<p><strong>Conjoncture &ndash; </strong>Les pr&eacute;tendants &agrave; la reprise des exploitations ne sont pas assez nombreux pour assurer la rel&egrave;ve, mais ils sont motiv&eacute;s avec une vision assez claire de la charge de travail qui les attend. S&rsquo;ils sont de moins en moins nombreux issu du milieu agricole, ils ont des formations solides et des projets plein la t&ecirc;te, pour adapter leur production au march&eacute; de demain. </p><p>Pour autant, le chemin vers l&rsquo;installation reste compliqu&eacute; avec des montants de reprise qui se sont envol&eacute;s en m&ecirc;me temps que la revalorisation du prix de la viande. Cette valorisation va en revanche assurer une belle capitalisation pour les &eacute;leveurs qui partent &agrave; la retraite. &nbsp;&nbsp;</p><p>L&rsquo;&eacute;levage fran&ccedil;ais a la chance de poss&eacute;der de nombreuses races, avec des viandes de qualit&eacute; que chacun d&eacute;fend &agrave; sa fa&ccedil;on. Les GMS cherchent toujours de la proximit&eacute; en mettant en valeur la race locale et les bouchers communiquent sur la qualit&eacute; et la provenance de leurs animaux. La dynamique autour de la race Limousine en est un tr&egrave;s bel exemple. </p><p>Les &eacute;leveurs de demain seront &agrave; la pointe de la technologie, pour peu qu&rsquo;on leur en donne les moyens. Les innovations sont nombreuses et permanentes sur les salons avec toujours des sujets sur le bien-&ecirc;tre animal, les performances techniques, l&rsquo;utilisation de l&rsquo;herbe, la ma&icirc;trise de la consommation de l&rsquo;eau ou de l&rsquo;&eacute;nergie, et ce qui devrait &ecirc;tre la priorit&eacute;, le bien-&ecirc;tre de l&rsquo;&eacute;leveur, car c&rsquo;est la condition &laquo;&nbsp;sine qua none&nbsp;&raquo; de la r&eacute;ussite.</p><p>Les industriels, les coop&eacute;ratives et les instances professionnelles cherchent &agrave; accompagner ces nouveaux entrants, mais ils cherchent &eacute;galement &agrave; faire &eacute;voluer les productions en place pour qu&rsquo;elles correspondent aux besoins des consommateurs et c&rsquo;est beaucoup plus long. Les Fran&ccedil;ais aiment la viande, m&ecirc;me si leur mode de consommation &eacute;volue toujours vers plus de la viande transform&eacute;e. Le prix du minerai reste une donn&eacute;e importante du march&eacute; et la base de la valorisation des animaux d&rsquo;entr&eacute;e de gamme que sont les laiti&egrave;res. La demande des industriels s&rsquo;oriente &eacute;galement vers des carcasses plus l&eacute;g&egrave;res, pour que le pi&egrave;cage individuel corresponde &agrave; des budgets plus serr&eacute;s. Il n&rsquo;en demeure pas moins que les standards restent &agrave; avoir des animaux de gabarit notamment dans les productions allaitantes dont la finalit&eacute; reste la vente de la filiation (m&acirc;les ou femelles), et en tout &eacute;tat de cause, on ne sait pas faire de gros broutards avec des petites vaches. &nbsp;</p><p>Les voies d&rsquo;avenir pour une meilleure adaptation de la production &agrave; la consommation sont une utilisation performante de l&rsquo;herbe, avec des animaux pr&eacute;coces et de carcasse plus l&eacute;g&egrave;re. Comme le pr&eacute;conisent d&eacute;j&agrave; certains industriels, l&rsquo;utilisation des croisements permet de tendre vers ces objectifs. Les mod&egrave;les &eacute;conomiques devront assurer la p&eacute;rennit&eacute; d&rsquo;un revenu d&eacute;cent aux &eacute;leveurs, tout en se confrontant &agrave; une r&eacute;alit&eacute; d&rsquo;un march&eacute; en perp&eacute;tuelle &eacute;volution. &nbsp;</p>


Malgré les crises qui se succèdent et un panorama mondial peu optimiste, les éleveurs et les prétendants à la reprise des exploitations sont motivés par des métiers de passion.

Les éleveurs sont toujours motivés

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    <iframe type="text/html" width="640" height="360" src="https://www.youtube.com/embed/MUUhekxnx8I?autoplay=0"
            frameborder="0"></iframe>
    <figcaption>Bl&eacute;, ma&iuml;s, colza : des prix en hausse sur fond de s&eacute;cheresse aux Etats-Unis</figcaption>
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<ul><li>250 euros : c&rsquo;est le prix atteint sur le bl&eacute; sur l&rsquo;&eacute;ch&eacute;ance d&eacute;cembre 2023 sur le Matif. Il s&rsquo;agit d&rsquo;un retour sur les niveaux de f&eacute;vrier 2023.</li><li>7 : comme le petit nombre de s&eacute;ances qu&rsquo;il aura fallu au ma&iuml;s am&eacute;ricain pour revenir traiter au-dessus des 6,20$ sur l&rsquo;&eacute;ch&eacute;ance septembre 2023. Les Etats-Unis connaissent une tr&egrave;s forte d&eacute;gradation des conditions de culture sur la Corn-Belt.&nbsp;</li><li>14$ : c&rsquo;est le prochain point technique que pourrait atteindre le soja sur l&rsquo;&eacute;ch&eacute;ance novembre 2023. Le colza a profit&eacute; de cette hausse et revient se n&eacute;gocier au-dessus des 450 euros.</li></ul><p><strong>&gt;&gt; <a href="https://www.pleinchamp.com/les-cours/grandes-cultures" target="_blank">Consultez les cotations et les analyses de march&eacute; sur Pleinchamp</a></strong></p>


VIDEO - Ces derniers jours, les matières premières agricoles ont retrouvé de la volatilité et les cours sont en forte hausse. Cédric Renault, expert en matières premières chez Caceis, décrypte l’évolution des marchés agricoles au mois de juin 2023 en trois chiffres-clés.

