Oc&eacute;ane, Lo&iuml;c, Andr&eacute;a, Corentin, Flavie, Lo&iuml;c et Clarisse sont tous tr&egrave;s motiv&eacute;s et ont h&acirc;te de pouvoir vivre cette exp&eacute;rience unique dans leur vie. En effet, ces 7 &eacute;l&egrave;ves du lyc&eacute;e agricole d&rsquo;Ahun vont participer au TIEA&nbsp;(Troph&eacute;e International des &Eacute;tablissements Agricole). Ils seront parmi 50 lyc&eacute;es qui vont concourir durant le Salon International de l&rsquo;Agriculture de Paris du 26 f&eacute;vrier au 6 mars 2022. Le TIEA se d&eacute;roule en 4 &eacute;preuves et les &eacute;l&egrave;ves s&rsquo;y pr&eacute;parent d&eacute;j&agrave; depuis plusieurs semaines. Pour concourir, ils doivent r&eacute;diger un article de presse sur un th&egrave;me impos&eacute; qui est &laquo;&thinsp;&Eacute;levage bovin et r&eacute;chauffement climatique&thinsp;&raquo;, dans l&rsquo;air du temps et pour donner une image moderne du m&eacute;tier d&rsquo;&eacute;leveur bovin. Mais ils devront aussi animer leur stalle avec pour th&egrave;me &laquo;&thinsp;les m&eacute;tiers de l&rsquo;&eacute;levage, notre quotidien, votre avenir&thinsp;&raquo;. Sans oublier de jouer une pi&egrave;ce de th&eacute;&acirc;tre en fran&ccedil;ais et en anglais. Mais l&rsquo;&eacute;preuve la plus attendue est celle de la manipulation d&rsquo;un bovin en toute s&eacute;curit&eacute;, dont l&rsquo;int&eacute;r&ecirc;t est de montrer les aptitudes des apprenants &agrave; contenir et manipuler un bovin en s&ucirc;ret&eacute; tout en respectant les r&egrave;gles &eacute;l&eacute;mentaires d&rsquo;ergonomie et le bien-&ecirc;tre animal. L&rsquo;objectif est aussi de valoriser le travail d&rsquo;&eacute;quipe, tant dans la pr&eacute;paration que dans l&rsquo;ex&eacute;cution. Pour cela, voil&agrave; plusieurs semaines que les &eacute;tudiants de 2&thinsp;de g&eacute;n&eacute;rale, 1re&nbsp;STAV et CGEA, et de BTS ACSE s&rsquo;occupent quotidiennement de Lassy, leur vache limousine de 6 ans suit&eacute;e de son veau, Safran. Afin que Lassy soit op&eacute;rationnelle pour le grand jour, les &eacute;l&egrave;ves la brossent chaque jour, l&rsquo;attrapent &agrave; l&rsquo;aide d&rsquo;une corde afin qu&rsquo;elle soit habitu&eacute;e &agrave; &ecirc;tre manipul&eacute;e. Les &eacute;l&egrave;ves sont aux petits soins pour elle, et ils affectionnent tous ces moments de partage pass&eacute;s aupr&egrave;s de leur limousine. Ces passionn&eacute;s d&rsquo;agriculture ont bient&ocirc;t termin&eacute; leur article de presse, et sont encore en recherches d&rsquo;autres sponsors pour financer leur projet, et leur d&eacute;coration pour leur animation de leur stalle. Pr&eacute;sents du 1er&nbsp;au 6 mars pour le troph&eacute;e, ils peuvent compter sur le soutien de leurs encadrants qui vont les accompagner &agrave; Paris, Mme&nbsp;Aurore Bodinat, professeur de zoologie et Eric Vivion, ouvrier de l&rsquo;exploitation, mais aussi la directrice d&rsquo;exploitation, Mme&nbsp;Dominique Carr&egrave;re.Participer au Salon, une&nbsp;vraie chance Cela fait 30 ans que la directrice de l&rsquo;exploitation a le plaisir d&rsquo;emmener des &eacute;l&egrave;ves au salon de l&rsquo;agriculture &agrave; Paris. Elle est m&ecirc;me commissaire du secteur porcin. &laquo;&thinsp;C&rsquo;est toute une organisation, d&rsquo;autres &eacute;l&egrave;ves du lyc&eacute;e seront pr&eacute;sents &agrave; Paris&thinsp;&raquo; explique-t-elle. C&eacute;lia, Axel, Bastien et L&eacute;o s&rsquo;occuperont du secteur porcin. K&eacute;vin, Morgane et Thomas s&rsquo;emploieront de r&eacute;ceptionner les animaux. J&eacute;r&eacute;my aura la charge de la surveillance des b&ecirc;tes et Pauline aidera les &eacute;leveurs. Pour le concours de jugement des animaux par les jeunes&nbsp;(CJAJ), 6 &eacute;l&egrave;ves concourront dans les diff&eacute;rentes sections&nbsp;: Fran&ccedil;ois pour la section ovine, Moslin pour la section prim&rsquo;holstein, Lo&iuml;c pour les salers, Louis pour les charolais, Valentin jugera en section limousine et Emy en &eacute;quins. Le CJAJ est organis&eacute; par des jeunes professionnels afin d&rsquo;&eacute;valuer leur aptitude au pointage et &agrave; l&rsquo;appr&eacute;ciation morphologique des animaux reproducteurs avec pour objectif de contribuer &agrave; sensibiliser les jeunes &agrave; l&rsquo;importance de la description et de l&rsquo;appr&eacute;ciation morphologique des animaux reproducteurs dans le travail de s&eacute;lection et pour le revenu des &eacute;leveurs. Pour Dominique Carr&egrave;re, participer au Salon est une vraie chance, &laquo;&thinsp;cela va leur apporter de l&rsquo;exp&eacute;rience, ils vont pouvoir rencontrer d&rsquo;autres &eacute;leveurs, d&rsquo;autres lyc&eacute;ens, des professionnels et peut-&ecirc;tre m&ecirc;me le Premier ministre ou le Pr&eacute;sident de la R&eacute;publique. Ils seront au premier rang pour faire avancer le m&eacute;tier. Certains ont d&eacute;j&agrave; trouv&eacute; du travail ou des stages gr&acirc;ce au Salon de l&rsquo;agriculture&thinsp;&raquo;.

Les lycéens d’Ahun seront au Trophée International des Établissements Agricoles à Paris.

Lassy à Paris

Les g&eacute;nisses ne re&ccedil;oivent aucun compl&eacute;ment alimentaire en dehors des min&eacute;raux sous forme de pierre &agrave; l&eacute;cher.&nbsp;Pour assurer un suivi des croissances, nous r&eacute;alisons une pes&eacute;e tous les trimestres sur l&rsquo;ensemble des g&eacute;nisses du troupeau &agrave; partir du sevrage.Cette ann&eacute;e les &eacute;pisodes pluvieux pendant la p&eacute;riode estivale ont permis de maintenir les g&eacute;nisses au p&acirc;turage car il y avait de l&rsquo;herbe en quantit&eacute; (37 kg de MS/ha/j de pousse de juin &agrave; aout). Une herbe qui &eacute;tait &eacute;galement de qualit&eacute; (20-30 % de tr&egrave;fle en fonction des parcelles). (dossier sur l'alimetation, ci-dessous)<a href="https://pays-de-la-loire.chambres-agriculture.fr/fileadmin/user_upload/Pays_de_la_Loire/022_Inst-Pays-de-la-loire/Actus-agendas/2021/Fichiers/20211229_L_ete_2021_propice_pour_croissance_genisses_sur_ferme_experimentale_Derval.pdf" target="_blank">Dossier ici</a>

Sur la ferme expérimentale, nous sortons les génisses dès qu’elles ont 6 mois. Cette année, 16 génisses de 1re année et 23 de 2e année sont sorties au pâturage le 6 avril dernier. Elles ont pâturé dans des prairies composées de RGA/TB/Fétuque sur une surface totale de 16 ha dont une partie est débrayée en fauche pour ensilage.

