<p>Un semoir &agrave; engrais, pas besoin d'en avoir un&nbsp;dans chaque exploitation... Agriculteur en C&ocirc;te d'Or, Dominique nous partage quelles solutions, comment il a trouv&eacute; aussi pour palier aux pannes et aux al&eacute;as climatiques. "<em>Sur Agri-Echange, j'ai pu tester du semis direct !"&nbsp;</em></p><figure  style="text-align: left;">
    <iframe type="text/html" width="640" height="360" src="https://www.youtube.com/embed/V9npGZQUjrc?autoplay=0"
            frameborder="0"></iframe>
    <figcaption>&quot;Avec Agri-Echange, on a pu tester le semis direct, la herse &eacute;trille&quot;</figcaption>
</figure>



[Témoignage] Ma solution pour palier un manque de matériel

<p><strong>&laquo;&nbsp;Dans diff&eacute;rentes r&eacute;gions de France, on d&eacute;plore des foyers de tuberculose bovine. Les maires ne re&ccedil;oivent aucune information sur l'&eacute;tat sanitaire des exploitations agricoles situ&eacute;es dans leurs communes&nbsp;&raquo;,</strong> a indiqu&eacute; Nathalie Goulet, s&eacute;natrice de l&rsquo;<a href="https://www.agriculteur-normand.com/orne?page_manager_page_variant_weight=-99&amp;overridden_route_name=entity.taxonomy_term.canonical&amp;base_route_name=entity.taxonomy_term.canonical&amp;page_manager_page=page_liste&amp;page_manager_page_variant=page_liste-panels_variant-1" target="_blank">Orne</a>, en juin 2023, <a href="https://www.senat.fr/basile/visio.do?id=qSEQ230607472&amp;idtable=q438190|q431036|q434525|q431555|q426861|q440801&amp;_c=tuberculose&amp;rch=qs&amp;de=20220828&amp;au=20230828&amp;dp=1+an&amp;radio=dp&amp;aff=sep&amp;tri=p&amp;off=0&amp;afd=ppr&amp;afd=ppl&amp;afd=pjl&amp;afd=cvn" target="_blank">sur le site internet du S&eacute;nat.</a> Elle a souhait&eacute; savoir si le minist&egrave;re de l&rsquo;Agriculture et de la souverainet&eacute; alimentaire envisage une information aux &eacute;lus en cas de survenance de foyers de tuberculose bovine notamment.</p>

<h3><strong>Un arr&ecirc;t&eacute; pr&eacute;fectoral</strong></h3>

<p><strong>&laquo;&nbsp;La France a &eacute;t&eacute; d&eacute;clar&eacute;e officiellement indemne de tuberculose bovine en 2001, garantissant un niveau sanitaire favorable ainsi que des d&eacute;bouch&eacute;s commerciaux fluides pour les bovins vivants. Pourtant, cette maladie n'est pas compl&egrave;tement &eacute;radiqu&eacute;e [&hellip;]&nbsp;</strong></p>

<div class="encadre">Lire aussi : <a href="https://www.agriculteur-normand.com/le-gds-de-lorne-fait-le-point-sur-les-maladies-bovines" target="_blank">Le GDS de l&rsquo;Orne fait le point sur les maladies bovines</a></div>

<p><strong>En mati&egrave;re de tuberculose bovine [&hellip;], les instructions minist&eacute;rielles &ndash; concernant la gestion des suspicions des foyers en &eacute;levage et des cas dans la faune sauvage &ndash; disposent que l'arr&ecirc;t&eacute; pr&eacute;fectoral portant d&eacute;claration d'infection [&hellip;] soit transmis au maire de la commune concern&eacute;e afin que ce dernier puisse notamment appliquer son r&ocirc;le de police relatif &agrave; la divagation des animaux mentionn&eacute; &agrave; l'article L. 2212-2 du code g&eacute;n&eacute;ral des collectivit&eacute;s territoriales&nbsp;&raquo;,</strong> a r&eacute;pondu le minist&egrave;re le 29 ao&ucirc;t.</p>

<h3><strong>D&rsquo;autres fili&egrave;res</strong></h3>

<p>Pour rappel, J&eacute;r&ocirc;me Nury d&eacute;put&eacute; de l&rsquo;Orne avait lui aussi interpell&eacute; le ministre de l&rsquo;Agriculture et la premi&egrave;re ministre en juillet 2023, concernant cette fois-ci les cons&eacute;quences de la tuberculose bovine sur la fili&egrave;re fromages au lait cru, en leur remettant des propositions concr&egrave;tes de la profession : <a href="https://www.agriculteur-normand.com/tuberculose-bovine-les-inquietudes-de-la-filieres-fromages-au-lait-cru-dans-lorne" target="_blank">J. Nury interpelle E. Borne sur les cons&eacute;quences pour la fili&egrave;re fromages au lait cru</a></p>



La sénatrice de l’Orne, Nathalie Goulet, s’est adressée au ministre de l’Agriculture et de la souveraineté alimentaire quant à l’absence communication auprès des maires de la situation sanitaire dans leur commune, en cas de survenance de foyers de tuberculose.

