David, apr&egrave;s avoir travaill&eacute; dans de grandes entreprises juridiques &agrave; Paris, a ressenti le besoin de revenir &agrave; ses racines. Il a progressivement acquis des hectares de terres et, gr&acirc;ce &agrave; la Dotation Jeune Agriculteur (DJA), a entam&eacute; une reconversion agricole. Lorraine, partageant son amour pour la campagne, a rejoint ce projet ambitieux. 
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 <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/5/8/4/9/6289485-1-fre-FR/affdd88f934d-visuels-plein-champ-horizontal-1920-x-950-px-jpg" alt="" height="500" width="1920" /></figure>

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FEVE a aid&eacute; David et Lorraine &agrave; stabiliser leur situation fonci&egrave;re, en facilitant l'acquisition des terres qu'ils louaient. Cette structure aide les agriculteurs &agrave; financer et d&eacute;velopper leurs projets gr&acirc;ce &agrave; des investissements citoyens. Gr&acirc;ce &agrave; l'intervention de FEVE, Lorraine a &eacute;galement pu s'installer sur l'exploitation, tout en lib&eacute;rant le couple de la pression de l'endettement. Ils peuvent maintenant&nbsp;se consacrer pleinement &agrave; la production agricole.<div class="citation">
 "FEVE me lib&egrave;re de l&rsquo;endettement sur le foncier pour que je puisse me concentrer sur des outils productifs comme un b&acirc;timent de stockage et la partie boulangerie"
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&nbsp;<h2>Pratiques agro&eacute;cologiques</h2>David et Lorraine se sont engag&eacute;s dans la production de semences anciennes, comme le bl&eacute; khorasan, et la cr&eacute;ation d'un atelier paysan-boulanger. Ils trient, nettoient, moulent leur grain, et produisent du pain directement &agrave; partir de leurs r&eacute;coltes. Leur objectif est de ma&icirc;triser l'ensemble du processus, du champ &agrave; l'assiette, et d'offrir des produits finis provenant directement de leur exploitation.<a href="https://www.feve.co/les-feves-financees/perouti?utm_source=plein_champ&amp;utm_medium=referral&amp;utm_campaign=nouvelle_feve&amp;utm_content=perouti" title="">La ferme de P&eacute;routi</a> offre &eacute;galement des possibilit&eacute;s d'agro-tourisme gr&acirc;ce &agrave; une maison r&eacute;nov&eacute;e en g&icirc;te. David et Lorraine souhaitent faire d&eacute;couvrir le Lot-et-Garonne et leurs pratiques agricoles durables &agrave; travers des s&eacute;jours immersifs.Si vous aussi, vous souhaitez assurer la transmission de votre ferme,&nbsp;<a href="https://www.feve.co/transmettre-ma-ferme?utm_source=plein_champ&amp;utm_medium=social&amp;utm_campaign=cedants_formulaire&amp;utm_content=article_cheminot">contactez FEVE</a><a href="">.</a>

David et Lorraine, juriste et infirmière de formation, se sont lancés dans une aventure agricole avec la ferme de Pérouti, située dans le Lot-et-Garonne. Leur projet de vie se concentre sur la polyculture et l'élevage en plein air, avec une conversion complète en agriculture biologique.

Une installation réussie pour David et Lorraine

Une fili&egrave;re aux prises &agrave; la concurrence du troupeau laitier fran&ccedil;ais et &eacute;tranger avec un diff&eacute;rentiel du prix de la mati&egrave;re premi&egrave;re de 30%, un march&eacute; de la viande cannibalis&eacute; par le hach&eacute;, soutenant certes la consommation mais au prix d&rsquo;une standardisation d&eacute;valorisant la viande allaitante, une chaine de valeur confinant au quasi-monopole du maillon&nbsp; transformation et &agrave; l&rsquo;oligopole du maillon distribution&nbsp;: tel est le constat dress&eacute; par la Fondation pour la nature et l&rsquo;homme (FNH) dans un rapport intitul&eacute; &laquo;&nbsp;Elevage allaitant&nbsp;: changer de logique pour sortir de l&rsquo;impasse&nbsp;&raquo;, co-r&eacute;alis&eacute; avec le Basic, le Bureau d&rsquo;analyse soci&eacute;tale pour une information citoyenne. &laquo;&nbsp;Le constat est s&eacute;v&egrave;re mais on l&rsquo;estime lucide et indispensable pour sortir la fili&egrave;re de l&rsquo;impasse et &eacute;chapper &agrave; une catastrophe &eacute;conomique et industrielle&nbsp;&raquo;, d&eacute;clare Thomas Uthayakumar, directeur du plaidoyer et des programmes &agrave; la FNH. 
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 <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/5/3/4/2/6352435-1-fre-FR/03d6dfd52520-subventions-png" alt="Evolution des subventions et des revenus des exploitations sp&eacute;cialis&eacute;es en bovins viande entre 2010 et 2021 (Source FNH)" height="692" width="1376" /><figcaption>Evolution des subventions et des revenus des exploitations sp&eacute;cialis&eacute;es en bovins viande entre 2010 et 2021 (Source FNH)</figcaption></figure>

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<h2>Le prix de la viande mais pas seulement</h2>Selon la FNH, dont l&rsquo;analyse repose sur des donn&eacute;es officielles et publiques (Institut de l&rsquo;&eacute;levage, FranceAgriMer, OFPM, RICA&hellip;) et sur des calculs du Basic, les subventions aux &eacute;leveurs allaitants ont augment&eacute;&nbsp;de 20% entre 2010 et 2021, passant de 33.000&euro; &agrave; 40.100&euro;, tandis que leur revenu, exprim&eacute; en Smic horaire net, est pass&eacute; de 0,85 &agrave; 0,56. Bilan&nbsp;: &laquo;&nbsp;des exploitations perfus&eacute;es aux subventions pour des &eacute;leveurs toujours plus pauvres&nbsp;&raquo;, tranche la FNH, qui pointe l&rsquo;inefficacit&eacute; <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/dossier-egalim-dans-la-cour-de-ferme-saisons-1-2-3-et-bientot-4" target="_blank" title="">des loi Egalim</a>, cens&eacute;es sanctuariser les co&ucirc;ts de production. Entre 2018 et 2022, <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/bovins-abattages-et-cours-en-replis-en-2023-production-prevue-en-baisse-en-2024" target="_blank" title="">le prix de vente moyen par kilo</a> &eacute;tait inf&eacute;rieur de 0,99&nbsp;euro au co&ucirc;t de production, selon des donn&eacute;es de la Chambre d&rsquo;agriculture du Cantal.&nbsp;&laquo;&nbsp;Les &eacute;leveurs sont la seule profession qui vend &agrave; perte&nbsp;&raquo;, rappelle Elyne Etienne, responsable du programme &eacute;levage &agrave; la FNH. 
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 <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/8/3/4/2/6352438-1-fre-FR/46a42ae03868-prixlaitviande-png" alt="Diff&eacute;rentiel de prix entre 2016 et 2023 entre les vaches laiti&egrave;res et allaitantes lors de leur entr&eacute;e dans l&rsquo;abattoir, d&rsquo;apr&egrave;s l&rsquo;OFPM (Source FNH)" height="706" width="1316" /><figcaption>Diff&eacute;rentiel de prix entre 2016 et 2023 entre les vaches laiti&egrave;res et allaitantes lors de leur entr&eacute;e dans l&rsquo;abattoir, d&rsquo;apr&egrave;s l&rsquo;OFPM (Source FNH)</figcaption></figure>

