<p>Pour b&eacute;n&eacute;ficier de l&rsquo;aide, le demandeur doit remplir cumulativement les trois crit&egrave;res d&rsquo;&eacute;ligibilit&eacute; suivants :</p><p>&bull; Avoir pour activit&eacute; principale (au sens &eacute;conomique) une activit&eacute; agricole ;</p><p>&bull; Avoir une activit&eacute; agricole r&eacute;alis&eacute;e principalement sur des productions impact&eacute;es par le gel. Le taux de sp&eacute;cialisation est obtenu en comparant le chiffre d&rsquo;affaires (ou les recettes) d&eacute;gag&eacute;(es) par les productions impact&eacute;es par le gel et le chiffre d&rsquo;affaires total (ou les recettes totales) de l&rsquo;exploitation agricole pour l&rsquo;un des trois derniers exercices clos. Ce taux doit &ecirc;tre sup&eacute;rieur ou &eacute;gal &agrave; 50 %.</p><p>&bull; Avoir un taux de perte de r&eacute;colte sur l&rsquo;ensemble des cultures impact&eacute;es par le gel (taux de perte global de l&rsquo;exploitation) qui doit &ecirc;tre de 20% ou plus. Afin de d&eacute;terminer le taux de perte global de l&rsquo;exploitation, le tableau ci-dessous pr&eacute;sente les taux de pertes valid&eacute;s par le CDE en 2021 en arboriculture et viticulture.</p><p>Afin de d&eacute;terminer le taux de perte global de l&rsquo;exploitation, le tableau ci-dessous pr&eacute;sente les taux de pertes valid&eacute;s par le CDE en 2021 en arboriculture et viticulture.</p><p>&nbsp;</p>        
<div  class="align-center ez-embed-type-image">
    
    
        <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/0/2/7/3/4203720-1-fre-FR/8d83ebdc1546-aveyron-png" alt="" height="504" width="699" /><figcaption>GEL</figcaption></figure>

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<p>Chaque exploitant remplissant les crit&egrave;res d&rsquo;&eacute;ligibilit&eacute; doit compl&eacute;ter le formulaire sp&eacute;cifique, disponible sur le site de la MSA et le transmettre &agrave; la MSA avant le 8 octobre par mail : gel2021@mpn.msa.fr.</p>


Suite à l’épisode de gel exceptionnel de ce printemps, plusieurs mesures d’urgence ont été développées pour les productions arboricoles et viticoles. Parmi ces mesures, un dispositif exceptionnel de prise en charge de cotisations sociales est mise en place.

AVEYRON : Gel Arbo/Viti, demandez la prise en charge des cotisations sociales avant le 8 octobre !

<p><strong><em>Perspectives Agricoles :</em></strong><strong>&nbsp;Quels effets recherche-t-on en d&eacute;calant la date de semis ?</strong></p><p><strong>Lise Gautellier Vizioz :</strong>&nbsp;L&rsquo;objectif est de s&rsquo;&eacute;loigner de la p&eacute;riode de lev&eacute;e pr&eacute;f&eacute;rentielle des ray-grass et des vulpins afin de r&eacute;duire leurs densit&eacute;s dans les cultures. Les mauvaises herbes sont alors plus faciles &agrave; g&eacute;rer par des passages m&eacute;caniques ou des applications chimiques. De nombreux essais ARVALIS, aussi bien en bl&eacute; tendre qu'en orge d&rsquo;hiver,&nbsp;montrent que le d&eacute;calage de la date de semis r&eacute;duit les populations de gramin&eacute;es, ce qui facilite leur gestion et am&eacute;liore rendements et marges brutes des cultures.</p><p><strong><em>P.A. :&nbsp;</em></strong><strong>Quelle est l&rsquo;efficacit&eacute; de ce levier sur les populations d&rsquo;adventices ?</strong><br><br><strong><strong>L.G.V. :&nbsp;</strong></strong>Les d&eacute;calages les plus courts &eacute;tudi&eacute;s dans nos essais sont g&eacute;n&eacute;ralement d&rsquo;une vingtaine de jours. Les dates de semis &eacute;tant tr&egrave;s diff&eacute;rentes selon les r&eacute;gions fran&ccedil;aises, l&rsquo;indicateur retenu est la somme des temp&eacute;ratures en degr&eacute;s-jours (base&nbsp;0&deg;C). Par exemple, passer de d&eacute;but &agrave; mi-octobre &eacute;quivaut &agrave; une somme de temp&eacute;ratures proche de 200&deg;j. &Agrave; ce niveau de d&eacute;calage du semis, une r&eacute;duction de 18 &agrave; 89 % des populations de vulpins et de ray-grass a &eacute;t&eacute; observ&eacute;e, la moyenne &eacute;tant proche de 60 %. Plus la somme de degr&eacute;s jours augmente entre les deux dates test&eacute;es, plus la r&eacute;duction des populations adventices avec les t&eacute;moins non trait&eacute;s est importante. Entre 250 et 300&deg;j de d&eacute;calage, les efficacit&eacute;s sont en moyenne de 70 %. Entre 350 et 400&deg;j, la r&eacute;duction des populations d&rsquo;adventices est proche de 85 %. Au-del&agrave; de 400&deg;j, elle reste proche de 85 % en moyenne, avec des valeurs comprises entre 50 et 99 %.<br><br><em><strong>P.A. :</strong></em><strong>&nbsp;Quand mettre en &oelig;uvre le d&eacute;calage de la date de semis ?</strong><br><br><strong><strong>L.G.V. :</strong></strong>&nbsp;Cette mesure est &agrave; utiliser sur des parcelles tr&egrave;s infest&eacute;es, en &eacute;chec de d&eacute;sherbage ou faisant face &agrave; des probl&egrave;mes de r&eacute;sistance. Les solutions herbicides pourront alors &ecirc;tre appliqu&eacute;es dans de meilleures conditions, c&rsquo;est-&agrave;-dire sur des populations r&eacute;duites. Pour ce type de parcelles &laquo; difficiles &raquo;, le risque &eacute;conomique d&rsquo;un d&eacute;calage du semis de vingt jours en bl&eacute; tendre est limit&eacute;, m&ecirc;me en cas d&rsquo;automne pluvieux. En revanche, si la pr&eacute;sence de gramin&eacute;es adventices est faible, la baisse du potentiel de la culture due au d&eacute;calage du semis peut contrebalancer le gain obtenu par la r&eacute;duction de la nuisibilit&eacute; des adventices. Il n&rsquo;est donc pas judicieux de d&eacute;caler la date de semis sur des parcelles peu infest&eacute;es.<br><br><em><strong><strong>P.A. :&nbsp;</strong></strong></em><strong>Quelle place faut-il accorder aux autres moyens de lutte ?</strong><br><br><strong><strong>L.G.V. :&nbsp;</strong></strong>Il est important de rappeler qu&rsquo;&agrave; sensibilit&eacute; &eacute;quivalente, quel que soit l&rsquo;herbicide, celui-ci sera toujours plus performant sur de faibles populations d&rsquo;adventices. Il est donc utopique de penser que la chimie peut r&eacute;soudre, &agrave; elle&nbsp;seule, le probl&egrave;me sur des populations d&rsquo;adventices moyennes &agrave; fortes. Les ph&eacute;nom&egrave;nes de r&eacute;sistances, plus pr&eacute;sents en cas d&rsquo;utilisation accrue de produits phytosanitaires, ainsi que le respect des mesures r&eacute;glementaires, compliquent &eacute;galement l&rsquo;&eacute;quation. La gestion des adventices passe ainsi par un raisonnement pluriannuel, par le choix des rotations les plus appropri&eacute;es et la combinaison des leviers agronomiques disponibles.<br><br>En plus du d&eacute;calage de la date de semis, on peut accentuer les faux-semis et/ou introduire un labour occasionnel, qui reste le levier le plus efficace contre les gramin&eacute;es. Le d&eacute;sherbage m&eacute;canique peut &eacute;galement apporter un plus, bien qu&rsquo;il soit davantage adapt&eacute; aux cultures de printemps ou d&rsquo;&eacute;t&eacute;. Les produits phytopharmaceutiques doivent rester un dernier recours pour finaliser le contr&ocirc;le des adventices.</p>


Outre les avantages obtenus dans la lutte contre les ravageurs d’automne, décaler la date de semis du blé tendre ou de l’orge contribue à réduire la nuisibilité des graminées adventices. Explications par Lise Gautellier Vizioz, spécialiste en protection intégrée des cultures chez ARVALIS.

Gestion des adventices : faut-il décaler la date de semis des céréales d’hiver ?

<h4>Dimensionner le front d&rsquo;attaque</h4><p>Dans le silo de ma&iuml;s fourrage, les pertes interviennent surtout au front d&rsquo;attaque, pendant l&rsquo;utilisation de l&rsquo;ensilage. Une &eacute;l&eacute;vation de temp&eacute;rature par rapport &agrave; l'air ambiant de 5&deg;C, c&rsquo;est 1,2 % de mati&egrave;re s&egrave;che perdu par jour (en % de la masse &eacute;chauff&eacute;e). Une des conditions &agrave; respecter pour &eacute;viter les &eacute;chauffements consiste &agrave; avancer le front du silo plus vite que la reprise des fermentations. Un avancement de 10 cm par jour en hiver et de 20 cm par jour au printemps et en &eacute;t&eacute; permet g&eacute;n&eacute;ralement d&rsquo;&eacute;viter les &eacute;chauffements. Pour s&rsquo;y tenir, la largeur et la hauteur des silos doivent &ecirc;tre adapt&eacute;es non seulement &agrave; la taille des troupeaux, mais aussi &agrave; la part de ma&iuml;s dans la ration et &agrave; la saison d&rsquo;utilisation. Rappelons que la densit&eacute; de l&rsquo;ensilage est d&rsquo;environ 230 kg de MS par m3&nbsp;en silo couloir (pour un silo bien confectionn&eacute;).</p><h4>Veiller &agrave; la coh&eacute;rence du chantier dans sa globalit&eacute;</h4><p>Le chantier d&rsquo;ensilage est un tout : coupe et hachage au champ, transport puis tassement au silo. Les ensileuses sont aujourd&rsquo;hui puissantes et rapides. C&rsquo;est pourquoi, pour de nombreux chantiers, le temps n&eacute;cessaire de tassement est devenu le facteur limitant, surtout si le taux de mati&egrave;re s&egrave;che est &eacute;lev&eacute; (le tassement est alors rendu plus difficile mais encore plus n&eacute;cessaire). Si besoin, il ne faut pas h&eacute;siter &agrave; pr&eacute;voir deux silos &agrave; remplir en m&ecirc;me temps, mais en contrepartie, il faudra plus de tracteurs tasseurs !</p><p><strong>MA&Icirc;TRISER LA FINESSE DE HACHAGE</strong></p><p>Le hachage a deux objectifs apparemment contradictoires : hacher fin pour faciliter le tassement du silo, et laisser des brins assez longs pour la mastication des vaches. Les figures ci-dessous reprennent les objectifs (en % du volume ou en % du poids) de taille de particules &agrave; atteindre sur l&rsquo;&eacute;chantillon &agrave; &eacute;valuer.</p><p><strong>Figure 1 : objectif de hachage &agrave; observer avec la m&eacute;thode du tamis secoueur ARVALIS</strong></p>        
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        <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/8/4/6/3/4203648-1-fre-FR/9d36b36ef72d-arvalis1-jpg" alt="" height="621" width="612" /><figcaption>Figure 1 : objectif de hachage &agrave; observer avec la m&eacute;thode du tamis secoueur ARVALIS</figcaption></figure>

