<p>Pas de tout repos cette 60<sup>&egrave;me</sup> &eacute;dition du Salon de l&rsquo;agriculture et son inauguration, perturb&eacute;e par des agriculteurs, <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/video-salon-de-l-agriculture-la-fnsea-et-les-ja-lancent-un-ultimatum-a-macron" target="_blank">loin d&rsquo;&ecirc;tre satisfaits par les batteries d&rsquo;annonces du gouvernement pour r&eacute;pondre &agrave; la crise</a>&nbsp;de &laquo;&nbsp;<em>revenu, de confiance et de reconnaissance</em>&nbsp;&raquo;. C&rsquo;est ainsi que l&rsquo;a qualifi&eacute;e le pr&eacute;sident de la R&eacute;publique lors d&rsquo;une prise de parole avant l&rsquo;ouverture, qui aura &eacute;t&eacute; retard&eacute;e de plus d&rsquo;une heure suite aux heurts entre manifestants et forces de l&rsquo;ordre. Un vrai concours d&rsquo;oreillettes que ce 60<sup>&egrave;me</sup> Salon avec les forces de s&eacute;curit&eacute; t&eacute;l&eacute;guid&eacute;es par leur oreillette... et Oreillette, l&rsquo;&eacute;g&eacute;rie du Salon.</p>        
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        <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/7/7/1/8/5968177-1-fre-FR/057c9825fd76-interieur-jpg" alt="Un vrai concours d&rsquo;oreillettes que ce 60&egrave;me Salon avec les forces de s&eacute;curit&eacute; t&eacute;l&eacute;guid&eacute;es par leur oreillette, et Oreillette, l&rsquo;&eacute;g&eacute;rie de l&rsquo;&eacute;dition 2024" height="1286" width="2270" /><figcaption>Un vrai concours d&rsquo;oreillettes que ce 60&egrave;me Salon avec les forces de s&eacute;curit&eacute; t&eacute;l&eacute;guid&eacute;es par leur oreillette, et Oreillette, l&rsquo;&eacute;g&eacute;rie de l&rsquo;&eacute;dition 2024</figcaption></figure>

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<h2>Passera&nbsp;? Passera pas&nbsp;? Peut-&ecirc;tre ben que oui...</h2><p>La normande est rest&eacute;e sourde aux coups de sifflets (des manifestants). En revanche, Lucie Foucault reconna&icirc;t avoir &eacute;t&eacute; un peu &laquo;&nbsp;<em>stress&eacute;e</em> &raquo; par la tournure des &eacute;v&egrave;nements, mais pas de quoi &ecirc;tre d&eacute;contenanc&eacute;e.</p><aside class="read-also">
    <p class="typography menu-link dark ">&Agrave; voir aussi</p>
    <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/sia-2024-pour-l-ouverture-un-debat-improvise-et-le-soulevement-de-terriens" target="_blank" title="">[SIA 2024] Pour l&rsquo;ouverture, un d&eacute;bat improvis&eacute; et le soul&egrave;vement... de terriens</a>
</aside>
<p>Avec pr&egrave;s de 5 heures de retard sur le programme pr&eacute;vu, Emmanuel Macron finira par prendre Oreillette, non pas par les oreilles, mais dans le sens du poil, la docilit&eacute; de la b&ecirc;te tranchant avec l&rsquo;ambiance quelque peu chaotique de ce d&eacute;but de salon.</p>        
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        <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/9/1/1/8/5968119-1-fre-FR/e6a7a3a91fe7-macron-jpg" alt="Emmanuel en discussion avec un producteur fermier de camembert de Normandie, sur fond de d&eacute;bat, pour ne pas dire de guerre, sur les principes de protection de l&rsquo;AOP" height="1238" width="2006" /><figcaption>Emmanuel en discussion avec un producteur fermier de camembert de Normandie, sur fond de d&eacute;bat, pour ne pas dire de guerre, sur les principes de protection de l&rsquo;AOP</figcaption></figure>

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<p>Lucie lui remettra une peluche symbole de la race. De la douceur encore et toujours, et qui se poursuivra sur le stand de la race, o&ugrave; Emmanuel Macron et ses ministres Marc Fesneau et Agn&egrave;s Pannier-Runacher d&eacute;gusteront camembert et Pont-l&rsquo;Ev&ecirc;que, le tout AOP cela va sans&nbsp;dire. &laquo;&nbsp;<em>On a eu l&rsquo;opportunit&eacute; de r&eacute;int&eacute;grer l&rsquo;AOP en 2006&nbsp;</em>a<em>vec la Fromagerie Gillot, avec &agrave; la cl&eacute; une plus-value de 25 &agrave; 30% sur le prix du lait, </em>souligne l&rsquo;&eacute;leveur<em>. Les contraintes et les exigences, notamment sanitaires, sont plus fortes mais c&rsquo;est une r&eacute;elle plus-value</em>&nbsp;&raquo;. Qui a dit que les signes de qualit&eacute; &eacute;taient galvaud&eacute;s et pas pay&eacute;s&nbsp;?</p>        
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        <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/4/7/1/8/5968174-1-fre-FR/e39bcc130025-crs-jpg" alt="Changement de d&eacute;cor pour les normandes, passant du vert bocage ... au bleu uniforme" height="1224" width="1994" /><figcaption>Changement de d&eacute;cor pour les normandes, passant du vert bocage ... au bleu uniforme</figcaption></figure>

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<p>&laquo;&nbsp;<em>C&rsquo;est une grande fiert&eacute; de saluer le pr&eacute;sident de la R&eacute;publique</em>&nbsp;&raquo;, poursuit&nbsp;Fran&ccedil;ois Foucault, apr&egrave;s s'&ecirc;tre entretenu avec le pr&eacute;sident de la R&eacute;publique. Mais la plus grande fiert&eacute; de l&rsquo;&eacute;leveur, c&rsquo;est sans conteste sa fille, salari&eacute;e depuis quatre du Gaec Foucault et qui se destine &agrave; prendre la suite d&rsquo;ici deux &agrave; trois ans avec son compagnon Florian. &laquo;&nbsp;<em>Je crois que c&rsquo;est une fiert&eacute; encore plus grande que de pr&eacute;senter la vache &eacute;g&eacute;rie</em>&nbsp;&raquo;. Sa seconde fille Emilie pourrait elle aussi rejoindre le Gaec. &laquo;&nbsp;<em>Une transmission, c&rsquo;est deux ans de formalit&eacute;s</em>&nbsp;&raquo;, pr&eacute;cise l&rsquo;&eacute;leveur, qui n&rsquo;a pas eu le temps d&rsquo;en toucher un mot au pr&eacute;sident, tr&egrave;s &eacute;pris de &laquo;&nbsp;<em>simplification</em>&nbsp;&raquo; par les temps qui courent. A ce moment pr&eacute;cis, sur les coups de 13 heures, le ciel &eacute;tait compl&egrave;tement d&eacute;gag&eacute; au-dessus d&rsquo;Oreillette, de Lucie, de Fran&ccedil;ois et du pr&eacute;sident (pas le camembert).</p>


Oreillette, c’est la vache (normande) égérie du Salon 2024. Lucie, c’est la jeune femme de 24 ans qui la trait matin et soir pour produire du camembert et du Pont-l’Evêque AOP. Et celui qui exprime sa fierté, c’est François, le père de Lucie, laquelle lui succédera dans quelques années.

