<div>
<p>Au Gaec de Tr&eacute;viquet, la chaudi&egrave;re &agrave; bois de 100&nbsp;kW sert &agrave; chauffer l&rsquo;&eacute;levage de porcs de 200 truies, des maternit&eacute;s jusqu&rsquo;&agrave; l&rsquo;engraissement, ainsi que la maison d&rsquo;habitation.</p>

<div class="lireaussi">Lire aussi :&nbsp;<a href="https://www.reussir.fr/porc/le-bois-de-chauffage-une-source-denergie-economique-et-ecologique-pour-les-elevages-de-porcs" target="_blank">Le bois de chauffage, une source d&rsquo;&eacute;nergie &eacute;conomique et &eacute;cologique</a></div>

<p>Pascal Boury, install&eacute; &agrave; Lizio, dans le Morbihan, avec son &eacute;pouse Sylvie et leur fils Thomas, a investi en 2012 dans cette &eacute;nergie renouvelable, lors de la construction du b&acirc;timent de post-sevrage. &laquo;&nbsp;<em>Nous &eacute;tions dans une recherche d&rsquo;autonomie, &eacute;nerg&eacute;tique via la chaudi&egrave;re &agrave; bois, mais aussi alimentaire, avec la Faf install&eacute;e l&rsquo;ann&eacute;e suivante</em>, a expliqu&eacute; l&rsquo;&eacute;leveur &agrave; l&rsquo;occasion d&rsquo;une porte ouverte organis&eacute;e par les Chambres d&rsquo;agriculture de Bretagne. <em>Nous avions d&eacute;j&agrave; un gisement de bois sur l&rsquo;exploitation (3,3&nbsp;km de haies et une surface bois&eacute;e de deux hectares de saules). Investir dans une chaudi&egrave;re &agrave; bois permettait de r&eacute;duire le co&ucirc;t de l&rsquo;&eacute;nergie tout en valorisant le temps que nous passions &agrave; l&rsquo;entretien annuel de nos haies.</em>&nbsp;&raquo;</p>

<h3>Bois autoproduit et d&rsquo;opportunit&eacute;s</h3>

<p>&nbsp;</p>

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<figure><img alt="" src="https://www.reussir.fr/porc/sites/porc/files/_RPO296_ENEL_CHAUDIERE_BOIS_NIV1_2.JPG" /><figcaption>Pascal Boury, &agrave; Lizio. &laquo; Le silo ouvert de plaquettes est r&eacute;approvisionn&eacute; une &agrave; deux fois par mois selon la saison.&raquo; &copy; A. Puybasset</figcaption></figure>
Le r&eacute;seau bocager de l&rsquo;exploitation fournit 20 tonnes de bois par an, avec une rotation sur quinze ans, soit 300 &agrave; 400 m&egrave;tres lin&eacute;aires d&rsquo;entretien annuel. Ce bois autoproduit repr&eacute;sente 22&nbsp;% des besoins de l&rsquo;&eacute;levage, &eacute;valu&eacute;s &agrave; 90 tonnes soit 350&nbsp;m<sup>3</sup> par an. Les 80&nbsp;% restants proviennent de bois d&rsquo;arbres &agrave; terre que l&rsquo;&eacute;leveur d&eacute;barrasse chez des particuliers. &laquo;&nbsp;<em>Le gisement local est largement suffisant. Je ne vais pas &agrave; plus de 10 kilom&egrave;tres, cela mobilise peu de temps.</em>&nbsp;&raquo; Le bois est coup&eacute; et broy&eacute; une fois par an par un entrepreneur et stock&eacute; au moins six mois dans un hangar.

<p>&nbsp;</p>

<h3>Des salles bien chauff&eacute;es</h3>

<p>La chaudi&egrave;re est reli&eacute;e &agrave; trois circuits d&rsquo;eau chaude, l&rsquo;un pour alimenter les 56 plaques chauffantes de la maternit&eacute;. Le second va vers les&nbsp;a&eacute;rothermes dont sont &eacute;quip&eacute;es les salles de gestantes-verraterie, post-sevrage mais aussi engraissement pour le s&eacute;chage et le pr&eacute;chauffage. Le troisi&egrave;me circuit est d&eacute;di&eacute; au plancher chauffant de la maison d&rsquo;habitation. &laquo;&nbsp;<em>Avec un co&ucirc;t d&rsquo;&eacute;nergie bien plus que bas que celui de l&rsquo;&eacute;lectricit&eacute;, on n&rsquo;h&eacute;site pas &agrave; chauffer davantage les salles. On ventile mieux. Cela stimule la consommation tout en optimisant l&rsquo;indice de consommation.</em>&nbsp;&raquo; L&rsquo;&eacute;leveur a calcul&eacute; une &eacute;conomie annuelle de 6 tonnes d&rsquo;aliment truie (150&nbsp;g x 200 jours x 200 truies).</p>

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<figure><img alt="" height="267" src="https://www.reussir.fr/porc/sites/porc/files/_RPO296_ENEL_CHAUDIERE_BOIS_NIV1_Pascal_Boury.JPG" width="400" /><figcaption>Pascal et Thomas Boury. &laquo;Investir dans une chaudi&egrave;re &agrave; bois permettait de r&eacute;duire le co&ucirc;t de l&rsquo;&eacute;nergie tout en valorisant le temps que nous passions &agrave; l&rsquo;entretien annuel de nos haies. &raquo; &copy; A. Puybasset</figcaption></figure>
L&rsquo;installation r&eacute;alis&eacute;e par Asserva &eacute;nergie lui a co&ucirc;t&eacute; 120 000&nbsp;euros en 2012, dont la chaudi&egrave;re Fr&ouml;ling (55 000&nbsp;euros), les r&eacute;seaux d&rsquo;eau chaude, les a&eacute;rothermes, une partie des plaques chauffantes et le b&acirc;timent de stockage. Ce projet a b&eacute;n&eacute;fici&eacute; d&rsquo;une subvention de pr&egrave;s de 16 000&nbsp;euros (30&nbsp;% du co&ucirc;t de la chaudi&egrave;re). Avec une &eacute;conomie d&rsquo;&eacute;lectricit&eacute; annuelle de 11 000&nbsp;euros, le retour sur investissement calcul&eacute; initialement &agrave; 9,5 ann&eacute;es a &eacute;t&eacute; plus court que pr&eacute;vu car bas&eacute; sur l&rsquo;achat de 80&nbsp;% de plaquettes de bois. &laquo;&nbsp;<em>La chaudi&egrave;re est aujourd&rsquo;hui bien amortie&nbsp;</em>&raquo;, confirme Pascal Boury. Fiable, la chaudi&egrave;re lui demande peu de travail. Le cendrier est vid&eacute; tous les dix jours et le silo r&eacute;approvisionn&eacute; une &agrave; deux fois par mois selon la saison (deux heures). Depuis quelques ann&eacute;es, l&rsquo;&eacute;leveur se charge lui-m&ecirc;me de la maintenance de la chaudi&egrave;re, &laquo;&nbsp;<em>car elle est assez simple et r&eacute;alis&eacute;e sur une demi-journ&eacute;e d&rsquo;&eacute;t&eacute;</em>.&nbsp;&raquo;

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<h2>Un bois d&eacute;chiquet&eacute; s&eacute;ch&eacute; &agrave; 25&nbsp;%</h2>

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<figure><img alt="" height="267" src="https://www.reussir.fr/porc/sites/porc/files/_RPO296_ENEL_CHAUDIERE_BOIS_NIV1_plaquette.JPG" width="400" /><figcaption>Plaquette de bois d&eacute;chiquet&eacute;s &agrave; 25% d'humidit&eacute; &copy; A. Puybasset</figcaption></figure>
Le bois d&eacute;chiquet&eacute; en plaquettes de 2 &agrave; 3&nbsp;cm (granulom&eacute;trie de 50) est s&eacute;ch&eacute; pendant six mois dans un hangar de 600&nbsp;m<sup>3</sup> de capacit&eacute; de stockage (l&rsquo;&eacute;quivalent de deux ans de consommation). L&rsquo;objectif est d&rsquo;atteindre un taux d&rsquo;humidit&eacute; de 25&nbsp;%. &laquo;&nbsp;<em>&Agrave; ce niveau, le taux de cendre est d&rsquo;1,5&nbsp;%</em>&nbsp;&raquo; pr&eacute;cise Gilles Houz&eacute;, d&rsquo;Asserva &eacute;nergies qui a r&eacute;alis&eacute; l&rsquo;installation. Les plaquettes s&eacute;ch&eacute;es sont vers&eacute;es dans un silo ouvert &eacute;quip&eacute; d&rsquo;un d&eacute;sileur circulaire, qui alimente la vis sans fin jusqu&rsquo;&agrave; la chaudi&egrave;re Fr&ouml;ling de 100&nbsp;kW.

