<h2>L'Etat recentre ses aides sur les conversions &agrave; l'agrobiologie et mise sur le march&eacute; ou les r&eacute;gions pour financer les aides aux maintien.</h2>A partir de 2018, seules les aides &agrave; la conversion bio seront couvertes par les fonds du minist&egrave;re. Les aides au maintien seront supprim&eacute;es du budget du minist&egrave;re de l'Agriculture qui souhaite que le march&eacute; finance ce maintien, via notamment un fonds priv&eacute;.Le ministre de l'Agriculture St&eacute;phane Travert l'a annonc&eacute; lors de sa visite au salon Tech &amp; bio, &agrave; Bourg-l&egrave;s-Valence (Dr&ocirc;me), le 20 septembre. Insistant sur la croissance &agrave; deux chiffres que connait la fili&egrave;re bio depuis plusieurs ann&eacute;es, a estim&eacute; que &laquo; c'est au march&eacute; de soutenir le maintien de l'agriculture biologique car la demande est l&agrave; et il faut que nous soyons collectivement en capacit&eacute; d'y r&eacute;pondre &raquo;. Le ministre a relanc&eacute; sa proposition d'un fonds priv&eacute;, soutenu par les transformateurs et les distributeurs, m&ecirc;me si de nombreux acteurs des fili&egrave;res et les associations de consommateurs s'y opposent.<h2>Quelles mesures de soutien &agrave; l'&eacute;chelle r&eacute;gionale ?</h2>Le ministre a pr&eacute;cis&eacute; que &laquo; les R&eacute;gions pourront continuer de financer des aides au maintien sur de nouveaux contrats mais elles devront le faire en responsabilit&eacute; et sans mobiliser des cr&eacute;dits du minist&egrave;re &raquo;. Les r&eacute;gions ont d&eacute;j&agrave; des... <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/retrait-de-molecules-anticiper-davantage-et-integrer-l-impact-economique" target="_blank">[Lire la suite...]</a>

Aides maintien bio :  la suppression ?

&laquo;&nbsp;Les indicateurs repassent au vert&nbsp;&raquo;, souligne l'Union des industriels de l'agro&eacute;quipement (Axema), lors de la pr&eacute;sentation de son enqu&ecirc;te annuelle de conjoncture. Apr&egrave;s trois ann&eacute;es de crise, de nombreux acteurs de l'agro&eacute;quipement anticipent le retour &agrave; une conjoncture plus favorable en France et &agrave; l'export.La &laquo;&nbsp;bonne nouvelle&nbsp;&raquo; s'explique par les &laquo;&nbsp;volumes qui sont en train de repartir &agrave; la hausse &raquo;, indique Fr&eacute;d&eacute;ric Martin, le pr&eacute;sident d'Axema. Au premier semestre 2018, le chiffre d'affaires des industriels de l'agro&eacute;quipement est ainsi pr&eacute;vu en augmentation. 60 % des entreprises pr&eacute;voient des hausses de chiffre d'affaires de plus de 3 % sur cette p&eacute;riode (voir graphique).&nbsp;<h2>Espaces verts et &eacute;levage dynamisent le march&eacute;</h2>La reprise concerne surtout le secteur des espaces verts et de la polyculture-&eacute;levage. Les grandes cultures sont encore &laquo;&nbsp;&agrave; la peine&nbsp;&raquo;, selon le pr&eacute;sident de l'Axema. Plus pr&eacute;cis&eacute;ment, pour le second semestre 2017, ce sont les mat&eacute;riels viti-vinicoles et les mat&eacute;riels de travail du sol qui &laquo;&nbsp;restent dans le rouge&nbsp;&raquo;, affirme &Eacute;lodie Dessart, responsable du p&ocirc;le &eacute;conomique d'Axema. Les perspectives d'&eacute;volution sont plus encourageantes pour les mat&eacute;riels d'&eacute;levage, de fenaison ou de r&eacute;colte.Ce nouveau dynamisme reste &laquo;&nbsp;relatif&raquo; aux yeux du pr&eacute;sident de l'Axema. &laquo;&nbsp;On est loin d'&ecirc;tre sur le march&eacute; de 2013&nbsp;&raquo;, nuance-t-il. La croissance semble bien revenue mais les investissements vont-ils repartir &agrave; court terme&nbsp;? La reprise du secteur agricole est-elle p&eacute;renne&nbsp;? Autant de sources d'inqui&eacute;tude pour les industriels de l'agro&eacute;quipement. Les fabricants font aussi face &agrave; une &eacute;l&eacute;vation importante du co&ucirc;t des mati&egrave;res premi&egrave;res, notamment l'acier.<h2>Hausse de la marge des industriels</h2>Le taux de marge des adh&eacute;rents Axema, affect&eacute; par les trois derni&egrave;res ann&eacute;es de crise, repartirait &agrave; la hausse. Il &eacute;tait de 19 % en 2015 et atteindrait 23 % en 2016. Mais cette&nbsp;marge&nbsp;reste inf&eacute;rieure de 16 points &agrave; celle pratiqu&eacute;e dans l'industrie manufacturi&egrave;re.L'Axema est un syndicat fran&ccedil;ais qui regroupe les constructeurs fran&ccedil;ais et importateurs de mat&eacute;riels agricoles et pour les espaces verts. Il compte 230 soci&eacute;t&eacute;s r&eacute;parties entre 69 % de fabricants et 31 % d'importateurs.&nbsp;<iframe width="100%" height="550" src="//jsfiddle.net/hc744r36/16/embedded/result/" allowfullscreen="allowfullscreen" frameborder="0"></iframe>


Après plusieurs années difficiles, la reprise se confirme concernant les ventes de matériels agricoles. L’Axema prévoit une augmentation du chiffre d’affaires des industriels de l’agroéquipement au premier semestre 2018. 


