Il y a plusieurs d&eacute;cennies d&eacute;j&agrave;, le Lial Massif central faisait le choix d'&eacute;largir et diversifier le champs de ses analyses pour soutenir son activit&eacute; originelle, celle du paiement du lait &agrave; la qualit&eacute;, essuyant par l&agrave;-m&ecirc;me le scepticisme et les critiques de certains dans le monde laitier. Le labo d'Aurillac ne se doutait alors pas que cette voie ferait &eacute;cole des ann&eacute;es plus tard. Une reconnaissance qui s'est traduite depuis le 1er juillet par l'av&egrave;nement d'Agrolab's, fruit de la fusion-absorption par le laboratoire interprofessionnel bas&eacute; &agrave; Aurillac de ses homologues de Clermont-Ferrand (Galilait) et d'Auch (Cialso). Retour avec la pr&eacute;sidente et le directeur de feu le Lial MC sur cette op&eacute;ration engag&eacute;e il y a bient&ocirc;t deux ans.Pourquoi ce rapprochement avec vos deux confr&egrave;res du Sud de la Loire&nbsp;? Chantal Cor&nbsp;: "Nous n'en sommes pas &agrave; l'initiative. Tout est parti d'une &eacute;tude du Cniel (interprofession laiti&egrave;re nationale, NDLR) lanc&eacute;e en janvier 2017 et pr&eacute;sent&eacute;e en juin 2017 sur l'avenir des laboratoires d'analyses laiti&egrave;res en France, pas uniquement de ceux du Sud-Loire. Ce qui est alors clairement ressorti, c'est que le sch&eacute;ma des labos de l'Ouest, &agrave; savoir un chiffre d'affaires assis sur une cotisation au litrage, avait ses limites et un prix. Je crains en effet qu'on ne soit pas dans une dynamique &agrave; produire deux fois plus de lait en France. Parall&egrave;lement, les regroupements d'exploitations pouvaient l&eacute;gitimement trouver injuste de payer une cotisation au litrage alors qu'au final, ils n'avaient toujours qu'une seule analyse. A contrario, le fonctionnement du Lial MC a &eacute;t&eacute; cit&eacute; en exemple dans cette &eacute;tude qui a mis en avant cette autre voie que nous avons emprunt&eacute;e pour p&eacute;renniser notre laboratoire interprofessionnel, &agrave; savoir la diversification de nos analyses et une cotisation &agrave; l'exploitation, ind&eacute;pendante du volume. C'est un choix historique, act&eacute; &agrave; la cr&eacute;ation du Lial qui s'est, du coup, av&eacute;r&eacute; salutaire. Aussi, face &agrave; la forte &eacute;rosion du nombre de producteurs de lait(1), toutes esp&egrave;ces confondues,&nbsp; avec une vive concurrence des productions v&eacute;g&eacute;tales, le Cniel nous a demand&eacute;s de r&eacute;fl&eacute;chir &agrave; des formes de mutualisation, synergie... faute de quoi les labos les plus forts allaient certes pouvoir se maintenir mais les plus faibles dispara&icirc;tre. Dans cette guerre, petits ou grands, tout le monde au final est perdant avec le risque&nbsp; de voir des labos priv&eacute;s mettre la main sur les analyses laiti&egrave;res. Courant 2017, nous avons donc commenc&eacute; les discussions avec nos confr&egrave;res de Galilait, Cialso et de Lilco (Surg&egrave;res)." De quatre, le projet s'est r&eacute;duit &agrave; trois... Jean-Vincent Gauzentes&nbsp;: "Oui, nous avions trop de diff&eacute;rences, en termes de statut notamment avec le Lilco, qui est une union de coop&eacute;ratives, pour arriver &agrave; une synergie. Contrairement &agrave; Galilait, qui est comme nous une association loi 1901 fiscalis&eacute;e et au Cialso, qui est un GIE." Quelle a &eacute;t&eacute; la feuille de route de cette restructuration&nbsp;? J.-V. G.&nbsp;: "La commande du Cniel &eacute;tait de garder des sites performants techniquement et &eacute;conomiquement." C. C.&nbsp;: "Pour nous, le pr&eacute;requis &eacute;tait d'avancer sur un projet &eacute;conomique, en faisant comprendre aux administrateurs des trois labos qu'on &eacute;tait bien dans une entreprise et qu'il fallait r&eacute;fl&eacute;chir en termes &eacute;conomiques. Au Lial, notre but a &eacute;t&eacute; clairement de faire partager l'esprit interprofessionnel qui est le n&ocirc;tre, avec comme enjeu que le paiement &agrave; la qualit&eacute; du lait co&ucirc;te le moins cher possible aux producteurs et ce gr&acirc;ce &agrave; la diversification. Certes, aujourd'hui, notre chiffre d'affaires diversification d&eacute;passe celui du paiement du lait mais, &agrave; l'origine, c'&eacute;tait l'inverse avec&nbsp; uniquement les cotisations des producteurs." Peut-on parler de fusion-absorption&nbsp;? C. C.&nbsp;: "Oui, Agrolab's est issu de la fusion-absorption par le Lial MC de Galilait et, dans le m&ecirc;me temps, d'un apport partiel d'actifs de Cialso au Lial, l'&eacute;quivalent d'une fusion-absorption m&ecirc;me si, pour des raisons juridiques, ce n'est pas le terme employ&eacute;.&nbsp;C'est en tout cas la meilleure solution fiscale, sociale et &eacute;conomique qui a &eacute;t&eacute; act&eacute;e avec Aurillac comme structure support pour r&eacute;aliser cette absorption."Quel est le p&eacute;rim&egrave;tre de cette nouvelle entit&eacute;&nbsp;? J.-V. G.&nbsp;: "Cela englobe une trentaine de d&eacute;partements&nbsp;: ceux de l'ex-Auvergne, de Rh&ocirc;ne-Alpes (hormis les Savoie), tout le Sud-Ouest jusqu'aux Pyr&eacute;n&eacute;es au sud et la Dordogne au nord, en passant par la Ni&egrave;vre, la Sa&ocirc;ne-et-Loire... Au total, cela repr&eacute;sente 14 000 producteurs (contre 5 500 pour l'ex-Lial MC) dont 4 000 de brebis, 900 de ch&egrave;vres et 9 100 de lait de vache.&nbsp;Ainsi que 200 salari&eacute;s (dont 105 de l'ex-Lial, NDLR) et un chiffre d'affaires global de 15 millions d'euros." Les trois sites vont-ils &ecirc;tre conserv&eacute;s&nbsp;? C. C.&nbsp;: "Oui, il n'y aura aucune fermeture et chaque site conservera son activit&eacute; et ses profils analytiques. Il n'y aura pas de sp&eacute;cialisation pour garder &agrave; la fois un maillage territorial et une proximit&eacute; tant avec la production qu'avec les sites de transformation. Pour l'ensemble des acteurs, c'est important de disposer de r&eacute;sultats d'analyses le plus rapidement possible. Ceci dit, j'esp&egrave;re que sur les deux autres sites (Clermont et Auch), Agrolab's sera capable de prendre des march&eacute;s sur la diversification pour que les analyses laiti&egrave;res co&ucirc;tent le moins cher possible.&nbsp;Nos valeurs restent les m&ecirc;mes&nbsp;: r&eacute;pondre du mieux possible, le plus rapidement possible &agrave; nos clients, en faisant si besoin du cousu main. Nous ne sommes s&ucirc;rement pas les plus gros ni les plus comp&eacute;titifs mais notre force est de nous adapter &agrave; nos clients." Qu'est-ce que cela va changer pour un producteur du Cantal dont le lait est analys&eacute; &agrave; Aurillac&nbsp;? C. C.&nbsp;: "Rien, hormis le nom. Il disposera du m&ecirc;me nombre d'analyses, de la m&ecirc;me r&eacute;activit&eacute; et qualit&eacute; de service, du m&ecirc;me acc&egrave;s &agrave; ses donn&eacute;es sur le site internet... Si ce n'est que ce faisant, on assure la p&eacute;rennit&eacute; d'un labo de proximit&eacute;. Si on &eacute;tait rest&eacute; seuls, chacun de son c&ocirc;t&eacute;, il y avait un risque majeur &agrave; terme pour la viabilit&eacute; &eacute;conomique de nos entit&eacute;s m&ecirc;me si le Lial se porte bien." &nbsp; Quid de la gouvernance de ce nouveau grand labo&nbsp;? C. C.&nbsp;: "Pour nous, il &eacute;tait imp&eacute;ratif que cela reste un laboratoire interprofessionnel avec trois coll&egrave;ges (producteurs, industriels, coop&eacute;ratives), des d&eacute;cisions &agrave; l'unanimit&eacute; des trois coll&egrave;ges et une pr&eacute;sidence tournante. Il faut vraiment que chacun comprenne la chance de cette assise interprofessionnelle qui garantit fiabilit&eacute; et ind&eacute;pendance des analyses servant au paiement du lait. Avec des commissions de contr&ocirc;le, des proc&eacute;dures encadr&eacute;es par le Cniel..." Comment s'est faite la repr&eacute;sentation des trois structures pr&eacute;existantes au sein du conseil d'administration d'Agrolab's&nbsp;? C. C.&nbsp;: "C&ocirc;t&eacute; industriels, c'est la Fnil (f&eacute;d&eacute;ration nationale) qui proc&egrave;de aux d&eacute;signations, charge &agrave; elle de trouver un &eacute;quilibre des territoires et des esp&egrave;ces. Idem pour le coll&egrave;ge coop&eacute;ration avec Coop de France-M&eacute;tiers du lait. Pour le coll&egrave;ge producteurs, ce sont les diff&eacute;rentes FRSEA qui d&eacute;signent avec la m&ecirc;me obligation de repr&eacute;sentation des territoires et des productions. On s'est ainsi mis d'accord pour que chacun des trois anciens labos soient repr&eacute;sent&eacute;s &agrave; part &eacute;gale avec un repr&eacute;sentant en plus des petits ruminants (ch&egrave;vres et brebis).&nbsp;Le si&egrave;ge administratif et social d'Agrolab's est lui bas&eacute; &agrave; Aurillac. Chacun des deux autres sites conservent un directeur mais la direction g&eacute;n&eacute;rale de la nouvelle entit&eacute; est assur&eacute;e par Jean-Vincent Gauzentes, directeur de l'ex-Lial." Et la pr&eacute;sidence&nbsp;? C. C.&nbsp;: "Le premier conseil d'administration (26 membres) doit se tenir demain (mardi 9 juillet, NDLR) &agrave; Aurillac pour &eacute;lire un bureau et un pr&eacute;sident. Sachant que dans le trait&eacute; de fusion, il est pr&eacute;vu que la premi&egrave;re pr&eacute;sidence revienne &agrave; un producteur du Lial MC pour un mandat de cinq ans, contre trois ans pour les autres mandats." (1) Baisse structurelle de 5 % du nombre de sites de production laiti&egrave;re en Auvergne-Rh&ocirc;ne-Alpes, de - 8 &agrave; - 9 % dans le Sud-Ouest.


