La Coordination rurale avait saisi le 11 f&eacute;vrier le Conseil d'Etat pour faire annuler l'arr&ecirc;t&eacute;. En attendant une d&eacute;cision sur le fond, le syndicat a &eacute;galement d&eacute;pos&eacute; le 12 f&eacute;vrier une requ&ecirc;te en r&eacute;f&eacute;r&eacute;-suspension, afin de faire suspendre l'application de cet arr&ecirc;t&eacute; en urgence. Le 11 mars, le Conseil d'Etat a estim&eacute; que sur plusieurs points, les requ&eacute;rants, Coordination rurale et la chambre d'agriculture de la Vienne, n'avaient pas d&eacute;montr&eacute; une gravit&eacute; de nature &agrave; justifier une d&eacute;cision de suspension en urgence.Lors de l'audience, la Coordination rurale a &eacute;voqu&eacute; le pr&eacute;judice &eacute;conomique que pourrait occasionner cet arr&ecirc;t&eacute; au vignoble champenois, chiffr&eacute; &agrave; "plus d'un milliard d'euros", selon l'ordonnance qu'a pu consulter l'AFP. "Ces donn&eacute;es ne sont corrobor&eacute;es par aucune pi&egrave;ce du dossier et sont s&eacute;rieusement contest&eacute;es en d&eacute;fense", estime dans son ordonnance le juge des r&eacute;f&eacute;r&eacute;s. Idem pour la perte d'exploitation "extr&ecirc;mement importante" avanc&eacute;e pour le secteur du maraichage en zones p&eacute;riurbaines, au sujet de laquelle les parties requ&eacute;rantes "ne fournissent aucune analyse ou pi&egrave;ce de nature &agrave; justifier la r&eacute;alit&eacute; de ce qu'elles all&egrave;guent", ajoute le juge. Rien en l'&eacute;tat ne justifie donc la suspension en urgence de l'arr&ecirc;t&eacute;, selon le Conseil d'Etat qui doit encore statuer sur les recours "au fond".Mi-f&eacute;vrier, le Conseil d'Etat avait d&eacute;j&agrave; rejet&eacute; une proc&eacute;dure d'urgence engag&eacute;e par des maires antipesticides, au premier desquels le maire de Langou&euml;t (Ille-et-Vilaine) Daniel Cueff. Dans ces deux cas, la proc&eacute;dure va se poursuivre sur le fond, tout comme pour les recours d&eacute;pos&eacute;s le 25 f&eacute;vrier par un collectif d'associations environnementales (G&eacute;n&eacute;rations futures, France Nature Environnement, Eaux et Rivi&egrave;res de Bretagne), de consommateurs (UFC-Que Choisir), de m&eacute;decins (AMLP), l'Union syndicale solidaires et des collectifs de protection des riverains.


Le Conseil d'Etat a refusé de suspendre en urgence l'arrêté qui impose depuis le 1er janvier des zones non traitées (ZNT) autour des habitations, comme réclamé par la Coordination rurale.