Marché des machines agricoles : « les indicateurs repassent au vert »

&#10073; Le d&eacute;fi de la Chine est tout d'abord d'assurer la s&eacute;curit&eacute; alimentaire sur les produits de base (dont l'huile alimentaire &agrave; base de soja) tout en s'adaptant &agrave; la croissance constante de sa population. Bien que les agriculteurs chinois aient augment&eacute; leurs surfaces en soja, surtout destin&eacute; &agrave; la consommation humaine, c'est en grande partie l'alimentation animale qui n&eacute;cessite d'importer cet ol&eacute;agineux. En effet, la demande croissante en viande de la part de la classe moyenne chinoise, qui dispose de davantage de moyens financiers, a entra&icirc;n&eacute; une industrialisation des productions animales : d&eacute;veloppement d'&eacute;levages int&eacute;gr&eacute;s et investissements cons&eacute;quents en unit&eacute;s de trituration. L'augmentation du cheptel porcin et des &eacute;levages de volailles n&eacute;cessitent des millions de tonnes de tourteaux qui ne peuvent &ecirc;tre couverts que par l'importation massive de graines de soja.&#10073;&#10073; Un autre &eacute;l&eacute;ment explicatif de ce record r&eacute;side dans le niveau des cours actuels. En raison de l'abondance des disponibilit&eacute;s dans les principaux pays producteurs (&Eacute;tats-Unis et Br&eacute;sil) et d'un niveau de stocks &eacute;lev&eacute;, les prix sont plut&ocirc;t favorables et incitent les acheteurs chinois &agrave; multiplier leurs appels d'offres, quitte &agrave; stocker la mati&egrave;re premi&egrave;re. Le manque de visibilit&eacute; sur la campagne 2017/18, notamment sur la zone d'Am&eacute;rique du Sud, peut &ecirc;tre un &eacute;l&eacute;ment amplificateur des prises de positions actuelles. Alors que les pr&eacute;visions de r&eacute;coltes 2017 aux &Eacute;tats-Unis s'annoncent plut&ocirc;t &eacute;lev&eacute;es (115-120 millions de tonnes) le moindre incident climatique en Am&eacute;rique du Sud cet hiver pourrait entra&icirc;ner un retournement dans les tendances des cours, &agrave; savoir une &eacute;ventuelle hausse en deuxi&egrave;me partie de campagne.&#10073;&#10073;&#10073; Les besoins en Chine sont tels que certains experts estiment que les importations de graines de soja pourraient avoisiner les 100 millions de tonnes &agrave; horizon 2020.&nbsp;Cet article est extrait de la revue Prisme, l'analyse de la conjoncture et de l'actualit&eacute; agricole et agroalimentaire (octobre 2017)L'analyse de la conjoncture et de l'actualit&eacute; agricole et agroalimentaire - Lire&nbsp;tout le dossier :&nbsp;&nbsp;<a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/vignoble-bordelais-pres-de-8000-hectares-vont-etre-arraches" target="_blank">PRISME n&deg; 19 &ndash; octobre 2017</a>.


60 % des importations mondiales de soja sont le fait de la Chine. Fin 2017, on s’attend à 91 millions de tonnes de graines de soja importées, un record. Cela représente 20 % d’achats en plus par rapport à 2016 et 2,25 fois plus qu’en 2008. Les raisons de cette progression sont multiples.


 Chine : vers un record d’importations de graines de soja en 2017

&#10073; Les consommateurs ont r&eacute;agi en deux temps, avec une phase de consommation soutenue au second semestre en 2016, puis une restriction progressive en 2017. Celle-ci atteint les achats courants : alimentation, habillement.&#10073;&#10073; La grande distribution est donc sur la br&egrave;che, la concurrence est relanc&eacute;e non plus sur la baisse des prix, mais sur l'art de diff&eacute;rer les hausses. En GMS, elle est domin&eacute;e par le groupe Tesco (28 % de part de march&eacute;). Ce leader convalescent, en d&eacute;pit de sa marge d'exploitation d&eacute;j&agrave; basse, limite ses hausses (ao&ucirc;t 2017) &agrave; 1,4 % (environ la moiti&eacute; de l'indice g&eacute;n&eacute;ral).&nbsp;&#10073;&#10073;&#10073; C'est peine perdue. La p&eacute;riode voit l'envol&eacute;e des parts de march&eacute; du hard-discount, jusqu'alors tenu en lisi&egrave;re des circuits dominants (Tesco, Sainsbury's, Asda, Morrisons, ensemble 70 % du march&eacute;). Les mod&egrave;les germaniques Aldi et Lidl atteignent respectivement 7 % et 5 % des d&eacute;penses alimentaires, une progression de l'ordre de 20 % par rapport l'avant-Brexit. Sur un mod&egrave;le distributeur-fabricant, leur indice de prix se situe 15 % (Aldi) au-dessous des enseignes conventionnelles.&nbsp;&#10073;V Autre signal : Asda, la filiale britannique de Wal-Mart, vient de mettre &agrave; l'&eacute;preuve les r&egrave;gles de bonne conduite (Grocery supply code of practice - GCA) anglo-saxonnes. Jusqu'ici, les prix alimentaires &eacute;taient form&eacute;s Outre-Manche essentiellement par l'application d'une marge de distribution standard au prix fournisseur, avec une pratique limit&eacute;e de &laquo; coop&eacute;rations commerciales &raquo; (facturation de service par le distributeur aupr&egrave;s de son fournisseur). Asda depuis fin 2016 a exig&eacute;, sans pr&eacute;avis et en violation des accords commerciaux, des &laquo; marges arri&egrave;res &raquo; de l'ordre de 25 % du chiffre d'affaires concern&eacute;, sommes que le r&eacute;gulateur GCA le condamne aujourd'hui &agrave; rembourser. Une nouveaut&eacute; &ndash; en terre saxonne &ndash; qui contribue &agrave; expliciter les rapports de force distributeur/fournisseur dans la formation des prix publics. Asda pensait pouvoir remonter largement sur l'amont les tensions sur les prix de revient voire, au vu des ordres de grandeur constat&eacute;s, cr&eacute;er une marge de man&oelig;uvre suppl&eacute;mentaire.Cet article est extrait de la revue Prisme, l'analyse de la conjoncture et de l'actualit&eacute; agricole et agroalimentaire (octobre 2017).L'analyse de la conjoncture et de l'actualit&eacute; agricole et agroalimentaire - Lire&nbsp;tout le dossier :&nbsp;&nbsp;<a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/vignoble-bordelais-pres-de-8000-hectares-vont-etre-arraches" target="_blank">PRISME n&deg; 19 &ndash; octobre 2017</a>.


