"Nous continuerons &agrave; tout faire pour terminer nos n&eacute;gociations avec le&nbsp;Mercosur avant la fin de l'ann&eacute;e. C'est important", a plaid&eacute; M. Juncker, lors&nbsp;d'une conf&eacute;rence de presse cl&ocirc;turant&nbsp;un sommet europ&eacute;en &agrave; Bruxelles. Lors d'un d&icirc;ner des chefs d'Etat et de gouvernement de l'UE, jeudi, M.&nbsp;Macron a pris la parole sur la politique commerciale europ&eacute;enne. Il s'&eacute;tait&nbsp;auparavant inqui&eacute;t&eacute; de voir la Commission, comp&eacute;tente au nom des 28 en la&nbsp;mati&egrave;re, "se pr&eacute;cipiter" dans la n&eacute;gociation de certains accords de&nbsp;libre-&eacute;change au m&eacute;pris d'une opposition populaire grandissante.&nbsp;"J'ai souhait&eacute; clarifier la position fran&ccedil;aise, rappeler &agrave; cet &eacute;gard (...)&nbsp;la n&eacute;cessit&eacute; d'une politique &eacute;quilibr&eacute;e entre ouverture et protection pour&nbsp;recr&eacute;er la confiance dans les &eacute;changes commerciaux", a expliqu&eacute; M. Macron,&nbsp;lors d'une conf&eacute;rence de presse vendredi. Le pr&eacute;sident fran&ccedil;ais, qui juge n&eacute;cessaire "une r&eacute;forme de notre politique&nbsp;commerciale europ&eacute;enne (...) fond&eacute;e sur l'&eacute;quit&eacute; et la r&eacute;ciprocit&eacute;", devrait&nbsp;faire "des propositions" en la mati&egrave;re "dans les prochaines semaines", a&nbsp;pr&eacute;cis&eacute; l'Elys&eacute;e.<h2>R&eacute;ponse positive</h2>De son c&ocirc;t&eacute;, M. Juncker a soulign&eacute; qu'il restait "attach&eacute; &agrave; l'id&eacute;e (...)&nbsp;que l'Europe doit r&eacute;pondre d'une facon positive aux appels lanc&eacute;s de par le&nbsp;globe entier pour des accord commerciaux". "Nous le ferons &agrave; notre mani&egrave;re, en veillant &agrave; une bonne r&eacute;ciprocit&eacute;, comme&nbsp;souhait&eacute; par le pr&eacute;sident fran&ccedil;ais", a promis le pr&eacute;sident de la Commission&nbsp;europ&eacute;enne. Et de d&eacute;tailler l'importance du Mercosur pour l'UE: "Ce sera l'accord&nbsp;commercial le plus important en termes de volume. Un bon accord avec les pays&nbsp;du Mercosur, c'est huit fois plus que l'accord que nous avons avec le Canada&nbsp;et quatre fois plus que l'accord que nous avons avec le Japon".&nbsp;&nbsp; <h2>Mercosur "avant No&euml;l"</h2>Le chef du gouvernement espagnol Mariano Rajoy a insist&eacute;: "pour l'Espagne,&nbsp;l'accord avec le Mercosur est prioritaire, ainsi que la modernisation de&nbsp;l'accord avec le Mexique". Le Taoiseach (Premier ministre) irlandais Leo Varadkar a pour sa part jug&eacute;&nbsp;"optimiste" la possibilit&eacute; de conclure l'accord avec le Mercosur "avant No&euml;l". L'UE et le Mercosur (march&eacute; commun sud-am&eacute;ricain qui rassemble le Br&eacute;sil,&nbsp;l'Argentine, le Paraguay et l'Uruguay) tentent de n&eacute;gocier depuis de longues&nbsp;ann&eacute;es un accord commercial. La Commission europ&eacute;enne semble pr&ecirc;te &agrave; faire des concessions sur le boeuf&nbsp;et l'&eacute;thanol dans l'espoir d'&eacute;largir les d&eacute;bouch&eacute;s pour son secteur&nbsp;automobile, ce qui inqui&egrave;te particuli&egrave;rement la France.A lire aussi :&nbsp;<h2>Macron veut temp&eacute;rer les vell&eacute;it&eacute;s libre-&eacute;changistes de Bruxelles</h2><h2>Mercosur/viande: la France va s'opposer &agrave; la proposition de Bruxelles (Travert)</h2>


Le président de la Commission européenne Jean-Claude Juncker a dit vendredi vouloir "tout faire" pour un accord avec le bloc commercial Mercosur avant fin 2017, au moment où le président français Emmanuel Macron souhaite modérer l'élan libre-échangiste de Bruxelles.


