<h2>Etaler la transition alimentaire sur trois semaines</h2><p>La flore du rumen a besoin de 3 semaines pour s&rsquo;adapter &agrave; une nouvelle alimentation. Il est conseill&eacute; de&nbsp;<strong>ne modifier la ration que de 5 kg MS de fourrages par semaine maximum</strong>. Si on va plus vite, il faut accepter que la<br>production ne soit pas &agrave; son optimum. L&rsquo;important est donc de calculer le risque qui est pris. Ce qui est acceptable pour certains ne l&rsquo;est pas pour d&rsquo;autres.</p><h2>Risque d&rsquo;ac&eacute;ton&eacute;mie en cas de transition trop rapide</h2><p>La vache sent l&rsquo;ac&eacute;tone en salle de traite. La ration est &eacute;quilibr&eacute;e mais la flore n&rsquo;est pas adapt&eacute;e et la vache ne dig&egrave;re pas compl&egrave;tement sa ration. Elle va alors puiser dans ses r&eacute;serves de graisse. En curatif on peut apporter du propyl&egrave;ne glycol.&nbsp;<strong>Au-del&agrave; de 5-6 % d&rsquo;ac&eacute;ton&eacute;mie clinique sur le troupeau, il faut se poser la question des transitions alimentaires</strong>. Les vaches laiti&egrave;res les plus sujettes aux ac&eacute;ton&eacute;mies sont les normandes et les jersiaises bien en &eacute;tat.</p><h2>Que faire si les vaches sortaient mais qu&rsquo;il se met &agrave; pleuvoir ?</h2><p>Continuer &agrave; les faire p&acirc;turer sur un temps r&eacute;duit : 2h/jour. Les vaches sont flexibles, en 2 &agrave; 3 jours elles s&rsquo;habituent &agrave; de nouveaux horaires. Elles comprennent vite qu&rsquo;elles n&rsquo;ont que 2 heures de p&acirc;turage, et passent alors les 2 heures &agrave; ne faire qu&rsquo;ing&eacute;rer, ce qui limite le pi&eacute;tinement.<strong>&nbsp;En 2 heures elles peuvent ing&eacute;rer 5 kg de MS d&rsquo;herbe au p&acirc;turage : on gagne ainsi une semaine de transition !</strong>&nbsp;Il n&rsquo;est pas traumatisant pour la vache de ne pas sortir du tout une journ&eacute;e tr&egrave;s pluvieuse.&nbsp;<strong>Mieux vaut profiter de chaque cr&eacute;neau possible d&rsquo;herbe, quitte &agrave; ce qu&rsquo;il y ait des jours avec et des jours sans, que de retarder la mise &agrave; l&rsquo;herbe.</strong>&nbsp;Le risque serait alors d&rsquo;avoir une transition trop rapide avec beaucoup d&rsquo;herbe &agrave; consommer d&egrave;s la sortie au p&acirc;turage.</p><h2>Temps d&rsquo;acc&egrave;s et ingestion au p&acirc;turage</h2><p>D&rsquo;apr&egrave;s les exp&eacute;rimentations men&eacute;es &agrave; la station INRA pr&egrave;s de Rennes qui &eacute;tudie le p&acirc;turage des vaches laiti&egrave;res (R. Delagarde) :</p><ul><li>en 10 h les VL peuvent ing&eacute;rer une ration 100% herbe ;</li><li>3-4 h de p&acirc;turage/jour suffisent pour manger &frac12; ration d&rsquo;herbe.</li></ul><h2>Horaire de compl&eacute;mentation en p&eacute;riode de p&acirc;turage</h2><p>Les vaches sont motiv&eacute;es &agrave; manger apr&egrave;s la traite et le principal repas a lieu le matin. Pendant la phase de transition, mieux vaut distribuer la compl&eacute;mentation le matin. Mais une fois cette phase pass&eacute;e, pour augmenter l&rsquo;ingestion au p&acirc;turage, mieux vaut donner le compl&eacute;ment le soir.</p><p>&nbsp;</p><p>&nbsp;</p>


Comprendre l'impact de la mise en herbe sur le fonctionnement du rumen pour anticiper une bonne transition alimentaire : voilà la question posée par le groupe pâturage tournant dynamique de Maine-et-Loire à Guylaine TROU, spécialiste alimentation des vaches laitières (Chambre d'agriculture de Bretagne).