<p>&nbsp;</p>
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<h2>Des aides pour financer les projets de chaudi&egrave;re</h2>

<p>Pour soutenir les projets de chaudi&egrave;re &agrave; bois, deux dispositifs de subvention sont disponibles pour les &eacute;leveurs de porcs bretons : le Plan bois &eacute;nergie et le fond Chaleur (voir tableau). &laquo;&nbsp;<em>Ce dernier est d&eacute;sormais accessible dans les d&eacute;partements du Finist&egrave;re et d&rsquo;Ille-et-Vilaine&nbsp;</em>&raquo;, pr&eacute;cisent Samuel Le Port et Laurent Somer, des Chambres d&rsquo;agriculture de Bretagne. Dans le cadre du PCAEA (412), il est aussi possible d&rsquo;obtenir une aide de 40&nbsp;% sur les investissements d&rsquo;&eacute;quipement de chauffage des b&acirc;timents (plaques chauffantes, Spiraflex, a&eacute;rothermes, plafond d&rsquo;investissement de 125 000&nbsp;euros).</p>

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            <div class="field field--name-image field--type-image field--label-hidden field__item">  <img src="https://www.reussir.fr/porc/sites/porc/files/styles/normal_size/public/tab%20aides.png.webp?itok=MWzlUBUk" width="747" height="354" alt="" typeof="foaf:Image" /></div>
      
</div>
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<h2>Rep&egrave;res</h2>

<p>3500 kWh de rendement par tonne de bois &agrave; 25&nbsp;% d&rsquo;humidit&eacute;</p>

<p>25&nbsp;euros par m3 ou 100&nbsp;euros par tonne : prix moyen de la tonne de plaquettes de bois livr&eacute;e</p>

<p>2,5 c&euro;/kWh : co&ucirc;t de l&rsquo;&eacute;nergie bois contre 14 c&euro;/kWh pour l&rsquo;&eacute;lectricit&eacute;</p>

<div class="note">Source : Chambre d&rsquo;agriculture de Bretagne</div>
</div>



Le Gaec de Tréviquet est équipé depuis dix ans d’une chaudière alimentée par du bois déchiqueté provenant des haies de l’exploitation ainsi que du bocage environnant.

Un élevage de 200 truies chauffé par une chaudière à bois

<p>Malgr&eacute; l&rsquo;&eacute;mergence de promesses proches de celles des produits biologiques, l&rsquo;Agence Bio se f&eacute;licite que &laquo;&nbsp;<em>le bio reste le rep&egrave;re de la transition alimentaire et que le march&eacute; continue de recruter de nouveaux consommateurs</em>&nbsp;&raquo;. Selon la 19<sup>&egrave;me</sup> &eacute;dition du barom&egrave;tre de consommation et perception des produits biologiques men&eacute;e par l&rsquo;Institut CSA pour l&rsquo;Agence Bio entre le 15 et le 28 novembre 2021, <strong>le nombre de Fran&ccedil;ais consommant du bio plus r&eacute;guli&egrave;rement est en hausse</strong>, &laquo;&nbsp;<em>que ce soit au moins une fois par mois (76% en 2021 vs 73% en 2020) ou au moins une fois par semaine (52% vs 47%)&nbsp;</em>&raquo;.</p>

<div class="lireaussi">Lire aussi : <a href="https://www.reussir.fr/lesmarches/les-acteurs-du-bio-se-projettent-pour-trouver-une-nouvelle-dynamique" target="_blank">Les acteurs du bio se projettent pour trouver une nouvelle dynamique</a></div>

<p>Toutefois, le secteur a recrut&eacute; un peu moins de nouveaux consommateurs en 2021 (11%) par rapport &agrave; 2020 (15%). Au total, <strong>ce sont toujours neuf fran&ccedil;ais sur 10 qui continuent de consommer bio au moins de temps en temps</strong>.</p>

<h2>Un recul du frein prix marqu&eacute; chez les jeunes</h2>

<p>Deuxi&egrave;me enseignement de ce barom&egrave;tre&nbsp;: <strong>de moins en moins de Fran&ccedil;ais renoncent au bio &agrave; cause du prix</strong> (-3 points).</p>

<div class="lireaussi">Lire aussi : <a href="https://www.reussir.fr/lesmarches/en-2020-104-de-consommation-bio-en-plus-et-33-dimportation" target="_blank">En 2020, 10,4 % de consommation bio en plus, et 33 % d&rsquo;importation</a></div>

<p>Ce recul du frein prix est particuli&egrave;rement marqu&eacute; chez les jeunes, que ce soit les 18-24 ans (60% le citent en 2021 contre 83% en 2020) ou les 25-34 ans (64% en 2021 contre 75% en 2020). Cette 19 &eacute;dition r&eacute;v&egrave;le &eacute;galement &laquo;&nbsp;une baisse du frein prix chez les Fran&ccedil;ais les plus modestes (74% en 2021 contre 77% en 2020) et inactifs (69% en 2021 contre 73% en 2020).</p>

<h2>Une consommation au profit des march&eacute;s et des artisans</h2>

<p>Depuis deux ann&eacute;es cons&eacute;cutives, les Fran&ccedil;ais privil&eacute;gient d&rsquo;avantage les march&eacute;s locaux (35% en 2021 contre 26% en 2020) et les achats effectu&eacute;s directement aupr&egrave;s des artisans (31% contre 25% en 2020), que ceux en grande distribution. <strong>Depuis deux ann&eacute;es cons&eacute;cutives, l&rsquo;achat bio en grande surface recule</strong> (69% en 2021 contre 74% en 2020 et 77% en 2019), note le barom&egrave;tre. <strong>Les magasins sp&eacute;cialis&eacute;s bio se stabilisent quant &agrave; eux autour de 24-25% durant cette p&eacute;riode. </strong></p>

<div class="lireaussi">Lire aussi :<strong> </strong><a href="https://www.reussir.fr/lesmarches/pgc-le-bio-patine-plus-que-le-conventionnel-au-troisieme-trimestre" target="_blank">PGC : le bio patine plus que le conventionnel au troisi&egrave;me trimestre</a></div>



Selon la 19<sup>ème</sup> édition du baromètre de consommation et perception des produits biologiques, le bio a continué de recruter de nouveaux consommateurs, mais dans une proportion moindre qu’en 2020. Ils sont par ailleurs de moins en moins freinés par le prix des produits.

Consommation bio : le frein du prix se réduit

<p><strong>L</strong>es <a href="https://www.cogedis.com/actualites/statut-gaec/" target="_blank">GAEC</a> (Groupement Agricole d&rsquo;Exploitation en Commun) sont des structures qui ont vocation &agrave; conduire des activit&eacute;s agricoles. Ces activit&eacute;s peuvent &ecirc;tre consid&eacute;r&eacute;es comme agricoles en vertu de leur nature (&eacute;levage, culture, m&eacute;thanisation sous conditions&hellip;). Elles peuvent &eacute;galement &ecirc;tre dans le prolongement de l&rsquo;activit&eacute; agricole (transformation, vente de produits&hellip;), ou bien ayant comme support l&rsquo;exploitation, comme le tourisme &agrave; la ferme. Depuis la loi Grenelle 2, l&rsquo;activit&eacute; photovolta&iuml;que est &eacute;galement permise &agrave; titre d&eacute;rogatoire.&nbsp;</p><h2><strong>Aucune tol&eacute;rance juridique au sein d</strong><strong>u GAEC</strong></h2><p><strong>A</strong> l&rsquo;exception des activit&eacute;s photovolta&iuml;ques, de d&eacute;neigement et de salage, un GAEC ne peut en aucun cas pratiquer des activit&eacute;s de nature commerciale telles que des travaux publics, de la prestation de services type ETA, de l&rsquo;achat revente&hellip; Si une certaine tol&eacute;rance fiscale existe, la pr&eacute;fecture ne tol&egrave;re aucun seuil : il n&rsquo;y aucune tol&eacute;rance juridique et le GAEC encourt le risque de perdre son agr&eacute;ment.</p><p><strong>E</strong>n cons&eacute;quence, la vigilance s&rsquo;impose aux associ&eacute;s pratiquant de telles activit&eacute;s prohib&eacute;es au sein du GAEC. En cas de non-conformit&eacute; &agrave; la r&egrave;gle, il faudra alors probablement mettre un terme &agrave; l&rsquo;activit&eacute;.</p><p><strong>I</strong>l est par contre possible d&rsquo;envisager l&rsquo;externalisation d&rsquo;une telle activit&eacute; au sein d&rsquo;une entit&eacute; autre que celle du GAEC, comme celle d&rsquo;une soci&eacute;t&eacute; commerciale. Dans ce cas, il convient de faire une demande de d&eacute;rogation pour travail ext&eacute;rieur.&nbsp;</p><h2><strong>D&eacute;rogati</strong><strong>ons possibles</strong></h2><p><strong>D</strong>ans le cas o&ugrave; certains associ&eacute;s du GAEC souhaitent &eacute;chapper &agrave; la r&egrave;gle, des d&eacute;rogations pr&eacute;fectorales peuvent &ecirc;tre accord&eacute;es &agrave; condition que l&rsquo;activit&eacute; ext&eacute;rieure demeure &laquo; accessoire &raquo; ou que l&rsquo;associ&eacute; qui la pratique n&rsquo;y consacre pas plus de 536 heures par an. Cette activit&eacute; doit &ecirc;tre exerc&eacute;e en dehors du GAEC avec par exemple un statut d&rsquo;entrepreneur, d&rsquo;associ&eacute; d&rsquo;une autre structure ou de salari&eacute;.</p><p><strong>E</strong>nfin, l&rsquo;assembl&eacute;e g&eacute;n&eacute;rale du GAEC doit avoir accord&eacute; le droit de pratiquer l&rsquo;activit&eacute; ext&eacute;rieure. Il faudra imp&eacute;rativement avoir d&eacute;pos&eacute; en pr&eacute;fecture une demande de d&eacute;rogation. Celle-ci doit &ecirc;tre accompagn&eacute;e de l&rsquo;autorisation des co-associ&eacute;s accord&eacute;e &agrave; l&rsquo;occasion de l&rsquo;assembl&eacute;e g&eacute;n&eacute;rale ainsi que de l&rsquo;ensemble des pi&egrave;ces justificatives permettant d&rsquo;apporter des pr&eacute;cisions sur les conditions d'exercice de l&rsquo;activit&eacute; : sa nature, les &eacute;ventuels bulletins de salaire, le nombre d&rsquo;heures travaill&eacute;es&hellip;</p>


