<p>L&rsquo;Union des syndicats&nbsp;des industries des produits amylac&eacute;s et de leurs d&eacute;riv&eacute;s (Usipa) a tenu son Assembl&eacute;e g&eacute;n&eacute;rale ce mercredi 30 septembre, une AG en virtuel en raison de la crise sanitaire. Apr&egrave;s avoir expliqu&eacute; l&rsquo;impact et les cons&eacute;quences du Coronavirus sur le secteur, Thomas Gauthier, d&eacute;l&eacute;gu&eacute; g&eacute;n&eacute;ral, a pr&eacute;sent&eacute; une strat&eacute;gie et des pistes de d&eacute;veloppement pour les ann&eacute;es &agrave; venir.</p>

<p>Les ingr&eacute;dients issus des mati&egrave;res premi&egrave;res utilis&eacute;es par les amidonniers ont &eacute;t&eacute; reconnus, tout comme l&rsquo;agriculture et l&rsquo;agroalimentaire, comme secteur essentiel pour la Nation, comme d&eacute;fini par le pr&eacute;sident de la R&eacute;publique et son gouvernement au moment du confinement et du quasi-arr&ecirc;t de l&rsquo;&eacute;conomie fran&ccedil;aise. Les produits d&rsquo;amidonnerie se retrouvent en effet pr&eacute;sents dans l&rsquo;alimentation au quotidien de tous (+ 123 % pour les ventes de ma&iuml;zena lors du confinement) et dans l&rsquo;alimentation sp&eacute;cialis&eacute;e infantile et pour les seniors. Sans compter, hors alimentaire, les utilisations en solutions hydroalcooliques ou encore dans les poches de dialyse.</p>

<p>&laquo;&nbsp;<em>Le secteur n&rsquo;a connu aucune interruption de production et a &eacute;t&eacute; r&eacute;silient, tout en s&rsquo;adaptant en continu</em>&nbsp;&raquo; a pr&eacute;cis&eacute; Thomas Gauthier. Les probl&eacute;matiques se sont situ&eacute;es plut&ocirc;t au niveau de la logistique (fret routier et ferroviaire) et au niveau de la fa&ccedil;on de penser les modalit&eacute;s de travail. &laquo;&nbsp;<em>Tout cela a engendr&eacute; des surco&ucirc;ts significatifs, pouvant aller jusqu&rsquo;&agrave; 20 % dans certains cas pr&eacute;cis&nbsp;</em>&raquo;.</p>

<div class="sequence">A lire aussi&nbsp;:<a href="https://www.reussir.fr/ladepeche/covid-19-les-amidonniers-maintiennent-leur-activite-tout-en-preparant-le-deconfinement-0" target="_blank" title="[Covid-19] Les amidonniers maintiennent leur activit&eacute; tout en pr&eacute;parant le d&eacute;confinement"> Les amidonniers maintiennent leur activit&eacute; tout en pr&eacute;parant le d&eacute;confinement</a></div>

<p>Si l&rsquo;activit&eacute; a bien red&eacute;marr&eacute; post confinement, &laquo;&nbsp;<em>le redressement est long &agrave; venir</em>&nbsp;&raquo;. Les utilisations se sont bien maintenues pendant le confinement (+ 3 % compar&eacute; &agrave; la m&ecirc;me p&eacute;riode l&rsquo;an pass&eacute;) mais &laquo;&nbsp;<em>les incertitudes li&eacute;es &agrave; la reprise du march&eacute; des clients</em>&nbsp;&raquo; ont caract&eacute;ris&eacute; le secteur en juin. Pour la suite, tout repose sur cette fameuse reprise des march&eacute;s.</p>

<h3>Penser la suite</h3>

<p>En parall&egrave;le des difficult&eacute;s conjoncturelles li&eacute;es &agrave; la Covid-19, les repr&eacute;sentants de l&rsquo;Usipa ont profit&eacute; de cette AG pour red&eacute;finir &laquo;&nbsp;<em>les priorit&eacute;s de demain</em>&nbsp;&raquo;, int&eacute;grant les nouveaux comportements soci&eacute;taux et de consommation &eacute;mergents, et renforc&eacute;s pour certains par la crise sanitaire, en mati&egrave;re d&rsquo;alimentation. Les gens (people), la plan&egrave;te (planet) et les b&eacute;n&eacute;fices (profit) sont au c&oelig;ur de cette &eacute;volution.</p>

<p>Tout d&rsquo;abord, il s&rsquo;agit de de d&eacute;fendre la comp&eacute;titivit&eacute; de cette industrie en pr&eacute;servant le tissu &eacute;conomique et social des territoires o&ugrave; elle est implant&eacute;e tout en garantissant l&rsquo;ind&eacute;pendance de l&rsquo;approvisionnement de la France. Rattraper le retard du fret ferroviaire appara&icirc;t ainsi comme un aspect essentiel. &laquo;&nbsp;<em>En amidonnerie, 50 % des mati&egrave;res agricoles n&eacute;cessaires au secteur sont livr&eacute;es par le train. Or, la moiti&eacute; des lignes de d&eacute;serte fine du territoire (lignes capillaires) sont en danger. 590 km de voies ont une p&eacute;rennit&eacute; inf&eacute;rieure &agrave; 5 ans et 397 km &agrave; deux ans. Il faut donc investir en priorit&eacute; sur ces tron&ccedil;ons pour pr&eacute;server le raccordement au r&eacute;seau ferr&eacute;</em>&nbsp;&raquo; pr&eacute;cise Thomas Gauthier. C&rsquo;est pourquoi l&rsquo;Usipa a pr&eacute;sent&eacute; au gouvernement un sch&eacute;ma directeur national sur ce sujet, port&eacute; avec Interc&eacute;r&eacute;ales. Le renforcement du transport par train s&rsquo;inscrit aussi dans la logique de d&eacute;carbonation et de d&eacute;veloppement durable des transports en g&eacute;n&eacute;ral.</p>

<p>Par ailleurs, l&rsquo;union de syndicats du secteur pr&eacute;voit aussi de travailler sur l&rsquo;int&eacute;gration de mati&egrave;res premi&egrave;res adapt&eacute;es au r&eacute;chauffement climatique, au d&eacute;veloppement des &eacute;nergies renouvelables utilis&eacute;es pour la production, &agrave; la r&eacute;duction de la consommation en eau par le secteur et enfin &agrave; la r&eacute;duction des &eacute;missions de polluants.</p>

<p>Enfin, autre axe de travail&nbsp;: une nouvelle offre pour le consommateur. Cela passe par le d&eacute;veloppement des produits biosourc&eacute;s issus de biomasse renouvelable et &eacute;vitant le rejet de CO2. Cela passe aussi par le d&eacute;veloppement de travaux autour des prot&eacute;ines v&eacute;g&eacute;tales pour accompagner la transition alimentaire. &laquo;&nbsp;<em>Nous saluons les 100 M&euro; annonc&eacute;s pour le plan prot&eacute;ine mais si on veut tout faire sur ce sujet, c&rsquo;est bien peu</em>&nbsp;&raquo; regrette toutefois Thomas Gauthier, qui met cette somme en perspective en citant les 1,2 md&euro; accord&eacute;s au secteur agricole ou encore aux 4,7 Mds&euro; du secteur ferroviaire du plan France Relance.</p>

<p>&laquo;&nbsp;<em>Le secteur est certes un peu chahut&eacute; avec la crise sanitaire et nous avons beaucoup d&rsquo;interrogations par rapport &agrave; la reprise mais nous saluons le plan France Relance. Nous allons nous investir, notamment pour trouver de nouveaux d&eacute;bouch&eacute;s. Quant &agrave; la d&eacute;carbonation, elle ne se d&eacute;cr&egrave;te pas, elle se construit avec l&rsquo;ensemble des parties prenantes&nbsp;</em>&raquo; a conclu Marie Laure Empinet, pr&eacute;sidente de l&rsquo;Usipa.</p>

<p>&nbsp;</p>

<div class="encadre"><strong>L&rsquo;amidonnerie, un secteur ancr&eacute; dans les territoires et fortement exportateur</strong></div>

<div class="encadre">Lors de la conf&eacute;rence de presse qui a pr&eacute;c&eacute;d&eacute; l&rsquo;Assembl&eacute;e g&eacute;n&eacute;rale, Thomas Gauthier, le d&eacute;l&eacute;gu&eacute; g&eacute;n&eacute;ral de l&rsquo;Usipa, a rappel&eacute; quelques chiffres pour l&rsquo;ann&eacute;e 2019. Le secteur repr&eacute;sent&eacute; par cet organisme a r&eacute;alis&eacute; un chiffre d&rsquo;affaires de 3,1 Mds &euro;, dont 2 Mds &euro; pour les seuls produits amylac&eacute;s, en 2019 et 3,1 Mt d&rsquo;amidon produit. Cette &laquo;&nbsp;industrie de territoires&nbsp;&raquo; (15&nbsp;900 emplois en France) est compos&eacute;e de 4 entreprises &eacute;tablies en France (ADM, Cargill, Roquette et T&eacute;r&eacute;os) &agrave; travers 10 sites industriels (situ&eacute;s essentiellement dans les Hauts-de-France et le Grand Est) et r&eacute;alise 75 % de son chiffre d&rsquo;affaires &agrave; l&rsquo;exportation (50,5 % dans l&rsquo;UE, le solde sur pays tiers). L&rsquo;amidonnerie, c&rsquo;est aussi 650 kha de surfaces agricoles concern&eacute;es, 6 Mt de mati&egrave;res premi&egrave;res agricoles valoris&eacute;es (dont 2,7 Mt de bl&eacute; et 2,1 Mt de ma&iuml;s). Le secteur comprend bien s&ucirc;r la production d&rsquo;amidon mais aussi les produits d&rsquo;hydrolyse, le gluten er des coproduits. L&rsquo;alimentaire utilise 51 % de l&rsquo;amidon produit en France. Le secteur de la boulangerie, p&acirc;tisserie et biscuiterie consomme 10 % de cette production (derri&egrave;re la confiserie/chocolaterie, les entremets/cr&egrave;mes glac&eacute;es et la conserve de fruits et confitures).</div>



A l’occasion de leur Assemblée générale, les amidonniers ont fait le point sur le monde d’aujourd’hui mais surtout sur celui de demain.

Le secteur de l’amidonnerie présente une stratégie intégrant la Covid-19

<p>Les ventes de viande sous AOP Maine-Anjou repartent sur une bonne pente, a montr&eacute; l&rsquo;assembl&eacute;e g&eacute;n&eacute;rale de la Sica Domaine Rouge des pr&eacute;s. Ce sont 619 animaux qui ont &eacute;t&eacute; commercialis&eacute;s en 2019 (contre 543 en 2018 et 392 en 2017), et l&rsquo;ann&eacute;e 2020 devrait se cl&ocirc;turer avec 650 &agrave; 660 animaux.</p>

<p>La fili&egrave;re est cependant encore loin des chiffres r&eacute;alis&eacute;s dans les ann&eacute;es 2010 ou 2011 - autour de 2 000 animaux agr&eacute;&eacute;s par an - quand le partenariat fonctionnait avec la chaine de restauration groupe Flo et avec Auchan. En septembre 2020, le nombre d&rsquo;&eacute;leveurs engag&eacute;s est de 73, et l&rsquo;&eacute;rosion semble endigu&eacute;e.</p>

<p>Depuis 2019, le syndicat de d&eacute;fense de la viande AOP Maine-Anjou sollicite les services d&rsquo;Agroqualit&eacute; bas&eacute; en Ille-et-Vilaine pour assurer la relation avec les &eacute;leveurs adh&eacute;rents. D&rsquo;ici fin 2020, il sera possible pour une partie des &eacute;leveurs qui pratiquent la vente directe de disposer du signe officiel de qualit&eacute;&nbsp;: les animaux abattus &agrave; Craon et d&eacute;coup&eacute;s &agrave; l&rsquo;atelier des &eacute;leveurs &agrave; Ern&eacute;e en Mayenne pourront &ecirc;tre vendus sous AOP en vente directe. Pour les animaux abattus dans le Sud Loire, la structure cherche encore un atelier de d&eacute;coupe.</p>

