vrier dernier, le pr&eacute;sident Emmanuel Macron avait chiffr&eacute; &agrave; un milliard d'euros le d&eacute;ficit commercial de la France dans le bio. Plus grave encore, selon l'Agence bio, la France importe pr&egrave;s de 30% des produits bio qu'elle consomme.Cette enveloppe de 1,1 milliard de financements publics exclusivement consacr&eacute;s &agrave; la conversion, se composerait de 630 millions d'euros d'aides europ&eacute;ennes, les fonds Feader (fonds europ&eacute;en agricole pour le d&eacute;veloppement rural), de 200 millions de cofinancement de l'Etat, compl&eacute;t&eacute;s d'autres financements publics, en provenance principalement des agences de l'eau.La concertation autour du plan bio doit d&eacute;marrer mi-avril, pour une pr&eacute;sentation lors de la premi&egrave;re quinzaine de juin. "C'est &agrave; peu pr&egrave;s les besoins qu'on avait estim&eacute;s pour le 15% de bio, &ccedil;a confirmerait qu'il y a bien le budget pour l'ambition", s'est r&eacute;jouie aupr&egrave;s de l'AFP St&eacute;phanie Pageot, pr&eacute;sidente de la f&eacute;d&eacute;ration nationale des agriculteurs biologiques.<h2>Les ONG d&eacute;noncent l'abandon de l'aide au maintien</h2>Elle a en revanche d&eacute;plor&eacute; que "la suppression de l'aide au maintien" pour les agriculteurs dont la conversion est achev&eacute;e "reste d'actualit&eacute;": "2,5 milliards d'euros sont encore d&eacute;pens&eacute;s chaque ann&eacute;e pour soutenir des pratiques agricoles qui font peser sur la collectivit&eacute; leurs co&ucirc;ts sanitaire, &eacute;conomique et environnemental".En septembre, l'Etat, arguant d'une "impasse budg&eacute;taire", avait annonc&eacute; la suppression de sa participation &agrave; l'aide au maintien des agriculteurs bio, vers&eacute;e par les r&eacute;gions apr&egrave;s les trois premi&egrave;res ann&eacute;es de "conversion" au bio, pour les aider &agrave; soutenir leur exploitation."Nous d&eacute;plorons que l'Etat et l'Europe se d&eacute;sengagent du maintien &agrave; l'agriculture bio. C'est l'une des seules voies d'am&eacute;lioration et aujourd'hui de r&eacute;mun&eacute;ration des services environnementaux rendus par l'agriculture", d&eacute;plorait Carmen Etcheverry, charg&eacute;e de mission agriculture pour France Nature Environnement (FNE), jointe par l'AFP."On se r&eacute;jouit que l'Etat honore sa parole et budgette suffisamment pour pouvoir payer les conversions des agriculteurs", a r&eacute;agi Mathilde Th&eacute;ry, responsable agriculture et alimentation Fondation pour la nature et l'homme (FNH, ex-Fondation Hulot). "Mais ce ne sera pas forc&eacute;ment assez incitatif", a-t-elle estim&eacute;, regrettant que l'Etat ne finance plus l'aide au maintien.Le cabinet de M. Travert estime pour sa part que le surplus de demande par rapport &agrave; l'offre suffira &agrave; assurer la p&eacute;rennit&eacute; des exploitations converties au bio et que le levier de la restauration collective publique donnera "de la visibilit&eacute; aux producteurs".Parall&egrave;lement &agrave; ce plan, St&eacute;phane Travert, lors d'un d&eacute;placement &agrave; Rome, a r&eacute;it&eacute;r&eacute; un objectif de multiplication par 10 du nombre de fermes exp&eacute;rimentales Dephy qui s'engagent &agrave; r&eacute;duire drastiquement les pesticides pour les faire passer &agrave; 30.000, un but dans le viseur du pr&eacute;c&eacute;dent gouvernement.


"Il faut mettre le paquet": le gouvernement va engager 1,1 milliard d'euros de crédits vers les agriculteurs qui font le pari du bio, pour répondre à l'explosion de la demande, une annonce qui réjouit les agriculteurs bio mais laisse les ONG sur leur faim.