Réussir ses transitions alimentaires au pâturage

<h2>Quel est le montant de cette revalorisation des retraites pour conjoints et aides familiaux ?</h2><p>Le 9 f&eacute;vrier 2022, pr&egrave;s de 200 000 conjoints collaborateurs et aides-familiaux ont vu le versement de leur pension retraite progress&eacute;. Ce sont les femmes d&rsquo;exploitant qui seront majoritairement b&eacute;n&eacute;ficiaires de ce coup de pouce pouvant atteindre pr&egrave;s de 100 &euro; par mois (75 &euro;/mois en moyenne pour les femmes).</p><h2>Retraites des conjoints et aides familiaux : les modalit&eacute;s</h2><p>Pour &ecirc;tre b&eacute;n&eacute;ficiaire, la loi reprend le cadre de la revalorisation des petites retraites agricoles. En effet, les attributaires devront avoir valid&eacute; une retraite &agrave; taux plein en ayant cotis&eacute; un nombre de trimestres suffisants en fonction de l&rsquo;&acirc;ge de naissance.</p><p>Aucune d&eacute;marche n&rsquo;est &agrave; effectuer, c&rsquo;est votre caisse de Mutualit&eacute; sociale agricole qui se charge de toutes les d&eacute;marches.</p><p>Vous avez un doute, une question ? Vous souhaitez analyser la retraite de votre couple ? N&rsquo;h&eacute;sitez pas &agrave; contacter le service patrimoine pour r&eacute;aliser une &eacute;tude.</p><p>&nbsp;</p><p style="text-align:right;">Luc Chauvin &ndash; Responsable Conseil Gestion Financi&egrave;re &amp; Patrimoine &agrave;<a href="https://www.cerfrance.fr/agence-expert-comptable/cerfrance-vendee/cerfrance-vendee" target="_blank">&nbsp;Cerfrance Vend&eacute;e</a></p><p></p>


Faisant suite à l’augmentation des petites retraites des exploitants agricoles en 2021, la loi du 17 décembre 2021 vient compléter le dispositif en faveur de la revalorisation des pensions pour les conjoints et aides familiaux à compter du 1er janvier 2022.

Coup de pouce sur les retraites des conjoints collaborateurs et aides familiaux

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<p>&Agrave; quelques heures de la cl&ocirc;ture des n&eacute;gociations commerciales 2022, la tension &eacute;tait forte dans les fili&egrave;res agricoles et dans les all&eacute;es du <a href="https://www.salon-agriculture.com/" target="_blank">Salon de l&rsquo;agriculture</a>. Si des augmentations&nbsp;de tarifs sur les produits &agrave; marque ont bien &eacute;t&eacute; obtenues lors des n&eacute;gociations commerciales 2022, elles sont <em>&laquo;&nbsp;insuffisantes pour couvrir l&rsquo;ensemble des hausses subies par les &eacute;leveurs et les entreprises de transformation&nbsp;&raquo;</em>, expliquent Micka&euml;l Lamy, administrateur de <a href="https://cooperatives-laitieres.coop/" target="_blank">la coop&eacute;ration laiti&egrave;re</a>, et Jehan Moreau, directeur de la <a href="https://www.filiere-laitiere.fr/fr/les-organisations/fnil" target="_blank">F&eacute;d&eacute;ration des industriels laitiers</a>. Sanctuaris&eacute; par la loi Egalim 2, le co&ucirc;t de la mati&egrave;re premi&egrave;re agricole n&rsquo;a pas &eacute;t&eacute; touch&eacute;, mais les distributeurs ont mis plus de pression sur les hausses demand&eacute;es pour la partie industrielle t&eacute;moignent les transformateurs.</p>

