<p>Le court m&eacute;trage intitul&eacute; Les liens du lin, tourn&eacute; par la compagnie caennaise Comme sur des roulettes, est visible sur le site internet de L&rsquo;Agriculteur normand.</p>

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            <div class="field field--name-field-media-video-embed-field field--type-string field--label-hidden field__item"><iframe src="https://www.agriculteur-normand.com/media/oembed?url=https%3A//youtu.be/VDPsCXwduYU&amp;max_width=854&amp;max_height=480&amp;hash=zxYWMxeBGaiFc5nS1T08zVtj5Cm-UWnBG5d2I_9mAuI" frameborder="0" allowtransparency="" width="854" height="480" class="media-oembed-content" title="Les liens du lin, film agriculturel, social et po&eacute;tique"></iframe>
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<h3>Un film de 25 minutes</h3>

<p>Le film retrace la culture de la plante &agrave; la fleur bleue. Le tournage s&rsquo;inscrit <a href="https://www.agriculteur-normand.com/les-liens-du-lin-court-metrage-decouvrir-vendredi" target="_blank"><strong>&laquo; dans le temps long, le temps que pousse la culture. La compagnie a film&eacute; pendant un an &raquo;,</strong></a> expliquait alors Annette Banneville, aux manettes de la troupe. Il m&ecirc;le, en finesse, des interviews des agriculteurs par les enfants, une bande-son compos&eacute;e par les &eacute;coliers et les habitants de la commune.</p>

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            <div class="field field--name-image field--type-image field--label-hidden field__item">  <img loading="lazy" src="https://www.agriculteur-normand.com/sites/agriculteur-normand/files/styles/normal_size/public/14_-_retour_les_liens_du_lin1_0.jpg?itok=w_cIt2qH" width="747" height="498" alt="" typeof="foaf:Image" /></div>
      
            <div class="field field--name-field-legende field--type-string field--label-hidden field__item">L&eacute;onie Angot-Hastain, maire de Saint-Manvieu-Norrey et d&eacute;put&eacute; suppl&eacute;ante, vendredi 14 octobre, dans l&rsquo;usine de teillage. Derri&egrave;re elle, les &eacute;l&egrave;ves qui &eacute;taient en CE2 l&rsquo;ann&eacute;e derni&egrave;re, ont chant&eacute; leurs compositions avant la projection. </div>
      
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    TG

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<h3>140 personnes en octobre</h3>

<p>En octobre, 140 personnes sont venues voir le rendu final, dans le nouveau site de teillage de la Coop&eacute;rative lini&egrave;re du nord de Caen.</p>

<p>Lire aussi <a href="https://www.agriculteur-normand.com/le-lin-lien-social-et-poetique-saint-manvieu" target="_blank">Le lin, lien social et po&eacute;tique &agrave; Saint-Manvieu</a></p>



La compagnie Comme sur des roulettes a réalisé un film sur la culture du lin, tourné dans l’exploitation des Vandecandelaere, à Saint-Manvieu-Norrey (Calvados). Elle y a associé les habitants et les écoliers de la commune. Une projection était organisée dans le nouveau teillage, vendredi 14 octobre 2022.

A voir : Les liens du lin, court métrage qui fait du bien

<p>Le b&eacute;tail, le cacao, le caf&eacute;, l'huile de palme, le soja, le caoutchouc, le bois et ses produits d&eacute;riv&eacute;s que sont le charbon de bois et les produits en papier imprim&eacute;&nbsp;: tels sont les produits qui, authentifi&eacute;s comme provenant de terres d&eacute;forest&eacute;es ou d&eacute;grad&eacute;es apr&egrave;s le 31 d&eacute;cembre 2020, ne franchiront plus les fronti&egrave;res de l&rsquo;Union europ&eacute;enne. C&rsquo;est ce qu&rsquo;ont convenu le Conseil de l&rsquo;UE et le Parlement europ&eacute;en le 6 d&eacute;cembre. La mesure &eacute;tait inscrite dans le Pacte vert &eacute;nonc&eacute; par la Commission europ&eacute;enne en d&eacute;cembre 2019. Elle devrait &ecirc;tre effective au cours du second trimestre 2024, le projet de loi pr&eacute;voyant un d&eacute;lai de 18 mois entre la publication du texte et son entr&eacute;e en application.</p><aside class="read-also">
    <p class="typography menu-link dark ">&Agrave; voir aussi</p>
    <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/compte-a-rebours-et-calculette-zero-soja-deforeste-pour-duralim" target="_blank" title="">Compte-&agrave;-rebours et calculette z&eacute;ro soja d&eacute;forest&eacute; pour Duralim</a>
</aside>
<h2>Les fabricants d&rsquo;aliment dans les starting-blocks</h2><p>S&rsquo;agissant du soja, il se trouve que la tr&egrave;s grande majorit&eacute; des fabricants fran&ccedil;ais d&rsquo;aliments, repr&eacute;sentatifs de 85% de l&rsquo;ensemble de la production, se sont engag&eacute;s &agrave; garantir, au plus tard le 1<sup>er</sup> janvier 2025, l&rsquo;incorporation de soja non issu de la&nbsp;d&eacute;forestation et de la conversion d&rsquo;&eacute;cosyst&egrave;mes. Les &eacute;ch&eacute;ances concordent donc. Cet engagement est formalis&eacute; dans un manifeste sign&eacute; par 59 entreprises priv&eacute;es et coop&eacute;ratives du secteur, la plateforme Duralim assurant le suivi de sa mise en &oelig;uvre, &agrave; travers un observatoire du risque de d&eacute;forestation. &laquo;&nbsp;<em>Notre secteur a toujours consid&eacute;r&eacute; que pour peser sur cet enjeu qu&rsquo;il fait sien, il fallait agir massivement &agrave; une &eacute;chelle la plus large possible</em>, d&eacute;clare St&eacute;phane Radet, directeur du Syndicat national de l&rsquo;industrie de la nutrition animale (SNIA). <em>La future loi va avoir pour effet d&rsquo;envoyer un signal aux bassins de production et aux producteurs, en Am&eacute;rique du Sud mais pas seulement. Elle va aussi permettre d&rsquo;&eacute;viter l&rsquo;&eacute;cueil d&rsquo;une distorsion de concurrence intra-communautaire</em>&nbsp;&raquo;.</p><p>Au niveau europ&eacute;en, il se trouve que les fabricants &eacute;taient sur la m&ecirc;me longueur d&rsquo;onde, la F&eacute;d&eacute;ration europ&eacute;enne des fabricants d&rsquo;aliments compos&eacute;s (Fefac) ayant &eacute;tabli des lignes directrices en mati&egrave;re de durabilit&eacute;. Le&nbsp;SNIA attend cependant la publication officielle du texte de loi pour jauger ses propres engagements &agrave; l&rsquo;aune de ceux de l&rsquo;UE. &laquo;&nbsp;<em>L&rsquo;uniformit&eacute; de l&rsquo;application des r&egrave;gles au sein de tous les pays de l&rsquo;UE sera un point de vigilance</em>&nbsp;&raquo;, indique St&eacute;phane Radet.</p><aside class="factbox">
    <h2>BON &Agrave; SAVOIR</h2>
    <p>Selon les donn&eacute;es de la FAO et des Douanes, la France importe bon an mal an 3 millions de tonnes de tourteaux de soja et 750.000 t de graines de soja, dont respectivement 62% et 45% en provenance du Br&eacute;sil, o&ugrave; la d&eacute;forestation ne faiblit pas. Selon l&rsquo;Institut national de recherche spatiale br&eacute;silien (INPE), elle a augment&eacute; de 75% au cours du mandat pr&eacute;sidentiel de Jair Bolsonaro, comparativement &agrave; la d&eacute;cennie pr&eacute;c&eacute;dant son &eacute;lection. 20% des importations fran&ccedil;aises transitent aussi par d&rsquo;autres pays de l&rsquo;UE (dont les Pays-bas et la Belgique), s&rsquo;approvisionnant eux-m&ecirc;mes pour partie en Am&eacute;rique du Sud. La primaut&eacute; des flux de soja br&eacute;silien s&rsquo;explique par la pr&eacute;pond&eacute;rance des tourteaux sur les graines, le Br&eacute;sil disposant de capacit&eacute;s de trituration que la France ne poss&egrave;de pas. Le Br&eacute;sil est par ailleurs capable de garantir du soja non OGM.</p>
</aside>
<h2>Le cheval de Troie des viandes blanches</h2><p>Si tous les fabricants europ&eacute;ens seront log&eacute;s &agrave; la m&ecirc;me enseigne, il n&rsquo;emp&ecirc;che que le cavalier seul de l&rsquo;UE en mati&egrave;re de lutte contre la d&eacute;forestation import&eacute;e va g&eacute;n&eacute;rer une distorsion avec ses comp&eacute;titeurs ext&eacute;rieurs. Les proc&eacute;dures de certification du soja non d&eacute;forestant g&eacute;n&egrave;rent en effet des surco&ucirc;ts que la plateforme Duralim avaient jaug&eacute;s, en 2021, dans une fourchette comprise entre 20 et 70 millions d&rsquo;euros, &agrave; r&eacute;percuter sur le prix de l&rsquo;aliment. Mais le principal risque de distorsion se situe sans doute ailleurs, &agrave; savoir dans l&rsquo;importation de viandes potentiellement produites avec des aliments d&eacute;forestants. L&agrave; encore, le SNIA attend le futur texte de loi pour cerner son p&eacute;rim&egrave;tre d&rsquo;application, s&rsquo;agissant des esp&egrave;ces animales concern&eacute;es.</p><aside class="read-also">
    <p class="typography menu-link dark ">&Agrave; voir aussi</p>
    <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/les-importations-de-poulet-repartent-a-la-hausse" target="_blank" title="">Les importations de poulet repartent &agrave; la hausse</a>
</aside>
<p>Le Parlement europ&eacute;en &eacute;voque le &laquo;&nbsp;b&eacute;tail&nbsp;&raquo;, sous-entendant les ruminants, excluant donc les viandes de volaille et de porc. &laquo;&nbsp;<em>C&rsquo;est une d&eacute;ception</em>, conc&egrave;de St&eacute;phane Radet. <em>Si les viandes blanches ne sont pas inclues dans la future loi, on adresse un mauvais signal aux march&eacute;s mondiaux quant aux enjeux de la d&eacute;forestation import&eacute;e. On court aussi le risque d&rsquo;affaiblir un peu plus notre &eacute;levage du fait des co&ucirc;ts induits. Rench&eacute;rir une production locale et durable au b&eacute;n&eacute;fice de produits &agrave; moindre co&ucirc;t et d&eacute;forestants, c&rsquo;est marcher &agrave; l&rsquo;envers</em>&nbsp;&raquo;.</p><h2>Une clause de revoyure</h2><p>L&rsquo;accord conclu entre le Conseil de l&rsquo;UE et le Parlement europ&eacute;en pr&eacute;voit la possibilit&eacute; de r&eacute;examiner, au plus tard deux ans apr&egrave;s l'entr&eacute;e en vigueur du texte, l'extension de son champ d'application &agrave; d'autres &eacute;cosyst&egrave;mes et d&rsquo;autres produits de base. La question des viandes blanches pourrait ainsi &ecirc;tre remise sur la table. Les associations environnementales misent &eacute;galement sur cette clause de revoyure pour int&eacute;grer des &eacute;cosyst&egrave;mes telles que les savanes du Cerrado au Br&eacute;sil, qui concentrent, avec l&rsquo;Amazonie, une bonne part du soja d&eacute;forestant et qui sont a priori exclues du p&eacute;rim&egrave;tre du futur texte.</p>


