<p class="MsoPlainText">En septembre 2022, l'approvisionnement en engrais des agriculteurs fran&ccedil;ais &eacute;tait de <em>"20% inf&eacute;rieur &agrave; celui d'une campagne classique"</em>, a d&eacute;clar&eacute; Florence Nys, d&eacute;l&eacute;gu&eacute;e g&eacute;n&eacute;rale de l'Union des industries de fertilisation (Unifa), au cours d'une conf&eacute;rence de presse &agrave; Paris le 8 novembre. Lors de la campagne 2021-22, <em>"10,8 millions de tonnes d'engrais (min&eacute;raux et organiques) ont &eacute;t&eacute; livr&eacute;es, soit en recul de 5% par rapport &agrave; la campagne pr&eacute;c&eacute;dente"</em>, a-t-elle indiqu&eacute;, soulignant un recul des livraisons pour la troisi&egrave;me ann&eacute;e cons&eacute;cutive en France.</p>            
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        <figure class="ezimage-field"><a
                        href="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/8/2/4/0/5030428-1-fre-FR/0566bb1e4f88-unifa2-png"
                                                 target="_blank"                ><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/8/2/4/0/5030428-1-fre-FR/0566bb1e4f88-unifa2-png" alt="" height="610" width="1596" /></a><figcaption>Sur la campagne 2021-22, 8,140 millions de tonnes d&rsquo;engrais min&eacute;raux et organo-min&eacute;raux ont &eacute;t&eacute; livr&eacute;es (-7% par rapport &agrave; 2020-21) et 2,641 millions de tonnes d&rsquo;amendements min&eacute;raux basiques ont &eacute;t&eacute; livr&eacute;es (+1,8% par rapport &agrave; 2020-21). Source : Unifa</figcaption></figure>

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<p class="MsoPlainText">Cette baisse illustre une tendance de fond : les ventes d'engrais diminuent r&eacute;guli&egrave;rement depuis 2013, ann&eacute;e o&ugrave; elles avaient culmin&eacute; &agrave; 18,1 millions de tonnes. <em>"En 30 ans, on a r&eacute;duit de 45% la consommation d'engrais min&eacute;raux"</em>, rappelle l'Unifa, qui regroupe des producteurs d'engrais, d'amendements et de biostimulants en France.</p><p class="MsoPlainText">Avec la reprise &eacute;conomique post-Covid puis la guerre en Ukraine, la flamb&eacute;e des cours du gaz naturel - qui repr&eacute;sente 90% du co&ucirc;t de fabrication des engrais azot&eacute;s - a bouscul&eacute; le secteur, contraint de chercher d'autres sources d'approvisionnements pour remplacer notamment la Russie, premier exportateur avant le conflit, et d'acc&eacute;l&eacute;rer sa d&eacute;carbonation. Alors qu'en Europe, plusieurs usines ont ralenti voire momentan&eacute;ment arr&ecirc;t&eacute; leur production face &agrave; des prix du gaz trop &eacute;lev&eacute;s, en France,<em> "nous produisons en continu, il n'y a pas aujourd'hui de probl&egrave;me d'approvisionnement",</em> souligne Delphine Guey, la pr&eacute;sidente de l'Unifa.</p><p class="MsoPlainText">En revanche, nombre d'agriculteurs h&eacute;sitent encore &agrave; acheter leurs engrais, les prix des fertilisants ayant tripl&eacute; en un an. Si tous les exploitants attendent la derni&egrave;re minute pour acheter, il y aura un risque d'engorgement au niveau des livraisons. L'Unifa recommande d'&eacute;taler ses achats pour &eacute;viter les probl&egrave;mes logistiques, rappelant que la capacit&eacute; de stockage des engrais dans les usines est limit&eacute;e (&agrave; un mois et demi de production maximum).</p><aside class="read-also">
    <p class="typography menu-link dark ">&Agrave; voir aussi</p>
    <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/le-repli-du-gaz-entraine-les-engrais-azotes" target="_blank" title="">Le repli du gaz entra&icirc;ne les engrais azot&eacute;s</a>
</aside>



Les livraisons d'engrais chez les agriculteurs français ont diminué de 5% en un an, dans un contexte inédit de flambée des prix du gaz, composant majeur des fertilisants minéraux. C’est la troisième année consécutive de recul.

La consommation d’engrais recule de 5% en France

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    <iframe type="text/html" width="640" height="360" src="https://www.youtube.com/embed/XgOsfLXl7I4?autoplay=0"
            frameborder="0"></iframe>
    <figcaption>Comment limiter le d&eacute;veloppement de mauvaises herbes r&eacute;sistantes aux herbicides ? - ARVALIS.fr</figcaption>
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<p><em>Retrouvez toutes les vid&eacute;os d&rsquo;ARVALIS-Institut du v&eacute;g&eacute;tal sur </em><a href="http://www.youtube.com/"><em>http://www.youtube.com/</em></a></p>


Alors que l’éventail des solutions phytosanitaires se réduit et que la pression sociétale augmente pour limiter leur usage, la gestion des adventices constitue un problème technique majeur pour les systèmes de grandes cultures. Face au développement de mauvaises herbes résistantes aux herbicides, certains agriculteurs se retrouvent aujourd’hui dans des impasses techniques. Pour limiter leur développement, la mise en œuvre d’une diversité de leviers d’action s’impose. Explications en vidéo.

Comment limiter le développement d'adventices résistantes aux herbicides ?

