
<p>Les jours des presses et remorques ensileuses aux couleurs Lely sont compt&eacute;s. Agco vient en effet de fixer l'&eacute;ch&eacute;ance &agrave; fin mars 2020. Le groupe justifie sa d&eacute;cision par le fait que la demande des r&eacute;seaux Fendt et Massey Ferguson, au sein desquelles ces deux cat&eacute;gories de machines sont d&eacute;sormais distribu&eacute;es, s'est av&eacute;r&eacute;e plus forte que pr&eacute;vu. La n&eacute;cessit&eacute; de clarifier le march&eacute; est &eacute;galement avanc&eacute;e. Agco avait acquis fin 2017 la division fourrages de Lely, ce dernier souhaitant se concentrer sur son activit&eacute; laiti&egrave;re, toute d&eacute;di&eacute;e &agrave; la robotique avec ses automates de traite (Astronaut), d'alimentation (Vector, Juno) et de raclage (Discovery).</p><h2>Investissements dans trois usines</h2><p>Gr&acirc;ce &agrave; cet achat, Agco avait ainsi acquis la ma&icirc;trise de la production de presses &agrave; balles rondes, jusque-l&agrave; d&eacute;l&eacute;gu&eacute;e &agrave; Kverneland, et de remorques autochargeuses, fournies par Stolpen. Le groupe h&eacute;ritait ainsi de deux usines d&eacute;di&eacute;es, situ&eacute;es en Allemagne, compl&eacute;tant une troisi&egrave;me unit&eacute;, elle aussi allemande, consacr&eacute;e &agrave; la production de faucheuses, faneuses et andaineurs par Fella, autre entit&eacute; du groupe Agco. Doublonnant les mat&eacute;riels Fella, les faucheuses, faneuses et andaineurs Lely, produits dans l'usine de Maassluis (Pays-Bas) ont cess&eacute; d'&ecirc;tre produits en mars dernier. Sans en pr&eacute;ciser les montants, Agco annonce par ailleurs un plan d'investissement dans ses trois usines allemandes d&eacute;di&eacute;es &agrave; la chaine verte. Le groupe Agco est d&eacute;sormais pr&eacute;sent sur l'ensemble des segments d&eacute;di&eacute;s &agrave; la r&eacute;colte des fourrages. En 2012, le constructeur &eacute;tait parti d'une feuille blanche pour d&eacute;velopper son ensileuse Katana, d&eacute;clin&eacute;e aujourd'hui en deux mod&egrave;les de 652 ch (Katana 65) et 850 ch (Katana 85). Les presses haute densit&eacute; sont produites par Hesston aux &Eacute;tats-Unis.</p>



Acquise par Agco fin 2017, la division fourrages de Lely alimente en presses et remorques autochargeuses les réseaux Fendt et Massey Ferguson. La production de machines aux couleurs Lely s’achèvera en mars 2020.


Vers la fin des presses et remorques ensileuses aux couleurs Lely


<p><em>"On souhaite vraiment enrayer ce ph&eacute;nom&egrave;ne de violences et condamner les&nbsp;personnes responsables d'actes de violence"</em>, a d&eacute;clar&eacute; un porte-parole de la&nbsp;Conf&eacute;d&eacute;ration fran&ccedil;aise de la boucherie, boucherie-charcuterie, traiteurs&nbsp;(CFBCT). Selon cette m&ecirc;me source, les professionnels de la viande seront re&ccedil;us &agrave;&nbsp;11h00 par un <em>"conseiller police"</em> du ministre de l'Int&eacute;rieur, G&eacute;rard Collomb,&nbsp;pour <em>"&eacute;viter une propagation des violences"</em>. La semaine derni&egrave;re, les bouchers avaient publi&eacute; une lettre adress&eacute;e &agrave; M.&nbsp;Collomb dans laquelle ils r&eacute;clamaient la protection de la police, apr&egrave;s une&nbsp;vague d'attaques contre des boucheries.&nbsp;&nbsp; </p><p>Dans les Hauts-de-France, sept boucheries ont &eacute;t&eacute; asperg&eacute;es de faux sang en&nbsp;avril, une boucherie et une poissonnerie ont &eacute;t&eacute; vandalis&eacute;es, leurs vitrines&nbsp;bris&eacute;es et les fa&ccedil;ades tagu&eacute;es de l'inscription "stop au sp&eacute;cisme", a constat&eacute;&nbsp;l'AFP. La maire de Lille Martine Aubry a indiqu&eacute; que la mairie allait se&nbsp;constituer partie civile.&nbsp;&nbsp; </p><p>Selon la CFBCT, des pr&eacute;c&eacute;dents <em>"ont &eacute;t&eacute; signal&eacute;s en r&eacute;gion Occitanie" au</em>ssi&nbsp;et <em>"deux attaques"</em> ont eu lieu depuis la publication de la lettre, &agrave; Angers&nbsp;(Maine-et-Loire) et Jouy-en-Josas (Yvelines). Fin mars, une militante vegan de la cause animale qui avait publi&eacute; un&nbsp;message injurieux &agrave; l'&eacute;gard d'un boucher tu&eacute; dans un supermarch&eacute; &agrave; Tr&egrave;bes lors&nbsp;d'un attentat jihadiste, a &eacute;t&eacute; condamn&eacute;e &agrave; sept mois de prison avec sursis&nbsp;pour <em>"apologie du terrorisme".</em></p>



Les bouchers-charcutiers vont être reçus mardi matin au ministère de l'Intérieur pour évoquer les attaques qu'ils subissent de la part de groupuscules vegans anti-viande et anti-élevage, a annoncé à l'AFP un porte-parole de leur fédération.


Attaqués par des vegans, les bouchers-charcutiers reçus au ministère de l'Intérieur


Benoît Rouyer, économiste au Cniel, revient sur la collecte et le prix du lait en France et dans le monde pour le mois de juin 2018.


Conjoncture laitière : perspective de redressement des prix sur le second semestre ! (Juin 2018)


