Devenu une v&eacute;ritable institution, le march&eacute; aux volailles de Saint-Ao&ucirc;t a &eacute;t&eacute; initi&eacute; par Jean Gaillat, alors maire de la commune, en 1924.&nbsp;&laquo; A l&rsquo;origine, il n&rsquo;y avait que trois foires annuelles aux volailles. Le maire a ainsi cr&eacute;&eacute; un march&eacute; hebdomadaire, le mardi matin de 8 h &agrave; 12 h, dans le but de coordonner la vente des volailles des paysans du secteur aupr&egrave;s des n&eacute;gociants volaillers professionnels&nbsp;&raquo;, explique Jules Michaud, co-pr&eacute;sident de l&rsquo;association pour la promotion du march&eacute;. A cette &eacute;poque, le march&eacute; se tenait sur la place de l&rsquo;&eacute;glise,&nbsp;&laquo; et ce jusque dans les ann&eacute;es 50, p&eacute;riode d&rsquo;essor du march&eacute;. Depuis, il a &eacute;t&eacute; d&eacute;plac&eacute; sur le champ de foire, par souci de place &raquo;,&nbsp;retrace-t-il.&nbsp;En effet, dans les ann&eacute;es 1950, c&rsquo;&eacute;tait des n&eacute;gociants des Halles de Paris qui s&rsquo;approvisionnaient tous les mardis matin &agrave; Saint-Ao&ucirc;t.&nbsp;&laquo; Ils venaient chercher du poulet de Sussex surnomm&eacute; le poulet de Saint-Ao&ucirc;t. Le march&eacute; est devenu une institution car les n&eacute;gociants &eacute;taient assur&eacute;s d&rsquo;avoir un approvisionnement hebdomadaire en volailles. Nous &eacute;tions les seuls &agrave; proposer ce type de march&eacute;. Ailleurs, ils ne pouvaient n&eacute;gocier que lors des foires pluriannuelles &raquo;,&nbsp;poursuit le co-pr&eacute;sident.<h4>JUSQU&rsquo;&Agrave; 1 000 DINDES &nbsp;SUR LE CHAMP DE FOIRE&nbsp;</h4>Dans les ann&eacute;es 1980 d&eacute;but des ann&eacute;es 1990, le march&eacute; a perdu de sa superbe. Les n&eacute;gociants se sont tourn&eacute;s vers d&rsquo;autres fournisseurs, et les consommateurs vers les grandes surfaces. Pour rem&eacute;dier &agrave; cette baisse de fr&eacute;quentation, Jean-Pierre Michaud, maire de l&rsquo;&eacute;poque, a cr&eacute;&eacute; l&rsquo;association pour la promotion du march&eacute; de Saint-Ao&ucirc;t, en 1996.&nbsp;&laquo; A travers cette initiative, mon p&egrave;re avait la volont&eacute; de pr&eacute;server et de redynamiser le march&eacute;. En somme, lui rendre son prestige en relan&ccedil;ant le march&eacute; aux volailles comme produit d&rsquo;appel. Et pour attirer le public, ont &eacute;t&eacute; d&eacute;velopp&eacute;es des animations &raquo;,&nbsp;raconte Jules Michaud. C&rsquo;est dans cette optique que l&rsquo;association organise, en plus des march&eacute;s du mardi, quatre foires annuelles : le march&eacute; aux petites volailles en avril, le march&eacute; des estivants en ao&ucirc;t, les Les volailles, produits phares du march&eacute; de Saint-Ao&ucirc;t, sont toujours autant pris&eacute;es depuis 100 ans. march&eacute;s de Nau et du P&egrave;re Janvier en d&eacute;cembre.&nbsp;&laquo; Nous y primons les volailles de nos petits &eacute;leveurs locaux, et petits producteurs&nbsp;&raquo;, ajoute-t-il.&nbsp;Jusque dans les ann&eacute;es 2010, une sir&egrave;ne retentissait dans la commune, signal du d&eacute;part de la vente de volailles.&nbsp;&laquo; Toutes les g&eacute;n&eacute;rations connaissaient le truc. Il fallait venir t&ocirc;t faire son rep&eacute;rage, discuter avec les uns et les autres, et au coup d&rsquo;envoi, on sortait les billets &raquo;, sourit - il, rappelant que :&nbsp;&laquo; venir chercher ses poules ou sa volaille &agrave; Saint-Ao&ucirc;t &eacute;tait et est toujours ancr&eacute; dans les traditions familiales du d&eacute;partement &raquo;.&nbsp;Comme s&rsquo;il fallait encore faire la preuve de la grandeur du march&eacute; de Saint-Ao&ucirc;t, le co-pr&eacute;sident de l&rsquo;association raconte qu&rsquo;&laquo; &agrave; une &eacute;poque, le mardi avant No&euml;l, tout le monde venait ici pour chercher sa volaille. Le champ de foire &eacute;tait recouvert de paille avec pr&egrave;s de 1 000 dindes vivantes. Toutes &eacute;taient vendues dans les quatre heures imparties du march&eacute; &raquo;.&nbsp;<h4>PR&Egrave;S DE 80 COMMER&Ccedil;ANTS TOUS LES MARDIS&nbsp;</h4>D&eacute;sormais, le march&eacute; de Saint-Ao&ucirc;t, ce sont pr&egrave;s de 80 fid&egrave;les commer&ccedil;ants par semaine, toute l&rsquo;ann&eacute;e, r&eacute;partis de part et d&rsquo;autre de la rue principale de la commune.&nbsp;&laquo; Comme dit la maxime &lsquo;&lsquo;Au march&eacute; de Saint-Ao&ucirc;t, on y trouve de tout&rsquo;&rsquo;, et c&rsquo;est bien le cas puisqu&rsquo;on retrouve les produits de bouche dont la fameuse &laquo; galette aux patates &raquo;, mais aussi tout ce qu&rsquo;il faut pour la maison, l&rsquo;habillement, etc. &raquo;, illustre-t-il, en d&eacute;ambulant dans les rues de communes.&nbsp;Les volailles, quant &agrave; elles, ont gard&eacute; leur emplacement traditionnel sur le champ de foire (rebaptis&eacute; place Jean Gaillat).&nbsp;&laquo; Les gens du coin viennent y vendre leurs surplus de potager, d&rsquo;&oelig;ufs, des lapins, de poules. C&rsquo;est le charme du march&eacute; d&rsquo;autrefois. On se connait tous, c&rsquo;est convivial &raquo;, appr&eacute;cie Jules Michaud. Les n&eacute;gociants parisiens ont laiss&eacute; la place &agrave; trois volaillers professionnels qui commercialisent des petites volailles d&eacute;marr&eacute;es.&nbsp;&nbsp;