L’Union européenne va proscrire l’importation de produits tels que le bétail, le soja ou encore l’huile de palme dont la production sera issue de terres déforestées après le 31 décembre 2020. Le Syndicat national de l’industrie de la nutrition animale salue l’initiative mais regrette que les viandes blanches importées et porteuses de risques de déforestation passent sous les radars... en l’état actuel du projet de loi.

Zéro soja déforestant : le SNIA aligné sur l’UE, à une réserve près

<p>C&rsquo;est &agrave; l&rsquo;invitation de la Safer Auvergne-Rh&ocirc;ne-Alpes et de son 1er Vice Pr&eacute;sident Jacques Chazalet, qu&rsquo;une nombreuse assembl&eacute;e, compos&eacute;e de repr&eacute;sentants du monde agricole, de l&rsquo;&Eacute;tat et de nombreux partenaires, s&rsquo;est retrouv&eacute;e en la salle Bernard Coulon, &agrave; Saint-Pour&ccedil;ain-sur-Sioule le 30 novembre dernier.<br>L&rsquo;objectif &eacute;tant, selon Jacques Chazalet, de &laquo; discuter, de lancer le d&eacute;bat avec vous sur diff&eacute;rents sujets ayant trait aux activit&eacute;s de la Safer. Avec le Conseil d&rsquo;administration, nous avons d&eacute;cid&eacute; de multiplier cette d&eacute;centralisation des r&eacute;unions avec l&rsquo;ensemble des partenaires pour &agrave; la fois mieux se conna&icirc;tre mutuellement et surtout &eacute;changer et&nbsp; partager nos actions car le foncier est un sujet relativement complexe. C&rsquo;est aussi pour nous l&rsquo;occasion de venir au contact des collectivit&eacute;s et notamment des com com car leurs actions en mati&egrave;re de foncier sont nombreuses et s&rsquo;&eacute;toffent.<br><br><strong>&laquo; La Safer, au service des territoires avec ses acteurs &raquo;</strong><br>Depuis la loi pour l&rsquo;avenir de agriculture de 2014, l&rsquo;ensemble des Safer a adopt&eacute; un sch&eacute;ma de gouvernance uniforme. Puis, en 2015, la loi Notre qui est &agrave; l&rsquo;origine notamment de nos Nouvelles r&eacute;gions, a impose aux Safer un p&eacute;rim&egrave;tre&nbsp; d&rsquo;actions r&eacute;gional. Il y a donc&hellip;. Il y a donc autant de Safer qu&rsquo;il y a de r&eacute;gions. Une soci&eacute;t&eacute; anonyme sans but lucratif comme l&rsquo;explique Jacques Chazalet : &laquo; Qui dit soci&eacute;t&eacute; anonyme commerciale dit actionnaires repr&eacute;sentant les organisations professionnelles, les collectivit&eacute;s et tous les acteurs ruraux&nbsp; qui participent aux comit&eacute;s techniques. Sans but lucratif veut dire aussi qu&rsquo;il n&rsquo;y a pas de r&eacute;mun&eacute;ration au capital social et aucune distribution de dividendes. Nous avons des missions de services publics sous contr&ocirc;le des commissaires du gouvernement de l&rsquo;agriculture et des finances.. Le&nbsp; Conseil d&rsquo;administration de la Safer est r&eacute;gi par 3 coll&egrave;ges :Celui des organisations professionnels, celui des collectivit&eacute;s et celui des associations, mutualit&eacute;s et coop&eacute;rations. Un Conseil d&rsquo;administration qui d&eacute;cide des grandes orientations. Au niveau du d&eacute;partement, nous parlons de comit&eacute;s techniques, &eacute;manation de l&rsquo;assembl&eacute;e g&eacute;n&eacute;rale et du Conseil d&rsquo;administration &raquo;.<br><br><strong>&laquo; &Ecirc;tre mieux connus et identifi&eacute;s sur les territoires &raquo;</strong><br>Le th&egrave;me choisi pour cette rencontre &eacute;tait &laquo; La terre dans tous ses &eacute;tats &raquo;.&nbsp; Un choix motiv&eacute; selon Alexis Marze, directeur adjoint de la Safer Auvergne-Rh&ocirc;ne-Alpes : &laquo; Nous parlons de la terre dans sa fonction productive et environnementale. La terre, c&rsquo;est bien entendu le support de l&rsquo;activit&eacute; agricole, mais c&rsquo;est aussi le support d&rsquo;autres activit&eacute;s. De la rencontre de ces diff&eacute;rents projets peuvent na&icirc;tre quelques frictions. Notre objectif est de les rassembler. Plus que jamais, la terre est multifonctionnelle. Nous constatons de plus en plus l&rsquo;interd&eacute;pendance entre le milieu urbain et rural. Le r&ocirc;le de la Safer en est d&rsquo;autant pr&eacute;&eacute;minent. Nous avons besoin d&rsquo;&ecirc;tre mieux connus et identifi&eacute;s sur les territoires et &eacute;galement aupr&egrave;s du grand public &raquo;. &nbsp;<br><br><strong>Les march&eacute;s fonciers ruraux</strong><br>La Safer intervient sur les march&eacute;s dans le cadre des transmissions immobili&egrave;res rurales. Elle a donc &laquo; une capacit&eacute; d&rsquo;observation compl&egrave;te sur l&rsquo;ensemble des march&eacute;s des espaces ruraux &raquo; pr&eacute;cise Alexis Marze tout en insistant sur le fait que &laquo;la Safer&nbsp; obtient ces informations par les notaires&nbsp; ,celles-ci concernent toutes les op&eacute;rations immobili&egrave;res en milieu rural en zones agricoles et naturelles. C&rsquo;est une notion d&rsquo;information qui nous permet de caract&eacute;riser les march&eacute;s &raquo; insiste Alexis Marze.<br>St&eacute;phanie Martin, nouvelle directrice du service D&eacute;partemental de la Safer dans l&rsquo;Allier d&eacute;taille plus sp&eacute;cifiquement la situation du d&eacute;partement sur l&rsquo;Allier : &laquo; Le march&eacute; rural dans l&rsquo;Allier se stabilise en nombre et en surface mais augmente en valeur de mani&egrave;re tr&egrave;s importante car il progresse sur une p&eacute;riode de cinq ans de plus de 60% pour arriver &agrave; 260 millions d&rsquo;euros. Sur les 3 572 ventes, en hausse de 16% par rapport &agrave; 2020, la Safer dans&nbsp; l&rsquo;Allier a accompagn&eacute; 98 ventes, soit une progression, l&agrave; aussi, de 13%. Le nombre de transactions est repr&eacute;sent&eacute; par 44% sur le r&eacute;sidentiel, l&rsquo;agricole ne repr&eacute;sente que 29%. Sur la surface, l&rsquo;agricole occupe &agrave; 76% celle-ci et sur la valeur c&rsquo;est le r&eacute;sidentiel &agrave; hauteur de 65%. 