Juncker veut "tout faire" pour un accord UE-Mercosur avant fin 2017 


Dans cette série de vidéos « anti-crise », un sujet d'actualité est abordé en quelques minutes avec un invité. Ce dernier choisit un objet qui, à ses yeux, permettra de construire l'agriculture de demain. Rencontre avec Jean Cordier, expert sur la gestion des risques en agriculture.


Faut-il transférer une partie des aides PAC vers des outils de gestion des risques ?

&laquo;&nbsp;Une contractualisation s&eacute;rieuse, dans la dur&eacute;e, a un vrai sens&nbsp;&raquo;, a lanc&eacute; Gilles Bertrandias, directeur g&eacute;n&eacute;ral de Rougeline. Dans ses locaux, &agrave; Marmande, il a accueilli les responsables de McDonald's France et de Florette Food Service. Ils ont mis en avant la contractualisation qui a d&eacute;marr&eacute; dans les ann&eacute;es&nbsp;2000 autour de l'approvisionnement en tomates charnues durant la p&eacute;riode estivale. Les agriculteurs de Rougeline fournissent&nbsp;200&nbsp;tonnes de tomates qui entrent dans la composition des burgers. Et tous aimeraient bien doubler la mise. En effet, la fin du contrat arrive en&nbsp;2018&nbsp;et les pourparlers sont engag&eacute;s pour doubler le volume de tomates vendues &agrave; McDo, passant de&nbsp;200&nbsp;&agrave;&nbsp;400&nbsp;tonnes. Au fil des ann&eacute;es, McDo a d&eacute;velopp&eacute; des contrats de ce type pour assurer ses approvisionnements. La premi&egrave;re production qui a b&eacute;n&eacute;fici&eacute; d'une contractualisation a &eacute;t&eacute; le bl&eacute;. Logique, la c&eacute;r&eacute;ale qui est c&ocirc;t&eacute;e en bourse n'apporte pas les garanties de stabilit&eacute; apr&egrave;s lesquelles courent McDonald's.<h6 style="text-align:justify;">La fraise int&eacute;resse aussi la cha&icirc;ne de fast-food</h6>Les autres productions ont &eacute;t&eacute; la pomme de terre, le boeuf, le poulet, et le duo salade / tomate. La fraise pourrait bien se "la ramener" dans ce club ferm&eacute;. Mais le fruit est assez fragile et a demand&eacute; de nombreux tests afin de trouver la formule id&eacute;ale. Finalement, elle tr&ocirc;ne sur un dessert glac&eacute;, fra&icirc;che et coup&eacute;e finement. D&eacute;velopp&eacute; cet &eacute;t&eacute;,&nbsp;&laquo;&nbsp;l'essai a &eacute;t&eacute; concluant&nbsp;&raquo;, a confi&eacute; R&eacute;mi Rocca, directeur des achats de McDonald's France.


McDonald’s va doubler son approvisionnement en tomates auprès de Rougeline. La fraise pourrait aussi faire l’objet d’un nouveau contrat.


Les tomates et les fraises chez Mc Donald's!