[SIA 2024] « Lucie, une fierté encore plus grande qu’Oreillette »

<h2>Un &laquo;&nbsp;plan de tr&eacute;sorerie d'urgence&nbsp;&raquo;</h2><p>Emmanuel Macron a &eacute;voqu&eacute; un &laquo;&nbsp;<em>plan de tr&eacute;sorerie d'urgence</em>&nbsp;&raquo; pour soulager les agriculteurs. &laquo;&nbsp;<em>D&egrave;s la semaine prochaine, les ministres ici pr&eacute;sents avec moi</em> (de l'Agriculture Marc Fesneau et la ministre d&eacute;l&eacute;gu&eacute;e Agn&egrave;s Pannier-Runacher), <em>avec leur coll&egrave;gue de l'&Eacute;conomie et des Finances (Bruno Le Maire), rassembleront les banques et l'ensemble aussi des secteurs pour pouvoir mettre en place ces plans de tr&eacute;sorerie&nbsp;</em>&raquo;. &laquo;<em>&nbsp;Nous lancerons un recensement dans chaque r&eacute;gion des exploitations qui sont dans les plus grandes difficult&eacute;s de tr&eacute;sorerie pour pouvoir les accompagner&nbsp;</em>&raquo;, a-t-il ajout&eacute;.</p><h2>Des &laquo;&nbsp;prix planchers&nbsp;&raquo;</h2><p>Le chef de l'Etat a formul&eacute; l'objectif &laquo;&nbsp;<em>qu'on puisse d&eacute;boucher</em>&nbsp;&raquo; sur &laquo;&nbsp;d<em>es prix planchers qui permettront de prot&eacute;ger le revenu agricole</em>&nbsp;&raquo;, dans le cadre de la pr&eacute;paration d'une nouvelle loi encadrant les relations entre les acteurs de l'alimentation. Ces &laquo;&nbsp;<em>prix planchers</em>&nbsp;&raquo; seront fond&eacute;s sur les indicateurs de co&ucirc;t de production sur lequel chaque fili&egrave;re (volailles, lait, viande bovine...) a d&ucirc;&nbsp;se mettre d'accord pour objectiver les co&ucirc;ts de production des agriculteurs. Ces indicateurs existent d&eacute;j&agrave;, mais ne sont pas suffisamment pris en compte pour la viande de b&oelig;uf et le lait, reprochent les &eacute;leveurs. En revanche, la prise en compte de cet indicateur est quasi automatique dans la production de volailles. &laquo;&nbsp;<em>C'est la chose la plus engageante qu'on ait jamais faite, ce qu'on est en train de se dire</em>&nbsp;&raquo;, a avanc&eacute; Emmanuel Macron.</p><h2>&laquo;&nbsp;Int&eacute;r&ecirc;t g&eacute;n&eacute;ral majeur&nbsp;&raquo;</h2><p>Emmanuel Macron s'est engag&eacute; &agrave; &laquo;&nbsp;<em>reconna&icirc;tre notre agriculture et notre alimentation comme un int&eacute;r&ecirc;t g&eacute;n&eacute;ral majeur de la nation fran&ccedil;aise. Ce sera inscrit dans la loi, ce qui permettra de prot&eacute;ger notre agriculture de mani&egrave;re ferme et solide</em>&nbsp;&raquo;. Damien Greffin, un des vice-pr&eacute;sidents du syndicat majoritaire FNSEA et c&eacute;r&eacute;alier dans l'Essonne, avait dit vendredi &agrave; l'AFP vouloir &laquo;&nbsp;<em>entendre le&nbsp;</em><em>pr&eacute;sident dire que l'agriculture &eacute;tait d'int&eacute;r&ecirc;t g&eacute;n&eacute;ral majeur, ce qui la pla&ccedil;ait au-dessus des autres int&eacute;r&ecirc;ts&nbsp;</em>&raquo;. Une source au sein de l'ex&eacute;cutif a ensuite simplement indiqu&eacute; qu'une telle mention impliquait &laquo;&nbsp;<em>des cons&eacute;quences juridiques</em>&nbsp;&raquo;.<br>Dans ses efforts pour calmer la col&egrave;re des agriculteurs, le gouvernement avait indiqu&eacute; avoir par exemple puis&eacute; dans la proposition de loi port&eacute;e par le s&eacute;nateur LR Laurent Duplomb, qui pr&eacute;voit de d&eacute;clarer &laquo;&nbsp;<em>d'int&eacute;r&ecirc;t g&eacute;n&eacute;ral majeur&nbsp;</em>&raquo; les r&eacute;serves d'eau pour l&rsquo;irrigation. Gabriel Attal avait aussi dit que la prochaine loi agricole consacrerait l'agriculture &laquo;&nbsp;<em>au rang des int&eacute;r&ecirc;ts fondamentaux de la nation&nbsp;</em>&raquo;.</p><p>L'annonce a fait r&eacute;agir positivement des adh&eacute;rents de la FNSEA, comme Yohann Guedon, 48 ans, &eacute;leveur de porcs en Charentes : &laquo;&nbsp;<em>C'est une r&eacute;elle avanc&eacute;e. Cette reconnaissance, c'est celle de la l&eacute;gitimit&eacute; de notre activit&eacute;, d'int&eacute;r&ecirc;t g&eacute;n&eacute;ral, qui nous prot&egrave;ge contre des groupuscules. Un projet de&nbsp;</em><em>retenues d'eau sera prioritaire, c'est hyper important, parce que chez nous, sans eau, on ne produit pas</em>&nbsp;&raquo;.</p><h2>Pesticides</h2><p>Le pr&eacute;sident a r&eacute;p&eacute;t&eacute; vouloir &eacute;viter qu'un pesticide soit interdit en France avant le reste de l'Union europ&eacute;enne, pour &eacute;viter les distorsions de concurrence. Pour cela, il veut que l'agence fran&ccedil;aise sanitaire Anses, qui est ind&eacute;pendante, reste cal&eacute;e sur le calendrier europ&eacute;en et donc ne d&eacute;cr&egrave;te pas&nbsp;d'interdiction en France avant les voisins. Les interdictions sont g&eacute;n&eacute;ralement motiv&eacute;es par des imp&eacute;ratifs de protection de la sant&eacute; humaine et de l'environnement. En 2014, a soulign&eacute; Emmanuel Macron, &laquo;&nbsp;<em>je n'&eacute;tais pas l&agrave;, mais il y a eu une loi qui a confi&eacute; des pouvoirs qui &eacute;taient au minist&egrave;re de l'Agriculture &agrave; l'Anses</em>&nbsp;&raquo;. &laquo;&nbsp;<em>L'Anses, elle travaille sur une base scientifique</em> (...) <em>et donc elle prend&nbsp;</em><em>des d&eacute;cisions qui ensuite s'imposent &agrave; l'administration</em>&nbsp;(...) <em>moi je n'y peux rien</em> (...) <em>et donc on reprend le pouvoir en disant&nbsp;"On le fait au niveau europ&eacute;en" </em>&raquo;, a-t-il lanc&eacute;. Il a aussi dit vouloir regarder la possibilit&eacute; de &laquo;&nbsp;<em>rouvrir au niveau europ&eacute;en</em>&nbsp;&raquo; des mol&eacute;cules interdites, sans expliciter ce qu'il voulait dire.</p><h2>Droit &agrave; l'erreur</h2><p>Parmi de multiples engagements gouvernementaux sur la simplification des normes et l'assouplissement des contr&ocirc;les, Emmanuel Macron a aussi dit aux agriculteurs qu'il voulait &eacute;tendre le &laquo;&nbsp;<em>droit &agrave; l'erreur</em>&nbsp;&raquo; au monde agricole, &laquo;&nbsp;<em>ce qu'on n'a pas r&eacute;ussi &agrave; faire jusque-l&agrave;&nbsp;</em>&raquo;, en raison notamment de restrictions li&eacute;es au droit de l'UE et aux normes environnementales. Une<br>proposition de loi LR de la d&eacute;put&eacute;e Anne-Laure Blin existe en ce sens. &laquo;&nbsp;<em>Le droit &agrave; l'erreur, je crois que c'est aussi assez simple, c'est de dire quand je fais une connerie une fois on me conseille, on m'aide &agrave; la corriger. Si je le fais deux fois, c'est que je fraude</em>&nbsp;&raquo;.</p>


Lors de sa visite inaugurale, le président de la République à notamment évoqué la mise en place d’un « plan de trésorerie d'urgence », l’intégration de « prix planchers » dans une nouvelle loi Egalim ou encore la reconnaissance de notre agriculture et notre alimentation comme un « intérêt général majeur de la nation française ».