Communication avec les communes : la sénatrice Nathalie Goulet s’interroge

<p>La meilleure note synth&eacute;tique (1 sur une &eacute;chelle de 7) et la meilleure note d&eacute;taill&eacute;e (A+), synonyme d&rsquo;une &eacute;conomie potentielle de produit de 50% tout en assurant la m&ecirc;me quantit&eacute; d&eacute;pos&eacute;e sur la plante que l&rsquo;appareil de r&eacute;f&eacute;rence&nbsp;: telles sont les performances enregistr&eacute;es par les pulv&eacute;risateurs Panel&rsquo;Jet de Tecnoma. D&eacute;velopp&eacute; par l&rsquo;Institut fran&ccedil;ais de la vigne et du vin (IFV), le dispositif Performance Pulv&eacute; permet de qualifier, &agrave; la demande des constructeurs, les pulv&eacute;risateurs viticoles en les soumettant au banc d&rsquo;essai EvaSprayViti. La base de donn&eacute;es, <a href="http://www.performancepulve.fr/" target="_blank">accessible en ligne</a>, compte actuellement environ 25 mod&egrave;les, qualifi&eacute;s par la voie de tests, comme c&rsquo;est le cas pour le Panel&rsquo;Jet, sinon par typologie.&nbsp;Le Panel&rsquo;Jet est reconnu officiellement comme &eacute;quipement permettant de r&eacute;duire de plus de 90% la d&eacute;rive, dans une certaine mesure, les Zones de non traitement (ZNT).</p><h2>Panel&rsquo;Jet sur Preci&rsquo;Jet</h2><p>Les panneaux r&eacute;cup&eacute;rateurs prennent position sur le Precijet, appareil &agrave; jet port&eacute; dont le flux laminaire agite le feuillage pour accro&icirc;tre la p&eacute;n&eacute;tration du spectre de pulv&eacute;risation et la couverture des feuilles. A la partie inf&eacute;rieure des panneaux, une lame d&rsquo;air contribue &agrave; confiner la pulv&eacute;risation et &agrave; r&eacute;duire la d&eacute;rive au sol. En partie sup&eacute;rieure, c&rsquo;est leur forme ovo&iuml;de qui contrarie les d&eacute;perditions dans l&rsquo;atmosph&egrave;re. Les panneaux en polypropyle&#768;ne thermoforme&#769; sont ajustables hydrauliquement. La cin&eacute;matique permet de s&rsquo;adapter &agrave; la largeur de l&rsquo;interligne (0,9 m &agrave; 1,55 m) et &agrave; l&rsquo;&eacute;paisseur de la v&eacute;g&eacute;tation jusqu&rsquo;&agrave; 45 cm. L&rsquo;&eacute;quipement Panel&rsquo;Jet se d&eacute;cline en 2, 3 ou 4 rangs sur les enjambeurs monorangs et 2 rangs </p>


Les panneaux récupérateurs, associés au Préci’Jet à flux laminaire, décrochent la classe 1 et la note A+ de Performance Pulvé, le dispositif de qualification des pulvérisateurs viticoles de l’Institut français de la vigne et du vin (IFV).

Le Panel’Jet de Tecnoma distingué par Performance Pulvé

<p>Rien n&rsquo;a pu entamer la passion de Camille pour les simmentals. Surtout pas les piques de ses camarades de classe de lyc&eacute;e agricole, qui lui disaient que ses vaches pr&eacute;f&eacute;r&eacute;es n&rsquo;&eacute;taient que &laquo;&nbsp;des crois&eacute;es charolaises-montb&eacute;liardes&nbsp;&raquo;&nbsp;; ou qui lui donnaient du &laquo;&nbsp;Marguerite&nbsp;&raquo;, parce que c&rsquo;&eacute;tait le nom de la vache simmental dans le film de 1959, &laquo;&nbsp;La vache et le prisonnier&nbsp;&raquo;.</p><p><em>&laquo;&nbsp;Il faut dire que j&rsquo;&eacute;tais la seule de ma classe dont la famille &eacute;levait des simmentals&nbsp;&raquo;</em>, rapporte Camille Vial, consultante en &eacute;levage, ing&eacute;nieure agricole et passionn&eacute;e de simmentals. Et si elle n&rsquo;a pas (encore) fait de cette passion son m&eacute;tier, la jeune femme le reconna&icirc;t&nbsp;: <em>&laquo; Cette race, j&rsquo;en parle tout le temps&nbsp;&raquo;.</em> Ce qui tombe bien car avec seulement 40&nbsp;000 vaches enregistr&eacute;es &agrave; l&rsquo;&eacute;tat civil en France, la simmental a bien besoin de porte-paroles comme Camille pour se faire conna&icirc;tre.</p><h2><strong>Fleckvieh, l&rsquo;autre nom de la simmental</strong></h2><p><em>&laquo;&nbsp;Il est vrai que la race est issue du m&ecirc;me rameau que la montb&eacute;liarde</em>, rapporte Camille, <em>mais par rapport &agrave; cette derni&egrave;re, elle a gard&eacute; beaucoup plus de mixit&eacute;. Jusque dans les ann&eacute;es 1970, on la nommait tachet&eacute;e de l&rsquo;Est. Dans les pays germanophones o&ugrave; elle est tr&egrave;s pr&eacute;sente, on la nomme plut&ocirc;t fleckvieh, ce qui veut dire simplement vache rouge.&nbsp;&raquo;</em></p><p>Si en France, la race est plut&ocirc;t minoritaire, la fleckvieh-simmental domine largement les troupeaux germaniques&nbsp;: elles sont 1 million en Allemagne, et elles repr&eacute;sentent 80% des effectifs de bovins en Autriche. Dans ce pays, elle fait d&rsquo;ailleurs office de principale fournisseuse de lait et de viande. La simmental est &eacute;galement tr&egrave;s pr&eacute;sente en Australie et en Afrique du Sud, mais uniquement en tant que vache allaitante. Il y aurait environ 40 millions de simmentals &agrave; travers le monde.</p><div class="citation">
    <span>"Dans l&rsquo;Ouest, on sent une effervescence autour de cette race."</span>
</div>
<p>Les effectifs fran&ccedil;ais sont certes modestes, mais en croissance de 15% en 10 ans. Cette progression est remarquable dans un contexte o&ugrave; la plupart des autres races r&eacute;duisent leurs effectifs&nbsp;: <em>&laquo;&nbsp;La simmental pla&icirc;t d&rsquo;abord pour son produit viande, mais aussi parce qu&rsquo;elle s&rsquo;adapte &agrave; tous les syst&egrave;mes</em>, pr&eacute;sente Camille. <em>On la retrouve aussi bien dans des syst&egrave;mes tr&egrave;s extensifs, en montagne, que dans des fermes plus intensives. Dans l&rsquo;Ouest, on sent une effervescence autour de cette race&nbsp;&raquo;.</em></p><h2><strong>Une race europ&eacute;enne</strong></h2><p>Illustration de ce succ&egrave;s croissant&nbsp;: la simmental &eacute;tait la race &agrave; l&rsquo;honneur lors du dernier Space, o&ugrave; elle a pu organiser un grand concours (&agrave; son &eacute;chelle&nbsp;!) avec une cinquantaine de vaches. Parmi elles&nbsp;: 12 primipares venues d&rsquo;Allemagne et d&rsquo;Autriche. Ces vaches d&rsquo;Outre-Rhin participaient &agrave; la comp&eacute;tition et Fisa, une vache autrichienne, a m&ecirc;me d&eacute;croch&eacute; le titre de championne espoir.</p>        
<div  class=" ez-embed-type-image">
    
