
<p>Dans le cadre du Sitevi &eacute;tait organis&eacute;e une conf&eacute;rence sur la biodynamie. Malheureusement, de nombreux visiteurs sont rest&eacute;s sur le pas de la porte, l'affluence d&eacute;passant les capacit&eacute;s de la salle. Un indice de l'engouement ? &laquo;&nbsp;Le nombre d'agriculteurs en biodynamie progresse de 15 &agrave; 20 % par an&nbsp;&raquo;, confirme Jacques Four&egrave;s, vigneron, consultant, membre du Mouvement de l'agriculture biodynamique. L'engouement concerne toutes les r&eacute;gions et toutes les productions&nbsp;mais la biodynamie demeure cependant une niche &raquo;. En 2016, le Mouvement de l'agriculture biodynamique recensait 557 producteurs, viticulteurs pour les deux tiers, et 105 transformateurs et grossistes certifi&eacute;s Demeter, la marque internationale de l'agriculture biodynamique, soit une surface de 11 000 ha.</p><h2>Lumineux mais pas illumin&eacute;s</h2><p>Les origines de la biodynamie remontent &agrave; 1924 (voir encadr&eacute;). Tout comme l'agriculture biologique, l'agriculture biodynamique&nbsp;refuse l'emploi de produits chimiques&nbsp;en agriculture,&nbsp;d'additifs de synth&egrave;se et de proc&eacute;d&eacute;s chimiques&nbsp;lors de la transformation des produits agricoles. Pour &ecirc;tre certifi&eacute; Demeter, un domaine agricole ou une entreprise doivent obligatoirement &ecirc;tre certifi&eacute;s bio, avant de respecter le cahier des charges propres &agrave; Demeter. &laquo;&nbsp;Beaucoup d'agriculteurs passent de la bio &agrave; la biodynamie pour sortir des dix commandements de la bio au profit d'une approche plus positive&nbsp;&raquo;, poursuit le consultant. &laquo;&nbsp;On &eacute;voque souvent le cosmos &agrave; propos de la biodynamie. C'est un &eacute;l&eacute;ment important mais qui selon mois passe apr&egrave;s l'attention port&eacute;e au sol et aux &eacute;quilibres de l'&eacute;cosyst&egrave;me. Des illumin&eacute;s, des gens ferm&eacute;s, il y en a dans la biodynamie comme ailleurs&nbsp;&raquo;. Mais il y a aussi des agriculteurs lumineux, comme ce c&eacute;r&eacute;alier pris en exemple par Jacques Four&egrave;s qui met &agrave; disposition une partie de ses terres pour faire la place &agrave; un &eacute;leveur et &agrave; des animaux.</p><h2>Un march&eacute; porteur</h2><p>Si la philanthropie peut trouver un terrain propice dans la biodynamie, les agriculteurs qui y adh&egrave;rent ne sont pas non plus d&eacute;connect&eacute;s des basses r&eacute;alit&eacute;s &eacute;conomiques terriennes, &agrave; des ann&eacute;es-lumi&egrave;re des astres qu'ils convoquent pour prendre soin de leurs cultures. De prestigieux domaines viticoles ou encore de belles grandes exploitations c&eacute;r&eacute;ali&egrave;res y trouvent le moyen de concilier leur philosophie de la vie avec les contingences &eacute;conomiques. Il faut dire qu'ils sont aid&eacute;s par la demande. &laquo;&nbsp;Les agriculteurs en biodynamie &eacute;coulent leurs produits avec une grande facilit&eacute; et des prix r&eacute;mun&eacute;rateurs&nbsp;&raquo;, poursuit le consultant. &laquo;&nbsp;La&nbsp;demande est forte en Europe et la grande distribution est sur les rangs. Mais si la biodynamie int&eacute;resse autant les agriculteurs, c'est moins par opportunisme que parce que l'on finit par s'ennuyer en bio&nbsp;&raquo;.</p><aside class="factbox">
    <h2>BON &Agrave; SAVOIR</h2>
    <p>Ils ont &eacute;t&eacute; formul&eacute;s dans le Cours aux agriculteurs, un recueil de conf&eacute;rences tenues par Rudolf Steiner en 1924 : notion d&#039;organisme agricole, respect de la terre, de la plante, r&eacute;g&eacute;n&eacute;ration de la fertilit&eacute; des sols, prise en compte des forces du vivant, dynamisation de pr&eacute;parations (bouse de corne, silice de corne...), respect du calendrier cosmique (prise en compte des influences de la lune, du soleil, des plan&egrave;tes...). La culture biologique est un pr&eacute;alable. La biodynamie demande avant tout un changement de mentalit&eacute;, un autre regard notamment sur les maladies et ravageurs, qui se manifestent en raison d&#039;un d&eacute;s&eacute;quilibre que la biodynamie se propose de corriger.</p>
</aside>




Si la vigne demeure la première production concernée, l’engouement gagne les céréales ou encore l’élevage. La biodynamie demeure marginale mais la grande distribution s’y intéresse...