Le bilan du cinqui&egrave;me volet de l'appel &agrave; projets "modernisation des serres et des &eacute;quipements dans les secteurs mara&icirc;chers et horticoles", lanc&eacute; au d&eacute;but&nbsp;2017, a permis le d&eacute;p&ocirc;t&nbsp;83 dossiers. Pour le secteur mara&icirc;chage, 24 dossiers ont &eacute;t&eacute; retenus pour un montant d'aide globale octroy&eacute;e de pr&egrave;s&nbsp;6,8&nbsp;millions d'euros. Les projets concernent la tomate (12), le concombre (4), la fraise (3), la salade (2) et le mara&icirc;chage divers (3).&nbsp;&laquo;&nbsp;Il s'agit principalement des serres verres semi-ferm&eacute;es ou avec syst&egrave;me de d&eacute;shumidification active qui disposent d'&eacute;crans thermiques et d'&eacute;quipements divers selon les projets tels que les doubles tubes de chauffage en v&eacute;g&eacute;tation, la r&eacute;cup&eacute;ration du CO2, le syst&egrave;me de d&eacute;sinfection UV ou bio-filtre, la brumisation, etc... qui ont &eacute;t&eacute; financ&eacute;es&nbsp;&raquo;&nbsp;commente FranceAgriMer qui ne peut s'avancer sur la mise en oeuvre d'une nouvelle phase de soutien aux investissements dans ce secteur. S'il n'est qu'en l&eacute;g&egrave;re croissance, par le jeu des d&eacute;molition/reconstruction, l'efficience du parc de serres s'accro&icirc;t. Les rendements de tomate grappe ont augment&eacute; de&nbsp;10&nbsp;kg/m2&nbsp;en cinq ans pour&nbsp;6&nbsp;kWh consomm&eacute;s par kilo de tomate grappe. La cog&eacute;n&eacute;ration qui a &eacute;t&eacute; un &eacute;l&eacute;ment d&eacute;terminant dans l'am&eacute;lioration de la comp&eacute;titivit&eacute; des entreprises voit son avenir incertain, ce qui pourrait amener les professionnels &agrave; continuer &agrave; s'orienter vers d'autres sources d'&eacute;nergie renouvelable ou fatale.


LE PARC DE SERRES TOMATE, Le principal bénéficiaire des aides à la modernisation octroyées par FranceAgrimer, a disposé de 3,5 millions d’euros lors du dernier appel à projets.


Un parc de serres plus moderne

Cette rencontre avec les distributeurs, transformateurs et producteurs,&nbsp;fait suite aux annonces mercredi dernier du pr&eacute;sident de la R&eacute;publique, qui&nbsp;veut engager l'agriculture fran&ccedil;aise dans une restructuration en profondeur. Emmanuel Macron avait somm&eacute; les fili&egrave;res de devenir de vrais agents de&nbsp;strat&eacute;gie &eacute;conomique, en &eacute;crivant d'ici la fin de l'ann&eacute;e leur vision &agrave; cinq&nbsp;ans sur les changements &agrave; apporter pour r&eacute;pondre aux demandes des&nbsp;consommateurs pour des produits de qualit&eacute;, renforcer les maillons faibles par&nbsp;l'investissement et b&acirc;tir ensemble des indicateurs de prix "par fili&egrave;res". "Nous avons demand&eacute; &agrave; ce que" cette strat&eacute;gie puisse "nous &ecirc;tre transmis(e)&nbsp;le 10 d&eacute;cembre prochain, &agrave; la suite de quoi le pr&eacute;sident de la R&eacute;publique, au&nbsp;courant du mois de janvier, recevra les fili&egrave;res pour faire un point", a&nbsp;pr&eacute;cis&eacute; le ministre de l'Agriculture lors d'un point de presse. "Nous recevrons les fili&egrave;res &agrave; mi-parcours de ce travail pour voir avec&nbsp;elles quelles sont les orientations qu'elles ont souhait&eacute; prendre, comment&nbsp;est-ce qu'elles s'engagent &agrave; travailler ensemble", a-t-il poursuivi.&nbsp;"On ne demande pas aux fili&egrave;res d'avoir trouv&eacute; l'ensemble des r&eacute;ponses mais&nbsp;de se positionner sur un certain nombre d'enjeux importants", a encore dit M.&nbsp;Travert.Selon les fili&egrave;res (lait, c&eacute;r&eacute;ales, poulet...), cela pourra consister &agrave;&nbsp;s'engager soit &agrave; des restructurations, soit &agrave; investir pour monter en gamme,&nbsp;soit &agrave; s'orienter vers de nouveaux modes de commercialisation tels que les&nbsp;circuits courts ou la restauration collective. "Les producteurs souhaitent s'engager" sur ces plans de fili&egrave;res, "tout le&nbsp;monde est pr&ecirc;t", a assur&eacute; de son c&ocirc;t&eacute; le secr&eacute;taire g&eacute;n&eacute;ral-adjoint de la&nbsp;Fnsea Patrick Benezit, le principal syndicat agricole, qui faisait partie de&nbsp;la d&eacute;l&eacute;gation re&ccedil;ue par St&eacute;phane Travert. "Mais", a-t-il toutefois pr&eacute;venu, "nous avons r&eacute;affirm&eacute; notre demande de&nbsp;voir modifier la r&eacute;glementation qui encadre les relations commerciales pour&nbsp;que les r&egrave;gles soient connues le plus rapidement possible". Emmanuel Macron a fait des plans strat&eacute;giques des fili&egrave;res une condition&nbsp;pour le rel&egrave;vement du seuil de revente &agrave; perte (SRP) des produits alimentaires&nbsp;--le prix minimum en dessous duquel les distributeurs n'ont pas le droit de&nbsp;vendre-- qui sera compris dans les ordonnances du premier semestre 2018.