<p>Quelque 95.000 esp&egrave;ces d'oiseaux, d'insectes, de poissons, de mammif&egrave;res,&nbsp;de plantes &agrave; fleurs ou de champignons, vivent en France m&eacute;tropolitaine, et plus de 80.000 en Outre-mer, selon les chiffres 2018 de l'Observatoire&nbsp;national de la biodiversit&eacute; (ONB). Environ 80 % de ces 180.000 esp&egrave;ces sont terrestres ou d'eau douce, reflet&nbsp;d'une r&eacute;alit&eacute; mais aussi des connaissances plus partielles sur les esp&egrave;ces&nbsp;marines. Pr&egrave;s de 18.000 de ces esp&egrave;ces sont end&eacute;miques, dont 83 % en Outre-mer. La&nbsp;France a ainsi seule la responsabilit&eacute; de conservation pour ces v&eacute;g&eacute;taux et&nbsp;animaux dont elle abrite l'ensemble de la population. Pour mettre en valeur et prot&eacute;ger cette biodiversit&eacute;, la France compte&nbsp;diverses aires prot&eacute;g&eacute;es, notamment dix parcs nationaux, avec un onzi&egrave;me en&nbsp;cours de cr&eacute;ation.</p><h2>Plus de 1.500 esp&egrave;ces menac&eacute;es</h2><p>Sur les 180.000 esp&egrave;ces recens&eacute;es en France, plus de 1.500 sont consid&eacute;r&eacute;es&nbsp; comme menac&eacute;es au niveau mondial par la liste rouge de l'Union internationale&nbsp; de la conservation de la nature (IUCN). La liste rouge UICN &eacute;labor&eacute;e au niveau national, qui a &eacute;valu&eacute; 6.500 esp&egrave;ces&nbsp;depuis 2007, estime de son c&ocirc;t&eacute; que 26 % de ces esp&egrave;ces sont menac&eacute;es sur le territoire (sans l'&ecirc;tre n&eacute;cessairement au niveau mondial). Parmi elles, des&nbsp;mammif&egrave;res, comme le vison d'Europe, le lapin de garenne, le lynx, le loup ou&nbsp;l'ours, mais aussi des oiseaux comme la b&eacute;cassine des marais ou le martin&nbsp;p&ecirc;cheur d'Europe, des amphibiens comme la grenouille des champs ou des&nbsp;poissons comme la raie boucl&eacute;e.</p><p>Les derni&egrave;res ann&eacute;es ont, d'autre part, vu une chute "vertigineuse" des&nbsp;oiseaux des campagnes (-60 % de moineaux friquet depuis dix ans, un tiers&nbsp;d'alouettes des champs disparues en quinze ans..), selon une &eacute;tude choc du&nbsp;CNRS et du Mus&eacute;um d'histoire naturelle, publi&eacute;e en mars. Les indicateurs 2018 de l'ONB, qui agr&egrave;gent les donn&eacute;es sur le vivant&nbsp;r&eacute;colt&eacute;es par des dizaines d'organismes, concluent de leur c&ocirc;t&eacute; &agrave; une baisse&nbsp;globale de 30 % de ces oiseaux des champs entre 1989 et 2017.</p><p>Et le d&eacute;clin&nbsp;touche aussi les oiseaux des villes, comme les moineaux parisiens, et m&ecirc;me&nbsp;depuis 2005 les oiseaux "g&eacute;n&eacute;ralistes" (qui vivent dans tous types de milieux)&nbsp;qui, avant, contrebalan&ccedil;aient la disparition des autres.&nbsp;Autre classe particuli&egrave;rement touch&eacute;e, les chauve-souris : elles ont&nbsp;diminu&eacute; de pr&egrave;s de 40 % en m&eacute;tropole en dix ans. Ce d&eacute;clin g&eacute;n&eacute;ral est particuli&egrave;rement inqui&eacute;tant pour l'humanit&eacute;, &agrave; qui&nbsp;cette nature rend de multiples services vitaux, de l'eau &agrave; l'alimentation&nbsp;(notamment l'agriculture, menac&eacute;e par la chute des pollinisateurs), en passant&nbsp;par les m&eacute;dicaments ou l'absorption du carbone.</p><h2>Les pressions sur la nature</h2><p>La perte de cette biodiversit&eacute; est li&eacute;e &agrave; divers facteurs, qui peuvent &ecirc;tre&nbsp;cumulatifs. Parmi les principaux, les pesticides. Selon l'ONB, l'usage de produits&nbsp;phytosanitaires a ainsi augment&eacute; de 18 % entre la p&eacute;riode 2009-2011 et la&nbsp;p&eacute;riode 2013-2015. Autre menace, le rythme &eacute;lev&eacute; de l'artificialisation des sols. Entre 2006&nbsp;et 2015, la m&eacute;tropole a perdu pr&egrave;s de 600.000 hectares de terres agricoles et&nbsp;d'espaces naturels, soit l'&eacute;quivalent d'un d&eacute;partement comme la&nbsp;Seine-et-Marne, remplac&eacute;s principalement par des surfaces goudronn&eacute;es. Les cours d'eau sont aussi de plus en plus fragment&eacute;s par des ouvrages (16&nbsp;obstacles &agrave; l'&eacute;coulement pour 100 km de cours d'eau en 2018).</p><p>Les esp&egrave;ces exotiques envahissantes menacent &eacute;galement les &eacute;cosyst&egrave;mes et les esp&egrave;ces indig&egrave;nes, avec lesquelles elles entrent en comp&eacute;tition. La France&nbsp;compte 509 de ces esp&egrave;ces introduites par l'homme, volontairement ou non, en&nbsp;dehors de leur habitat naturel, comme le frelon asiatique, l'ambroisie ou la&nbsp;grenouille taureau. Autres facteurs importants &eacute;galement pris en compte par l'ONB, qui&nbsp;travaille sur des cartes mettant en lumi&egrave;re les pressions cumul&eacute;es sur la&nbsp;biodiversit&eacute; : le changement climatique ou la pression touristique.</p>



La France abrite une riche biodiversité, avec près de 10 % des deux millions d'espèces connues dans le monde présentes sur son territoire. Mais nombre d'entre elles sont menacées, par la perte de leur habitat, les pesticides ou les espèces invasives.


