<p>Pour aller &agrave; la rencontre de Caroline Revegnot dans sa ferme de Darnes, sur la commune de Charraix, il faut serpenter un bon moment apr&egrave;s Brioude avant de d&eacute;couvrir un hameau pr&eacute;serv&eacute; avec, en toile de fond, une vue sans fin sur la moyenne montagne arbor&eacute;e de Haute-Loire. Difficile de se douter que derri&egrave;re la porte d&rsquo;une des vieilles maisons en pierre du village se cache le laboratoire de transformation de Caroline Revegnot, qui fabrique &agrave; la ferme des yaourts, glaces, et autres fromages blancs, avec le lait des 60 vaches montb&eacute;liardes qu&rsquo;&eacute;l&egrave;vent son conjoint et son beau-fr&egrave;re. Difficile, aussi, en voyant son aisance &agrave; travailler dans le labo, circuler sur la ferme, aller voir les vaches au champ, de deviner que Caroline est loin d&rsquo;&ecirc;tre issue du milieu agricole, qu&rsquo;elle a pass&eacute; toute sa jeunesse en r&eacute;gion parisienne, &agrave; &Eacute;pinay-sur-Orge (Essonne), et qu&rsquo;elle a exerc&eacute; de nombreux m&eacute;tiers avant de trouver sa voie.</p><p>&nbsp;</p><h2>Presque 10 ans de commerce itin&eacute;rant</h2><p>En effet, Caroline a test&eacute; beaucoup de sch&eacute;mas, de fonctionnements, et de secteurs avant de trouver le bon. Et c&rsquo;est peut-&ecirc;tre &ccedil;a qui lui a r&eacute;ussi. Apr&egrave;s le coll&egrave;ge, c&rsquo;est son int&eacute;r&ecirc;t pour le secteur &eacute;quin qui la guide vers un BEPA &agrave; Yssingeaux. Bac en poche (Conduite et gestion d&rsquo;une exploitation agricole), elle d&eacute;cide de poursuivre en BTS Production Animale au lyc&eacute;e agricole Brioude-Bonnefont : <em>&laquo; J&rsquo;ai compris que le monde du cheval n&rsquo;&eacute;tait pas fait pour moi, donc j&rsquo;ai continu&eacute; dans une fili&egrave;re assez g&eacute;n&eacute;rale &raquo;</em>, pr&eacute;cise-t-elle. <em>&laquo; &Agrave; ce moment-l&agrave;, je ne savais pas quel m&eacute;tier je voulais faire. Mais lors d&rsquo;un stage, j&rsquo;ai eu des encadrants extraordinaires. Je me suis dit : le monde de l&rsquo;&eacute;levage, pourquoi pas ! &raquo;</em> Lors d&rsquo;une autre exp&eacute;rience dans le Pays basque en ins&eacute;mination ovine, pendant son BTS, l&rsquo;ambiance et l&rsquo;esprit de l&rsquo;&eacute;levage continuent de la convaincre. Une fois dipl&ocirc;m&eacute;e, n&rsquo;ayant pas la possibilit&eacute; financi&egrave;re de poursuivre ses &eacute;tudes, elle encha&icirc;ne des petits boulots (aide &agrave; domicile en milieu rural, caissi&egrave;re en grande surface) qui ne lui conviennent pas.</p><p>&Agrave; ce moment-l&agrave;, Caroline Revegnot a 20 ans, et veut travailler dans le secteur qui lui correspond : le monde agricole. <em>&laquo; Je suis partie avec des CV sous le bras au Sommet de l&rsquo;&Eacute;levage. Le lundi suivant, j&rsquo;avais 6 propositions de CDI ! &raquo;</em> Elle est notamment contact&eacute;e par Oceadis, une entreprise bas&eacute;e &agrave; Yssingeaux pour qui elle devient commerciale itin&eacute;rante. Elle visite des &eacute;levages bovins, ovins, caprins, rencontre des &eacute;leveurs et assure leur approvisionnement en produits d&rsquo;hygi&egrave;ne, semences, aliments&hellip; Parmi ses clients, un certain Roland Galtier, qui fabrique avec sa femme, &Eacute;velyne, des yaourts &agrave; Darnes. Elle entendra parler d&rsquo;eux un peu plus tard...</p><p>&nbsp;</p><h2>Retour &agrave; la case d&eacute;part</h2><p>Apr&egrave;s 11 ans &agrave; arpenter la France enti&egrave;re (<em>&laquo; on pouvait faire 500 km par jour &raquo;</em>) et &agrave; s&rsquo;adapter &agrave; des horaires atypiques, celle qui est aujourd&rsquo;hui productrice fermi&egrave;re d&eacute;cide de quitter ce m&eacute;tier au moment o&ugrave; elle attend son premier enfant. <em>&laquo; Suite &agrave; la naissance de ma fille, je voulais &ecirc;tre nounou. &raquo;</em> Cet int&eacute;r&ecirc;t pour les petits lui vient notamment d&rsquo;une exp&eacute;rience d&rsquo;accompagnatrice de randonn&eacute;es &eacute;questres, en BPA &agrave; Yssingeaux. <em>&laquo; J&rsquo;avais fait toutes les d&eacute;marches pour m&rsquo;installer, mais en arrivant &agrave; P&ocirc;le Emploi, on m&rsquo;a annonc&eacute; qu&rsquo;on ne financerait pas mon projet &raquo;</em>. Difficile retour &agrave; la case d&eacute;part pour Caroline, <em>&laquo; &agrave; d&eacute;poser des CV &agrave; droite, &agrave; gauche &raquo;</em>. Apr&egrave;s un rapide passage chez Gamme Vert, &agrave; Langeac, o&ugrave; les horaires du poste en magasin ne sont pas compatibles avec sa vie de famille, elle devient conseill&egrave;re pour le Cr&eacute;dit Agricole. <em>&laquo; Je g&eacute;rais un portefeuille de clients : agriculteurs, ma&ccedil;ons, ambulanciers&hellip; J&rsquo;&eacute;tais