Les acteurs de la filière agricole remettront le 10 décembre prochain au gouvernement leurs propositions pour faire évoluer les secteurs, a annoncé jeudi soir Stéphane Travert, ministre de l'Agriculture, après avoir reçu leurs représentants.


Etats généraux : les filières remettront leurs propositions au gouvernement le 10 décembre

<h2>Un outil en trois volets </h2><ul><li>un diagnostic pour faire le point en moins de cinq minutes sur le niveau d'autonomie fourrag&egrave;re et prot&eacute;ique de son exploitation ;</li></ul><ul><li>des fiches techniques et des t&eacute;moignages d'&eacute;leveurs illustrant les diff&eacute;rents leviers pour gagner en autonomie ;</li></ul><ul><li>un annuaire des structures de conseil proposant un accompagnement sur le th&egrave;me de l'autonomie alimentaire.</li></ul>&nbsp;<a href="https://pad.franceagrimer.fr/pad-presentation/vues/publique/retrait-dispositif.xhtml?codeDispositif=F2030_3RA_FL_VERGER">Acc&eacute;der &agrave; l'outil</a>&nbsp;<aside class="factbox">
 <h2>BON &Agrave; SAVOIR</h2>
 Le r&eacute;seau compte 105 &eacute;levages ayant un fort niveau d&#039;autonomie alimentaire et prot&eacute;ique. Il a &eacute;t&eacute; d&eacute;ploy&eacute; dans toutes les fili&egrave;res de ruminants (bovins lait, bovins viande, ovins viande, ovins lait et caprins) et dans les diff&eacute;rentes r&eacute;gions fran&ccedil;aises.Ces 105 &eacute;levages sont accompagn&eacute;s par 88 &quot;ing&eacute;nieurs r&eacute;f&eacute;rences&quot;, sp&eacute;cialistes de l&#039;accompagnement strat&eacute;gique des exploitations et des syst&egrave;mes fourragers, qui travaillent en &eacute;quipes pour calibrer les m&eacute;thodes, &eacute;changer sur les r&eacute;sultats et les faire connaitreLe suivi des exploitations est pr&eacute;vu sur une dur&eacute;e de 3 ans (2015 &agrave; 2017), avec la m&eacute;thode de suivi global utilis&eacute;e dans le cadre d&#039;Inosys-R&eacute;seaux d&#039;Elevage et un stockage des donn&eacute;es dans la base nationale Diapason de mani&egrave;re &agrave; pouvoir positionner les r&eacute;sultats de ces exploitations par rapport &agrave; ceux des syst&egrave;mes plus classiquement rencontr&eacute;s.Pour en savoir + 
</aside>


Parce que gagner en autonomie alimentaire participe à améliorer les résultats technico-économiques d’une exploitation d’élevage, l’Institut de l’Élevage, en partenariat avec les Chambres d'agriculture, a développé AutoSysEl


AutoSysEl, un outil web conçu pour aider les éleveurs à trouver leurs solutions vers plus d’autonomie

