<div>
<p>Apr&egrave;s une &eacute;rosion continue de la consommation &agrave; domicile des produits carn&eacute;s en volumes d&rsquo;achat entre&nbsp;2014 et&nbsp;2019 (-1,8&nbsp;% par an), le cumul annuel mobile &agrave; fin f&eacute;vrier&nbsp;2021 traduisait une inversion de tendance avec +7,5&nbsp;% par rapport &agrave; 2020.</p>

<div class="lireaussi">Lire aussi :&nbsp;<a href="https://www.reussir.fr/porc/les-francais-ont-consomme-plus-de-porc-en-2020" target="_blank">Les Fran&ccedil;ais ont consomm&eacute; plus de porc en 2020</a></div>

<p>Depuis mars dans un retour progressif &agrave; la normale, les volumes de produits carn&eacute;s ont fortement baiss&eacute; en consommation &agrave; domicile. Mais ce recul s&rsquo;est r&eacute;duit de mois en mois avec un atterrissage &agrave; -4,0&nbsp;% en septembre&nbsp;2021 par rapport &agrave; 2020 et le niveau de consommation sur ce m&ecirc;me mois est proche de celui de 2019 (+0,5&nbsp;%). Par esp&egrave;ce, les segments les plus dynamiques en 2020 (b&oelig;uf hach&eacute;, volaille, viande de porc et charcuterie) sont &eacute;galement ceux qui affichent les plus fortes baisses au cumul de mars &agrave; ao&ucirc;t&nbsp;2021.</p>

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<figure><img alt="" src="https://www.reussir.fr/porc/sites/porc/files/_RPO294_ESSE_TECHPORC_CONSO_NIV1consagrap1.png" /></figure><p>&nbsp;</p>

<p>Ces familles voient pour la plupart leurs performances s&rsquo;am&eacute;liorer en septembre. En revanche, le b&oelig;uf pi&eacute;c&eacute;, priv&eacute; des d&eacute;bouch&eacute;s en restauration, n&rsquo;avait pas autant b&eacute;n&eacute;fici&eacute; de la crise sanitaire. En sortie de crise, il a profit&eacute; de l&rsquo;engouement des Fran&ccedil;ais pour les aliments plaisirs r&eacute;confortants tout en &eacute;tant rattrap&eacute; en septembre par les tensions prix.&nbsp;Le traiteur libre-service &agrave; +4,1&nbsp;% en volume d&rsquo;achat de mars &agrave; ao&ucirc;t&nbsp;2021 par rapport &agrave; 2020, retrouve de la dynamique, soutenu par la recherche de praticit&eacute;.&nbsp;</p>

<div class="lireaussi">Lire aussi :&nbsp;<a href="https://www.reussir.fr/porc/les-francais-favorables-la-provenance-locale" target="_blank">Les Fran&ccedil;ais favorables &agrave; la provenance locale</a></div>

<p>En porc, les volumes d&rsquo;achat en septembre&nbsp;2021 par rapport &agrave; 2019, tendent vers leur niveau de consommation d&rsquo;avant crise en viande hors &eacute;labor&eacute;s (-0,1&nbsp;%) et en charcuterie (-0,3&nbsp;%). Ils le d&eacute;passent en &eacute;labor&eacute;s de viande (+4,1&nbsp;%). Par famille de produits au sein de la charcuterie, les approches sont contrast&eacute;es. Les jambons cuits, les jambons secs et les p&acirc;t&eacute;s p&egrave;sent 82&nbsp;% des pertes en volume d&rsquo;achat alors que les lardons-poitrine-bacon, les saucissons secs et les p&acirc;tes fines r&eacute;sistent et absorbent 84&nbsp;% des gains.</p>

<h3>Attrait&nbsp;pour les produits premium et les premiers prix en charcuterie</h3>

<p>Dans un contexte de d&eacute;s&eacute;quilibre entre offre et demande et un prix des pi&egrave;ces de d&eacute;coupe de viande de porc orient&eacute; &agrave; la baisse, de mars &agrave; ao&ucirc;t&nbsp;2021 compar&eacute;e &agrave; 2020 la viande de porc brute accuse un repli de 13,4&nbsp;% en d&eacute;penses et de 11,4&nbsp;% en volumes d&rsquo;achat compte tenu d&rsquo;un prix en baisse de 2,2&nbsp;%. En revanche en charcuterie hors saucisserie sur la m&ecirc;me p&eacute;riode, sous l&rsquo;effet d&rsquo;un prix moyen &agrave; +1,0&nbsp;%, les d&eacute;penses affichent -3,8&nbsp;% et les volumes d&rsquo;achat -4,7&nbsp;%.</p>

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<figure><img alt="" src="https://www.reussir.fr/porc/sites/porc/files/_RPO294_ESSE_TECHPORC_CONSO_NIV1consograph2.png" /></figure><p>&nbsp;</p>

<p>La p&eacute;riode relate &agrave; la fois selon les populations un attrait pour les produits &agrave; haute valeur ajout&eacute;e via les produits &laquo;&nbsp;sans&nbsp;&raquo; et &eacute;thiques en croissance &agrave; deux chiffres tous produits et le retour de la dynamique promotionnelle. Entre mars et ao&ucirc;t&nbsp;2021, la pression promotionnelle est &agrave; +19,6&nbsp;% en viande de porc et +9,7&nbsp;% en charcuterie. Au-del&agrave; de ce constat, la r&eacute;alit&eacute; en charcuterie est plus nuanc&eacute;e avec un regain des premiers prix. Comparativement au cumul &agrave; fin septembre&nbsp;2019, les premiers prix (10&nbsp;%) et les marques de distributeurs (30&nbsp;%) gagnent &agrave; fin septembre&nbsp;2021, respectivement 1 point de part de march&eacute; (PDM) en d&eacute;penses sur les marques nationales (60&nbsp;%).</p>

<h3>D&eacute;veloppement du service au travers de l&rsquo;e-commerce</h3>

<p>De nouvelles habitudes de parcours d&rsquo;achat se sont install&eacute;es. Le drive et la livraison &agrave; domicile comptent 27&nbsp;% d&rsquo;adeptes en 2021 pour un circuit qui atteint 7&nbsp;% de PDM en volume d&rsquo;achat en charcuterie &agrave; fin septembre&nbsp;2021, soit +3 points par rapport &agrave; 2019. En revanche, les circuits physiques de l&rsquo;hypermarch&eacute;, les EDMP<sup> (1)</sup> et les circuits sp&eacute;cialis&eacute;s souffrent d&rsquo;une baisse de fr&eacute;quentation qui se traduit par une baisse de PDM.</p>