Ne l’appelez plus Lial MC : au 1er juillet, le labo d’Aurillac a fusionné avec ses confrères d’Auch et Clermont-Ferrand . Une fusion-absorption qu’expliquent ses responsables.


Agrolab’s : le nouveau laboratoire interprofessionnel laitier du Sud-Loire

La campagne de prophylaxie bovine a permis la surveillance de 5 maladies&nbsp;: brucellose, leucose, IBR, varron et BVD. D'autres recherches volontaires (paratuberculose, grande douve, besnoitiose, PAG (prot&eacute;ines associ&eacute;es &agrave; la gestation) ...) ont pu s'y ajouter. Pour les &eacute;levages laitiers livrant en laiterie de mani&egrave;re continue, les analyses sont r&eacute;alis&eacute;es sur lait de tank. Pour les autres &eacute;levages laitiers (producteurs fermiers ne livrant pas en laiterie, production discontinue...) et les &eacute;levages allaitants, les analyses se font sur sang.<h2>Une situation sanitaire en brucellose, leucose et tuberculose tr&egrave;s favorable, une vigilance particuli&egrave;re vis &agrave; vis de la tuberculose</h2>La Creuse est indemne de brucellose, tuberculose et leucose. Les all&eacute;gements de prophylaxie sont effectifs depuis 1999. Cependant, en mati&egrave;re de tuberculose, face &agrave; notre situation r&eacute;gionale Nouvelle-Aquitaine pr&eacute;occupante et suite aux alertes r&eacute;p&eacute;t&eacute;es, nous insistons sur la vigilance qui doit &ecirc;tre port&eacute;e tant pour les &eacute;leveurs dans le respect scrupuleux de la r&egrave;glementation en mati&egrave;re de d&eacute;pistage de la tuberculose que pour les v&eacute;t&eacute;rinaires dans la r&eacute;alisation des intradermo-tuberculinations. Certains d&eacute;partements sont, aujourd'hui, contraints de r&eacute;aliser des intradermo-tuberculinations dans leurs cheptels et lorsqu'un foyer est d&eacute;clar&eacute;, l'abattage total est la r&egrave;gle, suivi de mesures de d&eacute;sinfection pouss&eacute;es et d'un vide sanitaire et accompagn&eacute; d'une indemnisation de l'&eacute;leveur pour reconstituer son cheptel.<h2>Plus de 99 % de cheptels n&eacute;gatifs en IBR</h2>Au 30/06/2019, sur les 2.564 cheptels bovins creusois, 2.518 (98,21 %) ont un statut &laquo;&nbsp;indemne d'IBR&nbsp;&raquo; et seuls 19 (0,74 %) d&eacute;tiennent des animaux positifs, dont 6 avec moins de 7 bovins positifs. Notre d&eacute;partement se trouve donc dans une situation tr&egrave;s favorable pour finaliser l'&eacute;radication de l'IBR avec une facilitation encore am&eacute;lior&eacute;e des circuits commerciaux, y compris aux &eacute;changes et &agrave; l'export. En revanche, dans les &eacute;levages d&eacute;tenant des positifs, le taux d'incidence (d&eacute;tection de nouveaux animaux contamin&eacute;s) est de 20 %. Cela vient rappeler que la seule solution fiable &agrave; long terme est la r&eacute;forme de tous les animaux positifs d'un cheptel.<h2>Un d&eacute;pistage paratuberculose volontaire en augmentation</h2>Au 30/06/2019, nous constatons une situation qui &eacute;volue favorablement. 352 cheptels sont en plan pour pr&egrave;s de 30.000 animaux d&eacute;pist&eacute;s. 13 &eacute;levages sont entr&eacute;s en plan sur la campagne suite &agrave; identification d'un cas clinique ou pour obtenir l'apport de garantie. 15 &eacute;levages sont sortis de plan, pour cause de cessation ou parce que l'objectif d'assainissement &eacute;tait atteint. 26 cheptels sont en cours d'acquisition de l'apport de garantie et 138 cheptels sont en cours d'assainissement. L'historique de d&eacute;pistage accumul&eacute; dans ces &eacute;levages permet de renforcer les garanties apport&eacute;es par rapport aux cheptels tout venant, m&ecirc;me si l'assainissement n'est pas termin&eacute;. Autre point positif, nous constatons une augmentation r&eacute;guli&egrave;re du nombre de cheptels sous apport de garantie montrant que le d&eacute;pistage s&eacute;rologique annuel et des mesures sanitaires rigoureuses permettent de maitriser la maladie dans un &eacute;levage.<h2>Une seconde campagne de d&eacute;pistage s&eacute;rologique BVD encourageante</h2>Au 30/06/2019, suite &agrave; la seconde campagne de d&eacute;pistage par s&eacute;rologie de m&eacute;lange BVD sur tous les bovins de 24 &agrave; 48 mois pr&eacute;lev&eacute;s en sang ou par d&eacute;pistage sur lait de tank, les r&eacute;sultats restent encourageants. 1.132 cheptels (52 % des cheptels d&eacute;pist&eacute;s) ont pr&eacute;sent&eacute; des r&eacute;sultats n&eacute;gatifs. Cela signifie que ces &eacute;levages n'ont pas &eacute;t&eacute; confront&eacute;s &agrave; la BVD au cours des 4 derni&egrave;res ann&eacute;es. Ce chiffre, en nette diminution depuis l'an dernier, est d&ucirc; &agrave; une modification de la sensibilit&eacute; des analyses et &agrave; une augmentation de la vaccination des cheptels. Pour les 1.038 cheptels ayant pr&eacute;sent&eacute; des r&eacute;sultats positifs, l'interpr&eacute;tation est plus complexe&nbsp;: vaccination BVD avec vaccin marqueur (au moins 372), circulation virale pass&eacute;e ou actuelle. 