Pour un ou plusieurs associés du GAEC, il est possible de conduire une activité extérieure au groupement. Toutefois, les règles encadrant la pluriactivité sont très strictes.

Pluriactivité en GAEC : comment ça fonctionne ?

<p>Les Fran&ccedil;ais veulent aller davantage vers un r&eacute;gime alimentaire plus v&eacute;g&eacute;tal, note une &eacute;tude Ifop pour Interfel* pr&eacute;sent&eacute;e par J&eacute;r&ocirc;me Fourquet, directeur Opinion de l'Ifop le 1<sup>er</sup> mars sur le stand de l&rsquo;interprofession au Salon de l&rsquo;Agriculture.</p>

<p class="note"><strong>*</strong> Enqu&ecirc;te Ifop/Interfel &ldquo;Les Fran&ccedil;ais et leur consommation de fruits et l&eacute;gumes&rdquo;, r&eacute;alis&eacute;e du 14 au 19 janvier sur 1&nbsp;001 personnes.</p>

<p>Les femmes (58 %) sont plus convaincues que les hommes (44 %), et les jeunes de moins de 35 ans (60 %) plus que les autres (49 %). Les motivations &agrave; aller vers ce type de r&eacute;gime&nbsp;? Une <strong>pr&eacute;occupation sant&eacute; et pr&eacute;vention des maladies pour 68 %</strong> des Fran&ccedil;ais, et <strong>environnementale pour 64 %.</strong></p>

<h2><strong>5 fruits et l&eacute;gumes par jour&nbsp;: du plaisir dans l&rsquo;assiette mais difficile &agrave; r&eacute;aliser</strong></h2>

<p>Les Fran&ccedil;ais prennent du plaisir &agrave; consommer des fruits et des l&eacute;gumes (92 % dont <strong>60 % &ldquo;beaucoup de plaisir&rdquo;</strong>) et ils consid&egrave;rent <strong>important de consommer 5 fruits et l&eacute;gumes par jour</strong> (79 %). Mais ce point observe de fortes disparit&eacute;s sociologiques&nbsp;: 92 % pour les plus ais&eacute;s, score qui tombe &agrave; 74 % pour les m&eacute;nages les plus modestes.&nbsp;</p>

<p>J&eacute;r&ocirc;me Fourquet insiste&nbsp;: <em>&laquo;&nbsp;18 points d&rsquo;&eacute;cart, m&ecirc;me si le score reste haut, c&rsquo;est bien la preuve qu&rsquo;il y a <strong>une attention &agrave; porter aux populations les plus d&eacute;favoris&eacute;es</strong>. Les Fran&ccedil;ais (79 %) aimeraient dans l'id&eacute;al consommer plus de fruits et l&eacute;gumes, en particulier les jeunes (90% des moins de 35 ans) et les plus modestes (87% issus des cat&eacute;gories pauvres). D&rsquo;ailleurs seuls 49 % des Fran&ccedil;ais pensent que c&rsquo;est simple d&rsquo;atteindre le quota de 5 par jour. &raquo;</em><strong> </strong></p>

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            <div class="field field--name-image field--type-image field--label-hidden field__item">  <img src="https://www.reussir.fr/fruits-legumes/sites/fruits-legumes/files/styles/normal_size/public/IMG_20220301_085539.jpg?itok=pPMgdDk5" width="800" height="550" alt="" typeof="foaf:Image" /></div>
      
            <div class="field field--name-field-legende field--type-string field--label-hidden field__item">Les Fran&ccedil;ais veulent aller davantage vers un r&eacute;gime alimentaire plus v&eacute;g&eacute;tal, note une &eacute;tude Ifop pour Interfel pr&eacute;sent&eacute;e par J&eacute;r&ocirc;me Fourquet, directeur Opinion de l'Ifop le 1er mars sur le stand de l&rsquo;interprofession au Salon de l&rsquo;Agriculture.</div>
      
&copy;
    Julia Commandeur - FLD

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<p>&nbsp;</p>

<p><strong>41% des Fran&ccedil;ais disent ainsi ne pas avoir les moyens financiers</strong> de consommer autant de fruits et l&eacute;gumes frais qu'ils le souhaitent (60 % pour les cat&eacute;gories pauvres et 53% des cat&eacute;gories modestes).</p>

<h2><strong>Le prix, crit&egrave;re d&rsquo;achat, mais &eacute;mergence de nouvelles pr&eacute;occupations</strong></h2>

<p><em>&laquo;&nbsp;Quatre Fran&ccedil;ais sur dix qui estiment ne pas avoir les moyens de consommer autant de fruits et l&eacute;gumes qu&rsquo;ils le souhaiteraient -et encore, l&rsquo;enqu&ecirc;te a eu lieu avant la crise en Ukraine&nbsp;!..., </em>analyse J&eacute;r&ocirc;me Fourquet. <em>Mais si le prix reste le premier driver d&rsquo;achat, il est suivi par la saisonnalit&eacute;, l&rsquo;origine France, le plaisir, le local&hellip; On voit &eacute;merger <strong>de nouvelles pr&eacute;occupations</strong> avec le local et la <strong>souverainet&eacute; alimentaire</strong>, ce sont s&ucirc;rement des &eacute;l&eacute;ments &agrave; int&eacute;grer dans le discours.&nbsp;Et lorsqu&rsquo;on sait que 46 % font leurs courses en hyper-super, se pose r&eacute;ellement l&rsquo;enjeu de la r&eacute;partition de la valeur.&nbsp;&raquo;</em></p>

<h2><strong>Les Fran&ccedil;ais veulent un ch&egrave;que fruits et l&eacute;gumes et une baisse de la TVA</strong></h2>

<p>Les deux tiers des Fran&ccedil;ais jugent que le gouvernement et les autorit&eacute;s publiques n'en font pas assez pour favoriser la consommation de fruits et l&eacute;gumes frais en France (65 %) et souhaitent que le prochain pr&eacute;sident de la R&eacute;publique, quel qu'il soit, fasse de <strong>l'acc&egrave;s aux fruits et l&eacute;gumes une priorit&eacute; de sa politique de l'alimentation</strong> (66 %).</p>

<p>Parmi les mesures attendues ou demand&eacute;es par les Fran&ccedil;ais&nbsp;: le renforcement du Made in France en points de vente (92 %), <strong>une baisse de la TVA sur les fruits et l&eacute;gumes (92 % dont 57 % tr&egrave;s favorables&nbsp;!), </strong>des programmes de sensibilisation &agrave; l&rsquo;<strong>&eacute;cole (90 %)</strong> ainsi que des cours de cuisine (84 %), un ch&egrave;que fruits et l&eacute;gumes (72 %).</p>

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            <div class="field field--name-image field--type-image field--label-hidden field__item">  <img src="https://www.reussir.fr/fruits-legumes/sites/fruits-legumes/files/styles/normal_size/public/interfel%20mesures%20attendues.JPG?itok=RnxAcHuG" width="800" height="550" alt="" typeof="foaf:Image" /></div>
      
            <div class="field field--name-field-legende field--type-string field--label-hidden field__item">Les Fran&ccedil;ais attendent des mesures concr&egrave;tes de la part des pouvoirs publics pour les aider dans la consommation de fruist et l&eacute;gumes frais.</div>
      
&copy;
    Interfel

</div>
<p>&nbsp;</p>

<p><em>&laquo;&nbsp;On voit donc qu&rsquo;il y a un <strong>large consensus sur les mesures phares port&eacute;es par la fili&egrave;re</strong>&nbsp;&raquo;,</em> revendiquent Interfel et son pr&eacute;sident Laurent Grandin.</p>

<h2><strong>&laquo;&nbsp;Si rien n&rsquo;est fait au prochain quinquennat, on ne s&rsquo;en sortira pas&nbsp;&raquo;</strong></h2>