ZNT : rejet du référé de la Coordination rurale

La gestion rationnelle des exploitations implique de prendre en compte tous les facteurs pouvant entra&icirc;ner des atteintes, en quantit&eacute; et qualit&eacute; des fourrages. En zone herbag&egrave;re comme la n&ocirc;tre, les d&eacute;g&acirc;ts dus aux taupes constituent une composante essentielle.<h2>Le d&eacute;but du printemps, une phase strat&eacute;gique d'action</h2>La biologie de la taupe, la m&eacute;t&eacute;orologie et la v&eacute;g&eacute;tation font que le d&eacute;but du printemps constitue une p&eacute;riode strat&eacute;gique d'action. R&eacute;aliser les interventions avant la pousse de l'herbe permet de faciliter le traitement. Effectuer un suivi annuel aide &agrave; la ma&icirc;trise des populations&nbsp;et permet une pr&eacute;vention de l'infestation par les campagnols terrestres, ceux-ci empruntant au d&eacute;part les galeries des taupes.<h2>Des impacts &eacute;conomiques et sanitaires importants</h2>La taupe suit ses proies constitu&eacute;es &agrave; 90 % de vers de terre. Au printemps, l'augmentation de ses besoins (p&eacute;riode de reproduction) et la pr&eacute;sence en surface des lombrics (p&eacute;riode humide) font que les galeries de chasse vont &ecirc;tre plus nombreuses et peu profondes, d'o&ugrave; une prolif&eacute;ration des taupini&egrave;res. Chacune faisant de 30 &agrave; 50 cm de diam&egrave;tre, multipli&eacute; par le nombre, la perte en herbe devient cons&eacute;quente. Le pr&eacute;judice peut aller de 5 &agrave; 30 % de la surface, voire 50 % (certains enclos &agrave; moutons). Les r&eacute;coltes de foin et d'ensilage sont de moins bonne qualit&eacute;, la pr&eacute;sence de terre entra&icirc;nant des moisissures et la pr&eacute;sence de butyriques avec des cons&eacute;quences sanitaires. Les d&eacute;g&acirc;ts mat&eacute;riels peuvent &ecirc;tre importants (usure des outils de r&eacute;colte des fourrages, bris de glace...). La perte totale due aux taupes peut atteindre 50 &euro;/ha sur une exploitation.<h2>Farago Creuse avec son &eacute;quipe qualifi&eacute;e et exp&eacute;riment&eacute;e &agrave; votre disposition</h2>Farago Creuse, structure agr&eacute;&eacute;e et certifi&eacute;e, dispose de 8 techniciens certifi&eacute;s pour intervenir. En agriculture, la lutte est r&eacute;alis&eacute;e sur de grandes surfaces avec des taux d'infestation variables. Pour des co&ucirc;ts ma&icirc;tris&eacute;s, Farago Creuse vous propose un syst&egrave;me collaboratif avec l'intervention possible d'autres personnes plac&eacute;es sous la responsabilit&eacute; du technicien. Le passage de la herse de prairie, une semaine avant l'intervention, permet de distinguer les taupini&egrave;res fraiches et, ainsi, d'accro&icirc;tre les r&eacute;sultats et de limiter les frais.<h2>En cas d'infestation par les taupes, n'attendez-pas, contactez-nous</h2>La lutte contre les taupes fait partie de la gestion des surfaces fourrag&egrave;res dans une exploitation. Des solutions fiables et rapides existent. L'utilisation du gaz PH3 a montr&eacute; son efficacit&eacute;. Pour &ecirc;tre efficiente, une action importante est n&eacute;cessaire au d&eacute;part et demande un suivi annuel r&eacute;gulier. Comme pour toute action de pr&eacute;vention, le r&eacute;sultat sera renforc&eacute; par une implication collective des &eacute;leveurs d'une zone. Vu l'impact sanitaire d&eacute;favorable que peut repr&eacute;senter la taupe, GDS Creuse s'investit dans cette mission via sa filiale de services Farago Creuse. Comme pour les autres secteurs, elle met &agrave; votre disposition les produits (pi&egrave;ges, PH3 pour les structures agr&eacute;&eacute;es) ou le service (intervention d'un technicien&nbsp;: pi&eacute;geage ou utilisation du PH3). Pour plus de renseignements, n'h&eacute;sitez pas &agrave; nous contacter et venez nous rencontrer lors de notre journ&eacute;e &laquo;&nbsp;portes ouvertes&nbsp;&raquo; ce 14 mars.<h2>Les m&eacute;thodes de lutte contre les taupes</h2>Pour une lutte efficace, oublions les m&eacute;thodes bas&eacute;es sur la strychnine interdite ou sur d'anciennes et fausses croyances comme l'h&eacute;mophilie de la taupe. Investissons dans des syst&egrave;mes efficaces, agr&eacute;&eacute;s et reconnus.<h2>Le pi&eacute;geage, une m&eacute;thode ancienne, toujours d'actualit&eacute;</h2>R&eacute;alis&eacute;e gr&acirc;ce &agrave; des pi&egrave;ges pince, des tubes ou autres pi&egrave;ges, cette technique est employ&eacute;e depuis longtemps. Elle impose une connaissance du&nbsp;&laquo;&nbsp;terrain&nbsp;&raquo; pour un placement ad&eacute;quat des pi&egrave;ges et une disponibilit&eacute; de temps pour la pose et le suivi. Le pi&eacute;geage demande au moins un relev&eacute; quotidien et un changement d'emplacement si la taupe a rep&eacute;r&eacute; le poste de pi&eacute;geage.<h2>Le phosphure d'hydrog&egrave;ne (PH3)&nbsp;: une solution fiable et rapide</h2>La derni&egrave;re, la plus r&eacute;cente et la plus r&eacute;alisable sur une grande surface est l'utilisation d'un gaz, le PH3. La m&eacute;thode consiste &agrave; introduire dans les galeries des g&eacute;n&eacute;rateurs de gaz sous forme de pastilles qui, r&eacute;agissant avec l'humidit&eacute; du sol, forment des bouchons de PH3 allant jusqu'&agrave; 1 m&egrave;tre. Quand la taupe passe dans ces bouchons, elle s'asphyxie et meurt. L'efficacit&eacute; est de l'ordre de 80 &agrave; 90 %. Malgr&eacute; sa pr&eacute;sence &agrave; l'&eacute;tat naturel, mais sans risque car &agrave; concentration faible, le gaz PH3 est tr&egrave;s toxique et par cons&eacute;quent son utilisation est r&eacute;glement&eacute;e. Seuls les applicateurs certifi&eacute;s et les entreprises agr&eacute;&eacute;es peuvent utiliser ces sp&eacute;cialit&eacute;s.<aside class="factbox">
 <h2>BON &Agrave; SAVOIR</h2>
 La&euml;titia PATERON et Micka&euml;l PENARD, membres du GAEC D&#039;ENTREIGNAT &agrave; Mourioux, nous font part de leur retour sur le suivi annuel de la pr&eacute;sence de taupes sur les 300 ha de leur exploitation.Du fait du suivi r&eacute;gulier, un co&ucirc;t du traitement &agrave; l&#039;hectare qui diminue d&#039;ann&eacute;e en ann&eacute;e avec, en parall&egrave;le, des fourrages de meilleure qualit&eacute;Un suivi annuel avec des interventions chaque ann&eacute;e permet de r&eacute;duire le temps pass&eacute; et la quantit&eacute; de produit utilis&eacute; et, ainsi, de diminuer significativement les co&ucirc;ts li&eacute;s &agrave; cette lutte comme nous l&#039;indiquent La&euml;titia PATEYRON et Micka&euml;l PENARD&nbsp;: &laquo;&nbsp;Depuis que nous r&eacute;alisons des traitements r&eacute;guliers avec le technicien de Farago Creuse, la population de taupes a nettement diminu&eacute;. Nous utilisons moins de produit et nous passons moins de temps lors de l&#039;intervention. Le co&ucirc;t du traitement &agrave; l&#039;hectare diminue d&#039;ann&eacute;e en ann&eacute;e. En parall&egrave;le, nous r&eacute;coltons des fourrages de meilleure qualit&eacute; et l&#039;usure du mat&eacute;riel de fauche est moins importante.&nbsp;Le traitement des taupes est devenu incontournable et est un r&eacute;el facteur de rentabilit&eacute;&nbsp;&raquo;.&laquo;&nbsp;Si nous devions intervenir seuls, les interventions ne se feraient pas par manque de temps&nbsp;&raquo;La prestation d&#039;un technicien sp&eacute;cialis&eacute; permet une meilleure organisation du chantier comme nous l&#039;indiquent les agriculteurs rencontr&eacute;s&nbsp;: &laquo;&nbsp;Lorsque le technicien de Farago Creuse vient pour les taupes, nous bloquons notre journ&eacute;e et nous suivons les diff&eacute;rentes parcelles chaque ann&eacute;e, ce qui nous permet d&#039;avoir des r&eacute;sultats sur l&#039;ensemble de la propri&eacute;t&eacute;. Si nous devions intervenir seuls, les interventions ne se feraient pas par manque de temps&nbsp;&raquo;.Les conseils de Morgan DUFROIS, technicien de Farago Creuse du secteur sud-ouest CreuseAvec un chantier pr&eacute;vu &agrave; l&#039;avance (prise de rendez-vous suffisamment t&ocirc;t), sa pr&eacute;paration (passage de la herse de prairie une semaine avant) &agrave; la bonne p&eacute;riode de l&#039;ann&eacute;e (automne ou printemps) avec un sol humide, les conditions sont r&eacute;unies pour un maximum d&#039;efficacit&eacute;. Ce sont notamment ces conseils qui sont suivis par le GAEC D&#039;ENTREIGNAT.
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Détaupisation - en zone herbagère, la taupe représente un enjeu économique et sanitaire demandant une approche spécifique. Le début du printemps est stratégique pour intervenir, notamment cette année avec une forte présence observée.


