La ma&icirc;trise technique est un gage de qualit&eacute; sans aucun doute et le Gaec Bournigal en est la preuve, en l&rsquo;espace de sept ans, l&rsquo;&eacute;levage a gagn&eacute; 30 kg de poids vif par UGB. Ce gain est d&ucirc; &agrave; la mise en place de diff&eacute;rents tests pour am&eacute;liorer les performances de l&rsquo;atelier allaitant. &laquo;&nbsp;Dans un premier temps, nous avons travaill&eacute; sur le taux de mortalit&eacute; des veaux de la naissance au sevrage&nbsp;&raquo;, explique Fran&ccedil;ois Bousseau, un des associ&eacute;s du Gaec. Le taux de mortalit&eacute; &eacute;tait de 14,8% en 2016, et s&rsquo;expliquait par la surcharge des b&acirc;timents.&nbsp;&laquo;&nbsp;&Agrave; l&rsquo;&eacute;poque, nous faisions 180 v&ecirc;lages par an mais sans avoir plus de place. Lorsque nous avons diminu&eacute; &agrave; 160 le nombre de v&ecirc;lage, le taux de mortalit&eacute; a chut&eacute; &agrave; 6,8% &raquo;, souligne Fran&ccedil;ois Bousseau. &nbsp;La diminution du cheptel a &eacute;galement &eacute;t&eacute; b&eacute;n&eacute;fique pour l&rsquo;exploitation qui a vu sa production brute de viande vive gagner douze kilos depuis 2016 et la r&eacute;mun&eacute;ration de tr&eacute;sorerie est rest&eacute;e &agrave; trois SMIC/UMO.L&rsquo;achat de la m&eacute;langeuse en 2016 a, quant &agrave; lui, permis d&rsquo;am&eacute;liorer le poids de carcasse des animaux. &laquo;&nbsp;La m&eacute;langeuse, c&rsquo;est une &eacute;conomie de temps pour nous et un gain d&rsquo;ingestion pour les animaux.&nbsp;&raquo; Et, pour d&eacute;marrer la phase de pr&eacute; engraissement plus rapidement, les &eacute;leveurs ont choisi de donner aux veaux une alimentation &agrave; base de fourrages et d&rsquo;enrubannage de luzerne et de ma&iuml;s ce qui permet aux animaux d&rsquo;avoir un &eacute;tat au sevrage plus avanc&eacute; et passer rapidement &agrave; l&rsquo;ensilage. Pour Fran&ccedil;ois et Nicolas, &laquo;&nbsp;cette technique permet de gagner du temps, avec des animaux qui partent plus rapidement.&nbsp;&raquo;&nbsp;<h2>Climat et revenu, tout est li&eacute;</h2>En 2021, le Gaec Bournigal s&rsquo;est engag&eacute; dans une d&eacute;marche climat CAP2ER. &laquo;&nbsp;C&rsquo;est un outil qui est tr&egrave;s compl&eacute;mentaire de l&rsquo;outil co&ucirc;ts de production car il met en lien l&rsquo;&eacute;conomie et l&rsquo;environnement.&nbsp;&raquo; La diminution des animaux improductifs a &eacute;t&eacute; am&eacute;lior&eacute;e par la conduite des jeunes bovins apr&egrave;s sevrage, un &acirc;ge au premier v&ecirc;lage plus jeune, et la conduite sanitaire. L&rsquo;autonomie alimentaire a &eacute;t&eacute; am&eacute;lior&eacute;e gr&acirc;ce aux l&eacute;gumineuses et prot&eacute;agineux implant&eacute;es, l&rsquo;utilisation d&rsquo;ensilage d&rsquo;herbe pr&eacute;coce, l&rsquo;augmentation du p&acirc;turage et une ration qui correspond r&eacute;ellement aux besoins des animaux. Les co&ucirc;ts de m&eacute;canisation ont &eacute;t&eacute; ma&icirc;tris&eacute;s en simplifiant le travail, en diminuant l&rsquo;implantation via des l&eacute;gumineuses, et une diminution des fourrages r&eacute;colt&eacute;s. &laquo;&nbsp;Lorsqu&rsquo;on travaille ces trois piliers, on va pouvoir augmenter nos produits tout en diminuant les charges, et augmenter le stockage de carbone et diminuer la production de gaz &agrave; effet de serre. Le produit bovin viande vide, le facteur de dilution, va &eacute;galement augmenter.&nbsp;&raquo;<h2>Une m&ecirc;me base alimentaire pour tous les bovins&nbsp;?</h2>Afin de ma&icirc;triser les co&ucirc;ts d&rsquo;alimentation, le Gaec Bournigal a fait le choix d'utiliser la m&ecirc;me ration pour les vaches au pr&eacute;-engraissement que pour les jeunes bovins. La ration distribu&eacute;e au pr&eacute; engraissement, compos&eacute;e de foin de luzerne, ensilage de ma&iuml;s, m&eacute;lange azot&eacute; JB, lupin bleu, ma&iuml;s grain et bl&eacute;, a un co&ucirc;t alimentaire journalier de 3,16 &euro; au Gaec Bournigal, compar&eacute; &agrave; une ration dite traditionnelle avec foin, ensilage de ma&iuml;s, bl&eacute; et des aliments 25% MAT du commerce qui est &agrave; 3,7 &euro;. D&rsquo;apr&egrave;s Philippe Bremaud, technicien chez Bovin Croissance, &laquo;&nbsp;il faut surtout regarder la valeur azot&eacute;e de la ration. La ration du Gaec Bournigal a un taux de 97 PDIN/UF et la traditionnelle un taux de 113 PDIN/UF. Or, on va rechercher des rations autour de 100 PDIN/UF en moyenne, donc la ration traditionnelle est trop riche.&raquo; Une ration compos&eacute;e d&rsquo;enrubannage de luzerne, de m&eacute;teil seigle/tr&egrave;fle/vesce, ensilage de ma&iuml;s et bl&eacute; peut &eacute;galement &ecirc;tre une alternative avec un co&ucirc;t journalier de 2,62 et un taux de 95% PDIN/UF.&nbsp;En phase de finition, la ration des vaches de r&eacute;forme est compos&eacute;e de 19 kg de la ration JB &agrave; laquelle on ajoute 2 kg de mash SP embouche &agrave; 17,6% de MAT pour un co&ucirc;t journalier de 3,53 &euro;. &laquo;&nbsp;C&rsquo;est la plus &eacute;conomique. On a fait une simulation avec une ration compos&eacute;e de 1 kg de foin moyen, 7,5 kg d&rsquo;ensilage de ma&iuml;s produit sur l&rsquo;exploitation et 10 kg du m&ecirc;me mash SP embouche, qui a un prix journalier de 4,69 &euro; &raquo;, expose le conseiller.<h2>Le poids de carcasse correspond-il au revenu&nbsp;?</h2>Avoir des animaux &agrave; 520 kg de carcasse mais avec un &acirc;ge au premier v&ecirc;lage vers 30 mois permet un capital et une g&eacute;n&eacute;tique plus rapides avec un besoin en fourrage et concentr&eacute;s moins important que pour des animaux ayant un poids de carcasse de 580 kg et un &acirc;ge au premier v&ecirc;lage entre 36 et 38 mois. La pression en b&acirc;timent est &eacute;galement moins forte et le v&ecirc;lage des g&eacute;nisses plus facile. En revanche, la demande locale est plus ax&eacute;e sur des animaux plus lourds, et la double p&eacute;riode de v&ecirc;lage ainsi que la conduite des g&eacute;nisses peuvent devenir plus compliqu&eacute;es et techniques. Philippe Bremaud conclut que &laquo;&nbsp;pour garantir ses revenus, il faut optimiser le temps de pr&eacute;sence des animaux sur l&rsquo;&eacute;levage, chercher de l&rsquo;autonomie alimentaire en &eacute;nergie, azote et aliment de finition, avoir un bon niveau g&eacute;n&eacute;tique et &eacute;quilibrer les rations aux besoins des animaux. Le revenu sur une vache n&rsquo;est pas li&eacute; &agrave; son poids de carcasse multipli&eacute; par le prix de vente, mais &agrave; combien elle va me co&ucirc;ter &agrave; engraisser.&nbsp;&raquo;&nbsp;

Une soixantaine d’éleveurs de bovins allaitants se sont rendus sur l’exploitation de François et Nicolas Bousseau aux Herbiers dans le cadre d’une porte ouverte où la conduite des cultures et des animaux avec des fourrages riches en protéines était mise en avant.