Le marché de Saint-Août fête ses 100 ans. Pour l’occasion, l’association chargée de sa promotion met les petits plats dans les grands, tous les mardis de l’été.

Saint-Août :  un marché d’autrefois

Anne Yvray est install&eacute;e, &agrave; titre individuel, &agrave; Villegenon depuis septembre 2022, disposant d&rsquo;un cheptel de 130 vaches laiti&egrave;res et de 140 ha de surface totale. Elle travaille en entraide avec son p&egrave;re, lui-m&ecirc;me agriculteur et qui lui a d&eacute;j&agrave; pass&eacute; une partie de sa ferme pour qu&rsquo;elle s&rsquo;&eacute;tablisse. Lors de son d&eacute;part en retraite, il pr&eacute;voit de lui c&eacute;der le reste.&nbsp;<h5>DES EXP&Eacute;RIENCES MULTIPLES</h5>La jeune femme a toujours souhait&eacute; &ecirc;tre &eacute;leveuse. &laquo; C&rsquo;est une passion que j&rsquo;ai depuis toute petite. J&rsquo;&eacute;tais souvent avec mes parents sur l&rsquo;exploitation et je ne me voyais pas faire autre chose. C&rsquo;est ma principale vocation &raquo;, assure-t-elle. Apr&egrave;s un bac STAV, un BTS ACSE et une certification de sp&eacute;cialisation en vaches laiti&egrave;res en 2018, elle a pass&eacute; trois ans chez H&eacute;l&egrave;ne Fr&eacute;ger &agrave; Venesmes, puis six mois au Qu&eacute;bec.Elle a aussi eu une br&egrave;ve exp&eacute;rience de salari&eacute;e dans un centre de gestion, puis dans une fromagerie, avant de revenir sur l&rsquo;exploitation familiale. Elle a alors pr&eacute;par&eacute; son parcours &agrave; l&rsquo;installation en r&eacute;alisant notamment un plan de professionnalisation personnalis&eacute; pour parfaire ses connaissances. &laquo; La sp&eacute;cialisation m&rsquo;a permis d&rsquo;approfondir toutes les techniques affairant &agrave; l&rsquo;&eacute;levage dont l&rsquo;ins&eacute;mination artificielle, l&rsquo;&eacute;chographie, le parage&hellip;, expose-t-elle. &nbsp;Et le stage en exploitation laiti&egrave;re n&rsquo;a fait que confirmer ma vocation pour ce m&eacute;tier &raquo;.De ses exp&eacute;riences, elle tire la volont&eacute; d&rsquo;optimiser au maximum son exploitation en &eacute;tant le plus possible autonome. &laquo; J&rsquo;ai ramen&eacute; sur ma ferme l&rsquo;agriculture de conservation &raquo;, &eacute;voque-t-elle. Elle a simplifi&eacute; le travail du sol, allong&eacute; les rotations et maintient une couverture permanente de ses parcelles pour am&eacute;liorer la structure&nbsp;du sol, tout en veillant &agrave; s&eacute;curiser des stocks fourragers de qualit&eacute;<h3>TOUJOURS EN FORMATION</h3>La jeune femme prend donc la suite de Denis, son p&egrave;re, progressivement. A l&rsquo;heure actuelle, ils travaillent en entraide &eacute;paul&eacute;s par deux salari&eacute;s. Dans un souci de transmettre un outil viable et vivable, deux robots de traite ont &eacute;t&eacute; achet&eacute;s en 2016, simplifiant le travail avec moins d&rsquo;astreintes mais avec tout autant de surveillance. &laquo; Il faut toujours avoir un &oelig;il tout au long de la journ&eacute;e, juge Anne Yvray. Il faut &ecirc;tre l&agrave; pour observer et analyser le comportement des vaches et intervenir en cas de besoin &raquo;.Le sens de l&rsquo;observation est une autre facette du m&eacute;tier qu&rsquo;elle a approfondi en se formant &agrave; la science des comportements des esp&egrave;ces animales dans leur milieu naturel, autrement dit l&rsquo;&eacute;thologie. &laquo; Le bien-&ecirc;tre animal est, pour les &eacute;leveurs, logique et coh&eacute;rent, mais je pense qu&rsquo;il y a toujours des petites am&eacute;liorations &agrave; apporter. Outre les enrichissements dans la stabulation, le syst&egrave;me de ventilation du b&acirc;timent, j&rsquo;ai appr&eacute;hend&eacute; avec l&rsquo;&eacute;thologie le comportement de l&rsquo;animal, l&rsquo;&eacute;cornage au naturel, de nombreux &eacute;l&eacute;ments sont favorables aux animaux &raquo;, raconte-t-elle. Anne Yvray se sent bien dans son activit&eacute; d&rsquo;&eacute;levage, &laquo; m&ecirc;me si, reconnait-elle, certains travaux plus physiques n&eacute;cessitent parfois de l&rsquo;aide. Mais dans l&rsquo;ensemble, je reste polyvalente &raquo;.Par ailleurs, elle apprend aussi &agrave; g&eacute;rer une entreprise, ce qui englobe une partie administrative comme la d&eacute;claration Pac. &laquo; Je n&rsquo;ai pas beaucoup de temps libre. Pour l&rsquo;instant je n&rsquo;ai pas de vie de famille, pas d&rsquo;enfants, donc je me consacre &agrave; mon travail enti&egrave;rement, mais peut-&ecirc;tre que cela changera &raquo;, continue-t-elle. Pleine de dynamisme, elle a des projets et veut rester positive : &laquo; il faut savoir apprendre de ses erreurs et s&rsquo;adapter en fonction des conditions actuelles &raquo;, soutient-elle.&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;