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<figure><img alt="" src="https://www.reussir.fr/porc/sites/porc/files/_RPO294_ESSE_TECHPORC_CONSO_NIV1consograph3.png" /></figure><p>&nbsp;</p>

<p>Les supermarch&eacute;s au regard de leur taille d&rsquo;offre et de leur proximit&eacute; g&eacute;ographique r&eacute;sistent mieux. Les circuits de distribution se diversifient et une multiplication de concepts se d&eacute;veloppe tels que le drive pi&eacute;ton, le quick commerce ou le social commerce. S&rsquo;y ajoute la livraison hors domicile dont la digitalisation pourrait amputer potentiellement &agrave; terme des parts d&rsquo;estomac &agrave; la grande distribution. Outre le risque de r&eacute;duction de l&rsquo;offre, la cl&eacute; d&rsquo;entr&eacute;e n&rsquo;est souvent plus uniquement le produit mais la recette contribuant potentiellement &agrave; diluer les efforts de valorisation amont au sein de la fili&egrave;re, constituant un d&eacute;fi suppl&eacute;mentaire pour celle-ci.</p>

<div class="note">(1) EDMP : Enseignes &agrave; dominante marques propres</div>

<div class="note">Sources : Kantarworldpanel, CHD Expert, Insee, Banque de France, Dares, sondage Odoxa-Groupama, Prot&eacute;ines XTC.</div>
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<h2>Vers de nouveaux &eacute;quilibres de consommation</h2>

<p>La r&eacute;ouverture de la restauration commerciale et la lev&eacute;e progressive des restrictions li&eacute;es au Covid-19 marquent une &eacute;tape vers la sortie de la crise. Avec 26&nbsp;% d&rsquo;actes de consommation de juin &agrave; ao&ucirc;t&nbsp;2021 contre 27&nbsp;% fin 2019, la restauration commerciale revient presque &agrave; son niveau d&rsquo;avant-crise. Elle a su s&rsquo;adapter en multipliant par 2,4, son chiffre d&rsquo;affaires r&eacute;alis&eacute; en restauration livr&eacute;e par rapport &agrave; 2019, couvrant ainsi largement le d&eacute;ficit de la restauration &agrave; table. Ce r&eacute;&eacute;quilibrage progressif de la consommation en restauration participe au tassement des ventes en consommation &agrave; domicile en contrecoup d&rsquo;une ann&eacute;e record. De mars &agrave; ao&ucirc;t&nbsp;2021 comparativement &agrave; 2020, les produits de grande consommation frais libre-service sont &agrave; -6,2&nbsp;% en volumes d&rsquo;achat alors qu&rsquo;&agrave; fin f&eacute;vrier&nbsp;2021 soit apr&egrave;s 1 an de crise sanitaire, ils affichaient encore +8,6&nbsp;%.&nbsp;Plusieurs facteurs peuvent &eacute;clairer l&rsquo;ampleur de la reprise : la pratique du t&eacute;l&eacute;travail dont 80&nbsp;% des repas sont pris &agrave; domicile, a continu&eacute; &agrave; progresser fin 2020 pour se stabiliser d&eacute;but 2021. Elle concerne d&eacute;sormais 23&nbsp;% des salari&eacute;s contre 7&nbsp;%, fin 2019. Ensuite, la situation &eacute;conomique et la confiance des Fran&ccedil;ais dans leur avenir jouent &eacute;galement. 30&nbsp;% d&rsquo;entre eux ont vu leur situation financi&egrave;re se d&eacute;grader alors que le regain d&rsquo;&eacute;pargne &agrave; +6,4&nbsp;% en 2020 par rapport &agrave; 2019, s&rsquo;est concentr&eacute; sur les 30&nbsp;% plus ais&eacute;s. Selon Kantar, la population des &laquo;&nbsp;<em>vuln&eacute;rables</em>&nbsp;&raquo; p&egrave;se toujours pr&egrave;s d&rsquo;un tiers des foyers et celle des &laquo;<em>&nbsp;pr&eacute;serv&eacute;s&nbsp;</em>&raquo;, 20&nbsp;% de la population. En septembre&nbsp;2021, avec l&rsquo;envol&eacute;e des prix de l&rsquo;&eacute;nergie, l&rsquo;inflation est repass&eacute;e au-dessus de 2&nbsp;% selon l&rsquo;Insee et 75&nbsp;% des Fran&ccedil;ais ont la perception d&rsquo;une perte de pouvoir d&rsquo;achat d&rsquo;apr&egrave;s Odoxa.&nbsp;Parmi les autres signaux, la recherche de s&eacute;curit&eacute; alimentaire et de transparence favorise la consommation &agrave; domicile via le recours aux notations des produits. Selon Sant&eacute; publique France, 57&nbsp;% des Fran&ccedil;ais d&eacute;clarent avoir chang&eacute; au moins une de leurs habitudes d&rsquo;achat en 2020 cons&eacute;cutivement &agrave; la lecture du Nutriscore, contre 43&nbsp;% en 2019.</p>
</div>



Après une forte embellie en 2020, la consommation de produits du porc semble retrouver peu à peu des niveaux comparables à l’avant-crise sanitaire. Les produits élaborés de porcs progressent cependant de +4 %.

