Un monobras en fonte moul&eacute;e r&eacute;servant un acc&egrave;s ais&eacute; au c&oelig;ur semeur pour par exemple changer de disque. Des points de pivots dot&eacute;s de bagues polym&egrave;res anti-usure et au diam&egrave;tre augment&eacute; de 30 mm pour assurer la long&eacute;vit&eacute; de la machine. Un c&oelig;ur semeur sans joint minimisant les frottements et requ&eacute;rant ainsi un faible couple d'entrainement. Un entrainement &eacute;lectrique des dispensant de g&eacute;n&eacute;ratrice &eacute;lectrique. Une pression standard de 130 kg pouvant &ecirc;tre port&eacute;e &agrave; 230 kg. Des roues de jauge ajustables de 0 &agrave; 5 mm sur le double disque ouvreur pour s'adapter aux conditions extr&ecirc;mes. Telles sont quelques-unes des caract&eacute;ristiques du nouvel Optima HD II de Kverneland. Parmi les options figurent roues ajour&eacute;es, roues de rappui en V de 25 ou 50 mm, chasses mottes, chasse d&eacute;bris &eacute;toil&eacute;s, roulettes interm&eacute;diaires caoutchouc ou inox. L'enfouisseur de fertilisation &agrave; double disques a &eacute;t&eacute; retravaill&eacute; pour offrir plus de r&eacute;glages de profondeur, il dispose d'une descente avec cyclone int&eacute;gr&eacute; et &nbsp;peut &ecirc;tre pr&eacute;-&eacute;quip&eacute; pour la fertilisation liquide en combinaison d'une cuve frontale Kverneland iXtra Life.<h2>Jusqu'&agrave; 18 km/h</h2>Kverneland pr&eacute;sente par ailleurs avec le SX High Speed un autre &eacute;l&eacute;ment semeur, capable d'assurer un semis de pr&eacute;cision &agrave; 18 km/h. Toujours d&eacute;pourvu de g&eacute;n&eacute;ratrice &eacute;lectrique, il est dot&eacute; d'un c&oelig;ur semeur pressuris&eacute; garantissant la pr&eacute;cision de la distribution des graines, assorti d'un contr&ocirc;leur de semis informant le chauffeur des pourcentages de manques et de doubles.<h2>Semis de pr&eacute;cision</h2>Comme l'Optima HD II, l'Optima SX High Speed est compatible avec les principes de l'agriculture de pr&eacute;cision (coupure de rangs et modulation des densit&eacute;s de semis par GPS). Les deux &eacute;l&eacute;ments semeurs sont par ailleurs &agrave; mettre en &oelig;uvre le concept Geoseed propre &agrave; Kverneland, lequele permet de disposer les graines en quinconce ou en parall&egrave;le, le tout pour valoriser au mieux l'espace racinaire ainsi que l'exposition aux rayons lumineux.


L’Optima HD II à entrainement électrique gagne en robustesse tandis que le nouveau SX High Speed tutoie les 18 km/h. Les deux sont compatibles avec le concept Geoseed de semis en quinconce ou en parallèle.


Deux nouveaux éléments semeurs monograine chez Kverneland


Chaque semaine FranceAgriMer effectue un suivi précis de l'évolution des marchés ; bovins, ovins et porcins et publie des informations de conjoncture.Semaine 2 (du 08 janvier au 14 janvier 2018)


Elevage : retrouvez l'analyse hebdomadaire par FranceAgriMer semaine 2

Pour la quatri&egrave;me fois dans le d&eacute;partement, Jeunes agriculteurs 44 a d&eacute;cid&eacute; de valoriser les &laquo;&nbsp;bonnes&nbsp;&raquo; transmissions &agrave; travers un concours, le Prix de la transmission. La Loire-Atlantique a &eacute;t&eacute; le premier d&eacute;partement au niveau r&eacute;gional et national &agrave; organiser ce prix, puisque ce sont g&eacute;n&eacute;ralement les installations qui sont mises en avant.

Aujourd&rsquo;hui, JA44 veut aller plus loin, partant du principe qu&rsquo;une bonne installation c&rsquo;est avant tout une transmission r&eacute;ussie. Aussi, JA44 s&rsquo;est engag&eacute; dans un partenariat avec la Banque Populaire pour mettre en place ce concours innovant et montrer l&rsquo;importance de l&rsquo;implication des c&eacute;dants dans leur projet de fin de carri&egrave;re pour le renouvellement des g&eacute;n&eacute;rations en agriculture.

Le principe du prix de la transmission est bas&eacute; sur un challenge entre les cantons du d&eacute;partement&nbsp;: ce sont les cantons qui portent les candidatures. Pour cela chaque canton doit choisir une transmission &laquo;&nbsp;id&eacute;ale&nbsp;&raquo; qui a eu lieu sur son territoire il y a cinq ans maximum.

Chaque candidat r&eacute;alisera une vid&eacute;o de 5 minutes sur son installation et sur la transmission. L&rsquo;objectif de chaque canton est donc de trouver un profil de c&eacute;dant qui a entrepris de pr&eacute;parer sa transmission dans un but pr&eacute;cis&nbsp;: installer un jeune de mani&egrave;re viable, vivable et transmissible.