Après le 23 juin 2016, le vote des électeurs britanniques en faveur du Brexit se traduit par un décrochage de la livre sterling : - 20 % contre euro en trois mois, à fin août. L’inflation « importée » touche immédiatement les carburants, matières premières et denrées. Les prix alimentaires étaient, comme en France, orientés à la baisse depuis 2014 ; mais l’inflation annuelle atteint 3 % en août 2017, surpassant les hausses de salaires. De grands groupes alimentaires tentent des hausses de prix sur certains produits de grande consommation, afin de pallier les hausses de prix de revient.


 La grande distribution alimentaire britannique à l’épreuve de la livre sterling

&#10073; La France ne produit que 3 % de ses besoins en tourteaux de soja et 6 % de sa consommation en huile de soja. Elle est donc encore fortement d&eacute;pendante des importations lointaines de soja non transg&eacute;nique. La France a d&eacute;cid&eacute; de mettre un terme &agrave; cette d&eacute;pendance en visant l'objectif de l'autosuffisance en 2025 : cela &eacute;quivaut &agrave; environ 250 000 hectares sem&eacute;s. Le plan &laquo;prot&eacute;ines v&eacute;g&eacute;tales &raquo;, dot&eacute; de 49 millions d'euros d'aides, encourage les initiatives de cr&eacute;ation d'unit&eacute;s industrielles de trituration sp&eacute;cifiques, mais aussi des essais de production en champ pour &eacute;largir la zone de production dans plusieurs r&eacute;gions fran&ccedil;aises.&#10073;&#10073; Les perspectives semblent tr&egrave;s favorables au d&eacute;veloppement de la fili&egrave;re soja non transg&eacute;nique, &agrave; la fois pour l'alimentation animale et pour l'alimentation humaine, notamment pour r&eacute;pondre au d&eacute;veloppement des fili&egrave;res &laquo; viandes de qualit&eacute; &raquo;, voire aux substituts de la viande. Certes cela reste pour le moment un march&eacute; de niche, mais les demandes fran&ccedil;aise et europ&eacute;enne augmentent. On note &eacute;galement que les besoins sont croissants en Asie, notamment en Cor&eacute;e du Sud, au Japon et plus r&eacute;cemment en Chine. Les besoins d'importations pourraient prochainement atteindre 10 &agrave; 12 millions de tonnes. &Agrave; ce titre Cofco, le g&eacute;ant de l'agroalimentaire en Chine et principal importateur de denr&eacute;es alimentaires a d&eacute;j&agrave; montr&eacute; son int&eacute;r&ecirc;t pour le soja non-OGM de la Russie en investissant des milliards de yuans sur cette zone pour la construction de logistique de stockage.&nbsp;&#10073;&#10073; Alors que pendant longtemps, la France et l'Europe se sont senties exclues du march&eacute; mondial du soja, voici l'opportunit&eacute; de donner un coup d'acc&eacute;l&eacute;rateur au d&eacute;veloppement de cette fili&egrave;re en France. La recherche g&eacute;n&eacute;tique et agronomique pourrait permettre d'introduire la culture de soja non OGM dans les r&eacute;gions o&ugrave; elle n'est pas encore pr&eacute;sente, culture plus attractive pour les producteurs que d'autres offrant actuellement moins de d&eacute;bouch&eacute;s et une plus faible valorisation.Cet article est extrait de la revue Prisme, l'analyse de la conjoncture et de l'actualit&eacute; agricole et agroalimentaire (octobre 2017)L'analyse de la conjoncture et de l'actualit&eacute; agricole et agroalimentaire - Lire&nbsp;tout le dossier :&nbsp;&nbsp;<a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/vignoble-bordelais-pres-de-8000-hectares-vont-etre-arraches" target="_blank">PRISME n&deg; 19 &ndash; octobre 2017</a>..


Après des années de repli, la production de soja non OGM en France connaît un nouveau regain avec la hausse constante des surfaces : 155 000 hectares semés en 2017 contre 21 000 en 2008, en réponse à des nouveaux besoins sur le marché intérieur mais aussi à l’export.


La filière soja non OGM : quelles perspectives de développement à court et moyen termes en France ?

En couleurs, au format 9,5&nbsp;x 16,6 cm (facile &agrave; mettre dans la cotte), votre P&acirc;tur'agenda&reg; vous rendra service au quotidien, que vous soyez nouveau &laquo;&nbsp;p&acirc;tureur&nbsp;&raquo;, futur &laquo;&nbsp;p&acirc;tureur&nbsp;&raquo; ou&nbsp;&laquo;&nbsp;p&acirc;tureur&nbsp;&raquo; d&eacute;j&agrave; exp&eacute;riment&eacute;.Il est disponible au prix de 7,5 &euro; port compris aupr&egrave;s de R&eacute;seau Civam-P&ocirc;le AD grand ouest - 17 rue du bas village - CS 37 725 - 35 577 CESSON-SEVIGNE c&eacute;dexEn plus de cet agenda, le planning de p&acirc;turage 2018 (12 mois de p&acirc;turage sur 30 cm de haut &nbsp;x &nbsp;105 cm de large) est disponible pour 2 &euro; de plus.Pour en savoir plus : http://www.agriculture-durable.org/ressources/paturagenda/


Le Pâtur'agenda® 2018 et le planning de pâturage 2018 sont à présent disponibles.