Une enveloppe pour accélérer la conversion au bio

Malgr&eacute; des campagnes de sensibilisation pour en limiter les abus d'usage, que ce soit en sant&eacute; humaine ou animale, des r&eacute;sidus d'antibiotiques et des bact&eacute;ries antibior&eacute;sistantes ainsi que leurs g&egrave;nes sont r&eacute;guli&egrave;rement rejet&eacute;s et diss&eacute;min&eacute;s dans l'environnement. Les activit&eacute;s agricoles contribuent &agrave; cette contamination puisque le fumier, le lisier ou encore des boues de station d'&eacute;puration urbaines, qui peuvent contenir ces contaminants chimiques et biologiques, sont r&eacute;guli&egrave;rement &eacute;pandus sur les sols agricoles.Dans les sols, la pr&eacute;sence d'antibiotiques n'est pas sans cons&eacute;quences. Leurs propri&eacute;t&eacute;s antibact&eacute;riennes peuvent impacter les micro-organismes et les fonctions qu'ils assurent dans le sol. L'acquisition d'antibior&eacute;sistance est &eacute;galement possible. Dans certains cas, l'exposition fr&eacute;quente des micro-organismes aux antibiotiques peut entra&icirc;ner &agrave; long-terme leur adaptation, c'est-&agrave;-dire que les micro-organismes vont d&eacute;grader les mol&eacute;cules d'antibiotiques en les utilisant comme source d'&eacute;nergie. Cette adaptation peut acc&eacute;l&eacute;rer la d&eacute;gradation des antibiotiques, parfois jusqu'&agrave; leur min&eacute;ralisation (d&eacute;gradation compl&egrave;te), permettant alors de r&eacute;duire leur persistance dans l'environnement.<h2 style="text-align:justify;">L'adaptation d&eacute;pend de la biodisponibilit&eacute;</h2>Au Canada, &agrave; London (Ontario), des chercheurs &eacute;tudient la&nbsp; d&eacute;gradation des antibiotiques dans des sols afin de comprendre les m&eacute;canismes sous-jacents &agrave; l'adaptation des micro-organismes. Pour cela ils ont apport&eacute; volontairement des antibiotiques sur des parcelles exp&eacute;rimentales en plein champ depuis une dizaine d'ann&eacute;e. L'adaptation microbienne aux antibiotiques mise en &eacute;vidence dans ces sols n'est pas syst&eacute;matique, elle d&eacute;pend de leur dose et de la classe d'antibiotiques &agrave; laquelle ils appartiennent. En effet, l'adaptation a &eacute;t&eacute; observ&eacute;e pour la sulfam&eacute;thazine (sulfonamide), la tylosine et l'&eacute;rythromycine (macrolides), et non pour la chlort&eacute;tracycline (t&eacute;tracycline).&laquo; En fait, la possibilit&eacute; d'adaptation microbienne d&eacute;pend avant tout de la biodisponibilit&eacute; des antibiotiques, c'est-&agrave;-dire de leur accessibilit&eacute; pour les micro-organismes &agrave; un temps donn&eacute;. La biodisponibilit&eacute; d&eacute;pend notamment des propri&eacute;t&eacute;s physicochimiques des antibiotiques et influence leur devenir dans les sols &raquo; explique Ana&iuml;s Goulas, doctorante du DIM ASTREA(2).C'est dans ce contexte qu'une collaboration entre des chercheurs de l'UMR &Eacute;coSys(3) INRA(4), AgroParisTech(5) et de l'Institut Agriculture and Agri-Food Canada(6) a permis de r&eacute;aliser une &eacute;tude en laboratoire, sur le devenir de trois antibiotiques dans diff&eacute;rents sc&eacute;narios d'exposition des sols.&nbsp;Ces travaux de recherche ont &eacute;t&eacute; publi&eacute;s dans le journal Environmental Science and Pollution Research le 29 mars 2018(7).Dans cet article, l'objectif est d'estimer gr&acirc;ce &agrave; des extractions aqueuses, les fractions biodisponibles de trois antibiotiques appartenant &agrave; des classes diff&eacute;rentes, tout en suivant leur biod&eacute;gradation en mesurant la fraction min&eacute;ralis&eacute;e. Cela a &eacute;t&eacute; r&eacute;alis&eacute; au laboratoire au cours d'incubations de sols provenant du site exp&eacute;rimental (au Canada), qui sont, soit des sols contr&ocirc;les (qui n'ont jamais &eacute;t&eacute; contamin&eacute;s par les antibiotiques), soit des sols expos&eacute;s aux antibiotiques. &laquo; Une biod&eacute;gradation acc&eacute;l&eacute;r&eacute;e des antibiotiques dans le sol expos&eacute; en comparaison au sol contr&ocirc;le indique que les micro-organismes se sont adapt&eacute;s &raquo;, explique Ana&iuml;s Goulas. Pour la premi&egrave;re fois, cette &eacute;tude d&eacute;termine la biod&eacute;gradation acc&eacute;l&eacute;r&eacute;e d'antibiotiques et donc l'adaptation des micro-organismes, au regard de leur biodisponibilit&eacute;.<h2 style="text-align:justify;">Diff&eacute;rentes contaminations</h2>Les r&eacute;sultats de cette &eacute;tude ont montr&eacute; que dans les sols expos&eacute;s, la ciprofloxacine (fluoroquinolone) avait une biodisponibilit&eacute; tr&egrave;s faible et n'&eacute;tait pas d&eacute;grad&eacute;e, contrairement &agrave; la sulfam&eacute;thazine et l'&eacute;rythromycine.Au bout de sept jours d'incubation, 20% de la quantit&eacute; de sulfam&eacute;thazine apport&eacute;e initialement avait &eacute;t&eacute; min&eacute;ralis&eacute;e dans le sol expos&eacute;, contre 0,4% dans le sol contr&ocirc;le. L'adaptation des micro-organismes du sol expos&eacute; &eacute;tait en accord avec la grande biodisponibilit&eacute; de la sulfam&eacute;thazine dans le sol puisque 60% &eacute;tait extractible par une solution aqueuse au d&eacute;but de l'exp&eacute;rience.Dans le cas de la ciprofloxacine, cet antibiotique &eacute;tait d&eacute;j&agrave; initialement tellement immobilis&eacute; par les constituants du sol (adsorption sur l'argile par exemple) qu'il &eacute;tait tr&egrave;s peu biodisponible pour les micro-organismes (10% d'extractibilit&eacute; aqueuse).Pour les chercheurs, les comportements diff&eacute;rents des antibiotiques dans les sols am&egrave;nent diff&eacute;rentes r&eacute;flexions en cas de contamination :<ul><li>Les antibiotiques comme les sulfonamides sont biodisponibles et peuvent &ecirc;tre rapidement biod&eacute;grad&eacute;s dans les sols, mais ils sont aussi consid&eacute;r&eacute;s comme mobiles et peuvent &ecirc;tre transf&eacute;r&eacute;s vers les eaux souterraines.