Les candidats s&eacute;lectionn&eacute;s rencontreront les Jeunes Agriculteurs de leur canton pour pr&eacute;parer leur pr&eacute;sentation face au jury, pour &ecirc;tre &eacute;valu&eacute;s par un autre JA d&rsquo;un canton ext&eacute;rieur. Premi&egrave;re &eacute;ch&eacute;ance &agrave; la fin du mois de janvier pour d&eacute;couvrir les profils des candidats des cantons, puis rendez-vous en f&eacute;vrier 2018 pour le jury final&nbsp;! La remise des prix aura lieu sur l&rsquo;exploitation gagnante en avril. &Agrave; la cl&eacute; pour les vainqueurs&nbsp;: un prix qui sera partag&eacute; entre le canton, le jeune et le c&eacute;dant qui auront &eacute;t&eacute; &eacute;lus laur&eacute;ats de cette &eacute;dition in&eacute;dite. Bonne chance &agrave; tous les cantons&nbsp;!

<ul>
	<li>Pour plus d&rsquo;informations, contactez Jeunes Agriculteurs 44 au 02 40 16 39 41 ou via <a href="mailto:jeunes.agriculteurs@ja44.fr">jeunes.agriculteurs@ja44.fr</a></li>
</ul>
[NEW_PARAGRAPHE]&acirc;&euro;&lsaquo;&acirc;&euro;&lsaquo;&acirc;&euro;&lsaquo;&acirc;&euro;&lsaquo;&acirc;&euro;&lsaquo;&acirc;&euro;&lsaquo;&acirc;&euro;&lsaquo;Assembl&eacute;e g&eacute;n&eacute;rale de JA44 mercredi 21 f&eacute;vrier[TITRE_TEXTE]Mercredi 21 f&eacute;vrier, Jeunes agriculteurs 44 tiendra son assembl&eacute;e g&eacute;n&eacute;rale &agrave; la salle de conf&eacute;rence Agora au Village by CA &agrave; Nantes.

Force de propositions, Jeunes agriculteurs 44 animera avec plusieurs intervenants experts dans leurs domaines une table ronde sur l&rsquo;importance du facteur humain dans l&rsquo;installation pour les Jeunes agriculteurs. Un temps fort &agrave; ne pas manquer.

Au programme de la soir&eacute;e&nbsp;:

19h &ndash; 20h30&nbsp;: Huis-clos r&eacute;serv&eacute; aux adh&eacute;rents JA44

21h &ndash; 22h30&nbsp;: Assembl&eacute;e G&eacute;n&eacute;rale Pl&eacute;ni&egrave;re

&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp; &nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp; Pr&eacute;sentation du rapport d&rsquo;activit&eacute;

&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp; Table ronde interactive,&nbsp; Intervention de JA Nat&rsquo;, D&eacute;bats et discussions

22h30 - 23h30&nbsp;: Discours de cl&ocirc;ture

&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp; Buffet
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En ce début d'année 2018, JA44 lance le Prix de la transmission. Organisé pour la quatrième fois, ce concours a pour objectif de mettre en avant une bonne transmission entre un cédant et un jeune. Explications.

Prix de la transmission - « Valorisons les « bonnes » transmissions ! »

<a href="https://www.facebook.com/media/set/?set=a.2122900607776654.1073741840.156507301082671&amp;type=1&amp;l=82879a6484">Retrouver toutes les images de cette action en cliquant sur ce lien&nbsp;</a>

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Une action nationale est prévue ce vendredi 19 janvier pour dénoncer les enseignes qui ne jouent pas le jeu de la démarche « Eleveur et engagé ». La section viande bovine a donc décidé de s'inscrire dans l'action nationale en se mobilisant au magasin Intermarché de Châteaubriant. 

Photos - Action Eleveur et engagé : la Loire-Atlantique mobilisée 


Citant une étude d’Arvalis Institut du végétal, Eric Frétillère, président des Irrigants de France, rappelle que la France est le deuxième pays en Europe, derrière la Norvège, à disposer de ressources conséquentes en eau douce. Problème : faute d’une insuffisance d’infrastructures de stockage, cette abondance ruisselle entre les mains de tous les usagers quels qu’ils soient. Une situation de moins en moins tenable à l’aune du changement climatique à l’œuvre, lequel va immanquablement accroître les tensions sur la ressource, dont la disponibilité sera moindre en période critique tandis que l’évapotranspiration sera accentuée.Du stockage au blocageLa solution, pour à la fois sécuriser l’approvisionnement en eau potable et assurer l’assainissement, soutenir l’étiage des cours d’eau, alléger la pression sur les milieux fragiles et servir les usages industriels et agricoles, consiste à capter les surplus hivernaux pour compenser les déficits estivaux. C’est tout l’enjeu des ouvrages de stockage et de transfert qui sous-tendent les projets de territoire, censés organiser la concertation entre tous les acteurs mais qui génèrent ici et là de nombreux recours juridiques, condamnant et confinant certains projets de stockage au blocage.Du pragmatisme à l’optimismePour en finir avec les recours jugés intempestifs, une cellule d’expertise sur la ressource en eau a été créée fin 2017 par les ministères de l’Agriculture et de la Transition écologique. Ses conclusions sont attendues pour le printemps prochain. Misant sur le pragmatisme des gouvernants, Eric Frétillère se veut raisonnablement optimiste sur l’issue des travaux. Sans se dédouaner des efforts à poursuivre pour rendre les pratiques agricoles toujours plus scrupuleuse de l’usage de l’eau, le président des Irrigants de France rappelle que l’eau est porteuse d’enjeux de sécurité alimentaire. Et pour cause : on « mange » davantage l’eau qu’on ne la boit.


