Interrog&eacute; sur BFM Business sur sa rencontre avec Michel Edouard Leclerc patron des supermarch&eacute;s du m&ecirc;me nom, Mme Lambert a dit l'avoir rencontr&eacute; la semaine derni&egrave;re, en marge des Etats g&eacute;n&eacute;raux de l'Alimentation:&nbsp;"Nous avons eu une s&eacute;ance de travail dense, pendant 2H45, sans concession", a-t-elle d&eacute;clar&eacute;. La pr&eacute;sidente du premier syndicat agricole fran&ccedil;ais en a profit&eacute; pour dire &agrave; M. Leclerc "que son id&eacute;e du prix toujours le plus bas conduit &agrave; de la d&eacute;flation. Et il le reconna&icirc;t".Mme Lambert assure cependant ne pas &ecirc;tre "dupe". "Je sais bien qu'il ne va pas changer de politique du jour au lendemain mais je crois qu'il a compris &agrave; quel point les producteurs aujourd'hui &eacute;taient exangues. Le choix que nous avons fait est de d'essayer de voir sur quel point nous pouvons trouver un accord", a-t-elle expliqu&eacute;.Selon Mme Lambert, "avec Michel Edouard Leclerc nous avons partag&eacute; certains points de vue convergents sur le dossier cl&eacute; du droit de la concurrence tel qu'il est exerc&eacute; &agrave; Bruxelles, notamment sur le fait qu'on ne pouvait pas, pour les produits agricoles qui sont des produits basiques &agrave; faible &eacute;lasticit&eacute;, appliquer les m&ecirc;mes r&egrave;gles qu'&agrave; des produits qui n'ont pas les m&ecirc;mes obligations".Mais cela n'a pas emp&ecirc;ch&eacute; les membres de la FNSEA de mettre les choses au point sur d'autres sujets sensibles. "Nous lui avons dit que nous &eacute;tions tr&egrave;s au courant des conditions de n&eacute;gociations dans les box o&ugrave; les commerciaux des entreprises agroalimentaires priv&eacute;es ou coop&eacute;ratives sont soumis &agrave; une pression invivable. C'&eacute;tait tr&egrave;s cru", selon Mme Lambert."Nous lui avons aussi reproch&eacute; de ne pas &ecirc;tre signataire d'un certain nombre d'engagements comme par exemple la mise en avant des races fran&ccedil;aises de bovins. L&agrave; il a &eacute;t&eacute; tr&egrave;s r&eacute;serv&eacute; et cela ne nous convient pas", a-t-elle ajout&eacute;.Mme Lambert a &eacute;galement critiqu&eacute; l'&eacute;tablissement par Michel Edouard Leclerc d'une plateforme d'achat avec l'Allemand Rewe &agrave; Bruxelles pour "des raisons fiscales". "Nous savons qu'il y a certainement des raisons d'optimisation, non avou&eacute;es mais av&eacute;r&eacute;es (...) Ce n'est pas hors la loi, c'est scandaleux, mais c'est permis. Par contre les effets produits sont dramatiques".


La présidente de la FNSEA, Christiane Lambert, a annoncé mardi qu'elle avait rencontré le patron du groupe Leclerc, une séance "dense" où le seul point d'accord a été la réforme du droit de la concurrence européen, au milieu de nombreux autres points de désaccords.


