Bovins d&rsquo;embouche et d&rsquo;&eacute;levage &ndash; Les sorties saisonni&egrave;res sont un peu plus abondantes, notamment dans les r&eacute;gions montagneuses avec les descentes d&rsquo;estive. L&rsquo;animation commerciale reste soutenue pour la saison avec des engraisseurs qui cherchent &agrave; maintenir leur potentiel, pour servir les abatteurs. Les niveaux de prix pratiqu&eacute;s dans la viande ne sont pas l&agrave; pour d&eacute;stabiliser le march&eacute;. La demande reste soutenue dans les bonnes femelles proches de la finition. La vente est &eacute;galement tr&egrave;s correcte dans le cheptel ordinaire &agrave; hiverner. Seul le b&eacute;tail de moindre conformation ou trop maigre est revu &agrave; la baisse.Broutards &ndash; Le march&eacute; est s&eacute;rieusement dynamis&eacute; par une demande espagnole priv&eacute;e de marchandise depuis l&rsquo;extension du zonage FCO3. Les animaux vaccin&eacute;s dopent le march&eacute; avec des niveaux de prix qui semblent irr&eacute;alistes sur certains march&eacute;s du Limousin. Cet appel d&rsquo;air se r&eacute;pand comme de la poudre en feu dans les campagnes, au profit des &eacute;leveurs qui ont fait l&rsquo;effort de vaccin&eacute;s contre la FCO 3-4-8 et la MHE. Le march&eacute; italien privil&eacute;gie &eacute;galement les animaux vaccin&eacute;s dans le Charolais. Les sujets d&eacute;pist&eacute;s n&eacute;gatifs sont &eacute;galement recherch&eacute;s m&ecirc;me s&rsquo;ils ne b&eacute;n&eacute;ficient pas des m&ecirc;mes niveaux de r&eacute;mun&eacute;ration que les vaccin&eacute;s. Apr&egrave;s un creux dans les rentr&eacute;es pendant les ensilages de ma&iuml;s, la demande sur le march&eacute; int&eacute;rieur tend &agrave; reprendre, dans un climat extr&ecirc;mement positif sur le march&eacute; de la viande. L&rsquo;animation commerciale est porteuse avec des exportateurs qui pr&eacute;parent des animaux vaccin&eacute;s pour la Tunisie. Le march&eacute; alg&eacute;rien reste ferm&eacute;, &agrave; partir de la France. Dans les femelles, le niveau de l&rsquo;offre ne couvre toujours pas les besoins des diff&eacute;rents march&eacute;s. La vaccination est comme pour les m&acirc;les une source de revenus suppl&eacute;mentaire pour les &eacute;leveurs. Le commerce reste actif avec des tarifs tr&egrave;s fermes dans les bonnes laitonnes Charolaises ou Limousines, destin&eacute;es au march&eacute; italien, espagnol ou fran&ccedil;ais. Le tri est plus sensible dans la marchandise commune, l&eacute;g&egrave;re ou de moindre conformation.Avis d&rsquo;expert&nbsp;: Bovins maigres +18 mois&nbsp;: Les volumes seront plus &eacute;toff&eacute;s ce qui devrait engendrer un tri plus marqu&eacute; dans le b&eacute;tail plus commun.Broutards&nbsp;: Les volumes vont progresser ce qui va permettre une meilleure couverture de la demande. Les sujets vaccin&eacute;s resteront activement recherch&eacute;s pour le march&eacute; espagnol.<a href="https://www.pleinchamp.com/les-cours/betail-vif" target="_blank">Cliquer ici pour retrouver tous vos cours sur le b&eacute;tail vif </a>

