<p>Alors que l&rsquo;hiver a &eacute;t&eacute; plus sec que la normale et que le d&eacute;ficit pluviom&eacute;trique s&rsquo;est poursuivi en avril, la s&eacute;cheresse des sols s&rsquo;est install&eacute;e pr&eacute;cocement sur le territoire national, indique dans un communiqu&eacute; le minist&egrave;re de la Transition &eacute;cologique, au lendemain d&rsquo;une r&eacute;union du Comit&eacute; d'anticipation et de suivi hydrologique (Cash), charg&eacute; par le Comit&eacute; national de l&rsquo;eau de mieux anticiper et g&eacute;rer les &eacute;pisodes de s&eacute;cheresse. Ainsi, 22 d&eacute;partements m&eacute;tropolitains pr&eacute;sentent un risque &laquo;&nbsp;tr&egrave;s probable&nbsp;&raquo; et 42 autres un risque &laquo;&nbsp;probable&nbsp;&raquo;, m&ecirc;me s&rsquo;il &laquo;&nbsp;<em>convient toutefois de rester vigilant quant &agrave; l&rsquo;utilisation de ces r&eacute;sultats. Ils donnent des indications par rapport &agrave; la normale et aux situations habituellement rencontr&eacute;es</em>&nbsp;&raquo;, pr&eacute;cise le minist&egrave;re.</p>        
<div  class=" ez-embed-type-image">
    
    
        <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/3/8/7/8/4478783-1-fre-FR/8fda5aa4ddc2-cartographie-se-cheresse-jpg" alt="La cartographie des territoires avec risque de s&eacute;cheresse d&rsquo;ici &agrave; la fin de l&rsquo;&eacute;t&eacute; 2022 (Source : minist&egrave;re de la Transition &eacute;cologique)" height="1538" width="1174" /><figcaption>La cartographie des territoires avec risque de s&eacute;cheresse d&rsquo;ici &agrave; la fin de l&rsquo;&eacute;t&eacute; 2022 (Source : minist&egrave;re de la Transition &eacute;cologique)</figcaption></figure>

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<h2>Un faisceau de signes avant-coureurs</h2><p style="text-align:left;">Depuis plusieurs mois, un faisceau d&rsquo;indicateurs pointait des signes avant-coureurs, avec notamment un d&eacute;ficit de 20% de la recharge hivernale des nappes, un d&eacute;ficit pluviom&eacute;trique de 25% en avril et de 19% cumul&eacute; entre septembre et avril, des pr&eacute;visions saisonni&egrave;res de M&eacute;t&eacute;o-France faisant &eacute;tat d&rsquo;un sc&eacute;nario probablement plus chaud et plus sec pour les mois &agrave; venir. Les records de chaleur enregistr&eacute;s cette semaine dans de nombreux d&eacute;partements ne font que renforcer la probabilit&eacute; d&rsquo;une s&eacute;cheresse s&eacute;v&egrave;re.</p><p>Selon <a href="https://propluvia.developpement-durable.gouv.fr/propluviapublic/voir-carte" target="_blank">le site gouvernemental Propluvia</a>, qui r&eacute;pertorie quotidiennement les arr&ecirc;t&eacute;s s&eacute;cheresse sur l&rsquo;ensemble du territoire, 16 d&eacute;partements avaient pris au moins un arr&ecirc;t&eacute; de restriction d&rsquo;usage de l&rsquo;eau en date du 18 mai,&nbsp;soit un total de 54 arr&ecirc;t&eacute;s.&nbsp;Ce m&ecirc;me jour &eacute;tait, selon M&eacute;t&eacute;o-France, le 38<sup>&egrave;me</sup> jour cons&eacute;cutif avec une temp&eacute;rature moyenne agr&eacute;g&eacute;e sur le pays plus &eacute;lev&eacute;e que la normale 1981-2010, un record promis &agrave; &ecirc;tre rapidement battu, du fait des temp&eacute;ratures attendues dans les jours &agrave; venir.</p><aside class="read-also">
    <p class="typography menu-link dark ">&Agrave; voir aussi</p>
    <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/face-a-la-secheresse-le-gouvernement-deploie-son-1er-plan-d-actions-post-varenne" target="_blank" title="">Face &agrave; la s&eacute;cheresse, le gouvernement d&eacute;ploie son 1<sup>er</sup> plan d&rsquo;action post-Varenne</a>
</aside>
<h2>La Varenne de l&rsquo;eau &agrave; l&rsquo;&eacute;preuve</h2><p>D&egrave;s le mois, le gouvernement s&rsquo;&eacute;tait mis en alerte, notamment en augmentant de 100 millions d&rsquo;euros le plafond de d&eacute;penses des agences de l&rsquo;eau, sur fond de fortes tensions alimentaires au plan mondial apr&egrave;s le d&eacute;clenchement de la guerre en Ukraine. Ce budget doit contribuer &agrave; reconnecter des r&eacute;seaux d&rsquo;eau potable, &agrave; financer des projets d&rsquo;abreuvement des animaux ou encore &agrave; remobiliser la ressource d&rsquo;ouvrages existants par des chantiers de curage.</p><div class="citation">
    <span>"Un travail m&eacute;thodologique sera n&eacute;cessaire pour tenir compte des besoins des milieux et du rechargement des nappes phr&eacute;atiques"</span>
</div>
<p><a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/varenne-de-l-eau-les-engagements-du-gouvernement" target="_blank">L&rsquo;&eacute;pisode de s&eacute;cheresse survient quelque mois apr&egrave;s la conclusion du Varenne de l&rsquo;eau</a>, qui a accouch&eacute; d&rsquo;une <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/ce-que-contient-la-loi-sur-l-assurance-recolte" target="_blank">r&eacute;forme de l&rsquo;assurance r&eacute;colte (pour le 1er janvier 2023)</a>, d&rsquo;un plan d&rsquo;adaptation de l&rsquo;agriculture au changement climatique (en cours de construction par les Chambres d&rsquo;agriculture et les fili&egrave;res) et enfin d&rsquo;une strat&eacute;gie de mobilisation et de gestion de la ressource en eau.</p><p>Dans ce volet figurent&nbsp;notamment la r&eacute;alisation d&rsquo;un inventaire des ouvrages de stockage dans l&rsquo;objectif de remobiliser les volumes d&rsquo;eau stock&eacute;s non utilis&eacute;s, la r&eacute;utilisation des eaux us&eacute;es trait&eacute;es ou encore un projet de d&eacute;cret sur les volumes pr&eacute;levables hors &eacute;tiage. Ce dernier ouvrirait la voie au stockage l&rsquo;eau hivernale exc&eacute;dentaire, g&eacute;n&eacute;r&eacute;e notamment par les pluies diluviennes dont la fr&eacute;quence et la virulence sont amen&eacute;es &agrave; s&rsquo;intensifier sous l&rsquo;effet du changement climatique. &laquo;&nbsp;<em>Un travail m&eacute;thodologique sera n&eacute;cessaire pour tenir compte des besoins des milieux et du rechargement des nappes phr&eacute;atiques</em>&nbsp;&raquo;, avait d&eacute;clar&eacute; l&rsquo;ex-Premier ministre Jean Castex, lors du la conclusion du Varenne le 1<sup>er</sup> f&eacute;vrier dernier. Une sagesse proph&eacute;tique&nbsp;: le 18 mai, <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/charente-maritime-cinq-bassines-interdites-en-justice" target="_blank">la cour administrative de Bordeaux (Gironde) a retoqu&eacute; la l&eacute;galit&eacute; de cinq &laquo; bassines &raquo; situ&eacute;es en Charente-Maritime</a>, en raison d'&eacute;tudes d'impact insuffisantes...</p>


Selon le Comité d'anticipation et de suivi hydrologique, 22 départements présentent un risque « très probable » et 42 autres un risque « probable » d’ici à la fin de l’été. Les régions Provence-Alpes-Côte-D’azur, Auvergne-Rhône-Alpes, le nord de la Nouvelle Aquitaine, Pays-de-la-Loire et Centre-Val-de-Loire pourraient être particulièrement touchées.

