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 <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/8/6/5/2/5912568-1-fre-FR/79402571bb89-salon-jpg" alt="" height="779" width="556" /></figure>

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R&eacute;ussir ses semis et ses plantations est un enjeu important pour nos fili&egrave;res semences. Programme de la journ&eacute;e (9h00 - 17h00) &bull; 30 mat&eacute;riels performants de semis et de plantation &bull; D&eacute;monstrations de mat&eacute;riels, pr&eacute;sentations d&rsquo;implantations de semis sous couvert v&eacute;g&eacute;tal, conf&eacute;rences, visites d&rsquo;essais &bull; Rencontrez les professionnels et les acteurs de la fili&egrave;re, 500 visiteurs attendus !D&eacute;jeuner sur site : menu convivial (&agrave; la charge du visiteur, sur r&eacute;servation) Programme et inscription (gratuite et obligatoire) <a href="https://www.fnams.fr/" target="_blank" title="">www.fnams.fr</a>

Sem'Expo : rdv national de matériels de semis et plantation

Les professionnels fran&ccedil;ais du veau doivent "absolument r&eacute;agir" pour stopper le&nbsp;<a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/veaux-la-tendance-est-au-maintien-des-prix" title="">d&eacute;clin de la production</a>, a d&eacute;clar&eacute; jeudi le patron de la fili&egrave;re vitelline, Gilles Gauthier, qui compte d&eacute;tr&ocirc;ner les Pays-Bas du fauteuil de premier producteur mondial.&nbsp;"La production nationale est en baisse depuis trois ans. (...) Nous devons absolument r&eacute;agir", a dit Gilles Gauthier.&nbsp;En 2023, la baisse de la production de veaux (-7,8%) a &eacute;t&eacute; sup&eacute;rieure &agrave; la baisse de la consommation des m&eacute;nages (-5%).&nbsp;Comme dans le reste du monde agricole, la fili&egrave;re a peine &agrave; trouver des rempla&ccedil;ant aux &eacute;leveurs&nbsp;qui partent &agrave; la retraite. D'autant que cr&eacute;er une installation accueillant <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/veaux-les-bons-croises-sont-demandes" title="">des veaux &acirc;g&eacute;s de trois semaines &agrave; huit mois co&ucirc;te entre 450.0000 et 550.000 euro</a>s, selon M. Gauthier.<aside class="read-also">
 &Agrave; voir aussi
 <h4><a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/veaux-activite-tres-convenable-en-veaux-de-boucherie" title="">Veaux &ndash; Activit&eacute; tr&egrave;s convenable en veaux de boucherie</a></h4>
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<h2>Les abattoirs doivent aider les &eacute;leveurs &agrave; s'installer&nbsp;</h2>Afin de s'assurer un approvisionnement r&eacute;gulier, les <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/1h59-le-temps-de-trajet-moyen-d-un-bovin-vers-l-abattoir-en-2022" title="">abattoirs</a> doivent de plus en plus aider financi&egrave;rement des &eacute;leveurs &agrave; s'installer. Ces exploitants sont ensuite "int&eacute;gr&eacute;s", c'est-&agrave;-dire que l'abattoir leur fournit les animaux, les aliments et les produits v&eacute;t&eacute;rinaires. Gilles Gauthier est par ailleurs directeur strat&eacute;gique de Van Drie France (abattoirs Sobeval, Tendriade), premier acteur fran&ccedil;ais du secteur et propri&eacute;t&eacute; du leader europ&eacute;en, le n&eacute;erlandais Van Drie. &nbsp;Il se dit "convaincu" que la baisse de production fran&ccedil;aise "va &ecirc;tre stopp&eacute;e" prochainement et que la consommation va se stabiliser, autour de trois kg par habitant et par an.<h3>La France, premier consommateur mondial, deuxi&egrave;me producteur.&nbsp;</h3>Dans les supermarch&eacute;s fran&ccedil;ais, le veau est vendu en moyenne &agrave; 17,38 euros le kg, soit de trois &agrave; quatre euros pour une portion, "ce qui reste moins cher qu'un paquet de Marlboro et bien meilleur pour la sant&eacute;", fait valoir Gilles Gauthier. &nbsp;Premier consommateur mondial de veau, la France est en fait un des rares pays &agrave; manger ces jeunes animaux (jusqu'&agrave; huit mois) - ailleurs on attend qu'ils soient plus &acirc;g&eacute;s. Mais le pays n'est que le deuxi&egrave;me producteur mondial (environ un million de veaux abattus par an), derri&egrave;re les Pays-Bas qui en consomment tr&egrave;s peu et destinent l'essentiel de leur production &agrave; l'export, dont la France. Gilles Gauthier esp&egrave;re leur ravir la premi&egrave;re place &agrave; la faveur d'une baisse de la production n&eacute;erlandaise. Aux Pays-Bas, un plan de r&eacute;duction du cheptel a &eacute;t&eacute; envisag&eacute; pour r&eacute;duire les &eacute;missions polluantes et le mod&egrave;le d'engraissement de veaux pour l'export est contest&eacute;.

Eleveurs et abatteurs espèrent arrêter la baisse de la production de veau. Le président de la section veaux de l'organisation Interbev espère détrôner les Pays-Bas, premier producteur mondial.

Le veau ne vole pas haut !

Question productivit&eacute;, le constructeur mise sur les mensurations &agrave; tous les &eacute;tages, &agrave; commencer par son moteur C16 de 775 ch, ses rotors de 2 x 24 pouces, sa tr&eacute;mie de 20.000 litres et sa vitesse de vidange de 210 litres/seconde. La CR compl&egrave;te la s&eacute;rie &agrave; double Twin Rotor, comptant jusqu&rsquo;alors 6 machines &agrave; double rotor (dont 3 en diam&egrave;tre de 17 pouces et 3 en 22 pouces), d&rsquo;une puissance &eacute;tag&eacute;e entre 374ch et 639ch, portant la puissance maxi &agrave; 700ch pour la CR10.90. La CR11 peut recevoir la nouvelle barre de coupe de 15 m&egrave;tres, sp&eacute;cialement fabriqu&eacute;e par MacDon.<h2 class="MsoBodyText" style="text-align:left;">Gestion des pertes et des r&eacute;sidus</h2>Pour r&eacute;duire au maximum les pertes, New Holland a mis au point le Twin Clean, un caisson &agrave; deux syst&egrave;mes de nettoyage l'un derri&egrave;re l'autre, avec deux tamis sup&eacute;rieurs, deux tamis inf&eacute;rieurs, deux vis sans fin pour le grain propre et deux ensembles de capteurs de pression pour mesurer la charge du caisson de nettoyage &agrave; l&rsquo;avant ainsi qu&rsquo;&agrave; l&rsquo;arri&egrave;re.En ce qui concerne les r&eacute;sidus, la CR11 int&egrave;gre un nouveau broyeur et un nouvel &eacute;parpilleur des pailles broy&eacute;es jusqu&rsquo;&agrave; 18 m&egrave;tres. Le syst&egrave;me radar Intellispread automatise la r&eacute;partition des r&eacute;sidus pour assurer une couverture compl&egrave;te et uniforme des r&eacute;sidus derri&egrave;re la moissonneuse-batteuse, ind&eacute;pendamment du vent, du type de culture ou du taux d'humidit&eacute;. 
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 <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/5/8/2/2/5912285-1-fre-FR/4aa0c8528e29-interieur-jpg" alt="La CR11 est &eacute;quip&eacute;e du nouvel &eacute;cran Intelliview 12 et du syst&egrave;me de guidage IntelliSteer, ainsi que d&#039;autres fonctions essentielles de l&#039;agriculture de pr&eacute;cision" height="1370" width="2786" /><figcaption>La CR11 est &eacute;quip&eacute;e du nouvel &eacute;cran Intelliview 12 et du syst&egrave;me de guidage IntelliSteer, ainsi que d&#039;autres fonctions essentielles de l&#039;agriculture de pr&eacute;cision</figcaption></figure>