« La France, un pays d’abondance hydrique »

"Dans le cadre des n&eacute;gociations commerciales annuelles, toutes les enseignes demandent une fois encore des baisses de prix... qui viendront une ann&eacute;e de plus d&eacute;truire de la valeur et alimenter la guerre des prix" &eacute;crit Richard Girardot, Pdg de Nestl&eacute; France dans un billet de son blog jeudi, intitul&eacute; "C'est qui le patron?" (http://richardgirardot.fr/). Il d&eacute;nonce en particulier la cha&icirc;ne Intermarch&eacute;, qui lance "des offres promotionnelles de 70%" sur le Perrier, produit par Nestl&eacute;."Quant aux promotions en g&eacute;n&eacute;ral qui devaient se limiter en volume et en valeur, que penser des catalogues du moment qui proposent au del&agrave; d'Intermarch&eacute;, du -50% chez Carrefour, du 1+1 gratuit chez G&eacute;ant Casino ou encore 40% de remise imm&eacute;diate chez Cora?" s'interroge le responsable. "Toutes ces promotions (...) semblent bien loin des engagements de retour &agrave; la raison pris par les enseignes vis-&agrave;-vis des plus hautes autorit&eacute;s de l'Etat" note M. Girardot, en fustigeant la "fuite en avant" de la distribution qui, "seule contre tous", poursuit "une guerre des prix qui met &agrave; genoux agriculteurs et industriels".En attendant une loi qui doit interdire les promotions abusives, relever le seuil de revente &agrave; perte, et dont le texte doit &ecirc;tre pr&eacute;sent&eacute; en conseil des ministres le 31 janvier, les grandes enseignes s'&eacute;taient engag&eacute;es lors des Etats G&eacute;n&eacute;raux de l'Alimentation, dans une "charte", &agrave; anticiper les principes de la future loi et &agrave; les respecter d&egrave;s cette ann&eacute;e."A peine deux mois se sont &eacute;coul&eacute;s, et l'ensemble de ces engagements sont bafou&eacute;s" &eacute;crit M. Girardot. Le 9 janvier, Christiane Lambert, pr&eacute;sidente de la FNSEA, premier syndicat agricole, avait &eacute;galement regrett&eacute; l'attitude de la distribution. "Les commerciaux (repr&eacute;sentant les industries agro-alimentaires, NDLR) en discussion dans les box de n&eacute;gociation (avec les repr&eacute;sentants des centrales d'achat des super-march&eacute;s, NDLR) se font rabrouer lorsqu'ils osent &eacute;voquer la charte d'engagement, la distribution s'assoit dessus et exige des baisses de 2 &agrave; 8% sur des produits qui avaient d&eacute;j&agrave; baiss&eacute; de 3% l'an dernier" s'est &eacute;mue Mme Lambert, en &eacute;voquant des n&eacute;gociations "extraordinairement difficiles et compliqu&eacute;es".Jean-Yves Foucault, pr&eacute;sident de la coop&eacute;rative Limagrain, pr&eacute;sente dans l'industrie agroalimentaire via sa filiale de boulangerie industrielle Jacquet (pains de mie, p&acirc;tisserie Brossard), a donn&eacute; le m&ecirc;me son de cloche: "il n'y a pas de modification sur ce qu'on vit cette ann&eacute;e (...) par rapport &agrave; ce qu'on vivait les ann&eacute;es pr&eacute;c&eacute;dentes" a-t-il dit en d&eacute;but de semaine &agrave; Paris."Tant qu'on autorisera toutes les ententes &agrave; l'achat et qu'on interdira toutes les ententes &agrave; la vente, le syst&egrave;me n'&eacute;voluera pas" a-t-il analys&eacute;, en rappelant qu'il y a "300.000 agriculteurs, des milliers de PME agro-alimentaires, 60 millions de consommateurs et seulement quatre centrales d'achat" pour la grande distribution.


Après les agriculteurs et quelques industriels, un grand groupe agroalimentaire, Nestlé France, est sorti du bois jeudi pour fustiger l'attitude des supermarchés, accusés de "bafouer" les engagements pris lors des Etats généraux de l'alimentation en multipliant les baisses de prix.