Pour cette année une forte présence de taupe

L'autorisation de mise sur le march&eacute; de la bromadiolone vient d'&ecirc;tre abrog&eacute;e par l'Anses, qui ne laisse donc plus que dix mois pour le stockage et l'utilisation des stocks par les professionnels.&nbsp;Qu'est-ce qui, selon vous, a motiv&eacute; cette d&eacute;cision ?Patrick Escure, pr&eacute;sident de la chambre d'agriculture du Cantal :&nbsp;"Comme &agrave; chaque fois en France, on veut laver plus blanc que blanc et aller plus vite que les autres. On savait que l'&eacute;ch&eacute;ance &eacute;tait fix&eacute;e par l'Union europ&eacute;enne &agrave; fin 2021 : l&agrave;, le d&eacute;lais est r&eacute;duit jusqu'en d&eacute;cembre 2020. C'est une catastrophe du point de vue de la lutte contre les campagnols terrestres. On ne peut pas demander d'un c&ocirc;t&eacute; aux agriculteurs de s'organiser pour mettre en place la lutte et, de l'autre, demander &agrave; l'entreprise l'arr&ecirc;t de la fabrication de la seule mol&eacute;cule &agrave; ce jour efficace.On sait tous que la recherche n'est pas pr&ecirc;te et qu'il va falloir encore plusieurs mois voire plusieurs ann&eacute;es pour avoir un produit efficace &agrave; m&ecirc;me de remplacer la bromadiolone. C'est d'autant moins acceptable que si on n'est pas encore sur un pic de pullulation, on observe une recrudescence d'activit&eacute; et d&eacute;j&agrave; beaucoup de d&eacute;g&acirc;ts sur certains territoires du Cantal. Il est donc hors de question que les pouvoirs publics demandent l'arr&ecirc;t de la bromadiolone."L'autre menace, &agrave; quelques semaines de la sortie des troupeaux, reste le loup...P. E. :&nbsp;"Oui et je le redis, la pr&eacute;sence du loup est incompatible avec le p&acirc;turage, quelles que soient les esp&egrave;ces, et encore plus pour les &eacute;levages ovins et caprins. En tant qu'&eacute;leveur et responsable agricole, cette volont&eacute; &eacute;cologiste de d&eacute;velopper le loup est incompr&eacute;hensible. &Ccedil;a ne peut pas fonctionner et il faut donner tous les moyens possibles aux agriculteurs de prot&eacute;ger leur troupeau sachant que la meilleure solution, c'est qu'il n'y ait plus de loup !"Sur le front des prix, la situation semble plus favorable pour les producteurs de lait. Les &Eacute;GA sont en bonne voie ?P. E. :&nbsp;"La situation est effectivement meilleure qu'elle ne l'a &eacute;t&eacute; il y a quelques ann&eacute;es, que ce soit sur les AOP ou le lait conventionnel. Malgr&eacute; tout, lorsqu'on voit le niveau des co&ucirc;ts de production, il faudrait un prix du lait conventionnel autour des 400 &euro;/1 000 l. Et sur les AOP, il faut se fixer l'objectif de 500 &euro;/1 000 l. C'est important qu'on se donne les moyens d'atteindre ces prix-l&agrave; en progressant sur la qualit&eacute; de nos fromages AOP mais aussi parce qu'avec les &Eacute;tats g&eacute;n&eacute;raux de l'alimentation (&Eacute;GA), les r&egrave;gles du jeu ont chang&eacute;. Aujourd'hui, on ne doit plus vendre en dessous des co&ucirc;ts de production et ceux qui sont charg&eacute;s de vendre notre production ont le devoir de proposer des prix en ce sens."Si la fili&egrave;re laiti&egrave;re fait aujourd'hui figure de bon &eacute;l&egrave;ve, ce n'est pas le cas en viande bovine...P. E. :&nbsp;"Les entreprises charg&eacute;es de vendre nos animaux et nos viandes n'ont pas int&eacute;gr&eacute; l'&eacute;volution de la r&eacute;glementation au travers des &Eacute;GA. Il faut qu'elles se mettent elles aussi &agrave; proposer des prix qui permettent de couvrir les co&ucirc;ts de production des &eacute;leveurs, que ce soit pour la viande issue de nos races &agrave; viande ou de celles en provenance des races laiti&egrave;res. Tous les op&eacute;rateurs doivent demander au minimum 4,85 &euro; le kilo carcasse pour nos races &agrave; viande. On n'y est pas ! Et que ce soit en broutard ou viande finie, la conjoncture n'explique pas les prix actuels trop bas.&nbsp;S'agissant de la fili&egrave;re porcine, on ne peut en revanche que se f&eacute;liciter des cours actuels en esp&eacute;rant que cette hausse, li&eacute;e au march&eacute; chinois, soit durable."<h2>Pac : touche pas &agrave; mon budget...</h2>Les discussions ont d&eacute;but&eacute; sur la future Pac, &ecirc;tes-vous confiant &agrave; ce stade ?P. E. :&nbsp;"M&ecirc;me si ce n'est pas forc&eacute;ment le sujet du moment, il va arriver tr&egrave;s vite. Les Anglais sont sortis de l'Union europ&eacute;enne et les chefs d'&Eacute;tat ont commenc&eacute; &agrave; discuter du budget de la future Pac. Le point le plus important, c'est que les chefs d'&Eacute;tat maintiennent le budget de la Politique agricole commune au niveau o&ugrave; il est aujourd'hui. Pour l'instant, la France tient bon. Les discussions se font aussi sur une Pac encore plus verte, on parle du "green deal". Ce qui pr&eacute;occupe les responsables agricoles du Cantal et de toutes les r&eacute;gions de montagne c'est de faire reconna&icirc;tre notre mod&egrave;le d'agriculture comme pr&eacute;servant d&eacute;j&agrave; l'environnement. Il serait difficile, voire impossible, de nous demander d'aller encore plus loin dans la protection de l'environnement. Nous avons un mod&egrave;le d&eacute;j&agrave; exemplaire, qui doit &ecirc;tre reconnu dans la future Pac."


En amont de la prochaine session consulaire, ce vendredi 13 mars à Aurillac, le président de la Chambre d'agriculture du Cantal, Patrick Escure, évoque la conjoncture agricole et les préoccupations de la profession.