</li></ul><ul><li>La forte adsorption dans le sol, quasi imm&eacute;diate, des antibiotiques comme les fluoroquinolones ou les t&eacute;tracyclines limite leur biodisponibilit&eacute; pour les micro-organismes. Ceci explique leur faible biod&eacute;gradation mais aussi leur assez faible taux de transfert vers les eaux souterraines, d'o&ugrave; leur persistance accrue dans les sols. &laquo; La forte immobilisation des antibiotiques dans les sols peut nous emp&ecirc;cher de les extraire et de mesurer leurs concentrations dans nos &eacute;chantillons de sol. N&eacute;anmoins, ces antibiotiques peuvent quand m&ecirc;me &ecirc;tre pr&eacute;sents et persister dans le sol &raquo; souligne Ana&iuml;s Goulas. En revanche, leur persistance dans le sol soul&egrave;ve un probl&egrave;me sur le long terme. En effet, leur remobilisation (retour &agrave; un &eacute;tat biodisponible) reste possible via des processus physicochimiques et/ou biologiques, ce qui pourrait alors exposer les bact&eacute;ries du sol.</li></ul><h2 style="text-align:justify;">Des m&eacute;dicaments pr&eacute;cieux</h2>Ces r&eacute;sultats appellent &agrave; repenser la gestion des sols cultiv&eacute;s, ou la gestion des produits r&eacute;siduaires organiques, qui impactent le devenir des antibiotiques (comme d'autres polluants d'ailleurs) dans les sols. Par exemple, en apportant de la mati&egrave;re organique, des nutriments et des micro-organismes contenus dans les d&eacute;chets organiques, la biod&eacute;gradation des antibiotiques peut &ecirc;tre acc&eacute;l&eacute;r&eacute;e dans certains cas, ce qui peut limiter des impacts n&eacute;gatifs apr&egrave;s &eacute;pandage sur les sols. La gestion et le traitement des d&eacute;chets organiques avant utilisation au champ peuvent aussi modifier la biod&eacute;gradation des antibiotiques et il faudrait optimiser les proc&eacute;d&eacute;s de traitement afin d'&eacute;liminer les antibiotiques potentiellement pr&eacute;sents.&laquo; Ces travaux n'ont pas pour mission de dire quel antibiotique doit ou ne doit plus &ecirc;tre utilis&eacute; &raquo;, insiste le groupe de recherche. &laquo; Ils sont tous utilis&eacute;s en sant&eacute; humaine et/ou animale car ils sont des m&eacute;dicaments pr&eacute;cieux. On cherche plut&ocirc;t &agrave; conna&icirc;tre les impacts des antibiotiques sur les micro-organismes de l'environnement, &agrave; comprendre les m&eacute;canismes sous-jacents &agrave; l'adaptation microbienne ou encore &agrave; l'acquisition d'antibior&eacute;sistance. Les chercheurs aussi bien dans les domaines de la sant&eacute; que de l'environnement ont un objectif commun, celui de trouver des solutions pour limiter la diss&eacute;mination des r&eacute;sidus d'antibiotiques et des bact&eacute;ries antibior&eacute;sistantes dans l'environnement, pour pouvoir encore utiliser, &agrave; bon escient, les traitements antibiotiques &raquo;, conclut Ana&iuml;s Goulas.(2) DIM ASTREA (INRA/R&eacute;gion Ile-de-France) : l'Ile-de-France, r&eacute;gion innovante, soutient la recherche &agrave; travers le DIM ASTREA (lab&eacute;lis&eacute; DIM sur la p&eacute;riode 2008-2016). Ce dernier, initie une v&eacute;ritable dynamique de recherche d&eacute;di&eacute;e aux sciences agronomiques et &eacute;cologiques pour l'alimentation. Le DIM ASTREA est l'organisme financeur de la th&egrave;se d'Ana&iuml;s Goulas.(3) UMR EcoSys : Unit&eacute; mixte de recherche Ecologie fonctionnelle et &eacute;cotoxicologie des agro&eacute;cosyst&egrave;mes.(4) INRA : L'Institut National de Recherche Agronomique est le premier institut de recherche agronomique en Europe et deuxi&egrave;me en sciences agricoles dans le monde. L'INRA m&egrave;ne des recherches au service d'enjeux de soci&eacute;t&eacute; majeurs.(5) AgroParisTech : &eacute;tablissement d'enseignement sup&eacute;rieur dans les sciences du vivant et de l'environnement, ayant deux missions fondamentales : i) la formation d'ing&eacute;nieurs et ii) la production et la diffusion de connaissances (recherche et d&eacute;veloppement) en partenariat avec les grands organismes de recherche et les principaux centres techniques professionnels pertinents.(6) Agriculture and Agri-Food Canada : Cet institut de recherche oriente la croissance et le d&eacute;veloppement d'un secteur canadien de l'agriculture et de l'agroalimentaire comp&eacute;titif, innovateur et durable, en respect de l'environnement.(7) Goulas, A., Sabourin, L., Asghar, F., Haudin, C.-S., Benoit, P., Topp, E., 2018. Explaining the accelerated degradation of ciprofloxacin, sulfamethazine and erythromycin in different soil exposure scenarios by their aqueous extractability. Environmental Science and Pollution Research, accepted. DOI: 10.1007/s11356-018-1834-4.Contacts :<ul><li>Nicolas Plantey, charg&eacute; de projet DIM ASTREA (INRA/R&eacute;gion Ile-de-France)&nbsp;</li><li>Ana&iuml;s Goulas, charg&eacute;e de mission Revue syst&eacute;matique Antibior&eacute;sistance et Environnement</li><li>Pierre Benoit, directeur de recherche &agrave; l'INRA&nbsp;</li></ul><aside class="factbox">
 <h2>BON &Agrave; SAVOIR</h2>
 La r&eacute;sistance des bact&eacute;ries aux antibiotiques est le fruit de la s&eacute;lection naturelle. &Agrave; chaque g&eacute;n&eacute;ration surviennent des mutations g&eacute;n&eacute;tiques al&eacute;atoires qui font &eacute;merger des individus r&eacute;sistants aux antibiotiques. Ainsi, les micro-organismes les plus faibles disparaissent au profit de nouvelles g&eacute;n&eacute;rations plus r&eacute;sistantes. Des antibiotiques mal utilis&eacute;s sur de longues p&eacute;riodes favorisent l&#039;&eacute;mergence de super-bact&eacute;ries.
</aside>