29% des transactions et 76% des surfaces &eacute;chang&eacute;es repr&eacute;sentant 1 030 ventes pour 7 646 hectares et 71 millions d&rsquo;euros &raquo;. St&eacute;phanie Martin pr&eacute;cisant que ceux qui ach&egrave;tent&nbsp; &laquo; &agrave; 66% des surfaces, sont des agriculteurs ou des personnes morales agricoles. Pour 34% des transactions et 28% des surfaces, des achats par des personnes physiques non agricoles. Ensuite, viennent les personnes morales non agricoles pour 3% des surfaces et enfin les achats par les collectivit&eacute;s &agrave; hauteur de 1% &raquo;.<br><br><strong>Une consommation fonci&egrave;re &laquo;masqu&eacute;e &raquo;</strong><br>Un ph&eacute;nom&egrave;ne que d&eacute;crit Alexis Marze : &laquo; Depuis quelques ann&eacute;es, la Safer Auvergne-Rh&ocirc;ne-Alpes essaie de caract&eacute;riser un ph&eacute;nom&egrave;ne dont nous pr&eacute;sentions l&rsquo;existence mais pour lequel nous n&rsquo;avions pas d&rsquo;&eacute;l&eacute;ments de mesure. Nous connaissons tous la consommation fonci&egrave;re li&eacute;e &agrave; l&rsquo;urbanisation, qui retire des espaces naturels et agricoles. Il existe une autre forme de consommation fonci&egrave;re que nous avons nomm&eacute;e la &laquo; consommation fonci&egrave;re &laquo;masqu&eacute;e &raquo; capt&eacute;e par des propri&eacute;taires non agriculteurs qui sont, de fait, fragiles dans l&rsquo;orientation et l&rsquo;usage qui en est fait. Ce sont des terrains qui sont susceptibles de perdre, au moins temporairement, leur vocation naturelle et agricole professionnelle mais avec des perspectives &agrave; vocation de loisirs. Une fragilit&eacute; qui s&rsquo;&eacute;l&egrave;ve &agrave; 507 hectares sur le d&eacute;partement de l&rsquo;Allier et de 3 &agrave;&nbsp; 4 000 hectares par an &agrave; l&rsquo;&eacute;chelle de la r&eacute;gion Auvergne-Rh&ocirc;ne-Alpes. Une surface sup&eacute;rieure &agrave; celle de l&rsquo;artificialisation. Nous devons avoir une attention particuli&egrave;re sur ces surfaces l&agrave; en maximisant le potentiel agricole et en s&rsquo;assurant de la pr&eacute;servation environnementale &raquo;.<br><br><strong>La Safer en Allier</strong><br>Dans l&rsquo;Allier, la Safer a r&eacute;uni, au cours de l&rsquo;ann&eacute;e 2021, huit comit&eacute;s techniques&nbsp; pour 110 dossiers examin&eacute;s pour une valeur de 15 millions d&rsquo;euros. &laquo; Une progression en nombre de dossiers et une diminution en valeur &raquo; pr&eacute;cise St&eacute;phanie Martin.<br>Une activit&eacute; soutenue et diversifi&eacute;e avec, en moyenne, 25 candidatures trait&eacute;es par comit&eacute; et 19 notifications re&ccedil;ues par jour. St&eacute;phanie Martin&nbsp; precise que les biens vendus par la Safer "concourent au d&eacute;veloppement du territoire". Par exemple, 44% des surfaces vendues par la Safer dans l&rsquo;Allier sont &agrave; destination de installation et 40% pour la consolidation des exploitations et pour 14% &agrave; des maintiens de l&rsquo;exploitant en place. Nous avons ensuite des parts plus modestes &agrave; hauteur de 1% pour le d&eacute;veloppement local et le remaniement &raquo;.<br>La Safer s&rsquo;implique aussi aupr&egrave;s des collectivit&eacute;s en leur apportant diff&eacute;rents services. Dans l&rsquo;Allier, pr&egrave;s de 100 communes b&eacute;n&eacute;ficient ainsi de la connaissance de leur march&eacute; foncier.<br><br><strong>Une convention avec le Conseil r&eacute;gional</strong><br>&Agrave; noter le renouvellement de la convention avec le Conseil r&eacute;gional que d&eacute;taille Alexis Marze : &laquo; Il s&rsquo;agit d&rsquo;un partenariat unique qui, depuis 2015, a permis d&rsquo;aider&nbsp; 442 installations, de cr&eacute;er&nbsp; 791 emplois directs et d&rsquo;accompagner 133 projets innovants &raquo;.&nbsp; &nbsp;<br><br><strong>Des conventions de mise &agrave; disposition</strong><br>Un outil sp&eacute;cifique &agrave; la Safer qui permet &agrave; un propri&eacute;taire &laquo; d&rsquo;attendre pour voir. C&rsquo;est le CDD du bail rural ! Il s&rsquo;agit d&rsquo;un contrat &agrave; dur&eacute;e d&eacute;termin&eacute;e d&rsquo;une p&eacute;riode de six ans renouvelable une fois. Il permet au propri&eacute;taire de voir si cela &laquo;match&raquo; avec un exploitant agricole avant de relouer de mani&egrave;re durable. Cela permet aussi, dans certaines circonstances, de savoir, pour un propri&eacute;taire s&rsquo;il veut louer ou vendre. Une gestion d&eacute;rogatoire par rapport au fermage. Un outil suppl&eacute;mentaire apportant de la souplesse dans les r&eacute;flexions patrimoniales des propri&eacute;taires&nbsp; Il est aussi tr&egrave;s utilis&eacute; par les collectivit&eacute;s dans l&rsquo;attente de prise de d&eacute;cision sur l&rsquo;orientation d&rsquo;un bien indique Alexis Marze.<br><br><strong>Des pr&eacute;emptions faibles</strong><br>Un &eacute;l&eacute;ment sur lequel Alexis Marze souhaite revenir : &laquo; Oui, il s&rsquo;agit d&rsquo;un outil fort du droit rural, du droit de propri&eacute;t&eacute;. La Safer peut l&rsquo;exercer en achetant prioritairement car nous pensons que d&rsquo;autres projets peuvent avoir un int&eacute;r&ecirc;t sup&eacute;rieur. Il ne fait pas plaisir bien s&ucirc;r car nous intervenons dans un contrat et peut g&eacute;n&eacute;rer des incompr&eacute;hensions. Nous l&rsquo;utilisons avec beaucoup de parcimonies. L&rsquo;objectif &eacute;tant de favoriser la discussion amiable, &ecirc;tre dans la conviction et dans la sensibilisation des propri&eacute;taires dans l&rsquo;orientation du foncier qu&rsquo;ils d&eacute;tiennent. L&rsquo;essentiel du travail de nos &eacute;quipes &eacute;tant de trouver les bons &eacute;quilibres &raquo;. &nbsp;<br><br><strong>Des orientations partag&eacute;es</strong><br>Les axes strat&eacute;giques du programme pluriannuel de la Safer s&rsquo;orientent autour de la pr&eacute;servation des ressources et de la contribution &agrave; la transition &eacute;cologique et climatique mais aussi permettent d&rsquo;agir pour le d&eacute;veloppement &eacute;conomique des territoires en s&eacute;curisant le potentiel alimentaire local et enfin en contribuant &agrave; la vitalit&eacute; des territoires et &agrave; la m&eacute;diation des usages.</p>


Plus d’une centaine de partenaires, représentants de la profession agricole et autres partenaires de la Safer, ont répondu présents le mercredi 30 novembre à Saint-Pourçain-sur-Sioule.