Blé, maïs, colza : des prix en hausse sur fond de sécheresse aux Etats-Unis

<p>Voici 2 exemples qui ont &eacute;t&eacute; pr&eacute;sent&eacute;s lors du dernier Salon de l&rsquo;agriculture dans le cadre du r&eacute;seau interinstituts Acta :</p><ul><li><strong>Thermipig : un outil de simulation des performances des porcs qui prend en compte le changement climatique</strong><br>&ndash;&nbsp;<strong>Objectif :</strong>&nbsp;simulerles impacts du changement climatique sur les performances de l&rsquo;&eacute;levage de porc<br>&ndash;&nbsp;<strong>Strat&eacute;gie scientifique :</strong>&nbsp;d&eacute;velopper un mod&egrave;le bioclimatique qui prend en compte les conditions climatiques et leurs effets sur la temp&eacute;rature ambiante de la salle d&rsquo;engraissement selon ses caract&eacute;ristiques (isolation, type de sol, dimensions&hellip;), les &eacute;quipements disponibles (ventilation, chauffage, pad-cooling), le type d&rsquo;animal et la conduite alimentaire.<br>&ndash;&nbsp;<strong>R&eacute;sultat :&nbsp;</strong>un outil d&rsquo;aide &agrave; la d&eacute;cision qui simule les effets de diff&eacute;rentes options techniques sur les performances des porcs (technico-&eacute;conomiques, environnementales, consommation d&rsquo;&eacute;nergie), et qui peut &ecirc;tre utilis&eacute; pour orienter les choix de conception de l&rsquo;&eacute;levage de demain.<br>&ndash;&nbsp;<strong>Partenaire :&nbsp;</strong>Inrae,<strong>&nbsp;UMT Digiporc,</strong>&nbsp;Projet PigSys ANR ERA-NETSUSAN</li><li><strong>CercEau: r&eacute;f&eacute;rences de consommation d&rsquo;eau des &eacute;levages pour piloter les ressources en eau en r&eacute;gion Auvergne Rh&ocirc;ne Alpes.</strong><br>&ndash;&nbsp;<strong>Objectif :&nbsp;</strong>disposer d&rsquo;un outil de pilotage des ressources en eau en R&eacute;gion Auvergne-Rh&ocirc;ne-Alpes bas&eacute; sur des r&eacute;f&eacute;rences de consommation en &eacute;levages pertinentes.<br>&ndash;&nbsp;<strong>Strat&eacute;gie scientifique :&nbsp;</strong>suivi des consommations d&rsquo;eau (abreuvement, lavage, brumisation, traitement d&rsquo;air, refroidissement) en &eacute;levages par installation de compteurs afin de collecter des donn&eacute;es repr&eacute;sentatives, y compris d&rsquo;&eacute;levages sur liti&egrave;re et en plein air, ou encore situ&eacute;s en zones de montagne&hellip; et enregistrement de relev&eacute;s m&eacute;t&eacute;orologiques afin d&rsquo;expliquer les r&eacute;sultats.<br>&ndash;&nbsp;<strong>R&eacute;sultats attendus :&nbsp;</strong>des &eacute;leveurs particuli&egrave;rement en attente de ces r&eacute;f&eacute;rences, &eacute;tant eux-m&ecirc;mes confront&eacute;s &agrave; ce probl&egrave;me d&rsquo;approvisionnement en eau dans leur exploitation.<br>&ndash;&nbsp;<strong>Partenaires multifili&egrave;res animales :&nbsp;</strong>Auvergne-Rh&ocirc;ne-Alpes Elevage (pilote), IFIP, ITAVI, IDELE, InterPorcRh&ocirc;ne Alpes, InterPorcAuvergne Limousin, INRAE, IFCE, Ferme de Jalogny, Centre d&rsquo;Elevage de Poisy.<br>&ndash;<strong>&nbsp;Financement :</strong>&nbsp;R&eacute;gion Auvergne-Rh&ocirc;ne-Alpes (Pepit) et Agences de l&rsquo;eau Rh&ocirc;ne-M&eacute;diterran&eacute;e-Corse, Adour-Garonne et Loire-Bretagne</li></ul><p><a href="https://ifip.asso.fr/app/uploads/2023/06/cerceau.pdf" target="_blank" title="En savoir + sur le projet Cerceau en 1 page"><strong>En savoir + sur le projet Cerceau en 1 page</strong></a> <a href="https://ifip.asso.fr/app/uploads/2023/06/cerceau.pdf"><strong>T&Eacute;L&Eacute;CHARGER</strong></a></p><p><a href="https://youtu.be/zoX8U1_gxYY" target="_blank" title="CLIQUEZ POUR VISIONNER LA PR&Eacute;SENTATION DU MOD&Egrave;LE THERMIPIG (AUSSI EN VERSION ANGLAISE)"><strong>CLIQUEZ POUR VISIONNER LA PR&Eacute;SENTATION DU MOD&Egrave;LE THERMIPIG (AUSSI EN VERSION ANGLAISE)</strong></a></p><p><a href="https://ifip.asso.fr/app/uploads/2023/06/fermadapt.pdf" target="_blank" title="Et aussi d&eacute;couvrir le projet Fermadapt en 1 pag"><strong>Et aussi d&eacute;couvrir le projet Fermadapt en 1 page</strong></a>&nbsp;<a href="https://ifip.asso.fr/app/uploads/2023/06/fermadapt.pdf" target="_blank" title="T&Eacute;L&Eacute;CHARGER">T&Eacute;L&Eacute;CHARGER</a></p>


L’élevage porcin peut contribuer à réduire son impact sur le climat et s’adapter aux effets du changement climatique, c’est pourquoi l‘IFIP accompagne l’adaptation des exploitations porcines au changement climatique en proposant des systèmes plus résilients, moins émetteurs de gaz à effet de serre et favorisant le stockage de carbone…

Adaptation de la filière porcine au changement climatique

<p>Plusieurs centaines de milliers d&rsquo;euros : c&rsquo;est le pr&eacute;judice subi par plusieurs entreprises de travaux agricoles de Mayenne et du Maine-et-Loire le week-end des 17 et 18 juin. A raison de &laquo;&nbsp;<em>15.000 &agrave; 20.000 euros&nbsp;par &eacute;quipement, ces vols ont des cons&eacute;quences financi&egrave;res majeures pour les entreprises</em>, d&eacute;nonce dans un communiqu&eacute; Laurent Menanteau, pr&eacute;sident de EDT Pays de la Loire. <em>Ils d&eacute;sorganisent totalement la r&eacute;alisation des chantiers. Six &agrave; douze mois sont n&eacute;cessaires avant de pouvoir remplacer le mat&eacute;riel. Ceux qui ont subi plusieurs vols ne peuvent plus assurer leurs &eacute;quipements d&rsquo;agriculture de pr&eacute;cision. Cela menace la p&eacute;rennit&eacute; des entreprises &nbsp;</em>&raquo;.</p><h2>Proc&egrave;s en impunit&eacute;</h2><p>En r&eacute;action, une centaine d&rsquo;entrepreneurs des Pays de la Loire, de Normandie et de Bretagne, et leurs salari&eacute;s, rejoints par des concessionnaires, des agriculteurs, des transporteurs et des artisans ruraux, ont ainsi d&eacute;cid&eacute; de se rassembler pacifiquement &agrave; Ombr&eacute;e-d&rsquo;Anjou (Maine-et-Loire). &laquo; <em>Nous avons l&rsquo;impression d'&ecirc;tre abandonn&eacute;s &agrave; notre sort </em>&raquo;, d&eacute;nonce G&eacute;rard Napias, pr&eacute;sident de la FNEDT.</p><p>La F&eacute;d&eacute;ration demande que tout soit mis en &oelig;uvre dans les zones rurales pour l&rsquo;application des mesures p&eacute;nales existantes et pour &laquo;&nbsp;<em>r&eacute;tablir les rep&egrave;res moraux et civiques indispensables &agrave; la coh&eacute;sion sociale</em> &raquo;. Elle estime que la justice doit prendre en compte la persistance des d&eacute;lits de vols de GPS, &laquo;&nbsp;<em>encourag&eacute;s par l'impunit&eacute; dont b&eacute;n&eacute;ficient leurs auteurs et par le recel facilit&eacute; des &eacute;quipements d&eacute;rob&eacute;s</em>&nbsp;&raquo;.</p><p>La FNEDT a sollicit&eacute; un rendez-vous aupr&egrave;s des cabinets des ministres de la Justice, de l&rsquo;Int&eacute;rieur et de l&rsquo;Agriculture.</p>


La Fédération nationale entrepreneurs des territoires (FNEDT) dénonce un sentiment d’abandon face aux vols à répétition et demande la mise en œuvre des mesures pénales existantes.