<h2>Aller voir les clients pour faire connaitre l&rsquo;AOP Maine-Anjou</h2>

<p><em>&laquo;<a href="https://www.reussir.fr/bovins-viande/une-vente-directe-collective-pour-laop-maine-anjou " target="_blank">&nbsp;MABox,</a> organisation de vente directe collective, n&rsquo;a pas fonctionn&eacute; et mettait la Sica en difficult&eacute;. Nous avons d&eacute;cid&eacute; d&rsquo;arr&ecirc;ter&nbsp;&raquo;</em> explique Christian Perrin, pr&eacute;sident de la Sica Domaine Rouge des Pr&eacute;s. La viande AOP Maine-Anjou souffre surtout d&rsquo;un d&eacute;ficit de notori&eacute;t&eacute; analyse t'il.&nbsp;Actuellement les d&eacute;bouch&eacute;s de l&rsquo;AOP sont essentiellement les grandes surfaces.</p>

<p>Tous les &eacute;leveurs de Rouge des Pr&eacute;s sont appel&eacute;s &agrave; parler de leur viande aupr&egrave;s de leurs contacts qu&rsquo;ils soient restaurateurs, bouchers, collectivit&eacute;s&hellip; La notori&eacute;t&eacute; a des progr&egrave;s &agrave; faire au sein m&ecirc;me d&eacute;j&agrave; de la r&eacute;gion des Pays de la Loire.<em> &laquo;&nbsp;Nous avons un produit haut de gamme qui garantit persill&eacute; et tendret&eacute;. Il faut aller voir les clients&nbsp;et je pense que cela va fonctionner &raquo;</em> encourage Christian Perrin.</p>

<h2>Resserrer le contact entre &eacute;leveurs et l&rsquo;organisme de s&eacute;lection</h2>

<p>St&eacute;phane Patin est le nouveau directeur de la SICA pour la moiti&eacute; de son temps de travail, l&rsquo;autre moiti&eacute; &eacute;tant consacr&eacute;e &agrave; la direction de Races de France, f&eacute;d&eacute;ration des organismes de s&eacute;lection. <em>&laquo;&nbsp;Nous travaillons &agrave; resserrer le contact entre les &eacute;leveurs et l&rsquo;OS de la race pour mieux r&eacute;pondre aux attentes des &eacute;leveurs&nbsp;&raquo;</em> expose Christian Perrin. La Rouge des Pr&eacute;s compte 17&nbsp;970 vaches contr&ocirc;l&eacute;es, repr&eacute;sentant 53% de la population de 33&nbsp;900 vaches au total.</p>

<p>Proposer un plus large choix en IA est un des objectifs. En 2019, la moiti&eacute; des ins&eacute;minations r&eacute;alis&eacute;es en race Rouge des Pr&eacute;s l&rsquo;&eacute;taient avec un taureau porteur h&eacute;t&eacute;rozygote du g&egrave;ne mh. Et les taureaux pour vaches repr&eacute;sentent la moiti&eacute; des ventes de doses d&rsquo;IA. Le programme d&rsquo;accouplements dirig&eacute;s port&eacute; par Evolution porte sur deux segments&nbsp;: qualit&eacute;s maternelles, et facilit&eacute; de naissance et viande. A partir de six p&egrave;res &agrave; taureaux r&eacute;cents et anciens, et de six cents m&egrave;res &agrave; taureaux qui seront s&eacute;lectionn&eacute;es apr&egrave;s visite en ferme, deux cents accouplements dirig&eacute;s sont r&eacute;alis&eacute;s et l&rsquo;objectif est qu&rsquo;une dizaine de m&acirc;les soient &eacute;valu&eacute;s en station de contr&ocirc;le individuel. Une modification de l&rsquo;organisation est en discussion pour que les naisseurs soient int&eacute;ress&eacute;s &agrave; jouer le jeu jusqu&rsquo;au bout en proposant &agrave; l&rsquo;entr&eacute;e en station de contr&ocirc;le individuel leur tout meilleur veau. &nbsp;</p>

<p>La prochaine vente &agrave; la station de contr&ocirc;le individuel aura d&rsquo;ailleurs lieu du 19 et 28 octobre, sous pli ferm&eacute; et selon la m&ecirc;me organisation que la vente du printemps dernier. Les vid&eacute;os des animaux s&eacute;lectionn&eacute;s seront visibles sur la<a href="https://www.youtube.com/channel/UCOZ8MdjSKibxnJ0QN2VlZGA" target="_blank"> chaine youtube &laquo;&nbsp;Rouge des Pr&eacute;s officiel&nbsp;&raquo;</a>. 58 % des taureaux propos&eacute;s sont non porteurs du g&egrave;ne mh. Tous les taureaux sont mis &agrave; prix &agrave; 2 350 euros.</p>

<p>Enfin, il est toujours temps de participer au concours photo qui a pour but de promouvoir la race. Il se termine le 30 octobre 2020. Par contre, le traditionnel march&eacute; de No&euml;l du Domaine des Rues ne pourra se tenir cette ann&eacute;e, pour raisons sanitaires.</p>

<p><strong>Lire aussi : </strong><a href="https://www.reussir.fr/bovins-viande/une-conversion-reussie-du-lait-vers-la-rouge-des-pres" target="_blank">Une conversion r&eacute;ussie du lait vers la Rouge des Pr&eacute;s&nbsp; </a></p>

<p><a href="https://www.reussir.fr/bovins-viande/covid-19-une-vente-sous-pli-ferme-pour-la-rouge-des-pres" target="_blank">[Covid-19] Une vente sous pli ferm&eacute; pour la Rouge des Pr&eacute;s </a></p>

<p><a href="https://www.reussir.fr//www.reussir.fr/bovins-viande/des-rouges-des-pres-tres-efficaces" target="_blank">Des Rouges des Pr&eacute;s tr&egrave;s efficaces</a></p>

<p><a href="https://www.reussir.fr/bovins-viande/la-mixite-lhonneur-pour-la-rouge-des-pres" target="_blank">Concours : La mixit&eacute; &agrave; l&rsquo;honneur pour la Rouge des Pr&eacute;s </a></p>



L'AOP Maine-Anjou s'attelle à développer sa notoriété, et l'OS Rouge des Prés travaille à resserrer le lien avec les éleveurs pour mieux répondre à leurs attentes.