Entre embellie et menaces, le président de la Chambre d'agriculture du Cantal fait le point

L'objectif de ce nouvel accord est de permettre aux agriculteurs adh&eacute;rents des CUMA de financer leurs&nbsp;investissements tout en s'adaptant aux enjeux humains, technologiques et financiers.Cette nouvelle offre co-construite avec la F&eacute;d&eacute;ration Nationale des CUMA&nbsp;concerne &agrave; la fois des assouplissements dans&nbsp;le financement de mat&eacute;riel et des r&eacute;ductions tarifaires,&nbsp;elle permet ainsi une meilleure adaptation aux conditions d'utilisation du mat&eacute;riel des CUMA ainsi qu'au rythme de renouvellement des machines.La dur&eacute;e habituelle de financement du mat&eacute;riel est de 5 &agrave; 7 ans mais peut &ecirc;tre &eacute;tendue en fonction de la typologie du mat&eacute;riel.&nbsp;Ces am&eacute;nagements dans la gestion de la dur&eacute;e, ainsi que des conditions privil&eacute;gi&eacute;es sur les indemnit&eacute;s de remboursement repr&eacute;sentent les apports majeurs de cette convention.Partenaire privil&eacute;gi&eacute; des CUMA, le Cr&eacute;dit Agricole contribue&nbsp;&agrave; : -&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp; renforcer le d&eacute;veloppement du collectif en agriculture -&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp; renforcer la comp&eacute;titivit&eacute; des exploitations avec des mat&eacute;riels plus performants et plus partag&eacute;s -&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp; agir pour une agriculture plus durable gr&acirc;ce au digital qui permet la r&eacute;duction des intrantsDepuis de nombreuses ann&eacute;es, les CUMA et les caisses r&eacute;gionales du Cr&eacute;dit Agricole partagent des valeurs&nbsp;d'utilit&eacute; et de solidarit&eacute; au service des exploitants agricoles.(*) La F&eacute;d&eacute;ration des CUMA (coop&eacute;rative d'utilisation de mat&eacute;riel agricole) Grand Est repr&eacute;sent&eacute;e par son Pr&eacute;sident, Matthieu GOEHRY, la Caisse r&eacute;gionale de Cr&eacute;dit Agricole d'Alsace Vosges repr&eacute;sent&eacute;e par son Pr&eacute;sident&nbsp;Henri BUECHER, la Caisse r&eacute;gionale de Cr&eacute;dit Agricole de Champagne Bourgogne repr&eacute;sent&eacute;e par son Vice-Pr&eacute;sident,Damien CONTAT, la Caisse r&eacute;gionale de Cr&eacute;dit Agricole de Lorraine repr&eacute;sent&eacute;e par son Pr&eacute;sident&nbsp;Claude VIVENOT, la Caisse r&eacute;gionale de Cr&eacute;dit Agricole du&nbsp; Nord Est repr&eacute;sent&eacute;e par sa Pr&eacute;sidente&nbsp;Christine GANDON&nbsp;ont sign&eacute; une nouvelle convention de partenariat.


Au salon de l’agriculture, la Fédération des CUMA Grand Est et 4 caisses régionales du Crédit Agricole ont signé une convention de partenariat pour améliorer les services proposés aux CUMA.(*)


Signature d’une convention entre la Fédération des CUMA Grand Est et 4 caisses régionales du Crédit Agricole 