Anne Yvray est installée en élevage laitier à Villegenon, ayant repris dans un premier temps une partie de l’exploitation familiale. Elle entend optimiser son exploitation en alliant bien-être animal et production laitière.

[Installation] Un passage de flambeau en douceur dans la famille Yvray

Annonc&eacute; &agrave; l&rsquo;automne dernier, le d&eacute;veloppement d&rsquo;une gamme de mat&eacute;riels d&eacute;di&eacute;s au d&eacute;sherbage m&eacute;canique est devenu r&eacute;alit&eacute; pour Kuhn, avec l&rsquo;int&eacute;gration au catalogue des bineuses Rowliner et des herses &eacute;trilles Tineliner, avant les houes rotatives Starliner, annonc&eacute;es pour 2025. 
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 <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/3/5/7/4/6284753-1-fre-FR/309bec89012b-rowliner-jpg" alt="La pr&eacute;cision de la Rowliner peut &ecirc;tre optimis&eacute;e au moyen de la cam&eacute;ra Rowlink et de la coupure de section" height="964" width="1666" /><figcaption>La pr&eacute;cision de la Rowliner peut &ecirc;tre optimis&eacute;e au moyen de la cam&eacute;ra Rowlink et de la coupure de section</figcaption></figure>

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<h2>Bineuses Rowliner</h2>Propos&eacute;e en 6 &agrave; 12 rangs et de 4,5 &agrave; 6 m de large, en version port&eacute;e repliable, la Rowliner est compos&eacute;e d&rsquo;un parall&eacute;logramme long avec un centrage des &eacute;l&eacute;ments travaillant pour optimiser l&rsquo;auto-p&eacute;n&eacute;tration dans le sol, avec une garde au sol de 70 cm. Une offre d'options de socs, d'&eacute;l&eacute;ments protecteurs de rangs et de bineuses &agrave; doigts est propos&eacute;e pour au plus pr&egrave;s des rangs. La pr&eacute;cision peut &ecirc;tre optimis&eacute;e au moyen de la cam&eacute;ra Rowlink alli&eacute;e &agrave; un translateur lin&eacute;aire &agrave; roues &agrave; pneus sinon &agrave; coutres dans pour les parcelles en d&eacute;vers. En option, la Rowliner peut &ecirc;tre &eacute;quip&eacute;e d&rsquo;un contr&ocirc;le de section avec relevage individuel automatique des &eacute;l&eacute;ments en bout de champ. 
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 <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/6/5/7/4/6284756-1-fre-FR/a1f8b9d459cd-tineliner-jpg" alt="L&rsquo;agressivit&eacute; de la Tineliner se r&egrave;gle hydrauliquement depuis la cabine d&rsquo;une simple action sur le distributeur tracteur" height="964" width="1848" /><figcaption>L&rsquo;agressivit&eacute; de la Tineliner se r&egrave;gle hydrauliquement depuis la cabine d&rsquo;une simple action sur le distributeur tracteur</figcaption></figure>

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<h2>Herses &eacute;trilles Tineliner</h2>Propos&eacute;e en 6, 9 et 12 (port&eacute;e repliable), la Tineliner est dot&eacute;e de sections de 1,5 m de large comptant 48 dents de 540 mm et r&eacute;servant un espace de 3,1 cm entre dents. L&rsquo;agressivit&eacute; se r&egrave;gle hydrauliquement depuis la cabine d&rsquo;une simple action sur le distributeur tracteur. Les roues de jauge au profil agraire, dispos&eacute;es &agrave; l'avant et &agrave; l'arri&egrave;re, permettent d'assurer une hauteur de travail constante et le suivi du sol. Il est possible de doubler les roues avant de la machine afin d&rsquo;augmenter la portance et de limiter le tassement.

En attendant les houes rotatives Starliner, le constructeur présente la bineuse Rowliner proposée en 6 à 12 rangs tandis la herse étrille Tineliner balayant une plage de travail de 6, 9 ou 12 mètres.