La Rouge des Prés veut resserrer le lien entre éleveurs et OS

<p><strong>ARTICLE 1 - ORGANISATION</strong></p><p style="text-align:justify;">Pleinchamp (ci-apr&egrave;s &laquo; l&rsquo;Organisateur &raquo;), SAS au capital de 2 632 080 euros, immatricul&eacute;e au Registre du Commerce et des Soci&eacute;t&eacute;s de Nanterre sous le num&eacute;ro 432 556 900, dont le si&egrave;ge social est situ&eacute; au 12 place des Etats-Unis, 92127 Montrouge Cedex, organise un JEU sans obligation d&rsquo;achat intitul&eacute; &laquo; Pleinchamp et Crosscall &raquo; mettant en jeu des smartphones et une tablette pour le lancement du nouveau site Pleinchamp.</p><p style="text-align:justify;">La dur&eacute;e du jeu est pr&eacute;vue pendant un mois sur le site de Pleinchamp et commencera le 7 octobre 2020 pour se terminer le 6 novembre 2020- 23h59 inclus (date et heure fran&ccedil;aises de connexion faisant foi), dans les conditions d&eacute;finies (ci-apr&egrave;s), permettant aux participants de tenter de gagner un lot par tirage au sort.</p><p style="text-align:justify;">La promotion du Jeu est r&eacute;alis&eacute;e avec le concours de la soci&eacute;t&eacute; Crosscall (d&eacute;sign&eacute;e &laquo; Partenaire &raquo;), SAS au capital de 281 256 euros, immatricul&eacute;e au Registre du commerce et des Soci&eacute;t&eacute;s d&rsquo;AIX EN PROVENCE sous le num&eacute;ro B 518 706 890 dont le si&egrave;ge social est situ&eacute; au 245, rue Paul Langevin &agrave; Aix en Provence 13290.</p><p><strong>ARTICLE 2 &ndash; CONDITIONS DE PARTICIPATION</strong></p><p style="text-align:justify;">2.1 Pourra participer au Jeu toute personne physique majeure titulaire d&rsquo;un compte CAC Agri (Compte A Composer Agriculteur du Cr&eacute;dit Agricole) ou d&rsquo;un compte CSCA (Compte Service Agri du Cr&eacute;dit Agricole) et qui ne s&rsquo;est pas encore identifi&eacute; au site, &agrave; la date de participation au Jeu, et r&eacute;sidant en France (dont Corse et DOM-TOM).</p><p>2.2 Le participant ou la participante pourra jouer, au plus tard le 6 novembre 2020-23H59 inclus :&nbsp;</p><p style="text-align:justify;">- En se connectant pour la premi&egrave;re fois avec son adresse mail indiqu&eacute;e sur son CAC Agri ou son CSCA dans la rubrique [vous &ecirc;tes agriculteur titulaire d&rsquo;un Compte Service Agri ou d&rsquo;un Compte &agrave; Composer Agri ?] et en cliquant sur la rubrique [j&rsquo;acc&egrave;de &agrave; Pleinchamp Pro] sur le site Pleinchamp&nbsp;<br>-&nbsp; Et en validant les CGU (Conditions G&eacute;n&eacute;rales d&rsquo;Utilisation) de Pleinchamp Pro.</p><p style="text-align:justify;">2.3 Le Jeu autorise une seule participation sur le site. Il ne sera attribu&eacute; qu&rsquo;une dotation au maximum par foyer et par inscription. Toute inscription incompl&egrave;te, avec des coordonn&eacute;es inexactes sera, automatiquement et irr&eacute;m&eacute;diablement consid&eacute;r&eacute;e comme nulle. Toute participation initi&eacute;e avec un email temporaire tel que notamment @yopmail.com, @jetable.net, @jetable.com, @jetable.org, @spambox.us ne sera pas consid&eacute;r&eacute;e comme valide et sera exclue. L&rsquo;Organisateur se r&eacute;serve en outre le droit d&rsquo;exclure tout Participant ne respectant pas l&rsquo;&eacute;quit&eacute; du Jeu. &nbsp;</p><p style="text-align:justify;">2.4 Par sa simple participation, le joueur est r&eacute;put&eacute; avoir pris connaissance des modalit&eacute;s pratiques et du r&egrave;glement du Jeu d&eacute;taill&eacute; qui sera mis &agrave; sa disposition gratuitement sur site (d&eacute;sign&eacute;s ci-dessus) et les avoir accept&eacute;s dans leur int&eacute;gralit&eacute;.<br>Toute contestation relative &agrave; son interpr&eacute;tation ou &agrave; son application sera soumise &agrave; la Soci&eacute;t&eacute; Organisatrice qui tentera de trouver une solution amiable.</p><p style="text-align:justify;">2.5 N&eacute;anmoins, Pleinchamp se r&eacute;serve le droit de mettre fin au Jeu de mani&egrave;re anticip&eacute;e en cas de survenance d&rsquo;un cas de force majeure ou de tout &eacute;v&eacute;nement ext&eacute;rieur &agrave; sa volont&eacute; rendant la continuation du Jeu impossible.</p><p><strong>ARTICLE 3 &ndash; DESIGNATION DES GAGNANTS</strong></p><p>Les dotations mise en jeu sont les suivantes :</p><p>-&nbsp;&nbsp; &nbsp;Le 1er gagnant tir&eacute; a sort remporte : 1 Tablette Core-T4, 540 &euro; TTC/ l&rsquo;unit&eacute;<br>-&nbsp;&nbsp; &nbsp;Le gagnant suivant : 1 Smartphone Core-X4, 552 &euro; TTC/l&rsquo;unit&eacute;<br>-&nbsp;&nbsp; &nbsp;Les deux derniers gagants : 1 Smartphone Action-X3 PRO, 419 &euro; TTC/l&rsquo;unit&eacute;</p><p style="text-align:justify;">Lea dotations ne pourront en aucun cas &ecirc;tre reprises ou &eacute;chang&eacute;es contre leur valeur commerciale ou contre toute autre dotation. Cependant, si elle l&rsquo;estime n&eacute;cessaire ou si les circonstances l&rsquo;exigent et conform&eacute;ment aux dispositions de l&rsquo;article 11 du pr&eacute;sent r&egrave;glement, l&rsquo;Organisateur se r&eacute;serve la possibilit&eacute; de substituer &agrave; tout moment la dotation propos&eacute;e &agrave; une autre dotation d&rsquo;une valeur &eacute;quivalente, sans qu&rsquo;aucune contrepartie ou r&eacute;clamation ne puisse &ecirc;tre formul&eacute;e &agrave; cet &eacute;gard.</p><p style="text-align:justify;">La dotation est nominative et ne peut &ecirc;tre remise &agrave; une personne autre que le Participant tir&eacute; au sort. La dotation ne peut en aucun cas faire l&rsquo;objet d&rsquo;un remboursement en tout ou partie ou &eacute;chang&eacute;e contre tout autre article ou service.&nbsp;</p><p>La dotation non attribu&eacute;e ne sera pas remise en jeu.&nbsp;</p><p style="text-align:justify;"><strong>ARTICLE 4 &ndash; DESIGNATION DES GAGNANTS<br>&nbsp;</strong>La d&eacute;signation des gagnants se fera par tirage au sort par un employ&eacute; de la SAS Pleinchamp au 7&egrave; jour apr&egrave;s la fin du jeu dans les locaux de la SAS Pleinchamp qui se situe &agrave; Montrouge, parmi l&rsquo;ensemble des participants ayant respect&eacute; les conditions de l&rsquo;article 2.2.</p><p>Chaque Participant d&eacute;sign&eacute; gagnant par le tirage au sort en sera inform&eacute; &agrave; titre individuel via les coordonn&eacute;es communiqu&eacute;es lors de leur inscription. Avec cette information, il sera fait mention des instructions permettant de prendre possession de leur dotation.</p><p style="text-align:justify;">Le tirage au sort d&eacute;signera quatre gagnants conform&eacute;ment aux dispositions de l&rsquo;article 3 &laquo; Dotation &raquo;, sous r&eacute;serve de la participation minimale de 30 Participants.</p><p><strong>ARTICLE 5 - VERIFICATION DE L&rsquo;IDENTITE&nbsp;</strong></p><p style="text-align:justify;">Les Participants autorisent l&rsquo;Organisateur &agrave; proc&eacute;der &agrave; toute v&eacute;rification utile concernant les donn&eacute;es CAC Agri et CSCA. Cette v&eacute;rification se fera dans le strict respect des dispositions de l&rsquo;article 9 du Code civil. Toute indication fausse entra&icirc;nera l&rsquo;&eacute;limination du Participant, de m&ecirc;me que les participations multiples av&eacute;r&eacute;es.&nbsp;</p><p><strong>ARTICLE 6 - ATTRIBUTION DE LA DOTATION</strong></p><p style="text-align:justify;">Les t&eacute;l&eacute;phones mobiles et la tablette Crosscall seront exp&eacute;di&eacute;s aux gagnants par voie postale dans un d&eacute;lai de trente (30) jours apr&egrave;s la date de fin du tirage mentionn&eacute; ci-dessus &agrave; l&rsquo;article 1.<br>La dotation non distribu&eacute;e sera conserv&eacute;e par l&rsquo;Organisateur.<br>L&rsquo;Organisateur ne saurait &ecirc;tre tenu responsable en cas de perte et/ou d&eacute;t&eacute;rioration de la dotation par la Poste ou tout prestataire de service similaire tiers, et plus g&eacute;n&eacute;ralement si le gagnant ne re&ccedil;oit pas la dotation ou la re&ccedil;oive avec retard apr&egrave;s que celle-ci aura &eacute;t&eacute; confi&eacute;e &agrave; la Poste ou &agrave; tout prestataire de service similaire tiers. Les &eacute;ventuelles r&eacute;clamations devront &ecirc;tre formul&eacute;es par le destinataire directement aupr&egrave;s des entreprises ayant assur&eacute; l&rsquo;acheminement.<br>La dotation non d&eacute;livr&eacute;e et retourn&eacute;e pour toute raison ext&eacute;rieure &agrave; l&rsquo;Organisateur (notamment en cas d&rsquo;adresse incompl&egrave;te ou inexacte telle qu&rsquo;indiqu&eacute;e par le Participant tir&eacute; au sort) sera perdue pour le Participant et demeurera acquise &agrave; l&rsquo;Organisateur, sans que la responsabilit&eacute; de celui-ci puisse &ecirc;tre recherch&eacute;e &agrave; cet &eacute;gard. De m&ecirc;me, la dotation non r&eacute;clam&eacute;e &agrave; La Poste ou &agrave; tout prestataire de service similaire tiers sera perdue pour le Participant tir&eacute; au sort et demeurera acquise &agrave; l&rsquo;Organisateur.<br>Il est pr&eacute;cis&eacute; que l&rsquo;Organisateur ne fournira aucune prestation ni garantie li&eacute;e &agrave; l&rsquo;utilisation de la dotation. Aucune dotation ne peut faire l&rsquo;objet d&rsquo;un remboursement ou d&rsquo;une contrepartie de quelque nature que ce soit, ni &ecirc;tre remplac&eacute;e par une dotation de nature &eacute;quivalente, sauf en cas de force majeure ou de circonstances ind&eacute;pendantes de la volont&eacute; de l&rsquo;Organisateur et ce conform&eacute;ment aux dispositions de l&rsquo;article 9 du pr&eacute;sent r&egrave;glement.</p><p><strong>ARTICLE 7 - INFORMATION AU GAGNANT</strong></p><p style="text-align:justify;">Les 4 gagnants du tirage au sort seront inform&eacute;s individuellement dans la semaine suivant le tirage au sort par courrier &eacute;lectronique adress&eacute; &agrave; l&rsquo;adresse indiqu&eacute;e dans le bulletin de participation au Jeu ou par tout autre moyen &agrave; disposition de l&rsquo;Organisateur afin de lui confirmer le gain et de lui indiquer les modalit&eacute;s de remise de leur dotation.&nbsp;</p><p style="text-align:justify;">La responsabilit&eacute; de l&rsquo;Organisateur ne saurait &ecirc;tre engag&eacute;e du fait d&rsquo;un changement d&rsquo;adresse ult&eacute;rieur du participant qui n&rsquo;aurait pas &eacute;t&eacute; notifi&eacute; &agrave; l&rsquo;Organisateur ou d&rsquo;une erreur dans les coordonn&eacute;es du participant.</p><p><strong>ARTICLE 8 - PUBLICATION DES RESULTATS</strong></p><p style="text-align:justify;">Du fait de l&rsquo;acceptation de leur prix et sous r&eacute;serve du droit d&rsquo;opposition que la loi &laquo; Informatique et Libert&eacute;s &raquo; de 1978 leur conf&egrave;re, qui peut &ecirc;tre exerc&eacute; &agrave; l&rsquo;adresse mentionn&eacute;e &agrave; l&rsquo;article 10 du r&egrave;glement, le gagnant autorise la Soci&eacute;t&eacute; Organisatrice et le partenaire &agrave; compter de l&rsquo;obtention de son gain &agrave; utiliser en tant que tel son nom, pr&eacute;nom et sa ville de r&eacute;sidence, sur quelque support que ce soit, &agrave; des fins promotionnelles ou publicitaires ou d&rsquo;information li&eacute;es au &nbsp;pr&eacute;sent jeu, en France m&eacute;tropolitaine (Corse comprise) et aux DOM-TOM.</p><p style="text-align:justify;">Ces autorisations n&rsquo;ouvrent droit &agrave; aucune indemnit&eacute; ou r&eacute;mun&eacute;ration que ce soit, &eacute;tant toutefois pr&eacute;cis&eacute; qu&rsquo;il s&rsquo;agit d&rsquo;une simple facult&eacute; offerte &agrave; la Soci&eacute;t&eacute; Organisatrice qui ne saurait constituer une obligation.<br>Les donn&eacute;es personnelles susvis&eacute;es ne pourront &ecirc;tre trait&eacute;es pour ces fins que pendant une dur&eacute;e d&rsquo;un (1) an &agrave; compter de la collecte desdites donn&eacute;es.</p><p><strong>ARTICLE 9 &ndash; RESPONSABILITE DE LA SOCIETE ORGANISATRICE ET DE SON PARTENAIRE CROSSCALL</strong></p><p style="text-align:justify;">La responsabilit&eacute; de l&rsquo;Organisateur et/ou de son Partenaire ne saurait &ecirc;tre engag&eacute;e si par suite de cas de force majeure ou de circonstances ind&eacute;pendantes de sa volont&eacute;, le Jeu devait &ecirc;tre annul&eacute;, &eacute;court&eacute;, prolong&eacute; ou les conditions modifi&eacute;es, totalement ou partiellement. Les Participants ne pourront r&eacute;clamer aucune indemnisation &agrave; ce titre.&nbsp;<br>L&rsquo;Organisateur se r&eacute;serve &eacute;galement le droit de r&eacute;silier la participation au Jeu en cas de non-respect du pr&eacute;sent r&egrave;glement.&nbsp;<br>L&rsquo;Organisateur ne pourra &ecirc;tre tenu pour responsable en cas de dysfonctionnement technique du Jeu. Les Participants ne pourront, par cons&eacute;quent, pr&eacute;tendre &agrave; aucun d&eacute;dommagement &agrave; ce titre.<br>L&rsquo;Organisateur d&eacute;gage toute responsabilit&eacute; en cas de dysfonctionnement du r&eacute;seau Internet.<br>L&rsquo;Organisateur pourra annuler tout ou partie du Jeu s&rsquo;il appara&icirc;t que des fraudes sont intervenues sous quelque forme que ce soit, notamment de mani&egrave;re informatique dans le cadre de la participation &agrave; l&rsquo;op&eacute;ration ou de la d&eacute;termination des gagnants. L&rsquo;Organisateur se r&eacute;serve alors le droit de ne pas attribuer les dotations aux fraudeurs et/ou de poursuivre devant les juridictions comp&eacute;tentes les auteurs de ces fraudes.<br>En cas de force majeure ou de circonstances ind&eacute;pendantes de sa volont&eacute;, l&rsquo;Organisateur se r&eacute;serve le droit de remplacer la dotation gagn&eacute;e par une dotation de valeur &eacute;quivalente et/ou de caract&eacute;ristiques proches.<br>Il ne sera r&eacute;pondu &agrave; aucune demande t&eacute;l&eacute;phonique ou &eacute;crite relative &agrave; la liste du gagnant.&nbsp;</p><p><strong>ARTICLE 10 &ndash; INFORMATIQUE ET LIBERTES</strong></p><p style="text-align:justify;">Les donn&eacute;es personnelles collect&eacute;es via le site ne sont pas trait&eacute;es par la soci&eacute;t&eacute; organisatrice Pleinchamp, ni par son partenaire Crosscall.&nbsp;</p><p style="text-align:justify;">Conform&eacute;ment au R&egrave;glement G&eacute;n&eacute;ral sur la Protection des Donn&eacute;es &laquo; RGPD &raquo; du 27 avril 2016, les participants pourront, &agrave; tout moment, acc&eacute;der aux informations les concernant, s&rsquo;opposer pour motif l&eacute;gitime &agrave; leur traitement, les faire rectifier, demander leur effacement, la limitation de leur traitement, leur portabilit&eacute;, et s&rsquo;opposer &agrave; leur communication &agrave; des tiers ou &agrave; leur utilisation &agrave; des fins commerciales, en &eacute;crivant par lettre simple &agrave; :</p><p style="text-align:justify;">Pour la Soci&eacute;t&eacute; Organisatrice : Pleinchamp SAS, Jeu &laquo; Pleinchamp et Crosscall &raquo;, 12 place des Etats-Unis, 92120 MONTROUGE</p><p style="text-align:justify;">Le participant peut en cas de contestation former une r&eacute;clamation aupr&egrave;s de la CNIL, dont le site Internet est accessible &agrave; l&rsquo;adresse suivante : http//www.cnil.fr<br>Le si&egrave;ge de la CNIL est situ&eacute; 3, Place de Fontenoy 75007 Paris.<br>La soci&eacute;t&eacute; organisatrice a d&eacute;sign&eacute; un D&eacute;l&eacute;gu&eacute; &agrave; la Protection des Donn&eacute;es, que le participant pourra contacter &agrave; l&rsquo;adresse suivante : Cr&eacute;dit Agricole SA, Direction de la Conformit&eacute; &ndash; D&eacute;l&eacute;gu&eacute; &agrave; la Protection des Donn&eacute;es &ndash; 12, place des Etats-Unis &ndash; 92127 Montrouge Cedex France.&nbsp;</p><p><strong>ARTICLE 11 &ndash; DEPOT DE REGLEMENT</strong></p><p style="text-align:justify;">Le R&egrave;glement est d&eacute;pos&eacute; aupr&egrave;s de Ma&icirc;tre Sandrine Manceau, Huissier de Justice, sis 130 rue Saint Charles &agrave; Paris (75015).<br>Il sera adress&eacute; &agrave; titre gratuit &agrave; toute personne qui en fait la demande au plus tard le 6 novembre 2020-minui inclus (cachet de la poste faisant foi) aupr&egrave;s de l&rsquo;Organisateur, dont l&rsquo;adresse figure ci-dessous. Une seule demande de R&egrave;glement par foyer (m&ecirc;me nom et m&ecirc;me adresse postale) sera prise en compte sur l&rsquo;ensemble du Jeu. Les frais engag&eacute;s (timbre &agrave; tarif lent en vigueur base 20gr) par le participant pour adresser cette demande &eacute;crite de remboursement seront rembours&eacute;s sur simple demande jointe.</p><p style="text-align:justify;">SAS Pleinchamp<br>Jeu &laquo; Pleinchamp et Crosscall &raquo; smartphones et tablette &agrave; gagner pour le lancement du nouveau site Pleinchamp<br>12, place des Etats-Unis, 92 127 Montrouge Cedex</p><p>Le R&egrave;glement sera &eacute;galement consultable gratuitement sur le site pleinchamp pendant l&rsquo;op&eacute;ration.&nbsp;</p><p><strong>ARTICLE 12 - DROIT APPLICABLE, LITIGES ET RECLAMATIONS</strong></p><p>Le pr&eacute;sent Jeu est soumis &agrave; la loi fran&ccedil;aise.&nbsp;</p><p style="text-align:justify;">Le simple fait de participer au Jeu implique l'acceptation du r&egrave;glement et des instructions figurant sur les documents adress&eacute;s aux gagnants.<br>En cas de contestation ou de r&eacute;clamation pour quelque raison que ce soit, les demandes devront &ecirc;tre adress&eacute;es par &eacute;crit &agrave; l'attention de l&rsquo;Organisateur &agrave; l&rsquo;adresse suivante : Pleinchamp SAS &ndash; &nbsp;Jeu &laquo; Pleinchamp et Crosscall &raquo; smartphones et tablette &agrave; gagner pour le lancement du nouveau site Pleinchamp -12 place des Etats Unis &ndash; 92127 Montrouge Cedex dans un d&eacute;lai de 30 (trente) jours apr&egrave;s sa participation et dans un d&eacute;lai de sept (7) jours apr&egrave;s la r&eacute;ception du prix s'agissant de toute contestation ou r&eacute;clamation relative &agrave; ce dernier.<br>Chaque participant s'engage en cas de difficult&eacute; qui pourrait survenir au sujet de l'application ou de l'interpr&eacute;tation du R&egrave;glement, &agrave; faire un recours amiable aupr&egrave;s de l&rsquo;Organisateur pr&eacute;alablement &agrave; toute action en justice contre cette derni&egrave;re.</p><p><strong>ARTICLE 13 &ndash; CONTROLE DU JEU&nbsp;</strong></p><p style="text-align:justify;">Le contr&ocirc;le du Jeu est assur&eacute; par Ma&icirc;tre Sandrine Manceau, Huissier de Justice, sis 130 rue Saint Charles &agrave; Paris (75015), aupr&egrave;s duquel est d&eacute;pos&eacute; le pr&eacute;sent r&egrave;glement.<br>&nbsp;</p>