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<p>La coupe des particules doit &ecirc;tre franche et nette, ce qui n&eacute;cessite l&rsquo;aff&ucirc;tage r&eacute;gulier. L&rsquo;amidon vitreux des ma&iuml;s &agrave; plus de 32 % MS a besoin d&rsquo;&ecirc;tre fractionn&eacute; pour que sa digestion soit optimis&eacute;e : c&rsquo;est le r&ocirc;le des &eacute;clateurs de grains sur les machines.</p><p><strong>Figure 3 : Objectif d&rsquo;&eacute;clatement des grains &agrave; observer avec la m&eacute;thode de la bassine</strong></p>        
<div  class="align-center ez-embed-type-image">
    
    
        <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/1/5/6/3/4203651-1-fre-FR/277dd55b9b88-arvalis2-jpg" alt="" height="314" width="634" /><figcaption>Figure 3 : Objectif d&rsquo;&eacute;clatement des grains &agrave; observer avec la m&eacute;thode de la bassine</figcaption></figure>

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<p><strong>Pour en savoir plus, consultez l&rsquo;article sur&nbsp;</strong><a href="https://www.arvalis-infos.fr/les-bons-reglages-de-l-ensileuse-contribuent-aussi-a-la-qualite-du-ma-s-fourrage--@/view-35635-arvarticle.html?servername=www.yvoir.fr" target="_blank">les m&eacute;thodes pour bien r&eacute;gler l&rsquo;ensileuse</a><strong>.</strong></p><p>&nbsp;</p><p><strong>EVITER LA TERRE DANS LE SILO</strong></p><p>La terre apport&eacute;e par les roues des tracteurs et des remorques est une source de spores butyriques qui polluent les silos. M&ecirc;me si ces germes ont peu de chances de se multiplier dans le ma&iuml;s, l&rsquo;ensilage peut alors contaminer les bouses et le lait lors de la traite. Pour &eacute;viter ce risque, pr&eacute;f&eacute;rer les silos en sol b&eacute;tonn&eacute;, les zones de circulation proches du silo en terrain stabilis&eacute; (empierrement, sols goudronn&eacute;s). Les tracteurs qui vont au champ ne montent pas sur le silo.</p><p><strong>TASSER POUR ENFERMER LE MOINS D&rsquo;AIR POSSIBLE DANS LE SILO</strong></p><p>Plus le ma&iuml;s fourrage est r&eacute;colt&eacute; vert et humide, moins le silo tass&eacute; conserve de porosit&eacute;, et plus vite le peu d&rsquo;oxyg&egrave;ne retenu dans le silo est consomm&eacute; par la respiration du v&eacute;g&eacute;tal et l&rsquo;activit&eacute; microbienne.<br><br>Un ma&iuml;s &agrave; 30 % MS enferme environ un litre d&rsquo;air par kg de mati&egrave;re s&egrave;che. En 3-4 heures, il n&rsquo;y a plus d&rsquo;oxyg&egrave;ne dans le silo et le processus de fermentation d&eacute;marre rapidement. En revanche, quand le ma&iuml;s fourrage est plus sec (plus de 35 % MS), chaque m3&nbsp;du silo est plus difficile &agrave; tasser. L&rsquo;air enferm&eacute; dans le silo repr&eacute;sente 2 &agrave; 4 litres par kg de mati&egrave;re s&egrave;che, et se situe beaucoup plus en haut du tas. Les cellules encore vivantes du ma&iuml;s fourrage sont moins actives : il faut donc beaucoup plus de temps pour &eacute;puiser l&rsquo;oxyg&egrave;ne enferm&eacute; (3 &agrave; 5 jours). Pendant ce d&eacute;lai, les bonnes fermentations lactiques ne d&eacute;marrent pas, mais les levures et moisissures se multiplient. Si le silo est bien herm&eacute;tique, leurs activit&eacute;s s&rsquo;orientent vers une vie ralentie et cessent d&rsquo;&eacute;chauffer le silo&hellip; mais, plus tard, en pr&eacute;sence d&rsquo;air (trou dans la b&acirc;che, front d&rsquo;attaque), les d&eacute;gradations reprennent de plus belle : c&rsquo;est la principale cause de pertes de mati&egrave;re s&egrave;che lors de la conservation du ma&iuml;s fourrage.</p><h4>Comment faire pour avoir un tassement suffisant ?</h4><p><em>Aujourd&rsquo;hui, on communique sur le chiffre de 400 kg par tonne de mati&egrave;re s&egrave;che, c&rsquo;est-&agrave;-dire qu&rsquo;il faudrait 400 kg de mat&eacute;riel tasseur sur le silo par tonne de MS qui entre dans le silo en une heure. Compte tenu de la performance des ensileuses et des ma&iuml;s, il devient n&eacute;cessaire d&rsquo;avoir deux tracteurs sur le silo, ou de remplir alternativement deux silos. Une ensileuse qui fait 2 &agrave; 3 ha &agrave; l&rsquo;heure d&rsquo;un ma&iuml;s qui produit 14 &agrave; 17 t MS/ha r&eacute;colte 35 &agrave; 40 t MS &agrave; l&rsquo;heure. Il faudrait donc 14 &agrave; 16 tonnes de mat&eacute;riel sur le tas, soit deux tracteurs&hellip;<br>C&rsquo;est la pression qui tasse, donc il est recommand&eacute; de diminuer la largeur et augmenter la pression des pneus. Attention &agrave; maintenir suffisamment d&rsquo;adh&eacute;rence pour monter sur le tas. Rouler &agrave; 3-4 km/h sur le tas.<br>Au d&eacute;but du chantier, construire le tas en cuvette en remontant le fourrage sur les parois pour en faciliter le tassement. En fin de silo, bien tasser la couche de fourrage superficielle qui est plus en contact avec l&rsquo;air pour limiter le risque &laquo; levures et moisissures &raquo;. Par contre, tasser longuement en fin de silo ne tassera pas plus en profondeu</em>r.</p><h4>Effectuer des pr&eacute;l&egrave;vements d&rsquo;&eacute;chantillons &agrave; la r&eacute;colte</h4><p>Pendant la r&eacute;colte, il faut pr&eacute;lever le (ou les) &eacute;chantillon(s), dont l&rsquo;analyse est utile pour &eacute;valuer la quantit&eacute; de fourrage stock&eacute; et ensuite la consommation du troupeau, ainsi que pour ajuster la compl&eacute;mentation. La principale qualit&eacute; d&rsquo;un &eacute;chantillon, c&rsquo;est d&rsquo;&ecirc;tre repr&eacute;sentatif de la parcelle ou du silo dont il est issu. Pour ce faire, effectuer plusieurs prises tout au long du chantier. D&eacute;poser au plus t&ocirc;t l&rsquo;&eacute;chantillon au laboratoire, ou le congeler.</p><h4>Fermeture du silo : mettre le fourrage &agrave; l&rsquo;abri de l&rsquo;air du premier au dernier jour</h4><p>L&rsquo;absence d&rsquo;oxyg&egrave;ne, le plus t&ocirc;t possible, est une condition n&eacute;cessaire pour que les fermentations se d&eacute;roulent bien. Tout renouvellement de l&rsquo;oxyg&egrave;ne relance les fermentations ind&eacute;sirables et les &eacute;chauffements. Le jour de la r&eacute;colte, la fermeture du silo doit donc &ecirc;tre la plus herm&eacute;tique possible.<br><br>On utilisera des b&acirc;ches de qualit&eacute; en termes de caract&eacute;ristiques g&eacute;om&eacute;triques (largeur, r&eacute;gularit&eacute; de l&rsquo;&eacute;paisseur), de caract&eacute;ristiques m&eacute;caniques (r&eacute;sistance &agrave; la perforation ou &agrave; l&rsquo;&eacute;tirement), de seuil maximal de microporosit&eacute; et de tenue dans le temps de ces qualit&eacute;s, face &agrave; l&rsquo;exposition aux ultraviolets du soleil.<br><br>La liaison au sol et aux murs (dans le cas de silo couloirs) doit &ecirc;tre parfaite, assur&eacute;e par un cordon continu tout autour du silo (bourrelet de sable, sacs remplis de sable ou de gravier). Le contact avec le fourrage sur toute la surface sera assur&eacute; par des masses r&eacute;guli&egrave;rement r&eacute;parties. Des sacs en toile de polypropyl&egrave;ne remplis de sable bien r&eacute;partis remplacent avantageusement les pneus jointifs plac&eacute;s sur la b&acirc;che. L&rsquo;id&eacute;al serait une couche continue de mat&eacute;riaux sableux : outre la charge qui assure un tassement des couches superficielles, la couche continue permet une isolation thermique. On &eacute;vite ainsi les entr&eacute;es d&rsquo;air cons&eacute;cutives &agrave; l&rsquo;alternance de la chaleur du jour (dilatation de l&rsquo;air) et du refroidissement de la nuit (aspiration d&rsquo;air frais).</p><h4>A l&rsquo;ouverture du silo : limiter les entr&eacute;es d&rsquo;air dans le fourrage</h4><p>A l&rsquo;ouverture du silo, la gestion du front d&rsquo;attaque, sans &eacute;boulements, sans vibrations et avec une avanc&eacute;e rapide, doit permettre de limiter au maximum la p&eacute;n&eacute;tration en profondeur de l&rsquo;air qui r&eacute;activerait d&rsquo;autant plus les fermentations.</p><p>&nbsp;</p>        
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        <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/4/5/6/3/4203654-1-fre-FR/df14ef10829e-arvalis3-jpg" alt="" height="384" width="533" /><figcaption>Conserver un cordon continu &agrave; la verticale du front d&rsquo;attaque pour limiter l&rsquo;entr&eacute;e d&rsquo;air sous la b&acirc;che.</figcaption></figure>