[SIA 2024] Les principales annonces d'Emmanuel Macron

<p><strong>Veaux d&rsquo;engraissement et d&rsquo;&eacute;levage &ndash;</strong> Les mises en place pour le c&oelig;ur de l&rsquo;&eacute;t&eacute; sont contenues, mais le nombre de veaux se r&eacute;tracte, ce qui permet un commerce fluide, avec des tarifs qui renouent avec du positif dans les veaux Prim&rsquo;Holsteins, Abondances ou Montb&eacute;liards convenables. L&rsquo;activit&eacute; reste soutenue &agrave; l&rsquo;export dans les veaux lourds. La tendance est &eacute;galement &agrave; la d&eacute;tente dans les crois&eacute;s de moyenne conformation avec de nombreux d&eacute;bouch&eacute;s. Dans les bons veaux crois&eacute;s U, la faiblesse saisonni&egrave;re de l&rsquo;offre permet de maintenir des tarifs tr&egrave;s attractifs.</p><p><strong>Veaux de boucherie &ndash;</strong> M&ecirc;me si les ventes dans le secteur aval ne sont pas tr&egrave;s soutenues pendant les vacances d&rsquo;hiver, le niveau de l&rsquo;offre se montre en accord avec les besoins du march&eacute; et participe au maintien des prix dans le veau de boucherie<em>.</em></p><p><strong>Avis d&rsquo;expert&nbsp;: </strong></p><p><strong>Veaux</strong>&nbsp;: Le recul de l&rsquo;offre devrait confirmer la revalorisation des prix des laitiers. &nbsp;</p><p><strong>Veaux de boucherie</strong>&nbsp;: Le march&eacute; sera &agrave; l&rsquo;&eacute;quilibre avec une demande qui devrait se renforcer apr&egrave;s les vacances. &nbsp;</p><p><a href="https://www.pleinchamp.com/les-cours/betail-vif" target="_blank">Cliquer ici pour retrouver tous vos cours sur le b&eacute;tail vif </a></p>


Veaux – Légère détente dans les laitiers

(Reportage vidéo) Appelés par la FNSEA et les JA, les agriculteurs ont manifesté devant les portes du Salon de l'Agriculture à J-1 de l'ouverture du public.

[Vidéo] SIA 2024 : les agriculteurs passeront la nuit dehors.

Des centaines d’agriculteurs siègent Portes de Versailles vendredi soir jusqu’à la venue du président de la République samedi matin, dont ils attendent des « actes concrets ». Tous les partis politiques sont du reste invités à livrer « l’ambition qu’ils portent pour l’agriculture française ».

[Vidéo] Salon de l’agriculture : la FNSEA et les JA lancent un ultimatum à Macron