Retour progressif aux niveaux de consommation de produits du porc de 2019

<p>C'est une situation in&eacute;dite. Jamais il n'a &eacute;t&eacute; observ&eacute; auparavant une telle inflation des engrais chimiques en l'espace de 12 mois. L'ammonitrate culmine en ce moment m&ecirc;me &agrave; 785&euro;/t en sortie usine. L'ur&eacute;e vient tout juste d'atteindre 805&euro;/t apr&egrave;s &ecirc;tre rest&eacute;e &agrave; pr&egrave;s de 900&euro;/t depuis novembre. L'ann&eacute;e derni&egrave;re, &agrave; la m&ecirc;me &eacute;poque, ces deux fertilisants &eacute;taient aux alentours de 260&euro;/t. Cette inflation, si elle se maintient, inqui&egrave;te la production c&eacute;r&eacute;ali&egrave;re de 2023.&nbsp;<br><strong>Quid de 2023 ?</strong><br>Tout a commenc&eacute; &agrave; la fin de l'&eacute;t&eacute; 2021 avec l'ascension des cours du p&eacute;trole et du gaz. Quelques semaines plus tard, d&eacute;but octobre, les pays producteurs d&rsquo;engrais que sont les &Eacute;tats-Unis, la Chine et la Russie, d&eacute;cident d'arr&ecirc;ter la production devenue peu rentable. Bien entendu, ils ont conserv&eacute; un certain volume d'engrais pour leurs productions agricoles et n'ont mis en vente que le surplus. D&egrave;s lors, la sp&eacute;culation a op&eacute;r&eacute; face &agrave; la crainte de la p&eacute;nurie. Les prix ont explos&eacute;. Heureusement, les agriculteurs puyd&ocirc;mois n'attendent pas la derni&egrave;re minute pour s'approvisionner. " Le plus gros des achats pour la campagne 2021-2022 a &eacute;t&eacute; r&eacute;alis&eacute; en juin. Environ 80% des besoins en azote sont couverts &agrave; des prix raisonnables" explique Yoann Ginesti&egrave;re, conseiller agronomie &agrave; la Chambre d'agriculture du Puy-de-D&ocirc;me, &agrave; l'occasion d'une r&eacute;union technique. Il faut donc comprendre que les producteurs n'auront pas de difficult&eacute;s &agrave; fertiliser leurs cultures ce printemps.<br>En revanche, qu'en sera-t-il la prochaine campagne ? Les courbes montrent un l&eacute;ger fl&eacute;chissement des cotations sortie usine mais elles restent tr&egrave;s &eacute;lev&eacute;es. "Si les prix restent &agrave; de tels niveaux en mai prochain, la question de la rentabilit&eacute; des cultures va se poser."&nbsp;<br><strong>Exemples chiffr&eacute;s</strong><br>Pour mieux s'en rendre compte, Yoann Ginesti&egrave;re conseille aux agriculteurs de ramener le prix des engrais &agrave; l'unit&eacute; (U) d'azote. "En 2019, nous &eacute;tions &agrave; 1&euro; l'U, en 2020 &agrave; 0,90&euro;/U et en 2021-d&eacute;but 2022 &agrave; +2&euro;/U."&nbsp; D&egrave;s lors, il est ais&eacute; de r&eacute;aliser des petits calculs avec le prix des c&eacute;r&eacute;ales pour d&eacute;terminer le r&eacute;sultat net (ce dernier est consid&eacute;r&eacute; satisfaisant lorsqu'il est sup&eacute;rieur &agrave; 120&euro;/ha).<br>En bl&eacute; tendre d'abord, &agrave; partir des r&eacute;sultats de 45 parcelles inscrites dans le r&eacute;seau DESCINN(1), avec une moyenne de production de 5,7 t/ha pour un total de 161 U/ha et des charges moyennes de 812&euro;/ha (hors engrais) :<br>- 2019 : avec l'unit&eacute; d'azote &agrave; 1&euro; et le prix du bl&eacute; &agrave; 180&euro;/t, le r&eacute;sultat net &eacute;tait de 53&euro;/ha.<br>- 2021: l'unit&eacute; d'azote (achet&eacute;e donc en 2020 ) &agrave; 0,9&euro; et le bl&eacute; &agrave; 220&euro;/t, le r&eacute;sultat net &eacute;tait de 297&euro;/ha.<br>Pour conserver ce niveau de r&eacute;sultat en 2022 avec un co&ucirc;t de l'azote entre 1,9&euro; et 2&euro;, la tonne de bl&eacute; tendre devrait &ecirc;tre vendue entre 230 et 240&euro;.<br>En ma&iuml;s grain non irrigu&eacute;, toujours &agrave; partir des r&eacute;sultats du r&eacute;seau DESCINN, avec une production moyenne de 6,6 t/ha, 119 U/ha et des charges moyennes &agrave; 1 042&euro;/ha (hors engrais) :<br>- 2019 : avec l'unit&eacute; d'azote &agrave; 1&euro; et le prix du ma&iuml;s &agrave; 155&euro;/t, le r&eacute;sultat net &eacute;tait de -138&euro;/ha.<br>- en 2021 : avec l'unit&eacute; &agrave; 0,9&euro; et le ma&iuml;s &agrave; 210&euro;/t, le r&eacute;sultat net &eacute;tait de 429&euro;/ha.<br>Pour conserver un r&eacute;sultat net similaire &agrave; 2021, en 2022, la tonne de ma&iuml;s devrait &ecirc;tre vendue entre 220 et 230&euro;/t.<br><strong>Une prise de risque de plus en plus importante</strong><br>Si l'inflation des engrais persiste, le prix des c&eacute;r&eacute;ales devra augmenter pour maintenir la r&eacute;mun&eacute;ration des agriculteurs. Cependant, il n'en reste pas moins qu'entre les &agrave;-coups climatiques, l'instabilit&eacute; des march&eacute;s en tout genre (prix de l'acier, du p&eacute;trole...) et la suspension de nombreuses mati&egrave;res actives, la prise de risque pour les agriculteurs devient de plus en plus importante. " Avec des fertilisants &agrave; ces prix, l'investissement va devenir tr&egrave;s important avec, en raison du changement climatique notamment, une mauvaise chance accrue d'avoir un rendement &agrave; peine satisfaisant voire m&eacute;diocre." Bien que le conseiller, ni personne, n'ait en sa possession une boule de cristal, il appara&icirc;t &eacute;vident que le prix des c&eacute;r&eacute;ales seul ne suffira pas &agrave; maintenir le revenu des exploitations.<br><br><em>1 : DESCINN : D&eacute;veloppement et &Eacute;tude de Syst&egrave;mes de Cultures INNovants est un r&eacute;seau de fermes innovantes de la r&eacute;gion Auvergne, hors Cantal. </em></p>


Le prix de l'ammonitrate a bondi en passant de 250€/t en décembre 2020 à plus de 800€/t en décembre 2021 et idem pour l'urée, suivant ainsi la tendance mondiale d'inflation des coûts de l'énergie.

Jusqu'où peut-on rentabiliser le prix de l'engrais ?