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<p>Conserver un cordon continu &agrave; la verticale du front d&rsquo;attaque pour limiter l&rsquo;entr&eacute;e d&rsquo;air sous la b&acirc;che.</p><p style="text-align:right;"><a href="https://www.arvalis-infos.fr/contact-@/view-118-dynamicform.html?destinataire=dstannuaire_3865" target="_blank">Anne-Sophie COLART&nbsp;<em>(ARVALIS - Institut du v&eacute;g&eacute;tal)</em></a></p>


La récolte est une étape cruciale de la conduite de la culture du maïs fourrage. Elle a pour objectif de conserver la quantité et la qualité produites au champ avec un minimum de pertes. Voici quelques points essentiels à prendre en compte lors de la confection des silos.

Les bonnes pratiques d’ensilage

<p class="MsoPlainText">"Le loup est presque aux portes de la Bretagne", pointe Philippe Defernez, administrateur du groupe mammalogique breton (GMB). Le 14 mai 2021, un loup gris (canis lupus lupus) a &eacute;t&eacute; photographi&eacute; &agrave; Jard-sur-Mer, en Vend&eacute;e, &agrave; moins de 200 km de la limite de la Bretagne administrative. </p><p class="MsoPlainText">Loup y es-tu ? Pour l'Observatoire du loup, site internet cr&eacute;&eacute; en 2013, l'affaire est entendue. Le loup est pr&eacute;sent depuis "d&eacute;cembre 2011" en Bretagne avec "cinq zones de dispersion" dans la r&eacute;gion, selon son fondateur Jean-Luc Val&eacute;rie, photographe animalier domicili&eacute; en Alsace, qui dit se fonder sur une centaine d'indices recueillis par des b&eacute;n&eacute;voles.</p><p class="MsoPlainText">Ses annonces, contest&eacute;es par les autorit&eacute;s, donnent r&eacute;guli&egrave;rement lieu &agrave; des articles dans la presse locale. Mais M. Val&eacute;rie, qui conspue "l'incomp&eacute;tence" et "les mensonges" de ses contradicteurs, se retrouve bien seul &agrave; crier au loup.&nbsp;</p><p class="MsoPlainText">"Ce n'est pas s&eacute;rieux!", tance ainsi Jean-Fran&ccedil;ois Darmstaedter, pr&eacute;sident de Ferus, association nationale de protection du loup. "A l'Observatoire du loup, ils voient des loups partout. Bient&ocirc;t, ils vont en voir sur la place de l'&Eacute;toile &agrave; Paris!", plaisante-t-il.</p><p class="MsoPlainText">Dans une rare unanimit&eacute; avec les associations environnementales, les chasseurs approuvent le constat. "On n'a rien, m&ecirc;me pas de suspicion", explique-t-on &agrave; la F&eacute;d&eacute;ration r&eacute;gionale des chasseurs.</p><h2 class="MsoPlainText">"Fantasmes"</h2><p class="MsoPlainText">&nbsp;Et de fait, pour l'Office fran&ccedil;ais de la biodiversit&eacute; (OFB), qui fait r&eacute;f&eacute;rence en la mati&egrave;re, "il n'y a pas de pr&eacute;sence av&eacute;r&eacute;e en Bretagne". "Le loup suscite pas mal de fantasmes", explique Franck Varagnat, correspondant loup pour l'OFB en Bretagne, qui a travaill&eacute; 20 ans sur le grand canid&eacute; dans les Alpes. </p><p class="MsoPlainText">Pour attester de la pr&eacute;sence du pr&eacute;dateur, l'OFB se fonde sur plusieurs types d'indices : des photos prises par des pi&egrave;ges photographiques, l'analyse des proies retrouv&eacute;es mortes, et des tests g&eacute;n&eacute;tiques sur des excr&eacute;ments ou de l'urine. "D&egrave;s qu'une info nous remonte, elle est syst&eacute;matiquement exploit&eacute;e", assure M. Varagnat, qui pointe le "manque de rigueur scientifique" de l'Observatoire du loup. "Pour l'instant, sur la Bretagne, on n'a pas d'indice g&eacute;n&eacute;tique de pr&eacute;sence du loup", affirme-t-il.</p><p class="MsoPlainText">Une partie de la confusion vient sans doute de la ressemblance du loup avec certaines esp&egrave;ces de chien, comme le chien-loup Tch&eacute;coslovaque ou le chien-loup de Saarloos, dont plusieurs cas de divagations ont &eacute;t&eacute; signal&eacute;s dans la r&eacute;gion. "Rien ne ressemble plus &agrave; un loup qu'un chien loup. Moi-m&ecirc;me, je m'y suis tromp&eacute;", confirme M. Darmstaedter.</p><h2 class="MsoPlainText">"Demain, dans 10 ans..."</h2><p class="MsoPlainText">Le dernier loup abattu dans le massif armoricain l'aurait &eacute;t&eacute; en 1913 &agrave; Tr&eacute;m&eacute;ven, dans les C&ocirc;tes d'Armor. L'esp&egrave;ce a ensuite &eacute;t&eacute; consid&eacute;r&eacute;e comme &eacute;radiqu&eacute;e au niveau national en 1937, avant qu'un couple de loups ne soit observ&eacute; dans le parc du Mercantour (Alpes-Maritimes) en 1992. La population de cette esp&egrave;ce prot&eacute;g&eacute;e est aujourd'hui estim&eacute;e entre 414 et 834 individus, avec une pr&eacute;sence d&eacute;tect&eacute;e jusqu'en Normandie et dans le Centre-Val-de-Loire. </p><p class="MsoPlainText">Animal discret, qui peut parcourir plusieurs centaines de kilom&egrave;tres&nbsp; en quelques jours, le loup peut &ecirc;tre difficile &agrave; d&eacute;tecter, m&ecirc;me si la multiplication des pi&egrave;ges photographiques lui laissent peu d'&eacute;chappatoire. </p><p class="MsoPlainText">Un loup venu du Nord de l'Allemagne a r&eacute;cemment &eacute;t&eacute; abattu dans les Vosges, &agrave; plus de 600 km de son lieu de naissance. Quand reviendra-t-il en Bretagne ? "&Ccedil;a peut &ecirc;tre demain, dans 10 ans ou dans 15 ans", avance M. Varagnat.</p><p class="MsoPlainText">Pour pr&eacute;parer cette &eacute;tape, les naturalistes de l'association Bretagne Vivante et du GMB ont cr&eacute;&eacute; un site (loup.bzh) destin&eacute; &agrave; "mettre &agrave; la port&eacute;e de la population une information solide, s&eacute;rieuse et v&eacute;rifiable", selon M. Defernez. "On sait bien que le loup va revenir, &ccedil;a va poser des probl&egrave;mes avec d'&eacute;ventuelles pr&eacute;dations sur le b&eacute;tail. Il faut une pr&eacute;paration psychologique des gens", explique Jean-No&euml;l Ballot, adh&eacute;rent de Bretagne Vivante et membre du Groupe Loup Bretagne. </p>


Réapparu en 1992 à la frontière italienne, le loup aurait-il déjà reconquis la France, jusqu'"aux portes de la Bretagne" ? 
Certains en sont convaincus. Et même les plus sceptiques appellent à se préparer à l'arrivée prochaine de ce grand prédateur dans la région.

Le retour du loup en Bretagne, fantasme ou réalité ?

<p class="MsoBodyText" style="text-align:left;">En 2020, Massey Ferguson lan&ccedil;ait la nouvelle s&eacute;rie MF 8S, intronisant la conception Protect-U, r&eacute;servant une s&eacute;paration (24 cm) entre le moteur et la cabine et isolant celle-ci de la chaleur, des vibrations et du bruit (68 dB). La s&eacute;rie &agrave; moteur AgcoPower 6 cylindres 7,4 litres Stage V comptait quatre mod&egrave;les d&rsquo;une puissance comprise entre 205 ch et 265 ch, sans compter la surpuissance de 20 ch, avec un empattement de 3,05 m et un rayon de braquage de 5,7 m.</p><p class="MsoBodyText" style="text-align:left;">Deux nouveaux mod&egrave;les plus puissants la compl&egrave;tent, avec le MF 8S.285 (285 ch +20 ch) et le MF 8S.305. Ce dernier d&eacute;veloppe 305 ch &agrave; 1 850 tr/min sans surpuissance (EPM). Gr&acirc;ce &agrave; une courbe de couple et constante, son couple maximal de 1 280 Nm est d&eacute;livr&eacute; &agrave; des r&eacute;gimes moteur compris entre 1 000 tr/min et 1 500 tr/min.</p>        
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        <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/6/8/4/3/4203486-1-fre-FR/7f82a8e67ef4-presse-jpg" alt="La nouvelle s&eacute;rie Massey Ferguson 6 cylindres 7,4 litres &agrave; moteur &laquo; encapsul&eacute; &raquo; se distingue par sa cabine au design enti&egrave;rement revisit&eacute;, d&eacute;coupl&eacute;e du moteur" height="1208" width="1982" /><figcaption>La nouvelle s&eacute;rie Massey Ferguson 6 cylindres 7,4 litres &agrave; moteur &laquo; encapsul&eacute; &raquo; se distingue par sa cabine au design enti&egrave;rement revisit&eacute;, d&eacute;coupl&eacute;e du moteur</figcaption></figure>