« La biodynamie progresse de 15 à 20 % par an »


<h2>Une alternative &agrave; la DSN</h2><p>Ce nouveau TESA facilite les d&eacute;marches et d&eacute;clarations des employeurs dans la gestion de leur personnel. Ce service gratuit et totalement d&eacute;mat&eacute;rialis&eacute; r&eacute;pond aux obligations de la DSN. &Agrave; partir des informations recueillies, les donn&eacute;es DSN sont transf&eacute;r&eacute;es directement par la MSA vers les autres organismes sociaux concern&eacute;s : P&ocirc;le emploi, les caisses de retraite compl&eacute;mentaire, les institutions de pr&eacute;voyance, etc.&nbsp;</p><h2>Des nouvelles fonctionnalit&eacute;s</h2><p>Le nouveau TESA comprend 3 modules principaux&nbsp;:</p><ul><li>L'adh&eacute;sion&nbsp;: l'employeur s'inscrit une seule fois avec son SIRET pour b&eacute;n&eacute;ficier du nouveau TESA. Il param&egrave;tre les donn&eacute;es n&eacute;cessaires (convention collective, compl&eacute;mentaire sant&eacute;, etc.) et les taux des cotisations dues aupr&egrave;s d'organismes compl&eacute;mentaires non g&eacute;r&eacute;s par la MSA.</li><li>L'embauche&nbsp;: ce module permet de d&eacute;clarer l'embauche des salari&eacute;s et de saisir les &eacute;volutions de leur contrat de travail.</li><li>Le volet social&nbsp;: cette rubrique contient tous les &eacute;l&eacute;ments n&eacute;cessaires &agrave; la production des bulletins de salaires complets (nombre de jours travaill&eacute;s, r&eacute;mun&eacute;rations, absences, cong&eacute;s, etc.) et des documents RH, comme le certificat de travail ou l'attestation P&ocirc;le emploi.</li></ul><p>Pour chaque contrat g&eacute;r&eacute;, le nouveau TESA produit un bulletin de salaire, le r&eacute;capitulatif mensuel de l'ensemble des cotisations, ainsi que la facture des cotisations dues aupr&egrave;s de la MSA.</p><h2>Une solution adapt&eacute;e pour les TPE agricoles</h2><p>Le nouveau TESA s'adresse prioritairement aux petites entreprises agricoles non &eacute;quip&eacute;es d'un logiciel de paie ou qui n'ont pas recours &agrave; un tiers d&eacute;clarant pour effectuer leurs d&eacute;clarations sociales.&nbsp;</p><h2>Un p&eacute;rim&egrave;tre &eacute;largi aux CDI</h2><p>Contrairement &agrave; sa configuration actuelle, l'employeur peut recourir au nouveau TESA pour g&eacute;rer ses salari&eacute;s, qu'ils soient en CDI (jusqu'&agrave; 20 CDI) ou en CDD. Il a aussi la possibilit&eacute; d'utiliser conjointement le nouveau TESA pour ses salari&eacute;s en contrats courts et la DSN pour les autres.</p><p><strong>Des avantages</strong></p><p>L'utilisateur du service en ligne re&ccedil;oit un accus&eacute; de r&eacute;ception &agrave; chaque d&eacute;claration effectu&eacute;e. Il acc&egrave;de &eacute;galement depuis Mon espace priv&eacute; &agrave; l'historique de ses d&eacute;clarations sans avoir &agrave; saisir &agrave; nouveau les donn&eacute;es d'un salari&eacute; d&eacute;j&agrave; embauch&eacute;. Des aides en ligne et des infos bulle accompagnent l'employeur tout au long de sa saisie.</p><h2>Un choix &agrave; faire rapidement</h2><p>Les employeurs souhaitant opter pour le nouveau TESA doivent faire conna&icirc;tre leur choix rapidement. Un formulaire en ligne est disponible &agrave; cet effet sur le site Internet des MSA dans la rubrique Employeur &gt; D&eacute;claration sociale nominative &gt; Le nouveau TESA.</p><p>Ce questionnaire s'adresse &agrave; la fois aux entreprises qui sont nouvelles utilisatrices mais &eacute;galement &agrave; celles qui utilisent d&eacute;j&agrave; le TESA dans sa version actuelle.</p><p><strong>Un accompagnement d&eacute;di&eacute;&nbsp;</strong></p><p>Afin d'aider les employeurs de main-d'&oelig;uvre &agrave; s'inscrire et &agrave; se familiariser avec ce nouveau service en ligne, les MSA mettront en place des actions d'accompagnement &agrave; partir du premier trimestre 2018. En fonction des besoins d'utilisation des employeurs, cet accompagnement pourra &ecirc;tre poursuivi tout au long de l'ann&eacute;e.</p><p>&nbsp;</p><aside class="factbox">
    <h2>BON &Agrave; SAVOIR</h2>
    <p>La D&eacute;claration sociale nominative (DSN)Titre Emploi Simplifi&eacute; Agricole&nbsp;(TESA),</p>
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Pour prendre en compte les contraintes spécifiques des petites entreprises agricoles, le service TESA évolue, avec un périmètre élargi et de nouvelles fonctionnalités, sera disponible début 2018.


Employeur agricole vous embauchez régulièrement des salariés sur de courtes périodes : le TESA évolue 