<p>Dans le cadre de l&rsquo;&eacute;lection pr&eacute;sidentielle, l&rsquo;interprofession porte ainsi <strong>5 grands enjeux de la fili&egrave;re des fruits et l&eacute;gumes frais</strong> qu&rsquo;elle adresse aux candidats. Le Salon de l&rsquo;Agriculture a &eacute;t&eacute; un point de d&eacute;part, m&ecirc;me si la guerre en Ukraine a rebattu les priorit&eacute;s de visite et de d&eacute;ambulations des candidats et des &eacute;lus.</p>

<div class="lireaussi"><a href="https://www.reussir.fr/fruits-legumes/salon-de-l-agriculture-2022-les-5-enjeux-phares-de-la-filiere-pour-le-prochain-quinquennat-et" target="_blank">[Salon de l&rsquo;Agriculture 2022] Les 5 enjeux phares de la fili&egrave;re pour le prochain quinquennat et quelques mesures propos&eacute;es par Interfel</a></div>

<p><em>&laquo;&nbsp;On est persuad&eacute;s que si rien n&rsquo;est fait dans le prochain quinquennat pour la fili&egrave;re Fruits et l&eacute;gumes frais <strong>&agrave; la hauteur de ce qui a &eacute;t&eacute; fait pour le Plan Prot&eacute;ines</strong>, on ne s&rsquo;en sortira pas,</em> revendique Laurent Grandin. <em>Aujourd&rsquo;hui, la moiti&eacute; de ce qui est consomm&eacute; en France seulement est produit en France, on est &agrave; la limite de la <strong>souverainet&eacute; alimentaire. L&rsquo;enjeu du prochain quinquennat est de stabiliser au moins &agrave; 60 %.</strong> Sinon on pourra nourrir de moins en moins de personnes et les plus modestes en p&acirc;tiront.&nbsp;&raquo;</em></p>

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            <div class="field field--name-image field--type-image field--label-hidden field__item">  <img src="https://www.reussir.fr/fruits-legumes/sites/fruits-legumes/files/styles/normal_size/public/IMG_20220301_090334.jpg?itok=t8zEYPdc" width="800" height="550" alt="" typeof="foaf:Image" /></div>
      
            <div class="field field--name-field-legende field--type-string field--label-hidden field__item">Laurent Grandin, pr&eacute;sident d'Interfel, d&eacute;taille en conf&eacute;rence de presse le 1er mars sur le Salon de l'Agriculture les mesures que l'interpression souhaite voir aboutir lors du prochain quinquennat.</div>
      
&copy;
    Julia Commandeur - FLD

</div>
<p>&nbsp;</p>

<p>Un arr&ecirc;t des surtranspositions &agrave; la fran&ccedil;aise et de r&eacute;elles aides sont les principales demandes, ainsi que de la communication et de la p&eacute;dagogie pour pousser la consommation.</p>

<h2>&nbsp;</h2>

<ul></ul>



Les Français aimeraient pouvoir consommer plus de fruits et légumes, selon une étude Ipsos pour Interfel. Les jeunes et les familles modestes sont les plus freinés. TVA, chèque fruits et légumes, cours de cuisine à l’école… Ils attendent des mesures de la part des pouvoirs publics en adéquation avec les propositions portées Interfel aux candidats à l’élection présidentielle de la République.

[Salon de l’Agriculture 2022] Les Français veulent pouvoir acheter les fruits et légumes pas chers

<p><strong>Un retournement total et surprenant du march&eacute; s&rsquo;est op&eacute;r&eacute; en Allemagne la semaine derni&egrave;re provoquant une hausse in&eacute;dite de 18 centimes de la r&eacute;f&eacute;rence officielle.</strong> Les op&eacute;rateurs allemands l&rsquo;expliquent par la baisse effective des offres combin&eacute;e &agrave; un redressement de la demande en pr&eacute;vision de la lev&eacute;e des restrictions sanitaires attendue partout en Europe dans les prochaines semaines qui co&iuml;ncidera avec les f&ecirc;tes de P&acirc;ques et le d&eacute;but de la saison des barbecues. <strong>Cette forte hausse de la r&eacute;f&eacute;rence allemande la ram&egrave;ne &agrave; pr&eacute;sent au niveau des cotations espagnole et fran&ccedil;aise</strong>. D&rsquo;autres grands bassins de production ont suivi cette tendance haussi&egrave;re comme la Belgique (+ 17 cents / kg vif) qui signale par ailleurs que les abattoirs allemands se tournent &agrave; nouveau vers la Belgique pour se fournir en porcs vivants, ce qui ne s&rsquo;&eacute;tait plus produit depuis de longs mois.<strong> En Autriche, le prix augmente de 15 centimes car les abattoirs sont en forte demande de porcs depuis 2 semaines tandis que les &eacute;leveurs retardent les d&eacute;parts d&rsquo;animaux</strong>. Aux Pays-Bas, l&rsquo;abattoir Vion publie un prix en hausse de 12 cents. A contre-courant des tendances nord-europ&eacute;ennes, le prix d&rsquo;acompte danois ne reprend que l&rsquo;&eacute;quivalent de 3 centimes d&rsquo;euros.</p><p><strong>En Espagne, la demande en porcs des abattoirs reste &eacute;lev&eacute;e et les offres espagnoles ne suffisent plus &agrave; couvrir les besoins des entreprises qui redoutent de manquer d&rsquo;approvisionnement dans les mois qui viennent.</strong> Dans ce contexte, la r&eacute;f&eacute;rence espagnole, en reprenant 6 cents du kilo vif, enregistre une huiti&egrave;me hausse successive depuis le d&eacute;but de l&rsquo;ann&eacute;e pour un total de 21,2 centimes, ce qui n&rsquo;est pas loin de constituer &eacute;galement un record.</p><p><a href="https://www.credit-agricole.com/" target="_blank">Lire la suite de l&rsquo;article</a></p><p>&nbsp;</p>


Prix de base 56 TMP, départ élevage - Moyenne cumulée 2022 : 1,267 €

[Note hebdomadaire Semaine 9 - 2022] Hausses record en Europe du Nord !

<p>La 14<sup>e</sup> &eacute;dition de Fruit Attraction, organis&eacute;e par Ifema Madrid et Fepex, se tiendra <strong>du 4 au 6 octobre</strong>. Les inscriptions s&rsquo;ouvrent &agrave; cette mi-f&eacute;vrier et les organisateurs annoncent &laquo;&nbsp;des<strong> pr&eacute;visions de participation optimistes</strong>, qui devraient atteindre les niveaux de 2019&nbsp;&raquo;.</p> <p><strong>Les fraises seront le produit &agrave; l&rsquo;honneur</strong> de Fruit Attraction 2022.</p> <div class="lireaussi">Lire aussi : <a href="https://www.reussir.fr/fruits-legumes/le-hub-de-fruit-attraction-reflet-de-l-innovation" target="_blank">Le Hub de Fruit Attraction, reflet de l&rsquo;innovation</a></div> <p>Pour cette &eacute;dition, le programme des Pays Importateurs Invit&eacute;s, dans le cadre du programme Acheteurs internationaux, mettra en avant <strong>l&rsquo;Arabie Saoudite et le Canada</strong><strong>. </strong>Cet &eacute;v&eacute;nement vise &agrave; promouvoir les relations commerciales entre les march&eacute;s des pays tiers et l&rsquo;UE, avec un programme complet de tables rondes, de visites guid&eacute;es du salon et des sessions BtoB.</p> <h2>Bio, startup, innovations, logistique&hellip; Des espaces d&eacute;di&eacute;s</h2> <p>Le salon mettra en avant un nouvel espace, le <strong>Startup Hub</strong>, d&eacute;di&eacute; aux entreprises du frais et de l&rsquo;industrie auxiliaire cr&eacute;&eacute;es entre le 1<sup>er</sup> janvier 2021 et le 1<sup>er</sup> septembre 2022, ainsi que <strong>Fresh Food Logistics,</strong> d&eacute;di&eacute; au secteur de la logistique, du transport et cha&icirc;ne du froid pour les fruits et l&eacute;gumes frais.</p> <p>Enfin, afin de souligner l&rsquo;innovation et les services pour le secteur agricole, le salon mettra encore en place <strong>Biotech Attraction</strong><strong>, </strong><strong>Smart Agro</strong><strong> and </strong><strong>Smart Water &amp; Energy,</strong> ainsi que l&rsquo;espace<strong> </strong><strong>Ecorganic Market</strong><strong>, une surface d&eacute;di&eacute;e au marketing et &agrave; l&rsquo;export des produits bio.</strong></p> <p>Le <strong>Forum Innovation et l&rsquo;Innovation Hub</strong><strong> </strong>seront eux d&eacute;di&eacute;s &agrave; ces domaines. L&rsquo;espace Factory Chef, pour les d&eacute;monstrations culinaires, revient aussi.</p> <h2>Et toujours un salon digital</h2> <p>Preuve de son engagement en faveur de la digitalisation, et en compl&eacute;ment de l'&eacute;v&eacute;nement en physique, Fruit Attraction reconduit la <strong>plateforme LIVEConnect </strong>qui donne la possibilit&eacute; &agrave; tous ses membres de rester connect&eacute; 365 jours par an. <strong><em>&laquo;&nbsp;C&rsquo;est un outil de communication puissant qui g&eacute;n&egrave;re de la visibilit&eacute; et de la notori&eacute;t&eacute; pour la marque&nbsp;&raquo;</em></strong>, revendiquent les organisateurs.</p>



L’édition 2022 de Fruit Attraction se tiendra du 4 au 6 octobre à Madrid. Premières annonces et ouvertures des inscriptions cette mi-février.