localiser les Cuma et leurs mat&eacute;rielsUne carte des Cuma de l'Ouest permet de localiser les Cuma avec leur nom, leur commune et de rep&eacute;rer les Cuma poss&eacute;dant certains mat&eacute;riels d&eacute;termin&eacute;s. Pour l'instant, ce sont uniquement les ensileuses, les tracteurs, les moissonneuses et les big ballers qui sont r&eacute;f&eacute;renc&eacute;s.Tout visiteur du site web peut avoir acc&egrave;s &agrave; ce premier niveau d'information et peut envoyer via le site un message de contact aux responsables de Cuma.www.cumalink.fr : pour faciliter les &eacute;changes entre CumaGr&acirc;ce &agrave; un identifiant et un mot de passe, les responsables de Cuma peuvent se connecter. Ils sont alors en mesure de : &bull; Acc&eacute;der aux informations techniques des diff&eacute;rents mat&eacute;riels recens&eacute;s (marque, mod&egrave;le, puissance, largeur,...) pour toutes les cuma de l'Ouest &bull; Obtenir des informations plus pr&eacute;cises concernant les Cuma : coordonn&eacute;es t&eacute;l&eacute;phoniques des responsables de Cuma, parc mat&eacute;riel avec informations techniques &bull; Proposer les mat&eacute;riels de leur Cuma en Intercuma &bull; Exprimer des demandes (recherche de mat&eacute;riel, investissement &agrave; venir,...) &bull; Consulter des demandes et offres faites par les autres responsables de Cuma et y r&eacute;pondre.Le rep&eacute;rage des mat&eacute;riels et des cuma qui proposent ou cherchent, des mat&eacute;riels &agrave; &eacute;changer c'est pratique pour mieux rentabiliser une machine, trouver rapidement une solution en cas de panne, tester un nouveau mod&egrave;le.Je d&eacute;couvre le site web cumalinkPlus d'information aupr&egrave;s de la Frcuma de l'Ouest 02 99 54 63 15


Ce site indépendant, créé par les fédérations de Cuma, vise à faciliter le travail des responsables de Cuma. Il a été lancé au Salon aux champs fin août dans le Calvados.


Cumalink : le site web pour les responsables de cuma


Dans la lignée des barres de guidage et des coupures de tronçon assistées par GPS, de nouvelles technologies émergent pour optimiser les interventions culturales.


Vers des engins agricoles de plus en plus autonomes !

Elle ne dit pas encore son nom mais l'intelligence artificielle s'invite subrepticement &agrave; bord des machines agricoles. L'intelligence artificielle, c'est le caract&egrave;re d'une machine &agrave; ne plus seulement r&eacute;agir aux commandes de son op&eacute;rateur et/ou aux programmes embarqu&eacute;s mais &agrave; interf&eacute;rer sur ces derniers, en g&eacute;n&eacute;rant des actions propres issues de sa propre exp&eacute;rience, le tout sous la gouverne de force capteurs et algorithmes. Illustration avec la nouvelle technologie embarqu&eacute;e sur les moissonneuses-batteuses CR Revelation de New Holland. L'automatisme de r&eacute;glage proactif int&egrave;gre les &eacute;l&eacute;ments topographiques gr&acirc;ce au positionnement GPS ainsi que les donn&eacute;es de rendement des ann&eacute;es pr&eacute;c&eacute;dentes et des passages adjacents. L'analyse de ces donn&eacute;es en temps r&eacute;el permet &agrave; la moissonneuse-batteuse d'adapter le r&eacute;glage de plusieurs de ses organes (battage, s&eacute;paration, nettoyage) pour optimiser les param&egrave;tres d&eacute;bit / qualit&eacute;, / propret&eacute; / pertes. Le chauffeur conserve tout m&ecirc;me ses prorogatives en dictant &agrave; la machine ses priorit&eacute;s concernant les param&egrave;tres en question.<h2>Nouveaux capteurs</h2>Pour mettre en &oelig;uvre l'automatisme de r&eacute;glage proactif, les nouvelles CR Revelation, int&egrave;grent deux nouveaux dispositifs&nbsp;: le r&eacute;glage automatique des couvercles du rotors et une mesure de charge au niveau des grilles de nettoyage. Le premier, en modifiant automatiquement l'angle de toutes les ailettes de rotor en fonction de la charge de r&eacute;colte, a un impact direct sur la dur&eacute;e pendant laquelle la r&eacute;colte reste dans les rotors et sur la consommation d'&eacute;nergie absorb&eacute;e. L'automatisation permet d'am&eacute;liorer l'efficacit&eacute; &eacute;nerg&eacute;tique du rotor sans affecter les r&eacute;glages de battage et de s&eacute;paration. Pour ce qui est du syst&egrave;me de nettoyage, New Holland met en &oelig;uvre de nouveaux capteurs de pression mesurant la diff&eacute;rence de pression au niveau de la grille sup&eacute;rieure, ce qui donne une indication tr&egrave;s pr&eacute;cise de la charge sur les grilles de nettoyage. Sur la base de ces donn&eacute;es, le syst&egrave;me optimise proactivement les performances des grilles de nettoyage et pr&eacute;vient les pertes de grains. Si des pertes se produisent, le syst&egrave;me peut imm&eacute;diatement en identifier la cause et effectuer tr&egrave;s rapidement les rectifications n&eacute;cessaires. Ceci se traduit par des ajustements plus rapides de l'ouverture de la grille et de la vitesse de ventilation, ce qui permet aux grilles de nettoyage de fonctionner de fa&ccedil;on optimale. Le chauffeur est ainsi en mesure d'augmenter la productivit&eacute;, sans intervenir manuellement sur les r&eacute;glages.