Kuhn se lance dans le désherbage mécanique avec les bineuses Rowliner et les herses étrilles Tineliner

<ul><li>MARDI 17/09 : PigLink met en relation les donn&eacute;es collect&eacute;es en &eacute;levage&nbsp;</li></ul>Pr&eacute;sident de s&eacute;ance :&nbsp;Ludovic Brossard, Directeur UMR Pegase,&nbsp;INRAE,&nbsp;coanimateur UMT Digiporcavec Alexia Aubry, IFIP et de t&eacute;moignages de partenaires du projet<ul><li>MERCREDI 18/09 : Les outils num&eacute;riques valorisent les donn&eacute;es pour l&rsquo;aval (s&eacute;curit&eacute; des aliments, &eacute;coconception, nutrition)</li></ul>Pr&eacute;sident de s&eacute;ance :&nbsp;Bertrand Convers,&nbsp;Relations ext&eacute;rieures,&nbsp;Cooperlavec Gilles Nassy, Sandrine Espagnol et Alain Le Roux, IFIP qui pr&eacute;senteront les outils : &ndash; PDC,&nbsp;Plan de Contr&ocirc;les des contaminants sur carcasses (Salmonelles), &ndash; PorcAGB, calculateur des leviers de&nbsp;d&eacute;carbonation&nbsp;de toute la fili&egrave;re,&nbsp;de l&rsquo;&eacute;levage &agrave; l&rsquo;emballage, &ndash; Pathways, &lsquo;Foodbasket Calculator&rsquo; de&nbsp;repas hebdomadaires &eacute;quilibr&eacute;s et durables<ul><li>JEUDI 19/09 : Place des March&eacute;s valorise les donn&eacute;es de l&rsquo;&eacute;conomie porcine&nbsp;</li></ul>Pr&eacute;sident de s&eacute;ance :&nbsp;B&eacute;atrice Eon de Chezelles, Experte fili&egrave;re agri agro Groupe&nbsp;Cr&eacute;dit Agricoleavec L&eacute;a Dulon, IFIP et des t&eacute;moignages d&rsquo;utilisateurs de la &laquo;Data des March&eacute;s&raquo;&hellip;Rendez-vous quotidien du Space &ndash; Accueil caf&eacute; d&egrave;s 9H &ndash;&nbsp;Sur inscription (gratuit)&nbsp;(formulaire &agrave; compl&eacute;ter cliquez sur un lien : <a href="https://ifip.asso.fr/actualites/matinales-de-lifip-au-space-2024-les-donnees-au-coeur-des-outils-de-la-filiere-porcine/" target="_blank" title="formulaire &agrave; compl&eacute;ter cliquez sur un lien ">https://ifip.asso.fr/actualites/matinales-de-lifip-au-space-2024-les-donnees-au-coeur-des-outils-de-la-filiere-porcine/</a>)

Chaque matin, l’actualité technique et économique de la filière porcine sous forme d’interventions et débats pour s’informer et échanger de 9h15 à 10h30 à l’Espace Europe Salle A et à distance (gratuit).

[Space 2024] Matinales de l’IFIP : les données, au coeur des outils de la filière porcine …

Jade Ballot, doctorante en sociologie, a d&eacute;but&eacute; son excursion girondine pour rencontrer 4 agriculteurs adh&eacute;rents et administrateurs de la CUMA de Barie, entre productions de tabac, d&rsquo;osier, de noisetier, de c&eacute;r&eacute;ales, de fruits et l&eacute;gumes, et un paysan-boulanger, elle a pu d&eacute;couvrir une partie des dynamiques agricoles pr&eacute;sentes dans le sud-Gironde. Sa venue consistait dans la rencontre de plusieurs agriculteurs/paysans install&eacute;s r&eacute;cemment autour de Barie. Ces &eacute;changes lui permettront d&rsquo;alimenter sa th&egrave;se en sociologie portant sur les installations agricoles dans diff&eacute;rents territoires de l&rsquo;Ouest de la France. Durant ces discussions, plusieurs th&eacute;matiques ont &eacute;t&eacute; abord&eacute;es : les trajectoires sociales et g&eacute;ographiques, les activit&eacute;s agricoles sur l&rsquo;exploitation, les diff&eacute;rents liens des personnes avec l&rsquo;agriculture et les m&eacute;tiers agricoles&hellip; Au c&oelig;ur des conversations, ce sont les diff&eacute;rents itin&eacute;raires et parcours de l&rsquo;installation qui furent discut&eacute;s :&nbsp; Par quelles &eacute;tapes &ecirc;tes-vous pass&eacute; ? Aupr&egrave;s de qui avez- vous pu trouver un appui pour vous accompagner ? Qu&rsquo;est-ce qui a motiv&eacute; vos choix d&rsquo;aller vers telle ou telle structure d&rsquo;accompagnement ? Quels obstacles ? Quelles facilit&eacute;s ? etc&hellip;&nbsp; 
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 <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/reference/4/1/3/4/6254314-1-fre-FR/6241e9b00453-4-photos-3-jpg" alt="" height="480" width="600" /></figure>

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A chaque parcours de vie, un parcours d&rsquo;installation distinct, toutefois, on remarque le r&ocirc;le pr&eacute;pond&eacute;rant de la Cuma de Barie chez chacune des personnes rencontr&eacute;es. Tant&ocirc;t comme assurance aupr&egrave;s des banques, tant&ocirc;t comme moyen de baisser le taux d&rsquo;investissement, ou encore comme lieu d&rsquo;&eacute;changes autour d&rsquo;outils et pratiques agricoles tr&egrave;s diversifi&eacute;es au sein de cette Cuma. Si les Cuma orientent en premier lieu leurs missions autour du partage d&rsquo;outils, elles sont &eacute;galement le moyen de cr&eacute;er et faire partager un r&eacute;seau social ancr&eacute; dans un territoire, &eacute;l&eacute;ment tr&egrave;s important lorsque l&rsquo;on souhaite s&rsquo;installer dans l&rsquo;activit&eacute; agricole.&nbsp;

La Cuma de Barie est à la fois sujet d'étude et partenaire du projet CASDAR (financé par le Ministère de l'Agriculture) RENOUER. Ce projet a pour objectif de renforcer la coopération entre structures proposant un accompagnement à l'installation de nouveaux candidats en agriculture.