[Témoignage d'expérience] La performance technique au service de la rentabilité au Gaec Bournigal

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La conjoncture laitière du 24 juin 2024 - Cniel Info

[Vidéo] Marchés laitiers : des trajectoires contrastées pour le beurre et la poudre de lait écrémé

Au nord, dans les Hauts-de-France par exemple, des <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/tempetes-ciaran-et-domingos-ouverture-du-2eme-guichet" target="_blank">inondations catastrophiques &agrave; r&eacute;p&eacute;tition</a>. A l&rsquo;ouest, le recul du trait de c&ocirc;te sur le littoral. A l&rsquo;est, la transformation des paysages en montagne, avec une r&eacute;duction du manteau neigeux. Au sud enfin, <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/les-pyrenees-orientales-en-etat-de-semi-aridite-en-attendant-l-aridite-de-paperasse" target="_blank">un processus d&rsquo;aridification dans les Pyr&eacute;n&eacute;es-Orientales</a>, avec une s&egrave;cheresse in&eacute;dite par sa dur&eacute;e et par sa s&eacute;v&eacute;rit&eacute;&#769;, des records historiquement bas des niveaux de nappes. Tel &eacute;tait le constat dress&eacute; par le minist&egrave;re de la Transition &eacute;cologique lorsqu&rsquo;en mai dernier, il pr&eacute;sentait son <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/secheresse-sept-projets-d-amenagements-pour-adapter-les-pyrenees-orientales-a-la-rarefaction-de-l-eau" target="_blank">Plan de r&eacute;silience pour l&rsquo;eau dans les Pyr&eacute;n&eacute;es-Orientales</a>, cr&eacute;dit&eacute; de 10 millions d&rsquo;euros, allou&eacute;s &agrave; des projets de r&eacute;utilisation des eaux us&eacute;es, de r&eacute;novation et de s&eacute;curisation de r&eacute;seau d&rsquo;eau potable et d&rsquo;irrigation.<aside class="read-also">
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 <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/en-roussillon-la-vigne-ne-pisse-plus-elle-saigne" target="_blank" title="">En Roussillon, la vigne ne &laquo; pisse &raquo; plus, elle saigne</a>
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Le d&eacute;partement des Pyr&eacute;n&eacute;es-Orientales est en effet aux avant-postes des m&eacute;faits du changement climatique. Du printemps 2022 au printemps 2024, la pluviom&eacute;trie a &eacute;t&eacute; divis&eacute;e par rapport deux par rapport aux normales, et flirte d&eacute;sormais avec celle de Marrakech (Maroc) tandis que l&rsquo;&eacute;puisement des nappes faire na&icirc;tre <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/niveau-des-nappes-la-france-en-bleu-le-roussillon-dans-le-rouge" target="_blank">un risque irr&eacute;versible de salinisation</a>. En alerte s&eacute;cheresse quasiment 12 mois sur 12 sur une bonne partie du territoire, le d&eacute;partement est sujet &agrave; une vuln&eacute;rabilit&eacute; qui affecte le quotidien de ses habitants (avec des ruptures d&rsquo;alimentation en eau courante notamment)&nbsp;et son &eacute;conomie, en premier lieu touristique et agricole.<h2>50 aires agricoles de r&eacute;silience climatique</h2>Cette fois, l&rsquo;initiative &eacute;mane du minist&egrave;re de l&rsquo;Agriculture, qui a lanc&eacute; le 16 juillet les concertations destin&eacute;es &agrave; faire aboutir le Plan Agriculture climat M&eacute;diterran&eacute;e. Objectif&nbsp;: faire &eacute;merger, d&rsquo;ici &agrave; d&eacute;but 2025, 50 projets labellis&eacute;s &laquo; aires agricoles de r&eacute;silience climatique&nbsp;&raquo;, port&eacute;s par une contractualisation entre agriculteurs, transformateurs, collectivit&eacute;s territoriales et Etat. Le Plan Agriculture climat M&eacute;diterran&eacute;e est cr&eacute;dit&eacute;&nbsp;de 50 millions d&rsquo;euros issus des fonds de la planification &eacute;cologique, l&rsquo;objectif &eacute;tant de concr&eacute;tiser 20 projets d&rsquo;ici &agrave; l&rsquo;automne prochain.<aside class="read-also">
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Le Plan s&rsquo;attachera &agrave; mobiliser toutes les connaissances existantes &eacute;changer sur les cons&eacute;quences du changement climatique sur les fili&egrave;res et sur la ressource en eau, &agrave; soutenir des projets de diversification destin&eacute;s &agrave; consolider l&rsquo;activit&eacute; agricole dans chaque territoire et &agrave; faire &eacute;merger de nouveaux projets collectifs. &laquo;&nbsp;Etat, collectivit&eacute;s territoriales, exploitants agricoles, industrie agro-alimentaire et plus g&eacute;n&eacute;ralement toute la chaine agro-alimentaire, Chambres d&rsquo;agriculture, autres structures d&rsquo;accompagnement des agriculteurs comme les coop&eacute;ratives, les banques et les assurances, la soci&eacute;t&eacute; civile&nbsp;: l&rsquo;implication de tous est n&eacute;cessaire&nbsp;&raquo;, intime le minist&egrave;re de l&rsquo;Agriculture.

Initié par le ministère de l’Agriculture, le plan vise à faire émerger, d’ici à début 2025, 50 projets labellisés « aires agricoles de résilience climatique », portés par une contractualisation entre agriculteurs, transformateurs, collectivités territoriales et Etat.

Changement climatique : 50 projets et 50 millions d’euros alloués au Plan agriculture climat Méditerranée

