L&rsquo;association de protection animale L214 d&eacute;nonce ce 24 juin les pratiques d&rsquo;un abattoir d&rsquo;ovins d&rsquo;Arcadie Sud-Ouest situ&eacute; pr&egrave;s de Rodez. Nouvelle vid&eacute;o choc d&eacute;non&ccedil;ant plusieurs faits de maltraitance et de non-respect de r&egrave;gles &eacute;videntes de s&eacute;curit&eacute; sanitaire et dossier &agrave; charge : le rapport d&rsquo;inspection v&eacute;t&eacute;rinaire de la DDCSPP (Direction d&eacute;partementale de la coh&eacute;sion sociale et de la protection des populations) de l&rsquo;Aveyron qui pointait d&eacute;j&agrave; en 2016 des non-conformit&eacute;s majeures concernant la mise &agrave; mort des animaux ou encore la formation du personnel en protection animale. &laquo; De graves infractions &raquo; d&eacute;nonc&eacute;es par l&rsquo;association auxquelles le<a href="https://agriculture.gouv.fr/didier-guillaume-ordonne-la-suspension-immediate-de-la-chaine-ovine-de-labattoir-de-rodez" target="_blank"> minist&egrave;re de l&rsquo;Agriculture</a> n&rsquo;a pas tard&eacute; &agrave; r&eacute;agir. &laquo; Didier Guillaume a demand&eacute;, ce jour, au Pr&eacute;fet de l&rsquo;Aveyron la suspension imm&eacute;diate de la cha&icirc;ne ovine de cet abattoir &raquo;, indique le communiqu&eacute;. &laquo; Une inspection compl&egrave;te de l&rsquo;abattoir est programm&eacute;e ce jour par les services de l&rsquo;Etat. Les conclusions de cette inspection devront permettre de d&eacute;terminer quelles suites doivent &ecirc;tre donn&eacute;es &raquo;, commente le minist&egrave;re.<img src="https://www.reussir.fr/patre/core/modules/media/images/icons/no-thumbnail.png" width="180" height="180" alt="Missing &eacute;l&eacute;ment de m&eacute;dia." title="Missing &eacute;l&eacute;ment de m&eacute;dia."/>
<h3>Une maltraitance animale condamn&eacute;e par les interprofessions</h3>Interbev, l&rsquo;interprofession du b&eacute;tail et des viandes, a de son c&ocirc;t&eacute; diffus&eacute; un message pour rappeler &laquo; son engagement pour le respect strict de la protection animale en abattoir &raquo;. L&rsquo;association &laquo; condamne fermement ces pratiques inacceptables au regard des r&eacute;glementations en vigueur tant du point de vue sanitaire que de la protection animale et d&eacute;plore qu'une telle situation puisse encore survenir au sein de la fili&egrave;re &raquo;. Elle salue par ailleurs la d&eacute;cision de fermeture de la cha&icirc;ne d&rsquo;abattage prise par le ministre.La Conf&eacute;d&eacute;ration g&eacute;n&eacute;rale des producteurs de lait de brebis et des industriels de Roquefort demande quant &agrave; elle qu&rsquo;il n&rsquo;y ait &laquo; pas d&rsquo;amalgame entre la fili&egrave;re laiti&egrave;re Roquefort et ce qui est d&eacute;nonc&eacute; par L214 &raquo;. Et d&rsquo;ajouter : &laquo; La fili&egrave;re Roquefort a, de longue date, inscrit dans son cahier des charges de l&rsquo;Appellation d&rsquo;Origine Prot&eacute;g&eacute;e, le fait de garder les agneaux Lacaune sous la m&egrave;re jusqu&rsquo;&agrave; l&rsquo;&acirc;ge d&rsquo;&ecirc;tre ruminants. Le bien-&ecirc;tre animal est au coeur du cahier des charges de la fili&egrave;re Roquefort au travers de multiples crit&egrave;res comme le p&acirc;turage, la place en bergerie, l&rsquo;autonomie alimentaire &raquo;.<img src="https://www.reussir.fr/patre/core/modules/media/images/icons/no-thumbnail.png" width="180" height="180" alt="Missing &eacute;l&eacute;ment de m&eacute;dia." title="Missing &eacute;l&eacute;ment de m&eacute;dia."/>
Lire aussi dans Les March&eacute;s<a href="https://www.reussir.fr/lesmarches/denonce-par-l214-labattoir-sobeval-suspendu" target="_blank"> &laquo; D&eacute;nonc&eacute; par L214, l&rsquo;abattoir Sobeval suspendu &raquo;</a>

Dans une vidéo diffusée ce 24 juin, l’association L214 dénonce les pratiques d’un abattoir d’ovins près de Rodez. Le ministre de l’Agriculture a immédiatement demandé la fermeture de la chaîne ovine et une inspection complète de l’établissement. L’interprofessions de la viande ainsi que celle du Roquefort dénoncent ces faits de maltraitance animale.

Le ministre de l'Agriculture demande la fermeture de l'abattoir mis en cause par L214

&laquo; L&rsquo;&eacute;levage continue &agrave; s&rsquo;industrialiser en France &raquo;, c&rsquo;est le constat dress&eacute; par Greenpeace dans un <a href="https://www.greenpeace.fr/espace-presse/industrialisation-de-lelevage-en-france-greenpeace-pointe-le-role-des-pouvoirs-publics/" target="_blank">rapport publi&eacute; ce 24 juin</a>. L&rsquo;association consid&egrave;re que &laquo; les pouvoirs publics ont facilit&eacute; cet essor ces derni&egrave;res ann&eacute;es &raquo; et demande la cr&eacute;ation d&rsquo;un moratoire sur les &laquo; m&eacute;ga-installations &raquo; en &eacute;levage.&laquo; L&rsquo;&eacute;levage industriel et la production massive de produits animaux (viandes, produits laitiers, &oelig;ufs) posent probl&egrave;me car ils sont &agrave; l&rsquo;origine de multiples cons&eacute;quences n&eacute;gatives sur l&rsquo;environnement et le climat, &raquo; estime Suzanne Dalle, charg&eacute;e de campagne agriculture &agrave; Greenpeace France.<h3>Une exploitation sur cinq en aviculture</h3>Le rapport souligne une r&eacute;duction forte du nombre d&rsquo;exploitations pour cinq types d&rsquo;&eacute;levages : vaches laiti&egrave;res et allaitantes, poules pondeuses, poulets de chair, porcs.&laquo; La situation est n&eacute;anmoins tr&egrave;s variable d&rsquo;une fili&egrave;re &agrave; une autre &raquo;, pr&eacute;cise l&rsquo;organisation &eacute;cologique. &laquo; Si le nombre d&rsquo;ICPE (<a href="https://www.ecologique-solidaire.gouv.fr/installations-classees-agricoles" target="_blank">installations class&eacute;es pour la protection de l&rsquo;environnement</a>) soumises &agrave; autorisation est non significatif dans la fili&egrave;re laiti&egrave;re, &agrave; l&rsquo;inverse, cela concerne 1/5 des exploitations avicoles. &raquo;Dans ce nouveau rapport, le d&eacute;compte est de 3300 ICPE. En novembre 2018, l&rsquo;association avait publi&eacute; une premi&egrave;re carte de 4400 &laquo; fermes-usines &raquo;, qui s&rsquo;&eacute;tait attir&eacute; les foudres du secteur agricole. &laquo; Nous avons eu &agrave; l&rsquo;&eacute;poque beaucoup de retours d&rsquo;agriculteurs qui nous ont rapport&eacute; que les donn&eacute;es &eacute;taient fausses &raquo;, confirme Suzanne Dalle. Prenant acte des critiques, l&rsquo;association a donc demand&eacute; au minist&egrave;re de la Transition &eacute;cologique des donn&eacute;es actualis&eacute;es sur les ICPE, pour construire cette nouvelle &eacute;tude.<img src="https://www.reussir.fr/volailles/core/modules/media/images/icons/no-thumbnail.png" width="180" height="180" alt="Missing &eacute;l&eacute;ment de m&eacute;dia." title="Missing &eacute;l&eacute;ment de m&eacute;dia."/>
 Lire aussi dans R&eacute;ussir Lait <a href="https://www.reussir.fr/lait/un-projet-de-634-vaches-dans-leure-suspendu-la-decision-du-prefet" target="_blank">&laquo; Un projet de 634 vaches dans l&rsquo;Eure suspendu &agrave; la d&eacute;cision du Pr&eacute;fet &raquo;</a>