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Si la faiblesse du prix de vente de la viande constitue le premier facteur de paup&eacute;risation des &eacute;leveurs, il n&rsquo;est pas le seul. Le rapport relate une productivit&eacute; en berne sur les autres facteurs de production que sont les surfaces (-17% entre 2000 et 2020), le capital investi (-25%) et les consommations interm&eacute;diaires (-44%). Seul le travail tire son &eacute;pingle du jeu (+11% sur la p&eacute;riode). &laquo;&nbsp;La forte augmentation des surfaces et du nombre d&rsquo;animaux, qui ont double&#769; par travailleur entre 1988 et 2018, a pouss&eacute; les agriculteurs a&#768; simplifier leurs pratiques en substituant du capital et des consommations interm&eacute;diaires au travail&nbsp;&raquo;, lit-on dans le rapport. Selon la FNH, la productivit&eacute; de l&rsquo;&eacute;levage allaitant est plus faible aujourd&rsquo;hui qu&rsquo;il y 30 ans.<h2>Le steak hach&eacute;, produit d&rsquo;appel en GMS et appel d&rsquo;air &agrave; l&rsquo;import</h2>Si le prix de la viande peine &agrave; &ecirc;tre revaloris&eacute;, c&rsquo;est en grande partie d&ucirc; au boom du steak hach&eacute;, qui repr&eacute;sente aujourd&rsquo;hui 61% de la consommation de viande bovine, contre 25% en 1995. Alors que 42% des vaches allaitantes &eacute;taient valoris&eacute;es sous forme de viande hach&eacute;e en 2017, cette proportion est pass&eacute;e a&#768; 52% en 2022. Certains morceaux &laquo; nobles &raquo; de la viande allaitante, l&rsquo;arri&egrave;re, commencent a&#768; rentrer dans la composition des steaks hach&eacute;s.<div class="citation">
 "On a une fili&egrave;re laiti&egrave;re et une fili&egrave;re allaitante qui &eacute;taient jusqu&rsquo;&agrave; pr&eacute;sent compl&eacute;mentaires en termes de morceaux et qui d&eacute;sormais se font concurrence"
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Les fast-foods, qui proposent 100% de hach&eacute;, sont pass&eacute;s par l&agrave;, au point que m&ecirc;me les brasseries traditionnelles d&eacute;laissent l&rsquo;iconique steak frites pour le burger pr&eacute;m&acirc;ch&eacute; &agrave; toutes les sauces. Probl&egrave;me&nbsp;: le co&ucirc;t de la mati&egrave;re premi&egrave;re issue de la vache laiti&egrave;re est en moyenne 30% moins cher que celui de la vache allaitante. &laquo;&nbsp;On a une fili&egrave;re laiti&egrave;re et une fili&egrave;re allaitante qui &eacute;taient jusqu&rsquo;&agrave; pr&eacute;sent compl&eacute;mentaires en termes de morceaux et qui d&eacute;sormais se font concurrence, analyse Elyne Etienne. Comme les deux approvisionnements pour faire le m&ecirc;me produit deviennent substituables en raison de l&rsquo;expansion du hache&#769; qui est un produit standardise&#769;, cela cr&eacute;e un fosse&#769; de comp&eacute;titivit&eacute;, qui d&eacute;valorise la viande allaitante &raquo;.<aside class="read-also">
 &Agrave; voir aussi
 <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/et-si-on-mangeait-du-baeuf" target="_blank" title="">Et si on mangeait du b&oelig;uf ?</a>
</aside>
A cela s&rsquo;ajoute l&rsquo;&eacute;volution des modes de consommation, avec la progression de la restauration hors domicile (RHD). Entre 2017 et 2022, les volumes de viande valoris&eacute;s en RHD ont progress&eacute; de 14% quand ils r&eacute;gressaient de 7% en GMS. Probl&egrave;me (s)&nbsp;: 75% de l&rsquo;offre en RDH l&rsquo;est sous forme hach&eacute;e tandis que le taux d&rsquo;importation y culmine &agrave; 63%. R&eacute;sultat&nbsp;: l&rsquo;approvisionnement en viande bovine provient &agrave; 48% du troupeau laitier, dont 27% de viande laiti&egrave;re fran&ccedil;aise et 21% de viande laiti&egrave;re import&eacute;e. Sur fond d&rsquo;inflation galopante et de concurrence de la viande de volaille, le steak hache&#769;, produit standardise&#769; et massifie&#769;,&nbsp;produit d&rsquo;appel en GMS et appel d&rsquo;air &agrave; l&rsquo;import,&nbsp;permet de maintenir a&#768; un niveau relativement &eacute;lev&eacute;&nbsp;la consommation de viande bovine, au prix du sacrifice de l&rsquo;&eacute;levage allaitant.<h2>Une structure oligopolistique de la transformation et de la distribution</h2>Selon la FNH, &laquo;&nbsp;l&rsquo;asym&eacute;trie des pouvoirs&nbsp;&raquo;, &agrave; l&rsquo;&oelig;uvre dans l&rsquo;aval, ach&egrave;ve de faire des &eacute;leveurs allaitants les victimes expiatoires de la fili&egrave;re. &laquo;&nbsp;Avec Bigard, Elivia et Sicarev, on a trois acteurs&nbsp;majeurs qui donnent le &laquo;&nbsp;la&nbsp;&raquo; et qui sont prescripteurs de prix, &eacute;nonce Thomas Uthayakumar. La structure oligopolistique&nbsp;de la transformation et de la distribution cr&eacute;e une situation d&eacute;favorable aux &eacute;leveurs dans l&rsquo;incapacit&eacute; de n&eacute;gocier des meilleurs prix&nbsp;&raquo;.&nbsp;Selon la FNH, m&ecirc;me si certaines entreprises tirent leur &eacute;pingle du jeu, notamment en cr&eacute;ant de la valeur immat&eacute;rielle par le marketing, symbolis&eacute; par la marque Charal, les trois maillons de la chaine sont perdants. Le revenu courant avant imp&ocirc;t du secteur de l&rsquo;abattage-de&#769;coupage, accus&eacute; de capter indirectement les aides publiques en payant sous les co&ucirc;ts de production, est faible, compris entre 0,3% aet&nbsp;1,1% du produit total, quand il n&rsquo;est pas n&eacute;gatif (-0,9% en 2023).<div class="citation">
 "A la diff&eacute;rence de la fili&egrave;re laiti&egrave;re, qui cr&eacute;e de la valeur, mais qui est ensuite mal r&eacute;partie, la fili&egrave;re viande bovine est destructrice de valeur sur les trois maillons "
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Pour ce qui est de la GMS, la marge nette du rayon boucherie &eacute;tait n&eacute;gative en 2022, &agrave; -2,2 euros apr&egrave;s imp&ocirc;t pour 100 euros de chiffres d&rsquo;affaires.&nbsp;Et en bout de chaine, le consommateur n&rsquo;a pas b&eacute;n&eacute;fici&eacute;&nbsp;de la baisse des prix de la viande a&#768; la production, le prix de la viande ayant augment&eacute;&#769; de 17,1% euros constants entre 1990 et 2018. &laquo;&nbsp;A la diff&eacute;rence de la fili&egrave;re laiti&egrave;re, qui cr&eacute;e de la valeur, mais qui est ensuite mal r&eacute;partie, la fili&egrave;re viande bovine est destructrice de valeur sur les trois maillons&nbsp;&raquo;, poursuit Thomas Uthayakumar.<aside class="read-also">
 &Agrave; voir aussi
 <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/vache-simmental-la-mixite-a-du-bon" target="_blank" title="">Vache simmental : la mixit&eacute; a du bon</a>
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<h2>Le sc&eacute;nario alternatif de la FNH</h2>Pour sortir ce qu&rsquo;elle qualifie &laquo;&nbsp;d&rsquo;impasse&nbsp;&raquo;, la FNH propose une autre voie consistant &agrave; r&eacute;duire les flux d&rsquo;exportation de vif et d&rsquo;importation de viande, en relocalisant l&rsquo;engraissement en France, &agrave; partir de races mixtes capables de valoriser les prairies. Les aides publiques cibleraient l&rsquo;&eacute;levage agro&eacute;cologique en amont et en aval les abattoirs publics et les fili&egrave;res territorialis&eacute;es. La fixation de prix plancher et l&rsquo;obligation de contrats tripartites, avec application de sanctions le cas &eacute;ch&eacute;ant, constitueraient le nouveau paradigme des relations commerciales, la grande distribution se voyant imposer des seuils minimum de viande labellis&eacute;e (bio, Label rouge...), tout comme la RHD.<aside class="read-also">
 &Agrave; voir aussi
 <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/consommer-moins-et-mieux-de-viande-une-affaire-de-l-etat" target="_blank" title="">Consommer &laquo; moins et mieux de viande &raquo;, une affaire de l&rsquo;Etat</a>
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La baisse du cheptel serait assum&eacute;e, confortant ainsi la trajectoire bas carbone de la fili&egrave;re, mais pas la baisse du nombre d&rsquo;&eacute;leveurs et d&rsquo;exploitations. &laquo;&nbsp;C&rsquo;est un sc&eacute;nario cr&eacute;dible, qui ne serait pas simple &agrave; mettre en &oelig;uvre, qui n&eacute;cessite beaucoup de recommandations mais qui nous para&icirc;t &ecirc;tre la voie la plus cr&eacute;dible pour sortir de l&rsquo;impasse, conclut Thomas Uthayakumar. Au-del&agrave; de nos recommandations, ce qui nous semble important, c&rsquo;est le fait d&rsquo;assumer l&rsquo;&eacute;tat de sant&eacute; de la fili&egrave;re bovine. Si l&rsquo;on est en mesure d&rsquo;avoir une discussion constructive, notamment avec l&rsquo;interprofession de la viande, on sera ensuite en mesure de discuter de la fa&ccedil;on dont on peut offrir une nouvelle voie &agrave; la fili&egrave;re bovine&nbsp;&raquo;.La FNH appelle au passage le nouveau gouvernement &agrave; ressortir des limbes la SNANC, la <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/vers-une-alimentation-climato-compatible" target="_blank">Strat&eacute;gie nationale pour l&rsquo;alimentation, la nutrition et le climat</a>, cens&eacute;e rendre notre alimentation climato-compatible, inscrite dans la <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/la-loi-climat-et-les-engrais-l-artificialisation-les-cantines-le-biogaz" target="_blank">loi Climat et r&eacute;silience d&rsquo;ao&ucirc;t 2021</a> et qui aurait due &ecirc;tre mise en &oelig;uvre &agrave; compter de juillet 2023.<h2>Les 5 chantiers de la FNH</h2>- une refonte du cadre des n&eacute;gociations commerciales : en conditionnant les exon&eacute;rations fiscales et sociales des entreprises au respect de la loi EGAlim, en mettant en place des prix planchers couvrant les co&ucirc;ts de production (dont la r&eacute;mun&eacute;ration), &nbsp;en d&eacute;veloppant les contrats tripartites afin de s&eacute;curiser des d&eacute;bouch&eacute;s plus durables pour les &eacute;leveurs (notamment l&rsquo;engraissement de broutards).- le lancement d&rsquo;un grand plan de relocalisation de l&rsquo;engraissement &agrave; l&rsquo;herbe des broutards et de re-d&eacute;veloppement de races mixtes, via une concertation approfondie entre interprofessions bovines et l&rsquo;implication des instituts de recherche.- la conduite d&rsquo;un &eacute;tat des lieux des financements publics, directs ou indirects, allou&eacute;s &agrave; tous les maillons de la fili&egrave;re bovine et le fl&eacute;chage de ceux-ci vers un mod&egrave;le agro&eacute;cologique (&eacute;levage majoritairement &agrave; l&rsquo;herbe, autonomie fourrag&egrave;re, sans intrants de synth&egrave;se) et territorialis&eacute;.- une &eacute;volution dans la consommation de viande bovine vers le &ldquo;moins et mieux&rdquo; avec une r&eacute;duction des quantit&eacute;s au profit d&rsquo;une viande biologique ou label rouge, que ce soit &agrave; domicile ou hors domicile, et l&rsquo;obligation pour la grande distribution comme pour la restauration hors domicile de proposer un pourcentage de viande sous labels et des alternatives v&eacute;g&eacute;tales.- un vaste plan de soutien aux abattoirs publics et aux fili&egrave;res laiti&egrave;res territorialis&eacute;es afin de maintenir des exploitations bovines diversifi&eacute;es sur le territoire, en mettant en place un fonds associant l&rsquo;&Eacute;tat, les collectivit&eacute;s et les entreprises (au travers d&rsquo;un pourcentage de leurs b&eacute;n&eacute;fices et investissements annuels).