Apr&egrave;s les fortes baisses enregistr&eacute;es dans le sillage de la r&eacute;f&eacute;rence allemande la premi&egrave;re semaine de juillet, le calme est revenu sur les diff&eacute;rents march&eacute;s du porc vivant dans le nord de l&rsquo;Europe qui ont stabilis&eacute; leur prix. Au sud, la tendance est &eacute;galement &agrave; la stabilisation des cours malgr&eacute; des offres plus r&eacute;duites. En Allemagne, la r&eacute;cente baisse de 10 cents a permis une commercialisation plus rapide des porcs. Mais, sur le march&eacute; de la viande, les prix des pi&egrave;ces ont &eacute;t&eacute; &eacute;galement abaiss&eacute;s, avec des r&eacute;ductions parfois tr&egrave;s importantes, ce qui n&rsquo;a pas am&eacute;lior&eacute; les marges des entreprises. Malgr&eacute; tout, ces baisses de tarifs n&rsquo;ont pas permis de redynamiser les ventes. Une part de plus en plus grande de la population allemande est &agrave; pr&eacute;sent en cong&eacute;s et la demande se fait plus calme tandis que le championnat de football touche &agrave; sa fin. Dans ce contexte de march&eacute; plus &eacute;quilibr&eacute;, le cours du porc pourrait &ecirc;tre stable pour une p&eacute;riode de 4 &agrave; 5 semaines. En Espagne, le cours se stabilise malgr&eacute; une offre inf&eacute;rieure &agrave; la demande des abattoirs et des poids en constante diminution depuis 2 mois. La position de leader de la r&eacute;f&eacute;rence espagnole r&eacute;duit les possibilit&eacute;s de hausse sans accompagnement europ&eacute;en et depuis la chute du prix allemand de 10 centimes, la tendance en Espagne &eacute;tait &agrave; la stabilisation du cours du porc. Selon certaines entreprises espagnoles, la baisse allemande a entra&icirc;n&eacute; une forte chute des prix de la viande sur le march&eacute; europ&eacute;en et les exportateurs voient leurs marges s&rsquo;effriter de plus en plus chaque semaine. Cette stabilisation du prix du porc est d&rsquo;autant plus souhait&eacute;e par les entreprises que sur le march&eacute; int&eacute;rieur de la viande, les prix sont d&eacute;j&agrave; stables, car incapables de suivre les hausses du prix du porc. En Italie, le march&eacute; entre dans une p&eacute;riode plus favorable avec le d&eacute;veloppement de la saison touristique. En parall&egrave;le, la hausse des temp&eacute;ratures aura pour cons&eacute;quence la baisse des poids des animaux et la r&eacute;duction de l&rsquo;offre. Le probl&egrave;me qui persiste comme partout ailleurs en Europe est la faiblesse des achats des m&eacute;nages. Face &agrave; la r&eacute;duction de l&rsquo;offre et &agrave; une demande en demi-teinte, l&rsquo;activit&eacute; des abattoirs est souvent r&eacute;duite &agrave; 4 jours par semaine. Aux Etats-Unis, le prix du porc reste sur une tendance &agrave; la baisse. La demande est d&eacute;cevante tant sur le march&eacute; int&eacute;rieur qu&rsquo;&agrave; l&rsquo;exportation. En mai, les exportations am&eacute;ricaines de viande de porc fra&icirc;che, congel&eacute;e et cuite ont &eacute;t&eacute; estim&eacute;es &agrave; 199 492 tonnes, soit 5 % de moins que l'ann&eacute;e pr&eacute;c&eacute;dente. Les exportations ont diminu&eacute; sur la plupart des principaux march&eacute;s : le Mexique, qui reste de loin le premier march&eacute; pour la viande de porc am&eacute;ricaine, voit ses exp&eacute;ditions r&eacute;duites de -5,1 % par rapport &agrave; mai 2023. De m&ecirc;me, la Chine est en baisse de 38% sur le mois &agrave; 10 304 tonnes. Selon les analystes am&eacute;ricains, les exportations de juin pourraient &ecirc;tre en recul de 2 chiffres avec des ventes plus faibles vers le Mexique et les principaux march&eacute;s asiatiques. Au 10 juillet, le prix du porc en Chine est &agrave; 18,92 CNY (2,40 euros). La remont&eacute;e du prix s&rsquo;explique par un d&eacute;s&eacute;quilibre offre / demande. Les prix sont attendus en hausse dans les prochains jours mais selon les commentaires chinois, leur durabilit&eacute; sera faible. Les &eacute;leveurs sont invit&eacute;s &agrave; faire preuve de prudence et &agrave; maintenir de la fluidit&eacute; dans la commercialisation des porcs. Par ailleurs, certaines r&eacute;gions font face &agrave; de fortes pr&eacute;cipitations ce qui perturbent les transports d&rsquo;animaux. Les prix pourraient fluctuer &agrave; court terme. MPB : + 0,2 cent lundi 8 juillet ; + 0,9 cent jeudi 11 juillet Apr&egrave;s la hausse maximum du jeudi 4 juillet qui avait port&eacute; le cours &agrave; 2,119 euros, la progression du cours a &eacute;t&eacute; plus mesur&eacute;e la semaine pass&eacute;e. Les ench&egrave;res ont augment&eacute; plus r&eacute;guli&egrave;rement, les ventes obligatoires n&rsquo;apparaissant qu&rsquo;en derni&egrave;re partie de s&eacute;ance. Les offres de porcs pr&eacute;sent&eacute;es &agrave; la commercialisation restent convoit&eacute;es car au regard de l&rsquo;activit&eacute; d&rsquo;abattage de la zone Uniporc, elles se r&eacute;duisent r&eacute;guli&egrave;rement depuis 6 semaines. En effet, 327 193 porcs seulement ont &eacute;t&eacute; abattus la semaine pass&eacute;e, ce qui repr&eacute;sente une des plus faibles activit&eacute;s jamais enregistr&eacute;es sur 5 jours d&rsquo;abattage sur la zone Uniporc. Les poids sont stables &agrave; 95,69 kilos (-21 g). Rappelons que la semaine &eacute;quivalente 2023 comportait le f&eacute;ri&eacute; du 14 juillet, plac&eacute; un vendredi ; l&rsquo;activit&eacute; s&rsquo;&eacute;levait alors &agrave; 300 267 porcs sur 4 jours ! A la semaine 28, le nombre de jours d&rsquo;abattages depuis le d&eacute;but de l&rsquo;ann&eacute;e est identique &agrave; celui de la m&ecirc;me p&eacute;riode 2023, le nombre de porcs abattus sur cette p&eacute;riode en 2024 est en l&eacute;g&egrave;re baisse de 1,2 % sur la zone Uniporc pour 9 654 504 porcs<a href="file:///C:/Users/DUVOUXD/AppData/Local/Microsoft/Windows/INetCache/Content.Outlook/0HMHPWDO/nth2824.pdf" target="_blank" title="">VOIR LA NOTE COMPLETE</a>

Note hebdomadaire : Information de la semaine n°  28 / Juillet 2024

[Marchés du porc vivant] Peu de mouvement attendu cet été

Aujourd&rsquo;hui, la pression mildiou reste &eacute;lev&eacute;e, avec des parcelles pr&eacute;sentant toujours des sympt&ocirc;mes sporulants. Pour information, Cymbal 45 a obtenu une d&eacute;rogation &agrave; 10&nbsp;passages pour 2024 (au lieu de 6 maximum). Sur les parcelles en mildiou d&eacute;clar&eacute;, les strat&eacute;gies curatives sont &agrave; mettre en place rapidement avec des intervalles de 3 jours maximum entre passages. Sur les parcelles sans mildiou, la protection est primordiale avec des cadences entre traitement qui varient de 5 jours en pousse active (parcelles plant&eacute;es tardivement en juin) &agrave; 7&nbsp;jours en v&eacute;g&eacute;tation stabilis&eacute;e (parcelles plant&eacute;es fin avril/courant mai).<ul><li>En pousse active&nbsp;: privil&eacute;gier les produits translaminaires en alternant les modes d&rsquo;action&nbsp;;</li><li>En v&eacute;g&eacute;tation stabilis&eacute;e&nbsp;: alterner les produits de contacts &eacute;labor&eacute;s avec des modes d&rsquo;action diff&eacute;rents.</li></ul>Attention &agrave; l&rsquo;arriv&eacute;e de l&rsquo;alternaria sur des zones parcellaires stress&eacute;es (tassement, carences&hellip;). Cette maladie fongique a besoin d&rsquo;humectation et de chaleur pour se d&eacute;velopper. Aujourd&rsquo;hui, en cas de doute, il faut se rapprocher de son conseiller pour poser un diagnostic. Des causes diff&eacute;rentes peuvent donner lieu &agrave; des sympt&ocirc;mes similaires (photos).<h2>Comment g&eacute;rer les doryphores&nbsp;?</h2>C&ocirc;t&eacute; ravageurs, les pucerons sont actuellement peu pr&eacute;sents, du fait des pluies et des temp&eacute;ratures basses. En revanche, les doryphores sont bien l&agrave; : les adultes sont pr&eacute;sents depuis trois semaines et le seuil de nuisibilit&eacute; est fr&eacute;quemment atteint.Aujourd&rsquo;hui, des produits comme Coragen 0,06 l applicable jusqu&rsquo;&agrave; BBCH 69 (fin floraison) ou Success 04 0.75&nbsp;l (possible en dehors de la pleine floraison) offrent la meilleure persistance (entre 12 et 21&nbsp;jours en v&eacute;g&eacute;tation stabilis&eacute;e) gr&acirc;ce &agrave; leur mode d&rsquo;action translaminaires. Notons que leur r&eacute;sistance au lessivage est autour de 50 mm. Ces solutions transitent via les tissus v&eacute;g&eacute;taux puis les larves ou adultes ing&egrave;rent le produit en s&rsquo;alimentant. Il est conseill&eacute; d&rsquo;attendre les stades larvaires, car les produits sont plus efficaces sur de jeunes larves (L1 &agrave; L4) et les larves sont plus voraces que les adultes. Dans le cas du Coragen, les doryphores se paralysent et ne sont plus capables de s&rsquo;alimenter. Par cons&eacute;quent, m&ecirc;me s&rsquo;ils sont visibles post-application, ils ne d&eacute;vorent plus le feuillage et finissent par mourir.&nbsp; Quant &agrave; Success 04, cette solution UAB &agrave; base de spinosad ag&icirc;t par action directe (contact avec ravageur) et indirecte (ingestion de la substance en s&rsquo;alimentant). Son efficacit&eacute; est rapidement visuelle, mais sa persistance d&rsquo;action est l&eacute;g&egrave;rement moindre (12 jours). D&rsquo;autres solutions &agrave; base de lambda-cyhalothrine (exemple Lambdastar, Karat&eacute; Z&eacute;on&hellip;) sont efficaces, mais ils agissent par simple action de contact, ce qui engendre une persistance moindre sur des &eacute;closions &eacute;chelonn&eacute;es. Il est important de ne pas confondre les larves de doryphores et les nymphes de coccinelles.Pour rappel, Les adultes de doryphores hivernent dans le sol, jusqu&rsquo;&agrave; 30&nbsp;cm de profondeur, pour ensuite remonter au printemps lorsque les temp&eacute;ratures d&eacute;passent 10&deg;C. L&rsquo;adulte vit en moyenne 1 &agrave; 2&nbsp;mois, il se d&eacute;place plus ais&eacute;ment autour de 20&deg;C. L&rsquo;accouplement et l&rsquo;&eacute;closion des &oelig;ufs ont lieu lorsque les temp&eacute;ratures sont autour de 16&deg;C. La femelle peut pondre 400&nbsp;&oelig;ufs. Diff&eacute;rents stades larvaires peuvent s&rsquo;observer r&eacute;guli&egrave;rement sur une m&ecirc;me parcelle.<a href="https://www.arvalis.fr/infos-techniques/pomme-de-terre-bien-gerer-et-controler-la-pression-maladies-et-doryphores" target="_blank" title="">Voir l'article complet</a>

