Depuis 2016, la fili&egrave;re fran&ccedil;aise des &oelig;ufs s'est engag&eacute;e dans une ambitieuse d&eacute;marche de transition afin de diminuer le nombre de poules &eacute;lev&eacute;es en cage. &laquo;&nbsp;D'ici &agrave; 2022, nous souhaitons atteindre l'objectif d'une poule sur deux en &eacute;levage alternatif &raquo;, rappelle Lo&iuml;c Coulombel, administrateur &agrave; l'interprofession fran&ccedil;aise des &oelig;ufs (CNPO). Un objectif qui devrait &ecirc;tre atteint sans difficult&eacute; au vu de la forte &eacute;volution des effectifs de poules pondeuses dans les diff&eacute;rents modes d'&eacute;levages.En 2018, 58% du cheptel fran&ccedil;ais &eacute;tait &eacute;lev&eacute; en cage, contre 68% en 2016. &laquo;&nbsp;En dix ans, la part des poules en &eacute;levage alternatif a plus que doubl&eacute;, et a fait un bond de +9% entre 2017 et 2018 &raquo;, se f&eacute;licite Lo&iuml;c Coulombel.&nbsp;<h2>13% de poules bio</h2>Parmi ces &eacute;levages &laquo;&nbsp;alternatifs&nbsp;&raquo;, l'&eacute;levage biologique tire son &eacute;pingle du jeu. Les poules &eacute;lev&eacute;es en bio repr&eacute;sentent d&eacute;sormais 13% du cheptel fran&ccedil;ais, contre 10% en 2017 et 4% en 2008. Les poules Label Rouge repr&eacute;sentent 5% du cheptel en 2018 contre moins de 0,4% en 2008. Le taux de poules &eacute;lev&eacute;es en plein air (c'est-&agrave;-dire ayant acc&egrave;s &agrave; un parcours ext&eacute;rieur pendant la journ&eacute;e) atteint d&eacute;sormais 16% contre 9% en 2008. Enfin, l'&eacute;levage au sol (c'est-&agrave;-dire que les poules &eacute;voluent librement &agrave; l'int&eacute;rieur d'un b&acirc;timent sans acc&egrave;s ext&eacute;rieur) progresse &eacute;galement&nbsp;: il repr&eacute;sente 8% en 2018 contre 3% il y a dix ans.&nbsp;&nbsp;&laquo;&nbsp;Cette d&eacute;marche de transition de la fili&egrave;re re&ccedil;oit l'appui des consommateurs, poursuit Lo&iuml;c Coulombel. D'ailleurs, 85% d'entre eux sont pr&ecirc;ts &agrave; payer plus cher pour des &oelig;ufs issu d'&eacute;levages alternatifs&nbsp;&raquo;. Dans le panier d'achat des fran&ccedil;ais, les &oelig;ufs de cages repr&eacute;sentent d&eacute;sormais moins de la moiti&eacute; des parts de march&eacute; en volume. &laquo;&nbsp;La fili&egrave;re se donne les moyens de rester en phase avec les attentes soci&eacute;tales&nbsp;&raquo;, souligne l'interprofession, qui rappelle le co&ucirc;t engag&eacute; dans la transition des &eacute;levages&nbsp;: 277 millions d'euros pour arr&ecirc;ter la production de 9 millions de poules &eacute;lev&eacute;es en cages et mettre en place 9 millions de poules en syst&egrave;mes alternatifs.&nbsp;En 2018, la France a produit 14 milliards d'&oelig;ufs, soit 12% de la production europ&eacute;enne. Elle repr&eacute;sente 20% des effectifs europ&eacute;ens de poules pondeuses en &eacute;levage biologique.&nbsp;


Pour répondre à la demande sociétale, la filière française des oeufs se transforme d'année en année et poursuit de son objectif de diminution des poules élevées en cage. 