L’été 2021, propice pour la croissance des génisses sur la ferme expérimentale de derval

Nos conseillers&nbsp;<a href="https://www.cerfrance.fr/agence-expert-comptable/cerfrance-vendee/cerfrance-vendee" target="_blank">Cerfrance&nbsp;</a>vous propose un accompagnement sur-mesure sur la r&eacute;glementation et sur l&rsquo;estimation de vos aides.Un travail commun et national a &eacute;t&eacute; engag&eacute; par les&nbsp;<a href="https://www.cerfrance.fr/agence-expert-comptable/cerfrance-vendee/cerfrance-vendee" target="_blank">Cerfrance&nbsp;</a>sur les &eacute;l&eacute;ments du PSN et leur application.Ce travail a &eacute;galement d&eacute;bouch&eacute; sur la cr&eacute;ation d&rsquo;un outil&nbsp;: OptiPAC.PAC 2023-2027 : quel accompagnement ?Nous vous proposons deux niveaux&nbsp;:<ol><li>Lors de votre remise de r&eacute;sultat, votre conseiller vous apportera les &eacute;l&eacute;ments r&eacute;glementaires et d&rsquo;analyse (&agrave; compter des cl&ocirc;tures 31/12/2021).</li></ol><ul><li>Si vous souhaitez aller plus loin, nous vous proposons un service sp&eacute;cifique &ndash; OptiPAC &ndash; avec un conseiller sp&eacute;cialis&eacute; PAC permettant&nbsp;:<ul><li>d&rsquo;estimer vos aides PAC de 2023 &agrave; 2027 (convergence des DPB, &eacute;ligibilit&eacute; dans un &eacute;cor&eacute;gime, aides animales et v&eacute;g&eacute;tales, etc.)</li><li>d&rsquo;engager un plan d&rsquo;actions pour optimiser le niveau de subvention (le cas &eacute;ch&eacute;ant).</li></ul></li></ul>Cette &eacute;tude sera li&eacute;e &agrave; une lettre de mission sp&eacute;cifique avec un montant allant de 240 &agrave; 340&euro; HT.Quand demander cet accompagnement PAC 2023-2027 ?Le 1er&nbsp;niveau d&rsquo;accompagnement se fera d&egrave;s les remises de r&eacute;sultat des cl&ocirc;tures 31/12/2021. Le 2&egrave;me&nbsp;niveau sera propos&eacute; &agrave; partir du 2&egrave;me&nbsp;trimestre 2022.PAC 2023-2027 : comment demander cet accompagnement ?Nous vous invitons &agrave; prendre contact directement avec votre interlocuteur Cerfrance ou &agrave; appeler le 02 51 24 42 42.&nbsp;&nbsp;

La nouvelle PAC 2023-2027 apporte de nombreux changements règlementaires qui nécessitent une adaptation des exploitations. Comment s’assurer d’avoir le bon accompagnement pour réussir ces changements ?

PAC 2023-2027 : quel accompagnement ?

Conform&eacute;ment au d&eacute;cret du 20 d&eacute;cembre 2020, l&rsquo;obligation de d&eacute;signer un r&eacute;f&eacute;rent en bien-&ecirc;tre animal dans tous les &eacute;levages entrera en vigueur le 1er janvier 2022. La mesure concerne les animaux de rente, les animaux de compagnie, les &eacute;quid&eacute;s ainsi que les animaux sauvages apprivois&eacute;s ou tenus en captivit&eacute;.D&eacute;sign&eacute; par le responsable d&rsquo;&eacute;levage, le r&eacute;f&eacute;rent peut &ecirc;tre l&rsquo;&eacute;leveur lui-m&ecirc;me ou l&rsquo;un de ses salari&eacute;s. Son identit&eacute; est mentionn&eacute;e explicitement dans le registre d&rsquo;&eacute;levage et annonc&eacute;e par voie d'affichage sur chaque site de l'&eacute;levage o&ugrave; il intervient.<aside class="read-also">
 &Agrave; voir aussi
 <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/les-abatteurs-proposent-2-cts-kg-pour-compenser-la-castration-sans-douleur-des-porcelets" target="_blank" title="">Les abatteurs proposent 2 cts/kg pour compenser la castration sans douleur des porcelets</a>
</aside>
<h2 class="MsoBodyText" style="text-align:left;">Le cas particulier des porcs et des volailles</h2>S&rsquo;agissant des &eacute;levages de des porcs et des volailles, le r&eacute;f&eacute;rent est soumis &agrave; une obligation de formation,&nbsp;prise en charge par les organismes Viv&eacute;a et OCAPIAT.Le parcours de formation est constitu&eacute; d&rsquo;un module distanciel commun d'une dur&eacute;e de deux heures et d&rsquo;une formation d&eacute;livr&eacute;e par un organisme habilit&eacute;. Pour &ecirc;tre labellis&eacute;e &laquo; bien-&ecirc;tre animal &raquo; une formation doit consacrer au moins sept heures au bien-&ecirc;tre animal, quelle que soit la dur&eacute;e totale de la formation. Dans le cas d'un &eacute;levage multi-esp&egrave;ces ayant des porcs et/ou des volailles, le r&eacute;f&eacute;rent &laquo; bien-&ecirc;tre animal &raquo; effectue un seul parcours de formation. Outre la d&eacute;finition du bien-&ecirc;tre animal, la formation&nbsp;aborde notamment la r&eacute;glementation relative &agrave; la protection animale, les diff&eacute;rentes composantes du bien-&ecirc;tre des animaux (d&eacute;finition op&eacute;rationnelle via &laquo; les 5 libert&eacute;s &raquo; et l'&eacute;valuation du bien-&ecirc;tre animal), la sensibilisation aux manipulations et aux pratiques d'&eacute;levage appliqu&eacute;es aux animaux et le n&eacute;cessit&eacute; d'am&eacute;liorer le bien-&ecirc;tre animal, ainsi qu&rsquo;une ouverture sur le principe du &laquo; One Welfare &raquo; (interd&eacute;pendance entre bien-&ecirc;tre animal et humain).<h2 class="MsoBodyText" style="text-align:left;">Une transition de 6 mois</h2>Les r&eacute;f&eacute;rents d&eacute;sign&eacute;s au sein des &eacute;levages de porcs ou de volailles auront 6 mois &agrave; compter du 1er&nbsp;janvier 2022 pour entamer le parcours de formation, et disposeront de 18 mois pour l&rsquo;achever. Compte-tenu de d&eacute;marches engag&eacute;es depuis d&eacute;but 2018, certaines formations suivies ant&eacute;rieurement pourront &ecirc;tre reconnues au titre du parcours de formation, pr&eacute;cise le minist&egrave;re de l&rsquo;Agriculture.A l&rsquo;issue de la formation, le r&eacute;f&eacute;rent se voit d&eacute;livrer un certificat valable 7 ans.

A compter du 1er janvier 2022, tous les élevages doivent désigner un référent bien-être animal. Dans le cas des élevages de volailles et de porcs, le référent doit suivre une formation spécifique, avec un certificat à la clé, valable 7 ans.

Un référent bien-être animal dans tous les élevages

<h2><a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/exxact-robotics-detecte-les-adventices-avec-3s-spot-spray-sensor" target="_blank" title="">1 - Exxact Robotics&nbsp;: r&eacute;duire les doses de 30% &agrave; 80%</a></h2>La filiale R&amp;D du groupe Exel a mis au point une solution technologique de captation et d&rsquo;analyse d&rsquo;images en temps re&#769;el gra&#770;ce a&#768; l&rsquo;intelligence artificielle pour de&#769;tecter les bio-agresseurs tels que les adventices, les maladies ou les nuisibles, ou encore les besoins en fertilisation. &nbsp;En cumulant reconnaissance, anti-d&eacute;rive, modulation et l&rsquo;ajustement de la dose dans les courbes, le groupe escompte &agrave; terme r&eacute;duire les doses de 30% &agrave; 80%.Lire l&rsquo;article&nbsp;: <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/exxact-robotics-detecte-les-adventices-avec-3s-spot-spray-sensor" target="_blank">Exxact Robotics d&eacute;tecte les adventices avec 3S Spot Spray Sensor</a> 
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 <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/5/2/6/2/4302625-1-fre-FR/dcdb1e3e3e5c-capture-d-e-cran-2021-12-28-a-10-51-52-jpg" alt="La filiale R&amp;D du groupe Exel int&eacute;grera la technologie 3S Spot Spray Sensor &agrave; plusieurs marques du groupe d&rsquo;ici &agrave; fin 2022, avant de d&eacute;cliner la pulv&eacute;risation ultra-localis&eacute;e &agrave; la fertilisation azot&eacute;e, aux fongicides et aux insecticides (Cr&eacute;dit photo : Exxact Robotics)" height="1322" width="2348" /><figcaption>La filiale R&amp;D du groupe Exel int&eacute;grera la technologie 3S Spot Spray Sensor &agrave; plusieurs marques du groupe d&rsquo;ici &agrave; fin 2022, avant de d&eacute;cliner la pulv&eacute;risation ultra-localis&eacute;e &agrave; la fertilisation azot&eacute;e, aux fongicides et aux insecticides (Cr&eacute;dit photo : Exxact Robotics)</figcaption></figure>