<p>La d&eacute;couverte d'un veau malade dans le d&eacute;partement, abattu le 7 novembre,&nbsp;avait conduit les autorit&eacute;s &agrave; d&eacute;finir un p&eacute;rim&egrave;tre de 20 km autour de&nbsp;l'&eacute;levage avec interdiction d'en faire sortir les animaux, vaccination en&nbsp;urgence et d&eacute;pistage de tous les cheptels. <strong>L'op&eacute;ration a permis depuis de d&eacute;celer un total de 10 foyers</strong>, autour&nbsp;desquels le p&eacute;rim&egrave;tre d'interdiction concerne d&eacute;sormais 184 communes. Au 30 novembre, 23.000 animaux ont &eacute;t&eacute; vaccin&eacute;s en Haute-Savoie, sur un&nbsp;total de 21.000 bovins, 2.750 ovins et 1.500 caprins dans le p&eacute;rim&egrave;tre&nbsp;interdit; pour 113.200 bovins, 20.500 ovins et 8.000 caprins sur l'ensemble du&nbsp;d&eacute;partement. <em>"La maladie se propage vite, l'objectif est de l'enrayer par la vaccination&nbsp;avant le printemps lorsque les moucherons, vecteurs de la maladie,&nbsp;r&eacute;apparaissent"</em>, souligne la pr&eacute;fecture dans un communiqu&eacute;.&nbsp;&nbsp;</p><p>D'autres d&eacute;partements sont concern&eacute;s par la maladie. L'Ain, le Doubs, le&nbsp;Jura, la Savoie et la Haute-Savoie sont en <em>"zone de protection"</em>: la&nbsp;vaccination contre la FCO de type 4 y est obligatoire, le transport en dehors&nbsp;de la zone est interdit sauf d&eacute;rogation et des cheptels-t&eacute;moins sont d&eacute;pist&eacute;s. Les Hautes-Alpes, la C&ocirc;te-d'Or, l'Is&egrave;re, le Rh&ocirc;ne, la Haute-Sa&ocirc;ne, la&nbsp;Sa&ocirc;ne-et-Loire et le Territoire de Belfort sont en <em>"zone de surveillance"</em>: le&nbsp;transport en dehors y est interdit sauf d&eacute;rogation et des cheptels-t&eacute;moins&nbsp;sont d&eacute;pist&eacute;s, mais la vaccination n'est pas obligatoire.&nbsp;&nbsp; La FCO ou maladie de la langue bleue compte 27 s&eacute;rotypes diff&eacute;rents.</p><p>La&nbsp;France continentale n'&eacute;tait jusqu'&agrave; pr&eacute;sent touch&eacute;e que par le <strong>s&eacute;rotype 8 de la FCO</strong>,&nbsp;largement pr&eacute;sent depuis 2015, le s&eacute;rotype 4 se limitant &agrave; la Corse. Un cas avait &eacute;galement &eacute;t&eacute; d&eacute;tect&eacute; d&eacute;but novembre sur un bovin introduit&nbsp;dans un &eacute;levage de l'Allier. La FCO affecte les ruminants (ovins, bovins, caprins) mais n'a pas&nbsp;d'incidence sur la qualit&eacute; des denr&eacute;es (viande, lait). Elle constitue&nbsp;toutefois un s&eacute;rieux frein &agrave; l'exportation des animaux et viandes fran&ccedil;aises,&nbsp;aggravant la crise que traverse le secteur de l'&eacute;levage.</p><p>A lire aussi :&nbsp;</p><h2>Fi&egrave;vre catarrhale ovine: la Haute-Savoie &eacute;tend son dispositif apr&egrave;s de nouveaux cas</h2><h2>Fi&egrave;vre catarrhale. Un 1er cas de s&eacute;rotype 4 d&eacute;tect&eacute; en France continentale</h2><h2>[Carte] FCO : les d&eacute;partements concern&eacute;s</h2><h2>Un cas de FCO dans l'Allier, vaccination obligatoire pour 5 d&eacute;partements</h2>



La Haute-Savoie a encore étendu son dispositif de lutte contre la fièvre catarrhale ovine (FCO) après la détection de 10 foyers de sérotype 4, a indiqué jeudi la préfecture.


FCO : le dispositif de lutte étendu en Haute-Savoie


Créée en 2016 par Cédric Bache, jeune ingénieur en génie informatique, et par son père vigneron en Champagne, la start-up Vitibot s’est d’abord illustrée en automatisant un chenillard thermique du marché. Au cours de la saison 2017, Hector ne s’est pas égaré un seul instant dans les coteaux champenois. Il ne s’est plaint ni du bruit, ni des vibrations, ni de la poussière, ni des embruns de pulvérisation. Mais pour Vitibot, Hector était en fait un galop d’essai, destiné à valider tous les automatismes inhérents à l’absence d’un opérateur.Bakus, une robot électrique enjambeur pour vignes étroitesEn 2018, Hector va céder la place à Bakus, un véhicule conçu à 100 % par Vitibot. Bakus est un robot enjambeur (quand Hector était inter-ligne) et 100 % électrique (Hector était thermique et hydraulique). Outre le désherbage mécanique, Bakus assurera la pulvérisation en confiné. Finie la pétrochimie, moins d’agrochimie et davantage d’autonomie : telle est l’alchimie sinon l’assemblage de Bakus, qui effectuera sa première sortie au printemps 2018.