De plus en plus de poules bio en France

Le bail rural &agrave; clauses environnementales se d&eacute;finit comme un bail rural classique, dans lequel sont ajout&eacute;es des clauses environnementales avec des perspectives &eacute;cologistes[1]. Ce bail a pour but de maintenir la production agricole tout en prenant soin de la terre et de ses ressources.Le Code Rural et de la P&ecirc;che Maritime[2] pr&eacute;voit ainsi une liste de clauses qui peuvent &ecirc;tre ajout&eacute;es au bail, parmi lesquelles&nbsp;: le non retournement des prairies&nbsp;; la limitation ou l'interdiction des apports en fertilisants ou de produits phytosanitaires&nbsp;; l'agroforesterie&nbsp;... Les bailleurs et les fermiers peuvent choisir les clauses correspondant &agrave; leurs pr&eacute;occupations environnementales localement pertinentes pour la parcelle lou&eacute;e.<h6>L'accord des deux parties sur les clauses environnementales</h6>Ce type de bail ne s'applique que sur des terres agricoles. N'ayant pas de caract&egrave;re obligatoire, il n&eacute;cessite l'accord des deux parties concernant la conclusion, la nature des clauses du bail et la localisation des terres, concernant l'introduction de clauses au contrat en cours du bail ou lors du renouvellement du bail.Aucune clause ne peut &ecirc;tre impos&eacute;e &agrave; l'une des parties. En cas de contestation, le tribunal paritaire des baux ruraux peut &ecirc;tre saisi.<h6>L'obligation de respect des clauses environnementales&nbsp;accept&eacute;es</h6>Les clauses accept&eacute;es par les deux parties, et ins&eacute;r&eacute;es au contrat de bail, font l'objet d'une obligation de respect.Le non-respect des clauses environnementales entra&icirc;ne les m&ecirc;mes sanctions, qu'en cas de d&eacute;faut de paiement des fermages ou d'agissements de nature &agrave; compromettre la bonne exploitation du fonds[3]&nbsp;: le bailleur pourra alors refuser le renouvellement de son bail ou le r&eacute;silier[4].Ce type de bail pourrait r&eacute;unir agriculture et environnement, qui se voient trop souvent comme oppos&eacute;s ... A l'instar, des &eacute;tiquetages &laquo;&nbsp;bien-&ecirc;tre animal&nbsp;&raquo; concernant les pratiques d'&eacute;levages, verra-t-on appara&icirc;tre un &eacute;tiquetage &laquo;&nbsp;respect de l'environnement&nbsp;&raquo; sur les produits alimentaires&nbsp;?&nbsp;Victoria TIMMERMAN&nbsp;[1] Art. L.411-27 du CRPM[2] Article R.411-9-11-1 du CRPM[3] Article L.411-31 du CRPM[4] Voir jurisprudence&nbsp;: Cour d'appel de Versailles, 17 mai 2013, n&deg; 11/06708 et Cass.Civ.3&egrave;me,1er octobre 2014, n&deg;13-22.306


Si vous concluiez un bail rural à clauses environnementales ?


Bail rural avec clauses environnementales

<h6 style="text-align:justify;">Pour les CDD ou les travailleurs occasionnels.</h6>Les entreprises agricoles de petite taille ont souvent recours &agrave; l'emploi de salari&eacute;s en CDD ou de travailleurs occasionnels pour faire face &agrave; des pics d'activit&eacute; &agrave; certains moments de l'ann&eacute;e. Face &agrave; cette attente forte des professionnels agricoles, la MSA a obtenu fin 2018 l'accord des pouvoirs publics pour continuer &agrave; proposer le Tesa simplifi&eacute;. Ce service, uniquement utilisable pour des salari&eacute;s en CDD, permet &agrave; l'employeur de r&eacute;pondre &agrave; ses obligations li&eacute;es au pr&eacute;l&egrave;vement &agrave; la source. Pour les entreprises qui &eacute;taient d&eacute;j&agrave; utilisatrices du service Tesa, rien ne change en 2019. Elles continuent &agrave; utiliser ce service sur le site Internet de la MSA, dans la rubrique &laquo; Mon espace priv&eacute;e &raquo;.Aucune d&eacute;marche sp&eacute;cifique n'est &agrave; r&eacute;aliser. Un flux d'information est envoy&eacute; automatiquement &agrave; l'administration fiscale pour r&eacute;aliser le pr&eacute;l&egrave;vement &agrave; la source. La MSA g&egrave;re l'ensemble de cette op&eacute;ration sans intervention de l'employeur. Elle applique le taux de pr&eacute;l&egrave;vement &agrave; la source, op&egrave;re la retenue et reverse ensuite les sommes collect&eacute;es aux services des imp&ocirc;ts.<h6 style="text-align:justify;">&nbsp;Pour les salari&eacute;s en CDI.</h6>Pour les entreprises qui emploient uniquement des personnes en CDI, les d&eacute;marches de gestion de la protection sociale de leurs salari&eacute;s s'effectuent avec la DSN (D&eacute;claration sociale nominative). En rempla&ccedil;ant la majorit&eacute; des d&eacute;clarations sociales, cette d&eacute;claration unique, mensuelle et d&eacute;mat&eacute;rialis&eacute;e simplifie les obligations sociales. Les employeurs peuvent effectuer leur DSN soit en utilisant un logiciel de paie adapt&eacute; aux normes de la DSN, soit en confiant la r&eacute;alisation de ses DSN &agrave; un tiers d&eacute;clarant (centre de gestion, cabinet comptable). Pour les employeurs n'ayant pas de tiers d&eacute;clarant ou de logiciel de paie compatible, la MSA met &agrave; leur disposition le Tesa+ pour g&eacute;rer les d&eacute;clarations de leurs salari&eacute;s. Le Tesa+ r&eacute;pond &eacute;galement aux obligations du pr&eacute;l&egrave;vement &agrave; la source. L'adh&eacute;sion &agrave; ce service se fait &eacute;galement depuis le site&nbsp;Internet de la MSA.Article extrait du magazine JAMAG n&deg; 758 - AVRIL/2018 - Richard Dalennes CCMSA