Le système intègre les informations des récoltes antérieures ainsi que celles des passages adjacents pour anticiper les bons réglages. Un capteur de pression sur les grilles de nettoyage fait son apparition. Médaille d’argent à l’Agritechnica 2017.


Un automatisme de réglage proactif sur les moissonneuses-batteuses New Holland

La production europ&eacute;enne de vin, affect&eacute;e par des al&eacute;as climatiques, va&nbsp;baisser de 14% en 2017 par rapport &agrave; la r&eacute;colte pr&eacute;c&eacute;dente, a indiqu&eacute; jeudi&nbsp;FranceAgriMer, qui se base sur des chiffres de la Commission europ&eacute;enne. Ce recul, qui aboutit &agrave; une production historiquement basse, est&nbsp;principalement le fait des trois plus gros bassins de production: Italie&nbsp;(-21%), France (-19%) et Espagne (-15%), selon l'organisme public. La Commission estime &agrave; 145 millions d'hectolitres la production globale de&nbsp;vin dans l'Union europ&eacute;enne des 28, en baisse de 14% &eacute;galement par rapport &agrave;&nbsp;la moyenne des cinq derni&egrave;res ann&eacute;es.&nbsp;&nbsp;Avec 40 millions d'hectolitres, l'Italie reste le premier producteur du&nbsp;continent, devant la France &agrave; 36,9 millions et l'Espagne &agrave; 36,8 millions.&nbsp;&nbsp; Alors que cette baisse fait d'ores et d&eacute;j&agrave; de ce mill&eacute;sime europ&eacute;en, comme&nbsp;en France, le plus faible volume de l'apr&egrave;s-guerre, "les professionnels, eux,&nbsp;pensent que ces estimations sont encore sup&eacute;rieures &agrave; ce que va &ecirc;tre le&nbsp;r&eacute;sultat d&eacute;finitif", a indiqu&eacute; Anne Haller, d&eacute;l&eacute;gu&eacute;e pour les fili&egrave;res&nbsp;viticole et cidricole &agrave; FranceAgriMer. Des "ajustements" qui pourraient se traduire par "encore 2 ou 3 millions&nbsp;d'hectolitres de moins pour la r&eacute;colte europ&eacute;enne", a-t-elle indiqu&eacute;. &nbsp;En France, la production du Bordelais, qui a subi un repli de 45%, pourrait&nbsp;encore &ecirc;tre revue &agrave; la baisse. "Les vendanges se terminant, on se rend compte que les cons&eacute;quences li&eacute;es &agrave;&nbsp;la s&eacute;cheresse et au gel affectent encore plus la production", confirme J&eacute;r&ocirc;me&nbsp;Despey, viticulteur en Languedoc-Roussillon et responsable de la viticulture &agrave;&nbsp;la FNSEA. "Il faut avant tout qu'on arrive &agrave; pr&eacute;server nos parts de march&eacute;. Pour cela&nbsp;on a des stocks fort heureusement", d&eacute;clare-t-il. Alors qu'au printemps, l'afflux de vins espagnols dans les supermarch&eacute;s&nbsp;fran&ccedil;ais avait suscit&eacute; de nombreuses manifestations dans le sud de la France&nbsp;et cr&eacute;&eacute; de fortes tensions de part et d'autre des Pyr&eacute;n&eacute;es, il est persuad&eacute;&nbsp;que la remont&eacute;e des prix espagnols va aboutir &agrave; une revalorisation des prix&nbsp;pay&eacute;s aux producteurs fran&ccedil;ais.