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<h2>Transmission continue Dyna-VT Super Eco</h2><p>Le MF 8S.305 ch est livr&eacute; de s&eacute;rie avec la transmission continue Dyna-VT Super Eco, qui est d&eacute;sormais accessible &agrave; l&rsquo;ensemble de la gamme MF 8S. La Dyna-VT Super Eco est dot&eacute;e d'un mode automatique qui, au moyen d&rsquo;un interrupteur sur l'accoudoir, permet &agrave; l'op&eacute;rateur de r&eacute;gler la vitesse d'avancement avec le levier Multipad ou la p&eacute;dale, tandis que le r&eacute;gime moteur est automatiquement r&eacute;gul&eacute; en fonction de la charge et de la vitesse. L'acc&eacute;l&eacute;rateur &agrave; main peut d&eacute;finir &eacute;galement une but&eacute;e basse de r&eacute;gime, ce dernier ne tombant jamais en dessous de cette limite. Situ&eacute; &agrave; gauche de la colonne de direction, l&rsquo;inverseur MF Power Control permet de modifier le sens d&rsquo;avancement (avec r&eacute;glage de l&rsquo;agressivit&eacute;), de changer les vitesses par une impulsion sur le levier vers le haut ou vers le bas et de positionner le tracteur au point mort.</p>        
<div  class=" ez-embed-type-image">
    
    
        <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/9/8/4/3/4203489-1-fre-FR/f8b4cd4f5018-cabine-jpg" alt="Le volume int&eacute;rieur de la cabine s&rsquo;&eacute;tablit &agrave; 3,4 m3 et la surface vitr&eacute;e &agrave; 6,6 m2, r&eacute;servant une vue panoramique &agrave; 360&deg;" height="1152" width="1990" /><figcaption>Le volume int&eacute;rieur de la cabine s&rsquo;&eacute;tablit &agrave; 3,4 m3 et la surface vitr&eacute;e &agrave; 6,6 m2, r&eacute;servant une vue panoramique &agrave; 360&deg;</figcaption></figure>

</div>
<h2 class="MsoBodyText" style="text-align:left;">Version Exclusive</h2><p class="MsoBodyText" style="text-align:left;">Autre sp&eacute;cificit&eacute; du MF 8S.305&nbsp;: il est exclusivement livr&eacute; dans la version premium int&eacute;grant des fonctionnalit&eacute;s am&eacute;liorant la productivit&eacute; et le confort, avec notamment les terminaux Datatronic 5 et MF vDisplay, la suspension active de la cabine, le si&egrave;ge &agrave; suspension pneumatique automatique avec syst&egrave;me d'amortissement dynamique (DDS) et appuie-t&ecirc;te Dual Motion, l&rsquo;accoudoir multifonction et le levier Multipad, quatre distributeurs &eacute;lectrohydrauliques et 16 feux de travail &agrave; LED.</p>


La série s’enrichit de deux modèles de 285 ch et 305 ch. Le MF 8S.305 est livré avec la transmission à variation continue Dyna-VT Super Eco et en version Exclusive.

Massey Ferguson complète sa série MF 8S

<p><strong>Le g&eacute;ant fran&ccedil;ais des ingr&eacute;dients Roquette a annonc&eacute;, ce vendredi 10 septembre 2021, l&rsquo;ouverture d&rsquo;un centre d&rsquo;expertise de 2&nbsp;000 m2</strong> sur son site d&eacute;j&agrave; existant de Vic-sur-Aisne dans l&rsquo;Aisne,<strong> enti&egrave;rement d&eacute;di&eacute; aux prot&eacute;ines v&eacute;g&eacute;tales</strong>. Il s&rsquo;agit d&rsquo;une structure &laquo;&nbsp;acc&eacute;l&eacute;rateur en R&amp;D&nbsp;&raquo; qui va permettre &agrave; Roquette d&rsquo;&eacute;largir &laquo;&nbsp;le champ des possibles en termes d'innovation alimentaire, de d&eacute;veloppement de nouvelles prot&eacute;ines et de nouvelles technologies de production&nbsp;&raquo;. Tout ceci s&rsquo;inscrit dans l&rsquo;id&eacute;e de renforcer<strong> </strong>la strat&eacute;gie de l&rsquo;entreprise <strong>&laquo;&nbsp;en faveur d&rsquo;une nouvelle gastronomie d&rsquo;origine v&eacute;g&eacute;tale&nbsp;&raquo;</strong>, comme l&rsquo;indique le communiqu&eacute; publi&eacute; par le groupe.</p>

<p>&laquo;&nbsp;Ce centre sera un atout majeur pour concevoir les futurs proc&eacute;d&eacute;s technologiques qui apporteront de nouvelles propri&eacute;t&eacute;s aux prot&eacute;ines v&eacute;g&eacute;tales. L'expertise, l'innovation et les technologies sont essentielles pour anticiper les tendances du march&eacute; alimentaire et offrir de nouvelles exp&eacute;riences gastronomiques&nbsp;&raquo; pr&eacute;cise par ailleurs le communiqu&eacute;.</p>

<div alt="RoquetteSiteVicsurAisne2" data-embed-button="media_browser" data-entity-embed-display="media_image" data-entity-type="media" data-entity-uuid="1144555e-e1e2-471d-b2fe-fa80dd0718de" title="RoquetteSiteVicsurAisne2" data-langcode="fr" class="embedded-entity">  <img src="https://www.reussir.fr/ladepeche/sites/ladepeche/files/202109%20Roquette%20Copyright%20Vic%20Center%20of%20Expertise%202.png" alt="RoquetteSiteVicsurAisne2" typeof="foaf:Image" /></div>
<h3>Vision mondiale pour les prot&eacute;ines v&eacute;g&eacute;tales</h3>

<p>La direction de Roquette affirme ainsi sa volont&eacute; de mettre sur le march&eacute; <strong>&laquo;&nbsp;plusieurs nouvelles sources de prot&eacute;ines tous les cinq ans&nbsp;&raquo;</strong>, comme elle le faisait pour les prot&eacute;ines historiquement d&eacute;velopp&eacute;es par le groupe (pois et bl&eacute;) mais sur un cycle plut&ocirc;t de trois ans.</p>

<p>Les notions de nouveaut&eacute;, de saveur et de nutrition seront les fils rouges de ce nouveau d&eacute;veloppement dans la vie du groupe. Les nouvelles prot&eacute;ines viendront se placer sur le segment des ingr&eacute;dients favorisant le d&eacute;veloppement des alternatives &agrave; la viande et aux produits laitiers, en plein boum &agrave; l&rsquo;heure actuelle.</p>

<h3 class="sequence"><a href="https://www.reussir.fr/ladepeche/notco-leve-235-m-pour-developper-de-nouvelles-alternatives-aux-produits-carnes-et-laitiers" target="_blank" title="NotCo l&egrave;ve 235 M$ pour d&eacute;velopper de nouvelles alternatives aux produits carn&eacute;s et laitiers">Lire aussi : NotCo l&egrave;ve 235 M$ pour d&eacute;velopper de nouvelles alternatives aux produits carn&eacute;s et laitiers</a></h3>

<p><strong>Un investissement de 11 M est pr&eacute;vu dans ce nouveau centre d'expertise</strong> avec la volont&eacute; de ne pas seulement d&eacute;velopper des nouvelles choses mais de les d&eacute;velopper en respectant aux besoins des clients et des consommateurs.</p>

<p>L&rsquo;op&eacute;ration entam&eacute;e sur le site de Vic-sur-Aisne prend place dans un plan beaucoup plus vaste de 500 M&euro; autour des prot&eacute;ines v&eacute;g&eacute;tales&nbsp;: investissement dans un site de prot&eacute;ines v&eacute;g&eacute;tales textur&eacute;es &agrave; Horst aux Pays-Bas et construction de la plus grande usine de prot&eacute;ines de pois au monde &agrave; Portage la Prairie au Manitoba (Canada), dont la production va d&eacute;buter avant la fin de l&rsquo;ann&eacute;e. Ces diff&eacute;rents volets doivent permettre &agrave; Roquette de s&rsquo;assurer que l&rsquo; &laquo; approvisionnement en prot&eacute;ines v&eacute;g&eacute;tales soit s&ucirc;r, durable et p&eacute;renne&nbsp;&raquo;.</p>



Cet « accélérateur en R&D » renforce la stratégie de l’entreprise « en faveur d’une nouvelle gastronomie d’origine végétale ».