La Fondation pour la nature et l’homme appelle à une refonte totale de la filière allaitante, au modèle destructeur de valeur sur toute la chaine, au profit du « moins et mieux de viande », impulsé par les politiques publiques européenne, nationale et territoriale, susceptible d’agir sur les flux import/export viande/vif, les pratiques d’élevage, les relations commerciales et les modes de consommation.

La vache laitière, le steak haché et l’oligopole, fossoyeurs de l’élevage allaitant selon la FNH

D&eacute;couvrez les bonnes pratiques agricoles &agrave; mettre en &oelig;uvre, accompagn&eacute;s d&rsquo;exemples et de t&eacute;moignages concrets. Retrouvez aussi pour chaque &eacute;pisode, nos outils et nos conseils pour aller plus loin !Les deux premiers &eacute;pisodes de la webs&eacute;rie : "Cultivons, butinons, essaimons" et "Osmies &amp; Cie" sont d&eacute;j&agrave; disponibles.Venez vite les d&eacute;couvrir <a href="https://www.contratsolutions-agriculture-pollinisateurs.fr/article/webserie-cultivons-la-pollinisation" target="_blank" title="">ICI</a>&nbsp;

Pourquoi et comment protéger les pollinisateurs dans les milieux agricoles ?

« Cultivons la pollinisation » est la websérie à ne pas rater afin d’avoir tous les clefs pour agir en faveur des pollinisateurs et de la pollinisation dans les exploitations agricoles et alentour.

Cultivons la pollinisation

L'&eacute;v&eacute;nement, l'un des plus grands rendez-vous europ&eacute;ens d&eacute;di&eacute;s aux professionnels, accueillera &agrave; Cournon-d'Auvergne jusqu'&agrave; vendredi plus de 1.700 exposants et pr&eacute;voit de franchir la barre des 120.000 visiteurs. Ce sera l'occasion pour <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/annie-genevard-nommee-a-l-agriculture-les-syndicats-aux-aguets" target="_blank">la nouvelle ministre de l'Agriculture, Annie Genevard</a>, de se confronter &agrave; des &eacute;leveurs -producteurs de viande bovine ou de lait de montagne- remont&eacute;s face aux difficult&eacute;s du secteur.Le 22 septembre, Arnaud Rousseau, pr&eacute;sident de la FNSEA, lui avait donn&eacute; 15 jours pour annoncer des mesures rapides sur des pr&ecirc;ts bonifi&eacute;s aux c&eacute;r&eacute;aliers, viticulteurs et &eacute;leveurs en crise et sur la vaccination des troupeaux. Les &eacute;leveurs font face &agrave; une r&eacute;surgence de maladies qui affectent leurs cheptels comme <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/une-carte-mhe-fco-qui-croise-les-zonages-dans-tous-les-sans" target="_blank" title="">la MHE chez les bovins ou la FCO chez les ovins</a>.Le Sommet, qui accueille habituellement 2.000 animaux, sera r&eacute;duit cette ann&eacute;e &agrave; 1.600 b&ecirc;tes, encadr&eacute;es par un protocole sanitaire strict avec d&eacute;sinsectisation et prises de sang en amont, a d&eacute;taill&eacute; lors d'une conf&eacute;rence de presse Fabrice Berthon, commissaire g&eacute;n&eacute;ral du Sommet.<h2>&laquo;&nbsp;Du Doubs au dur&nbsp;&raquo;</h2>Chez les ovins, les pertes directes par exploitation &laquo;&nbsp;atteignent 20%, jusqu'&agrave; 70% parfois&nbsp;&raquo;, selon les &eacute;levages, d&eacute;plore Mich&egrave;le Baudoin, pr&eacute;sidente de la FNO.). &laquo;&nbsp;Nous attendons de premi&egrave;res annonces au Sommet de l'&eacute;levage : il y a urgence&nbsp;&raquo; a d&eacute;clar&eacute; &agrave; l'AFP Arnaud Rousseau &agrave; l'issue d'une premi&egrave;re prise de contact avec Mme Genevard jeudi soir.La ministre &laquo;&nbsp;a bien entendu notre message (sur l'attente d'annonces dans les 15 jours&nbsp;(...) Elle est consciente qu'elle passe du&nbsp;&laquo;&nbsp;Doubs&nbsp; au dur&nbsp;&raquo; si je puis dire. Elle &eacute;tait parlementaire d'une zone rurale dans le Doubs, elle conna&icirc;t ses sujets&nbsp;&raquo;, a-t-il ajout&eacute;. &laquo;&nbsp;Il y a des mesures d'urgence, et ensuite des mesures plus structurantes (...) On veut bien faire preuve de patience mais le chrono est enclench&eacute;, il faudra que les engagements pris au printemps se concr&eacute;tisent&nbsp;&raquo;, estime quant &agrave; lui David Chauve, secr&eacute;taire g&eacute;n&eacute;ral de la FRSEA Auvergne-Rh&ocirc;ne-Alpes.<aside class="read-also">
 &Agrave; voir aussi
 <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/annie-genevard-nous-menerons-rapidement-la-loi-d-orientation-agricole-a-son-terme" target="_blank" title="">Annie Genevard : &laquo; Nous m&egrave;nerons rapidement la loi d&rsquo;orientation agricole &agrave; son terme &raquo;</a>
</aside>
La nouvelle ministre est, en effet, attendue sur la <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/projet-de-loi-d-orientation-agricole-l-essentiel-du-texte-adopte-a-l-assemblee-nationale" target="_blank">loi d'orientation agricole</a> qui devait mettre en &oelig;uvre les revendications exprim&eacute;es lors des manifestations du d&eacute;but d'ann&eacute;e, mais a &eacute;t&eacute; stopp&eacute;e par la dissolution de l'Assembl&eacute;e nationale.Autre motif de m&eacute;contentement : <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/baisse-programmee-de-la-collecte-lactalis-les-eleveurs-furibonds-le-ministere-au-soutien" target="_blank">l'annonce du g&eacute;ant laitier Lactalis d'acheter moins de lait aux &eacute;leveurs fran&ccedil;ais</a> a ranim&eacute; la col&egrave;re du monde agricole.&nbsp;Pour Lactalis, la baisse des volumes est la contrepartie d'un meilleur prix pour chaque tonne de lait. La FNSEA n'a pas h&eacute;sit&eacute; &agrave; parler de &laquo;&nbsp;d&eacute;flagration pour le milieu laitier&nbsp;&raquo;. &laquo;&nbsp;Cette diminution de la collecte sert pour Lactalis &agrave; &eacute;liminer des producteurs et &agrave; faire pression sur celles et ceux qui restent&nbsp;&raquo;, selon la Conf&eacute;d&eacute;ration paysanne.<h2>Kazakhstan et salers</h2>Chez les &eacute;leveurs produisant de la viande, le contexte est tout aussi morose. Dans un rapport pr&eacute;sent&eacute; cette semaine, la Fondation pour la nature et l'homme (FNH), ex-fondation Nicolas Hulot, alerte sur la situation &laquo;&nbsp;catastrophique&nbsp;&raquo; d'une fili&egrave;re &laquo;&nbsp;perfus&eacute;e aux aides publiques&nbsp;&raquo;. Elle pr&eacute;conise un vaste plan de restructuration, passant par le soutien au maillage des abattoirs, une modification du syst&egrave;me d'engraissement, l'utilisation de races mixtes, etc. La fondation pr&eacute;conise aussi de limiter les importations, favoriser les circuits courts et les labels (bio, label rouge) aupr&egrave;s des consommateurs.Dans ce contexte de crise, le Sommet se veut le rendez-vous de &laquo;&nbsp;l'&eacute;levage durable&nbsp;&raquo;, a d&eacute;clar&eacute; lors d'une conf&eacute;rence de presse Bruno Dufayet, &eacute;leveur cantalien charg&eacute; du sujet pour le Sommet.&nbsp;Diff&eacute;rentes conf&eacute;rences seront d&eacute;di&eacute;es &agrave; ces enjeux tout au long des quatre jours, avec un stand consacr&eacute; cette ann&eacute;e au pastoralisme. Le Kazakhstan, pays connu pour sa tradition d'&eacute;levage nomade, est l'invit&eacute; de cette 33e &eacute;dition.La salers, dont le berceau est situ&eacute; dans le Cantal voisin, et qui compte 210.000 animaux en France, est la race bovine mise &agrave; l'honneur. Et &agrave; c&ocirc;t&eacute; des traditionnels concours, le Sommet sera aussi consacr&eacute; aux&nbsp;innovations et &agrave; l'utilisation de l'intelligence artificielle.