<p><a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/creer-des-references-pour-les-microfermes-maraicheres-bio" target="_blank" title="">La micro-ferme</a> des Anges se situe &agrave; quelques kilom&egrave;tres de l&rsquo;agglom&eacute;ration nantaise. La particularit&eacute; de cette exploitation, situ&eacute;e sur la commune d&rsquo;Orvault, <strong>r&eacute;side dans sa taille et son mode de culture</strong>. Jean Michel Le Guen y produit des l&eacute;gumes depuis 2018 selon les principes du <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/moral-de-la-bio-des-producteurs-fiers-resolus-mais-inquiets" title="">mara&icirc;chage&nbsp;bio-intensif</a> sur 2500 m2. &laquo; <em>Je travaille 35h par semaine et je me d&eacute;gage un revenu que j&rsquo;estime entre <strong>1500 et 1700&euro; par mois</strong></em> &raquo; assure-t-il. Face &agrave; la demande grandissante pour ses l&eacute;gumes,<strong> il devrait doubler la surface de culture l&rsquo;an prochain.</strong></p><h2>Produire plus sur une petite surface</h2><p>Le principe du mara&icirc;chage bio intensif consiste &agrave; <strong>intensifier la production </strong>sur des planches de culture de 75 cm. &laquo; <em>Par bio intensif, il faut comprendre biologiquement intensif</em> &raquo; pr&eacute;cise le producteur. Cette m&eacute;thode de culture a &eacute;t&eacute; d&eacute;finie par le canadien Jean-Martin Fortier. C&rsquo;est en 2010 en Gironde, alors que ce paysagiste de formation cultive avec une associ&eacute;e 1,5 ha de l&eacute;gumes en syst&egrave;me bio classique que Jean-Michel Le Guen&nbsp;d&eacute;couvre cette approche novatrice. Lorsqu'il cultivait simplement <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/crise-de-la-bio-une-rallonge-de-34-millions-d-euros" target="_blank" title="">en bio</a>, il travaillait &laquo;&nbsp;<em>7 jours sur 7, avec des journ&eacute;es allant jusqu&rsquo;&agrave; 13h, c'&eacute;tait un m&eacute;tier de fou&nbsp;</em>&raquo; se souvient-il. Le <strong>passage en bio</strong> intensif lui a permis&nbsp;de r&eacute;duire la surface &agrave;<strong> 8000 m2 tout en doublant la production !</strong></p><blockquote class="instagram-media" data-instgrm-captioned data-instgrm-permalink="https://www.instagram.com/reel/C1hI5DDsTkz/?utm_source=ig_embed&amp;utm_campaign=loading" data-instgrm-version="14" style=" background:#FFF; border:0; border-radius:3px; box-shadow:0 0 1px 0 rgba(0,0,0,0.5),0 1px 10px 0 rgba(0,0,0,0.15); margin: 1px; max-width:540px; min-width:326px; padding:0; width:99.375%; width:-webkit-calc(100% - 2px); width:calc(100% - 2px);"><div style="padding:16px;"> <a href="https://www.instagram.com/reel/C1hI5DDsTkz/?utm_source=ig_embed&amp;utm_campaign=loading" style=" background:#FFFFFF; line-height:0; padding:0 0; text-align:center; text-decoration:none; width:100%;" target="_blank"> <div style=" display: flex; flex-direction: row; align-items: center;"> <div style="background-color: #F4F4F4; border-radius: 50%; flex-grow: 0; height: 40px; margin-right: 14px; width: 40px;"></div> <div style="display: flex; flex-direction: column; flex-grow: 1; justify-content: center;"> <div style=" background-color: #F4F4F4; border-radius: 4px; flex-grow: 0; height: 14px; margin-bottom: 6px; width: 100px;"></div> <div style=" background-color: #F4F4F4; border-radius: 4px; flex-grow: 0; height: 14px; width: 60px;"></div></div></div><div style="padding: 19% 0;"></div> <div style="display:block; height:50px; margin:0 auto 12px; width:50px;"><svg width="50px" height="50px" viewBox="0 0 60 60" version="1.1" xmlns="https://www.w3.org/2000/svg" xmlns:xlink="https://www.w3.org/1999/xlink"><g stroke="none" stroke-width="1" fill="none" fill-rule="evenodd"><g transform="translate(-511.000000, -20.000000)" fill="#000000"><g><path d="M556.869,30.41 C554.814,30.41 553.148,32.076 553.148,34.131 C553.148,36.186 554.814,37.852 556.869,37.852 C558.924,37.852 560.59,36.186 560.59,34.131 C560.59,32.076 558.924,30.41 556.869,30.41 M541,60.657 C535.114,60.657 530.342,55.887 530.342,50 C530.342,44.114 535.114,39.342 541,39.342 C546.887,39.342 551.658,44.114 551.658,50 C551.658,55.887 546.887,60.657 541,60.657 M541,33.886 C532.1,33.886 524.886,41.1 524.886,50 C524.886,58.899 532.1,66.113 541,66.113 C549.9,66.113 557.115,58.899 557.115,50 C557.115,41.1 549.9,33.886 541,33.886 M565.378,62.101 C565.244,65.022 564.756,66.606 564.346,67.663 C563.803,69.06 563.154,70.057 562.106,71.106 C561.058,72.155 560.06,72.803 558.662,73.347 C557.607,73.757 556.021,74.244 553.102,74.378 C549.944,74.521 548.997,74.552 541,74.552 C533.003,74.552 532.056,74.521 528.898,74.378 C525.979,74.244 524.393,73.757 523.338,73.347 C521.94,72.803 520.942,72.155 519.894,71.106 C518.846,70.057 518.197,69.06 517.654,67.663 C517.244,66.606 516.755,65.022 516.623,62.101 C516.479,58.943 516.448,57.996 516.448,50 C516.448,42.003 516.479,41.056 516.623,37.899 C516.755,34.978 517.244,33.391 517.654,32.338 C518.197,30.938 518.846,29.942 519.894,28.894 C520.942,27.846 521.94,27.196 523.338,26.654 C524.393,26.244 525.979,25.756 528.898,25.623 C532.057,25.479 533.004,25.448 541,25.448 C548.997,25.448 549.943,25.479 553.102,25.623 C556.021,25.756 557.607,26.244 558.662,26.654 C560.06,27.196 561.058,27.846 562.106,28.894 C563.154,29.942 563.803,30.938 564.346,32.338 C564.756,33.391 565.244,34.978 565.378,37.899 C565.522,41.056 565.552,42.003 565.552,50 C565.552,57.996 565.522,58.943 565.378,62.101 M570.82,37.631 C570.674,34.438 570.167,32.258 569.425,30.349 C568.659,28.377 567.633,26.702 565.965,25.035 C564.297,23.368 562.623,22.342 560.652,21.575 C558.743,20.834 556.562,20.326 553.369,20.18 C550.169,20.033 549.148,20 541,20 C532.853,20 531.831,20.033 528.631,20.18 C525.438,20.326 523.257,20.834 521.349,21.575 C519.376,22.342 517.703,23.368 516.035,25.035 C514.368,26.702 513.342,28.377 512.574,30.349 C511.834,32.258 511.326,34.438 511.181,37.631 C511.035,40.831 511,41.851 511,50 C511,58.147 511.035,59.17 511.181,62.369 C511.326,65.562 511.834,67.743 512.574,69.651 C513.342,71.625 514.368,73.296 516.035,74.965 C517.703,76.634 519.376,77.658 521.349,78.425 C523.257,79.167 525.438,79.673 528.631,79.82 C531.831,79.965 532.853,80.001 541,80.001 C549.148,80.001 550.169,79.965 553.369,79.82 C556.562,79.673 558.743,79.167 560.652,78.425 C562.623,77.658 564.297,76.634 565.965,74.965 C567.633,73.296 568.659,71.625 569.425,69.651 C570.167,67.743 570.674,65.562 570.82,62.369 C570.966,59.17 571,58.147 571,50 C571,41.851 570.966,40.831 570.82,37.631"></path></g></g></g></svg></div><div style="padding-top: 8px;"> <div style=" color:#3897f0; font-family:Arial,sans-serif; font-size:14px; font-style:normal; font-weight:550; line-height:18px;">Voir cette publication sur Instagram</div></div><div style="padding: 12.5% 0;"></div> <div style="display: flex; flex-direction: row; margin-bottom: 14px; align-items: center;"><div> <div style="background-color: #F4F4F4; border-radius: 50%; height: 12.5px; width: 12.5px; transform: translateX(0px) translateY(7px);"></div> <div style="background-color: #F4F4F4; height: 12.5px; transform: rotate(-45deg) translateX(3px) translateY(1px); width: 12.5px; flex-grow: 0; margin-right: 14px; margin-left: 2px;"></div> <div style="background-color: #F4F4F4; border-radius: 50%; height: 12.5px; width: 12.5px; transform: translateX(9px) translateY(-18px);"></div></div><div style="margin-left: 8px;"> <div style=" background-color: #F4F4F4; border-radius: 50%; flex-grow: 0; height: 20px; width: 20px;"></div> <div style=" width: 0; height: 0; border-top: 2px solid transparent; border-left: 6px solid #f4f4f4; border-bottom: 2px solid transparent; transform: translateX(16px) translateY(-4px) rotate(30deg)"></div></div><div style="margin-left: auto;"> <div style=" width: 0px; border-top: 8px solid #F4F4F4; border-right: 8px solid transparent; transform: translateY(16px);"></div> <div style=" background-color: #F4F4F4; flex-grow: 0; height: 12px; width: 16px; transform: translateY(-4px);"></div> <div style=" width: 0; height: 0; border-top: 8px solid #F4F4F4; border-left: 8px solid transparent; transform: translateY(-4px) translateX(8px);"></div></div></div> <div style="display: flex; flex-direction: column; flex-grow: 1; justify-content: center; margin-bottom: 24px;"> <div style=" background-color: #F4F4F4; border-radius: 4px; flex-grow: 0; height: 14px; margin-bottom: 6px; width: 224px;"></div> <div style=" background-color: #F4F4F4; border-radius: 4px; flex-grow: 0; height: 14px; width: 144px;"></div></div></a><p style=" color:#c9c8cd; font-family:Arial,sans-serif; font-size:14px; line-height:17px; margin-bottom:0; margin-top:8px; overflow:hidden; padding:8px 0 7px; text-align:center; text-overflow:ellipsis; white-space:nowrap;"><a href="https://www.instagram.com/reel/C1hI5DDsTkz/?utm_source=ig_embed&amp;utm_campaign=loading" style=" color:#c9c8cd; font-family:Arial,sans-serif; font-size:14px; font-style:normal; font-weight:normal; line-height:17px; text-decoration:none;" target="_blank">Une publication partag&eacute;e par Micro ferme des anges (@microfermedesanges)</a></p></div></blockquote> <script async src="//www.instagram.com/embed.js"></script>
<h3>Une densit&eacute; de culture in&eacute;gal&eacute;e</h3><p>Sur son exploitation nantaise actuelle, Jean-Michel Le Guen, applique 3 ou 4 cultures par an sur chaque planche. Sur sa surface de 2500 m2,<strong> les l&eacute;gumes occupent chaque espace disponible</strong>. &laquo;<em> Sur les planches coinc&eacute;es entre deux serres, je mets des plantes qui occupent un espace important, comme les courgettes, mais je ne m&rsquo;emb&ecirc;te pas avec des petites cultures </em>&raquo; d&eacute;taille-t-il. Sur les planches, il r&eacute;duit &eacute;galement les &eacute;cartements au minimum. &laquo;<em> Je mets 7 rangs de poireau par planche, l&agrave; o&ugrave; Jean-Martin Fortier en met 3. Il veut venir prochainement sur la ferme pour observer ma m&eacute;thode</em> &raquo; s&rsquo;amuse le nantais.</p>        
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        <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/7/5/8/6/5966857-1-fre-FR/2fe9fd962348-img-5052-jpg" alt="Sur son terrain en pente, Jean-Michel Le Guen valorise toute la surface. &copy; TD" height="3456" width="5184" /></figure>

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<h3>Des l&eacute;gumes vendus &agrave; l&rsquo;unit&eacute;</h3><p>Si Jean-Michel Le Guen arrive &agrave; se <strong>d&eacute;gager un revenu sur cette surface r&eacute;duite</strong>, c&rsquo;est gr&acirc;ce &agrave; l&rsquo;intensification de la production <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/guide-commercialiser-ses-produits-en-circuits-courts" target="_blank" title="">mais aussi au mode de commercialisation</a>. Les l&eacute;gumes de la micro-ferme des anges sont vendus &agrave; l&rsquo;unit&eacute; aupr&egrave;s de restaurateurs &eacute;toil&eacute;s &agrave; Nantes, sur la C&ocirc;te d&rsquo;Azur et &agrave; Paris. Le mara&icirc;cher leur propose des go&ucirc;ts et des formes hors du commun en jouant notamment sur l&rsquo;irrigation des cultures. &laquo; <em>Je vends des haricots verts qui mesurent 3 &agrave; 4 cm. Ce sont des vari&eacute;t&eacute;s classiques, que je r&eacute;colte pr&eacute;cocement. Je mets 2h30 pour r&eacute;colter 1kg</em> &raquo; rapporte-t-il. Il vend &eacute;galement de courges, courgettes, carottes, chou rave ou encore salades miniatures, mais aussi des l&eacute;gumes m&eacute;connus &agrave; l&rsquo;image d&rsquo;une salade italienne dont les feuilles formes des doigts qui peuvent&nbsp;&ecirc;tre fourr&eacute;es ou encore du<a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/proteines-relever-le-defi-du-pois-chiche" title=""> pois chiche frais</a>. &laquo; <em>Je me mets comme d&eacute;fi de trouver un ou deux l&eacute;gumes innovants chaque ann&eacute;e</em> &raquo; souligne le mara&icirc;cher.</p>        
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        <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/4/5/8/6/5966854-1-fre-FR/a50d268e0a76-micro-haricot-vert-png" alt="Le producteur nantais propose des micro-haricot vert aux restaurateurs. &copy; Instagram microfermedesanges" height="845" width="845" /></figure>