Avec la mise en place du prélèvement à la source de l’impôt sur le revenu depuis le 1er janvier et celle de la Déclaration sociale nominative (DSN), les informations demandées aux employeurs de main-d’œuvre ont évolué. Les modalités à leur disposition pour déclarer leurs salariés s’adaptent également. Pour répondre aux spécificités agricoles, les employeurs ont désormais plusieurs solutions à leur disposition selon leur situation.


Protection sociale : des solutions pour déclarer vos salariés

Le Groupe Charlois, premier producteur fran&ccedil;ais de bois de ch&ecirc;ne, fera un don en nature pour la reconstruction de la charpente incendi&eacute;e de Notre-Dame. Mais son dirigeant se dit "inquiet des disponibilit&eacute;s de bois" pour reconstruire la cath&eacute;drale.&nbsp;"Au del&agrave; du don, je m'inqui&egrave;te des disponibilit&eacute;s de bois qui permettront&nbsp;de refaire cette charpente", a d&eacute;clar&eacute; &agrave; l'AFP Sylvain Charlois joint&nbsp;par t&eacute;l&eacute;phone, jugeant qu'il "n'y a pas en France des stocks de bois d&eacute;j&agrave;&nbsp;sci&eacute;s disponibles pour un tel chantier".&nbsp;Selon lui, il a fallu 1.300 ch&ecirc;nes pour construire la charpente il y a huit&nbsp;si&egrave;cles, ce qui &eacute;quivaut &agrave; "au moins 3.000 m&egrave;tres cubes de bois".&nbsp;"Pour constituer un stock de grumes de ch&ecirc;ne de cette qualit&eacute;, en quantit&eacute;&nbsp;suffisante, il va falloir plusieurs ann&eacute;es", a-t-il estim&eacute;.&nbsp;Le Groupe Charlois, premier exploitant forestier en volume de ch&ecirc;ne en France,&nbsp;s'est engag&eacute; d&egrave;s lundi soir &agrave; donner du bois pour la reconstruction du "chef&nbsp;d'oeuvre" que constitue la charpente de la cath&eacute;drale Notre-Dame de Paris,&nbsp;sans pr&eacute;ciser le chiffre exact.&nbsp;<h2>Un stock &agrave; reconstituer</h2>"Ma famille travaille dans la for&ecirc;t de ch&ecirc;ne depuis deux si&egrave;cles. En&nbsp;regardant les images en pleurant hier, on s'est tous senti concern&eacute;s", a&nbsp;expliqu&eacute; le pr&eacute;sident de l'entreprise.&nbsp;Appelant "toutes les bonnes volont&eacute;s" de la fili&egrave;re &agrave; l'aider pour&nbsp;constituer ce stock, l'exploitant a propos&eacute; d'&ecirc;tre "le r&eacute;ceptacle" pour&nbsp;stocker l'impressionnante quantit&eacute; de bois n&eacute;cessaire, notamment sur son site&nbsp;historique de Murlin, dans la Ni&egrave;vre, aussi si&egrave;ge du groupe.&nbsp;"Il faut d&egrave;s maintenant mettre des grumes de c&ocirc;t&eacute;. C'est ce que nous avons&nbsp;commenc&eacute; &agrave; faire ce matin sur nos sites", a-t-il ajout&eacute;.&nbsp;D'autres initiatives du m&ecirc;me genre ont fleuri dans cette r&eacute;gion tr&egrave;s&nbsp;bois&eacute;e : le pr&eacute;sident de l'Union r&eacute;gionale des communes foresti&egrave;res de&nbsp;Bourgogne-Franche-Comt&eacute;, M. Jacky Favret, a demand&eacute; aux 3.000 communes&nbsp;foresti&egrave;res du secteur de "jouer la solidarit&eacute;" en "donnant un ch&ecirc;ne (...)&nbsp;pour Notre-Dame de Paris".&nbsp;Certains maires de la r&eacute;gion s'&eacute;taient d&eacute;j&agrave; port&eacute;s volontaires avant cet&nbsp;appel, a pr&eacute;cis&eacute; le pr&eacute;sident.&nbsp;Hasard du calendrier, l'assembl&eacute;e g&eacute;n&eacute;rale annuelle de France Bois For&ecirc;t,&nbsp;association interprofessionnelle qui r&eacute;unit tous les acteurs de la fili&egrave;re&nbsp;bois en France, aura lieu mercredi : M. Favret y plaidera pour qu'une&nbsp;"coordination nationale" soit mise en place afin de "r&eacute;colter puis stocker au&nbsp;plus vite" les meilleurs ch&ecirc;nes.