100 cheptels ont suivi nos recommandations et ont effectu&eacute; un d&eacute;pistage compl&eacute;mentaire sur les g&eacute;nisses de 8 &agrave; 18 mois avec mise en &eacute;vidence d'une circulation virale dans 15 d'entre eux. Un stagiaire m&egrave;ne actuellement une enqu&ecirc;te aupr&egrave;s des &eacute;leveurs pour mieux estimer le pourcentage de cheptels positifs parce que vaccin&eacute;s et comprendre comment certains se sont contamin&eacute;s. Nous avons visit&eacute; 39 &eacute;levages cette campagne, suite &agrave; la mise en &eacute;vidence d'un animal positif en virologie BVD. La base de l'assainissement passe par la d&eacute;tection, l'isolement et l'&eacute;limination des IPI, porteurs permanents du virus. L'analyse se fait en PCR, technique qui met en &eacute;vidence l'ARN du virus, &agrave; partir d'un pr&eacute;l&egrave;vement sanguin ou de cartilage auriculaire. Cela a permis de mettre en &eacute;vidence 152 animaux porteurs du virus qui ont &eacute;t&eacute; &eacute;limin&eacute;s ou sont en attente de recontr&ocirc;le. Tous les &eacute;levages ayant eu des r&eacute;sultats positifs &agrave; la prophylaxie sans historique de vaccination sont invit&eacute;s &agrave; commander des boucles 2 en 1 pour pr&eacute;l&egrave;vement de cartilage auriculaire aupr&egrave;s de l'EDE.<h2>Des analyses compl&eacute;mentaires pouvant &ecirc;tre demand&eacute;es avec votre v&eacute;t&eacute;rinaire</h2>Une v&eacute;rification de l'ad&eacute;quation entre les analyses demand&eacute;es et les besoins de votre cheptel &eacute;tait &agrave; effectuer syst&eacute;matiquement avec votre v&eacute;t&eacute;rinaire lors de la signature de la premi&egrave;re page du document d'accompagnement des pr&eacute;l&egrave;vements. Au-del&agrave; des obligations, cela a permis de r&eacute;pondre aux autres besoins&nbsp;:<ul><li>&middot;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp; Utilisation du &laquo;&nbsp;kit tr&eacute;matodes&nbsp;&raquo;&nbsp;: sur un bovin adulte, les deux parasites principaux sont le paramphistome et la grande douve, si le premier se diagnostique facilement sur les coprologies, le diagnostic de la fasciolose passe par une s&eacute;rologie pouvant s'appuyer sur les pr&eacute;l&egrave;vements de sang de prophylaxie. Le co&ucirc;t analytique de 14,50 &euro; est pris en charge &agrave; 50 % par GDS Creuse lors de r&eacute;alisation de coprologie.</li><li>Diagnostic de gestation sur les tubes de prophylaxie&nbsp;: d'un co&ucirc;t 2019 de 6,89 &euro; HT par animal pour les 10 premiers puis 5,50 &euro; HT par animal pour les suivants, ce test est pr&eacute;coce et tr&egrave;s fiable avec des sensibilit&eacute; et sp&eacute;cificit&eacute; proches de 100 %, d&egrave;s 28 jours de gestation. De plus, les PAG cibl&eacute;es s'&eacute;liminent rapidement apr&egrave;s une gestation : pass&eacute; 60 jours apr&egrave;s la mise-bas, on ne risque donc plus de d&eacute;celer les PAG r&eacute;sultant de la gestation pr&eacute;c&eacute;dente. En revanche, le test n'indique pas le stade de gestation.</li></ul><h2>Un suivi &eacute;troit des quelques retardataires</h2>En Creuse, la campagne de prophylaxie bovine se d&eacute;roule du 1er octobre au 31 mai. Sauf cas de force majeure notifi&eacute; &agrave; la DDCSPP23 ou aupr&egrave;s de nos services, les qualifications et appellations des cheptels pour lesquels la prophylaxie ne sera pas termin&eacute;e au 31 juillet 2019 seront suspendues jusqu'&agrave; la r&eacute;alisation des actions correctives. Ensuite, tout &eacute;levage n'ayant pas fini sa prophylaxie au 30 septembre 2019 verra ses qualifications et appellations retir&eacute;es jusqu'&agrave; r&eacute;alisation de 2 prophylaxies &agrave; 3 mois d'intervalle. Au 30 juin 2019, sur 2.781 cheptels, 98 (3,5 %) restaient en suivi, ils ont &eacute;t&eacute; relanc&eacute;s par la DDCSPP et GDS Creuse afin qu'ils se mettent en conformit&eacute; rapidement. Ces suivis &eacute;troits sont efficaces, la campagne derni&egrave;re, seuls 3 cheptels ont &eacute;t&eacute; concern&eacute;s par le retrait de qualifications et appellations avec les cons&eacute;quences aff&eacute;rentes.<h2>Une forte implication de GDS Creuse, base de notre concept &laquo;&nbsp;Le sanitaire ... j'adh&egrave;re&nbsp;!&nbsp;&raquo;</h2>Notre implication dans les prophylaxies collectives constitue un de nos m&eacute;tiers premiers depuis notre cr&eacute;ation, il y a 66 ans. Gr&acirc;ce &agrave; la mobilisation de tous, les r&eacute;sultats sont patents et l'action se poursuit pour la sant&eacute; de nos cheptels et les atouts commerciaux conform&eacute;ment &agrave; notre adage&nbsp;: &laquo;&nbsp;pour un troupeau sain, s&ucirc;r et rentable&nbsp;&raquo;. Notre investissement est technique et financier &agrave; travers les conventions (DDCSPP, Conseil D&eacute;partemental et LDA), le tiers-payant (v&eacute;t&eacute;rinaires, LDA) qui permettent des all&egrave;gements administratifs (seuls les r&eacute;sultats de prophylaxie non-n&eacute;gatifs vous sont transmis sauf si vous en faites la demande) et financiers (co&ucirc;ts diminu&eacute;s pour les analyses, mutualisation des r&eacute;sultats positifs et des recherches BVD). Il est &eacute;galement pr&eacute;sent, en relation avec les v&eacute;t&eacute;rinaires et la DDCSPP dans les plans d'assainissement ou lors de tout r&eacute;sultat &laquo;&nbsp;discordant&nbsp;&raquo;. Pour tout renseignement compl&eacute;mentaire, n'h&eacute;sitez pas &agrave; contacter votre v&eacute;t&eacute;rinaire sanitaire ou GDS Creuse.


Prophylaxies en cheptel bovin =&gt; Cet article vous présente une synthèse des prophylaxies de cheptel bovin sur notre département pour la campagne 2018/2019 qui s’est terminée le 31/05/2019.