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<h3>Des charges tr&egrave;s faibles</h3><p>La surface de culture r&eacute;duite de Jean-Michel le Guen lui permet de <strong>minimiser ses charges</strong>. &laquo;<em> Je n&rsquo;ai pas de tracteur. Mes seuls outils motoris&eacute;s sont une brouette et un micro-culteur pour la pr&eacute;paration de sol avant le semis de carotte et des jeunes pousses&nbsp;</em>&raquo; assure-t-il. Les charges les plus importantes sont<a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/au-caeur-du-temple-des-semences" target="_blank" title=""> les semences</a> et les amendements. &laquo;<em> J&rsquo;applique 2 &agrave; 3 cm de compost tr&egrave;s propre sur les couverts v&eacute;g&eacute;taux broy&eacute;s chaque ann&eacute;e sur mes planches, puis j&rsquo;apporte du fumier d&eacute;shydrat&eacute; et je b&acirc;che pour optimiser la vie du sol </em>&raquo; liste-t-il.</p><h3>Un relationnel avec les restaurateurs tr&egrave;s importants</h3><p>Pour Jean-Michel Le Guen, la relation avec les chefs cuisiniers est primordiale,&nbsp;&laquo; <em>car ce sont eux qui mettent les producteurs en avant</em> &raquo;. &Agrave; l&rsquo;inverse, il affirme avoir d&eacute;j&agrave; stopp&eacute; des collaborations avec des restaurants qui ne jouaient pas le jeu et achetaient ses l&eacute;gumes uniquement pour faire des photos puis se fournissaient ailleurs.</p>


En combinant intensification des cultures, réduction des charges et valorisation des légumes auprès des restaurateurs, Jean-Michel Le Guen a instauré un système économique viable sur son exploitation de 2500 m2.

Une ferme maraîchère économiquement viable sur 2500m2

<p>La possibilit&eacute; pour les &eacute;leveurs de se doter de mat&eacute;riel de vision nocturne lors d&rsquo;un tir de d&eacute;fense, la fin de l&rsquo;obligation d&rsquo;&eacute;clairage des loups pour les louvetiers d&ucirc;ment form&eacute;s et asserment&eacute;s, la d&eacute;livrance des autorisations de tirs d&eacute;rogatoires dans les 48 heures suivants une attaque d&egrave;s lors qu&rsquo;une autorisation a d&eacute;j&agrave; &eacute;t&eacute; d&eacute;livr&eacute;e (72 heures maximum &agrave; d&eacute;faut), le passage d&rsquo;un &agrave; deux tireurs, voire trois si le pr&eacute;fet le juge n&eacute;cessaire, pour les tirs de d&eacute;fense simple, &nbsp;le rel&egrave;vement des indemnisations de 25% pour les ovins et de 35% pour les caprins pr&eacute;dat&eacute;s par des loups, ours ou lynx, la prise en compte de la non prot&eacute;geabilit&eacute; des bovins, &eacute;quins et asins ou encore la retenue d&rsquo;une m&eacute;thode scientifique et robuste de comptage aboutissant &agrave; un chiffre unique publi&eacute; chaque ann&eacute;e par l&rsquo;OFB et d&eacute;terminant le plafond de pr&eacute;l&egrave;vement (19%)&nbsp;: tels sont les &eacute;l&eacute;ments saillants du Plan national d&rsquo;action loup 2024-2029 pr&eacute;sent&eacute; le 23 f&eacute;vrier, veille de l&rsquo;ouverture du Salon de l&rsquo;agriculture.</p><aside class="read-also">
    <p class="typography menu-link dark ">&Agrave; voir aussi</p>
    <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/face-au-loup-la-protection-des-brebis-prime-sur-la-gestion-technico-economique-du-troupeau" target="_blank" title="">&laquo;&nbsp;Face au loup, la protection des brebis prime sur la gestion technico-&eacute;conomique du troupeau&nbsp;&raquo;</a>
</aside>
<p>&laquo;&nbsp;<em>On a r&eacute;tabli la viabilit&eacute; du loup</em>&nbsp;&raquo;, indique-t-on du c&ocirc;t&eacute; du gouvernement, &eacute;voquant les 1104 individus comptabilis&eacute;s en 2023, contre 430 en 2018 &agrave; l&rsquo;amorce du pr&eacute;c&eacute;dent plan. Avec le Plan 2024-2029, le gouvernement affirme aller plus loin dans &laquo;&nbsp;<em>la conciliation de la protection de l&rsquo;esp&egrave;ce et la s&eacute;curisation des &eacute;leveurs qui contribuent &agrave; la pr&eacute;servation des paysages, de la biodiversit&eacute; et des terroirs via le pastoralisme</em>&nbsp;&raquo;. Le minist&egrave;re de la Transition &eacute;cologique pointe la &laquo;&nbsp;<em>d&eacute;corr&eacute;lation</em>&nbsp;&raquo; entre la croissance de l&rsquo;esp&egrave;ce (doublement en 5 ans) et l&rsquo;&eacute;volution du nombre d&rsquo;animaux d&rsquo;&eacute;levage pr&eacute;dat&eacute;s, &laquo;&nbsp;<em>relativement stable</em>&nbsp;&raquo;, pass&eacute;s de 11.080 ovins et caprins en 2017 &agrave; 12.500 en 2022. Le minist&egrave;re y voit l&agrave; les r&eacute;sultats des mesures de protection des troupeaux.</p><h2>La reconnaissance de la non prot&eacute;geabilit&eacute; des troupeaux bovins</h2><p>A ce propos, l&rsquo;instruction technique de la Pr&eacute;f&egrave;te de la R&eacute;gion Auvergne Rh&ocirc;ne-Alpes, publi&eacute;e &eacute;galement ce jour, permet aux pr&eacute;fets de reconnaitre la non prot&eacute;geabilit&eacute; des troupeaux bovins et asins confront&eacute;s &agrave; l&rsquo;extension territoriale du loup et &agrave; la progression du front de colonisation. Concr&egrave;tement, il sera possible de demander, toujours &agrave; titre d&eacute;rogatoire, des tirs de d&eacute;fense en l&rsquo;absence de mesure de protection des troupeaux. Une avance qualifi&eacute;e de &laquo;&nbsp;<em>majeure</em>&nbsp;&raquo; par le minist&egrave;re de l&rsquo;Agriculture. Un budget de 2,5 millions d&rsquo;euros est parall&egrave;lement allou&eacute; &agrave; la recherche de moyens de protection innovants dans un tel contexte, avec des premi&egrave;res pistes du c&ocirc;t&eacute; des drones et de l&rsquo;effarouchement &agrave; base de ph&eacute;romones. La recherche s&rsquo;int&eacute;ressera &eacute;galement &agrave; l&rsquo;effet des tirs sur l&rsquo;&eacute;cologie comportementale du loup, susceptible in fine d&rsquo;accro&icirc;tre la pr&eacute;dation par les meutes.</p><h2>L&rsquo;hypoth&eacute;tique r&eacute;vision du statut du loup</h2><p>Si le Plan national d&rsquo;actions s&rsquo;inscrit dans la dur&eacute;e, il pourrait &ecirc;tre rattrap&eacute; par l&rsquo;&eacute;ventuelle r&eacute;vision du statut de l&rsquo;esp&egrave;ce au plan europ&eacute;en. Le 20 d&eacute;cembre dernier, sur la base des informations transmises par chaque Etat membre impact&eacute;, <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/loup-la-commission-europeenne-propose-d-abaisser-d-un-cran-le-statut-de-protection-de-l-espece" target="_blank">la Commission europ&eacute;enne a ouvert la voie &agrave; une r&eacute;vision du statut du loup</a>, qui pourrait passer de &laquo;&nbsp;strictement&nbsp;&raquo; prot&eacute;g&eacute; &agrave; &laquo;&nbsp;prot&eacute;g&eacute;&nbsp;&raquo;, statut qui n&rsquo;en ferait pas un animal &laquo;&nbsp;<em>chassable</em>&nbsp;&raquo; pour autant pr&eacute;cise-t-on au gouvernement. La Convention de Berne exige une majorit&eacute; qualifi&eacute;e des deux tiers tandis que la Commission environnement de l&rsquo;UE exige l&rsquo;unanimit&eacute; pour r&eacute;viser la Directive habitat traduisant la Convention de Berne. Cette derni&egrave;re se r&eacute;unira&nbsp;&laquo;&nbsp;<em>courant mars</em>&nbsp;&raquo; selon le gouvernement.</p>