l&agrave; pour r&eacute;pondre &agrave; leurs besoins &raquo;</em>, d&eacute;crit-elle. Ce monde financier associ&eacute; au contact avec les clients lui pla&icirc;t. Mais un diff&eacute;rend avec son patron l&rsquo;emp&ecirc;che de se projeter, et apr&egrave;s quelques mois, elle bifurque. Direction le lyc&eacute;e forestier de Saugues, o&ugrave; elle devient surveillante. <em>&laquo; Je travaillais la nuit, donc la journ&eacute;e, j&rsquo;&eacute;tais avec ma fille. &Ccedil;a collait. &raquo;</em> Si le rythme et le contact avec les jeunes lui correspondent, <em>&laquo; le probl&egrave;me, c&rsquo;est qu&rsquo;on ne peut pas se projeter dans ce boulot. On le fait quelques ann&eacute;es, et on est mis dehors. &raquo;</em></p><p>On est en mars 2020, le Covid frappe &agrave; la porte et vient fermer celles du lyc&eacute;e. C&rsquo;est lors de cette p&eacute;riode bouscul&eacute;e qu&rsquo;&eacute;mane la proposition qui changera la vie de Caroline Revegnot. <em>&laquo; Nos voisins, Evelyne et Roland Galtier, nous proposent de reprendre leur ferme pour faire de la transformation laiti&egrave;re. &raquo;</em>&nbsp;</p><p>&nbsp;</p><h2>Deux ans de passation</h2><p>Roland et Evelyne n&rsquo;ont jamais &eacute;t&eacute; des inconnus pour Caroline et Romain, son conjoint. Elle les connaissait depuis son passage chez Oceadis (ils lui achetaient des produits), comme voisins (tous habitent &agrave; Charraix), et agriculteurs (Romain, d&eacute;j&agrave; install&eacute;, croisait r&eacute;guli&egrave;rement Roland pr&egrave;s de leur exploitation). <em>&laquo; D&rsquo;autres personnes &eacute;taient int&eacute;ress&eacute;es pour reprendre, mais ils voulaient la laisser &agrave; quelqu&rsquo;un qui allait continuer la transformation avec un projet p&eacute;renne. &raquo;</em> S&rsquo;ouvre alors une p&eacute;riode de passation avec Evelyne, <em>&laquo; pour voir si le courant passe &raquo;</em>, et de construction du parcours d&rsquo;installation. Entre 2021 et 2022, les deux femmes travaillent en bin&ocirc;me, en cherchant &agrave; d&eacute;velopper de nouvelles recettes pour la future entreprise de Caroline, pendant que Romain et son fr&egrave;re Aur&eacute;lien rach&egrave;tent les terres de Roland et Evelyne et y installent leur &eacute;levage de vaches laiti&egrave;res.</p><p>Aujourd&rsquo;hui, le Gaec de Darnes compte trois associ&eacute;s : Caroline, Romain, et Aur&eacute;lien (le fr&egrave;re), ainsi que deux salari&eacute;s : Margot, qui travaille au labo de transformation, et le p&egrave;re des gar&ccedil;ons, qui les aide avec les vaches. La productrice transforme 20 000 litres de lait par an en yaourts, cr&egrave;mes dessert, riz au lait, glaces, sorbets, fromages blancs et sorbets. <em>&laquo; J&rsquo;avais besoin du contact avec les gens, que j&rsquo;ai gard&eacute;, et du c&ocirc;t&eacute; commercial, qui me plaisait. En plus, je g&egrave;re mes horaires &raquo;</em>, r&eacute;sume Caroline, qui a enfin <em>&laquo; trouv&eacute; le bon compromis &raquo;</em>.&nbsp; L&rsquo;ultime signe de reconnaissance de sa r&eacute;ussite, seulement un an apr&egrave;s s&rsquo;&ecirc;tre install&eacute;e furent les nombreux prix au concours des Fermiers d&rsquo;Or, gagn&eacute;s en 2023. <em>&laquo; J&rsquo;avais pr&eacute;sent&eacute; quatre produits, et nous sommes sortis 1<sup>er</sup> en yaourts ch&acirc;taigne, 2<sup>e</sup> en glace ch&acirc;taigne et 3<sup>e</sup> en yaourts nature. &raquo;</em> Alors qu&rsquo;&agrave; la base, elle participait avec &laquo; Plaisirs de nos Montagnes &raquo; pour faire conna&icirc;tre leur entreprise, ces prix viennent parfaire le tableau de leur installation. <em>&laquo; Evelyne aussi est tr&egrave;s heureuse. Pour elle et Roland, &ccedil;a veut dire que l&rsquo;affaire peut perdurer et qu&rsquo;ils n&rsquo;ont pas fait d&rsquo;erreur en nous transmettant leur ferme &raquo;</em>, poursuit Caroline, dont le quotidien allie d&eacute;sormais contact avec autrui, ind&eacute;pendance et savoir-faire. Une fiert&eacute; partag&eacute;e, donc, comme la preuve que la productrice a enfin trouv&eacute; son &eacute;quilibre.</p><p>&nbsp;</p><p><strong>Plus d'informations :</strong></p><p><em>Site internet : <a href="https://www.sommet-elevage.fr" target="_blank" title="">www.sommet-elevage.fr</a></em><br><em>R&eacute;seaux sociaux : <a href="https://www.facebook.com/SommetElevage/" target="_blank" title="">Facebook</a> - <a href="https://www.instagram.com/sommetelevage/" target="_blank" title="">Instagram</a> - <a href="https://www.tiktok.com/@sommetelevage?" target="_blank" title="">TikTok</a> - <a href="https://twitter.com/sommetelevage" title="">X</a> - <a href="https://fr.linkedin.com/company/sommet-de-l-elevage" target="_blank" title="">LinkedIn</a></em></p><p>&nbsp;</p>