Retrouver l'avis d'expert  détail des cours et marché

Bovins maigres : vacciner les broutards pour une meilleure valorisation

La lactation longue dure plus de 485 jours sans mise bas interm&eacute;diaire. Elle atteint souvent deux ans et, de plus en plus fr&eacute;quemment, se maintient jusqu&rsquo;&agrave; trois ou quatre ans, voire plus.Les lactations longues peuvent &ecirc;tre choisies ou subies. Dans le cas des lactations longues choisies, les ch&egrave;vres ne sont volontairement pas remises &agrave; la reproduction. &Agrave; l&rsquo;inverse, elles sont subies dans les cas d&rsquo;&eacute;chec de reproduction. Dans certains &eacute;levages, elles sont m&ecirc;me adopt&eacute;es comme une strat&eacute;gie assum&eacute;e.Historiquement, bien que les lactations longues aient toujours exist&eacute;, elles se sont largement d&eacute;velopp&eacute;es &agrave; partir des ann&eacute;es 1990. Elles sont apparues en r&eacute;ponse aux entreprises laiti&egrave;res encourageant le dessaisonnement afin de garantir une production en automne, p&eacute;riode traditionnellement d&eacute;ficitaire en lait. Plus r&eacute;cemment, dans un contexte sanitaire complexe, la fragilisation de la fili&egrave;re chevreaux a incit&eacute; les &eacute;leveurs &agrave; privil&eacute;gier les lactations longues.En 2020, selon une &eacute;tude de l&rsquo;Institut de l&rsquo;&Eacute;levage, 57 % des &eacute;levages caprins fran&ccedil;ais ont recours aux lactations longues. Cette pratique est en expansion dans toutes les r&eacute;gions, quelle que soit la taille des exploitations ou le syst&egrave;me d&rsquo;&eacute;levage. Dans un peu plus de la moiti&eacute; des cas, elle est adopt&eacute;e d&egrave;s la premi&egrave;re lactation, et dans 21 % des cas, elle est utilis&eacute;e pour g&eacute;rer les fins de carri&egrave;re.&nbsp;<aside class="factbox">
 <h2>BON &Agrave; SAVOIR</h2>
 En 2020, selon une &eacute;tude de l&rsquo;Institut de l&rsquo;&Eacute;levage, 57 % des &eacute;levages caprins fran&ccedil;ais ont recours aux lactations longues
</aside>
<h6>POURQUOI OPTER POUR &nbsp;LES LACTATIONS LONGUES ?&nbsp;</h6>La conduite en lactation longue constitue une strat&eacute;gie &agrave; part enti&egrave;re, adopt&eacute;e pour des avantages diversifi&eacute;s : gains de souplesse dans la gestion du troupeau, optimisation des r&eacute;sultats &eacute;conomiques, r&eacute;organisation du travail et adaptation aux besoins du march&eacute;.Les lactations longues permettent d&rsquo;apporter des ajustements dans la conduite du troupeau. Elles offrent la possibilit&eacute; de recaler la reproduction des primipares avec celle des adultes et de leur laisser le temps de finir leur croissance. Elles aident &eacute;galement &agrave; r&eacute;duire les pertes autour de la mise bas et &agrave; diminuer les besoins de renouvellement, permettant ainsi de conserver les ch&egrave;vres &agrave; haut potentiel, m&ecirc;me en &eacute;chec de reproduction ou en fin de carri&egrave;re. Sur le plan &eacute;conomique, les lactations longues offrent aux &eacute;leveurs un prix du lait plus avantageux en hiver et une tr&eacute;sorerie liss&eacute;e sur l&rsquo;ann&eacute;e. De plus, des &eacute;tudes ont montr&eacute; que la production laiti&egrave;re est &eacute;quivalente, voire l&eacute;g&egrave;rement sup&eacute;rieure &agrave; celle des ch&egrave;vres en lactation classique. En effet, le lait produit pendant la p&eacute;riode de tarissement compense la sous-r&eacute;alisation au pic de lactation.En outre, la charge de travail est r&eacute;duite par la diminution du nombre de mises bas et par cons&eacute;quent de l&rsquo;&eacute;levage de chevreaux. Bien qu&rsquo;elles permettent de produire du lait toute l&rsquo;ann&eacute;e sans la contrainte du dessaisonnement, elles imposent en revanche de traire toute l&rsquo;ann&eacute;e.&nbsp;Enfin, en s&rsquo;adaptant aux exigences du march&eacute;, les lactations longues garantissent une meilleure r&eacute;partition de la production sur l&rsquo;ann&eacute;e, permettant aux transformateurs de lisser leur production pour satisfaire la demande des clients.&nbsp;&nbsp;<aside class="factbox">
 <h2>BON &Agrave; SAVOIR</h2>
 Bien qu&rsquo;elles permettent de produire du lait toute l&rsquo;ann&eacute;e sans la contrainte du dessaisonnement, elles imposent en revanche de traire toute l&rsquo;ann&eacute;e.&nbsp;
</aside>