Roquette ouvre un centre d’expertise entièrement dédié aux protéines végétales dans l’Aisne

<p>Le coup d&rsquo;envoi a &eacute;t&eacute; donn&eacute; le 6 septembre 2021 &agrave; l&rsquo;abattoir de Carentan-les-Marais. L&rsquo;&eacute;tape ultime apr&egrave;s plusieurs mois de travaux et un investissement de plus de 8&nbsp;millions d&rsquo;euros. Cet outil de 2 900 m2 pour une capacit&eacute; annuelle de 3&nbsp;000 tonnes, se veut avant tout &ecirc;tre de proximit&eacute; &agrave; destination de tous les acteurs de la fili&egrave;re viande. <strong>&laquo;&nbsp;On est parti d&rsquo;une feuille blanche &raquo;, </strong>rappelle l<a href="https://www.agriculteur-normand.com/olivier-tapin-nouveau-directeur-de-labattoir-de-carentan" target="_blank">e directeur, Olivier Tapin</a>. Un challenge qu&rsquo;il rel&egrave;ve avec les &eacute;lus de la Communaut&eacute; de communes de la Baie du Cotentin, pr&eacute;sid&eacute;e par Jean-Claude Colombel, et la SCIC (soci&eacute;t&eacute; coop&eacute;rative d&rsquo;int&eacute;r&ecirc;t collectif), conduite par Gilbert Michel, structure gestionnaire.</p>

<div class="encadre">Lire aussi : <a href="https://www.agriculteur-normand.com/les-eleveurs-visitent-labattoir-de-carentan" target="_blank">Les &eacute;leveurs visitent l'abattoir de Carentan</a></div>

<h3>Form&eacute;s &agrave; la bientraitance</h3>

<p>Bovins, porcs et ovins seront les principales esp&egrave;ces abattues &agrave; Carentan-les-Marais. <strong>&laquo; L&rsquo;objectif est de d&eacute;marrer doucement, d&rsquo;assurer une qualit&eacute; d&rsquo;abattage et de monter progressivement &raquo;, </strong>assure le directeur. Cette qualit&eacute; de service passe par la formation de l&rsquo;&eacute;quipe. Les 14 salari&eacute;s (employ&eacute;s polyvalents, chauffeur polyvalent, responsable de production, assistante administrative) ont &eacute;t&eacute; form&eacute;s les 30 et 31 ao&ucirc;t &agrave; la protection animale et &agrave; la bientraitance animale. <strong>&laquo; L&rsquo;ensemble du personnel a &eacute;t&eacute; form&eacute; par l&rsquo;Adofia. Il s&rsquo;agit d&rsquo;acqu&eacute;rir les connaissances n&eacute;cessaires aux dispositions r&eacute;glementaires de la protection animale et savoir int&eacute;grer les contraintes de la protection animale dans le fonctionnement quotidien &raquo;</strong>, explique le directeur. Des tests individuels finalisaient les deux jours de formation et ont permis de certifier les comp&eacute;tences des salari&eacute;s.</p>

<div class="encadre">Lire aussi <a href="https://www.agriculteur-normand.com/fermer-les-abattoirs-cest-tuer-les-eleveurs" target="_blank">Fermer un abattoir, c'est tuer les &eacute;leveurs</a></div>

<h3>Certifi&eacute; bio et AOP</h3>

<p>Si tout ne sera pas parfait au d&eacute;part, Olivier Tapin veut avoir la capacit&eacute; d&rsquo;agir rapidement et trouver des solutions. La chaine d&rsquo;abattage a &eacute;t&eacute; mise en service d&egrave;s le 1er septembre pour faire des tests grandeur nature sous l&rsquo;&oelig;il des services de l&rsquo;Etat. Viendra ensuite l&rsquo;atelier de d&eacute;coupe d&rsquo;une capacit&eacute; de 1 000 tonnes. Il devrait entrer en fonction &agrave; la fin du mois de septembre. Certifi&eacute; bio, AOP pr&eacute; sal&eacute; Mont-Saint-Michel, l&rsquo;abattoir est un <strong>&laquo; outil de qualit&eacute; et un abattoir de proximit&eacute;&nbsp;&raquo;, </strong>que les &eacute;lus, avec la profession agricole, ont souhait&eacute; ouvrir <strong>&laquo; au b&eacute;n&eacute;fice des &eacute;leveurs &raquo;,</strong> pr&eacute;viennent les &eacute;lus. Ce mod&egrave;le coop&eacute;ratif permet de r&eacute;unir les diff&eacute;rents acteurs &agrave; savoir les &eacute;lus, bouchers, &eacute;leveurs, d&eacute;coupeurs, r&ocirc;tisseurs, salari&eacute;s, soutiens&hellip; <strong>&laquo; De nombreux associ&eacute;s sont mont&eacute;s au capital &raquo;, </strong>se r&eacute;jouit Olivier Tapin. D&eacute;sormais, l&rsquo;abattoir de la baie du Cotentin est entr&eacute; dans sa phase op&eacute;rationnelle. <strong>&laquo; Nous sommes attendus et nous sommes pr&ecirc;ts &agrave; relever le d&eacute;fi &raquo;,</strong> confie celui qui a fait ses armes dans le milieu agroalimentaire en commen&ccedil;ant pendant 10&nbsp;ans chez Sovico (d&eacute;sormais Socopa) avant de prendre la direction de Florette &agrave; Lessay de 2011 &agrave; 2018. Si Olivier Tapin est parti deux ans au Canada comme directeur des op&eacute;rations chez Saladexpress, il a fait le choix de revenir sur ses terres natales.</p>

<p>A noter que les porcs et les ovins seront abattus les lundi et mercredi. Quant aux bovins, ce sera le mardi et jeudi. Informations et r&eacute;servations au 02 58 23 03 34.</p>



Depuis le 6 septembre 2021, l’abattoir de la baie du Cotentin, construit à Carentan-les-Marais, est entré en fonction. L’équipe de 14 personnes que pilote le directeur, Olivier Tapin, a été formée la semaine précédente pour que l’outil de proximité voulu par les élus et la profession agricole offre un service de qualité au bénéfice des éleveurs, des bouchers et consommateurs.

Coup d’envoi pour l’abattoir de Carentan

<p class="normal"><strong>&laquo;&nbsp;Il y a beaucoup de farmerwashing &raquo;</strong> a d&eacute;plor&eacute; <a href="https://www.linkedin.com/in/hannes-van-den-eeckhout-0121a6a8/?originalSubdomain=ug" target="_blank">Hannes van den Eeckhout</a>, consultant belge, intervenant ce mercredi 8 septembre &agrave; l&rsquo;occasion du congr&egrave;s mondial de la <a href="https://www.reussir.fr/bio/" target="_blank">bio</a>. Et de critiquer ce qui s&rsquo;apparente selon lui &laquo;&nbsp;&agrave; des publicit&eacute;s mensong&egrave;res&nbsp;&raquo;.</p>

<p class="normal">Selon lui, des marques mentent &laquo;&nbsp;intentionnellement&nbsp;&raquo; en mettant l&rsquo;image de &laquo;&nbsp;faux agriculteurs&nbsp;&raquo; sur leurs produits. Et le consultant de mettre en avant le m&ecirc;me &laquo;&nbsp;agriculteur&nbsp;fran&ccedil;ais &raquo; photographi&eacute; ou dessin&eacute; sur les packs de lait bio Lactel et de viande de lapin Les &eacute;leveurs responsables.</p>

<div class="sequence">Lire aussi : <a href="https://business.lesechos.fr/directions-marketing/marketing/branding/0601503143259-le-farmerwashing-le-marketing-qui-fait-fureur-330369.php" target="_blank">Le &laquo; Farmerwashing &raquo;, le marketing qui fait fureur</a></div>

<p class="normal">&laquo;&nbsp;<strong>C&rsquo;est faux&nbsp;! cet agriculteur ne peut pas faire toutes ces productions</strong>&nbsp;&raquo;, a-t-il poursuivi, estimant que les d&eacute;clarations des marques devraient &ecirc;tre v&eacute;rifi&eacute;es.</p>

<p class="normal">En quelques clics sur internet il est en effet assez facile de retrouver ces <a href="https://www.reussir.fr//stock.adobe.com/fr/search?filters%5Bcontent_type%3Aphoto%5D=1&amp;filters%5Bcontent_type%3Aillustration%5D=1&amp;filters%5Bcontent_type%3Azip_vector%5D=1&amp;filters%5Bcontent_type%3Avideo%5D=1&amp;filters%5Bcontent_type%3Atemplate%5D=1&amp;filters%5Bcontent_type%3A3d%5D=1&amp;filters%5Bcontent_type%3Aaudio%5D=0&amp;filters%5Bcontent_type%3Aimage%5D=1&amp;filters%5Binclude_stock_enterprise%5D=0&amp;filters%5Bis_editorial%5D=0&amp;order=relevance&amp;safe_search=1&amp;model_id=45294210&amp;search_page=1&amp;search_type=see-more&amp;get_facets=0=)" target="_blank">photos issues de la banque d&rsquo;images fotolia et mettant en avant le m&ecirc;me mannequin</a>.</p>

<div class="sequence">Lire aussi&nbsp;: <a href="https://www.reussir.fr/bio/le-ministere-de-la-transition-ecologique-devrait-inclure-lagriculture-selon-barbara-pompili" target="_blank" title="Le minist&egrave;re de la Transition &eacute;cologique devrait inclure l&rsquo;agriculture, selon Barbara Pompili">Le minist&egrave;re de la Transition &eacute;cologique devrait inclure l&rsquo;agriculture, selon Barbara Pompili</a></div>

<p class="normal">Ayant collabor&eacute; avec Biovision pour d&eacute;velopper un acc&eacute;l&eacute;rateur d&rsquo;agro&eacute;cologie en Afrique de l&rsquo;Est, Hannes van den Eeckhout a cofond&eacute; une ferme bio en Ouganda, apr&egrave;s avoir lanc&eacute; et d&eacute;velopp&eacute; le r&eacute;seau de vente directe La Ruche qui dit Oui&nbsp;! en Belgique et aux Pays-Bas.<strong> Il se pr&eacute;sente aux &eacute;lections &agrave; la t&ecirc;te de l&rsquo;association internationale d&rsquo;agriculture biologique (Ifoam), organisateur du congr&egrave;s mondial de la bio, qui se tiendra le 13 septembre prochain.</strong></p>

<p class="normal">&nbsp;</p>



Des marques « trichent » sur leur image bio en mettant en avant des photos de prétendus agriculteurs sur leurs emballages, a dénoncé ce mercredi 8 septembre un intervenant au congrès mondial de la bio, parlant de « farmerwashing ».