Le salon Fruit Attraction de Madrid annonce de nouveaux espaces (bio, innovation, logistique...)

<p>M&eacute;daill&eacute; d&rsquo;or au Sima 2017, l&rsquo;Evobib se distingue par sa bande de roulement, &agrave; structure radiale, faisantcohabiter une charni&egrave;re centrale constitu&eacute;e de 52 crampons, sans compter ceux des parties lat&eacute;rales.&nbsp; A la pression recommand&eacute;e sur route, seule la partie centrale de la sculpture de la bande de roulement est en contact avec le sol, r&eacute;v&eacute;lant des aptitudes conformes aux exigences routi&egrave;res que sont la faible r&eacute;sistance au roulement, le bon comportement, l&rsquo;absence de vibration. &Agrave; basse pression (jusqu&rsquo;&agrave; 0,6 bar), la partie ext&eacute;rieure des crampons se d&eacute;ploie au sol gr&acirc;ce &agrave; l&rsquo;effet &laquo; charni&egrave;re&nbsp;&raquo; et voit ainsi la largeur de sa bande de roulement s&rsquo;accro&icirc;tre de 20 %. Au travail, la surface de sol soumise au cisaillement est ainsi r&eacute;partie sous l&rsquo;ensemble des crampons, garantissant la traction et le respect du sol.</p><h2>Nouvelle version</h2><p>Dans sa version 2022, le motif de la bande de roulement a &eacute;t&eacute; adapt&eacute; pour optimiser la long&eacute;vit&eacute; et offrir toutes ses capacit&eacute;s de traction jusqu'&agrave; la fin de la vie du pneu. La carcasse du pneu est d&eacute;sormais PFO (Pressure Field Operation), une norme qui permet d'augmenter la capacit&eacute; de charge de leurs pneus pour une utilisation dans les champs. Selon des tests internes, l&rsquo;Evobib offre ainsi une variation de l'empreinte au sol de 47&nbsp;% entre la route et les champs, soit le double de celle d'un pneu VF (very high flexion) comme l&rsquo;Axiobib. Le gain de traction est de 15% par rapport &agrave; un pneu VF concurrent tandis que la consommation de carburant est proche de celle obtenue avec un pneu &agrave; profil routier. Selon Michelin, elle est inf&eacute;rieure de deux&nbsp;litres par heure par rapport au pneu VF hybride d'un concurrent et de un&nbsp;litre par heure par rapport &agrave; l&rsquo;Axiobib 2 avec t&eacute;l&eacute;gonflage.&nbsp;</p><p>Les Evobib existent en deux dimensions&nbsp;(VF 710/70 R 42 et VF 600/70 R 30) pour tracteurs de 200 &agrave; 300 ch. En 2023, la gamme s&rsquo;&eacute;largira aux tracteurs de plus de 300 ch.</p>


Spécialement conçu pour les tracteurs équipés d’un système de télégonflage, l’Evobib est un pneu deux-en-un route-champ, pour tracteurs de 200 à 300 ch. Il est proposé en deux dimensions : VF 710/70 R 42 et VF 600/70 R 30.

Michelin présente le nouvel Evobib

<p>Volant et joystick de commande en main, casque de r&eacute;alit&eacute; virtuelle sur la t&ecirc;te, l&rsquo;&eacute;l&egrave;ve, plong&eacute; dans un environnement 3D r&eacute;aliste, dirige la vendangeuse au sein d&rsquo;une parcelle de vigne. D&eacute;vers, tangage, hauteur, il apprend &agrave; conduire la machine et &agrave; acqu&eacute;rir les gestes techniques. Pour la s&eacute;curit&eacute; routi&egrave;re, un exercice sur route, via l&rsquo;intelligence artificielle, est &eacute;galement propos&eacute;.&nbsp;<a href="https://www.charentelibre.fr/economie/vin/ils-ont-teste-la-machine-a-vendanger-en-realite-virtuelle-6237842.php" target="_blank">E-Cab</a>&nbsp;est un simulateur de formation en r&eacute;alit&eacute; virtuelle &agrave; la conduite d&rsquo;engins agricoles pour les &eacute;coles, les tiers-lieux et les entreprises. Cette innovation est d&eacute;j&agrave; doublement r&eacute;compens&eacute;e&nbsp;: elle a re&ccedil;u la m&eacute;daille d&rsquo;or&nbsp;<a href="https://www.sitevi.com/Evenements/SITEVI-Innovation-Awards" target="_blank">SITEVI Innovation Awards 2021&nbsp;</a>au Salon international des &eacute;quipements et savoir-faire pour les productions vigne-vin et le troph&eacute;e des solutions innovantes pour la transition num&eacute;rique des acteurs agro-agri-foresterie du Forum des fili&egrave;res d&rsquo;excellence et des &eacute;cosyst&egrave;mes territoriaux.</p><p>E-Cab est port&eacute; par un consortium n&eacute;o-aquitain&nbsp;: l&rsquo;&eacute;cole&nbsp;<a href="http://www.agricapconduite.fr/" target="_blank">AgriCapConduite</a>&nbsp;a con&ccedil;u la p&eacute;dagogie, le constructeur de machine &agrave; vendanger Gr&eacute;goire, la soci&eacute;t&eacute; de conseil&nbsp;<a href="https://www.shinypix.com/" target="_blank">Shinypix&nbsp;</a>et&nbsp;<a href="https://www.shinypix.com/" target="_blank">Studio Nyx&nbsp;</a>pour le d&eacute;veloppement du logiciel et son d&eacute;ploiement. Il est soutenu par la r&eacute;gion Nouvelle-Aquitaine, le cluster Inno&rsquo;vin, la pr&eacute;fecture de Gironde sur le volet s&eacute;curit&eacute; routi&egrave;re, Cr&eacute;dit Agricole Assurances et la&nbsp;<a href="https://www.creditagricole.info/fnca/ca1_1111071/credit-agricole-charente-perigord">Caisse Charente-P&eacute;rigord</a>.</p><h2 class="paragrapheTitle" style="text-align:left;">Pr&eacute;venir les sc&eacute;narios &agrave; risque</h2><p>Gr&eacute;goire, le constructeur, et Studio Nyx, le d&eacute;veloppeur, sont clients de la Caisse r&eacute;gionale. Nathalie Vallet, responsable de la fili&egrave;re cognac, s&rsquo;enthousiasme de cette innovation. &laquo;&nbsp;Le vignoble de cognac, qui repr&eacute;sente 90&nbsp;000 ha, est structur&eacute; de mani&egrave;re &agrave; &ecirc;tre vendang&eacute; m&eacute;caniquement. Les machines sont utilis&eacute;es trois semaines par an de mani&egrave;re intensive. Il est donc important de bien savoir s&rsquo;en servir, et en toute s&eacute;curit&eacute;. Cette formation pourrait &ecirc;tre un service suppl&eacute;mentaire que nous pourrions apporter aux 80&nbsp;% de nos clients qui en poss&egrave;dent&nbsp;&raquo;.</p><p>Soucieux de pr&eacute;venir les risques m&eacute;tiers,&nbsp;<a href="https://www.ca-assurances.com/" target="_blank">Cr&eacute;dit Agricole Assurances</a>, via Pacifica, et la Caisse Charente-P&eacute;rigord accompagnent E-Cab dans son d&eacute;veloppement et la conception de nouveaux sc&eacute;narios p&eacute;dagogiques. &laquo;&nbsp;C&rsquo;est un projet ouvert et &eacute;volutif, explique Romain Souli&eacute;, dirigeant de Studio Nyx. L&rsquo;objectif est d'int&eacute;grer d'autres types de machines et de marques (tracteurs, enjambeurs, remorques, pulv&eacute;risateurs, rogneuses, instruments de travail du sol) ainsi que de nouveaux exercices&nbsp;&raquo;. Dans un premier temps, le simulateur sera diffus&eacute; aupr&egrave;s des lyc&eacute;es agricoles et de maisons familiales et rurales. Parall&egrave;lement, Studio Nyx d&eacute;veloppe des capsules p&eacute;dagogiques destin&eacute;es aux assur&eacute;s&nbsp;: une forme compl&eacute;mentaire, moins compl&egrave;te, mais plus rapide et &agrave; domicile.</p><h2 class="paragrapheTitle" style="text-align:left;">Attirer les jeunes</h2><p>Outre sa fonction &eacute;ducative, le dispositif attire les jeunes lors de Salons et accro&icirc;t l'attractivit&eacute; du m&eacute;tier. &laquo;&nbsp;De nombreuses jeunes femmes d&eacute;couvrent le m&eacute;tier de chauffeur-tractoriste gr&acirc;ce au simulateur, dans une fili&egrave;re tr&egrave;s peu f&eacute;minine&nbsp;&raquo;, t&eacute;moigne Romain Souli&eacute;. En conjuguant formation et attrait, les outils num&eacute;riques ont de beaux jours devant eux. Studio Nyx porte d&rsquo;ailleurs le programme Vinum, au sein de la&nbsp;<a href="https://unit.eu/" target="_blank">Fondation Universit&eacute; Num&eacute;rique Ing&eacute;nierie et Technologie</a>, qui concerne l&rsquo;ensemble de la fili&egrave;re agricole, viticole et foresti&egrave;re.</p>


E-Cab est un simulateur de formation en réalité virtuelle à la conduite de machine à vendanger. Cet outil innovant, doublement récompensé, a été créé par un consortium de Nouvelle-Aquitaine, notamment soutenu par la Caisse Charente-Périgord et Crédit Agricole Assurances.