<h6>LIMITES ET POINTS DE VIGILANCE DES LACTATIONS LONGUES&nbsp;</h6>Bien que les lactations longues pr&eacute;sentent de nombreux avantages, elles demandent une analyse rigoureuse en amont afin de maximiser les b&eacute;n&eacute;fices sans compromettre la rentabilit&eacute; ni la g&eacute;n&eacute;tique du troupeau.Cette pratique implique une organisation adapt&eacute;e. L&rsquo;&eacute;levage doit &ecirc;tre en mesure de g&eacute;rer deux lots distincts, notamment en p&eacute;riode de reproduction et de tarissement. Il doit &eacute;galement pouvoir g&eacute;rer deux rations alimentaires diff&eacute;rentes, surtout en p&eacute;riode de tarissement pour les ch&egrave;vres gestantes. L&rsquo;alimentation des ch&egrave;vres en lactation longue doit &ecirc;tre r&eacute;guli&egrave;re et de qualit&eacute; pour maintenir une bonne performance laiti&egrave;re et &ecirc;tre ajust&eacute;e pour limiter un engraissement excessif. Toutes les ch&egrave;vres ne sont pas adapt&eacute;es &agrave; une lactation prolong&eacute;e. Il est recommand&eacute; de s&eacute;lectionner les animaux en fonction de leur production et de privil&eacute;gier les ch&egrave;vres saines. Les lactations longues exigent une surveillance accrue de la concentration cellulaire, qui doit constituer un crit&egrave;re essentiel de r&eacute;forme.&nbsp;Le nombre minimal d&rsquo;animaux en lactation longue d&eacute;pend de la quantit&eacute; de lait minimum &agrave; livrer. Le nombre maximal doit, quant &agrave; lui, permettre de conserver un renouvellement suffisant pour maintenir la g&eacute;n&eacute;tique du troupeau. Le taux de renouvellement peut &ecirc;tre abaiss&eacute; &agrave; 15-20 % pour les exploitations comptant plus de 30 % de lactations longues. Au-del&agrave; de 65 &agrave; 85 % de lactations longues, il est recommand&eacute; d&rsquo;acheter des chevrettes &agrave; l&rsquo;ext&eacute;rieur pour pr&eacute;server le niveau g&eacute;n&eacute;tique du troupeau.&nbsp;&nbsp;&nbsp;

Face aux défis croissants de l'élevage laitier, la pratique des lactations longues émerge comme une solution innovante. Elle offre une flexibilité accrue dans la gestion des troupeaux, améliore les performances économiques et permet une réorganisation du travail. De plus, elle répond aux nouvelles attentes du marché. Toutefois, pour garantir son succès, une analyse rigoureuse et préalable est essentielle afin d'identifier ses limites et d'optimiser son application. Détail

Lactations longues : opportunités et défis pour l'élevage laitier

Le fabricant fran&ccedil;ais Bliss Ecospray annonce la commercialisation de deux pulv&eacute;risateurs pneumatiquespour vigne. Le premier est un appareil semi-port&eacute; inter-lignes capable de traiter deux rangs complets face par face. Il est propos&eacute; dans une configuration semi-large (inter-rangs de 150-230cm) ou &nbsp;large (inter-rangs de 200-300cm), avec une cuve respective de 600 et 1500 litres. Le second est une cellule enjambeur double rang capable de traiter 6 rangs complets par passage en face par face. Il est dot&eacute; d&rsquo;une cuve de 1400 litres (cuve de rin&ccedil;age de 200 litres) et d&rsquo;une r&eacute;gulation DPAE du d&eacute;bit par hectare par mesure de pression. 
<div class=" ez-embed-type-image">
 
 
 <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/3/0/0/7/6427003-1-fre-FR/d24fe5a896e1-pulve-jpg" alt="L&rsquo;appareil semi-port&eacute; inter-lignes capable de traiter deux rangs complets face par face, en configuration semi-large (inter-rangs de 150-230cm) ou large (inter-rangs de 200-300cm), avec une cuve respective de 600 et 1500 litres" height="1378" width="2590" /><figcaption>L&rsquo;appareil semi-port&eacute; inter-lignes capable de traiter deux rangs complets face par face, en configuration semi-large (inter-rangs de 150-230cm) ou large (inter-rangs de 200-300cm), avec une cuve respective de 600 et 1500 litres</figcaption></figure>

</div>
<h2>D&eacute;rive r&eacute;duite de 95%</h2>Les deux pulv&eacute;risateurs sont bien &eacute;videmment dot&eacute;s des descentes anti-d&eacute;rive &agrave; barri&egrave;re d&rsquo;air, que Bliss Ecospray commercialise depuis l&rsquo;automne 2022 et qui, l&eacute;g&egrave;res et peu encombrantes, peuvent &ecirc;tre mont&eacute;es sur n&rsquo;importe quel appareil pneumatique en parc dot&eacute; d&rsquo;un portique. Prim&eacute;e au Sitevi 2019, l&rsquo;innovation brevet&eacute;e Bliss Ecospray exploite l&rsquo;effet &laquo;&nbsp;coanda&nbsp;&raquo; notamment connu dans le secteur de l&rsquo;a&eacute;ronautique, afin de confiner le produit pulv&eacute;ris&eacute; &agrave; l&rsquo;int&eacute;rieur d&rsquo;une lame d&rsquo;air haute densit&eacute;, infranchissable. L&rsquo;air expuls&eacute; &agrave; tr&egrave;s haute vitesse (&gt;200 km/h) tout autour des buses forme un anneau dont aucune goutte ne peut s&rsquo;extraire. Les gouttelettes sont ainsi emprisonn&eacute;es entre deux &eacute;crans transversaux invisibles et constituent une barri&egrave;re physique, emp&ecirc;chant toute &laquo; perte &raquo; de produit dans l&rsquo;air ou sur les sols. Les descentes viennent d&rsquo;int&eacute;grer la liste officielle des moyens techniques permettant de r&eacute;duire la d&eacute;rive de plus de 90%, accroissant d&rsquo;autant l&rsquo;efficience des applications et permettant, selon les produits appliqu&eacute;s, de r&eacute;duire les ZNT. 
<div class=" ez-embed-type-image">
 