Une Cuma de Gironde partenaire d'un projet national sur le Renouvellement des Générations

<section>L&rsquo;&eacute;quilibre financier de ces journ&eacute;es est assur&eacute; gr&acirc;ce &agrave; son Comit&eacute; de Soutien compos&eacute; d&rsquo;environ&nbsp;50 entreprises partenaires&nbsp;engag&eacute;es aux c&ocirc;t&eacute;s de la fili&egrave;re porcine et de ses chercheurs. Nous proposons &agrave; votre entreprise d&rsquo;adh&eacute;rer au Comit&eacute; de Soutien des 57&egrave;mes JRP en souscrivant &agrave; un &laquo; Bon de soutien &raquo; d&rsquo;une valeur unitaire de 1 400 &euro; HT. Chaque Bon de soutien souscrit donne droit &agrave; : &ndash;&nbsp;Une inscription gratuite&nbsp;aux 56&egrave;mes JRP pour l&rsquo;un de vos collaborateurs comprenant la participation au congr&egrave;s sur 2 jours d&rsquo;une valeur de 520 &euro; TTC &ndash;&nbsp;Des insertions publicitaires&nbsp;pr&eacute;sentant votre entreprise (logo, coordonn&eacute;es de contact et descriptif court) :<ul><li>dans le&nbsp;programme&nbsp;des JRP diffus&eacute; en version &eacute;lectronique en novembre &agrave; plus de 3 000 acteurs du secteur porcin gr&acirc;ce &agrave; une campagne de e-mailing cibl&eacute;e,</li></ul><ul><li>dans les&nbsp;livrets des r&eacute;sum&eacute;s&nbsp;(Fran&ccedil;ais/Anglais) distribu&eacute;s pendant le congr&egrave;s &agrave; tous les participants pour suivre les interventions</li></ul><ul><li>dans le&nbsp;recueil des communications,&nbsp;ouvrage de r&eacute;f&eacute;rences en format PDF, t&eacute;l&eacute;charg&eacute;, par plus de 450 participants,</li></ul><ul><li>sur le site internet des Journ&eacute;es, v&eacute;ritable plateforme documentaire qui centralise tous les PDF des publications depuis 1969, avec un lien actif vers votre site web pendant 1 an : https://www.journees-recherche-porcine.com/jrp_sponsors</li></ul><ul><li>sur&nbsp;grand &eacute;cran de l&rsquo;auditorium&nbsp;pendant les introductions et fins des sessions, lors des pauses,</li></ul><ul><li>en format d&rsquo;affiches&nbsp;expos&eacute;es pendant les 2 jours du congr&egrave;s.</li></ul><ul><li>sur le&nbsp;r&eacute;seau social Linkedin&nbsp;du congr&egrave;s : mise en avant des logos des entreprises partenaires avant et apr&egrave;s l&rsquo;&eacute;v&eacute;nement&hellip; : voir le&nbsp;<a href="https://www.linkedin.com/in/rechercheporcine/" target="_blank">compte Linkedin des journ&eacute;es de la recherche porcine</a></li></ul><a href="https://ifip.asso.fr/devenez-sponsor-jpr/" target="_blank" title="Cliquez ici pour adh&eacute;rer directement en ligne">Cliquez ici pour adh&eacute;rer directement en ligne</a>Les prochaines Journ&eacute;es de la Recherche Porcine, coorganis&eacute;es par l&rsquo;INRAE et l&rsquo;IFIP, se d&eacute;rouleront comme en 2024, en 100% pr&eacute;sentiel afin de r&eacute;pondre aux besoins de contacts du r&eacute;seau de la R&amp;D porcine, avec toujours les m&ecirc;mes objectifs :<ul><li>de&nbsp;diffuser efficacement les derniers r&eacute;sultats d&rsquo;&eacute;tudes aux acteurs de la fili&egrave;re porcine</li></ul><ul><li>de&nbsp;rassembler plus de 450 ing&eacute;nieurs&nbsp;de R&amp;D, zootechniciens, nutritionnistes, g&eacute;n&eacute;ticiens, v&eacute;t&eacute;rinaires, &eacute;conomistes, chercheurs fran&ccedil;ais et &eacute;trangers, journalistes, enseignants et &eacute;tudiants&hellip; Chacun est invit&eacute; &agrave; participer aux 2 jours d&eacute;di&eacute;s &agrave; la recherche porcine &agrave; Saint Malo, que ce soit pour pr&eacute;senter des communications, pour r&eacute;aliser sa veille scientifique, ou nouer de nouveaux contacts. Ce congr&egrave;s facilite la venue des chercheurs en offrant des inscriptions &agrave; tarif r&eacute;duite aux contributeurs scientifiques, et accueillent gratuitement les &eacute;tudiants ing&eacute;nieurs afin de susciter des vocations porcines&hellip;</li></ul>Traduction simultan&eacute;e en anglais :&nbsp;afin d&rsquo;inviter des partenaires &eacute;trangers et d&rsquo;accueillir des chercheurs non francophones, une traduction simultan&eacute;e en anglais est propos&eacute;e pour toutes les sessions durant les 2 jours. Contactez-nous pour faciliter l&rsquo;accueil de vos partenaires &eacute;trangers (tarif attractif r&eacute;serv&eacute; aux sponsors !).Adh&eacute;rez directement en ligne en cliquant sur &lsquo;Devenir sponsor&rsquo; sur le site du congr&egrave;s et compl&eacute;tez le bon de soutien et votre insertion publicitaire :&nbsp;<a href="http://www.journees-recherche-porcine.com/devenez_sponsor" target="_blank" title="cliquez ici">cliquez ici</a>Pour le Comit&eacute; d&rsquo;organisation des JRP 2025 : 07 62 53 33 96 &ndash; <a href="mailto:jrp@ifip.asso.fr">jrp@ifip.asso.fr</a><a href="https://ifip.asso.fr/devenez-sponsor-jpr/">Devenez sponsors des JRP !</a></section>

Les prochaines JRP se tiendront les Mardi 4 et Mercredi 5 Février 2025 au Palais du Grand Large de Saint Malo (35)
2 jours en 100% présentiel.