<p>En 1996, suite au d&eacute;part en retraite de son p&egrave;re, Jean-Louis Lescure et sa femme cr&eacute;ent une EARL et deviennent associ&eacute;s sur l&rsquo;exploitation familiale, situ&eacute;e &agrave; St-Gervazy. Les parcelles s&rsquo;agrandissent avec l&rsquo;acquisition de nouveau terrains, permettant le d&eacute;veloppement de cultures de semences, en parall&egrave;le de la production laiti&egrave;re. En 2016, la crise laiti&egrave;re pousse le couple &agrave; cesser l&rsquo;&eacute;levage ; la femme de Jean-Louis change d&rsquo;emploi pour devenir &eacute;ducatrice sp&eacute;cialis&eacute;e. La retraite approche &agrave; grands pas pour l&rsquo;exploitant. Ses enfants, dont les choix de carri&egrave;re les ont &eacute;loign&eacute;s du monde agricole, ne comptent pas prendre sa suite&nbsp;: Jean-Louis doit donc trouver un successeur hors-cadre familial.<br><strong>Un repreneur tout d&eacute;sign&eacute;</strong><br>Ce successeur, il a la chance de le conna&icirc;tre de longue date puisqu&rsquo;il s&rsquo;agit du fils d&rsquo;un de ses voisins et amis &eacute;leveurs. &Eacute;tudiant de BTSA ACSE (analyse, conduite et strat&eacute;gie de l&rsquo;entreprise agricole), Julien Fournier travaille deux ans en tant qu&rsquo;apprenti aux c&ocirc;t&eacute;s de Jean-Louis. L&rsquo;agriculteur d&eacute;couvre un jeune homme s&eacute;rieux avec le go&ucirc;t des choses bien faites&nbsp;: &laquo;&nbsp;je n&rsquo;ai pas essay&eacute; de trouver quelqu&rsquo;un d&rsquo;autre&nbsp;!&nbsp;&raquo;. En parall&egrave;le, des int&eacute;ress&eacute;s se rapprochent de l&rsquo;agriculteur pour proposer de reprendre certaines de ses parcelles, mais ce dernier tient &agrave; garder son exploitation en un seul morceau pour Sylvain, &laquo;&nbsp;c&rsquo;&eacute;tait d&eacute;j&agrave; une gal&egrave;re pour agrandir mes surfaces dans les ann&eacute;es 1990&hellip;&nbsp;&raquo; se souvient le retrait&eacute; qui souhaite &eacute;pargner ces difficult&eacute;s au jeune homme.<br><strong>Bien pr&eacute;parer la transmission</strong><br>Tr&egrave;s vite, Jean-Louis Lescure se rapproche d&rsquo;Olivier Lastiolas, conseiller &agrave; la Chambre d&rsquo;agriculture du Puy-de-D&ocirc;me, pour qu&rsquo;il l&rsquo;accompagne dans ses d&eacute;marches et le montage du dossier d&rsquo;installation. &laquo;&nbsp;Il m&rsquo;a beaucoup aid&eacute; pour faire les choses dans le bon ordre&nbsp;: c&rsquo;est lui qui m&rsquo;a conseill&eacute; de faire une estimation du bail et des &eacute;quipements r&eacute;cup&eacute;r&eacute;s par Sylvain, ainsi qu&rsquo;un &eacute;tat des lieux des parcelles. Je conseille vraiment de le faire&nbsp;: &ccedil;a co&ucirc;te un peu d&rsquo;argent mais &ccedil;a permet de se prot&eacute;ger et de prot&eacute;ger ses enfants&nbsp;&raquo; estime l&rsquo;agriculteur. Toujours dans le cadre de son accompagnement,&nbsp;Jean-Louis suit une formation intitul&eacute;e &laquo;&nbsp;Je choisis ma transmission et je me pr&eacute;pare &agrave; la retraite&nbsp;&raquo;, trois journ&eacute;es durant lesquelles les participants re&ccedil;oivent des renseignements concernant la comptabilit&eacute; et les diff&eacute;rents aspects juridiques &agrave; conna&icirc;tre.<br>En parall&egrave;le, il pr&eacute;sente Sylvain aux propri&eacute;taires des parcelles en location et leur fait part de son envie de les lui c&eacute;der en un seul bloc. Ils acceptent rapidement, &laquo;&nbsp;j&rsquo;avais la chance d&rsquo;avoir une bonne relation avec eux&nbsp;! Au final, seule une parcelle de 1,5 ha a &eacute;t&eacute; vendue &agrave; d&rsquo;autres acqu&eacute;reurs &raquo;.<br>De son c&ocirc;t&eacute;, Sylvain Fournier est reparti travailler comme salari&eacute; apr&egrave;s son alternance en attendant le d&eacute;part de Jean-Louis. L&rsquo;argent qu&rsquo;il gagne durant cette p&eacute;riode lui permet de se constituer une tr&eacute;sorerie et d&rsquo;investir dans son futur cheptel de vaches Aubrac.<br>&laquo;&nbsp;Au d&eacute;part, je voulais continuer &agrave;&nbsp;travailler jusqu&rsquo;&agrave; mes 65 ans, mais ma femme m&rsquo;a convaincu qu&rsquo;on risquait de louper le coche en faisant attendre Sylvain trop longtemps&nbsp;&raquo; t&eacute;moigne Jean-Louis qui a pris sa retraite en octobre 2021, &agrave; l&rsquo;&acirc;ge de 62 ans.<br>Depuis, le jeune retrait&eacute; garde contact avec son successeur et se dit satisfait de son travail.</p>


Jean-Louis Lescure, exploitant retraité depuis octobre 2021, a eu la chance de trouver un jeune repreneur pour son exploitation. Il revient sur les différents éléments qui ont fait de cette transmission une réussite.

Témoignage d'une transmission hors-cadre familial réussie !

<p><strong>Mieux vaut penser les changements que changer les pansements</strong>&nbsp;: face au changement climatique, cette maxime du com&eacute;dien-humoriste Francis Blanche est plus que jamais d&rsquo;actualit&eacute; m&ecirc;me si le pronostic vital du patient plan&egrave;te semble s&eacute;v&egrave;rement entam&eacute;.</p><aside class="factbox">
    <h2>BON &Agrave; SAVOIR</h2>
    <p>&Agrave; la FDSEA du Cantal, on tente de mener de front les deux strat&eacute;gies&nbsp;: engranger les moyens n&eacute;cessaires pour passer les coups durs, asseoir la rentabilit&eacute; des fermes cantaliennes et leur permettre d&rsquo;enclencher les adaptations impos&eacute;es par le r&eacute;chauffement climatique.. Et changement de climat ou pas, la vocation premi&egrave;re de l&rsquo;agriculture reste nourrici&egrave;re&nbsp;; or, &ldquo;pour nourrir, il faut produire, c&rsquo;est quand m&ecirc;me le c&oelig;ur du sujet&rdquo; a resitu&eacute; le pr&eacute;sident Jo&euml;l Piganiol, reprenant les propos de l&rsquo;acad&eacute;micien &Eacute;ric Orsenna et balayant les positions et actes radicaux de mouvements ouvertement &ldquo;&eacute;coterroristes&rdquo;.</p>
</aside>
<p><strong>3 &euro;/ kg le broutard : &ldquo;On nous prenait pour des fous&rdquo;</strong><br>Or, pas d&rsquo;avenir pour la production sans revenu, et pas de revenu sans prix. Une &eacute;quation somme toute simple qui n&rsquo;a cependant pas encore ruissel&eacute; dans toutes les fili&egrave;res, ont pu t&eacute;moigner les responsables des sections syndicales. Un an apr&egrave;s son adoption, la loi Egalim 2 et la marche avant de la construction des prix des produits agricoles &agrave; partir des co&ucirc;ts de production &eacute;taient ainsi une nouvelle fois aux avant-postes des revendications syndicales. Si les cours du lait, des broutards et de la viande se sont redress&eacute;s, certes port&eacute;s par un d&eacute;s&eacute;quilibre de l&rsquo;offre et la demande mais pas que, ces hausses sont insuffisantes au regard de l&rsquo;inflation des charges depuis l&rsquo;invasion de l&rsquo;Ukraine.<br>Le verre reste donc &agrave; moiti&eacute; vide mais la carafe pour le remplir est accessible, estime Bruno Dufayet. &ldquo;Il y a un an, on nous expliquait qu&rsquo;il fallait &ecirc;tre fous pour imaginer le broutard &agrave; 3 &euro;, la viande bovine &agrave; 5 &euro;&rdquo;, a rappel&eacute; le pr&eacute;sident de la FNB. Comme lui, Patrick B&eacute;n&eacute;zit estime qu&rsquo;&agrave; d&eacute;faut de conviction, l&rsquo;aval de la fili&egrave;re va &ecirc;tre contraint &agrave; poursuivre ces revalorisations pour garantir son approvisionnement. D&rsquo;autant que la loi Egalim 2 procure aux entreprises un atout de taille, la non n&eacute;gociabilit&eacute; de la mati&egrave;re premi&egrave;re agricole.<br><strong>Un 49.3 &agrave; d&eacute;gainer</strong><br>Une sorte de 49.3 imparable... &agrave; condition de s&rsquo;en servir. C&rsquo;est ce qu&rsquo;ont fait les industriels d&eacute;tenteurs de marques avec lesquels la FNSEA a &eacute;chang&eacute; courant octobre. &ldquo;Ils ont pass&eacute; de nouvelles hausses de 7,5 % sur les produits alimentaires gr&acirc;ce &agrave; cette clause de non n&eacute;gociabilit&eacute; alors que sur le non alimentaire, ils ont d&ucirc; encaisser des d&eacute;flations&rdquo;, a relat&eacute; Patrick B&eacute;n&eacute;zit, s&rsquo;&eacute;tonnant que toutes les entreprises de l&rsquo;agroalimentaire, a fortiori &agrave; statut coop&eacute;ratif, ne se soient pas engouffr&eacute;es dans cette aubaine.<br>Cette clause permet ainsi la couverture des co&ucirc;ts de production officiels, ceux valid&eacute;s en interprofession, a-t-il soulign&eacute;, certains op&eacute;rateurs ayant eu la f&acirc;cheuse id&eacute;e d&rsquo;&eacute;tablir leurs propres indicateurs. &ldquo;Les indicateurs interprofessionnels, c&rsquo;est 4 &euro;/kg vif pour le broutard, 6 &euro; le kg carcasse pour les vaches et 500 &euro;/t de lait conventionnel en zone de plaine&nbsp;!&rdquo;, a-t-il rappel&eacute;. Avant un autre avertissement, cette fois en direction du locataire de Bercy, tent&eacute; de d&eacute;tricoter la loi Egalim 2 au profit de mesures anti-inflationnistes. &ldquo;Nous avons besoin que cette loi soit appliqu&eacute;e dans toutes ses composantes et non d&eacute;tricot&eacute;e&rdquo;, a tanc&eacute; le secr&eacute;taire g&eacute;n&eacute;ral adjoint de la FNSEA. Mobilis&eacute;s lors d&rsquo;actions en grandes surfaces mais aussi devant les usines du groupe Sodiaal, les producteurs de lait de la FDSEA - comme leurs homologues des autres productions - entendent bien continuer &agrave; mettre la pression sur l&rsquo;aval pour obtenir des prix r&eacute;mun&eacute;rateurs. Il en va de la souverainet&eacute; alimentaire de la France, a martel&eacute; Bruno Dufayet, rappelant que la moiti&eacute; du cheptel allaitant allait changer de main dans les dix prochaines ann&eacute;es. Un d&eacute;fi pour la profession mais aussi un enjeu soci&eacute;tal pour&nbsp; le dynamisme de tout un tissu rural.<br><br>(1) Dans la pr&eacute;face du rapport de la FNSEA de 2020.</p>