Des faux agriculteurs sur les emballages : l'art du farmerwashing en bio

<p class="normal"><em>"Il est important que l'Etat fran&ccedil;ais se batte pour la souverainet&eacute; alimentaire et pas pour une baisse de l'utilisation des intrants par dogmatisme "</em>, a l&acirc;ch&eacute; le pr&eacute;sident de l'Association g&eacute;n&eacute;rale des producteurs de bl&eacute; (AGPB), Eric Thirouin, le 7 septembre &agrave; Paris, avec en toile de fond le pacte vert europ&eacute;en dit "Green Deal" dont la mise en oeuvre a &eacute;t&eacute; act&eacute;e le 14 juillet.</p>

<p class="normal"><em>"Avec la d&eacute;clinaison du Green deal en agriculture, on entre dans un cercle vicieux, on part &agrave; l'envers. Les &eacute;tudes le montrent</em>" explique Philippe Heusele, pr&eacute;sident de France Export C&eacute;r&eacute;ales et membre du bureau de l'AGPB, redoutant un virage d&eacute;croissant.</p>

<p class="normal">S'il venait &agrave; s'appliquer, le pacte vert entrainerait une baisse de production de 10 &agrave; 15% en c&eacute;r&eacute;ales, ol&eacute;oprot&eacute;agineux et lait, selon une &eacute;tude d&rsquo;impact publi&eacute;e par Bruxelles en ao&ucirc;t. L&rsquo;AGPB estime que les objectifs 2030 de -50% de phytos, -20% d&rsquo;engrais, 25% de surfaces bio, se traduirait par une baisse de 5000 euros du revenu annuel c&eacute;r&eacute;alier.</p>

<p class="normal"><em>"Parmi les candidats &agrave; l'&eacute;lection pr&eacute;sidentielle l'ann&eacute;e prochaine, nous entendons que l'avenir est &agrave; la d&eacute;croissance"</em>, s'est inqui&eacute;t&eacute; Eric Thirouin. Pour lui, <em>"Le monde agricole est une victime et non une cause du changement climatique, mais surtout il est une solution. Il faut produire pour capter le carbone et pour alimenter les populations"</em>.<br /><em>"Je ne comprend pas que l'UE ne se rende pas compte de son r&ocirc;le dans le monde au niveau agricole. La famine existe encore. La population mondiale augmente et avec elle la demande, il faut l'alimenter. Il faut des m&eacute;thodes plus respectueuses de l'environnement mais aussi produire plus"</em>, a conclu Eric Thirouin.</p>

<h3 class="sequence"><a href="https://www.reussir.fr/ladepeche/lagpb-vent-debout-contre-le-green-deal-mais-pressee-davancer-sur-le-dossierassurance" target="_blank" title="L&amp;#039;AGPB press&eacute;e d&amp;#039;avancer sur le dossier de l&amp;#039;Assurance r&eacute;colte">Lire aussi&nbsp; L'AGPB press&eacute;e d'avancer sur le dossier de l'Assurance r&eacute;colte</a></h3>

<p>&nbsp;</p>



L'association générale des producteurs de blé (AGPB) voit le Green Deal européen comme un premier pas vers la décroissance

L'AGPB vent debout contre le Green Deal européen

<div>
<p><em>&laquo;&nbsp;Nous nous pla&ccedil;ons ici dans la perspective d&rsquo;<strong>augmenter le nombre de v&ecirc;lages</strong> en passant au v&ecirc;lage &agrave; 2 ans&nbsp;&raquo;,&nbsp;</em>a pr&eacute;sent&eacute; Julien Renon lors de la journ&eacute;e &laquo;&nbsp;grand angle viande&nbsp;&raquo;<em> </em>en novembre 2020. Pour envisager le passage au v&ecirc;lage &agrave; 2 ans, il faut ma&icirc;triser les fondamentaux que sont la conduite de la reproduction, le suivi des croissances et la constitution des stocks fourragers. Au-del&agrave;, six questions se posent &agrave; l&rsquo;&eacute;leveur.</p>

<div class="seqNum">
<h3>1 &ndash; comment r&eacute;ussir la reproduction des g&eacute;nisses &agrave; 14-15 mois&nbsp;?</h3>
</div>

<p>L&rsquo;&eacute;levage de la ferme de Jalogny &eacute;tait conduit &agrave; l&rsquo;&eacute;poque de l&rsquo;exp&eacute;rimentation sur le v&ecirc;lage &agrave; 2 ans avec des naissances se d&eacute;roulant pour 60 % sur le mois de d&eacute;cembre, et le reste en janvier et f&eacute;vrier. Une synchronisation des chaleurs &eacute;tait syst&eacute;matique sur l&rsquo;ensemble des g&eacute;nisses.<em>&nbsp;&laquo;&nbsp;Il y a un seuil d&eacute;terminant, qui est dans notre troupeau de 430 kilos vifs minimum &agrave; l&rsquo;&acirc;ge de 14-15 mois.&raquo;</em> Un taux de gestation de 83 % &eacute;tait obtenu au-del&agrave; de ce seuil. Au-del&agrave; de 450 kilos de poids vif, la r&eacute;ussite de la repro &eacute;tait &eacute;quivalente &agrave; celle des g&eacute;nisses &acirc;g&eacute;es de 24-26 mois, classiquement mises &agrave; la reproduction pour v&ecirc;ler &agrave; 3 ans.</p>

<p class="sequence"><strong>Lire aussi</strong> : <a href="https://www.reussir.fr/bovins-viande/velage-2-ans-une-piste-dinteret-en-bovins-viande">V&ecirc;lage &agrave; 2 ans : une piste d&rsquo;int&eacute;r&ecirc;t en bovins viande</a></p>

<p><strong>La p&eacute;riode entre le sevrage et la rentr&eacute;e en b&acirc;timent pour la repro </strong>est importante pour garantir cette performance. &laquo;<em>Il faut distribuer une ration pr&eacute;cise, avec un fourrage de bonne qualit&eacute;. On vise un gain de 140 kilos de poids le premier hiver par une conduite alimentaire adapt&eacute;e.&raquo; </em>Le rythme de croissance ne doit pas d&eacute;passer 700 grammes par&nbsp;jour.<em> &laquo;&nbsp;Autrement dit, il ne faut pas essayer de rattraper pour ces femelles un poids insuffisant au sevrage par une alimentation hivernale excessive. Les coups d&rsquo;acc&eacute;l&eacute;rateur vont sinon se traduire par des d&eacute;p&ocirc;ts de gras qui p&eacute;nalisent la reproduction. Celles qui ont du gras auront en plus un tissu mammaire moins d&eacute;velopp&eacute;, ce qui amputera leurs performances de lactation.&nbsp;&raquo;</em></p>

<p>Lors de cette exp&eacute;rimentation &agrave; Jalogny, une baisse de la r&eacute;ussite de la reproduction apr&egrave;s deux IA a &eacute;t&eacute; d&eacute;tect&eacute;e quand la mise &agrave; la repro &eacute;tait pratiqu&eacute;e au-del&agrave; de 470 kilos de poids vif. <em>&laquo;Les g&eacute;nisses concern&eacute;es ont cependant &eacute;t&eacute; f&eacute;cond&eacute;es par un taureau apr&egrave;s deux IA non f&eacute;condantes&raquo;,</em> pr&eacute;cise Julien Renon.</p>

<p class="sequence"><strong>Lire aussi :</strong> <a href="https://www.reussir.fr/bovins-viande/le-velage-deux-ans-est-une-opportunite-pour-les-elevages-intensifs-des-hauts-de-france">&laquo;&nbsp;Le v&ecirc;lage &agrave; deux ans est une opportunit&eacute; pour les &eacute;levages intensifs des Hauts-de-France&nbsp;&raquo;</a></p>

<p>Le choix des taureaux pour v&ecirc;ler &agrave; deux taureaux est le m&ecirc;me que pour des g&eacute;nisses v&ecirc;lant &agrave; 3 ans. Ce sont des taureaux d&rsquo;IA avec un index Ifnais sup&eacute;rieur &agrave; 110, et des taureaux de monte naturelle test&eacute; dans l&rsquo;&eacute;levage sur g&eacute;nisses. <em>&laquo;&nbsp;Si cela fonctionne dans son cheptel pour des g&eacute;nisses v&ecirc;lant &agrave; 3 ans, &ccedil;a marchera aussi pour celles qui v&ecirc;lent &agrave; 2 ans.&nbsp;&raquo;</em></p>

<div class="seqNum">
<h3>2- comment se d&eacute;roule le premier v&ecirc;lage &agrave; 24-26 mois&nbsp;?</h3>
</div>

<p><em>&laquo; Il n&rsquo;y a pas plus de v&ecirc;lages difficiles qu&rsquo;avec des g&eacute;nisses de 3 ans&nbsp;&raquo;</em> est l&rsquo;un des principaux messages que l&rsquo;on peut retenir. Il n&rsquo;a pas &eacute;t&eacute; constat&eacute; de diff&eacute;rence dans la pr&eacute;paration des g&eacute;nisses ni dans le d&eacute;roulement des naissances entre celles v&ecirc;lant &agrave; 2 ans et celles v&ecirc;lant &agrave; 3 ans.<em> &laquo;&nbsp;Le poids de naissance des veaux des g&eacute;nisses de 2 ans est plus faible : ils p&egrave;sent 41 kilos en moyenne contre 45 kilos pour ceux dont la m&egrave;re a 3 ans.&nbsp;&raquo;</em></p>

<p><strong>Une surmortalit&eacute; dans les 48 premi&egrave;res heures </strong>des veaux n&eacute;s de g&eacute;nisses v&ecirc;lant &agrave; 2 ans a &eacute;t&eacute; observ&eacute;e, en lien avec le poids plus l&eacute;ger des veaux et aussi avec un taux de g&eacute;mellarit&eacute; &eacute;lev&eacute; &agrave; Jalogny, de 10 % (encore accru avec la synchronisation des chaleurs). Cette mortalit&eacute; &eacute;tait de 18 %, contre 9 % en premier v&ecirc;lage &agrave; 3 ans.</p>

<p>&nbsp;</p>

<div alt="graph velage &agrave; deux ans ferme de Jalogny" data-embed-button="media_browser" data-entity-embed-display="media_image" data-entity-type="media" data-entity-uuid="64af31cd-b599-41ae-a4a1-47e11e75e730" title="RBV295_jalogny2" class="align-center embedded-entity" data-langcode="fr">  <img src="https://www.reussir.fr/bovins-viande/sites/bovins-viande/files/RBV295_v2jalogny.JPG" alt="graph velage &agrave; deux ans ferme de Jalogny" typeof="foaf:Image" /></div>
<p>&nbsp;</p>