Suite à l'incendie qui a ravagé Notre-Dame de Paris le 15 avril, la filière bois se mobilise pour fournir des chênes qui permettront de reconstruire la charpente. 


Notre-Dame de Paris : solidarité de la filière bois

DES FORMATIONS PROGRAMM&Eacute;ES&nbsp;avec des stagiaires issus d'horizons vari&eacute;s r&eacute;unis autour d'un th&egrave;me ...Pour d&eacute;velopper votre savoir-faire et parfaire vos comp&eacute;tences et&nbsp;acqu&eacute;rir et conforter vos connaissances<ul><li>Optimiser le nettoyage-d&eacute;sinfection en &eacute;levage de porcs le 13 Juin &agrave; Rennes</li><li>Ventilation-chauffage en porcherie - Principes de base les 18 Juin ou 09 Octobre &agrave; Romill&eacute; (35)</li><li>La m&eacute;thanisation dans l'exploitation agricole les 19 et 20 Juin &agrave; Paris</li><li>Equipements de distribution d'eau et d'aliment le 27 Juin &agrave; Rennes</li><li>Ma&icirc;triser l'&eacute;chographie en &eacute;levage de porc le 03 Octobre &agrave; Romill&eacute; (35)</li><li>Eclairer ses projets d'investissement avec PORSIM le 16 Octobre &agrave; Rennes</li><li>Le renouvellement : bases g&eacute;n&eacute;tiques et bonnes pratiques le 17 Octobre &agrave; Rennes</li></ul>DES FORMATIONS SUR MESURE :&nbsp;Pratiques et op&eacute;rationnelles sur site d'&eacute;levage, avec la possibilit&eacute; d'un&nbsp;suivi &agrave; distance sur ordinateur et la construction de cycle professionnel Pour&nbsp;r&eacute;pondre &agrave; vos besoins sp&eacute;cifiques avec des services d'accompagnement en option ...<ul><li>Conduite de l'&eacute;levage : gestantes et maternit&eacute;, Post-sevrage et Engraissement (2 &agrave; 3 jours)</li><li>Management en &eacute;levage porcin (2 jours)</li><li>Travailler en s&eacute;curit&eacute; en &eacute;levage porcin (2 jours)</li><li>Elever des porcs en milieu tropical (2 jours)</li><li>Produire du porc bio (1 jour)</li><li>L'alimentation du porc en agriculture biologique (1 jour)</li><li>FAF : concevoir et conduire un atelier de fabrication d'aliments &agrave; la ferme (1 ou 2 jours)</li><li>FAF : assurer la tra&ccedil;abilit&eacute; et mettre en oeuvre les contr&ocirc;les de fabrication (1 jour)</li><li>Optimiser la fertilit&eacute; des truies (2 jours)</li><li>Manipuler les porcs et intervenir en s&eacute;curit&eacute; (1 jour)</li><li>Facteurs de risque de la caudophagie : observations, forme d'apparition et plan d'arr&ecirc;t de la caudectomie (1 jour)</li></ul>CONTACT FORMATION : 02 99 60 99 99&nbsp;&nbsp;sylvie.bizette@ifip.asso.frRetrouvez les formations Ifip sur


S’appuyant sur ses expertises en génétique, économie, reproduction, alimentation, environnement, santé et hygiène…, l’Ifip propose aux éleveurs et à leurs salariés des formations adaptées à leurs besoins spécifiques.