Salons &eacute;court&eacute;s ou annul&eacute;sLors d'un Conseil de d&eacute;fense et d'un Conseil des ministres exceptionnels li&eacute;s &agrave; l'&eacute;pid&eacute;mie de coronavirus, qui se sont tenus le samedi 29&nbsp;f&eacute;vrier, le ministre de la Sant&eacute; Olivier V&eacute;ran a annonc&eacute; que la derni&egrave;re journ&eacute;e du Salon de l'agriculture dimanche 1er&nbsp;mars &agrave; Paris allait &ecirc;tre annul&eacute;e. Tous les &laquo;&nbsp;rassemblements de plus de 5 000 personnes&nbsp;&raquo; en milieu ferm&eacute; ainsi que certains &eacute;v&eacute;nements en ext&eacute;rieur, comme le semi-marathon de Paris le dimanche 1er&nbsp;mars, sont annul&eacute;s en France face &agrave; l'intensification de l'&eacute;pid&eacute;mie.&laquo;&nbsp;Nous avons &eacute;t&eacute; inform&eacute;s ce midi par le gouvernement et les autorit&eacute;s de sant&eacute; que le Salon international de l'agriculture devait fermer ses portes ce samedi soir, a r&eacute;agit Arnaud Lemoine, porte-parole du Salon de l'agriculture.&nbsp;Il n'y a pas eu de discussion de notre part car il s'agit d'un principe de pr&eacute;caution.&nbsp;&raquo;Quelques jours plus tard, le salon international du vin Prowein, qui devait se tenir du 15 au 17&nbsp;mars &agrave; D&uuml;sseldorf (Allemagne), a &eacute;t&eacute; report&eacute; &agrave; une date ult&eacute;rieure, en raison de l'&eacute;pid&eacute;mie du coronavirus, ont d&eacute;cid&eacute; ses organisateurs le 29&nbsp;f&eacute;vrier. Par ailleurs, le salon Vinexpo Hong-Kong, qui devait avoir lieu du 26 au 28&nbsp;mai, est report&eacute; du 8 au 10&nbsp;juillet &laquo;&nbsp;afin de r&eacute;pondre &agrave; la demande de la grande majorit&eacute; de ses exposants&nbsp;&raquo;.Ru&eacute;e sur certaines denr&eacute;esDu c&ocirc;t&eacute; des rayons de supermarch&eacute;s, l'institut Nielsen a indiqu&eacute; le 3&nbsp;mars une ru&eacute;e des consommateurs sur certains produits et des ruptures en magasins li&eacute;es &agrave; l'&eacute;pid&eacute;mie de coronavirus. &laquo;&nbsp;Le samedi 29&nbsp;f&eacute;vrier, le chiffre d'affaires progresse ainsi de plus de 20&nbsp;% sur un ensemble repr&eacute;sentatif de cat&eacute;gories de grande consommation, selon un communiqu&eacute; &agrave; partir des donn&eacute;es en hyper et supermarch&eacute;s. Certaines cat&eacute;gories ont m&ecirc;me vu leurs ventes doubler, comme les p&acirc;tes ou les conserves de poissons.&nbsp;&raquo; Des ruptures en magasins se sont concentr&eacute;es le m&ecirc;me jour sur quelques cat&eacute;gories de produits comme les p&acirc;tes, la farine, les conserves de poissons.&laquo;&nbsp;Les p&acirc;tes symbolisent ce ph&eacute;nom&egrave;ne de stockage de la part des consommateurs, avec certains points de vente d&eacute;valis&eacute;s, tout particuli&egrave;rement en r&eacute;gion parisienne et dans l'Oise, selon Nielsen. Dans certains magasins, les ventes de p&acirc;tes ont m&ecirc;me &eacute;t&eacute; multipli&eacute;es par 5, et le taux de rupture s'est vu, lui, multipli&eacute; par 7 par rapport &agrave; un samedi habituel.&nbsp;&raquo; Du 24&nbsp;f&eacute;vrier au 1er&nbsp;mars, le chiffre d'affaires de la grande consommation progresse de 5&nbsp;%, sous l'impulsion notamment des produits d'&eacute;picerie (+17&nbsp;%), des aliments pour animaux (+11&nbsp;%).March&eacute;s des grains et du lait perturb&eacute;sSur les march&eacute;s internationaux, les prix du bl&eacute;, du ma&iuml;s et du colza ont enray&eacute; leur chute le 2&nbsp;mars, dans un contexte de march&eacute;s p&eacute;troliers et financiers mieux orient&eacute;s en pleine &eacute;pid&eacute;mie de Covid-19. Sur Euronext &agrave; la cl&ocirc;ture, la tonne de bl&eacute; perdait 75 centimes, &agrave; 186,75&nbsp;euros sur l'&eacute;ch&eacute;ance rapproch&eacute;e de mars. La tonne de ma&iuml;s perdait 50 centimes sur le contrat de mars, &agrave; 165&nbsp;euros, mais gagnait 75 centimes sur celui de juin, &agrave; 168,50&nbsp;euros. Les craintes li&eacute;es au coronavirus et ses cons&eacute;quences sur l'&eacute;conomie continuaient de peser sur les cours.Globalement, &laquo;&nbsp;les cours des principales c&eacute;r&eacute;ales se sont repli&eacute;s de 5&nbsp;% suite aux craintes des march&eacute;s financiers face &agrave; cette crise sanitaire, commente Agritel, le 4&nbsp;mars. D&eacute;j&agrave;, les fonds am&eacute;ricains anticipent un ralentissement &eacute;conomique mondial en r&eacute;duisant leurs expositions face &agrave; une volatilit&eacute; croissante sur les march&eacute;s agricoles.&nbsp;&raquo;&laquo;&nbsp;C'est &eacute;galement le cas pour la poudre de lait, ajoute Agritel, qui a perdu 7&nbsp;% depuis le d&eacute;but du mois de janvier avec une crainte de baisse de la demande, notamment chinoise.&nbsp;&raquo; L'&eacute;pid&eacute;mie se fait d&eacute;j&agrave; sentir sur les ventes de Danone dans ce pays qui repr&eacute;sente 10&nbsp;% de son chiffre d'affaires annuel. &laquo;&nbsp;Nous avons perdu 100&nbsp;millions d'euros au premier trimestre&nbsp;&raquo;, a expliqu&eacute; Emmanuel Faber, p.-d.g. de Danone, lors de la pr&eacute;sentation des r&eacute;sultats annuels 2019 &agrave; Paris le 26&nbsp;f&eacute;vrier.MR, JCD<aside class="factbox">
 <h2>BON &Agrave; SAVOIR</h2>
 Si le principal d&eacute;terminant des march&eacute;s mondiaux reste l&#039;&eacute;quilibre offre/demande, il semblerait que les d&eacute;cisions de politiques int&eacute;rieures, les conflits commerciaux, ainsi que les pand&eacute;mies p&egrave;sent de plus en plus sur les march&eacute;s, qui anticipent davantage de possibles bouleversements. C&#039;est une des r&eacute;flexions des cinqui&egrave;mes entretiens de l&#039;Observatoire de la formation des prix et des marges (OFPM), qui se sont tenus le 27&nbsp;f&eacute;vrier au Salon de l&#039;Agriculture. Parmi les principales tensions actuelles affectant les march&eacute;s agricoles, Philippe Chalmin, pr&eacute;sident de l&#039;OFPM, cite la peste porcine africaine (PPA), les guerres commerciales men&eacute;es par le pr&eacute;sident am&eacute;ricain Donald Trump, les tensions entre l&#039;Inde et la Malaisie d&eacute;stabilisant le march&eacute; de l&#039;huile de palme, la d&eacute;cision indienne de subventionner les exportations de sucre, sans oublier le coronavirus et un Brexit &laquo;&nbsp;&agrave; dig&eacute;rer&nbsp;&raquo;. &laquo;&nbsp;Une partie des agriculteurs n&#039;ont plus de rep&egrave;res. Ils ont une seule certitude : demain les cours seront diff&eacute;rents de ceux d&#039;aujourd&#039;hui&nbsp;&raquo;, explique l&#039;&eacute;conomiste qui pr&eacute;dit une &laquo;&nbsp;intensification des tensions pour 2020&nbsp;&raquo;.
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L'extension du nouveau coronavirus à travers le monde, et en particulier en Europe, a eu des impacts divers sur les filières agricoles. En France, le Salon de l'agriculture a été écourté d'une journée, et le salon allemand du vin Prowein a été reporté. Dans les rayons, les consommateurs se ruent sur les denrées de longue conservation. Sur les marchés internationaux, les cotations des matières premières agricoles sont perturbées.