Vols de matériels : la FNEDT crie son ras-le-bol

<p>Le minist&egrave;re de l&rsquo;Agriculture vient de mettre &agrave; ex&eacute;cution une annonce formul&eacute;e en f&eacute;vrier dernier et destin&eacute;e &agrave; enrayer la crise conjoncturelle que traverse actuellement la fili&egrave;re vitivinicole, sur fond d&rsquo;inflation et de guerre en Ukraine.</p><p>Le dispositif de distillation de crise vise &agrave; r&eacute;tablir l&rsquo;&eacute;quilibre entre l&rsquo;offre et la demande sur le march&eacute; vitivinicole, en r&eacute;sorbant le surstock des vins d&eacute;tenus par des producteurs et des n&eacute;gociants pour les vins relevant des cat&eacute;gories appellation d&rsquo;origine prot&eacute;g&eacute;e (AOP), indication g&eacute;ographique prot&eacute;g&eacute;e (IGP) et sans indication g&eacute;ographique (VSIG), &agrave; l&rsquo;exclusion des vins blancs. Le dispositif exclut &eacute;galement les VSIG de deux bassins viticoles&nbsp;: Val de Loire Centre et Vall&eacute;e du Rh&ocirc;ne &ndash; Provence.</p><aside class="read-also">
    <p class="typography menu-link dark ">&Agrave; voir aussi</p>
    <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/arrachages-a-bordeaux-la-plateforme-de-pre-candidature-est-ouverte" target="_blank" title="">Arrachages &agrave; Bordeaux&nbsp;: la plateforme de pr&eacute;-candidature est ouverte</a>
</aside>
<p>L&rsquo;Etat mobilise une premi&egrave;re enveloppe de 80 millions d&rsquo;euros r&eacute;partis &agrave; parts &eacute;gales entre cr&eacute;dits nationaux et europ&eacute;ens. Les producteurs et les n&eacute;gociants qui souhaitent en b&eacute;n&eacute;ficier ont jusqu&rsquo;au 5 juillet pour souscrire un engagement de distillation aupr&egrave;s d&rsquo;un distillateur certifi&eacute;. Le dispositif est suspendu &agrave; l&rsquo;adoption d&rsquo;un acte d&eacute;l&eacute;gu&eacute; par la Commission europ&eacute;enne.</p><p>A l&rsquo;annonce du dispositif en f&eacute;vrier dernier, le minist&egrave;re de l&rsquo;Agriculture avait indiqu&eacute; qu'une seconde campagne de distillation pourrait &ecirc;tre organis&eacute;e &agrave; partir d&rsquo;octobre selon la m&ecirc;me r&eacute;partition entre cr&eacute;dits nationaux et europ&eacute;ens pour atteindre un maximum de 160 millions d&rsquo;euros en 2023.</p>


L’Etat mobilise une première enveloppe de 80 millions d’euros répartis entre crédits nationaux et européens.
Les producteurs ont jusqu’au 5 juillet pour signifier leur engagement, qui concerne les vins rouges et rosés.

Distillation de crise : la première campagne est ouverte

<p>La r&eacute;sistance &agrave; un fongicide est la capacit&eacute; h&eacute;ritable d&rsquo;un agent pathog&egrave;ne &agrave; survivre &agrave; un traitement appliqu&eacute; correctement. La r&eacute;sistance pr&eacute;existe (ou non) &agrave; l&rsquo;application d&rsquo;un fongicide au travers de la diversit&eacute; g&eacute;n&eacute;tique de la population de pathog&egrave;ne. &laquo;&nbsp;<em>Un traitement ne &laquo;&nbsp;fabrique&nbsp;&raquo; pas la r&eacute;sistance mais la s&eacute;lectionne</em>&nbsp;&raquo;, selon Anne-Sophie Walker, ing&eacute;nieure de recherche &agrave; l&rsquo;Inrae de Paris-Saclay.<br><br>Des individus r&eacute;sistants peuvent &ecirc;tre pr&eacute;sents dans une population sans qu&rsquo;il y ait &eacute;chec de traitement&nbsp;: c&rsquo;est le cas lorsque la fr&eacute;quence de ces individus r&eacute;sistants est faible. Cependant, apr&egrave;s des traitements r&eacute;p&eacute;t&eacute;s, g&eacute;n&eacute;ration apr&egrave;s g&eacute;n&eacute;ration, la fr&eacute;quence des individus r&eacute;sistants augmente et conduit &agrave; une perte d&rsquo;efficacit&eacute; au champ. On parle alors de r&eacute;sistance en pratique.<br><br>Un traitement fongicide exerce une pression de s&eacute;lection sur les populations de pathog&egrave;ne. C&rsquo;est-&agrave;-dire qu&rsquo;il favorise les g&eacute;notypes les plus r&eacute;sistants au fongicide appliqu&eacute;.</p><h2>Augmenter la dose augmente la pression de s&eacute;lection</h2><p>A taille de population et &agrave; nombre de traitement &eacute;gaux, une forte dose exerce une plus forte pression de s&eacute;lection qu&rsquo;une plus faible dose (van den Bosch et al., 2011). Une dose plus forte favorise les individus les plus r&eacute;sistants qui s&rsquo;&eacute;tablissent plus facilement dans la population. Ces observations sont particuli&egrave;rement v&eacute;rifi&eacute;es dans le cas d&rsquo;une r&eacute;sistance monog&eacute;nique par mutation de cible, comme pour la r&eacute;sistance &agrave; la mandipropamide de&nbsp;<a href="https://www.arvalis.fr/node/6989" target="_blank">la souche de mildiou pr&eacute;sente au Danemark</a>.</p><h2>Adapter la dose sans perte d&rsquo;efficacit&eacute;</h2><p>Diminution de dose ne veut pas n&eacute;cessairement dire perte d&rsquo;efficacit&eacute;. En effet, la dose r&eacute;duite&nbsp;peut rester efficace soit seule ou soit associ&eacute;e &agrave; un partenaire de mode d&rsquo;action diff&eacute;rent, pour constituer une strat&eacute;gie de protection cr&eacute;dible.<br><br>La r&eacute;duction de la dose doit aussi se raisonner en fonction de la pression mildiou. Bien &eacute;videmment, diminuer la dose face &agrave; une pression trop forte ou en curatif constitue un risque de manquer d&rsquo;efficacit&eacute; et de rencontrer des difficult&eacute;s &agrave; contr&ocirc;ler la maladie par la suite.<br><br>La modulation de la dose peut aussi se faire en fonction de la vari&eacute;t&eacute; pour valoriser la r&eacute;sistance vari&eacute;tale. En effet, diminuer la dose fongicide sur une vari&eacute;t&eacute; de moindre sensibilit&eacute; permet de diminuer &agrave; la fois le risque de r&eacute;sistance aux fongicides (la r&eacute;sistance vari&eacute;tale agissant comme un autre mode d&rsquo;action) et le risque de contournement des g&egrave;nes de r&eacute;sistances de la plante (Carolan et al., 2017). Cette strat&eacute;gie a donc toute sa place dans une d&eacute;marche de&nbsp;<a href="https://www.arvalis.fr/node/6988" target="_blank">protection int&eacute;gr&eacute;e</a>&nbsp;des cultures, visant en amont &agrave; r&eacute;duire la taille de la population par la prophylaxie.&nbsp;Adaptation de la dose ou non, il faut toujours veiller &agrave; respecter les&nbsp;<a href="https://www.arvalis.fr/node/6988" target="_blank">bonnes pratiques de protection des plantes</a>.</p>