L’association Greenpeace vient d’actualiser son rapport sur l’élevage industriel en France. L’association dénombre 3300 installations classées pour la protection de l’environnement soumises à autorisation. La carte publiée en novembre 2018 dénombrant 4400 « fermes-usines » qui s’est avérée construite sur des données fausses a été corrigée.

Greenpeace publie un nouveau rapport et revoit sa carte des « fermes-usines »

Sur l'exploitation d'Olivier Bugel, &agrave; Pless&eacute; en Loire-Atlantique, chevaux &agrave; la retraite et bovins allaitants se c&ocirc;toient dans les champs. &laquo;&nbsp;Quand j'ai repris la ferme, mes parents avaient d&eacute;j&agrave; quelques chevaux en pensions. Petit &agrave; petit, j'ai augment&eacute; le nombre et je m'occupe aujourd'hui de 30 &eacute;quid&eacute;s, du poney shetland au cheval de trait&nbsp;&raquo;, d&eacute;crit l'&eacute;leveur.Concr&egrave;tement, le soin des animaux qui restent en p&acirc;ture toute l'ann&eacute;e repr&eacute;sente 90 minutes de travail par jour, dont une grande part d'observation r&eacute;alis&eacute;e par le p&egrave;re de l'exploitant. En terme d'infrastructure, la majorit&eacute; des parcelles qui accueillent des chevaux sont &eacute;quip&eacute;es d'un abri, bien que la l&eacute;gislation ne l'impose pas.<h2>&Agrave; chaque esp&egrave;ce ses pr&eacute;f&eacute;rences</h2>Si l'&eacute;leveur a d&eacute;cid&eacute; de poursuivre cette activit&eacute; et de la d&eacute;velopper, c'est qu'il y trouve un int&eacute;r&ecirc;t agronomique pour la valorisation des prairies. Le lig&eacute;rien a constat&eacute; que les chevaux consommaient la v&eacute;g&eacute;tation &agrave; un niveau plus bas que les vaches allaitantes, ce qui permettait au tr&egrave;fle de se d&eacute;velopper par la suite. &Agrave; l'inverse, les limousines et blondes d'Aquitaine de l'exploitation valorisent les refus des chevaux.&nbsp;&laquo;&nbsp;En petit groupe, les &eacute;quid&eacute;s me permettent &eacute;galement de valoriser des petites parcelles peu pratiques pour les bovins&nbsp;&raquo;, ajoute l'agriculteur.&laquo;&nbsp;Si les deux esp&egrave;ces privil&eacute;gient en premier lieu les gramin&eacute;es, les bovins vont consommer davantage de l&eacute;gumineuses et d'autres plantes que les &eacute;quins. En effet, le rumen leur permet de d&eacute;toxifier les m&eacute;tabolites secondaires de ces plantes &raquo;, confirme G&eacute;raldine Fleurance, ing&eacute;nieur de recherche au sein de l'Institut fran&ccedil;ais du cheval et de l'&eacute;quitation (IFCE). La compl&eacute;mentarit&eacute; se retrouve aussi sur l'exploitation de la structure du couvert. &laquo;&nbsp;Les chevaux ont deux rang&eacute;es d'incisives, ce qui leur permet de p&acirc;turer &agrave; moins de 4 centim&egrave;tres. Ils vont ainsi privil&eacute;gier les zones plus rases o&ugrave; la v&eacute;g&eacute;tation sera plus jeune et de meilleure valeur alimentaire &raquo;, ajoute-t-elle. &Agrave; l'inverse, les bovins vont consommer les parties du couvert plus &eacute;lev&eacute;s, que les chevaux auront d&eacute;laiss&eacute;s et o&ugrave; se trouvent les crottins.<h2>Optimiser le chargement pour nettoyer la prairie</h2>&laquo;&nbsp;Sur une parcelle assez sale, j'ai laiss&eacute; les chevaux pendant l'hiver et ils ont nettoy&eacute; la prairie &raquo;, se f&eacute;licite Olivier Bugel. L'&eacute;leveur conduit sa ferme en agriculture biologique. La pr&eacute;sence des chevaux lui permet de g&eacute;rer le salissement des prairies. &laquo;&nbsp;Comme ils n'ont pas de rumen, les &eacute;quins dig&egrave;rent moins bien le fourrage que les bovins. Pour compenser, ils ont la capacit&eacute; d'ing&eacute;rer de grandes quantit&eacute;s de v&eacute;g&eacute;taux&nbsp;&raquo;, explique G&eacute;raldine Fleurance. D'autant plus que les &eacute;quid&eacute;s pr&eacute;f&egrave;rent le fourrage frais. Ils vont pr&eacute;f&eacute;rer l'herbe sous la neige au foin. Ces caract&eacute;ristiques permettent de nettoyer des parcelles lorsque le chargement est adapt&eacute; au volume de fourrage disponible.La mixit&eacute; des esp&egrave;ces pourrait aussi avoir un r&ocirc;le &agrave; jouer dans la lutte sur le volet parasitaire. &laquo;&nbsp;Chevaux et bovins n'ont qu'une seule esp&egrave;ce de strongle en commun. Quand les &eacute;quins absorbent les larves infectieuses des vaches, on pense qu'ils les neutralisent et inversement. Nous avons des &eacute;tudes en cours sur le sujet&nbsp;&raquo;, affirme G&eacute;raldine Fleurance.<h2>Une cohabitation pacifique</h2>Ces diff&eacute;rentes compl&eacute;mentarit&eacute;s d&eacute;pendent de l'ordre de passage dans la parcelle et du but recherch&eacute; par l'&eacute;leveur. &laquo;&nbsp;Avec des vaches laiti&egrave;res, on va plut&ocirc;t faire passer les bovins avant les &eacute;quins pour que les vaches exploitent la meilleure herbe. Dans le cas de vaches allaitantes, les pratiques consistent plut&ocirc;t &agrave; mettre les deux esp&egrave;ces en m&ecirc;me temps dans la p&acirc;ture&nbsp;&raquo;, constate Genevi&egrave;ve Bigot, chercheuse au sein de l'Inrae.Les remont&eacute;s terrains qu'elle a pu collecter sur ce type de cohabitation ne montrent pas d'incident majeur entre les deux esp&egrave;ces.&nbsp;&laquo;&nbsp;L'id&eacute;al, cit&eacute; par les &eacute;leveurs, est de mettre des animaux calmes avec des b&ecirc;tes plus agit&eacute;es, par exemple des juments suit&eacute;es avec des g&eacute;nisses. Ainsi les adultes calment les plus jeunes&nbsp;&raquo; pr&eacute;cise-t-elle. Sur l'exploitation d'Olivier Bugel, vaches et chevaux se retrouvent &agrave; l'automne lorsque la pousse de l'herbe ralentit et qu'il agrandit les parcelles.<h2>Objectif 1000 poulini&egrave;res chez les &eacute;leveurs bovins</h2>Au niveau national, la cohabitation entre &eacute;quins et bovins est encourag&eacute;e par l'op&eacute;ration &laquo;&nbsp;1000 poulini&egrave;res&nbsp;&raquo;, lanc&eacute;e en 2018 par la soci&eacute;t&eacute; fran&ccedil;aise des &eacute;quid&eacute;s de travail (Sfet). Le but est de placer 1000 pouliches ou poulini&egrave;res chez des agriculteurs pour relancer l'&eacute;levage de chevaux de Trait en France. &Agrave; un an du terme, seuls 100 animaux ont &eacute;t&eacute; plac&eacute;s, essentiellement dans les Pyr&eacute;n&eacute;es, mais l'op&eacute;ration continue. &laquo; Nous mettons &agrave; disposition de deux &agrave; huit animaux &agrave; un &eacute;leveur. En contrepartie, il s'engage &agrave; les mettre &agrave; la reproduction &agrave; partir de 3 ans. L'alimentation et le co&ucirc;t d'entretien et de saillie sont &agrave; la charge de l'&eacute;leveur&nbsp;&raquo;, indique Coralie Bonneau, charg&eacute;e de mission &agrave; la Sfet.Lorsque l'&eacute;leveur vend le poulain &agrave; 6 mois, l'organisme est alors prioritaire pour l'acheter. &laquo;&nbsp;Si c'est une pouliche, l'&eacute;leveur peut choisir de la garder pour agrandir son troupeau&nbsp;&raquo;, ajoute Coralie Bonneau. Pour cette op&eacute;ration, la Sfet vise des jeunes agriculteurs ayant une activit&eacute; d'&eacute;levage bovine, ovine ou caprine. &laquo;&nbsp;Pour les aider lors du d&eacute;marrage,&nbsp;nous travaillons avec les associations locales d'&eacute;leveurs de chevaux de trait. Les &eacute;leveurs &agrave; qui nous pr&ecirc;tons des poulini&egrave;res doivent y adh&eacute;rer et participer &agrave; un concours mod&egrave;le et allure par an&nbsp;&raquo;, pr&eacute;cise la charg&eacute;e de mission de la Sfet.