Grand Jeu « Pleinchamp et Crosscall »  Smartphones et tablette à gagner  pour le lancement du nouveau site Pleinchamp

Réglement Grand Jeu Pleinchamp Crosscall octobre 2020

<p>&nbsp;&laquo;&nbsp;<em>Nous demandons au ministre de l&rsquo;Agriculture de faire respecter la Loi Egalim. Ne nous obligez pas &agrave; d&eacute;confiner les &eacute;pandeurs &agrave; fumier et les tonnes &agrave; lisier. On le fera si c&rsquo;est n&eacute;cessaire, &agrave; contre c&oelig;ur mais on le fera</em>, a lanc&eacute; Daniel Perrin, secr&eacute;taire g&eacute;n&eacute;ral de la FNPL lors d&rsquo;une conf&eacute;rence de presse le 30 septembre. Le syndicat fixe <strong>un ultimatum au 15 octobre.</strong></p>

<h2>Prendre en compte tous les indicateurs interprofessionnels</h2>

<p>La r&eacute;mun&eacute;ration des 60% de la collecte laiti&egrave;re consomm&eacute;e en France doit s&rsquo;appuyer <strong>sur les indicateurs interprofessionnels (</strong>notamment l'indicateur prix de revient bas&eacute; sur une r&eacute;mun&eacute;ration &agrave; 2 Smic). Pas seulement le lait sous marques nationales, mais aussi celui sous marques de distributeurs. &nbsp;&laquo;&nbsp;<em>Voil&agrave; ce qu&rsquo;on attend des entreprises, </em>explique-t-il en s&rsquo;adressant en particulier aux<a href="https://www.reussir.fr/lait/cooperatives-laitieres-cap-sur-la-revalorisation-des-produits-laitiers" target="_blank"> coop&eacute;ratives</a>. <em><strong>Ces indicateurs ont &eacute;t&eacute; valid&eacute;s par l&rsquo;ensemble des quatre familles de l&rsquo;interprofession </strong>dans le cadre du plan de fili&egrave;re <a href="https://www.reussir.fr/lait/la-filiere-laitiere-maintient-sa-feuille-de-route-france-terre-de-lait" target="_blank">France Terre de Lait</a>.</em>&nbsp;<em>Lors de son lancement le 4 janvier dernier, tout le monde &eacute;tait d&rsquo;accord pour dire que le plan de fili&egrave;re est un &laquo;&nbsp;super outil. J&rsquo;ai entendu la m&ecirc;me chose, lors de l&rsquo;assembl&eacute;e g&eacute;n&eacute;rale du Cniel le 9 septembre. Il faut appliquer la Loi et sortir</em> <em>du syst&egrave;me du m&eacute;diateur</em>&nbsp;&raquo;.</p>

<h2>"Qui imagine des paysages fran&ccedil;ais sans vaches?"</h2>

<p>La FNPL entend par ailleurs prendre part activement au d&eacute;bat sur la nouvelle Pac et l&rsquo;agriculture de demain. Le syndicat a conduit un travail synth&eacute;tis&eacute; dans une plaquette destin&eacute;e principalement aux pouvoirs publics fran&ccedil;ais et europ&eacute;ens. Sous un titre provocateur&nbsp; &laquo;&nbsp;Qui imagine des paysages &nbsp;fran&ccedil;ais sans vaches&nbsp;?&nbsp;&raquo;, ce travail montre en quoi l&rsquo;&eacute;levage laitier s&rsquo;inscrit <strong>pleinement dans les enjeux d&eacute;finis par la Commission europ&eacute;enne</strong> pour la future Pac dans la strat&eacute;gie &laquo;&nbsp;De la ferme &agrave; la table&raquo; (Farm to fork).&nbsp; Il regroupe l&rsquo;ensemble des <strong>atouts de l&rsquo;&eacute;levage laitier</strong> par rapport aux attentes soci&eacute;tales et &agrave; l&rsquo;am&eacute;nagement du territoire, et ce qui a d&eacute;j&agrave; &eacute;t&eacute; r&eacute;alis&eacute;&nbsp;par les &eacute;leveurs: par exemple le programme <a href="https://www.reussir.fr/lait/pres-de-400-eleveurs-de-bovins-engages-dans-le-label-bas-carbone" target="_blank">Carbon Dairy</a>, le PMPOA, la charte des bonnes pratiques ou encore le nombre d&rsquo;emplois indirects g&eacute;n&eacute;r&eacute;s par l&rsquo;&eacute;levage laitier.... Et il pr&eacute;sente pr&eacute;sente les propositions de la FNPL pour r&eacute;ussir la transition vers la ferme agro&eacute;cologique de 2030, ceci en les mettant en perspective par rapport aux enjeux de la strat&eacute;gie de la Commission.</p>

<h2>Accompagner la transition agro-&eacute;cologique</h2>

<p>&laquo;&nbsp;<em>Nous avons &agrave; coeur de faire reconna&icirc;tre l&rsquo;existant et de mettre en &oelig;uvre des marges de progr&egrave;s <strong>accessibles &agrave; tous les &eacute;levages. </strong>Nous sommes pr&ecirc;ts &agrave; aller plus loin avec une Pac qui nous accompagne dans la transition agro&eacute;cologique</em>, souligne Marie-Th&eacute;r&egrave;se Bonneau, vice-pr&eacute;sidente de la FNPL. <em>Notre objectif est que&nbsp;les &eacute;leveurs se sentent bien dans leur m&eacute;tier et puissent se projeter pour organiser le <strong>renouvellement des g&eacute;n&eacute;rations</strong>&nbsp;: la Pac doit donner des perspectives aux jeunes.</em>&raquo; L&rsquo;enjeu est aussi d'accompagner l&rsquo;<strong>adaptation des syst&egrave;mes de polyculture &eacute;levage au changement climatique</strong>, et la reconnaissance de l&rsquo;ensemble des <strong>services rendus par l&rsquo;&eacute;levage</strong> (biodiversit&eacute;, stockage du carbone, valorisation des prairies&hellip;) en les r&eacute;mun&eacute;rant.</p>

<p>Le syndicat est favorable<em> </em>&agrave; un niveau tr&egrave;s &eacute;lev&eacute; du nouveau &laquo;&nbsp;paiement pour services environnementaux&nbsp;&raquo; (programme Ecoscheme). Il<em> </em>d&eacute;fend par ailleurs l&rsquo;acc&egrave;s des &eacute;leveurs laitiers au plan prot&eacute;ines (via les l&eacute;gumineuses des fourrages), et une gestion de la Pac moins administrative et plus agronomique. "<em>La nouvelle Pac doit encourager les bonnes pratiques des polyculteurs &eacute;leveurs laitiers</em>, rench&eacute;rit Michel Lacoste<em>,</em> secr&eacute;taire g&eacute;n&eacute;ral adjoint de la FNPL, <em>mais</em> <em>elle doit aussi <strong>revaloriser le soutien aux actifs&nbsp;</strong></em>&raquo;.</p>

<h3 class="encadre">Les principales propositions de la FNPL</h3>

<p class="MsoNoSpacing">&deg; Cr&eacute;ation d&rsquo;<strong>une aide forfaitaire incitative &nbsp;pour les activit&eacute;s d&rsquo;&eacute;levage</strong>.</p>

<p class="MsoNoSpacing">&deg; Prise en compte des emplois induits par les syst&egrave;mes laitiers en actionnant <strong>un &laquo;&nbsp;bonus laitier&nbsp;&raquo; dans toutes les mesures de la Pa</strong>c.</p>

<p class="MsoNoSpacing">&deg; Financement du d&eacute;ploiement de <strong>Cap&rsquo;2ER pour 100% des &eacute;levages</strong> laitiers d&rsquo;ici 2027</p>

<p class="MsoNoSpacing">&deg; Accession &agrave; un paiement pour services environnementaux (programme Ecoscheme) au <strong>taux maximum </strong>par la reconnaissance de la polyculture &eacute;levage utilisant les outils existants (CBPE,CAP&rsquo;2ER), la pratique des syst&egrave;mes herbagers ou autre certification publique.</p>

<p class="MsoNoSpacing">&deg;Passage d&rsquo;une gestion administrative &agrave;<strong> une gestion agronomique r&eacute;gionale </strong>en lien avec l&rsquo;&eacute;volution climatique des p&eacute;riodes d&rsquo;&eacute;pandage pour favoriser l&rsquo;agro&eacute;cologie.</p>

<p class="MsoNoSpacing">&deg;Attribution des aides europ&eacute;ennes li&eacute;es &agrave; des certifications <strong>aux seuls cahiers des charges publics</strong> (bio , sans OGM&hellip;) <strong>et SIQO</strong> (pas aux d&eacute;marches marketing des entreprises).</p>

<p class="MsoNoSpacing">&deg; Extension au niveau europ&eacute;en du d&eacute;cret sur l&rsquo;origine du lait et de la viande dans les aliments transform&eacute;s.</p>

<p class="MsoNoSpacing">&deg; maintien de la surdotation des 52 premiers hectares, des ides coupl&eacute;es, de l'ICHN.</p>

<h3 class="encadre">Voir l'int&eacute;gralit&eacute; des propositions dans le pdf ci-joint</h3>

<p class="MsoNoSpacing">&nbsp;</p>



Il faut appliquer la loi et sortir du système du médiateur, plaide la FNPL en lançant un ultimatum au 15 octobre. Concernant la future Pac,le syndicat fait des propositions pour l'élevage laitier, qui sont synthétisées dans une plaquette destinée aux pouvoirs publics français et européens.