E-Cab forme les futurs vendangeurs grâce à la réalité virtuelle

<p>Trois questions &agrave; Jean-Michel Geeraert, directeur du march&eacute; de l&rsquo;agriculture et de la pr&eacute;vention de Pacifica, filiale assurances dommages du Cr&eacute;dit Agricole.</p><figure  style="text-align: left;">
    <iframe type="text/html" width="640" height="360" src="https://www.youtube.com/embed/hoJm9oVoKeo?autoplay=0"
            frameborder="0"></iframe>
    <figcaption>Cliquez sur l&#039;image pour lancer la vid&eacute;o. </figcaption>
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VIDEO - La loi sur la réforme de l’assurance récoltes a été votée, et s’appliquera à partir du 1er janvier 2023. Quelles sont les principales évolutions de ce nouveau dispositif ? Concrètement, quelles seront les modalités de l’assurance récoltes ? Et quelles sont les prochaines étapes, aussi bien du côté de l’Etat que des assureurs ?

La réforme de l’assurance récoltes en 3 questions : épisode 1

<p>&laquo;&nbsp;<em>Les &eacute;leveurs en qu&ecirc;te d&rsquo;un nouvel associ&eacute; recherchent des personnes &agrave; leur image&nbsp;mais ces personnes n&rsquo;existent plus</em>&nbsp;&raquo;. En une phrase, Fran&ccedil;ois-Etienne Mercier, vice-pr&eacute;sident des JA en charge de la formation et de l&rsquo;installation, r&eacute;sume le d&eacute;fi auquel est confront&eacute; l&rsquo;&eacute;levage de ruminants. C&rsquo;&eacute;tait au salon de l&rsquo;agriculture &agrave; l&rsquo;occasion d&rsquo;une conf&eacute;rence consacr&eacute;e au &laquo;&nbsp;choc de transmission&nbsp;&raquo; en &eacute;levage bovin, ovin et caprin, sous l&rsquo;&eacute;gide de la Conf&eacute;d&eacute;ration nationale de l&rsquo;&eacute;levage (CNE). &laquo;&nbsp;<em>50% du lait est produit par des &eacute;leveurs de plus de 50 ans</em>, explique Yohann Barbe, tr&eacute;sorier de la FNPL et &eacute;leveur de bovins lait dans les Vosges. <em>Aujourd&rsquo;hui, on est&nbsp;sous la menace d&rsquo;une d&eacute;prise laiti&egrave;re nationale</em>&nbsp;&raquo;. &laquo;&nbsp;<em>En bovins viande, 50% des veaux naissent dans des exploitations dont le chef a plus de 50 ans</em>&nbsp;&raquo;, lui emboite Mathieu Th&eacute;ron, pr&eacute;sident des JA du Cantal.</p><div class="citation">
    <span>"En ovins viande, on a un assez bon remplacement des actifs mais un moins bon remplacement des agneaux"</span>
</div>
<p>Et pourtant, les candidats ne manquent pas forc&eacute;ment &agrave; l&rsquo;appel. Chez les petits ruminants par exemple, les taux de remplacement culminent respectivement &agrave; 91%, 94% et 106% en ovins lait, ovins viande et caprins, selon les donn&eacute;es de l&rsquo;Institut de l&rsquo;&eacute;levage. &laquo;&nbsp;<em>La m&eacute;daille a son revers</em>, temp&egrave;re Christophe Perrot, agro&eacute;conomiste &agrave; l&rsquo;Institut de l&rsquo;&eacute;levage. <em>En ovin et caprin, la mobilit&eacute; des nouveaux install&eacute;s est beaucoup plus importante qu&rsquo;en bovins, avec des d&eacute;parts plus pr&eacute;coces et des carri&egrave;res plus courtes. Il est plus facile de rentrer dans le m&eacute;tier mais on en sort aussi plus vite, 25% des carri&egrave;res durant moins de dix ans en petits ruminants. En ovins viande, on constate &eacute;galement que les gros bassins de production ont des taux de remplacement inf&eacute;rieurs &agrave; la moyenne, ce qui pose des probl&egrave;mes de comp&eacute;titivit&eacute; pour les fili&egrave;res. En r&eacute;sum&eacute;, en ovins viande, on a un assez bon remplacement des actifs mais un moins bon remplacement des agneaux&nbsp;</em>&raquo;.</p><div class="citation">
    <span>"En bovins lait, il y a un d&eacute;calage entre des candidats d&eacute;sireux de s&rsquo;installer en individuel, motiv&eacute;s par la bio et les circuits courts alors que l&rsquo;offre est plut&ocirc;t collective et en fili&egrave;re longue"</span>
</div>
<p>Dans le secteur des bovins lait, les carri&egrave;res sont plus longues mais l&rsquo;entr&eacute;e dans le m&eacute;tier laisse moins de possibilit&eacute; aux projets individuels, un des marqueurs des candidats &agrave; l&rsquo;installation, dont les Nima, les Non issus du milieu agricole. &laquo;&nbsp;<em>En bovins lait, il y a d&rsquo;&eacute;normes besoins de recrutement mais la fili&egrave;re est marqu&eacute;e par une sp&eacute;cificit&eacute; forte, &agrave; savoir les 70% de part de march&eacute; des Gaec</em>, souligne Christophe Perrot. <em>S&rsquo;installer en bovins lait signifie donc s&rsquo;ins&eacute;rer dans un tr&egrave;s gros collectif, constitu&eacute; en moyenne de 3,2 UTA. Et de fait, il y a un d&eacute;calage entre des candidats d&eacute;sireux de s&rsquo;installer en individuel, motiv&eacute;s par la bio et les circuits courts alors que l&rsquo;offre est plut&ocirc;t collective et en fili&egrave;re longue</em>&nbsp;&raquo;.</p><div class="citation">
    <span>"Le Gaec, c&rsquo;est super pour accueillir un jeune avec une s&eacute;curit&eacute; financi&egrave;re, mais c&rsquo;est plus compliqu&eacute; pour que le jeune puisse exprimer pleinement son projet d&rsquo;installation"</span>
</div>
<p>&laquo;&nbsp;<em>Comment fait-on pour capter ces Nima au profil atypique que l&rsquo;on n&rsquo;a pas forc&eacute;ment l&rsquo;habitude d&rsquo;installer</em>, s&rsquo;interroge Yohann Barbe. <em>La taille c&rsquo;est eux qui le choisissent, le projet, c&rsquo;est eux qui le choisissent. Le Gaec, c&rsquo;est super pour accueillir un jeune avec une s&eacute;curit&eacute; financi&egrave;re, mais c&rsquo;est plus compliqu&eacute; pour que le jeune puisse exprimer pleinement son projet d&rsquo;installation</em>&nbsp;&raquo;. &laquo;&nbsp;<em>Les Nima ont envie de vivre une exp&eacute;rience personnelle et pas forc&eacute;ment de rentrer dans un moule</em>&nbsp;&raquo;, souligne Mich&egrave;le Boudouin. La pr&eacute;sidente de la FNO sait de quoi elle parle. &laquo;&nbsp;<em>C&rsquo;&eacute;tait mon cas il y a 30 ans</em>&nbsp;&raquo;, pr&eacute;cise l&rsquo;&eacute;leveuse du Puy-de-D&ocirc;me.</p><div class="citation">
    <span>"A 50 ans, il faut extraire les agriculteurs de leur exploitation durant trois jours et faire un bilan de comp&eacute;tence, un bilan technico-&eacute;conomique et un bilan en ressources humaines"</span>
</div>
<p style="text-align:left;">S&rsquo;il est exclu de faire rentrer aux forceps les candidats &agrave; l&rsquo;installation, c&eacute;dants et repreneurs vont devoir s&rsquo;auto-apprivoiser. &laquo;&nbsp;<em>Il faut que l&rsquo;on travaille avec Gaec &amp; Soci&eacute;t&eacute;s pour trouver des solutions concr&egrave;tes en vue de s&eacute;curiser les projets les cinq premi&egrave;res ann&eacute;es d&rsquo;installation, tant pour les porteurs de projet que pour les associ&eacute;s</em>, esquisse Yohann Barbe. <em>On voit de plus en plus de jeunes quitter les Gaec, for&ccedil;ant les anciens &agrave; r&eacute;cup&eacute;rer les parts, non sans risques financiers. On peut imaginer int&eacute;grer les jeunes en tant que salari&eacute;s ou en stage pr&eacute;-installation. Mais cela ne suffit pas car quand ce cap est pass&eacute;, c&rsquo;est l&agrave; o&ugrave;, parfois, le clash survient quand le jeune veut faire vivre son propre projet&nbsp;</em>&raquo;.</p>        
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        <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/2/8/0/7/4377082-1-fre-FR/45b4a0e40080-capture-d-e-cran-2022-03-09-a-09-10-14-jpg" alt="Trajectoire et taux de remplacement dans les &eacute;levages de ruminants (Source : Institut de l&rsquo;&eacute;levage)" height="846" width="1768" /><figcaption>Trajectoire et taux de remplacement dans les &eacute;levages de ruminants (Source : Institut de l&rsquo;&eacute;levage)</figcaption></figure>