[Sitevi] Bakus, le robot millésimé 2018 de Vitibot


<p><em>"Il faut redonner de l'eau &agrave; l'agriculture</em>", r&eacute;clame le secr&eacute;taire g&eacute;n&eacute;ral&nbsp;de la FNSEA J&eacute;r&ocirc;me Despey, qui doit renouveler cette demande jeudi aupr&egrave;s du&nbsp;ministre de l'Agriculture St&eacute;phane Travert en visite &agrave; Montpellier. "<em>Sans un&nbsp;partage de l'eau, dans les r&eacute;gions m&eacute;diterran&eacute;ennes, des pans entiers de&nbsp;l'agriculture vont dispara&icirc;tre"</em>, assure M. Despey, citant la viticulture et&nbsp;les fruits et l&eacute;gumes, frapp&eacute;s en 2017 par sept mois de s&eacute;cheresse. Pour le responsable syndical, la solution passe par trois pistes:&nbsp;l'extension des r&eacute;seaux d'irrigation existants, l'utilisation de retenues&nbsp;artificielles comme le lac du Salagou (H&eacute;rault) pour les besoins de&nbsp;l'agriculture et la cr&eacute;ation rapide de nouvelles <em>"retenues collinaires"</em> &agrave;&nbsp;travers une <em>"simplification des autorisations"</em>, en particulier dans les&nbsp;r&eacute;gions soumises aux &eacute;pisodes c&eacute;venols marqu&eacute;s par de fortes pluies. Mais les r&eacute;ponses pr&ocirc;n&eacute;es par la FNSEA sont loin de convaincre tous les&nbsp;acteurs: <em>"une politique d'adaptation au changement climatique doit &ecirc;tre avant&nbsp;tout fond&eacute;e sur des &eacute;conomies en eau"</em> r&eacute;alis&eacute;es par tous les utilisateurs, y&nbsp;compris les agriculteurs, met ainsi en garde Laurent Roy, directeur g&eacute;n&eacute;ral de&nbsp;l'agence de l'eau Rh&ocirc;ne M&eacute;diterran&eacute;e Corse. Il sugg&egrave;re par exemple de passer de syst&egrave;mes d'irrigation gravitaire&nbsp;-distribution de l'eau se faisant enti&egrave;rement &agrave; l'air libre par simple&nbsp;&eacute;coulement &agrave; la surface du sol- &agrave; des syst&egrave;mes de micro-irrigation qui&nbsp;alimentent la plante au pied, par le sol, selon ses besoins et divisent la&nbsp;consommation au moins par quatre.</p><h2>"Partager &agrave; bon escient"</h2><p>La politique de gestion d'une ressource vitale &agrave; pr&eacute;server doit se faire&nbsp;apr&egrave;s "une concertation entre les utilisateurs", souligne-t-il. Apr&egrave;s avoir&nbsp;privil&eacute;gi&eacute; les &eacute;conomies d'eau, on peut envisager "&eacute;ventuellement des projets&nbsp;compl&eacute;mentaires de stockage", dont la construction et la maintenance sont&nbsp;co&ucirc;teuses, rappelle-t-il, appelant &agrave; <em>"combiner le d&eacute;veloppement de l'offre en&nbsp;eau et une politique de r&eacute;gulation de la demande".</em> Pour le porte-parole de la Conf&eacute;d&eacute;ration paysanne Laurent Pinatel aussi,&nbsp;"avec le r&eacute;chauffement climatique, (...) le stockage de l'eau est illusoire".&nbsp;Il faut au contraire, selon lui, <em>"partager &agrave; bon escient, en partant de la&nbsp;valeur ajout&eacute;e",</em> en privil&eacute;giant par exemple l'irrigation de fruits et l&eacute;gumes&nbsp;produits pour le march&eacute; local ou r&eacute;gional plut&ocirc;t que des cultures de ma&iuml;s et&nbsp;de bl&eacute; qui consomment &eacute;norm&eacute;ment d'eau et sont ensuite export&eacute;es. Une opinion partag&eacute;e par les organisations de d&eacute;fense de l'environnement et&nbsp;des consommateurs. Ainsi WWF appelle &agrave; sortir d'un mod&egrave;le agricole favorisant&nbsp;les monocultures irrigu&eacute;es qui &eacute;puisent les sols et les nappes, en rappelant&nbsp;que l'agriculture repr&eacute;sente 70% de la consommation en eau dans le monde. &nbsp;</p><p>De son c&ocirc;t&eacute;, l'UFC-Que Choisir a fait part de sa<em>&nbsp;"tr&egrave;s grande d&eacute;ception"&nbsp;apr&egrave;s les annonces faites en ao&ucirc;t par M. Travert et le ministre de&nbsp;l'Environnement Nicolas Hulot concernant la gestion de la ressource en eau. "J'ai la volont&eacute; d'aider l'agriculture &agrave; anticiper et &agrave; att&eacute;nuer les effets&nbsp;du changement climatique"</em>, avait alors d&eacute;clar&eacute; M. Travert, souhaitant <em>"une&nbsp;agriculture moins gourmande en eau" mais aussi "une optimisation de la&nbsp;ressource via l'utilisation des pluies hivernales pour prot&eacute;ger les ressources&nbsp;en &eacute;t&eacute;". "On assiste &agrave; une nouvelle et inadmissible fuite en avant avec&nbsp;l'acceptation des r&eacute;serves d'eau"</em>, avait alors r&eacute;agi l'association de d&eacute;fense&nbsp;des consommateurs. "Plut&ocirc;t que de s'attaquer vraiment &agrave; la responsabilit&eacute; de l'agriculture et&nbsp;de l'irrigation intensives dans l'&eacute;tat quantitatif et qualitatif de la&nbsp;ressource... en mettant effectivement en application le principe&nbsp;pr&eacute;leveur-pollueur-payeur, une v&eacute;ritable r&eacute;orientation des aides vers des&nbsp;agricultures moins consommatrices d'eau, le gouvernement semble se caler sur&nbsp;les attentes des irrigants !", a-t-elle assur&eacute;, qualifiant les retenues d'eau&nbsp;de petite dimension d'"aberration environnementale et &eacute;conomique".</p>



Développement de l'irrigation et des stockages ou nécessité d'économiser une ressource qui se raréfie? Le débat sur l'eau fait rage chez les agriculteurs dont l'activité est frappée par le réchauffement climatique et la multiplication des périodes de sécheresse.


Plus de stockage ou plus d'économies: l'eau au coeur des débats sur l'avenir de l'agriculture