Un pâturage alternatif voire simultané par les deux espèces permet d’optimiser le fourrage produit sur la parcelle. La cohabitation peut aussi avoir des effets bénéfiques sur l’attitude des animaux, la gestion parasitaire ou encore la biodiversité de la prairie.


Associer chevaux et bovins pour optimiser les prairies

Le 22 juin, le gouvernement central du Canada a annonc&eacute; un investissement de pr&egrave;s de 100 M$ (contribution remboursable, emprunt et contribution du cluster de l&rsquo;industrie des prot&eacute;ines du Canada) dans Merit Functional Foods, une entreprise cr&eacute;&eacute;e en 2019 et sp&eacute;cialis&eacute;e dans la production de prot&eacute;ines v&eacute;g&eacute;tales &agrave; partir du pois jaune et du canola.Elle est situ&eacute;e &agrave; Winnipeg dans le Manitoba et l&rsquo;usine sera op&eacute;rationnelle en d&eacute;cembre 2020, avec 80 emplois &agrave; la cl&eacute;. &laquo; L&rsquo;usine de Merit Functional Foods s&rsquo;approvisionnera &agrave; 100 % aupr&egrave;s de producteurs canadiens, avec une pr&eacute;vision d&rsquo;utilisation de 10 000 tonnes m&eacute;triques de pois jaunes et de 17 000 tonnes de graines de canola d&egrave;s la premi&egrave;re ann&eacute;e &raquo; peut-on lire dans le communiqu&eacute; de presse du minist&egrave;re de l&rsquo;agriculture.Cet investissement intervient alors que plusieurs cha&icirc;nes de restauration dans le pays (Subway, Wendy&rsquo;s&hellip;) ont lanc&eacute; des produits de subsitution &agrave; la viande r&eacute;cemment. Au passage, il est &agrave; noter que l&rsquo;entreprise de Winnipeg est la premi&egrave;re au monde &agrave; recevoir l&rsquo;autorisation de produire une prot&eacute;ine de canola destin&eacute;e &agrave; l&rsquo;alimentation humaine, cette plante &eacute;tant traditionnellement en alimentation animale. Pour la ministre de l&rsquo;Agriculture du Canada, Marie-Claude Bibeau, c&rsquo;est clairement l&rsquo;occasion aussi de &laquo; positionner le Canada comme un leader dans la production de prot&eacute;ines v&eacute;g&eacute;tales &raquo; &agrave; un niveau global.En France, les discussions autour du futur plan prot&eacute;ines viennent tout juste de revenir sur le devant de la sc&egrave;ne&hellip;