Lauréate de trois Fermiers d’Or au dernier Sommet de l’Élevage après seulement un an de fabrication de produits laitiers dans son entreprise « Plaisirs de nos Montagnes », Caroline Revegnot peut être fière du chemin parcouru. On a voulu en savoir plus sur ce parcours, pour comprendre comment il l’a façonnée et amenée jusque-là.

Commerciale, conseillère agricole, surveillante… Les mille vies de la productrice fermière Caroline Revegnot avant Les Fermiers d’Or

<p>&laquo;&nbsp;<em>Les politiques publiques en mati&egrave;re d&rsquo;agro&eacute;quipements ont &eacute;t&eacute; pens&eacute;es et con&ccedil;ues pour alimenter la demande</em>&nbsp;&raquo;&nbsp;: telle est &nbsp;<a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/agroequipement-le-plaidoyer-choc-du-reseau-cuma-en-faveur-de-la-mutualisation" target="_blank">la charge port&eacute;e par le r&eacute;seau Cuma dans un plaidoyer</a> pour une &laquo;&nbsp;m&eacute;canisation responsable, durable et vivable&nbsp;&raquo;. Et de citer le 1,3 milliard d&rsquo;euros de soutien annuel &agrave; la &laquo;&nbsp;<em>sur-m&eacute;canisation individuelle</em>&nbsp;&raquo; induit par l&rsquo;exon&eacute;ration sociale et fiscale des plus-values de cessions de mat&eacute;riels. Ou encore la panoplie d&rsquo;aides aux investissements, &laquo;&nbsp;<em>des appels &agrave; projets qui tiennent lieu de feuille de route des politiques publiques</em>&nbsp;&raquo;, faisant r&eacute;f&eacute;rence aux centaines de millions d&rsquo;euros distribu&eacute;es ces derni&egrave;res ann&eacute;es au titre de la <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/dossier-la-planification-ecologique-c-est-maintenant" target="_blank">Planification &eacute;cologique</a>, du <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/plan-de-relance-agricole-4-4-changer-de-materiel-pour-changer-de-pratiques" target="_blank">Plan de relance post-Covid</a>, du <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/axema-deplore-la-fermeture-prematuree-du-guichet-de-400-m-de-france-2030" target="_blank">Plan France 2030</a> du <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/plan-de-relance-20-millions-pour-des-equipements-types-proteines">Plan prot&eacute;ines</a> ou encore du <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/plan-de-souverainete-fruits-et-legumes-les-5-guichets-d-aide-a-l-investissement">Plan de souverainet&eacute; fruits et l&eacute;gumes</a>. On s&rsquo;y perd. Pas les int&eacute;ress&eacute;s, qui se ruent sur les guichets, <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/plan-de-relance-l-enveloppe-des-aides-a-la-conversion-des-agroequipements-entierement-consommee">&eacute;puis&eacute;s sit&ocirc;t ouverts</a> pour certains, y compris les Cuma, qui b&eacute;n&eacute;ficient de plafonds relev&eacute;s et d&rsquo;une bonification de 10% des taux de subvention.</p><h2>Des propositions embl&eacute;matiques</h2><p>Il faut dire qu&rsquo;&agrave; coups de 20%, 30% ou 40% de subvention, m&ecirc;me avec les plafonds bordant les dispositifs, le jeu en vaut la chandelle. A telle enseigne que les Cuma soup&ccedil;onnent cette politique de la demande de nourrir <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/vers-une-baisse-des-ventes-de-materiels-neufs-et-d-occasion-en-2024" target="_blank">l&rsquo;explosion des prix des mat&eacute;riels</a> (+26% en 3 ans selon Axema), derri&egrave;re le paravent de <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/apres-covid-ukraine-constructeurs-et-concessionnaires-au-bord-de-la-rupture" target="_blank">la reprise post-Covid et de la guerre en Ukraine</a>, impactant les prix des mati&egrave;res premi&egrave;res et de l&rsquo;&eacute;nergie. Dans son plaidoyer, la FNCuma demande &agrave; ce que l&rsquo;Observatoire des prix et des marges soit &eacute;tendu au secteur amont, et notamment aux agro&eacute;quipements. Elle attend aussi des pouvoirs publics qu&rsquo;ils se penchent sur le contrat d&rsquo;exclusivit&eacute; liant constructeurs et concessionnaires, de nature &agrave; desservir l&rsquo;exercice de la concurrence. Les Cuma demandent par ailleurs l&rsquo;instauration d&rsquo;un cr&eacute;dit d&rsquo;imp&ocirc;t &laquo;&nbsp;m&eacute;canisation collective&nbsp;&raquo;, qui serait financ&eacute; en pr&eacute;emptant 17 millions d&rsquo;euros sur les 1300 millions d&rsquo;euros phagocyt&eacute;s chaque ann&eacute;e par l&rsquo;exon&eacute;ration des plus-values de cessions de mat&eacute;riels, dont ne b&eacute;n&eacute;ficient pas les Cuma.</p><h2>Mutualiser 30% du parc</h2><p>On notera la sagesse des Cuma&nbsp;: 17 millions d&rsquo;euros sur 1300, c&rsquo;est grosso modo le rapport entre le prix d&rsquo;un GPS et celui d&rsquo;un tracteur. Les Cuma sont sans doute moins soucieuses du bon usage des deniers publics que de la volont&eacute; de ne pas affoler les hangars (il y a un acheteur individuel derri&egrave;re chaque cumiste). Mais, &agrave; l&rsquo;heure o&ugrave; <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/moissons-en-berne-l-agpb-reclame-des-prets-garantis-par-l-etat-et-une-veritable-ambition" target="_blank">c&eacute;r&eacute;aliers</a>, <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/face-a-la-fco-8-il-nous-faut-tres-rapidement-des-vaccins-gratuits-et-des-mesures-de-soutien" target="_blank">&eacute;leveurs</a> et <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/la-production-viticole-2024-estimee-a-39-3-millions-d-hectolitres" target="_blank">viticulteurs</a> appellent au secours, quelle exploitation pourrait d&eacute;cemment renoncer &agrave; une &eacute;conomie moyenne de 15.000 euros par an&nbsp;sur ses charges de m&eacute;canisation, auxquels s&rsquo;ajoute une &eacute;conomie potentielle de plus de 1000 litres de carburant apr&egrave;s un diagnostic moteur&nbsp;? Depuis bient&ocirc;t 80 ans, les Cuma font rimer mutualisation et rationalisation mais le taux de partage plafonne &agrave; 10%. Dans son plaidoyer, qui comprend une dizaine de mesures, la FNCuma ambitionne un taux de 30% &agrave; horizon 2050. Ses propositions ont le m&eacute;rite, a minima, d&rsquo;ouvrir le d&eacute;bat. Ou plus exactement&nbsp;de rouvrir un sempiternel d&eacute;bat, aussi vieux que la (grosse)&nbsp;r&eacute;forme de la Pac de 1992. Son plaidoyer est en partie inspir&eacute; d&rsquo;un <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/serie-la-mecanisation-a-charge" target="_blank">rapport du CGAAER datant de 2021</a>. Trois ans ont pass&eacute;&nbsp;et la vague&nbsp;inflationniste a d&eacute;ferl&eacute;. On&nbsp;reparle de tout &ccedil;a&hellip; en 2050&nbsp;?</p>


[Edito] La FNCuma dresse un réquisitoire sévère à l’encontre de l’Etat, qu’elle accuse de pousser à l’achat irraisonné individuel, via sa politique fiscale et ses guichets d’aide à l’investissement. Salutaire mais sans doute vain.

La sur-mécanisation, une machination immuable ?