<p><em>&laquo;&nbsp;Les agriculteurs qui ont une claire perception des risques sont marginaux&nbsp;&raquo;,</em> estime Eric Gelpe, directeur g&eacute;n&eacute;ral de Groupama Paris Val de Loire. Pourtant, l'agriculture est certainement le secteur &eacute;conomique <em>&laquo;&nbsp;qui subit le plus grand nombre de chocs&nbsp;&raquo;,</em> rappelle-t-il. D'o&ugrave; l'importance d'avancer en la mati&egrave;re. &nbsp;</p><p>Afin de faire le point sur l'&eacute;tat des connaissances et d&eacute;gager des pistes de r&eacute;flexions, la chaire<em>&nbsp;&laquo;&nbsp;management des risques en agriculture&nbsp;&raquo;</em> organise un colloque international &agrave; Paris, les 22 et 23 f&eacute;vrier. Il r&eacute;unira des acteurs de la recherche, de l'assurance et des professionnels de l'agriculture. Cette chaire est le fruit d'une collaboration entre l'&eacute;cole UniLaSalle et l'assureur Groupama Paris Val de Loire.</p><p>Voil&agrave; plus de trois ans que ces deux organisations explorent<strong>&nbsp;</strong>ensemble<strong> la gestion des risques en agriculture</strong>. Ce colloque sera l'occasion de d&eacute;voiler les r&eacute;sultats de plusieurs projets d'&eacute;tudiants. Par exemple, la perception des risques chez les jeunes agriculteurs a &eacute;t&eacute; analys&eacute;e, tout comme les risques de dysfonctionnement des unit&eacute;s de m&eacute;thanisation.</p><p><strong>L'assurance r&eacute;colte</strong> est au c&oelig;ur de l'actualit&eacute; mais ce colloque propose de penser le risque &agrave; une &eacute;chelle plus large.<em>&nbsp;&laquo;&nbsp;Le risque climatique fait office de point de cristallisation mais ce n'est pas le seul risque auquel les agriculteurs sont expos&eacute;s. Il existe aussi une multitude de fa&ccedil;on de les g&eacute;rer, au-del&agrave; de l'assurance&nbsp;&raquo;</em>, pr&eacute;cise Eric Gelpe.&nbsp;</p><p>Sur le m&ecirc;me sujet :&nbsp;Faut-il transf&eacute;rer une partie des aides PAC vers des outils de gestion des risques&nbsp;?</p>



Le 1er évènement international consacré à la gestion des risques en agriculture aura lieu les 22 et 23 février à Paris. Il est organisé par la chaire « management des risques en agriculture », qui rassemble UniLaSalle et Groupama Paris Val de Loire. 


Bientôt un colloque sur la gestion des risques


Réduire de 25 % d’ici à 2020 et de 50 % d’ici à 2025 l’usage des pesticides comme le prescrit le plan Ecophyto 2 ? Pas utopique, si l’on s’attarde sur les panneaux pulvérisateurs. Agréés officiellement comme dispositif anti-dérive, les panneaux récupérateurs sont, à eux seuls, susceptibles de réduire de 35 % à 45 % par saison par l’usage des pesticides. Ils ont toutefois deux inconvénients majeurs : ils renchérissent le coût du matériel à l’achat et ralentissent le débit de chantier, notamment pour les producteurs qui feraient avec les panneaux l’apprentissage du traitement face par face, chronophage par essence.Distingué Forum Pulvé 2017Mais, entre économies de pesticides et surcoût l’achat et à l’usage, les études démontrent que la pulvérisation confinée est une opération blanche pour le viticulteur, et verte pour l’environnement. Il faut également savoir que les Régions sont susceptibles de subventionner les appareils, qui peuvent aussi être mutualisés en Cuma. Les constructeurs, au nombre d’une dizaine, continuent de faire évoluer leurs matériels pour lever les freins liés à la topographie des vignobles et à la diversité des modes de conduite. Parmi l’offre des constructeurs, le Drift Recovery de Friuli se distingue par l’ergonomie de ses commandes, sa consommation réduite de carburant, son faible bruit en pulvérisation et sa qualité de pulvérisation. C’est en tout cas la description qu’en avait faite la Chambre d’agriculture de Charente lors du Forum Pulvé 2017. Le Drift Recovery a aussi reçu une médaille de bronze au Sitevi 2017.


[Sitevi] Friuli, tombé dans le panneau (récupérateur) pour la bonne cause


<p>Apr&egrave;s une Citation au Sima, Teejet d&eacute;croche une m&eacute;daille d'argent au Sitevi. C'est une bonne nouvelle pour les viticulteurs et arboriculteurs que de voir le fabricant de buses d&eacute;cliner son innovation sur les pulv&eacute;risateurs pour vignes et arbres. La technologie est en effet porteuse de pr&eacute;cision &agrave; plusieurs endroits. A partir du poste de conduite, le Dynajet Flex 7140 permet de moduler le d&eacute;bit et donc la dose en fonction de l'&eacute;tage foliaire et de la densit&eacute; de feuillage, sans modifier ni la pression, ni le spectre des gouttelettes, gages de bonne application. Le syst&egrave;me autorise par ailleurs la coupure instantan&eacute;e d'une ou plusieurs buses au passage d'un pied manquant ou d'un d&eacute;ficit de v&eacute;g&eacute;tation.&nbsp;</p><h2>Une buse tout-terrain</h2><p>Le syst&egrave;me garantit par ailleurs la constance des param&egrave;tres de pulv&eacute;risation (dose, pression, taille des gouttes) dans les phases d'acc&eacute;l&eacute;ration et de d&eacute;c&eacute;l&eacute;ration (fourri&egrave;res) et en cours de travail (pentes). Le syst&egrave;me permet enfin d'ajuster la taille des gouttelettes en fonction des conditions d'applications, c'est &agrave; dire en fonction du type et de la formulation du produit appliqu&eacute;, de la pr&eacute;sence ou pas d'adjuvant, des conditions climatiques au moment de l'intervention (temp&eacute;rature, hygrom&eacute;trie...) ou encore des contraintes environnementales locales au niveau de la parcelle (pr&eacute;sence d'habitations, d'&eacute;coles, de cours d'eau, ZNT...).</p>



Les buses à solénoïdes électriques permettent en outre de faire varier le spectre de pulvérisation selon les conditions physiologique, climatique ou environnementale. Médaille d’argent au Sitevi 2017.