Lait : la FNPL réclame le respect de la Loi Egalim et présente ses propositions pour la Pac

<p><em>"Pour l'instant, nous maintenons les 71e Journ&eacute;es techniques des Industries c&eacute;r&eacute;ali&egrave;res (JTIC)</em>", assure Isabelle Hubert, Office Manager des JTIC, interrog&eacute; le 1er octobre.<em> "M&ecirc;me si le d&eacute;partement l'Indre et Cher est en rouge, pas de raison d'annuler pour le moment. La pr&eacute;fecture a valid&eacute; notre salon et le palais des Congr&egrave;s de Tours o&ugrave; devraient se d&eacute;rouler les JTIC a re&ccedil;u <a href="https://767ff66e-97d8-4b00-ab79-b28f292cb5e6.filesusr.com/ugd/76e9a0_09afd68a9466471b83bf7c5f520bafb3.pdf" target="_blank">une certification de l'Afnor </a>afin de mettre en place toutes les mesures et protocoles n&eacute;cessaires. Nous disposerons de deux escalators de chaque c&ocirc;t&eacute; de l'espace salon pour assurer un vrai sens de circulation des visiteurs. De plus, une zone d&eacute;di&eacute; &agrave; la restauration est pr&eacute;vue avec des si&egrave;ges pour ne pas manger debout"</em>, pr&eacute;cise t-elle.<br /><br />
Pour l'heure, une cinquantaine d'exposants ont r&eacute;serv&eacute; des stands et la fr&eacute;quentation habituelle des JTIC, autour de 1000 personnes par jour, restent suffisamment limit&eacute;e pour ne pas contrevenir aux limitations actuelles.</p>

<h3>H&eacute;catombe dans l'&eacute;v&egrave;nementiel</h3>

<p>Apr&egrave;s le Space &agrave; Rennes, le CFIA qui devait &eacute;galement s&rsquo;y&nbsp;tenir du 29&nbsp;septembre au 1er&nbsp;octobre&nbsp;a d&eacute;cid&eacute; d&rsquo;annuler sa prestation, &agrave; l&rsquo;image de <a href="https://www.reussir.fr/ladepeche/la-bourse-de-berlin-est-annulee-en-raison-de-la-pandemie-de-covid19" target="_blank" title="La bourse europ&eacute;enne des grains de Berlin est annul&eacute;e en raison de la pand&eacute;mie de Covid19">la Bourse de commerce europ&eacute;enne de Berlin, initialement pr&eacute;vue les 29 et 30&nbsp;octobre prochains dont les portes resteront ferm&eacute;es elles aussi. </a><br />
La pand&eacute;mie de Covid-19 aura donc eu raison de toutes ces manifestations tr&egrave;s pris&eacute;es par la fili&egrave;re du commerce des grains. Plus lointain, mais particuli&egrave;rement fr&eacute;quent&eacute;, c&rsquo;est au tour du Salon international de l&rsquo;agriculture d&rsquo;&eacute;mettre des premiers doutes quant &agrave; sa tenue en 2021. <em>&laquo;&nbsp;&Ccedil;a s&rsquo;annonce compliqu&eacute;&nbsp;&raquo;</em>, d&eacute;clarait son pr&eacute;sident Jean-Luc Poulain, le 30&nbsp;octobre. <em>&laquo;&nbsp;M&ecirc;me si la jauge revenait &agrave; 5 000 personnes &ndash; elle est actuellement de 1 000 personnes&nbsp;&ndash;, c&rsquo;est difficile. 5 000 personnes, c&rsquo;est le nombre de salari&eacute;s et d&rsquo;exposants&nbsp;&raquo;</em>.</p>

<div class="sequence"><a href="https://www.reussir.fr/ladepeche/la-bourse-de-berlin-est-annulee-en-raison-de-la-pandemie-de-covid19" target="_blank" title="La bourse europ&eacute;enne des grains de Berlin est annul&eacute;e en raison de la pand&eacute;mie de Covid19">La bourse europ&eacute;enne des grains de Berlin est annul&eacute;e en raison de la pand&eacute;mie de Covid19</a></div>



Prévues les 4 et 5 novembre à Tours, les JTIC 2020 accueilleraient une cinquantaine d'exposants déjà inscrits.

Les Journées techniques des Industries céréalières prévues en novembre restent maintenues... Pour le moment

<p>&nbsp;Devant l&rsquo;annulation en cascade des salons de la rentr&eacute;e, beaucoup ont cru qu&rsquo;il en serait de m&ecirc;me pour ce rendez-vous qui se tient traditionnellement d&eacute;but juin et qui avait donc &eacute;t&eacute; report&eacute;. Quinze jours auparavant, le parc des expositions Chartrexpo avait r&eacute;ouvert autour d&rsquo;un salon de l&rsquo;habitat ayant permis de tester le protocole mis en place. D&egrave;s lors, l&rsquo;Agri Coll Association, organisatrice de l&rsquo;&eacute;v&egrave;nement voyait l&agrave; un premier signal &agrave; la bonne tenue de la 27<sup>&egrave;me</sup> &eacute;dition de ce salon devenu une r&eacute;f&eacute;rence pour les passionn&eacute;s de machinisme agricole en miniature. Dimanche matin, la file d&rsquo;attente &eacute;tait, protocole sanitaire oblige, plus importante que lors des pr&eacute;c&eacute;dentes &eacute;ditions, prouvant si il en &eacute;tait besoin que le public avait r&eacute;pondu pr&eacute;sent. Sur l&rsquo;ensemble de la journ&eacute;e, la fr&eacute;quentation a certes &eacute;t&eacute; moindre que celle des ann&eacute;es pr&eacute;c&eacute;dentes, de l&rsquo;ordre de 3000 visiteurs, mais Chartres 2020 aura bien eu lieu, non sans &eacute;motions ni difficult&eacute;s pour les organisateurs.</p><p>&nbsp;</p><p>Article Jean-Pierre NORET</p>


Contre toute attente, le salon européen de la miniature de Chartres à bien eu lieu dimanche  20 septembre dernier.

Les miniatures sont bien venues à Chartres

<p>Le manque de confiance face aux changements de pratiques, la crainte de subir une perte financi&egrave;re, l&rsquo;absence de r&eacute;mun&eacute;ration d&eacute;di&eacute;e&nbsp;: tels sont les trois param&egrave;tres qui, selon Soil Capital, dissuadent les agriculteurs de se convertir &agrave; des pratiques dites <strong>d&rsquo;agriculture r&eacute;g&eacute;n&eacute;rative ou de conservation</strong>, contribuant &agrave; l&rsquo;am&eacute;lioration du bilan carbone des exploitations en minimisant le travail du sol au profit de la couverture v&eacute;g&eacute;tale maximale.</p><p>Forte d&rsquo;une communaut&eacute; d&rsquo;agronomes ind&eacute;pendants, l&rsquo;entreprise belge de conseil, cr&eacute;&eacute;e en 2013, &oelig;uvrait jusqu&rsquo;&agrave; pr&eacute;sent sur les deux premiers facteurs limitants, en prodiguant ses conseils et ses services de gestion &agrave; une cinquantaine d&rsquo;exploitations, couvrant environ 185 000 hectares en Europe et dans le monde. Elle vient de s&rsquo;attaquer au troisi&egrave;me facteur&nbsp;: la carotte, l&rsquo;oseille ou plus pr&eacute;cis&eacute;ment le bl&eacute;, Soil Capital se concentrant pour le moment sur les grandes cultures.</p><div class="citation">
    <span>"&laquo; Au-del&agrave; de l&rsquo;enjeu financier pour les agriculteurs, les certificats carbones sont aussi le moyen de prouver, vis-&agrave;-vis de la soci&eacute;t&eacute;, que l&rsquo;agriculture est une solution &agrave; la r&eacute;duction des GES &raquo;."</span>
</div>
<p>&laquo;&nbsp;<em>Notre ambition est de cr&eacute;er, &agrave; l&rsquo;&eacute;chelon europ&eacute;en, <strong>un march&eacute; carbone solide</strong>, cr&eacute;dible et pratique</em>, &eacute;nonce Chuck de Liedekerke, co-fondateur et directeur g&eacute;n&eacute;ral de Soil Capital. <em>Une grande partie de la solution au changement climatique passe par l&rsquo;agriculture. Au-del&agrave; de l&rsquo;enjeu financier pour les agriculteurs, les certificats carbones sont aussi le moyen de prouver, vis-&agrave;-vis de la soci&eacute;t&eacute;, que l&rsquo;agriculture est une solution &agrave; la r&eacute;duction des gaz &agrave; effet de serre (GES) </em>&raquo;.</p><h1>Entre 1 et 3 t/ha/an &agrave; 27,5 &euro;/t minimum</h1><p>Selon Soil Capital,<strong> la r&eacute;mun&eacute;ration du carbone</strong> n&rsquo;est en effet que la face &eacute;merg&eacute;e des b&eacute;n&eacute;fices associ&eacute;s &agrave; l&rsquo;agriculture de conservation et aux vertus du carbone dans le sol. Peuvent en effet &ecirc;tre capitalis&eacute;s des b&eacute;n&eacute;fices aux plans de la structure physique, de la fertilit&eacute; chimique, de la capacit&eacute; de r&eacute;tention en eau, de la vie microbienne, de la m&eacute;tabolisation des r&eacute;sidus de pesticides ou encore de la r&eacute;sistance &agrave; l&rsquo;&eacute;rosion.</p><p>Des b&eacute;n&eacute;fices cependant difficilement mat&eacute;rialisables, contrairement au mon&eacute;tisable carbone. Soil Capital s&rsquo;engage sur une r&eacute;mun&eacute;ration minimale de 27,5 &euro;/t/ha/an, sachant que le potentiel se situe entre 1 et 3 t/ha/an. L&rsquo;entreprise a mis un point un simulateur en ligne (<a href="https://www.soilcapital.com/fr/diagnostic-ferme" target="_blank" title="">mySoilCapital</a>) permettant &agrave; chacun de jauger son potentiel de r&eacute;duction et/ou de s&eacute;questration de carbone, selon ses pratiques et ses cultures.&nbsp;</p><div class="citation">
    <span>"On est l&agrave; pour favoriser l&rsquo;adoption et le maintien de bonnes pratiques dans la dur&eacute;e."</span>
</div>
<p>&laquo;&nbsp;<em>Qu&rsquo;il cultive des pommes de terre ou des betteraves, qu&rsquo;il soit d&eacute;j&agrave; engag&eacute; dans un processus de r&eacute;duction ou de s&eacute;questration, notre programme carbone n&rsquo;exclut a priori aucun agriculteur</em>, pr&eacute;cise Nicolas Verschuere<strong>, </strong>co-fondateur de Soil Capital, exploitant 100 hectares de polyculture en Belgique. <em>L&rsquo;outil ne plafonne pas. On est l&agrave; pour favoriser l&rsquo;adoption et le maintien de bonnes pratiques dans la dur&eacute;e</em>&nbsp;&raquo;.</p><p>Le mode op&eacute;ratoire est le suivant. L&rsquo;adh&eacute;sion au programme, d&rsquo;une dur&eacute;e de 5 ans et engageant toute l&rsquo;exploitation, d&eacute;marre avec un diagnostic du bilan carbone de l&rsquo;exploitation, pr&eacute;alable &agrave; l&lsquo;&eacute;tablissement d&rsquo;une d&eacute;marche de progr&egrave;s. Le plan de gestion propos&eacute; doit &ecirc;tre valid&eacute; par l&rsquo;agriculteur. Les bilans initiaux et annuels sont r&eacute;alis&eacute;s au moyen de Cool Farm Tool, un outil de quantification des gaz &agrave; effet de serre (GES) mis au point par des universit&eacute;s europ&eacute;ennes (Cambridge, Oxford, Wageningen...). Son protocole (collecte de donn&eacute;es, calcul et v&eacute;rification) est conforme &agrave; la norme Iso 16064-2 relative &agrave; la quantification des GES. A l&rsquo;issue du programme, ce sont les outils satellitaires qui se chargent de v&eacute;rifier la perp&eacute;tuation des pratiques</p>        
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        <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/7/2/4/7/3127427-1-fre-FR/3c7668c57ad9-nicolas-verschuere-et-chuck-de-liedekerke-3-jpg" alt="Soil Capital" height="854" width="1280" /><figcaption>Nicolas Verschuere et Chuck de Liedekerke, les co-fondateurs de Soil Capital</figcaption></figure>