Le Canada se positionne sur la production de protéines végétales

100 millions de $ pour les protéines végétales… au Canada

"Une vid&eacute;o publi&eacute;e ce jour met en cause les conditions de mise &agrave; mort des agneaux &agrave; l'abattoir de Rodez. Elle montre des pratiques inacceptables avec des manquements graves aux r&egrave;gles de protection animale", indique le minist&egrave;re dans un communiqu&eacute; le 24 juin. "Par cons&eacute;quent, le ministre de l'Agriculture et de l'Alimentation, Didier Guillaume, a demand&eacute;, ce jour, au pr&eacute;fet de l'Aveyron la suspension imm&eacute;diate de l'agr&eacute;ment de la cha&icirc;ne ovine de cet abattoir", est-il indiqu&eacute;. &nbsp;&nbsp;&nbsp;Selon L214, cet abattoir pr&eacute;sente de "graves probl&egrave;mes structurels et des pratiques d'abattage grandement d&eacute;ficientes". L'association d&eacute;nonce les mauvaises pratiques d'&eacute;lectrocution, les &eacute;lectrodes &eacute;tant "souvent plac&eacute;es sur le cou et non sur la t&ecirc;te des animaux". Sur la vid&eacute;o publi&eacute;e par l'association, on voit notamment des agneaux &eacute;gorg&eacute;s debout, encore conscients, &agrave; une cadence rapide. Selon L214, les images ont &eacute;t&eacute; tourn&eacute;es en f&eacute;vrier 2020.L'association a annonc&eacute; porter plainte aupr&egrave;s du procureur de la R&eacute;publique de Rodez pour "s&eacute;vices graves envers des animaux et demande de fermeture d'urgence de l'abattoir". En 2016, les services v&eacute;t&eacute;rinaires avaient d&eacute;j&agrave; constat&eacute; des "non-conformit&eacute;s majeures" pour l'&eacute;tourdissement et la mise &agrave; mort des ovins dans cet abattoir.&nbsp;&nbsp;<h2>Condamner les dysfonctionnements</h2>"Une inspection compl&egrave;te de l'abattoir est programm&eacute;e ce jour par les services de l'Etat. Les conclusions de cette inspection devront permettre de d&eacute;terminer quelles suites doivent &ecirc;tre donn&eacute;es", a indiqu&eacute; le minist&egrave;re.&nbsp;&nbsp;Une d&eacute;cision salu&eacute;e par Interbev, l'interprofession b&eacute;tail et viande&nbsp;: "Si l'enqu&ecirc;te administrative confirmait un ou plusieurs manquements aux r&eacute;glementations en vigueur, Interbev se constituera partie civile contre l'op&eacute;rateur en r&eacute;ponse aux pr&eacute;judices subis par la fili&egrave;re Elevage et Viande", fait savoir l'interprofession dans un communiqu&eacute;.Interview&eacute; sur CNews, le d&eacute;put&eacute; LREM de la Creuse et &eacute;leveur Jean-Baptiste Moreau a r&eacute;agi&nbsp;:&nbsp;"il faut traquer et condamner s&eacute;v&egrave;rement les dysfonctionnements, mais on n'a pas attendu L214 pour fermer les abattoirs o&ugrave; il y a des mauvais traitements. Beaucoup de choses ont &eacute;t&eacute; faites ces vingt derni&egrave;res ann&eacute;es sur le bien-&ecirc;tre animal", a-t-il rappel&eacute;."J'ai &eacute;t&eacute; pr&eacute;sident d'un abattoir, j'avais 30 salari&eacute;s et 7 v&eacute;t&eacute;rinaires qui &eacute;taient des fonctionnaires d'Etat qui contr&ocirc;lent le travail des ouvriers. Laisser penser que ces images sont une g&eacute;n&eacute;ralit&eacute; c'est honteux", a-t-il d&eacute;clar&eacute;.<h2>La fili&egrave;re roquefort interpell&eacute;e</h2>En plus des conditions d'abattage, L214 d&eacute;nonce les conditions d'&eacute;levage des agneaux issus de la fili&egrave;re roquefort et partant &agrave; l'engraissement. L'association demande &agrave; la Conf&eacute;d&eacute;ration g&eacute;n&eacute;rale des producteurs de lait de brebis et des industriels de roquefort la&nbsp;"modification du cahier des charges de l'appellation d'origine "roquefort". "Actuellement rien n'est exig&eacute; pour les agneaux, constate l'association. Comme c'est le cas pour les brebis, il devrait &ecirc;tre interdit d'enfermer les agneaux toute leur vie".&nbsp;&nbsp;La Conf&eacute;d&eacute;ration a r&eacute;pondu que&nbsp;"le bien-&ecirc;tre animal est au c&oelig;ur du cahier des charges de la fili&egrave;re roquefort au travers de multiples crit&egrave;res comme le p&acirc;turage, la place en bergerie, l'autonomie alimentaire". Mais "l'&eacute;levage des agneaux issus du bassin laitier, constitue une fili&egrave;re &agrave; part enti&egrave;re, ind&eacute;pendante", ajoute la Conf&eacute;d&eacute;ration. Aussi&nbsp;"si L214 met au jour des pratiques inacceptables, la fili&egrave;re roquefort saura le cas &eacute;ch&eacute;ant prendre position", insiste-t-elle.&nbsp;&nbsp;


Le ministère de l'Agriculture a suspendu l'agrément de la chaîne ovine de l'abattoir de Rodez (Aveyron) en annonçant une "inspection complète" des installations, où des "sévices graves" aux animaux ont été dénoncés par l'association de défense des animaux L214.