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<h2><a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/tereos-ecorobotix-40-d-herbicides-sur-betteraves" target="_blank" title="">2 - Ecorobotix cible les mauvaises herbes des betteraves, en attendant la jaunisse</a></h2>L&rsquo;entreprise suisse propose avec l&rsquo;Ara un pulv&eacute;risateur dou&eacute; pour reconnaitre et cibler les mauvaises herbes. En betteraves sucri&egrave;res, des essais men&eacute;s avec Tereos augurent une r&eacute;duction potentielle des IFT de 40%. La pulv&eacute;risation ultra-localis&eacute;e pourrait aussi servir la lutte contre le puceron vecteur de la jaunisse. <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/ecorobotix-permet-de-reduire-de-70-l-apport-d-herbicides-sur-haricots" target="_blank">L&rsquo;Ara est aussi prometteur sur d&rsquo;autres cultures, dont les haricots</a>, dont les haricots.Lire l&rsquo;article&nbsp;: <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/tereos-ecorobotix-40-d-herbicides-sur-betteraves" target="_blank">Ecorobotix + Tereos = -40% d&rsquo;herbicides sur betteraves</a> 
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 <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/8/2/6/2/4302628-1-fre-FR/4d0161642821-capture-d-e-cran-2021-05-19-a-06-45-26-jpg" alt="D&rsquo;une largeur de 6m, l&rsquo;Ara aligne sous ses trois capots 3X52 buses distantes de 4 cm et projetant la bouillie sur un rectangle de 4X8 cm (Cr&eacute;dit photo : Ecorobotix)" height="1090" width="1766" /><figcaption>D&rsquo;une largeur de 6m, l&rsquo;Ara aligne sous ses trois capots 3X52 buses distantes de 4 cm et projetant la bouillie sur un rectangle de 4X8 cm (Cr&eacute;dit photo : Ecorobotix)</figcaption></figure>

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<h2 class="MsoBodyText" style="text-align:left;"><a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/des-uv-contre-le-mildiou-et-l-oidium-de-la-vigne" target="_blank" title="">3 - UV Boosting traite le mildiou et l&rsquo;o&iuml;dium de la vigne aux ultraviolets</a></h2>La start-up fran&ccedil;aise UV Boosting a mis au point un proc&eacute;d&eacute; de traitement par ultraviolet, permettant de r&eacute;duire de 30% &agrave; 60% l&rsquo;usage de fongicides en vigne, sous l&rsquo;effet d&rsquo;une r&eacute;duction des doses et/ou des passages, ind&eacute;pendamment des conditions m&eacute;t&eacute;orologiques. Sur fraisier, la substitution est totale gr&acirc;ce &agrave; la combinaison avec une stimulateur des d&eacute;fenses naturelles.Lire l&rsquo;article&nbsp;: <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/des-uv-contre-le-mildiou-et-l-oidium-de-la-vigne" target="_blank">Des UV contre le mildiou et l&rsquo;o&iuml;dium de la vigne</a> 
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 <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/1/3/6/2/4302631-1-fre-FR/74507fb2fc6f-188389869-283970946785493-2186481786485764204-n-jpg" alt="L&rsquo;Helios permet de traiter un ou deux rangs en interligne ou sur enjambeur (Cr&eacute;dit photo : UV Boosting)" height="900" width="1600" /><figcaption>L&rsquo;Helios permet de traiter un ou deux rangs en interligne ou sur enjambeur (Cr&eacute;dit photo : UV Boosting)</figcaption></figure>

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Les matériels d’application peuvent seconder l’agronomie et la génétique au service de la réduction des Indices de fréquence de traitement (IFT). Le groupe français Exel escompte démocratiser la pulvérisation ultra-localisée pour la protection et la fertilisation. Le suisse Ecorobotix est déjà à l’œuvre. La start-up UV Boosting teste une technologie de rupture avec les ultraviolets.

Agroéquipements et réduction des IFT : le Top 3 de l’année 2021

D&eacute;but d&eacute;cembre, le concours Vegepolys Valley a r&eacute;compens&eacute; un projet pour le moins original. L&rsquo;entreprise Blue &amp; Pastel, l&rsquo;un des trois laur&eacute;ats, a pour objectif de construire une fili&egrave;re et un outil industriel autour de la culture du Pastel des teinturiers. Aurore Cottrel et Arnaud Besnier, les deux agriculteurs &agrave; l&rsquo;origine de ce projet, ont pour objectif d&rsquo;extraire le pigment pastel que produisent les feuilles de cette plante. Ils esp&egrave;rent &eacute;galement r&eacute;colter les graines pour en extraire l&rsquo;huile ou encore valoriser les mol&eacute;cules phyto-actives de la racine. &laquo;&nbsp;L&rsquo;id&eacute;e est de proposer une mati&egrave;re p&eacute;renne et durable en ma&icirc;trisant la fili&egrave;re de l&rsquo;amont &agrave; l&rsquo;aval. Nous visons la client&egrave;le du textile de luxe pour la teinture, de la cosm&eacute;tique pour les pigments et les huiles ou encore de l&rsquo;agroalimentaire pour les colorants alimentaires naturels&nbsp;&raquo;, retrace Aurore Cottrel. Les deux fondateurs de Blue&amp;Pastel ambitionnent un projet coop&eacute;ratif dans lequel pourraient s&rsquo;investir les agriculteurs du secteur. L&rsquo;enjeu d&rsquo;une nouvelle fili&egrave;re locale a une port&eacute;e symbolique car il est pr&eacute;vu que l&rsquo;outil industriel soit implant&eacute; sur la zone de Cagny (Calvados), o&ugrave; la sucrerie Saint-Louis a r&eacute;cemment ferm&eacute; ses portes. 
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 <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/2/2/8/2/4302822-1-fre-FR/9566d19bc1f7-pastel-3-jpg" alt="" height="320" width="180" /><figcaption>Les feuilles du Pastel des teinturiers sont r&eacute;colt&eacute;es pour la production de teinture.</figcaption></figure>

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<h2 class="Standard">Un itin&eacute;raire cultural entre crucif&egrave;re et luzerne</h2>Les feuilles du Pastel des teinturiers dont est extrait le pigment se r&eacute;coltent la premi&egrave;re ann&eacute;e de culture. &Agrave; l&rsquo;image d&rsquo;une luzerne, la parcelle est fauch&eacute;e &agrave; plusieurs reprises dans la saison. Sur la culture de 2 hectares mise en place chez Arnaud Besnier, c&rsquo;est une autochargeuse Bertino qui r&eacute;alise cette op&eacute;ration. Le Pastel des teinturiers &eacute;tant une crucif&egrave;re, la culture est men&eacute;e comme un colza, avec un semis plus tardif qui peut &ecirc;tre r&eacute;alis&eacute; jusqu&rsquo;&agrave; fin octobre en Normandie.&nbsp;&laquo;&nbsp;C&rsquo;est une plante bisannuelle, mais elle peut monter en graine la premi&egrave;re ann&eacute;e si elle est sem&eacute;e trop t&ocirc;t. Je fais attention &agrave; l&rsquo;implanter le plus tard possible pour &eacute;viter ce risque&nbsp;&raquo;, t&eacute;moigne Aurore Cottrel. Selon des r&eacute;sultats obtenus sur plusieurs dizaines d&rsquo;hectares dans le Gers, le rendement esp&eacute;r&eacute; se chiffre &agrave; 40 t/ha pour les feuilles. 
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 <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/9/1/8/2/4302819-1-fre-FR/9332a6d500d1-pastel-2-jpg" alt="" height="320" width="240" /><figcaption>Le Pastel des teinturiers en fleurs.</figcaption></figure>