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<h2 class="MsoBodyText" style="text-align:left;">Nettoyage et temps improductifs</h2>En ce qui concerne le nettoyage, la CR11 mise sur le nouveau caisson de nettoyage Twin Clean, lequel comprend deux syst&egrave;mes de nettoyage l'un derri&egrave;re l'autre, avec deux tamis sup&eacute;rieurs, deux tamis inf&eacute;rieurs, deux vis sans fin pour le grain propre et deux ensembles de capteurs de pression pour mesurer la charge du caisson de nettoyage &agrave; l&rsquo;avant ainsi qu&rsquo;&agrave; l&rsquo;arri&egrave;re. Le syst&egrave;me est enti&egrave;rement automatis&eacute;.La nouvelle proc&eacute;dure de d&eacute;bourrage enti&egrave;rement automatis&eacute;e contribue quant &agrave; elle &agrave; la r&eacute;duction des temps d'arr&ecirc;t, m&ecirc;me si le constructeur reconnait qu'il est impossible d'&eacute;liminer compl&egrave;tement tout risque de bourrage. En pareil cas, l'utilisateur sera guid&eacute; tout au long de la proc&eacute;dure de d&eacute;bourrage, de mani&egrave;re &agrave; pouvoir d&eacute;bloquer la moissonneuse-batteuse en quelques minutes plut&ocirc;t qu'en quelques heures, et surtout, sans quitter la cabine et sans effort physique, notamment gr&acirc;ce &agrave; l'inverseur automatique. La pr&eacute;vention des temps d'arr&ecirc;t est encore renforc&eacute;e par la simplicit&eacute; de la cha&icirc;ne cin&eacute;matique de la moissonneuse-batteuse, avec 25% de composants d'entra&icirc;nement en moins et l'&eacute;limination de tous les entra&icirc;nements par cha&icirc;ne.<h2 class="MsoBodyText" style="text-align:left;">Agriculture de pr&eacute;cision</h2>La CR11 est &eacute;quip&eacute;e du nouvel &eacute;cran Intelliview 12 et du syst&egrave;me de guidage IntelliSteer, ainsi que d'autres fonctions essentielles de l'agriculture de pr&eacute;cision, comme la t&eacute;l&eacute;matique et la visualisation &agrave; distance de l'&eacute;cran. Le syst&egrave;me NutriSense &agrave; capteur NIR analyse en continu les nutriments, tels que les teneurs en prot&eacute;ines, en amidon et en huile, ainsi que les taux d'humidit&eacute;, et peut cr&eacute;er une cartographie de la composition des cultures pour une analyse agronomique plus pouss&eacute;e.

Plus de productivité, des pertes proches de zéro, une gestion plus efficace des résidus et une réduction significative des temps d'arrêt : tel était le cahier des charges du tout dernier modèle de la série CR, nouvelle tête de pont des moissonneuses-batteuses à double rotor de la marque.