La FNSEA a trouvé un point d'accord avec Leclerc, au milieu de leurs désaccords

<h2>Le concours</h2>Photos 2017 avait pour th&egrave;me &laquo;&nbsp;les animaux se sentent bien&nbsp;&raquo;, un&nbsp;th&egrave;me attrayant qui a inspir&eacute; une douzaine de participants. Lanc&eacute; au printemps,&nbsp;le concours s'est conclu d&eacute;but ao&ucirc;t avec quarante clich&eacute;s re&ccedil;us. Ces derniers&nbsp;ont &eacute;t&eacute; expos&eacute;s &agrave; la 33&egrave; F&ecirc;te de l'Agriculture, qui s'est d&eacute;roul&eacute;e les 19 et 20&nbsp;ao&ucirc;t &agrave; Sainte-C&eacute;cile.&nbsp;Si&nbsp;beaucoup de photos de vaches nous ont &eacute;t&eacute; adress&eacute;es, les ch&egrave;vres et leur&nbsp;espi&egrave;glerie sont bien repr&eacute;sent&eacute;es. Les b&ecirc;tes &agrave; plumes savent aussi prendre la&nbsp;pause &agrave; en croire les photos re&ccedil;ues. JA 85 remercie l'ensemble des participants&nbsp;pour les clich&eacute;s envoy&eacute;s. Un palmar&egrave;s a &eacute;t&eacute; &eacute;tabli, palmar&egrave;s tr&egrave;s serr&eacute; dans&nbsp;les premi&egrave;res places.Les gagnants&nbsp;:1&egrave;re&nbsp;:&nbsp;Elodie Moreau avec son clich&eacute; &laquo;&nbsp;Faire feu des quatre fers&nbsp;&raquo;. Elle remporte&nbsp;donc l'appareil photo num&eacute;rique offert par notre partenaire Cerfrance Vend&eacute;e&nbsp;;2&egrave;me&nbsp;:&nbsp;Eva Gilbert, avec son clich&eacute; &laquo;&nbsp;Nez &agrave; nez complice&nbsp;&raquo; gagne un pass&nbsp;d&eacute;couverte thalasso pour une personne, offert par Valdys Thalasso.com;3&egrave;me&nbsp;:&nbsp;H&eacute;l&egrave;ne Meurice se verra attribuer 2 places pour le grand parc du Puy du Fou avec le&nbsp;clich&eacute; &laquo;&nbsp;Curiosit&eacute;, quand tu nous tiens&nbsp;&raquo;. &nbsp;Photos &agrave; retrouver sur l'Extranet JA; rubrique concours photos


Concours photos JA 2017 : Les participants au concours photos organisé par les Jeunes Agriculteurs étaient encore au rendez-vous cette année. Lors de la 33ème édition de Fête de l’Agriculture, les visiteurs ont pu admirer les clichés et voter pour leur photo préférée. La délibération est désormais faite. Qui sont les 3 grands gagnants ?


Trois photos élues par le public 

Depuis 2005, les chargeurs t&eacute;lescopiques Claas &eacute;taient le fruits d'un partenariat nou&eacute; avec le groupe allemand Wacker Neuson, intervenant notamment dans le domaine de la manutention sous les marques Kramer et Weidemann. A compter du 1er janvier 2018, Claas fera appel &agrave; Liebherr pour &eacute;laborer les futures s&eacute;ries Scorpion. Liebherr est un groupe familial allemand cr&eacute;&eacute; en 1949 et op&eacute;rant dans une dizaine de secteurs, dont la construction, le ferroviaire, l'a&eacute;rospatial et la manutention. De son c&ocirc;t&eacute;, Kramer &nbsp;a sign&eacute; avec John Deere ont sign&eacute; un accord de distribution qui va faire des concessionnaires John Deere les distributeurs privil&eacute;gi&eacute;s des mat&eacute;riels de manutention, &agrave; commencer par l'Europe. L'accord s'accompagne d'une prise de participation de John Deere au capital de Kramer.<h2>En attendant Agritechnica</h2>Claas n'a pas encore totalement lev&eacute; le voile sur les contours de sa nouvelle gamme de chargeurs t&eacute;lescopiques, qui sera pr&eacute;sent&eacute;e en avant-premi&egrave;re &agrave; Agritechnica (12-18 novembre). Toujours d&eacute;nomm&eacute;e Scorpion, on sait seulement que la gamme sera &eacute;largie et qu'elle sera disponible &agrave; partir de janvier prochain. Claas et ses partenaires de distribution continueront d'assurer assurent la maintenance et l'approvisionnement en pi&egrave;ces de rechange pour l'ensemble des mod&egrave;les Scorpion du march&eacute;.


Etoffée, la nouvelle gamme sera présentée à Agritechnica. Elle est issue d’un partenariat avec le constructeur allemand Liebherr, en remplacement de Kramer, qui a de son côté conclu un accord de distribution avec John Deere.