<h2>'Vignes compl&egrave;tement cram&eacute;es'</h2>En revanche, il est "particuli&egrave;rement inquiet" de la baisse de potentiel de&nbsp;production dans certaines r&eacute;gions:&nbsp;"Quand on fait des pertes de production de&nbsp;30, 40%, jusqu'&agrave; 90%, m&ecirc;me s'il y a une &eacute;volution des prix, &ccedil;a ne compensera&nbsp;jamais", pr&eacute;vient-il, d'autant que les vignerons fran&ccedil;ais sont tr&egrave;s peu&nbsp;assur&eacute;s. "Des vignes compl&egrave;tement cram&eacute;es par le gel, des pousses toutes brunes":&nbsp;Thomas Montagne pr&eacute;sident de la CEVI (Conf&eacute;d&eacute;ration Europ&eacute;enne des Vignerons&nbsp;Ind&eacute;pendants) et vigneron dans le Vaucluse, se rappelle avec &eacute;motion d'une&nbsp;visite chez ses voisins vignerons du nord de l'Italie, au printemps dernier. "Nos analyses semblent indiquer qu'en g&eacute;n&eacute;ral la qualit&eacute; sera au&nbsp;rendez-vous", estimait d&eacute;but octobre Ernesto Abbona, pr&eacute;sident de l'UIV&nbsp;(Unione Italiana vini).&nbsp;&nbsp;Difficile n&eacute;anmoins, pour les producteurs italiens de revoir leurs prix &agrave;&nbsp;la hausse pour compenser les pertes de production, compte tenu de la mauvaise&nbsp;conjoncture italienne et du fait qu'&agrave; l'export, beaucoup de leurs vins sont&nbsp;plut&ocirc;t situ&eacute;s en milieu de gamme. En Espagne, "comme en France, quand la r&eacute;colte est plus petite, la qualit&eacute;&nbsp;est en g&eacute;n&eacute;ral meilleure", cette ann&eacute;e les professionnels s'attendent &agrave; "de&nbsp;tr&egrave;s bonnes qualit&eacute;s en g&eacute;n&eacute;ral", indique &agrave; l'AFP Jos&eacute; Luis Benitez, directeur&nbsp;g&eacute;n&eacute;ral de la F&eacute;d&eacute;ration espagnole du vin. Dans la r&eacute;gion de la Ribera del Duero, la production a chut&eacute; de 50% et dans&nbsp;celle de la Rioja de 25%. Les plus fortes baisses s'observent dans le tiers nord de l'Espagne, alors&nbsp;que dans les r&eacute;gions du Sud qui fournissent la majorit&eacute; de la production en&nbsp;quantit&eacute; (Manche, Estr&eacute;madure, Valence), la baisse est de 15-20%. Selon des experts, tout risque de p&eacute;nurie est cependant &eacute;cart&eacute; pour le&nbsp;consommateur europ&eacute;en, du fait des stocks disponibles.