On ne le répétera jamais assez, l’usage des antibiotiques n’est pas automatique. Plus ils sont utilisés, moins ils sont efficaces contre les bactéries pathogènes qui peuvent développer une antibiorésistance. 


Antibiotiques, quand le sol fait de la résistance

Big Data, capteurs connect&eacute;s, blockchain... Ces &laquo;&nbsp;nouveaux mots&nbsp;&raquo; se sont immisc&eacute;s dans le quotidien des agriculteurs, souligne Henri Bi&egrave;s P&eacute;r&eacute;, repr&eacute;sentant la FNSEA. Ce dernier observe dans le m&ecirc;me temps&nbsp;&laquo;&nbsp;des agriculteurs qui se sentent relativement vuln&eacute;rables face aux op&eacute;rateurs&nbsp;&raquo;. D'o&ugrave; l'id&eacute;e d'une charte sur l'utilisation des donn&eacute;es agricoles.&nbsp;L'objectif est d'&laquo;&nbsp;y voir plus clair dans ce brouillard num&eacute;rique&nbsp;&raquo;,&nbsp;pr&eacute;cise Baptiste Gatouillat, responsable JA.<h2>Un label pour les contrats</h2>Concr&egrave;tement, un collecteur de donn&eacute;es pourra demander la labellisation des contrats qu'il propose aux agriculteurs. Les conditions g&eacute;n&eacute;rales d'utilisation (CGU) seront examin&eacute;es par un cabinet d'avocats, afin de v&eacute;rifier si elles respectent les 13 principes inscrits dans la charte. Si c'est le cas, le collecteur pourra mettre en avant le logo &laquo;&nbsp;Data Agri&nbsp;&raquo; et b&eacute;n&eacute;ficier d'une publicit&eacute; positive. Le co&ucirc;t de cette labellisation sera &agrave; la charge de l'op&eacute;rateur.&nbsp;<h2>Quelles r&egrave;gles &agrave; respecter&nbsp;?</h2>Plusieurs id&eacute;es fortes s'articulent dans la charte, dont celle de garantir la lisibilit&eacute; du contrat. Toute collecte de donn&eacute;es brutes doit faire l'objet d'un contrat &eacute;crit, l'information sur les droits et les devoirs des exploitants agricoles doit &ecirc;tre claire. De m&ecirc;me, la charte met en avant plusieurs r&egrave;gles li&eacute;es &agrave; la transparence, &agrave; la ma&icirc;trise de l'usage, &agrave; la s&eacute;curit&eacute; et &agrave; la confidentialit&eacute;.&nbsp;<h2>Le fruit d'une concertation</h2>&laquo;&nbsp;On arrive au bon moment&nbsp;&raquo;, se f&eacute;licite Henri Bi&egrave;s P&eacute;r&eacute;, tout en pr&eacute;cisant que la France est un pays pionnier sur le sujet de la s&eacute;curisation des donn&eacute;es agricoles. En Europe, l'Allemagne et la Suisse travaillent sur des d&eacute;marches comparables.Henri Bi&egrave;s P&eacute;r&eacute; assure que la charte a re&ccedil;u &laquo;&nbsp;plut&ocirc;t un accueil positif&nbsp;&raquo; dans l'Hexagone. Cette charte a d'ailleurs &eacute;t&eacute; &eacute;labor&eacute;e en concertation avec les organisations composant le Conseil de l'agriculture fran&ccedil;aise (CAF), dont font notamment partie Groupama, la MSA, Cr&eacute;dit agricole et Coop de France. Pour toutes ces structures, le d&eacute;veloppement du Big data est un enjeu de taille. Par exemple, les donn&eacute;es recueillies par des capteurs m&eacute;t&eacute;o connect&eacute;s chez les agriculteurs pourraient constituer un mat&eacute;riau pr&eacute;cieux pour un assureur.En cons&eacute;quence, l'explosion quantitative des donn&eacute;es num&eacute;riques suscite chez les agriculteurs beaucoup d'int&eacute;r&ecirc;t, via les sources d'&eacute;conomies possibles, mais aussi des craintes, dont celles d'une surveillance g&eacute;n&eacute;ralis&eacute;e ou d'une utilisation des donn&eacute;es &agrave; leur insu. Cette charte doit permettre d'&laquo;&nbsp;instaurer un climat de confiance&nbsp;&raquo; dans l'agriculture, esp&egrave;re Baptiste Gatouillat.&nbsp;<aside class="factbox">
 <h2>BON &Agrave; SAVOIR</h2>
 50% des &eacute;leveurs laitiers fran&ccedil;ais qui s&#039;installent ach&egrave;tent un robot de traite.10 milliards de dollars ont &eacute;t&eacute; investis en 2017 dans les startups de l&#039;AgTech dans le monde.79 % des agriculteurs utilisent Internet.L&#039;agriculture est le deuxi&egrave;me march&eacute; mondial de la robotique de service professionnelle.
</aside>


La FNSEA et les Jeunes agriculteurs viennent de lancer une nouvelle charte sur l’utilisation des données agricoles. À partir de ce texte de référence, il sera possible d’évaluer la conformité des contrats proposés.