En France, une biodiversité riche et menacée


<p>Signe de mobilisation g&eacute;n&eacute;rale, l'annonce se fera dans un cadre&nbsp;interminist&eacute;riel.&nbsp;Priorit&eacute; de Nicolas Hulot, cette <em>"grande mobilisation pour la nature"</em> est&nbsp;lanc&eacute;e alors que les alertes se multiplient dans le monde. Et la France, 40&nbsp;ans apr&egrave;s la grande loi nature de 1976, n'&eacute;chappe pas &agrave; cette lame de fond,&nbsp;aux causes connues : pollutions, surexploitation des ressources, destruction&nbsp;des milieux naturels...&nbsp;M&eacute;tropole et outre-mer confondus, pr&egrave;s d'une esp&egrave;ce sur trois est en danger&nbsp;de disparition, note l'Observatoire national de la biodiversit&eacute;. Seule la&nbsp;moiti&eacute; des zones humides, ainsi que 43% des eaux de surface et 22% des milieux&nbsp;d'int&eacute;r&ecirc;t europ&eacute;en, sont en bon &eacute;tat.</p><p>Quatre jours apr&egrave;s la sortie d'une &eacute;tude choc sur les oiseaux, en mars,&nbsp;Emmanuel Macron avait post&eacute; une vid&eacute;o pour l'op&eacute;ration Earth Hour :&nbsp;<em>"Imaginez... Vous n'entendez plus de chant d'oiseaux, vous regardez par la&nbsp;fen&ecirc;tre et les paysages que vous ch&eacute;rissiez sont dess&eacute;ch&eacute;s (...) Ce n'est pas une illusion, car nous constatons d&eacute;j&agrave; certains effets"</em>, alertait-il, en&nbsp;anglais.&nbsp;Jeudi lors d'un forum sur l'avenir de l'agriculture, le Premier ministre&nbsp;Edouard Philippe a mis en garde contre les risques <em>"d'effondrement" de la&nbsp;plan&egrave;te. "Le niveau de vigilance (&agrave; l'&eacute;gard de la biodiversit&eacute;) doit &ecirc;tre&nbsp;&eacute;quivalent &agrave; celui que nous avons eu sur les questions climatiques</em>", a-t-il&nbsp;plaid&eacute;.&nbsp;</p><h2>"Grand horizon 2030"</h2><p>Alors quelles mesures attendre mercredi, au terme de trois semaines&nbsp;d'enqu&ecirc;te citoyenne &agrave; succ&egrave;s (25.000 contributions et 100.000 votes en ligne) ? En mai &agrave; Marseille, Hulot avait fix&eacute; <em>"un grand horizon"</em> - 2030 - pour <em>"que&nbsp;notre pays" cesse de "d&eacute;truire la nature".</em>&nbsp;Annon&ccedil;ant <em>"cinq axes"</em> de travail, dont un plan contre l'artificialisation&nbsp;des sols, la mobilisation des acteurs &eacute;conomiques et l'action au niveau&nbsp;international, il avait souhait&eacute; une France exemplaire.&nbsp;Une promesse que les avocats de la nature consid&egrave;rent avec espoir, et&nbsp;prudence.</p><p><em>"La biodiversit&eacute; est &agrave; l'agenda politique"</em>, se f&eacute;licite Sandrine B&eacute;lier,&nbsp;directrice d'Humanit&eacute; et Biodiversit&eacute;. <em>"C'est un projet important pour Nicolas&nbsp;Hulot, et l&agrave; on le sent plus confiant qu'il n'a pu l'&ecirc;tre &agrave; certains moments".&nbsp;Mais "nous jugerons ce plan par ses mesures concr&egrave;tes", pr&eacute;vient-elle,&nbsp;citant parmi les priorit&eacute;s sa traduction "d&egrave;s la loi de finances 2019" ou&nbsp;encore "l'&eacute;co-conditionnalit&eacute; des aides".&nbsp;"On garde espoir, mais on est &eacute;corch&eacute;s. Il y a eu le Grenelle, la loi&nbsp;biodiversit&eacute; (2016), la strat&eacute;gie nationale... On rajoute au mille-feuilles et&nbsp;les questions fondamentales restent"</em>, s'impatiente Allain Bougrain-Dubourg.&nbsp;</p><p><em>"Les politiques pourront-ils, par exemple, revisiter l'agriculture&nbsp;intensive ? L'artificialisation des sols ? On a, l&eacute;gitimement, mis 5 milliards&nbsp;sur la table pour les agriculteurs, ou 35 mds pour la SNCF, et il manque 200 M&nbsp;pour faire vivre l'Agence fran&ccedil;aise de la biodiversit&eacute; !"</em>, rappelle le&nbsp;pr&eacute;sident de la Ligue pour la protection des oiseaux (LPO).&nbsp;<em>"Arr&ecirc;tons de dire +chaque citoyen doit s'emparer de cette question+"</em>,&nbsp;poursuit-il. <em>"Avant tout, c'est l'&Eacute;tat qui doit faire un choix, de nouveaux paradigmes et de finances"</em>.</p><p>Signaux positifs pour les ONG: l'abandon du projet d'a&eacute;roport de&nbsp;Notre-Dame-des-Landes, ou l'inscription dans la Constitution de la&nbsp;pr&eacute;servation de l'environnement. Mais l'&Eacute;tat soutient la rocade ouest de Strasbourg et a fait appel du rejet en justice du projet de m&eacute;gacomplexe&nbsp;commercial Europacity.&nbsp;La loi agriculture et alimentation donne lieu &agrave; d'&acirc;pres d&eacute;bats, et si le&nbsp;gouvernement promet l'interdiction du glyphosate d'ici 2021, il n'est pas&nbsp;question de l'inscrire dans le texte.&nbsp;<em>"On sait ce qu'il faut pour contrer l'&eacute;rosion de la biodiversit&eacute;", rappelle&nbsp;Sandrine B&eacute;lier : "C'est la question du mod&egrave;le agricole, une politique&nbsp;nationale efficace de pr&eacute;servation des sols, et le chantier de la fiscalit&eacute;&nbsp;&eacute;cologique".&nbsp;Dans les faits, "on en parle, on en parle, notamment sur les pesticides. Mais quand on voit les discussions sur la nouvelle PAC (de l'UE), on n'est pas&nbsp;sur un virage, ni un changement de mod&egrave;le"</em>, d&eacute;plore-t-elle.</p>



Le "plan biodiversité" de la France sera-t-il à la hauteur du diagnostic alarmant ? Le gouvernement présente mercredi ses mesures pour tenter d'enrayer le déclin des espaces naturels et des espèces, marqué par une accélération sans précédent.


Un plan gouvernemental, mercredi, contre le déclin accéléré de la  biodiversité