New Holland CR11, 775 ch sous le capot

Introduire des <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/implanter-des-legumineuses-permet-de-diminuer-les-apports-d-azote" target="_blank" title="">l&eacute;gumineuses fixatrices d&rsquo;azote</a> dans la <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/la-rotation-premier-levier-de-securisation-du-ble-dur-bio-dans-le-sud-est" target="_blank" title="">rotation</a> repr&eacute;sente l&rsquo;un des leviers de la m&eacute;thode grandes cultures du <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/label-bas-carbone-l-apad-engage-215-fermes-et-307-521-credits-carbone" target="_blank" title="">Label Bas Carbone</a> (m&eacute;thode LBC grandes cultures pour r&eacute;duire ses &eacute;missions de gaz &agrave; effet de serre (GES). Xavier Hay, c&eacute;r&eacute;alier dans la plaine de Caen, s&rsquo;est engag&eacute; dans cette d&eacute;marche en 2022. Il a d&eacute;cid&eacute; d&rsquo;actionner le levier l&eacute;gumineuses en implantant 9ha de cette culture sur les 145 ha que compte son assolement. Cette production est venue s&rsquo;ajouter aux 15 ha de pois prot&eacute;agineux d&eacute;j&agrave; pr&eacute;sents dans la rotation.<h2>La luzerne, une option non n&eacute;gligeable</h2>Une d&eacute;cision loin d&rsquo;&ecirc;tre anodine. Si <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/la-luzerne-deshydratee-divise-son-empreinte-environnementale-par-2-en-10-ans" title="">l&rsquo;implantation de luzerne sur l&rsquo;exploitation </a>a un but environnemental clair, le volet &eacute;conomique doit lui aussi &ecirc;tre pris en compte. Le gain estim&eacute; des<a href="https://www.pleinchamp.com/les-guides/comprendre-l-enjeu-du-carbone-en-agriculture~la-compensation-carbone-une-contrepartie-remuneratrice" title=""> cr&eacute;dits carbone</a> sur lesquels Xavier Hay s&rsquo;est engag&eacute; seront vers&eacute;s pour 40% en f&eacute;vrier 2027 avec un versement final en 2029. Les l&eacute;gumineuses doivent donc se rentabiliser elles-m&ecirc;mes dans l&rsquo;imm&eacute;diat. &laquo;&nbsp;La luzerne est implant&eacute;e sur une p&eacute;riode de 3 ou 4 ans. Je perds 1 ou 2 ann&eacute;es de bl&eacute;, ce qui n&rsquo;est pas rentable pour moi. Par contre si je r&eacute;fl&eacute;chis &agrave; l&rsquo;&eacute;chelle de la rotation, &agrave; condition de r&eacute;ussir la luzerne et en int&eacute;grant les effets b&eacute;n&eacute;fiques de cette culture sur les productions suivantes, je m&rsquo;y retrouve tout juste&nbsp;&raquo;, analyse l&rsquo;agriculteur normand. Pour autant la luzerne repr&eacute;sentait une opportunit&eacute; int&eacute;ressante dans le contexte de son exploitation. En effet, <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/saint-louis-sucre-la-fermeture-de-cagny-c-est-du-foutage-de-gueule" target="_blank" title="">la fermeture de la sucrerie de Cagny</a> le privait d&rsquo;une culture dans sa rotation. Il &eacute;voque aussi le pH du sol &agrave; 8 plut&ocirc;t favorable &agrave; la luzerne. La luzerne se r&eacute;v&egrave;le donc&nbsp;une option tr&egrave;s int&eacute;ressante pour une partie de ses terres au potentiel plus limit&eacute; et sur lesquelles il ne cultivait plus que du bl&eacute;, <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/moisson-2023-premieres-tendances-pour-le-colza-et-les-orges-d-hiver" title="">de l&rsquo;orge et du colza</a>.<h2>Trouver un d&eacute;bouch&eacute; pour la luzerne</h2>Faute d&rsquo;usine de d&eacute;shydratation dans son secteur, Xavier Hay a tout simplement post&eacute; une petite annonce. &laquo;&nbsp;J&rsquo;ai sign&eacute; un contrat avec un &eacute;leveur qui vient chercher les balles de luzerne avec son propre camion&nbsp;&raquo; explique-t-il. L&rsquo;agriculteur regrette cependant que la d&eacute;marche administrative soit si compliqu&eacute;e <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/pac-2023-2027-tout-sur-l-ecoregime" title="">vis &agrave; vis de la PAC</a> pour justifier de ce contrat avec l&rsquo;&eacute;leveur. C&ocirc;t&eacute; mat&eacute;riel, apr&egrave;s une premi&egrave;re ann&eacute;e durant laquelle il avait d&eacute;l&eacute;gu&eacute; l&rsquo;ensemble de la r&eacute;colte, il s&rsquo;est &eacute;quip&eacute; d&rsquo;une faucheuse et d&rsquo;un andaineur. &laquo;&nbsp;Je suis plus flexible sur les coupes et je suis sur de pouvoir en r&eacute;aliser trois dans l&rsquo;ann&eacute;e, ce qui est un minimum en terme de rentabilit&eacute; de la culture&nbsp;&raquo; justifie-t-il. Le calendrier de r&eacute;colte de la luzerne s&rsquo;intercale de mani&egrave;re int&eacute;ressante avec les travaux des champs de la production c&eacute;r&eacute;ali&egrave;re. &laquo;&nbsp;La premi&egrave;re coupe se situe entre le 15 et le 30 mai durant une p&eacute;riode plut&ocirc;t calme pour moi. Idem pour la troisi&egrave;me coupe en septembre. G&eacute;n&eacute;ralement c&rsquo;est la deuxi&egrave;me coupe qui peut &ecirc;tre probl&eacute;matique et se t&eacute;lescoper avec la moisson, mais j&rsquo;essaie g&eacute;n&eacute;ralement de la r&eacute;aliser avant.&nbsp;&raquo;<h2>R&eacute;duire l&rsquo;utilisation d&rsquo;engrais de synth&egrave;se</h2>Si la <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/lbc-grandes-cultures-une-methode-deux-scenarios-et-des-co-benefices" title="">m&eacute;thode LBC grandes cultures</a> s&rsquo;int&eacute;resse &agrave; ces l&eacute;gumineuses, c&rsquo;est pour leur pouvoir de captation de l&rsquo;azote de l&rsquo;air. Cet azote ensuite restitu&eacute; au sol repr&eacute;sente une r&eacute;duction substantielle de fertilisation min&eacute;rale. &laquo;&nbsp;La culture va venir puiser l&rsquo;azote de l&rsquo;air pour son d&eacute;veloppement ce qui va faire &eacute;conomiser des apports d&rsquo;engrais azot&eacute;s de synth&egrave;se, &eacute;metteurs de protoxyde d&rsquo;azote, un gaz &agrave; effet de serre&nbsp;&raquo; souligne Fran&ccedil;ois Lesaunier, conseiller agronome <a href="https://www.pleinchamp.com/nos-partenaires/chambre-d-agriculture-france" target="_blank" title="">au sein de la chambre d&rsquo;agriculture de Normandie</a>. Sur sa ferme, Xavier Hay confirme n&rsquo;apporter que de la potasse sur la luzerne. La m&eacute;thode LBC grandes cultures comptabilise ainsi une r&eacute;duction des &eacute;missions de GES de 2000 &agrave; 2200 kgeqCO&sup2;/ha pour une &laquo;&nbsp;culture principale non fertilis&eacute;e par rapport &agrave; une culture fertilis&eacute;e comme le bl&eacute;&nbsp;&raquo;. &Agrave; cela s&rsquo;ajoute l&rsquo;effet de la r&eacute;duction de dose d&rsquo;engrais sur la culture suivante, qui est estim&eacute;e &agrave; 1990 kgeqCO&sup2;/ha pour une luzerne. Sur son exploitation, Xavier Hay vient seulement d&rsquo;implanter son premier bl&eacute; apr&egrave;s une parcelle cultiv&eacute;e pendant 3 ans en luzerne. Il n&rsquo;a donc pas encore pu &eacute;valuer les unit&eacute;s d&rsquo;azote &eacute;conomis&eacute;es. &laquo;&nbsp;Visuellement le bl&eacute; est plus vert que celui que j&rsquo;ai implant&eacute; &agrave; c&ocirc;t&eacute; et qui n&rsquo;a pas de pr&eacute;c&eacute;dent luzerne. Je devrais pouvoir &eacute;conomiser 30 &agrave; 40 unit&eacute;s&nbsp;d&rsquo;azote&nbsp;&raquo; assure-t-il. Si elle permet de r&eacute;duire les &eacute;missions de GES, une luzerne cultiv&eacute;e sur trois ans a &eacute;galement une&nbsp;fonction <a href="https://www.pleinchamp.com/les-guides/comprendre-l-enjeu-du-carbone-en-agriculture~les-leviers-pour-agir-sur-la-sequestration-du-carbone" target="_blank" title="">de stockage du carbone dans le sol</a>. La m&eacute;thode LBC grande culture &eacute;value ce stockage a 1709 kgeqCO&sup2;/ha/an pour une prairie temporaire de trois ans.<h2>Des atouts multiples</h2>Si la <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/oui-implanter-la-luzerne-tot-dans-l-ete-permet-de-maximiser-sa-production-en-premiere-annee" target="_blank" title="">luzerne permet de r&eacute;duire les &eacute;missions de GES</a> de l&rsquo;exploitation, son int&eacute;r&ecirc;t ne s&rsquo;arr&ecirc;te pas l&agrave;. Sur l&rsquo;exploitation de Xavier Hay, cette culture permet &agrave; l&rsquo;agriculteur de nettoyer efficacement ses parcelles. &laquo;&nbsp;En cassant la rotation, la luzerne me permet de lutter contre le ray-grass dans le bl&eacute;. Pendant 3 ans, j&rsquo;ai une action forte contre cette adventice pour r&eacute;duire le stock semencier de la parcelle&nbsp;&raquo; explique-t-il. La luzerne joue &eacute;galement un r&ocirc;le sur le volet agronomique. &laquo;&nbsp;Les racines &laquo;&nbsp;pivot&nbsp;&raquo; vont permettre de structurer le sol en le d&eacute;compactant en profondeur et ainsi am&eacute;liorer l&rsquo;infiltration de l&rsquo;eau et l&rsquo;acc&egrave;s aux nutriments du sol plus profonds&nbsp;&raquo;, rel&egrave;ve Fran&ccedil;ois Lesaunier.