 
 <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/6/0/0/7/6427006-1-fre-FR/47ad4858eb50-cellule-jpg" alt="Dot&eacute;e d&rsquo;une cuve de 1400 litres, la cellule enjambeur double rang peut de traiter 6 rangs complets par passage en face par face" height="1440" width="2828" /><figcaption>Dot&eacute;e d&rsquo;une cuve de 1400 litres, la cellule enjambeur double rang peut de traiter 6 rangs complets par passage en face par face</figcaption></figure>

</div>

L’appareil inter-lignes pour vignes larges et la cellule enjambeur double rang sont bien évidemment dotés des descentes anti-dérive à barrière d’air, récemment inscrites à la liste officielle des matériels certifiant une réduction d’au moins 90%.

Bliss Ecospray devient fabricant de pulvérisateurs viticoles

Moins d'un an apr&egrave;s <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/du-malaise-a-la-pause-les-enseignements-d-une-crise-agricole-inedite" target="_blank">une mobilisation historique</a> et apr&egrave;s un &laquo;&nbsp;&eacute;t&eacute; pourri&nbsp;&raquo; marqu&eacute; par de <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/moisson-2024-des-rendements-moyens-en-baisse-pour-les-recoltes-d-automne">mauvaises r&eacute;coltes</a> et la flamb&eacute;e de <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/avances-sur-indemnisations-fco-3-la-procedure-de-teledeclaration-est-ouverte">FCO</a> et de <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/mhe-la-strategie-vaccinale-devoilee-les-vaccins-disponibles">MHE</a>, les syndicats agricoles ont ressorti les tracteurs, estimant n'avoir pas obtenu suffisamment d'avanc&eacute;es concr&egrave;tes dans les cours de ferme.Apr&egrave;s une premi&egrave;re semaine de mobilisation contre le trait&eacute; de libre-&eacute;change que <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/mercosur-pourquoi-la-france-n-impose-t-elle-pas-son-droit-de-veto">l'Union europ&eacute;enne n&eacute;gocie avec des pays latino-am&eacute;ricains du Mercosur</a>, les actions devraient s'&eacute;largir &agrave; la d&eacute;nonciation des &laquo;&nbsp;entraves&nbsp;&raquo; &agrave; la production d&eacute;nonc&eacute;es par l'alliance majoritaire FNSEA-Jeunes agriculteurs&nbsp;comme par son concurrent de la Coordination rurale, 2&egrave;me syndicat agricole.&nbsp;Le pr&eacute;sident de la FNSEA Arnaud Rousseau a annonc&eacute; de nouvelles actions avec les JA &laquo;&nbsp;mardi, mercredi et jeudi&nbsp;&raquo; pour &laquo;&nbsp;d&eacute;noncer les entraves &agrave; l'agriculture et tout ce qui aujourd'hui contraint notre activit&eacute;&nbsp;&raquo;.&nbsp;Apr&egrave;s des actions symboliques - feux de la col&egrave;re, rassemblements - revendiqu&eacute;es dans 85 d&eacute;partements, les actions cibleront par exemple des pr&eacute;fectures, agences de l'eau ou bureau de l'Office fran&ccedil;ais de la biodiversit&eacute; (OFB). &laquo;&nbsp;La quasi-totalit&eacute; des d&eacute;partements pr&eacute;voit d'entrer en action d'ici les prochains jours&nbsp;&raquo;, ont pr&eacute;venu les JA.<aside class="read-also">
 &Agrave; voir aussi
 <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/simplification-un-controle-unique-par-exploitation-et-par-an" target="_blank" title="">Simplification&nbsp;: un contr&ocirc;le unique par exploitation et par an</a>
</aside>
La Coordination rurale, qui a multipli&eacute; les coups d'&eacute;clat ces derniers jours, pr&eacute;voit &laquo;&nbsp;d'amplifier&nbsp;&raquo; sa mobilisation au-del&agrave; du Sud-Ouest o&ugrave; se sont concentr&eacute;es ses actions ces derniers jours. Apr&egrave;s un barrage filtrant &agrave; la fronti&egrave;re espagnole, le blocage du port de commerce de Bordeaux ou une intrusion muscl&eacute;e dans un bureau de l'OFB, dont il demande la &laquo;&nbsp;dissolution&nbsp;&raquo;, le syndicat pr&eacute;voit un rassemblement mardi devant le Parlement europ&eacute;en &agrave; Strasbourg mais aussi une op&eacute;ration de curage des foss&eacute;s dans les Hautes-Alpes et la poursuite du blocage de centrales d'achats des distributeurs.<h2>&laquo;&nbsp;L&rsquo;escalade&nbsp;&raquo; de la CR</h2>Oppos&eacute;e depuis des d&eacute;cennies au libre-&eacute;change, la Conf&eacute;d&eacute;ration paysanne, h&eacute;riti&egrave;re des luttes paysannes altermondialistes, continue ses mobilisations contre le Mercosur et &laquo;&nbsp;pour la d&eacute;fense du revenu paysan&nbsp;&raquo; et la transition agro-&eacute;cologique. Elle pr&eacute;voit notamment une mobilisation dans un supermarch&eacute; en Essonne lundi et une action anti-Mercosur en Dordogne mardi.Vendredi, la tension &eacute;tait brusquement mont&eacute;e entre la FNSEA et la Coordination rurale, dont une cinquantaine d'adh&eacute;rents de son fief du Lot-et-Garonne ont perturb&eacute; un d&eacute;placement d'Arnaud Rousseau &agrave; Agen.&nbsp;Dans une atmosph&egrave;re &eacute;lectrique, les militants aux bonnets jaunes ont hu&eacute; le patron de la FNSEA et menac&eacute; de l'emp&ecirc;cher de sortir, avant de le laisser rejoindre son v&eacute;hicule sous escorte polici&egrave;re.&nbsp;Le pr&eacute;sident de la FNSEA, dans une d&eacute;claration &agrave; l'AFP, a d&eacute;plor&eacute; des &laquo;&nbsp;m&eacute;thodes lamentables&nbsp;&raquo; et des &laquo;&nbsp;menaces pas acceptables&nbsp;&raquo;, estimant que cette recherche de &laquo;&nbsp;l'escalade&nbsp;&raquo; ou du &laquo;&nbsp;buzz&nbsp;&raquo; ne faisait &laquo;&nbsp;pas avancer le projet agricole&nbsp;&raquo;.Cette confrontation intervient &agrave; deux mois du scrutin visant &agrave; &eacute;lire les Chambres d'agriculture. La Coordination rurale, qui en pr&eacute;side trois actuellement, dont celle du Lot-et-Garonne depuis deux d&eacute;cennies, esp&egrave;re briser l'h&eacute;g&eacute;monie de l'alliance FNSEA-JA et ravir &laquo;&nbsp;15 &agrave; 20 chambres&nbsp;&raquo; suppl&eacute;mentaires.Dans ce climat tendu, o&ugrave; le risque de surench&egrave;re est scrut&eacute; par les observateurs politiques, le gouvernement assure que la France progresse dans la construction d'une minorit&eacute; de blocage &agrave; l'accord UE-Mercosur : apr&egrave;s l'Italie, la Pologne a exprim&eacute; son rejet vendredi. Et la ministre fran&ccedil;aise de l'Agriculture Annie Genevard a promis de s'attaquer au dossier des pesticides interdits et de nouvelles annonces dans les prochains jours sur &laquo;&nbsp;la simplification&nbsp;&raquo;.