Devenez sponsor des 57èmes Journées de la Recherche Porcine (4 et 5/2/25)

Ovins &ndash; Si les r&eacute;gions touristiques gardent un rythme r&eacute;gulier dans leurs commandes d&rsquo;agneaux fran&ccedil;ais, la canicule et le chass&eacute;-crois&eacute; de ce week-end ont pes&eacute; sur le commerce. Les tarifs se tiennent dans les bons agneaux, mais l&rsquo;import est &eacute;galement plus pr&eacute;sent. En brebis, les transactions sont fluides dans les bonnes brebis avec des cours fermes dans les U de plus de 60kg. Avis d&rsquo;expert&nbsp;: La demande restera cibl&eacute;e sur les bons agneaux qui devraient maintenir leurs prix. &nbsp;&nbsp;<a href="https://www.pleinchamp.com/les-cours/betail-vif" target="_blank">Cliquer ici pour retrouver tous vos cours sur le b&eacute;tail vif </a>

Ovins – Commerce calme pour les agneaux.

Veaux d&rsquo;engraissement et d&rsquo;&eacute;levage &ndash; Les apports tendent &agrave; progresser, mais cela n&rsquo;impacte pas encore le march&eacute;. La tendance baissi&egrave;re se rapproche. Du c&ocirc;t&eacute; de la production de veaux gras, certains engraisseurs attendent de passer l&rsquo;&eacute;t&eacute; pour ne pas rentrer de veaux en pleine p&eacute;riode de chaleur et de cong&eacute;s. L&rsquo;activit&eacute; commerciale se tend avec des int&eacute;grateurs qui pratiquent un tri un peu plus s&eacute;v&egrave;re dans les lots, sans pour autant toucher &agrave; leur grille de prix dans les veaux convenables. Les tarifs de la semaine sont reconduits pour les Prim&rsquo;Holsteins, Normands, Abondances ou les Montb&eacute;liards convenables. En crois&eacute;s laitiers, les tarifs se maintiennent, avant une pression des acheteurs qui se dessine pour les prochaines semaines. La commercialisation est r&eacute;guli&egrave;re avec des tarifs maintenus pour les veaux Limousins, ou crois&eacute;s viande de bonne conformation.Veaux de boucherie &ndash; L&rsquo;animation commerciale est fortement p&eacute;nalis&eacute;e par la canicule. Les commandes tournent au ralenti et les avances de sorties chez les int&eacute;grateurs vont rapidement se transformer en retard. Les cours sont baissiers.Avis d&rsquo;expert&nbsp;: Veaux&nbsp;: Face &agrave; une meilleure couverture de la demande les int&eacute;grateurs vont amorcer la baisse saisonni&egrave;re des prix. Veaux de boucherie&nbsp;: La demande sera moins soutenue et va peser sur la tendance. <a href="https://www.pleinchamp.com/les-cours/betail-vif" target="_blank">Cliquer ici pour retrouver tous vos cours sur le b&eacute;tail vif </a>

Veaux – Les tarifs résistent à la baisse.

Bovins d&rsquo;embouche et d&rsquo;&eacute;levage &ndash; Les sorties sont peu abondantes, car les &eacute;leveurs sont accapar&eacute;s par les travaux saisonniers et les prairies encore verdoyantes ne les incitent pas &agrave; vendre. Cette r&eacute;duction de l&rsquo;offre permet une vente fluide dans les bonnes femelles lourdes &agrave; finition rapide. Le b&eacute;tail entre deux viandes est &eacute;galement un peu mieux demand&eacute;, mais sans incidence sur les prix. Les difficult&eacute;s d&rsquo;&eacute;coulement restent marqu&eacute;es dans les animaux maigres et longs &agrave; finir.Broutards &ndash; L&rsquo;activit&eacute; commerciale reste r&eacute;guli&egrave;re face au peu de commerce effectu&eacute; sur la seconde moiti&eacute; de juillet et avant la traditionnelle tr&ecirc;ve des 15&nbsp;premiers jours d&rsquo;ao&ucirc;t o&ugrave; grand nombre d&rsquo;exportateurs et engraisseurs seront en cong&eacute;. M&ecirc;me si les besoins ne sont pas tr&egrave;s importants, les acheteurs sont en grande majorit&eacute; pr&eacute;sents sur les march&eacute;s et la modestie de l&rsquo;offre notamment sur les cadrans permet un &eacute;coulement assez r&eacute;gulier dans les bons sujets herb&eacute;s ou pour les broutards de qualit&eacute;, sans pour autant observer de grande variation tarifaire. Les transactions sont plus compliqu&eacute;es et s&eacute;lectives dans les animaux de second choix, peu sollicit&eacute;s par les acheteurs Fran&ccedil;ais. En laitonnes, la demande reste pr&eacute;sente permettant un bon &eacute;coulement dans les bonnes Charolaises vaccin&eacute;es pour l&rsquo;export, ou indemnes d&rsquo;IBR pour l&rsquo;engraissement en France. Le placement reste tr&egrave;s calme pour celles de choix ordinaire, destin&eacute;es &agrave; l&rsquo;export sur l&rsquo;Espagne.Avis d&rsquo;expert&nbsp;: Bovins maigres +18 mois&nbsp;: Les volumes resteront limit&eacute;s et les tarifs stables.Broutards&nbsp;: Les 15 prochains jours seront tr&egrave;s faibles en activit&eacute; avec de nombreux op&eacute;rateurs en cong&eacute;. <a href="https://www.pleinchamp.com/les-cours/betail-vif" target="_blank">Cliquer ici pour retrouver tous vos cours sur le b&eacute;tail vif </a>