Dans le Calvados, Xavier Hay, céréalier de son état, s’est lancé le défi de produire de la luzerne. L’objectif est de réduire les émissions de gaz à effet de serre de son exploitation, tout en diversifiant ses rotations de cultures. Pour valoriser la luzerne, il a signé un contrat avec un éleveur du département voisin.

Label bas carbone : Introduire de la luzerne dans une rotation céréalière

R&eacute;mi Lacombe, exploitant dans le M&eacute;doc, a vendu pr&egrave;s de 8.500 hectolitres aux soci&eacute;t&eacute;s Cordier et Maison Ginestet en 2021 et 2022, aux prix de 1.150 ou&nbsp;1.200 euros le tonneau (900 litres), selon les mill&eacute;simes.&nbsp;&nbsp;<aside class="factbox">
 <h2>BON &Agrave; SAVOIR</h2>
 Soit environ un euro la bouteille, tarif que le producteur juge &quot;abusivement bas&quot; car tr&egrave;s inf&eacute;rieur aux co&ucirc;ts de revient
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Selon le Centre de Gestion Agricole et Rural d'Aquitaine, ils ont atteint en moyenne 2.000 &agrave;&nbsp;2.500 euros le tonneau sur la p&eacute;riode 2019-2021. Ceux du vigneron concern&eacute;, oscillant entre 1.500 et 2.000 euros, sont inf&eacute;rieurs mais restent sup&eacute;rieurs aux prix d'achat des deux n&eacute;gociants.L'avocat du requ&eacute;rant, Me Louis Lacamp, y voit <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/pour-une-application-claire-de-la-loi-egalim-2" target="_blank" title="">une violation de la loi Egalim adopt&eacute;e en 2018</a> pour &eacute;quilibrer les relations commerciales entre producteurs et acheteurs dans le secteur alimentaire, endiguer la "<a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/la-loi-egalim-n-est-pas-respectee-en-gms" target="_blank" title="">course aux prix bas</a>" et assurer aux agriculteurs un revenu qui leur permette de vivre de leur travail.Il reproche notamment aux n&eacute;gociants "d'avoir viol&eacute; leur obligation" de laisser le vendeur formuler une premi&egrave;re proposition de prix, "un des piliers"&nbsp;de la loi.&nbsp;Sur le fondement de l'article L442-7 du Code de commerce tel que modifi&eacute; par la loi Egalim, obligeant un acheteur de produits agricoles ou de denr&eacute;es alimentaires &agrave; "r&eacute;parer le pr&eacute;judice caus&eacute;" par le fait "de faire pratiquer par son fournisseur un prix de cession abusivement bas", le viticulteur r&eacute;clame ainsi plusieurs centaines de milliers d'euros aux mis en cause.&nbsp;"Cette affaire r&eacute;v&egrave;le qu'en pratique, un certain nombre d'acheteurs du secteur viti-vinicole n'ont aucunement modifi&eacute; leurs pratiques suite &agrave; l'entr&eacute;e en vigueur de la<a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/actualites-generales~loi-egalim-les-pouvoirs-publics-doivent-assurer-le-service-apres-vente" target="_blank" title=""> loi Egalim</a>", estime l'avocat qui esp&egrave;re "un signal fort" du tribunal, premier &agrave; statuer, selon lui, sur l'application de l'article L442-7.La situation de son client "qui n'a d'autre choix que d'accepter ces prix non-r&eacute;mun&eacute;rateurs" s'il veut vendre son vin, "est celle de tr&egrave;s nombreux<a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/un-accord-pour-arracher-plus-de-8000-hectares-de-vignes-dans-le-bordelais" target="_blank" title=""> vignerons du M&eacute;doc</a>" et d'autres secteurs du vignoble bordelais en crise, qui n'oseraient pas agir en justice par crainte de repr&eacute;sailles, assure-t-il.Sollicit&eacute;s par l'AFP avant l'audience pour des commentaires, les avocats des n&eacute;gociants, dont le chiffre d'affaire a avoisin&eacute; 100 millions d'euros en 2022, n'ont pas donn&eacute; suite.

Un viticulteur bordelais assigne devant le tribunal de commerce, jeudi, deux gros négociants de la région qu'il accuse d'avoir violé la loi Egalim sur les prix agricoles en lui achetant du vin en vrac à un tarif "abusivement bas".