La sécheresse menace les trois-quarts de la France

<p>C&rsquo;est &agrave; Paris que le <strong>CNIPT </strong>avait convi&eacute; producteurs, distributeurs et d&eacute;taillants &agrave; sa traditionnelle conf&eacute;rence. Le sujet retenu cette ann&eacute;e &eacute;tait d&rsquo;actualit&eacute;&nbsp;:<strong> le d&eacute;fi du changement climatique pour la fili&egrave;re pommes de terre fra&icirc;ches</strong>. Avec l&rsquo;intervention d&rsquo;un grand t&eacute;moin&nbsp;: <strong>Bernard Valiorgue, </strong>professeur &agrave; l&rsquo;EM Lyon Business School<strong> et auteur de &laquo;&nbsp;Refonder l&rsquo;agriculture &agrave; l&rsquo;heure de l&rsquo;anthropoc&egrave;ne&nbsp;&raquo;</strong>.</p>

<p><strong>Lire aussi</strong>&nbsp;: <a href="https://www.reussir.fr/fruits-legumes/repenser-la-place-de-la-pomme-de-terre-dans-les-lineaires" target="_blank" title="Repenser la place de la pomme de terre dans les lin&eacute;aires">Repenser la place de la pomme de terre dans les lin&eacute;aires</a></p>

<h2>Devenir une fili&egrave;re &agrave; impacts ?</h2>

<p>&laquo;&nbsp;<em>L&rsquo;agriculture est la premi&egrave;re victime du changement climatique</em>&nbsp;&raquo;, a expliqu&eacute; l&rsquo;universitaire apr&egrave;s avoir dress&eacute; un tableau &ndash; parfois un peu gla&ccedil;ant &ndash; de ce pourrait &ecirc;tre le climat de demain, en se basant sur les sc&eacute;narios &eacute;labor&eacute;s par le GIEC. Pour lui, le secteur va &ecirc;tre sous le feu de trois grands faits&nbsp;: la <strong>multiplication des al&eacute;as climatiques et biologiques</strong>, la<strong> forte impr&eacute;visibilit&eacute;</strong> &agrave; laquelle les op&eacute;rateurs vont devoir faire face (<strong>quel type de culture pour quel rendement attendu&nbsp;?</strong>) et l&rsquo;<strong>augmentation forte d&rsquo;une critique sociale</strong>, parfois radicalis&eacute;e.</p>

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            <div class="field field--name-image field--type-image field--label-hidden field__item">  <img src="https://www.reussir.fr/fruits-legumes/sites/fruits-legumes/files/styles/normal_size/public/cnipt2.jpg?itok=NeT8MvWJ" width="800" height="550" alt="" typeof="foaf:Image" /></div>
      
            <div class="field field--name-field-legende field--type-string field--label-hidden field__item">&laquo; Une production bas carbone, ce n&rsquo;est pas une adaptation &agrave; l&rsquo;avenir qui va demander un changement total de paradigme &raquo; a expliqu&eacute; Bernard Valiorgue, professeur &agrave; l&rsquo;EM Lyon Business School.</div>
      
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    Philippe Gautier -FLD

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<p>Face &agrave; cette situation, Bernard Valiorgue discerne deux fa&ccedil;ons de r&eacute;agir. &laquo;<em>&nbsp;Il s&rsquo;agit soit de travailler &agrave; r&eacute;duire les effets &agrave; impacts n&eacute;gatifs, soit adopter une trajectoire d&rsquo;adaptation</em>, a-t-il expliqu&eacute;<strong><em>. U</em></strong><em><strong>ne production bas carbone, ce n&rsquo;est pas une adaptation &agrave; l&rsquo;avenir qui va demander un changement total de paradigme</strong></em>&nbsp;&raquo;.</p>

<p>Pour lui, l&rsquo;agriculture r&eacute;g&eacute;n&eacute;ratrice serait la solution. Et qu&rsquo;en serait-il pour le secteur de la pomme de terre&nbsp;? &laquo;&nbsp;<em>Il doit devenir une fili&egrave;re &agrave; impacts&nbsp;: limitation des intrants (sujet d&eacute;j&agrave; bien engag&eacute;), stockage du CO<sub>2</sub> dans le sol, un point d&eacute;licat car la production de pommes de terre demande un travail du sol, le d&eacute;veloppement de la biodiversit&eacute;, la gestion de l&rsquo;irrigation, qui va faire rapidement l&rsquo;objet d&rsquo;une forte pression sociale, am&eacute;lioration du rendement &eacute;nerg&eacute;tique&nbsp;</em>&raquo;. &nbsp;</p>

<h2>L'impact environnemental entre d&eacute;sormais dans l'&eacute;quation</h2>

<p>Mais pour l&rsquo;universitaire, le secteur fait face &agrave; un encore plus gros d&eacute;fi&nbsp;: &laquo;<strong><em>&nbsp;l<em>&rsquo;</em>excellence de la fili&egrave;re pomme de terre fran&ccedil;aise s&rsquo;est fond&eacute;e sur un rapport qualit&eacute;/prix. Cette &eacute;quation est aujourd&rsquo;hui en bout de course car une nouvelle variable est entr&eacute;e&nbsp;: l&rsquo;impact environnemental&nbsp;</em></strong>&raquo;. En d&rsquo;autres termes, apr&egrave;s avoir maximaliser le duo qualit&eacute; et prix, il faut maximaliser les impacts.</p>

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            <div class="field field--name-image field--type-image field--label-hidden field__item">  <img src="https://www.reussir.fr/fruits-legumes/sites/fruits-legumes/files/styles/normal_size/public/cnipt.jpg?itok=0WZnbQYF" width="800" height="550" alt="" typeof="foaf:Image" /></div>
      
            <div class="field field--name-field-legende field--type-string field--label-hidden field__item">La table ronde a rassembl&eacute; (de gauche &agrave; droite) Justine Gomez (Carrefour), Cyril Hannon (Arvalis), Bernard Valiorgue (EM Lyon), Luc Chatelain (CNIPT) et Dominique P&egrave;re (Fedepom)</div>
      
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    Philippev Gautier-FLD

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<h2>Agir face &agrave; un consommateur peu au fait des enjeux</h2>

<p>Autant dire que les propos de Bernard Valiorgue ont apport&eacute; du grain &agrave; moudre aux participants de la table ronde qui a suivi son intervention. &laquo;&nbsp;<em>Nous vivons un paradoxe : notre produit est beau et reconnu mais <strong>faut-il demander au consommateur de baisse son niveau d&rsquo;exigences</strong></em>&nbsp;&raquo; s&rsquo;est interrog&eacute; <strong>Luc Chatelain, pr&eacute;sident du CNIPT</strong>. Car, les prochaines vari&eacute;t&eacute;s de pommes de terre &ndash; des travaux importants sont en cours &ndash; pourraient &ecirc;tre mieux adapt&eacute;es aux enjeux du climat &agrave; venir, mais ne pas avoir les m&ecirc;mes qualit&eacute;s esth&eacute;tiques que les pr&eacute;c&eacute;dentes.&nbsp;</p>

<p><strong>Ce que pourrait attendre le consommateur est rapidement venu au centre des &eacute;changes</strong> dans les &eacute;changes.&nbsp;J<strong>ustine Gomez, charg&eacute;e de programme &laquo;&nbsp;agro&eacute;cologie&nbsp;&raquo; Fili&egrave;res fruits et l&eacute;gumes Carrefour</strong>, a expliqu&eacute;&nbsp;: &laquo;<em> La grande distribution fait face plus aux ONG qu&rsquo;aux consommateurs sur ces th&egrave;mes. En revanche, les r&eacute;clamations sont encore nombreuses si le consommateur remarque une baisse de la qualit&eacute; esth&eacute;tique des pommes de terre. Il y a clairement un important travail de sensibilisation &agrave; faire. Le consommateur n&rsquo;est pas conscient des enjeux&nbsp;et il faut aussi savoir o&ugrave; placer le curseur </em>&raquo;.</p>

<p>Pour <strong>Dominique P&egrave;re, pr&eacute;sident de F&eacute;d&eacute;pom</strong>, si la fili&egrave;re doit en effet accomplir d&rsquo;importants progr&egrave;s sur le sujet, l&rsquo;obligation ne doit pas &ecirc;tre seulement consid&eacute;r&eacute;e&nbsp;: &laquo; <em>Des devoirs oui, mais aussi des droits. Et le premier est qu&rsquo;<strong>une pomme de terre &agrave; impact doit &ecirc;tre une pomme de terre pay&eacute;e plus ch&egrave;re</strong>&nbsp;</em>&raquo;. &nbsp;Le consentement &agrave; payer du consommateur-citoyen demeure encore la grande inconnue.</p>

<p>&nbsp;</p>



Le 18 mai, le CNIPT a convié la filière pommes de terre à une conférence portant sur l’avenir de la production face à l’évolution climatique.