Campagne de prophylaxie bovine 2018-2019. Un taux de réalisation et des résultats très favorables

Derni&egrave;re illustration : l'annonce par le groupe Avril de la production&nbsp;de prot&eacute;ines de colza pour l'alimentation humaine &agrave; l'horizon 2022.&nbsp;Ce projet du num&eacute;ro un fran&ccedil;ais de l'huile de table et des oeufs s'inscrit&nbsp;dans un ph&eacute;nom&egrave;ne au long cours, qui s'est acc&eacute;l&eacute;r&eacute; ces derni&egrave;res ann&eacute;es : en&nbsp;30 ans, le nombre de produits contenant des prot&eacute;ines v&eacute;g&eacute;tales a &eacute;t&eacute;&nbsp;multipli&eacute; par pr&egrave;s de 20, passant de 300 produits en 1989 &agrave; plus de 5.400&nbsp;produits en 2019, selon une &eacute;tude r&eacute;alis&eacute;e chez les principales enseignes de&nbsp;grande distribution pour le compte du groupe d'&eacute;tude et de promotion des&nbsp;prot&eacute;ines v&eacute;g&eacute;tales (GEPV).Parmi les motivations des industriels de l'agroalimentaire : un march&eacute;&nbsp;juteux. "Le march&eacute; des prot&eacute;ines v&eacute;g&eacute;tales est en pleine expansion. Il&nbsp;s'&eacute;levait &agrave; 6,9 milliards d'euros en 2013 et pourrait atteindre les 10&nbsp;milliards cette ann&eacute;e", estime Marie-Laure Empinet, pr&eacute;sidente du GEPV, cit&eacute;e&nbsp;dans cette &eacute;tude.&nbsp;Au premier rang des produits mont&eacute;s en puissance ces derni&egrave;res ann&eacute;es, les&nbsp;"analogues de la viande" ou steaks v&eacute;g&eacute;taux repr&eacute;sentent 6% des produits&nbsp;recens&eacute;s dans cette &eacute;tude. Ce rayon, "en deux ans, a &eacute;t&eacute; multipli&eacute; par deux en&nbsp;termes de r&eacute;f&eacute;rences", selon Hubert Bocquelet, d&eacute;l&eacute;gu&eacute; g&eacute;n&eacute;ral du GEPV.Une tendance port&eacute;e essentiellement par les "flexitariens", soit les&nbsp;consommateurs qui pr&ocirc;nent une consommation de viande mod&eacute;r&eacute;e et repr&eacute;sentent&nbsp;aujourd'hui, selon M. Bocquelet, "&agrave; peu pr&egrave;s un tiers de la population"&nbsp;fran&ccedil;aise, soit "presque 20 fois plus que les v&eacute;g&eacute;tariens stricts".&nbsp;"De plus en plus de gens choisissent un r&eacute;gime flexitarien, v&eacute;g&eacute;tarien ou&nbsp;v&eacute;g&eacute;talien, pour des raisons personnelles, de sant&eacute; ou de respect de&nbsp;l'environnement", souligne dans un communiqu&eacute;, Trish Malarkey, directeur de&nbsp;l'innovation du n&eacute;erlandais DSM, partenaire d'Avril sur ce projet de prot&eacute;ine&nbsp;de colza.&nbsp; &nbsp;<h2>R&eacute;duire la d&eacute;pendance aux importations</h2>S'il estime que ce projet "va dans le bon sens", Arnaud Gauffier,&nbsp;codirecteur des programmes pour WWF France, souligne que "la France est d&eacute;j&agrave;&nbsp;plut&ocirc;t ind&eacute;pendante d'un point de vue prot&eacute;ique sur l'alimentation humaine".&nbsp;En revanche, la situation est moins rose pour l'alimentation animale.&nbsp;"Quand on parle d'ind&eacute;pendance prot&eacute;ique, c'est surtout pour l'alimentation&nbsp;animale qu'on a un souci", ajoute-t-il.&nbsp;"En France, on importe 3,5 millions de tonnes chaque ann&eacute;e de tourteaux de&nbsp;soja, essentiellement depuis le Br&eacute;sil et les Etats-Unis, pour nourrir les&nbsp;animaux. C'est du soja OGM, issu souvent de la d&eacute;forestation quand il vient du&nbsp;Br&eacute;sil, trait&eacute; avec des pesticides interdits en Europe, etc", souligne M.&nbsp;Gauffier.S'il souligne qu'Avril, et le colza notamment, ont "contribu&eacute; &agrave; diminuer la&nbsp;d&eacute;pendance aux importations de soja en France", il d&eacute;plore que ce soit "au&nbsp;prix de la fabrication de biodiesel", pas une solution sur le long terme au&nbsp;d&eacute;fi climatique, selon lui.&nbsp;La volont&eacute; de diversification du groupe Avril n'est pas anodine, selon lui,&nbsp;car le groupe est confront&eacute; &agrave; la concurrence des biocarburants &agrave; base d'huile&nbsp;de palme &agrave; l'int&eacute;rieur m&ecirc;me de l'Hexagone, avec l'ouverture par Total de sa&nbsp;bioraffinerie de La M&egrave;de.Le groupe, et les producteurs d'ol&eacute;oprot&eacute;agineux dans leur ensemble,&nbsp;esp&egrave;rent toutefois b&eacute;n&eacute;ficier d'une aide au d&eacute;veloppement de cette fili&egrave;re&nbsp;prot&eacute;ines de la part de l'Etat, notamment dans le cadre du grand plan&nbsp;d'investissement.&nbsp;En attendant, les surfaces de soja (+4%) et de prot&eacute;agineux (+7,8%) seraient&nbsp;en nette hausse cette ann&eacute;e, selon les premi&egrave;res projections du minist&egrave;re de&nbsp;l'Agriculture, qui pr&eacute;voit &eacute;galement de bons rendements, notamment pour les&nbsp;pois et les f&eacute;veroles.&nbsp;La mise en place d'un plan prot&eacute;ines ambitieux, &agrave; l'&eacute;chelle du continent&nbsp;europ&eacute;en, faisait partie des pistes prioritaires du chef de l'Etat lors du&nbsp;dernier Salon de l'agriculture. Emmanuel Macron avait souhait&eacute; voir la France&nbsp;r&eacute;duire sa d&eacute;pendance aux importations de prot&eacute;ines v&eacute;g&eacute;tales destin&eacute;es &agrave;&nbsp;nourrir les animaux d'&eacute;levage, notamment en provenance des Etats-Unis.&nbsp;Via ce plan, les producteurs d'ol&eacute;oprot&eacute;agineux ont pour ambition de&nbsp;r&eacute;duire la d&eacute;pendance de la France aux importations de 45% &agrave; 35% (contre pr&egrave;s&nbsp;de 65% &agrave; 70% en Europe) dans les cinq prochaines ann&eacute;es.&nbsp;Apr&egrave;s avoir claqu&eacute; la porte des discussions pour d&eacute;noncer le manque&nbsp;d'implication du ministre de l'Agriculture Didier Guillaume, la FOP (F&eacute;d&eacute;ration fran&ccedil;aise des producteurs d'ol&eacute;agineux et de prot&eacute;agineux) esp&egrave;re&nbsp;la formalisation du plan prot&eacute;ines &agrave; l'automne.


La présence des protéines végétales dans les rayons des grandes surfaces se renforce, répondant à une demande croissante des consommateurs, provoquée par des motivations environnementales et de santé publique.