Safer Auvergne-Rhône-Alpes : « La terre dans tous ses états ! »

<p>La nouvelle s&eacute;rie cible les exploitations de polyculture &eacute;levage, pour des t&acirc;ches intensives au champ et au chargeur.&nbsp;&laquo;&nbsp;<em>Polyvalents, maniables et faciles &agrave; prendre en main, ils sont rentables, simples &agrave; entretenir et confortables &agrave; utiliser</em>&nbsp;&raquo;, selon Case IH.</p><h2>Moteur &agrave; syst&egrave;me de post-traitement sans entretien</h2><p>Les trois mod&egrave;les sont dot&eacute;s du nouveau moteur FPT F5 de 3,6 litres &agrave; quatre cylindres. Celui-ci d&eacute;veloppe un couple &agrave; bas r&eacute;gime respectif de 450 Nm, 490 Nm et 506 Nm sur les mod&egrave;les Farmall 100 C, Farmall 110 C et Farmall 120 C, avec une r&eacute;serve de couple de 46%. L&rsquo;intervalle d&rsquo;entretien est port&eacute; &agrave; 600 heures. Conforme &agrave; la r&eacute;glementation Phase V, la technologie de r&eacute;duction des &eacute;missions Compact Hi-eSCR2 ne n&eacute;cessite aucun remplacement de filtre ni nettoyage m&eacute;canique. Elle int&egrave;gre un catalyseur d'oxydation diesel (COD) et un filtre &agrave; particules diesel (FAP) qui garantit l'&eacute;limination d'un taux &eacute;lev&eacute; de particules &agrave; de basses temp&eacute;ratures de fonctionnement, ainsi qu'un syst&egrave;me de r&eacute;duction catalytique s&eacute;lective (SCR). Les capacit&eacute;s respectives des r&eacute;servoirs &agrave; carburant et d&rsquo;AdBlue sont de 130 et 14,4 litres. </p><h2>Transmission 12x12 Powershuttle</h2><p>Les mod&egrave;les Farmall C Selection sont &eacute;quip&eacute;s de s&eacute;rie d'une transmission Powershuttle 12 x 12 40 km/h. Quatre rapports dans chacune des trois gammes permettent de s&eacute;lectionner la vitesse avec pr&eacute;cision, tandis qu'un levier d'inverseur hydraulique &eacute;vite d'avoir &agrave; utiliser l'embrayage pour changer de direction, ce qui augmente la productivit&eacute; des t&acirc;ches impliquant des mouvements r&eacute;p&eacute;t&eacute;s de marche avant/arri&egrave;re, comme les travaux au chargeur. L&rsquo;option de transmission 20 x 20 avec super-r&eacute;ducteur permet une adaptation encore plus pr&eacute;cise de la vitesse dans les applications n&eacute;cessitant de tr&egrave;s faibles vitesses. La prise de force &eacute;lectrohydraulique ind&eacute;pendante r&eacute;serve trois r&eacute;gimes (540/540E/1000). S&rsquo;ajoute en option la vitesse d&rsquo;avancement ECO. Les capacit&eacute;s de relevage arri&egrave;re et avant (option) sont de 5000 et 1400kg</p><p>L&rsquo;essieu avant renforc&eacute; &agrave; blocage de diff&eacute;rentiel &eacute;lectro-hydraulique porte le PTAC &agrave; 7 tonnes et la capacit&eacute; de l'essieu &agrave; 5,2 tonnes. Il est &eacute;galement plus large avec 20 cm suppl&eacute;mentaires de moyeu &agrave; moyeu pour servir les applications au chargeur. Le nouveau Farmall C Selection peut &ecirc;tre &eacute;quip&eacute; de pneus arri&egrave;re 540/65R38 (SRI 800) qui apportent une valeur ajout&eacute;e &agrave; ce gabarit de tracteur en augmentant la garde au sol pour &eacute;viter d'endommager certaines cultures sp&eacute;cifiques et am&eacute;liorent les performances du tracteur sur route, comme au champ.</p>        
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        <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/0/1/5/8/5208510-1-fre-FR/3c9335a0a4f6-inte-rieur-jpg" alt="Les mod&egrave;les Farmall C peuvent &ecirc;tre &eacute;quip&eacute;s d&#039;une pr&eacute;disposition chargeur mont&eacute;e d&rsquo;usine, dans les s&eacute;ries U ou T de la gamme Case IH" height="1152" width="2202" /><figcaption>Les mod&egrave;les Farmall C peuvent &ecirc;tre &eacute;quip&eacute;s d&#039;une pr&eacute;disposition chargeur mont&eacute;e d&rsquo;usine, dans les s&eacute;ries U ou T de la gamme Case IH</figcaption></figure>

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<h2>Pr&eacute;disposition chargeur</h2><p>Les mod&egrave;les Farmall C peuvent &ecirc;tre &eacute;quip&eacute;s d'une pr&eacute;disposition chargeur mont&eacute;e d&rsquo;usine, dans les s&eacute;ries U ou T de la gamme Case IH. Fournis pr&ecirc;ts &agrave; l'emploi, ces chargeurs offrent une hauteur de levage allant jusqu'&agrave; 4 m et une capacit&eacute; maximale de 2 391 kg. La nouvelle cabine &agrave; six montants (5,2 m2 de vitres) dispose de six feux de travail externes et de larges marches qui facilitent l'acc&egrave;s &agrave; la plate-forme de conduite. Le niveau sonore maximal est de 76 dB.Un si&egrave;ge &agrave; suspension pneumatique, &nbsp;une prise USB et un support de t&eacute;l&eacute;phone sont propos&eacute;s de s&eacute;rie. Parmi les options, outre le relevage avant m&eacute;canique figurent un pare-brise ouvrant, une prise de force avant de 1 000 tr/min ou encore une pompe Extra Flow avec un haut d&eacute;bit hydraulique de 82 l/min, au lieu des 63 l/min en standard.</p>


Le constructeur propose avec les Farmall C à moteur FTP 4 cylindres 3,6 litres et transmission 12x12 Powershuttle, d’une puissance de 101ch, 110ch et 120ch.