Le Sommet de l'élevage ouvre ses portes mardi près de Clermont-Ferrand, dans un contexte de tension agricole alimentée par plusieurs dossiers brûlants auxquels la nouvelle ministre de l'Agriculture est sommée d'apporter des réponses.

Au Sommet de l'élevage, la nouvelle ministre de l'Agriculture attendue au tournant

Et si on racontait l&rsquo;histoire de la pomme de terre parce qu&rsquo;on en consomme quand m&ecirc;me chacun en moyenne 50kg/an en France ? &#129364; Comment est produite la frite que je retrouve dans mon assiette ? &Agrave; quoi est confront&eacute;e une pomme de terre lors de sa croissance : Des maladies ? Des besoins en eau ? Comment puis-je manger des pommes de terre toute l&rsquo;ann&eacute;e alors qu&rsquo;on les r&eacute;colte une fois par an ? On a essay&eacute; de r&eacute;pondre &agrave; ces questions en allant &agrave; la rencontre des acteurs de terrain en Normandie et dans les Hauts de France. Merci aux partenaires locaux et aux agriculteurs qui nous ont re&ccedil;u chez eux pendant cette semaine FN3PT, UNPT, Semae, Comit&eacute; Nord, Chambre d&rsquo;Agriculture Nord Pas de Calais, Arvalis, et Agence La Distillerie, pour la r&eacute;alisation vid&eacute;o.Pour en savoir plus, acc&eacute;dez aux 4 vid&eacute;os <a href="https://contratsolutions.fr/NosR%C3%A9alisations/pour-tout-savoir-sur-la-patate/%C2%A0" title="">ICI</a>.&nbsp;&nbsp;&nbsp;

La protection des cultures : un enjeu pour chaque filière ! 
Dans sa nouvelle websérie AgricallTour, l'association Contrat de solutions relève le défi d'aller à la rencontre des acteurs du territoire, pour qu'ils nous expliquent le chemin à parcourir, de la graine à l'assiette. 
Filez découvrir la série de vidéos dédiée à la filière pomme de terre.

AgricallTour : la websérie dédiée aux filières végétales

Les branches des pommiers g&eacute;n&eacute;reusement garnies&hellip; De bonnes augures avant le week-end de la manifestation des Vergers &eacute;coresponsables ouverts. Les Haies fruiti&egrave;res, bas&eacute;es &agrave; Loireauxence, sera le seul verger &agrave; y participer dans le d&eacute;partement. J&eacute;r&ocirc;me et Maryl&egrave;ne de Robillard animeront des visites de leur verger qui compte 17 vari&eacute;t&eacute;s de pommes (vari&eacute;t&eacute;s classiques ou clubs). Certaines sont destin&eacute;es &agrave; la vente en coop&eacute;rative (via leur structure Verger de la Haie) et d&rsquo;autres pour la vente au d&eacute;tail. Le verger compte une client&egrave;le de particuliers fid&egrave;les, qui ach&egrave;tent de 3 &agrave; 200 kg en une fois&nbsp;! Justement, les journ&eacute;es portes ouvertes sont une bonne occasion de d&eacute;couvrir les pommes en libre cueillette, et les produits r&eacute;alis&eacute;s &agrave; base des pommes des Haies fruiti&egrave;res (jus, compote, confiture, p&eacute;tillant).&nbsp;Une ann&eacute;e productiveToutes les fili&egrave;res agricoles ne peuvent malheureusement pas en dire autant&nbsp;! Mais, aux Haies fruiti&egrave;res, les pommes sont abondantes et de bons calibres. Depuis un mois, la r&eacute;colte a d&eacute;but&eacute; et s&rsquo;&eacute;talera jusqu&rsquo;&agrave; d&eacute;cembre. Comme beaucoup, le couple de Robillard a d&ucirc; faire face &agrave; la pluviom&eacute;trie abondante. &laquo;&nbsp;Cela a &eacute;t&eacute; compliqu&eacute; en d&eacute;but de saison, avec des lessivages courants. &Agrave; chaque fois, il a fallu recourir &agrave; de la lutte pour endiguer les maladies et les ravageurs. Le budget phyto a explos&eacute; cette ann&eacute;e&nbsp;&raquo;, explique J&eacute;r&ocirc;me. Quelques marques de russeting ou de gel peuvent appara&icirc;tre sur quelques pommes. Mais rien qui ne devrait arr&ecirc;ter les amateurs de pomme, fruit pr&eacute;f&eacute;r&eacute; des Fran&ccedil;ais.&nbsp;Lors de la visite, les deux arboriculteurs expliqueront leur mode de production aux curieux, notamment la pr&eacute;sence de filet paragr&ecirc;le sur l&rsquo;int&eacute;gralit&eacute; du verger. Parmi les &eacute;quipements indispensables, le goutte-&agrave;-goutte apporte de l&rsquo;eau &agrave; chaque pommier, alors que la moiti&eacute; du verger est &eacute;quip&eacute; en aspersion, &laquo;&nbsp;pour gagner en calibre&nbsp;&raquo;, pr&eacute;cise J&eacute;r&ocirc;me. Entre les rangs, vous verrez peut-&ecirc;tre des plateformes rouler &agrave; tr&egrave;s faible allure. Ces outils permettent d&rsquo;am&eacute;liorer et de s&eacute;curiser les conditions de travail des saisonniers qui se trouvent &agrave; diff&eacute;rentes hauteurs pour cueillir les pommes ou r&eacute;aliser la taille. D&rsquo;ailleurs, le verger a embauch&eacute; 25 saisonniers, tous des locaux provenant d&rsquo;un rayon de 10 km aux alentours de l&rsquo;exploitation. &laquo;&nbsp;Cette ann&eacute;e, on a eu une tr&egrave;s forte demande, alors que &ccedil;a a &eacute;t&eacute; plus compliqu&eacute; d&rsquo;autres ann&eacute;es. J&rsquo;ai dans mes &eacute;quipes de tr&egrave;s bons jeunes qui sont l&agrave; depuis d&eacute;but ao&ucirc;t, je suis tr&egrave;s satisfait de leur travail&nbsp;&raquo;, se f&eacute;licite J&eacute;r&ocirc;me.&nbsp;

Les Haies fruitières, basées à Loireauxence, participeront ce week-end à la 14e édition des Vergers écoresponsables ouverts. Au programme : visite animée et libre cueillette.