L'agrément d'un abattoir ovin de l'Aveyron suspendu après une vidéo de L214

Le plus souvent connue pour le facteur allergisant de son pollen, l'ambroisie est devenue, en quelques ann&eacute;es seulement, un v&eacute;ritable fl&eacute;au pour la sant&eacute;. Plusieurs r&eacute;gions fran&ccedil;aises sont particuli&egrave;rement touch&eacute;es comme l'Occitanie, la Nouvelle-Aquitaine et l'Auvergne-Rh&ocirc;ne-Alpes.Une v&eacute;ritable menace sur le d&eacute;veloppementL'autre ph&eacute;nom&egrave;ne, li&eacute; &agrave; son extension sur le territoire fran&ccedil;ais, est sa pr&eacute;sence au sein des tournesols. Une culture propice au d&eacute;veloppement de l'ambroisie par une co&iuml;ncidence de cycles de d&eacute;veloppement et un faible effet concurrentiel du tournesol d&ucirc; &agrave; son implantation en larges espaces inter-rangs, lui laissant la possibilit&eacute; de s'implanter et de se d&eacute;velopper. Plus pr&eacute;coce, elle prend alors le dessus avec, &agrave; terme, un &eacute;touffement des cultures.Le tournesol, une culture essentielle pour la fili&egrave;re apicolePour produire du miel, les abeilles ont besoin de nectar et de pollen et, par cons&eacute;quent, de parcelles fleuries, en nombre. Le tournesol r&eacute;pond &agrave; ces besoins en offrant une longue floraison pendant une bonne partie de l'&eacute;t&eacute;. Les apiculteurs peuvent ainsi extraire des ruches du miel de qualit&eacute; et en quantit&eacute;. D'o&ugrave; l'importance de pr&eacute;server ces cultures pour assurer l'avenir de l'apiculture en France. Une corr&eacute;lation &eacute;vidente pour Philippe Lecompte, apiculteur professionnel, pr&eacute;sident du R&eacute;seau Biodiversit&eacute; pour les abeilles : &laquo; Dans les ann&eacute;es 90, les apiculteurs fran&ccedil;ais produisaient 35 000 tonnes de miel. La surface de tournesol &eacute;tait alors de 1.2 millions d'hectares. En 2018, nous n'avons enregistr&eacute; que 10 000 tonnes de miel. La surface cultiv&eacute;e consacr&eacute;e au tournesol n'&eacute;tait plus que de 550 000 hectares ; comment alors ne pas faire le parall&egrave;le... &raquo;.Un d&eacute;sherbage s&eacute;lectif et raisonn&eacute;Des surfaces en diminution en France qui peuvent s'expliquer, en partie, par la prolif&eacute;ration de cette adventice et qui mettent en danger tout autant la p&eacute;rennit&eacute; m&ecirc;me de certaines exploitations agricoles. Le tournesol rev&ecirc;t pourtant bien d'autres avantages comme le pr&eacute;cise Jean-Loup Chatard, agriculteur &agrave; l'EARL de Lunelle, sur la commune de Cognat-Lyonne, dans le d&eacute;partement de l'Allier, un secteur particuli&egrave;rement touch&eacute; par l'ambroisie : &laquo; J'ai choisi d'implanter cette culture sur une partie de mon parcellaire pour ses qualit&eacute;s agronomiques &eacute;videntes. Il serait vraiment aberrant de devoir r&eacute;duire les surfaces de production &agrave; cause de cette plante invasive venue d'outre-Atlantique alors qu'elle constitue une excellente t&ecirc;te de rotation ! &raquo;.Des solutions techniques agronomiques et vari&eacute;talesGr&acirc;ce &agrave; de nombreuses s&eacute;lections, la recherche agronomique a permis d'obtenir des vari&eacute;t&eacute;s de tournesol r&eacute;sistantes &agrave; certains herbicides (qualifi&eacute;es de vari&eacute;t&eacute;s tol&eacute;rantes aux herbicides, VTH), permettant ainsi de lutter efficacement contre les adventices dont l'ambroisie en associant des solutions vari&eacute;tales et des techniques agronomiques. L'agriculteur a ainsi &agrave; sa disposition les moyens d'effectuer un d&eacute;sherbage s&eacute;lectif et raisonn&eacute; lui permettant de d&eacute;truire efficacement l'ambroisie d&egrave;s la lev&eacute;e des semis de tournesol. Malheureusement, ces nouvelles vari&eacute;t&eacute;s ont attir&eacute; l'attention de certaines associations environnementales, comme l'explique Jean-Loup Chatard : &laquo; Par m&eacute;connaissance de l'agronomie, certains ont cru que ces vari&eacute;t&eacute;s &eacute;taient des OGM et, ceci, malgr&eacute; l'avis rendu il y a quelques mois par le Conseil d'&Eacute;tat, indiquant qu'il n'en &eacute;tait rien ! Ces vari&eacute;t&eacute;s ne rentrent pas dans la directive 2001/18 sur les OGM &raquo;.Vers des contraintes administratives et une surr&egrave;glementation ?Si les cultivateurs se voient donc confort&eacute;s gr&acirc;ce &agrave; cette directive, ils n'en demeurent pas moins inquiets quant aux contraintes administratives li&eacute;es &agrave; l'utilisation de ces vari&eacute;t&eacute;s qui pourraient na&icirc;tre de ces suspicions, comme le craignent Jean-Loup Chatard et Philippe Lecompte : &laquo; Le Conseil d'&Eacute;tat a rendu une d&eacute;cision coh&eacute;rente quant &agrave; ces vari&eacute;t&eacute;s mais restons vigilants. Il ne faudrait pas que nous nous dirigions vers une catastrophe agronomique par la suppression de cette t&ecirc;te d'assolement aux propri&eacute;t&eacute;s int&eacute;ressantes. De plus, cette perte aurait aussi des cons&eacute;quences environnementales ind&eacute;niables en privant nos abeilles d'une ressource abondante &raquo;. Outre la baisse de la qualit&eacute; et de la quantit&eacute; de miel pour les apiculteurs, c'est aussi l'aspect sanitaire qui s'en verrait p&eacute;nalis&eacute; en favorisant l'extension de l'ambroisie et de son pollen allergisant.Un appel aux pouvoirs publicsAfin de pr&eacute;server la culture de tournesol et la sant&eacute; de toute une fili&egrave;re agricole et apicole, les professionnels de ces deux secteurs s'unissent, chaque ann&eacute;e, &agrave; l'occasion de la semaine de lutte contre l'ambroisie, pour lancer un appel &agrave; la responsabilit&eacute; en direction des pouvoirs publics. Philippe Lecompte appuyant sur le fait qu'&laquo; il faut continuer &agrave; alimenter nos colonies d'abeilles pour permettre non seulement de produire du miel mais aussi assurer le service de pollinisation qui est indispensable au maintien de la biodiversit&eacute;. Nous sommes aussi face &agrave; un d&eacute;fi de sant&eacute; publique en d&eacute;truisant l'ambroisie &raquo;. Agriculteurs et apiculteurs, des professionnels qui demandent le classement de l'ambroisie comme esp&egrave;ce nuisible pour l'agriculture.S&eacute;bastien Joly L'Allier Agricole&nbsp;<aside class="factbox">
 <h2>BON &Agrave; SAVOIR</h2>
 L&#039;ambroisie &agrave; feuilles d&#039;armoise est une plante envahissante qui colonise pr&eacute;f&eacute;rentiellement les terrains non couverts. Les pollens, &eacute;mis majoritairement en ao&ucirc;t-septembre, provoquent de fortes r&eacute;actions allergiques chez les personnes sensibles. Contr&ocirc;ler la pr&eacute;sence d&#039;ambroisie chaque ann&eacute;e, avant sa floraison, c&#039;est agir pour la sant&eacute; de tous !Les grands bassins de production de c&eacute;r&eacute;ales de la r&eacute;gion Auvergne-Rh&ocirc;ne-Alpes sont d&#039;ores et d&eacute;j&agrave; fortement impact&eacute;s par la pr&eacute;sence de l&#039;ambroisie. Elle constitue donc une r&eacute;elle menace pour l&#039;agriculture. Dans les grandes cultures, l&#039;ambroisie se d&eacute;veloppe tout particuli&egrave;rement dans les cultures de printemps (ma&iuml;s, tournesol, soja...) et peut se r&eacute;v&eacute;ler tr&egrave;s concurrentielle. Cette nuisibilit&eacute; varie selon la densit&eacute; de l&#039;ambroisie, la culture implant&eacute;e ou le(s) mode(s) de gestion utilis&eacute;(s). En culture de tournesol, des essais men&eacute;s par Terres Inovia ont ainsi montr&eacute; une perte de l&#039;ordre de 3 q/ha par tranche de 10 ambroisies au m&sup2; avec une baisse de rendement pouvant atteindre jusqu&#039;aux deux tiers de la r&eacute;colte.Binage de l&#039;ambroisie : intervenir d&egrave;s que possiblePour mener une lutte efficace, il convient de diversifier les m&eacute;thodes de gestion et de ma&icirc;triser l&#039;ambroisie via la combinaison de techniques pr&eacute;ventives (pour r&eacute;duire le stock semencier et limiter le nombre de plantes avant l&#039;installation de la culture) et curatives (m&eacute;caniques si possible, associ&eacute;es &agrave; de la lutte chimique &eacute;ventuellement afin de limiter le nombre de plantes et leurs effets dans la culture install&eacute;e). Le binage permet d&#039;&eacute;liminer une part importante des ambroisies pr&eacute;sentes sur l&#039;inter-rang des cultures sarcl&eacute;es. En zone infest&eacute;e, la lutte est plus efficace si le semis a lieu dans de bonnes conditions, garantissant une lev&eacute;e rapide et homog&egrave;ne des cultures et s&#039;il a &eacute;t&eacute; pr&eacute;c&eacute;d&eacute; de faux-semis. Il est n&eacute;cessaire d&#039;intervenir sur de jeunes ambroisies encore peu d&eacute;velopp&eacute;es (2 &agrave; 4 feuilles) pour &eacute;viter qu&#039;elles ne se repiquent. Plusieurs passages peuvent &ecirc;tre r&eacute;alis&eacute;s si les fen&ecirc;tres climatiques le permettent. L&#039;association avec du d&eacute;sherbage chimique peut assurer une bonne ma&icirc;trise de l&#039;ambroisie, notamment dans le tournesol et dans le soja. Toutefois, la lutte chimique montre ses limites et des cas de r&eacute;sistances &agrave; certaines mol&eacute;cules herbicides sont d&#039;ores et d&eacute;j&agrave; reconnus en France.La Fredon Aura &agrave; vos c&ocirc;t&eacute;sLa lutte contre l&#039;ambroisie est obligatoire et encadr&eacute;e par diff&eacute;rents textes r&eacute;glementaires. Pour plus de d&eacute;tails, consulter le portail https://ambroisie.fredon-aura.fr). La Fredon Auvergne-Rh&ocirc;ne-Alpes est charg&eacute;e par l&#039;Agence r&eacute;gionale de sant&eacute; (ARS) de l&#039;animation et de la coordination du plan de lutte contre l&#039;ambroisie. Les agents de la Fredon Aura se tiennent ainsi &agrave; vos c&ocirc;t&eacute;s localement pour accompagner la mise en &oelig;uvre de ce plan sur votre territoire (accompagnement technique de terrain, r&eacute;alisation d&#039;interventions techniques, organisation d&#039;&eacute;v&egrave;nements en lien avec la gestion de l&#039;ambroisie...).Fredon Aura
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Originaire d’Amérique du Nord, l’ambroisie est une plante invasive capable d’un développement rapide dans de nombreux milieux. On la rencontre aux bords des routes, dans les friches mais aussi sur des parcelles agricoles, notamment au sein des cultures de tournesol, où elle est très concurrentielle. 


Ambroisie : cultivateurs et apiculteurs s’unissent pour lutter !