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<p>Apr&egrave;s plusieurs ann&eacute;es d&rsquo;existence, les Groupements de d&eacute;veloppement agricole (GDA) du Comtat et Cultures sous abris ont pris le chemin de la fusion. <strong><em>&laquo;&nbsp;C&rsquo;est avant tout une fa&ccedil;on de mieux rappeler nos ambitions de travail sur le mara&icirc;chage,</em> explique G&eacute;rard Roche, qui prend la pr&eacute;sidence de cette nouvelle structure.</strong><em> Parce que le d&eacute;partement est riche en producteurs de fruits et l&eacute;gumes et que la consommation des m&eacute;nages a augment&eacute;, la Chambre d&rsquo;agriculture de Vaucluse tenait absolument &agrave; se positionner dans une nouvelle &egrave;re du mara&icirc;chage&nbsp;&raquo;</em>.</p>

<h3>Des signes de qualit&eacute; garants de l&rsquo;avenir</h3>

<p><em>&laquo;&nbsp;Ce p&ocirc;le invitera &eacute;galement beaucoup d&rsquo;acteurs qui gravitent autour de l&rsquo;activit&eacute;, ainsi que les signes de qualit&eacute; qui se font le garant de l&rsquo;avenir des producteurs du Vaucluse tels que<strong> l&rsquo;ail de Piolenc, la pomme de terre de Pertuis, le melon de Cavaillon ou encore la fraise de Carpentras&nbsp;&raquo;</strong></em>, rassure le responsable, qui reste toutefois clair : <em>&laquo;&nbsp;Les missions seront exactement les m&ecirc;mes que pour les deux GDA&nbsp;&raquo;</em>.</p>

<div class="lireaussi"><strong>A lire aussi :</strong> <a href="https://www.reussir.fr/fruits-legumes/paca-l-aventure-mycelienne">Une nouvelle champignonni&egrave;re bio dans le Vaucluse</a></div>

<p>Pas de grand chamboulement &agrave; pr&eacute;voir pour les trois conseill&egrave;res du p&ocirc;le, Sylvia Gascq, Alexandra Candeille et Sara Ferrera. Appui technique, exp&eacute;rimentations de l&rsquo;Aprel &ndash; qui repr&eacute;sente pr&egrave;s de 30&nbsp;% de l&rsquo;activit&eacute; du p&ocirc;le &ndash;, <strong>protection des cultures, bulletins de sant&eacute; du v&eacute;g&eacute;tal, zones de vuln&eacute;rabilit&eacute; &laquo; nitrates&nbsp;&raquo;</strong> ou encore l&rsquo;&eacute;vidente animation du territoire avec des d&eacute;monstrations de mat&eacute;riels agricoles, telle la derni&egrave;re en date : les machines d&rsquo;assistance &agrave; la plantation de l&rsquo;ail&hellip; tout se perp&eacute;tuera dans cette nouvelle structure officiellement lanc&eacute;e &agrave; Monteux le 23&nbsp;novembre.</p>
</div>

<div class="lireaussi"><strong>A lire aussi : </strong><a href="https://www.reussir.fr/fruits-legumes/l-aprel-au-centre-de-l-experimentation">Provence : l&rsquo;Aprel au centre de l&rsquo;exp&eacute;rimentation l&eacute;gumi&egrave;re</a></div>



Fusion des Groupements de développement agricole du Comtat et Cultures sous abris, le nouveau Pôle maraîchage de la Chambre d’agriculture de Vaucluse reste ambitieux sur son travail sur le maraîchage.

Vaucluse : un nouveau pôle maraîchage à la Chambre d'agriculture

<p>McCormick convertit son ex-gamme X6 VT-Drive &agrave; la norme antipollution Stage V et la rebaptise pour l&rsquo;occasion X6.4 P6 Drive. Les trois mode&#768;les X6.413, X6.414 et X6.415sont anime&#769;s par un moteur&nbsp;FPT NEF 45<strong> </strong>de 4,5 litres, a&#768; 16 soupapes et 4 cylindres, et d'une puissance maximale de 155 ch. La disposition du moteur et de la transmission autorise un empattement de 2560 mm.</p><h2>Transmission P6-Drive</h2><p>La transmission P6-Drive &agrave; 6 vitesses Power Shift et 4 gammes offre 24 + 24 rapports, qui passent a&#768; 40 + 40 avec les vitesses rampantes. La puissance est renforce&#769;e par la prise de force a&#768; 4 vitesses. Le relevage avant est capable de soulever jusqu'a&#768; 2500 kg et le relevage arrie&#768;re e&#769;lectronique jusqu'a&#768; 7 200 kg.</p><p>La dimension des roues arrie&#768;re est maximale (650/60R38) et la masse admissible peut atteindre 9 500 kg.&nbsp;Le circuit hydraulique a&#768; centre ferme&#769; est e&#769;quipe&#769; d'une pompe de 123 l/min capable de ge&#769;rer jusqu'a&#768; 7 distributeurs.</p><h2>Cabine High visibility</h2><p>Les X6.4 P6 Drive re&ccedil;oivent la High visibility dote&#769;e d'un toit panoramique homologue&#769; FOPS avec une trappe qui garantit la ventilation naturelle et qui ame&#769;liore les performances du tracteur lors de l'utilisation du chargeur frontal M40<strong> </strong>et lors des travaux de manutention. Elle est dot&eacute;e de 14<strong> </strong>phares a&#768; LED, dont 8<strong> </strong>sont inte&#769;gre&#769;s au toit pour optimiser la vision nocturne. Sa<strong> </strong>suspension me&#769;canique<strong> </strong>est associe&#769;e a&#768; l'essieu avant suspendu a&#768; bras inde&#769;pendants.<br>Avec un moniteur a&#768; e&#769;cran tactile<strong> </strong>de 12 pouces et un joystick multifonction tout en un, le X6.4 P6-Drive<strong> </strong>propose le syste&#768;me PSM<strong> </strong>(Precision Steering Management), pour le contro&#770;le et la gestion du guidage par satellite. Cette technologie s'inte&#768;gre au syste&#768;me Isobus<strong> </strong>de contro&#770;le des outils et au syste&#768;me de gestion de la flotte et de te&#769;le&#769;diagnostic McCormick Fleet &amp; Remote Diagnostic Management.</p>


La gamme compte trois modèles à moteur Nef 4 cylindres 4,5 litres d’une puissance maximale de 155 ch. Elle est dotée d'une transmission semi-powershift à quatre gammes et six rapports sous charge.