Laissez-vous séduire…

On les voit d&eacute;sormais de loin dans le bocage herbretais. Les deux nouvelles cellules de stockage de la Cavac &agrave; Saint-Paul-en-Pareds ont connu leur premi&egrave;re (maigre) campagne cet &eacute;t&eacute;, avant leur inauguration vendredi 13 septembre. Ces hautes tours compl&egrave;tent les silos &agrave; plat d&eacute;j&agrave; pr&eacute;sents sur le site de Charfait, dans la zone &eacute;conomique intercommunale. Jusqu&rsquo;alors, la coop&eacute;rative disposait de silos au c&oelig;ur du bourg de Saint-Paul-en-Pareds o&ugrave; &eacute;tait r&eacute;ceptionn&eacute; le bl&eacute; en Culture raisonn&eacute;e contr&ocirc;l&eacute;e (CRC&reg;). &laquo;&nbsp;La Cavac n&rsquo;&eacute;tait que locataire de cet endroit, explique Didier Derv&eacute;, responsable Immobilier de la coop&eacute;rative, il a fallu le lib&eacute;rer pour d&rsquo;autres projets du propri&eacute;taire&raquo;. &laquo;&nbsp;Le cahier des charges du bl&eacute; CRC&reg; exige des conditions de stockage particuli&egrave;res, sans utilisation d&rsquo;insecticides &raquo;, compl&egrave;te Christophe Vinet, directeur du p&ocirc;le V&eacute;g&eacute;tal justifiant le choix du vertical qui permet &laquo;&nbsp;de r&eacute;pondre &agrave; la durabilit&eacute; de cette fili&egrave;re dans ce secteur g&eacute;ographique&nbsp;&raquo;. L&rsquo;investissement a co&ucirc;t&eacute; 1,5 million d&rsquo;euros.Deux-tiers des volumes&nbsp;Les deux grandes cellules permettent d&rsquo;accueillir 6 000 t de CRC&reg; (pour une capacit&eacute; individuelle de 2 500 t chacune). La c&eacute;r&eacute;ale sous label repr&eacute;sente les deux-tiers des volumes stock&eacute;s &agrave; Saint-Paul-en-Pareds et 50 agriculteurs alentour utilisent ce service. L&rsquo;arr&ecirc;t de l&rsquo;activit&eacute; en centre bourg a soulag&eacute; les probl&eacute;matiques d&rsquo;acc&egrave;s pour les professionnels (plusieurs autres sites Cavac, ailleurs en Vend&eacute;e, sont aussi enclav&eacute;s), les responsables de la Cavac ont insist&eacute; sur la collaboration des &eacute;lus locaux. Pour l&rsquo;inauguration de cet &eacute;quipement, la maire de Saint-Paul-en-Pareds, B&eacute;n&eacute;dicte Gardin, et le pr&eacute;sident du Pays des Herbiers, Christophe Hogard, &eacute;taient convi&eacute;s. &laquo;&nbsp;Leur implication est importante, souligne Didier Derv&eacute;, car ce genre d&rsquo;&eacute;quipement peut parfois susciter des craintes quant aux &eacute;ventuelles nuisances occasionn&eacute;es&nbsp;; il faut donc bien expliquer nos besoins et les enjeux pour l&rsquo;activit&eacute; locale&nbsp;&raquo;.&nbsp;&laquo;&nbsp;L&rsquo;agriculture repr&eacute;sente 85 % des surfaces de notre commune, cet ancrage de la Cavac &agrave; Saint-Paul fait sens, d&rsquo;autant plus que cela s&rsquo;inscrit dans une logique de proximit&eacute;&nbsp;&raquo;, dira la maire de Saint-Paul confirmant son int&eacute;r&ecirc;t. Une partie des c&eacute;r&eacute;ales stock&eacute;es par la Cavac sont vendues &agrave; la minoterie Planchot, voisine des silos de la coop&eacute;rative.&nbsp;

À Saint-Paul-en-Pareds, la Cavac a inauguré deux nouvelles cellules, de 2 500 t chacune, pour stocker le blé en Culture raisonnée contrôlée (CRC®).

[Céréales] Des nouvelles cellules pour le blé CRC® près des Herbiers

Les premi&egrave;res vendanges ont d&eacute;but&eacute; la semaine pass&eacute;e sur les secteurs de Bl&eacute;r&eacute; et au sud de Tours.&nbsp;&laquo;&nbsp;La pourriture commen&ccedil;ait &agrave; appara&icirc;tre sur les sauvignons&nbsp;&raquo;,&nbsp;d&eacute;taille Mathieu Bailly, vigneron &agrave; Civray-de-Touraine. Finalement,&nbsp;&laquo;&nbsp;la qualit&eacute; n&rsquo;est certes pas exceptionnelle pour ce c&eacute;page, mais c&rsquo;est tout de m&ecirc;me correct pour cette campagne 2024 que nous appr&eacute;hendions&nbsp;&raquo;, poursuit le jeune viticulteur. C&ocirc;t&eacute; rendements, ses premiers calculs laissent appara&icirc;tre 48&nbsp;hl/ha.&nbsp;&laquo;&nbsp;Nous n&rsquo;avons r&eacute;alis&eacute; que huit interventions phytosanitaires malgr&eacute; la forte pression mildiou. Mais bien positionn&eacute;s et avec des produits adapt&eacute;s et efficaces, nous avons r&eacute;ussi &agrave; le contenir et &agrave; assurer des rendements corrects.&nbsp;&raquo;&nbsp;C&ocirc;t&eacute; sucre, les degr&eacute;s des baies r&eacute;colt&eacute;es oscillent entre 10,5 et 11,5&deg;. A la cave coop&eacute;rative de Bl&eacute;r&eacute; aussi les sauvignons sont dans les cuves.&nbsp;&laquo;&nbsp;On rel&egrave;ve des degr&eacute;s aux alentours de 11,7&nbsp;&raquo;, se r&eacute;jouit K&eacute;vin Vignier, le directeur de l&rsquo;&eacute;tablissement.&nbsp;"Nous avons gagn&eacute; 0,6&deg; en une semaine. On devrait obtenir des vins aux alentours de 12&deg;, ce qui correspond bien &agrave; la demande actuelle des consommateurs.&nbsp;&raquo;&nbsp;Le go&ucirc;t des baies dans les vignes laissait pr&eacute;sager un mout aux notes de verdure, alors qu&rsquo;une fois filtr&eacute;, ce sont plut&ocirc;t des notes d&rsquo;agrume qui se font ressentir.&nbsp;&laquo;&nbsp;Qualitativement, nous ne sommes pas sur une ann&eacute;e d&eacute;plorable&nbsp;&raquo;,&nbsp;poursuit le directeur. Les plus faibles rendements compar&eacute;s &agrave; 2023 ont produit des raisins qui ont du go&ucirc;t. Malgr&eacute; une acidit&eacute; relativement pr&eacute;sente, il se veut rassurant.&nbsp;&laquo;&nbsp;Dans les gamays notamment (tout juste commenc&eacute;s &agrave; l&rsquo;heure de la r&eacute;daction de ces lignes, ndlr) elle est encore &eacute;lev&eacute;e, mais les pr&eacute;cipitations des prochains jours devraient l&rsquo;att&eacute;nuer. Et puis au chai, nous savons la ma&icirc;triser&nbsp;&raquo;,&nbsp;pr&eacute;cise-il.&nbsp;<div class="citation">
 "On rel&egrave;ve des degr&eacute;s aux alentours de 11,7&nbsp;"
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<h6>NOBLE-JOUE</h6>&nbsp;En ce d&eacute;but de semaine, les pinots de l&rsquo;appellation noble-jou&eacute; sont &agrave; 12&deg;.&nbsp;&laquo;&nbsp;L&rsquo;ensoleillement de la semaine derni&egrave;re a in&eacute;vitablement permis de gagner quelques points de sucre, mais bien moins que l&rsquo;an dernier o&ugrave; nous gagnions jusqu&rsquo;&agrave; 2&nbsp;points par semaine&nbsp;&raquo;, se rem&eacute;more R&eacute;mi Cosson, install&eacute; en bio &agrave; Esves-sur-Indre.En revanche, l&rsquo;humidit&eacute; des derniers jours pousse les vignerons &agrave; poursuivre la r&eacute;colte.&nbsp;&laquo;&nbsp;Attendre pour quelles raisons ?&nbsp;interroge-t-il.&nbsp;Nous n&rsquo;avons rien &agrave; attendre de plus de la m&eacute;t&eacute;o annonc&eacute;e cette semaine.&nbsp;&raquo;C&ocirc;t&eacute; rendement, le viticulteur est plut&ocirc;t d&eacute;&ccedil;u.&nbsp;&laquo;&nbsp;C&rsquo;est une r&eacute;colte &agrave; l&rsquo;image de l&rsquo;ann&eacute;e. En bio, nous allons difficilement d&eacute;passer les 30&nbsp;hl/ha&nbsp;&raquo;,&nbsp;d&eacute;plore-t-il. Mais les jus semblent qualitatifs. En l&rsquo;absence de la mouche drosophile suzukii tr&egrave;s pr&eacute;sente sur la derni&egrave;re campagne, l&rsquo;odeur de vinaigre est inexistante.&nbsp;&laquo;&nbsp;On rel&egrave;ve des ar&ocirc;mes, des notes de fruits int&eacute;ressantes dans les mo&ucirc;ts&nbsp;&raquo;, se r&eacute;jouit le viticulteur.&nbsp;&nbsp;<div class="citation">
 "C&rsquo;est une r&eacute;colte &agrave; l&rsquo;image de l&rsquo;ann&eacute;e. En bio, nous allons difficilement d&eacute;passer les 30&nbsp;hl/ha"
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&nbsp;Bien que les rendements soient &agrave; la peine, le d&eacute;but de ces vendanges &agrave; l&rsquo;&eacute;chelle du d&eacute;partement laisse apercevoir, sur certains secteurs, de belles surprises. Aussi, ces faibles rendements pourraient engendrer un &eacute;coulement des stocks qui deviennent parfois cons&eacute;quents dans certains chais.