Claas annonce le lancement des nouveaux télescopiques Scorpion

Apr&egrave;s une augmentation de 172% en 20 mois du prix du beurre industriel, qui continue d'augmenter, les boulangers et industriels de l'agroalimentaire&nbsp;"doivent pouvoir augmenter leur prix de vente", a averti mardi la F&eacute;d&eacute;ration des entreprises de boulangerie (FEB). "C'est la seule solution pour p&eacute;renniser la viabilit&eacute; des entreprises" touch&eacute;es "de plein fouet" par la hausse mondiale du beurre, ajoute la FEB."Nous avons ajout&eacute; 10 centimes par croissant au beurre &agrave; la rentr&eacute;e", a confirm&eacute; &agrave; l'AFP une boulangerie parisienne du 15e arrondissement, qui vend d&eacute;sormais le croissant &agrave; 1,15 euro au lieu de 1,05 euro au printemps, et dont la derni&egrave;re augmentation des tarifs remontait &agrave; deux ans et demi. En grandes surfaces, le prix du beurre a augment&eacute; de 7% en d&eacute;but d'&eacute;t&eacute;, a par ailleurs indiqu&eacute; mardi &agrave; Paris la pr&eacute;sidente du principal syndicat agricole fran&ccedil;ais FNSEA, Christiane Lambert.Le prix du beurre industriel est pass&eacute; de 2.500 euros la tonne en avril 2016 &agrave; 6.800 euros la tonne d&eacute;but septembre. En avril, il s'&eacute;levait &agrave; 4.500 euros la tonne, et d&eacute;j&agrave; inqui&eacute;tait le secteur. L'augmentation sera d'ailleurs r&eacute;percut&eacute;e sur tous les produits alimentaires utilisant du beurre, notamment la biscuiterie.Au del&agrave; de la flamb&eacute;e des prix, la F&eacute;d&eacute;ration des entreprises de boulangerie s'inqui&egrave;te aussi d'une possible "p&eacute;nurie" de beurre disponible. "Des premiers cas de p&eacute;nurie ont d&eacute;j&agrave; &eacute;t&eacute; signal&eacute;s ces derniers jours", indique son communiqu&eacute;, chez les grossistes en beurre qui vendent aux industriels. "La p&eacute;nurie n'est pas perceptible dans la grande distribution par le consommateur lambda, mais pour les industriels il n'y a plus de beurre AOP fran&ccedil;ais disponible", a pr&eacute;cis&eacute; &agrave; l'AFP Mathieu Labb&eacute;, d&eacute;l&eacute;gu&eacute; g&eacute;n&eacute;ral de la FEB. "Nous alertons les pouvoirs publics et les producteurs de lait, car il y a eu un fl&eacute;chissement de la production laiti&egrave;re en France, alors que la demande en beurre explose" a-t-il ajout&eacute;.Du c&ocirc;t&eacute; des distributeurs, on confirme "ne pas avoir constat&eacute; de probl&egrave;me d'approvisionnement en beurre" dans les rayons ces derniers mois. La crise du beurre est due &agrave; la concordance de plusieurs facteurs:&nbsp;"une demande de plus en plus forte de la part des pays &eacute;mergents", des conditions m&eacute;t&eacute;orologiques "nuisibles aux fourrages" et &agrave; la production de lait cet &eacute;t&eacute;, notamment des situations de s&eacute;cheresse, et un "retour &agrave; la mode du beurre qui n'est plus d&eacute;cri&eacute; comme un &eacute;l&eacute;ment mauvais pour la sant&eacute;", note la FEB. La FEB regroupe 260 entreprises du secteur, soit 80% des industries de boulangerie, viennoiserie et p&acirc;tisserie en France, repr&eacute;sentant 8,5 milliards de chiffre d'affaires, dont deux milliards &agrave; l'exportation, et 40.000 emplois.


Pour la rentrée, le prix du croissant et des viennoiseries s'envole en raison de la hausse spectaculaire des prix du beurre ces derniers mois, alors que boulangers et fabricants de biscuits sonnent l'alarme sur une "pénurie" de beurre dans l'agroalimentaire.