Négociations commerciales: Nestlé s'en prend aux supermarchés

"Depuis deux ans, nous avons constat&eacute; une am&eacute;lioration de la fertilit&eacute; de nos sols mais aussi une &eacute;norme &eacute;conomie en carburant et en produits phytosanitaires, hormis le glyphosate qui nous permet le nettoyage de la parcelle" avant de semer, a annonc&eacute; Eddy Bollert aux d&eacute;put&eacute;s pr&eacute;sents sous le hangar de son exploitation agricole &agrave; Charmoy (Aube)."Si on nous le retire, on revient au labour et on perd tous nos b&eacute;n&eacute;fices", a assur&eacute; cet adepte de l'agriculture de conservation, ensemble de techniques culturales plus respectueuses de l'environnement qui stimulent les richesses agronomiques des sols, inquiet face &agrave; la volont&eacute; d'Emmanuel Macron d'interdire en France, dans trois ans, le produit invent&eacute; par l'am&eacute;ricain Monsanto. Dans le vignoble champenois de Montgueux, pr&egrave;s de Troyes, Denis Velut et son fils Beno&icirc;t ont &eacute;galement &eacute;limin&eacute; les produits de synth&egrave;se les plus toxiques et tous les herbicides...sauf le glyphosate, utilis&eacute; dans leurs parcelles pour d&eacute;sherber sous les ceps. Sans cela, "on passera la bineuse m&eacute;canique plus souvent et on usera plus de fioul", a calcul&eacute; Denis Velut, &agrave; la t&ecirc;te de 7,5 hectares de vigne."Il existe une diversit&eacute; de probl&eacute;matiques et de solutions selon les fili&egrave;res", a d&eacute;clar&eacute; la d&eacute;put&eacute;e LREM Elisabeth Toutut-Picard, pr&eacute;sidente de la mission d'information regroupant 22 parlementaires, reconnaissant "la bonne volont&eacute;" des agriculteurs qui "ne recourent pas aux produits phytosanitaires par plaisir".Aux yeux du d&eacute;put&eacute; de l'Aube G&eacute;rard Menuel (LR), co-rapporteur de la mission, "il ne faut pas se pr&eacute;cipiter vers une fausse bonne solution" en interdisant le " glyphosate" mais r&eacute;fl&eacute;chir en amont &agrave; des "alternatives" en s'appuyant sur "la recherche".&nbsp;"Il faut mettre des moyens humains et financiers pour accompagner les viticulteurs: on a aussi besoin de professionnels ind&eacute;pendants qui ne sont pas l&agrave; pour nous vendre des produits", ajoute le vigneron Beno&icirc;t Velut.Mise sur pied le 26 octobre 2017, la mission d'information m&ecirc;le auditions &agrave; l'Assembl&eacute;e nationale et d&eacute;placements sur le terrain jusqu'au printemps. Elle doit d&eacute;boucher sur un rapport "pratico-pratique" comportant "des propositions pragmatiques et r&eacute;alisables", selon sa pr&eacute;sidente.


Des agriculteurs et viticulteurs ont défendu jeudi un usage modéré du controversé glyphosate devant une délégation parlementaire en déplacement dans l'Aube, dans le cadre d'une mission d'information mise sur pied suite aux débats sur l'impact sanitaire et environnemental des produits phytosanitaires.