    
        <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/0/3/5/6/5766530-1-fre-FR/16ccf8fa3833-pcsim2-jpg" alt="" height="2045" width="3352" /><figcaption>La grande championne du concours europ&eacute;en 2023 est Myl&eacute;e venue de C&ocirc;te d&rsquo;Or. Elle est ici aux c&ocirc;t&eacute;s de sa r&eacute;serve, Pr&eacute;cieuse, qui vient du Morbihan. (photo Catherine Perrot)</figcaption></figure>

</div>
<p>Mais a priori, pas de retour au bercail pour ces fleckvieh&nbsp;: elles ont en effet &eacute;t&eacute; propos&eacute;es &agrave; la vente aux &eacute;leveurs pr&eacute;sents au Space. <em>&laquo;&nbsp;Nous avons organis&eacute; cette vente, car nous avons du mal &agrave; r&eacute;pondre &agrave; la demande de g&eacute;nisses,</em> confie Camille. <em>Travailler avec l&rsquo;Allemagne, l&rsquo;Autriche et la Suisse nous permet de renouveler la g&eacute;n&eacute;tique&nbsp;&raquo;.</em> Ce travail &agrave; l&rsquo;&eacute;chelle du territoire europ&eacute;en, et la mixit&eacute; pr&eacute;serv&eacute;e de la race font ainsi de la simmental la race la moins consanguine de toutes les races laiti&egrave;res.</p>        
<div  class=" ez-embed-type-image">
    
    
        <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/6/3/5/6/5766536-1-fre-FR/1ad9d28d1941-pcsim4-jpg" alt="" height="3104" width="1756" /><figcaption>Ne vous fiez pas &agrave; son dirndl (v&ecirc;tement traditionnel) : Camille n&rsquo;est pas Autrichienne, mais elle pr&eacute;sentait un lot de vaches autrichiennes. Dans ce pays, 80% des vaches sont des simmentals. (photo Catherine Perrot)</figcaption></figure>

</div>
<p>Le concours du Space a aussi &eacute;t&eacute; l&rsquo;occasion de rappeler que les simmentals sont toujours tr&egrave;s &laquo;&nbsp;bouch&egrave;res&nbsp;&raquo;, mais qu&rsquo;elles ont su progresser en lait&nbsp;: ces cinq derni&egrave;res ann&eacute;es, la moyenne fran&ccedil;aise a grimp&eacute; de 700 kg, pour atteindre 7000 kg/an (40,6 TB et 34 TP). En France, les vaches &agrave; plus de 10&nbsp;000 kg/an ne sont plus des exceptions et la marge de progr&egrave;s est encore importante puisqu&rsquo;en Autriche on peut retrouver des vaches &agrave; 14&nbsp;000 kg.</p>        
<div  class=" ez-embed-type-image">
    
    
        <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/3/3/5/6/5766533-1-fre-FR/c9d0d298c37b-pcsim3-jpg" alt="" height="562" width="1000" /><figcaption>Venue de Haute-Marne, Pervenche est la meilleure fromag&egrave;re de ce concours. Elle a produit plus de 10 000 kg de lait brut dans sa premi&egrave;re lactation, &agrave; 37,8 TB et 34,9 TP. (photo Catherine Perrot)</figcaption></figure>

</div>



Race à l’honneur lors du Space 2023, la simmental était en concours européen le 13 septembre dernier sur le grand ring du salon rennais. Une cinquantaine de vaches, venues de France, Allemagne et Autriche ont donné la parfaite illustration de ce qu’est une race vraiment mixte.