<p>Le salon du Space &agrave; Rennes qui va ouvrir la semaine prochaine est r&eacute;solument tourn&eacute; vers la souverainet&eacute; alimentaire de la France.</p><p>L&rsquo;agro&eacute;cologie, la ma&icirc;trise des co&ucirc;ts &eacute;nerg&eacute;tiques, la gestion de l&rsquo;eau, les &eacute;missions de gaz &agrave; effet de serre et les enjeux climatiques sont de loin les plus grosses pr&eacute;occupations des fili&egrave;res. <strong>Le r&eacute;chauffement de la plan&egrave;te et ses cons&eacute;quences ont un impact direct et important sur l&rsquo;activit&eacute; des agriculteurs, notamment sanitaire, avec le d&eacute;veloppement des &eacute;pizooties (FCO, MHE, grippe aviaire&hellip;).</strong></p><aside class="factbox">
    <h2>BON &Agrave; SAVOIR</h2>
    <p>L&rsquo;autre priorit&eacute; d&rsquo;avenir sera le renouvellement des g&eacute;n&eacute;rations.</p>
</aside>
<p>Il faut <strong>redonner de l&rsquo;attractivit&eacute; &agrave; ce beau m&eacute;tier d&rsquo;&eacute;leveur, en donnant avant tout une r&eacute;mun&eacute;ration d&eacute;cente en accord avec les co&ucirc;ts de production et des perspectives pour les jeunes g&eacute;n&eacute;rations</strong>. Le volet ma&icirc;trise de l&rsquo;&eacute;nergie en consommation ou en production sera &eacute;galement un sujet important. Les cha&icirc;nes de production sont longues et complexes pour qu&rsquo;un produit partant de la ferme arrive au consommateur &agrave; moindre co&ucirc;t. Il faut des transports, de la logistique, du froid, des emballages, de la maintenance, des investissements, de la finance et des moyens humains. <strong>Si une seule de ces branches fl&eacute;chit, c&rsquo;est l&rsquo;ensemble qui chambranle.</strong></p><aside class="factbox">
    <h2>BON &Agrave; SAVOIR</h2>
    <p>Dans les grands changements en cours, pour le bien-&ecirc;tre de la plan&egrave;te, les productions biologiques sont en grande souffrance</p>
</aside>
<p>car ce secteur est pris en ciseaux entre l&rsquo;augmentation des charges et des prix &eacute;lev&eacute;s &agrave; la consommation qui a compl&egrave;tement r&eacute;orient&eacute; le choix des consommateurs. <strong>La loi &eacute;galim2&nbsp;qui impose des quotas de produits bio dans les cantines, mais le niveau des prix est incompatible avec le co&ucirc;t du bol alimentaire</strong>. Cette crise est amplifi&eacute;e par une d&eacute;saffection des consommateurs pour l<strong>a viande BIO sous l&rsquo;effet de l&rsquo;inflation.</strong> Les consommateurs ne sont plus au rendez-vous, mis &agrave; part pour la viande hach&eacute;e qui garde un flux r&eacute;gulier aupr&egrave;s d&rsquo;une client&egrave;le adepte du Bio, les autres pi&egrave;ces sont souvent vendues au prix du conventionnel. <strong>Le revenu des &eacute;leveurs ne tient pas ses promesses alors qu&rsquo;elles b&eacute;n&eacute;ficient d&rsquo;incitation forte de la France et de l&rsquo;Europe.</strong> De nombreux &eacute;leveurs BIO ou engag&eacute;s dans une conversion bio avec toutes les contraintes que cela engendre se posent la question d&rsquo;un retour au conventionnel, voire &agrave; une cessation d&rsquo;activit&eacute;.</p><p><strong>lire aussi :&nbsp;<a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/la-consommation-de-viande-des-francais-a-baisse-de-1-4-en-2023" target="_blank">La consommation de viande des Fran&ccedil;ais a baiss&eacute; de 1,4% en 2023 - Pleinchamp</a></strong></p><p><strong>Dans le conventionnel, la situation n&rsquo;est pas beaucoup plus reluisante, avec un net recul de la consommation de viande rouge/habitant.</strong> Le positionnement sur le prix, que recherche une majorit&eacute; de m&eacute;nages, est incompatible avec les co&ucirc;ts de production. Le secteur de la RHF fait &eacute;galement d&eacute;faut, avec une pr&eacute;f&eacute;rence du prix qui prend largement le dessus sur le national. Cela ouvre largement notre march&eacute; aux viandes d&rsquo;importation, m&ecirc;me si 2023 a enregistr&eacute; un recul face au r&eacute;&eacute;quilibrage des prix sur le march&eacute; europ&eacute;en.</p><aside class="factbox">
    <h2>BON &Agrave; SAVOIR</h2>
    <p>En 2023, les importations repr&eacute;sentaient 25&nbsp;% des viandes rouges consomm&eacute;es, 28&nbsp;% pour le porc, 57&nbsp;% pour les ovins et 50&nbsp;% des poulets. Malgr&eacute; tous nos atouts, notre pays n&rsquo;est plus en mesure de nourrir sa population.</p>
</aside>
<p><strong>Face &agrave; ce constat</strong>, il est surprenant de voir un commerce aussi soutenu au niveau de la production. La raison est pourtant &eacute;vidente dans un march&eacute; de libre-&eacute;change, <strong>le manque de vaches tire les prix vers le haut, face &agrave; des industriels qui ont des besoins structurels pour charger leurs outils d&rsquo;abattage et salles de d&eacute;coupe.</strong> Les capacit&eacute;s d&rsquo;abattage et de transformations fran&ccedil;aises ne sont plus adapt&eacute;es aux disponibilit&eacute;s et de grands changements seront op&eacute;r&eacute;s &agrave; court terme pour la fili&egrave;re viande.</p><p><strong>La d&eacute;gradation de l&rsquo;offre a &eacute;t&eacute; flagrante pour cette rentr&eacute;e 2024,</strong> mais elle n&rsquo;est que le reflet de la d&eacute;capitalisation constante de la ferme France.</p><p>La revalorisation des prix qu&rsquo;elle a entra&icirc;n&eacute;s est un bien pour les &eacute;leveurs, mais elle ne fera que renforcer les difficult&eacute;s &agrave; transposer ces hausses dans le secteur aval &agrave; un moment o&ugrave; le message de d&eacute;flation des prix est clairement affich&eacute;.</p><p>L&rsquo;enjeu est toujours de faire correspondre l&rsquo;offre &agrave; la demande du march&eacute;, ce qui est de plus en plus compliqu&eacute;. La modification des &laquo;&nbsp;flux mati&egrave;res&nbsp;&raquo; avec plus de viande hach&eacute;e et un recul des ventes des aloyaux r&eacute;oriente la demande des GMS.&nbsp;&nbsp;</p><p><strong><a href="https://www.pleinchamp.com/les-cours/betail-vif" target="_blank">Cliquer ici pour retrouver tous vos cours sur le b&eacute;tail vif</a><a href="">&nbsp;et les avis d'experts</a>&nbsp;&nbsp;</strong></p>


Conjoncture - Analyse de nos experts : Quand les importations représentent entre 25 et 50% des viandes consommées en France, la souveraineté alimentaire n’est qu’une utopie.

Notre pays n’est plus en capacité de nourrir sa population

<p>Un partenariat unique en France&nbsp;: c&rsquo;est ainsi que Ma&iuml;sadour et BASF pr&eacute;sentent leur projet de coop&eacute;ration autour d&rsquo;une solution technologique visant &agrave; r&eacute;duire drastiquement l&rsquo;usage de certains produits phytosanitaires, sans compromettre ni les volumes ni la qualit&eacute; des productions agricoles. En l&rsquo;occurrence le ma&iuml;s grain, esp&egrave;ce cibl&eacute;e car ce syst&egrave;me de pulv&eacute;risation ultra-cibl&eacute;e. La 2<sup>&egrave;me</sup> &eacute;dition de la Ferme du Futur organis&eacute;e par Ma&iuml;sadour le 12 septembre &agrave; Carcar&egrave;s-Sainte-Croix (Landes) a servi de cadre &agrave; la pr&eacute;sentation du partenariat. &laquo;&nbsp;<em>Un mod&egrave;le &eacute;conomique pour cette solution est en cours de construction entre les &eacute;quipes de BASF et celles de Ma&iuml;sadour</em>&nbsp;&raquo;, pr&eacute;cisent dans un communiqu&eacute; les deux entreprises.</p><h2>-70%</h2><p>La technologie One Smart Spray permet d&rsquo;appliquer, de jour comme de nuit, une bouillie herbicide cibl&eacute;e sur les seules adventices pr&eacute;sentes au stade pr&eacute;lev&eacute;e de la culture (&laquo;&nbsp;vert sur brun&nbsp;&raquo;) et/ou au stade post-lev&eacute;e (&laquo;&nbsp;vert sur vert&nbsp;&raquo;), avec &agrave; la cl&eacute; une &eacute;conomie de produit pouvant atteindre les 70%. Apr&egrave;s plusieurs ann&eacute;es de recherche et d&eacute;veloppement, la solution est au catalogue de plusieurs marques, &agrave; savoir Case IH, Dammann, Fendt, New Holland ou encore Amazone, constructeur sur lequel&nbsp;s&rsquo;appuie BASF pour assurer le&nbsp;d&eacute;veloppement de sa technologie en France.</p>


La coopérative expérimente sur maïs grain la solution de pulvérisation ultra-localisée développée par BASF et Bosch.