Soja, pois, colza : toujours plus de protéines végétales dans les rayons

Le pr&eacute;sident, Pierre Lampaert a rappel&eacute; l'importance du service de remplacement pour assurer le maintien de l'activit&eacute; agricole sur le territoire en cas d'absence du chef d'exploitation (maladie, accident, maternit&eacute;, paternit&eacute;, cong&eacute;s, &eacute;v&egrave;nement familial, mandat professionnel, mandat &eacute;lectif...). 749 chefs d'exploitation ont adh&eacute;r&eacute; au service pour l'ann&eacute;e 2018, jouant ainsi la carte de la mutualisation des moyens. Plus de 37 000 heures de remplacement ont &eacute;t&eacute; effectu&eacute;es pour 300 adh&eacute;rents. L'activit&eacute; totale est l&eacute;g&egrave;rement inf&eacute;rieure &agrave; l'ann&eacute;e 2018 : le motif &laquo; maternit&eacute;&nbsp;&raquo; est principalement concern&eacute; par la baisse. Les motifs accident et maladie restent au c&oelig;ur de l'activit&eacute; avec 20 594 heures de remplacement (2 942&nbsp;jours).Le service est cr&eacute;ateur d'emploi : il a embauch&eacute; sur l'ann&eacute;e plus de&nbsp;23 &eacute;quivalent temps plein de salari&eacute;s. L'&eacute;quipe d'agent de remplacement compte 10 salari&eacute;s permanents ; un 11e&nbsp;a &eacute;t&eacute; embauch&eacute; en janvier 2019, suite &agrave; un travail qui a &eacute;t&eacute; men&eacute; sur 2018 avec les adh&eacute;rents de la Montagne Bourbonnaise. Pour compl&eacute;ter cette &eacute;quipe, chaque mois, le service embauche entre 30 et&nbsp;50 salari&eacute;s suppl&eacute;mentaires.En fin d'assembl&eacute;e g&eacute;n&eacute;rale, Peggy Bocquet, conseill&egrave;re pr&eacute;vention &agrave; la MSA, est intervenue pour sensibiliser les membres de l'assembl&eacute;e &agrave; l'utilisation du quad. Ce moyen de locomotion est de plus en plus utilis&eacute; sur les exploitations : surveillances des cultures, des troupeaux, transport d'outils, de fourrage.... Mais des r&egrave;gles sont &agrave; respecter. Les jeunes de moins de 18 ans ont l'interdiction de conduire les quads consid&eacute;r&eacute;s comme un v&eacute;hicule de route (code du travail). Le quad reste un engin tout terrain sans cabine ! La vitesse et le relief sont les principaux facteurs d'accident. Au niveau national, on recense en 2018 pr&egrave;s de 200 accidents (renversement sur le conducteur, &eacute;jection du conducteur, chocs...). Quelques mesures de pr&eacute;cautions sont &agrave; prendre lors de l'accueil d'un agent du service de remplacement : pr&ecirc;t d'un casque avec visi&egrave;re, gants, v&ecirc;tements et chaussures couvrants, formation &agrave; la connaissance du relief de l'exploitation... Ces pr&eacute;conisations peuvent &ecirc;tre incluses dans le document unique d'&eacute;valuation des risques professionnels ou transcrites sur une affiche de s&eacute;curit&eacute;. Il est envisageable de faire signer le salari&eacute; apr&egrave;s qu'il en est pris connaissance. L'intervention s'est termin&eacute;e par un point sur &laquo; la mule &raquo;, quad avec arceau : capacit&eacute; de charge et de traction plus &eacute;lev&eacute;es, ceinture de s&eacute;curit&eacute;, remorque int&eacute;gr&eacute;e, place pour 2 passagers...&nbsp;L'apr&egrave;s-midi s'est termin&eacute;e par une visite de la cave anim&eacute;e par Jean-Marc Josselin. Les adh&eacute;rents ont ainsi pu d&eacute;couvrir le fonctionnement, de la production &agrave; la commercialisation.SR03<h2>Indispensable pour la bonne sant&eacute; des exploitations !</h2>Jean-Louis Michalet est agriculteur au domaine de La Codre, situ&eacute; sur la commune de Saint-Didier-la-For&ecirc;t. &Acirc;g&eacute; de 58 ans, il est install&eacute; en Gaec avec son fr&egrave;re depuis 1985. Une exploitation familiale qu'ils ont reprise ensemble &agrave; la suite de leur p&egrave;re. Il a fait appel par trois fois au service de remplacement.&nbsp;L'exploitation de Jean-Louis Michalet s'&eacute;tend sur une surface de 160 hectares. Si le si&egrave;ge social est sur la commune de Saint-Didier-la-For&ecirc;t, d'autres parcelles se trouvent sur celle toute proche de Bayet. Une activit&eacute; agricole de polyculture &eacute;levage comprenant 175 vaches avec un engraissement des g&eacute;nisses de trois ans en Label rouge &agrave; destination de la Sicaba. &Eacute;voluent &eacute;galement sur la ferme quelques b&oelig;ufs en broutards alourdis.&nbsp;Un cheptel qui dispose de plusieurs b&acirc;timents de 1500, 700 et de 570 m2&nbsp;avec liti&egrave;re et zones de stockage.&nbsp;Une entreprise en bonne sant&eacute;, tributaire de celle de ses exploitants. Malheureusement, Jean-Louis Michalet a perdu sa sant&eacute; &agrave; plusieurs reprises. En 2005, premi&egrave;re alerte apr&egrave;s un infarctus qui se reproduira en 2012. L'ann&eacute;e derni&egrave;re en 2018, il sera contraint d'arr&ecirc;ter son activit&eacute; pendant plusieurs semaines apr&egrave;s un accident du travail provoqu&eacute; par l'une de ses b&ecirc;tes qui lui retournera un membre.&nbsp;Des probl&egrave;mes de sant&eacute; qui le conduiront &agrave; trouver une solution : &laquo; Le service de remplacement propos&eacute; par la Chambre d'agriculture de l'Allier a &eacute;t&eacute; pour moi indispensable. Ils se sont occup&eacute;s de toutes les d&eacute;marches. J'avais heureusement souscrit un contrat d'assurance aupr&egrave;s de Groupama, ce qui a limit&eacute; les frais qui s'&eacute;levaient &agrave; des sommes consid&eacute;rables &raquo;.&nbsp;Jean-Louis a vu arriver, dans les 72 heures apr&egrave;s son arr&ecirc;t, les salari&eacute;s du service de remplacement. Ils ont pu effectuer les travaux indispensables au bon fonctionnement de la ferme :&nbsp;&laquo; J'ai eu &agrave; faire &agrave; quatre personnes diff&eacute;rentes sur ces trois p&eacute;riodes d'arr&ecirc;ts. &Agrave; chaque fois je suis tomb&eacute; sur de v&eacute;ritables professionnels de l'agriculture, effectuant parfaitement les t&acirc;ches du quotidien. Il s'agissait le plus souvent de fils d'agriculteurs ayant pour but de s'installer &agrave; leur tour et profitant de cette exp&eacute;rience tout en obtenant un salaire. J'ai eu &eacute;galement des exploitants agricoles qui souhaitaient obtenir un compl&eacute;ment de revenu &raquo;.Propos recueillis par S&eacute;bastien Joly<aside class="factbox">
 <h2>BON &Agrave; SAVOIR</h2>
 Anticipez les coups durs !Adh&eacute;rez au service de remplacement. Le service de remplacement est un groupement d&#039;employeurs. Tous les chefs d&#039;exploitation peuvent adh&eacute;rer au service de remplacement. Pour adh&eacute;rer, il convient de contacter le service de remplacement, remplir un bulletin d&#039;adh&eacute;sion, vous acquitter de la cotisation annuelle et vous engager &agrave; respecter les statuts et le r&egrave;glement int&eacute;rieur.&nbsp;Assurez-vous&nbsp;Le mat&eacute;riel et les b&acirc;timents sont assur&eacute;s. Et vous ? Pour que le co&ucirc;t ne soit pas un frein &agrave; votre remplacement, un contrat d&#039;assurance peut vous &ecirc;tre propos&eacute;. Il vous permettra de prendre en charge l&#039;essentiel des co&ucirc;ts li&eacute;s &agrave; votre remplacement et r&eacute;duira d&#039;autant votre facture. Il intervient pour la maladie, l&#039;accident et le d&eacute;c&egrave;s. La Mutualit&eacute; Sociale Agricole aide financi&egrave;rement les jeunes install&eacute;s dans la souscription d&#039;assurance (sous conditions).Assurez la continuit&eacute; des travaux !Vous &ecirc;tes victime &laquo; d&#039;un coup dur &raquo;, contactez le Service de Remplacement. Vous avez anticip&eacute;, vous &ecirc;tes adh&eacute;rent, un simple coup de t&eacute;l&eacute;phone suffit. Le service mettra &agrave; disposition de votre exploitation un de ses salari&eacute;s pour effectuer les travaux pendant votre absence.Vous recevrez &agrave; la fin de la mission (ou du mois) une facture du montant restant &agrave; votre charge, aides d&eacute;duites le cas &eacute;ch&eacute;ant.Sous conditions, la Mutualit&eacute; Sociale Agricole alloue des aides. Pour la maladie, une aide forfaitaire &agrave; la journ&eacute;e de remplacement de 26 &euro; par journ&eacute;e de 7 heures, sur 30 jours cons&eacute;cutifs ou non (&agrave; partir du 8e&nbsp;jour d&#039;arr&ecirc;t). Pour le d&eacute;c&egrave;s, une prise en charge &agrave; hauteur de 95 % du co&ucirc;t sur 10 jours.&nbsp;Pour information et adh&eacute;sionContactez le Service de Remplacement de l&#039;Allier, au 04 70 48 42 42 ou par mail&nbsp;sr03@allier.chambagri.frSR03
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Le service de remplacement Allier a tenu son assemblée générale le 1er juillet à St-Pourçain-sur-Sioule, à la cave coopérative.