Trois nouveaux Farmall C au catalogue de Case IH

<p>235.000 hectares&nbsp;aptes &agrave; valoriser la modulation intraparcellaire des intrants, 1500 agriculteurs utilisateurs, 5 solutions de cartographies, 5 intrants modulables, le tout en 5 ans d&rsquo;existence&nbsp;: tel est le chemin accompli par Be Api, la branche agriculture de pr&eacute;cision de Bioline by InVivo. Pour Thierry Darbin, son directeur, &laquo;&nbsp;<em>la preuve du concept est faite</em>&nbsp;&raquo;. Pour la seule campagne en cours, Be Api a enregistr&eacute; 55.000 hectares&nbsp;de commandes de diagnostics, ce qui portera &agrave; pr&egrave;s de 300.000 hectares&nbsp;le total des surfaces potentiellement ouvertes &agrave; la modulation intraparcellaire, sur la base des diff&eacute;rents diagnostics propos&eacute;s par l&rsquo;entreprise.</p><h2>La sobri&eacute;t&eacute; carbone en jeu</h2><p>Sa gamme vient du reste de s&rsquo;enrichir de nouveaux diagnostics, dont Be Api Azote Sol Plante Bl&eacute;, couplant carte de sol et carte de biomasse, donnant ainsi la possibilit&eacute; d&rsquo;ajuster en saison la dose d&rsquo;azote pour la modulation de l&rsquo;apport de fin de cycle. La plateforme compte par ailleurs deux nouvelles cartographies de la variabilit&eacute; intraparcellaire. L&rsquo;Azote Potentiellement Min&eacute;ralisable (APM) compl&egrave;te le conseil Be Api Azote et Azote Sol Plante en apportant une couche suppl&eacute;mentaire d&rsquo;informations quant aux conditions de culture de l&rsquo;ann&eacute;e. La seconde cartographie concerne la teneur des sols en Mati&egrave;res Organiques (MO). Elle pr&eacute;figure un futur outil de gestion du carbone avec des analyses de terre pr&eacute;cis&eacute;ment localis&eacute;es et permettant de comparer un &eacute;tat initial de teneurs en MO avec un &eacute;tat final. Le nouveau module Be Api CarboN cible quant &agrave; lui les CIPAN, &eacute;valuant et spatialisant la quantit&eacute; de carbone stocke&#769;e apr&egrave;s retournement, ainsi que la quantite&#769; d&rsquo;azote libe&#769;re&#769;e pour la culture suivante.</p><div class="citation">
    <span>"Le levier agro&eacute;cologique le plus efficace que d&eacute;tient l&rsquo;agriculture pour atteindre les objectifs climatiques de la France"</span>
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<p>Selon Be Api, la modulation des engrais NPK est de nature &agrave; r&eacute;duire de 20% les &eacute;missions de GES li&eacute;s &agrave; la fertilisation, soit un potentiel moyen de 400 kg EqCO2/ha. &laquo;&nbsp;<em>La modulation intraparcellaire telle que la d&eacute;veloppe be Api offre le levier agro&eacute;cologique le plus efficace que d&eacute;tient l&rsquo;agriculture pour atteindre les objectifs climatiques de la France</em>&nbsp;&raquo;, affirme Thierry Darbin.</p><h2>Vers la modulation int&eacute;grale</h2><p>Ind&eacute;pendamment de l&rsquo;impact climatique, la modulation intraparcellaire fait aussi valoir ses enjeux en esp&egrave;ces sonnantes et tr&eacute;buchantes, avec un gain moyen compris entre 30&euro;/ha et 60&euro;/ha sur la fumure de fond, et de 30&euro;/ha sur l&rsquo;azote, sans compter la modulation des fongicides que Be Api jauge &agrave; 0,75 IFT dans les situations les&nbsp;plus favorables. &laquo;&nbsp;<em>Sur le poste semence de ma&iuml;s, le gain peut atteindre jusqu&rsquo;&agrave; 50&euro;/ha</em>, pr&eacute;cise Thierry Darbin.&nbsp;<em>Si la fertilisation constitue la porte d&rsquo;entr&eacute;e la plus facile en mati&egrave;re de modulation, l&rsquo;agriculteur a tout int&eacute;r&ecirc;t &agrave; aller vers la modulation int&eacute;grale de ses interventions</em>&nbsp;&raquo;.</p><h2>Cr&eacute;er un &eacute;cosyst&egrave;me autour de l&rsquo;agriculture de pr&eacute;cision</h2><p>Pour monter en puissance et convaincre le plus grand nombre d&rsquo;embarquer dans l&rsquo;agriculture de pr&eacute;cision, Be Api va se doter d&rsquo;un nouveau plan strat&eacute;gique &agrave; cinq ans, dont la feuille de route sera d&eacute;voil&eacute;e d&rsquo;ici &agrave; quelques mois. &laquo;&nbsp;<em>L&rsquo;id&eacute;e maitresse est d&rsquo;&eacute;tablir des partenariats et de faire jouer des synergies de type m&eacute;tier, avec les fabricants de mat&eacute;riels, des fournisseurs de donn&eacute;es, les fili&egrave;res agroalimentaires ou encore des banquiers et assureurs</em>, d&eacute;taille Thierry Darbin. <em>L&rsquo;objectif est de cr&eacute;er un &eacute;cosyst&egrave;me au service du d&eacute;veloppement de l&rsquo;agriculture de pr&eacute;cision</em>&nbsp;&raquo;. Outre &laquo;&nbsp;<em>la preuve du concept</em>&nbsp;&raquo; des cinq ans pass&eacute;s, Be Api compte aussi capitaliser sur les gages de cr&eacute;dibilit&eacute; octroy&eacute;s &agrave; l&rsquo;agriculture de pr&eacute;cision par les pouvoirs publics, &agrave; travers les aides du Plan de relance et celles de la Pac via sa reconnaissance dans l&rsquo;&eacute;cor&eacute;gime, plus pr&eacute;cis&eacute;ment le niveau de base octroy&eacute; par la certification environnementale CE2+.</p>


Fort de cinq ans de développement et de bientôt 300.000 hectares convertis à l’agriculture de précision, la filiale d’InVivo Be Api entend massifier ses préconisations de modulation intraparcellaire au bénéfice de l’agronomie et de la décarbonation, en créant les conditions d’un écosystème propre à l’agriculture de précision.

Agriculture de précision : la modulation sans modération

<p>Les conditions climatiques de l'ann&eacute;e n'ont pas permis de mobiliser les leviers agronomiques type&nbsp;<a href="https://www.arvalis.fr/node/4477">faux-semis</a>&nbsp;pour diminuer la pression adventices avant les implantations.&nbsp; Parall&egrave;lement, sur les premi&egrave;res dates de semis, dans le sec, les d&eacute;sherbages en pr&eacute;lev&eacute;e ont eu des efficacit&eacute;s variables.&nbsp;Les lev&eacute;es des c&eacute;r&eacute;ales se sont souvent d&eacute;roul&eacute;es en m&ecirc;me temps que les adventices, entra&icirc;nant une pression &eacute;lev&eacute;e sur certaines parcelles.<br><br>Les semis sur d&eacute;but novembre ont b&eacute;n&eacute;fici&eacute; de conditions d&rsquo;implantation plus humides, permettant le recours aux herbicides de pr&eacute;lev&eacute;e.<br><br>Pour les parcelles encore non d&eacute;sherb&eacute;es &agrave; ce jour, les conditions climatiques actuelles ne permettent souvent pas d&rsquo;intervenir dans les parcelles. Il faudra d&eacute;sherber d&egrave;s que possible pour &eacute;viter le d&eacute;veloppement excessif des gramin&eacute;es, qui pourrait limiter l&rsquo;efficacit&eacute; des produits.<br><br>Dans une majorit&eacute; des cas, il n&rsquo;a pas &eacute;t&eacute; possible d&rsquo;effectuer un premier passage de herse &eacute;trille apr&egrave;s le stade 3 feuilles des c&eacute;r&eacute;ales.</p><p><a href="https://www.arvalis.fr/infos-techniques/cereales-desherbage-dautomne-prevoir-0" target="_blank">Lire la suite</a></p>


La problématique graminées est toujours d’actualité dans les parcelles non désherbées. Il est recommandé d’intervenir dès que les conditions s’y prêtent.

Céréales : désherbage d’automne à prévoir

<p>Comment s&rsquo;adapter au changement climatique&nbsp;? Comment interagir en groupe&nbsp;? C&rsquo;est par le prisme de la philosophie que les questions ont &eacute;t&eacute; abord&eacute;es lors du forum prairie et climat, jeudi 1er d&eacute;cembre, organis&eacute; par la F&eacute;d&eacute;ration des Cuma Normandie Ouest, la Chambre d&rsquo;agriculture, les Civam, Bio en Normandie, Sileban et Astredhor en visioconf&eacute;rence.</p>

<h3>Comment d&eacute;finir le changement ?</h3>

<p>Le changement : <strong>&laquo;&nbsp;mouvement naturel, du monde, de la nature, de notre soci&eacute;t&eacute;&nbsp;&raquo;,</strong> d&eacute;finit la philosophe Julie Duperray. Elle poursuit&nbsp;: <strong>&laquo;&nbsp;tout change tout le temps&nbsp;&raquo;. </strong>Et de citer H&eacute;raclite&nbsp;:<strong> &laquo;&nbsp;on ne se baigne jamais deux fois dans le m&ecirc;me fleuve&nbsp;&raquo;,</strong> sous-entendu, l&rsquo;eau n&rsquo;est plus la m&ecirc;me que la fois pr&eacute;c&eacute;dente, <strong>&laquo;&nbsp;la vie est une succession de changements&nbsp;&raquo;.</strong> Elle interroge&nbsp;: <strong>&laquo;&nbsp;nous sommes pris dans la vie quotidienne, les jours, les saisons, les ann&eacute;es se r&eacute;p&egrave;tent. Qu&rsquo;est-ce qui fait alors qu&rsquo;on se dit : j&rsquo;agis pour changer&nbsp;?&nbsp;&raquo; </strong>La philosophe relie le changement au temps et assure qu&rsquo;il <strong>&laquo;&nbsp;n&rsquo;y a pas de changement sans temps qui passe&nbsp;&raquo;. </strong>Si l&rsquo;humain a &eacute;tiquet&eacute; le temps avec des secondes, minutes, jours, ann&eacute;es, le temps <strong>&laquo;&nbsp;n&rsquo;a pas besoin qu&rsquo;on le nomme pour s&rsquo;&eacute;couler&nbsp;&raquo;. </strong>Julie Duperray oppose l&rsquo;urgence du changement climatique au temps quotidien, aux<strong> &laquo;&nbsp;routines n&eacute;cessaires pour avancer&nbsp;&raquo;.</strong></p>