Big Data : une charte pour valoriser et sécuriser les données des agriculteurs

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Ne cherchez pas de plannings circulaires de f&eacute;condit&eacute; affich&eacute;s dans l'exploitation laiti&egrave;re de Xavier Aubinais, il n'y en a pas. Ce jeune &eacute;leveur, install&eacute; depuis 2008 avec un volume de 600 000L de lait, g&egrave;re son troupeau en d&eacute;mat&eacute;rialis&eacute;. &laquo;&nbsp;Pilot'Elevage permet d'avoir acc&egrave;s &agrave; toutes les donn&eacute;es de son &eacute;levage &agrave; partir de son smartphone. Tous les jours, je vais sur l'interface pour voir les alertes. J'ai acc&egrave;s aux niveaux de production, dates de tarissement, v&ecirc;lages, attentes lait, tout ce qui est li&eacute; au troupeau&nbsp;&raquo;, pr&eacute;cise-t-il. A chaque passage en stabulation, l'&eacute;leveur se tient pr&ecirc;t &agrave; enregistrer un &eacute;v&eacute;nement, comme par exemple une d&eacute;claration de bovin via l'onglet IPG. &laquo; R&eacute;cemment, l'onglet Synel a &eacute;t&eacute; remplac&eacute; par l'onglet IPG. Il suffit en cliquant dessus de faire sa d&eacute;claration &raquo;. Depuis cette ann&eacute;e, les fonctionnalit&eacute;s de l'application SYNel sont int&eacute;gr&eacute;es &agrave; l'outil Pilot'Elevage. A ce titre, des r&eacute;unions d'informations sont&nbsp; propos&eacute;es conjointement entre la chambre d'agriculture des Pays de La Loire et les entreprises de conseil en &eacute;levage du groupe Seenovia*. 
&nbsp;
[NEW_PARAGRAPHE][TITRE_TEXTE]Proximit&eacute; 
A l'instar de Xavier Aubinais, de nombreux &eacute;leveurs font le choix d'enregistrer en direct les &eacute;v&eacute;nements, d&egrave;s l'observation. &laquo; Une assurance contre les erreurs de saisie &raquo;, commente Nicolas Rayer, conseiller Seenovia . &laquo; L'&eacute;leveur est en mesure de saisir les informations de reproduction ou tout &eacute;v&eacute;nement sanitaire directement. On &eacute;vite ainsi les oublis &raquo;, poursuit-il. Le smartphone reste le support privil&eacute;gi&eacute; en stabulation. En compl&eacute;ment, l'ordinateur donne acc&egrave;s aux bilans et analyses d&eacute;taill&eacute;es des r&eacute;sultats, &laquo; pour une vision globale du troupeau &raquo;. Ayant choisi la formule des rendez-vous mensuels avec son conseiller Seenovia, Xavier Aubinais est accompagn&eacute; par Pilot'Elevage au quotidien en simplifiant ses actions. &laquo; J'utilise l'ordinateur pour acc&eacute;der au cahier sanitaire uniquement, sinon tout est g&eacute;r&eacute; depuis le smartphone. Quand on a d&eacute;j&agrave; pris l'habitude de manipuler un smartphone, il n'y a rien de compliqu&eacute;. L'interface est pour moi intuitive et facile d'acc&egrave;s de n'importe o&ugrave;&nbsp;&raquo;, t&eacute;moigne l'&eacute;leveur. 
Suivi par un groupe de techniciens et d'&eacute;leveurs au niveau r&eacute;gional, l'outil est susceptible d'&eacute;voluer, en fonction des attentes des &eacute;leveurs. 
Des &eacute;conomies directe et indirecte 
&laquo; Pour l'&eacute;leveur, l'int&eacute;r&ecirc;t est double &raquo;, analyse Nicolas Rayer. &laquo; En instantan&eacute;, l'&eacute;conomie r&eacute;side dans l'optimisation des enregistrements et la coh&eacute;rence des pratiques compte-tenu de l'acc&egrave;s &agrave; historique de l'animal&nbsp;&raquo;. Une &eacute;conomie imm&eacute;diate valid&eacute;e par l'&eacute;leveur. &laquo; Je v&eacute;rifie qu'un retour de chaleur correspond bien par rapport &agrave; la date d'ins&eacute;mination artificielle (IA). Par exemple, si apr&egrave;s une IA, on n'est pas entre 18 et 23 jours, je pr&eacute;f&egrave;re la faire fouiller plut&ocirc;t que de remettre des paillettes. Sur un tarissement, je regarde l'historique des cellules. En cons&eacute;quence, je fais un traitement ou je mets uniquement un bouchon &raquo;, explique Xavier Aubinais. Sur le long terme, les saisies qui peuvent para&icirc;tre &laquo;&nbsp;exhaustives &raquo; permettent d'acc&eacute;der &agrave; des analyses d&eacute;taill&eacute;es.&nbsp; &laquo; Pilot'Elevage est dans ce sens un outil d'aide &agrave; la d&eacute;cision. Il est en mesure de faire les bilans pour une vision plus claire de l'&eacute;levage &raquo;, commente Nicolas Rayer. 
Habitu&eacute; &agrave; g&eacute;rer seul son exploitation, l'outil Pilot'Elevage est devenu le prolongement du bureau de l'&eacute;leveur, en compl&eacute;ment des rendez-vous mensuels avec son conseiller Seenovia. 
MARINE SUTEAU 
*Seenovia r&eacute;sulte de la fusion en cours d'Elevage Conseil Loire Anjou, Atlantic Conseil Elevage et Clasel. 
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Pour gérer son troupeau, Xavier Aubinais, éleveur laitier à Vue, utilise son smartphone et le logiciel de conduite du troupeau Pilot'Elevage qui intègre les fonctionnalités d'identification, reproduction, santé et performances lait. 