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<h2 class="Standard">Une histoire de passionn&eacute;</h2>&laquo;&nbsp;Au moyen-Age, cette plante avait pour nom or bleu de Picardie&nbsp;&raquo;, rappelle Aurore Cottrel. Cultiv&eacute;e dans de nombreuses r&eacute;gions fran&ccedil;aises, elle a disparu face &agrave; la concurrence de l&rsquo;indigo dans un premier temps, puis des teintures synth&eacute;tiques. C&rsquo;est en 2017, qu&rsquo;Aurore Cottrel et son mari en s&egrave;ment sur leur ferme picarde. Ils ont alors pour objectif de p&eacute;renniser l&rsquo;exploitation avec un projet novateur. Apr&egrave;s la disparition brutale de son &eacute;poux quelques mois plus tard, elle continue seule &agrave; exp&eacute;rimenter cette culture et &agrave; r&eacute;aliser l&rsquo;extraction des pigments &agrave; la main. &laquo;&nbsp;Dans le m&ecirc;me temps, je devais g&eacute;rer l&rsquo;ensemble de l&rsquo;exploitation seule. &Ccedil;a n&rsquo;a pas &eacute;t&eacute; une p&eacute;riode facile, d&rsquo;autant plus que pour beaucoup de personne, une femme seule ne peut pas s&rsquo;en sortir en agriculture&nbsp;&raquo;, se souvient-elle. Mais c&rsquo;est aussi sa condition de femme qui lui permet de se rapprocher de l&rsquo;association Cagnotte des champs qui met en lumi&egrave;re des projets agricoles port&eacute;s par des femmes. Par ce biais, elle trouve une premi&egrave;re exposition m&eacute;diatique et des premiers donateurs pour soutenir son projet. 
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 <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/0/3/8/2/4302830-1-fre-FR/6f6d5c8a47e6-pastel-4-jpg" alt="" height="261" width="241" /><figcaption>Le pigment bleu pastel extrait des feuilles.</figcaption></figure>

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<h2 class="Standard">Une rencontre qui change tout</h2>C&rsquo;est sa rencontre avec Arnaud Besnier lors d&rsquo;une formation du Cerfrance qui offre une nouvelle dimension au projet. &laquo;&nbsp;Il m&rsquo;a propos&eacute; de continuer le projet avec moi &agrave; condition d&rsquo;en faire un projet coop&eacute;ratif&nbsp;&raquo;, se souvient-elle. De Picardie, la culture du Pastel des teinturiers est alors transf&eacute;r&eacute;e sur l&rsquo;exploitation du Normand et l&rsquo;aventure prend une nouvelle dimension. &laquo;&nbsp;J&rsquo;ai retravaill&eacute; la m&eacute;thode d&rsquo;extraction dans ma cuisine des centaines de fois pour obtenir un r&eacute;sultat. Puis un laboratoire nous a ouvert ses portes afin que nous puissions travailler le mod&egrave;le avec ses chimistes&nbsp;&raquo;, raconte Aurore Cottrel.En 2021, les deux fondateurs de Blue &amp; Plastel re&ccedil;oivent les troph&eacute;es de la bio&eacute;conomie, int&egrave;grent le Village by CA de Caen et surtout obtiennent un soutien cons&eacute;quent de la r&eacute;gion Normandie. La conception de l&rsquo;outil industriel repr&eacute;sente la prochaine &eacute;tape de cette success story avec une &eacute;ch&eacute;ance fin 2024. &laquo;&nbsp;Nous avons d&eacute;j&agrave; une liste d&rsquo;agriculteurs int&eacute;ress&eacute;s pour cultiver le Pastel des teinturiers&nbsp;&raquo;, se f&eacute;licite Aurore Cottrel. 
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 <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/6/3/8/2/4302836-1-fre-FR/8c1b3a8c95a7-pastel-1-jpg" alt="" height="320" width="240" /><figcaption>&Agrave; l&rsquo;image d&rsquo;une luzerne, la parcelle est fauch&eacute;e &agrave; plusieurs reprises dans la saison.</figcaption></figure>

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Produire un pigment bleu pastel français et durable comme alternative à l’indigo synthétique : c’est le rêve fou de l’entreprise Blue & Plastel. L’objectif de ses deux cofondateurs est de monter une filière agricole autour d’un outil industriel en Normandie, pour extraire le pigment en question des feuilles d’une plante nommée Pastel des teinturiers.

Réintroduire la culture du pastel en Normandie : le rêve bleu d’Aurore et Arnaud

"SNCF R&eacute;seau n'emploiera plus de glyphosate en 2022, conform&eacute;ment &agrave; ses engagements", a indiqu&eacute; &agrave; l'AFP Matthieu Chabanel, directeur g&eacute;n&eacute;ral d&eacute;l&eacute;gu&eacute; charg&eacute; des projets, de la maintenance, et de l'exploitation du gestionnaire public des voies ferr&eacute;es. "Nous travaillons sur des solutions alternatives de traitement, ainsi que leurs modalit&eacute;s d'emploi, en vue de la prochaine p&eacute;riode de traitement" au printemps, a-t-il ajout&eacute;.Pour SNCF R&eacute;seau, d&eacute;sherber constitue un imp&eacute;ratif de s&eacute;curit&eacute; : la v&eacute;g&eacute;tation pourrait retenir l'eau et d&eacute;former la plateforme (et donc les rails) de ses 30.000 km de lignes. Les touffes d'herbe pourraient en outre g&ecirc;ner les rayons laser v&eacute;rifiant l'&eacute;cartement des voies ou perturber les tourn&eacute;es d'inspection des cheminots. Quant aux pistes longeant les voies, elles doivent imp&eacute;rativement &ecirc;tre d&eacute;gag&eacute;es pour que les agents puissent se d&eacute;placer rapidement et le cas &eacute;ch&eacute;ant &eacute;vacuer les voyageurs en cas de probl&egrave;me.La SNCF &eacute;tait la plus grande utilisatrice de glyphosate en France, consommant 35 &agrave; 38 tonnes par an, soit 0,4% du total. Elle s'&eacute;tait engag&eacute;e &agrave; ne plus en utiliser &agrave; partir de la fin 2021, se conformant &agrave; une promesse - abandonn&eacute;e depuis - du pr&eacute;sident Emmanuel Macron d'en interdire l'utilisation &agrave; cette &eacute;ch&eacute;ance. L'Union europ&eacute;enne a pour l'instant r&eacute;autoris&eacute; le glyphosate jusqu'en d&eacute;cembre 2022.<aside class="read-also">
 &Agrave; voir aussi
 <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/j-365-pour-le-destin-du-glyphosate-dans-l-ue" target="_blank" title="">J-365 pour le destin du glyphosate dans l'UE</a>
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SNCF R&eacute;seau va &agrave; la place utiliser un produit compos&eacute; &agrave; plus de 95% d'acide p&eacute;largonique, un produit de biocontr&ocirc;le, et d'une mol&eacute;cule de synth&egrave;se de la famille des sulfonylur&eacute;es. La nouvelle solution est moins efficace, plus ch&egrave;re, plus visqueuse et exige d'embarquer de plus grands volumes, selon SNCF R&eacute;seau. Elle sera uniquement utilis&eacute;e sur les voies et les pistes, mais pas sur leurs abords, qu'il faudra faucher, conform&eacute;ment &agrave; la r&eacute;cente loi Egalim (pour l'&eacute;quilibre des relations commerciales dans le secteur agricole et alimentaire et une alimentation saine, durable et accessible &agrave; tous).Le surco&ucirc;t de maintenance li&eacute; &agrave; la sortie du glyphosate et &agrave; la loi Egalim est estim&eacute; par le groupe public &agrave; une centaine de millions d'euros par an - une somme pour l'instant prise en charge par le plan de relance gouvernemental.&nbsp;

Grosse utilisatrice du glyphosate, la SNCF confirme son remplacement en 2022 par une solution alternative moins efficace et plus chère, mais qui devrait lui permettre de désherber convenablement les voies.