<div class="encadre">Lire aussi <a href="https://www.agriculteur-normand.com/une-normandie-inegale-face-au-rechauffement" target="_blank">Une Normandie in&eacute;gale face au r&eacute;chauffement climatique</a></div>

<h3>La peur du changement</h3>

<p><strong>&laquo;&nbsp;Les gens ont peur du changement. On nous demande de changer d&rsquo;un coup, mais sommes-nous capables de changer quelque chose que l&rsquo;on fait depuis des ann&eacute;es&nbsp;?&nbsp;&raquo;</strong> Il est, selon elle, important de <strong>&laquo;&nbsp;repenser le changement, non pas comme un &eacute;v&eacute;nement, mais comme un process, renforc&eacute; par l&rsquo;urgence de r&eacute;fl&eacute;chir, de prendre la mesure qu&rsquo;il faut un certain temps pour se mettre en mouvement&nbsp;&raquo;. </strong>Une notion d&rsquo;autant plus av&eacute;r&eacute;e dans le monde agricole que le pas de temps se compte en saison, voire en campagne pour r&eacute;colter les fruits du changement. Un participant t&eacute;moigne&nbsp;: <strong>&laquo;&nbsp;quand je change de pratique sur mon exploitation, il me faut cinq ans pour que je la ma&icirc;trise&nbsp;&raquo;. </strong>Ne pas oublier la sp&eacute;cificit&eacute; agricole, qui travaille avec du vivant.</p>

<div class="encadre">Lire aussi <a href="https://www.agriculteur-normand.com/comment-continuer-nourrir-ses-vaches-laitieres" target="_blank">S&eacute;cheresse et chaleur 2022 : comment continuer &agrave; nourrir ses vaches laiti&egrave;res</a></div>

<h3>Pas de changement sans collectif</h3>

<p><strong>&laquo;&nbsp;Un changement global, comme celui que l&rsquo;on doit faire, ne peut advenir sans collectif&nbsp;&raquo;,</strong> insiste la philosophe. Si chacun doit <strong>&laquo;&nbsp;prendre sa part du grand mouvement&nbsp;&raquo;,</strong> la difficult&eacute;, en collectif, est <strong>&laquo;&nbsp;de se mettre d&rsquo;accord, de d&eacute;passer les peurs des uns et des autres&nbsp;&raquo;</strong>. Une personne de l&rsquo;auditoire souligne l&rsquo;existence de la solidarit&eacute; paysanne, des corv&eacute;es communes et des &eacute;changes entre paysans&nbsp;: <strong>&laquo;&nbsp;l&rsquo;approche collective appartient au monde paysan&nbsp;&raquo;. </strong>Alors que les fermes disparaissent, que le premier coll&egrave;gue voisin n&rsquo;est plus forc&eacute;ment dans le village, le partage entre les agriculteurs s&rsquo;est adapt&eacute; et &eacute;tendu, aussi bien g&eacute;ographiquement que sur le plan des technologies. Une autre soul&egrave;ve que <strong>&laquo;&nbsp;le groupe permet de se rassurer face au risque quand on est hors cadre (s&eacute;cheresse, chaleur)&nbsp;&raquo;. &laquo;&nbsp;Comprendre la relation au changement, </strong>reprend Julie Duperray, <strong>c&rsquo;est comprendre comment le voir et le percevoir. Il faut accepter la notion d&rsquo;erreur &agrave; partir du terrain. Accepter qu&rsquo;elle nous apprenne quelque chose et le partager&nbsp;&raquo;. </strong></p>

<div class="encadre">Lire aussi <a href="https://www.agriculteur-normand.com/eleveurs-et-cultivateurs-creent-une-mini-filiere-de-luzerne" target="_blank">S&eacute;choir collectif plaine Pays d&rsquo;Auge : &Eacute;leveurs et cultivateurs cr&eacute;ent une mini-fili&egrave;re de luzerne en plaine de Caen</a></div>

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<div class="encadre"><strong>GIEE, cuma, civam&nbsp;: De l&rsquo;exp&eacute;rience personnelle &agrave; la force du groupe</strong></div>

<div class="encadre">&Agrave; l&rsquo;issue de l&rsquo;intervention de Julie Duperray, trois groupes (GIEE, Civam, Cuma) de travail de la prairie ont &eacute;chang&eacute; leurs fiches d&rsquo;identit&eacute; et raisons d&rsquo;&ecirc;tre. En est sortie l&rsquo;importance de la force du groupe pour initier le changement (achat de mat&eacute;riel en commun comme un andaineur &agrave; tapis par exemple) mais aussi que<strong> &laquo;&nbsp;l&rsquo;exp&eacute;rience n&rsquo;&eacute;claire que soi-m&ecirc;me. Ce qui est vrai chez moi ne s&rsquo;applique pas &agrave; la virgule pr&egrave;s chez mon voisin&nbsp;&raquo;.</strong> Les participants soulignent l&rsquo;importance d&rsquo;&ecirc;tre dans le <strong>&laquo;&nbsp;pragmatisme&nbsp;&raquo; </strong>et non dans le <strong>&laquo;&nbsp;dogmatisme&nbsp;&raquo; </strong>quand il s&rsquo;agit de changement.</div>
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La philosophe Julie Duperray était invitée au forum, animé par la Fédération des Cuma Normandie Ouest jeudi 1er décembre 2022 dans le cadre d’un contrat d’objectifs, sur le sujet des prairies. Son intervention a permis de relativiser la notion de changement climatique.

 Julie Duperray aborde  le changement avec philosophie

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<p>Le Xosol Viti de <a href="https://www.reussir.fr/solemat" target="_blank">Solemat</a> est un <strong>d&eacute;chaumeur &agrave; disques ind&eacute;pendants</strong>. Cr&eacute;nel&eacute;s, ces disques sont mont&eacute;s sur des <strong>supports &agrave; lames ressorts</strong>.</p>

<div class="lireaussi">Lire aussi | <a href="https://www.reussir.fr/vigne/pour-que-la-reussite-dans-linterrang-soit-au-bout-du-rouleau" target="_blank">[Dossier] Des essais de rouleaux pour g&eacute;rer le couvert de l&rsquo;interrang</a></div>

<p>Propos&eacute;s en largeurs de 1,06 &agrave; 2,07&nbsp;m&egrave;tres, soit 8 &agrave; 18 disques, ces outils re&ccedil;oivent des t&ocirc;les de bordure &agrave; hauteur r&eacute;glable pour &eacute;viter les projections de terre sur le rang. Le contr&ocirc;le de profondeur (huit positions m&eacute;caniques) est assur&eacute; par un rouleau cage arri&egrave;re.</p>
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Le constructeur rhodanien propose un outil à disques indépendants pour les vignes.