Le prix du croissant s'envole, les boulangers craignent une "pénurie" de beurre

&laquo;&nbsp;Nous sommes satisfaits des premi&egrave;res r&eacute;unions qui se sont tenues&nbsp;&raquo;, estime Christiane Lambert, la pr&eacute;sidente de la FNSEA, &agrave; propos des &eacute;tats g&eacute;n&eacute;raux de l'alimentation. Elle ajoute&nbsp;: &laquo;&nbsp;nous attendons des d&eacute;cisions tr&egrave;s concr&egrave;tes &agrave; l'issue du premier chantier&nbsp;&raquo;. Le premier volet, dont les ateliers viennent de commencer, est consacr&eacute; &agrave; la cr&eacute;ation et &agrave; la r&eacute;partition de la valeur entre producteurs, transformateurs et distributeurs. L'objectif&nbsp;: am&eacute;liorer le prix pay&eacute; aux agriculteurs. &nbsp;Pour cela, la FNSEA esp&egrave;re des avanc&eacute;es l&eacute;gislatives concernant l'encadrement des promotions et le seuil de revente &agrave; perte. Le but est d'en finir avec un cycle de &laquo;&nbsp;forte destruction de valeur&nbsp;&raquo; pr&eacute;judiciable pour toutes les fili&egrave;res.&laquo;&nbsp;La loi ne r&egrave;glera pas tout&nbsp;&raquo;, nuance Christiane Lambert. Ces derniers temps, la FNSEA a ainsi multipli&eacute; les rencontres aupr&egrave;s des industriels et des grandes surfaces pour trouver des points d'accord. &laquo;&nbsp;Quand on dit qu'il faut passer d'adversaire &agrave; partenaire, c'est une conviction&nbsp;&raquo;, insiste-t-elle. Henri Brichart, vice-pr&eacute;sident de la FNSEA, esp&egrave;re cependant ne pas tomber dans &laquo;&nbsp;le pi&egrave;ge&nbsp;&raquo; qui consisterait &agrave; renvoyer toute &laquo;&nbsp;la responsabilit&eacute; &agrave; la fili&egrave;re&nbsp;&raquo;. &laquo;&nbsp;La Loi de modernisation de l'&eacute;conomie (LME), on voit les d&eacute;g&acirc;ts qu'elle a caus&eacute;s&nbsp;&raquo;, insiste-t-il. De m&ecirc;me, il fustige les contraintes r&eacute;glementaires impos&eacute;es aux agriculteurs, qui les emp&ecirc;chent &laquo;&nbsp;de r&eacute;pondre aux diff&eacute;rents march&eacute;s&nbsp;&raquo; qui se proposent &agrave; eux.<h2>Attentes soci&eacute;tales&nbsp;: la FNSEA &laquo;&nbsp;offensive&nbsp;&raquo;</h2>Afin d'associer la population &agrave; ces &eacute;tats g&eacute;n&eacute;raux, la FNSEA pr&eacute;voit un grand rassemblement de producteurs sur Paris, d&eacute;but octobre. Christiane Lambert pr&eacute;cise que son syndicat sera tr&egrave;s actif sur le deuxi&egrave;me volet des &eacute;tats g&eacute;n&eacute;raux, consacr&eacute; aux liens entre l'agriculture, l'environnement et la soci&eacute;t&eacute;. Elle annonce notamment des&nbsp;&laquo;&nbsp;propositions offensives pour l'acc&egrave;s &agrave; l'alimentation&nbsp;&raquo;.La pr&eacute;sidente juge &laquo; normal que le ministre de la Transition &eacute;cologique et solidaire ait un regard&nbsp;&raquo; sur les affaires agricoles. N&eacute;anmoins, la prise de position de Nicolas Hulot sur le sujet du glyphosate ne passe pas. Christiane Lambert regrette qu'il n'y ait pas eu de &laquo;&nbsp;concertation plus &eacute;troite&nbsp;&raquo; avec la profession agricole &laquo;&nbsp;avant expression&nbsp;&raquo; de Nicolas Hulot.Plut&ocirc;t qu'une interdiction brutale du glyphosate, elle plaide pour une &laquo;&nbsp;sortie en douceur&nbsp;&raquo;. &laquo;&nbsp;La raison doit l'emporter sur un certain emballement&nbsp;&raquo;, d&eacute;clare-t-elle. Les 5 et 6 octobre, l'avenir du glyphosate sera d&eacute;battu au sein d'un comit&eacute; europ&eacute;en entre &Eacute;tats membres. Un rendez-vous crucial au cours duquel la France devra donner sa position.&nbsp;&laquo;&nbsp;Deux tiers des agriculteurs ont recours au glyphosate&nbsp;&raquo;, pr&eacute;cise Eric Thirouin, secr&eacute;taire g&eacute;n&eacute;ral adjoint de la FNSEA. Pour celui-ci, il est important de &laquo;&nbsp;trouver des alternatives, des solutions d'avenir&nbsp;&raquo; avant d'interdire cette substance active. Sans quoi une telle d&eacute;cision aura pour cons&eacute;quence d'accro&icirc;tre l'usage de la charrue, au d&eacute;triment de la conservation des sols.La pr&eacute;sidente de la FNSEA salue n&eacute;anmoins le travail de concertation entre les ministres de l'Agriculture et de la Transition &eacute;cologique concernant la question de l'irrigation et de la gestion de l'eau.&nbsp;&laquo;&nbsp;Je souhaite que nous restions dans des &eacute;changes constructifs&nbsp;&raquo;, appelle-t-elle de ses v&oelig;ux.&nbsp;


La rentrée s’annonce chargée pour la FNSEA, mobilisée sur les états généraux de l’alimentation mais aussi inquiète après les dernières déclarations de Nicolas Hulot concernant le glyphosate. 