<p>Gr&acirc;ce au r&eacute;seau de chasseurs qui assure les pr&eacute;l&egrave;vements sur les animaux tu&eacute;s &agrave; la chasse, le contr&ocirc;le sanitaire de la grande faune sauvage s'est poursuivi sur 2017-2018. Le suivi triennal (tuberculose sur les blaireaux) et les obligations r&eacute;glementaires (trichine chez les sangliers) ont &eacute;t&eacute; les axes de recherches. Les r&eacute;sultats sont de nouveau n&eacute;gatifs.</p><h6><strong>Un suivi tuberculose de la faune sauvage avec les r&eacute;seaux SAGIR et SYLVATUB...</strong></h6><p>La situation &eacute;pid&eacute;miologique de la tuberculose bovine en France montre une tr&egrave;s faible pr&eacute;valence g&eacute;n&eacute;rale mais avec une forte concentration en Nouvelle Aquitaine (90 % des cas). Des animaux sauvages infect&eacute;s ont &eacute;t&eacute; d&eacute;tect&eacute;s dans plusieurs zones de pr&eacute;sence de tuberculose bovine. Pour identifier le plus pr&eacute;cocement possible une infection de la faune sauvage par la tuberculose bovine, un r&eacute;seau de surveillance (Sylvatub) a &eacute;t&eacute; mis en place. Le niveau d&eacute;partemental est fonction du risque vis &agrave; vis de cette maladie. Le niveau 3 est appliqu&eacute; dans les d&eacute;partements o&ugrave; elle pr&eacute;sente une pr&eacute;valence relativement &eacute;lev&eacute;e et o&ugrave; il est n&eacute;cessaire de caract&eacute;riser davantage la circulation de la maladie dans la faune sauvage. Le niveau 2 est appliqu&eacute; selon les &eacute;l&eacute;ments suivants : mise en &eacute;vidence r&eacute;cente de cas de tuberculose bovine dans la faune sauvage, d&eacute;tection de foyers bovins de fa&ccedil;on r&eacute;guli&egrave;re ou avec une augmentation d'incidence ou proximit&eacute; de zones class&eacute;es en niveau 3. Le niveau 1 est attribu&eacute; aux autres d&eacute;partements dont la Creuse (cf. article GDS Creuse sur la tuberculose bovine du 22/06/2018).</p><h6><strong>... des actions compl&eacute;mentaires en Creuse...</strong></h6><p>L'action d&eacute;partementale se d&eacute;finit selon deux axes&nbsp;:</p><ul><li>Une formation mise en place par la FDC23 qui permet de faciliter la surveillance des cervid&eacute;s et des sangliers porteurs de l&eacute;sions suspectes d&eacute;tect&eacute;s par l'examen initial de la venaison. Plus de 500 personnes ont &eacute;t&eacute; form&eacute;es en Creuse.</li><li>Des pr&eacute;l&egrave;vements sur les blaireaux, les cerfs et les chevreuils (cf. tableau et carte de pr&eacute;l&egrave;vement des blaireaux pour la campagne 2017-2018).</li></ul><h6><strong>... une surveillance sur les blaireaux en 2017-2018, sur les cerfs et chevreuils en 2018-2019</strong></h6><p>En raison de cette alerte tuberculose dans certains d&eacute;partements, dans le cadre du suivi triennal, des examens ont &eacute;t&eacute; effectu&eacute;s sur des blaireaux en 2017. 58 individus ont &eacute;t&eacute; contr&ocirc;l&eacute;s, tous les r&eacute;sultats se sont av&eacute;r&eacute;s n&eacute;gatifs. Pour 2018-2019, ce sont les cerfs et les chevreuils qui vont &ecirc;tre concern&eacute;s avec un objectif d'examen du tractus respiratoire de 50 cerfs et 150 chevreuils. Toute l&eacute;sion suspecte fera l'objet d'une analyse approfondie avec transmission des &eacute;l&eacute;ments au laboratoire national de r&eacute;f&eacute;rence.</p><p>Pour les sangliers, le suivi triennal de la brucellose porcine, le contr&ocirc;le trichine et une vigilance par rapport au risque peste porcine africaine</p><p>Rappelons que la seule menace identifi&eacute;e, en Creuse, en mati&egrave;re de contamination des animaux de rente par la faune sauvage a &eacute;t&eacute; celle des sangliers avec la brucellose porcine dans les &eacute;levages de truies en plein-air, d'o&ugrave; la mise en place de mesures sp&eacute;cifiques de protection. Dans le cadre du suivi triennal, la brucellose porcine va faire l'objet d'un contr&ocirc;le sur les sangliers pour cette campagne 2018-2019 avec un objectif de pr&eacute;l&egrave;vements sur une centaine d'individus.</p><h6><strong>La recherche de la trichine va &ecirc;tre poursuivie du fait des obligations r&eacute;glementaires relatives &agrave; leur consommation.</strong></h6><p>Enfin, du fait de la pr&eacute;sence &agrave; l'est de l'Europe (Pologne, Ukraine...) de peste porcine africaine (maladie qui n'affecte que les suid&eacute;s) et de sa progression vers l'ouest (mouvements non-contr&ocirc;l&eacute;s de sangliers, d&eacute;chets alimentaires contamin&eacute;s...), une sensibilisation des chasseurs va &ecirc;tre effectu&eacute;e afin qu'ils remontent au r&eacute;seau tout constat de comportement anormal, d'animaux maigres ou de mortalit&eacute; de sangliers.</p><h6><strong>Le suivi sanitaire de la faune sauvage, un outil utile pour tous</strong></h6><p>La surveillance sanitaire de la faune sauvage, en place en Creuse depuis 1996, permet la remont&eacute;e de donn&eacute;es au regard du statut du gibier en mati&egrave;re de zoonoses et de maladies communes aux esp&egrave;ces sauvages et domestiques. Il repr&eacute;sente un outil d'alerte &eacute;ventuelle pour les gestionnaires de la faune sauvage et de la sant&eacute; humaine et animale, d'o&ugrave; sa poursuite avec son adaptation en fonction des besoins. Il est entr&eacute; dans une phase de suivi o&ugrave; la synergie des diff&eacute;rents intervenants permet un fonctionnement optimal. N'h&eacute;sitez pas &agrave; nous contacter pour tout commentaire, suggestion ou demande.</p><aside class="factbox">
    <h2>BON &Agrave; SAVOIR</h2>
    <p>Dans le cadre de l&#039;Observatoire Cerf Massif-Central (OCMC), 5 d&eacute;partements (Corr&egrave;ze, Cantal, Creuse, Haute-Loire et Loz&egrave;re) ont engag&eacute; une r&eacute;flexion commune pour &eacute;largir l&#039;exp&eacute;rience creusoise de suivi sanitaire de la faune sauvage.Un contact FDC &ndash; GDS dans chaque d&eacute;partementLes f&eacute;d&eacute;rations de chasse des 4 nouveaux d&eacute;partements impliqu&eacute;s ont contact&eacute; leur GDS qui ont indiqu&eacute; &ecirc;tre favorables sur le principe de la mise en place d&#039;un suivi sanitaire sur le cerf. La Corr&egrave;ze et la Haute-Loire souhaitent m&ecirc;me &eacute;largir &agrave; d&#039;autres esp&egrave;ces, notamment sangliers et chevreuils, comme c&#039;est fait en Creuse.Un suivi tuberculose pour 2018-2019 et parasitisme pour 2019-2020Pour 2018-2019, l&#039;axe d&#039;action sera orient&eacute; sur un suivi tuberculose sur le cerf avec un objectif de 50 pr&eacute;l&egrave;vements par massif sur les 6 massifs interd&eacute;partementaux accompagn&eacute; d&#039;autres pr&eacute;l&egrave;vements sur les autres gros massifs d&eacute;partementaux dans le Cantal, la Corr&egrave;ze et la Loz&egrave;re.Pour 2019-2020, l&#039;objectif serait de partir sur un suivi parasitisme (strongles, grande douve, paramphistomes...).</p>
</aside>