Coronavirus : effets sur les salons, les cotations et dans les rayons

<h2>B&acirc;timents habit&eacute;s et lieux h&eacute;bergeant des personnes vuln&eacute;rables</h2>Les distance de s&eacute;curit&eacute; ou Zones non trait&eacute;es (ZNT) s'appliquent aux &laquo; zones attenantes aux b&acirc;timents habit&eacute;s et aux parties non b&acirc;ties &agrave; usage d'agr&eacute;ment contigu&euml;s &agrave; ces b&acirc;timents &raquo; (article L. 253-8 du Code rural et de la p&ecirc;che maritime).Dans les cas les plus courants (maison individuelle construite sur un terrain de quelques centaines de m&sup2;), la zone &agrave; prot&eacute;ger est constitu&eacute;e de l'habitation et de la zone d'agr&eacute;ment attenante, et la distance s'&eacute;tablit &agrave; partir de la limite de propri&eacute;t&eacute;.Les ZNT s'appliquent &eacute;galement aux lieux h&eacute;bergeant des personnes vuln&eacute;rables&nbsp;: cr&egrave;ches, haltes-garderies, centres de loisirs, aires de jeux, &eacute;tablissements scolaires, centres hospitaliers et h&ocirc;pitaux, &eacute;tablissements de sant&eacute; priv&eacute;s, maisons de sant&eacute;, &eacute;tablissements accueillant ou h&eacute;bergeant des personnes &acirc;g&eacute;es...<h2>Des ZNT de 20 m&egrave;tres incompressibles pour quelque 130 produits</h2>Des ZNT incompressibles et inconditionnelles s'appliquent &agrave; toute une liste de produits phytosanitaires affichant sur leur &eacute;tiquette une des mentions pr&eacute;occupantes suivantes&nbsp;: H300, H310, H330, H331, H334, H340, H350, H350i, H360, H360F, H360D, H360FD, H360Fd, H360Df, H370, H372. Sont &eacute;galement concern&eacute;s par des ZNT de 20 m&egrave;tres les substances actives consid&eacute;r&eacute;es par les agences sanitaires (Anses ou Efsa) comme ayant des effets perturbateurs endocriniens n&eacute;fastes pour l'homme selon les crit&egrave;res du paragraphe 3.6.5 de l'annexe II du r&egrave;glement (CE) n&deg; 1107/2009 du 21 octobre 2009.Avant utilisation d'un produit, il est recommand&eacute; de v&eacute;rifier son classement sur l'&eacute;tiquette et son &eacute;ventuelle inscription sur la liste publi&eacute;e par le minist&egrave;re de l'Agriculture.<h2>Pas de ZNT pour le biocontr&ocirc;le, l'AB et les substances de base</h2>Sous r&eacute;serve de dispositions particuli&egrave;res&nbsp;mentionn&eacute;es dans l'Autorisation de mise sur le march&eacute; (AMM), les produits de biocontr&ocirc;le et les produits utilisables en agriculture biologique sont exempt&eacute;s de ZNT. Il en est de m&ecirc;me pour les produits compos&eacute;s d'une substance de base, lesquels sont d&eacute;pourvus d'AMM.Le semis de semences trait&eacute;es, l'incorporation de granul&eacute;s dans le sol, le badigeonnage et le trempage ne sont pas soumis au respect des distances de s&eacute;curit&eacute;.Celles-ci ne s'appliquent pas non plus aux traitements ordonn&eacute;s au titre de la lutte obligatoire, sous r&eacute;serve de dispositions sp&eacute;cifiques pr&eacute;cis&eacute;es par l'arr&ecirc;t&eacute; de lutte (minist&eacute;riel, ou pr&eacute;fectoral par d&eacute;faut).<h2>Pas de ZNT pour les cultures annuelles sem&eacute;es avant le 1er janvier 2020</h2>Toutes les applications (herbicides, fongicides, insecticides...) r&eacute;alis&eacute;es sur des cultures annuelles (c&eacute;r&eacute;ales d'hiver, colza d'hiver...) sem&eacute;es avant le 1er janvier 2020 ne sont pas concern&eacute;es par la r&eacute;glementation ZNT, en dehors du cas des ZNT de 20 m&egrave;tres. Le cas &eacute;ch&eacute;ant, les distances de s&eacute;curit&eacute; s'appliqueraient sur ces m&ecirc;mes cultures si ces derni&egrave;res devaient recevoir un traitement &agrave; compter du 1er juillet 2020.La r&eacute;glementation ZNT s'applique en revanche pour les semis et plantations de printemps (c&eacute;r&eacute;ales, ma&iuml;s, tournesol, soja, betteraves, pommes de terre...). Il en est de m&ecirc;me pour les cultures pluriannuelles (comme la luzerne), les cultures p&eacute;rennes (vigne, vergers etc.) et les couverts v&eacute;g&eacute;taux en interculture.<h2>Le cas g&eacute;n&eacute;ral&nbsp;: des ZNT de 10 m&egrave;tres ou 5 m&egrave;tres...</h2>En dehors des produits concern&eacute;s par des ZNT de 20 m&egrave;tres ou au contraire exempt&eacute;s, des ZNT de 10 m&egrave;tres s'appliquent aux cultures suivantes&nbsp;: arbres fruitiers, vigne, arbres et arbustes, for&ecirc;t, petits fruits, cultures ornementales de plus de 50 cm de hauteur, bananiers, houblon. Pour les autres utilisations agricoles et non agricoles, la distance de s&eacute;curit&eacute; est fix&eacute;e &agrave; 5 m&egrave;tres.<h2>...&eacute;ventuellement r&eacute;ductibles &agrave; 5 m&egrave;tres et 3 m&egrave;tres</h2>Les distances de s&eacute;curit&eacute; de 10 m&egrave;tres et 5 m&egrave;tres peuvent &ecirc;tre respectivement abaiss&eacute;es &agrave; 5 m&egrave;tres et 3 m&egrave;tres &agrave; condition que leur mise en &oelig;uvre soit d&ucirc;ment sp&eacute;cifi&eacute;e dans une charte d'engagements approuv&eacute;e. La r&eacute;duction des ZNT est alors conditionn&eacute;e &agrave; la mise en &oelig;uvre de moyens techniques figurant sur une liste publi&eacute;e au Bulletin officiel du minist&egrave;re charg&eacute; de l'agriculture et r&eacute;guli&egrave;rement actualis&eacute;e. Dans le cas de la viticulture, la distance de s&eacute;curit&eacute; peut &ecirc;tre r&eacute;duite de 10 m&egrave;tres &agrave; 3 m&egrave;tres lorsque le taux de r&eacute;duction de la d&eacute;rive atteint 90%.L'utilisateur doit disposer d'un exemplaire, le cas &eacute;ch&eacute;ant d&eacute;mat&eacute;rialis&eacute;, de la charte approuv&eacute;e qui l'engage.En absence de charte, les distance de s&eacute;curit&eacute; ne sont pas r&eacute;ductibles, y compris en pr&eacute;sence d'un mat&eacute;riel homologu&eacute; pour r&eacute;duire les risques de d&eacute;rive.Dans l'&eacute;tat actuel de la r&eacute;glementation, les barri&egrave;res physiques telles que les murs, les haies ou les filets ne peuvent pas &ecirc;tre prises en compte pour adapter les distances de s&eacute;curit&eacute;.<h2>Des chartes m&eacute;nageant des adaptations</h2>Outre des modalit&eacute;s d'information des r&eacute;sidents ou des personnes pr&eacute;sentes ainsi que des modalit&eacute;s de dialogue et de conciliation entre les utilisateurs et les habitants concern&eacute;s, la signature de chartes d'engagement &agrave; l'&eacute;chelon d&eacute;partemental permet, au cas par cas, d'am&eacute;nager des conditions particuli&egrave;res de r&eacute;duction des ZNT, dans les limites fix&eacute;es par l'arr&ecirc;t&eacute; du 27 d&eacute;cembre 2019. A titre indicatif, peuvent ainsi &ecirc;tre pris en compte&nbsp;le caract&egrave;re irr&eacute;gulier ou discontinu de l'occupation d'un b&acirc;timent, la non prise en compte de la limite de propri&eacute;t&eacute; lorsque la zone d'agr&eacute;ment n'est pas fr&eacute;quent&eacute;e r&eacute;guli&egrave;rement ou encore l'application d'une ZNT de 5 m pour les traitements herbicides (donc au sol) de cultures hautes comme la vigne et les arbres fruitiers.