Bovins maigres – L’activité ralentie

Bovins de boucherie - L&rsquo;ambiance commerciale est assez calme dans le domaine des femelles de races &agrave; viande, et seule la modestie de l&rsquo;offre permet un maintien des prix. Les tarifs ont tr&egrave;s peu &eacute;volu&eacute; dans les animaux haut de gamme, pour les Blondes d&rsquo;Aquitaine lourdes, les bonnes femelles Charolaises ou les Limousines de qualit&eacute; bouch&egrave;re, avec des ventes peu soutenues pour le week-end du chass&eacute;-crois&eacute; entre juillettistes et ao&ucirc;tiens. L&rsquo;&eacute;coulement reste assez r&eacute;gulier dans les bonnes Charolaises pour le sud du pays avec des disponibilit&eacute;s peu abondantes chez les engraisseurs. Les niveaux de prix se maintiennent dans les vaches crois&eacute;es, Rouges des Pr&eacute;s, Salers, Aubracs et une partie importante des Charolaises correctement finit. De nombreux animaux profitent toujours de l&rsquo;herbe abondante. Dans les r&eacute;formes allaitantes d&rsquo;entr&eacute;e de gamme, l&rsquo;offre est mesur&eacute;e, et les tarifs se tiennent.R&eacute;formes laiti&egrave;res &ndash; L&rsquo;offre est &agrave; la baisse avec un creux des ramassages sur la premi&egrave;re quinzaine d&rsquo;ao&ucirc;t o&ugrave; de nombreux n&eacute;gociants vont prendre leurs cong&eacute;s. Les industriels r&eacute;duisent les volumes trait&eacute;s avec une probl&eacute;matique qui, de leurs c&ocirc;t&eacute;s, tourne sur la disponibilit&eacute; de personnel. Ils maintiennent leurs grilles tarifaires, mais la concurrence dans les campagnes est forte et g&eacute;n&egrave;re des prix d&rsquo;achat plus soutenus dans les bonnes vaches, Prim&rsquo;Holsteins, Normandes et Montb&eacute;liardes lourdes et bien finies. La demande est normale et les prix sont stables en taureaux.Jeunes bovins &ndash; L&rsquo;activit&eacute; commerciale reste p&eacute;nalis&eacute;e par les faibles besoins &agrave; l&rsquo;export en raison de la canicule qui perdure en Gr&egrave;ce et en Italie et maintenant sur la France. Le commerce est tr&egrave;s calme avec des tarifs qui ne couvrent pas les co&ucirc;ts de production.Avis d&rsquo;expert&nbsp;: Bovins de races &agrave; viande&nbsp;: Le commerciale ne devrait pas connaitre une grosse animation, mais les tarifs seront stables.&nbsp; Bovins de races laiti&egrave;res&nbsp;: La faiblesse de l&rsquo;offre devrait faciliter le maintien des prix pour les r&eacute;formes laiti&egrave;res et les vaches mixtes. &nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp; Jeunes bovins&nbsp;: Le commerce restera tr&egrave;s calme avec des tarifs difficilement reconduits.&nbsp; <a href="https://www.pleinchamp.com/les-cours/betail-vif" target="_blank">Cliquer ici pour retrouver tous vos cours sur le b&eacute;tail vif </a>

Bovins viande – Le marché est dans un équilibre bas.

Petits rendements, baisse de la qualité et charges de production toujours aussi hautes, les revenus des agriculteurs vont en pâtir. Analyse de Sylvain Jessionesse, agriculteur et cofondateur de Piloter sa ferme.

Moisson 2024 : entre 250 et 600 €/ha de perte de revenu !