Si l’adaptation aux évolutions climatiques s’impose comme le défi majeur et immédiat de l’agriculture, point de salut sans des élevages résilients grâce à des prix rémunérateurs.

Loi Egalim 2 : ni contournée ni détricotée

<h2>Kverneland en transit</h2>        
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        <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/3/5/3/0/5030353-1-fre-FR/7ba5c32fff62-kverneland-jpg" alt="Kverneland" height="844" width="1428" /></figure>

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<p>Une des nouveaut&eacute;s du SIMA 2022, c&rsquo;est l&rsquo;absence de grandes marques, telles que Kverneland (en d&eacute;pit de la pr&eacute;sence de sa maison-m&egrave;re Kubota). D&rsquo;autres brillent aussi par leur absence, &agrave; commencer par les tractoristes Same Deutz-Fahr et Argo (Landini, McCormick) ou encore les leaders de la manutention que sont JCB et Manitou. Michelin a aussi relev&eacute; un d&eacute;fi&nbsp;: z&eacute;ro empreinte au sol du c&ocirc;t&eacute; de Villepinte...</p><h2>Seed Terminator bis</h2>        
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        <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/2/4/7/0/5030742-1-fre-FR/b99064f50ab0-zu-rn-jpg" alt="Z&uuml;rn" height="902" width="1422" /></figure>

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<p>Sous la m&ecirc;me d&eacute;nomination que New Holland, Z&uuml;rn propose un broyeur de graines d&rsquo;adventices &agrave; quatre effets&nbsp;: &eacute;crasement, frappe, coupe et mouture. Le moulin multi-&eacute;tages s&rsquo;int&egrave;gre &agrave; l&lsquo;arri&egrave;re des moissonneuses-batteuses John Deere, Claas, Case IH, Massey-Ferguson... et New Holland.</p><h2>Une cuve frontale&nbsp;pour les Leeb CS de Horsch</h2>        
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        <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/5/5/4/0/5030455-1-fre-FR/828ce2ca180e-horscj-leeb-jpg" alt="Horsch Leeb" height="1014" width="1408" /></figure>

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<p>Le constructeur a fait r&eacute;cemment son entr&eacute;e sur le march&eacute; du port&eacute; (1400l, 1800l et 2200l), avec le positionnement haut de gamme qui caract&eacute;rise ses pulv&eacute;risateurs. Il en renforce l&rsquo;autonomie en proposant deux cuves frontales FT (1200l et 1800l) avec deux modes d&rsquo;interaction (Basic ou Pro) avec la cuve arri&egrave;re. Deux cam&eacute;ras frontales veillent aux intersections.</p><h2>Claas expose la nouvelle Lexion 8600</h2>        
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        <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/7/6/2/0/5030267-1-fre-FR/84fc45214e3b-lexion-8600-jpg" alt="Lexion 8600" height="902" width="1410" /></figure>

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<p class="MsoBodyText" style="text-align:left;">La s&eacute;rie 8000, qui comptait jusqu&rsquo;&agrave; pr&eacute;sent trois variantes de 585 ch &agrave; 790 ch s&rsquo;enrichit d&rsquo;un quatri&egrave;me mod&egrave;le, avec la Lexion 8600, propos&eacute;e &eacute;galement en version &agrave; chenilles Terra Trac. Les deux machines d&eacute;veloppent une puissance de 549 ch (moteur Man 6 cylindres, 12,4 l) et une capacit&eacute; de tr&eacute;mie respective de 12.500 l et 13.500 l. Elles intronisent la nouvelle cabine, plus spacieuse, avec terminal Cebis haute d&eacute;finition de 12 pouces et nouveaux automatismes Cemos.</p><h2>Kuhn renoue avec l&rsquo;&eacute;pandeur pneumatique d&rsquo;engrais</h2>        
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        <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/8/8/7/9/5029788-1-fre-FR/62f6832caa6a-kuhn-aero-jpg" alt="Kuhn Aero" height="908" width="1362" /></figure>

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<p>D&rsquo;une capacit&eacute; de 3200 litres, l&rsquo;Aero 32.1 &eacute;pand sur 24m, 28m ou 30m tout type d&rsquo;engrais (m&ecirc;me bulk) et ind&eacute;pendamment des conditions de vent avec une pr&eacute;cision tant transversale que longitudinale. L&rsquo;&eacute;pandeur est dot&eacute; d&rsquo;un cadre peseur et de quatre doseurs permettant de moduler la dose en quatre sections.</p><h2>Le nouveau Puma 260 CVXDrive en avant-premi&egrave;re</h2>        
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        <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/0/2/8/9/5029820-1-fre-FR/48b4bd2833ed-case-puma-jpg" alt="Case Puma" height="946" width="1416" /></figure>