La SNCF confirme sa sortie du glyphosate en 2022

Une assembl&eacute;e g&eacute;n&eacute;rale que vous avez d&eacute;cid&eacute; de tenir &agrave; huis clos. Pourquoi?Fran&ccedil;ois Lebourg : Nous avons la particularit&eacute; &agrave; Sica BB d&rsquo;&ecirc;tre organis&eacute;, avant notre assembl&eacute;e g&eacute;n&eacute;rale, en assembl&eacute;es de sections au cours du mois de Novembre. Nous allons &agrave; la rencontre de nos agriculteurs, de nos adh&eacute;rents. Lors de ces assembl&eacute;es de sections, des repr&eacute;sentants sont &eacute;lus et participent ensuite &agrave; l&rsquo;assembl&eacute;e g&eacute;n&eacute;rale. Un nombre restreint de participants qui nous permet de r&eacute;aliser cette assembl&eacute;e &agrave; huis clos.Que peut-on extraire des r&eacute;sultats 2020/2021 pr&eacute;sent&eacute;s ? F. L : Nous constatons une baisse de volume en c&eacute;r&eacute;ales. Notre secteur a &eacute;t&eacute; particuli&egrave;rement impact&eacute; par la s&eacute;cheresse. Nous &eacute;tions pourtant, depuis plusieurs ann&eacute;es, sur une collecte ascendante. Nous avons ainsi perdu pr&egrave;s de 25% de nos volumes. Malgr&eacute; tout, nous avons eu un report de stock de l&rsquo;an pass&eacute; cons&eacute;quent. Un exercice pr&eacute;c&eacute;dent pour lequel, suite &agrave; la crise sanitaire, nous avions eu un retard important sur les exp&eacute;ditions de c&eacute;r&eacute;ales. Nous avions beaucoup de c&eacute;r&eacute;ales vendues sur l&rsquo;Italie, l&rsquo;Espagne mais les clients ne sont pas venus les chercher de suite. Donc, finalement moins de collecte mais compens&eacute; par le report de l&rsquo;ann&eacute;e pr&eacute;c&eacute;dente. Globalement, Sica BB a pu mettre sur le march&eacute; quasiment autant de c&eacute;r&eacute;ales que l&rsquo;ann&eacute;e d&rsquo;avant avec un volume de 36 000 tonnes de collecte.Dans vos projets, la construction d&rsquo;un silo. Il est d&eacute;sormais r&eacute;alis&eacute; et fonctionnel. R&eacute;pond-t-il &agrave; vos attentes ? F.L : Nous avons augment&eacute; les capacit&eacute;s de stockage sur le site de Lurcy-L&eacute;vis de 7 500 tonnes que nous avons mis en activit&eacute; pour la collecte 2020. Une collecte limit&eacute;e qui n&rsquo;a pas permis de le remplir. En revanche, celle de cette ann&eacute;e, c&rsquo;est tout autre chose. Il est d&eacute;sormais plein et, m&ecirc;me, il n&rsquo;a pas suffit &agrave; accueillir toute la r&eacute;colte ! Je pense qu&rsquo;il faut d&eacute;sormais s&rsquo;attendre &agrave; des r&eacute;coltes qui &eacute;volueront d&rsquo;une ann&eacute;e sur l&rsquo;autre.Sica BB a choisi, comme les autres coop&eacute;ratives du d&eacute;partement et au del&agrave;, de se diriger vers la vente des produits phytosanitaires plut&ocirc;t que le conseil. Comment s&rsquo;est faite l&rsquo;adaptation en interne ? F.L : Nous avons d&ucirc; r&eacute;organiser notre fa&ccedil;on de faire. Nos techniciens &eacute;taient distributeurs mais aussi conseillers quant &agrave; ses produits phytosanitaires. Nous sommes sur une zone de polyculture / &eacute;levage. Les agriculteurs nous d&eacute;l&eacute;guaient beaucoup ce volet de conseil. Ils doivent d&eacute;sormais trouver d&rsquo;autres moyens pour obtenir ce conseil. Cependant, nos techniciens doivent d&eacute;livrer un conseil de s&eacute;curit&eacute;, d&rsquo;utilisation de ces produits sans faire de conseil sp&eacute;cifique. Le couloir est &eacute;troit et c&rsquo;est un transfert de responsabilit&eacute;. La responsabilit&eacute; reste entre les mains des agriculteurs eux-m&ecirc;mes quant &agrave; leurs apports.Le r&eacute;seau Ucal s&rsquo;est engag&eacute; dans la contractualisation avec certaines fili&egrave;res d&rsquo;excellence. Sica BB a choisi de s&rsquo;investir aupr&egrave;s de Barilla. Votre production quant &agrave; cette fili&egrave;re progresse-t-elle ? F. L : Oui, nous progressons et nous partons de loin car nous ne sommes pas une zone c&eacute;r&eacute;ali&egrave;re par d&eacute;finition. Nous avan&ccedil;ons et les volumes sont en hausse m&ecirc;me s&rsquo;ils ne repr&eacute;sentent qu&rsquo;une partie mineure de notre collecte. Nous offrons cependant cette possibilit&eacute; &agrave; nos agriculteurs qui souhaitent s&rsquo;engager dans cette d&eacute;marche. L&rsquo;avenir, chez Sica BB, vous l&rsquo;envisagez comment ? F. L : &Agrave; court terme, ce sera de commercialiser cette grosse collecte 2021 qui d&eacute;passe les 60 000 tonnes. Nous continuons &agrave; d&eacute;velopper notre activit&eacute; d&rsquo;alimentation animale. En effet, les &eacute;leveurs ont recours &agrave; plus d&rsquo;aliments pour leur b&eacute;tail lors des &eacute;pisodes r&eacute;currents de s&eacute;cheresse. Nous pr&eacute;voyons cependant un retour &agrave; la normale sur les volumes suite &agrave; une saison plus favorable pour eux.La nouvelle PAC qui se profile, plut&ocirc;t orient&eacute;e vers la production v&eacute;g&eacute;tale et des cours de c&eacute;r&eacute;ales plus r&eacute;mun&eacute;rateurs, nous pourrions conna&icirc;tre un agrandissement des surfaces d&eacute;di&eacute;es &agrave; la culture. Nous y sommes particuli&egrave;rement attentifs car il faudra alors sans doute accro&icirc;tre nos capacit&eacute;s de stockage &agrave; l&rsquo;avenir.Autre perspective, en 2011, Sica BB a fait l&rsquo;acquisition d&rsquo;un petit n&eacute;goce, Aufort Allier, bas&eacute; &agrave; Saint-Victor, qui ne faisait que de l&rsquo;approvisionnement. Aujourd&rsquo;hui, l&rsquo;activit&eacute; s&rsquo;est d&eacute;velopp&eacute;e. Le conseil d&rsquo;administration a d&eacute;cid&eacute; de fusionner &agrave; part enti&egrave;re cette activit&eacute; dans celle de Sica BB. L&rsquo;objectif &eacute;tant de proposer plus de services aupr&egrave;s de nos agriculteurs. Nous arrivons au bout de l&rsquo;histoire pour cette soci&eacute;t&eacute;. Nous allons redimensionner tout cela et apporter la gamme compl&egrave;te aux niveaux de l&rsquo;approvisionnement, des services et de la collecte d&rsquo;ici le 1erjanvier.

La coopérative du Bocage Bourbonnais a tenu son assemblée générale à huis clos le 10 décembre dernier. L’occasion de faire le point sur l’exercice 2020 / 2021 avec son directeur, François Lebourg.