A deux mois des élections des Chambres, les agriculteurs s'apprêtent à entrer dans une deuxième semaine de mobilisation, toujours en ordre dispersé mais déterminés à maintenir la pression sur le gouvernement. Après le Mercosur, les « entraves » et les « normes » s’invitent dans la contestation.

Dans un climat de rivalité tendue, la mobilisation se poursuit

Agneaux &ndash; La consommation de cette fin novembre est peu soutenue, mais les abatteurs subissent la loi d&rsquo;un march&eacute; d&eacute;ficitaire et de tarifs &eacute;lev&eacute;s pour l&rsquo;ensemble des cat&eacute;gories d&rsquo;agneaux. Il faudra encore attendre une grosse quinzaine de jours pour que les agneaux laitons soient plus nombreux, mais cela correspondra aux achats de fin d&rsquo;ann&eacute;e avec des volumes qui de toute fa&ccedil;on seront insuffisants. L&rsquo;activit&eacute; commerciale est active avec des tarifs toujours soutenus pour l&rsquo;ensemble des agneaux. Cela devrait permettre de tenir des tarifs attractifs pour les ventes de fin d&rsquo;ann&eacute;e. Dans les magasins, les &eacute;carts de prix avec les gigots Nouvelle Z&eacute;lande seront cons&eacute;quents. En brebis, les cours se maintiennent &agrave; des niveaux &eacute;lev&eacute;s dans les bonnes brebis. La demande est moins soutenue dans les ordinaires.Avis d&rsquo;expert&nbsp;: La faiblesse saisonni&egrave;re de l&rsquo;offre sera favorable &agrave; la bonne tenue des prix des agneaux. <a href="https://www.pleinchamp.com/les-cours/betail-vif" target="_blank">Cliquer ici pour retrouver tous vos cours sur le b&eacute;tail vif </a>

Ovins – Le commerce reste fluide sur les marchés

Veaux d&rsquo;engraissement et d&rsquo;&eacute;levage &ndash; L&rsquo;offre tend &agrave; reculer apr&egrave;s le pic des v&ecirc;lages. Les int&eacute;grateurs adaptent leurs rentr&eacute;es pour les vacances de P&acirc;ques, ce qui participe &agrave; une stabilisation des prix dans les veaux laitiers. Le march&eacute; espagnol reste demandeur, avec des tarifs qui restent &eacute;lev&eacute;s pour la saison dans les bons laitiers ou les Montb&eacute;liards lourds. La tendance est au maintien des prix dans les crois&eacute;s taupes ou Blanc bleus de moyenne conformation. La demande tend en revanche &agrave; se renforcer dans les bons veaux viand&eacute;s avec des tarifs mieux d&eacute;fendus dans les sujets U de conformation. Les bons Limousins restent demand&eacute;s et correctement valoris&eacute;s.Veaux de boucherie &ndash; La position du veau de boucherie est plus favorable notamment face au recul de l&rsquo;offre li&eacute;e aux faibles mises en place de la mi-juin. M&ecirc;me si les demandes sont un peu moins soutenues pour cette fin novembre, les tarifs restent soutenus dans le veau de boucherie.Avis d&rsquo;expert&nbsp;: Veaux&nbsp;: Le commerce restera r&eacute;gulier avec des int&eacute;grateurs vont &oelig;uvrer pour stabiliser les prix. &nbsp;&nbsp;Veaux de boucherie&nbsp;: Les disponibilit&eacute; resteront juste suffisante pour les besoins du march&eacute;. <a href="https://www.pleinchamp.com/les-cours/betail-vif" target="_blank">Cliquer ici pour retrouver tous vos cours sur le b&eacute;tail vif </a>

Veaux – Stabilisation des prix dans les laitiers

Pouvez-vous pr&eacute;senter votre entreprise&nbsp;?La SAS Racines et Cie est n&eacute;e d&rsquo;une volont&eacute; de 15 producteurs de l&eacute;gumes de plein champ, situ&eacute;s dans la Champagne crayeuse, de f&eacute;d&eacute;rer une offre en mutualisant la commercialisation et la production de leurs produits sur le march&eacute; Bio. Les associ&eacute;s se partagent la gestion de la soci&eacute;t&eacute; en fonction de leurs comp&eacute;tences (commerce, agronomie, relations administratives etc.). La structure prend en charge la recherche de contrats d&rsquo;achats, organise le stockage, le tri, le conditionnement et l&rsquo;exp&eacute;dition des produits. Cette mutualisation permet aux producteurs d&rsquo;avoir le champ libre pour se concentrer sur leur c&oelig;ur de m&eacute;tier : la production de l&eacute;gumes. Racines et Cie, c&rsquo;est 17 000 tonnes de l&eacute;gumes Bio par an, produits sur environ 300 hectares avec une sp&eacute;cialisation en carotte, pomme de terre, oignon et betterave rouge.Pourquoi avez-vous choisi de donner vos produits ?Dans toute production l&eacute;gumi&egrave;re et en particulier en Bio, une partie des produits n&rsquo;est pas commercialisable car ils ne r&eacute;pondent pas aux cahiers des charges des acheteurs. Il s&rsquo;agit d&rsquo;&eacute;carts de tri et des l&eacute;gumes &laquo;&nbsp;&agrave; gueule cass&eacute;e&nbsp;&raquo;, qui n&rsquo;ont pas les bonnes caract&eacute;ristiques techniques ou qui ne r&eacute;pondent pas &agrave; la norme visuelle en termes de taille ou d&rsquo;aspect. Pourtant ils sont de tr&egrave;s bonne qualit&eacute;&nbsp;!De plus, notre objectif premier en tant qu&rsquo;agriculteur est de produire des denr&eacute;es qui seront consomm&eacute;es. Nous valorisons donc ces produits en priorisant le don aux personnes qui en ont besoin plut&ocirc;t que de les envoyer &agrave; la m&eacute;thanisation. Le don alimentaire entre logiquement dans l&rsquo;activit&eacute; de Racines et Cie qui est engag&eacute;e dans une forte d&eacute;marche RSE. Elle r&eacute;pond aux crit&egrave;res de nombreux labels de qualit&eacute; et de respect des salari&eacute;s et de l&rsquo;environnement. Elle soutient &eacute;galement la Charte de l&rsquo;association Green Warriors qui accompagne la transition des producteurs vers des pratiques plus vertueuses et cherche &agrave; rendre accessible la consommation de produits Bio.Pourquoi avez-vous fait appel &agrave; l&rsquo;accompagnement de SOLAAL Grand Est&nbsp;?Nous avons fait appel &agrave; SOLAAL Grand Est pour le c&ocirc;t&eacute; pratique. La prise de contact est simple, SOLAAL permet de toucher un maximum d&rsquo;associations int&eacute;ress&eacute;es en m&ecirc;me temps. L&rsquo;accompagnement est r&eacute;actif et permet de distribuer rapidement une grande quantit&eacute; de produits, afin d&rsquo;en garantir la fra&icirc;cheur et les valeurs nutritives. SOLAAL est aussi au fait des contraintes logistiques des associations et nous a inform&eacute;s de leurs difficult&eacute;s &agrave; manutentionner les palox de produits en vrac.Nous avons donc accept&eacute; de conditionner nos oignons et nos &eacute;chalotes en filets. Le service de SOLAAL permet de nous simplifier le don et d&rsquo;&eacute;viter les co&ucirc;ts qu&rsquo;engendrerait la gestion des dons. Nous envisageons de collaborer avec SOLAAL sur le long terme et de rendre les dons agricoles plus syst&eacute;matiques.