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<p>Case IH a choisi le salon SIMA 2022 pour pr&eacute;senter son nouveau Puma 260 CVXDrive (280ch de puissance maxi, 302ch avec EPM. Les principales caract&eacute;ristiques comprennent une cabine plus grande et plus silencieuse, avec un nouvel accoudoir de commande comprenant des commandes configurables et un terminal &agrave; &eacute;cran tactile AFS Pro 1200, gr&acirc;ce auquel les op&eacute;rateurs peuvent effectuer des r&eacute;glages et enregistrer automatiquement les donn&eacute;es de fonctionnement, mais aussi, via la t&eacute;l&eacute;matique AFS Connect, &nbsp;assurer un transfert de donn&eacute;es bidirectionnel instantan&eacute; entre le tracteur et le portail en ligne MyCaseIH, ainsi que la surveillance/l'assistance &agrave; distance de la machine.</p><h2>Le t&eacute;l&eacute;gonflage 10 fois plus rapide avec Tank Air Wheel</h2>        
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        <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/5/8/7/9/5029785-1-fre-FR/7ac0d276af42-sodijantes-jpg" alt="Sodijantes" height="896" width="1424" /></figure>

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<p>Sodijantes r&eacute;ussit cette prouesse au moyen d&rsquo;une r&eacute;servoir d&rsquo;air &nbsp;sous pression (7 bars) &agrave; l&rsquo;int&eacute;rieur de la jante, permettant de gonfler d&rsquo;environ 1 bar (de 0,8 &agrave; 1,8 bar) en une minute, soit environ dix fois plus vite &nbsp;que les techniques de gonflage actuelles. Le syst&egrave;me est pilot&eacute; depuis un &eacute;cran en cabine. Sodijantes a d&eacute;velopp&eacute; cette technologie en partenariat avec Bridgestone et ses VT Tractor.</p><h2>P&ouml;ttinger pr&eacute;sente l&rsquo;andaineur &agrave; tapis Mergento VT 9220</h2>        
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        <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/1/9/7/9/5029791-1-fre-FR/8f30f037303e-po-ttinger-jpg" alt="P&ouml;ttinger" height="936" width="1430" /></figure>

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<p>Son pick-up pr&eacute;l&egrave;ve le fourrage de la couche v&eacute;g&eacute;tale. Il est ensuite transport&eacute; d&eacute;licatement par les tapis pour &ecirc;tre d&eacute;pos&eacute; en andain, sans autre contact avec le sol. Il en r&eacute;sulte deux avantages. D&rsquo;une part, la terre et les cailloux restent au sol, puisqu'ils ne sont pas saisis par les dents du pick-up. D&rsquo;autre part, les pertes par effeuillement, notamment des l&eacute;gumineuses, sont r&eacute;duites &agrave; leur minimum, puisque le fourrage n'est pas d&eacute;plac&eacute; au sol. L&rsquo;appareil andaine jusqu'&agrave; 9,2 m pour la d&eacute;pose d'un andain central et 8,70m pour la d&eacute;pose d'un andain lat&eacute;ral.</p>


De la nouveauté, de la nouveauté et encore de la nouveauté : c’est la formule pour faire recette dans une grand-messe comme le SIMA. Les constructeurs l’appliquent, les agris suivent.

[SIMA 2022 – Live - J4] De la nouveauté, encore et toujours

<h2>John Deere va produire va fabriquer des batteries &agrave; Sarran</h2>        
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        <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/8/1/2/9/5029218-1-fre-FR/1f305f85df41-batteries-jd-jpg" alt="JDPS" height="872" width="1440" /></figure>

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<p>John Deere Power System (JDPS) lancera en 2023 une ligne de production de batteries au sein de son usine de moteurs thermiques &agrave; Sarran (Loiret). En 2021, le constructeur avait pris une participation majoritaire dans la soci&eacute;t&eacute; autrichienne Kreisel Electric, qui fabrique des modules et de packs de batteries &eacute;lectriques refroidis par immersion pour les applications hautes performances et hors route. La soci&eacute;t&eacute; dispose &eacute;galement d'une offre d'infrastructure de charge &agrave; batterie tampon.</p><h2>Agrowin d&eacute;couvre le SIMA (et inversement)</h2>        
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        <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/6/5/3/0/5030356-1-fre-FR/153e2a0e368d-agrowin-jpg" alt="Agrowin" height="916" width="1434" /></figure>

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<p>Le constructeur fran&ccedil;ais fait sa premi&egrave;re apparition au SIMA. Il y pr&eacute;sente notamment son strip-till modulable Rotawin, qui se singularise par la pr&eacute;sence d&rsquo;une fraise rotative &agrave; rouleaux travaillant en bandes de 24cm. S&rsquo;ensuivent un rouleau sillonneur et des &eacute;l&eacute;ments semeurs monograine &agrave; doubles rangs d&eacute;cal&eacute;s.</p><h2>Sky Agriculture ou Scalp&nbsp;Agriculture&nbsp;?</h2>        
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        <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/1/2/2/9/5029221-1-fre-FR/36027458ce4a-sky-scalp-jpg" alt="Sky Methys" height="1014" width="1436" /></figure>

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<p>R&eacute;duire l&rsquo;usage des herbicides tout en d&eacute;jouant les ph&eacute;nom&egrave;nes de r&eacute;sistance, limiter les &eacute;missions de CO2 et de carburant en r&eacute;duisant la profondeur de travail et enfin offrir une r&eacute;ponse &agrave; l&rsquo;agriculture de conservation des sols (ACS) , aux prises parfois avec de gros volumes de v&eacute;g&eacute;taux et interdite de travail du sol, du moins en profondeur : telles sont les missions d&eacute;volues au scalpeur de pr&eacute;cision Methys PCS de Sky Agriculture.</p><h2>Gr&eacute;goire Besson (re)s&egrave;me au SIMA</h2>        
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        <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/4/2/2/9/5029224-1-fre-FR/ac94dfeb2a12-gre-goire-besson-jpg" alt="Gr&eacute;goire Besson" height="942" width="1356" /></figure>

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<p>Pour son retour &agrave; Paris, le constructeur d&rsquo;outils de travail de sol se lance dans le semis. Il propose avec Epona deux tr&eacute;mies frontales pressuris&eacute;es (1700l et 2300l) pour semer en localis&eacute; ou &agrave; la vol&eacute;e. La tr&eacute;mie, les raccords et le(s) doseur(s) &eacute;tant en inox, il est aussi possible de faire de l&rsquo;apport d&rsquo;engrais. L&rsquo;Epona est compatible Isobus, en simple ou double doseur.</p><h2>Chopstar Prime, la bineuse premium d&rsquo;Einbock</h2>        
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        <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/9/5/3/0/5030359-1-fre-FR/3275193c560b-einbo-ck-jpg" alt="Einb&ouml;ck" height="898" width="1356" /></figure>

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<p>Sa pi&egrave;ce ma&icirc;tresse r&eacute;side dans le verrouillage rapide central qui permet d'adapter rapidement tous les porte-dents &agrave; la culture herse peigne, bineuses &agrave; doigts, &eacute;l&eacute;ments roto-&eacute;trille ou de protection...). Le relevage hydraulique des parall&eacute;logrammes individuels atteint une hauteur jusqu&rsquo;&agrave; 50 cm, appr&eacute;ciable au dernier passage. La pr&eacute;cision peut &ecirc;tre encore amplifi&eacute;e au moyen du translateur Row-Guard command&eacute; par cam&eacute;ra.</p><h2>New Holland se la joue Seed Terminator</h2>        
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        <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/4/6/6/8/5028664-1-fre-FR/52d253d8b719-seed-terminator-jpg" alt="New Holland se la joue Seed Terminator" height="880" width="1476" /></figure>