La pomme de terre face aux défis du changement climatique 

<p>&laquo;&nbsp;Un message europ&eacute;en qui fait du bien&nbsp;&raquo;. <strong>Interfel, l&rsquo;AIB, l&rsquo;irlandais Bord Bia et Freshfel Europe</strong> ont lanc&eacute; officiellement la campagne de promotion &ldquo;Life is better&rdquo; le 18 mai.</p>

<div class="lireaussi"><a href="https://www.reussir.fr/fruits-legumes/life-is-better-avec-les-fruits-les-legumes-et-la-banane" target="_blank">Life is better, avec les fruits, les l&eacute;gumes et la banane : une communication europ&eacute;enne pour les Mill&eacute;nials </a></div>

<p>Ce lancement, qui s&rsquo;est voulu festif et d&eacute;tendu, &agrave; l&rsquo;image de cette campagne de communication, s&rsquo;est tenu en pr&eacute;sentiel et en distanciel &agrave; l&rsquo;occasion de l&rsquo;assembl&eacute;e g&eacute;n&eacute;rale de Freshfel &agrave; Bruxelles (lors de laquelle a &eacute;t&eacute; &eacute;lu pr&eacute;sident de Freshfel Salvo Laudani, vice-pr&eacute;sident sortant et pr&eacute;sident de Fruitimprese Sicilia).</p>

<div class="lireaussi"><a href="https://www.reussir.fr/fruits-legumes/un-italien-a-la-presidence-de-freshfel-europe" target="_blank">Un Italien &agrave; la pr&eacute;sidence de Freshfel Europe</a></div>

<p><a>&ldquo;Life is better with fruits, vegetable and banana&rdquo;</a> (&ldquo;Bien mieux avec les L&eacute;gumes, les Fruits et la Banane&rdquo;), lanc&eacute; par Interfel (Interprofession des Fruits et L&eacute;gumes Frais), l&rsquo;AIB (Association Interprofessionnelle de la Banane), Bord Bia (Irish Food Board) et Freshfel (Association europ&eacute;enne des fruits et l&eacute;gumes frais) et co-financ&eacute; par l&rsquo;UE, <em>&laquo;&nbsp;a pour objectif <strong>d&rsquo;augmenter le niveau de connaissances des Mill&eacute;nials (25-34 ans)</strong> </em><em>sur la vari&eacute;t&eacute;, <strong>la simplicit&eacute; de pr&eacute;paration</strong>, les possibilit&eacute;s d&rsquo;occasions de consommation et <strong>les aspects de durabilit&eacute;</strong> environnementale des fruits et des l&eacute;gumes frais dont la banane&nbsp;&raquo;,</em> rappelle Philippe Binard, d&eacute;l&eacute;gu&eacute; g&eacute;n&eacute;ral de Freshfel. Le tout avec un ton ludique et d&eacute;cal&eacute;.</p>

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            <div class="field field--name-image field--type-image field--label-hidden field__item">  <img src="https://www.reussir.fr/fruits-legumes/sites/fruits-legumes/files/styles/contenu_demi_largeur/public/Logo%20Life%20is%20better%20avec%20les%20L%C3%A9gumes%20les%20Fruits%20et%20la%20Banane_0.png?itok=HZ4njklB" width="370" height="298" alt="" typeof="foaf:Image" /></div>
      
            <div class="field field--name-field-legende field--type-string field--label-hidden field__item">Logo de la campagne de communication Life is better avec les L&eacute;gumes les Fruits et la Banane</div>
      
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    Life is Better

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<h2><strong>Un programme aux petits oignons</strong></h2>

<p>D&eacute;ploy&eacute;e <strong>pour 3 ans en France et en Irlande</strong>, la campagne a &eacute;t&eacute; lanc&eacute;e par une annonce en mars 2022 et devrait s&rsquo;&eacute;taler jusqu&rsquo;&agrave; f&eacute;vrier 2025. Elle dispose d&rsquo;un budget de <strong>5,4 M&euro; dont 20 % financ&eacute; par le secteur professionnel.</strong> Elle reposera sur des activit&eacute;s de relations presse, <strong>sur les r&eacute;seaux sociaux</strong> et les sites internet des partenaires et celui d&eacute;di&eacute; lifeisbetter.eu, de la publicit&eacute; et des outils de communication. Des &eacute;v&eacute;nements sont aussi au programme, dont des r&eacute;unions annuelles comme celle du jour &agrave; l&rsquo;occasion des assembl&eacute;es g&eacute;n&eacute;rales de Freshfel (printemps 2023 &agrave; Paris, printemps 2024 &agrave; Dublin).</p>

<p>En France, Life is better, avec Interfel et l&rsquo;AIB, participera au <strong>festival parisien Rock en Seine en ao&ucirc;t</strong> avec un stand d&eacute;di&eacute; sous forme d&rsquo;exp&eacute;rience immersives. Les <strong>comptes Instagram -</strong><strong> r&eacute;seau social phare des Mill&eacute;nials-</strong> @lesfruitsetlegumesfrais et @labanane.info seront particuli&egrave;rement dynamiques, avec des contenus (recettes et des vid&eacute;os d&rsquo;influenceurs) cr&eacute;atifs et d&eacute;cal&eacute;s publi&eacute;s r&eacute;guli&egrave;rement.</p>

<p><strong>Quatre ambassadeurs sont partenaires</strong> de la campagne. En France, l&rsquo;influenceur et humouriste <strong>Benjamin Verrecchia, plus de 500&nbsp;000 followers</strong> sur Instagram, est un des ambassadeurs qui a &eacute;t&eacute; d&eacute;voil&eacute; le 18 mai. Autre partenaire en France&nbsp;: <strong>le site Topito. Cinq vid&eacute;os exclusives</strong> seront publi&eacute;es de cet &eacute;t&eacute; &agrave; cet hiver. En novembre, un cooking workshop avec la presse est pr&eacute;vue.</p>

<p><strong>La banane aura en plus un programme sp&eacute;cifique, en mettant l&rsquo;accent sur son c&ocirc;t&eacute; &eacute;nergie</strong>. V&eacute;ronique Le Bail, d&eacute;l&eacute;gu&eacute;e g&eacute;n&eacute;rale de l&rsquo;AIB, confirme&nbsp;: <em>&laquo;&nbsp;La banane est une excellente alternative aux en-cas classiques, au petit d&eacute;jeuner et m&ecirc;me au chocolat&nbsp;&raquo;.</em> L&rsquo;AIB d&eacute;ploiera aussi un partenariat avec des activit&eacute;s de loisirs sp&eacute;cifiques aux jeunes adultes et la banane sera ainsi cet automne dans une petite s&eacute;rie de spots publicitaires et cet hiver <strong>dans les centres sportifs pris&eacute;s des jeunes</strong>.</p>

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            <div class="field field--name-image field--type-image field--label-hidden field__item">  <img src="https://www.reussir.fr/fruits-legumes/sites/fruits-legumes/files/styles/contenu_tiers_largeur/public/life%20is%20better%20brushetta_0.jpg?itok=gjJMSKwP" width="200" height="634" alt="" typeof="foaf:Image" /></div>
      
            <div class="field field--name-field-legende field--type-string field--label-hidden field__item">Premier communiqu&eacute; de presse - recette de la campagne Life is Better, envoy&eacute; le 18 mai.</div>
      
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    Life is Better

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<h2><strong>S&rsquo;adapter aux nouveaux Mill&eacute;nials</strong></h2>

<p>En Irlande, un ambassadeur de choix a &eacute;t&eacute; choisi : <strong>l&rsquo;influenceur et chef Eoin Sheehan. <em>&laquo;&nbsp;Mon r&ocirc;le est de rendre cool et &agrave; la mode les fruits et l&eacute;gumes</em></strong><em> et de donner des conseils, y compris en mati&egrave;re d&rsquo;&eacute;quipement (&hellip;)&nbsp;Les consommateurs ont compris le <strong>lien entre la sant&eacute; et l&rsquo;alimentation, le sport. Il y a une prise de conscience pour une production locale et depuis 5 ans</strong> je constate une &eacute;volution positive et forte quant &agrave; l&rsquo;importance du d&eacute;veloppement durable. Au-del&agrave; du message, il faut donner aux consommateurs <strong>des solutions faciles et pratiques&nbsp;: contenants r&eacute;utilisables ou recyclables</strong>, des fruits et des l&eacute;gumes biosourc&eacute;s, des id&eacute;es de cuisine anti-gaspi&hellip;&nbsp;&raquo;</em></p>

<p>Lise Jacob, directrice de la communication &agrave; Interfel r&eacute;sume&nbsp;: <em>&laquo;&nbsp;<strong>Les habitudes de consommation des Mill&eacute;nials ont chang&eacute;. Ils sont plus nomades et &ldquo;urban style&rdquo;,</strong> consomment des fruits et des l&eacute;gumes peu importe le moment de la journ&eacute;e<strong>, il n&rsquo;y a plus vraiment de structure de repas.</strong> Les r&eacute;gimes alimentaires se sp&eacute;cifient, comme le <strong>flexitarisme</strong>. Il y a une volont&eacute; de saisonnalit&eacute;. <strong>Nous devons nous adapter &agrave; ces faits avec des conseils et des recettes adapt&eacute;es, le tout avec humour et d&eacute;contraction.</strong>&nbsp;&raquo;</em></p>

<div class="lireaussi"><a href="https://www.reussir.fr/fruits-legumes/quel-regard-porte-les-millenials-sur-les-legumes-les-fruits-et-la-banane" target="_blank" title="Aucun r&eacute;sultat">Quel regard portent les Mill&eacute;nials sur les l&eacute;gumes, les fruits et la banane ?</a></div>

<p>&nbsp;</p>

<h2><strong>Un enjeu de consommation</strong></h2>

<p>Comme le rappelle Philippe Binard, l&rsquo;OMS recommande une consommation de fruits et l&eacute;gumes frais de 400 g/jour/personne alors que <strong>la moyenne europ&eacute;enne n&rsquo;est qu&rsquo;&agrave; 349,19 g</strong>. <em>&laquo;&nbsp;Seuls 5 pays atteignent les 400 g&nbsp;: la Roumanie, la Gr&egrave;ce, la Belgique le Portugal et l&rsquo;Italie.&nbsp;&raquo;</em> <strong>La France se situe &agrave; peine au-dessus des 300 g et l&rsquo;Irlande bien en de&ccedil;&agrave;. </strong></p>