Pâtur'agenda® 2018

Le succ&egrave;s commercial du c&eacute;l&egrave;bre fromage &agrave; p&acirc;te press&eacute;e cuite du Jura ne se d&eacute;ment pas.&nbsp;Toutefois, celui-ci est de plus en plus concurrenc&eacute; par d'autres fromages mettant en avant la qualit&eacute; et le terroir, sans toutefois suivre un processus aussi rigoureux que celui du Comt&eacute;. Son cahier des charges strict lui a permis de miser sur la valeur ajout&eacute;e plus que les volumes, mais pourrait-il devenir un frein au d&eacute;veloppement de la fili&egrave;re ? L'inter-profession Comt&eacute; entame un cycle de r&eacute;flexion et d'&eacute;tudes de 18 mois pour r&eacute;pondre &agrave; cette question.<h2 style="text-align:justify;">Commentaire</h2>I Depuis plusieurs ann&eacute;es, deux courants s'opposent au sein de la fili&egrave;re Comt&eacute;. Certains souhaiteraient miser sur les volumes et viser notamment l'export alors que d'autres mettent en avant le maintien d'un cahier des charges strict et d'une limitation des volumes pour maintenir les prix. Afin de d&eacute;gager une position commune, le pr&eacute;sident de l'inter-profession Comt&eacute; Claude Vermot-Desroches a annonc&eacute; dans la presse agricole la constitution de 7 groupes d'experts devant r&eacute;fl&eacute;chir pendant 18 mois sur plusieurs th&eacute;matiques techniques, commerciales, agricoles et industrielles.&nbsp;&#10073;&#10073; En effet, le Comt&eacute; fait face &agrave; une concurrence de plus en plus marqu&eacute;e de la part de fromages &agrave; marque visant le segment haut de gamme du Comt&eacute; mais ne respectant pas le cahier de charges du fromage AOP. C'est le cas notamment de l'Emmental&nbsp;Grand Cru qui b&eacute;n&eacute;ficie d'un label rouge et qui grignote petit &agrave; petit des parts de march&eacute; sur le Comt&eacute;.&nbsp;&#10073;&#10073; Dans le cas du Comt&eacute;, le nombre maximal de bovin par hectare ne doit pas exc&eacute;der 1,3. De m&ecirc;me, les fourrages de type ferment&eacute; (ensilage) sont interdits et la traite doit obligatoirement &ecirc;tre effectu&eacute;e 2 fois par jour, ce qui exclut de fait l'utilisation du robot de traite. De plus, la taille des cuves de transformation est limit&eacute;e (maximum de 12 fromages) et celles-ci doivent &ecirc;tre ouvertes et en cuivre.&nbsp;III Enfin, la dur&eacute;e d'affinage minimale est de 120 jours et les meules reposent obligatoirement sur des planches d'&eacute;pic&eacute;a pendant cette phase. Ce pari de la qualit&eacute;, associ&eacute; &agrave; une ma&icirc;trise des volumes de production, a permis au Comt&eacute; de g&eacute;n&eacute;rer une forte valeur ajout&eacute;e b&eacute;n&eacute;ficiant en premier lieu aux &eacute;leveurs : le prix du lait destin&eacute; au Comt&eacute; a &eacute;t&eacute; en moyenne de 502 &euro;/1000 litres en 2016 contre 310 &euro; pour du lait standard dans la m&ecirc;me r&eacute;gion. Il s'agira donc de d&eacute;finir une strat&eacute;gie permettant d'allier rentabilit&eacute;, d&eacute;veloppement raisonn&eacute; des volumes, int&eacute;gration des innovations et maintien des traditions : une trajectoire sur le fil du rasoir.Cet article est extrait de la revue Prisme, l'analyse de la conjoncture et de l'actualit&eacute; agricole et agroalimentaire (octobre 2017)L'analyse de la conjoncture et de l'actualit&eacute; agricole et agroalimentaire - Lire&nbsp;tout le dossier :&nbsp;&nbsp;<a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/vignoble-bordelais-pres-de-8000-hectares-vont-etre-arraches" target="_blank">PRISME n&deg; 19 &ndash; octobre 2017</a>.


Première AOP fromagère française avec une production annuelle de plus de 60 000 tonnes, la filière Comté devra faire face à des défis majeurs dans les prochaines années. 


La filière Comté face au renouveau

&#10073; La culture du colza est arriv&eacute;e en France il y a une trentaine d'ann&eacute;es et repr&eacute;sente aujourd'hui environ 1,4 million d'hectares soit 5 % de la surface agricole utile. 5 millions de tonnes de graines en moyenne sont produites chaque ann&eacute;e. Le colza a de nombreux avantages : des d&eacute;bouch&eacute;s interd&eacute;pendants entre l'huile alimentaire, l'huile destin&eacute;e &agrave; la fabrication de biodiesel et les tourteaux de colza comme sous-produits utilis&eacute;s en alimentation animale, permettant &agrave; la France d'&ecirc;tre moins d&eacute;pendante des importations de prot&eacute;ines v&eacute;g&eacute;tales. Le colza est aussi consid&eacute;r&eacute; comme une tr&egrave;s bonne t&ecirc;te d'assolement d'un point de vue agronomique.&nbsp;&#10073;&#10073; D'abord soutenue politiquement par des aides &agrave; la production mais aussi par une r&eacute;glementation favorable au d&eacute;veloppement des biocarburants &agrave; partir de la graine (1&egrave;re g&eacute;n&eacute;ration), la fili&egrave;re a su se d&eacute;velopper en cons&eacute;quence. Mais les march&eacute;s r&eacute;glement&eacute;s sont souvent sujets &agrave; des &eacute;volutions positives au d&eacute;marrage, n&eacute;gatives avec le temps. Face &agrave; cette perspective, les op&eacute;rateurs de la fili&egrave;re en rappellent les b&eacute;n&eacute;fices : les biocarburants issus de l'agriculture fran&ccedil;aise ont permis la reconqu&ecirc;te de la souverainet&eacute; de notre pays en mati&egrave;re de prot&eacute;ines v&eacute;g&eacute;tales pour l'alimentation animale, port&eacute;e d'un peu plus de 20 % dans les ann&eacute;es 1980 &agrave; plus de 55 % aujourd'hui. Cela a g&eacute;n&eacute;r&eacute; 30 000 emplois en France, principalement en milieu rural, et les biocarburants contribuent &agrave; hauteur de 2 milliards d'euros au PIB national, permettant de surcro&icirc;t une &eacute;conomie d'importation de diesel et de tourteaux pour l'alimentation animale de l'ordre d'1,5 milliard d'euros.&nbsp;&#10073;&#10073;&#10073; Ces arguments suffiront-ils &agrave; infl&eacute;chir les positions politiques ? La fin de la vente des voitures &agrave; essence et diesel d'ici &agrave; 2040 annonc&eacute;e r&eacute;cemment par le nouveau ministre de l'environnement, Nicolas Hulot, vient encore assombrir l'avenir en remettant en cause les fili&egrave;res de biocarburants de 1re g&eacute;n&eacute;ration, et donc un d&eacute;bouch&eacute; crucial pour le colza...Cet article est extrait de la revue Prisme, l'analyse de la conjoncture et de l'actualit&eacute; agricole et agroalimentaire (Octobre 2017)L'analyse de la conjoncture et de l'actualit&eacute; agricole et agroalimentaire - Lire&nbsp;tout le dossier :&nbsp;&nbsp;<a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/vignoble-bordelais-pres-de-8000-hectares-vont-etre-arraches" target="_blank">PRISME n&deg; 19 &ndash; octobre 2017</a>.