<h3>Des charges en hausse de 60&nbsp;&euro;/1000 L&nbsp;</h3>

<p>La hausse des charges est &eacute;valu&eacute;e par la <a href="http://www.fnec.fr/" target="_blank">F&eacute;d&eacute;ration nationale des &eacute;leveurs de ch&egrave;vres</a>, la Fnec, &agrave; plus de 7&nbsp;% pour les &eacute;leveurs caprins, soit 60&nbsp;euros pour 1000 litres.<em> &laquo;&nbsp;Les &eacute;leveurs de ch&egrave;vres attendent maintenant que la hausse du prix du lait soit &agrave; la hauteur des besoins et des enjeux de la production d&egrave;s le mois de mars&nbsp;&raquo;</em>, a alert&eacute; la Fnec quelques heures avant la cl&ocirc;ture des n&eacute;gociations.</p>

<p>L&rsquo;enjeu porte maintenant sur les marques de distributeurs (MDD). Si la Fnec rappelle que le co&ucirc;t de production du lait est le m&ecirc;me que ce soit pour les produits &agrave; marque ou sous MDD, les n&eacute;gociations qui se poursuivent sur ces derni&egrave;res s&rsquo;annoncent compliqu&eacute;es. <em>&laquo;&nbsp;On parle beaucoup des marques, mais elles ne repr&eacute;sentent que 30&nbsp;% des volumes commercialis&eacute;s en lait de ch&egrave;vre. Nous avons un volume &eacute;quivalent en MDD et les n&eacute;gociations s&rsquo;annoncent tout aussi difficiles&nbsp;&raquo;,</em> avancent les repr&eacute;sentants des transformateurs laitiers.</p>

<h3>Les &eacute;leveurs en premi&egrave;re ligne</h3>

<p><em>&laquo;&nbsp;Au cours de ces derniers mois, dans la dynamique de la loi Egalim2 et pour maximiser les chances de r&eacute;ussite de ces n&eacute;gociations commerciales, la Fnec et son r&eacute;seau ont &eacute;chang&eacute; avec les repr&eacute;sentants des laiteries tr&egrave;s r&eacute;guli&egrave;rement afin de porter les revendications de revalorisation du prix du lait de ch&egrave;vre&nbsp;&raquo;,</em> pr&eacute;cise-t-elle. La Fnec explique &eacute;galement avoir adress&eacute; un courrier &agrave; chaque enseigne de la grande distribution faisant part du prix objectif de 840&nbsp;euros pour 1000 litres n&eacute;cessaire pour d&eacute;gager un revenu suffisant.</p>

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            <div class="field field--name-embed-code field--type-string-long field--label-hidden field__item"><iframe src="https://www.reussir.fr/chevre/media/oembed?url=https%3A//twitter.com/EleveursChevres/status/1498338839433261068&amp;max_width=0&amp;max_height=0&amp;hash=k0mUXujEtb3vohvgx2y1vbKuUFAyOlP-XM3wCCNTTw8" frameborder="0" allowtransparency="" width="550" class="media-oembed-content"></iframe>
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<p>&nbsp;</p>

<p>De son c&ocirc;t&eacute;, dans un communiqu&eacute; du 26&nbsp;f&eacute;vrier, La Coop&eacute;ration agricole&nbsp;s&rsquo;inqui&egrave;te des risques pour l&rsquo;ensemble des agriculteurs et coop&eacute;ratives fran&ccedil;ais qui font face &agrave; une inflation record des prix des mati&egrave;res premi&egrave;re et de l&rsquo;&eacute;nergie : <em>&laquo;&nbsp;A 48&nbsp;heures de la date butoir des n&eacute;gociations commerciales annuelles et dans un contexte de guerre en Ukraine, nous alertons sur l&rsquo;aggravation de la situation &eacute;conomique de l&rsquo;ensemble des fili&egrave;res agricoles et alimentaires. Les importantes pertes de marges engendr&eacute;es par une situation d&rsquo;inflation historique menacent l&rsquo;activit&eacute; et la p&eacute;rennit&eacute; de notre cha&icirc;ne alimentaire. Il est urgent de r&eacute;agir : l&rsquo;ensemble des maillons doit prendre leur responsabilit&eacute; !&nbsp;&raquo;.</em></p>