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<p>D&eacute;truire les graines d&rsquo;adventices avant qu&rsquo;elles ne se fassent mauvaises herbes&nbsp;: telle est la mission du broyeur de menues pailles d&eacute;velopp&eacute; par New Holland. Compter 80ch pour d&eacute;truire 97% des graines. D&eacute;brayable, le Seed Terminator peut interagir avec une carte de pr&eacute;conisation &eacute;tablie&nbsp;par drone par exemple. Compter 80ch pour d&eacute;truire 97% des graines. A suivre...</p><h2>Une herse &eacute;trille &agrave; r&eacute;glage hydraulique chez Lemken</h2>        
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        <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/7/1/7/8/5028717-1-fre-FR/a505d3855730-herse-lemken-jpg" alt="Une herse &eacute;trille &agrave; r&eacute;glage hydraulique chez Lemken" height="966" width="1488" /></figure>

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<p>Le constructeur pr&eacute;sente un prototype &agrave; r&eacute;glage hydraulique de la pression des dents, dans une fourchette comprise entre 0,1kg et 5 kg, variable en continu depuis la cabine. Le ch&acirc;ssis &agrave; 4 poutres compte 8 rang&eacute;es r&eacute;servant 31,5mm entre dents sur une m&ecirc;me rang&eacute;e pour se pr&eacute;munir du bourrage. Premiers exemplaires en 6m et 9m.</p><h2>See &amp; Spray de John Deere bient&ocirc;t disponible en Europe</h2>        
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        <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/8/8/9/8/5028988-1-fre-FR/cdc22287e029-see-spray-bis-jpg" alt="Sea&amp;Spray" height="794" width="1434" /></figure>

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<p>Le constructeur annonce l&rsquo;arriv&eacute;e au printemps 2023 des premi&egrave;res rampes See &amp; Spray, au d&eacute;part sur R900i en 36m ou 39m de sa technologie de pulv&eacute;risation ultra-cibl&eacute;e reposant sur une cam&eacute;ra par m&egrave;tre. D&eacute;j&agrave; commercialis&eacute;e aux Etats-Unis, See &amp; Spray a fait ses preuves sur plus de 120.000 ha.</p><h2>Geringhoff hache les chaumes de ma&iuml;s pendant la r&eacute;colte</h2>        
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        <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/6/4/7/8/5028746-1-fre-FR/4fd0d37036fc-geringhoff-jpg" alt="Geringhoff hache les chaumes de ma&iuml;s pendant la r&eacute;colte" height="876" width="1480" /></figure>

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<p>Une section tranchante effectue une coupe nette qui s&eacute;pare le reste de la canne du chaume. La tranche est suivie d'un coup qui frappe le chaume en inclin&eacute;, l'arrachant jusqu'&agrave; la racine, tandis que la lame horizontale effectue une coupe au niveau du sol. La conception hybride de l&rsquo;Horizon Star 3 avec une lame coupante et un rabatteur &eacute;mouss&eacute; permet de traiter les chaumes non &eacute;cras&eacute;s et de mieux pr&eacute;venir la lutte pr&eacute;ventive contre la pyrale du ma&iuml;s d&egrave;s la r&eacute;colte.</p><h2>Une herse &eacute;trille chez Quivogne</h2>        
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        <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/2/5/4/0/5030452-1-fre-FR/032cf0dbf8dc-quivogne-jpg" alt="Quivogne" height="874" width="1346" /></figure>

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<p>En mati&egrave;re de d&eacute;sherbage m&eacute;canique, le constructeur disposait jusqu&rsquo;&agrave; pr&eacute;sent d&rsquo;une bineuse de 4 &agrave; 8 rangs (3,3m &agrave; 6,7m) r&eacute;servant une hauteur sous b&acirc;ti de 700mm. Son ch&acirc;ssis peut d&eacute;sormais recevoir des houes rotatives de 540 mm de diam&egrave;tre.</p>


Consommer moins, tasser moins, impacter moins, relarguer moins, travailler moins (le sol)... : n’y voyez pas un appel à la décroissance car en matière de transition, on commence en général par dépenser un peu plus...

[SIMA 2022 – Live - J3] Cent transitions... ou presque

<h2>Prix sp&eacute;cial bien-&ecirc;tre animal&nbsp;: Copeeks&nbsp;pour Peek&rsquo;Ture</h2><p>Bas&eacute;e &agrave; Lannion (C&ocirc;tes d&rsquo;Armor), l&rsquo;entreprise Copeeks d&eacute;veloppe des solutions connect&eacute;es au service de la conduite des troupeaux. Sa derni&egrave;re innovation en date, Peek&rsquo;Ture permet de surveiller &agrave; distance et en temps r&eacute;el des p&acirc;turages tournants dynamiques, des parcours plein-air de volailles ou encore des estives &eacute;loign&eacute;es. Autonome en &eacute;nergie, la solution capte non seulement des photos et vid&eacute;os d&rsquo;animaux mais d&eacute;livre aussi des indicateurs relatifs aux conditions de vie des animaux, tels que la temp&eacute;rature ressentie (Thermal Heat Index) ou encore la satisfaction de l&rsquo;abreuvement, avec alerte en cas de d&eacute;passement de seuils. Les tableaux de bord constitu&eacute;s permettent d&rsquo;optimiser la conduite d&rsquo;&eacute;levage et fournir des gages de respect de cahiers des charges.</p><h2>Prix sp&eacute;cial sant&eacute; et s&eacute;curit&eacute; au travail&nbsp;: Emily pour Vortex</h2><p class="MsoBodyText" style="text-align:left;">Apte &agrave; distribuer tous types de fourrages et &agrave; pailler jusqu&rsquo;&agrave; 24 m&egrave;tres en embarquant deux balles de 2 m de diam&egrave;tre sinon une balle rectangulaire, la pailleuse se distingue par son syst&egrave;me brevet&eacute; Ijinius. Celui-ci g&egrave;re automatiquement la vitesse du tapis, et l&rsquo;embrayage / d&eacute;brayage du d&eacute;m&ecirc;leur, avec un temps de r&eacute;action de 0,005 seconde, 200 fois plus rapide que le temps de r&eacute;action humain. Ce faisant, le syst&egrave;me permet d&rsquo;abaisser consid&eacute;rablement les risques de casse m&eacute;canique et de bourrage, de supprimer le stress d&rsquo;utilisation des pailleuses &agrave; turbine en fourrages difficiles et d&rsquo;offrir un rendement de chantier optimal quel que soit le type de fourrage. La Vortex embarque une autre technologie brevet&eacute;e qu&rsquo;est le V-Cut. Celui-ci permet de s&rsquo;affranchir de la contrainte g&eacute;n&eacute;r&eacute;e par le retrait des ficelles avant le paillage.</p>


Le jury des Innovations Awards a délivré le Prix spécial Bien-être animal à Copeeks pour Peek’Ture
et le Prix spécial Santé et sécurité au travail à Emily pour Vortex.