États généraux de l’alimentation : les premières réunions satisfont la FNSEA

VIDEO - Nouvel épisode de Terre de Passion

La&nbsp;Chine a r&eacute;ussi l'exploit, jusqu'au milieu des ann&eacute;es 2000, de nourrir la population la plus nombreuse au monde&nbsp;sans peser sur les grands &eacute;quilibres agricoles mondiaux. Mais les &eacute;volutions du r&eacute;gime alimentaire chinois vers plus de produits animaux ont cr&eacute;&eacute; un&nbsp;d&eacute;s&eacute;quilibre chronique entre les besoins alimentaires de la population et les disponibilit&eacute;s int&eacute;rieures. Depuis 10 ans, la Chine est ainsi devenue&nbsp;importatrice nette de produits agricoles et alimentaires li&eacute; aux productions animales, soit pour l'alimentation du b&eacute;tail (soja, ma&iuml;s, substituts de ma&iuml;s), soit directement en produits animaux (produits laitiers, viandes bovines et porcines). Les productions chinoises pourront&#8208;elles reconqu&eacute;rir leur march&eacute; int&eacute;rieur au cours des prochaines ann&eacute;es ou les importations sont&#8208;elles appel&eacute;es &agrave; se d&eacute;velopper encore ? Quelle sont les strat&eacute;gies des entreprises agroalimentaires chinoises pour satisfaire leur demande int&eacute;rieure: investissements &agrave; l'&eacute;tranger ou sur place, transfert de technologies... ? Quelle place pour les produits fran&ccedil;ais et europ&eacute;ens sur ce march&eacute;? Telles sont les questions qui seront abord&eacute;es lors de cette conf&eacute;rence o&ugrave; interviendront les r&eacute;dacteurs de la lettre de veille sur les productions animales en Chine, &laquo; Chine_Abcis &raquo;, ainsi que le Directeur G&eacute;n&eacute;ral du GIRA.Sous la pr&eacute;sidence de Jacques Lema&icirc;tre, Pr&eacute;sident d'ABCIS et de l'ACTAIntervenants&nbsp;: &bull;&nbsp;Jean-Marc Chaumet&nbsp;(R&eacute;dacteur en chef de la Lettre Chine_ABCIS, Idele) &bull;&nbsp;Christophe Lafoug&egrave;re&nbsp;(PDG du Cabinet GIRA) &bull;&nbsp;St&eacute;phane Gouault&nbsp;(Directeur D&eacute;veloppement &amp; Marketing, IFIP) &bull;&nbsp;Jan-Peter Van Ferneij&nbsp;(Responsable veille internationale, IFIP)Contact : St&eacute;phane Gouault,&nbsp;Directeur D&eacute;veloppement-Marketing de l'IFIP - @ stephane.gouault@ifip.asso.fr&nbsp;Pour en savoir + sur comment acc&eacute;der au Space

Protéines animales en Chine : Conquête ou partenariat ?