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<p style="text-align:left;">Pour Mich&egrave;le Boudoin, une partie de la r&eacute;ponse est dans la formation. &laquo;&nbsp;<em>Quand un agriculteur de 50 ans n&rsquo;a jamais re&ccedil;u de formation en ressource humaines, c&rsquo;est compliqu&eacute; d&rsquo;int&eacute;grer un jeune, d&rsquo;apprendre &agrave; travailler ensemble, de d&eacute;samorcer les conflits. Les agriculteurs doivent se former et acqu&eacute;rir les comp&eacute;tences n&eacute;cessaires &agrave; l&rsquo;accueil d&rsquo;un jeune associ&eacute; et plus largement &agrave; la transmission. A 50 ans, il faut extraire les agriculteurs de leur exploitation durant trois jours et faire un bilan de comp&eacute;tence, un bilan technico-&eacute;conomique et un bilan en ressources humaines. Il faut &ecirc;tre dans l&rsquo;anticipation</em> &raquo;.</p><div class="citation">
    <span>"Lorsqu&#039;on d&eacute;gage un revenu, c&rsquo;est aussi plus facile de se faire remplacer et de prendre des vacances "</span>
</div>
<p>L&rsquo;anticipation, c&rsquo;est ce que revendiquent les JA avec leur projet de transformer les Points accueil installation (PAI) en Points accueil formation installation transmission (Pafit) afin de renforcer l&rsquo;accompagnement des porteurs de projet au-del&agrave; de la seule installation. &laquo;&nbsp;<em>Il faut que les c&eacute;dants et les repreneurs apprennent &agrave; se parler</em>&nbsp;&raquo;, appuie Fran&ccedil;ois-Etienne Mercier.</p><p>Formation, parrainage, stage de pr&eacute;-installation, installation progressive, droit &agrave; l&rsquo;essai, mesures fiscales propres aux c&eacute;dants, renforcement des services de remplacement...&nbsp;: les courroies de la transmission ne manquent pas. Il ne reste plus qu&rsquo;&agrave; les activer. La Conf&eacute;d&eacute;ration nationale de l&rsquo;&eacute;levage devrait mettre de l&rsquo;huile dans les rouages en publiant prochainement un livre blanc d&eacute;di&eacute; &agrave; la transmission dans les &eacute;levages de ruminants.&nbsp;&laquo;&nbsp;<em>On n&rsquo;oublie pas la r&eacute;mun&eacute;ration, c&rsquo;est le nerf de la guerre</em>, souligne Mathieu Th&eacute;ron. <em>Sans compter que lorsqu'on d&eacute;gage un revenu, c&rsquo;est aussi plus facile de se faire remplacer et de prendre des vacances</em>&nbsp;&raquo;.</p>


L’inadéquation entre les offres de reprise et les aspirations des candidats à l’installation fait peser une lourde menace sur la transmissibilité des élevages de ruminants. Si le constat est imparable, les solutions sont encore embryonnaires. Un livre blanc est en préparation.

Transmission des élevages de ruminants : comment (re)connecter les entrants et sortants ?

<table border="1" style="width:100%;"><tbody><tr><td><h2>Contexte de la mise en &oelig;uvre :</h2><ul><li>Nom de l'agriculteur&nbsp;: Olivier Clape.</li><li>D&eacute;partement&nbsp;: Ard&egrave;che (07).</li><li>SAU&nbsp;: Total: 8,9 ha. Vigne: 8,9 ha. Syst&egrave;me de culture DEPHY: 8,9 ha.</li><li>Main d'&oelig;uvre&nbsp;: 5 UTH permanents + 3 UTH saisonniers.</li><li>Types de vins / C&eacute;pages&nbsp;:<ul><li>AOC et VSIG.</li><li><a href="https://wiki.tripleperformance.fr/wiki/Syrah_(c%C3%A9page)" target="_blank" title="Syrah (c&eacute;page)">Syrah</a>.</li><li><a href="https://wiki.tripleperformance.fr/wiki/Marsanne_(c%C3%A9page)" target="_blank" title="Marsanne (c&eacute;page)">Marsanne</a>.</li><li><a href="https://wiki.tripleperformance.fr/wiki/Roussanne_(c%C3%A9page)" target="_blank" title="Roussanne (c&eacute;page)">Roussanne</a>.</li></ul></li><li>Appellations&nbsp;:<ul><li>AOC St-P&eacute;ray (10%).</li><li>Cornas (62%).</li><li>C&ocirc;tes du Rh&ocirc;ne et Vins de France (28%).</li></ul></li><li>Objectifs de rendement&nbsp;:<ul><li>AOC locales&nbsp;: 38-40 hl/ha.</li><li>C&ocirc;tes du Rh&ocirc;ne &amp; Vin de France&nbsp;: 40-45 hl/ha mais rarement atteints.</li></ul></li><li>Circuit commercial&nbsp;: Cave particuli&egrave;re.</li><li>Autres ateliers&nbsp;: Non.</li><li>Mode de conduite&nbsp;:<ul><li>Taille gobelet sur &eacute;chalas majoritaire.</li><li>Densit&eacute; / &eacute;cartement&nbsp;: 1,10*1,10 m en coteau, en plaine 2,40*1m.</li><li>Type de sol&nbsp;: granitique (85%), profondeur de 50 &agrave; 150 cm en pente parfois sup&eacute;rieur &agrave; 30%.</li><li>Travail du sol au treuil ou &agrave; la pioche.</li><li>Parcellaire plut&ocirc;t dispers&eacute; dans un faible rayon.</li><li>Le paillage et l&rsquo;enherbement sont r&eacute;serv&eacute;s &agrave; de petites surfaces difficilement travaillables (ou uniquement &agrave; la pioche). Cela concerne certaines terrasses de 3 parcelles diff&eacute;rentes.</li></ul></li></ul></td></tr></tbody></table>        
<div  class="align-center ez-embed-type-image">
    
    
        <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/reference/5/4/7/5/4375745-1-fre-FR/b3032d95b393-contexte-jpg" alt="" height="114" width="520" /><figcaption>.</figcaption></figure>