<div class="lireaussi"><a href="https://www.reussir.fr/fruits-legumes/un-europeen-sur-trois-declare-ne-consommer-aucun-fruit-et-legume" target="_blank">Un Europ&eacute;en sur trois d&eacute;clare ne consommer aucun fruit et l&eacute;gume </a></div>

<p><em>&laquo;&nbsp;Outre les diff&eacute;rences de pays, il y a aussi des diff&eacute;rences selon les g&eacute;n&eacute;rations&nbsp;: les Mill&eacute;nials sont 38,7 % &agrave; d&eacute;clarer ne consommer aucun fruit et l&eacute;gumes, l&agrave; o&ugrave; les gens de ma g&eacute;n&eacute;ration [45-64 ans] ne sont que 31,9 %&nbsp;&raquo;.</em> En France, <strong>seuls 17,8 % des Mill&eacute;nials d&eacute;clarent consommer 5 fruits et l&eacute;gumes par jour ou plus contre 19,1 % des 45-64 ans</strong>&nbsp;; en Irlande ils sont 30,7 % contre 34,7 % des 45-64 ans.</p>

<figure role="group" class="align-center"><div>
  
  
            <div class="field field--name-image field--type-image field--label-hidden field__item">  <img src="https://www.reussir.fr/fruits-legumes/sites/fruits-legumes/files/styles/normal_size/public/consommation%20UE%20pays_0.jpg?itok=q3cuZnzO" width="800" height="550" alt="" typeof="foaf:Image" /></div>
      
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    Capture d'&eacute;cran FLD - Freshfel

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<figcaption>L'OMS recommande une consommation de fruits et l&eacute;gumes frais de 400 g/jour/personne alors que <strong>la moyenne europ&eacute;enne n&rsquo;est qu&rsquo;&agrave; 349,19 g</strong>. Seuls 5 pays atteignent les 400 g.</figcaption></figure><p>&nbsp;</p>

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<div class="align-center">
  
  
            <div class="field field--name-image field--type-image field--label-hidden field__item">  <img src="https://www.reussir.fr/fruits-legumes/sites/fruits-legumes/files/styles/normal_size/public/consommation%20UE%20g%C3%A9n%C3%A9ration.jpg?itok=XOA9eLPh" width="800" height="550" alt="" typeof="foaf:Image" /></div>
      
            <div class="field field--name-field-legende field--type-string field--label-hidden field__item">En France, seuls 17,8 % des Mill&eacute;nials d&eacute;clarent consommer 5 fruits et l&eacute;gumes par jour ou plus contre 19,1 % des 45-64 ans ; en Irlande ils sont 30,7 % contre 34,7 % des 45-64 ans.</div>
      
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    Capture d'&eacute;cran / FLD - Life is Better

</div>




Les fruits et légumes et la banane promettent bien-être et plaisir dans la nouvelle campagne cofinancée par l’UE. Se démarquant tant par la cible (Millénials) que par les partenaires (interprofessions françaises et irlandaise et association européenne) et le sujet (fruits et légumes frais ET banane), elle se veut décalée et amusante pour mieux toucher les jeunes adultes. Détails des actions prévues.

Fun, créative et bien mieux, la campagne de comm’ Life is Better se dévoile

<p>Le groupe Avril et sa filiale Ol&eacute;on ont annonc&eacute; via un communiqu&eacute; du 19 mai la construction d'<strong>un nouveau site de production d'ester, qui sera bas&eacute; &agrave; Baytown au Texas. La mise en service de l'usine est pr&eacute;vue pour fin 2023. L'investissement s'&eacute;l&egrave;ve &agrave; 50 millions de dollars.</strong></p>

<p>&nbsp;</p>

<div class="lireaussi"><a href="https://www.reussir.fr/ladepeche/le-groupe-avril-triple-son-resultat-net-entre-2020-et-2021" target="_blank">Lire aussi :&nbsp;Le groupe Avril triple son r&eacute;sultat net entre 2020 et 2021</a></div>

<p class="normal">&nbsp;</p>

<p>Jeroen Dirckx, le directeur g&eacute;n&eacute;ral d&rsquo;Oleon explique que "cette nouvelle installation produira des esters en utilisant notre toute derni&egrave;re technologie (...). Elle fournira &eacute;galement des solutions de m&eacute;lange pour soutenir notre activit&eacute; croissante dans le domaine du p&eacute;trole et du gaz. La crise actuelle de la cha&icirc;ne d'approvisionnement et la volatilit&eacute; des march&eacute;s nous ont plus que jamais convaincus de la n&eacute;cessit&eacute; d'une production nationale."</p>

<p>La soci&eacute;t&eacute; Oleon est sp&eacute;cialis&eacute;e dans la transformation des huiles v&eacute;g&eacute;tales et des graisses animales en produits ol&eacute;ochimiques tels que les acides gras, la glyc&eacute;rine, les dim&egrave;res et les esters, rappelle le communiqu&eacute;. Ces produits sont utilis&eacute;s comme &eacute;l&eacute;ments de base ou ingr&eacute;dients dans de nombreux produits tels que les aliments, les cosm&eacute;tiques, les lubrifiants, les savons, les rev&ecirc;tements, etc.</p>

<p>Le si&egrave;ge social d'Oleon est bas&eacute; en Belgique, et dispose de six usines, r&eacute;parties en France, en Allemagne, en Malaisie et aux Etats-Unis.</p>

<p>&nbsp;</p>



La société Oleon, filiale du groupe Avril, est une société basée en Belgique spécialisée dans l'oléochimie, disposant de sites de production dans divers pays, dont l'Hexagone.

Oleon - Groupe Avril : une nouvelle usine au Texas fin 2023

<p class="MsoBodyText" style="text-align:left;">Le code rural et de la p&ecirc;che maritime pr&eacute;voit la possibilit&eacute; d'interdire ou d'encadrer l'usage des pesticides dans les zones prot&eacute;g&eacute;es, conform&eacute;ment &agrave; la directive du 21 octobre 2009, instaurant un cadre &agrave; une utilisation des pesticides compatible avec le d&eacute;veloppement durable. Mais, hors chartes et contrats, ce principe n'a pas &eacute;t&eacute; appliqu&eacute; aux sites terrestres Natura 2000 et aucune mesure r&eacute;glementaire n'a &eacute;t&eacute; prise pour restreindre ou interdire l'usage des pesticides dans ces zones. C&rsquo;est ce qui justifie, aux yeux du Conseil d&rsquo;Etat, la n&eacute;cessit&eacute; d&rsquo;adopter de nouvelles dispositions r&eacute;glementaires, objet du projet de d&eacute;cret mis en consultation publique jusqu&rsquo;au 5 juin par le minist&egrave;re de la Transition &eacute;cologique.</p><p class="MsoBodyText" style="text-align:left;">Il ne concerne que les sites terrestres, le Conseil d&rsquo;Etat ayant jug&eacute; que le dispositif r&eacute;glementaire existant &eacute;tait satisfaisant dans les sites Natura 2000 marins ainsi que dans les zones de captage de l'eau destin&eacute;e &agrave; la consommation humaine. Datant du 15 novembre dernier, la d&eacute;cision du Conseil d&rsquo;Etat faisait suite &agrave; un recours d&eacute;pos&eacute; en 2019 par l&rsquo;association France nature environnement. Elle donnait six mois au gouvernement pour corriger le tir.</p><h2 class="MsoBodyText" style="text-align:justify;">10% de la SAU en zone Natura 2000, dont 50% en prairie</h2><p>Le d&eacute;cret pr&eacute;voit de d&eacute;l&eacute;guer aux pr&eacute;fets l&rsquo;encadrement de l&rsquo;utilisation des produits phytopharmaceutiques, dans les sites terrestres Natura 2000, lorsque cet encadrement n&rsquo;a pas &eacute;t&eacute; pr&eacute;vu par les chartes et contrats (contrats d&rsquo;aides &agrave; la conversion &agrave; l'agriculture biologique, Mesures agroenvironnementales et climatiques...)</p><p class="MsoBodyText" style="text-align:left;">Le r&eacute;seau fran&ccedil;ais Natura 2000 compte 1756 sites terrestres et marins, repr&eacute;sentant une surface terrestre de 7 millions d&rsquo;ha au total, dont 3 millions d&rsquo;ha de SAU, soit 10% de la SAU nationale. La moiti&eacute; environ est couverte de prairies permanentes, avec peu ou pas d&rsquo;usage de produits phytosanitaires.</p><p>La gestion des sites repose sur des orientations d&eacute;finies par un document d&rsquo;objectifs (DOCOB) et sur des mesures de protection adapt&eacute;es aux r&eacute;alit&eacute;s et aux enjeux locaux de protection de la faune et de la flore. Elles sont pour l&rsquo;essentiel formul&eacute;es dans le cadre de contrats et chartes. Elles ont pour but de conserver ou de r&eacute;tablir dans un &eacute;tat favorable &agrave; leur maintien &agrave; long terme les habitats naturels et les populations des esp&egrave;ces de faune et de flore sauvages, tout en maintenant des activit&eacute;s socio-&eacute;conomiques.</p>


Un projet de décret habilite les préfets à réglementer l’utilisation des produits phytopharmaceutiques dans un site Natura 2000, dès lors qu'elle n’est pas prise en compte dans les contrats et chartes. Le réseau terrestre Natura 2000 couvre 3 millions d’ha, soit environ 10% de la SAU.