Afin de réduire les impacts négatifs des produits phytosanitaires sur l’environnement et la biodiversité, la réduction de la dose de fongicide est recommandée lorsque cela est possible. Cette dernière est souvent désignée comme responsable de l’apparition de résistance aux fongicides dans le cas de la souche de mildiou de la pomme de terre identifiée au Danemark. Mais l’est-elle vraiment ?

Résistance du mildiou aux fongicides : réduire les doses accélère-t-il le processus ?

<p>Pas de caudectomie pour les porcins, le choix de races &agrave;&nbsp;croissance lente pour la volaille, une grande libert&eacute; de mouvement, un acc&egrave;s &agrave; l&rsquo;ext&eacute;rieur&nbsp;: tels sont les crit&egrave;res de bien-&ecirc;tre animal (BEA) susceptibles d&rsquo;engendrer des b&eacute;n&eacute;fices &eacute;conomiques sup&eacute;rieurs aux surco&ucirc;ts induits, mais avec une grande variabilit&eacute; des situations r&eacute;elles, selon&nbsp;une &eacute;tude commandit&eacute;e par FranceAgriMer aupr&egrave;s de l&rsquo;agence d&rsquo;expertise-conseil et de recherche franco-allemande Ecozept. L&rsquo;&eacute;tude s&rsquo;est focalis&eacute;e sur diff&eacute;rentes d&eacute;marches mise en &oelig;uvre en Allemagne, au Danemark et aux Pays-bas.</p>        
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        <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/0/7/0/7/5617070-1-fre-FR/74f262bfe22a-cou-ts-poulet-png" alt="Co&ucirc;ts de production en euros par poulet des modes d&rsquo;&eacute;levage conventionnels et respectueux du bien-&ecirc;tre animal aux Pays-Bas (Source : Ecozept)" height="828" width="1378" /><figcaption>Co&ucirc;ts de production en euros par poulet des modes d&rsquo;&eacute;levage conventionnels et respectueux du bien-&ecirc;tre animal aux Pays-Bas (Source : Ecozept)</figcaption></figure>

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<h2>Le premier niveau de BEA le plus critique</h2><p>Selon l&rsquo;&eacute;tude, le passage du &laquo; niveau standard &raquo; vers le &laquo; premier niveau bien- &ecirc;tre animal &raquo; (pas de caudectomie pour les porcins, choix de races &aacute; croissance lente pour la volaille, un peu plus d&rsquo;espace, mat&eacute;riel de jeu) s&rsquo;av&egrave;re &ecirc;tre le plus critique. &laquo;&nbsp;<em>Ce premier niveau g&eacute;n&egrave;re bien un surco&ucirc;t, mais ne permet qu&rsquo;une faible valorisation sur le march&eacute;, voire pas de valorisation additionnelle du tout&nbsp;</em>&raquo;. Les niveaux sup&eacute;rieurs (significativement plus d&rsquo;espace, acc&egrave;s &agrave; l&rsquo;air libre, grande libert&eacute; de mouvement, acc&egrave;s &agrave; l&rsquo;ext&eacute;rieur)&nbsp;sont souvent plus rentables. Mais, g&eacute;n&eacute;ralement, ils ne seront mis en &oelig;uvre que par les exploitations qui, par leur disposition (espace disponible, parcellaire non morcel&eacute;...), s&rsquo;y pr&ecirc;tent, ce qui d&eacute;limite leur mont&eacute;e en volume. M&ecirc;me sous conditions favorables de valorisation, la rentabilit&eacute; des exploitations d&eacute;pendra fortement des co&ucirc;ts li&eacute;s aux investissements (b&acirc;timents, surfaces).</p>        
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        <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/3/7/0/7/5617073-1-fre-FR/e432b5b24579-coo-t-porc-png" alt="Co&ucirc;ts de production en euros par porc des modes d&rsquo;&eacute;levage conventionnels et respectueux du bien-&ecirc;tre animal en Allemagne (Source : Ecozept)" height="930" width="1372" /><figcaption>Co&ucirc;ts de production en euros par porc des modes d&rsquo;&eacute;levage conventionnels et respectueux du bien-&ecirc;tre animal en Allemagne (Source : Ecozept)</figcaption></figure>