Teejet introduit la modulation de dose en viticulture avec les buses Dynajet


<p><em>"Les r&eacute;sidus d'antibiotiques dans les environnements agricoles des ann&eacute;es&nbsp;1950, tels que le fumier, la terre, et les eaux, ont pu avoir un impact bien&nbsp;sup&eacute;rieur &agrave; ce que l'on pensait sur la propagation de la r&eacute;sistance &agrave;&nbsp;l'ampicilline"</em>, estime le docteur Fran&ccedil;ois-Xavier Weill, de l'institut&nbsp;Pasteur, qui a dirig&eacute; ces recherches. Leur r&eacute;sultat est paru dans la revue&nbsp;sp&eacute;cialis&eacute;e The Lancet Infectious Diseases. <em>"<strong>Il est urgent de r&eacute;&eacute;valuer l'usage des antibiotiques chez l'animal</strong>"</em>,&nbsp;poursuit le docteur Weill, qui pr&ocirc;ne <em>"une veille &eacute;troite des r&eacute;sistances&nbsp;bact&eacute;riennes, &agrave; la fois chez l'homme et chez l'animal, et ce &agrave; l'&eacute;chelle&nbsp;mondiale"</em>.&nbsp;&nbsp;</p><p>D&eacute;but novembre, l'Organisation mondiale de la sant&eacute; (OMS) a exhort&eacute; les&nbsp;&eacute;leveurs &agrave; ne plus du tout utiliser d'antibiotiques sur les animaux sains,&nbsp;afin de pr&eacute;venir la propagation de la r&eacute;sistance &agrave; ces m&eacute;dicaments. L'ampicilline, une p&eacute;nicilline de synth&egrave;se, a &eacute;t&eacute; commercialis&eacute;e en Europe&nbsp;en 1961. Or, les premi&egrave;res &eacute;pid&eacute;mies provoqu&eacute;es par des bact&eacute;ries r&eacute;sistantes&nbsp;&agrave; cet antibiotique ont &eacute;t&eacute; observ&eacute;es chez l'homme peu de temps apr&egrave;s, &agrave; partir&nbsp;de 1962.&nbsp;&nbsp;</p><h2>r&eacute;sistance &agrave; l'ampicilline</h2><p>Intrigu&eacute;s par ce d&eacute;lai tr&egrave;s court, les chercheurs fran&ccedil;ais ont &eacute;tudi&eacute; les&nbsp;propri&eacute;t&eacute;s g&eacute;n&eacute;tiques des bact&eacute;ries r&eacute;sistantes. Ils ont d&eacute;couvert <em>"que des bact&eacute;ries poss&eacute;dant des g&egrave;nes capables de&nbsp;transmettre la r&eacute;sistance &agrave; l'ampicilline sont en fait apparues, de fa&ccedil;on&nbsp;inattendue, d&egrave;s la fin des ann&eacute;es 1950"</em>, explique l'Institut Pasteur dans un&nbsp;communiqu&eacute;. <em>"L'&eacute;mergence de cette r&eacute;sistance &agrave; l'ampicilline pourrait &ecirc;tre due &agrave;&nbsp;l'utilisation dans les &eacute;levages de p&eacute;nicilline G"</em>, jugent les chercheurs.&nbsp;&nbsp;&nbsp;</p><p>Selon eux, les g&egrave;nes de la r&eacute;sistance peuvent &ecirc;tre transf&eacute;r&eacute;s entre des&nbsp;souches de bact&eacute;ries quand celles-ci sont expos&eacute;es &agrave; des niveaux relativement&nbsp;faibles de p&eacute;nicilline G, semblables aux doses utilis&eacute;es &agrave; l'&eacute;poque dans les&nbsp;&eacute;levages. D&eacute;couverte par Alexandre Fleming en 1928 et produite en masse pendant la&nbsp;Seconde Guerre mondiale, la p&eacute;nicilline G a &eacute;t&eacute; utilis&eacute;e d&egrave;s les ann&eacute;es 50&nbsp;dans les &eacute;levages en Am&eacute;rique du Nord et en Europe, pour faire grossir les&nbsp;animaux et donc augmenter leur valeur marchande. L'augmentation de la r&eacute;sistance aux antibiotiques est une source&nbsp;d'inqui&eacute;tude pour les autorit&eacute;s sanitaires mondiales et l'OMS tire&nbsp;r&eacute;guli&egrave;rement la sonnette d'alarme. <em>"Il est estim&eacute; que, d'ici 2050, cette r&eacute;sistance fera plus de 10 millions&nbsp;de victimes dans le monde"</em>, assurent les auteurs de l'&eacute;tude.</p><p>Pour en savoir plus :&nbsp;<a href="https://www.pleinchamp.com/meteo/meteo-participative">Plan Ecoantibio&nbsp;: objectifs atteints et largement d&eacute;pass&eacute;s (Anses)</a></p>



La résistance des bactéries à l'un des antibiotiques les plus courants, l'ampicilline, est antérieure à son utilisation chez l'homme et pourrait avoir été causée par l'administration de pénicilline au bétail dans les années 50, selon une étude publiée jeudi.


Résistance aux antibiotiques: un lien avec l'usage ancien de pénicilline dans les élevages (étude)