Vers un usage plus réglementé des pesticides dans les zones Natura 2000

<div class="node__content clearfix">
<div class="field field--name-body field--type-text-with-summary field--label-hidden field__item">
<h2>Les d&eacute;rogations</h2>

<p><strong>Flypack Ficus</strong> est autoris&eacute; par d&eacute;rogation <strong>jusqu&rsquo;au 25 ao&ucirc;t 2022</strong>, sur <strong>figuier </strong>pour le pi&eacute;geage des <strong>mouches des fruits</strong>.</p>

<p><strong>Apron XL</strong> a obtenu une AMM 120 jours valable <strong>jusqu&rsquo;au</strong> <strong>1<sup>er</sup> septembre 2022</strong> pour le traitement des <strong>semences de basilic de plein champ</strong> contre les <strong>maladies fongiques</strong>.</p>

<p><strong>Benevia </strong>est utilisable par d&eacute;rogation <strong>jusqu&rsquo;au</strong> <strong>1<sup>er</sup> septembre 2022</strong> sur cultures de plein champ de <strong>c&eacute;leri-branche</strong> (contre <strong>Eulia heraclei</strong>), <strong>f&egrave;ve fra&icirc;che destin&eacute;e &agrave; la transformation</strong> (contre <strong>Bruchus rufimanus</strong>), <strong>navet, rutabaga, radis &agrave; cycle long</strong> (contre <strong>mouche du chou et altises Phyllotreta sp</strong>), <strong>laitues plant&eacute;es du genre Lactuca</strong> (contre les <strong>pucerons de type Nasonovia sp et Myzus sp</strong>).</p>

<p><strong>Decis Protech</strong> a re&ccedil;u une AMM 120 jours valable <strong>jusqu&rsquo;au 1<sup>er</sup> septembre 2022</strong>, sur cultures de <strong>kiwi </strong>(contre les <strong>punaises et tigres</strong>) et de <strong>noisetier </strong>(contre le <strong>balanin</strong>, les <strong>punaises </strong>et <strong>tigres</strong>).</p>

<p><strong>Movento </strong>est autoris&eacute; par d&eacute;rogation <strong>jusqu&rsquo;au 2 septembre 2022</strong> contre les <strong>pucerons </strong>sur cultures de <strong>betterave sucri&egrave;re et potag&egrave;re</strong>.</p>

<p><strong>Nirvana S</strong> a obtenu une AMM 120 jours valable <strong>jusqu&rsquo;au 1<sup>er</sup> septembre 2022</strong> pour le <strong>d&eacute;sherbage </strong>des cultures de <strong>lentille</strong>.</p>

<p><strong>Success 4</strong> est utilisable par d&eacute;rogation <strong>jusqu&rsquo;au 8 septembre 2022</strong> sur cultures d&rsquo;<strong>asperge </strong>contre les <strong>col&eacute;opt&egrave;res phytophages</strong>.</p>

<p><strong>Serenade Aso</strong> a re&ccedil;u une AMM 120 jours valable <strong>jusqu&rsquo;au 15 septembre 2022</strong> sur <strong>ch&acirc;taignier </strong>contre la <strong>pourriture des fruits</strong>.</p>

<p><strong>Flipper </strong>est autoris&eacute; par d&eacute;rogation<strong> jusqu&rsquo;au 17 septembre 2022</strong> sur <strong>lavandes et lavandins</strong> contre des <strong>ravageurs divers</strong>.</p>

<p><em>Source : <a href="https://agriculture.gouv.fr/produits-phytopharmaceutiques-autorisations-de-mise-sur-le-marche-dune-duree-maximale-de-120-jours" target="_blank">minist&egrave;re de l'Agriculture</a></em></p>

<p>&nbsp;</p>

<h2>Les produits retir&eacute;s</h2>

<p><strong>Forum&nbsp;</strong>(fongicide sur vigne contre le mildiou)&nbsp;: fin d&rsquo;utilisation le <strong>17 mai 2022</strong></p>

<p><strong>Elden </strong>(herbicide sur pomme de terre)&nbsp;: fin d&rsquo;utilisation le <strong>28 mai 2022</strong></p>

<p><strong>Karbo, Trilogie+, Insezo, Insegar</strong> (insecticides)&nbsp;: fin d&rsquo;utilisation le<strong> 31 mai 2022</strong></p>

<p><strong>Systhane 20 EW, Systhane Flex</strong> (fongicides)&nbsp;: fin d&rsquo;utilisation le <strong>31 mai 2022</strong></p>

<p><strong>Legurame Liquide</strong> (herbicide)&nbsp;: fin d&rsquo;utilisation le <strong>31 mai 2022</strong></p>

<p><strong>Surflan Pro</strong> (herbicide)&nbsp;: fin d&rsquo;utilisation le <strong>31 mai 2022</strong></p>

<p><strong>Elan </strong>(herbicide)&nbsp;: fin d&rsquo;utilisation le <strong>31 mai 2022</strong></p>

<p><em>Source : <a href="https://ephy.anses.fr/" target="_blank">Anses, plateforme e-phy</a></em></p>
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Serenade Aso a obtenu une dérogation valable jusqu'en septembre sur châtaignier pour lutter contre la pourriture des fruits.

L'actu phyto : une dérogation sur châtaignier contre la pourriture des fruits

<p>Le Comit&eacute; d&rsquo;anticipation et de suivi hydrologique (Cash), charg&eacute; par le Comit&eacute; national de l&rsquo;eau de mieux anticiper et g&eacute;rer les &eacute;pisodes de s&eacute;cheresse, s&rsquo;est r&eacute;uni mercredi 18 mai 2022 pour faire le point sur la situation et renforcer les mesures d&rsquo;&eacute;conomie d&rsquo;eau.</p>

<p>Il a publi&eacute; une carte de France montrant une projection sur les territoires avec risque de s&eacute;cheresse hydrologique d&rsquo;ici &agrave; la fin de l&rsquo;&eacute;t&eacute; 2022. Elle met en &eacute;vidence que l&rsquo;&eacute;t&eacute; 2022 pourrait &ecirc;tre marqu&eacute; par des &eacute;tiages ou des baisses de nappes marqu&eacute;es sur la totalit&eacute; du territoire.</p>

<p>&laquo;&nbsp;Il convient toutefois de rester vigilant quant &agrave; l&rsquo;utilisation de ces r&eacute;sultats. Ils donnent des indications par rapport &agrave; la normale et aux situations habituellement rencontr&eacute;es&nbsp;&raquo; pr&eacute;cise la communication du Cash.</p>

<p>&nbsp;</p>

<h2>Cinq r&eacute;gions plus particuli&egrave;rement concern&eacute;es</h2>

<p>Les r&eacute;gions Provence-Alpes-C&ocirc;te-D&rsquo;azur, Auvergne-Rh&ocirc;ne-Alpes, le nord de la Nouvelle Aquitaine, Pays-de-la-Loire et Centre-Val-de-Loire pourraient &ecirc;tre particuli&egrave;rement touch&eacute;es.</p>

<p>Pour en savoir plus ou pour suivre r&eacute;guli&egrave;rement l&rsquo;&eacute;tat des niveaux des nappes d&rsquo;eau et de la s&eacute;cheresse en France&nbsp;: les sites du <a href="https://www.brgm.fr/fr/enjeux/gestion-eaux-souterraines" target="_blank">BRGM </a>(nappes phr&eacute;atiques) et <a href="http://propluvia.developpement-durable.gouv.fr/propluvia/faces/index.jsp" target="_blank">Propluvia </a>(restrictions pr&eacute;fectorales pour l&rsquo;utilisation de l&rsquo;eau).</p>

<div class="lireaussi">Lire aussi : <a href="https://www.reussir.fr/ladepeche/des-nappes-deau-souterraines-deja-tres-basses" target="_blank" title="Des nappes d&rsquo;eau souterraine d&eacute;j&agrave; tr&egrave;s basses">Des nappes d'eau souterraines d&eacute;j&agrave; tr&egrave;s basses</a></div>



Cinq grandes régions pourraient être particulièrement touchées.