Au service de tous les agriculteurs

"Selon les estimations au 1er juillet 2019, la production de bl&eacute; tendre&nbsp;atteindrait 37 millions de tonnes (Mt). Elle augmenterait sur un an (+8,5%) et par&nbsp;rapport &agrave; la moyenne 2014-2018 (+3,6%)", a d&eacute;clar&eacute; Agreste, le service&nbsp;statistiques du minist&egrave;re, dans une note publi&eacute;e le 9 juillet.&nbsp;Le rendement du bl&eacute; tendre est estim&eacute; &agrave; 73,7 quintaux par hectare (+3,9&nbsp;q/ha par rapport &agrave; 2018), sup&eacute;rieur de 5% &agrave; la moyenne 2014-2018.Les rendements sont estim&eacute;s en nette progression dans les r&eacute;gions&nbsp;Franche-Comt&eacute; et Bretagne (+11,9 q/ha et +10,8 q/ha en un an), et en&nbsp;augmentation plus mod&eacute;r&eacute;e dans les r&eacute;gions Picardie et Centre (respectivement&nbsp;+4,7 q/ha et +2,5 q/ha).&nbsp;En revanche, trois r&eacute;gions "affichent une r&eacute;gression de leurs rendements&nbsp;sur un an dont l'Auvergne (-6,7 q/ha)", selon Agreste.La production d'orges&nbsp;s'&eacute;tablirait &agrave; 12,6 Mt, soit une progression de 12,3 % par rapport &agrave; 2018 et une hausse de 10,3 % par rapport &agrave; la moyenne 2014-2018. Le rendement moyen en orges est estim&eacute; &agrave; 65,9 q/ha, en hausse de 4,2% par rapport &agrave; l'an dernier.&nbsp;En revanche, la r&eacute;colte de bl&eacute; dur&nbsp;subit une chute de 18,6% en un an, sous l'effet du&nbsp;recul des surfaces.<h2>Fort recul du colza</h2>La sole de ma&iuml;s-grain (y compris semences) est estim&eacute;e &agrave; 1,5 million&nbsp;d'hectares, soit 100.000 hectares de plus qu'en 2018, mais est en l&eacute;ger recul&nbsp;par rapport &agrave; la moyenne des cinq derni&egrave;res ann&eacute;es (-1,8%).&nbsp;Du c&ocirc;t&eacute; des ol&eacute;agineux, les surfaces de colza r&eacute;gressent de 25,7%, &agrave; 1,2&nbsp;million d'hectares, entra&icirc;nant un fort recul de la production, estim&eacute;e &agrave; 3,6&nbsp;Mt (-26,9% sur un an et -28,4% par rapport &agrave; la moyenne 2014-2018) du fait des&nbsp;conditions de culture difficiles. "Le plus bas niveau depuis 2003", selon le minist&egrave;re.Tous ces reculs de surfaces ont profit&eacute; au bl&eacute; tendre qui voit ses surfaces&nbsp;progresser de 2,7%, selon Agreste.&nbsp;La production de prot&eacute;agineux serait en augmentation de 16,9%, sous l'effet&nbsp;d'une hausse combin&eacute;e des surfaces et des rendements, indique par ailleurs&nbsp;Agreste.&nbsp;Enfin, cons&eacute;quence de la crise travers&eacute;e par l'industrie du sucre, les&nbsp;surfaces de betteraves industrielles "seraient en baisse de 7,2%" sur un an &agrave;&nbsp;451.000 hectares.


Le ministère de l'Agriculture prévoit une récolte de blé tendre et d'orge en nette progression par rapport à l'an dernier, en dépit des vagues de chaleur qui ont touché la France ces dernières semaines. La production de blé dur et de colza est estimée en net recul. 


Récolte 2019 : production de blé tendre et d'orge en hausse

"On veut mettre un plafond pour que, au-dessus de 100.000 euros par an, on&nbsp;consid&egrave;re qu'ensuite, vous avez par vous-m&ecirc;me des revenus, vous n'avez plus&nbsp;besoin de la solidarit&eacute; de la politique agricole commune", a d&eacute;clar&eacute; Mme de&nbsp;Montchalin le 10 juillet sur Europe1.&nbsp;"En revanche, il faut soutenir les agriculteurs (...) si on leur demande de&nbsp;se transformer dans leur pratique agricole, dans le fait qu'il y ait moins de&nbsp;pesticides, dans le fait qu'on leur demande aussi de diversifier leur&nbsp;production pour &ecirc;tre moins sensibles aux al&eacute;as climatiques", a ajout&eacute; la&nbsp;secr&eacute;taire d'Etat.Dans cette optique, elle a indiqu&eacute; se "battre" afin que le budget de la PAC&nbsp;"soit &agrave; la m&ecirc;me hauteur que ce qu'il &eacute;tait auparavant, pas pour faire la m&ecirc;me&nbsp;chose mais bien pour accompagner les agriculteurs".&nbsp;"Il est essentiel que l'agriculture se transforme, les agriculteurs le&nbsp;souhaitent mais ils ne vont pas se transformer sans argent", a insist&eacute; Mme de&nbsp;Montchalin, qui a formul&eacute; deux pistes prioritaires, concernant la destination&nbsp;des fonds de la prochaine PAC, qui doit entrer en vigueur en 2021.&nbsp;"On voudrait que 40% du budget de la PAC soit un budget de transformation,&nbsp;notamment en lien avec l'environnement", a-t-elle expliqu&eacute;, donnant l'exemple&nbsp;de la m&eacute;thanisation.&nbsp;"C'est extr&ecirc;mement bon pour l'environnement, c'est un vrai investissement&nbsp;pour les agriculteurs. Est-ce qu'aujourd'hui ils ont tous les moyens pour y&nbsp;arriver ? On n'est pas s&ucirc;r", a-t-elle pr&eacute;cis&eacute;."On veut regarder la question de la constitution des fili&egrave;res", a ensuite&nbsp;d&eacute;taill&eacute; Mme de Montchalin. "On parle beaucoup de circuits courts, mais si les&nbsp;agriculteurs n'ont pas de fili&egrave;re pour transformer leurs produits, c'est un&nbsp;beau concept, mais &ccedil;a ne marche pas", a-t-elle ajout&eacute;.&nbsp;Elle a enfin &eacute;voqu&eacute; un "grand projet" de la banque europ&eacute;enne&nbsp;d'investissement pour am&eacute;liorer l'attractivit&eacute; de l'agriculture et susciter&nbsp;des installations de jeunes paysans, alors que "50% des agriculteurs dans&nbsp;toute l'Europe partiront &agrave; la retraite d'ici 2025".


La France défend l'idée, pour la prochaine politique agricole commune européenne, d'un plafond de revenus des agriculteurs pour bénéficier des aides afin de les concentrer notamment sur les paysans en transition, a déclaré la secrétaire d'Etat française aux Affaires européennes, Amélie de Montchalin.


La France défend l'idée d'un plafond de revenus pour bénéficier de la PAC


Le comité technique Colza 28 a rédigé l'affiche Colza 28 : Le pack gagnant pour réussir ses colzas ! - voir pièce jointe


Le pack gagnant pour réussir ses colzas !