Depuis 2015 les mauvaises nouvelles s’accumulent pour la filière colza. Entre le projet de directive européenne visant à stopper la dynamique sur les biocarburants de 1re génération à horizon 2021-2030, la reconversion en 2018 du site Total de La Mède en bio-raffinerie dont une partie sera alimentée par de l’huile de palme, et tout récemment la réduction par la commission de Bruxelles des droits antidumping sur le biodiesel en provenance d’Argentine, les opérateurs de la filière colza commencent vivement à s’inquiéter de l’avenir cette culture.


Le colza va-t-il disparaître du paysage français ?

Le portefeuille de DPB de 2016 a &eacute;t&eacute; mis &agrave; jour dans t&eacute;l&eacute;pac. Attention pour disposer des vraies valeurs il faut consulter la campagne PAC 2016 sur t&eacute;l&eacute;pac. &nbsp;Le 03/08/2017 le courrier de&nbsp;notification du portefeuille de DPB est disponible dans T&eacute;l&eacute;pac sur la campagne 2015. ATTENTION contrairement &agrave; ce que peux laisser penser le courrier cette notification ne pr&eacute;sente pas l'&eacute;volution r&eacute;elle de la valeur des DPB &agrave; partir de 2016. Seule l'ann&eacute;e 2015 est exacte et r&eacute;elle.Pour disposer des valeurs exactes de 2016 &agrave; 2018, il faut consulter le document informatif de la campagne 2016 qui a &eacute;t&eacute; mis &agrave; jour d&eacute;but septembre.Cette information est disponible dans t&eacute;l&eacute;pac, sur ... [Lire la suite...]&nbsp;


Le portefeuille de DPB de 2016 a été mis à jour dans télépac. Attention pour disposer des vraies valeurs il faut consulter la...