[SIMA - 100 ans] Innovation Awards : les deux Prix spéciaux

<h2>Valtra, un concentr&eacute; de Q</h2>        
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        <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/0/7/3/8/5028370-1-fre-FR/3bd7312961a4-valtra-q-jpg" alt="Valtra, un concentr&eacute; de Q" height="890" width="1488" /></figure>

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<p>Le constructeur a fait un choix radical en exposant un seul et unique tracteur, &agrave; savoir le Q305, t&ecirc;te de pont de la toute nouvelle s&eacute;rie, culminant &agrave; 305ch.&nbsp;Le cr&eacute;do de Valtra&nbsp;: &laquo;&nbsp;The best tractor experience&nbsp;&raquo;. Le Q305 est pr&eacute;sent&eacute; en gris Magno emprunt&eacute; &agrave; Mercedes, derni&egrave;re illustration en date du studio Unlimited, autrement dit la customisation sans limite, concept et marque de fabrique qui f&ecirc;te cette ann&eacute;e ses 10 ans.</p><h2>Les premi&egrave;res chenilles de BKT</h2>        
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        <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/4/6/3/8/5028364-1-fre-FR/cacbf2d4c028-bkt-jpg" alt="Les premi&egrave;res chenilles de BKT" height="1008" width="1482" /><figcaption>Les premi&egrave;res chenilles de BKT</figcaption></figure>

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<p>Le manufacturier pr&eacute;sente en avant-premi&egrave;re ses premi&egrave;res chenilles en caoutchouc Agriforce BK T71, dans la dimension 18" x 6" x 44. La bande de roulement allie r&eacute;sistance aux coupures, d&eacute;chirures et abrasions, traction et confort. La carcasse de la chenille a &eacute;t&eacute; renforc&eacute;e avec quatre toiles de cordes en acier haute r&eacute;sistance. Quatre autres dimensions sont en cours de d&eacute;veloppement.</p><h2>Kioti monte en gamme avec les HX</h2>        
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        <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/7/6/3/8/5028367-1-fre-FR/e97b2c6455fd-kioti-jpg" alt="Kioti monte en gamme avec les HX" height="988" width="1494" /><figcaption>Kioti monte en gamme avec les HX</figcaption></figure>

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<p>Propos&eacute;e en 90ch, 100ch et 115ch, la s&eacute;rie HX (4 cylindres, 3,8 litres) est dot&eacute;e d&rsquo;une boite de vitesse m&eacute;canique 32/32 avec doubleur &eacute;lectrique et inverseur m&eacute;canique et d&rsquo;une pompe principale de 75&nbsp;l/mn pointant &agrave; 180 bars. Garde au sol de 52cm et rayon de braquage de 4,20m. Intervalle de vidange de 500 heures.</p><h2>V&auml;derstad et le semoir unique</h2>        
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        <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/1/4/8/7/5027841-1-fre-FR/c0cd63441610-proceed-jpg" alt="V&auml;derstad et le semoir unique" height="758" width="1252" /><figcaption>V&auml;derstad et le semoir unique</figcaption></figure>

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<p>Le constructeur a &eacute;pur&eacute; au maximum son stand avec la pr&eacute;sence unique du Proceed. Il faut dire que le semoir est dou&eacute; pour semer<strong> </strong>bl&eacute;, orge, colza, betterave sucri&egrave;re, pois, ma&iuml;s, tournesol, soja, sur sol pr&eacute;par&eacute; comme en TCS ou en semis direct. M&eacute;daille d&rsquo;Argent aux Innovation Awards dans la cat&eacute;gorie &laquo;&nbsp;sols et cultures&nbsp;&raquo;.</p><h2>Smart Sprayer, la pulv&eacute;risation par tache et sans tache</h2>        
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        <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/8/3/8/7/5027838-1-fre-FR/18e5f3913c1f-smart-sprayer-jpg" alt="Smart Sprayer, la pulv&eacute;risation par tache et sans tache" height="782" width="1252" /><figcaption>Smart Sprayer, la pulv&eacute;risation par tache et sans tache</figcaption></figure>

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<p>D&eacute;velopp&eacute; par la joint-venture Bosch BASF Smart Farming en partenariat avec Amazone, la technologie Smart Sprayer permet de distinguer le vert des adventices du vert de la culture, permettant d&rsquo;&eacute;conomiser jusqu&rsquo;&agrave; 70% d&rsquo;herbicide gr&acirc;ce &agrave; l&rsquo;intelligence artificielle. Commercialisation pr&eacute;vue en 2024 sur des applications en ma&iuml;s et betteraves.</p><h2>Kubota lance la nouvelle s&eacute;rie M5002 Narrow</h2>        
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        <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/1/7/8/7/5027871-1-fre-FR/858862e42b2f-kubota-jpg" alt="Kubota lance la nouvelle s&eacute;rie M5002 Narrow" height="938" width="1490" /><figcaption>Kubota lance la nouvelle s&eacute;rie M5002 Narrow</figcaption></figure>

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<p>La nouvelle gamme vignes et vergers &agrave; moteur Kubota 4 cylindres compte cinq mod&egrave;les d&rsquo;une puissance comprise entre 74ch et 115ch. Elle est disponible avec deux choix de transmissions Access (18AV/18AR) ou Dual Speed&nbsp;(36AV/16AR avec doubleur &agrave; passage sous charge). Les deux transmissions sont dot&eacute;es d'un inverseur &agrave; commande &eacute;lectro-hydraulique. La cabine peut e&#770;tre e&#769;quipe&#769;e d'un ensemble de filtres classe 4.</p><h2>T&eacute;lescopique rime avec &eacute;lectrique chez Merlo</h2>        
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        <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/4/4/8/7/5027844-1-fre-FR/e21c895dd18b-merlo-jpg" alt="T&eacute;lescopique rime avec &eacute;lectrique chez Merlo" height="764" width="1260" /><figcaption>T&eacute;lescopique rime avec &eacute;lectrique chez Merlo</figcaption></figure>

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<p>Merlo est parti d&rsquo;une page blanche pour concevoir son chariot &eacute;lectrique EW25.5-90 quatre roues motrices, d&rsquo;une capacit&eacute; de 2,5t et hauteur de levage de 4,8m. La batterie de 1,5 t (plomb) en forme de L assure l&rsquo;&eacute;quilibre des masses et garantit la compacit&eacute;, virant tr&egrave;s court (angle de 60&deg; des roues arri&egrave;re). La batterie, interchangeable, est donn&eacute;e pour 8 heures sachant que des tests dans &laquo;&nbsp;le rouge&nbsp;&raquo; (t&eacute;lescop&eacute;e, charg&eacute;e, &eacute;clair&eacute;e, en hiver avec chauffage, vitesse maxi de 25 km/h) ont r&eacute;v&eacute;l&eacute; une autonomie de 4 heures.</p><h2>La manutention a son robot avec Loadix</h2>        
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        <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/8/6/8/7/5027868-1-fre-FR/b9cef32ca758-loadix-jpg" alt="La manutention a son robot avec Loadix" height="872" width="1476" /><figcaption>La manutention a son robot avec Loadix</figcaption></figure>