Nous donnons nos produits car une partie de notre production bio n'est pas commercialisable, bien que de bonne qualité. Notre objectif est de produire des denrées qui seront consommées, donc nous priorisons le don aux personnes dans le besoin plutôt que la méthanisation. Cette démarche s'inscrit dans notre engagement RSE et notre soutien à la transition vers des pratiques agricoles plus vertueuses.

[Interview]  Baptiste Bodié, producteur et responsable commerce de Racines et Cie

Bovins de boucherie &ndash; C&rsquo;est dans ce panorama assez mouvement&eacute;, que se d&eacute;roulent les premiers concours d&rsquo;animaux de boucherie pour les f&ecirc;tes de fin d&rsquo;ann&eacute;e. Ces manifestations destin&eacute;es &agrave; r&eacute;compenser le savoir-faire des &eacute;leveurs en termes de production de viande haute de gamme sont &eacute;galement un point d&rsquo;ancrage pour de nombreuses enseignes de la distribution et un certain nombre de bouchers pour promouvoir une viande d&rsquo;exception. Une fois achet&eacute;s, ces animaux seront abattus environ trois semaines avant les f&ecirc;tes, afin que la viande b&eacute;n&eacute;ficie d&rsquo;une bonne maturation pour que ces bovins d&rsquo;exception puissent offrir des viandes succulentes pour les f&ecirc;tes de fin d&rsquo;ann&eacute;e. L&rsquo;animation commerciale devrait &ecirc;tre tr&egrave;s convenable, avec une demande qui va se confronter &agrave; des volumes en replis. N&eacute;anmoins, ce sera encore pr&egrave;s de 2000 animaux de haute qualit&eacute; qui seront offerts &agrave; Torigny-les-Villes (50), Montmarault (03), Saint-Yrieix-la-Perche (87), Cholet (49), Parthenay (79), Charolles (71), Evron (53), Arras (62), Rabastens-de-Bigorre (65), Landivisiau (29) ou Laissac (12) et plus les nombreux autres concours de plus petite taille.Au niveau commercial, les semaines 47 et 48&nbsp;sont souvent synonymes de mauvais commerce pour la viande. Le budget des m&eacute;nages est orient&eacute; vers les cadeaux de No&euml;l avec une concentration des achats sur les promotions Black Friday. Cette p&eacute;riode est peu favorable &agrave; la vente des pi&egrave;ces nobles. Malgr&eacute; son repli, la viande hach&eacute;e est la base de l&rsquo;apport en viande rouge dans les familles. Le recul de la demande est assez sensible, mais il a peu d&rsquo;effet sur le commerce dans les campagnes ou sur les march&eacute;s, car les disponibilit&eacute;s restent restreintes. Les tarifs se maintiennent sans trop de difficult&eacute; dans les tr&egrave;s bonnes femelles Charolaises, Blondes d&rsquo;Aquitaine ou Limousines, en attendant les volumes propos&eacute;s sur les concours qui vont couvrir une partie des besoins pour les f&ecirc;tes de fin d&rsquo;ann&eacute;e. L&rsquo;activit&eacute; commerciale est convenable dans les Charolaises et les allaitantes de choix secondaire.R&eacute;formes laiti&egrave;res &ndash; Apr&egrave;s un d&eacute;but de mois marqu&eacute; par les f&eacute;ri&eacute;s, les volumes se montrent un peu moins cons&eacute;quents. Les &eacute;leveurs sont dans les semis de bl&eacute; et moins disponibles &agrave; la vente. Les industriels ne manquent pas de marchandise, mais ils rel&acirc;chent l&eacute;g&egrave;rement la pression qu&rsquo;ils avaient impos&eacute;s depuis le milieu de l&rsquo;&eacute;t&eacute;. Les vaches Prim&rsquo;holsteins, Normandes ou Montb&eacute;liardes convenablement finies se vendent avec plus de facilit&eacute;. Les animaux sans viande (P-1 ou P-2&nbsp;l&eacute;gers) restent p&eacute;nalis&eacute;s.Jeunes bovins &ndash; Le climat commercial reste sur une pente ascendante, rarement observ&eacute;e. Le d&eacute;ficit de production (quelques r&eacute;tentions) fait que les abatteurs peinent &agrave; couvrir leurs commandes. Cette production est principalement destin&eacute;e &agrave; l&rsquo;export avec des tarifs de plus en plus r&eacute;mun&eacute;rateurs. En revanche, cette envol&eacute;e des prix a un impact collat&eacute;ral tr&egrave;s n&eacute;gatif sur le march&eacute; int&eacute;rieur, notamment dans la viande halal avec un recul de vente. Le march&eacute; du halal est principalement approvisionn&eacute; par des viandes import&eacute;es.Avis d&rsquo;expert&nbsp;: Bovins de races &agrave; viande&nbsp;: Le march&eacute; sera &agrave; l&rsquo;&eacute;quilibre avec des tarifs qui devraient se maintenir sans trop de difficult&eacute; dans les femelles de race &agrave; viande. &nbsp;&nbsp; Bovins de races laiti&egrave;res&nbsp;: Les abatteurs vont chercher a maintenir les prix dans un contexte d&rsquo;offre plus mesur&eacute;e. Jeunes bovins&nbsp;: Le d&eacute;ficit de production restera favorable &agrave; la fermet&eacute; des prix dans les jeunes bovins. <a href="https://www.pleinchamp.com/les-cours/betail-vif" target="_blank">Cliquer ici pour retrouver tous vos cours sur le b&eacute;tail vif </a>

Bovins viande – Légère détente en laitières.