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La Commission europ&eacute;enne a valid&eacute; jeudi dernier la mise en place des taxes antidumping provisoires sur les importations de solution azot&eacute;e. Ces taxes sont annonc&eacute;es sur des niveaux de 16,3% pour la solution import&eacute;e de Trinidad, 22,6% pour celle des Etats-Unis et 34% pour celle de la Russie. Pr&egrave;s de 50% des importations de solution azot&eacute;e en France provient de ces trois pays.&nbsp;&laquo;&nbsp;Une nouvelle hausse des cours sera &agrave; pr&eacute;voir tandis que les agriculteurs fran&ccedil;ais ont d&eacute;j&agrave; pu observer une hausse d'environ +10 &euro;/t sur les prix annonc&eacute;s en nouvelle campagne&nbsp;&raquo;, annonce le cabinet Agritel.Selon les associations de producteurs de grandes cultures, ces taxes repr&eacute;senteraient un co&ucirc;t suppl&eacute;mentaire de 500 millions d'euros par an &agrave; la charge des agriculteurs.&nbsp;<h2>Front commun contre ces nouvelles taxes</h2>&laquo;&nbsp;La coupe est pleine&nbsp;! Les producteurs de grandes cultures ne peuvent plus supporter de nouvelles taxes&nbsp;!&nbsp;&raquo; alertent les associations de producteurs de bl&eacute; (AGPB), ma&iuml;s (AGPM), betterave (CGB) et ol&eacute;o-prot&eacute;agineux (FOP) dans un communiqu&eacute; de presse commun dat&eacute; du 12 avril. Pour ces organisations, le surco&ucirc;t que pourraient engendrer ces nouveaux droits antidumping s'ajouterait aux distorsions de concurrence auxquelles font d&eacute;j&agrave; face les producteurs europ&eacute;ens.&nbsp;&laquo;&nbsp;Nos concurrents hors Union europ&eacute;enne ayant acc&egrave;s &agrave; des fertilisants moins on&eacute;reux, un surco&ucirc;t &eacute;valu&eacute; &agrave; un milliard d'euros par an est d&eacute;j&agrave; support&eacute; par les agriculteurs europ&eacute;ens&nbsp;&raquo;, indique le communiqu&eacute;.Les associations de producteurs, aux c&ocirc;t&eacute;s de la FNSEA, demandent au ministre de l'Economie et des finances Bruno Le Maire que la France vote contre la mise en place de ces droits antidumping. Elles esp&egrave;rent que le gouvernement puisse convaincre les autres Etats membres de faire de m&ecirc;me.&nbsp;&nbsp;&laquo;&nbsp;Les mesures d&eacute;finitives devraient &ecirc;tre publi&eacute;es cet &eacute;t&eacute; ou au maximum le 11 octobre prochain pour d&eacute;finir si ces taxes seront maintenues&nbsp;&raquo;, pr&eacute;cise le cabinet Agritel.&nbsp;


Les droits antidumping sur l’importation de solution azotée ont été validés par la Commission européenne et inquiètent les producteurs de grandes cultures. 


Taxes sur la solution azotée : « la coupe est pleine ! »


Chaque semaine FranceAgriMer effectue un suivi précis de l'évolution des marchés : bovins, ovins , porcins et volailles et publie des informations de conjoncture.


Retrouvez l'analyse hebdomadaire par FranceAgriMer : Semaine 14 (du 01 avril au 07 avril 2019)

La mise en route par un technicien Gregoire Besson, une visite de contr&ocirc;le &agrave; la fin de la premi&egrave;re campagne d'utilisation, une formation chauffeur pour les r&eacute;glages et la conduite, une extension de garantie de 24 mois suppl&eacute;mentaires, la livraison de pi&egrave;ces directement en culture&nbsp;: telles sont les principales modalit&eacute;s du contrat de service Serenity+ propos&eacute; par le constructeur aux &laquo;&nbsp;ultras utilisateurs&nbsp;&raquo; de ses mat&eacute;riels. Et pour les inciter &agrave; recourir aux pi&egrave;ces d'origine, le constructeur dote le contrat d'un bon d'achat en pi&egrave;ces, d'un montant &eacute;quivalent &agrave; 40% de sa valeur, le tout via l'entremise du r&eacute;seau de concessionnaires.<h2>&laquo; Drive the change &raquo;</h2>La mise en place du contrat Serenity+ r&eacute;sulte d'une analyse des besoins des grands utilisateurs. En d&eacute;cembre dernier, le constructeur avait rassembl&eacute; durant trois jours, au sein de sa GB Academy, plus de 150 entrepreneurs afin de cerner leurs attentes concernant les mat&eacute;riels et services associ&eacute;s. Le contrat est une nouvelle facette du projet d'entreprise &laquo;&nbsp;Drive the change&nbsp;&raquo;, adopt&eacute; en 2017, &agrave; l'horizon courant jusqu'en 2028, avec le projet de construction d'une nouvelle usine &agrave; Saint-Germain-sur-Moine (49). Transmission de l'entreprise (au fils de Patrick Besson), diversification de gamme (semis), configurateur en ligne (avec affichage des prix publics) constituent d'autres pans du projet d'entreprise, avec en fil conducteur un renforcement du lien avec les utilisateurs, ce qui passe par l'organisation d'&eacute;v&egrave;nements tels les GB Days ou les journ&eacute;es Amis (journ&eacute;es Agronomie, Machines, Innovations et Services), programm&eacute;es du 14 au 16 mai au lyc&eacute;e du Chesnoy (45) et du 4 au 6 juin au lyc&eacute;e du Paraclet (80).