Vache simmental : la mixité a du bon

<p>Un an s&rsquo;est &eacute;coul&eacute; entre l&rsquo;annonce du projet de loi d&rsquo;orientation agricole aux <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/installation-macron-lance-le-chantier-de-la-future-loi-d-orientation-et-d-avenir" target="_blank">Terres de Jim 2022</a> par le pr&eacute;sident de la R&eacute;publique et la pr&eacute;sentations de ses grandes lignes par le ministre de l&rsquo;Agriculture Marc Fesneau aux <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/ploa-les-premieres-annonces-de-marc-fesneau" target="_blank">Terres de Jim 2023</a>. On ne parlera pas de &laquo;&nbsp;copi&eacute;-coll&eacute;&nbsp;&raquo; entre les deux discours mais tout &eacute;tait d&eacute;j&agrave; &eacute;crit dans celui d&rsquo;Emmanuel Macron, en ce qui concerne l&rsquo;orientation, la formation et l&rsquo;installation. &laquo;&nbsp;France Installation Agricole&nbsp;&raquo; est simplement devenu&nbsp;&laquo;&nbsp;France Services Agriculture&nbsp;&raquo; pour d&eacute;signer le futur guichet unique d&eacute;di&eacute; &agrave; l&rsquo;installation, sous la gouverne des Chambres d&rsquo;agriculture. Entre-temps, une concertation institutionnelle et territoriale a pourtant mobilis&eacute; l&rsquo;ensemble des parties prenantes mais force est de constater qu&rsquo;elle n&rsquo;a suscit&eacute; ni &eacute;lan ni ferveur et qu&rsquo;elle n&rsquo;a pas accouch&eacute; de solutions miracle.</p><h2>Un projet n&eacute;buleux et trop ambitieux&nbsp;?</h2><p>Il faut dire que depuis lancement du projet, on n&rsquo;y voit toujours pas tr&egrave;s clair entre ce qui sera du ressort du Pacte et de la Loi, entre ce qui rel&egrave;vera de mesures r&eacute;glementaires et de mesures l&eacute;gislatives. Le&nbsp;fait que le gouvernement n&rsquo;a pas vraiment les coud&eacute;es franches, ni au niveau parlementaire (majorit&eacute; relative), ni au plan budg&eacute;taire (d&eacute;ficit public et dette) n&rsquo;y est sans doute pas &eacute;tranger. Au passage, on peut s&rsquo;inqui&eacute;ter de la hausse des taux d&rsquo;int&eacute;r&ecirc;t d'emprunt, qui n&rsquo;augure rien de bon pour les porteurs de projets.</p><p>En revanche, on ne peut pas faire au gouvernement le proc&egrave;s d&rsquo;un manque d&rsquo;ambition, comme en t&eacute;moigne la volont&eacute; d&rsquo;aller chercher par la main les futurs actifs agricoles (on ne parle plus d&rsquo;agriculteurs) dans la cour des &eacute;coles &eacute;l&eacute;mentaires. On peut n&eacute;anmoins s&rsquo;interroger sur le bien-fond&eacute; d&rsquo;int&eacute;grer au PLOA la question climatique, alors que le premier quinquennat d&rsquo;Emmanuel Macron s&rsquo;&eacute;tait achev&eacute; sur le&nbsp;<a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/varenne-de-l-eau-les-engagements-du-gouvernement" target="_blank">Varenne de l&rsquo;eau agricole et de l&rsquo;adaptation au changement climatique</a>.</p><div class="citation">
    <span>"On ne va pas se mentir, m&ecirc;me si on arrive &agrave; faire tout ce boulot, &ccedil;a restera des m&eacute;tiers passion"</span>
</div>
<p>Quand les subsides de la Pac constituent l&rsquo;essentiel du revenu courant des exploitants, quand la cession de l&rsquo;exploitation fait office de fonds de pension pour les n&eacute;o-retrait&eacute;s, quand les candidats &agrave; l&rsquo;installation ne veulent pas enfiler les bottes des c&eacute;dants, quand les nouvelles g&eacute;n&eacute;rations ne veulent pas forc&eacute;ment en prendre pour une g&eacute;n&eacute;ration, le d&eacute;fi de &laquo; l&rsquo;attraction terrienne&nbsp;&raquo; constitue en soi un sujet existentiel si monumental qu&rsquo;il aurait amplement suffi &agrave; la t&acirc;che du PLOA. &laquo;&nbsp;<em>On ne va pas se mentir, m&ecirc;me si on arrive &agrave; faire tout ce boulot, &ccedil;a restera des m&eacute;tiers passion parce qu&rsquo;il y a un tel niveau de contraintes. Ce n&rsquo;est pas vrai que &ccedil;a correspond &agrave; tous les standards d&rsquo;organisation de la vie, vous &ecirc;tes des engag&eacute;s et vous travaillez beaucoup. Je pense que derri&egrave;re, il y a un sens, il y a un go&ucirc;t de ce qui va avec, il faut pouvoir l&rsquo;inculquer et le transmettre</em>&nbsp;&raquo;. Emmanuel Macron devant les JA&nbsp; aux Terres de Jim,&nbsp;le 9 septembre 2022.</p>


[Edito] Le projet de Pacte et de loi d’orientation agricole (PLOA) traine en longueur et demeure encore nébuleux et comme dépassé par ses ambitions, notamment climatiques, et sous le coup d’une double astreinte budgétaire et législative.

PLOA : un projet en manque d'allant

<p>J-3. Cette ann&eacute;e, l&rsquo;ouverture g&eacute;n&eacute;rale de la saison de <a href="https://www.agriculteur-normand.com/chasse" target="_blank">chasse</a> 2023/2024 se fera ce dimanche 17 septembre 2023, &agrave; partir de 9 heures, pour une fermeture g&eacute;n&eacute;rale programm&eacute;e au 29 f&eacute;vrier 2024 &agrave; 17 heures, dans le Calvados.</p>

<h3>Une activit&eacute; qui se f&eacute;minise</h3>

<p>La F&eacute;d&eacute;ration des Chasseurs du Calvados, c&rsquo;est pr&egrave;s de 13 000 chasseurs avec un effectif qui se f&eacute;minise progressivement. Si les femmes repr&eacute;sentent aujourd&rsquo;hui 2 % des chasseurs du d&eacute;partement, en revanche on d&eacute;nombre 12 % de femmes candidates au permis de chasser en 2022.</p>

<div class="encadre">Lire aussi : <a href="https://www.agriculteur-normand.com/nuisibles-la-hantise-du-choucas-grimpe-en-normandie" target="_blank">Nuisibles : la hantise du choucas grimpe en Normandie</a></div>

<p>Elles repr&eacute;sentent &eacute;galement 12% des nouveaux chasseurs dans notre d&eacute;partement, ce qui t&eacute;moigne d&rsquo;un attrait en progression pour la pratique cyn&eacute;g&eacute;tique. Pour le pr&eacute;sident de la F&eacute;d&eacute;ration, Jean Christophe Aloe, <strong>&laquo; la f&eacute;minisation de la pratique de la chasse vient balayer les id&eacute;es re&ccedil;ues d&rsquo;une activit&eacute; qui serait ringarde et pass&eacute;iste &raquo;</strong>.</p>