Aube : des agriculteurs défendent le glyphosate auprès des parlementaires

Le 7&#8200;d&eacute;cembre, lors d'une r&eacute;union associant l'ensemble des acteurs de la fili&egrave;re AOP&#8200;bleu d'Auvergne convoqu&eacute;e sous l'&eacute;gide de la pr&eacute;f&egrave;te du Cantal et sous la pression syndicale des &eacute;leveurs, les entreprises s'&eacute;taient engag&eacute;es &agrave; communiquer rapidement aux producteurs des &eacute;l&eacute;ments de prix et de taux de transformation pour 2018. Une condition sine qua none et pr&eacute;alable &agrave; l'envoi aux producteurs de demandes de d&eacute;claration d'intention (DI) pour s'engager sur le nouveau d&eacute;cret de l'AOP. Sachant que l'accord sur les AOP&#8200;fromag&egrave;res d'Auvergne conclu en 2009&#8200;mentionnait explicitement un alignement de valorisation du bleu d'Auvergne sur celle des autres AOP&#8200;de la r&eacute;gion, une fois ce nouveau cahier des charges publi&eacute;.&#8200;Une revendication que la FDSEA&#8200;s'est charg&eacute;e de rappeler &agrave; la m&eacute;moire des transformateurs.&#8200;Un mois apr&egrave;s cette "r&eacute;union de famille" en pr&eacute;fecture, quid des engagements pris ?Sodiaal : 100&#8200;% pour les producteurs &agrave; trois AOP Leader du march&eacute; avec pr&egrave;s de la moiti&eacute; des volumes(1), Sodiaal Massif central, dans un courrier adress&eacute; aux producteurs de lait AOP&#8200;cantal, fourme d'Ambert et bleu d'Auvergne, a pour sa part r&eacute;affirm&eacute; son attachement au principe d'un prix du lait AOP fix&eacute; chaque ann&eacute;e et s'appliquant sur la part du lait transform&eacute;e en AOP&#8200;dans ses usines.&#8200;Des taux de transformation pr&eacute;visionnels retenus pour les livraisons de 2018&#8200;sont pr&eacute;sent&eacute;s, &agrave; savoir : 20&#8200;%&#8200;pour le bleu, 20&#8200;% pour la fourme, 50&#8200;%&#8200;pour un producteur engag&eacute; &agrave; la fois en bleu et fourme, 70&#8200;%&#8200;pour un producteur engag&eacute; en cantal et bleu, et 100&#8200;%&#8200;pour les producteurs respectant les trois cahiers des charges. "Dans les secteurs o&ugrave; le bleu d'Auvergne est la seule AOP&#8200;pr&eacute;sente, afin d'encourager votre adh&eacute;sion au nouveau cahier des charges, nous avons d&eacute;cid&eacute; de vous garantir un taux minimum de transformation de 20&#8200;%&#8200;en 2018", &eacute;crit Sodiaal, taux qui sera ajust&eacute; au taux r&eacute;el de transformation en 2019. "On fait aussi un effort suppl&eacute;mentaire pour encourager les producteurs concern&eacute;s &agrave; signer les trois&#8200;DI de fa&ccedil;on &eacute;galement &agrave; rendre les laits AOP&#8200;plus polyvalents. Cela concerne la zone sanfloraine", fait valoir R&eacute;mi Broncy, administrateur de Sodiaal Union. Si le courrier ne le pr&eacute;cise pas, le Cantalien se veut affirmatif : "Sodiaal r&eacute;mun&egrave;rera le lait AOP&#8200;bleu d'Auvergne au m&ecirc;me niveau que le cantal ou la fourme d'Ambert."En 2017, le prix du lait (38-32) transform&eacute; en AOP&#8200;a &eacute;t&eacute; pay&eacute; par le groupe coop&eacute;ratif 368&#8200;&euro;/1&#8200;000&#8200;l, soit 45&#8200;&euro; de compl&eacute;ment, pr&eacute;cise R&eacute;mi Broncy.<h2>Lactalis s'alignera en avril</h2>Dans un courrier adress&eacute; le 22 d&eacute;cembre aux producteurs et co-sign&eacute; de l'organisation de producteurs AP3LMC, Lactalis - qui se partage environ 45&#8200;%&#8200;des tonnages avec Thuaire (SFL) et la Sica de Laqueuille - indique qu'elle s'engage &agrave; int&eacute;grer le lait transform&eacute; en AOP&#8200;bleu d'Auvergne "dans la m&ecirc;me logique de valorisation que les autres AOP&#8200;comme le cantal et la fourme d'Ambert". En pr&eacute;cisant toutefois que cette revalorisation s'inscrit dans une r&eacute;flexion globale en cours pour la construction du prix du lait AOP&#8200;d'Auvergne, avec une application du nouveau dispositif au 1er avril 2018.&#8200; Jusqu'&agrave; pr&eacute;sent, en effet, Lactalis fonctionnait avec une prime AOP et non un prix du lait AOP&#8200;diff&eacute;renci&eacute; bas&eacute; sur les indicateurs commerciaux sp&eacute;cifiques &agrave; l'AOP, comme le r&eacute;clament de longue date les producteurs. "On s'achemine vers &ccedil;a, confirme Claude Bonnet, pr&eacute;sident de l'AP3LMC. Il reste encore &agrave; d&eacute;terminer pr&eacute;cis&eacute;ment le fonctionnement mais l'entreprise a pris conscience qu'elle avait int&eacute;r&ecirc;t &agrave; pr&eacute;senter un prix du lait AOP&#8200;&agrave; ses r&eacute;seaux commerciaux." Pour m&eacute;moire, en moyenne sur 2017, la prime AOP vers&eacute;e par l'industriel s'est &eacute;lev&eacute;e &agrave; 50&#8200;&euro;, conduisant &agrave; un prix du lait de 365&#8200;&euro; (prix 38-32). Quant au taux de transformation appliqu&eacute;, Claude Bonnet indique qu'il ne d&eacute;passait pas 6-7&#8200;% en 2016, celui de 2017&#8200;n'&eacute;tait lui pas encore connu. Autre avanc&eacute;e qui devrait se concr&eacute;tiser dans l'ann&eacute;e 2018&#8200;: le rattrapage des trois mois de retard dans le versement. "Globalement, l'entreprise acc&egrave;de &agrave; des demandes qui datent d&eacute;j&agrave; d'un peu, surtout sur la vision d'un prix du lait AOP.&#8200;Petit &agrave; petit, les choses &eacute;voluent", se f&eacute;licite Claude Bonnet.&#8200;<h2>Thuaire pr&eacute;curseur</h2>"L'entreprise n'est pas forc&eacute;ment hostile &agrave; une valorisation identique du bleu sur les autres AOP mais elle veut attendre de voir ce que va faire son environnement", explique David Chauve, pr&eacute;sident de l'OP de la Soci&eacute;t&eacute; fromag&egrave;re du Livradois (SFL, Thuaire).&#8200;Pour l'heure, lors d'une r&eacute;union en d&eacute;cembre, OP&#8200;et transformateur ont act&eacute; un prix du lait AOP &agrave; 350&#8200;&euro;/1&#8200;000&#8200;l pour les mois de janvier et f&eacute;vrier 2018&#8200;(contre 360&#8200;&euro; pour la fourme d'Ambert) avec un nouveau rendez-vous le 7&#8200;f&eacute;vrier.&#8200;"On esp&egrave;re avoir un &eacute;cart qui se resserre dans l'ann&eacute;e sachant que les taux de transformation - 18&#8200;%&#8200;pour la fourme d'Ambert et 22&#8200;%&#8200;pour le bleu d'Auvergne - vont &ecirc;tre maintenus en 2018." Et David Chauve de rappeler que l'entreprise Thuaire a &eacute;t&eacute; pr&eacute;curseur il y a trois ans d&eacute;j&agrave;, avec une prime AOP&#8200;de 10&#8200;&euro; sur le bleu.&#8200;"C'est le seul &agrave; avoir lanc&eacute; la machine de la revalorisation du bleu", rel&egrave;ve le producteur puyd&ocirc;mois. Enfin, chez Dischamp, on &eacute;tait encore dans l'expectative des annonces des grosses locomotives.&#8200;"On s'est r&eacute;uni juste apr&egrave;s la r&eacute;union du 7&#8200;d&eacute;cembre, Dischamp a avanc&eacute; un prix de 350&#8200;&euro;/1&#8200;000&#8200;l pour le lait transform&eacute; en AOP&#8200;bleu en 2018, soit 10&#8200;&euro; de moins que la fourme, pour un taux de transformation de 10&#8200;%&#8200;(contre 7&#8200;% en 2017), mais rien n'a &eacute;t&eacute; act&eacute;, pr&eacute;cise Vincent Chirent, vice-pr&eacute;sident de l'OP&#8200;de la Nouvelle laiterie de la montagne. Notre demande, c&ocirc;t&eacute; producteurs, &eacute;tait un alignement sur les autres AOP, on nous a r&eacute;pondu que ce ne serait pas pour cette ann&eacute;e." Une nouvelle r&eacute;union &eacute;tait pr&eacute;vue hier entre l'OP et Dischamp.(1) Les volumes produits en 2017&#8200;devraient avoisiner les 5 000 tonnes.