Les McCormick X6.4 P6 Drive conformes à Stage V

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<p><em>&laquo;&nbsp;J&rsquo;ai particip&eacute; aux travaux d&rsquo;&Eacute;pand&rsquo;air au travers du Geda du Ternois dont je fais partie. &Eacute;pand&rsquo;air est un projet conduit de 2017 &agrave; 2020 par la chambre d&rsquo;agriculture du Nord-Pas-de-Calais, avec Atmo Hauts-de-France et Arvalis, dans l&rsquo;objectif d&rsquo;accompagner les agriculteurs pour limiter la volatilisation.&nbsp;Les travaux d&rsquo;&Eacute;pand&rsquo;air montrent que la volatilisation ammoniacale est une question environnementale mais aussi une question &eacute;conomique : <strong>la qualit&eacute; de l&rsquo;&eacute;pandage min&eacute;ral ou organique g&eacute;n&egrave;re des &eacute;conomies significatives </strong>pour nos exploitations. &Eacute;conomiser 10&nbsp;% am&eacute;liore la qualit&eacute; de l&rsquo;air, mais c&rsquo;est aussi de l&rsquo;argent non d&eacute;pens&eacute;.</em></p>

<div class="lireaussi"><strong>En pratique |&nbsp;</strong><a href="https://www.reussir.fr/grandes-cultures/fertilisation-azotee-activez-les-leviers-pour-limiter-la-volatilisation-ammoniacale" target="_blank">Activez les leviers pour limiter la volatilisation ammoniacale</a></div>

<p><em>Les trois formes d&rsquo;engrais min&eacute;raux ont &eacute;t&eacute; test&eacute;es sur bl&eacute; tendre et les r&eacute;sultats ont montr&eacute; qu&rsquo;<strong>un panel de solutions permettaient de diminuer la volatilisation ammoniacale&nbsp;sans investissement majeur</strong>. &Ccedil;a nous a confort&eacute;s dans certaines de nos pratiques &ndash; comme le fractionnement &ndash; mais cela nous a aussi amen&eacute;s &agrave; changer nos habitudes. Par exemple, le deuxi&egrave;me apport d&rsquo;azote est le stade le plus cons&eacute;quent et le plus sensible &agrave; la volatilisation ammoniacale. Pour limiter les pertes, les conditions climatiques pendant et apr&egrave;s l&rsquo;application comptent beaucoup. L&rsquo;id&eacute;al c&rsquo;est d&rsquo;avoir une pluie quand on sort du champ tout en se rapprochant au maximum du stade &eacute;pi 1&nbsp;cm. C&rsquo;est parfois compliqu&eacute; de combiner toutes les bonnes conditions. Depuis ces travaux, je sacrifie le stade exact &eacute;pi 1&nbsp;cm et <strong>j&rsquo;attends un peu la pluie</strong>.&nbsp;</em></p>

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            <div class="field field--name-field-media-video-embed-field field--type-string field--label-hidden field__item"><iframe src="https://www.reussir.fr/grandes-cultures/media/oembed?url=https%3A//youtu.be/YleMXu_8uVI&amp;max_width=854&amp;max_height=480&amp;hash=4-EfQXCeipAXD45BNFd5O0eMD-I5zIFeQINu1BAAheE" frameborder="0" allowtransparency="" width="854" height="480" class="media-oembed-content" title="Epand'air, l'agriculture pour un air meilleur / Episode 2 : gardez l'azote dans les champs"></iframe>
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<p><em>Pour les engrais organiques, &Eacute;pand&rsquo;air a conduit &agrave; modifier notre organisation. Souvent, ici, on r&eacute;alise tous nos &eacute;pandages de lisiers pendant deux ou trois jours, puis on travaille le sol. <strong>Nous travaillons d&eacute;sormais le sol avant l&rsquo;&eacute;pandage</strong> car c&rsquo;est plus efficace pour limiter la volatilisation. Le produit &eacute;pandu s&rsquo;infiltre plus facilement dans le sol qu&rsquo;en cas de travail du sol apr&egrave;s &eacute;pandage, surtout si ce n&rsquo;est pas effectu&eacute; juste derri&egrave;re l&rsquo;&eacute;pandeur. Les travaux ont aussi d&eacute;montr&eacute; l&rsquo;int&eacute;r&ecirc;t de l&rsquo;&eacute;pandage sur Cipan.&nbsp;&raquo;</em></p>
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Sébastien Bocquillon, agriculteur à Humières (62), génère des économies significatives en prenant en compte les conclusions du projet Épand’air pour optimiser ses apports et limiter les pertes d’azote.

Fertilisation azotée : « J’ai réduit la volatilisation en changeant mes habitudes sans investissement majeur »

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<h2>Un &eacute;l&eacute;ment culturel</h2>

<p><strong>15&nbsp;millions </strong>: c'est le nombre de baguettes fabriqu&eacute;es chaque jour&nbsp;en France, et 75 % des Fran&ccedil;ais en mangent quotidiennement. Le pain est l&rsquo;aliment le plus consomm&eacute; en France. Ce chiffre comprend les baguettes &laquo;&nbsp;de tradition&nbsp;&raquo; mais aussi les baguettes blanches industrielles, lesquelles n&rsquo;ont en commun ni la qualit&eacute; de la farine, ni le temps de pousse, ni le go&ucirc;t, ni m&ecirc;me la m&ecirc;me valeur symbolique.</p>

<div class="lireaussi"><strong>Lire aussi |</strong>&nbsp;<a href="https://www.reussir.fr/grandes-cultures/ble-tendre-quelles-sont-les-nouvelles-varietes-preferees-par-la-meunerie">Quelles sont les nouvelles vari&eacute;t&eacute;s de bl&eacute; pr&eacute;f&eacute;r&eacute;es par la meunerie ?</a></div>
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<h2>Faible co&ucirc;t des ingr&eacute;dients</h2>

<p><strong>6 centimes</strong> : c'est le co&ucirc;t des ingr&eacute;dients de la baguette blanche, pour laquelle la farine utilis&eacute;e est la moins ch&egrave;re. Sur ce produit, le une hausse de 30&nbsp;% du co&ucirc;t des ingr&eacute;dients &eacute;quivaut &agrave; 1,80 centime.&nbsp;La fabrication de pain consomme chaque ann&eacute;e 2,2&nbsp;millions de tonnes (Mt) de farine, soit 2,8 Mt de bl&eacute; cultiv&eacute; sur 400 000 hectares.</p>

<div class="lireaussi"><strong>Le graphique |</strong> <a href="https://www.reussir.fr/grandes-cultures/quont-fait-les-grandes-cultures-pour-vous-aujourdhui" target="_blank">Pain, huile, essence sur un hectare :&nbsp;Qu&rsquo;ont fait les grandes cultures pour vous aujourd&rsquo;hui&thinsp;?</a></div>
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<h2>La baguette, un produit d&rsquo;appel</h2>

<p><strong>&Agrave; 29 ou &agrave; 40 centimes</strong>, la baguette blanche est un produit d&rsquo;appel de la grande distribution. Dans la plupart des r&eacute;seaux de boulangerie, comme Ange ou Marie Blach&egrave;re, elle est tout simplement introuvable. Pour les boulangers, le produit d&rsquo;appel, c&rsquo;est la baguette tradition vendue autour de 1&nbsp;euro.&nbsp;La baguette tradition est deux fois plus vendue que la baguette blanche.</p>
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<h2>Les 29 centimes de la discorde</h2>