Alternative au d&eacute;sherbage chimique, le scalpage s&rsquo;invite dans de nombreux itin&eacute;raires techniques, notamment pour d&eacute;truire les couverts v&eacute;g&eacute;taux ou encore pour d&eacute;chaumer. Einb&ouml;ck y apporte sa griffe avec le Razor, &eacute;quip&eacute; de &laquo;&nbsp;socs aff&ucirc;t&eacute;s comme des lames de rasoir&nbsp;&raquo; selon le constructeur. L&rsquo;appareil aligne 5 rang&eacute;es de dents &agrave; ressort Kerkules d&eacute;j&agrave; &eacute;prouv&eacute;es ainsi que des renforts de dents int&eacute;rieurs. Cette combinaison assure une stabilit&eacute; de la ligne, un scalpage sur toute la surface et un guidage en profondeur pr&eacute;cis. Le mouvement vibrant des dents apporte l'effet de &laquo;&nbsp;burin&nbsp;&raquo;, qui favorise un bon d&eacute;racinement et &eacute;miettement du sol. Les socs patte d'oie mont&eacute;s sur la dent &agrave; grand ressort permettent un chevauchement jusqu'&agrave; 9 cm pour un &eacute;cartement de 15 cm. 
<div class=" ez-embed-type-image">
 
 
 <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/2/6/7/5/6425762-1-fre-FR/a329f2f64746-interieur-jpg" alt="Les socs patte d&#039;oie mont&eacute;s sur la dent &agrave; grand ressort permettent un chevauchement jusqu&#039;&agrave; 9 cm pour un &eacute;cartement de 15 cm" height="1084" width="2112" /><figcaption>Les socs patte d&#039;oie mont&eacute;s sur la dent &agrave; grand ressort permettent un chevauchement jusqu&#039;&agrave; 9 cm pour un &eacute;cartement de 15 cm</figcaption></figure>

</div>
<h2>R&eacute;glage enti&egrave;rement hydraulique</h2>A l&rsquo;avant, la pr&eacute;sence de roues situ&eacute;es devant la rang&eacute;e de dents garantissent le suivi du sol. A l&rsquo;arri&egrave;re, une herse peigne &agrave; trois rang&eacute;es de dents guid&eacute;es par un parall&eacute;logramme permet d'extirper les mauvaises herbes et les gramin&eacute;es et de les d&eacute;poser en surface pour qu'elles s&egrave;chent. Le r&eacute;glage de la profondeur, jusqu&rsquo;&agrave; 12 cm, de m&ecirc;me que l&rsquo;ajustement de la herse peigne, sont assur&eacute;s hydrauliquement depuis la cabine. &nbsp;Le Razor est disponible en 4 et 6 m&egrave;tres.

L’appareil aligne 5 rangées de dents assurant un chevauchement jusqu'à 9 cm pour un écartement de 15 cm et un travail en profondeur jusqu’à 12 cm. Il est disponible en 4 et 6 mètres.

Razor, le scalpeur ultra-plat d’Einböck

Il lui suffirait d&rsquo;user de son droit de v&eacute;to pour que l&rsquo;accord reparte dans les limbes juridiques. Mais les pays membres de l&rsquo;Union europ&eacute;enne, favorables &agrave; la ratification du trait&eacute; (Allemagne et Espagne notamment), pourraient certainement contourner le droit de v&eacute;to fran&ccedil;ais par une scission de l&rsquo;accord, s&eacute;parant une partie commerciale d&rsquo;une part, et une partie politique d&rsquo;autre part afin&nbsp;d'acc&eacute;l&eacute;rer le processus. Le vote serait soumis au Conseil de l&rsquo;Union europ&eacute;enne et&nbsp;valid&eacute; &agrave; la majorit&eacute; qualifi&eacute;e. Si elle imposait son v&eacute;to d&egrave;s maintenant, la France risquerait de se mettre en difficult&eacute; avec les autres Etats membres de l&rsquo;UE, tant sur le plan &eacute;conomique que politique.&nbsp;<h2>Le risque&nbsp;de perte d&rsquo;influence pour la France&nbsp;: bien positionner ses pions au sein de l&rsquo;Europe</h2>C&rsquo;est du moins ce que laissait entendre le pr&eacute;sident Emmanuel Macron, le 17 novembre &agrave; Buenos Aires&nbsp;: &laquo;&nbsp;Paris ne signera pas en l&rsquo;&eacute;tat&nbsp;&raquo;. Par-l&agrave;, il insinue que la France s&rsquo;opposera &agrave; l&rsquo;accord tant que des normes ad&eacute;quates ne seront pas impos&eacute;es. Il ouvre &eacute;galement une br&egrave;che pour ceux qui souhaitent bloquer l&rsquo;accord et rallier d&rsquo;autres pays<a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/crise-s-agricole-s-mercosur-la-france-derriere-les-agriculteurs-mais" target="_blank" title="">. Bien que la France soit fermement oppos&eacute;e &agrave; la ratification du trait&eacute;,</a> elle cherche des alliances et fait preuve de prudence, car elle se sait tr&egrave;s isol&eacute;e au sein de l&rsquo;Union.Pour emp&ecirc;cher que la partie commerciale d&rsquo;une &eacute;ventuelle scission soit accept&eacute;e et <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/le-rejet-du-ceta-entre-hara-kiri-et-vache-qui-rit-moins" target="_blank" title="">provisoirement appliqu&eacute;e comme le CETA (accord avec le Canada)</a>, la France doit constituer une minorit&eacute; de blocage avec 4 pays repr&eacute;sentant 35 % de la population de l&rsquo;UE. Pour l&rsquo;instant, elle ne peut compter que sur la Pologne et l&rsquo;Italie. L&rsquo;Irlande et l&rsquo;Autriche ont exprim&eacute; des r&eacute;serves mais pr&eacute;f&egrave;rent ne pas d&eacute;voiler leurs cartes trop t&ocirc;t, au risque de perdre de l&rsquo;influence plus tard. Ces alliances doivent se former avant que la proposition de scission n&rsquo;arrive (&agrave; grande vitesse).<h2>Est-ce perdu d&rsquo;avance&nbsp;?</h2>L&rsquo;Union Europ&eacute;enne &eacute;tant &eacute;galement isol&eacute;e dans un contexte g&eacute;opolitique mondial tendu, il y a - pour l&rsquo;instant - peu de chances que l&rsquo;accord ne soit pas ratifi&eacute;. La France esp&egrave;re donc imposer des garanties pour prot&eacute;ger son agriculture, notamment en ce qui concerne ses normes environnementales et sanitaires. Elle souhaite mettre en place des clauses miroirs strictes. Dans ce contexte, on comprend mieux pourquoi la France ne fait pas barrage imm&eacute;diatement.<a href="https://www.youtube.com/watch?v=MOH8FgyLXdM" target="_blank" title=""> Le Mercosur c&rsquo;est non, ou alors, avec des conditions.</a>Rappelons qu&rsquo;en cas de scission, la France ne peut pas imposer son droit de v&eacute;to sur la partie commerciale. Mais, il reste un petit espoir que l&rsquo;accord soit pr&eacute;sent&eacute; dans son int&eacute;gralit&eacute; sans scission. La France pourrait alors s&rsquo;opposer seule &agrave; la ratification.C&rsquo;est <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/dossier-ue-mercosur-un-ocean-de-distorsions-de-concurrence-et-de-differentiels-de-competitivite" target="_blank" title="">un v&eacute;ritable imbroglio juridique</a>, strat&eacute;gique et diplomatique. Pour une fois, les manifestations agricoles pourraient jouer en faveur de la France, comme un moyen de pression. &laquo;&nbsp;Regardez ce qu&rsquo;il se passe chez moi&nbsp;; je n&rsquo;ai pas le choix&nbsp;; attendez-vous &agrave; la m&ecirc;me chose chez vous&nbsp;&raquo;.<h2>Le Br&eacute;sil se taille la part du lion</h2>La course &agrave; la ratification et les cons&eacute;quences sur notre agriculture occupent le devant de la sc&egrave;ne. Mais tapi&nbsp;dans l&rsquo;ombre, le Br&eacute;sil se frotte les mains. En effet, le pays est &agrave; la fois membre du Mercosur (bloc &eacute;conomique d&rsquo;Am&eacute;rique du Sud fond&eacute; en 1991 comprenant l&rsquo;Argentine, le Br&eacute;sil, le Paraguay et l&rsquo;Uruguay et repr&eacute;sente plus de 80 % du PIB sud-am&eacute;ricain), mais aussi membre des BRICS+ (Br&eacute;sil, Russie, Inde, Chine, Afrique du Sud ainsi que les Emirats arabes unis, l&rsquo;Egypte, l&rsquo;Ethiopie et l&rsquo;Iran), repr&eacute;sentant environ 26 % du PIB mondial.En tant que deuxi&egrave;me exportateur mondial de produits agricoles et agroalimentaires, le Br&eacute;sil serait le grand gagnant si le trait&eacute; &eacute;tait ratifi&eacute; au mois de d&eacute;cembre. Il b&eacute;n&eacute;ficierait ainsi d&rsquo;&eacute;changes privil&eacute;gi&eacute;s avec l&rsquo;Union Europ&eacute;enne, en plus de ceux avec les pays du Mercosur et ceux des BRICS+.De plus, la Russie a annonc&eacute; fin octobre &agrave; Kazan&nbsp;l&rsquo;&eacute;laboration d&rsquo;une <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/la-russie-et-la-creation-d-une-bourse-aux-cereales-une-nouvelle-menace-qui-plane" target="_blank" title="">plate-forme privil&eacute;gi&eacute;e d&rsquo;&eacute;changes de grains entre ses pays membres (BRICS+)</a> o&ugrave; le Br&eacute;sil exercerait une forte influence gr&acirc;ce &agrave; sa puissance agricole. Une sorte de march&eacute; commun donc. Par cons&eacute;quent, le Br&eacute;sil serait sur tous les fronts pour exporter ses produits.Cependant, il est peu probable que la Russie voit d&rsquo;un bon &oelig;il ce rapprochement entre le Br&eacute;sil et l&rsquo;Union europ&eacute;enne. Elle pourrait interpr&eacute;ter ce renforcement &eacute;conomique comme un rapprochement significatif avec l&rsquo;Occident.&nbsp;Le Br&eacute;sil deviendrait alors le point d&rsquo;&eacute;quilibre entre l&rsquo;Ouest et l&rsquo;Est, entre m&eacute;diation et ambigu&iuml;t&eacute;.&nbsp;