Sica BB : « Renforcer l’alimentation animale et être attentif à la nouvelle PAC »

<h3>La Ni&ntilde;a et El Ni&ntilde;o, qu&rsquo;est que c&rsquo;est&nbsp;?</h3>Pierre Huat&nbsp;: La Ni&ntilde;a est le pendant d&rsquo;El Ni&ntilde;o, un ph&eacute;nom&egrave;ne climatique mondial, qui se mat&eacute;rialise par la mise en place d&rsquo;une anomalie froide de temp&eacute;rature (chaude pour El Ni&ntilde;o) sur l&rsquo;oc&eacute;an Pacifique &eacute;quatorial. Cette variation de la temp&eacute;rature de l&rsquo;eau de surface du Pacifique s&rsquo;&eacute;tend sur des milliers de kilom&egrave;tres et est induite &agrave; la fois par une modification des courants marins mais aussi par la modification de la circulation atmosph&eacute;rique, via par exemple un ralentissement ou une acc&eacute;l&eacute;ration des aliz&eacute;es. Dans le cas de la Ni&ntilde;a, c&rsquo;est en effet le renforcement des aliz&eacute;es qui chasse la pellicule d&rsquo;eau chaude du Pacifique central et oriental vers l&rsquo;ouest (vers l&rsquo;Indon&eacute;sie et l&rsquo;Australie). L&rsquo;origine de cette modification p&eacute;riodique des aliz&eacute;es est encore mal connue.En cons&eacute;quence, les eaux plus froides auront tendance &agrave; faciliter la formation de vastes zones anticycloniques, alors que des eaux plus chaudes favoriseront au contraire des conditions plus d&eacute;pressionnaires. Cela provoque des modifications en cascade sur la circulation atmosph&eacute;rique habituelle, qui pourra &ecirc;tre perturb&eacute;e en profondeur, et &agrave; l&rsquo;&eacute;chelle plan&eacute;taire, provoquant alors de vastes changements sur le climat habituel de nombreuses r&eacute;gions du monde.Ce ph&eacute;nom&egrave;ne cyclique dont la dur&eacute;e de retour est de 4 &agrave; 7 ans environ, dure g&eacute;n&eacute;ralement de 1 &agrave; 2 ans durant lesquels le climat mondial est affect&eacute; de fa&ccedil;on tr&egrave;s h&eacute;t&eacute;rog&egrave;ne. Les derni&egrave;res phases La Ni&ntilde;a datent de 2011, 2009 et 2000, alors que la phase actuelle s&rsquo;est mise en place d&egrave;s l&rsquo;hiver dernier (avec cependant une pause neutre l&rsquo;&eacute;t&eacute; dernier).<h3>Quels sont les impacts de la Ni&ntilde;a?</h3>Pierre Huat&nbsp;: A l&rsquo;&eacute;chelle mondiale, alors que la phase El Ni&ntilde;o est connue pour augmenter les temp&eacute;ratures plan&eacute;taires, la phase La Ni&ntilde;a temp&egrave;re au contraire les exc&egrave;s de chaleur, et permet g&eacute;n&eacute;ralement une &laquo;&nbsp;pause&nbsp;&raquo; toute relative dans la hausse des temp&eacute;ratures li&eacute;e au changement climatique. Le dernier &eacute;v&egrave;nement El Ni&ntilde;o correspond d&rsquo;ailleurs &agrave; l&rsquo;ann&eacute;e la plus chaude jamais enregistr&eacute;e sur la plan&egrave;te&nbsp;: 2016. Bien que les impacts d&rsquo;El Ni&ntilde;o soient g&eacute;n&eacute;ralement plus importants que ceux de la Ni&ntilde;a, ceux-ci sont tout de m&ecirc;me importants &agrave; l&rsquo;&eacute;chelle de la plan&egrave;te.Parmi les plus importants, nous pouvons citer&nbsp;:- Une hausse du nombre d&rsquo;ouragans dans l&rsquo;Oc&eacute;an Pacifique. Ce fut le cas cette ann&eacute;e, avec 21 cyclones nomm&eacute;s, ce qui en fait la 3&egrave;me saison la plus active.- L&rsquo;Asie du Sud-est, l&rsquo;Indon&eacute;sie et l&rsquo;est de l&rsquo;Australie connaissent en g&eacute;n&eacute;ral des pr&eacute;cipitations plus importantes qu&rsquo;habituellement, avec parfois d&rsquo;importantes inondations, alors qu&rsquo;au contraire, la c&ocirc;te ouest de l&rsquo;Am&eacute;rique du sud est en g&eacute;n&eacute;ral concern&eacute;e par des pr&eacute;cipitations d&eacute;ficitaires, et parfois d&rsquo;importantes s&eacute;cheresses.- L&rsquo;Afrique Australe est elle aussi en g&eacute;n&eacute;ral concern&eacute;e par d&rsquo;importantes pr&eacute;cipitations, plus fr&eacute;quentes et intenses qu&rsquo;&agrave; l&rsquo;habituel. Elles g&eacute;n&egrave;rent parfois d&rsquo;importantes inondations.<h3>Quels sont les impacts dans l&rsquo;h&eacute;misph&egrave;re nord&nbsp;? </h3>Pierre Huat&nbsp;: Dans l&rsquo;h&eacute;misph&egrave;re nord, les impacts sont moins francs. En g&eacute;n&eacute;ral, La Nina se traduit par un hiver relativement frais &agrave; froid sur le nord de l&rsquo;Am&eacute;rique du Nord (Canada et Alaska) ainsi que sur l&rsquo;est de l&rsquo;Asie (Chine, Cor&eacute;es et Japon). Le sud de l&rsquo;Am&eacute;rique du nord (Mexique et sud des &Eacute;tats-Unis sont en g&eacute;n&eacute;ral concern&eacute;s en revanche par un temps assez sec et doux. On constate d&rsquo;ailleurs cet effet actuellement, o&ugrave; la douceur est r&eacute;currente dans le sud et l&rsquo;est des Etats-Unis.Sur l&rsquo;Europe, le lien entre La Ni&ntilde;a et de quelconques changements n&rsquo;est pas &eacute;tabli. Il semble n&eacute;anmoins que cette phase pourrait en g&eacute;n&eacute;ral provoquer des conditions assez froides vers la Russie europ&eacute;enne et l&rsquo;Europe scandinave, c&rsquo;est d&rsquo;ailleurs ce que l&rsquo;on constate en ce mois de d&eacute;cembre.L&rsquo;&eacute;pisode La Ni&ntilde;a en cours devrait encore s&rsquo;intensifier cet hiver pour atteindre son maximum entre f&eacute;vrier et mars, mais ce pic d&rsquo;activit&eacute; devrait rester inf&eacute;rieur au pic de 2020. Le retour &agrave; une phase neutre est pr&eacute;vu entre le printemps et l&rsquo;&eacute;t&eacute; 2022. 
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 <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/0/5/5/2/4302550-1-fre-FR/f72ef6b57282-la-nina-png" alt="" height="539" width="486" /><figcaption>R&eacute;sum&eacute; des impacts de la Ni&ntilde;a &agrave; l&#039;&eacute;chelle mondiale (cr&eacute;dits : Creative commons)</figcaption></figure>

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Pour la deuxième année consécutive, la « sœur » d’El Niño est de retour dans le Pacifique équatorial. Précipitations importantes en Australie, sécheresse en Amérique du Sud, conditions froides en Russie… le point sur le phénomène climatique La Niña et ses conséquences avec Pierre Huat, météorologiste chez DTN.

Quels impacts du phénomène La Niña sur le climat de cet hiver ?

<h2><a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/les-robots-dino-et-ted-de-naio-dispenses-de-superviseur" target="_blank" title="">1- Na&iuml;o Technologies l&acirc;che (vraiment) ses robots dans la nature</a></h2>A compter de 2022, les enjambeurs maraicher et viticole pourront &eacute;voluer au sein des parcelles sans la pr&eacute;sence physique d&rsquo;un op&eacute;rateur. Un &laquo;&nbsp;l&acirc;cher prise&nbsp;&raquo; qui va changer radicalement l&rsquo;&eacute;cosyst&egrave;me de la robotique en plein champ.Lire l&rsquo;article&nbsp;: <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/les-robots-dino-et-ted-de-naio-dispenses-de-superviseur" target="_blank">Les robots Dino et Ted de Na&iuml;o Technologies dispens&eacute;s de superviseur</a> 
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 <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/6/5/9/1/4301956-1-fre-FR/37610ba42f94-capture-d-e-cran-2021-12-06-a-08-11-13-jpg" alt="La fin du superviseur au champ signe peut-&ecirc;tre le d&eacute;but de l&rsquo;envol&eacute;e des robots (Cr&eacute;dit photo : Na&iuml;o Technologies)" height="1256" width="1886" /><figcaption>La fin du superviseur au champ signe peut-&ecirc;tre le d&eacute;but de l&rsquo;envol&eacute;e des robots (Cr&eacute;dit photo : Na&iuml;o Technologies)</figcaption></figure>