<p>Pour la Fnec, il sera n&eacute;cessaire de ren&eacute;gocier des hausses suppl&eacute;mentaires d&rsquo;ici cet &eacute;t&eacute;.&nbsp;Mais les clauses de ren&eacute;gociations pr&eacute;vues par la loi Egalim 2 auraient &eacute;t&eacute; rendues inop&eacute;rantes par les distributeurs selon les transformateurs. Il semble que l&rsquo;appel de La Coop&eacute;ration agricole pour <em>&laquo;&nbsp;que les modalit&eacute;s des clauses de r&eacute;vision, en termes de temporalit&eacute; et de seuils, permettent une v&eacute;ritable adaptation &agrave; la volatilit&eacute; des cours des march&eacute;s&nbsp;&raquo;</em> n&rsquo;ait pas &eacute;t&eacute; entendu.</p>
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Les négociations annuelles entre transformateurs et distributeurs sur les prix des produits à marque se sont terminées le lundi 28 février dans un contexte d’envolée des cours des matières premières. Les dernières discussions ont été tendues.

Négociations commerciales 2022 : des hausses insuffisantes obtenues  pour le lait de chèvre

<p>A l&rsquo;issue du conseil informel exceptionnel des ministres de l&rsquo;Agriculture et de l&rsquo;Alimentation de l&rsquo;UE, que&nbsp;Julien de Normandie pr&eacute;sidait le 2 mars, le ministre fran&ccedil;ais de l'Agriculture a cit&eacute; la nutrition animale comme l&rsquo;un des trois secteurs les plus impact&eacute;s par la guerre Russie/Ukraine, avec l&rsquo;&eacute;nergie et les engrais. Et cela, sur les deux &eacute;l&eacute;ments que sont les prot&eacute;ines et les c&eacute;r&eacute;ales. Un appui sp&eacute;cifique &agrave; la nutrition animale a m&ecirc;me &eacute;t&eacute; &eacute;voqu&eacute;.</p>

<div class="lireaussi"><a href="https://www.reussir.fr/ladepeche/conflit-ukrainerussie-des-niveaux-de-prix-des-grains-et-une-volatilite-jamais-vue" target="_blank">Lire aussi : "Guerre Ukraine/Russie : &laquo; Des niveaux de prix des c&eacute;r&eacute;ales et une volatilit&eacute; jamais vus ! &raquo;"</a></div>

<p>Le ministre fran&ccedil;ais et le commissaire europ&eacute;en charg&eacute; de l&rsquo;Agriculture, Janusz Wojciechowski, ont d&rsquo;abord rappel&eacute; que l&rsquo;UE <em>&laquo;&nbsp;doit soutenir l&rsquo;Ukraine car il en va aussi de notre libert&eacute;&nbsp;&raquo;</em>.</p>

<p>Outre l&rsquo;aspect humanitaire, l&rsquo;impact du conflit va se faire sentir dans l&rsquo;UE m&ecirc;me, en premier lieu en Pologne et dans les pays baltes. L&rsquo;Ukraine r&eacute;alise 10 % de ses exportations dans les pays qui sont ses plus proches voisins et importe &eacute;galement leurs produits.</p>