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<h2>La grande distribution motrice</h2><p>La production avec des niveaux sup&eacute;rieurs de bien-&ecirc;tre animal est souvent organis&eacute;e &agrave; l&rsquo;int&eacute;rieur des syst&egrave;mes de contractualisation avec l&rsquo;aval, o&ugrave; par exemple les entreprises de distribution garantissent des prix et/ou primes &eacute;lev&eacute;s, r&eacute;duisant ainsi les risques financiers. &laquo;&nbsp;<em>La grande distribution a pouss&eacute;, dans les pays observ&eacute;s, &agrave; &eacute;largir la production sous des niveaux sup&eacute;rieurs en bien-&ecirc;tre animal, en proposant des syst&egrave;mes de contractualisation avec primes et prix garantis &agrave; la cl&eacute;. Ces mod&egrave;les de r&eacute;mun&eacute;ration augmentent l&rsquo;acceptabilit&eacute; par les &eacute;levages</em>&nbsp;&raquo;.</p><h2>Les freins &agrave; la transition</h2><p>Selon Ecozept , les adaptations des b&acirc;timents sont un frein majeur &agrave; l&rsquo;&eacute;largissement de la production respectueuse du bien-&ecirc;tre animal. &laquo;&nbsp;<em>Dans tous les pays observ&eacute;s, toute r&eacute;novation et surtout toute nouvelle construction se heurte &agrave; la charge financi&egrave;re et &agrave; l&rsquo;obstacle du permis de construire. Dans la mise en place de nouvelles d&eacute;marches de bien-&ecirc;tre animal ou dans l&rsquo;&eacute;volution de ces derni&egrave;res, il convient de r&eacute;aliser un inventaire des exploitations qui, par leur configuration, sont adapt&eacute;es &agrave; cette d&eacute;marche, et de concentrer les efforts sur celles-ci</em>&nbsp;&raquo;.</p><p>D&rsquo;autres freins ont &eacute;t&eacute; identifi&eacute;s &agrave; commencer par le manque d&rsquo;information et les a priori qui &laquo;&nbsp;<em>persistent dans le monde agricole peuvent &ecirc;tre palli&eacute;s par une communication plus volontariste, port&eacute;e par les responsables publics et syndicaux</em>&nbsp;&raquo;. Un recueil de bonnes pratiques en &eacute;levage respectueux du bien-&ecirc;tre animal, diffus&eacute; largement aupr&egrave;s des acteurs de la fili&egrave;re, peut contribuer &agrave; r&eacute;duire les surcharges de travail et &agrave; augmenter la rentabilit&eacute;, pr&eacute;conise l&rsquo;&eacute;tude, qui pointe &eacute;galement le d&eacute;faut de formation du personnel agricole. &laquo;&nbsp;<em>Qu&rsquo;il soit permanent ou en remplacement temporaire, le personnel n&rsquo;est aujourd&rsquo;hui pas form&eacute; pour aider &agrave; conduire un &eacute;levage qui r&eacute;pond aux niveaux &eacute;lev&eacute;s de bien-&ecirc;tre animal</em>&nbsp;&raquo;.</p>


Une étude commanditée par FranceAgriMer indique que les surcoûts de production liés aux démarches de bien-être animal en porcs et poulets de chair ne sont rentables que pour les plus fortes exigences et conditionnées à une contractualisation. Les coûts d’adaptation des bâtiments constituent le premier frein.

Bien-être animal : le tout ou rien des viandes blanches

<p>F&eacute;licitations &agrave; notre cons&oelig;ur Laura Meyer, journaliste &agrave; R&eacute;ussir l&rsquo;Agriculteur Normand et R&eacute;ussir l&rsquo;Eure Agricole. Elle vient de remporter, en juin 2023, le prix Editorial du meilleur article d&eacute;cern&eacute; par le SNPAR (Syndicat National de la Presse Agricole et Rurale). Un article publi&eacute; dans notre &eacute;dition du 16 mars 2023 et qui brosse le portrait de <a href="https://www.agriculteur-normand.com/en-images-avec-cindy-gelas-le-savoir-faire-normand-sexporte-tahiti" target="_blank">Cindy Gelas, n&eacute;e en Polyn&eacute;sie fran&ccedil;aise,</a> d&rsquo;une m&egrave;re polyn&eacute;sienne et d&rsquo;un p&egrave;re normand (Cherbourg).</p>

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            <div class="field field--name-image field--type-image field--label-hidden field__item">  <img loading="lazy" src="https://www.agriculteur-normand.com/sites/agriculteur-normand/files/styles/normal_size/public/la_tahitienne_normande_lm.jpg?itok=QBUYm1JJ" width="747" height="560" alt="" /></div>
      
            <div class="field field--name-field-legende field--type-string field--label-hidden field__item">Laura Meyer et Cindy Gelas, &agrave; la MFR de Maltot o&ugrave; Cindy &eacute;tudie. </div>
      
&copy;
    LM

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<p>&nbsp;</p>

<p>C&rsquo;est dans notre r&eacute;gion, entre l&rsquo;IREO de Maltot (14) et diff&eacute;rents maitres de stage, qu&rsquo;elle pr&eacute;pare sa reconversion professionnelle apr&egrave;s avoir &eacute;t&eacute; dipl&ocirc;m&eacute;e de l&rsquo;ESSEC Paris (Ecole Sup&eacute;rieure des Sciences Economiques et Commerciales). Dans quelques mois et &agrave; 18 000 km de la m&eacute;tropole, Cindy Gelas produira du lait (de Normandes ?). L&rsquo;occasion d&rsquo;un petit voyage pour Laura Meyer afin d&rsquo;&eacute;crire la suite de cette belle histoire.</p>

<div class="encadre">Lire aussi :<a href="https://www.agriculteur-normand.com/valentine-latimier-investie-pour-faire-entendre-la-voix-des-jeunes" target="_blank"> Valentine Latimier, investie pour faire entendre la voix des jeunes</a></div>



Notre consœur Laura Meyer a remporté début juin 2023 le prix Editorial du meilleur article décerné par le SNPAR (Syndicat National de la Presse Agricole et Rurale).