La solution One Smart Spray en test chez Maïsadour

La récolte de blé française 2024-2025 s'annonce comme l'une des plus faibles des deux dernières décennies avec une chute de 30% par rapport à l'année précédente. Qualité et quantité ne sont pas au rendez-vous et les exportations françaises sont en chute libre, tandis que la Russie prend une position dominante sur le marché. Le prix du canola est miné par les enquêtes antidumping menées par la Chine. Le soja connaît quant à lui, une remontée de ses prix suite à la récolte record annoncée aux Etats-Unis. 
3 chiffres de l'actualité expliqués par Edouard Lasserre, expert en matières premières chez Caceis, groupe Crédit Agricole SA.

Chute des exportations de blé français : la Russie prend le dessus avec un nouveau record

<p>Selon les estimations du minist&egrave;re de l&rsquo;Agriculture arr&ecirc;t&eacute;es r&eacute;alis&eacute;es au 1<sup>er</sup> septembre, la production de p&ecirc;ches s&rsquo;&eacute;tablirait &agrave; 231.000 tonnes en 2024, soit un niveau sup&eacute;rieur de 4% &agrave; la production de 2023 et de 3% &agrave; la moyenne des cinq derni&egrave;res r&eacute;coltes (2019-2023).</p><h2>Hausse de la production dans toutes les r&eacute;gions</h2><p>En Occitanie, qui concentre 45 % de la production nationale (2023), la production est pr&eacute;vue sup&eacute;rieure &agrave; celle de 2023 (+ 3%), port&eacute;e par une bonne floraison initiale. Les fruits ont &eacute;t&eacute; de petits calibres en Roussillon. En Provence-Alpes-C&ocirc;te-d&rsquo;Azur (34% de la production nationale en 2023), les conditions climatiques favorables, avec des pr&eacute;cipitations fr&eacute;quentes et de la chaleur, ont soutenu la production malgr&eacute; la pression des ravageurs. La r&eacute;colte serait ainsi sup&eacute;rieure de 4% &agrave; celle de 2023 et de 9% &agrave; la moyenne des cinq derni&egrave;res r&eacute;coltes, malgr&eacute; une baisse de 2% des surfaces. Enfin dans la Vall&eacute;e du Rh&ocirc;ne (16% de la production nationale en 2023), a production serait au final sup&eacute;rieure de 6% &agrave; celle de l&rsquo;an pass&eacute;, du fait de bons calibres et d&rsquo;une floraison abondante au printemps.</p><h2>Une remont&eacute;e tardive des prix</h2><p>En ce qui concerne les prix &agrave; la production, le d&eacute;but de campagne a &eacute;t&eacute; marqu&eacute; par une faible consommation due &agrave; une m&eacute;t&eacute;o fraiche peu incitative. En juin, les cours &eacute;taient inf&eacute;rieurs de 11% &agrave; ceux de 2023 et de 3% compar&eacute;s &agrave; la moyenne 2019-2023. En juillet, ils s&rsquo;affaissaient de 12% sur un an et de 8% sur 5 ans. En ao&ucirc;t, marqu&eacute; par la chaleur et une offre qui diminue sensiblement, les cours se sont redress&eacute;s 15% sur un an et de 6% compare&#769;s a&#768; la moyenne 2019-2023. </p>


Elle s’établirait à 231.000 tonnes, en hausse de 3% par rapport à la moyenne 2019-2023. Les cours se sont repris de 15% sur un an en août après des baisses de 12% en juillet et de 11% en juin.

La production de pêches en hausse de 4% en 2024

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    <iframe type="text/html" width="640" height="360" src="https://www.youtube.com/embed/cgIhfP3_oRM?autoplay=0"
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    <figcaption>R&eacute;colte du ma&iuml;s fourrage : les bons r&eacute;glages de l&rsquo;ensileuse - ARVALIS-infos.fr</figcaption>
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<p><em>Retrouvez toutes les vid&eacute;os d&rsquo;ARVALIS sur </em><a href="http://www.youtube.com/"><em>http://www.youtube.com/</em></a></p>


Tout comme le stade de récolte, les réglages de l’ensileuse contribuent à la bonne valorisation du maïs fourrage par les animaux. Deux paramètres sont particulièrement importants à suivre le jour du chantier : la longueur de coupe et l'éclatement des grains.

Récolte du maïs fourrage : comment bien régler l’ensileuse ?

<p><strong>Dans la continuit&eacute; des mois pr&eacute;c&eacute;dents, juin 2024 a largement &eacute;t&eacute; arros&eacute; (114 mm).</strong></p><p>Un seul <strong>cr&eacute;neau de cinq jours cons&eacute;cutifs sans pluie du 23 au 28 juin aurait pu permettre les premi&egrave;res r&eacute;coltes de foin</strong> mais celui-ci a &eacute;t&eacute; <strong>pr&eacute;c&eacute;d&eacute; d&rsquo;une s&eacute;quence pluvieuse de 76 mm en quatre jours.</strong></p><p>Dans ces circonstances, pas &eacute;tonnant de voir une date moyenne de r&eacute;alisation des foins autour de la mi-juillet soit avec plus d&rsquo;un mois de retard sur la p&eacute;riode habituelle.</p><p><strong>A la fin juillet, 44.8 ha de foin ont &eacute;t&eacute; r&eacute;colt&eacute;s sur la station dont 29.3ha en conventionnel pour une production de 135 T de MS et 15.6 ha en bio pour 90 T de MS.</strong></p><p>Dans les 2 syst&egrave;mes, la date de fauche tardive explique des rendements &eacute;lev&eacute;s par hectare.</p>        
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        <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/4/1/3/0/6330314-1-fre-FR/fa36fb36ea88-tableau-article1-png" alt="Ferme Exp&eacute;rimentale des Bordes (36)" height="1012" width="2353" /></figure>

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<p>&nbsp;</p><p><strong>Lire aussi :&nbsp;<a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/dossier-moisson-2024-vers-des-recoltes-historiquement-faibles">[Dossier] Moisson 2024 : vers des r&eacute;coltes historiquement faibles - Pleinchamp</a></strong></p><p><strong>Sur le syst&egrave;me conventionnel, la totalit&eacute; des foins r&eacute;alis&eacute;s dans les prairies permanentes (1<sup>ers</sup> et 2<sup>&egrave;mes</sup> cycles) ont &eacute;t&eacute; inond&eacute;s 3 fois avant la r&eacute;colte.</strong></p><p>C&rsquo;est donc 70 % de notre tonnage de MS stock&eacute; en sec qui, en plus de valeurs alimentaires tr&egrave;s moyennes, risque de pr&eacute;senter des probl&egrave;mes d&rsquo;app&eacute;tence.<strong> La fauche de l&rsquo;herbe plaqu&eacute;e au sol par le courant de la crue ne permet pas une coupe propre, et p&eacute;nalise la vitesse de repousse de la prairie.</strong>&nbsp; Les 7.4 ha de Teff Grass implant&eacute;s le 10 juin apr&egrave;s les MCPI ont permis une production de 17 T de MS suppl&eacute;mentaires 43 jours apr&egrave;s le semis. Leur r&eacute;colte r&eacute;alis&eacute;e juste avant l&rsquo;&eacute;piaison devrait nous fournir un fourrage avec une bonne valeur alimentaire.<strong> La nature des sols (limons sableux hydromorphes) et l&rsquo;absence de drainage sur 75 % de la surface r&eacute;colt&eacute;es en foin pour le syst&egrave;me bio ont rendu l&rsquo;exercice bien p&eacute;rilleux</strong>. Les rendements moyens d&eacute;j&agrave; &eacute;lev&eacute;s ont toutefois &eacute;t&eacute; amput&eacute;s par des portions d&rsquo;andains non ramass&eacute;s dans certaines parcelles ou la portance &eacute;tait plus qu&rsquo;al&eacute;atoire.&nbsp; Les r&eacute;coltes 2024 (enrubannage et foin) permettent &agrave; nos deux syst&egrave;mes d&rsquo;&ecirc;tre autonomes mais il faudra rester vigilant sur la qualit&eacute; de certains fourrages et leur compl&eacute;mentation.</p><p><strong>Lire aussi :&nbsp;<a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/moisson-2024-des-chutes-de-rendement-generalisees-a-toutes-les-especes">Moisson 2024 : des chutes de rendement g&eacute;n&eacute;ralis&eacute;es &agrave; toutes les esp&egrave;ces - Pleinchamp</a></strong></p><p>&nbsp;</p><p>&nbsp;</p>


Etude réalisée par la Ferme Expérimentale des Bordes (36)

La pluie et la faible portance des sols toujours d'actualité pour la réalisation des foins !