Pr&eacute;sent&eacute;es en 2017, les moissonneuses-batteuses &agrave; monorotor de la s&eacute;rie S700 (5 mod&egrave;les d'une puissance maxi comprise entre 387 et 625 ch) intronisaient le dispositif ICA2, un concentr&eacute; de 24 automatismes garantissant des performances maximales ind&eacute;pendamment de la variabilit&eacute; des conditions de r&eacute;colte. En 2018, le constructeur dotait le dispositif d'une application mobile (MyOperations) permettant de param&eacute;trer la moissonneuse-batteuse &agrave; distance, avant confirmation sur la console en cabine.<h2>Moins de 1 % de grains cass&eacute;s</h2>Pour la prochaine saison, John Deere apporte une am&eacute;lioration au syst&egrave;me de r&eacute;gulation automatique de la vitesse en marche avant HarvestSmart. Dans les situations dans lesquelles le syst&egrave;me ICA2 ne peut obtenir l'&eacute;chantillon de grains requis en raison d'un niveau &eacute;lev&eacute; de menue paille ou de grains cass&eacute;s, ou en cas de taux de pertes trop importants, il ajuste automatiquement le syst&egrave;me HarvestSmart et la vitesse de la moissonneuse-batteuse, exactement comme le chauffeur le ferait. Dans le m&ecirc;me temps, la charge du moteur est maintenue au niveau souhait&eacute; pour une efficacit&eacute; de r&eacute;colte maximale. John&nbsp;Deere garantit aux utilisateurs des mod&egrave;les de la s&eacute;rie&nbsp;S700 un taux de grains cass&eacute;s inf&eacute;rieur &agrave; 1&nbsp;% pour la r&eacute;colte 2020 de bl&eacute;. Si ce chiffre est d&eacute;pass&eacute;, le client recevra une compensation pour les pertes excessives, &eacute;quivalente au prix &agrave; la tonne du grain perdu. A compter de 2020, le capteur automatique de rendement ActiveYield sera compl&eacute;t&eacute; par un capteur d'humidit&eacute; encore plus pr&eacute;cis. La collecte de donn&eacute;es sera ainsi am&eacute;lior&eacute;e, notamment pour les taux d'humidit&eacute; du grain faibles et &eacute;lev&eacute;s. Les intervalles de calibrage et les donn&eacute;es de rendement et d'humidit&eacute; seront consign&eacute;s dans le logiciel de documentation de la moissonneuse-batteuse, au m&ecirc;me titre que d'autres informations importantes.<h2>La prise en compte du vent</h2>Toujours pour 2020 et toujours sur les S700, le nouveau syst&egrave;me AutoSwap prendra en compte les vents lat&eacute;raux afin d'am&eacute;liorer la r&eacute;partition des r&eacute;sidus de r&eacute;colte. Il s'appuie sur la technologie GPS pour d&eacute;tecter le sens de marche de la moissonneuse-batteuse et inverser automatiquement le sch&eacute;ma de dispersion lorsque la machine tourne en bout de champ et repart dans le sens oppos&eacute;.<h2>Nouvelle console pour les s&eacute;ries W et T</h2>Les moissonneuses-batteuses des s&eacute;ries W (4 mod&egrave;les de 235 ch &agrave; 334 ch et 5 ou 6 secoureurs) et T (4 mod&egrave;les de 300 ch &agrave; 449 ch et 5 ou 6 secoueurs). Le r&eacute;glage des param&egrave;tres s'op&egrave;re toujours depuis la console d'accoudoir, mais toutes les autres fonctions peuvent &ecirc;tre command&eacute;es sur la console&nbsp;4640, notamment le guidage, la documentation, le transfert des donn&eacute;es et le pilotage automatique MachineSync de l'ensemble tracteur/remorque qui accompagne la moissonneuse-batteuse. La console universelle&nbsp;4640 est amovible et peut &eacute;galement prendre en charge le contr&ocirc;le des sections d'un pulv&eacute;risateur, par exemple.<h2>Unit&eacute; de r&eacute;colte 700X</h2>John Deere enrichit par ailleurs son offre d'unit&eacute;s de r&eacute;colte avec la 700X &agrave; longueur variable (400 mm &agrave; 1.200 mm) ciblant les petites graines. La 700X pr&eacute;sente une nouvelle conception d'alimentation ultraplate, afin de garantir un passage encore plus fluide vers la vis, notamment pour les cultures basses comme l'orge de printemps. Enfin, le limiteur de couple a &eacute;t&eacute; repositionn&eacute; directement sur la vis d'alimentation afin de limiter l'usure, et d'autres am&eacute;liorations ont &eacute;t&eacute; apport&eacute;es pour prolonger la dur&eacute;e de vie des unit&eacute;s, notamment une augmentation de 25&nbsp;% de l'&eacute;paisseur des plaques d'usure.<aside class="factbox">
 <h2>BON &Agrave; SAVOIR</h2>
 Le constructeur offre l&#039;activation du transfert de donn&eacute;es sans fil et l&#039;acc&egrave;s distant &agrave; la console gratuitement pour une p&eacute;riode de cinq ans. Il devient ainsi possible d&#039;&eacute;changer des donn&eacute;es entre tous les ordinateurs mobiles et les smartphones, mais &eacute;galement avec le bureau de l&#039;exploitation par le biais de JDLink Connect. La compatibilit&eacute; entre le portail Internet MyJohnDeere.com, une plate-forme ouverte, et d&#039;autres syst&egrave;mes a par ailleurs &eacute;t&eacute; &eacute;tendue, avec notamment la possibilit&eacute; de transf&eacute;rer des donn&eacute;es au format ISO XML d&egrave;s 2020.
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La série S à rotor voit ses automatismes optimisés et prend en compte le vent pour améliorer la répartition des résidus. Les séries W et T à secoueurs peuvent être équipées de la console 4640 GreenStar. Une nouvelle unité de récolte assure le ramassage des andains.


Les nouveautés John Deere pour la moisson 2020

En particulier, son prix pourra &ecirc;tre comp&eacute;titif, estime le Comit&eacute; de prospective de la Commission de r&eacute;gulation de l'&eacute;nergie (CRE), dans ces travaux publi&eacute;s le 9 juillet, et qui ont r&eacute;uni acteurs priv&eacute;s et publics, &eacute;nerg&eacute;ticiens, repr&eacute;sentants agricoles ou encore l'Institut national de la recherche agronomique (Inra).&nbsp;Le gaz naturel fossile repr&eacute;sente aujourd'hui environ 20% de l'&eacute;nergie finale consomm&eacute;e en France, et 20% des &eacute;missions de gaz &agrave; effet de serre du pays. La loi de transition &eacute;nerg&eacute;tique de 2015 pr&eacute;voit un passage &agrave; 10% de gaz "vert", c'est-&agrave;-dire issu de ressources renouvelables comme la biomasse, &agrave; l'horizon 2030.&nbsp;"Nous consid&eacute;rons r&eacute;aliste (ce) sc&eacute;nario", souligne le texte. "Il s'agit d'une cible ambitieuse, qui conduirait la France &agrave; multiplier sa production annuelle par un facteur 30. Elle para&icirc;t n&eacute;anmoins accessible, compte tenu de la dynamique engag&eacute;e et du nombre de projets en cours".<h2>Cultures d&eacute;di&eacute;es &agrave; la m&eacute;thanisation</h2>Technique de valorisation de d&eacute;chets organiques (r&eacute;sidus de cultures notamment), la m&eacute;thanisation reste la plus prometteuse (plus de 700 unit&eacute;s en France, plus de 10.000 en Allemagne).&nbsp;Reste qu'il faudra d&eacute;velopper la ressource disponible, souligne le rapport, qui &eacute;voque la mobilisation de cultures interm&eacute;diaires sur sols en jach&egrave;re et couverts v&eacute;g&eacute;taux d&eacute;di&eacute;s.&nbsp;Au-del&agrave; des ressources agricoles, d'autres bio-d&eacute;chets devront entrer dans le processus, issus des industries agro-alimentaires, boues des stations d'&eacute;puration, d&eacute;chets des m&eacute;nages.Pour ce qui est de son co&ucirc;t, le prix du biogaz est aujourd'hui entre 90 et 120 euros le MWh, contre environ 25 euros pour le gaz naturel, hors prix du CO2.&nbsp;D'ici 2030 il pourrait baisser de 30% gr&acirc;ce aux progr&egrave;s technologiques, et&nbsp;aux gains multiples r&eacute;alis&eacute;s : &eacute;missions de gaz &agrave; effet de serre en moins, engrais fourni aux agriculteurs, recul des pollutions li&eacute;es aux d&eacute;jections d'animaux d'&eacute;levage, note le rapport, qui insiste aussi sur l'ind&eacute;pendance &eacute;nerg&eacute;tique &agrave; laquelle il contribue.&nbsp;En mon&eacute;tisant cela, "on n'est pas loin du prix du gaz naturel", souligne Didier Laffaille, membre du comit&eacute; de prospective de la CRE. "C'est une technologie mature, un mod&egrave;le &eacute;conomique qui tient la route".Pour "aller plus loin", d'autres technologies sont aussi en cours d'exp&eacute;rimentation, comme la pyro-gaz&eacute;ification (chauffage des d&eacute;chets &agrave; forte temp&eacute;rature pour r&eacute;cup&eacute;rer du gaz).&nbsp;Parmi les recommandations des auteurs: soutenir la recherche, d&eacute;finir des trajectoires pour la fili&egrave;re.&nbsp;"Il faut travailler sur la question de la surface des terres, les mod&egrave;les &eacute;conomiques pour les agriculteurs et les gaziers, le syst&egrave;me de distribution...", souligne Jean-Laurent Lastelle, commissaire &agrave; la CRE. "Les b&eacute;n&eacute;fices dans 30 ans pourraient &ecirc;tre forts. Mais &ccedil;a se pr&eacute;pare maintenant".