[Edito] Proposé dès 1999, négocié jusqu’en 2019 puis signé, l’accord du Mercosur a ensuite été mis à l’arrêt à cause des exigences de l’Union européenne. Aujourd’hui, il revient en force sur le devant de la scène et pourrait même être ratifié début décembre. Il suffirait que la France exerce son droit de véto pour que l’accord soit bloqué. Alors, pourquoi cette carte joker ne fonctionnerait-t-elle pas ?

Mercosur : pourquoi la France n'impose-t-elle pas son droit de véto ?

Cela fait un an que les agriculteurs ont exprim&eacute; leur m&eacute;contentement, mais les promesses gouvernementales demeurent vaines et malgr&eacute; les manifestations intenses de l&rsquo;hiver dernier, la FDSEA de la Creuse et JA&#8239;23 r&eacute;clament toujours les r&eacute;ponses qu&rsquo;ils n&rsquo;ont pas obtenues &agrave; leurs revendications&thinsp;!&Agrave; l&rsquo;appel de la FDSEA de la Creuse et de JA&#8239;23, pr&egrave;s de 450 agriculteurs se sont mobilis&eacute;s durant deux jours pour faire entendre, une nouvelle fois, leurs voix et pour manifester pacifiquement contre la signature de l&rsquo;accord de libre-&eacute;change avec les pays du Mercosur. Cette mobilisation survient alors que le G20 se tient actuellement au Br&eacute;sil.lire aussi :&nbsp;<a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/conjoncture-tous-les-regards-sont-tournes-vers-l-amerique-du-sud">Conjoncture : &#8239;Tous les regards sont tourn&eacute;s vers l&rsquo;Am&eacute;rique du Sud - Pleinchamp</a><h2>Les agriculteurs dans&nbsp;l'obscurit&eacute;</h2>Le dimanche 17&nbsp;novembre &agrave; la tomb&eacute;e de la nuit, pr&egrave;s de 300 agriculteurs se sont r&eacute;unis dans leurs cantons pour l&rsquo;Acte&nbsp;1 de cette nouvelle mobilisation. Ils ont couvert les panneaux indicateurs de b&acirc;ches noires sur lesquelles on pouvait lire &laquo;&thinsp;NON AU MERCOSUR&thinsp;&raquo; ou les noms de grandes villes des pays d'Am&eacute;rique du Sud. Ils se sont ensuite donn&eacute; rendez-vous le lendemain &agrave; 19&thinsp;h devant la pr&eacute;fecture &agrave; Gu&eacute;ret.<h2>Feux de la col&egrave;re</h2>Les agriculteurs, toujours aussi d&eacute;termin&eacute;s, ont allum&eacute; cinq feux devant les grilles de la pr&eacute;fecture, repr&eacute;sentant des th&eacute;matiques cl&eacute;s du mouvement.Une symbolique de plus qui rejoint les images fortes de l&rsquo;ann&eacute;e pr&eacute;c&eacute;dente, o&ugrave; des panneaux indicateurs avaient &eacute;t&eacute; retourn&eacute;s pour marquer l&rsquo;absurdit&eacute; d&rsquo;un syst&egrave;me qui marche sur la t&ecirc;te. Cette ann&eacute;e, les panneaux ont &eacute;t&eacute; b&acirc;ch&eacute;s pour illustrer l&rsquo;obscurit&eacute; totale dans laquelle les agriculteurs se retrouvent face &agrave; l&rsquo;avenir de leur profession. &laquo;&thinsp;Nous sommes dans le flou total, et c&rsquo;est un combat de plus en plus difficile&thinsp;&raquo;, affirme Christian Arvis, pr&eacute;sident de la FDSEA&nbsp;23.<h2>&laquo;&thinsp;Non au Mercosur&thinsp;&raquo;</h2>Les revendications des agriculteurs restent les m&ecirc;mes, avec en prime le risque d&rsquo;une signature de l&rsquo;accord avec le Mercosur. Celui-ci permettrait l&rsquo;entr&eacute;e sur le march&eacute; europ&eacute;en de produits agricoles en provenance du Br&eacute;sil, d&rsquo;Argentine, du Paraguay et de l&rsquo;Uruguay, ce qui est per&ccedil;u comme une menace pour l&rsquo;agriculture fran&ccedil;aise. &laquo;&thinsp;Cet accord, s&rsquo;il est sign&eacute; en l&rsquo;&eacute;tat, est une catastrophe pour l&rsquo;agriculture de notre pays. Il repr&eacute;sente une concurrence d&eacute;loyale, avec des produits qui ne respectent pas les m&ecirc;mes normes que celles impos&eacute;es aux agriculteurs fran&ccedil;ais&thinsp;&raquo;, souligne Christian Arvis.L&rsquo;une des demandes principales des agriculteurs concerne les "clauses miroirs"&nbsp;: ils exigent que les pays exportateurs respectent les m&ecirc;mes normes de production que celles impos&eacute;es aux producteurs fran&ccedil;ais. &laquo;&thinsp;On ne peut pas accepter que l&rsquo;on nous demande de produire selon des crit&egrave;res stricts, tout en laissant entrer des produits qui ne les respectent pas&thinsp;&raquo;, d&eacute;plore Florian Derboule, pr&eacute;sident des JA&#8239;23.Lire aussi :&nbsp;<a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/mercosur-pourquoi-la-france-n-impose-t-elle-pas-son-droit-de-veto" target="_blank">Mercosur : pourquoi la France n'impose-t-elle pas son droit de v&eacute;to ? - Pleinchamp</a><h2>Urgence avenir</h2>Les agriculteurs, unis derri&egrave;re leurs syndicats FDSEA et JA, insistent &eacute;galement sur la n&eacute;cessit&eacute; de pr&eacute;server la rentabilit&eacute; de leur activit&eacute;. &laquo;&thinsp;C&rsquo;est un m&eacute;tier que nous exer&ccedil;ons par passion, mais &agrave; la fin du mois, il nous reste &agrave; peine de quoi vivre. La situation est dramatique, et il est temps que le Gouvernement passe de la parole aux actes&thinsp;&raquo;, poursuit Florian Derboule.Pascal Lerousseau, pr&eacute;sident de la Chambre d&rsquo;agriculture, a &eacute;galement pris part &agrave; la manifestation, exprimant son inqui&eacute;tude face &agrave; la signature de cet accord. &laquo;&thinsp;Si l&rsquo;accord avec le Mercosur passe, il n&rsquo;y aura plus d&rsquo;agriculteurs en France. Nous ne pouvons pas accepter que des produits de qualit&eacute; douteuse envahissent notre march&eacute;&thinsp;&raquo;, alerte-t-il.Lire aussi :&nbsp;<a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/crise-s-agricole-s-mercosur-la-france-derriere-les-agriculteurs-mais" target="_blank">Crise(s) agricole(s), Mercosur : la France derri&egrave;re les agriculteurs - Pleinchamp</a><h2>Une mobilisation dans le calme</h2>La mobilisation se veut pacifique, mais la pression monte. &laquo;&thinsp;Nous ne demandons pas d&rsquo;argent, simplement du bon sens&thinsp;&raquo;, mart&egrave;le Christian Arvis. &laquo;&thinsp;Si le Gouvernement ne nous &eacute;coute pas, nous irons plus loin. Nous avons la capacit&eacute; de bloquer le pays, et nous le ferons si n&eacute;cessaire&thinsp;&raquo;, pr&eacute;vient-il, soulignant la d&eacute;termination des agriculteurs.La pr&eacute;f&egrave;te, pr&eacute;sente sur les lieux, a r&eacute;agi en rappelant que certaines mesures avaient &eacute;t&eacute; prises pour r&eacute;pondre aux pr&eacute;occupations du monde agricole. Cependant, avec la dissolution de l&rsquo;Assembl&eacute;e nationale et l&rsquo;arr&ecirc;t de l&rsquo;examen de la loi d&rsquo;orientation agricole, les agriculteurs restent dans l&rsquo;incertitude. &laquo;&thinsp;Venez nous voir quand vous &ecirc;tes face &agrave; des situations difficiles&thinsp;&raquo;, a ajout&eacute; la pr&eacute;f&egrave;te, laissant entendre que la route vers une solution reste sem&eacute;e d&rsquo;emb&ucirc;ches. Ainsi, un an apr&egrave;s la premi&egrave;re mobilisation, les agriculteurs restent plus que jamais sur le qui-vive, d&eacute;termin&eacute;s &agrave; d&eacute;fendre leur avenir et celui de l&rsquo;agriculture fran&ccedil;aise face &agrave; un gouvernement qu&rsquo;ils jugent toujours trop lent &agrave; r&eacute;agir.&laquo;&thinsp;Merci &agrave; tous les &eacute;lus, aux consommateurs et &agrave; tous les agriculteurs pr&eacute;sents. Ensemble nous d&eacute;fendons nos territoires, nos fermes et notre souverainet&eacute; alimentaire&thinsp;&raquo; a conclu Christian Arvis.

La pression ne baisse pas sur le terrain, les agriculteurs sont de retour dans la rue à l'appel de la FDSEA de la Creuse et de JA 23.

Un an après, la colère persiste

&nbsp;<figure style="text-align: left;">
 <iframe type="text/html" width="640" height="360" src="https://www.youtube.com/embed/tHQuiJ0zbig?autoplay=0"
 frameborder="0"></iframe>
 <figcaption>idele</figcaption>
</figure>
<a href="https://idele.fr/detail-article/accord-ue-mercosur-quels-risques-pour-la-filiere-bovine-europeenne" target="_blank" title="">Lire l'article complet</a>&nbsp;&nbsp;lire aussi ce dossier :&nbsp;<a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/dossier-ue-mercosur-un-ocean-de-distorsions-de-concurrence-et-de-differentiels-de-competitivite">[Dossier] UE-Mercosur : un oc&eacute;an de distorsions de concurrence et de diff&eacute;rentiels de comp&eacute;titivit&eacute; - Pleinchamp</a>&nbsp;&nbsp;&nbsp;

[Conjoncture Laitière] : Baptiste Buczinski Agro-Economiste Institut de l'élevage. Vers une ouverture accrue du marché européen à la viande bovine sud-américaine d'ici fin 2024

Vos résultats de recherche

Tous les résultats (17380)

Les actualités (17352)

L'agenda (7)

Les outils (6)

Les guides (15)