Le gouvernement a publié les arrêtés relatifs aux tirs dérogatoires sur les loups et aux indemnisations des dommages causés par les grands prédateurs. Le Plan national d’action loup 2024-2029 est censé concilier la sécurisation de l’élevage et la préservation de l’espèce « strictement » protégée, en attendant une éventuelle révision de statut au plan européen.

Le Plan national d’action loup 2024-2029 sur les rails

<p>Pour les acteurs de l&rsquo;agriculture biologique comme pour le gouvernement, c&rsquo;est probablement un moment de v&eacute;rit&eacute; qui va se jouer pendant le Salon de l&rsquo;agriculture, au cours duquel le minist&egrave;re de l&rsquo;Agriculture devrait d&eacute;voiler le plan Ambition bio pour la p&eacute;riode 2023-2027. Depuis deux ans, <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/dossier-2023-l-annee-du-sursaut-pour-l-agriculture-biologique" target="_blank">l&rsquo;AB est aux prises &agrave; une crise de la demande</a>, sous l&rsquo;effet d&rsquo;une perte de pouvoir d&rsquo;achat des consommateurs, d&rsquo;une confusion sur les &eacute;co-labels, de sur-marges et de d&eacute;r&eacute;f&eacute;rencement en grande distribution, de d&eacute;fauts de structuration dans certaines fili&egrave;res ou encore de la faiblesse de la commande publique, au regard des 20% d&rsquo;Egalim. Cependant, le gouvernement garde toujours pour trajectoire un taux de 18% de SAU &agrave; fin 2027, conform&eacute;ment &agrave; l&rsquo;objectif inscrit dans le <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/pac-2023-2027-les-arbitrages-du-ministere-de-l-agriculture" target="_blank">Plan strat&eacute;gique national</a>. Pour rappel, apr&egrave;s avoir franchi la barre des 10% en 2021 (10,4% exactement), le taux avait plafonn&eacute; &agrave; 10,7% en 2022, ent&eacute;rinant l&rsquo;atterrissage des conversions et des pr&eacute;mices de d&eacute;conversion, apr&egrave;s des ann&eacute;es de croissance &agrave; deux chiffres, tous indicateurs confondus.</p><h2>Archip&eacute;lisation versus massification</h2><p>Il faudra attendre encore quelques mois pour connaitre le taux 2023, qui pourrait acter un &laquo;&nbsp;blocage&nbsp;&raquo; du compteur autour de 10%. Si la Fnab anticipe une dynamique &agrave; l&rsquo;&oelig;uvre sur de petites exploitations, elle appr&eacute;hende une panne de conversion au sein des structures plus cons&eacute;quentes. Le tout lui fait craindre un ph&eacute;nom&egrave;ne &laquo;&nbsp;<em>d&rsquo;archip&eacute;lisation</em>&nbsp;&raquo; de la bio, contraire &agrave; l&rsquo;objectif de &laquo;&nbsp;<em>massification</em>&nbsp;&raquo;, lequel serait de nature &agrave; faire de la bio le porte-&eacute;tendard de la transition agro&eacute;cologique de la ferme France. Sauf si. Sauf si le gouvernement met les moyens &agrave; la hauteur des pr&eacute;tendues ambitions. Outre la p&eacute;rennisation du cr&eacute;dit d&rsquo;imp&ocirc;t de 4500 euros jusqu&rsquo;en 2027 (contre 2025 en l&rsquo;&eacute;tat), la Fnab r&eacute;clame notamment un &eacute;cor&eacute;gime &agrave; 145&euro;/ha (<a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/des-ecoregimes-moins-genereux-qu-escomptes" target="_blank">au lieu de 93&euro;/ha en 2023</a>), un montant qui permettrait de compenser au moins en partie <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/actualites-generales~tech-bio-aides-bio-l-etat-recentre-ses-credits-sur-la-conversion" target="_blank">la perte de l&rsquo;aide au maintien, d&eacute;cr&eacute;t&eacute;e en septembre 2017 en plein salon Tech&amp;Bio</a>.</p><h2>Avec 6,5% de bio &agrave; la maison et 20% en restau &laquo;&nbsp;co&nbsp;&raquo;, le compte est bon</h2><p>En prenant cette d&eacute;cision, l&rsquo;Etat livre alors l&rsquo;agriculture biologique aux lois du march&eacute;. Sauf que les d&eacute;fenseurs de l&rsquo;agriculture biologique ont toujours consid&eacute;r&eacute; l&rsquo;aide au maintien comme un moyen de r&eacute;mun&eacute;rer les am&eacute;nit&eacute;s positives de la bio quand le conventionnel ne supporte pas les cons&eacute;quences de ses impacts sur le milieu (fermeture de captages, d&eacute;pollution, &eacute;rosion de la biodiversit&eacute;...). Le fait que l&rsquo;agriculture conventionnelle peine &agrave; vendre des PSE (Paiements pour services environnementaux) ou des cr&eacute;dits carbone aux acteurs priv&eacute;s est assez r&eacute;v&eacute;lateur des limites &eacute;co-philanthropiques du march&eacute;. Mais l&rsquo;Etat peut encore rattraper le coup, en for&ccedil;ant la main aux entreprises de restauration collective, aux collectivit&eacute;s... et &agrave; lui-m&ecirc;me. Selon une &eacute;tude de la Fondation pour la nature et l&rsquo;homme publi&eacute;e en janvier, si l&rsquo;ensemble de la restauration hors-domicile achetait 20% de produits biologiques et si la consommation a&#768; domicile de produits biologiques revenait a&#768; son niveau de 2020, soit 6,5 % des achats (contre 6% en 2022), cela cre&#769;erait les de&#769;bouche&#769;s suffisants pour atteindre 18% de SAU bio fin 2027. Du c&ocirc;t&eacute;, de l&rsquo;offre, il n&rsquo;y a rien &agrave; craindre&nbsp;: pr&egrave;s de&nbsp;40% des candidats &agrave; l&rsquo;installation sont motiv&eacute;s par la bio. A table&nbsp;!</p>


[Edito] A l’approche de la présentation du plan Ambition bio pour la période 2023-2027, la Fnab attend du soutien et des moyens à la hauteur des 18% de SAU visés à fin 2027. Tout sauf une utopie selon une étude de la Fondation pour la nature et l’homme.

Agriculture bio : stop ou encore ?

<p><strong>Ovins -</strong> Avec des carnets de commandes peu garnis, les abatteurs peinent &agrave; faire pression sur les prix des agneaux laitons, faute d&rsquo;offre suffisante. Certains op&eacute;rateurs commencent &agrave; mettre de c&ocirc;t&eacute; des agneaux lourds pour le ramadan. L&rsquo;offre en Lacaunes progresse, mais les tarifs se maintiennent face &agrave; des actions promotionnelles en pr&eacute;paration. Le mois de mars sera tr&egrave;s favorable aux producteurs ovins. En brebis, le march&eacute; retrouve un &eacute;quilibre, ce qui permet une valorisation tr&egrave;s convenable des bonnes lourdes. </p><p>&nbsp;</p>


Ovins – Les tarifs restent élevés, malgré une consommation en repli.