Prix du vin: un producteur bordelais attaque des négociants, une première

&laquo;&nbsp;Il ne faut plus seulement aller chercher les leaders comme on a l&rsquo;a fait avec les aides &agrave; l&rsquo;investissement, mais quelque part aller chercher tous les agriculteurs, tous ceux qui sont un peu plus suiveurs et leur offrir cette capacit&eacute; &agrave; les accompagner, par un diagnostic global, par un plan d&rsquo;actions et par un accompagnement &agrave; la mise en &oelig;uvre de ce plan d&rsquo;actions&nbsp;&raquo;. Tel le message d&eacute;livr&eacute; par S&eacute;bastien Windsor, le pr&eacute;sident des Chambres d&rsquo;agriculture lors des v&oelig;ux &agrave; la presse le 10 janvier. A quelques jours pr&egrave;s, la date co&iuml;ncidait avec <a href="https://100ans.chambres-agriculture.fr/" target="_blank">le 100&egrave;me anniversaire de la cr&eacute;ation des Chambres d&rsquo;agriculture</a>, le 3 janvier 1924. Ce message, le pr&eacute;sident des Chambres aimerait en faire en feuille de route du r&eacute;seau pour les 5 &agrave; 10 ans &agrave; venir, s&rsquo;ajoutant &agrave; ses (toujours plus) nombreuses autres pr&eacute;rogatives, telles que <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/conseiller-agricole-un-metier-plus-que-jamais-sous-tension-avec-le-pacte-d-orientation">le guichet unique &agrave; l&rsquo;installation</a> intronis&eacute; par France Services Agriculture, <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/un-certiphyto-provisoire-a-defaut-de-conseil-strategique-phytosanitaire" target="_blank">le conseil strat&eacute;gique phytosanitaire</a> ou encore <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/l-ecole-futur-terreau-de-l-eveil-alimentaire-et-agricole" target="_blank">l&rsquo;interface entre monde agricole et monde enseignant</a>, pour n&rsquo;en citer que les principales.<h2>Du sur-amortissement Macron &agrave; la 3&egrave;me r&eacute;volution agricole</h2>Mais pour assurer cette mission consistant &agrave; faire franchir le mur des transitions au plus grand nombre, les Chambres r&eacute;clament 60 millions d&rsquo;euros par an pendant 5 ans pour financer le transfert de l&rsquo;innovation. Un montant que le pr&eacute;sident des Chambres a compar&eacute; au <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/planification-ecologique-les-7-chantiers-capitaux" target="_blank">budget allou&eacute; &agrave; l&rsquo;agriculture par la Planification &eacute;cologique</a>, &agrave; savoir 1,3 milliard d&rsquo;euros pour la seule ann&eacute;e 2024.&nbsp;&laquo;&nbsp;Ce n&rsquo;est pas un investissement dans le pulv&eacute; qui va r&eacute;gler le probl&egrave;me&nbsp;&raquo; a d&eacute;clar&eacute; S&eacute;bastien Windsor, &eacute;voquant les enjeux d&rsquo;adaptation au changement climatique, de d&eacute;carbonation et de lutte contre l&rsquo;&eacute;rosion de la biodiversit&eacute;. Il faut dire que l&rsquo;agriculture est r&eacute;guli&egrave;rement perfus&eacute;e aux plan d&rsquo;aide &agrave; l&rsquo;investissement, un marqueur de la pr&eacute;sidence Macron, que l&rsquo;ex-ministre de l&rsquo;&Eacute;conomie avait inaugur&eacute; en 2015 avec <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/machinisme~suramortissement-le-retour" target="_blank">le m&eacute;canisme de sur-amortissement</a>, auquel ont succ&eacute;d&eacute; plus r&eacute;cemment les plans France relance et France Nation verte, au nom de <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/877-5-millions-d-euros-pour-accelerer-la-3eme-revolution-agricole" target="_blank">la 3&egrave;me r&eacute;volution agricole</a> et de la Planification &eacute;cologique.<h2>Le transfert de l&rsquo;innovation, un angle mort</h2>Le dernier guichet en date n&rsquo;alloue pas moins de <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/plan-de-souverainete-fruits-et-legumes-les-5-guichets-d-aide-a-l-investissement" target="_blank">100 millions d&rsquo;euros aux maraichers et arboriculteurs</a>, dans l&rsquo;objectif reconqu&eacute;rir 5 &agrave; 10 points de souverainet&eacute;. &laquo;&nbsp;En 1924, la France &eacute;tait soumise aux tickets de rationnement&nbsp;&raquo;, a pris soin de rappeler S&eacute;bastien Windsor. En 2024, l&rsquo;ins&eacute;curit&eacute; alimentaire est toujours d&rsquo;actualit&eacute;, les p&eacute;rils climatiques et environnementaux s&rsquo;ajoutant aux d&eacute;sordres g&eacute;opolitiques. &laquo;&nbsp;Oui il faut faire de la recherche, oui il faut trouver des solutions mais il faut aussi emmener les solutions chez les agriculteurs et ne pas les laisser sur les &eacute;tag&egrave;res&nbsp;&raquo;, a plaid&eacute; S&eacute;bastien Windsor, pointant le transfert de l&rsquo;innovation comme &eacute;tant l&rsquo;angle mort du d&eacute;veloppement agricole, que les Chambres appellent &agrave;&nbsp;&laquo;&nbsp;r&eacute;inventer&nbsp;&raquo;, et dont elles sont pr&ecirc;tes &agrave; assumer le &laquo;&nbsp;lead&nbsp;&raquo; pour les 100 ans &agrave; venir. A suivre.

[Edito] Les Chambres d’agriculture réclament 60 millions d’euros par an pendant 5 ans pour faire franchir le mur des transitions à 150.000 exploitations. En tapant par exemple sur les plans d’aide à l’investissement et à répétition, qui profitent davantage aux « leaders » qu’aux « suiveurs ».

Transitions : du conseil pur et dur plutôt qu’un pulvé flambant neuf

Ovins &ndash; Le recul des ventes &agrave; la consommation est marqu&eacute; face &agrave; des tarifs de l&rsquo;agneau encore tr&egrave;s &eacute;lev&eacute;s sur les &eacute;tals et aux promotions de viande porcine. Les bons laitons gardent encore une bonne valorisation. Les abatteurs enregistrent en revanche une nette progression de l&rsquo;offre dans les Lacaunes, ce qui enclenche une r&eacute;duction des cours. En brebis, le commerce est fluide face &agrave; la faiblesse saisonni&egrave;re de l&rsquo;offre en cette p&eacute;riode d&rsquo;agnelageAvis d&rsquo;expert&nbsp;: La faiblesse de l&rsquo;offre en ce d&eacute;but d&rsquo;ann&eacute;e devrait permettre de maintenir des niveaux de prix tr&egrave;s convenable dans les bons agneaux. &nbsp;Les bonnes brebis resteront demand&eacute;es. <a href="https://www.pleinchamp.com/les-cours/betail-vif" target="_blank">Cliquer ici pour retrouver tous vos cours sur le b&eacute;tail vif </a>

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Ovins – Les tarifs restent attractifs dans les bons agneaux.

Veaux d&rsquo;engraissement et d&rsquo;&eacute;levage &ndash; Les int&eacute;grateurs r&eacute;duisent leurs mises en place pour les sorties de la fin-juin o&ugrave; l&rsquo;accroissement des temp&eacute;ratures et la fermeture des restaurants scolaires vont peser sur le niveau de la demande. L&rsquo;activit&eacute; export reprend avec une demande assez soutenue apr&egrave;s 15 jours de tr&egrave;s faible activit&eacute;. Les tarifs sont stables dans l&rsquo;ensemble des veaux, Prim&rsquo;Holsteins, Normands ou Montb&eacute;liards. Le commerce est calme avec des cours juste maintenus dans les crois&eacute;s laitiers (taupes ou Blanc bleus) ordinaires. Le recul des mises en place pourrait &ecirc;tre p&eacute;nalisant pour les semaines &agrave; venir notamment dans les veaux l&eacute;gers. Les tr&egrave;s bons crois&eacute;s mixtes ou jaunes se maintiennent sans difficult&eacute; face &agrave; la faiblesse de l&rsquo;offre. Dans les Limousins, la modestie de l&rsquo;offre permet des tarifs attractifs dans les bons sujets. Veaux de boucherie &ndash; L&rsquo;activit&eacute; des abattoirs est plus soutenue apr&egrave;s la p&eacute;riode des f&ecirc;tes. La demande est suivie vers la RHF. &nbsp;La modestie de l&rsquo;offre (mise en place en juin) permet un commerce r&eacute;gulier avec des tarifs facilement maintenus. Avis d&rsquo;expert&nbsp;: Veaux&nbsp;: Malgr&eacute; le recul des mises en place de juillet, le nombre de veaux sera &agrave; la baisse pour permettre un &eacute;coulement r&eacute;gulier dans les bons veaux viand&eacute;s. Veaux de boucherie&nbsp;: L&rsquo;activit&eacute; commerciale restera facilit&eacute;e par la faiblesse des disponibilit&eacute;s. &nbsp;&nbsp;<a href="https://www.pleinchamp.com/les-cours/betail-vif" target="_blank">Cliquer ici pour retrouver tous vos cours sur le b&eacute;tail vif </a>