Depuis la semaine dernière, certains vignerons jouent au chat et à la souris avec la météo pour ramasser des raisins les plus qualitatifs possible. Tour d’horizon des premières baies déchargées dans les pressoirs du département.

Premières vendanges : moins d’hectos mais une qualité relative

Romain Bazin a&nbsp;&laquo; &eacute;t&eacute; berc&eacute; dans le monde agricole &raquo;, selon ses propres mots. Pour lui, s&rsquo;installer un jour coulait de source. Apr&egrave;s l&rsquo;obtention de son BEP et de son bac dans un lyc&eacute;e agricole, il a travaill&eacute; deux ans au service de remplacement, o&ugrave; il a acquis une solide exp&eacute;rience en d&eacute;couvrant des productions vari&eacute;es et de nouveaux savoir-faire. Seule ombre au tableau : ses parents, contrairement au reste de sa famille, ne poss&eacute;daient pas d&rsquo;exploitation agricole. &nbsp;Son chemin croise alors celui de Bernard Pachot, dont il connaissait bien la ferme. &laquo;&nbsp;Pendant mes &eacute;tudes, je passais tous les jours devant. Et puis un matin, il y a deux ans, on s&rsquo;est crois&eacute;s et on a discut&eacute;&nbsp;&raquo;, raconte Romain Bazin avec un sourire.&nbsp;&nbsp;<h6>LA FERME ID&Eacute;ALE&nbsp;</h6>Bernard Pachot, install&eacute; depuis 1988, g&egrave;re une exploitation d&rsquo;une centaine d&rsquo;hectares o&ugrave; il &eacute;l&egrave;ve 70 m&egrave;res limousines. Bient&ocirc;t &agrave; la retraite et son fils ne souhaitant pas reprendre, il voyait son exploitation sans avenir.&nbsp;L&rsquo;exploitation cochait toutes les cases pour Romain Bazin. Situ&eacute;e sur la commune de Parnac, &agrave; moins de 3 km de chez lui, elle est &eacute;galement&nbsp;&laquo; &agrave; taille humaine, id&eacute;ale pour s&rsquo;installer seul&nbsp;&raquo;,&nbsp;pr&eacute;cise Romain Bazin. Quant &agrave; l&rsquo;&eacute;levage, cela allait de soi :&nbsp;&laquo; Je ne me voyais pas faire autre chose. Les limousines sont mes animaux-passion &raquo;,&nbsp;s&rsquo;enthousiasme-t-il.&nbsp;Au d&eacute;part, il a simplement pr&ecirc;t&eacute; mainforte &agrave; Bernard Pachot les week-ends. Puis, la graine de son projet ayant germ&eacute;&nbsp;: il &eacute;tait temps de se lancer !&nbsp;&nbsp;<div class="citation">
 "Je ne me voyais pas faire autre chose. Les limousines sont mes animaux-passion "
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<h6>DEUX ANS POUR METTRE LE PROJET SUR PIED&nbsp;</h6>Romain Bazin encourage les futurs install&eacute;s &agrave; se pr&eacute;parer en amont :&nbsp;&laquo; Les formalit&eacute;s administratives sont nombreuses. Plus c&rsquo;est pr&eacute;par&eacute; &agrave; l&rsquo;avance, mieux c&rsquo;est&nbsp;&raquo;,&nbsp;explique-t-il. Deux ans ont &eacute;t&eacute; en effet n&eacute;cessaires pour mettre son projet sur pied. En 2022, il d&eacute;bute au Point d&rsquo;accueil &agrave; l&rsquo;installation (PAI) &agrave; la chambre de l&rsquo;agriculture de l&rsquo;Indre, qui l&rsquo;aiguillonne sur les d&eacute;marches &agrave; suivre. Il a &eacute;galement d&ucirc; patienter pour que Bernard Pachot fixe une date de d&eacute;part &agrave; la retraite.&nbsp;D&eacute;but 2024, il suit un stage &agrave; l&rsquo;installation et un stage de chiffrage de son projet. La chambre d&rsquo;agriculture de l&rsquo;Indre l&rsquo;accompagne &eacute;galement dans l&rsquo;&eacute;laboration de son Plan d&rsquo;entreprise (PE).&nbsp;&laquo; J&rsquo;ai &eacute;t&eacute; tr&egrave;s bien entour&eacute;, les conseillers ont toujours su r&eacute;pondre rapidement &agrave; mes questions. Ils sont dynamiques et passionn&eacute;s&nbsp;&raquo;, relate-t-il.&nbsp;&nbsp;<h6>PRIORIT&Eacute; : UNE EXPLOITATION RENTABLE ET DURABLE&nbsp;</h6>Quant &agrave; ses priorit&eacute;s pour l&rsquo;avenir, Romain Bazin est clair :&nbsp;&laquo; avoir une exploitation saine financi&egrave;rement &raquo;.&nbsp;Son plan&nbsp;? Ne pas r&eacute;volutionner le fonctionnement du troupeau, mais l&rsquo;optimiser en engraissant davantage d&rsquo;animaux, au vu des cours actuels. Il envisage de garder toutes les g&eacute;nisses jusqu&rsquo;&agrave; leur premier v&ecirc;lage et d&rsquo;engraisser celles qui n&rsquo;auraient pas bien v&ecirc;l&eacute;.Dans son nouveau sch&eacute;ma, il aurait des animaux &agrave; l&rsquo;engraissement toute l&rsquo;ann&eacute;e. Il souhaiterait &eacute;galement augmenter ses stocks alimentaires pour plus de s&eacute;curit&eacute; face aux al&eacute;as climatiques.&nbsp;&nbsp;<h6>UN STAGE PARRAINAGE &nbsp;POUR UNE TRANSITION EN DOUCEUR&nbsp;</h6>En avril, la banque lui a donn&eacute; son feu vert. La chambre d&rsquo;agriculture de l&rsquo;Indre lui propose alors un stage parrainage chez Bernard Pachot, de mai jusqu&rsquo;&agrave; son installation.&nbsp;&laquo; On travaille ensemble, j&rsquo;apprends toutes les ficelles du m&eacute;tier&nbsp;&raquo;,&nbsp;explique Romain Bazin, sans compter que cette p&eacute;riode de transition lui permet de se familiariser en douceur avec l&rsquo;exploitation&nbsp;:&nbsp;&laquo; Il faut s&rsquo;habituer au mat&eacute;riel et aux animaux, et que les animaux s&rsquo;habituent &agrave; moi. On travaille avec du vivant&nbsp;&raquo;,&nbsp;pr&eacute;cise-t-il.&nbsp;Depuis janvier, Romain Bazin fait &eacute;galement partie des Jeunes Agriculteurs. Il y trouve un pr&eacute;cieux r&eacute;seau de conseils, mais aussi un lien social essentiel :&nbsp;&laquo; On se voit toute la semaine pour travailler, et le week-end on d&eacute;compresse ensemble&nbsp;&raquo;.&nbsp;En guise de conclusion, Romain admet&nbsp;: &laquo;&nbsp;il y avait de nombreux d&eacute;fis &agrave; relever, notamment les formalit&eacute;s administratives&nbsp;&raquo;,&nbsp;mais il insiste :&nbsp;&laquo; finalement, s&rsquo;installer hors cadre familial n&rsquo;a rien d&rsquo;impossible. Le parcours d&rsquo;installation reste le m&ecirc;me, il n&rsquo;est pas plus compliqu&eacute; &raquo;.&nbsp;&nbsp;<aside class="factbox">
 <h2>BON &Agrave; SAVOIR</h2>
 VIS D&rsquo;EXPERTE Adeline Gibault, conseill&egrave;re d&rsquo;entreprise &agrave; la chambre d&rsquo;agriculture de l&rsquo;Indre &laquo; L&rsquo;installation de Romain a &eacute;t&eacute; &agrave; la fois simple et complexe. La conjoncture actuelle, marqu&eacute;e par la hausse des prix et des taux d&rsquo;int&eacute;r&ecirc;t, rend l&rsquo;accession hors cadre familial plus difficile en termes de rentabilit&eacute;, m&ecirc;me sans projet de d&eacute;veloppement. Heureusement, Romain a eu la chance de rencontrer un c&eacute;dant bienveillant qui lui louera les terres et le b&acirc;timent. Il n&rsquo;a eu &agrave; acheter que le cheptel, un peu de mat&eacute;riel et quelques hectares suppl&eacute;mentaires. Ce qui a &eacute;galement pes&eacute; en sa faveur aupr&egrave;s des banques, c&rsquo;est son engagement dans le projet, le stage de parrainage, ainsi que la pr&eacute;sence du c&eacute;dant sur l&rsquo;exploitation apr&egrave;s la transmission. &raquo; 
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Les parents de Romain Bazin ne sont pas du milieu agricole. Une rencontre avec Bernard Pachot, éleveur en quête d’un repreneur, lui a permis de réaliser son rêve d’installation. Après un accompagnement par la chambre d’agriculture de l’Indre, Romain Bazin reprendra les rênes de l’exploitation le 1er novembre, avec l’objectif de maintenir une entreprise saine financièrement,  en engraissant des animaux toute l’année