Le suivi sanitaire de la faune sauvage creusoise =&gt; Le groupe de travail, composé de la Direction Départementale de la Cohésion Sociale et de la Protection des Populations de la Creuse (DDCSPP23), du Laboratoire Départemental d’Analyse (LDA) d’Ajain, de GDS Creuse et de la Fédération Départementale des Chasseurs de la Creuse (FDC23), a poursuivi ses investigations pour la saison 2017/2018.


Contrôle sanitaire de la faune sauvage en Creuse : résultats 2017-2018 et perspectives 2018-2019


<p>Il s'agit ici de pr&eacute;senter de grandes tendances &agrave; l'&eacute;chelle nationale et d'identifier les risques. L'&eacute;valuation pr&eacute;cise des impacts ne peut &ecirc;tre r&eacute;alis&eacute;e qu'&agrave; l'&eacute;chelle locale, avec les sp&eacute;cificit&eacute;s des r&eacute;gions, exploitations et parcelles.</p><h2>Un climat chaud et humide</h2><p>Les s&eacute;quences orageuses sont d'une ampleur et d'une dur&eacute;e rarement rencontr&eacute;es. Ces intemp&eacute;ries se traduisent selon les secteurs, par de la pluie, du vent, de la gr&ecirc;le ou des&nbsp;orages. Elles ont essentiellement concern&eacute; le Sud, le Centre-Est et le Nord-Ouest du pays. Les pr&eacute;cipitations cumul&eacute;es au cours des derni&egrave;res semaines peuvent &ecirc;tre localement tr&egrave;s &eacute;lev&eacute;es et violentes. Ce ph&eacute;nom&egrave;ne, d&eacute;j&agrave; pr&eacute;c&eacute;d&eacute; d'un mois d'avril tr&egrave;s chaud, est associ&eacute; &agrave; des temp&eacute;ratures historiquement hautes sur la p&eacute;riode 1<sup>er</sup>&nbsp;mai &ndash; 15 juin carte</p><p></p><p>La combinaison des temp&eacute;ratures chaudes et du temps perturb&eacute; affecte le quotient photothermique, c'est-&agrave;-dire la quantit&eacute; d'&eacute;nergie lumineuse re&ccedil;ue par degr&eacute;-jour. Plus il est &eacute;lev&eacute;, plus la culture dispose de ressource lumineuse abondante pour mettre en place une&nbsp;biomasse importante&nbsp;et constituer de nombreux grains bien remplis. Ce printemps, cet indicateur est en berne presque partout. En contrepartie, les pluies &agrave; r&eacute;p&eacute;tition limitent l'apparition de stress hydrique. Il est donc probable que les milieux superficiels, habituellement p&eacute;nalis&eacute;s par des manques d'eau, profitent de cette s&eacute;quence climatique.</p><h2>Des stades en avance, surtout au Nord</h2><p>Les cumuls de temp&eacute;ratures sont nettement sup&eacute;rieurs &agrave; la moyenne pluriannuelle sur une grande partie du territoire, ce qui conduit &agrave; des d&eacute;veloppements de culture acc&eacute;l&eacute;r&eacute;s. Ainsi dans le quart Nord-Est, la maturit&eacute; physiologique (c'est-&agrave;-dire l'arr&ecirc;t du remplissage du grain) est anticip&eacute;e d'une semaine &agrave; dix jours, voire plus. Les orges d'hiver ont atteint la maturit&eacute; physiologique dans la majorit&eacute; des situations. De leur c&ocirc;t&eacute;, les bl&eacute;s sont au milieu du remplissage, voire vers la fin.</p><h2>Des stress biotiques et un risque de verse accrus</h2><p>Les cons&eacute;quences des orages sur les cultures peuvent &ecirc;tre multiples et d&eacute;pendent tr&egrave;s fortement du stade de la parcelle, de son type de sol, de la vari&eacute;t&eacute; et des derni&egrave;res interventions r&eacute;alis&eacute;es.&nbsp;<br>En premier lieu, les pluies ont &eacute;t&eacute; abondantes autour de la floraison des bl&eacute;s. Le risque associ&eacute;, pour les situations &agrave; risque et/ou non prot&eacute;g&eacute;es, est l'apparition de&nbsp;fusariose de l'&eacute;pi. Cette maladie est caus&eacute;e par des champignons du genre&nbsp;Fusarium&nbsp;ou&nbsp;Microdochium&nbsp;dont la pr&eacute;valence est variable selon les conditions agro-climatiques.<br>Avec l'humidit&eacute; persistante, les&nbsp;maladies foliaires&nbsp;peuvent &eacute;galement &ecirc;tre tr&egrave;s pr&eacute;sentes. Ces stress biotiques pourraient impacter le rendement (avortement de grains, grains fusari&eacute;s &agrave; faible PMG), ou favoriser la pr&eacute;sence de mycotoxines (DON) principalement produites par&nbsp;Fusarium graminearum&nbsp;sur le territoire fran&ccedil;ais.<br>En second lieu, la violence des pluies peut d&eacute;clencher la verse des c&eacute;r&eacute;ales, avec des cons&eacute;quences&nbsp;a minima&nbsp;sur les&nbsp;crit&egrave;res technologiques&nbsp;&agrave; la r&eacute;colte (PS abaiss&eacute;, risque d'humidit&eacute; et d'impuret&eacute;s accru), et &eacute;ventuellement sur le rendement. Le stade d'apparition de la verse va conditionner l'impact sur le rendement, via une limitation du PMG&nbsp;(figure 1).&nbsp;Pass&eacute; la maturit&eacute; physiologique (cas des orges d'hiver), le rendement ne sera pas affect&eacute; (hors pertes &agrave; la r&eacute;colte), car le PMG est d&eacute;fini.&nbsp;Sur des c&eacute;r&eacute;ales en d&eacute;but de remplissage, la r&eacute;duction de rendement peut &ecirc;tre significative car le grain ne peut plus se remplir dans les meilleures conditions. L'abaque ci-dessous donne une indication de la r&eacute;duction de PMG (cas d'une vari&eacute;t&eacute; &agrave; petit grain) en fonction de l'intensit&eacute; et de la date d'apparition de la verse.</p><h2>Parcelles inond&eacute;es : tout d&eacute;pend de la dur&eacute;e du ph&eacute;nom&egrave;ne</h2><p>Les fortes pluies cumul&eacute;es en un d&eacute;lai court peuvent engendrer un exc&egrave;s d'eau temporaire, et donc une&nbsp;anoxie. Dans ces situations, l'absorption racinaire est arr&ecirc;t&eacute;e, avec probablement des cons&eacute;quences en cascade sur les parties a&eacute;riennes de la plante : production d'acide abscissique et/ou d'&eacute;thyl&egrave;ne, fermeture des stomates, arr&ecirc;t de la photosynth&egrave;se.&nbsp;</p><p>Si ce ph&eacute;nom&egrave;ne se r&eacute;sorbe rapidement (&lt;&nbsp;3 jours avec des temp&eacute;ratures fra&icirc;ches), les cons&eacute;quences peuvent se limiter &agrave; une pause dans le remplissage. S'il est plus durable, il peut initier une s&eacute;nescence anticip&eacute;e des feuilles, irr&eacute;versible et synonyme de fin de remplissage des grains.</p><h2>La chaleur peut lever la dormance des vari&eacute;t&eacute;s</h2><p>La chaleur particuli&egrave;rement pr&eacute;sente cette ann&eacute;e dans certaines r&eacute;gions a pu modifier consid&eacute;rablement la dormance des vari&eacute;t&eacute;s. C'est un m&eacute;canisme naturel qui emp&ecirc;che la germination trop pr&eacute;coce du grain. Lorsque la dormance est lev&eacute;e et que, conjointement, des pluies s'abattent entre la maturit&eacute; physiologique et la r&eacute;colte, le ph&eacute;nom&egrave;ne de&nbsp;germination sur pied&nbsp;peut se produire, entra&icirc;nant lui-m&ecirc;me une d&eacute;gradation du temps de chute de Hagberg.</p><h2>Quels param&egrave;tres surveiller&nbsp;?</h2><p>Aujourd'hui, les rendements sont d'ores et d&eacute;j&agrave; orient&eacute;s, &agrave; la fois par le statut &agrave; floraison (biomasse, nombre d'&eacute;pis et fertilit&eacute; &eacute;pis) et par l'avancement du remplissage.<br>Par contre, certains crit&egrave;res peuvent encore &eacute;voluer en fonction des conditions climatiques r&eacute;centes&nbsp;:&nbsp;<br>- la teneur en prot&eacute;ine. Elle peut &laquo;&nbsp;b&eacute;n&eacute;ficier&nbsp;&raquo; d'un remplissage tronqu&eacute;, mais l'absorption tardive d'azote risque d'&ecirc;tre limit&eacute;e par les exc&egrave;s d'eau et les maladies.<br>- la pr&eacute;sence de&nbsp;mycotoxines. Elle est d&eacute;pendante des conditions de floraison et d'&eacute;ventuels traitements.<br>- le poids sp&eacute;cifique. Il peut notamment &ecirc;tre d&eacute;grad&eacute; post-maturit&eacute; par des pluies. C'est la situation des orges d'hiver.<br>- la germination sur pied. Elle peut se d&eacute;clencher en l'absence de dormance et en pr&eacute;sence de pluie.&nbsp;<br>- le temps de chute de Hagberg. Il peut &ecirc;tre d&eacute;grad&eacute; par la germination sur pied</p><h2>Des diff&eacute;rences notables avec 2016</h2><p>Les conditions m&eacute;t&eacute;orologiques peuvent faire penser &agrave; la fin du printemps 2016 : fortes pluies qui entra&icirc;nent maladies et anoxies. Si les m&eacute;canismes sont les m&ecirc;mes, l'intensit&eacute; et le stade d'apparition sont diff&eacute;rents : en 2016, les conditions d'exc&egrave;s d'eau et de manque de rayonnement ont &eacute;t&eacute; extr&ecirc;mes au moment pr&eacute;cis de la floraison, g&eacute;n&eacute;rant des d&eacute;fauts de f&eacute;condation ou des avortements pr&eacute;coces, et un d&eacute;but de remplissage compliqu&eacute;s. Cette ann&eacute;e, la floraison et le d&eacute;but du remplissage ont certes pu &ecirc;tre perturb&eacute;s par des pluies, mais les exc&egrave;s d'eau ne sont r&eacute;ellement apparus que milieu remplissage, laissant aux grains le temps de s'initier. Pour s'en convaincre, il suffit d'observer la pr&eacute;sence de grains dans les &eacute;pis.</p><p></p><h2>Perspectives climatiques pour les semaines &agrave; venir</h2><p>Ce temps pluvieux et orageux devrait prendre fin cette semaine avec le retour progressif d'un temps plus sec dans le Nord-Ouest, alors que le Sud devrait continuer &agrave; subir des orages. A partir de la semaine prochaine, un temps plus sec se g&eacute;n&eacute;ralisera sur le territoire avec des temp&eacute;ratures l&eacute;g&egrave;rement sup&eacute;rieures aux normales de saison.&nbsp;<br>Au niveau saisonnier, les premi&egrave;res tendances annoncent pour le trimestre juin &ndash; juillet &ndash; ao&ucirc;t des temp&eacute;ratures sup&eacute;rieures aux normales sur le pourtour m&eacute;diterran&eacute;en et une grande partie est du territoire. La fa&ccedil;ade atlantique devrait b&eacute;n&eacute;ficier de temp&eacute;ratures proches des valeurs habituelles.<br>Du c&ocirc;t&eacute; des pr&eacute;cipitations, la tendance chaude devrait s'accompagner de conditions plus s&egrave;ches sur le sud-est du pays. Pour les autres r&eacute;gions, aucune tendance ne se d&eacute;gage.</p><p style="text-align:right;">Jean-Charles DESWARTE,&nbsp;Gu&eacute;nol&eacute; GRIGNON,&nbsp;Olivier DEUDON&nbsp;(ARVALIS - Institut du v&eacute;g&eacute;tal)</p>



Les séquences orageuses qui se succèdent depuis plus d’un mois interviennent le plus souvent entre la floraison et la maturité des céréales d’hiver. Quelles sont les conséquences à envisager sur le rendement et la qualité de la récolte ?