</div>
<h1>R&eacute;tribution en deux temps</h1><p>Chaque ann&eacute;e et pendant cinq ans, l&rsquo;agriculteur est r&eacute;mun&eacute;r&eacute; &agrave; hauteur de 80% des gaz non &eacute;mis ou stock&eacute;s, sur la base de 27,5 &euro;/t. <em>&laquo;&nbsp;C&rsquo;est un prix minimum,</em> pr&eacute;cise Chuck de Liedekerke. <em>Nous refuserons de vendre en-de&ccedil;&agrave;&nbsp;</em>&raquo;. Ce qui signifie au passage que le contrat n&rsquo;est pas assorti d&rsquo;une garantie d&rsquo;achat.</p><p>&laquo;&nbsp;<em>Pour le moment, nous avons plus d&rsquo;acheteurs que de certificats carbone &agrave; vendre </em>&raquo;<em>, </em>rassure le directeur g&eacute;n&eacute;ral.<em> </em>Les certificats carbone sont commercialis&eacute;s par South Pole, que Soil capital d&eacute;crit comme une<em> &laquo;&nbsp;entreprise pionnie&#768;re de l&rsquo;e&#769;conomie de&#769;carbone&#769;e et mondialement reconnue pour son approche e&#769;thique des marche&#769;s carbone</em>&nbsp;&raquo;. Cargill (agroalimentaire) et IBA (technologie m&eacute;dicales) se sont port&eacute;s acheteurs de certificats.</p><p>Le solde des 20% est vers&eacute; entre la 11<sup>&egrave;me</sup> et la 15<sup>&egrave;me</sup> ann&eacute;e du programme. Cette dissociation vise &agrave; inscrire la conversion dans le temps et &agrave; d&eacute;courager les &eacute;ventuelles tentations de marche arri&egrave;re. &laquo;&nbsp;<em>Ce ne serait pas dans l&rsquo;int&eacute;r&ecirc;t des agriculteurs, </em>pr&eacute;vient Chuck de Liedekerke.<em> Les 20 % restants sont en fait affecte&#769;s a&#768; une re&#769;serve d&rsquo;assurance destine&#769;e a&#768; compenser un d&eacute;gagement impr&eacute;vu de carbone sur l&rsquo;exploitation dans les dix ans suivant l&rsquo;e&#769;mission des certificats carbone, ind&eacute;pendamment des ph&eacute;nom&egrave;nes m&eacute;t&eacute;o et au-del&agrave; d&rsquo;un seuil de 5% des r&eacute;ductions et/ou s&eacute;questrations enregistr&eacute;es au moment de l&rsquo;&eacute;pisode&nbsp;</em>&raquo;.</p><h1>D&egrave;s 50 ha, moins de 3 heures par an</h1><p>Selon Soil Capital, l&rsquo;adh&eacute;sion au programme est int&eacute;ressante &agrave; partir d&rsquo;une surface de 50 hectares, compte tenu du fait que les frais de gestion s&rsquo;&eacute;tablissent &agrave; 980 &euro;/an pendant cinq ans, ind&eacute;pendamment des surfaces en jeu. Au d&eacute;part, il faut par ailleurs pr&eacute;senter des analyses de sol de moins de cinq ans.</p><p>Au cours du programme, l&rsquo;agriculteur est susceptible d&rsquo;&ecirc;tre audit&eacute; pour v&eacute;rifier la r&eacute;alit&eacute; de ses pratiques. Soil Capital cible dans un premier temps les exploitations c&eacute;r&eacute;ali&egrave;res, ou tout du moins les exploitations dont la part v&eacute;g&eacute;tale g&eacute;n&egrave;re au moins 80% des GES. Le module &eacute;levage est pr&eacute;vu pour 2021.</p><p>&laquo;&nbsp;<em>Soil capital est le premier programme de r&eacute;mun&eacute;ration carbone r&eacute;alis&eacute; par des agriculteurs pour des agriculteurs</em>, conclut Nicolas Verschuere<strong>.</strong> <em>Conscients de la charge administrative qui p&egrave;se sur nos m&eacute;tiers, on s&rsquo;est attach&eacute; &agrave; faire en sorte que la fourniture des donn&eacute;es n&eacute;cessaires au fonctionnement du programme ne r&eacute;clame pas plus de trois heures par an&nbsp;</em>&raquo;. Les inscriptions pour le premier programme quinquennal sont ouvertes jusqu&rsquo;au 31 d&eacute;cembre 2020.</p><aside class="factbox">
    <h2>BON &Agrave; SAVOIR</h2>
    <p>Faut-il parler de certificats ou cr&eacute;dits carbone ? &laquo; La distinction est tr&egrave;s importante &raquo;, r&eacute;pond Chuck de Liedekerke. &laquo; Les cr&eacute;dits carbone permettent &agrave; des acheteurs industriels de tous horizons de revendiquer une neutralit&eacute; carbone en utilisant votre contribution carbone &agrave; leur avantage. C&rsquo;est en quelque sorte un droit &agrave; polluer. Les certificats, tels que ceux de Soil Capital, permettent aux acheteurs de communiquer sur le fait qu&rsquo;ils s&rsquo;inscrivent dans une d&eacute;marche de r&eacute;duction de GES, y compris en visant la neutralit&eacute;. On esp&egrave;re du reste que des fili&egrave;res agroalimentaires bas carbone vont se mettre en place de fa&ccedil;on &agrave; soutenir la demande des consommateurs finaux &raquo;. </p>
</aside>



L’entreprise belge de conseil agronomique Soil Capital lance un programme de rémunération du carbone en grandes cultures, moyennant un engagement de 5 ans et une rétribution à hauteur de 80% des certificats sur 5 ans et totale sur 15 ans. Quelques milliers d’euros, voire dizaines de milliers d’euros, sont potentiellement à capter, sans altérer la rentabilité des exploitations.

Soil Capital : du bilan carbone au bilan comptable

<p><strong>A</strong>vant d&rsquo;arr&ecirc;ter votre strat&eacute;gie d&rsquo;assolement, il faut avoir pris en compte la r&eacute;glementation et ses plus r&eacute;centes mises &agrave; jour. Parmi les derni&egrave;res &eacute;volutions, retenons par exemple que les nouvelles zones de non traitement (ZNT), le long des habitations, viennent s&rsquo;ajouter &agrave; celles, existantes, le long des cours d&rsquo;eau. Ainsi, le choix des cultures &agrave; implanter et le volume de <a href="https://www.cogedis.com/actualites/vente-conseil-produits-phytosanitaires/" target="_blank">produits phytosanitaires</a> &eacute;pandu sont impact&eacute;s. Au titre de la conditionnalit&eacute; des aides, il faut respecter la pr&eacute;sence de bandes enherb&eacute;es le long des cours d&rsquo;eau. Si des parcelles sont remani&eacute;es, attention &agrave; ne pas arracher une haie qui serait prot&eacute;g&eacute;e par la Bonne condition agricole et environnementale n&deg;7 (BCAE 7).</p><h2><strong>PAC et assolement</strong></h2><p><strong>I</strong>l faut respecter la r&egrave;gle de diversit&eacute; d&rsquo;assolement qui conditionne l&rsquo;aide verte. Ainsi, au-del&agrave; de 30 ha de terres arables, l&rsquo;agriculteur doit implanter 3 cultures dont la principale ne d&eacute;passe pas 75% des terres arables, (sauf si c'est de l&rsquo;herbe), et dont les deux principales ne d&eacute;passent pas, ensemble, 95%. Pour ceux qui implantent des intercultures en m&eacute;lange d&eacute;clar&eacute;es en Surfaces d&rsquo;int&eacute;r&ecirc;t &eacute;cologique (SIE) dans le dossier PAC, il faut les semer avant la fin de l&rsquo;&eacute;t&eacute; afin que le couvert ait lev&eacute; au 10 septembre, date de d&eacute;but de la p&eacute;riode de pr&eacute;sence obligatoire de 8 semaines des couverts SIE en Bretagne.</p><p><strong>P</strong>our les agriculteurs engag&eacute;s dans une mesure agro-environnementale et climatique (MAEC), des contraintes de rotation sont &agrave; respecter. Dans le cas des mesures polyculture-&eacute;levage herbivores, il faut respecter le ratio minimal d&rsquo;herbe dans la SAU et le ratio maximal de ma&iuml;s dans la Surface fourrag&egrave;re principale (SFP). Dans certaines mesures territorialis&eacute;es, il faut respecter un minimum de l&eacute;gumineuses dans la rotation et le non-retour de la m&ecirc;me culture deux ann&eacute;es de suite sur la m&ecirc;me parcelle. Pour les agriculteurs bio engag&eacute;s dans une mesure Conversion ou Maintien &agrave; l&rsquo;agriculture biologique (CAB / MAB), si une prairie artificielle a &eacute;t&eacute; implant&eacute;e avec au moins 50 % de l&eacute;gumineuses la 1&egrave;re ann&eacute;e de l'engagement, il faut implanter un couvert de grandes cultures sur la parcelle au moins 1 fois au cours de l&rsquo;engagement. Rappelons enfin que les cultures d&eacute;rob&eacute;es implant&eacute;es en interculture permettent de respecter la Directive Nitrates et le taux de SIE tout en &eacute;tant valoris&eacute;es en fourrage.</p><h2><strong>Strat&eacute;gie de diversification</strong></h2><p><strong>D</strong>iversifier son assolement peut passer par l&rsquo;allongement des rotations afin de r&eacute;duire la pression des bioagresseurs. Cela peut aussi &ecirc;tre l&rsquo;occasion d&rsquo;introduire une nouvelle culture qui demande moins de travaux, g&eacute;n&egrave;re plus de valeur ajout&eacute;e ou qui est plus r&eacute;sistante aux al&eacute;as climatiques, comme la s&eacute;cheresse. Cette r&eacute;flexion doit s&rsquo;inscrire dans un contexte o&ugrave; la diminution des intrants, notamment les produits phytosanitaires, est encourag&eacute;e. Le Pacte Vert europ&eacute;en et la nouvelle PAC fixent des objectifs ambitieux par rapport &agrave; cette r&eacute;duction des intrants. Par ailleurs, afin de r&eacute;duire les risques, il peut &ecirc;tre int&eacute;ressant de souscrire une assurance r&eacute;colte.</p><h2><strong>Anticiper sa surface fourrag&egrave;re</strong></h2><p><strong>L</strong>es cultures fourrag&egrave;res doivent &ecirc;tre &eacute;valu&eacute;es &agrave; partir des stocks en place et des besoins &agrave; venir. Pour cela, l&rsquo;&eacute;tat des p&acirc;turages est &agrave; v&eacute;rifier. La densit&eacute; des esp&egrave;ces ind&eacute;sirables par rapport &agrave; l&rsquo;&eacute;volution des bonnes gramin&eacute;es permettra d&rsquo;&eacute;valuer les besoins en d&eacute;sherbage et retournement. Afin de r&eacute;duire les fuites d&rsquo;azote, il est utile de pr&eacute;voir le retournement des prairies au printemps et certaines prairies pourront &ecirc;tre implant&eacute;es t&ocirc;t pour une fauche pr&eacute;coce. Attention toutefois &agrave; ne pas retourner les prairies class&eacute;es &ldquo;sensibles&rdquo;. Au titre de l&rsquo;aide verte de la PAC, le retournement de ces prairies est interdit.</p>


Rotation, plan de fumure, respect de la réglementation… : pour réussir son assolement, de nombreux axes de réflexion sont à prendre en compte.