En ce début de mois de juillet, le mildiou est toujours présent dans les parcelles de pomme de terre tandis que les premiers symptômes d’alternaria sont signalés. Côté ravageurs, ce sont surtout les doryphores qui font parler d’eux. Le point sur les solutions à mettre en œuvre.

Pomme de terre : comment contrôler la pression maladies et les doryphores?

Organis&eacute;e par le r&eacute;seau des F&eacute;d&eacute;rations de proximit&eacute; des CUMA des&nbsp;Charentes, de Dordogne, et de Gironde Lot et Garonne, cette journ&eacute;e d&eacute;di&eacute;e &agrave; l'innovation&nbsp;en viticulture a r&eacute;uni une vingtaine d&rsquo;exposants et pr&egrave;s de 150 visiteurs. &nbsp;Des d&eacute;monstrations et des d&eacute;couvertes inspirantes La journ&eacute;e a &eacute;t&eacute; marqu&eacute;e par des d&eacute;monstrations de mat&eacute;riels et une exposition d'outils &agrave; la&nbsp;pointe de la technologie. Les participants ont eu l'opportunit&eacute; d'explorer une gamme de&nbsp;mat&eacute;riels innovants en viticulture, incluant les derni&egrave;res avanc&eacute;es technologiques dans des&nbsp;domaines cruciaux comme : &#9679; La r&eacute;alisation par robot de travaux du sol&nbsp;&#9679; La modulation intra-parcellaire&nbsp;&#9679; Les outils d&rsquo;aide &agrave; la d&eacute;cision&nbsp;&#9679; La d&eacute;tection des maladies &nbsp; 
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 <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/reference/2/3/5/1/6251532-1-fre-FR/2c84bf55902a-5-photos-4-1-png" alt="" height="480" width="600" /></figure>

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Robots et innovation &eacute;cologique Les robots pr&eacute;sent&eacute;s, &eacute;quip&eacute;s de mat&eacute;riels de d&eacute;sherbage m&eacute;canique du rang et des&nbsp;inter-rangs, ont particuli&egrave;rement attir&eacute; l'attention. Ces innovations repr&eacute;sentent un pas en&nbsp;avant vers une viticulture plus respectueuse de l'environnement et&nbsp;participent &agrave; la r&eacute;duction&nbsp;de l'empreinte carbone et &agrave; la lutte contre le changement climatique. &nbsp;Des &eacute;changes fructueux avec les experts La pr&eacute;sence d'experts a permis des discussions enrichissantes sur la mise en &oelig;uvre des&nbsp;nouvelles techniques. Les aspects pratiques tels que les itin&eacute;raires, les r&eacute;glages, les&nbsp;conditions et les co&ucirc;ts d'utilisation ont &eacute;t&eacute; abord&eacute;s, offrant aux participants une vision claire&nbsp;et concr&egrave;te de l'application de ces innovations dans leurs propres exploitations. &nbsp;Le r&ocirc;le cl&eacute; des CUMA Les CUMA, v&eacute;ritables lieux d&rsquo;&eacute;change, d&rsquo;exp&eacute;rimentation et de diffusion de nouvelles&nbsp;pratiques culturales, jouent un r&ocirc;le crucial dans ce processus. Leur structuration collective&nbsp;permet de r&eacute;duire les co&ucirc;ts de m&eacute;canisation, d&rsquo;acc&eacute;der aux nouvelles technologies et&nbsp;d&rsquo;optimiser les chantiers et l&rsquo;organisation du travail. &nbsp;Un avenir prometteur Cette journ&eacute;e technique a &eacute;t&eacute; un moment fort pour notre r&eacute;seau, soulignant l&rsquo;importance de&nbsp;l'innovation et de la collaboration pour relever les d&eacute;fis actuels et futurs de la viticulture.&nbsp;Nous remercions tous les participants, les experts et les organisateurs pour leur contribution&nbsp;&agrave; cette r&eacute;ussite. Nous esp&eacute;rons qu&rsquo;elle sera la premi&egrave;re d&rsquo;un rendez-vous annuel o&ugrave; nous aurons plaisir &agrave;&nbsp;vous y retrouver.Le Salon Vi-Tic : un parcours au c&oelig;ur de l'Innovation Le r&eacute;seau Cuma Nouvelle Aquitaine est depuis cette ann&eacute;e le partenaire du 2&egrave;me salon Ti-Tic, un &eacute;v&eacute;nement incontournable d&eacute;di&eacute; &agrave; la promotion des innovations num&eacute;riques dans&nbsp;le secteur viticole-vinicole, avec une attention particuli&egrave;re port&eacute;e aux robots et &agrave; leurs&nbsp;applications viticoles. Le salon Vi-Tic s&rsquo;est tenu le 4 juillet au Ch&acirc;teau Luchey-Halde &agrave; Bordeaux et &agrave; propos&eacute; un&nbsp;parcours au c&oelig;ur du vignoble. Les visiteurs ont pu cheminer au fil d&rsquo;&icirc;lots th&eacute;matiques, &agrave; la&nbsp;vigne et au chai, rencontrer les entreprises et d&eacute;couvrir les innovations num&eacute;riques et&nbsp;robotiques &agrave; travers de nombreuses d&eacute;monstrations, dont le stand Cuma. &nbsp;Objectifs et rencontres L'objectif de Vi-Tic est de faire d&eacute;couvrir les innovations num&eacute;riques et robotiques destin&eacute;es&nbsp;&agrave; la fili&egrave;re vitivinicole. Dans le contexte actuel de transition vers de nouvelles pratiques, cet&nbsp;&eacute;v&eacute;nement favorise &eacute;galement les rencontres pour partager connaissances et retours&nbsp;d&rsquo;exp&eacute;riences, aidant ainsi &agrave; identifier les solutions adapt&eacute;es &agrave; chaque objectif ou probl&egrave;me. &nbsp; 
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 <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/reference/9/2/5/1/6251529-1-fre-FR/99e650599d26-4-photos-4-1-png" alt="" height="480" width="600" /></figure>