<p><strong>Conjoncture &ndash;</strong> A quelques jours du salon de l&rsquo;agriculture, les syndicats agricoles maintiennent une tr&egrave;s forte pression sur le gouvernement et les instances europ&eacute;ennes. Les sujets sur la table de n&eacute;gociation sont connus depuis leurs mises en lumi&egrave;re avec la mobilisation des agriculteurs. Or l&rsquo;Agriculture dans son ensemble est compos&eacute;e d&rsquo;une multitude de fili&egrave;res qui ne pr&eacute;sentent pas toutes les m&ecirc;mes difficult&eacute;s, avec des &eacute;carts de revenus tr&egrave;s importants. Aujourd&rsquo;hui, la production porcine se porte plut&ocirc;t bien, alors que les &eacute;leveurs allaitants per&ccedil;oivent toujours les plus bas revenus. Mais ce qui r&eacute;unit ces deux fili&egrave;res en dehors des aspects financiers, ce sont les contraintes administratives issues d&rsquo;un mille-feuille de normes europ&eacute;ennes surtranspos&eacute;es par l&rsquo;administration fran&ccedil;aise. H&eacute; oui, nous sommes les champions dans cet exercice.</p><p>Pour enrayer la destruction de la ferme France, il faut donner des perspectives. C&rsquo;est ce que doit annoncer le gouvernement dans la loi de programmation agricole. Or cet exercice reste compliqu&eacute; &agrave; d&eacute;finir dans une chaude ambiance europ&eacute;enne o&ugrave; les revendications sont aussi tr&egrave;s nombreuses et viennent parfois s&rsquo;entrechoquer avec les exigences fran&ccedil;aises.</p><p>La production fran&ccedil;aise est tr&egrave;s r&eacute;siliente et ne montre pas de grande adaptation au d&eacute;fi de la consommation de demain. L&rsquo;&eacute;levage allaitant a pour but premier la production de broutards et de femelles, qu&rsquo;il soit destin&eacute; au renouvellement des troupeaux, &agrave; l&rsquo;export ou &agrave; l&rsquo;engraissement sur le territoire pour la production de viande. L&rsquo;&eacute;levage laitier a comme source majeure de revenu le lait. Dans ces deux cas, la viande passe au second plan, m&ecirc;me si le prix de vente est non n&eacute;gligeable pour les &eacute;leveurs laitiers, voire tr&egrave;s importants pour le secteur allaitant.</p><p>Le d&eacute;s&eacute;quilibre tarifaire dans les r&eacute;formes laiti&egrave;res entre la France et les autres pays de l&rsquo;UE s&rsquo;estompe doucement face au recul global de la production. N&eacute;anmoins, les importations restent p&eacute;nalisantes et limitent la reconqu&ecirc;te de la RHF. La pression syndicale, le renforcement des contr&ocirc;les sur la composition de produits et la volont&eacute; d&rsquo;un renforcement des contraintes sur l&rsquo;utilisation du logo &laquo;France&raquo; vont contraindre un certain nombre d&rsquo;op&eacute;rateurs &agrave; revoir leurs copies. Dans les GMS, la chasse aux produits ne respectant pas cette r&eacute;glementation est en cours, pour ne pas avoir &agrave; subir le courroux des producteurs.</p><p>Le consommateur a &eacute;galement un grand r&ocirc;le &agrave; jouer dans la valorisation des produits de nos &eacute;leveurs, mara&icirc;chers ou arboriculteurs&hellip;</p><p>Cette semaine, le Premier ministre, a annonc&eacute; une longue liste de mesures, visant &agrave; renforcer les agriculteurs dans leurs m&eacute;tiers, avec une nouvelle loi Egalim pour consolider leurs revenus, et un all&eacute;gement drastiques des contraintes administratives. Les agriculteurs, non convaincus par ces annonces, m&ecirc;me si elles sont importantes et attendues pour certaines, maintiennent la pression. Emmanuel Macron, a annonc&eacute; un grand d&eacute;bat au salon de l&rsquo;agriculture, ou tout pourrait &ecirc;tre mis sur la table avec l&rsquo;ensemble du monde agricole, mais en invitant l&rsquo;association controvers&eacute;e du &laquo;&nbsp;Soul&egrave;vement de la terre&nbsp;&raquo; (invitation annul&eacute;e cette nuit), il a agit&eacute; un chiffon rouge aux yeux d&rsquo;Arnaud Rousseau (pr&eacute;sident de la FNSEA), qui affirm&eacute; qu&rsquo;il ne participera pas &agrave; ce d&eacute;bat. Sans repr&eacute;sentant du premier syndicat fran&ccedil;ais, ce d&eacute;bat perd toutes ses ambitions.</p>


En invitant l’association controversée du « Soulèvement de la terre » Emmanuel Macron a agité un chiffon rouge aux yeux du président de la FNSEA, qui affirmé qu’il ne participera pas à ce débat. Sans représentant du premier syndicat français, ce débat perd toutes ses ambitions.

Conjoncture – Haute tension sur le « Salon International de l’Agriculture ».

<h2>La mission de l&rsquo;application : red&eacute;couvrir l'agriculture et cr&eacute;er un contact direct </h2><p><strong>"Dans les Bottes" </strong>vise &agrave; ouvrir un dialogue sinc&egrave;re entre agriculteurs et consommateurs. Offrant des exp&eacute;riences vari&eacute;es, de la visite de ferme aux activit&eacute;s immersives (traite des vaches, fabrication de fromages&hellip;), l'application permet aux agriculteurs de partager leur passion et de briser l'isolement. En parall&egrave;le, elle offre une source de revenus compl&eacute;mentaires, valorisant leur travail et leurs produits. </p><p>L&rsquo;application permet &agrave; chaque agriculteur de cr&eacute;er le profil de sa ferme, de proposer une ou plusieurs exp&eacute;riences : visite de ferme, fabrication, r&eacute;colte&hellip; Il dispose d&rsquo;un calendrier pour g&eacute;rer ses visites, d&rsquo;une g&eacute;olocalisation, d&rsquo;un moyen de g&eacute;rer les paiements, d&rsquo;un Tchat pour discuter avec les visiteurs. C&rsquo;est un outil compl&eacute;mentaire aux organisations qui proposent de l&rsquo;agritourisme et l&rsquo;ouverture des fermes. Il permet &eacute;galement l&rsquo;aide &agrave; la vente des produits. Un excellent moyen de fid&eacute;liser la client&egrave;le et de se faire conna&icirc;tre ! </p><h2>Le lancement de &ldquo;Dans les bottes&rdquo; au Salon de l&rsquo;Agriculture</h2><p>&nbsp;Le Salon International de l'Agriculture repr&eacute;sente une plateforme id&eacute;ale pour introduire <strong>&ldquo;Dans les bottes&rdquo;</strong> au c&oelig;ur de la communaut&eacute; agricole. Ce lancement symbolise l'engagement de l'application &agrave; soutenir le secteur et &agrave; r&eacute;tablir la confiance en l'agriculture. </p><p>&ldquo;<em>Si je suis convaincu depuis longtemps que l&rsquo;agriculture m&eacute;rite d&rsquo;&ecirc;tre expliqu&eacute;e, c&rsquo;est ensemble que nous arriverons &agrave; am&eacute;liorer notre image. Nous devons ouvrir nos portes, expliquer nos pratiques &agrave; un public en mal de reconnexion et qui ne cherche qu&rsquo;&agrave; comprendre !&rdquo;</em>, conclut Thierry Bailliet</p>


Dans un contexte où le lien entre agriculteurs et grand public nécessite une attention particulière, "Dans les Bottes" se présente comme une solution innovante. Créée par l'agriculteur et AgriYoutubeur Thierry Bailliet, cette application ambitionne de reconnecter les agriculteurs français avec les consommateurs à travers des expériences authentiques au sein des
exploitations agricoles.