PAC : actualisation du portefeuille de DPB 2016

La paratuberculose bovine reste une maladie insidieuse avec des cons&eacute;quences &eacute;conomiques importantes. Les pertes sont directes (mortalit&eacute;, euthanasie des malades, baisses de production) et indirectes (non-acc&egrave;s &agrave; certains d&eacute;bouch&eacute;s commerciaux) p&eacute;nalisant aussi bien tout &eacute;leveur acqu&eacute;reur que certains secteurs tels que la vente de g&eacute;n&eacute;tique ou la fili&egrave;re de reproduction assist&eacute;e (ins&eacute;mination, transfert embryonnaire).<h2>Un impact &eacute;conomique accru</h2>Depuis l'interdiction d'introduction d'un animal malade en abattoir, l'impact de la paratuberculose se trouve augment&eacute;. D&egrave;s l'apparition de signes cliniques, un bovin paratuberculeux ne pr&eacute;sente plus de valeur. Sa destination finale sera l'&eacute;quarrissage. Ainsi, aux pertes de production, s'ajoute, d&egrave;s le d&eacute;but des signes cliniques, la perte totale de l'animal. Ceci explique l'augmentation de la vigilance en mati&egrave;re de paratuberculose et la progression des plans d'assainissement et des exigences en mati&egrave;re de garanties sanitaires vis &agrave; vis de cette maladie.<h2>Des caract&eacute;ristiques de cette maladie qui rendent sa ma&icirc;trise difficile...</h2>Trois caract&eacute;ristiques de cette maladie conditionnent les plans de lutte et de pr&eacute;vention :<ul><li>Un germe tr&egrave;s r&eacute;sistant dans le milieu ext&eacute;rieur, tout particuli&egrave;rement en milieu acide.</li><li>Un long d&eacute;veloppement au niveau de l'animal. Le germe se d&eacute;veloppe tr&egrave;s lentement chez le bovin, la contamination a lieu souvent dans les premiers mois de vie et les premiers sympt&ocirc;mes apparaissent, en cheptel allaitant, entre 2 &agrave; 4 ans dans 50 % des cas, beaucoup plus tard (jusqu'&agrave; l'&acirc;ge de 10 ans et plus) pour les 50 autres %. La p&eacute;riode d'excr&eacute;tion et donc de contamination du milieu sera plus ou moins longue en fonction de l'animal et de son maintien dans l'exploitation.</li><li>Des analyses disponibles pour d&eacute;tecter les bovins atteints imparfaites puisque la d&eacute;tection des bovins infect&eacute;s ne peut intervenir que 2 ans minimum apr&egrave;s l'infection, lorsqu'ils sont en phase d'excr&eacute;tion (PCR) ou &agrave; un stade d'infection avanc&eacute; (ELISA). Leur r&eacute;p&eacute;tition au niveau d'un troupeau permet d'apporter des garanties de cheptel. Le b&eacute;n&eacute;fice imm&eacute;diat de ces analyses est la d&eacute;tection d'animaux infect&eacute;s avant qu'ils ne pr&eacute;sentent des sympt&ocirc;mes et donc permet de les r&eacute;former dans de bonnes conditions pour une meilleure valorisation &eacute;conomique.</li></ul><h2>... d'o&ugrave; la n&eacute;cessit&eacute; d'associer pr&eacute;cocit&eacute; d'intervention, vigilance et constance dans l'action</h2>Du fait des caract&eacute;ristiques de cette maladie, plus l'intervention sera pr&eacute;coce (intervenir d&egrave;s la mise en &eacute;vidence de la maladie dans l'&eacute;levage), moins le plan d'assainissement sera long et donc couteux. Le plan de lutte s'appuie sur deux cat&eacute;gories de mesures : la d&eacute;tection et la r&eacute;forme pr&eacute;coce des animaux excr&eacute;teurs et de leur dernier descendant, et la ma&icirc;trise sanitaire des risques de contamination. Toute omission d'une mesure, expose au mieux &agrave; une augmentation de la dur&eacute;e du plan, au pire &agrave; un &eacute;chec.<h2>Un d&eacute;pistage syst&eacute;matique pour aller vers l'assainissement...</h2>Le bilan de la campagne 2016-2017 fait appara&icirc;tre une situation qui &eacute;volue favorablement. 344 cheptels sont en plan pour 26.000 animaux d&eacute;pist&eacute;s. 23 &eacute;levages sont entr&eacute;s en plan sur la campagne suite &agrave; identification d'un cas clinique. 22 &eacute;levages sont sortis de plan, pour cause de cessation ou parce que l'objectif d'assainissement &eacute;tait atteint. 17 cheptels sont en cours d'acquisition de l'apport de garantie et sur les 152 cheptels en assainissement, 42 ont obtenu une premi&egrave;re s&eacute;rie de r&eacute;sultats n&eacute;gatifs. L'historique de d&eacute;pistage accumul&eacute; dans ces &eacute;levages permet de renforcer les garanties apport&eacute;es par rapport aux cheptels tout venant, m&ecirc;me si l'assainissement n'est pas termin&eacute;. Autre point positif, nous constatons une augmentation r&eacute;guli&egrave;re du nombre de cheptels sous apport de garantie montrant que le d&eacute;pistage s&eacute;rologique annuel et des mesures sanitaires rigoureuses permettent de maitriser la maladie dans un &eacute;levage.<h2>... et poursuivre sur l'apport de garantie</h2>Au niveau national, un r&eacute;f&eacute;rentiel technique national d'apport de garantie de cheptel a &eacute;t&eacute; &eacute;labor&eacute; afin de pallier aux insuffisances des examens individuels. Il repose sur les donn&eacute;es scientifiques et les &eacute;l&eacute;ments de terrain recueillis au sein des diff&eacute;rentes r&eacute;gions et en particulier sur le travail r&eacute;alis&eacute; dans le Limousin. Ce dispositif est &agrave; disposition de tous les GDS depuis mai 2004. La connaissance du statut du cheptel d'origine apporte la meilleure garantie lors de mouvements d'animaux. 175 &eacute;levages sont sous apport de garantie (au moins deux s&eacute;ries n&eacute;gatives sur tous les bovins de plus de 24 mois). 51 % sont des cheptels reproducteurs limousins, le d&eacute;pistage de la paratuberculose &eacute;tant une obligation pour l'adh&eacute;sion au Herd-book Limousin (HBL). En Creuse, les 101 &eacute;levages adh&eacute;rents au HBL ont un plan de d&eacute;pistage, 90 sont sous apport de garantie soit 89 % des cheptels HBL. Ce chiffre est sup&eacute;rieur au taux observ&eacute; au niveau national, preuve de la qualit&eacute; du travail entrepris par les &eacute;leveurs creusois. Outre ces &eacute;levages HBL, 85 &eacute;levages (49 %) sont aussi sous apport de garantie, essentiellement des &eacute;leveurs limousins qui commercialisent des animaux reproducteurs ou qui souhaitent pr&eacute;parer leur cessation et transmettre un cheptel sain. Ceci fait suite &agrave; la sensibilisation mise en place par GDS Creuse depuis plusieurs ann&eacute;es.<h2>Un contr&ocirc;le &agrave; l'introduction associant analyses sanguine et de f&egrave;ces</h2>Malgr&eacute; la progression en mati&egrave;re d'apport de garantie de cheptel vis &agrave; vis de la paratuberculose, nombre de bovins introduits ne rentrent pas dans ce cadre. Tout bovin de plus de 18 mois introduit sans garantie de cheptel devra faire l'objet d'un contr&ocirc;le &agrave; l'introduction en prenant en compte les limites et composantes de cet examen. Du fait d'une sensibilit&eacute; limit&eacute;e des analyses, il sera associ&eacute; syst&eacute;matiquement une recherche paratuberculose sur le sang (ELISA) et sur les f&egrave;ces (PCR). GDS Creuse, avec l'aide du Conseil D&eacute;partemental, prend en charge 50 % des frais d'analyses lors d'utilisation du billet de garantie conventionnelle. Sur les bovins de moins de 18 mois, rappelons que tout d&eacute;pistage est inutile du fait du manque de sensibilit&eacute; de l'analyse &agrave; cet &acirc;ge. Aucune garantie individuelle ne pouvant &ecirc;tre apport&eacute;e, seul le statut du cheptel d'origine sera utile.<h2>Le respect strict les mesures sanitaires, une des composantes de notre concept &laquo;&nbsp;Le sanitaire... j'adh&egrave;re&nbsp;!&nbsp;&raquo; avec un accompagnement de GDS Creuse</h2>La r&eacute;ussite de la pr&eacute;vention et de la lutte contre la paratuberculose passe par un strict respect des mesures sanitaires&nbsp;: pr&eacute;cautions &agrave; l'introduction pour &eacute;viter son entr&eacute;e, mise en place rapide et respect des mesures pr&eacute;conis&eacute;es en cas de pr&eacute;sence dans l'&eacute;levage. Notre investissement dans cette action est technique (outils collectifs pour la pr&eacute;vention et la lutte et le suivi individuel, en relation avec le v&eacute;t&eacute;rinaire de l'&eacute;levage) et financier (aides aux analyses et visites, mutuelle sanitaire en &eacute;levage bovin). C'est une des composantes de notre concept &laquo;&nbsp;Le sanitaire... j'adh&egrave;re&nbsp;!&nbsp;&raquo;.