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Un &Eacute;v&eacute;nement de Grande Envergure &#9679; 50 entreprises pr&eacute;sentant leurs derni&egrave;res innovations.&nbsp;&#9679; 250 visiteurs&nbsp;&#9679; Des intervenants scientifiques et techniques issus de Bordeaux Sciences Agro,&nbsp;de l'Institut Fran&ccedil;ais de la Vigne et du Vin Bordeaux Aquitaine, de la Chambre&nbsp;d'Agriculture de la Gironde, de l'EPLEFPA Bordeaux-Gironde et des CUMA&nbsp;animeront, avec les repr&eacute;sentants des entreprises, des &eacute;changes autour des&nbsp;d&eacute;monstrations.&nbsp;&#9679; Le DigiLab, plateforme d&rsquo;innovation num&eacute;rique pour la vitiviniculture, pr&eacute;sentera ses&nbsp;activit&eacute;s d'exp&eacute;rimentation et de d&eacute;monstration des technologies num&eacute;riques.&nbsp;&#9679; Vi-TIC b&eacute;n&eacute;ficie du soutien de Vinitech-Sifel, r&eacute;f&eacute;rence en mati&egrave;re de salon d&eacute;di&eacute; &agrave;&nbsp;l&rsquo;innovation pour la fili&egrave;re viti-vinicole.

Détail de la journée Technique Viticulture qui s'est tenue le 20 juin au Lycée agricole Le Renaudin de Saint-Germain-de-Lusignan (Charente-Maritime).

Bilan de la Journées robotique de l'innovation en viticulture en Charente-Maritime

<h2>Faites-nous une rapide pr&eacute;sentation de votre soci&eacute;t&eacute;&nbsp;?</h2>H&eacute;l&egrave;ne Reyjal&nbsp; : D&eacute;coupe Viande Producteurs (DVP) a &eacute;t&eacute; cr&eacute;&eacute;e &agrave; La Ferri&egrave;re (85) en 2016 avec cinq salari&eacute;s, mon associ&eacute; et moi-m&ecirc;me. Aujourd&rsquo;hui, nous comptons une trentaine de salari&eacute;s sur ce site.Il y a quatre ans, en 2020, nous avons repris l&rsquo;entreprise Grand Lieu D&eacute;coupe qui emploie aujourd&rsquo;hui huit salari&eacute;s &agrave; Saint-Philbert-de-Grand-Lieu.Nous travaillons pour des producteurs de b&oelig;uf, veaux, porcs et agneaux, conventionnels et bios, qui font de la vente directe. Notre fichier Clients compte environ 3&nbsp;000 producteurs, dont 1&nbsp;200 actifs r&eacute;guliers. Les producteurs bovins en constituent la grande majorit&eacute;&nbsp;: 70&nbsp;% de b&oelig;ufs&nbsp;; 20&nbsp;% de porcs&nbsp;; 10&nbsp;% d&rsquo;agneaux.D&eacute;sormais, nous passons globalement 50 gros bovins par semaine (sur les deux sites) contre deux &agrave; trois vaches par semaine &agrave; notre cr&eacute;ation, il y a huit ans.<h2>Quels types de prestations fournissez-vous &agrave; ces producteurs&nbsp;?</h2>Nous leur proposons la d&eacute;coupe et le colisage (mis en colis &agrave; la demande) des morceaux de viande d&eacute;coup&eacute;s. Pour quelques producteurs, nous faisons m&ecirc;me des livraisons aupr&egrave;s de bouchers, de restaurants ou de sup&eacute;rettes (en prestation de livraison). Mais ce sont eux qui gardent la ma&icirc;trise de la vente de leur viande.Il arrive aussi que nous trouvions le transporteur pour conduire l&rsquo;animal &agrave; l&rsquo;abattoir (selon la demande de notre client) et nous r&eacute;cup&eacute;rons la carcasse afin d&rsquo;en effectuer la d&eacute;coupe comme le souhaite l&rsquo;&eacute;leveur&nbsp;: colis de 10 ou de 8&nbsp;kg, avec ou sans saucisse, avec ou sans steak hach&eacute;&hellip;De plus, nous assurons la tra&ccedil;abilit&eacute; de la viande en travaillant chaque animal individuellement - b&ecirc;te par b&ecirc;te &mdash;, en la r&eacute;cup&eacute;rant &agrave; la sortie de l&rsquo;abattoir&nbsp;: chaque &eacute;leveur est ainsi assur&eacute; que c&rsquo;est bien sa b&ecirc;te identifi&eacute;e par son num&eacute;ro IPG qui lui revient (en morceaux) ou qui est livr&eacute;e en son nom &agrave; ses clients pas nos chauffeurs.<h2>Comment voyez-vous l&rsquo;avenir&nbsp;? Des agrandissements pr&eacute;vus&nbsp;?</h2>Notre volont&eacute; est bien de cr&eacute;er deux sites pour garder de petites structures et de rester &agrave; proximit&eacute; de nos clients producteurs. Nous venons juste d&rsquo;agrandir notre site de Saint-Philbert-de-Grand-Lieu, pour proposer plus de places et pour garder un nombre limit&eacute; dans chaque atelier. Pour l&rsquo;occasion, nous avons organis&eacute; le 31&nbsp;mai des portes ouvertes en invitant nos clients (producteurs et marchands de b&ecirc;tes).Tous nos salari&eacute;s (bouchers, conditionnement, chauffeurs) sont en CDI, et ont &eacute;t&eacute;, le plus souvent, coopt&eacute;s.On prend les volumes de commandes en fonction du personnel que l&rsquo;on a et nous sommes d&eacute;j&agrave; complets jusqu&rsquo;&agrave; la mi-juillet pour nos prestations sur les deux sites. Et pour juin, il fallait s&rsquo;y prendre trois mois &agrave; l&rsquo;avance&nbsp;! Alors qu&rsquo;en f&eacute;vrier, p&eacute;riode plus creuse, il y a de la place d&rsquo;une semaine &agrave; l&rsquo;autre&hellip;Nous sommes reconnus pour avoir un lien tr&egrave;s fort avec les agriculteurs. Cela passe par un contact t&eacute;l&eacute;phonique syst&eacute;matique pour chaque commande. Travailler avec des animaux, du vivant implique qu&rsquo;il y a toujours des points &agrave; rajuster, &agrave; la demande de l&rsquo;&eacute;leveur, et tout d&rsquo;abord parce que les b&ecirc;tes ne font jamais le m&ecirc;me poids ou qu&rsquo;elles n&rsquo;ont pas les m&ecirc;mes qualit&eacute;s&hellip;&nbsp;

À la tête de l’entreprise Découpe Viande Producteurs (DVP) à La Ferrière (85), Hélène Reyjal et Jean-Michel Morance travaillent avec des éleveurs de bovins, porcins et ovins qui pratiquent la vente directe, en Vendée, Loire-Atlantique et départements limitrophes.