Le constructeur propose avec Serenity+ un contrat premium en matière de services après-vente, ciblant les utilisateurs intensifs de ses matériels siglés Grégoire Besson et Rabe.


Grégoire Besson soigne ses « ultras »

La forte temp&ecirc;te qui vient de toucher les &Eacute;tats-Unis &agrave; la mi-mars a durement affect&eacute; la &laquo;&nbsp;Corn Belt&nbsp;&raquo; et notamment l'Iowa, premier &Eacute;tat producteur de ma&iuml;s du pays. Si ce ph&eacute;nom&egrave;ne est saisonnier, il a pris cette ann&eacute;e des proportions exceptionnelles&nbsp;: pr&egrave;s de 405 000 hectares seraient inond&eacute;s, provoquant les pires inondations en 50 ans.&nbsp;&laquo;&nbsp;Environ 38% des stocks de ma&iuml;s et de soja, qui &eacute;taient tr&egrave;s &eacute;lev&eacute;s cette campagne, ont &eacute;t&eacute; d&eacute;grad&eacute;s&nbsp;&raquo;, fait savoir Marion Duval, adjointe au chef de l'unit&eacute; grains et sucre chez FranceAgriMer. Les pertes sont &eacute;valu&eacute;es &agrave; 1,5 milliard de dollars et le minist&egrave;re am&eacute;ricain de l'Agriculture (USDA) ne dispose pas de programme pour l'indemnisation des stocks perdus.&nbsp;Aux inondations s'ajoutent d&eacute;sormais des chutes de neige importantes, retardant d'autant plus les pr&eacute;parations de sol pour les semis de ma&iuml;s. Le march&eacute; de l'&eacute;thanol, dont les stocks sont tr&egrave;s &eacute;lev&eacute;s aux &Eacute;tats-Unis, est &eacute;galement touch&eacute;, la capacit&eacute; de production de certaines usines ayant &eacute;t&eacute; entam&eacute;. Dans son dernier rapport mensuel sur l'offre et la demande mondiale, l'USDA revoit &agrave; la baisse les pr&eacute;visions am&eacute;ricaines d'exportation de ma&iuml;s, &agrave; 58 millions de tonnes (Mt) contre 62 Mt l'an dernier.&nbsp;Au sud du continent am&eacute;ricain en revanche, les conditions de culture demeurent favorables dans les grands pays exportateurs. La r&eacute;colte de ma&iuml;s br&eacute;silienne est attendue &agrave; des niveaux record, certains experts affichant le chiffre de 100 millions de tonnes. La r&eacute;colte argentine est &eacute;galement attendue en hausse par rapport &agrave; l'an dernier. Cette situation p&egrave;se sur les stocks mondiaux, qui ont &eacute;t&eacute; r&eacute;&eacute;valu&eacute;s &agrave; la hausse dans le dernier rapport de l'USDA.&nbsp;<h2>L'Ukraine grande gagnante en UE</h2>Au niveau du continent europ&eacute;en, c'est l'Ukraine qui enregistre pour la campagne 2018-2019 une tr&egrave;s forte dynamique &agrave; l'export. D&eacute;but avril, le pays avait ainsi export&eacute; plus de 20 Mt de ma&iuml;s, contre 12,5 Mt pour la campagne pr&eacute;c&eacute;dente. Et la principale destination du ma&iuml;s ukrainien est l'Union europ&eacute;enne (UE), dont les besoins augmentent cette ann&eacute;e au gr&eacute; de la demande du march&eacute;.&nbsp;&laquo;&nbsp;C'est la sixi&egrave;me fois en neuf mois de campagne que la Commission europ&eacute;enne r&eacute;&eacute;value &agrave; la hausse les importations de ma&iuml;s par l'UE&nbsp;&raquo;, fait savoir Simon Trauet, charg&eacute; d'&eacute;tudes &eacute;conomiques dans l'unit&eacute; grains et sucre de FranceAgriMer. Le niveau des importations de ma&iuml;s dans l'UE &eacute;tait ainsi estim&eacute; d&eacute;but avril &agrave; 21 millions de tonnes (Mt), en hausse par rapport &agrave; 2018 (17,9 Mt) qui constituait d&eacute;j&agrave; une ann&eacute;e record.&nbsp;&laquo;&nbsp;Une forte demande en alimentation animale, un prix attractif et des difficult&eacute;s de transport fluviaux au niveau du Rhin et du Danube ont amplifi&eacute; la demande de ma&iuml;s en provenance des pays tiers&nbsp;&raquo;, explique l'expert. Les pays du nord de l'Europe comme l'Allemagne, le Danemark, les Pays-Baltes ou encore le Royaume-Uni ont ainsi import&eacute; nettement plus de ma&iuml;s en provenance des pays tiers que lors des pr&eacute;c&eacute;dentes campagnes. Au d&eacute;triment des ma&iuml;s roumains ou bulgares, mais au profit des grands exportateurs mondiaux.&nbsp;<aside class="factbox">
 <h2>BON &Agrave; SAVOIR</h2>
 Suite &agrave; l&#039;&eacute;pid&eacute;mie de peste porcine en Chine, d&eacute;clar&eacute;e depuis le 3 ao&ucirc;t 2018 dans la province du Liaoning, &laquo;&nbsp;il y aurait une d&eacute;capitalisation de 15 &agrave; 30% du cheptel porcin chinois&nbsp;&raquo;, avance Marion Duval, adjointe au chef de l&#039;unit&eacute; grains et sucre chez FranceAgriMer. M&ecirc;me si l&#039;acc&egrave;s aux chiffres d&#039;abattage et de mortalit&eacute; des porcs en Chine est difficile, &laquo;&nbsp;on attend une moindre demande en alimentation animale &raquo;, poursuit l&#039;analyste. Le Conseil International des C&eacute;r&eacute;ales (CIC) anticipe ainsi un essoufflement de la demande de l&#039;industrie porcine en soja et en ma&iuml;s, et une hausse des stocks chinois de ma&iuml;s pour 2019.
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Crises sanitaires, logistiques ou encore climatiques : la campagne 2018-2019 du maïs est chahutée de toute part et la concurrence est forte entre les principaux pays exportateurs.