Paratuberculose bovine =&gt; La campagne 2016-2017 confirme votre mobilisation contre cette maladie avec une augmentation du nombre de cheptels sous apport de garantie.


Bilan de la campagne paratuberculose 2016-2017. Se protéger et intervenir rapidement en cas d’alerte 

<h2>Au sommaire du num&eacute;ro de ce mois-ci :</h2><h3>Viande Bovins</h3><h4>Jeunes bovins</h4><ul><li>France, faibles disponibilit&eacute;s</li></ul>Les disponibilit&eacute;s limit&eacute;es d'animaux finis soutiennent les prix des JB de type viande alors que les cours des JB laitiers restent sous pression.<ul><li>Europe, un march&eacute; encourageant</li></ul>Un vent d'optimisme souffle sur le march&eacute; du jeune bovin en Europe, avec une situation en Italie qui semble se redresser.<h4>Femelles</h4><ul><li>France, d'abondantes r&eacute;formes allaitantes</li></ul>Les r&eacute;formes allaitantes sont toujours dynamiques alors que les sorties des laiti&egrave;res sont plut&ocirc;t ralenties. Le surplus d'offre d'allaitantes fait pression sur les cotations.&nbsp;&nbsp;<ul><li>Europe, march&eacute; contrast&eacute;</li></ul>Les abattages de vaches sont ralentis depuis le d&eacute;but de l'ann&eacute;e en Allemagne et au Royaume-Uni. En revanche la tendance est inverse en Irlande et depuis juillet aux Pays-Bas.<h4>Maigres</h4><ul><li>La demande europ&eacute;enne soutient les cours</li></ul>Apr&egrave;s un &eacute;t&eacute; calme, le march&eacute; des broutards reste bien orient&eacute;. L'embellie sur le cours du JB en Italie et le dynamisme de l'Espagne &agrave; l'export tirent la demande et limitent la baisse saisonni&egrave;re des cotations. Seule ombre au tableau : la demande toujours atone des pays tiers.&nbsp;<h4>Veau de boucherie</h4><ul><li>Hausse saisonni&egrave;re pr&eacute;coce et forte</li></ul>Apr&egrave;s un &eacute;t&eacute; difficile marqu&eacute; une longue chute des cours, la hausse saisonni&egrave;re a &eacute;t&eacute; pr&eacute;coce et rapide cette ann&eacute;e.<h4>Veaux nourrissons</h4><ul><li>&nbsp;Forte progression des exportations</li></ul>Les naissances de veaux crois&eacute;s continuent de progresser et les exportations vers l'Espagne explosent.Lire les articles viande bovine<h3>Lait de vache</h3><ul><li>Le rebond des prix tire la collecte</li></ul>Face au redressement des cours de la mati&egrave;re grasse laiti&egrave;re, les prix du lait ont continu&eacute; &agrave; rebondir cet &eacute;t&eacute; dans tous les grands bassins laitiers. Redevenus stimulants, ils favorisent un redressement de la collecte de plus en plus net chez les principaux exportateurs, qui pourrait finir par peser de nouveau sur l'&eacute;quilibre offre/demande.<ul><li>March&eacute;s europ&eacute;ens des ingr&eacute;dients : &eacute;cart abyssal</li></ul>P&eacute;nurie de beurre et flamb&eacute;e des cours c&ocirc;t&eacute; pile. Pl&eacute;thore de poudre maigre et chute des cours c&ocirc;t&eacute; face. Les transformateurs laitiers europ&eacute;ens sont confront&eacute;s &agrave; une situation in&eacute;dite et kafka&iuml;enne. La reprise saisonni&egrave;re des fabrications de beurre/poudre maigre cet automne pourrait certes d&eacute;tendre la valeur de la mati&egrave;re grasse, mais aussi pr&eacute;cipiter le cours de la prot&eacute;ine laiti&egrave;re.<ul><li>Commerce ext&eacute;rieur de la France : situation en demi-teinte</li></ul>Le net reflux de la collecte fran&ccedil;aise a affect&eacute; le commerce ext&eacute;rieur de la France en produits laitiers. Les exportations ont globalement marqu&eacute; le pas en volume, tandis que les importations, principalement de mati&egrave;re grasse laiti&egrave;re, ont bondi malgr&eacute; la morosit&eacute; de la demande int&eacute;rieure.Lire les articles lait de vache<h3>Viande ovine</h3><ul><li>France, recul des abattages d'agneaux</li></ul>La baisse des disponibilit&eacute;s en agneaux dans les exploitations fran&ccedil;aises limite les abattages et soutient la cotation.<ul><li>UE et Monde, cotation de l'agneau sous pression au Royaume-Uni</li></ul>Le cours de l'agneau britannique recule avec la hausse saisonni&egrave;re des abattages.Lire les articles Viande ovine<h3>Lait de ch&egrave;vre</h3><ul><li>Vers un rattrapage du d&eacute;ficit de collecte</li></ul>Apr&egrave;s un 1er semestre en repli, la collecte se r&eacute;veille au second semestre. Les fabrications restent dynamiques, toujours sup&eacute;rieures &agrave; leur niveau de 2016, malgr&eacute; la baisse des approvisionnements. A l'autre bout de la cha&icirc;ne, la consommation se maintient. Les besoins en lait restent donc importants alors que les stocks sont au plus bas.Lire l'article Lait de ch&egrave;vre<aside class="factbox">
 <h2>BON &Agrave; SAVOIR</h2>
 Tendances vise &agrave; &eacute;clairer les d&eacute;cideurs &eacute;conomiques et professionnels, les op&eacute;rateurs, les m&eacute;diateurs sur les &eacute;volutions probables &agrave; court terme.Sur abonnement, vous pouvez consulter et t&eacute;l&eacute;charger chaque mois des diaporamas sectoriels.Attention:Tendances n&#039;est accessible qu&#039;aux abonn&eacute;s, il faut donc vous connecter &agrave; votre compte pour y acc&eacute;der.Si vous n&#039;&ecirc;tes pas encore abonn&eacute; vous pouvez souscrire un abonnementSi vous &ecirc;tes d&eacute;j&agrave; abonn&eacute; cliquez ici afin de vous identifier Acc&eacute;dez directement au Tendances n&deg; 283
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Tous les mois, la conjoncture des marchés lait et viande pour les espèces bovine, ovine et caprine au plan français, européen et mondial. Tendances analyse chaque mois les variations de prix aux différents stades, de la production à la distribution; examine les évolutions de production, de commerce extérieur, intra-communautaire et international, ainsi que de consommation.