Laura Meyer, une journaliste sachant écrire

<p>Fin 2022, Bernard Delcros l&rsquo;affirmait, le balancier &eacute;tait en train de revenir, lentement mais s&ucirc;rement, en faveur de la ruralit&eacute;. Vendredi 16 mars, au lendemain de l&rsquo;annonce par &Eacute;lisabeth Borne du plan France Ruralit&eacute;s (lire ci-dessous), sa conviction s&rsquo;est renforc&eacute;e&nbsp;: <strong>2023 va marquer une &eacute;tape d&eacute;cisive pour l&rsquo;avenir des territoires ruraux. ZRR, dotation aux communes pour la r&eacute;mun&eacute;ration des am&eacute;nit&eacute;s rurales, ZAN&nbsp;: sur ces trois points au moins</strong>, les choses semblent bien engag&eacute;es conform&eacute;ment &agrave; la r&eacute;solution du Parlement rural fran&ccedil;ais (que pr&eacute;side le s&eacute;nateur cantalien) adopt&eacute;e le 26 mai.</p><h2><strong>Les ZRR</strong><strong> p&eacute;rennis&eacute;es</strong></h2><p>Cheval de bataille du parlementaire cantalien, <strong>les zones de revitalisation rurale (ZRR) seront p&eacute;rennis&eacute;es au-del&agrave; du<br>31 d&eacute;cembre 2023, s&rsquo;est engag&eacute;e la Premi&egrave;re ministre</strong>. Une annonce qui vient couronner les efforts permanents de Bernard Delcros en faveur de ce dispositif, objet d&rsquo;une proposition de loi qu&rsquo;il a d&eacute;pos&eacute;e d&eacute;but juin et qui a re&ccedil;u 170 signatures de s&eacute;nateurs (dont St&eacute;phane Sautarel) repr&eacute;sentant tous les groupes politiques du S&eacute;nat. &ldquo;Elle (&Eacute;lisabeth Borne) a m&ecirc;me accept&eacute; un dispositif &agrave; deux niveaux&nbsp;:<strong> des communes class&eacute;es ZRR et d&rsquo;autres, plus fragiles, en ZRR+, &ccedil;a ne r&egrave;gle pas tout mais c&rsquo;est d&eacute;j&agrave; une vraie satisfaction&rdquo;, se f&eacute;licite Bernard Delcros qui, dans sa PPL, propose une r&eacute;vision des crit&egrave;res des ZRR</strong>.</p><p><strong>Les communes &agrave; faible densit&eacute; de population et au revenu fiscal par habitant modeste seraient ainsi class&eacute;es en ZRR avec une disposition compl&eacute;mentaire&nbsp;: d&rsquo;office, tous les d&eacute;partements dont la densit&eacute; est inf&eacute;rieur &agrave; 35 habitants/km2 et la population en baisse de plus de 4 % sur 1999-2019, seraient int&eacute;gralement class&eacute;s en ZRR.</strong> Cela concernerait six d&eacute;partements dont le Cantal. <strong>Deuxi&egrave;me niveau, renforc&eacute;, le ZRR+, pour les communes soumises &agrave; des dynamiques d&eacute;favorables sur au moins dix ans (faiblesse du potentiel fiscal communal en plus des deux crit&egrave;res pr&eacute;-cit&eacute;s).</strong> R&eacute;ponse sur ce dossier &agrave; l&rsquo;automne dans le cadre de l&rsquo;examen du projet de loi des finances 2024. <em>&ldquo;Je d&eacute;fendrai un dispositif ZRR autour de trois piliers&nbsp;: le soutien au commerce, &agrave; l&rsquo;artisanat, &agrave; l&rsquo;installation de professionnels de sant&eacute;&nbsp;; le secteur m&eacute;dico-social, notamment en faveur des associations d&rsquo;aide &agrave; domicile au bord de la rupture, et un soutien important aux collectivit&eacute;s</em>&rdquo;, fait savoir le s&eacute;nateur.</p><p>Deuxi&egrave;me bonne nouvelle, conforme l&agrave; encore &agrave; l&rsquo;une des revendications du Parlement rural&nbsp;: la dotation sp&eacute;cifique allou&eacute;e aux communes pour la protection de la biodiversit&eacute; et la valorisation des am&eacute;nit&eacute;s rurales (services rendus &agrave; la soci&eacute;t&eacute;) cr&eacute;&eacute;e il y a deux ans, sera non seulement prolong&eacute;e mais son enveloppe devrait &ecirc;tre plus que doubl&eacute;e. Elle passera &agrave; 100 millions d&rsquo;euros, &agrave; indiqu&eacute; la cheffe du gouvernement dans la Vienne, contre 40 M&euro; actuellement. Une cinquantaine de communes en b&eacute;n&eacute;ficient dans le Cantal, celles membres du PNR des Volcans d&rsquo;Auvergne et de l&rsquo;Aubrac, et celles disposant de site(s) Natura 2000 sur leur territoire. Bernard Delcros plaide pour &eacute;largir ce soutien &agrave; toutes les communes ayant des dispositifs de protection de la biodiversit&eacute;.</p><h2><strong>Garantie rurale 1 ha, Borne dit</strong><strong> oui</strong></h2><p>Autre dossier, qui avait suscit&eacute; une lev&eacute;e de boucliers des &eacute;lus cantaliens et de la France rurale&nbsp;: le ZAN, <em>&ldquo;Z&eacute;ro artificialisation nette&rdquo;</em>, impos&eacute; indiff&eacute;remment &agrave; toutes les collectivit&eacute;s &agrave; l&rsquo;horizon 2050. L&agrave; encore, la Premi&egrave;re ministre a laiss&eacute; bon espoir, en indiquant que&nbsp; le gouvernement accepterait la demande d&rsquo;une <em>&ldquo;garantie rurale</em>&rdquo; d&rsquo;un hectare minimum constructible pour chaque commune (sur une d&eacute;cennie). Disposition qui sera d&eacute;battue par l&rsquo;Assembl&eacute;e nationale le 21 juin, mais Bernard Delcros se veut confiant. <em>&ldquo;Ce n&rsquo;&eacute;tait pas gagn&eacute; au d&eacute;part.</em>..&rdquo;<br><strong>Le pr&eacute;sident du Parlement rural se r&eacute;jouit &eacute;galement des mesures annonc&eacute;es par l&rsquo;ex&eacute;cutif sur le fonds de soutien aux commerces ruraux, la cr&eacute;ation d&rsquo;un fonds en faveur des mobilit&eacute;s du dernier kilom&egrave;tre....</strong> <strong>En revanche, s&rsquo;agissant de l&rsquo;acc&egrave;s aux soins, il juge la copie insuffisante (d&eacute;ploiement de &ldquo;<em>m&eacute;dicobus&rdquo;</em>) et milite pour une r&eacute;gulation de l&rsquo;installation des m&eacute;decins g&eacute;n&eacute;ralistes et sp&eacute;cialistes &agrave; l&rsquo;instar de celle appliqu&eacute;e pour les pharmaciens et autres professionnels de sant&eacute;</strong>.<em> &ldquo;Compte tenu de la situation, je consid&egrave;re que pour une p&eacute;riode de dix ans, il faut instaurer cette r&eacute;gulation</em>&rdquo;, argumente l&rsquo;&eacute;lu. En clair ne seraient conventionn&eacute;s que les m&eacute;decins s&rsquo;installant hors des zones surdot&eacute;es.</p><h2><strong>Coh</strong><strong>&eacute;rence</strong></h2><p><strong>Bernard Delcros plaide par ailleurs pour une lisibilit&eacute; &agrave; moyen terme (trois ans) en mati&egrave;re de carte scolaire, pour la prise en compte du crit&egrave;re <em>&ldquo;classes multi-niveaux</em>&rdquo; dans les petites &eacute;coles rurales pour l&rsquo;affectation de postes d&rsquo;enseignant</strong>s, et, <strong>dans les petits coll&egrave;ges, pour la limitation de la pluri-affectation&nbsp; des enseignants&nbsp; entre plusieurs &eacute;tablissements, d&eacute;structurant ainsi ces derniers.</strong> <em>&ldquo;Investir pour les territoires ruraux, c&rsquo;est investir pour l&rsquo;avenir,</em>" conclut-il. On ne peut pas d&rsquo;un c&ocirc;t&eacute; avoir un plan France Ruralit&eacute;, et de l&rsquo;autre, mettre un train de nuit uniquement les week-end et vacances scolaires parisiennes&nbsp;! Il faut de la coh&eacute;rence.&rdquo;</p>


Président du Parlement rural français, le Cantalien Bernard Delcros a réagi positivement à l’annonce d’un plan France Ruralités, tout en appelant le gouvernement à une politique cohérente.

L’heure de la ruralité va-t-elle enfin sonner ?