Terralia-Pass, issu de la fusion, il y a un an, des p&ocirc;les de comp&eacute;titivit&eacute; Terralia et Pass, franchit une nouvelle &eacute;tape en devenant le 23 juin Innov&rsquo;Alliance. Pr&eacute;sent dans le grand Sud (Auvergne-Rh&ocirc;ne-Alpes, Occitanie, Paca), ce p&ocirc;le de comp&eacute;titivit&eacute; se positionne sur quatre fili&egrave;res industrielles : l&rsquo;alimentation, la cosm&eacute;tique, les ingr&eacute;dients sant&eacute; et compl&eacute;ments alimentaires et les parfums et ar&ocirc;mes. Son objectif : l&rsquo;innovation des entreprises autour de la naturalit&eacute;. Yves Faure (Agro&rsquo;Novae Industrie), pr&eacute;sident du p&ocirc;le, pr&eacute;cise : &laquo; Cette nouvelle marque Innov&rsquo;Alliance est venue d&rsquo;une demande des r&eacute;gions de r&eacute;pondre &agrave; la demande de plus en plus croissante des consommateurs de plus de naturalit&eacute; dans les produits mais aussi dans la transparence, les process et la vie des entreprises. Cette tendance s&rsquo;est renforc&eacute;e avec la crise Covid-19. &raquo;<h3 class="CxSpMiddle">Quatre axes pour la R&amp;D</h3>&laquo; Notre fil rouge : le v&eacute;g&eacute;tal, de l&rsquo;amont &agrave; l&rsquo;aval, avec quatre axes d&rsquo;innovation autour de la naturalit&eacute; : la durabilit&eacute; des ressources et des productions v&eacute;g&eacute;tales ; la mise en place de process sobres et performants ; la s&eacute;curit&eacute; et l&rsquo;innocuit&eacute; des produits ; et la performance des produits (nutrition, saveurs, nouveaux usages&hellip;) &raquo;, explique Jean-Fran&ccedil;ois Gonidec, directeur g&eacute;n&eacute;ral de l&rsquo;Occitane en Provence et de Laboratoires M&amp;L.<h3>Des objectifs 2022 ambitieux</h3>Innov&rsquo;Alliance repr&eacute;sente d&eacute;j&agrave; 440 adh&eacute;rents (grands entreprises, d&rsquo;ETI, PME ou start-up), 242 projets financ&eacute;s, 545 M&euro; d&rsquo;investissements R&amp;D et 130 M&euro; d&rsquo;aides aux acteurs du p&ocirc;le. Son financement est &agrave; la fois priv&eacute;, &agrave; 5% (cotisations et prestations) et public &agrave; 45%. Le p&ocirc;le ambitionne les 600 membres et 300 projets &agrave; instruire &agrave; l&rsquo;horizon 2022.Un premier appel &agrave; manifestation d&rsquo;int&eacute;r&ecirc;t : Innov&rsquo;Alliance lance le 2 juillet son premier appel &agrave; manifestation d&rsquo;int&eacute;r&ecirc;t pour faire &eacute;merger des id&eacute;es de projets innovants &ldquo;De la Naturalit&eacute; au Consommateur&rdquo; sur toute la chaine de valeur, de la mati&egrave;re premi&egrave;re au produit fini (r&eacute;duction des intrants et des additifs, proc&eacute;d&eacute;s plus respectueux de l&rsquo;environnement, faible niveau de transformation, tra&ccedil;abilit&eacute;, am&eacute;lioration des caract&eacute;ristiques qualit&eacute;, sensorielles et nutritionnelle, etc.). Cl&ocirc;ture le 30 septembre.

Les quatre filières industrielles de l’alimentation, de la cosmétique, des ingrédients santé et compléments alimentaires et des parfums et arômes du Grand Sud de la France ont désormais un même pôle de compétitivité, Innov’Alliance, issu de la fusion de Terralia et Pass.

Naturalité et végétal pour le nouveau pôle de compétitivité Innov’Alliance

Tout &eacute;tait pr&ecirc;t pour accueillir le public, mais en raison de la crise sanitaire du Covid-19, le <a href="https://www.salonherbe.com/" target="_blank">Salon de l&rsquo;herbe</a> a &eacute;t&eacute; annul&eacute;. Pour que les professionnels puissent b&eacute;n&eacute;ficier des informations sans se d&eacute;placer, les organisateurs du salon ont mis en place des &laquo; webinars &raquo;. Les <a href="https://www.salonherbe.com/espace-conseils/" target="_blank">conf&eacute;rences de l&rsquo;Espace Conseils</a>, notamment, sont propos&eacute;es en visio-conf&eacute;rences ou en vid&eacute;os. La premi&egrave;re conf&eacute;rence va se d&eacute;rouler ce mercredi 24 juin, de 13 h &agrave; 14 h.<img src="https://www.reussir.fr/patre/core/modules/media/images/icons/no-thumbnail.png" width="180" height="180" alt="Missing &eacute;l&eacute;ment de m&eacute;dia." title="Missing &eacute;l&eacute;ment de m&eacute;dia."/>
Jusqu'au jeudi 2 juillet, huit rendez-vous seront propos&eacute;s. Les conf&eacute;rences sont gratuites et accessibles rapidement en un clic.<h3>Programme :</h3>. Mercredi 24 juin, 13h &agrave; 14h : En route vers l'autonomie prot&eacute;ique et &eacute;nerg&eacute;tique des &eacute;levages du Grand est PEI ARPEEGE, Maeva Guillier, Chambre d'Agriculture. <a href="https://console.libcast.com/live/embed/apca-libcast-com" target="_blank">Acc&egrave;s &agrave; la conf&eacute;rence en cliquant sur ce lien.</a>. Jeudi 25 juin, 13 &agrave; 14 h : Techniques d'implantation des prairies et semis sous couvert Patrice Pierre, IDELE. <a href="https://console.libcast.com/live/embed/apca-libcast-com-1" target="_blank">Acc&egrave;s &agrave; la conf&eacute;rence en cliquant sur ce lien.</a>. Vendredi 26 juin, 13 &agrave; 14 h : Implanter des prairies multi-esp&egrave;ces en rotations c&eacute;r&eacute;ali&egrave;res : int&eacute;r&ecirc;ts et mise en &oelig;uvre pratique Didier Deleau, ARVALIS. <a href="https://console.libcast.com/live/embed/apca-libcast-com" target="_blank">Acc&egrave;s &agrave; la conf&eacute;rence en cliquant sur ce lien</a>.. Lundi 29 juin, 13 &agrave; 14 h : Le sorgho fourrager multi-coupes : de l'implantation &agrave; la valorisaton Hugues Chauveau et Didier Deleau, ARVALIS.<a href="https://console.libcast.com/live/embed/apca-libcast-com" target="_blank">Acc&egrave;s &agrave; la conf&eacute;rence en cliquant sur ce lien</a>.. Mardi 30 juin : G&eacute;rer le parasitisme au p&acirc;turage Elsa Gueguen, SEENERGI. Vid&eacute;o disponible &agrave; partir du 30 juin.. Mercredi 1er juillet, 13 h &agrave; 14 h : Gestion du tarissement au p&acirc;turage J&eacute;r&ocirc;me Larcelet, SEENOREST.<a href="https://console.libcast.com/live/embed/apca-libcast-com" target="_blank"> Acc&egrave;s &agrave; la conf&eacute;rence en cliquant sur ce lien</a>.. Jeudi 2 juillet 2020, 13 h &agrave; 14 h : Maintenir la fertilit&eacute; des sols en AB Elodie Roget et R&eacute;gis H&eacute;lias, ARVALIS. <a href="https://console.libcast.com/live/embed/apca-libcast-com-1" target="_blank">Acc&egrave;s &agrave; la conf&eacute;rence en cliquant sur ce lien</a>.. Jeudi 2 juillet 2020 : Quel impact de la s&eacute;cheresse que la croissance des bovins allaitants ? R&eacute;my Valette, OPTIVAL Vid&eacute;o disponible &agrave; partir du 2 juillet.<img src="https://www.reussir.fr/patre/core/modules/media/images/icons/no-thumbnail.png" width="180" height="180" alt="Missing &eacute;l&eacute;ment de m&eacute;dia." title="Missing &eacute;l&eacute;ment de m&eacute;dia."/>

Le coronavirus a contraint les organisateurs du Salon de l'herbe a annuler l'événement. Les démonstrations de terrain ne peuvent pas avoir lieu mais l'Espace conseils propose une série de conférence accessibles en « webinars ». Huit visio-conférences sont proposées du 24 juin au 2 juillet.