</div>
<h2><strong>Origine de la pra</strong><strong>tique</strong></h2><p>Depuis quelques ann&eacute;es les pratiques du domaine avaient &eacute;volu&eacute; vers de moins en moins de d&eacute;sherbage chimique. Il restait toutefois certaines parties difficilement accessibles notamment en d&eacute;sherbage m&eacute;canique (utilisation de la pioche uniquement). D&rsquo;o&ugrave; le choix de s&rsquo;orienter vers des techniques innovantes et locales.</p><h2><strong>Obj</strong><strong>ectifs</strong></h2><p>L&rsquo;objectif du viticulteur en mettant en place ce paillage de laine ou cet&nbsp;<a href="https://wiki.tripleperformance.fr/wiki/Pratiquer_l%27enherbement_total_en_vigne" target="_blank" title="Pratiquer l'enherbement total en vigne">enherbement permanent</a>&nbsp;est de pouvoir se passer soit de d&eacute;sherbage chimique soit de travail du sol &agrave; la pioche dans ces coins difficilement accessibles par les autres alternatives.</p><p>Ses attentes sont &eacute;galement, pour la partie r&eacute;alis&eacute;e au paillage, un meilleur comportement hydrique en limitant l&rsquo;&eacute;vaporation du sol et en conservant l&rsquo;humidit&eacute; apr&egrave;s une pluie.</p><p>Concernant le paillage, le souhait est que cela perdure au minimum 3 ans sans trop se d&eacute;grader. Pour l&rsquo;enherbement le maximum de temps sera le mieux tant que cela n&rsquo;est pas trop concurrentiel pour la vigne.</p><h2><strong>Description de la</strong><strong> pratique</strong></h2><p>Mise en place d'un paillage de laine issu d&rsquo;une entreprise locale qui se sert de ses d&eacute;chets pour r&eacute;aliser ce paillage.</p><ul><li><ul><li>Le paillage se pr&eacute;sente sous forme de rouleau d&rsquo;1,20 m de largeur avec ou sans pr&eacute;paration de sol &agrave; la pioche, install&eacute; par de grandes agrafes.</li><li>Install&eacute; en mars 2019.</li><li>Co&ucirc;t mat&eacute;riaux + mise en place entre 80 000 et 100 000 &euro;/ha.</li></ul></li></ul><p>Pr&eacute;cision sur cette fourchette de prix qui comprend la main d'&oelig;uvre pour la pause&nbsp;: elle est une extrapolation du co&ucirc;t de l'essai qui a &eacute;t&eacute; r&eacute;alis&eacute; sur une toute petite surface et en couverture int&eacute;grale. En g&eacute;n&eacute;ral, le paillage est pos&eacute; uniquement sous le rang, ce qui permet de diminuer les co&ucirc;ts. Une autre r&eacute;f&eacute;rence de fournisseur est Sotextho o&ugrave; le co&ucirc;t est d'environ 1,80&euro;/m&sup2;. Ce genre de paillage a une dur&eacute;e de vie de 3-4 ans, si on ne roule et ne marche pas dessus. Il existe &eacute;galement des paillages &agrave; base de jute et chanvre (feutre Thorenap). Compter une &eacute;paisseur de 1400g/m&sup2; pour avoir une r&eacute;sistance &eacute;quivalente &agrave; une &eacute;paisseur de 500g/m&sup2; de laine. Avec ce paillage, on se situe autour de 13000-14000&euro;/ha (1&euro;/m&sup2; sans compter la pause) en int&eacute;gral pour une dur&eacute;e de vie 3-4 ans.</p><ul><li>Mise en place d&rsquo;un enherbement permanent de&nbsp;<a href="https://wiki.tripleperformance.fr/wiki/Sedum" target="_blank" title="Sedum">sedum</a>, petite plante grasse que l&rsquo;on trouve naturellement sur nos rochers, peu concurrentielle et peu poussante.<ul><li>Semis r&eacute;alis&eacute; en automne 2019 &agrave; la vol&eacute;e de fragments de sedum r&eacute;cup&eacute;r&eacute;s aux abords de la parcelle.</li></ul></li></ul><h2><strong>&Eacute;tapes de mise</strong><strong> en place</strong></h2><ul><li><strong>Sedum</strong>&nbsp;: C&rsquo;est une petite plante grasse, il faut donc avoir un sol adapt&eacute; au sedum, assez pauvre sinon il se fera coloniser par les autres esp&egrave;ces. Le mieux est d&rsquo;en trouver aux abords des parcelles et de se faire son propre semis en faisant une multitude de petits fragments qui seront ensuite sem&eacute;s sur sols travaill&eacute;s pr&eacute;alablement, &agrave; l&rsquo;automne, &agrave; raison de 200 &agrave; 300 g/m&sup2;. Souvent il gagne rapidement le terrain par stolons.</li></ul><ul><li><strong>Paillage de laine</strong>&nbsp;: Nous ne sommes qu&rsquo;au d&eacute;but du test sur cette pratique. A ce jour, l&rsquo;important est de mettre le sol propre avant la pose et de bien faire recouvrir les deux bandes, mettre assez d&rsquo;agrafes afin que m&ecirc;me avec le temps les deux bandes ne s&rsquo;&eacute;loignent pas pour laisser passer quelques adventices.</li></ul><p><a href="https://wiki.tripleperformance.fr/wiki/Alternative_au_d%C3%A9sherbage_par_paillage_ou_enherbement" target="_blank">Lire la suite de l&rsquo;article</a><a href="https://wiki.tripleperformance.fr/wiki/Alternative_au_d%C3%A9sherbage_par_paillage_ou_enherbement" target="_blank" title=""> sur le site Triple Performance</a></p>


Le paillage de laine ou l'enherbement permanent avec le sedum comme alternatives au désherbage chimique, autre que par piochage.

[Retour d'expérience] Alternative au désherbage par paillage ou enherbement

<p>Apr&egrave;s avoir connu une longue p&eacute;riode de valses-h&eacute;sitations, le prix du porc au <strong>March&eacute; du Porc Breton a enregistr&eacute; une premi&egrave;re hausse assez significative le 10 f&eacute;vrier</strong> sans pour autant conna&icirc;tre de v&eacute;ritable confirmation par la suite alors m&ecirc;me que le march&eacute; europ&eacute;en du porc vivant devenait particuli&egrave;rement haussier. <strong>En effet, m&ecirc;me si le cheptel fran&ccedil;ais est en recul et que les abattages et les poids sont en baisse par rapport au d&eacute;but 2021, de grandes disparit&eacute;s existent selon les structures en amont et en aval, avec toujours des retards d&rsquo;enl&egrave;vement signal&eacute;s dans certains &eacute;levages</strong>. La courbe du prix 2022 suit le trac&eacute; du d&eacute;but d&rsquo;ann&eacute;e 2021 en le surpassant de quelques centimes, <strong>le prix du porc s&rsquo;&eacute;tablit donc &agrave; 1,295 euro le 28 f&eacute;vrier</strong>, niveau totalement insuffisant au regard des co&ucirc;ts &eacute;lev&eacute;s de production en vigueur depuis plusieurs mois et qui ont encore augment&eacute; &agrave; la suite du <strong>conflit en Ukraine, mettant en p&eacute;ril de nombreuses entreprises.</strong></p><p>La baisse des offres a eu raison d&rsquo;une longue l&eacute;thargie dans laquelle ont &eacute;t&eacute; plong&eacute;s les march&eacute;s europ&eacute;ens du porc vivant depuis plusieurs mois &agrave; la suite d&rsquo;une succession d&rsquo;&eacute;v&egrave;nements tels que la fi&egrave;vre porcine africaine en Allemagne, la pand&eacute;mie du Covid-19 et le retrait important des achats chinois. La publication du <strong>cheptel europ&eacute;en &agrave; fin d&eacute;cembre laisse appara&icirc;tre une baisse totale de 3 % et de 4% du cheptel reproducteur</strong>. Cette tendance est notamment sensible dans le nord de l&rsquo;Europe o&ugrave; les effets commencent &agrave; se faire sentir, associ&eacute;s au recul de la pand&eacute;mie du Covid-19 qui permet une meilleure activit&eacute; et laisse envisager une reprise du commerce au printemps prochain. Cela s&rsquo;est traduit en Allemagne par une hausse de 12 cents en 2 semaines cons&eacute;cutives, suivie par de nombreuses places de cotations, &agrave; l&rsquo;exception du Danemark. L&rsquo;Italie connait une situation particuli&egrave;re en raison de cas de FPA depuis le 7 janvier et les prix ont continu&eacute; de baisser durant le mois de f&eacute;vrier.</p><p><strong>L&rsquo;Espagne reste, une fois de plus, l&rsquo;exception &agrave; la r&egrave;gle</strong> car parmi les grands bassins de production europ&eacute;ens, c&rsquo;est le seul pays &agrave; voir son cheptel progresser &agrave; nouveau. D&rsquo;autre part, malgr&eacute; la croissance de sa production, le prix espagnol n&rsquo;a cess&eacute; d&rsquo;augmenter <strong>depuis le d&eacute;but janvier avec des hausses de plus en plus fortes, jusqu&rsquo;&agrave; un total de 13,7 cents / kg vif au mois de f&eacute;vrier, pla&ccedil;ant la r&eacute;f&eacute;rence en t&ecirc;te du tableau europ&eacute;en</strong>. La demande des abattoirs est sup&eacute;rieure &agrave; l&rsquo;offre, les poids baissent r&eacute;guli&egrave;rement. Si le march&eacute; de la viande peine &agrave; d&eacute;coller en Europe, les ventes au grand export, hors Chine, sont satisfaisantes, et les entreprises espagnoles stockent dans la perspective d&rsquo;une baisse de l&rsquo;offre europ&eacute;enne et d&rsquo;une relance du commerce qui pourrait compenser, en partie, l&rsquo;absence de la Chine aux achats.</p><p>A<strong>ux Etats-Unis, le prix du porc atteint des sommets in&eacute;gal&eacute;s en cette p&eacute;riode de l&rsquo;ann&eacute;e</strong>, port&eacute; par une offre en baisse, des stocks au plus bas. En Chine, le prix du porc n&rsquo;&eacute;volue pas et se place toujours &agrave; de bas niveaux. <strong>Le cheptel porcin chinois est en forte hausse par comparaison &agrave; l&rsquo;ann&eacute;e derni&egrave;re m&ecirc;me si un l&eacute;ger recul est observ&eacute; en janvier par rapport au mois de d&eacute;cembre 2021.</strong></p><p>&nbsp;</p><p><a href="file:///C:/Users/DUVOUXD/AppData/Local/Microsoft/Windows/INetCache/Content.Outlook/4OUE37M6/ntm0222.pdf" target="_blank">Lire la suite de la conjoncture</a></p>


Note de conjoncture Février 2022

Après avoir connu une longue période de valses-hésitations, le prix du porc au Marché du Porc Breton a enregistré une première hausse assez significative

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