Les premiers engagements concrets des transformateurs se font jour sur la valorisation du lait transformé en bleu d’Auvergne. Tour d’horizon des opérateurs.


Les bonnes résolutions des entreprises 

Ne rien changer aux dates d'intervention des agriculteurs et ne leur faire courir aucun risque vis &agrave; vis des conditions p&eacute;do-climatiques&nbsp;: tels &eacute;taient les postulats de l'&eacute;tude conduite par les trois organismes. R&eacute;sultat&nbsp;: sur un &eacute;quipement aussi embl&eacute;matique que le semoir monograine, autour de la p&eacute;riode critique situ&eacute;e dans cette r&eacute;gion autour du 1er mai, 14 des 20 semoirs pr&eacute;sents sur les 30 exploitations dorment sous le hangar. &laquo;&nbsp;Nous avons cherch&eacute; &agrave; optimiser non pas le parc mat&eacute;riel de chacune des exploitations mais celui de l'ensemble du r&eacute;seau d'exploitations, tout en consid&eacute;rant leurs sp&eacute;cificit&eacute;s au niveau assolement, largeur de travail, jours disponibles&nbsp;&raquo;, explique Baptiste Dubois, charg&eacute; d'&eacute;tude chez Arvalis Institut du v&eacute;g&eacute;tal. Les aspects logistique n'ont pas &eacute;t&eacute; abord&eacute;s dans l'&eacute;tude.<h2>Trois chiffres &eacute;vocateurs</h2>Ce qui vaut pour les semoirs monograine vaut bien entendu pour les autres mat&eacute;riels (tracteurs, moissonneuses-batteuses, travail du sol...), &eacute;galement pass&eacute;s au scanner dans l'&eacute;tude, qui conclut &agrave; une r&eacute;duction potentielle de 40 % du parc, de 40 % du capital investi et de 30 % des charges annuelles de m&eacute;canisation. &laquo;&nbsp;Le potentiel des r&eacute;seaux est en r&eacute;alit&eacute; plus important&nbsp;&raquo;, estime Laurent Bern&egrave;de de WefarmUp. &laquo;&nbsp;En effet, il y a un lien direct entre le nombre de participant au r&eacute;seau et le potentiel d'optimisation. Pour Julie Jammes, ing&eacute;nieur &agrave; la coop&eacute;rative Agro d'Oc, &laquo;&nbsp;la mise en r&eacute;seau des c&eacute;r&eacute;aliers par l'organisation Ceta a montr&eacute; sa r&eacute;elle efficacit&eacute; sur le compte de r&eacute;sultats des exploitations adh&eacute;rentes. On pouvait jusqu'&agrave; pr&eacute;sent partager ses pratiques culturales, ses id&eacute;es, ses projets. Il est d&eacute;sormais possible de partager aussi son mat&eacute;riel en utilisant une plateforme internet&nbsp;&raquo;.<aside class="factbox">
 <h2>BON &Agrave; SAVOIR</h2>
 La question sera pos&eacute;e &agrave; l&#039;occasion du CoFarming Fest, 1er du nom, qui se tiendra la 25 janvier &agrave; Paris (Hub BPI - Paris 9&egrave;me). Organis&eacute; par l&#039;Association Internationale du #CoFarming, qui f&eacute;d&egrave;re plusieurs startups fran&ccedil;aises (Agrifind, Echangeparcelle, FarmLeap, La balle ronde, WeFarmUp), le CoFarming Fest se veut une journ&eacute;e d&#039;&eacute;changes entre acteurs et contributeurs de cette nouvelle agriculture de r&eacute;seaux. Outre la table ronde posant la question du futur du co-farming, des conf&eacute;rences, rencontres et animations rythmeront la journ&eacute;e.
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La mise en réseau du matériel induit une chute de 40 % du capital investi et de 30 % des charges annuelles. C’est la conclusion d’une étude menée par Agro d’Oc, Arvalis et WeFarmUp auprès de 30 exploitations du Gers.


Arvalis jauge l’impact du co-farming sur les charges de mécanisation


Les Services de Remplacement, réseau qui emploie 13 000 salariés - dont 2 500 en CDI -, poursuivent leur développement en recrutant 300 nouveaux salariés en 2018 pour assurer le remplacement des chef(e)s d'exploitation et d'entreprises agricoles.Leaders de la gestion des absences des agricultrices et des agriculteurs, les Services de Remplacement doivent faire face à une pénurie de candidats rencontrée sur le marché. Pour y remédier, ils lancent de nouveaux supports de communication digitaux centrés sur le recrutement, dont une vidéo de promotion du métier d'agent de remplacement.A l'image de la diversité des productions agricoles françaises, les profils recherchés sont variés : débutants et expérimentés qui allient compétences en productions animales et végétales et savoir-être. Ce métier requiert de fortes qualités humaines et relationnelles : goût du changement et adaptabilité à des situations très diverses, travail en autonomie et prise d'initiatives, gestion de son temps et organisation de son travail. "Rejoindre les 13 000 agents de remplacement, c'est avoir la possibilité de développer ses compétences, d'être acteur de sa carrière professionnelle au sein de la production agricole et de tisser son réseau professionnel agricole" indique Luc Pierron, administrateur à Service de Remplacement France, en charge du dossier communication.En plus des postes en CDI, les Services de Remplacement recruteront plusieurs centaines de CDD pour assurer les missions imprévues et de courte durée, ainsi que les remplacements d'été ou intervenant lors de pics d'activité.