Maïs : une campagne chahutée 

&laquo;&nbsp;La production laiti&egrave;re fran&ccedil;aise est d&eacute;prim&eacute;e depuis la fin de l'&eacute;t&eacute; 2018&nbsp;&raquo;, indique le service statistique du minist&egrave;re de l'Agriculture (Agreste) dans sa note de conjoncture du 12 avril. La collecte fran&ccedil;aise de 2019 est en effet en baisse par rapport &agrave; la campagne pr&eacute;c&eacute;dente depuis le d&eacute;but de l'ann&eacute;e.Seule la r&eacute;gion Normandie, qui &eacute;t&eacute; &eacute;pargn&eacute;e par la s&eacute;cheresse estivale, voit sa collecte augmenter l&eacute;g&egrave;rement en f&eacute;vrier 2019 (+2,2%) par rapport &agrave; f&eacute;vrier 2018. Dans les autres bassins laitiers, le recul est plus ou moins marqu&eacute;&nbsp;: -0,8% dans le Grand-Ouest, -2,8% dans le Grand-Est, -1,9% dans le Nord-Picardie pour ce qui est des plus gros bassins. Ailleurs, le recul est plus marqu&eacute; puisqu'il oscille entre -11,9% dans le Sud-Est et -5,4% en Auvergne-Limousin.&nbsp;Selon Agreste, la faiblesse de cette collecte a profit&eacute; &agrave; revaloriser les prix du lait. En f&eacute;vrier 2019, le prix du lait standard conventionnel 38/32 g/l (hors Bio et AOP/IGP) s'&eacute;tablit &agrave; 333 &euro;/1 000 litres, en hausse de 2,2 % par rapport &agrave; f&eacute;vrier 2018. Tous types de lait, le prix standard s'&eacute;l&egrave;ve &agrave; 346 &euro;/1 000 litres, en hausse de 2,3 % par rapport &agrave; f&eacute;vrier 2018 et le prix &agrave; teneurs r&eacute;elles progresse de 9 &euro;/1 000 litres &agrave; 372 &euro;/1 000 litres.En bio, le prix du lait de vache Bio standard s'&eacute;tablit en f&eacute;vrier 2019 &agrave; 462 &euro;/1 000 litres en retrait de 7 &euro; par rapport &agrave; f&eacute;vrier 2018 et celui du lait de vache Bio &agrave; teneurs r&eacute;elles s'&eacute;l&egrave;ve &agrave; 475 &euro;/1 000 litres, en retrait de 6 &euro;.&nbsp;Entre janvier 2018 et janvier 2019, l'indice de prix &agrave; teneurs r&eacute;elles du lait AOP/IGP progresse de 2,8 %.&nbsp;


La collecte française de lait de vache est en baisse par rapport à 2018 mais les prix sont à la hausse. Le point sur les dernières données du ministère de l’Agriculture.