La France avait esquissé la tendance cet été, avec la plus faible récolte de l'après-guerre: c'est désormais toute l'Europe du vin qui fait grise mine, avec une production attendue au plus bashistorique cette année.


La production européenne de vin au plus bas historique en 2017

"Il y a une p&eacute;nurie de beurre depuis un bon mois", explique la responsable&nbsp;de caisse de l'Intermarch&eacute; de Saint-Etienne-du-Rouvray (Seine-Maritime) o&ugrave; est&nbsp;placard&eacute; ce panneau. "Nous avons toujours en rayon les produits les plus&nbsp;chers, mais plus de marques de distributeurs", explique-t-elle. En cause, une hausse de la demande dans les pays d&eacute;velopp&eacute;s comme dans les&nbsp;pays en d&eacute;veloppement due &agrave; un retour en gr&acirc;ce de la mati&egrave;re grasse animale,&nbsp;apr&egrave;s 30 ans de d&eacute;dain de la part des nutritionnistes, mais aussi un go&ucirc;t&nbsp;prononc&eacute; pour les viennoiseries fran&ccedil;aises au beurre, notamment en Chine."Avec la r&eacute;habilitation des mati&egrave;res grasses animales, la demande pour le&nbsp;beurre a explos&eacute; un peu partout dans le monde", indique G&eacute;rard Calbrix,&nbsp;directeur des affaires &eacute;conomiques &agrave; l'Association de transformation laiti&egrave;re&nbsp;fran&ccedil;aise (Atla). Or en face de cette explosion de la demande, on a une production laiti&egrave;re&nbsp;en baisse en Nouvelle-Z&eacute;lande, plus gros exportateur mondial de lait, ainsi&nbsp;qu'en Europe, o&ugrave; la fin des quotas laitiers il y a deux ans avait provoqu&eacute; une&nbsp;surproduction et donc une chute des cours poussant les &eacute;leveurs &agrave; r&eacute;duire&nbsp;leurs tonnages.En cons&eacute;quence, les prix ont explos&eacute;: pay&eacute; 2.500 euros la tonne en avril&nbsp;2016, les cours du beurre ont atteint 7.000 euros la tonne l'&eacute;t&eacute; dernier. La hausse a touch&eacute; de plein fouet l'industrie agroalimentaire qui a vu ses&nbsp;co&ucirc;ts exploser mais n'a pas pu pour autant les transf&eacute;rer dans la grande&nbsp;distribution, qui fixe les prix annuellement. Il n'y a que des "p&eacute;nuries ponctuelles, souvent li&eacute;es &agrave; des probl&egrave;mes de&nbsp;logistique, et &agrave; la population des gens un peu affol&eacute;s qui en ach&egrave;tent plus&nbsp;que d'habitude", selon Hugues Beyler, directeur agriculture de la La&nbsp;F&eacute;d&eacute;ration du commerce et de la distribution (FCD).<h2>Des croissants plus chers</h2>M&ecirc;me s'il y a la possibilit&eacute; pour les industriels de remplacer le beurre&nbsp;par de la margarine, "ce n'est pas possible sans d&eacute;grader la valeur gustative&nbsp;des produits", selon Mathieu Labb&eacute;, d&eacute;l&eacute;gu&eacute; g&eacute;n&eacute;ral de la F&eacute;d&eacute;ration des&nbsp;entreprises de boulangerie. Alors les professionnels ont d&ucirc; s'adapter.&nbsp;&nbsp; "J'ai d&eacute;j&agrave; augment&eacute; les prix avant l'&eacute;t&eacute; de 5 centimes sur les croissants",&nbsp;explique Thierry Lucas, g&eacute;rant de la boulangerie des Plomarc'h &agrave; Douarnenez&nbsp;(Finist&egrave;re), qui emploie 14 salari&eacute;s. Comme les tarifs de la grande distribution n'avaient eux pas augment&eacute;, le&nbsp;boulanger raconte qu'il s'est approvisionn&eacute; en grande distribution pendant&nbsp;pr&egrave;s de deux mois car cela repr&eacute;sentait "plus de 1.000 euros d'&eacute;conomies sur&nbsp;une tonne"."Mais maintenant ils bloquent mon approvisionnement et je&nbsp;retravaille avec mon fournisseur", ajoute-t-il. Reste que dans certaines entreprises, la mati&egrave;re premi&egrave;re vient r&eacute;ellement&nbsp;&agrave; manquer. Ainsi, les 10 salari&eacute;s de la PME P&acirc;te Feuillet&eacute;e Fran&ccedil;ois, bas&eacute;e dans le&nbsp;Cher et qui fabrique des p&acirc;tes &agrave; tartes fra&icirc;ches vendues aux grossistes, sont&nbsp;en ch&ocirc;mage technique 70% de leur temps depuis pr&egrave;s de trois semaines.&nbsp;"Depuis mi-ao&ucirc;t on est en restriction. On ne re&ccedil;oit qu'une tonne par&nbsp;semaine alors qu'il nous en faut trois", explique la g&eacute;rante de la PME, Claude&nbsp;Fran&ccedil;ois. "(...) on ne pourra pas tenir tr&egrave;s longtemps comme &ccedil;a",&nbsp;pr&eacute;vient-elle.Les producteurs laitiers fran&ccedil;ais, eux, ne b&eacute;n&eacute;ficient que tr&egrave;s peu de&nbsp;cette envol&eacute;e des tarifs du beurre, qui ne contribue pas &agrave; une hausse&nbsp;significative des prix du lait. Pire, en augmentant le volume de lait produit&nbsp;pour fabriquer plus de beurre avec la mati&egrave;re grasse, il risque de leur rester&nbsp;sur les bras une grande quantit&eacute; de poudre de lait, d&eacute;j&agrave; en surproduction dans&nbsp;l'Union europ&eacute;enne.


"En raison d'une pénurie de lait français, nos fournisseurs ne sont pas en mesure d'honorer nos commandes de beurre", annonce une affichette dans un supermarché normand. Les professionnels le prédisaient depuis le printemps dernier, et ça y est, la pénurie de beurre est arrivée.


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