Les Services de Remplacement recrutent 300 CDI en 2018

L'avocat g&eacute;n&eacute;ral, dont le r&ocirc;le est de donner un avis juridique &agrave; la Cour, r&eacute;pondait &agrave; une question soulev&eacute;e par un syndicat agricole fran&ccedil;ais, la Conf&eacute;d&eacute;ration paysanne, pour savoir si ces vari&eacute;t&eacute;s constituent des organismes g&eacute;n&eacute;tiquement modifi&eacute;s et si elles peuvent &ecirc;tre soumises aux exemptions dont b&eacute;n&eacute;ficie la mutag&eacute;n&egrave;se dans la directive OGM.Les nouvelles techniques de mutag&eacute;n&egrave;se permettent de "cibler des mutations afin d'obtenir un produit qui ne r&eacute;siste qu'&agrave; certains herbicides", a rappel&eacute; en pr&eacute;ambule la Cour dans un communiqu&eacute;. La r&eacute;ponse de la CJUE aura des cons&eacute;quences sur la fa&ccedil;on dont seront r&eacute;gul&eacute;es ces nouvelles techniques de s&eacute;lection de vari&eacute;t&eacute;s agricoles dans l'UE.La Cour rappelle aussi la diff&eacute;rence entre la transg&eacute;n&egrave;se et la mutag&eacute;n&egrave;se:&nbsp;cette derni&egrave;re "ne n&eacute;cessite pas l'insertion d'ADN &eacute;tranger dans un organisme vivant" mais "implique une alt&eacute;ration du g&eacute;nome d'une esp&egrave;ce vivante".Selon l'avocat g&eacute;n&eacute;ral Michal Bobek, il faut prendre en compte la technique employ&eacute;e: "Les techniques de mutag&eacute;n&egrave;se sont exempt&eacute;es des obligations de la directive OGM &agrave; condition qu'elles n'impliquent pas l'utilisation de mol&eacute;cules d'acide nucl&eacute;ique recombinant ou d'OGM autres que ceux obtenus par une ou plusieurs m&eacute;thodes &eacute;num&eacute;r&eacute;es" dans la r&eacute;glementation. Les conclusions de l'avocat g&eacute;n&eacute;ral ne sont pas contraignantes pour la Cour mais sont g&eacute;n&eacute;ralement suivies.Elles ont aussit&ocirc;t g&eacute;n&eacute;r&eacute; de l'inqui&eacute;tude chez les d&eacute;fenseurs de l'environnement. Selon l'ONG bas&eacute;e &agrave; Bruxelles Corporate Europe Observatory (CEO), qui s'attache &agrave; r&eacute;v&eacute;ler l'influence des lobbies sur la r&eacute;glementation europ&eacute;enne, "la d&eacute;cision finale de la CJUE, attendue en avril, pourrait avoir des cons&eacute;quences majeures sur la mani&egrave;re dont les produits d&eacute;riv&eacute;s des nouvelles techniques OGM seront r&eacute;gul&eacute;s ou pas".&nbsp; &nbsp; "L'innocuit&eacute; de cette nouvelle g&eacute;n&eacute;ration de cultures OGM reste compl&egrave;tement non test&eacute;e, et doit en cons&eacute;quence ne pas &ecirc;tre exempt&eacute;e des r&egrave;gles actuelles de s&eacute;curit&eacute;", a regrett&eacute; Nina Holland, de CEO, dans un communiqu&eacute; commun avec l'ONG Friends of the Earth.Le dossier a &eacute;t&eacute; port&eacute; devant la CJUE par le conseil d'Etat fran&ccedil;ais, qui a sollicit&eacute; l'opinion de la justice europ&eacute;enne pour "pr&eacute;ciser la port&eacute;e exacte de la directive OGM -- et plus pr&eacute;cis&eacute;ment le champ, la raison d'&ecirc;tre et les effets de l'exemption relative &agrave; la mutag&eacute;n&egrave;se". A l'origine de l'affaire, la Conf&eacute;d&eacute;ration Paysanne, syndicat d'agriculteurs, et huit autres associations, avaient form&eacute; un recours portant sur la r&eacute;glementation fran&ccedil;aise qui transpose la directive OGM.


Les variétés obtenues par les nouvelles techniques de mutagénèse, surnommées "nouveaux OGM" par leurs détracteurs, sont "en principe" exemptées de la législation sur les OGM dans l'Union européenne, estime jeudi l'avocat général de la Cour de justice de l'UE (CJUE).