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<h2 class="arial"><a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/claas-met-un-crampon-dans-la-robotisation" target="_blank" title="">2- Avec l&rsquo;AgBot, Claas &eacute;jecte le chauffeur </a></h2>Le constructeur a pris une participation minoritaire dans la start-up n&eacute;erlandaise AgXeed, qui propose avec l&rsquo;AgBot un robot &agrave; moteur thermique de 156 chevaux et &agrave; attelage trois points.Lire l&rsquo;article&nbsp;: <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/claas-met-un-crampon-dans-la-robotisation" target="_blank">Claas met un crampon dans la robotisation</a> 
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 <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/5/6/9/1/4301965-1-fre-FR/84afdc2eb3e3-capture-d-e-cran-2021-12-27-a-21-41-08-jpg" alt="La commercialisation de l&rsquo;AgBot est programm&eacute;e pour 2022, avec plusieurs variantes de gabarit et de puissance (Cr&eacute;dit photo : Claas)" height="1262" width="2266" /><figcaption>La commercialisation de l&rsquo;AgBot est programm&eacute;e pour 2022, avec plusieurs variantes de gabarit et de puissance (Cr&eacute;dit photo : Claas)</figcaption></figure>

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<h2><a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/kubota-recolte-les-pommes-au-vol" target="_blank" title="">3 - Kubota r&eacute;colte les pommes au vol</a></h2>Le constructeur a investi 20 millions d&rsquo;euros dans la start-up Tevel, qui d&eacute;veloppe des drones automnes capables de r&eacute;colter les pommes. Le constructeur a investi dans la start-up am&eacute;ricaine Advanced Farm Technologies qui d&eacute;veloppe <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/kubota-investit-dans-la-cueillette-robotisee-des-fraises">un robot de r&eacute;colte de fraises</a>.Lire l&rsquo;article&nbsp;: <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/kubota-recolte-les-pommes-au-vol" target="_blank">Kubota r&eacute;colte les pommes au vol</a> 
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 <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/2/6/9/1/4301962-1-fre-FR/1cf2071a491d-3d4037e55e671eb2f7cb4c4c9e7f04e1aa29c3d8-800x419-jpeg" alt="L&rsquo;entreprise isra&eacute;lienne Tevel de&#769;veloppe des robots volants autonomes pour la cueillette des fruits en combinant l&#039;IA avec la vision par ordinateur, la robotique avance&#769;e, l&#039;inge&#769;nierie ae&#769;ronautique (Cr&eacute;dit photo : Kubota)" height="419" width="800" /><figcaption>L&rsquo;entreprise isra&eacute;lienne Tevel de&#769;veloppe des robots volants autonomes pour la cueillette des fruits en combinant l&#039;IA avec la vision par ordinateur, la robotique avance&#769;e, l&#039;inge&#769;nierie ae&#769;ronautique (Cr&eacute;dit photo : Kubota)</figcaption></figure>

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A la veille du World Fira, Naïo Technologies a annoncé avoir obtenu les certifications requises pour faire évoluer ses robots Dino (maraichage) et Ted (vigne) sans la présence physique d’un superviseur. Une petite révolution. En grandes cultures, Claas promet d’éjecter le chauffeur en 2022. Dans les vergers, Kubota récolte les pommes et les fraises au vol.

Robots : le Top 3 de l’année 2021

Apr&egrave;s les attaques de jaunisse en 2020, qui ont engendr&eacute; une perte de production de betteraves et de sucre de respectivement 28% et 31%, la loi du 14 d&eacute;cembre 2020 a autoris&eacute; les traitements de semences &agrave; base de thiamethoxam (Cruiser SB) ou d&rsquo;imidaclopride (Gaucho 600 FS) pour trois campagnes maximum (2021, 2022, 2023). Mais &agrave; la veille de chaque campagne, le Conseil de surveillance, instaur&eacute; par cette m&ecirc;me loi, doit rendre un avis conditionnant la publication &agrave; suivre d&rsquo;un arr&ecirc;t&eacute;. En date du 21 d&eacute;cembre, le Conseil de surveillance a rendu un avis favorable. <a href="https://formulaires.agriculture.gouv.fr/index.php/764688?lang=fr" target="_blank">Le projet d&rsquo;arr&ecirc;t&eacute; est en consultation publique jusqu&rsquo;au 16 janvier 2022</a>.<h2>Pas (encore) d&rsquo;alternatives</h2>Le Conseil de surveillance a fond&eacute; sa d&eacute;cision sur plusieurs param&egrave;tres, dont l&rsquo;efficacit&eacute; des traitements r&eacute;alis&eacute;s en 2021, la n&eacute;cessit&eacute; de s&eacute;curiser la production betteravi&egrave;re ou encore la difficult&eacute; &agrave; anticiper le risque &eacute;pid&eacute;miologique au regard des r&eacute;servoirs viraux et des pr&eacute;visions climatiques, l&rsquo;Inrae jugeant &laquo;&nbsp;qu&rsquo;il n&rsquo;est raisonnablement pas possible d&rsquo;&eacute;carter l&rsquo;hypoth&egrave;se selon laquelle il y aura en 2022 une arriv&eacute;e de pucerons suffisamment pr&eacute;coce, susceptible d&rsquo;engendrer une fr&eacute;quence significative de viroses avec une incidence n&eacute;gative sur le rendement en sucre de la betterave sur une part importante de la zone de culture de la betterave sucri&egrave;re en France&nbsp;&raquo;.Le Conseil de surveillance acte aussi &laquo;&nbsp;l&rsquo;avanc&eacute;e notable des travaux pour la mise au point d&rsquo;alternatives&nbsp;&raquo; aux n&eacute;onicotino&iuml;des, sans pour autant en disposer concr&egrave;tement pour 2022. La recherche de solutions alternatives s&rsquo;inscrit dans le cadre du Plan national de recherche et d&rsquo;innovation (PNRI) dote&#769; de 7 millions d&rsquo;euros de cre&#769;dits publics, pour un montant global supe&#769;rieur a&#768; 20 millions d&rsquo;euros avec les co- financements de l&rsquo;Inrae et d&rsquo;entreprises priv&eacute;es.Dans ses conclusions publi&eacute;es le 18 novembre dernier, l&rsquo;Autorit&eacute; europ&eacute;enne de s&eacute;curit&eacute; des aliments (Efsa) a consid&eacute;r&eacute; que &laquo;&nbsp;les autorisations d&rsquo;urgence d&eacute;livr&eacute;es en France sont fond&eacute;es scientifiquement compte tenu de l&rsquo;absence d&rsquo;alternatives aux n&eacute;onicotino&iuml;des pour le contr&ocirc;le des pucerons de la betterave sucri&egrave;re, tandis que les applications foliaires ne constituent pas des alternatives suffisantes au traitement des semences dans la mesure o&ugrave; elle ne permettent pas une ma&icirc;trise des prolif&eacute;rations pr&eacute;coces de pucerons&nbsp;&raquo;.<aside class="read-also">
 &Agrave; voir aussi
 <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/betteraves-et-neonicotinoides-statu-quo-sur-la-rotation-des-cultures" target="_blank" title="">Betteraves et n&eacute;onicotino&iuml;des&nbsp;: statu quo sur la rotation des cultures</a>
</aside>
<h2>Quelles cultures derri&egrave;re une betterave trait&eacute;e&nbsp;?</h2>Le projet d&rsquo;arr&ecirc;t&eacute; d&eacute;taille les cultures pouvant &ecirc;tre sem&eacute;es, plant&eacute;es ou replant&eacute;es lors des campagnes suivant une betterave trait&eacute;e. Les pr&eacute;conisations reposent sur un avis du 13 d&eacute;cembre de l&rsquo;Anses (Agence nationale de s&eacute;curit&eacute; sanitaire de l&rsquo;alimentation, de l&rsquo;environnement et du travail), qui a maintenu les r&egrave;gles &eacute;dict&eacute;es en d&eacute;but d&rsquo;ann&eacute;e, &agrave; savoir&nbsp;:- l&rsquo;ann&eacute;e suivant celle de la culture : avoine, bl&eacute;, choux, cultures fourrag&egrave;res non attractives, cultures l&eacute;gumi&egrave;res non attractives, endive, f&eacute;tuque (semences), moha, oignon, orge, ray-grass, seigle, betterave sucri&egrave;re &agrave; l&rsquo;exception des semences trait&eacute;es au thiamethoxam ou &agrave; l&rsquo;imidaclopride, &eacute;peautre, &eacute;pinard porte-graine, gramin&eacute;es fourrag&egrave;res porte-graine, haricot, miscanthus, soja, tabac, triticale, tritordeum- la deuxi&egrave;me ann&eacute;e suivant la culture : chanvre, ma&iuml;s, pavot/&oelig;illette, pomme de terre, millet, quinoa- la troisi&egrave;me ann&eacute;e suivant la culture : colza, cultures fourrag&egrave;res mellif&egrave;res, cultures l&eacute;gumi&egrave;res mellif&egrave;res, f&eacute;verole, lin fibre, luzerne, moutarde tardive, phac&eacute;lie, pois, radis, tournesol, tr&egrave;fle, vesce, lupin, sarrasin, sorgho.