Un d&eacute;chaumeur &agrave; disques ind&eacute;pendants dont les deux rang&eacute;es sont suffisamment espac&eacute;es pour laisser la place &agrave; une rang&eacute;e de dents&nbsp;: telle est la configuration du Reptill, d&eacute;sormais au catalogue du constructeur espagnol Ovlac, distribu&eacute; en France par Tadys (31). Cette configuration permet &agrave; l'outil de r&eacute;aliser &agrave; la fois un travail de d&eacute;compactage et de drainage en profondeur, tout en assurant l'entretien superficiel du sol, le travail de la premi&egrave;re rang&eacute;e de disques &eacute;vitant le ph&eacute;nom&egrave;ne de bourrage au niveau de la rang&eacute;e de dents.<h2>Plage de travail de 5 cm &agrave; 35 cm</h2>L'autre caract&eacute;ristique notable du Reptill r&eacute;side dans le montage sur parall&eacute;logramme de la rang&eacute;e de dents, qui permet ainsi d'ajuster leur profondeur de travail des dents. Celels-ci peuvent m&ecirc;me &ecirc;tre totalement escamot&eacute;es pour n'exploiter que la fonction d&eacute;chaumeur &agrave; disques du Reptill. Le montage hydraulique permet au chauffeur d'ajuster &agrave; tout moment la profondeur de travail. Le tout permet au Reptill de travailler le sol dans un horizon compris entre 5 cm (dents relev&eacute;es) et 35 cm. Le Reptill est disponible 1,40 m, 1,65 m, 1,90 m et 2,15 m.<h2>Le domaine du Tariquet co-d&eacute;veloppeur</h2>Le Reptill est &eacute;t&eacute; d&eacute;velopp&eacute; en collaboration avec le domaine du Tariquet, bas&eacute; &agrave; Eauze dans le Gers. Avant le Reptill, le domaine avait recours en avril-mai &agrave; un ameublisseur &agrave; dents courbes intervenant &agrave; 25-30 cm de profondeur, pr&eacute;c&eacute;dant des passages successifs de herse rotative &agrave; faible vitesse. Le Reptill s'av&egrave;re plus polyvalent et permet d'ajuster le travail aux conditions de la parcelle et de l'ann&eacute;e. Le domaine du Tariquet s'&eacute;tendu sur plus de 1100 ha hectares de vignes et produit notamment des c&eacute;pages blancs sous IGP &laquo;pays C&ocirc;tes-de-Gascogne &raquo; export&eacute;s partout dans le monde.


En collaboration avec le domaine du Tariquet dans le Gers, le constructeur a mis au point un combiné disques-dents capable de décompacter en présence d’herbe. Un parallélogramme hydraulique permet de régler la profondeur de travail des dents, jusqu’à l’escamotage complet.


Reptill, le déchaumeur-décompacteur d’Ovlac pour la vigne


Plusieurs concepteurs de stations météo exposaient leurs outils connectés lors du Salon aux champs des Cuma, les 30 et 31 août dernier. Un tel investissement prend tout son sens quand il est réalisé collectivement. Les nouvelles technologies vont-elles réinventer les Cuma, ces coopératives vieilles de 70 ans ?


Station météo : un investissement à réaliser en groupe ?