Alors que les beaux jours vont raviver adventices et bioagresseurs en tous genres, petit mémorandum de l’arrêté du 27 décembre 2019 et du décret n° 2019-1500 du 27 décembre 2019, relatifs aux mesures de protection des personnes lors de l’utilisation de produits phytopharmaceutiques à proximité des zones d’habitation et des lieux hébergeant des personnes vulnérables.

ZNT : la feuille de route pour les traitements de printemps


ARVALIS, en partenariat avec Terrena et Axéréal, a étudié l’intérêt des données agriculteurs, en complément des données d’expérimentation en microparcelles, pour l’évaluation des variétés de blé tendre d’hiver.


Qu’apportent les données agriculteurs à l’évaluation des variétés de blé tendre ?

Une long&eacute;vit&eacute; accrue de 20% par rapport aux pneus Premium ant&eacute;rieurs de la marque&nbsp;: telle est la promesse de Bridgestone, qui s'appuie sur des tests internes pour quantifier les b&eacute;n&eacute;fices de ses pneumatiques VX-Tractor. A l'appui de ses tests, le manufacturier s'engage &agrave; offrir une compensation &agrave; ses clients (exploitants, Cuma, Eta) qui n'atteindraient pas le nombre d'heures pr&eacute;vues, sur la base d'un montage de deux pneus avant et deux pneus arri&egrave;re de la gamme.<h2>Huiles v&eacute;g&eacute;tales</h2>Le manufacturier attribue ce ressort de long&eacute;vit&eacute; &agrave; plusieurs &eacute;l&eacute;ments constitutifs de sa nouvelle gamme, &agrave; commencer par les six plis de la bande de roulement et par la structure renforc&eacute;e du flanc int&eacute;rieur. L'int&eacute;gration d'huiles v&eacute;g&eacute;tales dans le m&eacute;lange composite des pneumatiques, en remplacement de certaines huiles &agrave; base de p&eacute;trole, se traduit par un accroissement de 20% de la r&eacute;sistance &agrave; l'usure. Et enfin, Le concept brevet&eacute; des barrettes Involute permet &eacute;galement d'optimiser la traction et de r&eacute;duire l'effet de pelle, tout en offrant jusqu'&agrave; 20 % de volume de gomme en plus que les gammes similaires.La gamme VX-Tractor, qui autorise des pressions de gonflage entre 0,6 &agrave; 2,4 bars, totalise 44 r&eacute;f&eacute;rences (24, 28, 30, 38 et 42 pouces) auxquelles vont s'ajouter 13 nouvelles dimensions.


Le manufacturier assortit sa promesse d’une garantie. La gamme VX-Tractor totalise 44 références auxquelles vont s’ajouter 13 nouvelles dimensions.