Le gaz renouvelable a un rôle à jouer dans la transition énergétique en France et peut tenir ses objectifs de croissance, à condition notamment de mobiliser les bio-ressources, souligne un rapport sur "le verdissement du gaz" paru mardi 9 juillet.


Le gaz vert, un vrai rôle à jouer dans la transition énergétique

&laquo;&nbsp;Le d&eacute;ficit pluviom&eacute;trie prolong&eacute; affecte fortement la production de prairies et des cultures fourrag&egrave;res dans plusieurs d&eacute;partements et la mobilisation de toutes les ressources disponibles devient capitale pour l'alimentation du b&eacute;tail&nbsp;&raquo;, &eacute;crit le syndicat dans sa lettre ouverte. Il assure que &laquo;&nbsp;74% des &eacute;leveurs ne seront pas autosuffisants en paille&nbsp;&raquo;. Le Modef demande ainsi au ministre d'interdire &laquo;&nbsp;sur l'ensemble du territoire jusqu'au 31 octobre 2019&nbsp;&raquo; le broyage de la paille. Le syndicat invite les c&eacute;r&eacute;aliers &laquo;&nbsp;&agrave; la solidarit&eacute;&nbsp;&raquo; et en appelle &laquo;&nbsp;au bon sens paysan&nbsp;&raquo; pour mettre la paille &laquo;&nbsp;&agrave; disposition des &eacute;leveurs&nbsp;&raquo; dans le&nbsp;besoin.


Dans une lettre ouverte adressée au ministre de l’Agriculture le 9 juillet, le syndicat agricole demande « l’interdiction du broyage de la paille à l’issue de la récolte » pour aider les éleveurs à faire face à la sécheresse.


Sécheresse : le Modef demande l’interdiction de broyer la paille

"Nos politiques de pr&eacute;vention des risques et d'indemnisation ne sont pas &agrave; la hauteur du d&eacute;r&egrave;glement climatique", a estim&eacute; en conf&eacute;rence de presse la s&eacute;natrice socialiste de la Charente Nicole Bonnefoy, rapporteure de la mission d'information cr&eacute;&eacute;e fin janvier.&nbsp;S&eacute;cheresses, inondations, pr&eacute;cipitations extr&ecirc;mes, vagues de chaleurs : "d'ici 2050, le montant des sinistres li&eacute;s aux catastrophes naturelles va augmenter de 50%, &agrave; cause du climat et de la concentration de la population dans des zones &agrave; risques", estime le rapport.Celui-ci pr&eacute;conise en premier lieu de r&eacute;former en profondeur le r&eacute;gime&nbsp;"CatNat", datant de 1982.&nbsp;Sont mis en cause &agrave; la fois les crit&egrave;res pris en compte pour d&eacute;finir une&nbsp;catastrophe naturelle et les seuils &agrave; partir desquels cette situation est&nbsp;d&eacute;cid&eacute;e.&nbsp;Les crit&egrave;res, qui pr&eacute;sentent un "caract&egrave;re complexe et opaque" coupl&eacute; &agrave; une&nbsp;"instabilit&eacute;", s'av&egrave;rent "totalement incompr&eacute;hensibles pour les sinistr&eacute;s".&nbsp;Quant aux seuils, dont la d&eacute;termination "se r&eacute;v&egrave;le en r&eacute;alit&eacute; &ecirc;tre une&nbsp;question &eacute;minemment politique", ils "conduisent &agrave; &eacute;carter nombre de communes,&nbsp;et in fine, de sinistr&eacute;s, qui paraissaient parfaitement l&eacute;gitimes &agrave; demander&nbsp;une prise en charge".<h2>Amplifier la politique de pr&eacute;vention</h2>Outre la r&eacute;forme du r&eacute;gime "CatNat", le rapport recommande un meilleur accompagnement des &eacute;lus locaux, une clarification des relations entre assureurs et assur&eacute;s, une meilleure protection du secteur agricole ainsi qu'une amplification de la politique de pr&eacute;vention.&nbsp;Pour cela, le rapport veut faire du fonds de pr&eacute;vention des risques naturels majeurs (FPRNM), dit "fonds Barnier", "le bras arm&eacute; d'une politique de pr&eacute;vention ambitieuse", notamment en supprimant le plafonnement de ses ressources.Pour "faire vivre ce rapport", les ministres concern&eacute;s seront invit&eacute;s &agrave; "un d&eacute;bat en s&eacute;ance publique" d'ici la fin de l'ann&eacute;e, a dit le pr&eacute;sident de la commission, Michel Vaspart (LR).&nbsp;Le fonds Barnier, datant de 1995, est un fonds public qui permet de financer le d&eacute;placement de certains b&acirc;timents construits en zones inondables, en subventionnant jusqu'&agrave; 100% du co&ucirc;t de l'acquisition pour la d&eacute;molition ou la condamnation des biens.&nbsp;Les propositions du S&eacute;nat pourraient faire l'objet d'amendements dans un projet de loi, et en l'absence d'un texte, la commission pourra faire une proposition de loi reprenant les recommandations du rapport, a-t-il ajout&eacute;.&nbsp;&nbsp;


Le système d'indemnisation des victimes de catastrophes naturelles doit être réformé, car il est inadapté face à la multiplication et à l'intensification de ces événements dans un contexte du changement climatique, estime un rapport du Sénat publié mardi 9 juillet.


Un rapport sénatorial veut réformer l'indemnisation des victimes de  catastrophes naturelles

Le sp&eacute;cialiste de la pomme de terre disposait avec les Falcon 24-45 et 24-60 de tr&eacute;mies de r&eacute;ception d'une largeur de travail de 2,4&nbsp;m sur le jeu de rouleaux et d'une longueur respective de 4,5 m et 6 m. La nouvelle r&eacute;f&eacute;rence compte 6 rang&eacute;es de rouleaux d'une largeur de 1,85 m et d'un fond mouvant de 4 m de long. Elle cible les exploitations moyennes. Elle offre la possibilit&eacute; de rajouter le set de rouleaux de pr&eacute;calibrage. Gr&acirc;ce &agrave; ce deuxi&egrave;me set de rouleaux, le produit peut &ecirc;tre tri&eacute; en diff&eacute;rents calibres pendant le stockage ou bien &ecirc;tre mise &agrave; profit pour augmenter la capacit&eacute; de nettoyage. La distance entre les rouleaux est r&eacute;glable de 20 mm &agrave; 65 mm. La distance de la chute entre les rouleaux et le fond est r&eacute;glable, de m&ecirc;me la pente du set des rouleaux.<h2>Respect du produit</h2>Le respect du produit est pris en compte &agrave; plusieurs niveaux. Le caoutchouc &agrave; l'entr&eacute;e de la tr&eacute;mie de r&eacute;ception est coup&eacute; pour suivre l'entr&eacute;e du ch&acirc;ssis de la remorque. Les rouleaux spires en PU sont flexibles et r&eacute;alisent un travail tr&egrave;s doux. Les convoyeurs transportent le produits nettoy&eacute;s, offrant la possibilit&eacute; de rajouter des doigts pour r&eacute;duire l'importance de la chute &agrave; la sortie du tapis. Le fond mouvant solide est compos&eacute; d'un tapis &agrave; lamelle doux fix&eacute; sur les supports du fond mouvant. Les supports eux-m&ecirc;me sont mont&eacute;s sur les chaines d'une r&eacute;sistance de 10 tonnes par chaine. La tr&eacute;mie de r&eacute;ception est entra&icirc;n&eacute;e par des moteurs hydrauliques et un r&eacute;ducteur. La vitesse &agrave; variation continue du fond mouvant est de 0,5 &agrave; 6,5 m&egrave;tres par minute.


Dotée de 6 rouleaux de 1,85 m et d’un fond mouvant de 4 m de long, la Falcon 1800 est adaptée aux arracheuses 2 rangs. Elle peut être transportée sur un camion standard ou dans un conteneur maritime.


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