Romain Bazin : s’installer hors cadre familial, rien d’impossible

Le ban des vendanges pour le menetou-salon a &eacute;t&eacute; d&eacute;livr&eacute; le 20 septembre par la pr&eacute;fecture du Cher. Les jours qui ont suivi, les viticulteurs se sont organis&eacute;s pour r&eacute;colter les premi&egrave;res grappes d&egrave;s les &nbsp;23 ou 24 septembre. &laquo; Nous d&eacute;butons les vendanges plus tard qu&rsquo;en 2023, mais c&rsquo;est une date tout &agrave; fait normale &raquo;, avance Francis Audiot, co-pr&eacute;sident du syndicat viticole de Menetou-Salon, qui a commenc&eacute; &agrave; vendanger une premi&egrave;re parcelle de sauvignon. &laquo; Nous nous attendions &agrave; d&eacute;marrer plus t&ocirc;t il y a deux mois, car le d&eacute;bourrement &nbsp;a &eacute;t&eacute; pr&eacute;coce, mais finalement non &raquo;, ajoute-t-il.&nbsp;Tous les vignerons n&rsquo;ont pas commenc&eacute;, certains effectuant encore les analyses en attente d&rsquo;une maturit&eacute; parfaite. Le taux de sucre est satisfaisant &agrave; 12,5&deg;, mais l&rsquo;acidit&eacute; (de 5,5 &agrave; 6 g/l) est encore pr&eacute;sente sur certains jus. Elle s&rsquo;att&eacute;nue avec la chaleur, chaleur qui fait actuellement d&eacute;faut&hellip; &laquo; Il faut trouver un bel &eacute;quilibre entre les deux &raquo;, pr&eacute;cise le vigneron qui, &agrave; l&rsquo;&oelig;il et au go&ucirc;t, a pu faire une premi&egrave;re analyse.&nbsp;<div class="citation">
 "Nous n&rsquo;avons pas eu suffisamment de soleil et trop d&rsquo;eau ; &agrave; la floraison, il y avait d&eacute;j&agrave; eu des coulures"
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UN TRI RIGOUREUX N&Eacute;CESSAIRE Le d&eacute;bourrement a&nbsp;d&eacute;marr&eacute; fin mars, mars, puis le cycle s&rsquo;est poursuivi plut&ocirc;t tranquillement avant de voir apparaitre des probl&egrave;mes sanitaires. Avec le froid et l&rsquo;humidit&eacute; du printemps, le mildiou a explos&eacute; dans les vignes. &nbsp;&laquo; Nous n&rsquo;avons pas eu suffisamment de soleil et trop d&rsquo;eau ; &agrave; la floraison, il y avait d&eacute;j&agrave; eu des coulures &raquo;, r&eacute;sume Francis Audiot.&nbsp;Il &eacute;tait plus compliqu&eacute; de lutter contre le mildiou et notamment en bio, qui repr&eacute;sente 60 % du vignoble de Menetou-Salon. &laquo; Nous ne pouvions faire que des traitements pr&eacute;ventifs avec de la bouillie bordelaise, et il &eacute;tait difficile d&rsquo;anticiper ou de renouveler les op&eacute;rations car il pleuvait fr&eacute;quemment &raquo;, rapporte-t-il.&nbsp;Cette forte pression mildiou impacte forc&eacute;ment la r&eacute;colte, mais le co-pr&eacute;sident du syndicat viticole ne se prononce pas tant les volumes peuvent &ecirc;tre al&eacute;atoires. &laquo; &Ccedil;a d&eacute;pend des parcelles, et m&ecirc;me &agrave; l&rsquo;int&eacute;rieur d&rsquo;une m&ecirc;me parcelle le mildiou a attaqu&eacute; les feuilles et les raisins diff&eacute;remment en fonction&nbsp;de l&rsquo;exposition au soleil, au vent &raquo;, observe-t-il. Un pied peut avoir plus ou moins de grappes et une grappe peut &ecirc;tre d&eacute;truite &agrave; moiti&eacute; ou enti&egrave;rement par le mildiou. Cette situation demande aussi plus de tri. Une action op&eacute;r&eacute;e par la machine &agrave; vendanger ou les vendangeurs &agrave; la main, avant le passage au pressoir.&nbsp;<div class="citation">
 "m&ecirc;me &agrave; l&rsquo;int&eacute;rieur d&rsquo;une m&ecirc;me parcelle le mildiou a attaqu&eacute; les feuilles et les raisins diff&eacute;remment en fonction&nbsp;de l&rsquo;exposition au soleil, au vent"
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Dans tous les cas, les volumes seront moins importants que ceux des deux derni&egrave;res ann&eacute;es. En effet, Francis Audiot table sur 5&agrave; 90 % de pertes selon les parcelles. &laquo; Et si nous avons moins de raisins, nous pr&ecirc;terons plus d&rsquo;attention &agrave; optimiser notre produit &raquo;,affirme-t-il. Ce sera tout un travail &agrave; appr&eacute;hender en vinification.

Les vendanges ont tout juste débuté dans le vignoble de Menetou-Salon le 21 septembre. L’impact mildiou va peser sur les quantités estimées en baisse.

MENETOU-SALON : top départ des vendanges

A la Cuma de Grossouvre Sancoins, 9 des 23 adh&eacute;rents utilisent le t&eacute;lescopique. Apr&egrave;s en avoir acquis plusieurs durant 25 ans, la Cuma s&rsquo;est tourn&eacute;e vers la location pour assurer un prix et pour ne plus avoir &agrave; g&eacute;rer les pannes. Face au prix du mat&eacute;riel et aux co&ucirc;ts des r&eacute;parations, qui ont fortement augment&eacute; depuis 2022, la Cuma de Grossouvre-Sancoins&nbsp;a men&eacute; la r&eacute;flexion de louer le t&eacute;lescopique, &laquo; en passant par la Cama Cuma &raquo;, explique Denis Dupuis, le responsable &laquo; t&eacute;lescopique &raquo; de la Cuma. Ce groupement d&rsquo;achat, cr&eacute;&eacute; en 2020 par les Cuma, mutualise en effet les achats agricoles et propose de la location de mat&eacute;riels.&nbsp;&nbsp;<div class="citation">
 "La Cama Cuma a achet&eacute; 130 t&eacute;lescopiques de la marque Bobcat en 2021, nous avons donc profit&eacute; de l&rsquo;offre "
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CONTRAT DE LOCATION SUR CINQ ANS&nbsp;&laquo; La Cama Cuma a achet&eacute; 130 t&eacute;lescopiques de la marque Bobcat en 2021, nous avons donc profit&eacute; de l&rsquo;offre &raquo;, poursuit-il. En 2022, la Cuma de Grossouvre-Sancoins n&rsquo;a donc rien investi en signant un contrat de location garantie cinq ans. Ce dernier stipule un engagement de 800 heures. &laquo; Plus nous engagions d&rsquo;heures et plus le tarif &eacute;tait d&eacute;gressif &raquo; soutient Denis Dupuis. Le co&ucirc;t horaire, assurances et AdBlue compris, hors carburant, est de 18,50 euros de l&rsquo;heure pour chaque adh&eacute;rent, qu&rsquo;il l&rsquo;emploie 60 ou 240 heures par an. &laquo; Ce tarif est fixe, m&ecirc;me si nous avons l&eacute;g&egrave;rement d&eacute;pass&eacute; les 800 heures, soit 960 heures en 2023 par exemple &raquo;, pr&eacute;cise l&rsquo;&eacute;leveur de Sancoins.&nbsp;&nbsp;DES AVANTAGES &nbsp;ET DU TEMPS GAGN&Eacute;Avec ce syst&egrave;me de location, la Cuma de Grossouvre-Sancoins exp&eacute;rimente donc une stabilit&eacute; du prix, &laquo; par exemple quand il y avait une panne sur nos pr&eacute;c&eacute;dents t&eacute;lescopiques, le co&ucirc;t &agrave; l&rsquo;heure pouvait atteindre 25 euros ! &raquo;, confirme Denis Dupuis. Maintenant quelle que soit la panne c&rsquo;est la Cama Cuma qui effectue les r&eacute;parations, sans frais suppl&eacute;mentaires, et si l&rsquo;engin doit &ecirc;tre immobilis&eacute;, elle convient d&rsquo;un remplacement sous 48 heures.Ce qui n&rsquo;exclut pas que chaque utilisateur doit veiller &agrave; bien entretenir le mat&eacute;riel au niveau graissage et propret&eacute;. La location lib&egrave;re aussi de la responsabilit&eacute; concernant l&rsquo;entretien. &laquo; Je ne fais plus les vidanges, je gagne du temps &raquo;, ajoute le responsable, qui tient &eacute;galement le planning des r&eacute;servations. Une t&acirc;che qu&rsquo;il a d&rsquo;ailleurs simplifi&eacute;e en s&rsquo;&eacute;quipant d&rsquo;un logiciel &eacute;dit&eacute; par les Cuma. Une r&eacute;vision, &agrave; 2 000 heures est obligatoire et l&agrave; aussi, tout est pris en compte. Autre avantage, le pr&ecirc;t d&rsquo;un second t&eacute;lescopique entre le 15 juin et le 15 ao&ucirc;t est notifi&eacute; dans le contrat. &laquo; C&rsquo;est confortable pour les travaux qui prennent du retard, par exemple comme cette ann&eacute;e avec les r&eacute;coltes de foin ou les travaux qui sont plus nombreux &agrave; cette p&eacute;riode ! &raquo;, observe Denis Dupuis. Sur ce second mat&eacute;riel, appel&eacute; le mulet, il n&rsquo;y a pas d&rsquo;engagement d&rsquo;heures et le co&ucirc;t de l&rsquo;utilisation demeure &agrave; 18,50 euros.&nbsp;<aside class="factbox">
 <h2>BON &Agrave; SAVOIR</h2>
 Le co&ucirc;t horaire, assurances et AdBlue compris, hors carburant, est de 18,50 euros de l&rsquo;heure pour chaque adh&eacute;rent, qu&rsquo;il l&rsquo;emploie 60 ou 240 heures par an. 
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L&rsquo;INCONV&Eacute;NIENT &nbsp;DU CHOIX DU MAT&Eacute;RIELLa location d&rsquo;un tel outil peut d&eacute;ranger certains dans le choix de la marque. &laquo; C&rsquo;est vrai que c&rsquo;est peut-&ecirc;tre le point n&eacute;gatif. Mais pour notre Cuma nous sommes satisfaits du mod&egrave;le avec sa charge de 3,8 tonnes et son bras de 7 m. Le t&eacute;lescopique Bobcat 3870, est polyvalent, il nous correspond pour les travaux de curage, d&rsquo;&eacute;pandage, de ramassage de bottes &raquo; confirme Benjamin Pinel. Dans tous les cas, les membres de la Cuma de Grossouvre-Sancoins ne pourraient pas investir individuellement dans un t&eacute;lescopique aussi performant.&nbsp;