&laquo;&nbsp;La demande des marche&#769;s franc&#807;ais et europe&#769;ens, en animaux vifs, comme pour l&rsquo;abattage, est reste&#769;e dynamique, et en paralle&#768;le l&rsquo;offre est toujours plus re&#769;duite. Tous les signaux de march&eacute; sont au vert&nbsp;&raquo;. Les satisf&eacute;cits de la FNB sont assez rares pour &ecirc;tre soulign&eacute;s mais c&rsquo;est pourtant l&rsquo;exercice auquel s&rsquo;est livr&eacute;e cette semaine l&rsquo;association sp&eacute;cialis&eacute;e de la FNSEA. Depuis la sortie du Covid-19 en 2021, la fili&egrave;re bovine &eacute;volue en effet dans un environnement in&eacute;dit, &agrave; peine contrari&eacute; par l&rsquo;inflation et l&rsquo;envol&eacute;e des co&ucirc;ts de production, pesant respectivement sur la consommation et les marges des &eacute;leveurs. &laquo;&nbsp;Le manque d&rsquo;offre important de vaches allaitantes a soutenu les cours tout au long de l&rsquo;ann&eacute;e autour des niveaux de 2022, sans d&eacute;crochage important. C&rsquo;est pourquoi le prix moyen annuel de la carcasse de la &laquo;&nbsp;vache mod&egrave;le&nbsp;&raquo; &shy; a augment&eacute; de 0,15 &euro;/kg, par rapport au record d&eacute;j&agrave; atteint en 2022&nbsp;&raquo;, rel&egrave;ve l&rsquo;Observatoire de la formation des prix et des marges (OFPM) dans son rapport 2024.<h2>Des indicateurs un peu moins dans le rouge</h2>Pour autant, <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/la-france-bovine-2023-5-3-pour-la-production-1-1-pour-le-cheptel" target="_blank">les principaux indicateurs de la fili&egrave;re bovine sont demeur&eacute;s dans le rouge en 2023</a>, avec une baisse de 5,3% du nombre de bovins produits (apr&egrave;s -0,6% en 2021 et -4,3% en 2022) et une baisse de 1,1% du cheptel (apr&egrave;s 2,0% en 2022 et -2,7% en 2021). La d&eacute;capitalisation est donc toujours &agrave; l&rsquo;&oelig;uvre. Mais il y a aussi des signaux positifs, tel que le recul des importations (-6,0%), lesquelles avaient bondi de 12,3% en 2021 et de 21,4% en 2022 apr&egrave;s la crise du Covid-19 et la fermeture de la restauration hors domicile, grande consommatrice de viande import&eacute;e. Une performance toute relative car <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/la-consommation-de-viande-des-francais-a-baisse-de-1-4-en-2023" target="_blank">la consommation de viande bovine a baiss&eacute; de 3,7% en 2023</a>. Deux autres indicateurs que sont les abattages et les exportations de broutards t&eacute;moignent par ailleurs d&rsquo;un <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/pourquoi-les-eleveurs-devraient-miser-sur-la-race-aubrac" target="_blank">d&eacute;but de relance de l&rsquo;engraissement sur notre territoire</a>, non sans lien avec <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/pac-2023-2027-les-arbitrages-du-ministere-de-l-agriculture" target="_blank">la refonte des aides coupl&eacute;es animales et l&rsquo;instauration d&rsquo;une aide &agrave; l&rsquo;UGB</a> dans la programmation de la Pac 2023-2027 (mais aussi avec la baisse des naissances).&nbsp;La France n&rsquo;est cependant pas &agrave; la veille de r&eacute;&eacute;quilibrer les comptes de la fili&egrave;re bovine, qui se caract&eacute;risent bon an mal an par un d&eacute;ficit commercial de 700 &agrave; 800 millions d&rsquo;euros en viande et un b&eacute;n&eacute;fice d&eacute;passant 1,5 milliard d&rsquo;euros pour ce qui est des animaux vifs.<h2>&laquo;&nbsp;Des pressions inexpliqu&eacute;es sur leurs prix de vente&nbsp;&raquo;</h2>La fili&egrave;re est par ailleurs sous la menace de jugements simplistes et caricaturaux &agrave; propos des suppos&eacute;s d&eacute;sordres climatiques, environnementaux ou de sant&eacute; publique g&eacute;n&eacute;r&eacute;s par l&rsquo;&eacute;levage. &laquo;&nbsp;Si la France devait un jour basculer dans le tout v&eacute;g&eacute;tal, on se presserait d&rsquo;&eacute;tudier le moyen de r&eacute;introduire l&rsquo;&eacute;levage afin de b&eacute;n&eacute;ficier de ses apports nutritionnels, &eacute;cologiques et socio-&eacute;conomiques&nbsp;&raquo;, lit-on dans un rapport Conseil g&eacute;n&eacute;ral de l&rsquo;agriculture de l&rsquo;alimentation et des espaces ruraux (CGAAER) publi&eacute; en juillet dernier, consacr&eacute; aux externalit&eacute;s positives de l&rsquo;&eacute;levage et qui rappelle quelques fondamentaux de l'&eacute;levage tricolore, &agrave; savoir &nbsp;&laquo;&nbsp;un mode&#768;le d&rsquo;e&#769;levage plus extensif qu&rsquo;ailleurs, assis sur un lien au sol et une large part d&rsquo;autonomie alimentaire, supe&#769;rieurs la plupart du temps a&#768; ceux de nos concurrents, qui a en outre comme me&#769;rite d&rsquo;avoir conserve&#769; des e&#769;levages de dimension humaine, sources de b&eacute;n&eacute;fices territoriaux objectifs&nbsp;&raquo;. On y lit aussi que l&rsquo;&eacute;levage est &laquo;&nbsp;le secteur ou&#768; la r&eacute;mun&eacute;ration a&#768; l&rsquo;heure travaill&eacute;e est la plus basse&nbsp;&raquo;. &laquo;&nbsp;Les signaux de marche&#769; sont au vert : Stop a&#768; la pression sur les prix !&nbsp;&raquo;&nbsp;: telle &eacute;tait en r&eacute;alit&eacute; l&rsquo;int&eacute;gralit&eacute; du message&nbsp;d&eacute;livr&eacute; cette semaine par la FNB, d&eacute;plorant &laquo;&nbsp;des pressions inexpliqu&eacute;es sur leurs prix de vente&nbsp;&raquo; et des &eacute;leveurs restant &laquo; e&#769;ternellement la variable d&rsquo;ajustement&nbsp;&raquo;. Une durabilit&eacute; dont on se passerait.

[Edito] Sous l’effet, notamment, de la mise en place d’ateliers d’engraissement, la décapitalisation et les importations ont marqué le pas en 2023, tandis que le déséquilibre entre l’offre et la demande ont soutenu les cours, malgré tout sous pression. Le licol se desserre mais pas encore suffisamment pour inverser la tendance de fond.

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