<h2>L<a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/agroequipement-le-plaidoyer-choc-du-reseau-cuma-en-faveur-de-la-mutualisation">e plaidoyer-choc du r&eacute;seau Cuma en faveur de la mutualisation</a></h2><p>La F&eacute;d&eacute;ration nationale des Cuma formule une s&eacute;rie de propositions destin&eacute;es &agrave; d&eacute;cupler la mutualisation des parcs de machines. Le r&eacute;seau cible un taux de partage de 30% &agrave; horizon 2050 contre 10% aujourd&rsquo;hui. <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/agroequipement-le-plaidoyer-choc-du-reseau-cuma-en-faveur-de-la-mutualisation" target="_blank">Lire l&rsquo;article</a>.</p>        
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        <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/1/7/2/1/6331271-1-fre-FR/a8a37e3b962c-papier1-jpg" alt="La FNCuma estime &agrave; 15.000 euros par an et par exploitation par an le potentiel moyen d&rsquo;&eacute;conomie de charges de m&eacute;canisation (Cr&eacute;dit photo&nbsp;: R. Lecocq)" height="1176" width="1864" /><figcaption>La FNCuma estime &agrave; 15.000 euros par an et par exploitation par an le potentiel moyen d&rsquo;&eacute;conomie de charges de m&eacute;canisation (Cr&eacute;dit photo&nbsp;: R. Lecocq)</figcaption></figure>

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<h2>L<a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/agroequipement-les-propositions-de-la-fncuma-pour-mutualiser-30-du-parc" target="_blank">es propositions de la FNCuma pour mutualiser 30% du parc</a></h2><p>Dans un plaidoyer pour une &laquo;&nbsp;m&eacute;canisation responsable, durable et vivable&nbsp;&raquo;, le r&eacute;seau Cuma r&eacute;clame un renforcement des outils de pilotage des politiques publiques, une fiscalit&eacute; remodel&eacute;e, le d&eacute;veloppement d&rsquo;une d&eacute;marche strat&eacute;gique pour le conseil et l&rsquo;accompagnement en agro&eacute;quipement ou encore la r&eacute;alisation d&rsquo;un diagnostic m&eacute;canisation&nbsp;lors de l&rsquo;installation. <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/agroequipement-les-propositions-de-la-fncuma-pour-mutualiser-30-du-parc" target="_blank">Lire l&rsquo;article</a>.</p>        
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        <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/4/7/2/1/6331274-1-fre-FR/07f3e9e12fc0-papier2-jpg" alt="Plan de relance post-Covid, Plan France 2030, 3&egrave;me r&eacute;volution agricole, guerre en Ukraine, Plan de souverainet&eacute; fruits et l&eacute;gumes, Planification &eacute;cologique&hellip; : selon la FNCuma, ce sont les appels &agrave; projet qui tiennent lieu de feuille de route des politiques publiques en mati&egrave;re d&rsquo;agroe&#769;quipement (Cr&eacute;dit photo : R. Lecocq)" height="1052" width="2004" /><figcaption>Plan de relance post-Covid, Plan France 2030, 3&egrave;me r&eacute;volution agricole, guerre en Ukraine, Plan de souverainet&eacute; fruits et l&eacute;gumes, Planification &eacute;cologique&hellip; : selon la FNCuma, ce sont les appels &agrave; projet qui tiennent lieu de feuille de route des politiques publiques en mati&egrave;re d&rsquo;agroe&#769;quipement (Cr&eacute;dit photo : R. Lecocq)</figcaption></figure>

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<h2>L<a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/agroequipement-la-fncuma-prone-un-credit-d-impot-mecanisation-collective" target="_blank">a FNCuma pr&ocirc;ne un cr&eacute;dit d&rsquo;imp&ocirc;t &laquo;&nbsp;m&eacute;canisation collective&nbsp;&raquo;</a></h2><p>Consid&eacute;rant que&nbsp;l&rsquo;exon&eacute;ration fiscale des plus-values de cession de mat&eacute;riels est une entrave &agrave; la mutualisation des machines et aux enjeux de comp&eacute;titivit&eacute; et de transition, le r&eacute;seau Cuma r&eacute;clame l&rsquo;instauration d&rsquo;un cr&eacute;dit d&rsquo;imp&ocirc;t r&eacute;serv&eacute; aux adh&eacute;rents des Cuma. <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/agroequipement-la-fncuma-prone-un-credit-d-impot-mecanisation-collective" target="_blank">Lire l&rsquo;article</a>.</p>        
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        <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/7/7/2/1/6331277-1-fre-FR/730fb1e4c81d-papier3-jpg" alt="Le cr&eacute;dit d&rsquo;imp&ocirc;t &laquo; m&eacute;canisation collective &raquo; imagin&eacute; par la FNCuma &eacute;quivaudrait &agrave; 7,5% des facturations aux adh&eacute;rents, assorti d&rsquo;un plancher de 500 euros et d&rsquo;un plafond de 3.000 euros &agrave; l&rsquo;exclusion des install&eacute;s de moins de trois ans (Cr&eacute;dit photo : R. Lecocq)" height="1178" width="1868" /><figcaption>Le cr&eacute;dit d&rsquo;imp&ocirc;t &laquo; m&eacute;canisation collective &raquo; imagin&eacute; par la FNCuma &eacute;quivaudrait &agrave; 7,5% des facturations aux adh&eacute;rents, assorti d&rsquo;un plancher de 500 euros et d&rsquo;un plafond de 3.000 euros &agrave; l&rsquo;exclusion des install&eacute;s de moins de trois ans (Cr&eacute;dit photo : R. Lecocq)</figcaption></figure>