<h3>Le contact avec la nature pris&eacute;</h3>

<p>Cette tendance confirme la volont&eacute; du grand public de rechercher une vie au contact de la nature et de vivre une citoyennet&eacute; active et engag&eacute;e en faveur de la biodiversit&eacute;. C&rsquo;est ce qui ressort clairement d&rsquo;une &eacute;tude &eacute;conomique, environnementale et sociale men&eacute;e au niveau national en 2023 par <em>Rand&eacute;a</em> aupr&egrave;s de l&rsquo;&eacute;cosyst&egrave;me de la chasse: <strong>&laquo; Si on consid&egrave;re les nouveaux permis (post 2020) 70% de ces chasseurs citent le contact avec la nature comme l&rsquo;une de leur premi&egrave;re motivation &raquo;</strong>.</p>

<p>Illustration de l&rsquo;implication des chasseurs en faveur de l&rsquo;environnement, l&rsquo;op&eacute;ration &laquo; J&rsquo;Aime La Nature Propre &raquo; de mars 2023 qui a r&eacute;uni 164 chasseurs du Calvados a permis de ramasser et de collecter 37m3 de d&eacute;chets. Un rendez-vous est d&rsquo;ores et d&eacute;j&agrave; pris pour 2024 les 15, 16 et 17 mars avec une op&eacute;ration d&rsquo;envergure nationale.</p>

<div class="encadre">Lire aussi : <a href="https://www.agriculteur-normand.com/en-images-37-m3-de-dechets-ramasses-lors-de-loperation-nettoyage" target="_blank">[EN IMAGES] 37 m3 de d&eacute;chets ramass&eacute;s lors de l&rsquo;op&eacute;ration nettoyage</a></div>

<h3>Des indemnisations en hausse</h3>

<p>La F&eacute;d&eacute;ration d&eacute;partementale des chasseurs du Calvados, c&rsquo;est aussi la contribution aux d&eacute;g&acirc;ts agricoles caus&eacute;s par le grand gibier (cerfs, chevreuils et sangliers) en versant aux agriculteurs concern&eacute;s une indemnisation.</p>

<p>Soit pour la saison pass&eacute;e un co&ucirc;t financier pour notre F&eacute;d&eacute;ration de plus de 1,2 million d&rsquo;euros sur un budget total de 2,4 millions. Soit une &eacute;volution de plus de 80% sur les 10 derni&egrave;res ann&eacute;es.</p>

<div class="encadre">Lire aussi : <a href="https://www.agriculteur-normand.com/grand-gibier-prevenir-plutot-que-guerir-devient-vital-dans-le-calvados" target="_blank">Grand gibier : pr&eacute;venir plut&ocirc;t que gu&eacute;rir devient vital dans le Calvados</a></div>

<h3>Z&eacute;ro accident</h3>

<p>Enfin en mati&egrave;re de s&eacute;curit&eacute;, la F&eacute;d&eacute;ration poursuit son engagement pour tendre vers z&eacute;ro accident. Et contrairement &agrave; la d&eacute;sinformation g&eacute;n&eacute;ralis&eacute;e, les chiffres parlent d&rsquo;eux-m&ecirc;mes. Le bilan de la saison 2022/2023 selon l&rsquo;OFB (Office Fran&ccedil;ais de la Biodiversit&eacute;) recense 1 accident l&eacute;ger et 3 incidents.</p>

<p>Dans notre d&eacute;partement, les accidents ont baiss&eacute; en 20 ans alors que dans le m&ecirc;me temps, les coups de carabine ont &eacute;t&eacute; multipli&eacute;s par 3. Avec aujourd&rsquo;hui 6 000 sangliers et 4 000 chevreuils pr&eacute;lev&eacute;s, c&rsquo;est plus de 52 000 coups de feu tir&eacute;s.</p>

<p>Depuis 2020, nous avons d&rsquo;ailleurs l&rsquo;obligation de proposer une formation d&eacute;cennale de remise &agrave; niveau des r&egrave;gles de s&eacute;curit&eacute; en direction de nos chasseurs. Depuis octobre 2021, pr&egrave;s de 3 700 chasseurs ont &eacute;t&eacute; form&eacute;s dans notre d&eacute;partement dans le cadre de 124 sessions.</p>

<div class="encadre">Lire aussi : <a href="https://www.agriculteur-normand.com/succes-assure-avec-6-000-visiteurs" target="_blank">[EN IMAGES] Journ&eacute;es de la biodiversit&eacute; et de la ruralit&eacute; : succ&egrave;s assur&eacute; avec 6 000 visiteurs</a></div>



La nouvelle saison de la chasse dans le Calvados débutera ce dimanche 17 septembre 2023. L'occasion de faire le point sur la saison passée et les évolutions de la pratique.

Dans le Calvados, l'ouverture de la chasse a lieu dimanche 17 septembre 2023

<p><strong>Ovins &ndash;</strong> La demande reste peu soutenue dans les magasins, mais l&rsquo;offre saisonni&egrave;re tend &agrave; se r&eacute;tracter. Le commerce est un peu moins difficile que ces derni&egrave;res semaines, avec des tarifs qui reprennent quelques centimes dans les agneaux de qualit&eacute;. La vente demeure s&eacute;lective dans les agneaux de second choix. En brebis, l&rsquo;offre en marchandise de qualit&eacute; et lourde est juste suffisante pour les besoins du march&eacute;, ce qui permet une fermet&eacute; des prix.</p><p><strong>Avis d&rsquo;expert&nbsp;: </strong></p><p>La demande de fin de mois sera peu soutenue, mais le recul de l&rsquo;offre devrait permettre de tenir les prix. </p><p><a href="https://www.pleinchamp.com/les-cours/betail-vif">Cliquer ici pour retrouver tous vos cours sur le b&eacute;tail vif </a></p>


Ovins – Le recul de l’offre facilite les échanges.