<p><strong>Avec <a href="https://www.reussir.fr/ladepeche/boulangerie-la-baguette-de-pain-bloquee-029-euro-pendant-4-mois-chez-leclerc" target="_blank">l&rsquo;op&eacute;ration &laquo;&nbsp;baguette &agrave; 29 centimes&nbsp;&raquo;</a></strong>, l&rsquo;enseigne E. Leclerc a f&eacute;d&eacute;r&eacute; la fili&egrave;re bl&eacute; - farine - pain. Les c&eacute;r&eacute;aliers et les meuniers ont manifest&eacute; leur solidarit&eacute; aux boulangers, confront&eacute;s &agrave; une hausse de 30&nbsp;% de leurs co&ucirc;ts de production. La vente &agrave; perte est interdite, mais rien n&rsquo;emp&ecirc;che un distributeur de ne compter que les frais de main-d&rsquo;&oelig;uvre et les co&ucirc;ts mati&egrave;res pour fixer le prix d&rsquo;un produit qu&rsquo;il fabrique.</p>

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            <div class="field field--name-field-media-video-embed-field field--type-string field--label-hidden field__item"><iframe src="https://www.reussir.fr/grandes-cultures/media/oembed?url=https%3A//youtu.be/04oySEncx1M&amp;max_width=854&amp;max_height=480&amp;hash=0WNHM76kKQun2MkFRnvqJf1YrvawiLKyOzSI9kzSxgE" frameborder="0" allowtransparency="" width="854" height="480" class="media-oembed-content" title="Baguette &agrave; 29 centimes: Michel-&Eacute;douard Leclerc r&eacute;pond &agrave; la pol&eacute;mique"></iframe>
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<h2>Pain b&eacute;ni pour l&rsquo;emploi</h2>

<p><strong>235 000 personnes</strong> travaillent dans la meunerie et la boulangerie en France. Les 35 000 boulangeries artisanales totalisent 11&nbsp;milliards d&rsquo;euros de chiffre d&rsquo;affaires. Le pays comptait 377 moulins en 2020, pour un chiffre d&rsquo;affaires cumul&eacute; de 1,6&nbsp;milliard d&rsquo;euros par an. Quant &agrave; la centaine d&rsquo;entreprises industrielles de la boulangerie, leur chiffre d&rsquo;affaires est de 8,2&nbsp;milliards d&rsquo;euros.</p>

<div class="note">Sources : Brochure &laquo;&nbsp;Des chiffres et des c&eacute;r&eacute;ales 2021&nbsp;&raquo;, Interc&eacute;r&eacute;ales ; &Eacute;tude Qualiquanti pour la FEB, avril&nbsp;2021.</div>
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Tradition culinaire française, la baguette a aussi une forte dimension culturelle. D’où les émois suscités par la baguette à 29 centimes, tandis que le coût des ingrédients est minime dans ce produit.

Prix de la baguette : les chiffres clés de ce produit hautement symbolique

<p>Baptis&eacute;e &laquo; l&rsquo;&eacute;dition des retrouvailles &raquo;, apr&egrave;s l&rsquo;annulation de l&rsquo;&eacute;dition 2021, l'&eacute;dition 2022 du Salon mettra &agrave; l&rsquo;honneur la race Abondance, repr&eacute;sent&eacute;e par Neige, &eacute;lev&eacute;e par Philippe Missillier, du Gaec Le Maroly au Grand-Bornand (Haute-Savoie).</p><p><strong>Suivez l'actualit&eacute; du salon en direct avec la r&eacute;daction de Pleinchamp !</strong></p><p>Notre r&eacute;daction sera sur le terrain d&egrave;s le 25 f&eacute;vrier, pour vous faire conna&icirc;tre les coulisses du prochain SIA.</p><p>Chaque jour, vous pourrez suivre en direct l'actualit&eacute; du salon : vid&eacute;os, reportages, &nbsp;interviews d'agriculteurs - exposants, de visiteurs, et de jeunes passionn&eacute;s par l'agriculture, notamment ceux&nbsp;participant au Concours de Jugement des animaux par exemple ! Tout ce qui se passe sur le Salon trouvera son &eacute;cho sur Pleinchamp : alors suivez nous en ligne !</p><p><strong>Rencontrez l'&eacute;quipe Pleinchamp &agrave; la Porte de Versailles&nbsp;</strong></p><p>Pleinchamp sera bel et bien pr&eacute;sent sur le salon de la Porte de Versailles. Nous serons heureux de vous y accueillir !<br>Pr&eacute;sent sur le stand du Cr&eacute;dit Agricole, Hall 4 Stand B028, Pleinchamp, comme chaque ann&eacute;e, organise un jeu pour vous permettre de d&eacute;couvrir le monde de l'agriculture in vivo ! Le temps d'un<strong> week-end &agrave; la ferme, </strong>immergez-vous dans la vie des agricultrices et des agriculteurs, et d&eacute;couvrez les passionn&eacute;s de l'agriculture&nbsp;!</p><p>&nbsp;</p><p>&nbsp;</p><p>&nbsp;</p>


Salon international de l'Agriculture 2022 : Pleinchamp y sera ! Venez nous rencontrer et suivez l'actualité du salon en direct sur notre site !

Pleinchamp au SIA 2022

<p>Les rapports de l&rsquo;USDA (d&eacute;partement &eacute;tats-unien de l&rsquo;agriculture) du 13 janvier et du CIC (Conseil international des c&eacute;r&eacute;ales) du 14 janvier ont &eacute;t&eacute; jug&eacute;s plut&ocirc;t baissiers par les op&eacute;rateurs en c&eacute;r&eacute;ales (bl&eacute; et ma&iuml;s). En revanche, l&rsquo;offre mondiale d&rsquo;ol&eacute;agineux (soja) a &eacute;t&eacute; revue &agrave; la baisse, facteur potentiel de hausse des prix.</p>

<h3>Environ 780 Mt de bl&eacute; en 2021/2022, contre autour de 775 Mt en 2020/2021</h3>

<p>Concernant le bl&eacute;, l&rsquo;USDA et le CIC estiment la production mondiale 2021/2022 &agrave; respectivement 778,6 Mt et 781 Mt en janvier, contre 777,89 Mt et 777 Mt (&eacute;dition de novembre pour le CIC, de d&eacute;cembre pour l&rsquo;USDA) pr&eacute;c&eacute;demment, en raison de r&eacute;visions de production &agrave; la hausse dans l&rsquo;UE (USDA), en Australie (CIC) et en Argentine (CIC, USDA). L&rsquo;an dernier, elle s&rsquo;&eacute;levait &agrave; 775,87 Mt d&rsquo;apr&egrave;s l&rsquo;organisme public &eacute;tats-unien et &agrave; 773 Mt d&rsquo;apr&egrave;s l&lsquo;organisation bas&eacute;e &agrave; Londres.</p>