Le Conseil de surveillance instauré par la loi du 14 décembre 2020 a rendu un avis favorable au semis de betteraves traitées au Cruiser SB ou au Gaucho 600 FS en 2022. En consultation publique jusqu’au 16 janvier 2022, le projet d’arrêté détaille le calendrier des cultures possibles derrière des betteraves traitées.

Vers une reconduction des néonicotinoïdes sur betteraves en 2022

Le budget de la R&eacute;gion a &eacute;t&eacute; vot&eacute; en session pl&eacute;ni&egrave;re les 16 et 17 d&eacute;cembre. Quels sont les principaux enseignements &agrave; en retenir&nbsp;? Laurent Wauquiez&nbsp;: &ldquo;&Agrave; l&rsquo;heure o&ugrave; l&rsquo;&Eacute;tat accumule les dettes, les &eacute;conomies que nous avons r&eacute;alis&eacute;es lors de mon premier mandat nous permettent aujourd&rsquo;hui de r&eacute;aliser des investissements directement vers les habitants. Cette strat&eacute;gie se refl&egrave;te beaucoup dans le budget agricole, sur lequel nous avions d&eacute;cid&eacute; de ne faire aucune &eacute;conomie. Le budget est maintenu &agrave; 110 millions d&rsquo;euros, et nous avons d&eacute;cid&eacute; de rajouter 20 millions d&rsquo;euros en cr&eacute;dits de paiement pour solder tous les dossiers Feader. En mati&egrave;re d&rsquo;agriculture, nos principales priorit&eacute;s sont le renouvellement des g&eacute;n&eacute;rations, les plans de fili&egrave;res, l&rsquo;adaptation au changement climatique, l&rsquo;am&eacute;lioration des circuits de commercialisation et le soutien &agrave; la fili&egrave;re bois.&rdquo;Concr&egrave;tement, comment ces priorit&eacute;s vont-elles se traduire en mati&egrave;re d&rsquo;investissements ? L. W.&nbsp;: &ldquo;Concernant le renouvellement des g&eacute;n&eacute;rations, nous souhaitons poursuivre l&rsquo;accompagnement des installations par une dotation jeunes agriculteurs (DJA) &agrave; 44&nbsp;000 &euro; contre 30&nbsp;000 &euro; en moyenne en France. Pour aller plus loin, un travail de rep&eacute;rage des c&eacute;dants et de synergie avec les lyc&eacute;es agricoles va notamment &ecirc;tre men&eacute;. Pour ce qui est des plans de fili&egrave;res, ils sont renouvel&eacute;s jusqu&rsquo;&agrave; la fin de l&rsquo;ann&eacute;e. Ensuite, il s&rsquo;agira de tout remettre sur la table pour envisager la suite &agrave; donner. Certaines fili&egrave;res, comme la volaille de Bresse ou la noix de Grenoble, auront par exemple besoin d&rsquo;&ecirc;tre soutenues. En mati&egrave;re d&rsquo;adaptation au changement climatique, une enveloppe de 20 millions d&rsquo;euros est d&eacute;bloqu&eacute;e avec une doctrine&nbsp;: le changement climatique ne doit pas se subir, il faut l&rsquo;anticiper. En mati&egrave;re de circuits de commercialisation, je veux d&eacute;velopper &agrave; la fois les circuits courts et les circuits &agrave; l&rsquo;export, car on ne peut pas avoir pour seule ambition de nourrir les habitants dans un rayon de cinq kilom&egrave;tres. Enfin, concernant la fili&egrave;re bois, je veux renforcer nos entreprises familiales, am&eacute;liorer la gestion de la for&ecirc;t et promouvoir l&rsquo;utilisation du bois r&eacute;gional.&rdquo;Les chiffres du dernier recensement agricole sont sortis il y a quelques jours. Qu&rsquo;en retenez-vous&nbsp;? L. W.&nbsp;: &ldquo;Le nombre d&rsquo;exploitations est en baisse, c&rsquo;est ind&eacute;niable. Dans notre r&eacute;gion, le sujet majeur est l&rsquo;&eacute;levage, notamment laitier, car il demande une certaine densit&eacute; d&rsquo;exploitations et une capacit&eacute; &agrave; travailler en commun. Je retiens aussi que la baisse du nombre d&rsquo;exploitations est moins forte en Auvergne-Rh&ocirc;ne-Alpes qu&rsquo;ailleurs. Cela prouve que notre agriculture r&eacute;gionale r&eacute;siste mieux que le reste de l&rsquo;agriculture fran&ccedil;aise. La surface agricole utile n&rsquo;a pas baiss&eacute;, et nous avons conserv&eacute; une taille d&rsquo;exploitation familiale. Nous avons r&eacute;ussi &agrave; enclencher une dynamique de renouvellement des g&eacute;n&eacute;rations avec 1&nbsp;700 nouvelles installations par an. Tous les &eacute;l&eacute;ments sont l&agrave; pour surmonter ce gigantesque d&eacute;fi qu&rsquo;est le renouvellement des g&eacute;n&eacute;rations. Les choses sont claires&nbsp;: pour la prochaine enveloppe Feader, priorit&eacute; absolue &agrave; la DJA&nbsp;!&rdquo;La dynamique d&rsquo;installation d&eacute;pend aussi d&rsquo;un climat de confiance pour les jeunes agriculteurs d&eacute;sireux de s&rsquo;installer. &Agrave; l&rsquo;adresse des &eacute;leveurs d&rsquo;ovins, vous avez r&eacute;cemment annonc&eacute; le financement d&rsquo;un comptage alternatif du loup, o&ugrave; en est-on&nbsp;? L. W.&nbsp;: &ldquo;Les choses sont officiellement lanc&eacute;es, il s&rsquo;agira d&rsquo;un financement r&eacute;alis&eacute; &agrave; 100 % par le Conseil r&eacute;gional. Notre objectif, c&rsquo;est d&rsquo;enjamber le comptage de l&rsquo;Office fran&ccedil;ais de la biodiversit&eacute; (OFB) pour apporter la d&eacute;monstration que le loup est pr&eacute;sent partout. L&rsquo;enveloppe allou&eacute;e &agrave; ce comptage est de 1 M&euro;. Nous sommes en train de travailler &agrave; la mobilisation d&rsquo;un r&eacute;seau comprenant des agriculteurs ou encore des louveteries. Nous r&eacute;fl&eacute;chissons aussi &agrave; l&rsquo;utilisation des technologies par drone, avec l&rsquo;objectif de lancer ce comptage d&egrave;s 2022. Il faut aujourd&rsquo;hui que les pouvoirs publics entendent enfin la d&eacute;tresse des &eacute;leveurs en cessant de laisser leurs animaux se faire &eacute;gorger. Je le r&eacute;p&egrave;te&nbsp;: le loup n&rsquo;est pas compatible avec le pastoralisme&nbsp;!&rdquo;&nbsp;

Interview de Laurent Wauquiez. Après la publication des résultats du recensement agricole, le président de la Région s’est attelé à faire voter le budget du Conseil régional avec une place toute particulière pour l’agriculture.

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