Les conférences du Salon de l'herbe accessibles en visio-conférence

Tout &eacute;tait pr&ecirc;t pour accueillir le public, mais en raison de la crise sanitaire du Covid-19, le <a href="https://www.salonherbe.com/" target="_blank">Salon de l&rsquo;herbe</a> a &eacute;t&eacute; annul&eacute;. Pour que les professionnels puissent b&eacute;n&eacute;ficier des informations sans se d&eacute;placer, les organisateurs du salon ont mis en place des &laquo; webinars &raquo;. Les <a href="https://www.salonherbe.com/espace-conseils/" target="_blank">conf&eacute;rences de l&rsquo;Espace Conseils</a>, notamment, sont propos&eacute;es en visio-conf&eacute;rences ou en vid&eacute;os. La premi&egrave;re conf&eacute;rence va se d&eacute;rouler ce mercredi 24 juin, de 13 h &agrave; 14 h.<img src="https://www.reussir.fr/bovins-viande/core/modules/media/images/icons/no-thumbnail.png" width="180" height="180" alt="Missing &eacute;l&eacute;ment de m&eacute;dia." title="Missing &eacute;l&eacute;ment de m&eacute;dia."/>
Jusqu'au jeudi 2 juillet, huit rendez-vous seront propos&eacute;s. Les conf&eacute;rences sont gratuites et accessibles rapidement en un clic.<h3>Programme :</h3>. Mercredi 24 juin, 13h &agrave; 14h : En route vers l'autonomie prot&eacute;ique et &eacute;nerg&eacute;tique des &eacute;levages du Grand est PEI ARPEEGE, Maeva Guillier, Chambre d'Agriculture. <a href="https://console.libcast.com/live/embed/apca-libcast-com" target="_blank">Acc&egrave;s &agrave; la conf&eacute;rence en cliquant sur ce lien.</a>. Jeudi 25 juin, 13 &agrave; 14 h : Techniques d'implantation des prairies et semis sous couvert Patrice Pierre, IDELE. <a href="https://console.libcast.com/live/embed/apca-libcast-com-1" target="_blank">Acc&egrave;s &agrave; la conf&eacute;rence en cliquant sur ce lien.</a>. Vendredi 26 juin, 13 &agrave; 14 h : Implanter des prairies multi-esp&egrave;ces en rotations c&eacute;r&eacute;ali&egrave;res : int&eacute;r&ecirc;ts et mise en &oelig;uvre pratique Didier Deleau, ARVALIS. <a href="https://console.libcast.com/live/embed/apca-libcast-com" target="_blank">Acc&egrave;s &agrave; la conf&eacute;rence en cliquant sur ce lien</a>.. Lundi 29 juin, 13 &agrave; 14 h : Le sorgho fourrager multi-coupes : de l'implantation &agrave; la valorisaton Hugues Chauveau et Didier Deleau, ARVALIS.<a href="https://console.libcast.com/live/embed/apca-libcast-com" target="_blank">Acc&egrave;s &agrave; la conf&eacute;rence en cliquant sur ce lien</a>.. Mardi 30 juin : G&eacute;rer le parasitisme au p&acirc;turage Elsa Gueguen, SEENERGI. Vid&eacute;o disponible &agrave; partir du 30 juin.. Mercredi 1er juillet, 13 h &agrave; 14 h : Gestion du tarissement au p&acirc;turage J&eacute;r&ocirc;me Larcelet, SEENOREST.<a href="https://console.libcast.com/live/embed/apca-libcast-com" target="_blank"> Acc&egrave;s &agrave; la conf&eacute;rence en cliquant sur ce lien</a>.. Jeudi 2 juillet 2020, 13 h &agrave; 14 h : Maintenir la fertilit&eacute; des sols en AB Elodie Roget et R&eacute;gis H&eacute;lias, ARVALIS. <a href="https://console.libcast.com/live/embed/apca-libcast-com-1" target="_blank">Acc&egrave;s &agrave; la conf&eacute;rence en cliquant sur ce lien</a>.. Jeudi 2 juillet 2020 : Quel impact de la s&eacute;cheresse que la croissance des bovins allaitants ? R&eacute;my Valette, OPTIVAL Vid&eacute;o disponible &agrave; partir du 2 juillet.<img src="https://www.reussir.fr/bovins-viande/core/modules/media/images/icons/no-thumbnail.png" width="180" height="180" alt="Missing &eacute;l&eacute;ment de m&eacute;dia." title="Missing &eacute;l&eacute;ment de m&eacute;dia."/>


Une chaîne de récolte de foin de luzerne bien maîtrisée est essentielle pour garantir une bonne qualité du fourrage. Elle doit conduire à un taux de matière sèche avoisinant les 85 % tout en minimisant les pertes de feuilles. ARVALIS – Institut du végétal a expérimenté différents outils pour définir lesquels sont les plus performants.


La récolte du foin de luzerne : une opération délicate

Les organisateurs du salon Natexpo, qui se tiendra dans le hall 4 d&rsquo;Eurexpo Lyon les 21 et 22 septembre prochains, ont pr&eacute;sent&eacute; les grandes lignes du rendez-vous de la fili&egrave;re bio lors d&rsquo;une webconf&eacute;rence. L&rsquo;occasion de faire le point sur les derni&egrave;res semaines, marqu&eacute;es par la crise sanitaire.<h3>Vigilance face &agrave; la crise &eacute;conomique</h3>Celle-ci semble avoir acc&eacute;l&eacute;r&eacute; les tendances relev&eacute;es r&eacute;cemment&thinsp;: 22 % de nouveaux clients sont venus faire leurs achats en magasins sp&eacute;cialis&eacute;s bio. 90 % de ces derniers ont enregistr&eacute; une hausse de leur chiffre d&rsquo;affaires, port&eacute; entre autres par les fruits et l&eacute;gumes.Du c&ocirc;t&eacute; de l&rsquo;approvisionnement, 83 % des magasins ont fait appel &agrave; de nouveaux fournisseurs, en misant sur l&rsquo;origine locale et le raccourcissement de la cha&icirc;ne d&rsquo;approvisionnement. La crise &eacute;conomique s&rsquo;annonce et avec une probable guerre des prix en distribution.&laquo; Il faut garder la t&ecirc;te froide, consid&egrave;re Pierrick de Ronne, Pr&eacute;sident de Natexbio (et de Biocoop), cette guerre des prix est annonc&eacute;e et notre inqui&eacute;tude se porte sur l&rsquo;amont de notre fili&egrave;re. Mais nous ne devons pas &eacute;luder la question du prix. Parlons-en. Laisser ce sujet au hard discount et au discount serait destructeur pour la fili&egrave;re &raquo;.<h3 class="encadre">Un salon pr&eacute;sentiel et digital</h3>Contrairement &agrave; d&rsquo;autres, Natexpo 2020 demeurera un salon pr&eacute;sentiel. 680 exposants devraient &ecirc;tre pr&eacute;sents et le salon attend 10&thinsp;000 visiteurs. &laquo; Les professionnels de la bio doivent pouvoir se retrouver physiquement, &eacute;changer sur la situation in&eacute;dite engendr&eacute;e par la crise de la Covid-19. Maintenir ce rendez-vous &eacute;tait essentiel &raquo; pr&eacute;cise Patricia Berthomier-Massip, Pr&eacute;sidente de SPAS Organisation. En revanche, les organisateurs lancent Natexpo Digital&thinsp;: &laquo; Cette version digitale du salon a &eacute;t&eacute; pens&eacute;e pour permettre au plus grand nombre de visiteurs &ndash; notamment les visiteurs internationaux, de disposer d&rsquo;une plateforme d&rsquo;&eacute;changes et d&rsquo;interactions avec les exposants &raquo; souligne-t-elle. Ce ne sera pas un salon virtuel&thinsp;: conf&eacute;rences et ateliers de travail ne seront pas retransmis par exemple.