<p>Du c&ocirc;t&eacute; du ma&iuml;s, la production 2021/2022 est revue &agrave; la baisse par les deux institutions d&rsquo;une publication &agrave; l&rsquo;autre, &agrave; 1&nbsp;207 Mt, contre 1&nbsp;212 Mt pour le CIC en novembre, et 1&nbsp;208,7 Mt pour l&rsquo;USDA en d&eacute;cembre, mais le march&eacute; s&rsquo;attendait &agrave; des corrections plus drastiques encore, au vu des &eacute;pisodes de s&eacute;cheresse observ&eacute;s en Argentine et au Br&eacute;sil. Ce qui pourrait survenir lors des prochains rapports. En 2020/2021, elle atteignait 1 122,8 Mt d'apr&egrave;s l'institution &eacute;tats-unienne, et 1 129 Mt selon l'analyste anglais.</p>

<p>En soja, la production globale 2021/2022 est &eacute;valu&eacute;e &agrave; 372,5 Mt par l&rsquo;USDA et &agrave; 368 Mt par le CIC en janvier, contre respectivement 381,8 Mt et 380 Mt lors de leur pr&eacute;c&eacute;dente &eacute;dition. En 2020/2021, elle s&rsquo;&eacute;levait &agrave; 366,2 Mt selon le premier, et &agrave; 367 Mt d&rsquo;apr&egrave;s le second.</p>

<h3>Rapport USDA haussier en soja mais ses prix reculent</h3>

<p>Mais si les rapports de l&rsquo;USDA et du CIC ont &eacute;t&eacute; jug&eacute;s haussiers en soja, cela n&rsquo;a pas emp&ecirc;ch&eacute; les cours &agrave; Chicago (passant de 14,08 $/boisseau le 12 janvier sur l'&eacute;ch&eacute;ance mai &agrave; 13,79 $/boisseau le 14 janvier) et, par ricochet, du colza sur Euronext (passant de 728 &euro;/t sur l'&eacute;ch&eacute;ance mai le 12 janvier &agrave; 717,75 &euro;/t le 14 janvier) de reculer, les perspectives de pluies en Am&eacute;rique latine les 15 et 16 janvier ainsi que les ventes techniques sur le contrat &agrave; terme &eacute;tats-unien ayant pris le dessus&hellip; pour le moment.</p>

<p>Les prix du bl&eacute; (passant de 271,25 &euro;/t sur l'&eacute;ch&eacute;ance mars le 12 janvier sur Euronext &agrave; 263,5 &euro;/t le 14 janvier, et de 7,57 $/boisseau &agrave; 7,415 $/boisseau &agrave; Chicago sur la m&ecirc;me &eacute;ch&eacute;ance et sur la m&ecirc;me p&eacute;riode) et du ma&iuml;s (passant de 243 &euro;/t sur Euronext en spot &agrave; 239 &euro;/t sur la m&ecirc;me p&eacute;riode, et de 5,99 $/boisseau &agrave; 5,96 $/boisseau &agrave; Chicago) se sont bel et bien effrit&eacute;s suite &agrave; la parution des rapports.</p>

<p>&nbsp;</p>

<div class="sequence"><a href="https://www.reussir.fr/ladepeche/des-stocks-hexagonaux-de-ble-tendre-potentiellement-au-plus-haut-depuis-17-ans" target="_blank">Lire aussi:&nbsp;Des stocks hexagonaux de bl&eacute; tendre potentiellement au plus haut depuis 17 ans !</a></div>



L’USDA (département états-unien de l’agriculture) et le CIC (Conseil international des céréales) ont revu à la hausse les récoltes mondiales 2021/2022 de blés entre leurs deux dernières éditions, mais en repli en soja.

Rapports de l’USDA et du CIC baissiers en céréales, haussiers en oléagineux

<p><em>&ldquo;Bon nombre d&rsquo;&eacute;l&eacute;ments peuvent nous laisser penser que la tension restera palpable sur les march&eacute;s&rdquo;,</em> indique Arthur Portier. Selon lui, <em>&ldquo;on a chang&eacute; de paradigme par rapport &agrave; ce que l&rsquo;on a connu ces cinq derni&egrave;res ann&eacute;es&rdquo;</em>. Les stocks mondiaux d&rsquo;orge, de bl&eacute; et de colza sont particuli&egrave;rement faibles. <em>&ldquo;Le moindre incident climatique va avoir un effet amplificateur sur le march&eacute; des mati&egrave;res premi&egrave;res agricoles&rdquo;</em>, indique-t-il.</p><figure  style="text-align: left;">
    <iframe type="text/html" width="640" height="360" src="https://www.youtube.com/embed/SKjI4Gzk5-o?autoplay=0"
            frameborder="0"></iframe>
    <figcaption>[Le point des march&eacute;s] La tension sur les march&eacute;s reste palpable pour la r&eacute;colte 2022</figcaption>
</figure>
<aside class="read-also">
    <p class="typography menu-link dark ">&Agrave; voir aussi</p>
    <a href="https://www.pleinchamp.com/les-cours/grandes-cultures" target="_blank" title="">Consultez vos cours et march&eacute;s en d&eacute;tail sur Pleinchamp</a>
</aside>



[Le point des marchés] Stocks mondiaux faibles, demande dynamique et incertitudes climatiques laissent présager une tension toujours palpable sur les marchés pour la récolte 2022, analyse Arthur Portier, consultant chez Agritel.