<p>Trois mesures devraient &ecirc;tre actionn&eacute;es &agrave; court terme&nbsp;en sus de l&rsquo;aide alimentaire : la mobilisation des groupes d&rsquo;experts ad hoc sur les mesures de soutien notamment pour l&rsquo;&eacute;levage (porcs et volailles en priorit&eacute;)&nbsp;; la mise en &oelig;uvre de mesures de march&eacute; tels que le stockage priv&eacute; pour la viande de porc et les r&eacute;serves de crise afin de soutenir les prix en &eacute;levage face &agrave; l&rsquo;explosion des cours des mati&egrave;res premi&egrave;res de la nutrition animale&nbsp;; la lib&eacute;ration du potentiel de production de l&rsquo;UE avec, &agrave; confirmer, la mise en culture des jach&egrave;res pour produire des prot&eacute;ines pour la nutrition animale. <em>&laquo;&nbsp;Elles ont en plus un b&eacute;n&eacute;fice environnemental&nbsp;&raquo;</em>, rappelle Julien de Normandie. Le Commissaire et plusieurs des ministres europ&eacute;ens y sont favorables, mais c&rsquo;est &agrave; la Commission europ&eacute;enne de prendre rapidement une d&eacute;cision. Elle est attendue d&egrave;s cette semaine apr&egrave;s une r&eacute;union programm&eacute;e le 8 mars. Le Conseil agricole europ&eacute;en, pr&eacute;vu pour le 21 mars, devrait pr&eacute;ciser les mesures et les conditions de leurs mises en &oelig;uvre.</p>

<p>A moyen terme, l&rsquo;UE doit <em>&laquo;&nbsp;asseoir sa souverainet&eacute; alimentaire&nbsp;&raquo;,</em> explique Julien de Normandie. Le commissaire europ&eacute;en insiste sur le fait que toutes les mesures qui seront prises doivent l&rsquo;&ecirc;tre dans le respect des cadres fix&eacute;s par l&rsquo;UE &agrave; l&rsquo;issue de consensus entre Etats membres comme la strat&eacute;gie Farm to Fork et, bien sur, la PAC. Il pourrait notamment s&rsquo;agir de reconsid&eacute;rer l&rsquo;impact de l&rsquo;objectif de 25 % de production bio sur la souverainet&eacute; alimentaire de l&rsquo;UE. &laquo;&nbsp;<em>Il faut donner des perspectives &agrave; plus long terme aux fili&egrave;res qui souffrent le plus</em>&nbsp;&raquo;, souligne le commissaire europ&eacute;en. Il insiste sur le besoin d&rsquo;une vision globale&nbsp;: <em>&laquo;&nbsp;Nous devons voir avec la FAO qui est comp&eacute;tente sur les sujets de l&rsquo;alimentation au niveau mondial, comment par exemple livrer des denr&eacute;es alimentaires &agrave; l&rsquo;Ukraine sans r&eacute;duire nos livraisons aux pays du Moyen Orient et du nord de l&rsquo;Afrique afin de ne pas cr&eacute;er une nouvelle crise et augmenter les flux migratoires&nbsp;&raquo;</em>.</p>

<div class="lireaussi"><a href="https://www.reussir.fr/ladepeche/guerre-ukrainerussie-quelles-consequences-sur-la-nutrition-animale" target="_blank">Lire aussi : "Guerre Ukraine/Russie : Quelles cons&eacute;quences sur la nutrition animale ?"</a></div>

<p>&nbsp;</p>



<em>Déjà très impactée par la flambée des cours de ses matières premières, la nutrition animale est reconnue par le Conseil des ministres de l’Agriculture et le Commissaire européen à l’Agriculture, Janusz Wojciechowski, comme un des trois secteurs les plus impactés par la guerre en Ukraine.</em>

La nutrition animale reconnue comme stratégique, dans le cadre du conflit armé Russie / Ukraine