<p><em>&laquo;&nbsp;Un nouveau syst&egrave;me de mise en &oelig;uvre sera introduit en remplacement du syst&egrave;me actuel, et celui-ci accordera aux &Eacute;tats membres / r&eacute;gions un degr&eacute; plus &eacute;lev&eacute; de subsidiarit&eacute;&nbsp;&raquo;</em>, vient d'annoncer Phil Hogan, le commissaire pour l'agriculture.</p><p>Dans la communication d&eacute;voil&eacute;e aujourd'hui par la Commission europ&eacute;enne, il est propos&eacute; <strong>un nouveau partage des responsabilit&eacute;s entre l'Union europ&eacute;enne et les &Eacute;tats membres</strong>. La premi&egrave;re fixera les param&egrave;tres de base de la PAC, en d&eacute;finissant de grands objectifs. Mais ce sera ensuite &agrave; chaque &Eacute;tat membre &ndash; voire &agrave; chaque R&eacute;gion &ndash; de b&acirc;tir son propre<em>&nbsp;&laquo;&nbsp;plan strat&eacute;gique&nbsp;&raquo;</em> dans lequel il indiquera comment atteindre ces objectifs.</p><p>Aux yeux de la Commission, cette &eacute;volution permettra de donner plus de sens et de pertinence &agrave; la politique agricole europ&eacute;enne, en la rapprochant des r&eacute;alit&eacute;s territoriales. La politique agricole restera <em>&laquo;&nbsp;commune&nbsp;&raquo;</em>, dans la mesure o&ugrave;<strong>&nbsp;ces plans strat&eacute;giques seraient approuv&eacute;s au niveau communautaire.</strong></p><h2>La profession agricole craint "des discriminations"</h2><p>S'il est mis en &oelig;uvre, ce nouveau mod&egrave;le constituera n&eacute;anmoins un tournant dans l'histoire de la PAC. Cr&eacute;&eacute;e en 1962, il s'agit de la politique europ&eacute;enne la plus ancienne et la plus avanc&eacute;e.</p><p>La nouvelle a &eacute;t&eacute; fraichement accueillie par la FNSEA. Cette &eacute;volution <em>&laquo;&nbsp;cache maladroitement une renationalisation majeure de la seule politique r&eacute;ellement int&eacute;gr&eacute;e de l'Union europ&eacute;enne. Ce n'est pas le choix de la FNSEA, ce n'est pas le sens de l'histoire pro-europ&eacute;enne que nous d&eacute;fendons&nbsp;&raquo;, </em>regrette le syndicat. La FNSEA craint que cela conduise &agrave; <em>&laquo;&nbsp;des discriminations entre les agriculteurs europ&eacute;ens&nbsp;&raquo;.&nbsp;</em>Dans un autre communiqu&eacute;, l'AGPM, l'AGPB, la CGB et la FOP* enfoncent le clou&nbsp;et annoncent <em>&laquo;&nbsp;la mort programm&eacute;e de la politique agricole commune &raquo;.</em></p><h2>Combler les faiblesses de la PAC</h2><p>D'autres &eacute;volutions ont &eacute;t&eacute; propos&eacute;es par la Commission. L'un des objectifs est <strong>d'am&eacute;liorer sa performance environnementale</strong>, afin de remplir les objectifs fix&eacute;s par la Cop 21. Il est aussi question d'assurer <strong>une distribution plus &eacute;quitable des aides</strong>. Plusieurs possibilit&eacute;s seront explor&eacute;es&nbsp;: plafonnement et d&eacute;gressivit&eacute; des paiements, paiement redistributif ou ciblage des aides sur les &laquo;&nbsp;v&eacute;ritables&nbsp;&raquo; agriculteurs. La Commission entend aussi<strong>&nbsp;favoriser l'acc&egrave;s des agriculteurs &agrave; l'innovation et aux nouvelles technologies</strong>. &nbsp;&nbsp;</p><p>Par ailleurs, l'institution europ&eacute;enne souhaite <strong>renforcer la panoplie des outils de gestion des risques</strong> &agrave; disposition des agriculteurs. Il est notamment annonc&eacute; la cr&eacute;ation d'une plateforme europ&eacute;enne de gestion des risques, afin d'informer et de communiquer sur le sujet.</p><p>Toutes ces &eacute;volutions ne conduiront pas &agrave; une r&eacute;volution, a temp&eacute;r&eacute; la Commission europ&eacute;enne. Ainsi, il est propos&eacute; de <strong>maintenir les deux piliers de la PAC</strong>. Les agriculteurs pourront continuer &agrave; b&eacute;n&eacute;ficier d'un syst&egrave;me de paiements directs.</p><h2>Un cadre budg&eacute;taire incertain</h2><p>Mais cette nouvelle r&eacute;forme intervient dans <strong>un contexte budg&eacute;taire incertain</strong>, notamment avec la sortie programm&eacute;e du Royaume-Uni de l'Union europ&eacute;enne. Du c&ocirc;t&eacute; du calendrier, les propositions pour un futur cadre financier pluriannuel devraient &ecirc;tre pr&eacute;sent&eacute;es en mai 2018. Elles seront suivies, en juin, par des propositions l&eacute;gislatives.</p><p>*Association g&eacute;n&eacute;rale des producteurs de ma&iuml;s, association g&eacute;n&eacute;rale des producteurs de bl&eacute;, conf&eacute;d&eacute;ration g&eacute;n&eacute;rale des planteurs de betteraves et F&eacute;d&eacute;ration fran&ccedil;aise des producteurs d'ol&eacute;agineux et de prot&eacute;agineux</p>



Dans sa communication relative à la prochaine réforme de la PAC, la Commission européenne propose de laisser une plus grande marge de manœuvre aux États membres. Une idée qui ne fait pas l’unanimité au sein de la profession agricole. 


Vers une PAC plus flexible ou la fin de la PAC ?