Natexpo, le salon français de la filière bio se tiendra physiquement avec une pointe de digital les 21 et 22 septembre. Il s’inscrit dans un contexte caractérisé par la perspective d’une crise économique, après celle sanitaire.

Natexpo : la rentrée de la filière bio s’effectuera à Lyon 

Apr&egrave;s un premier rapport choc mais inexact en 2018 qui avait oblig&eacute; l'ONG &agrave; pr&eacute;senter des excuses aux agriculteurs et agricultrices ayant fait l'objet d'une d&eacute;lation nominative, et &agrave; retirer une carte interactive de "fermes-usines", Greenpeace pointe, dans un rapport publi&eacute; le 24 juin, le r&ocirc;le de l'Etat dans une "industrialisation encourag&eacute;e et non contr&ocirc;l&eacute;e" de l'&eacute;levage en France.D'abord le constat : "la tendance &agrave; l'industrialisation s'accentue", surtout dans les fili&egrave;res volaille et porcine, dans le grand ouest, en Bretagne et dans les Pays-de-Loire, a indiqu&eacute; &agrave; l'AFP Suzanne Dalle, charg&eacute;e de campagne agriculture chez Greenpeace. Selon elle, 1% de l'ensemble des exploitations agricoles fran&ccedil;aises produisent les deux tiers des porcs, poulets et oeufs fran&ccedil;ais. "La fili&egrave;re des poules pondeuses est en t&ecirc;te du classement en mati&egrave;re d'industrialisation", pr&eacute;cise le rapport. Dans le d&eacute;tail, 12% des exploitations de poules pondeuses produisent 70% des poules, et 13,8% des exploitations porcines produisent 64% des porcins fran&ccedil;ais.A elle seule, la Bretagne regroupe pr&egrave;s de la moiti&eacute; des installations soumises &agrave; autorisation au nom de la protection de l'environnement (IPCE), et les Pays de la Loire, environ 20%. Les installations class&eacute;es pour la protection de l'environnement (IPCE) sont celles qui ont plus de 750 emplacements pour les truies, plus de 2 000 pour les porcs de plus de 30 kg, plus de 40 000 pour les volailles, plus de 400 pour les vaches laiti&egrave;res ou plus de 800 pour les veaux de boucherie ou bovins &agrave; l'engraissement.L'ONG demande un moratoire sur l'installation et l'extension de ces &eacute;levages, et surtout un meilleur contr&ocirc;le de ceux existants. Elle s'inqui&egrave;te du "d&eacute;tricotage" de la r&eacute;glementation via des r&eacute;gimes d'autorisation moins contraignants, et d'un "renoncement" de l'Etat en mati&egrave;re de contr&ocirc;les environnementaux sur place.<h2></h2>Mis en cause, les responsables des fili&egrave;res avicoles et porcines ont r&eacute;agi en mettant en valeur le mod&egrave;le "familial" selon eux de l'&eacute;levage fran&ccedil;ais face &agrave; ses concurrents sur les march&eacute;s mondiaux, alors que les Fran&ccedil;ais consomment de plus en plus de viande import&eacute;e &agrave; bas co&ucirc;ts. "La surface des &eacute;levages de volailles en France est comprise entre 2 000 et 2 500 m&egrave;tres carr&eacute;s en moyenne, alors que la moyenne europ&eacute;enne est comprise entre 3 500 et 4 000 m2, quand ce n'est pas 80 000 m2 en Ukraine !", a d&eacute;clar&eacute; &agrave; l'AFP Jean-Michel Schaeffer, pr&eacute;sident de l'interprofession des volailles de chair (Anvol) et &eacute;leveur de poulets Label rouge IGP Alsace."Ce n'est pas parce qu'on est soumis &agrave; autorisation qu'on est automatiquement un pseudo-industriel, au contraire, on est alors beaucoup plus encadr&eacute; sur le plan environnemental", a-t-il ajout&eacute;, tout en reconnaissant que la surface moyenne des &eacute;levages de volailles en France est "en augmentation".M&ecirc;me r&eacute;ponse du c&ocirc;t&eacute; porcin : "En France, on est dans un mod&egrave;le de capitaux familiaux tr&egrave;s en dessous de ce qui se passe aux &Eacute;tats-Unis, au Br&eacute;sil ou m&ecirc;me en Espagne, (des pays) qui d&eacute;veloppent des syst&egrave;mes int&eacute;gr&eacute;s", a dit &agrave; l'AFP G&eacute;rard Viel, vice-pr&eacute;sident du conseil sp&eacute;cialis&eacute; "viandes blanches" de FranceAgriMer. "Nous ne sommes pas dans un mod&egrave;le industriel, mais au contraire familial, avec un lien au sol et des avanc&eacute;es importantes sur plusieurs dossiers sensibles du bien-&ecirc;tre animal".<h2></h2>En mati&egrave;re bovine, Greenpeace a admis que le mod&egrave;le des fermes de 1 000 vaches d&eacute;cri&eacute; par les associations environnementales n'est "pas du tout" repr&eacute;sentatif de "l'&eacute;tat de l'&eacute;levage bovin en France". Mais il pourrait devenir "une forme de norme" ailleurs en Europe, en particulier "aux Pays-Bas", souligne l'ONG qui s'inqui&egrave;te aussi d'un projet de construction d'une usine "de plus de 23 000 vaches laiti&egrave;res" en Espagne, qui en ferait une des plus grandes d'Europe."Nous ne sommes absolument pas abolitionnistes de l'&eacute;levage, et nous reconnaissons qu'une agriculture sans &eacute;levage ne peut pas &ecirc;tre &eacute;cologique", a assur&eacute; Suzanne Dalle : "Ce que nous visons, c'est la sp&eacute;cialisation des territoires et la concentration, et nous souhaitons ouvrir un d&eacute;bat sur l'avenir de l'&eacute;levage en France".


Greenpeace fait son mea culpa en admettant que les fermes de 1 000 vaches ne sont "pas représentatives" de l'élevage bovin en France, et dénonce le rôle des pouvoirs publics dans l'industrialisation de l'élevage de volailles et de porcs, surtout en Bretagne et dans les Pays-de-Loire.


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