La tension sur les marchés reste palpable pour la récolte 2022

PLEINCHAMP – Un cadeau gourmand de Terredesaveurs.com »

Réglement du Jeu Pleinchamp au  SIA 2022

<p>Les soci&eacute;t&eacute;s Feed Alliance (filiale du groupe Avril), sp&eacute;cialis&eacute;e dans l'achat et la vente de mati&egrave;res premi&egrave;res agricoles &agrave; destination des fabricants d&rsquo;aliments pour animaux, et Solteam, soci&eacute;t&eacute; nantaise sp&eacute;cialis&eacute;e dans l&rsquo;importation de tourteaux de soja non OGM trac&eacute;s et garantis "z&eacute;ro d&eacute;forestation", ont annonc&eacute; le 1er f&eacute;vrier &ecirc;tre entr&eacute;es en n&eacute;gociation exclusive afin que la premi&egrave;re devienne actionnaire majoritaire de la seconde.</p>

<p>&nbsp;</p>

<div class="sequence"><a href="https://www.reussir.fr/ladepeche/lacquisition-du-groupe-soufflet-par-invivo-est-achevee" target="_blank">Lire aussi: Officiellement propri&eacute;taire du Groupe Soufflet, InVivo entre en n&eacute;gociation exclusive avec Avril pour la cession de Soufflet Alimentaire</a></div>

<p>&nbsp;</p>

<p>Dans le d&eacute;tail, et sous r&eacute;serve de l'approbation de l'autorit&eacute; de la concurrence, <strong>Feed Alliance d&eacute;tiendra 51% du capital de Solteam</strong>, aux c&ocirc;t&eacute;s des quatre autres actionnaires historiques que sont les coop&eacute;ratives Agrial, Terrena, Fermiers de Lou&eacute;, et Cavac.</p>

<p>L'objectif de l'op&eacute;ration est &laquo; de renforcer la structure financi&egrave;re de Solteam, un des leaders fran&ccedil;ais de l&rsquo;importation de tourteaux de soja non OGM, trac&eacute;s et garantis "z&eacute;ro d&eacute;forestation", et ainsi de s&eacute;curiser les approvisionnements responsables pour le secteur de la nutrition animale &raquo;, explique un communiqu&eacute;.</p>

<p>&laquo; Cette prise de participation nous donne plus de moyens pour agir en faveur de la protection des ressources naturelles et de la biodiversit&eacute;, conform&eacute;ment &agrave; notre objectif : d&rsquo;ici 2030, 100% de nos approvisionnements en palme et en soja seront issus de cultures durables &raquo;, a pr&eacute;cis&eacute; Jean-Philippe Puig, directeur g&eacute;n&eacute;ral du groupe Avril.</p>

<p>Le si&egrave;ge social de Solteam restera &agrave; Nantes, sous la direction des deux fondateurs que sont Laurent Houis et Guillaume Bettinger.</p>

<p>&nbsp;</p>



Feed Alliance et Solteam espèrent optimiser la sécurisation des approvisionnements en tourteau de soja non OGM des éleveurs français.

Nutrition animale : Feed Alliance en négociation exclusive avec Solteam pour une prise de participation majoritaire

<p>Pour la deuxi&egrave;me ann&eacute;e cons&eacute;cutive et conform&eacute;ment &agrave; la loi du 14 d&eacute;cembre 2020, les semences de betteraves sucri&egrave;res pourront &ecirc;tre prot&eacute;g&eacute;es des attaques de la jaunisse par les traitements de semences Gaucho 600 FS ou Cruiser SB, &agrave; base de n&eacute;onicotino&iuml;des. En l&rsquo;absence de solutions alternatives efficaces mobilisables a&#768; grande e&#769;chelle, le Conseil de surveillance institue&#769; par la loi a en effet donn&eacute; son aval &agrave; la r&eacute;autorisation d&eacute;rogatoire. <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/vers-une-reconduction-des-neonicotinoides-sur-betteraves-en-2022" target="_blank">L&rsquo;arr&ecirc;t&eacute; du 31 janvier 2022 d&eacute;taille la liste des cultures pouvant &ecirc;tre sem&eacute;es, plant&eacute;es ou replant&eacute;es lors des campagnes suivant une betterave trait&eacute;e</a>, sur la base d&rsquo;une expertise de l&rsquo;Anses.</p><h2>Une dispositif assurantiel sp&eacute;cifique, au cas o&ugrave;...</h2><p>Afin de r&eacute;duire les risques d&rsquo;exposition des pollinisateurs, des essais seront men&eacute;s pour jauger la faisabilite&#769; et l&rsquo;efficacite&#769; de semis avec une moindre densite&#769; de semences enrobe&#769;es. La fili&egrave;re s&rsquo;est par ailleurs engag&eacute;e &agrave; porter &agrave; 4000 ha les surfaces des bandes mellif&egrave;res en bordure des champs de betteraves. La campagne 2022 sera celle aussi de l&rsquo;exp&eacute;rimentation d&rsquo;un dispositif&nbsp;assurantiel, d&eacute;nomm&eacute; &laquo; instrument de stabilisation des revenus &raquo;. Port&eacute; par le gouvernement via le Plan national de recherche et innovation (PNRI), il a vocation &agrave; compenser une partie des pertes de revenus des producteurs en cas de pertes de rendement dues au virus de la jaunisse, dans le cas o&ugrave; les alternatives aux ne&#769;onicotinoi&#776;des n&rsquo;offriraient pas une protection e&#769;quivalente. Le dispositif pourrait &ecirc;tre g&eacute;n&eacute;ralis&eacute; &agrave; compter de 2024, ann&eacute;e o&ugrave; le principe d&eacute;rogatoire &agrave; l&rsquo;utilisation des n&eacute;onicotino&iuml;des prendra fin, ind&eacute;pendamment des alternatives alors disponibles.</p><h2>Les alternatives en bonne voie</h2><p>A cet &eacute;gard, l&rsquo;INRAE se montre optimiste quant aux travaux du PNRI, dot&eacute; de 7 millions d&rsquo;euros. &laquo;&nbsp;<em>Au terme de cette premi&egrave;re ann&eacute;e de travaux, et sur la base des premiers r&eacute;sultats encourageants, l&rsquo;INRAE estime que le PNRI fournira des solutions efficaces r&eacute;duisant significativement le risque de jaunisse de betteraves</em>, indique le minist&egrave;re de l&rsquo;Agriculture dans un communiqu&eacute;. <em>Cela permettra de se passer d&eacute;finitivement des n&eacute;onicotino&iuml;des au plus tard &agrave; partir de la saison 2024 dans la conduite des cultures betteravi&egrave;res</em>&nbsp;&raquo;.</p><p>Parmi les solutions alternatives figurent l&rsquo;utilisation de cultures auxiliaires qui repoussent les pucerons, la mise en place d&rsquo;infrastructures agro&eacute;cologiques &agrave; proximit&eacute; des champs de betteraves, la s&eacute;lection vari&eacute;tale, le biocontr&ocirc;le avec l&rsquo;utilisation de m&eacute;diateurs chimiques ou encore le recours &agrave; des pr&eacute;dateurs naturels des pucerons.</p>


La dérogation est de nouveau accordée pour les semis 2022, assortie de nouvelles mesures de réduction d’impact. Un système de « sécurisation de revenu » sera également testé. L’INRAE se veut confiant quant aux alternatives pour 2024, année où prendra fin le régime dérogatoire.

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