“Dans les bottes” : l’appli qui vous invite au cœur de nos fermes

<p>Chapon, poulet, coquelet, caille&hellip; la France est l&rsquo;un des seuls pays au monde &agrave; &eacute;lever huit esp&egrave;ces diff&eacute;rentes avec quatre modes d&rsquo;&eacute;levages distincts (standards, certification conformit&eacute; produit<a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/l-elevage-francais-face-a-ses-defis" target="_blank" title="">, Label Rouge</a> et bio). Selon l&rsquo;interprofession volaille de chair, <a href="https://interpro-anvol.fr/" target="_blank" title="">ANVOL</a>, la fili&egrave;re conna&icirc;t une hausse de la croissance de la consommation dans le pays en 2023 : <strong>+3,6 kg</strong> (domicile et hors domicile) par rapport &agrave; 2022. Toujours selon les chiffres de l'interprofession, la consommation par habitant et par an serait de <strong>28,8 kg</strong>, dont <strong>23 kg</strong> uniquement de poulet ! Un engouement qui s&rsquo;explique en partie gr&acirc;ce aux qualit&eacute;s nutritionnelles de la viande et &agrave; son prix moindre par rapport &agrave; la viande rouge.&nbsp;</p><h2>L'exception fran&ccedil;aise qui se fait concurrencer&nbsp;</h2><p>Mais<a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/importations-de-poulet-l-interprofession-tire-la-sonnette-d-alarme" target="_blank" title=""> l&rsquo;interprofession alerte</a> : ces chiffres encourageants, malgr&eacute; deux ans <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/influenza-aviaire-le-niveau-de-risque-abaisse-a-modere" target="_blank" title="">d&rsquo;influenza aviaire</a>, ne sont pas port&eacute;s par la fili&egrave;re fran&ccedil;aise, mais par les importations &agrave; bas co&ucirc;t : <strong>+3,2 % </strong>par rapport &agrave; 2022. Une concurrence difficile &agrave; tenir. Rappelons que la taille des &eacute;levages fran&ccedil;ais est <strong>4 &agrave; 5 fois</strong> <strong>plus petite</strong> que celle des &eacute;levages des voisins europ&eacute;ens. Quant aux exportations fran&ccedil;aises, le d&eacute;ficit de la balance commerciale se creuse : <strong>- 8,4 % en un an</strong>. En r&eacute;sum&eacute;, <strong>44 % des volailles consomm&eacute;es en France sont import&eacute;es</strong>. C&rsquo;est pourquoi ANVOL&nbsp;demande l&rsquo;<a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/la-france-reste-opposee-aux-accords-avec-le-mercosur" target="_blank" title="">arr&ecirc;t des n&eacute;gociations commerciales avec le Mercosur</a>&nbsp;et la limitation&nbsp;des importations venant d&rsquo;Ukraine en mettant en place <strong>une clause de sauvegarde</strong> <strong>passant de 200 000 tonnes d&rsquo;importations &agrave; 90 000 tonnes.</strong> Surtout, les acteurs de la fili&egrave;re r&eacute;clament l&rsquo;arr&ecirc;t des importations de volailles dont la production serait interdite en France.&nbsp;</p><aside class="factbox">
    <h2>BON &Agrave; SAVOIR</h2>
    <p>la France compte 14 000 &eacute;levages. 70 % de nos &eacute;levages comptent moins de 29 000 b&ecirc;tes contre pr&egrave;s de 77 000 aux Pays-Bas. </p>
</aside>
<p>Comment expliquer cette concurrence ? Tout simplement parce que les demandes des Fran&ccedil;ais augmentent toujours plus, avec une volont&eacute; de prix de plus en plus bas. De plus, le consommateur est limit&eacute; s&rsquo;il souhaite favoriser la viande fran&ccedil;aise, outre le logo bleu blanc rouge volaille fran&ccedil;aise. Peu d&rsquo;outils d'identification sont &agrave; disposition.</p><h3><strong>De grosses la</strong><strong>cunes sur l'&eacute;tiquetage&nbsp;</strong></h3><p>La part de la consommation hors domicile augmente consid&eacute;rablement : <strong>35 % en 2023 contre 8 % en&nbsp;2005&nbsp;</strong>et les <strong>restaurants sp&eacute;cialis&eacute;s</strong> dans la volaille fleurissent sur le territoire : <a href="https://www.popeyesfrance.fr/" target="_blank">Popeyes</a>, <a href="https://www.pbpouletbraise.fr/" target="_blank" title="">PB Poulet Brais&eacute;</a>, sans compter la fast et la street food qui&nbsp;proposent un large choix &agrave; base de volaille, en grande majorit&eacute; import&eacute;e, avec en particulier pour le poulet, des filets, des cuisses et des pr&eacute;parations.</p><p>Mis &agrave; part quelques &eacute;tablissements qui affichent fi&egrave;rement l&rsquo;origine de la viande et en ont fait leur marque de fabrique, la plupart du temps, le consommateur n&rsquo;a pas id&eacute;e de la provenance de la volaille.&nbsp;</p><aside class="factbox">
    <h2>BON &Agrave; SAVOIR</h2>
    <p>depuis le 1er mars 2022, un d&eacute;cret impose aux restaurateurs d&rsquo;indiquer l&rsquo;origine de la volaille. 15 % seulement r&eacute;pondent &agrave; cette obligation, faute d&rsquo;information et de contr&ocirc;le. </p>
</aside>
<h3>Pas mieux du c&ocirc;t&eacute; de la viande crue</h3><p>Concernant la volaille propos&eacute;e dans les GMS, l&rsquo;&eacute;tiquetage est confus. Bien qu&rsquo;obligatoire sur la viande crue, le d&eacute;cryptage appos&eacute; sur la viande n&rsquo;est pas tr&egrave;s clair. Il est parfois indiqu&eacute; <strong>UE ou Non UE. </strong>Parfois, les deux UE/NonEU sont appos&eacute;s, autrement dit la volaille peut venir du monde entier. Parfois des origines plus pr&eacute;cises sont inscrites sur l&rsquo;emballage des produits (la plupart du temps, les moins chers) tels &ldquo;Danemark&rdquo; ou encore &ldquo;Iles Cook&rdquo;. Le client est-il en mesure de conna&icirc;tre les conditions d&rsquo;&eacute;levage et d&rsquo;abattage de ces pays ? Le consommateur n&rsquo;a pas non plus de renseignements sur l&rsquo;alimentation de l&rsquo;animal.</p><p><strong>Aliments transform&eacute;s, oubliez l&rsquo;origine de la viande</strong></p><p>Rien n&rsquo;oblige un industriel &agrave; pr&eacute;ciser l&rsquo;origine de la volaille pour la vente d&rsquo;un aliment transform&eacute; qui englobe aussi bien des p&acirc;tes au poulet par exemple que de simples morceaux de viande crue marin&eacute;s. La d&eacute;finition est large, les origines aussi ! C&rsquo;est pourquoi l&rsquo;Anvol demande une meilleure tra&ccedil;abilit&eacute; sur l&rsquo;ensemble des produits de la volaille.</p><p><strong>Quelles actions mises en &oelig;uvre par la fili&egrave;re fran&ccedil;aise ?</strong></p><p>La part des produits sous signes de qualit&eacute; (bio et Label Rouge) dans la production globale des poulets de France perd des points : - 1 pour pour les poulets Label Rouge. Le bio, qui repr&eacute;sentait 2 % de la production globale en France en 2021, passe &agrave; 1 % en 2023. Sans surprise, la part des poulets standards, bien moins chers, progresse de 2 points et repr&eacute;sente 72 % de la production en 2023, contre 67 % en 2021. La fili&egrave;re volaille voit dans cette progression des poulets standards un nouveau march&eacute; en expansion et souhaite d&eacute;velopper ce type de poulet pourtant tr&egrave;s concurrenc&eacute; par les importations.</p>


La filière volaille témoigne d'une croissance significative de la consommation mais cette dynamique est confrontée à une concurrence étrangère croissante, mettant en lumière les défis de transparence et de traçabilité françaises dans l'industrie alimentaire, tant en grande distribution que dans la restauration.

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