Orages, quels impacts possibles sur les céréales à paille ?


<p>99 % de pr&eacute;cision de pulv&eacute;risation, 99,8 % de taux de branchement, 50 % d'augmentation de rapidit&eacute;&#769; de branchement et au final, 10 % de capacit&eacute;&#769; suppl&eacute;mentaire compare&#769; au mod&egrave;le pr&eacute;c&egrave;dent, soit un potentiel de 3 500 kg de lait par jour&nbsp;: tel est le p&eacute;digr&eacute;e du VMS V300, repr&eacute;sentant la 4<sup>&egrave;me</sup> g&eacute;n&eacute;ration du VMS (Voluntary Milking System), le robot de traite du constructeur su&eacute;dois, le tout avec des co&ucirc;ts de fonctionnement annonc&eacute;s &agrave; la baisse. La traite par quartier reste la marque de fabrique du constructeur, qui s'appuie sur un compteur &agrave; lait d&eacute;di&eacute; &agrave; chaque trayon, avec ajustement individualis&eacute; et r&eacute;ajust&eacute; des pulsations, en lien avec l'historique des traites. Une petite dose d'intelligence artificielle que l'on retrouve &agrave; plusieurs endroits du processus de traite.</p><h2>Gobelet pr&eacute;parateur et stimulateur</h2><p>A l'entr&eacute;e de la vache, le robot identifie et d&eacute;cide de l'autorisation de traire (ou pas) en fonction de pr&eacute;-requis que sont les besoins physiologiques de l'animal, en plus de l'intervalle de temps entre deux traites. Le cycle d&eacute;marre une pre&#769;-pulve&#769;risation assur&eacute;es par deux buses (deux produits possibles), programmables en fonction des pre&#769;fe&#769;rences de l'&eacute;leveur ou des exigences saisonnie&#768;res. Il reprend du service &agrave; la sortie apr&egrave;s la traite. Entre-temps, la pr&eacute;paration de la mamelle s'op&egrave;re au moyen d'un nouveau gobelet s&eacute;par&eacute;, sp&eacute;cifique et d&eacute;sormais transparent, autorisant ainsi un contr&ocirc;le visuel. Baptis&eacute; PureFlow, le syst&egrave;me utilise une combinaison d'air, d'eau et de savon (optionnel) pour nettoyer, se&#769;cher et stimuler le trayon. &nbsp;Les premiers jets sont collecte&#769;s et transporte&#769;s s&eacute;par&eacute;ment pour chaque vache avec des lignes et re&#769;cipients de&#769;die&#769;s afin de s'assurer qu'il n'y ait aucun risque de contamination croise&#769;e.</p><h2>Cam&eacute;ra InSight</h2><p>Le VMS est dot&eacute; de la technologie de vision InSight, &eacute;prouv&eacute;e sur le roto robotise&#769; AMR et le robot de pulve&#769;risation TSR de la marque. La cam&eacute;ra InSight analyse les trayons en 3D, pendant tout le cycle de pulv&eacute;risation, pr&eacute;paration, traite et nouvelle pulv&eacute;risation. Elle est garante selon le constructeur d'un branchement rapide, souple, pr&eacute;cis. C'est elle qui permet &agrave; la sortie de cibler les jets de pulv&eacute;risation et d'assurer un taux de couverture de 99 % . La cam&eacute;ra est nettoy&eacute;e par un jet sp&eacute;cifique doubl&eacute; d'une &eacute;ponge. Apr&egrave;s la traite, le processus comprend un cycle complet de nettoyage du gobelet PureFlow (exte&#769;rieur/inte&#769;rieur), un cycle complet de nettoyage des gobelets trayeurs et des tuyaux (exte&#769;rieurs/inte&#769;rieurs), le nettoyage InSightTM de la came&#769;ra avec de l'eau et une e&#769;ponge et enfin le nettoyage du quai de traite.</p><h2>Moniteur facultatif</h2><p>Cette conception dispense l'&eacute;leveur d'&ecirc;tre pr&eacute;sent lors du premier passage d'une vache dans le robot. Une qu&ecirc;te d'ind&eacute;pendance et d'autonomie qui passe par l'adoption du syst&egrave;me et de commande &agrave; distance InControl, au moyen d'une application d&eacute;di&eacute;e sur mobile, via un relais Wifi. En tout point similaire au moniteur du robot (qui devient facultatif), l'application est accessible depuis plusieurs smartphones et mobiles (moyennant des codes d'autorisation) et permet de connecter jusqu'&agrave; quatre cam&eacute;ras de contr&ocirc;le. Si DeLaval ne fait pas dans la sobri&eacute;t&eacute; technologique, le constructeur annonce des &eacute;conomies d'eau (jusqu'&agrave; 18 %) et d'&eacute;nergie par rapport au mod&egrave;le pr&eacute;c&eacute;dent. Si DeLaval ne fait pas dans la sobri&eacute;t&eacute; technologique, le constructeur annonce des &eacute;conomies d'eau (jusqu'&agrave; 18 %) et d'&eacute;nergie par rapport au mod&egrave;le pr&eacute;c&eacute;dent. Le constructeur propose avec InService All-inclusive un contrat global incluant l'entretien et les consommables, le tout &agrave; prix fixe.</p>



La nouvelle génération se différencie par son dispositif de pulvérisation, sa technologie de vision et son nouveau gobelet préparateur transparent. L’autonomie du robot est ainsi renforcée, ouvrant la voie à son contrôle à distance sur mobile.