La carte de France des risques de sécheresse à l'été 2022

<p>Le distributeur sp&eacute;cialis&eacute; de produits surgel&eacute;s, &eacute;thique et 100% d&rsquo;origine France <strong>&eacute;comiam exp&eacute;rimente un nouveau service de livraison de proximit&eacute; en ferme relais avec le r&eacute;seau Agrikolis,</strong>&nbsp;a-t-il annonc&eacute; dans un communiqu&eacute; de presse le 18 mai.</p>

<p>Agrikolis est le premier r&eacute;seau de <strong>retrait de colis</strong> lourds et volumineux, collaboratif et responsable en milieu rural <strong>chez les agriculteurs</strong>, fort d&rsquo;un r&eacute;seau de 280 fermes. C&eacute;dric Guyot, co-fondateur d&rsquo;Agrikolis, s&rsquo;enthousiasme de cette exp&eacute;rimentation et d&eacute;clare : <em>&laquo; Agrikolis innove en d&eacute;veloppant un r&eacute;seau de relais pour produits surgel&eacute;s. <strong>Nous facilitons ainsi la vie du consommateur qui pourra retirer sa commande de surgel&eacute;s dans la ferme la plus proche</strong>.&nbsp;&raquo;</em></p>

<p>Le service de livraison de proximit&eacute; a &eacute;t&eacute; mis en place pour 6 &euro; par commande, &agrave; retirer chaque semaine &agrave; partir du jeudi pour toute commande pass&eacute;e sur ecomiam.com avant le mercredi &agrave; 16h. <strong>Deux premiers relais ont &eacute;t&eacute; mis en place en Bretagne</strong>&nbsp;: la Ferme relais Agrikolis Montgermont au lieu-dit Le pr&eacute; neuf (35760) pr&egrave;s de Rennes, et la Ferme relais Agrikolis Ambon au lieu-dit Lavignac (56190), pr&egrave;s de Vannes.</p>



écomiam et le relais Agrikolis s’associent pour ouvrir les deux premières fermes relais de retrait de produits surgelés 100% origine France.

écomiam teste avec Agrikolis la livraison en ferme relais de produits surgelés

<p style="text-align:center;"><strong><a href="https://app.livestorm.co/cdc-caisse-des-depots/webinaire-ami-competences-et-metiers-davenir?type=detailed">Pour participer au webinaire du mercredi 1er juin 2022 &agrave; 17h, rendez-vous ici</a> :</strong></p><p><strong>&nbsp;Un appel &agrave; manifestation d&rsquo;int&eacute;r&ecirc;t (AMI) &laquo; Comp&eacute;tences et m&eacute;tiers d&rsquo;avenir &raquo;</strong> transverse &agrave; l&rsquo;ensemble des strat&eacute;gies France 2030 a &eacute;t&eacute; publi&eacute; le 17 d&eacute;cembre 2021. Pour permettre &agrave; l&rsquo;ensemble des acteurs concern&eacute;s de mieux comprendre les attendus de cet AMI,</p><p>C<strong>et AMI vise &agrave; mieux caract&eacute;riser les besoins &agrave; court</strong>, moyen et long terme (strat&eacute;gie et prospective sur les emplois et comp&eacute;tences) et &agrave; y r<strong>&eacute;pondre par des formations, </strong>des innovations p&eacute;dagogiques et des comp&eacute;tences nouvelles et pluridisciplinaires et par l'<strong>adaptation et le renforcement de l&rsquo;appareil de formation sur des m&eacute;tiers en tension et des m&eacute;tiers d'avenir.</strong>"</p><p><strong>Ce webinaire de pr&eacute;sentation et d&rsquo;&eacute;changes s'adresse &agrave; tous les acteurs susceptibles de porter ou de participer &agrave; des projets dans ce cadre.</strong> Il s&rsquo;agit d&rsquo;informer l&rsquo;ensemble de l&rsquo;&eacute;cosyst&egrave;me de la formation initiale et professionnelle, des entreprises, des instituts techniques de l&rsquo;existence et du contenu de cet AMI, destin&eacute; &agrave; adapter l&rsquo;appareil de formation des jeunes et des salari&eacute;s aux m&eacute;tiers de demain.</p><p><u>Pourront &ecirc;tre soutenus dans ce cadre</u>&nbsp;:&nbsp;</p><p>- la r&eacute;alisation de diagnostics&nbsp;des besoins en comp&eacute;tences et en formations ;</p><p>- l&rsquo;identification des initiatives et projets en rapport avec une strat&eacute;gie&nbsp;ou plusieurs strat&eacute;gies nationales ;</p><p>- le financement de projets port&eacute;s par des consortiums&nbsp;s&eacute;lectionn&eacute;s par une proc&eacute;dure exigeante.</p><p><a href="https://agriculture.gouv.fr/france-2030-un-webinaire-le-1er-juin-pour-les-porteurs-de-projets-engages-dans-la-formation-de" target="_blank">Lire la suite de l&rsquo;article</a> </p><p>&nbsp;</p>


La réussite des stratégies d’accélération agricoles et alimentaires du 4e plan d’investissements d’avenir (PIA4) présentées le 5 novembre 2021 repose sur la capacité anticipatrice des entreprises agricoles et agroalimentaires à attirer, professionnaliser et fidéliser des salariés et de nouvelles compétences en nombre suffisant.

France 2030 : un webinaire pour les porteurs de projets en agriculture

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<p>Vigneron &agrave; Jarnac-Champagne, en Charente-Maritime, en SARL avec son p&egrave;re Christophe, Florian Brusseau cultive une centaine d&rsquo;hectares de vigne, auxquels s&rsquo;ajoute de la&nbsp;grande&nbsp;culture. &laquo;&nbsp;<em>Jusqu&rsquo;&agrave; il y a encore peu de temps, je d&eacute;sherbais chimiquement en plein sous le rang</em>, explique le jeune vigneron. <em>C&rsquo;&eacute;tait une solution facile qui permettait de traiter rapidement des grandes surfaces.&nbsp;&raquo;</em></p>

<div class="lireaussi">Lire aussi<em> | </em><a href="http://Des outils pour combiner d&eacute;sherbage chimique et m&eacute;canique de la vigne" target="_blank">Des outils pour combiner d&eacute;sherbage chimique et m&eacute;canique de la vigne</a></div>

<p>En 2021, la SARL Brusseau et Fils se r&eacute;signe tout de m&ecirc;me &agrave; r&eacute;duire la quantit&eacute; de produits phytosanitaires sur l&rsquo;exploitation. <a href="https://www.reussir.fr/vigne/des-porte-outils-pour-un-bon-debit-de-chantier" target="_blank"><strong>Le porte-outils tra&icirc;n&eacute; Emisol</strong>, qui travaille m&eacute;caniquement deux rangs complets &agrave; chaque passage</a>, <strong>s&eacute;duit l&rsquo;exploitation</strong>, avec son d&eacute;bit de chantier int&eacute;ressant. Destin&eacute; &agrave; travailler dans les vignes r&eacute;centes plant&eacute;es au GPS RTK, l&rsquo;outil est construit par l&rsquo;entreprise Forge Boisnier, distante de seulement huit kilom&egrave;tres. Il dispose d&rsquo;un syst&egrave;me d&rsquo;autocentrage assurant un positionnement optimal par rapport au rang et donc un travail efficace &agrave; proximit&eacute; des ceps et des piquets.</p>

<h3>L&rsquo;autoguidage par GPS RTK pour gagner en efficacit&eacute;</h3>

<p>Le tracteur attel&eacute; &agrave; l&rsquo;Emisol est &eacute;galement dot&eacute; d&rsquo;un autoguidage par GPS RTK, offrant une pr&eacute;cision de 2&nbsp;cm. &laquo;&nbsp;<strong><em>Plus qu&rsquo;un &eacute;quipement de confort, l&rsquo;autoguidage est un vecteur d&rsquo;efficacit&eacute;</em></strong>, explique Florian Brusseau. <em>M&ecirc;me avec un outil d&rsquo;autocentrage, &agrave; vitesse &eacute;lev&eacute;e, un mauvais coup de volant&nbsp;peut g&eacute;n&eacute;rer de la casse. C&rsquo;est vite arriv&eacute; : le fait de se retourner pour contr&ocirc;ler le travail r&eacute;alis&eacute; nous fait d&eacute;vier inconsciemment de la trajectoire.&nbsp;&raquo;</em></p>

<div class="lireaussi">Lire aussi |<a href="https://www.reussir.fr/vigne/un-resultat-optimal-en-combinant-chimique-et-mecanique" target="_blank"> &laquo;&nbsp;Un r&eacute;sultat optimal en combinant chimique et m&eacute;canique&nbsp;&raquo;</a></div>

<p>Malgr&eacute; la pr&eacute;cision de l&rsquo;autoguidage et de l&rsquo;autocentrage, et pour ne pas faire de compromis sur la vitesse de travail (6-7&nbsp;km/h), la SARL Brusseau et Fils fait le choix de <strong>garder une distance de s&eacute;curit&eacute; importante</strong>, &laquo;&nbsp;<em>pour ne pas accrocher de vigne&nbsp;&raquo;</em> et <strong>de faire installer un syst&egrave;me de d&eacute;sherbage localis&eacute; autour du pied</strong>.</p>

<h3>La cuve de 240&nbsp;litres offre une&nbsp;demi-journ&eacute;e d&rsquo;autonomie</h3>

<p>&nbsp;</p>

<div class="clearl">&nbsp;</div>

<figure><img alt="" src="https://www.reussir.fr/vigne/sites/vigne/files/_RVI295_PROD_MAT_PORTE_OUTIL_PULVERISEUR_1.JPG" /><figcaption>La cuve de 240 litres, au centre de l'appareil, alimente quatre buses, positionn&eacute;es au niveau de chaque palpeur. &copy; L. Vimond</figcaption></figure>
Forge Boisnier se sert du d&eacute;clenchement des palpeurs d&rsquo;autocentrage du porte-outils comme signal pour activer le d&eacute;sherbage chimique. <strong>Le syst&egrave;me se compose d&rsquo;une cuve de 240 litres au milieu du porte-outils, coupl&eacute;e &agrave; une petite pompe &eacute;lectrique 12 V : l&rsquo;agitation est assur&eacute;e par le retour de pression et la r&eacute;gulation est manuelle</strong>, avec un manom&egrave;tre pour l&rsquo;instant plac&eacute; &agrave; l&rsquo;arri&egrave;re. <strong>Sur chaque support de palpeur, une buse &agrave; fente pulv&eacute;rise de chaque c&ocirc;t&eacute; 20&nbsp;cm en amont et 20&nbsp;cm en aval du pied ou du piquet, lors des premiers essais</strong>.