<p><strong>Veaux d&rsquo;engraissement et d&rsquo;&eacute;levage &ndash;</strong> Le climat commercial est beaucoup moins d&eacute;grad&eacute; que l&rsquo;an dernier &agrave; la m&ecirc;me &eacute;poque (baisse du cheptel, et lissage des v&ecirc;lages avec la robotisation). Les volumes de veaux sont loin d&rsquo;&ecirc;tre aussi abondants pour une demande constante des int&eacute;grateurs et une concurrence &agrave; l&rsquo;export. Cette situation ne devrait malheureusement pas perdurer, car les semaines 38 &agrave; 41 sont celles o&ugrave; les v&ecirc;lages sont les plus abondants. Pour le moment, les tarifs se stabilisent sans trop de difficult&eacute; dans les bons veaux Prim&rsquo;Holsteins, Normands ou Montb&eacute;liards . Les veaux l&eacute;gers ou sans potentiel restent sans valeur commerciale. La tendance est &eacute;galement au maintien des prix dans les crois&eacute;s Blanc bleus, taupes ou gris de moyenne conformation. Les tarifs se maintiennent avec plus de facilit&eacute; (voir avec quelques hausses) dans les crois&eacute;s viand&eacute;s U de conformation. La vente est fluide dans les Limousins, face &agrave; des disponibilit&eacute;s peu abondantes. </p><p><strong>Veaux de boucherie &ndash;</strong> Le niveau de la demande est un peu moins soutenu apr&egrave;s la p&eacute;riode de rentr&eacute;e et des temp&eacute;ratures toujours &eacute;lev&eacute;es, mais les disponibilit&eacute;s offertes par les int&eacute;grateurs sont modestes et influent positivement sur les prix. Cette tendance positive devrait se confirmer sur l&rsquo;automne o&ugrave; la consommation est souvent plus soutenue.&nbsp; La fili&egrave;re veau sous la m&egrave;re est en grande difficult&eacute; face &agrave; des co&ucirc;ts de production tr&egrave;s &eacute;lev&eacute;s qui ne peuvent plus &ecirc;tre r&eacute;percut&eacute;s dans le secteur aval, au risque de faire fuir les consommateurs. </p><p><strong>Avis d&rsquo;expert&nbsp;: </strong></p><p><strong>Veaux</strong>&nbsp;: Le niveau de l&rsquo;offre va progresser pour rendre le commerce plus s&eacute;lectif de la part des int&eacute;grateurs. </p><p><strong>Veaux de boucherie</strong>&nbsp;: La demande devrait retrouver progressivement une activit&eacute; automnale avec des tarifs plus fermes. </p><p><a href="https://www.pleinchamp.com/les-cours/betail-vif">Cliquer ici pour retrouver tous vos cours sur le b&eacute;tail vif </a></p>


Veaux – Vente plus régulière et cours stables.

<p><strong>Bovins d&rsquo;embouche et d&rsquo;&eacute;levage &ndash;</strong> La fermet&eacute; des prix de la viande et la modestie de l&rsquo;offre ne facilitent pas le travail des engraisseurs sp&eacute;cialis&eacute;s qui ont besoin de rotation, mais qui souffrent toujours des niveaux &eacute;lev&eacute;s des prix des aliments. Vu les niveaux de prix pratiqu&eacute;s dans la viande, une grande partie des animaux part directement &agrave; l&rsquo;abattoir sans finition. La vente est fluide dans le b&eacute;tail convenable &agrave; des tarifs tr&egrave;s attractifs pour les &eacute;leveurs. Les acheteurs restent prudents &agrave; l&rsquo;encontre des vaches &acirc;g&eacute;es de plus de 10 ans ou dans le b&eacute;tail plus l&eacute;ger.</p><p><strong>Broutards &ndash; </strong>L&rsquo;animation commerciale reste port&eacute;e par un niveau de l&rsquo;offre insuffisant pour satisfaire l&rsquo;ensemble de la demande &agrave; l&rsquo;export (Italie, Alg&eacute;rie, Tunisie, Allemagne ou l&rsquo;Espagne&hellip;) ou sur le march&eacute; int&eacute;rieur. Les tarifs sont fermes sur l&rsquo;ensemble des march&eacute;s et des cadrans notamment dans les broutards Charolais, Blonds d&rsquo;Aquitaine, Limousins, crois&eacute;s pr&eacute;par&eacute;s pour l&rsquo;export. La moyenne marchandise b&eacute;n&eacute;ficie &eacute;galement de cette tendance positive. En femelles, l&rsquo;offre reste insuffisante pour satisfaire la demande, les tarifs sont tr&egrave;s fermes dans les bonnes Charolaises, Limousines ou crois&eacute;es U de plus de 300kg vaccin&eacute;es. </p><p><strong>Avis d&rsquo;expert&nbsp;: </strong></p><p><strong>Bovins maigres +18 mois</strong>&nbsp;: La bonne valorisation de la viande limite les volumes avec des animaux maigres qui partent directement &agrave; l&rsquo;abattoir. Le commerce restera soutenu dans le secteur de l&rsquo;embouche. &nbsp;&nbsp; </p><p><strong>Broutards</strong>&nbsp;: Le niveau de l&rsquo;offre va doucement progresser, mais les &eacute;leveurs vont pouvoir b&eacute;n&eacute;ficier d&rsquo;une arri&egrave;re-saison d&rsquo;herbage favorable pour faire prendre encore quelques kg &agrave; leurs ab-animaux. Les tarifs devraient se tenir dans la belle marchandise. </p><p><a href="https://www.pleinchamp.com/les-cours/betail-vif">Cliquer ici pour retrouver tous vos cours sur le b&eacute;tail vif </a></p>


Bovins maigres – Les tarifs restent soutenus.