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Veaux – Le commerce est fluide dans les bons veaux viandés.

Bovins d&rsquo;embouche et d&rsquo;&eacute;levage &ndash; L&rsquo;approvisionnement des march&eacute;s est assez modeste en ce d&eacute;but d&rsquo;ann&eacute;e. Les engraisseurs sont &agrave; l&rsquo;achat m&ecirc;me s&rsquo;ils restent soucieux du prix des aliments et du b&eacute;tail maigre. Les tarifs se maintiennent &agrave; des niveaux tr&egrave;s convenables dans les jeunes vaches Charolaises, Limousines ou Blondes d&rsquo;Aquitaine avec du gabarit, &agrave; sortir pour le printemps. La demande va se renforcer dans les semaines &agrave; venir pour les vaches plus communes ou dans les bonnes laiti&egrave;res de gabarit &agrave; herbager dans les r&eacute;gions propices (terrains porteurs). Broutards &ndash; L&rsquo;animation commerciale reprend avec une demande qui se renforce sur l&rsquo;Italie, mais &eacute;galement sur l&rsquo;Espagne. Le march&eacute; alg&eacute;rien reste ferm&eacute; malgr&eacute; des besoins importants afin de couvrir la demande pour le ramadan (d&eacute;but mars). Les volumes sont mesur&eacute;s pour cette rentr&eacute;e alors que les acheteurs ont fait leur retour sur les march&eacute;s. Les exportateurs sont pr&eacute;occup&eacute;s par la faiblesse des volumes d&rsquo;animaux valablement vaccin&eacute;s pour l&rsquo;export. De nombreuses entreprises de n&eacute;goces r&eacute;alisent les PCR MHE quand cela est n&eacute;cessaire pour pouvoir exporter. Ce travail harassant et co&ucirc;teux se retrouve in&eacute;vitablement sur le prix des broutards sauf si les &eacute;leveurs ont fait le n&eacute;cessaire. Le commerce est fluide dans les bons Charolais, Limousins ou crois&eacute;s. Les mises en place sur la France pour la repousse ou l&rsquo;engraissement se renforcent &eacute;galement. Dans les femelles, les exp&eacute;ditions vers l&rsquo;Italie ou l&rsquo;Espagne reprennent avec de faibles disponibilit&eacute;s dans les campagnes.&nbsp; Avis d&rsquo;expert&nbsp;: Bovins maigres +18 mois&nbsp;: L&rsquo;offre restera juste suffisante pour satisfaire une demande qui se raffermit. Broutards&nbsp;: L&rsquo;activit&eacute; commerciale sera plus ferme face &agrave; des volumes disponibles qui seront insuffisants pour satisfaire la demande export ou du march&eacute; int&eacute;rieur. <a href="https://www.pleinchamp.com/les-cours/betail-vif" target="_blank">Cliquer ici pour retrouver tous vos cours sur le b&eacute;tail vif </a>

Bovins maigres – Offre juste suffisante pour cette reprise

Bovins de boucherie - Au niveau commercial, cette nouvelle ann&eacute;e d&eacute;bute avec une faible activit&eacute; dans les abattoirs. Les commandes des magasins ne sont pas au rendez-vous avec des stocks qui se reconstituent dans certaines pi&egrave;ces. Les promotions de porc prennent beaucoup de place dans la communication des GMS. Les industriels sont tr&egrave;s prudents, car la seconde moiti&eacute; de janvier est traditionnellement plus compliqu&eacute;e &agrave; la vente, car apr&egrave;s les f&ecirc;tes de fin d&rsquo;ann&eacute;e, le budget des m&eacute;nages est plus compliqu&eacute; &agrave; boucler. Ce sera encore plus vrai cette ann&eacute;e.&nbsp; Apr&egrave;s deux semaines de faible activit&eacute; de n&eacute;goce (priv&eacute; ou coop&eacute;ratif), le niveau de l&rsquo;offre tend &agrave; progresser. Le commerce est plus calme dans le secteur aval, mais l&rsquo;&eacute;quilibre offre/demande permet un maintien des prix pour les femelles Parthenaises, Blondes d&rsquo;Aquitaine, Charolaises, Aubracs ou Limousines de qualit&eacute; bouch&egrave;re.&nbsp; Dans les Charolaises R et les allaitantes de choix secondaire, la modestie de l&rsquo;offre permet un &eacute;coulement assez r&eacute;gulier avec des tarifs stables. R&eacute;formes laiti&egrave;res &ndash; Le niveau de l&rsquo;offre est plus en ad&eacute;quation avec les besoins des industriels qui n&rsquo;ont pas de grosses commandes et qui souffrent toujours de la concurrence des viandes allemandes ou hollandaises vers la RHF, m&ecirc;me si cette derni&egrave;re est moins marqu&eacute;e qu&rsquo;il a six mois. Les tarifs pratiqu&eacute;s sont souvent ajust&eacute;s apr&egrave;s les quelques plus-values qui ont &eacute;t&eacute; accord&eacute;es aux entreprises et aux &eacute;leveurs qui ont livr&eacute; les abattoirs pendant les f&ecirc;tes. Des &eacute;carts de prix cons&eacute;quents sont observ&eacute;s entre les bonnes vaches viand&eacute;es et les animaux maigres et en manque de viande. Jeunes bovins &ndash; L&rsquo;ann&eacute;e red&eacute;marre avec une offre limit&eacute;e. Les commandes italiennes sont en replis sur les arri&egrave;res avec des demandes de baisse de prix pour les abattoirs fran&ccedil;ais. Le flux vers l&rsquo;Allemagne reste r&eacute;gulier, et le march&eacute; halal reste un d&eacute;bouch&eacute; important pour nos JB de moyenne gamme.&nbsp; Le commerce est normal avec des tarifs stables dans les Charolais, les Limousins ou les Blonds d&rsquo;Aquitaine. La demande est plus r&eacute;guli&egrave;re dans les JB mixtes et les laitiers.Avis d&rsquo;expert&nbsp;: Bovins de races &agrave; viande&nbsp;: La demande de fin de mois va se tasser dans les femelles de race &agrave; viande, mais les tarifs vont se maintenir face &agrave; une offre limit&eacute;e.&nbsp; Bovins de races laiti&egrave;res&nbsp;: Les volumes disponibles pour les abatteurs seront en replis, ce qui devrait confirmer la meilleure tenue des cours, malgr&eacute; un recul des commandes dans le secteur aval. &nbsp; Jeunes bovins&nbsp;: Le niveau de l&rsquo;offre devrait permettre de maintenir les prix. <a href="https://www.pleinchamp.com/les-cours/betail-vif" target="_blank">Cliquer ici pour retrouver tous vos cours sur le b&eacute;tail vif </a>