<p>&nbsp;</p>

<div class="lireaussi">Lire aussi | <a href="http://[VIDEO] Lancement de l'Herbiduo, un outil qui combine travail du sol intercep et herbicide de pr&eacute;-lev&eacute;e" target="_blank">[VIDEO] Lancement de l&rsquo;Herbiduo, un outil qui combine travail du sol intercep et herbicide de pr&eacute;-lev&eacute;e</a></div>

<p>Livr&eacute; l&rsquo;&eacute;t&eacute; dernier, l&rsquo;appareil, factur&eacute; 67 500&nbsp;euros (d&eacute;sherbage compris) n&rsquo;a pour le moment pas &eacute;t&eacute; test&eacute; avec des herbicides. <em>&laquo;&nbsp;Nous nous sommes concentr&eacute;s sur des tests avec de l&rsquo;eau claire, afin de <strong>chercher quelle &eacute;tait la meilleure position des buses&nbsp;</strong>&raquo;</em>, explique Florian Brusseau. Les premiers r&eacute;sultats se montrent encourageants. De 90 litres par hectare en traitement en plein, la pulv&eacute;risation est descendue &agrave; moins de 30 litres, dans des vignes &agrave; 2,80&nbsp;m d&rsquo;interrang et 1,30&nbsp;m entre pieds. Dans des configurations de plantation diff&eacute;rentes, la r&eacute;duction sera toute autre. <em>&laquo;&nbsp;Mais cela m&rsquo;assure une <strong>demi-journ&eacute;e de travail sans avoir &agrave; refaire le plein</strong>, </em>appr&eacute;cie le vigneron.<em> C&rsquo;&eacute;tait l&rsquo;un de nos objectifs.&nbsp;&raquo;</em></p>

<h3>Encore une grande marge de progr&egrave;s</h3>

<p>&nbsp;</p>

<div class="clearl">&nbsp;</div>

<figure><img alt="" src="https://www.reussir.fr/vigne/sites/vigne/files/_RVI295_PROD_MAT_PORTE_OUTIL_PULVERISEUR_3.JPG" /><figcaption>Le vigneron et le constructeur t&acirc;tonnent sur la position optimale et le type de buse. &copy; L. Vimond</figcaption></figure>
La version du d&eacute;sherbage n&rsquo;est pas d&eacute;finitive. <strong><em>&laquo;&nbsp;Le support des buses n&rsquo;est pas encore rigide, le temps de trouver la position ad&eacute;quate</em></strong>, explique Adrien Boisnier, le dirigeant de Forge Boisnier. <em>Le principal d&eacute;fi concerne le choix de la buse. <strong>Difficile de trouver sur le march&eacute; une buse, dans nos objectifs de d&eacute;bit et pression, avec un angle suffisamment ferm&eacute;</strong> pour ne d&eacute;sherber qu&rsquo;une petite bande &agrave; distance.&nbsp;&raquo;</em> Avec la buse actuelle, l&rsquo;appareil traite 50 &agrave; 80&nbsp;cm de large. <em>&laquo;&nbsp;30&nbsp;cm suffiraient</em>, pr&eacute;cise Florian Brusseau, <em>ce qui laisse une marge de r&eacute;duction de volume &agrave; l&rsquo;hectare consid&eacute;rable.&nbsp;&raquo;</em> <strong>Impossible de rapprocher la buse du pied sans prendre le risque de l&rsquo;exposer</strong>, elle et son support, au foisonnement de terre et <strong>&agrave; une casse assur&eacute;e</strong>.

<p>&nbsp;</p>

<p>L&rsquo;autre marge de progression, donc de r&eacute;duction de volume, concerne le d&eacute;clenchement des palpeurs. <em>&laquo;&nbsp;Comme le d&eacute;sherbage chimique est activ&eacute; d&egrave;s qu&rsquo;on sollicite le palpeur, la longueur de bande trait&eacute;e d&eacute;pend de la garde que l&rsquo;on donne aux palpeurs</em>, explique le vigneron. <strong><em>Moins on a de garde, moins on d&eacute;sherbe.&nbsp;&raquo;</em></strong></p>

<p>En bout de rang, le vigneron constate que&nbsp;les palpeurs sont sollicit&eacute;s du piquet de t&ecirc;te &agrave; l&rsquo;ancrage, ce qui permet une <strong>pulv&eacute;risation continue entre ces deux points</strong>. <em>&laquo;&nbsp;Pas de risque de voir du liseron s&rsquo;y d&eacute;velopper.&nbsp;&raquo;</em></p>
</div>



Florian Brusseau compte utiliser son porte-outils comme support de désherbage chimique. Il n’appliquera ses herbicides qu’au niveau des pieds de vigne.

« Je désherberai chimiquement juste autour des vignes avec mon porte-outils interceps »

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<p>Tr&egrave;s active sur les r&eacute;seaux sociaux, Dominique Gautier a &eacute;t&eacute;&nbsp;particuli&egrave;rement remarqu&eacute;e ces derni&egrave;res ann&eacute;es pour sa communication positive et en accueillant des groupes sur la Ferme de Kermerrien&nbsp;qu&rsquo;elle dirige avec son mari Philippe et son cousin Yannick Thomas. Elle a notamment re&ccedil;u en d&eacute;cembre&nbsp;2019 la victoire de la Bretagne cat&eacute;gorie Terre et Mer, une distinction attribu&eacute;e &agrave; des Bretonnes et des Bretons qui ont marqu&eacute; la r&eacute;gion par une initiative remarquable dans le monde agricole.&nbsp;&Agrave; la pr&eacute;sidence d&rsquo;Agriculteurs de Bretagne, elle assurera la continuit&eacute; du projet strat&eacute;gique L&rsquo;appel des agriculteurs bretons pour une agriculture partag&eacute;e, lanc&eacute; en 2021, avec le conseil&nbsp;d&rsquo;administration.</p>

<p>&Agrave; l&rsquo;occasion de son assembl&eacute;e g&eacute;n&eacute;rale le 5&nbsp;avril dernier, un prix d&rsquo;encouragement a &eacute;t&eacute; d&eacute;cern&eacute; &agrave; Adrien Montefusco et &agrave; C&eacute;line Tallet pour leur chronique Twitter. Tous les 15 jours, ils r&eacute;digent une chronique Twitter sur un th&egrave;me en lien avec le cochon. Les actions pr&eacute;vues pour 2022 sont toujours aussi nombreuses. L&rsquo;association reconduit les visites Tous &agrave; la ferme le dimanche 19&nbsp;juin prochain, et les actions Tourn&eacute;e d&rsquo;&eacute;t&eacute; des march&eacute;s et sites touristiques bretons.</p>
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Éleveuse de porcs à Trévérec dans les Côtes-d’Armor, Dominique Gautier succède à Danièle Even à la présidence de l’association Agriculteurs de Bretagne.