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<p>Un robot d&eacute;di&eacute; &agrave; la manutention, vous n&rsquo;y aviez pas pens&eacute;, ManuRob l&rsquo;a fait. ManuRob, c&rsquo;est la start-up du groupe fran&ccedil;ais M-extend (M-extend (MX, Manip, Mach Connectors).&nbsp;La machine &eacute;volue en autonomie compl&egrave;te dans la cour de ferme (sans aucune intervention humaine). Elle est capable d&rsquo;identifier les diff&eacute;rentes mati&egrave;res organiques &agrave; manutentionner. Il est possible de programmer ses missions depuis son smartphone et de suivre son activit&eacute; en temps r&eacute;el. Elle sait &eacute;galement changer seule d&rsquo;outil entre deux t&acirc;ches.</p><h2>Chez Maschio, l&rsquo;Op&eacute;ra remplace le Corona</h2>        
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        <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/5/3/8/7/5027835-1-fre-FR/d54be8e6f18f-corona-jpg" alt="Chez Maschio, l&rsquo;Op&eacute;ra remplace le Corona" height="806" width="1250" /><figcaption>Chez Maschio, l&rsquo;Op&eacute;ra remplace le Corona</figcaption></figure>

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<p>Le constructeur propose avec l&rsquo;Opera 600 Isotronicun semoir combinant sept op&eacute;rations entre le train de pneus frontaux et la barre de Semis X-Force &agrave; doubles disques (380 mm) et &eacute;cartement de 12,5 cm, le tout pour intervenir en toutes conditions (conventionnel, TCS, direct). La force de terrage maxi est de 160 kg. La rang&eacute;e de disques de 470 mm, situ&eacute;e derri&egrave;re le 1<sup>er</sup> train de pneus, est escamotable. Le semoir est dot&eacute; d&rsquo;une tr&eacute;mie pressuris&eacute;e compartiment&eacute;e (50/50 ou 60/40). L&rsquo;Op&eacute;ra est propos&eacute; en 6 m et sera d&eacute;clin&eacute; ult&eacute;rieurement en 3m, 4m et 5m.</p>


Au lendemain de la proclamation des lauréats des SIMA Innovation Awards, les constructeurs n'en ont pas fini avec l’innovation et les avant-premières.

[SIMA 2022 – Live -J2] Après l’innovation, encore et toujours... l’innovation

<p>Ouvrier polyvalent 43 ans recherche missions courtes sur p&eacute;riode automne-hiver. Exp&eacute;rience tout type d&rsquo;animaux (caprins, ovins, bovins, chevaux, volailles). Traite, mises bas, travaux agricoles divers. De pr&eacute;f&eacute;rence secteur ouest de la France.</p>

<p>Contact 06 12 05 74 52</p>



Salarié polyvalent recherche missions

<p>Nhung Nguyen-Deroche est une chercheuse-maraich&egrave;re (ou l&rsquo;inverse) qui s&rsquo;est fix&eacute;e pour objectif de produire le premier konjac made in France. Originaire d&rsquo;Asie du sud-est, le konjac est un tubercule transform&eacute; en farine servant la fabrication de p&acirc;tes et de riz. Son effet de sati&eacute;t&eacute;, combin&eacute; &agrave; ses faibles apport calorique et indice glyc&eacute;mique, conf&egrave;rent au konjac le caract&egrave;re d&rsquo;un &laquo;&nbsp;super aliment&nbsp;&raquo; qui en prime d&eacute;toxifie l&rsquo;organisme, favorise le transit et diminue le taux de mauvais cholest&eacute;rol. &laquo;&nbsp;<em>La France importe entre 800&nbsp;et 1000 tonnes&nbsp;de konjac par an, ce qui revient &agrave; faire naviguer presque autant d&rsquo;eau sur des milliers de kilom&egrave;tres car le konjac renferme 85% d&rsquo;eau&nbsp;</em>&raquo;, explique Nhung Nguyen-Deroche</p><p>A partir de 2015, la docteur en biologie v&eacute;g&eacute;tale se met en t&ecirc;te d&rsquo;introduire la culture sur notre sol. Tout est &agrave; faire, &agrave; commencer par la cr&eacute;ation de plants. Apr&egrave;s six ann&eacute;es de recherche et d&eacute;veloppement, Plant Innovation R&amp;D, cr&eacute;&eacute;e pour l&rsquo;occasion, met au point une vari&eacute;t&eacute; de konjac hybride, adapt&eacute;e au climat temp&eacute;r&eacute;. Elle valide &eacute;galement la multiplication de plants in-vitro.</p>        
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        <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/large/9/0/3/8/5028309-1-fre-FR/71a59267c5be-image1-png" alt="" height="300" width="212" /></figure>

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<p>Le cycle de production du konjac s&rsquo;&eacute;tale sur trois ans et son cycle de croissance sur six mois, de mai &agrave; octobre, pour un potentiel de rendement sous nos latitudes de l&rsquo;ordre de 15 &agrave; 17 t/ha. Les premiers tubercules vont sortir incessamment de terre, mais probablement pas dans ces quantit&eacute;s. &laquo;&nbsp;<em>La s&eacute;cheresse a perturb&eacute; notre programme de production&nbsp;</em>&raquo;, d&eacute;plore la maraich&egrave;re.</p><p>Parall&egrave;lement, Nhung Nguyen-Deroche s&rsquo;est pench&eacute;e sur le process de transformation en vue de court-circuiter la production de farine et transformer directement le konjac en nouilles, avec &agrave; la cl&eacute; des &eacute;conomies substancielles d&rsquo;&eacute;nergie. Pari tenu l&agrave; aussi. Les premi&egrave;res nouilles (bio) devraient faire leur apparition en magasins sp&eacute;cialis&eacute;s en 2023 et la production monter lentement mais s&ucirc;rement en puissance, France Konjac assurant la production de plants au service d&rsquo;autres producteurs.</p>


Docteur en biologie végétale, Nhung Nguyen-Deroche entend créer la 1ère filière de konjac en France. Aussi polyvalent qu’un couteau suisse, ce tubercule cultivé en Asie est loué dans le secteur alimentaire et diététique ainsi que dans le milieu médical et cosmétique. Elle a reçu le prix des Trophées de l’Excellence Bio 2022 dans la catégorie "producteurs".

Le konjac, plante aux mille vertus, s'installe en France

<p>Produire les premi&egrave;res conserves de petits poissons &agrave; l&rsquo;huile labellis&eacute;es AB, qui soient gustativement innovatrices tout en &eacute;tant &eacute;cologiquement irr&eacute;prochables&nbsp;: tel est le d&eacute;fi relev&eacute; par Fran&ccedil;ois Isambert. A la Fajolle (Aude) il a converti sa pisciculture, non pas &agrave; l&rsquo;AB (c&rsquo;est le cas depuis 2001) mais &agrave; la production de petites truites de montagne (1150 m&egrave;tres), &eacute;lev&eacute;es pendant huit mois dans les eaux cristallines alimentant les bassins. Plusieurs ann&eacute;es auront &eacute;t&eacute; n&eacute;cessaires pour ma&icirc;triser le cycle d&rsquo;&eacute;levage des poissons, &eacute;laborer les recettes, tester les proc&eacute;d&eacute;s de fabrication et de conservation, r&eacute;aliser les premi&egrave;res transformations enfin, lancer, au printemps 2019, les conserves La Truitelle. La reconnaissance est &agrave; la hauteur des efforts accomplis. En octobre, l&rsquo;entreprise se voyait d&eacute;cerner le Grand Prix Sial Innovation 2022 dans la cat&eacute;gorie Viandes et poissons. En novembre, le Troph&eacute;e de l&rsquo;Excellence Bio dans la cat&eacute;gorie &laquo;&nbsp;transformateurs&nbsp;&raquo;.</p>        
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        <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/large/5/8/2/8/5028285-1-fre-FR/437431930bac-image3-png" alt="" height="300" width="297" /></figure>