[Témoignage] de l’entreprise Découpe Viande Producteurs (DVP)

Alors que les heures du gouvernement de Gabriel Attal sont compt&eacute;es, suite &agrave; <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/dissolution-le-projet-de-loi-d-orientation-agricole-en-jachere" target="_blank">la dissolution de l&rsquo;Assembl&eacute;e nationale</a> au soir des &eacute;lections europ&eacute;ennes du 9 juin et &agrave; la d&eacute;faite de la majorit&eacute; pr&eacute;sidentielle aux &eacute;lections l&eacute;gislatives anticip&eacute;es des 30 juin et 7 juillet, l&rsquo;ex&eacute;cutif a publi&eacute; au JO du 16 juillet un d&eacute;cret relatif &agrave; l&rsquo;organisation des &eacute;lections professionnelles, autrement dit des repr&eacute;sentants des Chambres d&rsquo;agriculture, dont la date de cl&ocirc;ture est fix&eacute;e au 31 janvier 2025. On y apprend que les repr&eacute;sentants des D&eacute;partements et R&eacute;gions h&eacute;ritent d&rsquo;une voix consultative ou encore que la liste &agrave; la moyenne d&rsquo;&acirc;ge la moins &eacute;lev&eacute;e pr&eacute;vaut d&eacute;sormais sur celle &agrave; la moyenne d&rsquo;&acirc;ge la plus &eacute;lev&eacute;e en cas d&rsquo;&eacute;galit&eacute; entre les deux listes arriv&eacute;es en t&ecirc;te. A ce stade et en l&rsquo;&eacute;tat, du menu fretin.<h2>La FNSEA et les JA vent debout</h2>La r&eacute;action de la FNSEA et des JA ne s&rsquo;est pas faite attendre. &laquo;&nbsp;Dans cette p&eacute;riode de grande incertitude quant &agrave; la concr&eacute;tisation des annonces obtenues lors des mobilisations agricoles historiques du d&eacute;but d&rsquo;ann&eacute;e, ce revirement, d&eacute;cid&eacute; au plus haut sommet de l&rsquo;Etat, d&eacute;cr&eacute;dibilise un peu plus la parole politique, ont r&eacute;agi les syndicats dans un communiqu&eacute;. Une fois de plus, les corps interm&eacute;diaires ne sont pas respect&eacute;s et raison est donn&eacute;e &agrave; ceux qui d&eacute;truisent plut&ocirc;t qu&rsquo;&agrave; ceux qui construisent, &agrave; ceux qui divisent plut&ocirc;t que d&rsquo;unir &nbsp;&raquo;.La FNSEA et les JA fustigent la volte-face du gouvernement Attal, dont ils pensaient avoir obtenu des garanties quant &agrave; une r&eacute;forme de de la repr&eacute;sentativit&eacute; et du financement des organisations syndicales des exploitants. &laquo;&nbsp;Ces deux dispositions, qui apparaissaient pourtant dans le texte pr&eacute;sent&eacute; par le ministre de l&rsquo;Agriculture et de la souverainet&eacute; alimentaire, ont &eacute;t&eacute; &eacute;vinc&eacute;es du d&eacute;cret final en catimini, sans aucune consultation&nbsp;&raquo;, fustigent les deux syndicats.<h2>Nombre de voix et nombre de si&egrave;ges</h2>A l&rsquo;automne dernier, le minist&egrave;re de l&rsquo;agriculture avait &eacute;voqu&eacute; le projet d&rsquo;abaisser de 10% &agrave; 5% du seuil de repr&eacute;sentativit&eacute; en l&rsquo;assortissant d&rsquo;une nouvelle cl&eacute; de r&eacute;partition des financements. Les modalit&eacute;s actuelles fl&egrave;chent 75% du financement en fonction du nombre de voix et 25% en fonction du nombre de si&egrave;ges. Le projet gouvernemental consistait&nbsp;&agrave; adopter un ratio de 50/50, qui aurait p&eacute;nalis&eacute; les syndicats minoritaires compte tenu du fait que le syndicat arriv&eacute; en t&ecirc;te des &eacute;lections h&eacute;rite de 50% des si&egrave;ges&nbsp;(soit 9 sur 18), auxquels s&rsquo;ajoute une partie des 50% restants, partag&eacute;s avec les autres syndicats en fonction de leur propre score.<aside class="read-also">
 &Agrave; voir aussi
 <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/elections-2025-la-conf-redoute-une-atteinte-au-pluralisme-syndical" target="_blank" title="">Elections 2025&nbsp;: la Conf&rsquo; redoute une atteinte au pluralisme syndical</a>
</aside>
La Conf&eacute;d&eacute;ration paysanne avait alors d&eacute;nonc&eacute; le risque d&rsquo;un &laquo; affaiblissement dramatique de la d&eacute;mocratie&nbsp;&raquo;, la r&egrave;gle 75/25 &eacute;tant d&eacute;j&agrave; en soi &laquo; une anormalit&eacute; au regard de notre syst&egrave;me d&eacute;mocratique repr&eacute;sentatif, les autres coll&egrave;ges &eacute;tant &eacute;lus &agrave; la proportionnelle int&eacute;grale&nbsp;&raquo;.Les r&eacute;sultats des &eacute;lections professionnelles ne conditionnent pas seulement les rapports de force au sein des Chambres mais &eacute;galement dans de multiples instances telles que les Safer, les CDPENAF (Commission de pr&eacute;servation des espaces naturels, agricoles et forestiers) ou encore les CDOA (Commission d&eacute;partementale d'orientation de l'agriculture).&nbsp;Lors des &eacute;lections des 2019, la FNSEA alli&eacute;e aux Jeunes agriculteurs avait obtenu 55,5% des voix, lui permettant de diriger 97 chambres contre trois pour la Coordination rurale (avec 21,5% des voix) et une pour la Conf&eacute;d&eacute;ration paysanne (avec 20% des voix).

Ni proportionnelle intégrale, ni abaissement du seuil de représentativité, ni changement de répartition des financements entre le nombre de voix et le nombre de sièges obtenus : le décret publié au Journal officiel ce 16 juillet ne modifie en rien le mode de scrutin des prochaines élections des représentants des Chambres d’agriculture, programmées le 31 janvier 2025.

Chambres d’agriculture : statu quo pour la représentativité et le financement des syndicats

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 <figcaption>arvalis</figcaption>
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Cette ann&eacute;e, les pluies hivernales ont fortement limit&eacute; les cr&eacute;neaux d&rsquo;interventions de d&eacute;sherbage. Les applications d&rsquo;automne ont parfois &eacute;t&eacute; r&eacute;alis&eacute;es tardivement sur des adventices d&eacute;velopp&eacute;es ou bien n&rsquo;ont pas pu &ecirc;tre r&eacute;alis&eacute;es. Combin&eacute;es &agrave; de mauvaises conditions d&rsquo;applications de sortie d&rsquo;hiver, les efficacit&eacute;s des programmes de d&eacute;sherbage n&rsquo;ont pas &eacute;t&eacute; suffisantes dans un certain nombre de cas. R&eacute;sultat, les adventices d&eacute;passent les c&eacute;r&eacute;ales d&eacute;j&agrave; depuis plusieurs semaines t&eacute;moignant d&rsquo;une explosion de la pression ray-grass. L&rsquo;impact sur le rendement est variable selon le niveau de pression, mais dans tous les cas la production de graines et l&rsquo;augmentation du stock semencier sont cons&eacute;quentes et ind&eacute;niables. Une plante de ray-grass peut produire 500 &agrave; 5000&nbsp;graines voire bien plus si le nombre d&rsquo;&eacute;pis par plante est important. Il est important de r&eacute;duire au maximum le stock semencier dans les parcelles avant l&rsquo;implantation des cultures. Malgr&eacute; des programmes de d&eacute;sherbage efficaces, la population de ray-grass peut rester probl&eacute;matique. Par exemple un programme de d&eacute;sherbage efficace &agrave; 90 % sera suffisant une ann&eacute;e donn&eacute;e dans des parcelles avec 50&nbsp;graines viables de ray-grass/m&sup2; avant semis, puisqu&rsquo;il restera 5&nbsp;plantes de ray-grass/m&sup2; &agrave; la r&eacute;colte (peu pr&eacute;judiciable sur le rendement, mais le stock de semences augmente tout de m&ecirc;me). Toutefois, si le stock semencier n&rsquo;est pas maitris&eacute;, une pression de 500&nbsp;graines initiales pour un m&ecirc;me programme de d&eacute;sherbage laissera 50&nbsp;plantes de ray-grass/m&sup2;, p&eacute;nalisant le rendement et cela peut &eacute;voluer de mani&egrave;re exponentielle. Afin d&rsquo;enrayer cette progression de l&rsquo;adventice dans la r&eacute;gion, il est important de rappeler les principaux leviers agronomiques et chimiques ainsi que leur efficacit&eacute; au travers des 10 commandements de la gestion du ray-grass.