Solemat - Un déchaumeur à disques pour détruire les couverts

<p>Rousseau lance une nouvelle gamme de broyeurs &agrave; axes verticaux, dont le premier mod&egrave;le, l&rsquo;Icare 460, est propos&eacute; en 4,60m. Un second mod&egrave;le, de 6,20m, compl&egrave;tera la gamme en 2023. Positionn&eacute;e sur un segment haut de gamme, la s&eacute;rie r&eacute;pond aux utilisations intensives des agriculteurs et des collectivit&eacute;s.</p><h2>Robustesse et s&eacute;curit&eacute;</h2><p>Le broyeur est dot&eacute; d&rsquo;un boitier principal de 250 ch et de trois boitiers rotors de 225 ch. Sa forte puissance en fait ainsi l&rsquo;outil ad&eacute;quat pour travailler dans des v&eacute;g&eacute;tations tr&egrave;s denses. Le broyeur offre par ailleurs un cardan grand angle, un ch&acirc;ssis robuste et des &eacute;l&eacute;ments en acier moul&eacute; (fl&egrave;che, support de lames). Les quatre qui lui assurent le suivi du terrain, m&ecirc;me en n&eacute;gatif. En ce qui concerne l&rsquo;entretien, le confort et la s&eacute;curit&eacute;, Rousseau met en avant le plateau lisse pour &eacute;viter l&rsquo;accumulation des r&eacute;sidus, les essieux tandems oscillants, l&rsquo;amortissement par silentblocs de chaque essieu, les roues 27 x 8.5 en 8 plis ou encore les feux &agrave; LEDS et r&eacute;glage hydraulique de la hauteur de coupe.</p>


Le constructeur propose avec l’Icare 460 un appareil premium à trois rotors de 4,60 m de largeur de travail requérant un minimum de 80 ch à la traction.

Icare, le nouveau broyeur à axes verticaux de Rousseau

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<p>En plus de mesurer l&rsquo;humidit&eacute; et la temp&eacute;rature de l&rsquo;environnement dans l&rsquo;ensemble de la cave, le Smartcellar de Winegrid dispose d&eacute;sormais d&rsquo;une nouvelle fonctionnalit&eacute; qui permet &agrave; l&rsquo;<strong>&oelig;nologue</strong> de surveiller les niveaux de <strong><a href="https://www.reussir.fr/vigne/co2" target="_blank">CO<sub>2</sub></a></strong>.</p>

<div class="lireaussi">Lire aussi | <a href="https://www.reussir.fr/vigne/le-test-de-la-bougie-nest-pas-fiable-pour-verifier-la-presence-de-co2-dans-les-cuves-vinicoles" target="_blank">Le test de la bougie n&rsquo;est pas fiable pour v&eacute;rifier la pr&eacute;sence de CO2 dans les cuves vinicoles</a></div>

<p>Cette nouvelle fonctionnalit&eacute; limite le risque d&rsquo;intoxication pour les op&eacute;rateurs dans les <strong>caves</strong>.</p>

<div class="lireaussi">Lire aussi | <a href="https://www.reussir.fr/vigne/en-finir-avec-les-intoxications-au-co2" target="_blank">En finir avec les intoxications au CO2</a></div>
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<sub>Une nouvelle fonctionnalité du Smartcellar permet de suivre la concentration en dioxyde de carbone dans les chais vinicoles.</sub>

Winegrid - Le Smartcellar évite les intoxications au CO2 au chai

<p><strong>&Eacute;</strong>lus et techniciens de la Chambre d&rsquo;agriculture de l&rsquo;Allier, accompagn&eacute;s des agents de la Direction D&eacute;partementale des Territoires de l&rsquo;Allier, se d&eacute;placent, en soir&eacute;e, &agrave; diff&eacute;rents points du d&eacute;partement. <strong>L&rsquo;objectif : expliquer les enjeux de la r&eacute;forme de la PAC pour la p&eacute;riode 2023/2027.</strong></p><h2><strong>Six r&eacute;unio</strong><strong>ns dans l&rsquo;Allier</strong></h2><p>Ces &eacute;changes, au c&oelig;ur des territoires bourbonnais, rencontrent un v&eacute;ritable succ&egrave;s, d&eacute;passant parfois la centaine de participants. Une premi&egrave;re &agrave; Quinssaines, une autre &agrave; Villefranche-d&rsquo;Allier, suivie par celle de Saint-Pour&ccedil;ain-sur-Sioule et enfin &agrave; Neuvy. Suivront celles de Saint-Prix et de Saligny-sur-Roudon.</p><aside class="factbox">
    <h2>BON &Agrave; SAVOIR</h2>
    <p>La r&eacute;forme de la PAC se met en place au 1er&nbsp;janvier 2023 pour les cinq prochaines ann&eacute;es, de 2023 &agrave; 2027. Elle est dans la continuit&eacute; de la pr&eacute;c&eacute;dente mais certaines aides changent.</p>
</aside>
<p>1) Aide de base au revenu : les DPB seront revaloris&eacute;s pour les plus faibles, surtout dans l&rsquo;Allier o&ugrave; la moyenne d&eacute;partementale est inf&eacute;rieure &agrave; la moyenne nationale.</p><p>2) Paiement redistributif : paiement fixe de 48&euro;/ha sur les 52ers ha d&rsquo;une exploitation.</p><p>3) Paiement vert remplac&eacute; par l&rsquo;&eacute;co-r&eacute;gime : forfait de 60&euro; ou 80&euro;/ha conditionn&eacute; au respect de nouvelles conditions pour les agriculteurs.</p><p>L&rsquo;&eacute;co-r&eacute;gime nouvelle aide et trois voies d&rsquo;acc&egrave;s pour y avoir droit, au choix de l&rsquo;exploitant. Soit :</p><h5><strong>a) La</strong><strong> voie des pratiques ag</strong><strong>ricoles :</strong></h5><p>Des points sont attribu&eacute;s selon l&rsquo;importance des diff&eacute;rentes cultures dans l&rsquo;assolement</p><p>Une grille de points est disponible (4 ou 5 points sont n&eacute;cessaires)</p><p>OU</p><h5><strong>b) La voie de la c</strong><strong>erti</strong><strong>fication environnementale :</strong></h5><p>L&rsquo;ensemble de l&rsquo;exploitation doit &ecirc;tre certifi&eacute;e en HVE (niveau 3)</p><p>OU</p><h5><strong>c) La voie des &eacute;l</strong><strong>&eacute;m</strong><strong>ents favorables &agrave; la biodiversit&eacute; :</strong></h5><p>Il faut d&eacute;tenir des infrastructures agro&eacute;cologiques (IAE) ou des jach&egrave;res :</p><p>haies, arbres, alignements d&rsquo;arbres, bosquets, mares, foss&eacute;s, bordures de champ, &hellip;</p><p>Il faut ensuite les convertir en surface en utilisant une grille sp&eacute;cifique. S&rsquo;il y en a au moins 10 % dans la SAU, l&rsquo;acc&egrave;s aux 80&euro;/ha est possible.</p><p><strong><u>Aides coupl&eacute;es v&eacute;g&eacute;tales</u> :</strong></p><p>- Aide coupl&eacute;e aux l&eacute;gumineuses fourrag&egrave;res : 149&euro;/ha</p><p>Cela inclut les m&eacute;langes avec d&rsquo;autres cultures.</p><p>Nouveau en 2023 : les m&eacute;langes l&eacute;gumineuses avec des gramin&eacute;es deviennent &eacute;ligibles.</p><p>- Aide coupl&eacute;e aux prot&eacute;agineux : 109&euro;/ha.</p><p><strong><u>Aides ovines et aides caprine</u>s :</strong></p><p>- Elles sont maintenues selon les m&ecirc;mes crit&egrave;res : 23&euro;/brebis et 15&euro;/ch&egrave;vre en 2023.</p><p><u><strong>Aide &agrave; l&rsquo;UGB bovine pour les animaux de plus de 16 mois :</strong></u></p><p><u>- Elle remplace l&rsquo;Aide aux Bovins Allaitants et l&rsquo;Aide aux Bov</u>ins Laitiers</p><p>Le calendrier de la demande est inchang&eacute; :</p><p>1<sup>er</sup>&nbsp;janvier 2023 au 15 mai 2023</p><p>- Les animaux &eacute;ligibles seront les animaux de plus de 16 mois apr&egrave;s une p&eacute;riode de d&eacute;tention d&rsquo;au moins 6 mois sur l&rsquo;exploitation &agrave; compter du d&eacute;p&ocirc;t de la demande.</p><p>Le plafond sera de 120 UGB</p><p>- L&rsquo;aide sera &agrave; 2 niveaux : niveau sup&eacute;rieur &agrave; 110&euro;/UGB (femelles de race &agrave; viande) et un niveau de base &agrave; 60&euro;/UGB (femelles de race laiti&egrave;re). Des crit&egrave;res plus pr&eacute;cis sont &agrave; prendre en consid&eacute;ration.</p><p><strong><u>Agriculteur actif en 2023 </u>:</strong></p><p>- En 2023, seul l&rsquo;agriculteur actif pourra b&eacute;n&eacute;ficier des aides PAC et doit &ecirc;tre assur&eacute; ATEXA.</p><p>A compter de 67 ans, il ne doit pas &ecirc;tre retrait&eacute; (agricole ou non-agricole). En soci&eacute;t&eacute;, au moins un associ&eacute; doit respecter ces crit&egrave;res.</p><p><strong>DPB :</strong></p><p>- Toujours une r&eacute;serve pour les Jeunes Agriculteurs et les Nouveaux Agriculteurs.</p><p>Les transferts de DPB restent possibles. Il n&rsquo;y aura plus de taxation en cas de transferts sans terre.</p><p>- Les DPB non activ&eacute;s pendant deux ans remonteront en r&eacute;serve.</p><p><strong>ICHN :</strong></p><p>- Cette aide est maintenue dans les m&ecirc;mes conditions.</p><p>L&rsquo;&eacute;leveur doit d&eacute;tenir au moins cinq UGB.</p><p><strong>MAEC :</strong></p><p>- Il y aura plusieurs mesures de ce type qui seront connues en d&eacute;but 2023. Ce sont des contrats de 5 ans au choix des exploitants, li&eacute;s souvent aux territoires sur lesquels ils se trouvent.</p><p><strong><u>Conditionnalit&eacute; des aides</u> :</strong></p><p>- Les BCAE, c&rsquo;est un ensemble de r&egrave;gles &agrave; respecter sous peine de r&eacute;duction des aides PAC de 3 &agrave; 20%.</p><p>- 9 BCAE = 9 r&egrave;gles &agrave; respecter.</p><p>- Tous les exploitants ne sont pas toujours concern&eacute;s, il y a des exemptions.</p><p>Les plus importantes : la rotation des cultures, l&rsquo;obligation de couverture hivernale des sols, le maintien d&rsquo;&eacute;l&eacute;ments de biodiversit&eacute; et l&rsquo;interdiction de broyage du 16 mars au 15 ao&ucirc;t 2023.</p><p><strong>Attention, toutes ces informations sont &agrave; suivre r&eacute;guli&egrave;rement.</strong></p>