Campagne 2020-2021 : bien préparer votre assolement

<p><strong>A</strong>vant d&rsquo;arr&ecirc;ter votre strat&eacute;gie d&rsquo;assolement, il faut avoir pris en compte la r&eacute;glementation et ses plus r&eacute;centes mises &agrave; jour. Parmi les derni&egrave;res &eacute;volutions, retenons par exemple que les nouvelles zones de non traitement (ZNT), le long des habitations, viennent s&rsquo;ajouter &agrave; celles, existantes, le long des cours d&rsquo;eau. Ainsi, le choix des cultures &agrave; implanter et le volume de <a href="https://www.cogedis.com/actualites/vente-conseil-produits-phytosanitaires/" target="_blank">produits phytosanitaires</a> &eacute;pandu sont impact&eacute;s. Au titre de la conditionnalit&eacute; des aides, il faut respecter la pr&eacute;sence de bandes enherb&eacute;es le long des cours d&rsquo;eau. Si des parcelles sont remani&eacute;es, attention &agrave; ne pas arracher une haie qui serait prot&eacute;g&eacute;e par la Bonne condition agricole et environnementale n&deg;7 (BCAE 7).</p><h2><strong>PAC et assolement</strong></h2><p><strong>I</strong>l<strong> </strong>faut respecter la r&egrave;gle de diversit&eacute; d&rsquo;assolement qui conditionne l&rsquo;aide verte. Ainsi, au-del&agrave; de 30 ha de terres arables, l&rsquo;agriculteur doit implanter 3 cultures dont la principale ne d&eacute;passe pas 75% des terres arables, (sauf si c'est de l&rsquo;herbe), et dont les deux principales ne d&eacute;passent pas, ensemble, 95%. Pour ceux qui implantent des intercultures en m&eacute;lange d&eacute;clar&eacute;es en Surfaces d&rsquo;int&eacute;r&ecirc;t &eacute;cologique (SIE) dans le dossier PAC, il faut les semer avant la fin de l&rsquo;&eacute;t&eacute; afin que le couvert ait lev&eacute; au 10 septembre, date de d&eacute;but de la p&eacute;riode de pr&eacute;sence obligatoire de 8 semaines des couverts SIE en Bretagne.</p><p><strong>P</strong>our les agriculteurs engag&eacute;s dans une mesure agro-environnementale et climatique (MAEC), des contraintes de rotation sont &agrave; respecter. Dans le cas des mesures polyculture-&eacute;levage herbivores, il faut respecter le ratio minimal d&rsquo;herbe dans la SAU et le ratio maximal de ma&iuml;s dans la Surface fourrag&egrave;re principale (SFP). Dans certaines mesures territorialis&eacute;es, il faut respecter un minimum de l&eacute;gumineuses dans la rotation et le non-retour de la m&ecirc;me culture deux ann&eacute;es de suite sur la m&ecirc;me parcelle. Pour les agriculteurs bio engag&eacute;s dans une mesure Conversion ou Maintien &agrave; l&rsquo;agriculture biologique (CAB / MAB), si une prairie artificielle a &eacute;t&eacute; implant&eacute;e avec au moins 50 % de l&eacute;gumineuses la 1&egrave;re ann&eacute;e de l'engagement, il faut implanter un couvert de grandes cultures sur la parcelle au moins 1 fois au cours de l&rsquo;engagement. Rappelons enfin que les cultures d&eacute;rob&eacute;es implant&eacute;es en interculture permettent de respecter la Directive Nitrates et le taux de SIE tout en &eacute;tant valoris&eacute;es en fourrage.</p><h2><strong>Strat&eacute;gie de diversification</strong></h2><p><strong>D</strong>iversifier son assolement peut passer par l&rsquo;allongement des rotations afin de r&eacute;duire la pression des bioagresseurs. Cela peut aussi &ecirc;tre l&rsquo;occasion d&rsquo;introduire une nouvelle culture qui demande moins de travaux, g&eacute;n&egrave;re plus de valeur ajout&eacute;e ou qui est plus r&eacute;sistante aux al&eacute;as climatiques, comme la s&eacute;cheresse. Cette r&eacute;flexion doit s&rsquo;inscrire dans un contexte o&ugrave; la diminution des intrants, notamment les produits phytosanitaires, est encourag&eacute;e. Le Pacte Vert europ&eacute;en et la nouvelle PAC fixent des objectifs ambitieux par rapport &agrave; cette r&eacute;duction des intrants. Par ailleurs, afin de r&eacute;duire les risques, il peut &ecirc;tre int&eacute;ressant de souscrire une assurance r&eacute;colte.</p><h2><strong>Anticiper sa surface fourrag&egrave;re</strong></h2><p><strong>L</strong>es cultures fourrag&egrave;res doivent &ecirc;tre &eacute;valu&eacute;es &agrave; partir des stocks en place et des besoins &agrave; venir. Pour cela, l&rsquo;&eacute;tat des p&acirc;turages est &agrave; v&eacute;rifier. La densit&eacute; des esp&egrave;ces ind&eacute;sirables par rapport &agrave; l&rsquo;&eacute;volution des bonnes gramin&eacute;es permettra d&rsquo;&eacute;valuer les besoins en d&eacute;sherbage et retournement. Afin de r&eacute;duire les fuites d&rsquo;azote, il est utile de pr&eacute;voir le retournement des prairies au printemps et certaines prairies pourront &ecirc;tre implant&eacute;es t&ocirc;t pour une fauche pr&eacute;coce. Attention toutefois &agrave; ne pas retourner les prairies class&eacute;es &ldquo;sensibles&rdquo;. Au titre de l&rsquo;aide verte de la PAC, le retournement de ces prairies est interdit.</p>


<p class="MsoPlainText"><em>"Il nous a assur&eacute; qu'il n'y aurait pas de baisse de la TA-TFNB cette ann&eacute;e pour les chambres, il a obtenu les arbitrages n&eacute;cessaires pour &ccedil;a"</em>, a d&eacute;clar&eacute; le pr&eacute;sident des chambres d'agriculture S&eacute;bastien Windsor.</p><p class="MsoPlainText">L'an dernier, devant la fronde des parlementaires et de la profession agricole, l'ex&eacute;cutif avait renonc&eacute; &agrave; diminuer de 15% la taxe additionnelle &agrave; la taxe fonci&egrave;re sur les propri&eacute;t&eacute;s non b&acirc;ties (TA-TFNB), qui rapporte aux chambres d'agriculture 292 millions d'euros par an, soit pr&egrave;s de la moiti&eacute; de leur budget. M. Windsor a toutefois indiqu&eacute; qu'il pouvait y avoir des baisses sur d'autres sources de financement du budget des chambres et qu'il restait <em>"vigilant"</em> et continuait &agrave; travailler avec le minist&egrave;re. Interrog&eacute; par l'AFP, l'entourage du ministre a confirm&eacute; mercredi soir que le montant de la TA-TFNB serait <em>"stable en 2021".</em></p><p class="MsoPlainText">Lors de l'assembl&eacute;e pl&eacute;ni&egrave;re des chambres d'agriculture, le ministre a, selon M. Windsor, qualifi&eacute; les chambres d'<em>"acteur du dernier kilom&egrave;tre, pr&eacute;sent jusqu'au bout pour accompagner les agriculteurs".</em> <em>"Il nous encourage &agrave; ne pas aller vers une r&eacute;forme qui am&egrave;nerait une suppression de notre pr&eacute;sence locale, de notre implication locale, tant avec les agriculteurs que les collectivit&eacute;s"</em>, a ajout&eacute; M. Windsor, selon qui les chambres devront toutefois continuer &agrave; aller <em>"chercher les mutualisation et les &eacute;conomies".</em></p><p class="MsoPlainText">Le ministre a &eacute;galement indiqu&eacute;, selon M. Windsor, qu'il comptait sur les chambres pour accompagner les agriculteurs dans le cadre du plan de relance de l'&eacute;conomie, dont le volet agricole repr&eacute;sente 1,2 milliard d'euros. Parmi les aspects sur lesquels les chambres sont attendues, l'accompagnement dans le choix des investissements de modernisation, ou dans l'aide &agrave; la transmission des exploitations aux jeunes g&eacute;n&eacute;rations.</p>


Les chambres d'agriculture ont obtenu peu ou prou le maintien de leur budget pour l'année 2021, ont-elles indiqué après avoir reçu la visite du ministre de l'Agriculture Julien Denormandie.

Chambres d'agriculture : le maintien de leur budget confirmé pour 2021

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<p>Encore quelques mois &agrave; attendre pour les acheteurs des canetons mulards Stimul MG AS et MGC AS d&rsquo;Orvia qui seront bient&ocirc;t sex&eacute;s au cours de l&rsquo;incubation. La couleur des yeux &mdash; rouge pour les femelles et noire pour les m&acirc;les &mdash; qui est utilis&eacute;e pour les trier &agrave; l&rsquo;&eacute;closion, peut d&eacute;sormais &ecirc;tre observ&eacute;e au dixi&egrave;me jour d&rsquo;incubation. Durant l&rsquo;&eacute;t&eacute;, un prototype pr&eacute;industriel a &eacute;t&eacute; test&eacute; en conditions exp&eacute;rimentales, une m&eacute;canique de pr&eacute;cision permettant d&rsquo;acqu&eacute;rir une vision &agrave; 360 degr&eacute;s de l&rsquo;&oelig;uf, &eacute;quip&eacute;e d&rsquo;un syst&egrave;me d&rsquo;&eacute;clairage, de rotation et de prise d&rsquo;images de haute technologie. Le tout en un minimum de temps. Les images sont interpr&eacute;t&eacute;es par un syst&egrave;me informatique expert auto apprenant d&rsquo;intelligence artificielle.</p>

<h3>Remplacer le mirage par l&rsquo;ovosexage</h3>

<p>La premi&egrave;re machine sera install&eacute;e d&eacute;but 2021 au Couvoir de la Seigneurti&egrave;re, en Loire-Atlantique. <em>&laquo;&nbsp;Apr&egrave;s l&rsquo;incontournable p&eacute;riode de mise au point, nous l&rsquo;implanterons progressivement dans nos trois autres sites de production de canetons mulards<sup> (1)</sup>. Les &oelig;ufs seront ovosex&eacute;s seulement &agrave; la demande des clients. Nous sommes l&agrave; pour r&eacute;pondre &agrave; leurs attentes, et non imposer ce nouveau traitement&hellip;&nbsp;&raquo;</em>, insiste &Eacute;ric Hou&euml;l, le directeur g&eacute;n&eacute;ral du groupe, qui poursuit&thinsp;: <em>&laquo;&nbsp;Cette machine qui fonctionnera &agrave; une cadence compatible avec nos besoins (environ 20&thinsp;000 &oelig;ufs &agrave; l&rsquo;heure), ressemblera &agrave; une mireuse dont elle prendra la place.&nbsp;&raquo;</em> D&eacute;filant en continu sur plusieurs lignes, les &oelig;ufs embryonn&eacute;s seront flash&eacute;s &agrave; 10 jours. Quelques secondes suffiront pour obtenir le r&eacute;sultat, avec une fiabilit&eacute; d&rsquo;au moins 95&nbsp;%. Ils seront automatiquement tri&eacute;s et s&eacute;par&eacute;s au sortir de l&rsquo;appareil en trois circuits (m&acirc;le, femelle, infertile) au lieu de deux dans une mireuse. Les infertiles et les &oelig;ufs femelles seront valoris&eacute;s en alimentation animale, tandis que les &oelig;ufs m&acirc;les retourneront en incubation.</p>

<h3>L&rsquo;aboutissement de 25 ann&eacute;es de recherches</h3>

<p>Cette innovation technologique est l&rsquo;aboutissement de longs travaux de s&eacute;lection. Elle a d&eacute;but&eacute; en 1995 avec la d&eacute;couverte tout &agrave; fait fortuite de l&rsquo;all&egrave;le r&eacute;cessif du g&egrave;ne de coloration de l&rsquo;&oelig;il port&eacute; par le chromosome sexuel m&acirc;le Z. Les g&eacute;n&eacute;ticiens d&rsquo;Orvia, notamment Bernard Alletru, directeur de Gourmaud S&eacute;lection, l&rsquo;ont d&rsquo;abord utilis&eacute;e pour mettre au point la d&eacute;termination visuelle du sexe &agrave; l&rsquo;&eacute;closion. Elle a remplac&eacute; le sexage visuel au cloaque. <em>&laquo;&nbsp;En 2008, nous avons obtenu un Innov&rsquo;Space pour cette innovation</em>", explique Jean-Pierre Nanet, le directeur production couvoirs du groupe. L&rsquo;&eacute;quipe R &amp; D d&rsquo;Orvia s&rsquo;est dit qu&rsquo;elle pourrait peut-&ecirc;tre aller plus loin en visualisant les yeux sur les embryons selon un proc&eacute;d&eacute; &agrave; trouver. Il a fallu trois projets d&rsquo;&eacute;tudes pour trouver le bon. Finalement, pour obtenir les 95&nbsp;% de fiabilit&eacute; souhait&eacute;e, l&rsquo;&eacute;quipe a opt&eacute; pour un syst&egrave;me de haute r&eacute;solution en optique, associ&eacute; aux performances de l&rsquo;intelligence artificielle et aux derni&egrave;res technologies en mati&egrave;re de traitement d&rsquo;images. <em>&laquo;&nbsp;Nous avons am&eacute;lior&eacute; ce que l&rsquo;&oelig;il humain voit par transparence, en faisant tourner l&rsquo;&oelig;uf pour trouver l&rsquo;&oelig;il de l&rsquo;embryon qui se forme du c&ocirc;t&eacute; de la chambre &agrave; air &agrave; partir du sixi&egrave;me jour.&nbsp;&raquo;</em></p>