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Viande bovine – L’offre se replie dans les laitières.

Conjoncture &ndash; Si on compare la moyenne des prix pratiqu&eacute;s sur les grands march&eacute;s de r&eacute;f&eacute;rence, le constat est plut&ocirc;t favorable. Les Charolaises R= ont vu leurs tarifs pass&eacute;s de 3,65&euro; en 2019, 3,79&euro; en 2020, 4,09&euro; en 2021, 5,00&euro; en 2022 pour finir 2023 &agrave; 5,19&euro; (soit +30% en 5 ans). Ces hausses ont &eacute;t&eacute; observ&eacute;es pour l&rsquo;ensemble des cat&eacute;gories d&rsquo;animaux avec des Prim&rsquo;Holteins P+ qui sont pass&eacute;s de 2,67&euro; &agrave; 4,43&euro; apr&egrave;s un pic &agrave; 4,50&euro; en 2022 (soit +40%). Ces hausses substantielles auraient d&ucirc; permettre &agrave; la fili&egrave;re de l&rsquo;&eacute;levage de relever la t&ecirc;te avec des revenus plus confortables, mais &agrave; part avoir fait gonfler le capital en valeur des exploitants, les fins de mois sont toujours aussi compliqu&eacute;es. Les raisons de cette captation de valeur, tout le monde les conna&icirc;t, ce sont les hausses des charges.La r&eacute;percussion de ces hausses l&eacute;gitimes sur les prix &agrave; la consommation n&rsquo;est pas sans cons&eacute;quence. Le prix du steak hach&eacute; frais est pass&eacute; de 11,07&euro; en janvier 2021 &agrave; 15,72&euro; en juillet 2023 (+30%), pour finir l&rsquo;ann&eacute;e &agrave; 14,96&euro; (-5%) dans le sillage de la baisse des r&eacute;formes laiti&egrave;res. Malgr&eacute; cette forte inflation, la viande hach&eacute;e reste la base des achats de viande rouge par les m&eacute;nages, mais les volumes achet&eacute;s sont &agrave; la baisse, avec un impact important sur l&rsquo;&eacute;quilibre &eacute;conomique des entreprises de transformation.Apr&egrave;s presque deux ann&eacute;es o&ugrave; l&rsquo;&eacute;conomie a &eacute;t&eacute; fortement chamboul&eacute;e par la guerre en Ukraine, chacun cherche &agrave; retrouver un certain &eacute;quilibre sur un march&eacute; europ&eacute;en toujours aussi concurrentiel.Les r&eacute;formes laiti&egrave;res ont b&eacute;n&eacute;fici&eacute; d&rsquo;un l&eacute;ger rebond entre les f&ecirc;tes que ce soit en France ou en Allemagne. Les &eacute;carts entre nos deux pays se sont amoindris &agrave; 0,40&euro;/kg de carcasse alors qu&rsquo;ils approchaient les 1&euro;, il y a six mois.En ce d&eacute;but d&rsquo;ann&eacute;e, chaque fran&ccedil;ais regarde avec une certaine impuissance la flamb&eacute;e des prix des denr&eacute;es alimentaires et de l&rsquo;&eacute;nergie, avec des n&eacute;gociations commerciales toujours tr&egrave;s compliqu&eacute;es entre les industriels et les distributeurs. Le retour du froid, apr&egrave;s une p&eacute;riode trop arros&eacute;e, remet le dossier du co&ucirc;t de l&rsquo;&eacute;nergie sur le devant de la sc&egrave;ne. De nombreuses familles ne vont pas pouvoir se chauffer correctement en France en 2024. Chacun cherche des solutions pour r&eacute;duire ou optimiser sa consommation, mais quoi qu&rsquo;il en soit la facture sera sal&eacute;e.Apr&egrave;s la p&eacute;riode des f&ecirc;tes, les familles concentraient leur budget sur l&rsquo;alimentaire.<aside class="factbox">
 <h2>BON &Agrave; SAVOIR</h2>
 Aujourd&rsquo;hui, c&rsquo;est le prix qui d&eacute;termine l&rsquo;acte d&rsquo;achat, avec des choix drastiques et douloureux pour certaines familles
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La consommation de viande rouge domestique est &agrave; la baisse apr&egrave;s les vacances, avec des reports de commande pour les abattoirs vers la restauration. Le temps froid sera plus favorable aux viandes &agrave; bouillir, moins ch&egrave;res, mais n&eacute;cessitant un temps de pr&eacute;paration au d&eacute;triment des pi&egrave;ces &agrave; griller.&nbsp;&nbsp;&nbsp;<a href="https://www.pleinchamp.com/les-cours/betail-vif" target="_blank">Cliquer ici pour retrouver tous vos cours sur le b&eacute;tail vif </a>

L’année 2023 aura été marquée par la très bonne tenue des prix de la viande, mais également celle de l’explosion des prix des steaks hachés.

Conjoncture – 2023 aura été une très bonne année pour les prix.