"Ce n'est ni le proc&egrave;s de l'abattoir, ni celui des m&eacute;thodes d'abattage", a voulu recadrer le repr&eacute;sentant de l'accusation, Michel Pellegry, en rappelant que les pratiques dans cet &eacute;tablissement situ&eacute; &agrave; Houdan "sont r&eacute;alis&eacute;es dans le total respect de la r&egrave;glementation en vigueur au jour des faits".Le 12 d&eacute;cembre dernier, les deux membres de L214, dont le co-fondateur, S&eacute;bastien Arsac, avaient dissimul&eacute; des cam&eacute;ras, notamment sur une nacelle descendant les cochons dans le puits o&ugrave; ils sont &eacute;tourdis au CO2 avant d'&ecirc;tre saign&eacute;s. Ils sont poursuivis pour violation de domicile et tentative d'atteinte &agrave; la vie priv&eacute;e. Leurs avocates, Mes Hel&egrave;ne Thouy et Caroline Lanty, ont plaid&eacute; la relaxe."Nous sommes entr&eacute;s par l'arri&egrave;re du b&acirc;timent, o&ugrave; il n'y a aucune cl&ocirc;ture", a expliqu&eacute; &agrave; la barre S&eacute;bastien Arsac. "Les portes &eacute;taient ouvertes, nous avons plac&eacute; les cam&eacute;ras", a d&eacute;clar&eacute; le militant, qui lutte pour l'abandon de tout produit animal dans l'alimentation. Trahis par la chute de l'une d'entre elles, les deux activistes avaient &eacute;t&eacute; interpell&eacute;s alors qu'ils venaient r&eacute;cup&eacute;rer leur mat&eacute;riel, encagoul&eacute;s, dans la nuit du 12 au 13 d&eacute;cembre. L214 a depuis diffus&eacute; d'autres vid&eacute;os de cet abattoir, qui entendent montrer la souffrance des animaux.Devant le tribunal correctionnel de Versailles, trois heures durant, les deux pr&eacute;venus, entour&eacute;s de quelques dizaines de sympathisants, ont reconnu les faits, mais les estiment "justes". "Ca me paraissait l&eacute;gitime, &ccedil;a me para&icirc;t moral. C'est quelque chose qui me tient &agrave; coeur", a revendiqu&eacute; Tony Duhamel, 36 ans, le second pr&eacute;venu. L'association s'&eacute;tait int&eacute;ress&eacute;e &agrave; cet abattoir porcin - le dernier d'&Icirc;le-de-France - apr&egrave;s un signalement par un "lanceur d'alerte" pour ses suppos&eacute;s manquements - du reste, jamais relev&eacute;s par les services v&eacute;t&eacute;rinaires. "On vole, on ment, on agresse, on viole. Oui, on viole la loi p&eacute;nale", s'est insurg&eacute; l'avocat de l'abattoir, Me Nicolas Cassart, qui a raill&eacute; "l'anti-sp&eacute;cisme" de l'association qui, selon lui, "d&eacute;fend un &eacute;galitarisme entre les hommes et les animaux". L'&eacute;tablissement r&eacute;clame 215.000 euros de dommages et int&eacute;r&ecirc;ts.Une enqu&ecirc;te pour maltraitance contre cet abattoir est par ailleurs en cours, &agrave; la suite d'une plainte de L214, qui avait diffus&eacute; cet hiver de premi&egrave;res images montrant un employ&eacute; frapper des porcs et leur administrer des chocs &eacute;lectriques. Les deux militants n'ont jusqu'alors jamais &eacute;t&eacute; condamn&eacute;s et, si leur proc&egrave;s constitue une premi&egrave;re, c'est que les vid&eacute;os diffus&eacute;es par L214 sont le plus souvent tourn&eacute;es par des personnes internes aux &eacute;tablissements incrimin&eacute;s, ou y ayant acc&egrave;s.L'&eacute;tourdissement des porcs au CO2 avant saign&eacute;e est l&eacute;gal. Mais pour L214, qui demande son interdiction, il constitue une m&eacute;thode "syst&eacute;matiquement longue et douloureuse". Une enqu&ecirc;te pour maltraitance contre cet abattoir est par ailleurs en cours, &agrave; la suite d'une plainte de L214, qui avait diffus&eacute; cet hiver de premi&egrave;res images montrant un employ&eacute; frapper des porcs et leur administrer des chocs &eacute;lectriques. L214 a publi&eacute; depuis 2013 plusieurs vid&eacute;os montrant des dysfonctionnements dans des abattoirs fran&ccedil;ais.


Une amende de 15.000 euros, dont 10.000 avec sursis, a été requise lundi par le parquet de Versailles contre chacun des deux militants de l'association L214 qui avaient placé des caméras dans un abattoir des Yvelines, filmant notamment l'étourdissement des porcs. La décision sera rendue le 9 octobre.


Caméras cachées dans un abattoir: amendes requises contre deux militants de L214

A l'audience du 3 juillet dernier, six mois de prison ferme et 2.000 euros d'amende avaient &eacute;t&eacute; requis contre Jacques Teissedre, n&eacute; le 31 octobre 1943 et sans aucun ant&eacute;c&eacute;dent judiciaire. Le viticulteur &agrave; la retraite &eacute;tait notamment accus&eacute; d'avoir le 16 mars 2017 &agrave; Saint-Mathieu-de-Tr&eacute;viers (H&eacute;rault), dans ses vignes, menac&eacute; un fonctionnaire de la Police aux fronti&egrave;res (PAF) avec un s&eacute;cateur &eacute;lectrique en lui disant "je vais te planter" lors d'un contr&ocirc;le men&eacute; par la Mutuelle sociale agricole (MSA), l'inspection du travail et deux policiers.Accus&eacute; d'outrage &agrave; agent de contr&ocirc;le, acte d'intimidation et obstacle &agrave; un contr&ocirc;le, il &eacute;tait notamment accus&eacute; d'avoir lanc&eacute; : "Vous &ecirc;tes tous des glandeurs, la MSA c'est des voleurs, foutez moi le camp" et aurait lev&eacute; le bras dans ce qui a &eacute;t&eacute; interpr&eacute;t&eacute; comme un salut nazi. "On essaie d'exag&eacute;rer un dossier, de faire un exemple", avait pour sa part estim&eacute; Me Bernard Prunet pour la d&eacute;fense du viticulteur, en plaidant la relaxe.Ni le viticulteur, ni son conseil n'&eacute;tait pr&eacute;sent lundi au tribunal. Les cinq fonctionnaires concern&eacute;s, la MSA, l'Inspection du Travail et ses syndicats s'&eacute;taient port&eacute;s parties civiles. Ils ont obtenu un total de plus de 10.000 euros de dommages et int&eacute;r&ecirc;ts.