[VIDEO] Pilot'Elevage - Un suivi du troupeau tout en mobilité

De s&eacute;rie car le constructeur a d&eacute;cid&eacute; de passer &agrave; la phase de production. En s&eacute;rie parce que les robots Xaver sont des petits robots &eacute;lectriques autonomes de moins de 400 kg exer&ccedil;ant une pression au sol r&eacute;duite &agrave; 200 g/cm2. Pr&eacute;sent&eacute;s &agrave; Agritechnica, les robots Xaver sont les descendants directs du projet initial Mars (Mobile agricultural robot swarms) port&eacute; par Fendt et l'Universit&eacute; des sciences appliqu&eacute;es d'Ulm, avec le soutien de l'Union europ&eacute;enne. Fendt a d&eacute;cid&eacute; de passer &agrave; la production en s&eacute;rie sous l'appellation Xaver, en hommage &agrave; l'un des fr&egrave;res fondateurs de l'entreprise bavaroise qui, en 1930, commercialisait son premier tracteur, le Dieselross d&eacute;veloppant 6 ch et coupl&eacute; ou &agrave; une charrue ou &agrave; une faucheuse.<h2>Conduite en essaim pour semer du ma&iuml;s</h2>Les mini-robots Xaver reposent sur le concept de la conduite en essaim, la multiplicit&eacute; du nombre d'unit&eacute;s &agrave; l'&oelig;uvre dans une parcelle compensant la faible productivit&eacute; relative de chacun. Le Cloud assure la communication entre les robots et l'unit&eacute; logistique en bord de champ. La supervision de la flotte et du chantier est assur&eacute;e par l'algorithme OptiVisor avec contr&ocirc;le depuis une tablette. Le r&eacute;approvisionnement en semences de ma&iuml;s et le rechargement de la batterie (400 W) s'op&egrave;re dans l'unit&eacute; en bord de champ, celle-ci faisant &eacute;galement office de v&eacute;hicule de transport de la flotte. Outre l'automatisation du chantier (24/24), le concept pr&eacute;sente des gages environnementaux du fait de la r&eacute;duction de la compaction et de la suppression des &eacute;missions de particules et du bruit.


Le constructeur développe le concept d’essaims de petits robots autonomes. Première application dédiée au semis de maïs.


Xaver, les robots de série (et en séries) de Fendt

"Il y a &eacute;ventuellement une possibilit&eacute; de r&eacute;guler (la surench&egrave;re des investisseurs &eacute;trangers sur les terres agricoles), c'est le d&eacute;cret Montebourg qui reconna&icirc;t l'enjeu strat&eacute;gique de certains secteurs, car le foncier agricole c'est aussi la souverainet&eacute; alimentaire", a indiqu&eacute; S&eacute;bastien Richard, secr&eacute;taire g&eacute;n&eacute;ral adjoint des jeunes agriculteurs, devant la mission d'information sur le foncier agricole, pr&eacute;sid&eacute;e par le d&eacute;put&eacute; REM Jean-Bernard Sempastous."Quand c'est un citoyen fran&ccedil;ais qui ach&egrave;te, il y a une possibilit&eacute; de regarder la destination des terres", a d&eacute;clar&eacute; le deuxi&egrave;me vice-pr&eacute;sident de la FNSEA, Henri Bi&egrave;s P&eacute;r&eacute;, qui a lui aussi demand&eacute; &agrave; ce que le d&eacute;cret Montebourg soit &eacute;tendu au foncier agricole.En f&eacute;vrier, le Premier ministre, Edouard Philippe, a annonc&eacute; que le d&eacute;cret d'Arnaud Montebourg de 2014, qui oblige les investisseurs &eacute;trangers &agrave; obtenir, pour certains secteurs sensibles, une autorisation pr&eacute;alable de Bercy, g&eacute;n&eacute;ralement accord&eacute;e en contrepartie d'engagements, serait &eacute;tendu aux secteurs de l'intelligence artificielle, du spatial, du stockage des donn&eacute;es, aux semi-conducteurs et aux infrastructures financi&egrave;res.Le co-rapporteur de la mission, le d&eacute;put&eacute; socialiste Dominique Potier, sans se prononcer sur la possibilit&eacute; d'&eacute;tendre le d&eacute;cret Montebourg aux terres agricoles, a cependant rappel&eacute; que les d&eacute;put&eacute;s allaient "prendre le temps" pour ne "pas rater" cette loi sur le foncier, attendue en 2019 au moins, mais qu'il fallait "des solutions pour &eacute;viter les d&eacute;rives &agrave; court terme".Le Pr&eacute;sident Macron avait assur&eacute; en f&eacute;vrier que les terres agricoles &eacute;taient des "investissements sensibles et strat&eacute;giques" auquel il allait apporter des "verrous r&eacute;glementaires" car on "ne peut pas laisser des centaines d'hectares rachet&eacute;s par des puissances &eacute;trang&egrave;res sans qu'on sache la finalit&eacute; de ces rachats".&nbsp;Il avait indiqu&eacute; que des mesures concernant le foncier agricole et l'installation des jeunes seraient prises "pour le mois de mai pour qu'il puisse y avoir une coh&eacute;rence de tous nos instruments".


La FNSEA et les Jeunes agriculteurs ont fait part jeudi de leur souhait que le gouvernement étende au foncier agricole le dispositif d'Arnaud Montebourg pour protéger les avoirs français jugés stratégiques, lors d'une audition parlementaire sur ce sujet.