<p>Les pulv&eacute;risateurs ne sont pas tous &eacute;gaux. Ce n'est un myst&egrave;re ni pour les constructeurs, ni pour les prescripteurs, ni pour les utilisateurs. &nbsp;Que l'on se rassure&nbsp;: tous les pulv&eacute;risateurs assurent la protection du vignoble, sans quoi la s&eacute;lection naturelle aurait depuis longtemps &eacute;cart&eacute; les appareils les moins performants. Ceux-ci sont en g&eacute;n&eacute;ral assez basiques, &eacute;conomiques &agrave; l'achat et productifs &agrave; l'usage, le prix d'un appareil &eacute;tant inversement proportionnel &agrave; la distance s&eacute;parant les diffuseurs de la cible. Dans ces conditions, pourquoi &eacute;tablir une classification des performances des pulv&eacute;risateurs viticoles&nbsp;? Pour deux raisons&nbsp;: la premi&egrave;re, c'est que l'on dispose depuis peu d'une m&eacute;thode scientifique pour &eacute;valuer tous les appareils du march&eacute;. On la doit &agrave; l'Institut national de recherche en sciences et technologies pour l'agriculture et l'environnement (IRSTEA) et l'Institut fran&ccedil;ais de la vigne et du vin (IFV) qui ont mis au point la vigne artificielle EvaSprayViti. La seconde, c'est que la pression r&eacute;glementaire et sociale appuient toujours un peu plus le curseur de l'efficience des pratiques, preuves &agrave; l'appui si possible.</p><h2>Quatre classes</h2><p>Car si tous les appareils prot&egrave;gent la vigne, la diff&eacute;rence entre un bon et un mauvais r&eacute;side dans la quantit&eacute; de produit qui n'atteint pas sa cible, autrement dit la d&eacute;rive. &laquo;&nbsp;Pour &eacute;tablir le classement, nous avons pris comme r&eacute;f&eacute;rence les voutes pneumatiques qui repr&eacute;sentent entre 70 et 80 % du parc actuel&nbsp;&raquo;, d&eacute;clare Adrien Verg&egrave;s, ing&eacute;nieur &agrave; l'IFV. Ces appareils ont &eacute;t&eacute; cr&eacute;dit&eacute;s de la note B. Ceux dont le d&eacute;p&ocirc;t sur feuilles, mesur&eacute; au banc d'essai EvaSprayViti, est inf&eacute;rieur &agrave; celui des vo&ucirc;tes, h&eacute;ritent de la note C. Les appareils plus performants sont discrimin&eacute;s en deux classes A et A+. La classe A autorise une r&eacute;duction de la dose d'emploi de 30 % tout en assurant une couverture sur feuille &eacute;quivalente &agrave; la classe B. Pour la classe A+, la r&eacute;duction atteint 50 %&nbsp;&raquo;. Une &eacute;conomie de 50 % de produis phytos, cela ne vous &eacute;voque rien&nbsp;? Ne serait-ce pas l'objectif d'Ecophyto 2 &agrave; l'horizon 2025&nbsp;? Exact. Des pulv&eacute;risateurs sont-ils potentiellement &eacute;ligibles &agrave; la classe A+ ?. Oui. Ils ont plut&ocirc;t un profil face par face (mais ce n'est pas syst&eacute;matique) et arborent pour certains des panneaux r&eacute;cup&eacute;rateurs.</p><h2>Pas tous test&eacute;s mais tous class&eacute;s</h2><p>Bonne nouvelle&nbsp;: le mat&eacute;riel existant offre donc mati&egrave;re &agrave; progresser significativement. Il n'y a plus qu'&agrave; coller les sticks sur les appareils pour au minimum &eacute;clairer les acheteurs, sinon les inciter &agrave; choisir un appareil parmi les plus performants. Pas si vite. Comme il est inenvisageable, pour des questions de co&ucirc;t et de temps, de passer l'int&eacute;gralit&eacute; des pulv&eacute;risateurs du march&eacute; au banc d'essai, les promoteurs du projet envisagent de classer par d&eacute;faut les appareils sur la base des tendances observ&eacute;es sur les diff&eacute;rentes cat&eacute;gories de pulv&eacute;risateurs soumises au banc d'essai, en attribuant la note minimale enregistr&eacute;e par un appareil &eacute;quivalent de la m&ecirc;me famille (face par face, voute pneumatique etc..). Charge au constructeur qui contesterait sa note de soumettre son appareil au banc d'essai et qui ferait alors juge de paix. &laquo;&nbsp;Ce protocole a &eacute;t&eacute; valid&eacute; par toutes les instances travaillant au projet de classification des pulv&eacute;risateurs, c'est &agrave; dire le minist&egrave;re de l'Agriculture, les constructeurs et les organisations professionnelles agricoles&nbsp;&raquo;, pr&eacute;cise Adrien Verg&egrave;s. &laquo;&nbsp;Il devrait &ecirc;tre mis en oeuvre dans un d&eacute;lai de deux ans maximum&nbsp;&raquo;. A noter que le classement int&egrave;grera une note pour trois stades v&eacute;g&eacute;tatifs&nbsp;: d&eacute;but, milieu et fin. L'IFV et l'IRSTEA poursuivent par ailleurs leurs travaux pour &eacute;tablir un classement &agrave; l'&eacute;gard de la d&eacute;rive, en s'appuyant sur le tout nouveau banc d'essai EoleDrift, prim&eacute; au Sitevi 2017. Avec la qualit&eacute; des d&eacute;p&ocirc;ts sur feuilles et la d&eacute;rive, la facilit&eacute; d'utilisation pourrait constituer une troisi&egrave;me grille d'&eacute;valuation des pulv&eacute;risateurs.</p>



Le projet de classification environnementale concernera à terme trois critères que sont la quantité de dépôts sur la végétation, la dérive et la facilité d’utilisation. Premiers sticks d’ici à deux ans.


A+, A, B et C : la future labellisation des pulvérisateurs viticoles


Fini le gazole rouge, place au tracteur vert 100 % électrique. Telle est la voie que veut emprunter la Fédération des vignerons indépendants du Gard, en quête de cohérence. En développant un tracteur électrique, il s’agit pour les vignerons de mettre en en phase leurs pratiques agroécologiques sinon biologiques et biodynamiques avec les énergies alternatives aux énergies fossiles non renouvelables et émettrices de gaz à effet de serre.Rompus au rouge, au blanc et au rosé, pour passer au vert, les vignerons ont fait appel aux compétences des étudiants du département Génie électrique et informatique industrielle de l’IUT de Nîmes et ainsi qu’aux étudiants de l’Ecole des Mines d’Alès.


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