Le ray-grass devient une problématique majeure en Bretagne, le pouvoir concurrentiel de l’adventice pénalise le rendement des céréales et des autres cultures des rotations bretonnes à l’instar du maïs. La montée des résistances aux herbicides de sortie d’hiver, un panel de solutions herbicides d’automne qui tend à diminuer ainsi qu’un manque de combinaisons de leviers amplifient la pression.

[Désherbage] Les 10 commandements de la gestion du ray-grass

Ce g&eacute;ographe de formation n&rsquo;a en effet jamais oubli&eacute; ses origines agricoles, son Carladez de naissance, en d&eacute;marrant une carri&egrave;re d&rsquo;enseignant chercheur sur les questions de d&eacute;veloppement rural et territorial, &agrave; Toulouse. N&eacute; &agrave; Th&eacute;rondels, il s&rsquo;est ensuite install&eacute; avec sa petite famille dans la maison de ses grands-parents, &agrave; Mur de Barrez, au Rieu<a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/de-la-vache-aubrac-dans-les-vosges" target="_blank" title="">, l&agrave; o&ugrave; ses parents &eacute;l&egrave;vent des Aubrac</a>. Il a alors travaill&eacute; au d&eacute;marrage du PNR Aubrac, en charge du p&ocirc;le &eacute;conomie et services. Jusqu&rsquo;en 2021 o&ugrave; il a pris sa d&eacute;cision, de devenir &eacute;leveur pour de bon !Titutaire de deux masters en d&eacute;veloppement rural, Emilien a tenu &agrave; passer son BPREA pour s&rsquo;installer : &laquo; J&rsquo;ai toujours donn&eacute; un coup de main &agrave; la ferme mais ce n&rsquo;est pas &ecirc;tre pr&eacute;sent au quotidien et conna&icirc;tre toutes les ficelles du m&eacute;tier, il me fallait un temps de formation notamment sur l&rsquo;agronomie, l&rsquo;approche v&eacute;g&eacute;tale, la gestion-comptabilit&eacute; et le d&eacute;veloppement d&rsquo;un projet &raquo;. Apr&egrave;s cette ann&eacute;e de formation &agrave; l&rsquo;ADPSA, Emilien s&rsquo;est donc officiellement install&eacute; en octobre 2022 avec sa m&egrave;re, en GAEC, son p&egrave;re ayant pris la retraite. &laquo; Je m&rsquo;inscris vraiment dans la continuit&eacute; de mes parents, autour d&rsquo;un troupeau de 80 &agrave; 85 m&egrave;res Aubrac en race pure sur 110 ha sur les communes de Mur de Barrez et Th&eacute;rondels, avec quelques estives dans le Cantal &raquo;, explique l&rsquo;&eacute;leveur. Un syst&egrave;me somme tout assez traditionnel autour de la production de repousses, de broutards commercialis&eacute;s par CELIA. &laquo; Toutes les g&eacute;nisses sont vendues &agrave; la repro via le GIE Aubrac notamment ainsi que quelques m&acirc;les dont certains sont aussi s&eacute;lectionn&eacute;s &agrave; la station d&rsquo;&eacute;valuation &raquo;, d&eacute;taille &Eacute;milien, qui croit beaucoup dans le collectif. &laquo; Le m&eacute;tier d&rsquo;&eacute;leveur est dur, exigeant m&ecirc;me si mes parents ont bien travaill&eacute; avant moi, le collectif nous aide &agrave; avancer, &agrave; progresser. C&rsquo;est une source de plus-value pour la ferme, pour le territoire &raquo;. La typicit&eacute; de l&rsquo;&eacute;levage Soulenq c&rsquo;est la mixit&eacute;, sans trop de viande &laquo; pour garder la rusticit&eacute; de la race Aubrac &raquo;. &Eacute;milien mise sur les conditions de v&ecirc;lage, la valorisation de la p&acirc;ture, les qualit&eacute;s maternelles &laquo; mais sans &ecirc;tre dans l&rsquo;exag&eacute;ration d&rsquo;une vache d&rsquo;&eacute;levage ! C&rsquo;est une recherche perp&eacute;tuelle d&rsquo;&eacute;quilibre !&raquo;, sourit l&rsquo;&eacute;leveur, qui ne manque pas de produire quelques B&oelig;uf Fermier Aubrac ou quelques vaches grasses sous la marque B&oelig;uf du Carladez, relanc&eacute;e &agrave; la foire de mai &agrave; Th&eacute;rondels. &laquo; Parfois, pouss&eacute; par le march&eacute; on pourrait &ecirc;tre tent&eacute; de faire plus de viande mais nous avons aussi une image de marque &agrave; d&eacute;fendre. Dans le Massif central, nous avons des qualit&eacute;s d&rsquo;&eacute;levage que l&rsquo;on ne retrouve pas ailleurs gr&acirc;ce &agrave; la valorisation de l&rsquo;herbe. Notre m&eacute;tier en sera que plus valoris&eacute; &raquo;, argumente &Eacute;milien, qui r&eacute;fl&eacute;chit &agrave; la mise en place du p&acirc;turage tournant pour plus d&rsquo;optimisation et &agrave; l&rsquo;apport prot&eacute;ique sur ses r&eacute;coltes pour plus d&rsquo;autonomie.&nbsp;Le troupeau a &eacute;t&eacute; inscrit au Herd-Book par son p&egrave;re et &Eacute;milien adh&egrave;re au contr&ocirc;le de performances VA4 : &laquo; c&rsquo;est un bon outil pour am&eacute;liorer le troupeau &raquo;. Pour la repro, la monte naturelle est privil&eacute;gi&eacute;e avec toutefois quelques IA pour synchroniser des g&eacute;nisses gard&eacute;es pour les taureaux &agrave; v&ecirc;lage facile. Les concours sont aussi une bonne &eacute;cole ! &laquo; Mon p&egrave;re n&rsquo;&eacute;tait pas un fana des concours, il participait simplement au cantonal pour soutenir la d&eacute;marche locale, le collectif. Moi, les concours, &ccedil;a me pla&icirc;t davantage ! M&ecirc;me si j&rsquo;y participe sans pr&eacute;tention, simplement pour savoir o&ugrave; j&rsquo;en suis &raquo;, t&eacute;moigne &Eacute;milien qui aime aussi en suivre quelques-uns en spectateur pour &laquo; aiguiser l&rsquo;&oelig;il et rep&eacute;rer quelques taureaux &raquo; ! Cette ann&eacute;e, il devait participer au Sommet de l&rsquo;&eacute;levage et au National Aubrac &agrave; Aumont.&nbsp;&laquo; Ce qui me pla&icirc;t avant tout c&rsquo;est l&rsquo;animation autour de ces concours. Nos cantonaux attirent du monde et font le lien entre agriculture et ruralit&eacute;, c&rsquo;est la vie de nos territoires &raquo;, estime &Eacute;milien par ailleurs &eacute;lu &agrave; la mairie de Th&eacute;rondels. Pour lui c&rsquo;&eacute;tait une &eacute;vidence de s&rsquo;impliquer au syndicat cantonal Aubrac de Mur de Barrez qui accueille une ann&eacute;e sur 2 le cantonal : &laquo; Nous sommes une bonne &eacute;quipe dynamique avec des jeunes et quelques anciens pour nous &eacute;pauler et on ne manque pas d&rsquo;ambitions pour notre territoire puisqu&rsquo;on envisage d&rsquo;accueillir le D&eacute;partemental Aubrac &agrave; Lacroix-Barrez en 2026 &raquo;, annonce fi&egrave;rement &Eacute;milien. &laquo; C&rsquo;est s&ucirc;r que cette dynamique fait du bien ! Je n&rsquo;ai pas envie de vivre dans un d&eacute;sert ! L&rsquo;animation locale est indispensable, on le voit &agrave; la foire de Th&eacute;rondels au printemps, &agrave; la f&ecirc;te de l&rsquo;&eacute;levage qui s&rsquo;est relanc&eacute;e cet &eacute;t&eacute;... Nous sommes un territoire qui vit !&raquo;, conclut l&rsquo;&eacute;leveur

Engagé pour son territoire, Emilien Soulenq, 40 ans, a décidé de s’installer sur la ferme familiale au Rieu sur la commune de Mur.