<p><em>&laquo;Attention de ne pas interpr&eacute;ter abusivement ce r&eacute;sultat, qui peut faire peur de premier abord&raquo;,</em> pr&eacute;cise Julien Renon. Au deuxi&egrave;me v&ecirc;lage, la tendance est la m&ecirc;me mais l&rsquo;&eacute;cart est moindre : les femelles ayant v&ecirc;l&eacute; pour la premi&egrave;re fois &agrave; 2 ans subissent une mortalit&eacute; de leur veau dans les 48 premi&egrave;res heures de 12 %, contre 6 % au deuxi&egrave;me v&ecirc;lage pour les femelles ayant v&ecirc;l&eacute; pour la premi&egrave;re fois &agrave; 3 ans. Et &agrave; partir du troisi&egrave;me veau, la tendance s&rsquo;inverse : la mortalit&eacute; est de 5 % pour celles ayant v&ecirc;l&eacute; pour la premi&egrave;re fois &agrave; 2 ans, et de 10 % pour celles ayant v&ecirc;l&eacute; pour la premi&egrave;re fois &agrave; 3 ans.</p>

<p><em>&laquo;&nbsp;&Agrave; l&rsquo;&eacute;chelle d&rsquo;un troupeau de 100 v&ecirc;lages, l&rsquo;introduction du v&ecirc;lage &agrave; 2 ans repr&eacute;sente un &agrave; deux veaux sevr&eacute;s en moins. C&rsquo;est un effet &eacute;quivalent &agrave; la variabilit&eacute; observ&eacute;e d&rsquo;une ann&eacute;e &agrave; l&rsquo;autre en &eacute;levage, et un effet moins fort qu&rsquo;un accident sanitaire ou alimentaire&nbsp;&raquo;,&nbsp;</em>observe Julien Renon.</p>

<div class="seqNum">
<h3>3- apr&egrave;s un v&ecirc;lage &agrave; 2 ans, comment se passe la reproduction&nbsp;?</h3>
</div>

<p>&Agrave; la ferme exp&eacute;rimentale de Jalogny, les g&eacute;nisses sont toutes conserv&eacute;es pour faire carri&egrave;re dans l&rsquo;&eacute;levage. Apr&egrave;s le premier v&ecirc;lage, <strong>le taux de gestation des primipares</strong> ayant v&ecirc;l&eacute; &agrave; 2 ans est l&eacute;g&egrave;rement inf&eacute;rieur &agrave; celui des femelles ayant v&ecirc;l&eacute; &agrave; 3 ans (85 % de taux de gestation contre 91 %). Pour les v&ecirc;lages suivants, il n&rsquo;y a plus de diff&eacute;rence selon l&rsquo;&acirc;ge au premier v&ecirc;lage, et m&ecirc;me un tout petit plus (87 % contre 86 %) pour celles ayant v&ecirc;l&eacute; &agrave; 2 ans.</p>

<p>Il n&rsquo;a pas &eacute;t&eacute; observ&eacute; d&rsquo;&eacute;cart sur les IVV&nbsp;entre les femelles ayant v&ecirc;l&eacute; &agrave; 2 ans et celles ayant v&ecirc;l&eacute; &agrave; 3 ans. <em>&laquo;&nbsp;&Agrave; Jalogny, les v&ecirc;lages &eacute;taient au moment de l&rsquo;exp&eacute;rimentation organis&eacute;s pour intervenir sur une p&eacute;riode de cent jours, avec r&eacute;forme syst&eacute;matique des femelles qui ne cadrent pas. Cette conduite ne pose pas de probl&egrave;me avec le v&ecirc;lage &agrave; 2 ans.&nbsp;&raquo;</em> Julien Renon rappelle que le choix du taureau influe sur les conditions de v&ecirc;lage, qui elles-m&ecirc;mes ont des cons&eacute;quences sur la fertilit&eacute;.</p>

<p><strong>L&rsquo;alimentation des primipares ayant v&ecirc;l&eacute; &agrave; 2 ans </strong>est renforc&eacute;e avec un kilo suppl&eacute;mentaire de concentr&eacute; durant tout l&rsquo;hiver (de l&rsquo;orge tout simplement &agrave; Jalogny) par rapport aux primipares ayant v&ecirc;l&eacute; &agrave; 3 ans. <em>&laquo;&nbsp;En g&eacute;n&eacute;ral, cela densifie suffisamment la ration.&nbsp;&raquo;</em> Leur capacit&eacute; d&rsquo;ingestion est inf&eacute;rieure de 10 % par rapport &agrave; celle des primipares de 3 ans, et leurs besoins de croissance sont plus importants.</p>

<p>Si on pratique l&rsquo;IA et que les chaleurs des primipares sont difficiles &agrave; voir, <strong>un recours &agrave; la synchronisation </strong>des chaleurs est possible. En monte naturelle, attention de ne pas laisser trop longtemps le taureau pour vouloir r&eacute;ussir. Il vaut mieux s&rsquo;en tenir &agrave; la date de retrait du taureau qui permet de maintenir la plage de v&ecirc;lages.</p>

<div class="seqNum">
<h3>&nbsp;4- croissance des veaux de g&eacute;nisses&nbsp;: quelle diff&eacute;rence ?</h3>
</div>

<p>On observe une <strong>croissance un peu plus faible des veaux de g&eacute;nisses ayant v&ecirc;l&eacute; &agrave; 2 ans</strong>, de l&rsquo;ordre de 130 grammes par&nbsp;jour de moins sur l&rsquo;hiver. <em>&laquo;&nbsp;Ceci peut &ecirc;tre rattrap&eacute; par une compl&eacute;mentation plus importante avant sevrage&nbsp;&raquo;,&nbsp;</em>explique Julien Renon.</p>

<p>La technique mise en place &agrave; Jalogny &eacute;tait une compl&eacute;mentation estivale sous la m&egrave;re au pr&eacute; suppl&eacute;mentaire de 100 kilos. Les veaux de g&eacute;nisses en v&ecirc;lage &agrave; 2 ans sont allot&eacute;s avec leur m&egrave;re au l&acirc;cher &agrave; l&rsquo;herbe, et consomment 250 &agrave; 280 kilos de compl&eacute;mentation, alors que les veaux des g&eacute;nisses ayant v&ecirc;l&eacute; &agrave; 3 ans en mangent 150 &agrave; 180 kilos. La compl&eacute;mentation des veaux en stabulation n&rsquo;est pas modifi&eacute;e.</p>

<p><em>&laquo;Une fois que ces veaux sont devenus des jeunes bovins ou des g&eacute;nisses de 3 ans, nous pensons que l&rsquo;impact du fait que leur m&egrave;re a v&ecirc;l&eacute; &agrave; 2 ans est nul ou tr&egrave;s limit&eacute; la plupart du temps&raquo;,&nbsp;</em>estime Julien Renon. L'exp&eacute;rimentation de Jalogny ne permet cependant pas de conclure statistiquement car les effectifs sont faibles.</p>

<div class="seqNum">
<h3>5- avec le v&ecirc;lage &agrave; 2 ans, la politique de r&eacute;forme est-elle modifi&eacute;e&nbsp;?</h3>
</div>

<p>Une pyramide des &acirc;ges des vaches avec un fonctionnement en croisi&egrave;re du troupeau a &eacute;t&eacute; &eacute;tablie. Globalement, il n&rsquo;y a <strong>pas de modification notable de la carri&egrave;re des vaches</strong>, ni du rythme des r&eacute;formes en pratiquant le v&ecirc;lage &agrave; 2 ans. Il n&rsquo;y a pas non plus de modification des causes de r&eacute;forme. Les probl&egrave;mes de reproduction et autres crit&egrave;res ne sont ni plus ni moins fr&eacute;quents, que le premier v&ecirc;lage soit intervenu &agrave; 2 ans ou &agrave; 3 ans.</p>

<p><em>&laquo;Nous conseillons de <strong>viser un taux de renouvellement de 25 % minimum</strong>, et d&rsquo;attendre le deuxi&egrave;me v&ecirc;lage pour r&eacute;former des jeunes vaches sur le crit&egrave;re de la production laiti&egrave;re et de la morphologie.&raquo;</em> Le faire &agrave; 2 ans est une erreur, car il est bien difficile de les &eacute;valuer &agrave; ce stade, en les comparant &agrave; des b&ecirc;tes qui ont un an de plus.</p>

<p>Si le premier v&ecirc;lage est difficile et que le veau ne survit pas, il faut consid&eacute;rer cela comme un signe pr&eacute;dictif du risque d&rsquo;&eacute;chec ou de difficult&eacute;s lors du prochain v&ecirc;lage, et r&eacute;former cette femelle. Par contre, si le veau meurt mais que le v&ecirc;lage s&rsquo;est d&eacute;roul&eacute; sans probl&egrave;me, cela vaut le coup de remettre la g&eacute;nisse &agrave; la reproduction pour qu&rsquo;elle v&ecirc;le &agrave; nouveau &agrave; 3 ans.</p>

<div class="seqNum">
<h3>6- quelle cons&eacute;quence sur le poids moyen du cheptel de souche&nbsp;?</h3>
</div>

<p>L&rsquo;&eacute;volution du poids vif est forc&eacute;ment un peu retard&eacute;e pour celles qui v&ecirc;lent pour la premi&egrave;re fois &agrave; 2 ans. &Agrave; l&rsquo;&acirc;ge de 3 ans, la diff&eacute;rence de poids est de 33 kilos entre celles ayant v&ecirc;l&eacute; &agrave; 2 ans et celles ayant v&ecirc;l&eacute; &agrave; 3 ans. &Agrave; l&rsquo;&acirc;ge de 4 ans, l&rsquo;&eacute;cart est r&eacute;duit &agrave; 27 kilos. Et entre 5 et 6 ans, il n&rsquo;y a plus de diff&eacute;rence mesurable entre les deux cat&eacute;gories.</p>

<p>&Agrave; la r&eacute;forme, l&rsquo;impact sur le poids moyen de carcasse &agrave; l&rsquo;&eacute;chelle du troupeau est faible. <em>&laquo; &Agrave; Jalogny, nous avons obtenu une moyenne de 440 kgC pour le troupeau en v&ecirc;lage &agrave; 2 ans, contre 452 kgC pour le troupeau en v&ecirc;lage &agrave; 3 ans&nbsp;; ceci avec un &acirc;ge moyen des r&eacute;formes ayant v&ecirc;l&eacute; &agrave; 2 ans l&eacute;g&egrave;rement inf&eacute;rieur.&raquo;</em></p>