DeLaval présente son nouveau robot de traite VMS V300


<p>Cette coop&eacute;ration marque l'aboutissement de trois mois de n&eacute;gociations,&nbsp;entam&eacute;es d&eacute;but avril dans un premier temps entre Auchan et Casino, pendant&nbsp;lesquelles ont &eacute;t&eacute; conclus <em>"plusieurs accords"</em> entre les quatre partenaires,&nbsp;selon un communiqu&eacute; commun. <em>"Les nouvelles alliances s'attacheront &agrave; sortir d'un mode de n&eacute;gociation&nbsp;purement transactionnel pour d&eacute;velopper des n&eacute;gociations de type collaboratif,&nbsp;&eacute;quilibr&eacute; et innovant"</em>, pr&eacute;cise-t-il.&nbsp;&nbsp; </p><p>Cette centrale d'achat devrait &ecirc;tre op&eacute;rationnelle en octobre, en vue des&nbsp;n&eacute;gociations commerciales de 2019, et l'Autorit&eacute; de la Concurrence, &agrave; laquelle&nbsp;le projet a &eacute;t&eacute; soumis le 18 mai, a jusqu'au 18 juillet pour se prononcer, a&nbsp;pr&eacute;cis&eacute; &agrave; l'AFP une porte-parole. A l'international,<em> "Horizon"</em> interviendra dans trois domaines, via des&nbsp;centrales bas&eacute;es &agrave; Gen&egrave;ve, que d'autres partenaires <em>"pourraient prochainement&nbsp;rejoindre".&nbsp;&nbsp; </em></p><h2>Accompagner</h2><p>Tout d'abord, gr&acirc;ce &agrave; des <em>"implantations g&eacute;ographiques compl&eacute;mentaires"</em>,&nbsp;Metro, actif dans 35 pays, Auchan, pr&eacute;sent dans 17 pays et Casino qui en plus&nbsp;de la France, est implant&eacute; en Am&eacute;rique latine et dans l'Oc&eacute;an indien, vont&nbsp;<em>"offrir des services internationaux" aux "grands fournisseurs de marques"</em>.&nbsp;En outre, Auchan, Casino et Metro vont <em>"accompagner les PME dans leur&nbsp;d&eacute;veloppement &agrave; l'international"</em>. Enfin, Auchan et Casino pourront lancer des appels d'offres internationaux&nbsp;pour certains de leurs frais g&eacute;n&eacute;raux et de leurs marques de distributeur,&nbsp;selon le communiqu&eacute;.&nbsp;&nbsp; En France cette fois, Auchan, Casino, Metro France et Schiever <em>"n&eacute;gocieront&nbsp;conjointement leurs achats avec les grands fournisseurs de marques&nbsp;nationales"</em>, au nombre d'une centaine, a pr&eacute;cis&eacute; une porte-parole.&nbsp;&nbsp;</p><p>En revanche, les petites et moyennes entreprises ainsi que les agriculteurs&nbsp;<em>"ne sont pas concern&eacute;s"</em> par ce partenariat dans l'Hexagone: ils continueront&nbsp;de n&eacute;gocier avec chacun des groupes s&eacute;par&eacute;ment. Auchan, Casino et Schiever vont en outre d&eacute;velopper des <em>"fili&egrave;res communes&nbsp;avec le monde agricole, dans la droite ligne des engagements pris lors des&nbsp;Etats G&eacute;n&eacute;raux de l'Alimentation"</em>. Toujours en France, les quatre distributeurs vont aussi lancer&nbsp;conjointement des appels d'offres pour leurs frais g&eacute;n&eacute;raux et leurs marques&nbsp;de distributeur. En avril, Carrefour et Syst&egrave;me U -qui s'&eacute;tait un temps rapproch&eacute; du projet&nbsp;d'alliance Auchan et Casino, avant de faire volte-face - ont annonc&eacute; lancer&nbsp;des n&eacute;gociations exclusives pour cr&eacute;er une centrale d'achat commune, potentiel&nbsp;num&eacute;ro un fran&ccedil;ais avec 35% de parts de march&eacute; environ.</p>



Trois groupes de distribution français, Auchan, Casino et Schiever, ont annoncé vendredi le lancement avec l'allemand Metro d'un " ensemble d'alliances" pour leurs achats, tant en France qu'à l'international, dénommé "Horizon".


Distribution: Auchan, Casino, Schiever et Metro créent une centrale d'achats commune


<p>FISCALIT&Eacute; - L'agritourisme rel&egrave;ve tr&egrave;s souvent des B&eacute;n&eacute;fices industriels et commerciaux (BIC). Cette activit&eacute; peut cependant b&eacute;n&eacute;ficier d'une r&egrave;gle de rattachement aux B&eacute;n&eacute;fices agricoles (BA), dans certaines limites, lorsqu'elle reste &laquo;&nbsp;compl&eacute;mentaire&nbsp;&raquo;.</p><p>Pour simplifier, et en fonction du chiffre d'affaires r&eacute;alis&eacute;, les recettes accessoires issues de l'agritourisme seront, sur option, globalis&eacute;es avec les recettes agricoles. Dans ce cas, pas de changement de r&eacute;gime de l'exploitant&nbsp;: l'agritourisme est consid&eacute;r&eacute; comme un simple prolongement de l'acte de production.</p><p>C'est naturellement le cas de la transformation et de la vente de produits de l'exploitation ou d'activit&eacute;s ayant pour support l'exploitation agricole (camping &agrave; la ferme, ferme p&eacute;dagogique...).</p><h2>Double seuil</h2><p>Au regard de l'administration fiscale, un exploitant agricole est &laquo;&nbsp;pluriactif&nbsp;&raquo; d&egrave;s lors qu'il exerce au moins une activit&eacute; qui n'entre pas dans le champ de l'article 63 du Code g&eacute;n&eacute;ral des imp&ocirc;ts*. L'exploitant impliqu&eacute; dans l'agritourisme devient le plus souvent commer&ccedil;ant d'un point de vue fiscal, puisqu'il g&eacute;n&egrave;re des revenus relevant par nature des BIC et pouvant &ecirc;tre soumis &agrave; la TVA du r&eacute;gime g&eacute;n&eacute;ral.</p><p>Toutefois, une r&egrave;gle de rattachement des BIC aux BA existe pour les exploitants impos&eacute;s au r&eacute;el. Elle est &eacute;galement applicable pour la TVA du r&eacute;gime g&eacute;n&eacute;ral rattach&eacute;e &agrave; la TVA du r&eacute;gime simplifi&eacute; agricole. &Agrave; condition de respecter le double seuil, qui n'a de valeur qu'en fiscalit&eacute;&nbsp;: cette activit&eacute; touristique compl&eacute;mentaire ne doit pas d&eacute;passer plus de 50 % des recettes agricoles et 100 000 &euro; de chiffre d'affaires toutes taxes comprises.</p><p><em>* C'est-&agrave;-dire autre que la production v&eacute;g&eacute;tale ou animale, l'entra&icirc;nement ou la pr&eacute;paration des &eacute;quid&eacute;s en vue de leur exploitation, la vente de biomasse s&egrave;che ou humide ou la production d'&eacute;nergie &agrave; partir de produits ou sous-produits majoritairement issus de l'exploitation agricole.</em></p><h2>H&eacute;bergements touristiques&nbsp;: plusieurs r&egrave;gles fiscales</h2><p>La fiscalit&eacute; d'une activit&eacute; d'h&eacute;bergement varie selon son type&nbsp;: location meubl&eacute;e, g&icirc;te rural de France, meubl&eacute; de tourisme class&eacute;; et selon la nature des prestations para-h&ocirc;teli&egrave;res fournies.</p><h2>R&eacute;gime fiscal des G&icirc;tes de France, chambres d'h&ocirc;tes ou meubl&eacute;s de tourisme&nbsp;class&eacute;s</h2><p>Micro BIC jusqu'&agrave; 170 000 &euro; de CA (2018), avec un abattement pour charges de 71%.</p><p>Depuis 2016, les g&icirc;tes ruraux labellis&eacute;s G&icirc;tes de France ou sous une autre marque b&eacute;n&eacute;ficient de ce r&eacute;gime s'ils sont class&eacute;s meubl&eacute;s de tourisme.</p><p>ou Globalisation avec le BA (CA &lt; 100 000 &euro; et &lt; 50 % des recettes agricoles, en moyenne sur 3 ann&eacute;es)</p><p>ou R&eacute;el BIC*</p><h2>R&eacute;gime fiscal des locations meubl&eacute;es ou G&icirc;tes de France non class&eacute;s meubl&eacute;s de tourisme</h2><p>Micro BIC jusqu'&agrave; 70 000 &euro; de CA (2018), avec un abattement pour charges de 50 %</p><p>ou Globalisation avec le BA (CA &lt; 100&nbsp;000 &euro; et &lt; 50% des recettes agricoles, en moyenne sur 3 ann&eacute;es)</p><p>ou R&eacute;el BIC*</p><p><em>* Le r&eacute;gime r&eacute;el BIC s'applique, soit de plein de droit s'il y a d&eacute;passement du seuil micro BIC, soit sur option, ou si l'activit&eacute; est exerc&eacute;e par une soci&eacute;t&eacute;, autre qu'une EURL.</em></p><h2>TVA</h2><p>Les locations meubl&eacute;es &agrave; usage d'habitation sont exon&eacute;r&eacute;es de TVA. Les bailleurs ne payent donc pas de TVA mais ils ne peuvent rien r&eacute;cup&eacute;rer sur les travaux effectu&eacute;s. Ils peuvent toutefois opter &agrave; la TVA si, en plus de l'h&eacute;bergement, ils proposent 3 des 4 prestations h&ocirc;teli&egrave;res suivantes&nbsp;: petit d&eacute;jeuner, nettoyage des locaux, fourniture de linge de maison ou accueil de la client&egrave;le.</p>