En Cuma, il est tout à fait possible de louer un télescopique et notamment en bénéficiant d’une centrale d’achat. Stabilité du prix et flexibilité de son utilisation, la location a des atouts.

En partenariat avec Cama Cuma, le télescopique est en location

Nouveau rebondissement dans la s&eacute;rie &laquo;&nbsp;il faut sauver l&rsquo;organisation d&rsquo;un salon international d&eacute;di&eacute; &agrave; l&rsquo;agro&eacute;quipement &agrave; Paris&nbsp;&raquo;. Pour rappel, la derni&egrave;re &eacute;dition du SIMA s&rsquo;&eacute;tait tenue &agrave; Paris Nord Villepinte du 6 au 10 novembre 2022, marqu&eacute;e par le <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/sima-rendez-vous-pour-le-centenaire-en-novembre-2022" target="_blank">retour post-Covid</a>, la <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/j-200-pour-les-100-ans-du-sima" target="_blank">c&eacute;l&eacute;bration du centenaire</a>, la d&eacute;fection de quelques constructeurs majeurs (Same-Deutz-Fahr, JCB, Kverneland, Manitou, Michelin...), du <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/machinisme~l-eima-denonce-le-changement-de-date-du-sima" target="_blank">rififi avec l&rsquo;EIMA italien</a> (pour cause de t&eacute;lescopage de calendrier cons&eacute;cutif &agrave; la reprogrammation du SIMA de f&eacute;vrier &agrave; novembre), et pour finir, une d&eacute;saffection notable du public (153.000 visiteurs contre 230.000 lors de la pr&eacute;c&eacute;dente &eacute;dition de f&eacute;vrier 2019).<aside class="read-also">
 &Agrave; voir aussi
 <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/le-sima-c-est-fini-pour-2024" target="_blank" title="">Le SIMA, c&rsquo;est fini (pour 2024)</a>
</aside>
L&rsquo;&eacute;dition suivante &eacute;tait programm&eacute;e en novembre 2024 avant d&rsquo;&ecirc;tre <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/le-sima-c-est-fini-pour-2024" target="_blank">repouss&eacute;e &agrave; novembre 2026</a> en raison officiellement de la crise agricole, sur fond de&hellip; <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/apres-un-record-en-2023-atterrissage-en-vue-pour-le-marche-des-agroequipements" target="_blank">record historique du march&eacute;</a>.<h2>Exit le SIMA, vive AgriSIMA</h2>Dans un communiqu&eacute; dat&eacute; du 27 septembre, Axema co-organisateur du salon avec Comexposium change de nouveau la donne. Exit le SIMA, place &agrave; AgriSIMA, programm&eacute; du 22 au 25 f&eacute;vrier 2026. Exit Comexposium, place &agrave; AgriVitiEvents, entreprise co-pr&eacute;sid&eacute;e par Fr&eacute;d&eacute;rique Bondoux, pr&eacute;sident de ProField Events (Salon de l&rsquo;herbe, Salon des ETA...) et par Ga&euml;tan M&eacute;nard (Salon EspritMeuble). &laquo;&nbsp;Un salon international de l&rsquo;agro&eacute;quipement en France est essentiel pour l&rsquo;agriculture, explique dans le communiqu&eacute; Damien Dubrulle, pr&eacute;sident d&rsquo;Axema. Avec AgriSIMA, nous avons voulu insuffler un nouvel &eacute;lan &agrave; notre &eacute;v&egrave;nement, centr&eacute; sur des solutions concr&egrave;tes pour le quotidien des agriculteurs, des entrepreneurs de travaux agricoles et des distributeurs. Le salon sera au service de tous les acteurs du secteur, de la recherche &agrave; la mise en march&eacute;, pour porter l&rsquo;innovation, les nouvelles technologies, les r&eacute;ponses aux grands d&eacute;fis et l&rsquo;attractivit&eacute; de nos m&eacute;tiers. Nous souhaitons associer tous les acteurs des fili&egrave;res agricoles &agrave; la construction d&rsquo;AgriSIMA et en faire &eacute;galement un &eacute;v&egrave;nement convivial &agrave; la hauteur des valeurs de notre fili&egrave;re&nbsp;&raquo;. Une conf&eacute;rence de presse est pr&eacute;vue les 10 d&eacute;cembre prochain.<h2>SIA&rsquo;PRO, du 23 au 25 f&eacute;vrier 2025</h2>D&rsquo;ici &agrave; f&eacute;vrier 2026, la fili&egrave;re agro&eacute;quipement devrait se retrouver &agrave; Paris Le Bourget pour le <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/le-sia-pro-nouveau-salon-international-des-equipements-et-solutions-agricoles" target="_blank">SIA&rsquo;PRO, le Salon international des &eacute;quipements et des solutions agricoles</a>, programm&eacute; du 23 au 25 f&eacute;vrier 2025. Il s&rsquo;agira de la 2&egrave;me &eacute;dition apr&egrave;s une premi&egrave;re apparition au Salon de l&rsquo;agriculture 2024, sur trois jours d&eacute;j&agrave; mais limit&eacute;e &agrave; une dizaine de stands, &agrave; des ateliers et &agrave; des conf&eacute;rences. Organis&eacute;, comme le SIA, par le CENECA et Comexposium, SIA&rsquo;PRO comprendra&nbsp;&laquo;&nbsp;une offre compl&egrave;te allant du machinisme, aux &eacute;quipements, composants, services, nouvelles technologies et &eacute;nergies permettant de r&eacute;pondre aux besoins de l&rsquo;ensemble des exploitants agricoles et autres professionnels du monde agricole&nbsp;&raquo;. Le salon sera nanti d&rsquo;un&nbsp;concours avec les SIA&rsquo;PRO AWARDS r&eacute;compensant &laquo;&nbsp;les meilleures &eacute;volutions technologiques au service de l&rsquo;agriculteur et contribuant &agrave; am&eacute;liorer l'efficacit&eacute;, la durabilit&eacute; et la rentabilit&eacute; des exploitations agricoles&nbsp;&raquo;. Des passerelles d&rsquo;acc&egrave;s et de visites seront mis en place avec le SIA, qui aura lieu du 22 f&eacute;vrier au 2 mars 2025.

Axema annonce l’organisation d’un salon des agroéquipements à Paris Nord Villepinte du dimanche 22 au mercredi 25 février 2026. D’ici là, le SIA’PRO est programmé à Paris Le Bourget du 23 au 25 février 2025. Dans les deux cas, les dates coïncident avec la tenue du Salon de l’agriculture porte de Versailles.

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