Dominique Gautier, nouvelle présidente d’Agriculteurs de Bretagne

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<p>Le pou rouge est particuli&egrave;rement dur &agrave; traquer ! Ce minuscule parasite ne vit pas sur son h&ocirc;te, la poule pondeuse. Il se d&eacute;place uniquement la nuit pour se nourrir de son sang et se cache durant la journ&eacute;e dans la multitude de petits interstices pr&eacute;sents dans le b&acirc;timent.</p>

<div class="lireaussi">Lire aussi :&laquo;&nbsp;Faire converger les solutions de lutte contre le pou rouge en poule pondeuse&nbsp;&raquo;</div>

<p>Lorsque les grappes de poux deviennent visibles, il est d&eacute;j&agrave; trop tard pour &eacute;viter l&rsquo;infestation. Elles repr&eacute;sentent la partie &eacute;merg&eacute;e de l&rsquo;iceberg. En outre, <em>Dermanyssus gallinae</em> a un cycle de reproduction tr&egrave;s court&nbsp;en conditions optimales, proches de celles rencontr&eacute;es en poulaillers (7 jours, &agrave; 25-30&deg;C et 70&nbsp;% d&rsquo;humidit&eacute;).</p>

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<figure><img alt="" height="607" src="https://www.reussir.fr/volailles/sites/aviculture/files/_RAV274_ELEV_POU_ROUGE_NIV1_score_eleve.jpg" width="455" /><figcaption>Score d'infestation &eacute;lev&eacute; du pi&egrave;ge tube PVC et bois &copy; Itavi</figcaption></figure>
Suivre l&rsquo;&eacute;volution de la population de poux d&egrave;s la mise en place du lot de poules pondeuses est donc essentiel pour d&eacute;terminer le moment opportun des mesures de contr&ocirc;le et optimiser leur efficacit&eacute;. &laquo;&nbsp;<em>C&rsquo;est un point cl&eacute; de la lutte int&eacute;gr&eacute;e contre le pou rouge</em>&nbsp;&raquo;, souligne le <a href="https://www.reussir.fr/volailles/la-lutte-integree-contre-le-pou-rouge-testee-en-elevages-de-poules-pondeuses" target="_blank">groupe de recherche europ&eacute;en MiteControl</a> qui vient de publier plusieurs guides techniques sur la gestion du pou rouge, dont un sur le monitoring des populations.

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<h3>Plusieurs types de pi&egrave;ges</h3>

<p>Le suivi des populations peut &ecirc;tre r&eacute;alis&eacute; &agrave; l&rsquo;aide de pi&egrave;ges &agrave; poux r&eacute;partis dans la structure du poulailler. Il en existe de nombreux types, les plus couramment utilis&eacute;s par les &eacute;leveurs &eacute;tant compos&eacute;s d&rsquo;un tube en PVC dans lequel est ins&eacute;r&eacute; un b&acirc;ton de bois ou un carton alv&eacute;ol&eacute; enroul&eacute; sur lui-m&ecirc;me. Ils conviennent &agrave; tous les types d&rsquo;&eacute;levage, y compris en voli&egrave;re et au sol. La m&eacute;thode du ruban adh&eacute;sif bleu, repli&eacute; et fix&eacute; sur le fil &agrave; &oelig;ufs, est une m&eacute;thode simple et peu co&ucirc;teuse, r&eacute;serv&eacute;e aux b&acirc;timents en cages am&eacute;nag&eacute;es. &laquo;&nbsp;<em>Les poules ne doivent pas avoir acc&egrave;s au ruban car elles pourraient l&rsquo;endommager&nbsp;</em>&raquo;, a pr&eacute;cis&eacute; Geoffrey Chiron, de l&rsquo;Itavi lors d&rsquo;une visioconf&eacute;rence organis&eacute;e par les partenaires du projet.</p>

<h3>Plac&eacute;s sur les lieux de passage des poux</h3>

<p>Le bon emplacement des pi&egrave;ges est d&eacute;terminant. Ils sont positionn&eacute;s sur le chemin d&rsquo;acc&egrave;s des poux aux poules et pr&egrave;s des zones de nichage : dessous des perchoirs, joints de la structure&hellip; &laquo;<em>&nbsp;Il est conseill&eacute; d&rsquo;installer au minimum douze pi&egrave;ges par b&acirc;timent, bien r&eacute;partis en longueur, largeur et hauteur et en fonction des zones plus &agrave; risques constat&eacute;es par l&rsquo;&eacute;leveur.</em>&nbsp;&raquo; Il faut respecter un &eacute;cart d&rsquo;au moins deux m&egrave;tres entre deux pi&egrave;ges et ne pas les installer pr&egrave;s des grappes de poux. &laquo;&nbsp;<em>Apr&egrave;s son repas, le pou risque de se nicher dans la grappe plut&ocirc;t que dans le pi&egrave;ge</em>.&nbsp;&raquo; Les pi&egrave;ges sont num&eacute;rot&eacute;s et localis&eacute;s sur un plan pour faciliter le suivi en cours de bande et d&rsquo;un lot &agrave; l&rsquo;autre. Ils sont relev&eacute;s tous les sept jours. &laquo;&nbsp;<em>Il est important d&rsquo;enregistrer &agrave; chaque fois les observations de poux (absence/pr&eacute;sence, score de notation de 1 &agrave; 4-5, comptage). Cela permet de mieux comprendre &agrave; quel rythme et o&ugrave; les poux se d&eacute;veloppent en premier et d&rsquo;ajuster l&rsquo;emplacement des pi&egrave;ges</em>&nbsp;&raquo;, poursuit Jon Walton d&rsquo;ADAS au Royaume-Uni.</p>

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<figure><img alt="" height="374" src="https://www.reussir.fr/volailles/sites/aviculture/files/_RAV274_ELEV_POU_ROUGE_NIV1jonwalton.png" width="646" /><figcaption>Jon Walton d'ADAS au Royaume-Uni :" Il faut respecter un &eacute;cart d&rsquo;au moins deux m&egrave;tres entre deux pi&egrave;ges et ne pas les installer pr&egrave;s des grappes de poux." &copy; capture MiteControl</figcaption></figure><p>&nbsp;</p>

<p>Pour aider &agrave; interpr&eacute;ter les r&eacute;sultats, le groupe MiteControl propose une grille d&rsquo;&eacute;valuation du niveau d&rsquo;infestation (faible, moyen, fort) selon le type de pi&eacute;geage utilis&eacute; (voir tableau). Le seuil d&rsquo;infestation est toutefois assez subjectif et diff&egrave;re d&rsquo;un &eacute;levage &agrave; l&rsquo;autre. C&rsquo;est avec l&rsquo;exp&eacute;rience d&rsquo;une bande &agrave; l&rsquo;autre et un suivi r&eacute;gulier que l&rsquo;&eacute;leveur pourra juger du bon moment pour mettre en place des mesures de contr&ocirc;le.</p>

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            <div class="field field--name-image field--type-image field--label-hidden field__item">  <img src="https://www.reussir.fr/volailles/sites/aviculture/files/styles/normal_size/public/Capture%20tab%20pou%20rouge.png.webp?itok=3HerHsNk" width="747" height="240" alt="" typeof="foaf:Image" /></div>
      
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<p>Il est aussi possible de monitorer le pou sans pi&egrave;ge, en surveillant des zones d&rsquo;un m&egrave;tre carr&eacute;&nbsp;de structure bien identifi&eacute;es, mais cette m&eacute;thode demande du temps et de l&rsquo;entra&icirc;nement et est moins sensible que les pi&egrave;ges (les poux sont en g&eacute;n&eacute;ral d&eacute;tect&eacute;s trop tardivement).</p>

<p>Il existe par ailleurs une m&eacute;thode scientifique pour mesurer pr&eacute;cis&eacute;ment la population de poux mais elle n&rsquo;est pas envisageable en routine en &eacute;levage. Bas&eacute;e sur l&rsquo;utilisation du pi&egrave;ge AviVet, elle consiste &agrave; r&eacute;ceptionner les poux dans un sac en plastique, &agrave; les congeler durant 48&nbsp;heures puis &agrave; les peser.</p>

<h3>Vers une surveillance automatis&eacute;e</h3>

<p>A moyen terme, le monitoring par camera infrarouge devrait en revanche devenir accessible aux &eacute;leveurs. D&eacute;velopp&eacute; dans le cadre du projet MiteControl, il est bas&eacute; sur l&rsquo;enregistrement toutes les dix secondes de l&rsquo;activit&eacute; des poules durant la nuit &agrave; l&rsquo;aide d&rsquo;une cam&eacute;ra positionn&eacute;e en hauteur. Lors d&rsquo;une infestation par les poux, les poules sont beaucoup plus agit&eacute;es et dorment peu. &laquo;&nbsp;<em>Une version commerciale de cette m&eacute;thode comprenant une application d&rsquo;alerte du niveau d&rsquo;activit&eacute; sera disponible d&rsquo;ici deux ans</em>&nbsp;&raquo;, a pr&eacute;cis&eacute; Sam Willens, de l&rsquo;universit&eacute; KU Leuven&nbsp;en Belgique. Elle sera aussi utile pour mesurer le comportement de picage.</p>
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<p>Astuce</p>

<p>Deux heures apr&egrave;s l&rsquo;extinction des lumi&egrave;res, retournez dans le b&acirc;timent &agrave; l&rsquo;aide d&rsquo;une lampe torche pour observer les perchoirs, les barres de fixation et les poules. Les poux rouges &eacute;tant plus actifs, ils seront aussi plus faciles &agrave; rep&eacute;rer.</p>
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<p>Partenaires</p>

<p>Projet MiteControl : Institut belge Experimental Poultry Center, universit&eacute; de Paul Val&eacute;ry de Montpellier, universit&eacute; hollandaise KU Leuven, Itavi, Adas (Royaume-Uni), Koppert (Pays-Bas), Belgabroed (Belgique). Financement Feder Interreg Europe du Nord-Ouest</p>
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Outils de surveillance du niveau d’infestation et de suivi de l’efficacité des mesures de contrôles, les pièges à poux doivent être bien positionnés dans le bâtiment et relevés régulièrement.

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