Emilien ne regrette rien de son choix, ses racines paysannes l’ont rappelé !

La cuma est une Coop&eacute;rative d&rsquo;Utilisation de Mat&eacute;riel Agricole, o&ugrave; des agriculteurs et agricultrices mutualisent des moyens (machines, main-d&rsquo;&oelig;uvre, hangars&hellip;) n&eacute;cessaires &agrave; leur activit&eacute; agricole.&nbsp;Ce cadre juridique de la Cuma, r&eacute;gie par le code rural et de la p&ecirc;che maritime, favorise l&rsquo;&eacute;conomie de partage et permet &agrave; ses adh&eacute;rents de gagner en performance, de r&eacute;duire leurs co&ucirc;ts de m&eacute;canisation, de partager les risques li&eacute;s &agrave; l&rsquo;investissement, d&rsquo;acc&eacute;der &agrave; des technologies de pointe, de mutualiser du personnel, de cr&eacute;er des projets collectifs et d&rsquo;optimiser les chantiers.La Cuma est aussi un lieu d&rsquo;&eacute;changes d&rsquo;exp&eacute;riences et de diffusion de nouvelles pratiques, de formation permanente, de d&eacute;veloppement local sur son territoire, de lien social et de solidarit&eacute; entre les hommes et les femmes.<h2 class="wp-block-heading is-style-h3 js-animation-title is-ready is-visible">Les plus pour les agriculteurs et agricultrices</h2><ul><li>Ma&icirc;triser les co&ucirc;ts de production par la r&eacute;duction des charges de m&eacute;canisation : la m&eacute;canisation est g&eacute;n&eacute;ralement le premier poste de charges des agriculteurs et des agricultrices, en moyenne 30 % de l&rsquo;ensemble des charges de l&rsquo;exploitation.</li><li>Am&eacute;liorer les performances &eacute;conomiques par l&rsquo;acc&egrave;s &agrave; une m&eacute;canisation plus performante et des technologies plus sobres, mais aussi &agrave; des emplois partag&eacute;s : chauffeurs qualifi&eacute;s, m&eacute;caniciens &ndash; m&eacute;caniciennes, secr&eacute;taires, comptables&hellip;</li><li>Am&eacute;liorer les conditions de travail et la qualit&eacute; de vie gr&acirc;ce &agrave; l&rsquo;organisation collective des chantiers, l&rsquo;entraide, la d&eacute;l&eacute;gation de travaux, les &eacute;changes et les moments de convivialit&eacute; partag&eacute;s entre les adh&eacute;rents.</li></ul>Toutes les informations compl&eacute;mentaires ici : <a href="https://www.cuma.fr/decouvrir-le-reseau-cuma-et-la-federation-nationale-des-cuma/la-cuma-des-benefices-a-tous-les-niveaux/" target="_blank">https://www.cuma.fr/decouvrir-le-reseau-cuma-et-la-federation-nationale-des-cuma/la-cuma-des-benefices-a-tous-les-niveaux/</a>

C'est quoi un CUMA : quelles sont ses avantages pour leurs adhérents, pour les territoires et pour l’innovation.

Comment maîtriser ses coûts  ?

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 <figcaption>ARVALIS</figcaption>
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La r&egrave;gle d&rsquo;or est de ne jamais r&eacute;colter une zone propre apr&egrave;s une zone infest&eacute;e sans avoir au pr&eacute;alable nettoy&eacute; avec soin la moissonneuse-batteuse. Si les parcelles sont majoritairement propres, les parties propres seront r&eacute;colt&eacute;es en premier. Si deux parcelles proches comportent des zones infest&eacute;es par une m&ecirc;me adventice, il est possible d&rsquo;encha&icirc;ner la r&eacute;colte des zones &laquo;&nbsp;sales&nbsp;&raquo; de la premi&egrave;re parcelle avec les zones infest&eacute;es de la seconde, avant d&rsquo;effectuer le&nbsp;<a href="https://www.arvalis.fr/node/4765" target="_blank">nettoyage de la machine</a>. Et ainsi faire l&rsquo;&eacute;conomie d&rsquo;une op&eacute;ration de nettoyage.<h2>Quelles parties de la moissonneuse nettoyer&nbsp;?</h2>Il faut nettoyer partout o&ugrave; peuvent s&rsquo;accumuler des graines d&rsquo;adventices&nbsp;! Pour cela, il convient de placer la machine sur une zone non cultiv&eacute;e, moteur &eacute;teint, et commencer par nettoyer le fond de la barre de coupe et le dessus du convoyeur. Ensuite, vider le bac &agrave; pierres sous le convoyeur puis nettoyer les grilles. V&eacute;rifier les trappes des pieds d&rsquo;&eacute;l&eacute;vateur et de vis de retour ainsi que l&rsquo;int&eacute;rieur de la tr&eacute;mie et la trappe de vidange (quand elle existe) car des graines se nichent dans les recoins. L&rsquo;avant-derni&egrave;re &eacute;tape s&rsquo;effectue moteur allum&eacute;&nbsp;: r&eacute;gler les vents et le batteur &agrave; la vitesse maximale et faire monter et descendre plusieurs fois la barre de coupe en faisant tourner la vis de vidange. R&eacute;p&eacute;ter cette op&eacute;ration 2 &agrave; 3 fois pendant 30 secondes plut&ocirc;t qu&rsquo;une seule fois sur un plus grand laps de temps. Enfin, arr&ecirc;ter &agrave; nouveau le moteur et nettoyer l&rsquo;ext&eacute;rieur de la moissonneuse&nbsp;: le dessus du d&eacute;flecteur du broyeur et l&rsquo;essieu arri&egrave;re.<h2>Quels sont les inconv&eacute;nients ou les contraintes de cette strat&eacute;gie&nbsp;?</h2>La r&eacute;colte est compliqu&eacute;e par la gestion d&eacute;cal&eacute;e des zones propres et sales, surtout quand la paille est r&eacute;cup&eacute;r&eacute;e. On peut &ecirc;tre amen&eacute; &agrave; r&eacute;colter &laquo;&nbsp;en travers&nbsp;&raquo;, ce qui d&eacute;posera aussi en travers les andains. Il faut aussi veiller &agrave; ne pas abimer son outil en passant dans des orni&egrave;res creus&eacute;es par les passages de pulv&eacute;risateur. Parfois, cette strat&eacute;gie reste difficile &agrave; mettre en &oelig;uvre Lorsque&nbsp;<a href="https://www.arvalis.fr/node/4942" target="_blank">plusieurs esp&egrave;ces d&rsquo;adventices</a>&nbsp;sont pr&eacute;sentes et diss&eacute;min&eacute;es un peu partout dans une parcelle. Chaque nettoyage prend 20 &agrave; 30 minutes. Tout cela repr&eacute;sente &eacute;videmment du temps et des efforts mais, en contrepartie, cela &eacute;vite l&rsquo;expansion des zones &agrave; probl&egrave;me pour l&rsquo;ann&eacute;e suivante. Outre le nettoyage de la machine apr&egrave;s la r&eacute;colte d&rsquo;une parcelle, d&rsquo;autres solutions m&eacute;caniques permettent de limiter le retour de graines d&rsquo;adventices au sol. Citons par exemple la r&eacute;colte ou le broyage des&nbsp;<a href="https://www.arvalis.fr/node/5154" target="_blank">menues pailles</a>&nbsp;avec des &eacute;quipements sp&eacute;cifiques directement install&eacute;s sur la moissonneuse-batteuse.

La moisson est une étape clé pour limiter la propagation des graines d’adventices d’une parcelle à l’autre. Quelques mesures permettent de contenir les infestations l’année suivante.

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