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<p>Les huiles sont produites dans de petites exploitations situ&eacute;es sur ce m&ecirc;me terroir audois. L&rsquo;olive, le tournesol et le colza sont cultiv&eacute;s selon les modes de production biologique et press&eacute;s &agrave; froid pour donner des huiles &laquo;&nbsp;vierge extra&nbsp;&raquo; d&rsquo;une qualit&eacute; organoleptique et gustative sup&eacute;rieure. Le piment gorria (Pays-Basque), les graines d&rsquo;aneth et de carvi (Haute-vall&eacute;e de l&rsquo;Aude) sont &eacute;galement issus de petites productions &agrave; taille humaine, comme le reste des &eacute;pices. Le sel marin, r&eacute;colt&eacute; &agrave; la main en Bretagne, n&rsquo;est ni raffin&eacute;, ni trait&eacute;.</p><p>Outre le plaisir gustatif (12 r&eacute;f&eacute;rences) et la valeur nutritive (Omega 3, 6 et 9), La Truitelle s&rsquo;inscrit dans une alternative &agrave; la surp&ecirc;che&nbsp;: surp&ecirc;che des poissons traditionnellement utilis&eacute;s dans la conserverie de poissons, tels que sardine, maquereau, thon, sprat, dont les stocks et la taille diminuent d&rsquo;ann&eacute;e en ann&eacute;e, surp&ecirc;che des poissons &laquo; fourrage &raquo; et du krill, transform&eacute;s en farine et huile. Les farines et huiles de poissons ne proviennent donc pas de poissons &laquo; fourrage &raquo;, mais de coproduits de l&rsquo;aquaculture et de la p&ecirc;che qui n&rsquo;&eacute;taient jusqu&rsquo;ici pas valoris&eacute;s. Prochaine &eacute;tape&nbsp;: substituer ces coproduits par de la farine d&rsquo;insectes, eux-m&ecirc;mes produits &agrave; partir du recyclage de d&eacute;chets verts.</p>


Devenir la première solution « poisson durable » en épicerie salée haut de gamme, c‘est le projet ambitieux que porte le fondateur, François Isambert. Il est lauréat de la 9e édition des Trophées de l’Excellence Bio 2022 dans la catégorie "transformateurs".

La Truitelle : une filière française "poisson durable", bio et locale

<p>Dans le petit monde de la p&eacute;pini&egrave;re, il y a ceux qui ach&egrave;tent des petits plants et qui les font grandir avant de les revendre. Et il y a ceux, beaucoup plus rares, qui partent de la semence et des arbres porte-semences pour commercialiser au bout de quelques mois, sinon quelques ann&eacute;es, des jeunes plants et des jeunes arbres. C&rsquo;est tr&egrave;s clairement dans la seconde cat&eacute;gorie que jouent Yoanna Marescot et Thomas&#8239;Gou&euml;llo. &laquo;&nbsp;<em>A l&rsquo;exception des fraises</em>, pr&eacute;cise Yoanna Marescot, dont l&rsquo;authenticit&eacute; est une marque de fabrique. <em>L&rsquo;id&eacute;e n&rsquo;est pas tant de se distinguer que d&rsquo;&eacute;viter de g&eacute;n&eacute;rer des d&eacute;chets. C&rsquo;est ce qui est effectivement le cas lorsque l&rsquo;on cr&eacute;e nos propres semences et nos propres plants, dans une logique d&rsquo;autonomie</em>&nbsp;&raquo;.</p><p>L&rsquo;autonomie&nbsp;: c&rsquo;est le fil conducteur, pour ne pas dire le ressort philosophique, qui anime le couple de p&eacute;pini&eacute;ristes depuis la cr&eacute;ation des Herbes Folles en 2017 &agrave; Saint-Loup (Charente-Maritime). La pr&eacute;sence d&rsquo;animaux sur la ferme participe de son c&ocirc;t&eacute; &agrave; l&rsquo;autonomie en mati&egrave;res organiques et fertilisantes.&nbsp;</p><p>L&rsquo;autonomie, c&rsquo;est aussi la qu&ecirc;te, au moins partielle, que peuvent nourrir les clients de la p&eacute;pini&egrave;re, en cultivant des l&eacute;gumes &laquo;&nbsp;ratatouille&nbsp;&raquo; (tomate, aubergine, poivrons, courgettes), en plantant des arbres fruitiers (&agrave; p&eacute;pins, &agrave; noyaux) ou encore des plantes comestibles telles que le ch&eacute;nopode Bon Henri, le chou Daubenton, la consoude bocking 14, l&rsquo;&eacute;chinac&eacute;e pourpre, la joubarbe des toits, la monarde &eacute;carlate, la sauge ananas ou encore l&rsquo;agastache anis&eacute;e.</p>        
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        <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/1/6/2/8/5028261-1-fre-FR/47d94ce14ef3-thomas-gouello-et-yoanna-marescot-1-jpg" alt="" height="384" width="288" /></figure>

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<p>Mais comment les Herbes Folles ont-t-elles r&eacute;ussi &agrave; imposer ces plantes exotiques (et n&eacute;anmoins inf&eacute;od&eacute;es aux Charentes) et accessoirement mellif&egrave;res dans le jardin de leurs clients et in fine dans leur assiette ? &laquo;&nbsp;<em>Le gros du travail s&rsquo;op&egrave;re sur les march&eacute;s que nous arpentons tous les week-ends du printemps</em>&nbsp;&raquo;, r&eacute;pond Yoanna Marescot. Visiblement, les p&eacute;pini&eacute;ristes sont convaincants car la petite p&eacute;pini&egrave;re repousse r&eacute;guli&egrave;rement, non pas les murs, mais les bordures de leur plates-bandes, pour ne pas dire de leurs buttes. Car si la p&eacute;pini&egrave;re se d&eacute;fend d&rsquo;employer le terme de &laquo;&nbsp;permaculture&nbsp;&raquo;, un brin galvaud&eacute;, c&rsquo;est bel est bien dans ce registre qu&rsquo;elle se situe. Avec de solides bagages en mati&egrave;re d&rsquo;&eacute;cologie, elle dans la recherche, lui dans le milieu associatif, le couple est all&eacute; puiser &agrave; la source du concept en Nouvelle-Z&eacute;lande durant une ann&eacute;e compl&egrave;te, avant de cr&eacute;er les Herbes Folles. Un golf s&rsquo;est m&ecirc;me laiss&eacute; s&eacute;duire. Mais les p&eacute;pini&eacute;ristes se d&eacute;fendent d&rsquo;avoir atteint le graal. &laquo;&nbsp;<em>Nous serons permacoles lorsque nous produirons z&eacute;ro d&eacute;chet</em>&nbsp;&raquo;, affirme Yoanna Marescot.</p>


Thomas Gouëllo et Yoanna Marescot ont créé les Herbes Folles, une pépinière où chaque végétal a sa place dans l'écosystème : les arbres porte-greffons abritent les jeunes fruitiers en pousse qui protègent à leur tour les légumes du potager plantés à leur pied.
Ils ont reçu le prix du coup de coeur du jury dans la catégorie "producteurs" lors de la 9e édition des Trophées de l’Excellence Bio 2022.

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