+20% d’heures pour le VX-Tractor de Bridgestone

Pour lutter efficacement contre le suicide des agriculteurs, il faut comprendre les facteurs de risques psycho-sociaux, tels que la pression financi&egrave;re et l'endettement, les probl&egrave;mes interpersonnels, les &eacute;v&eacute;nements particuliers de vie ou les difficult&eacute;s de la transmission.L'agriculture et ses professionnels ont engag&eacute; une transformation sans pr&eacute;c&eacute;dent depuis l'apr&egrave;s-guerre, celle de l'agro&eacute;cologie. Cela entra&icirc;ne des controverses, des tensions voire des incivilit&eacute;s et agressions. Pour le Gouvernement, cette transition ne peut pas se faire au d&eacute;triment des agricultrices et des agriculteurs.<h3>Objectifs de la mission&nbsp;: comprendre, sensibiliser, accompagner</h3>Cette mission interminist&eacute;rielle, confi&eacute;e par le Premier ministre &agrave; Olivier Damaisin, aupr&egrave;s d'Olivier V&eacute;ran, ministre des Solidarit&eacute;s et de la Sant&eacute; et Didier Guillaume, ministre de l'Agriculture et de l'Alimentation, comporte 4 grands objectifs&nbsp;: &nbsp;<ul><li>suivre et comprendre ce drame, c'est-&agrave;-dire avoir un constat partag&eacute; et des donn&eacute;es fiables, disposer d'une comparaison europ&eacute;enne, enrichir l'analyse des causes ;</li><li>am&eacute;liorer la sensibilisation et la formation des organismes charg&eacute;s d'intervenir aupr&egrave;s des agriculteurs (identification pr&eacute;coce, pr&eacute;vention du suicide, suivi) ;</li><li>rendre le dispositif d'identification et d'accompagnement plus efficace et lisible, en particulier travailler sur le financement des associations, comme Solidarit&eacute; paysans et faire coop&eacute;rer dans tous les territoires les banques, l'&Eacute;tat, la MSA (la s&eacute;curit&eacute; sociale agricole), les associations, les acteurs du monde agricole. Il s'agit de savoir humaniser les dispositifs en place et d'&eacute;viter la stigmatisation des acteurs en difficult&eacute; ;</li><li>comprendre l'impact des controverses sur l'agriculture, de l'accroissement des incivilit&eacute;s et des agressions d'agriculteurs, et proposer des mesures pour la valorisation de l'agriculture et ses m&eacute;tiers aupr&egrave;s du grand public.</li></ul>Dans sa mission, Olivier Damaisin sera accompagn&eacute; par Fr&eacute;d&eacute;ric Poisson, ing&eacute;nieur g&eacute;n&eacute;ral du CGAAER, et pourra compter sur le soutien de tous les services sp&eacute;cialis&eacute;s des minist&egrave;res en charge de l'agriculture et de la sant&eacute;.<h3>L'&Eacute;tat mobilis&eacute; depuis de nombreuses ann&eacute;es</h3>Le Gouvernement est engag&eacute; dans la pr&eacute;vention du suicide des agriculteurs au c&ocirc;t&eacute; de la MSA et d'autres associations. Des dispositifs sont en place&nbsp;:La pr&eacute;vention du suicideLe minist&egrave;re de l'Agriculture, avec la MSA, met en &oelig;uvre le Plan national de pr&eacute;vention du suicide&nbsp;:<ul><li>pour am&eacute;liorer les donn&eacute;es sur le suicide ;</li><li>pour dialoguer avec les agriculteurs dans le d&eacute;sarroi&nbsp;: Agri'&eacute;coute (09 69 39 29 19) accessible &agrave; tout moment, permet de dialoguer de fa&ccedil;on confidentielle avec un professionnel social (plus de 350 appels mensuels) ;</li><li>pour une aide financi&egrave;re au r&eacute;pit financi&egrave;re en cas de burn out : 3 000 exploitants par an sont b&eacute;n&eacute;ficiaires de remplacement.</li></ul>En amont, d&egrave;s que les difficult&eacute;s apparaissent&nbsp;chez les agriculteurs<ul><li>depuis 18 mois, 75 cellules d&eacute;partementales d'identification et accompagnement ont &eacute;t&eacute; cr&eacute;&eacute;es, en plus de celles de la MSA. Elles associent l'&Eacute;tat, les banques, les chambres d'agriculture, les associations, les acteurs &eacute;conomiques et sociaux. 2 000 signalements sont d&eacute;j&agrave; recens&eacute;s ;</li><li>une fois l'agriculteur en difficult&eacute; identifi&eacute;, l'&Eacute;tat met en &oelig;uvre plusieurs m&eacute;canismes de soutien&nbsp;: aide &agrave; l'audit global de l'exploitation, accompagnement financier, aide au r&eacute;pit et aide &agrave; la reconversion si besoin.</li></ul>


Didier Guillaume, ministre de l'Agriculture et de l'Alimentation a remis, ce mardi 10 mars, une lettre de mission interministérielle sur la prévention et l’accompagnement des difficultés rencontrées par les agriculteurs à Olivier Damaisin. Le député du Lot-et-Garonne dispose de 6 mois pour remettre ses recommandations.


Lancement d'une mission sur la prévention et l’accompagnement des difficultés rencontrées par les agriculteurs


A l’image de la plupart des marchés agricoles, le marché du sucre est en forte baisse depuis plusieurs semaines en raison de l’épidémie de coronavirus. Une chute jugée excessive par François Thaury, consultant chez Agritel. Alors que les semis de betteraves vont bientôt débuter, il analyse les challenges auxquels devra faire face la filière en France. 


[Le point des marchés] Betterave : de nombreux challenges pour la campagne à venir

Le retard est particuli&egrave;rement marqu&eacute; dans la moiti&eacute; Nord de la France, o&ugrave; les cumuls de pluie ont &eacute;t&eacute; exc&eacute;dentaires ces derni&egrave;res semaines. &laquo;&nbsp;De la Normandie aux fronti&egrave;res du Nord, la pluviom&eacute;trie a affich&eacute; une fois et demie &agrave; deux fois et demie la normale, voire pr&egrave;s de trois fois en Meurthe-et-Moselle, en r&eacute;gion parisienne et dans la Somme&nbsp;&raquo;, indique M&eacute;t&eacute;o France dans son bilan du mois de f&eacute;vrier. Dans les Hauts-de-France, seules 7% des surfaces d'orges des printemps sont sem&eacute;es contre 82% l'an dernier&nbsp;; en Lorraine c'est 2% contre 85% l'an dernier.Les conditions sont meilleures dans la moiti&eacute; Sud de la France, o&ugrave; les pr&eacute;cipitations ont au contraire &eacute;t&eacute; d&eacute;ficitaires au mois de f&eacute;vrier. &laquo;&nbsp;Du Massif central et de l'ouest de Rh&ocirc;ne-Alpes aux r&eacute;gions m&eacute;diterran&eacute;ennes ainsi que sur le sud de l'Aquitaine et de Midi-Pyr&eacute;n&eacute;es, les cumuls ont &eacute;t&eacute; d&eacute;ficitaires de plus de 30&nbsp;%, voire de plus de 70&nbsp;% sur les Pyr&eacute;n&eacute;es centrales, de l'est du Languedoc-Roussillon &agrave; la moyenne vall&eacute;e du Rh&ocirc;ne et aux Alpes du Sud ainsi qu'en Corse&nbsp;&raquo;, pr&eacute;cise M&eacute;t&eacute;o France.Du c&ocirc;t&eacute; des c&eacute;r&eacute;ales d&eacute;j&agrave; implant&eacute;es, FranceAgriMer fait &eacute;tat des conditions de culture les moins bonnes de ces cinq derni&egrave;res ann&eacute;es&nbsp;: seuls 64% des bl&eacute;s tendres sont not&eacute;s &laquo;&nbsp;bons &agrave; tr&egrave;s bons&nbsp;&raquo; (contre 89% en 2019), 65% des orges d'hiver contre 80% en 2019 et 67% des bl&eacute;s durs contre 81% en 2019. Selon France AgriMer, il restait encore 5% des bl&eacute;s durs qui n'&eacute;taient pas sem&eacute;s la semaine derni&egrave;re et le stade &laquo;&nbsp;d&eacute;but tallage&nbsp;&raquo; pr&eacute;sentait un retard de 11 jours par rapport &agrave; la moyenne des cinq derni&egrave;res ann&eacute;es.


Dans son dernier bulletin de suivi de l’état des cultures, publié le 6 mars, FranceAgriMer dresse le bilan de l’avancée laborieuse des semis d’orges de printemps en raison des conditions météo pluvieuses : la semaine dernière, seules 33% des surfaces étaient semées, contre 88% à la même période l’an dernier. 


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