L’exploitant agricole peut développer une activité touristique et commerçante. Zoom sur la fiscalité de cette diversification.


Choisir la fiscalité du tourisme vert


Retrouvez la publication de la Note de Conjoncture Viande de la Semaine 25 (du 18 juin au 24 juin 2018)


Retrouvez la note de conjoncture viande de la semaine 25


<h2>Dans quel contexte climatique a d&eacute;marr&eacute; la moisson 2018&nbsp;?</h2><p><strong>Xavier Cassedanne&nbsp;:</strong><em>&laquo;&nbsp;L'ann&eacute;e climatique a &eacute;t&eacute; encore compliqu&eacute;e avec notamment des conditions de semis difficiles pour le colza, plut&ocirc;t bon voire tr&egrave;s bon, pour les c&eacute;r&eacute;ales d'hiver &agrave; pailles. Les conditions climatiques ont &eacute;t&eacute; beaucoup plus compliqu&eacute;es en fin de printemps avec les fortes pr&eacute;cipitations et orages que bon nombre de r&eacute;gions fran&ccedil;aises ont connu. Les cultures ont &eacute;t&eacute; fortement frein&eacute;es dans leur &eacute;volution notamment pendant la p&eacute;riode cruciale de remplissage des grains. Le retour de la chaleur et d'un meilleur rayonnement, un peu brutal et tardif pendant cette p&eacute;riode, est de bon augure mais arrive un peu tard. Aussi, les inqui&eacute;tudes sur le poids des grains, les maladies g&eacute;n&eacute;r&eacute;es par les fortes pluies printani&egrave;res que sont par exemple, la fusariose ou mitadins sont bien pr&eacute;sents et laissent augurer pour le moment une r&eacute;colte moyenne, bien loin tout de m&ecirc;me de la r&eacute;colte 2016.&nbsp;&raquo;</em></p><h2>Quels sont les 1ers &eacute;chos de la moisson 2018&nbsp;?</h2><p><strong>X.C.&nbsp;:</strong><em>&laquo;&nbsp;La moisson ayant d&eacute;marr&eacute;, les 1ers &eacute;chos confirment les inqui&eacute;tudes. Les retours &eacute;tant plut&ocirc;t mitig&eacute;s&nbsp;selon les cultures. Tout d'abord, la r&eacute;colte de bl&eacute; dur dans le sud de la France a confirm&eacute; les craintes des op&eacute;rateurs quant &agrave; l'impact de l'exc&egrave;s d'eau observ&eacute; depuis 1 mois en France. La fusariose est particuli&egrave;rement pr&eacute;sente, ce qui laisse envisager des d&eacute;classements de lots en fourrager sur une bonne partie de la France. Le d&eacute;but de r&eacute;colte n'est pas bon dans le Sud-Ouest avec la pr&eacute;sence confirm&eacute;e de fusariose. M&ecirc;me constat en r&eacute;gion Centre. En Provence, les premiers &eacute;l&eacute;ments de moisson font ressortir la pr&eacute;sence de grains mitadin&eacute;s, en lien avec les fortes pluies printani&egrave;res.</em></p><p><em>Concernant les orges d'hiver, les premi&egrave;res coupes d'orges de brasserie d'hiver ont &eacute;t&eacute; r&eacute;alis&eacute;es depuis une bonne dizaine de jours dans certaines r&eacute;gions fran&ccedil;aises comme en Bourgogne, avec des &eacute;chos globalement satisfaisants, tant en termes de rendement que de qualit&eacute;.</em></p><p><em>Pour le colza, les premi&egrave;res r&eacute;coltes ont d&eacute;but&eacute; et les r&eacute;sultats sont assez mitig&eacute;s, avec de tr&egrave;s mauvais comme de bons &eacute;chos. Il est encore un peu t&ocirc;t pour se prononcer sur le niveau du rendement moyen, mais ce qui est s&ucirc;r, c'est que la production France sera en retrait par rapport &agrave; l'an dernier. En Charente, malgr&eacute; des colzas plut&ocirc;t bien d&eacute;velopp&eacute;s &agrave; l'automne, la pression altise, une floraison courte, trop d'eau en fin de cycle, beaucoup de pieds sont secs et les premiers r&eacute;sultats sont tr&egrave;s d&eacute;cevants.</em></p><p><em>En bl&eacute; tendre, la vague de chaleur de cette semaine devrait acc&eacute;l&eacute;rer la maturit&eacute; des cultures de bl&eacute;, et les r&eacute;coltes pourraient bien d&eacute;buter avec 7 &agrave; 14 jours d'avance. Les analystes restent sur une pr&eacute;vision de production de la ferme France autour de 37 Mt, du fait d'un nombre d'&eacute;pis important, mais d'un nombre de grains limit&eacute;s. Les premi&egrave;res informations du terrain font part de pr&eacute;sence de petits grains, d'un PS (Poids Sp&eacute;cifiques) et taux de prot&eacute;ines plut&ocirc;t moyens. Le bon rayonnement actuel mais de trop courte dur&eacute;e apr&egrave;s l'&eacute;pisode pluvieux de fin de printemps explique en partie l'inqui&eacute;tude qui p&egrave;se sur le bon remplissage des grains. &nbsp;</em></p><p><em>En conclusion, pour ce d&eacute;but de moisson 2018, il y a du bon et du moins bon, dans l'attente de la totalit&eacute; de la r&eacute;colte.&nbsp;&raquo;</em></p><h2>Et dans le reste du monde&nbsp;?</h2><p><strong>X.C.&nbsp;:</strong><em>&laquo;&nbsp;Les r&eacute;coltes de bl&eacute; approchent en Europe et en zone mer Noire, donc des disponibilit&eacute;s &agrave; venir, mais avec toujours cette incertitude au niveau de l'impact de la s&eacute;cheresse sur le niveau de production en Europe du Nord et en zone mer Noire. Les pr&eacute;visions de production de bl&eacute; en Russie sont revues &agrave; la baisse par plusieurs experts. Aux Etats-Unis, les r&eacute;coltes avancent rapidement avec pr&egrave;s de 41 % des surfaces r&eacute;colt&eacute;es. La qualit&eacute; semble bien meilleure que pr&eacute;vue.&nbsp;&raquo;</em></p><p>Pour aller plus loin :&nbsp;[Revue de Tweets] Moisson 2018 c'est parti !</p>



La moisson 2018 en France a démarré avec plusieurs jours d’avance par rapport à l’année 2017, entre 10 et 15 jours selon les cultures. Xavier Cassedanne, expert grandes cultures à Crédit Agricole SA nous donne les premiers échos, de la moisson 2018.


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