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<h2>L<a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/agroequipement-les-10-chiffres-symptomatiques-de-la-fncuma" target="_blank">es 10 chiffres symptomatiques de la FNCuma</a></h2><p>La F&eacute;d&eacute;ration nationale des Cuma met en exergue une s&eacute;rie d&rsquo;indicateurs visant &agrave; s&rsquo;interroger sur les strat&eacute;gies de m&eacute;canisation &agrave; l&rsquo;&oelig;uvre en France, donnant&nbsp;largement la prime &agrave; l&rsquo;achat individuel au d&eacute;triment de la mutualisation, levier de comp&eacute;titivit&eacute;, de s&eacute;curisation des installations et d&rsquo;acc&eacute;l&eacute;ration des transitions. <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/agroequipement-les-10-chiffres-symptomatiques-de-la-fncuma" target="_blank">Lire l&rsquo;article</a>.</p>        
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        <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/0/8/2/1/6331280-1-fre-FR/282658c6c788-papier4-jpg" alt="Quand un agriculteur met 1 euro au pot commun d&rsquo;une Cuma, il b&eacute;n&eacute;ficie de 8 euros de valeur &agrave; neuf de mat&eacute;riel (Cr&eacute;dit photo&nbsp;: R. Lecocq)" height="1156" width="1900" /><figcaption>Quand un agriculteur met 1 euro au pot commun d&rsquo;une Cuma, il b&eacute;n&eacute;ficie de 8 euros de valeur &agrave; neuf de mat&eacute;riel (Cr&eacute;dit photo&nbsp;: R. Lecocq)</figcaption></figure>

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Alors que les charges de mécanisation grèvent la rentabilité des exploitations, parfois au-delà du raisonnable ou du soutenable, la Fédération nationale des Cuma appelle l’Etat à repenser sa politique en matière de fiscalité, de soutien à l’investissement et d’organisation du marché, ainsi qu’à stimuler la rationalisation et la mutualisation des parcs de machines, le tout au service de la compétitivité, de la sécurisation des installations et de l’accélération des transitions.

[Dossier] Mécanisation : la FNCuma met le doigt sur le bouton reset

<p class="MsoBodyText" style="text-align:left;">Le constructeur &eacute;toffe sa gamme de d&eacute;chaumeurs &agrave; disques Catros+ avec l&rsquo;arriv&eacute;e d&rsquo;une nouvelle version port&eacute;e repliable disponible de 4 &agrave; 7 m&egrave;tres. Les d&eacute;chaumeurs Catros+ sont des d&eacute;chaumeurs &agrave; disques ind&eacute;pendants de 510 mm de diam&egrave;tre. Ils permettent une pr&eacute;paration rapide et superficielle du sol admettant des vitesses de travail jusqu&rsquo;&agrave; 18 km/h et des profondeurs de travail de 3 &agrave; 14 cm.</p><h2 class="MsoBodyText" style="text-align:left;">Technologie Smart Frame</h2><p class="MsoBodyText" style="text-align:left;">L&rsquo;innovation technologique majeure r&eacute;side dans l&rsquo;int&eacute;gration du syst&egrave;me Smart Frame, nanti de deux avantages. Le terrage ne s&rsquo;effectue non plus en appui sur le rouleau mais directement en appui sur le ch&acirc;ssis principal. Ainsi, le changement de profondeur n&rsquo;a plus d&rsquo;impact sur l&rsquo;horizontalit&eacute; de la machine au travail. De plus, le syst&egrave;me de terrage est dor&eacute;navant ind&eacute;pendant des &eacute;quipements frontaux. &nbsp;La nouvelle cin&eacute;matique de r&eacute;glage de profondeur permet quant &agrave; elle de s&rsquo;&eacute;loigner de la seconde rang&eacute;e de disques de s&rsquo;&eacute;loigner du rouleau arri&egrave;re lors de l&rsquo;augmentation de la profondeur de travail. Cela facilite le passage de la mati&egrave;re travaill&eacute;e dans la machine, limitant ainsi la consommation de carburant et assurant la qualit&eacute; de m&eacute;lange recherch&eacute;e.</p>        
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        <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/7/2/8/0/6330827-1-fre-FR/38b8ce76c2a6-interieur-jpg" alt="Le constructeur propose une version Pro con&ccedil;ue pour l&rsquo;enfouissement d&rsquo;effluents d&rsquo;&eacute;levage et pour les amendements organiques liquides" height="1002" width="1866" /><figcaption>Le constructeur propose une version Pro con&ccedil;ue pour l&rsquo;enfouissement d&rsquo;effluents d&rsquo;&eacute;levage et pour les amendements organiques liquides</figcaption></figure>

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<h2 class="MsoBodyText" style="text-align:left;">Version Pro</h2><p class="MsoBodyText" style="text-align:left;">Le constructeur propose une version Pro con&ccedil;ue pour l&rsquo;enfouissement d&rsquo;effluents d&rsquo;&eacute;levage et pour les amendements organiques liquides. Elle est d&eacute;clin&eacute;e 5, 6 et 7m port&eacute;s, sans rouleau arri&egrave;re pour limiter le poids de l&rsquo;outil. Sa particularit&eacute; r&eacute;side dans son mode de conception renforc&eacute; et adapt&eacute; aux produits corrosifs. Aussi cette version est disponible sans rouleau arri&egrave;re pour limiter le poids de l&rsquo;outil.</p>


La nouvelle génération de déchaumeurs à disques indépendants de 510 mm de diamètre intègre la cinématique Smart Frame. Elle est proposée en 4 à 7 mètres contre 5 à 7 m pour la version Pro dédiée à l’enfouissement des effluents.

Amazone présente les nouveaux Catros+

<p id="viewer-ebo8">Les Jeunes Agriculteurs de l&rsquo;Allier organisent une nouvelle &eacute;dition de Terr&rsquo; en F&ecirc;te les 14 et 15 septembre 2024&nbsp;&agrave; Deux Chaises.</p><p id="viewer-et347">V&eacute;ritable moment d&rsquo;&eacute;change et de convivialit&eacute;, Terr&rsquo; en F&ecirc;te c&rsquo;est la f&ecirc;te de l&rsquo;agriculture Bourbonnaise. Organis&eacute;e chaque ann&eacute;e sur un secteur diff&eacute;rent, port&eacute;e par une &eacute;quipe de Jeunes Agriculteurs b&eacute;n&eacute;voles, cette manifestation &agrave; pour but de faire d&eacute;couvrir l&rsquo;agriculture, d&rsquo;&eacute;changer, de dialoguer, de communiquer avec le public.</p><p id="viewer-9c7pj">Samedi 14 septembre d&egrave;s 14h, les Jeunes Agriculteurs du canton de Montmarault Commentry d&eacute;marreront les festivit&eacute;s avec leur concours de labour cantonal et de nombreuses animations, suivi en soir&eacute;e d&rsquo;un repas burger bourbonnais et d'un bal.</p><p id="viewer-dsrn1">Dimanche 15&nbsp;septembre d&egrave;s 10h30, de nombreuses animations seront propos&eacute;es au public : Finale nationale de Tracto Cross, finale d&eacute;partementale de labour, chiens de troupeau, exposition de reproducteurs, exposition et d&eacute;monstration d&rsquo;engins agricoles, stands professionnels. Sans oublier les animations sp&eacute;cialement d&eacute;di&eacute;es aux enfants : balade &agrave; poneys, structures gonflables, mini-ferme, maquillage, ...</p><p id="viewer-4trbp">Restauration et buvette seront disponibles sur place, avec terrine, pav&eacute; et frites, glace fermi&egrave;re le dimanche.</p><p id="viewer-f2350">Les Jeunes Agriculteurs de l&rsquo;Allier vous donnent donc rendez-vous les 14 et 15 septembre 2024, le Bois de Mondry &agrave; Deux Chaises.</p>