FNSEA et JA veulent que le décret Montebourg s'étende aux terres agricoles

La le&ccedil;on a &eacute;t&eacute; cruelle : les deux ann&eacute;es cons&eacute;cutives de gel en 2016 et 2017 ont prouv&eacute; que d&eacute;sormais, cet al&eacute;a &eacute;tait &agrave; prendre en compte en production viticole. 
M&ecirc;me si personne n'esp&egrave;re un nouveau gel, en cette ann&eacute;e 2018, plusieurs vignerons se sont &eacute;quip&eacute;s en mat&eacute;riels de protection : surtout des &eacute;oliennes mobiles, mais &eacute;galement des bougies (4000 chez Laurent Perraud, ici en photo en train de les installer) et des appareils comme le Viti-protect. Ceux qui avaient des &eacute;quipements d&eacute;j&agrave; fonctionnels : &eacute;olienne fixe, ou aspersion, se tiennent &eacute;galement pr&ecirc;ts &agrave; les faire fonctionner car ils prouv&eacute; leur efficacit&eacute;.

Une int&eacute;gration exceptionnelle dans le PCAE

Certains de ces &eacute;quipements nouvellement acquis ont pu b&eacute;n&eacute;ficier d'une subvention de 30 % de la r&eacute;gion, au titre du PCAE. L'ajout de mat&eacute;riel contre le gel dans le PCAE r&eacute;gional (Plan de comp&eacute;titivit&eacute; et d'adaptation des entreprises agricoles, initialement &eacute;tabli sur 2015-2020) a &eacute;t&eacute; possible gr&acirc;ce &agrave; l'ARFV, Association r&eacute;gionale de la fili&egrave;re vin. 
La R&eacute;gion a concentr&eacute; son financement sur les &eacute;quipements pouvant &ecirc;tre acquis en collectif. En Loire-Atlantique, gr&acirc;ce &agrave; ce dispositif, une vingtaine d'&eacute;oliennes mobiles ont &eacute;t&eacute; achet&eacute;ess en Cuma. La Profession viticole appr&eacute;cie l'effort de la R&eacute;gion. Mais elle note que certains vignerons ne peuvent pas investir en outils collectifs : quand ils disposent d'un grand parcellaire group&eacute;, ou quand ils sont les seuls vignerons de leur commune ! Elle souhaite faire &eacute;voluer les choses, afin de permettre au Vignoble nantais de mieux assurer sa production.

Pour en savoir plus sur certains &eacute;quipements contre le gel, lire le dossier sp&eacute;cial &agrave; para&icirc;tre dans l'&eacute;dition du 6 avril de Loire-Atlantique Agricole. Plus de photos et vid&eacute;os de ces &eacute;quipements<a href="https://www.facebook.com/media/set/?set=a.1904201012986415.1073741843.147802165292984&amp;type=1&amp;l=d4c7e2ac69"> ici,</a> sur notre page facebook.

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Après deux années de gel des vignes, certains vignerons ont investi dans des équipements de protection. Dans certains cas, ils ont eu une aide de la Région.

Loire-Atlantique - Vignoble nantais : le gel n'a qu'à bien se tenir !