Tendances d'octobre 2017 -  conjoncture des marchés lait et viande 

Cette lettre intervient alors que l'ex&eacute;cutif doit d&eacute;voiler prochainement un&nbsp;"plan d'action" sur l'application du Ceta, apr&egrave;s la remise d'un rapport&nbsp;d'experts constitu&eacute; en raison des craintes li&eacute;es aux effets de l'accord sur&nbsp;l'environnement et la sant&eacute; principalement. Ces experts y regrettaient le&nbsp;"manque d'ambition" environnementale du trait&eacute;. Dans son courrier, le groupe de travail LREM, men&eacute; par les d&eacute;put&eacute;s Jacques&nbsp;Maire et Matthieu Orphelin, propose notamment des mesures concernant&nbsp;l'importation de viande. C'est un des volets qui suscite le plus d'inqui&eacute;tude,&nbsp;tant sur l'aspect sanitaire (r&egrave;gles canadiennes plus souples sur l'usage&nbsp;d'antibiotiques ou d'acc&eacute;l&eacute;rateurs de croissance) qu'&eacute;conomiques, avec une&nbsp;concurrence accrue pour des &eacute;leveurs fran&ccedil;ais d&eacute;j&agrave; en difficult&eacute;. Outre des &eacute;tudes d'impact &eacute;conomique sur l'&eacute;levage fran&ccedil;ais, le groupe de&nbsp;d&eacute;put&eacute;s sugg&egrave;re, comme le groupe d'experts, d'&eacute;tudier un &eacute;tiquetage sp&eacute;cifique&nbsp;des viandes ou produits &agrave; base de viande destin&eacute;s &agrave; informer les consommateurs&nbsp;sur l'usage de produits comme les antibiotiques. Ils recommandent &eacute;galement de renforcer les contr&ocirc;les sur les produits&nbsp;interdits dans l'UE (boeuf aux hormones, saumon transg&eacute;nique) et d'"&eacute;tendre le&nbsp;moratoire fran&ccedil;ais actuel aux +nouveaux OGM+", une nouvelle classe d'OGM&nbsp;susceptible d'&eacute;chapper &agrave; la r&eacute;glementation en vigueur.&nbsp;&nbsp; <h2>"Veto climatique"</h2>Sur le climat, les d&eacute;put&eacute;s de la majorit&eacute; proposent &eacute;galement des&nbsp;"dispositifs l&eacute;gislatifs ou r&eacute;glementaires nationaux en 2019 pour dissuader ou&nbsp;taxer tr&egrave;s fortement" les hydrocarbures dits non conventionnels (sables&nbsp;bitumineux, p&eacute;trole et gaz de schiste, etc.). Cette taxation se ferait "quelle&nbsp;que soit leur provenance" pour rester conforme aux r&egrave;gles europ&eacute;ennes. Comme l'avait &eacute;galement recommand&eacute; la commission d'experts, les &eacute;lus&nbsp;proposent la mise en place d'un "veto climatique" qui emp&ecirc;cherait les&nbsp;investisseurs de former des recours devant les tribunaux d'arbitrage sur des&nbsp;mesures concernant la lutte contre le d&eacute;r&egrave;glement climatique. Une des craintes des adversaires du Ceta est de voir se d&eacute;velopper des&nbsp;recours d'int&eacute;r&ecirc;ts &eacute;conomiques contre les mesures environnementales des Etats&nbsp;devant ces tribunaux priv&eacute;s et opaques. Enfin, la lettre recommande des mesures destin&eacute;es &agrave; renforcer la&nbsp;transparence des n&eacute;gociations et des futurs accords de libre-&eacute;change, comme&nbsp;celui avec le Mercosur, l'union douani&egrave;re sud-am&eacute;ricaine. Elle propose "la mise en place d'une commission de transparence" qui&nbsp;inclurait "la soci&eacute;t&eacute; civile et les parlementaires". Ratifi&eacute; en f&eacute;vrier par le Parlement europ&eacute;en, le Ceta doit encore &ecirc;tre&nbsp;adopt&eacute; par les parlements nationaux. Mais il est entr&eacute; en vigueur de fa&ccedil;on&nbsp;provisoire le 21 septembre.


Dix-huit députés LREM ont adressé mercredi au Premier ministre Edouard Philippe une trentaine de propositions d'encadrement de l'application du Ceta, le traité commercial controversé entre l'Union européenne et le Canada, dans une lettre dont l'AFP a eu copie.


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