Lait de vache : la production française au ralenti 

"Les &Eacute;tats membres ont vot&eacute; &agrave; l'unanimit&eacute; pour la cr&eacute;ation d'un groupe&nbsp;d'&Eacute;tats membres rapporteurs, une d&eacute;cision qui sera formellement adopt&eacute;e dans&nbsp;les semaines &agrave; venir", a expliqu&eacute; &agrave; l'AFP Anca Paduraru, porte-parole de la&nbsp;Commission europ&eacute;enne.&nbsp;La liste des pays participants au groupe a &eacute;galement &eacute;t&eacute; publi&eacute;e par&nbsp;l'Agence su&eacute;doise des produits chimiques (Kemi).Cette d&eacute;cision a &eacute;t&eacute; prise lundi matin lors d'un comit&eacute; technique sur les&nbsp;produits phytosanitaires par les 28 experts repr&eacute;sentant les &Eacute;tats&nbsp;membres,&nbsp;sur proposition de la Commission.&nbsp;En d&eacute;cembre 2017, l'ex&eacute;cutif europ&eacute;en avait renouvel&eacute; la licence du&nbsp;glyphosate dans l'Union europ&eacute;enne pour cinq ans, au terme d'une controverse&nbsp;de plus de deux ans.&nbsp;Son autorisation court donc jusqu'au 15 d&eacute;cembre 2022 et les entreprises&nbsp;souhaitant la poursuivre au-del&agrave; de cette date devront d&eacute;poser une demande de&nbsp;renouvellement trois ans avant l'&eacute;ch&eacute;ance, soit d'ici la fin de l'ann&eacute;e.&nbsp;En pr&eacute;vision d'une telle demande, la Commission cherchait un &Eacute;tat membre&nbsp;pour &ecirc;tre rapporteur du dossier.&nbsp;Mais, selon les explications sur le site de la Commission consacr&eacute; &agrave; l'herbicide, "dans le cas du glyphosate, en raison de l'importance&nbsp;pr&eacute;vue du dossier de demande et de la charge &eacute;lev&eacute;e qui en d&eacute;coule, aucun &Eacute;tat&nbsp;membre ne s'est port&eacute; volontaire pour devenir &Eacute;tat&nbsp;membre rapporteur ou (...)&nbsp;co-rapporteur".L'ex&eacute;cutif europ&eacute;en a donc sugg&eacute;r&eacute; de nommer un groupe d'&Eacute;tat pour &ecirc;tre&nbsp;rapporteur, un changement par rapport aux r&egrave;gles existantes, ce qui a &eacute;t&eacute;&nbsp;accept&eacute; lundi matin.&nbsp;En tant que rapporteur, le "groupe d'&eacute;valuation du glyphosate" devra&nbsp;&eacute;tudier le dossier de demande de renouvellement soumis par les soci&eacute;t&eacute;s&nbsp;int&eacute;ress&eacute;es et pr&eacute;parer un projet de rapport soumis &agrave; l'Agence europ&eacute;enne pour&nbsp;la s&eacute;curit&eacute; des aliments (Efsa) en juin 2021. Ce projet de rapport sera ouvert&nbsp;&agrave; une consultation publique.Parmi les controverses qui ont marqu&eacute; la saga du renouvellement du&nbsp;glyphosate, les autorit&eacute;s sanitaires allemandes, alors pays rapporteur, se&nbsp;sont retrouv&eacute;es sous le feu des critiques. Les eurod&eacute;put&eacute;s notamment leur ont&nbsp;reproch&eacute; d'avoir plagi&eacute; des pans entiers de l'argumentaire du groupe am&eacute;ricain&nbsp;Monsanto dans leur dossier remis en 2017.


La France, la Hongrie, les Pays-Bas et la Suède ont été désignés lundi par l'UE comme les pays membres chargés d'une première évaluation du glyphosate, en vue d'une future demande de réautorisation dans l'Union.


Quatre pays dont la France pour évaluer le glyphosate

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