Terr'en Fête: fête agricole bourbonnaise

<p>Depuis l'arr&ecirc;t de son activit&eacute; en 2019, le devenir du site de la&nbsp;<strong>sucrerie de Bourdon</strong>&nbsp;a donn&eacute; lieu &agrave; toutes les sp&eacute;culations. Apr&egrave;s avoir d&eacute;mantel&eacute; la totalit&eacute; des infrastructures n&eacute;cessaires &agrave; la fabrication du sucre,&nbsp;<strong>Cristal Union</strong>l'a mis en vente en plusieurs lots. Vingt hectares ont &eacute;t&eacute; acquis par l&rsquo;entreprise&nbsp;<strong>RJ industrie</strong>, bas&eacute;e &agrave; Lussat, dirig&eacute;e par Fabrice Roux. Ils viennent d'&ecirc;tre labellis&eacute;s "<strong>Sites cl&eacute;s en main France 2030</strong>", un programme national qui d&eacute;coule de la volont&eacute; de l'&Eacute;tat de r&eacute;-industrialiser le pays en fl&eacute;chant des sites susceptibles d&rsquo;&ecirc;tre rapidement investis par des industriels. C'est d'ailleurs la volont&eacute; de Fabrice Roux et de son ma&icirc;tre d'&oelig;uvre&nbsp;<strong>Villages en ville</strong>&nbsp;de r&eacute;habiliter 16 hectares de ce lot pour ensuite les revendre. Explications.</p><p>Lire aussi -&gt;&nbsp;<a href="https://www.reussir.fr/agriculture-massif-central/en-occitanie-la-filiere-textile-tire-son-epingle-du-jeu"><strong>En Occitanie, la fili&egrave;re textile tire son &eacute;pingle du jeu</strong></a></p><p>&nbsp;</p><h2>Les bassins de d&eacute;cantation combl&eacute;s</h2><p>Sur les 20 hectares rachet&eacute;s par Fabrice Roux, quatre seront d&eacute;di&eacute;s &agrave; ses activit&eacute;s. Les 16 hectares restants vont &ecirc;tre r&eacute;habilit&eacute;s pour les proposer "cl&eacute; en mains" c'est-&agrave;-dire pr&ecirc;t &agrave; l'usage &agrave; des industriels mais aussi des PME. Villages en Ville, un promoteur lyonnais, a la mission d'am&eacute;nager cette surface qui comprend notamment les anciens bassins de d&eacute;cantation de la sucrerie (ind&eacute;pendant des bassins de lagunages rachet&eacute;s par l'ASA Limagne Noire avec le soutien des Conseils r&eacute;gional et d&eacute;partemental, la M&eacute;tropole de Clermont, Riom Limagne et Volcan NDLR). Ces bassins vont faire l'objet d'un suivi &eacute;cologique durant les six prochains mois avant d'&ecirc;tre d&eacute;truits puis combl&eacute;s. La zone &eacute;tant constructible et class&eacute; comme terrains industriels, il est pr&eacute;vu de lui cr&eacute;er un acc&egrave;s pour accueillir un ou plusieurs manufacturiers.&nbsp;<em>&laquo;&nbsp;Nous n'avons pas de demandes pour l'instant&nbsp;&raquo;&nbsp;</em>avoue Fabrice Roux mais l'investisseur est confiant,&nbsp;<em>&laquo;&nbsp;l'accessibilit&eacute; du site proche de l'a&eacute;roport, de l'autoroute et qui sera desservi prochainement par la ligne&nbsp;<strong>InspiRe</strong>&nbsp;de la M&eacute;tropole clermontoise font du site un emplacement de choix &raquo;</em>.</p><div class="citation">
    <span>"Le site doit rester dans une logique de r&eacute;-industrialisation"</span>
</div>
<p>L'int&eacute;r&ecirc;t pour Fabrice Roux dans le site de&nbsp;<strong>Bourdon</strong>&nbsp;porte &eacute;galement sur la pr&eacute;sence de l&rsquo;ancien silo de stockage du sucre en poudre, d'une hauteur de 18 m&egrave;tres. Il abrite &agrave; ce jour le levagiste&nbsp;<strong>M&eacute;diaco</strong>&nbsp;qui s'est port&eacute; acqu&eacute;reur d'un lot sur le site, en cours de travaux. &Agrave; terme, RJ Industrie conservera le silo pour ses activit&eacute;s de sous-traitances m&eacute;tallurgiques.&nbsp;<em>&laquo;&nbsp;On ne peut plus, aujourd&rsquo;hui, construire des b&acirc;timents de cette hauteur. Il y a un vrai int&eacute;r&ecirc;t pour l&rsquo;industrie. Par exemple si vous souhaitez faire ce qu&rsquo;on appelle un montage &agrave; blanc, vous ne pouvez pas le faire sans une hauteur suffisante&nbsp;&raquo;</em>&nbsp;explique-t-il.&nbsp; Quant au ch&acirc;teau d'eau estampill&eacute; "Bourdon", Fabrice Roux promet de le conserver<em>&nbsp;&laquo; il fait partie du patrimoine paysager et historique de cette zone industrielle&nbsp;&raquo;</em>.</p><p>&nbsp;</p><h2>Pas de logistique mais de la production</h2><p>Selon Antoine Andrieux, repr&eacute;sentant du ma&icirc;tre d'&oelig;uvre lyonnais Villages en Ville,&nbsp;<em>&laquo; les premiers travaux tout comme les premi&egrave;res installations devraient d&eacute;buter au premier trimestre 2025 (...) apr&egrave;s validation des autorisations d'urbanismes&nbsp;&raquo;</em>. Le projet b&acirc;ti par le dirigeant de RJ Industrie se veut aussi vertueux que possible en r&eacute;utilisant un maximum l'existant. Malgr&eacute; la fermeture du site, celui-ci a continu&eacute; d'&ecirc;tre entretenu. Les voies d'acc&egrave;s ainsi que les lignes tr&egrave;s haute tension ont &eacute;t&eacute; conserv&eacute;es. Une voie ferr&eacute;e traverse m&ecirc;me le site mais celle-ci est davantage le t&eacute;moin d'un temps ancien qu'une r&eacute;elle ligne d'avenir.&nbsp;<em>&laquo;&nbsp;La remise en route de ce genre d'infrastructure ne d&eacute;pend pas du propri&eacute;taire du site parce qu'en r&eacute;alit&eacute; la voie appartient &agrave; la SNCF. &raquo;</em></p><p>Pour l'instant, Villages en Ville n'a pas de demandes hormis celles d'entreprises de logistiques (type entrep&ocirc;t) que refuse Fabrice Roux pr&eacute;f&eacute;rant privil&eacute;gier&nbsp;<em>&laquo;&nbsp;les entreprises aux activit&eacute;s manufacturi&egrave;res&nbsp;&raquo;</em>.</p><p>Lire aussi -&gt;&nbsp;<a href="https://www.reussir.fr/agriculture-massif-central/les-additifs-alimentaires-la-nouvelle-boite-de-pandore"><strong>Les&nbsp;additifs&nbsp;alimentaires, la&nbsp;nouvelle&nbsp;bo&icirc;te de&nbsp;Pandore ?</strong></a></p><p>&nbsp;</p>


Une partie du site de feu la sucrerie de Bourdon vient d'être labellisé "Sites clés en main France 2030". La friche pourrait redevenir une zone industrielle attractive dans les prochaines années.

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