OGM: les nouvelles techniques de sélection peuvent être exemptées des règles (avocat général CJUE)

<h2 style="text-align:justify;">Premi&egrave;re urgence</h2>La lib&eacute;ration des routes traversant la zone de Notre-Dame-des-Landes, signe d'un d&eacute;but de retour &agrave; la normalisation de la ZAD et &agrave; l'&Eacute;tat de droit. Le Premier ministre &Eacute;douard Philippe a somm&eacute; mercredi les opposants de rendre les routes bloqu&eacute;es "&agrave; la libre circulation de tous", faute de quoi les forces de l'ordre "proc&eacute;deront aux op&eacute;rations n&eacute;cessaires". Le ministre de l'Int&eacute;rieur, G&eacute;rard Collomb, a demand&eacute; jeudi matin que ce soit fait "d'ici la fin de la semaine prochaine", pr&eacute;f&eacute;rant lib&eacute;rer les routes "par la discussion et la n&eacute;gociation" plut&ocirc;t que par la force.Le mouvement anti-a&eacute;roport dans son ensemble s'est engag&eacute; mercredi "&agrave; y r&eacute;pondre lui-m&ecirc;me", mais avec du temps et pas sous la contrainte polici&egrave;re. Sur les trois routes traversant la zone, une pose probl&egrave;me: la D281, dite aussi "route des chicanes", obstru&eacute;e depuis cinq ans de divers obstacles (pneus, &eacute;paves de v&eacute;hicules, barricades en tous genres) et "gard&eacute;e" quasiment en permanence depuis des cabanes et miradors. Sa lib&eacute;ration fait d&eacute;bat depuis de longs mois au sein du mouvement anti-a&eacute;roport."C'est le premier point o&ugrave; il y a des divergences fortes. Il n'y a pas de position unanime sur la ZAD &agrave; ce sujet", expliquait mercredi Marcel Th&eacute;bault, agriculteur install&eacute; &agrave; Notre-Dame-des-Landes depuis 1999. Le sujet devrait &ecirc;tre au menu de l'assembl&eacute;e g&eacute;n&eacute;rale "exceptionnelle" que tiennent, &agrave; huis clos, les habitants de la ZAD jeudi matin.<h2>Le devenir des terres&nbsp;</h2>"Il faut d'abord qu'on tombe sur un accord &agrave; l'amiable pour lib&eacute;rer cette route et ensuite qu'on prenne contact avec le d&eacute;partement, parce qu'il y a quand m&ecirc;me des travaux &agrave; faire, pour rouvrir cette route &agrave; la circulation publique", souligne Jean-Paul Naud, maire (sans &eacute;tiquette) de Notre-Dame-des-Landes.&nbsp;"Si on peut la rouvrir sans l'intervention des forces de l'ordre, je pense qu'on aura d&eacute;j&agrave; fait un premier pas sur les &eacute;tapes &agrave; venir", ajoute-t-il.&nbsp; &nbsp; Les discussions s'annoncent plus longues sur le devenir des terres de la zone, notamment sur les "5/600 hectares" selon le maire (sur 1.650), o&ugrave; les zadistes ont lanc&eacute; des projets agricoles.Le ministre de l'Agriculture, St&eacute;phane Travert, a propos&eacute; jeudi sur Sud Radio d'assigner ces terres &agrave; la production de produits bio ou sous signes de qualit&eacute; pour alimenter la restauration collective r&eacute;gionale. Les occupants de la ZAD se disent "pr&ecirc;ts &agrave; n&eacute;gocier" avec l'&Eacute;tat sur le futur projet de territoire agricole, mais ont r&eacute;pondu &agrave; l'ultimatum d'Edouard Philippe, qui a donn&eacute; jusqu'au 30 mars pour &eacute;vacuer les lieux, par un "refus de toute expulsion".&nbsp; "On va se battre pour que tout le monde puisse rester ici et on va continuer &agrave; construire nos vies ici", affirme une occupante de longue date de la ZAD. Certains zadistes indiquaient d&egrave;s mercredi soir qu'ils partiraient d'eux-m&ecirc;mes "vers d'autres luttes", avant le printemps.En p&eacute;riph&eacute;rie de la ZAD, les forces de l'ordre restaient discr&egrave;tes jeudi matin. Les gendarmes proc&egrave;dent &agrave; des contr&ocirc;les routiers pour &eacute;viter l'entr&eacute;e sur le site de mati&egrave;res dangereuses ou "d'objets pouvant constituer une arme par destination, d'armes de chasse et de munitions", a annonc&eacute; jeudi matin en conf&eacute;rence de presse Nicole Klein, pr&eacute;f&egrave;te de la r&eacute;gion des Pays de la Loire. Selon une source proche du dossier, sept escadrons de gendarmes se relaient aux alentours de la Zad pour pratiquer ces contr&ocirc;les, mais aussi pour &eacute;viter tout d&eacute;bordement.Par ailleurs, la ministre des Transports Elisabeth Borne a &eacute;valu&eacute; jeudi sur franceinfo &agrave; environ 450 millions d'euros le co&ucirc;t de l'am&eacute;nagement de l'a&eacute;roport de Nantes-Atlantique apr&egrave;s la d&eacute;cision d'abandonner Notre-Dame-des-Landes, un montant qui incombera d'abord aux compagnies a&eacute;riennes, selon elle. En outre, les discussions ont commenc&eacute; avec le groupe de BTP Vinci qui exploite l'a&eacute;roport de Nantes et devait construire celui de Notre-Dame-des-Landes. "Une premi&egrave;re r&eacute;union Etat-Vinci a eu lieu d&egrave;s hier soir", a indiqu&eacute; &agrave; l'AFP une source proche du dossier.


Au lendemain de l'abandon du projet d'aéroport, une nouvelle phase délicate s'ouvre à Notre-Dame-des-Landes: l'avenir de la ZAD, dont les occupants se disent prêts à rouvrir les accès mais refusent toute expulsion.


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