Les algues, un levier potentiel pour limiter l&rsquo;impact environnemental des &eacute;levages bovins.&nbsp;&nbsp;Jusqu&rsquo;ici la recherche autour des macroalgues et des microalgues comme solution potentielle pour r&eacute;duire les &eacute;missions de m&eacute;thane ent&eacute;rique chez la vache laiti&egrave;re,&nbsp;se concentrait&nbsp;sur les&nbsp;algues tropicales. Charg&eacute;es en bromoforme - une mol&eacute;cule - elles agissent directement sur l&rsquo;inhibition de la production de m&eacute;thane dans le rumen :&nbsp; jusqu&rsquo;&agrave; - 96 % de m&eacute;thane produit ! &ldquo;Nous nous sommes donc pos&eacute; la question : est-ce qu&rsquo;il y a des algues en France qui peuvent r&eacute;pondre &agrave; cet enjeu ?&rdquo;,&nbsp;explique Beno&icirc;t Rouill&eacute;, pilote du projet Meth&rsquo;Algues &agrave; l&rsquo;Institut de l&rsquo;&eacute;levage.&nbsp; 
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 <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/medium/8/3/4/1/5911438-1-fre-FR/600dd2920718-capture-d-e-cran-2024-01-11-a-17-28-12-png" alt="&copy;BenoitRouille" height="200" width="199" /><figcaption>Benoit Rouille a pilot&eacute; le projet Meth&#039;algues, il est d&eacute;sormais responsable climat &agrave; l&#039;Institut de l&#039;&eacute;levage, Idele</figcaption></figure>

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<h2>Une synergie entre la fili&egrave;re de la terre et celle de la mer</h2>Hormis son int&eacute;r&ecirc;t sur l&rsquo;avanc&eacute;e de la recherche, ce projet a de plus, permis de cr&eacute;er&nbsp;&ldquo;des ponts entre des fili&egrave;res qui communiquent peu entre elles&rdquo;,&nbsp;souligne Beno&icirc;t Rouill&eacute; mais aussi la valorisation de la fili&egrave;re bretonne. L&rsquo;Institut de l&rsquo;&eacute;levage et le CEVA, ont donc retenu deux algues pr&eacute;sentes sur les C&ocirc;tes d&rsquo;Armor :&nbsp;Chondrus crispus&nbsp;et&nbsp;Fucus vesiculosus,&nbsp;deux esp&egrave;ces au potentiel &eacute;lev&eacute;&nbsp;permettant la r&eacute;duction de m&eacute;thane de 6% &agrave; 55% in vitro.&nbsp;<h2>De la recherche &agrave; l&rsquo;in vivo</h2>&ldquo;Nous avons ensuite fait un m&eacute;lange des deux algues, 60 % Fucus et 40 % Chrondrus,&nbsp;poursuit&nbsp;Benoit Rouill&eacute;. Les algues &eacute;taient pr&eacute;par&eacute;es par le CEVA en petites quantit&eacute;s dans des conditions tr&egrave;s contr&ocirc;l&eacute;es".&nbsp;Le m&eacute;lange a ensuite &eacute;t&eacute; test&eacute; In vitro. Les fermentations du rumen ont &eacute;t&eacute; reproduites en laboratoire &agrave; partir du jus de rumen de vaches laiti&egrave;res et de salive artificielle.&nbsp;Les r&eacute;sultats,&nbsp;probants,&nbsp;&nbsp;&nbsp;ont permis deux essais in vivo. &ldquo;L&rsquo;un, tr&egrave;s contr&ocirc;l&eacute; avec l&rsquo;INRAE en 2022, l&rsquo;autre, plus zootechnique, appliqu&eacute; aux conditions d&rsquo;&eacute;levage&rdquo;.&nbsp;<h2>Un r&eacute;sultat en-de&ccedil;&agrave; des esp&eacute;rances mais utile pour l&rsquo;avenir de la recherche</h2>Le projet qui est all&eacute; au bout de son exp&eacute;rimentation ne permet pas d&rsquo;obtenir des r&eacute;sultats aussi spectaculaires que les tests effectu&eacute;s in vitro. Il n&rsquo;y a pas de r&eacute;duction des &eacute;missions de m&eacute;thane. &ldquo;Mais ce n&rsquo;est pas un coup d&rsquo;&eacute;p&eacute;e dans l&rsquo;eau, bien au contraire,&nbsp;souligne Beno&icirc;t Rouill&eacute;.&nbsp;En&nbsp;effet le projet Meth&rsquo;Algues a permis de faire avancer la recherche, de montrer qu&rsquo;il n&rsquo;y avait pas de cons&eacute;quences n&eacute;gatives chez la vache dans l'absorption des algues&rdquo;.&nbsp;Cette &eacute;tude a r&eacute;ussi &agrave; poser un cadre&nbsp;aux&nbsp;conditions d&rsquo;exp&eacute;rimentation. Pour Beno&icirc;t Rouill&eacute; la diff&eacute;rence entre les r&eacute;sultats in vitro et in vivo s&rsquo;explique par trois hypoth&egrave;ses :- la mol&eacute;cule active semblerait moins pr&eacute;sente au moment o&ugrave; elle est distribu&eacute;e aux animaux- le sourcing des algues in vitro et in vivo n&rsquo;a pas &eacute;t&eacute; le m&ecirc;me (r&eacute;coltes diff&eacute;r&eacute;es par exemple) ce qui explique la diff&eacute;rence de r&eacute;sultats.- la diff&eacute;rence de milieu des recherches&nbsp;: in vitro et in vivo restent des conditions de cultures diff&eacute;rentes. &ldquo;Le in vitro permet beaucoup de choses mais nous n&rsquo;arrivons pas &agrave; reproduire &agrave; l&rsquo;identique ce qui se passe dans le rumen&nbsp;d'une vache&rdquo;, constate Beno&icirc;t Rouill&eacute;.&nbsp;<h2>Meth&rsquo;algues, une base de recherche qui s&rsquo;inscrit dans un projet plus grand : m&eacute;thane 2030</h2>Si la solution&nbsp;de&nbsp;donner des algues fran&ccedil;aises aux vaches est&nbsp;abandonn&eacute;e, l&rsquo;id&eacute;e elle reste d&rsquo;actualit&eacute;.&nbsp;&nbsp;&ldquo;Peut-&ecirc;tre pas avec des algues locales,&nbsp;pr&eacute;cise Beno&icirc;t Rouill&eacute;,&nbsp;nous ne le savons pas encore,&nbsp;mais il est clair que les algues ont un r&eacute;el potentiel dans la r&eacute;duction de la production de m&eacute;thane : avec une cuill&egrave;re &agrave; caf&eacute; d&rsquo;une dose par vache et par jour, on peut esp&eacute;rer r&eacute;duire les &eacute;missions de 15 &agrave; 30 %&rdquo;.&nbsp;Le projet M&eacute;thane 2030, financ&eacute; par France Relance et par Api-Gene fait le lien avec le Meth&rsquo; algues. Certains additifs alimentaires, "qui vont tr&egrave;s certainement contenir des algues&rdquo;,&nbsp;seront test&eacute;s&nbsp;conclut Beno&icirc;t Rouill&eacute;, d&eacute;sormais responsable du projet climat &agrave; l&rsquo;Institut de l&rsquo;&eacute;levage.&nbsp;

Faire manger des algues à nos vaches ? Une idée apparemment saugrenue et pourtant prometteuse. Ainsi, le projet français Meth’Algue porté par l’Institut de l’élevage avec l’aide du Ceva, Centre d’étude et valorisation des algues ainsi que l’Inrae semble sur la bonne voie et a toute sa place dans la vaste recherche sur la baisse des émissions de méthane.

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