La Chambre d’agriculture de l’Allier a initié différentes réunions d’information afin d’expliquer la réforme de la PAC 2023/2027.

La PAC expliquée au cœur des territoires

<p><strong>L&rsquo;</strong>augmentation des factures li&eacute;es &agrave; l&rsquo;&eacute;nergie touche tout autant les particuliers que les professionnels. Les exploitations agricoles n&rsquo;y &eacute;chappent pas et subissent de plein fouet les effets. Christophe Jardoux, pr&eacute;sident de la FNSEA de l&rsquo;Allier, le confirme : &laquo; Nous sommes face &agrave; un mur de charges avec des augmentations de 500 &agrave; 600% sur les tarifs d&rsquo;&eacute;lectricit&eacute;. Cela est tout simplement insurmontable pour nos fili&egrave;res, qu&rsquo;il s&rsquo;agisse bien s&ucirc;r des exploitants mais aussi pour l&rsquo;agroalimentaire. Concernant l&rsquo;&eacute;lectricit&eacute;, les irrigants ont re&ccedil;u leurs premi&egrave;res propositions de contrat au mois d&rsquo;ao&ucirc;t avec un prix multipli&eacute; par trois, voire par quatre.&nbsp; Quant au gasoil et le GNR, le sujet nous pr&eacute;occupe depuis le d&eacute;but de l&rsquo;ann&eacute;e avec la crise ukrainienne, avec des prix qui ont fr&ocirc;l&eacute; le 1.80 &euro;le litre. Avant, nous &eacute;tions &agrave; 0.72 &euro; du litre &raquo;. Une rencontre avec les repr&eacute;sentants de l&rsquo;&Eacute;tat dans un but :&laquo; Nous demandons un bouclier tarifaire, tout comme les m&eacute;nages vont pouvoir en b&eacute;n&eacute;ficier. Il va falloir aider nos entreprises &raquo; pr&eacute;cise Christophe Jardoux.</p><p>Parmi les exemples &eacute;voqu&eacute;s par Christophe Jardoux, cet &eacute;leveur de porc qui, &laquo; pour chauffer sa porcherie, avait des co&ucirc;ts d&rsquo;&eacute;lectricit&eacute; de 2 000 &euro; par mois. La proposition de contrat va le faire passer &agrave; 20 000 &euro; par mois. A qui voulez-vous qu&rsquo;il r&eacute;percute cette &eacute;norme hausse ? ! &raquo;.</p><p><strong>Pas d&rsquo;&eacute;lectricit&eacute;, pas de production</strong></p><p>L&rsquo;inqui&eacute;tude monte au sein des professionnels de l&rsquo;agriculture avec, pour toile de fond, un mur alimentaire qui se profile comme l&rsquo;indique Christophe Jardoux : &laquo; Pour certains producteurs nous ne produisons que si nous avo,ns de l&rsquo;&eacute;lectricit&eacute; tel, par exemple, le mara&icirc;chage ou l&rsquo;irrigation. Pas d&rsquo;&eacute;lectricit&eacute;, pas de productions ! &raquo;.</p><p><strong>Une accumulation de facteurs et de crises</strong></p><p>Une crise de l&rsquo;&eacute;nergie qui vient s&rsquo;ajouter, notamment, aux al&eacute;as climatiques mais rev&ecirc;t aussi d&rsquo;autres aspects :&nbsp;&laquo; Les intrants que nous utilisons dans l&rsquo;agriculture comme les engrais ou les produits phytosanitaires sont corr&eacute;l&eacute;s au p&eacute;trole. Leurs tarifs ont, l&agrave; aussi, fortement augment&eacute;. De plus, sur l&rsquo;aspect &eacute;lectrique, nous sommes oblig&eacute;s d&rsquo;avancer l&rsquo;argent pour apr&egrave;s percevoir un ch&egrave;que &eacute;nergie. Nous devrions donc avancer les tr&eacute;soreries des exploitations qui n&rsquo;existent tout simplement pas &raquo;, pr&eacute;cise G&eacute;rald Bacconnier, pr&eacute;sident du syndicat des irrigants de l&rsquo;Allier, tout en prenant l&rsquo;exemple d&rsquo;une exploitation irrigu&eacute;e :&nbsp;&laquo; pour une surface de cent hectares consommant 20 000 &euro; d&rsquo;&eacute;lectricit&eacute;, la facture va d&eacute;sormais &ecirc;tre &agrave; 200 000 &euro;. C&rsquo;est en fait, le chiffre d&rsquo;affaires de la production de ma&iuml;s de celle-ci ! Et nous ne parlons pas des autres charges qui s&rsquo;ajoutent. L&rsquo;ann&eacute;e 2023 verra aussi les probl&egrave;mes d&rsquo;acc&egrave;s &agrave; l&rsquo;eau&hellip; Une situation plus que difficile pour&nbsp; un bon nombre d&rsquo;agriculteurs. L&rsquo;&Eacute;tat doit prendre ses responsabilit&eacute;s, tant sur le plan &eacute;nerg&eacute;tique que sur la politique de l&rsquo;eau &raquo;.</p><p><strong>L&rsquo;attente d&rsquo;un bouclier tarifaire</strong></p><p>Une rencontre avec Madame la Pr&eacute;f&egrave;te de l&rsquo;Allier, Val&eacute;rie Hatsch et Nicolas Hardouin, directeur de la DDT de l&rsquo;Allier qui, selon Christophe Jardoux, a permis d&rsquo;&ecirc;tre &laquo; &eacute;cout&eacute;s et entendus par une pr&eacute;f&egrave;te tr&egrave;s r&eacute;active. Il y a une volont&eacute; de toutes les f&eacute;d&eacute;rations de faire remonter ce sujet et de le faire monter en puissance. Du c&ocirc;t&eacute; de l&rsquo;&Eacute;tat, ils ont l&rsquo;impression d&rsquo;avoir fait le boulot mais nous on leur explique que cela n&rsquo;est pas suffisant. Nous avons eu une &eacute;coute attentive et Madame la Pr&eacute;f&egrave;te va faire remonter nos &eacute;changes. Nous comprenons que nous ne sommes pas le seul secteur, bien s&ucirc;r, et c&rsquo;est au niveau de Bercy et de Bruno Lemaire que cela se joue ! &raquo;.</p>


La FNSEA de l’Allier, les Jeunes Agriculteurs de l’Allier et le Syndicat des irrigants de l’Allier ont rencontré la préfète de l’Allier, Valérie Hatsch ainsi que Nicolas Hardouin, directeur de la DDT de l’Allier ce lundi 28 novembre.

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