<p><strong>&laquo; Communiquer pour effacer tous les clich&eacute;s. &raquo; </strong>C&rsquo;est la ligne de conduite des jeunes agriculteurs du d&eacute;partement, &agrave; l&rsquo;occasion du festival Agricult&rsquo;Eure en folie, donn&eacute; &agrave; Bernay samedi 17 et dimanche 18 juin 2023. Pour cela, quoi de mieux que le tractodrome ? Tracteurs tondeuses, tracteurs force, tracteurs anciens et tracteurs miniatures ont investi la piste, devant <strong>&laquo; 3 000 visiteurs &raquo;, </strong>se r&eacute;jouissent les organisateurs, et parmi les producteurs, partenaires et professionnels pr&eacute;sents. Malgr&eacute; la temp&ecirc;te survenue dimanche apr&egrave;s-midi &ndash; <strong>&laquo; Nous avons fait en sorte que tout le monde soit en s&eacute;curit&eacute;. Aucun bless&eacute; n&rsquo;est &agrave; d&eacute;plorer, les animaux vont bien. Les seuls d&eacute;g&acirc;ts sont mat&eacute;riels. Tout est bien qui finit bien &raquo;, </strong>rassure Denis Phiquepron, co-pr&eacute;sident des <a href="https://www.agriculteur-normand.com/jeunes-agriculteurs" target="_blank">Jeunes agriculteurs</a> de l&rsquo;Eure &ndash; la premi&egrave;re &eacute;dition de ce festival est une r&eacute;ussite.</p>

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            <div class="field field--name-image field--type-image field--label-hidden field__item">  <img loading="lazy" src="https://www.agriculteur-normand.com/sites/agriculteur-normand/files/styles/normal_size/public/img_5435.jpg?itok=fiLB9ma4" width="747" height="498" alt="" /></div>
      
            <div class="field field--name-field-legende field--type-string field--label-hidden field__item">3000 personnes ont assist&eacute; &agrave; la premi&egrave;re &eacute;dition du Festival Agricult&rsquo;Eure en folie au tractodrome Daniel Chauvin samedi et dimanche dernier. &laquo; L&rsquo;occasion de voir les machines qu&rsquo;ils utilisent et de leur poser des questions sur leur m&eacute;tier &raquo;, s&rsquo;accordent &agrave; dire un visiteur, venu en famille. </div>
      
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    Ludivine Ang&eacute;

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            <div class="field field--name-image field--type-image field--label-hidden field__item">  <img loading="lazy" src="https://www.agriculteur-normand.com/sites/agriculteur-normand/files/styles/normal_size/public/img_5463_2.jpg?itok=yf-RkTW9" width="747" height="492" alt="" /></div>
      
            <div class="field field--name-field-legende field--type-string field--label-hidden field__item">&laquo; Communiquer pour effacer tous les clich&eacute;s et dialoguer sans tabous ! &raquo; C&rsquo;est ainsi qu&rsquo;a eu lieu le Festival, inaugur&eacute; par Victor Delavoipi&egrave;re, pr&eacute;sident des JA27 ; Christophe Chopin et Denis Phiquepron, co-pr&eacute;sidents ; ainsi que les &eacute;lus : Marie-Lyne Vagner, maire de Bernay ; Alexandre Rassa&euml;rt pr&eacute;sident du d&eacute;partement de l&rsquo;Eure et Simon Babre, pr&eacute;fet de l&rsquo;Eure. </div>
      
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    Ludivine Ang&eacute;

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            <div class="field field--name-image field--type-image field--label-hidden field__item">  <img loading="lazy" src="https://www.agriculteur-normand.com/sites/agriculteur-normand/files/styles/normal_size/public/img_5503.jpg?itok=nB5hNbz-" width="747" height="498" alt="" /></div>
      
            <div class="field field--name-field-legende field--type-string field--label-hidden field__item">Les sonneurs de trompe ont conclu l&rsquo;inauguration du Festival samedi apr&egrave;s-midi. </div>
      
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    Ludivine Ang&eacute;

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            <div class="field field--name-image field--type-image field--label-hidden field__item">  <img loading="lazy" src="https://www.agriculteur-normand.com/sites/agriculteur-normand/files/styles/normal_size/public/img_5509.jpg?itok=QHOmKbBw" width="747" height="498" alt="" /></div>
      
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    Ludivine Ang&eacute;

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            <div class="field field--name-image field--type-image field--label-hidden field__item">  <img loading="lazy" src="https://www.agriculteur-normand.com/sites/agriculteur-normand/files/styles/normal_size/public/img_5718.jpg?itok=oTe7Qasd" width="747" height="498" alt="" /></div>
      
            <div class="field field--name-field-legende field--type-string field--label-hidden field__item">Mission r&eacute;ussie pour les Jeunes agriculteurs de l&rsquo;Eure ? On dirait bien que oui. </div>
      
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    Ludivine Ang&eacute;

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            <div class="field field--name-image field--type-image field--label-hidden field__item">  <img loading="lazy" src="https://www.agriculteur-normand.com/sites/agriculteur-normand/files/styles/normal_size/public/img_5575_2.jpg?itok=Ywxx6tKr" width="747" height="435" alt="" /></div>
      
            <div class="field field--name-field-legende field--type-string field--label-hidden field__item">A vos tracteurs tondeuses, pr&ecirc;ts, partez ! </div>
      
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    Ludivine Ang&eacute;

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            <div class="field field--name-image field--type-image field--label-hidden field__item">  <img loading="lazy" src="https://www.agriculteur-normand.com/sites/agriculteur-normand/files/styles/normal_size/public/img_5626.jpg?itok=qxBxEbw3" width="747" height="498" alt="" /></div>
      
            <div class="field field--name-field-legende field--type-string field--label-hidden field__item">On dirait bien que le coup de la panne a fonctionn&eacute;.</div>
      
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    Ludivine Ang&eacute;

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            <div class="field field--name-image field--type-image field--label-hidden field__item">  <img loading="lazy" src="https://www.agriculteur-normand.com/sites/agriculteur-normand/files/styles/normal_size/public/img_5701.jpg?itok=_SFBvMYp" width="747" height="498" alt="" /></div>
      
            <div class="field field--name-field-legende field--type-string field--label-hidden field__item">Sur les deux jours s&rsquo;est d&eacute;roul&eacute;e l&rsquo;&eacute;preuve de tracteur force avec quelques mod&egrave;les plus anciens.</div>
      
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    Ludivine Ang&eacute;

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            <div class="field field--name-image field--type-image field--label-hidden field__item">  <img loading="lazy" src="https://www.agriculteur-normand.com/sites/agriculteur-normand/files/styles/normal_size/public/img_5725_2.jpg?itok=x-ZfuD2k" width="747" height="414" alt="" /></div>
      
            <div class="field field--name-field-legende field--type-string field--label-hidden field__item">L&rsquo;association Fredagri miniatures a expos&eacute; durant le Festival. </div>
      
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    Ludivine Ang&eacute;

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Le tractodrome Daniel Chauvin de Bernay dans l'Eure a réuni plus 3 000 visiteurs samedi 17 et dimanche 18 juin 2023 pour la première édition du festival Agricult’Eure en folie.