Un viticulteur héraultais à la retraite a été condamné lundi à 10 mois de prison avec sursis et 2.000 euros d'amende par le tribunal correctionnel de Montpellier pour "violences aggravées" lors d'une inspection.


Violences lors d'une inspection : un viticulteur condamné à 10 mois de prison avec sursis

Une premi&egrave;re audience, pr&eacute;vue en juin, avait &eacute;t&eacute; ajourn&eacute;e en raison d'une question prioritaire de constitutionnalit&eacute; (QPC) soulev&eacute;e tardivement par la d&eacute;fense. Le proc&egrave;s de lundi pourrait &ecirc;tre &eacute;galement suspendu en raison de cette m&ecirc;me QPC qui, si elle &eacute;tait consid&eacute;r&eacute;e s&eacute;rieuse par le tribunal, pourrait &ecirc;tre transmise &agrave; la Cour de cassation.Les deux militants, dont S&eacute;bastien Arsac, cofondateur de L214, doivent compara&icirc;tre devant le tribunal correctionnel pour "violation du domicile d'autrui" et&nbsp;"tentative d'atteinte &agrave; la vie priv&eacute;e par fixation, enregistrement ou transmission de l'image". Or, leurs avocats estiment que l'infraction vis&eacute;e ne peut s'appliquer, "autrui" &eacute;tant en l'occurrence l'abattoir, c'est-&agrave;-dire une personne morale. C'est cette difficult&eacute; juridique qu'ils entendent faire &eacute;claircir par le Conseil constitutionnel.Les deux membres de L214, qui militent pour l'abandon de tout produit animal dans l'alimentation, avaient cach&eacute; en d&eacute;cembre des cam&eacute;ras dans un abattoir des Yvelines, notamment sur une nacelle descendant les cochons dans le puits o&ugrave; ils sont &eacute;tourdis au CO2 avant d'&ecirc;tre saign&eacute;s. Trahis par la chute d'une cam&eacute;ra, ils avaient &eacute;t&eacute; interpell&eacute;s alors qu'ils venaient r&eacute;cup&eacute;rer leur mat&eacute;riel, encagoul&eacute;s, dans la nuit du 12 au 13 d&eacute;cembre. L214 a depuis diffus&eacute; certaines de ces vid&eacute;os, qui entendent montrer la souffrance des animaux.Les deux militants n'ont jamais &eacute;t&eacute; condamn&eacute;s et, si leur proc&egrave;s constitue une premi&egrave;re, c'est que les vid&eacute;os diffus&eacute;es par L214 sont le plus souvent tourn&eacute;es par des personnes internes aux &eacute;tablissements incrimin&eacute;s, ou y ayant acc&egrave;s. L'&eacute;tourdissement des porcs au CO2 avant saign&eacute;e est l&eacute;gal. Mais pour L214, qui demande son interdiction, il constitue une m&eacute;thode&nbsp;"syst&eacute;matiquement longue et douloureuse"."Nous sommes tr&egrave;s sereins", a comment&eacute; aupr&egrave;s de l'AFP l'une des avocats des militants, Me Caroline Lanty.&nbsp;"Mes clients ont le sentiment de mener leurs actions de fa&ccedil;on utile, sans d&eacute;grader, sans porter atteinte aux salari&eacute;s." Une enqu&ecirc;te pour maltraitance contre cet abattoir est par ailleurs en cours, &agrave; la suite d'une plainte de L214, qui avait diffus&eacute; cet hiver de premi&egrave;res images montrant un employ&eacute; frapper des porcs et leur administrer des chocs &eacute;lectriques. L214 a publi&eacute; depuis 2013 plusieurs vid&eacute;os montrant des dysfonctionnements dans des abattoirs fran&ccedil;ais.


Deux militants de l'association de défense des animaux L214 seront jugés lundi à Versailles pour s'être introduits en décembre dans un abattoir de Houdan, en région parisienne, et y avoir placé des caméras filmant notamment l'étourdissement des porcs au CO2.


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