<p>Pour arriver &agrave; ce r&eacute;sultat, il est conseill&eacute; d&rsquo;&ecirc;tre <strong>rigoureux sur les r&egrave;gles d&rsquo;alimentation des femelles jusqu&rsquo;&agrave; l&rsquo;&acirc;ge de 3 ans</strong>. <em>&laquo;&nbsp;Il ne faut pas h&eacute;siter &agrave; sevrer plus t&ocirc;t en cas de manque d&rsquo;herbe&nbsp;pour prot&eacute;ger la jeune vache avant que sa croissance ne d&eacute;croche ; c'est m&ecirc;me recommand&eacute; de le faire syst&eacute;matiquement s'il y a une forte proportion de veaux issus de g&eacute;nisses ayant v&ecirc;l&eacute; &agrave; 2 ans dans le troupeau.&nbsp;&raquo;</em></p>

<p>Et la <strong>finition des jeunes r&eacute;formes de 3 et 4 ans</strong> est &agrave; piloter en pr&eacute;cision en respectant leurs besoins&nbsp;: elles continuent de grandir en phase d&rsquo;engraissement, donc leurs besoins sont plus importants et leur finition peut durer jusqu&rsquo;&agrave; plus de deux mois de plus que celle de vaches qui ont le m&ecirc;me &acirc;ge et un v&ecirc;lage de moins dans leur carri&egrave;re. &nbsp;</p>
</div>

<div class="encadre">
<h2>Une pression de s&eacute;lection plus forte sur le d&eacute;but de carri&egrave;re</h2>

<p>Le v&ecirc;lage &agrave; 2 ans r&eacute;v&egrave;le plus t&ocirc;t les animaux qui feront carri&egrave;re dans le troupeau. Il exerce une pression de s&eacute;lection plus forte au d&eacute;part de la carri&egrave;re des reproductrices, et ceci sur de nombreux crit&egrave;res. <em>&laquo;&nbsp;Celles qui performent &agrave; la reproduction &agrave; un an puis au v&ecirc;lage &agrave; deux ans sont plut&ocirc;t des animaux qui ont une carri&egrave;re p&eacute;renne &raquo;,</em> analyse Julien Renon. &laquo;<em>Le taux de mortalit&eacute; des veaux relativement plus &eacute;lev&eacute; au rang 1 et au rang 2 de v&ecirc;lage correspond &agrave; des mortalit&eacute;s qui s&rsquo;observent &agrave; une fr&eacute;quence plus &eacute;lev&eacute;e et plus tard dans la carri&egrave;re, en rang 3 et plus, dans les troupeaux en v&ecirc;lage trois ans.&raquo;</em></p>
</div>

<p>&nbsp;</p>

<div>
<p class="sequence">Lire aussi :&nbsp;<a href="https://www.reussir.fr/bovins-viande/les-taurillons-dherbe-devoilent-leurs-atouts-jalogny">Les taurillons d&rsquo;herbe d&eacute;voilent leurs atouts &agrave; Jalogny</a></p>

<p class="sequence">Lire aussi : <a href="https://www.reussir.fr/bovins-viande/des-broutards-aux-gmq-plus-autonomes-avec-le-paturage-tournant">Des broutards aux GMQ plus autonomes avec le p&acirc;turage tournant</a></p>
</div>



Julien Renon, de la chambre d’agriculture de Saône-et-Loire, s’appuie sur sept années d’expérimentation à la ferme expérimentale de Jalogny qui ont permis de comparer le vêlage à 2 ans et le vêlage à 3 ans sur un troupeau Charolais. Il analyse aussi les pratiques d’éleveurs qui ont une longue expérience du vêlage à 2 ans dans le réseau Inosys – réseaux d’élevages Charolais.

Six questions sur la faisabilité du vêlage à 2 ans en élevage bovins viande

<p>Dans <a href="http://www.fnec.fr/spip.php?article1559" target="_blank">un communiqu&eacute; du 7 septembre</a>, la <a href="http://www.fnec.fr" target="_blank">F&eacute;d&eacute;ration des &eacute;leveurs de ch&egrave;vres</a> rappelle que la <a href="https://www.assemblee-nationale.fr/dyn/15/dossiers/proteger_remuneration_agriculteurs" target="_blank">proposition de loi Besson-Moreau</a>, aussi appel&eacute;e Egalim 2, est <em>&laquo; un pas de plus n&eacute;cessaire pour obtenir des prix r&eacute;mun&eacute;rateurs pour les producteurs &raquo;.</em></p>

<p><em>&laquo; Ce projet de loi doit aboutir, </em>affirme la Fnec quelques jours apr&egrave;s son Conseil d&rsquo;administration de rentr&eacute;e,<em> car il permet de renforcer la loi Egalim et de s&eacute;curiser la part agricole dans le tarif du fournisseur afin de r&eacute;ellement construire le prix en marche avant. &raquo;</em> Et cela, pr&eacute;cise la F&eacute;d&eacute;ration, que ce soit pour les marques nationales ou les marques de distributeurs.</p>

<h3 class="sequence">Lire aussi : <a href="https://www.reussir.fr/chevre/laccord-sur-la-contractualisation-en-lait-de-chevre-etendu-par-les-pouvoirs-publics" target="_blank">L&rsquo;accord sur la contractualisation en lait de ch&egrave;vre &eacute;tendu par les pouvoirs publics</a></h3>

<p>La Fnec attend aussi de cette loi plus de transparence et la non n&eacute;gociabilit&eacute; de la mati&egrave;re premi&egrave;re agricole dans la relation commerciale entre les industriels et les distributeurs. En clair : il ne faut pas attendre la fin des n&eacute;gociations annuelles industriels-distributeurs pour fixer le prix du lait achet&eacute; aux &eacute;leveurs mais bien l&rsquo;inverse.</p>

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</blockquote>
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</div>
<p><em>&laquo; Cette proposition de loi et les dispositions qu&rsquo;elle apporte sont n&eacute;cessaires pour maintenir &agrave; l&rsquo;avenir des &eacute;leveurs sur tout le territoire. La r&eacute;mun&eacute;ration des agriculteurs est un d&eacute;fi majeur &agrave; relever pour assurer la p&eacute;rennit&eacute; des &eacute;levages et leur renouvellement &raquo;,</em> concluent les administrateurs de la Fnec.</p>

<div class="sequence">Calendrier serr&eacute; pour une mise en oeuvre d&egrave;s les prochaines n&eacute;gociations commerciales</div>

<p>Le texte,&nbsp;adopt&eacute; par l&rsquo;Assembl&eacute;e nationale fin juin,&nbsp;doit maintenant passer en s&eacute;ance publique au S&eacute;nat le 21 septembre prochain. Ensuite, une commission mixte paritaire devra trouver un compromis entre les deux assembl&eacute;es. Si c&rsquo;est le cas, la loi pourrait &ecirc;tre adopt&eacute;e au mieux fin octobre-d&eacute;but novembre. Alors que les prochaines conditions g&eacute;n&eacute;rales de vente doivent &ecirc;tre d&eacute;pos&eacute;es fin octobre par les industriels, le calendrier de cette loi est tr&egrave;s serr&eacute; pour que ses m&eacute;canismes soient mis en &oelig;uvre pour les n&eacute;gociations commerciales 2022.</p>



La Fédération nationale des éleveurs de chèvres espère pouvoir sécuriser le revenu des producteurs de lait de chèvre avec la non négociabilité de la matière première agricole prévue par la loi Egalim 2 en cours de validation.

La Fnec veut sécuriser la rémunération des éleveurs caprins avec la loi EGAlim 2

<p class="MsoNormal">Deux cas d'ESB atypique ont &eacute;t&eacute; d&eacute;tect&eacute;s lors d&rsquo;inspections sanitaires <em>ante mortem</em>, l'un dans le Minas Gerais (sud-est) et l'autre dans le Mato Grosso (centre ouest), chez des vaches de r&eacute;forme &laquo;d&rsquo;&acirc;ge avanc&eacute;&raquo;.</p>

<p class="MsoNormal">Il s&rsquo;agirait du quatri&egrave;me et cinqui&egrave;me cas d&rsquo;ESB atypique d&eacute;tect&eacute;s en vingt trois ans de vigilance sanitaire. Le Br&eacute;sil n&rsquo;a jamais recens&eacute; de cas classique d&rsquo;ESB.</p>

<p class="sequence"><strong>Lire aussi&nbsp;: </strong><a href="https://www.reussir.fr/bovins-viande/le-bresil-une-puissance-exportatrice-de-viande-bovine-touchee-par-la-pandemie">Le Br&eacute;sil, une puissance exportatrice de viande bovine touch&eacute;e par la pand&eacute;mie</a></p>

<p class="MsoNormal"><a href="https://www.reussir.fr/bovins-viande/le-bresil-suspend-ses-exportations-vers-la-chine">Comme en juin 2019</a>, quand un cas atypique avait &eacute;t&eacute; d&eacute;clar&eacute;, <strong>le Br&eacute;sil a suspendu temporairement ses exportations vers la Chine</strong> conform&eacute;ment au protocole bilat&eacute;ral en vigueur entre ces deux pays. La Chine est d'ailleurs la seule destination concern&eacute;e par cette suspension, qui devrait durer jusqu&rsquo;&agrave; ce que les autorit&eacute;s ach&egrave;vent leur &eacute;valuation. Et le statut du Br&eacute;sil &agrave; l&rsquo;OIE vis-&agrave;-vis de l&rsquo;ESB n&rsquo;est pas modifi&eacute;.</p>

<p class="sequence"><strong>Lire aussi :</strong> <a href="https://www.reussir.fr/bovins-viande/des-negociations-en-cours-loie-sur-le-statut-esb" target="_blank">Des n&eacute;gociations en cours &agrave; l'OIE sur le statut ESB de la France</a></p>



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