Le mois de mars a &eacute;t&eacute; arros&eacute; et froid retardant quelque peu les semis de betteraves. Le bl&eacute; d'hiver, un peu &agrave; la tra&icirc;ne dans certains secteurs,attend le d&eacute;sherbage. D'ores et d&eacute;j&agrave;, on note des diff&eacute;rences de croissance entre les c&eacute;r&eacute;ales du sud et du nord Limagne.Brassac-les-Mines&laquo; Les conditions m&eacute;t&eacute;o ne sont pastrop mal ! &raquo; Dans les sols alluvionnaires et de terrasses anciennes de St&eacute;phane Gallaud, l'eau est pass&eacute;e sans rester et les rares rayons de soleil ont suffi &agrave;r&eacute;chauffer les racines. La v&eacute;g&eacute;tation a donc pleinement red&eacute;marr&eacute;. Les colzas de l'agriculteur donnent leurs premi&egrave;res fleurs, et ce, apr&egrave;s le passage des m&eacute;lig&egrave;thes. &laquo; Je n'ai pas fait d'insecticide parce que j'avais tr&egrave;s peu de captures dans la cuvette. Maintenant, le stade &agrave; risque est pass&eacute;. &raquo; Quant &agrave; ses c&eacute;r&eacute;ales, bl&eacute; et triticale, elles sont au stade &laquo; &eacute;pi 1cm &raquo; et profitent pleinement de leur deuxi&egrave;me apport d'azote. D&eacute;sormais,St&eacute;phane Gallaud attend la mi-avril pour semer ses tournesols.Saint-R&eacute;my-de-ChargnatLe mois dernier, Didier Manlhiot craignait que sa culture de lin n'ait gel&eacute;. &laquo; Elle red&eacute;marre. Elle sera un peu tardive et irr&eacute;guli&egrave;re mais elle reste correcte. Quant au rendement, il est encore trop t&ocirc;t pour dire s'il sera ou non impact&eacute;. &raquo;Malgr&eacute; les conditions humides, il a pu implanter ses lentilles semences le 10 mars. Une courte fen&ecirc;tre de beau temps, lui a &eacute;galement permis il y a une dizaine de jours, de r&eacute;aliser un insecticide sur ses colzas contre le charan&ccedil;on. &laquo; J'en avais beaucoup dansla cuvette. Je n'ai donc pas attendu les recommandations et pr&eacute;f&eacute;r&eacute; traiter. &raquo; En revanche contre les m&eacute;lig&egrave;thes, l'agriculteur utilise une m&eacute;thode peu commune. Lors du semis, il a int&eacute;gr&eacute; &agrave; la vari&eacute;t&eacute; commerciale, une vari&eacute;t&eacute; plus pr&eacute;coce faisant office de leurre. Celle-ci, d&eacute;j&agrave; en cours de floraison, attire les insectes et pr&eacute;serve la seconde, jusqu'&agrave; ce que le stade critique soit pass&eacute;. Il s'&eacute;pargne ainsi l'utilisation d'un insecticide suppl&eacute;mentaire. Du c&ocirc;t&eacute; des bl&eacute;s, ils poursuivent leur avancement sans difficult&eacute;. Ayant r&eacute;alis&eacute; son d&eacute;sherbage durant l'hiver, Didier Manlhiot patiente d&eacute;sormais 10 jours pour r&eacute;aliser les rattrapages et venir &agrave; bout des chardons.AntoingtChez Claude Jacob, on a jou&eacute; &agrave; la loterie ! L'int&eacute;gralit&eacute; des betteravesa &eacute;t&eacute; sem&eacute;e les 7 et 8 mars in-extremis entre le coup de gel. &laquo; Nous n'&eacute;tions pas tranquilles durant la p&eacute;riode de froid. Heureusement, les temp&eacute;ratures ne sont pas descendues en dessous de -4&deg;C. &raquo; A ce jour, suivant les parcelles, entre 60% et 80% ont germ&eacute;. L'agriculteur attend maintenant de pouvoir semer ses tournesols dont les parcelles, situ&eacute;es sur les coteaux, sont pr&ecirc;tent &agrave;recevoir les graines.Ludesse-PlauzatLes terres argilo-calcaires d' Etienne Arnaud sont encore tr&egrave;s humides bloquant bon nombre d'interventions. &laquo; Je ne peux faire aucun d&eacute;sherbage, ni sur bl&eacute;, ni sur orge en partie parce que les sols ne sont pas portants. J'ai quand m&ecirc;me trouv&eacute; une fen&ecirc;tre pour faire l'insecticide sur le colza.&raquo; Si son bl&eacute;, au stade &eacute;pi 1cm, n'a souffert ni du froid ni de la pluie, le colza en revanche a &eacute;t&eacute; impact&eacute; par les derni&egrave;res gel&eacute;es. &laquo; Une de mes parcelles a &eacute;t&eacute; lourdement touch&eacute;e. Je ne vais pas la ressemer mais son rendement s'annonce d&eacute;j&agrave; bien r&eacute;duit.&raquo;VertaizonThierry Fourvel a encore les deux pieds dans ses vignes. Apr&egrave;s la taille, il poursuit les travaux d'attache &agrave; d&eacute;faut de pouvoir d&eacute;sherber. Contrairement &agrave; 2017, la culture n'est pas en avance. &laquo; On &eacute;vitera ainsi les d&eacute;g&acirc;ts d&ucirc;s au gel tardif. &raquo; L'agriculteur a tout de m&ecirc;me trouv&eacute; le temps de r&eacute;aliser l'insecticide sur les colzas, le deuxi&egrave;me apport d'azote sur les c&eacute;r&eacute;ales et de poursuivre la pr&eacute;paration de sol en vue des semis de tournesol. &laquo; Les terres &eacute;taient bien ressuy&eacute;es sauf celles tr&egrave;s argileuses.J 'esp&egrave;re pouvoir semer aux alentours de mi-avril. &raquo;Saint-BeauzireLes betteraves &eacute;taient en terre au 25 mars chez Christophe Cautier. Apr&egrave;s cinq pr&eacute;parations de sols, l'agriculteur est parvenu &agrave; saisir une fen&ecirc;tre de semis. &laquo; On reste quand m&ecirc;me sur le pied de guerre. C'est difficile d'avoir deux jours de beau de suite. &raquo; Le d&eacute;sherbage post-semis/pr&eacute;-lev&eacute;e inqui&egrave;te particuli&egrave;rement le c&eacute;r&eacute;alier. La betterave &eacute;tant sensible &agrave; ce genre d'intervention, il est pr&eacute;f&eacute;rable de la r&eacute;aliser avant qu'elle ne sorte de terre. Dans le m&ecirc;me temps, Christophe Cautier devra sans doute d&eacute;sherber ses bl&eacute;s.MaringuesLa m&eacute;t&eacute;o n'aide pas Patrice Quinty, qui n'a pas encore eu l'occasion de semer ses betteraves. L'agriculteur a profit&eacute; de bonnes conditions pour implanter le 22mars sa culture de lentille semence. &laquo; Il faudrait une augmentation des temp&eacute;ratures pour avoir une belle germination. Or les terres sont encore froides... &raquo; De ce fait, l'agriculteur note un l&eacute;ger retard de ses bl&eacute;s m&ecirc;me s' &laquo; ils ne sont pas vilains &raquo;. Comme bon nombre de ses coll&egrave;gues, il esp&egrave;re pouvoir les d&eacute;sherber assez rapidement.Saint-Cl&eacute;ment-de-R&eacute;gnat&laquo; Les bl&eacute;s, surtout ceux derri&egrave;res ma&iuml;s sont en retard, mais rien de tr&egrave;s significatif. Au contraire, ce d&eacute;calage m'offre une marge de manoeuvre plus importante pour le d&eacute;sherbage. &raquo; R&eacute;my Petoton ne s'inqui&egrave;te gu&egrave;re de ses bl&eacute;s pour l'instant. En revanche, son lin l'interroge puisqu'il a souffert du froid. &laquo; Je verrai le r&eacute;sultat dans un mois, s'il repart ou non. &raquo; Le jeune agriculteur pr&eacute;voit de planter des pommes-de-terre entre le 1er et le 15 avril si les conditions ne sont pas trop humides.M&Eacute;LODIE COMTEPour des raisons d'&eacute;dition de l'Auvergne Agricole, ces interviews ont &eacute;t&eacute; r&eacute;alis&eacute;es vendredi 30 mars. Suivant les conditions climatiques, certaines interventions (d&eacute;sherbage bl&eacute; et semis de betterave) seront peut-&ecirc;tre r&eacute;alis&eacute;es lors de la parution.


De la pluie et encore de la pluie… Mars a été humide et froid ralentissant quelquepeu les travaux dans les champs notamment le semis des betteraves et le désherbage du blé.


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