[En images] Les jeunes agriculteurs célèbrent leur métier

<p><strong>En quoi le Haras du pin est-il, selon vous, le bon site pour organiser le National Normand&nbsp;? </strong></p>

<p>L&rsquo;id&eacute;e &eacute;tait de s&rsquo;orienter vers le Haras pour trois raisons&nbsp;: les vaches Normandes p&acirc;turent, qui dit p&acirc;turage dit haies. Le cadre du Haras du Pin nous semblait plus naturel avec sa verdure qu&rsquo;une salle d&rsquo;expositions. Deuxi&egrave;me aspect&nbsp;: c&rsquo;est un site assez connu au-del&agrave; de la r&eacute;gion. Puis, une page de l&rsquo;histoire de la race normande s&rsquo;y est jou&eacute;e. C&rsquo;&eacute;tait une vacherie d&rsquo;Etat. Le Haras du pin est un lieu tout simplement symbolique pour la race et bien desservi.</p>

<p><strong>Au-del&agrave; du concours, l&rsquo;&eacute;v&egrave;nement est aussi l&rsquo;occasion de partager votre passion au grand public&nbsp;?</strong></p>

<p>Nous voulons faire comprendre au grand public pourquoi nous avons choisi la Normande et pas seulement transmettre notre passion. Nous voulons rappeler que derri&egrave;re, il y a des produits d&rsquo;exception &ndash; les AOP fromag&egrave;res &ndash; une viande reconnue, au m&ecirc;me titre que les AOP, la STG pr&eacute;sent&eacute; lors de notre &eacute;v&egrave;nement.</p>

<div class="encadre">Lire aussi : <a href="https://www.agriculteur-normand.com/le-haras-du-pin-un-des-lieux-de-naissance-de-la-normande" target="_blank">Le Haras du Pin, un des lieux de naissance de la Normande</a></div>

<p>C&rsquo;est une race qui, en moyenne, p&acirc;ture davantage, presque toute l&rsquo;ann&eacute;e dans certaines exploitations, ce qui am&egrave;ne plus d&rsquo;autonomie dans les fermes et qui dit, &agrave; nouveau, p&acirc;turage, dit pr&eacute;sence de haies, des prairies bocag&egrave;res et donc de la biodiversit&eacute;&nbsp;! On veut juste montrer ce qu&rsquo;on fait, sans, bien-s&ucirc;r, d&eacute;noncer les autres.</p>

<p><strong>L&rsquo;occasion aussi de mettre en avant d&rsquo;autres esp&egrave;ces end&eacute;miques du territoire&nbsp;?</strong></p>

<p>&Eacute;videmment. En plus de la race bovine, nous aurons des poules, lapins, canards, oies, moutons, ch&egrave;vres, porcs et chevaux de Normandie. Nous aurons aussi des espaces avec diff&eacute;rents th&egrave;mes&nbsp;: &laquo;&nbsp;Une vie de Normande&nbsp;&raquo; &ndash; avec trois veaux, trois g&eacute;nisses et trois vaches pour illustrer &ndash; &laquo;&nbsp;Mon m&eacute;tier d&rsquo;&eacute;leveur&nbsp;&raquo;, un espace d&rsquo;animation consacr&eacute; &agrave; la pr&eacute;sentation du m&eacute;tier. Mais aussi la pr&eacute;sentation de cinq vaches culardes Normandes&nbsp;!</p>

<div class="encadre">Lire aussi : <a href="https://www.agriculteur-normand.com/valentine-latimier-investie-pour-faire-entendre-la-voix-des-jeunes" target="_blank">Valentine Latimier, investie pour faire entendre la voix des jeunes</a></div>

<p>De nombreux producteurs, que je souhaite remercier, font le d&eacute;placement, c&rsquo;&eacute;tait aussi sans compter sur l&rsquo;association Normande avenir pr&eacute;sid&eacute;e par Valentine Latimier <em>[voir article Valentine Latimier, investie pour faire entendre la voix des jeunes NDLR]</em>, les b&eacute;n&eacute;voles et nos familles, qui ont support&eacute; notre absence, pendant plus d&rsquo;un an, pour organiser cet &eacute;v&egrave;nement&nbsp;!</p>

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            <div class="field field--name-image field--type-image field--label-hidden field__item">  <img loading="lazy" src="https://www.agriculteur-normand.com/sites/agriculteur-normand/files/styles/normal_size/public/photo3plan.png?itok=qbquHvtI" width="747" height="462" alt="" /></div>
      
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    DR

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<div class="encadre"><strong>Au programme&hellip;</strong></div>

<div class="encadre">Le samedi est organis&eacute; le concours national, avec de nombreuses activit&eacute;s sur stand : &laquo; Une exposition sur l&rsquo;histoire de la Normande, &laquo;&nbsp;L&rsquo;art et la Normande&nbsp;&raquo;, &laquo;&nbsp;Une vie de Normande&nbsp;&raquo;, &laquo;&nbsp;Cuisinez la Normande&nbsp;&raquo;, &laquo;&nbsp;Mon m&eacute;tier d&rsquo;&eacute;leveur&nbsp;&raquo;, &laquo;&nbsp;La ferme des races Normandes&nbsp;&raquo;, le march&eacute; du terroir&hellip; Le dimanche, le concours de jeunes pr&eacute;sentateurs se d&eacute;roulera et les activit&eacute;s sur stand se poursuivront. Entr&eacute;e gratuite&nbsp;!</div>

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Questions à Florent Enjalbert, membre du comité organisateur du National Normand qui se déroule dans le cadre exceptionnel du Haras du Pin, samedi 1<sup>er</sup> et dimanche 2 juillet 2023.

« Le Haras du Pin est un lieu symbolique pour la race »

<p><strong>&laquo;&nbsp;La vente a connu un succ&egrave;s incroyable&nbsp;&raquo;, </strong>se r&eacute;jouit Marc Tancerel d&rsquo;Origen plus. C&rsquo;est sur les terres de Benoit Aguinet qu&rsquo;a &eacute;t&eacute; organis&eacute;e la vente de Prim&rsquo;Holstein, mercredi 7 juin. Plus d&rsquo;une trentaine de g&eacute;nisses ont &eacute;t&eacute; mises aux ench&egrave;res ainsi que plusieurs lots d&rsquo;embryons. L&rsquo;une d&rsquo;entre elles,&nbsp;<em>Tebelle Red P,</em> qui venait du Gaec Cardet dans l&rsquo;Eure, elle a &eacute;t&eacute; vendue 7&nbsp;800 &euro; et envoy&eacute;e au Pays Bas chez Diamond g&eacute;n&eacute;tic.</p>

<h3><strong>Un bilan prometteur</strong></h3>

<p>Le haut du panier a &eacute;t&eacute; atteint par <em>XR PURSUIT, </em><strong>&laquo;&nbsp;propos&eacute;e par l'EARL Xavier Ritouet et achet&eacute;e 9 200&euro; par Coopelia, pour sa p&eacute;pini&egrave;re g&eacute;n&eacute;tique&nbsp;&raquo;, </strong>pr&eacute;cise Marc Tancerel. Cette ann&eacute;e, le chiffre d&rsquo;affaires de la vente s&rsquo;&eacute;l&egrave;ve &agrave; 125 700 &euro;.</p>



Le syndicat Prim’Holstein de l’Orne et Origenplus ont organisé une vente aux enchères, mercredi 7 juin 2023 au Gaec Maison Neuve à Coulimer dans l'Orne.

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