<p><strong>Bovins de boucherie - </strong>Sur le march&eacute; de la viande, le niveau de l&rsquo;offre reste tr&egrave;s modeste m&ecirc;me s&rsquo;il correspond mieux &agrave; la demande. L&rsquo;&eacute;coulement est r&eacute;gulier avec une stabilisation des prix apr&egrave;s les hausses de ces derni&egrave;res semaines dans les bonnes Blondes d&rsquo;Aquitaine, Limousines, Aubracs, Charolaises ou crois&eacute;es de qualit&eacute; bouch&egrave;re. La demande tend &agrave; se replier dans le sud dans les bonnes Charolaises lourdes, mais les tarifs ne montrent pas de signe de faiblesse face aux faibles disponibilit&eacute;s. L&rsquo;&eacute;coulement reste m&ecirc;me assez fluide dans les g&eacute;nisses et les vaches R convenables de moins de 10 ans et de plus de 400kg. Les prix sont stables dans le b&eacute;tail d&rsquo;entr&eacute;e de gamme ou les vaches &acirc;g&eacute;es de plus de 10 ans. </p><p><strong>R&eacute;formes laiti&egrave;res &ndash;</strong> Le march&eacute; retrouve un certain &eacute;quilibre, avant le d&eacute;but des ensilages de ma&iuml;s sur la Bretagne et les r&eacute;gions plus au Nord. Les tarifs restent attractifs dans les bonnes vaches, Frisonnes, Montb&eacute;liardes et Normandes viand&eacute;es et correctement finies. Les industriels auront moins de besoins pour les semaines &agrave; venir, face &agrave; une demande souvent en repli apr&egrave;s la rentr&eacute;e, reste &agrave; savoir si les volumes seront suffisants pour qu&rsquo;ils reprennent la main afin de r&eacute;duire les &eacute;carts de valorisation avec l&rsquo;import. </p><p><strong>Jeunes bovins &ndash;</strong> L&rsquo;&eacute;quilibre offre/demande permet une bonne activit&eacute; commerciale avec une demande de rentr&eacute;e soutenue chez nos voisins europ&eacute;ens m&ecirc;me si des besoins sont tr&egrave;s diff&eacute;rents en fonction des habitudes alimentaires de chaque pays. Le march&eacute; fran&ccedil;ais, qui a &eacute;galement b&eacute;n&eacute;fici&eacute; de la rentr&eacute;e, fait face &agrave; des sorties assez modestes.&nbsp; Le commerce est fluide avec des tarifs qui se raffermissent dans les Charolais, Limousins ou Blonds d&rsquo;Aquitaine. &nbsp;&nbsp; </p><p><strong>Avis d&rsquo;expert&nbsp;: </strong></p><p><strong>Bovins de races &agrave; viande</strong>&nbsp;: La demande sera moins soutenue, mais les tarifs devraient se maintenir dans l&rsquo;ensemble des cat&eacute;gories.&nbsp; </p><p><strong>Bovins de races laiti&egrave;res</strong>&nbsp;: Les volumes resteront impact&eacute;s par les ensilages de ma&iuml;s, mais les industriels vont chercher &agrave; remettre la pression sur les prix. </p><p><strong>Jeunes bovins</strong>&nbsp;: La tendance restera positive face aux volumes disponibles. </p><p><a href="https://www.pleinchamp.com/les-cours/betail-vif">Cliquer ici pour retrouver tous vos cours sur le b&eacute;tail vif </a></p>


Viande bovine – Tendance à la stabilisation des prix.

<p><strong>Conjoncture &ndash;</strong> &nbsp;Le salon du SPACE &agrave; Rennes est r&eacute;solument tourn&eacute; vers la souverainet&eacute; alimentaire de la France, avec une r&eacute;orientation politique vers une agriculture plus productiviste. La ma&icirc;trise des co&ucirc;ts &eacute;nerg&eacute;tiques, la gestion de l&rsquo;eau, l&rsquo;agro&eacute;cologie et les enjeux climatiques sont de loin les plus grosses pr&eacute;occupations des fili&egrave;res. L&rsquo;autre priorit&eacute; d&rsquo;avenir sera le renouvellement des g&eacute;n&eacute;rations. Il faut redonner de l&rsquo;attractivit&eacute; &agrave; ce beau m&eacute;tier d&rsquo;&eacute;leveur, en donnant avant tout une r&eacute;mun&eacute;ration d&eacute;cente en accord avec les co&ucirc;ts de production, des conditions de travail plus souples et des perspectives pour les jeunes g&eacute;n&eacute;rations. &nbsp;</p><p>Dans les grands changements en cours, pour le bien-&ecirc;tre de la plan&egrave;te, les productions biologiques sont en grande souffrance, car ce secteur est pris en ciseaux entre l&rsquo;augmentation des charges et des prix &eacute;lev&eacute;s &agrave; la consommation qui a compl&egrave;tement r&eacute;orient&eacute; le choix des consommateurs. &nbsp;Malgr&eacute; la loi &eacute;galim2 qui impose des quotas de produits bio dans les cantines, les niveaux de prix sont incompatibles avec le co&ucirc;t du bol alimentaire. Cette crise est amplifi&eacute;e par une d&eacute;saffection des consommateurs pour la viande BIO sous l&rsquo;effet de l&rsquo;inflation. Le revenu des &eacute;leveurs ne tient pas ses promesses alors qu&rsquo;elles b&eacute;n&eacute;ficient d&rsquo;incitation forte de la France et de l&rsquo;Europe. De nombreux &eacute;leveurs BIO ou engag&eacute;s dans une conversion bio avec toutes les contraintes que cela engendre se posent la question d&rsquo;un retour au conventionnel, voire &agrave; une cessation d&rsquo;activit&eacute;. </p><p>Dans le conventionnel, la situation n&rsquo;est pas beaucoup plus reluisante. Les industriels ont des frigos tr&egrave;s charg&eacute;s que ce soit en minerai ou dans les aloyaux, faute de d&eacute;bouch&eacute;s suffisants. Le secteur de la RHF fait s&eacute;rieusement d&eacute;faut, avec une pr&eacute;f&eacute;rence du prix qui prend largement le dessus sur le national. Les prix &agrave; la consommation sont &eacute;galement un frein quand les budgets des m&eacute;nages sont sous la pression de la hausse du prix de l&rsquo;&eacute;nergie, des carburants et d&rsquo;un panier alimentaire qui ne bouge pas (ou tr&egrave;s peu) malgr&eacute; les grandes man&oelig;uvres gouvernementales.&nbsp; </p><p>Face &agrave; ce constat, il est surprenant de voir un commerce aussi dynamique au niveau de la production. La raison est pourtant &eacute;vidente dans un march&eacute; de libre-&eacute;change, le manque de vaches tire les prix vers le haut, face &agrave; des industriels qui ont des besoins structurels pour charger leurs outils d&rsquo;abattage et salles de d&eacute;coupe. Les capacit&eacute;s d&rsquo;abattage et de transformations fran&ccedil;aises ne sont plus adapt&eacute;es aux disponibilit&eacute;s. Cette fuite en avant n&rsquo;est pas viable et de nombreuses soci&eacute;t&eacute;s sont en grande difficult&eacute;.&nbsp; </p><p>La d&eacute;gradation de l&rsquo;offre a &eacute;t&eacute; flagrante pour cette rentr&eacute;e 2023, mais elle n&rsquo;est que le reflet de la d&eacute;capitalisation constante de la ferme France. La revalorisation des prix qu&rsquo;elle a entra&icirc;n&eacute;e est un bien pour les &eacute;leveurs, mais elle ne fera que renforcer les difficult&eacute;s &agrave; transposer ces hausses dans le secteur aval &agrave; un moment o&ugrave; le message de d&eacute;flation des prix est clairement affich&eacute;. L&rsquo;enjeu est toujours de faire correspondre l&rsquo;offre &agrave; la demande du march&eacute;, ce qui est de plus en plus compliqu&eacute;. La modification des flux-mati&egrave;res avec plus de viande hach&eacute;e et un recul des ventes des aloyaux r&eacute;oriente la demande des GMS.</p><p><a href="https://www.pleinchamp.com/les-cours/betail-vif">Cliquer ici pour retrouver tous vos cours sur le b&eacute;tail vif </a></p>