<h3>L&rsquo;&eacute;tude des co&ucirc;ts est en cours</h3>

<p>Quant au co&ucirc;t du caneton ovosex&eacute;, &Eacute;ric Hou&euml;l ne peut pas encore annoncer de chiffre. <em>&laquo;&nbsp;Nous le saurons vraiment quand nous aurons valid&eacute; et fiabilis&eacute; le mod&egrave;le industriel.&nbsp;&raquo;</em> Il y a bien entendu &agrave; prendre en compte l&rsquo;investissement et le nombre d&rsquo;&oelig;ufs sex&eacute;s, mais aussi les co&ucirc;ts d&rsquo;exploitation du couvoir dont l&rsquo;organisation sera modifi&eacute;e. &Agrave; capacit&eacute; de production identique, le nombre d&rsquo;incubateurs et d&rsquo;&eacute;closoirs va se r&eacute;duire. <em>&laquo;&nbsp;Si on ovosexe tout, on estime avoir besoin de 23&nbsp;% de place en moins&nbsp;&raquo;</em> calcule Jean-Pierre Nanet. Le mirage ne sera plus r&eacute;alis&eacute;&thinsp;; les co&ucirc;ts li&eacute;s &agrave; l&rsquo;&eacute;nergie, au nettoyage-d&eacute;sinfection des machines, &agrave; l&rsquo;&eacute;quarrissage,&nbsp;etc. seront modifi&eacute;s. <em>&laquo;&nbsp;Notre objectif est bien de diminuer au maximum le co&ucirc;t du proc&eacute;d&eacute;&nbsp;&raquo;</em>, assure &Eacute;ric Hou&euml;l. Avec une baisse de 13,5&nbsp;% des mises en place de mulards envisag&eacute;e cette ann&eacute;e (28&nbsp;millions au lieu de 32,5 en 2019), cette question est cruciale. Tout comme de savoir si la fili&egrave;re pourra r&eacute;percuter ce surco&ucirc;t sur le produit final.</p>

<div class="note">(1) France Canard en Mayenne, Couvoir de la M&eacute;sang&egrave;re en Maine et Loire, Couvoir S&egrave;vre-Maine en Deux-S&egrave;vres</div>
</div>

<div>&nbsp;</div>

<div class="encadre">
<h2>Respecter quatre conditions</h2>

<p>Le projet a abouti parce qu&rsquo;il est parvenu &agrave; r&eacute;unir quatre conditions imp&eacute;ratives pour Orvia&thinsp;:</p>

<p>-La <strong>pr&eacute;cocit&eacute;</strong> de la d&eacute;tection, avant l&rsquo;&acirc;ge suppos&eacute; de la sensitivit&eacute; de l&rsquo;embryon qui appara&icirc;trait &agrave; partir du premier tiers du d&eacute;veloppement embryonnaire&thinsp;;<br />
-La <strong>non-intrusion </strong>du proc&eacute;d&eacute; pour respecter l&rsquo;int&eacute;grit&eacute; de l&rsquo;&oelig;uf et ne pas l&rsquo;alt&eacute;rer&thinsp;;<br />
-La <strong>fiabilit&eacute;</strong> du r&eacute;sultat afin d&rsquo;obtenir au moins 95&nbsp;% de d&eacute;termination&thinsp;;<br />
-La <strong>rapidit&eacute; </strong>d&rsquo;ex&eacute;cution du process pour &ecirc;tre compatible avec le fonctionnement quotidien d&rsquo;un couvoir et minimiser le surco&ucirc;t.</p>
</div>

<div class="souspapier">
<h2>Une d&eacute;couverte g&eacute;n&eacute;tique bien exploit&eacute;e</h2>

<p><em><strong>&laquo;&nbsp;La couleur rouge n&rsquo;est apparue qu&rsquo;une seule fois </strong>lors des &eacute;closions de nos canetons Barbarie des lign&eacute;es en s&eacute;lection. En 1995 et jamais plus depuis, </em>souligne Bernard Alletru.<em> L&rsquo;&eacute;v&eacute;nement n&rsquo;a concern&eacute; que quelques individus que nous avons eu le r&eacute;flexe de conserver.&nbsp;&raquo;</em></p>

<p>La mutation concerne le g&egrave;ne de pigmentation de l&rsquo;&oelig;il port&eacute; uniquement par le chromosome sexuel m&acirc;le. Le ph&eacute;notype <em>&laquo;&nbsp;yeux rouges&nbsp;&raquo;</em> s&rsquo;exprime sur des m&acirc;les au g&eacute;notype ZZ doublement r&eacute;cessif ou sur des femelles ZW, avec Z portant l&rsquo;all&egrave;le r&eacute;cessif, W &eacute;tant exempt du g&egrave;ne.</p>

<p>Il a fallu une dizaine de g&eacute;n&eacute;rations pour introduire et stabiliser ce g&egrave;ne dans les lign&eacute;es en s&eacute;lection, tout en continuant &agrave; am&eacute;liorer les caract&eacute;ristiques de production.</p>

<p>Depuis 1995, trente g&eacute;n&eacute;rations se sont &eacute;coul&eacute;es et tous les accouplements impliquant ce g&egrave;ne r&eacute;cessif ont &eacute;t&eacute; r&eacute;pertori&eacute;s. <em>&laquo;&nbsp;Gr&acirc;ce aux tests mol&eacute;culaires mis au point en 2010 avec l&rsquo;Inrae et l&rsquo;Inserm, nous pouvons d&eacute;montrer la pr&eacute;sence de ce g&egrave;ne sur des canards, avec la certitude que ces animaux ont des anc&ecirc;tres issus de notre g&eacute;n&eacute;tique.&nbsp;&raquo;</em></p>
</div>

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À l’issue de dix ans de recherche et développement, le sélectionneur et accouveur Orvia entre dans la phase finale de son projet au nom de code « SOC », pour Sexage dans l’Œuf de Canard.

Orvia finalise l’ovosexage des canetons mulards

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<figure role="group"><div data-embed-button="media_browser" data-entity-embed-display="view_mode:media.embedded" data-entity-type="media" data-entity-uuid="d8637cb5-da7e-4301-bd81-7c475a19b774" data-langcode="fr" class="embedded-entity"><div>
  
  
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<figcaption>La viande d&rsquo;agneau, un atout sant&eacute;</figcaption></figure><h3>Un c&oelig;ur de noix de c&ocirc;telette plut&ocirc;t maigre&thinsp;!</h3>
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<p>Contrairement aux a priori, la viande d&rsquo;agneau n&rsquo;est pas grasse. Le c&oelig;ur de la noix de c&ocirc;telette est m&ecirc;me plut&ocirc;t maigre. Mais il est rare que seule la noix soit consomm&eacute;e. Si la totalit&eacute; de la c&ocirc;telette d&eacute;soss&eacute;e est consomm&eacute;e, la teneur en lipides est alors plut&ocirc;t voisine de 25&nbsp;g pour 100&nbsp;g. Il est toutefois fr&eacute;quent que le consommateur retire une partie du gras visible, ce qui diminue nettement la teneur en gras du morceau&thinsp;: 16&nbsp;g pour 100&nbsp;g avec la moiti&eacute; du gras, soit l&rsquo;&eacute;quivalent d&rsquo;un steak hach&eacute; &agrave; 15&nbsp;% de mati&egrave;re grasse. Bien s&ucirc;r, cette teneur en lipides varie avec l&rsquo;&eacute;tat d&rsquo;engraissement des carcasses.</p>

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<h3>Des prot&eacute;ines riches en acides amin&eacute;s indispensables</h3>
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<p>Comme les autres viandes, celle d&rsquo;agneau est riche en prot&eacute;ines.&nbsp;Cette teneur est relativement stable. Le sexe des agneaux, leur mode de finition, leur &acirc;ge &agrave; l&rsquo;abattage, leur poids de carcasse ou leur &eacute;tat d&rsquo;engraissement ont peu d&rsquo;influence. Les prot&eacute;ines contenues dans la viande d&rsquo;agneau sont de bonne qualit&eacute;&thinsp;: elles contiennent tous les acides amin&eacute;s indispensables en proportions &eacute;quilibr&eacute;es et sont bien assimil&eacute;es par l&rsquo;organisme. De plus, leur digestibilit&eacute; est g&eacute;n&eacute;ralement plus &eacute;lev&eacute;e que celle des prot&eacute;ines v&eacute;g&eacute;tales.</p>

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<h3>Le plein de vitamine B12</h3>
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<p>Les aliments d&rsquo;origine animale constituent la source alimentaire quasi exclusive de vitamine B12.&nbsp;Les aliments d&rsquo;origine v&eacute;g&eacute;tale en sont d&eacute;pourvus. Or, cet &eacute;l&eacute;ment est indispensable &agrave; la formation des globules rouges et contribue au bon fonctionnement des syst&egrave;mes immunitaires et nerveux par exemple. La viande d&rsquo;agneau est riche en vitamine B12 avec une teneur plus &eacute;lev&eacute;e pour les agneaux finis en bergerie. Ceci pourrait &ecirc;tre li&eacute; &agrave; l&rsquo;apport de cobalt dans les aliments, cet oligo&eacute;l&eacute;ment &eacute;tant indispensable &agrave; la synth&egrave;se de la vitamine B12.</p>

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<h3>Une des meilleures sources de fer</h3>
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<p>Comme pour les autres viandes, l&rsquo;apport en fer de la viande d&rsquo;agneau est int&eacute;ressant aussi bien quantitativement que qualitativement. Le fer est pr&eacute;sent &agrave; 46&nbsp;% sous la forme la mieux absorb&eacute;e, c&rsquo;est-&agrave;-dire h&eacute;minique. La teneur en fer de la viande d&rsquo;agneaux varie assez peu selon le mode d&rsquo;alimentation de l&rsquo;agneau. Le fer joue un r&ocirc;le primordial dans de nombreuses fonctions biologiques, notamment dans le&nbsp;transport de l&rsquo;oxyg&egrave;ne dans le sang et dans son stockage au niveau musculaire&hellip;</p>
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<h3>Chiffres cl&eacute;s</h3>
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<h2>Composition nutritionnelle pour 100&nbsp;g de&nbsp;noix des c&ocirc;tes filets</h2>

<div class="relance"><strong>3&nbsp;g</strong> de lipide.&nbsp;100&nbsp;g de viande d&rsquo;agneau couvrent 14 &agrave; 19&nbsp;% des apports quotidiens recommand&eacute;s si la moiti&eacute; du gras visible est consomm&eacute;e.</div>

<div class="relance"><strong>22&nbsp;g</strong> de prot&eacute;ines.&nbsp;100&nbsp;g couvrent 17 &agrave; 33&nbsp;% des apports quotidiens recommand&eacute;s pour un homme adulte&nbsp;et 21 &agrave; 41&nbsp;% pour une femme adulte.</div>

<div class="relance"><strong>1,2&nbsp;&micro;g</strong> de vitamines B12.&nbsp;100&nbsp;g de viande d&rsquo;agneau couvrent environ 30&nbsp;% des apports quotidiens recommand&eacute;s.</div>

<div class="relance"><strong>2&nbsp;mg</strong> de fer.&nbsp;100&nbsp;g de viande d&rsquo;agneau couvrent 13 &agrave; 18&nbsp;% des apports quotidiens recommand&eacute;s.</div>

<div class="note">Source&thinsp;: <a href="http://idele.fr/no_cache/recherche/publication/idelesolr/recommends/ecolagno-les-qualites-nutritionnelles-de-la-viande-dagneau.html" target="_blank">Ecolagno</a></div>
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<h3>L&rsquo;astuce</h3>
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<h2>Vous souhaitez conna&icirc;tre la valeur nutritionnelle de vos agneaux&thinsp;?</h2>

<p>Pour conna&icirc;tre la valeur nutritionnelle de ses agneaux, il suffit d&rsquo;envoyer un &eacute;chantillon de viande repr&eacute;sentatif du morceau (100&nbsp;g de muscle au minimum) &agrave; analyser &agrave; un laboratoire habilit&eacute;. Compter environ 400&nbsp;&euro; HT pour une analyse comprenant&thinsp;: mati&egrave;re s&egrave;che, prot&eacute;ines, lipides, acides gras, fer total, fer h&eacute;minique, zinc, s&eacute;l&eacute;nium, vitamine B12. Attention, le prix peut tr&egrave;s vite augmenter &agrave; la demande d&rsquo;autres &eacute;l&eacute;ments analys&eacute;s.</p>
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Les qualités gustatives de l’agneau s’accompagnent de qualités nutritionnelles : protéines de très bonne qualité, source de vitamines et minéraux essentiels. Des atouts indéniables pour participer à une alimentation équilibrée.

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