Il faut redonner de l’attractivité à ce beau métier d’éleveur, en donnant avant tout une rémunération décente, des conditions de travail plus souples et des perspectives pour les jeunes générations.

Il faut séduire les futurs éleveurs, pour éviter la chute

<p class="MsoBodyText" style="text-align:left;">Propos&eacute; jusqu&rsquo;&agrave; pr&eacute;sent en 6 m&egrave;tres, le combin&eacute; de semis Seedflex associe les barres de semis repliables BTFR aux herses rotatives RCS. Ces derni&egrave;res sont con&ccedil;ues pour travailler en solo ou en combin&eacute; et sont adapt&eacute;es &agrave; des tracteurs allant jusqu&rsquo;&agrave; 300 ch, voire 350 ch pour la version 5 m. Leur bo&icirc;tier central Duplex est prot&eacute;g&eacute; contre les surchauffes gr&acirc;ce &agrave; un refroidisseur d&rsquo;huile. Leur pompe int&eacute;gr&eacute;e s&rsquo;active automatiquement d&egrave;s la mise en route de la prise de force et ne n&eacute;cessite ainsi aucune action de la part de l&rsquo;utilisateur ! L&rsquo;ensemble de la cha&icirc;ne cin&eacute;matique est prot&eacute;g&eacute;e contre les surcharges par un limiteur de couple &agrave; d&eacute;clenchement. Les r&eacute;glages hydrauliques de la profondeur de travail et de la barre niveleuse sont disponibles de s&eacute;rie. Ces herses rotatives sont compatibles avec les rouleaux Steelliner (550mm de diam&egrave;tre) et Megapacker (590mm de diam&egrave;tre).</p><h2 class="MsoBodyText" style="text-align:left;">Doubles disques d&eacute;cal&eacute;s</h2><p class="MsoBodyText" style="text-align:left;">Les barres de semis repliables BTFR 4030, 4530 et 5030, d&rsquo;une largeur de travail respective de 4, 4,5 et 5 m, sont disponibles avec un &eacute;cartement entre rangs de 12,5 ou 15 cm. Elles sont &eacute;quip&eacute;es d&rsquo;&eacute;l&eacute;ments semeurs Seedflex 1000 &agrave; doubles disques d&eacute;cal&eacute;s de 41 mm, mont&eacute;s sur parall&eacute;logramme et dot&eacute;s de roulettes de rappui. Le r&eacute;glage hydraulique de la profondeur de semis est disponible de s&eacute;rie. La t&ecirc;te de distribution de ces barres de semis dispose de clapets Vistaflow permettant la r&eacute;alisation d&rsquo;un jalonnage tous les deux rangs (un rang en option). Ces derniers sont dot&eacute;s d&rsquo;un syst&egrave;me de surveillance et de d&eacute;tection intelligent. Si un rang se bouche, l&rsquo;&eacute;cran du terminal le signale automatiquement.</p><p class="MsoBodyText" style="text-align:left;">La barre de semis est fix&eacute;e sur le ch&acirc;ssis du rouleau de la herse rotative afin de garantir le suivi du sol, de limiter le porte-&agrave;-faux et de rapprocher au maximum le centre de gravit&eacute; du tracteur.</p><p class="MsoBodyText" style="text-align:justify;">Les combin&eacute;s sont associ&eacute;s &agrave; la tr&eacute;mie frontale TF 1512 Isobus, d&rsquo;une capacit&eacute; de 1500 litres, 2000 litres avec rehausse.</p>


De nouveaux modèles d’une largeur de travail de 4m, 4,5m et 5 m viennent compléter la gamme des combinés de semis pneumatiques et repliables équipés d’éléments semeurs Seedflex 1000, associés à la trémie frontale TF 1512.

Vos résultats de recherche

Tous les résultats (16878)

Les actualités (16848)

L'agenda (11)

Les outils (5)

Les guides (14)