<p><strong>Mathilde Savoye, vigneronne dans la Marne pr&egrave;s d&rsquo;Epernay, enceinte de neuf mois lance un appel vibrant le 28 janvier sur Instagram et Facebook.</strong>&nbsp;&laquo;&nbsp;Je<em>&nbsp;suis vigneronne, j&rsquo;&eacute;tais en train de tailler et je suis enceinte. Mon terme est demain et je vais devoir cesser toute activit&eacute;, j&rsquo;ai fait appel au service de remplacement qui a embauch&eacute; un salari&eacute; qui ne vient pas</em>&nbsp;&raquo;, lance-t-elle, s&eacute;cateur &agrave; la main au milieu de ses vignes.</p><p>Lire aussi&nbsp;:&nbsp;<a href="https://www.reussir.fr/vigne/la-filiere-vitivinicole-se-mobilise-sur-le-recrutement" target="_blank" title="La fili&egrave;re vitivinicole se mobilise sur le recrutement">La fili&egrave;re vitivinicole se mobilise sur le recrutement</a></p><p><strong>L&rsquo;ouvrier viticole envoy&eacute; par le service de remplacement de la Marne pour son&nbsp;<a href="https://www.reussir.fr/du-nouveau-pour-le-conge-maternite-des-agricultrices" target="_blank">cong&eacute; de maternit&eacute;</a>&nbsp;a abandonn&eacute; son poste, et la jeune femme de 27 ans se retrouve face &agrave; une proc&eacute;dure juridique compliqu&eacute;e aupr&egrave;s de la MSA pour pouvoir recruter un nouveau rempla&ccedil;ant.</strong></p><p>Suite &agrave; son post vu plus de 18&nbsp;259 fois sur Instagram et plus de 25 000 fois sur Facebook,&nbsp;<strong>son dossier a avanc&eacute; et une solution a &eacute;t&eacute; trouv&eacute;e d&egrave;s le 2 f&eacute;vrier</strong>. Pour autant Mathilde Savoye a r&eacute;ussi &agrave; sensibiliser sur la p&eacute;nurie de main d&rsquo;&oelig;uvre en viticulture et la place des femmes dans le secteur.</p><p>Lire aussi&nbsp;:&nbsp;<a href="https://www.reussir.fr/vigne/les-exploitations-viticoles-doivent-apparaitre-comme-des-lieux-ou-faire-carriere" target="_blank" title="&laquo;&nbsp;Les exploitations viticoles doivent appara&icirc;tre comme des lieux o&ugrave; faire carri&egrave;re &raquo;">&laquo;&nbsp;Les exploitations viticoles doivent appara&icirc;tre comme des lieux o&ugrave; faire carri&egrave;re &raquo;</a></p><p>&laquo;&nbsp;<strong><em>Je me demandais si c&rsquo;&eacute;tait possible qu&rsquo;en 2022 en France, une femme ait pour projet de devenir maman et la g&eacute;rance d&rsquo;une entreprise seule, de fa&ccedil;on ind&eacute;pendante, ni avec un p&egrave;re pour l&rsquo;aider, ni un mari disponible pour ce travail</em></strong>&nbsp;&raquo;, l&acirc;che-t-elle dans cette vid&eacute;o. Un cri du c&oelig;ur dans lequel nombre de vigneronnes se sont reconnues comme Margot qui commente sur Instagram&nbsp;: &laquo;<em>&nbsp;C&rsquo;est honteux&nbsp;! De mon c&ocirc;t&eacute; j&rsquo;ai fait la m&ecirc;me demande &agrave; la MSA et depuis c&rsquo;est le silence complet. Je suis aussi &agrave; 9 mois de grossesse, et je trouve qu&rsquo;en 2022 ne pas pouvoir proposer aux femmes &agrave; la t&ecirc;te d&rsquo;exploitation viticole un peu de l&rsquo;aide est scandaleux&nbsp;!</em>&nbsp;&raquo;. Bernadette de son c&ocirc;t&eacute; r&eacute;pond&nbsp;: &laquo;&nbsp;<em>J&rsquo;ai 64 ans et navr&eacute;e de constater que la situation en est au m&ecirc;me point malgr&eacute; les d&eacute;cennies</em>&nbsp;&raquo;.</p><p>Il y a trois jours Mathilde Savoye a refait un post sur Instagram pour remercier tous ceux qui lui ont envoy&eacute; des messages de soutien. A l'heure o&ugrave; nous &eacute;crivons ces lignes, la jeune vigneronne est sur le point d'avoir son premier enfant et est toujours active sur les r&eacute;seaux sociaux.</p><p>Lire aussi&nbsp;:&nbsp;<a href="https://www.reussir.fr/vigne/les-femmes-et-le-vin-un-debat-qui-encore-lieu-detre" target="_blank" title="Les femmes et le vin, un d&eacute;bat qui a encore lieu d&amp;#039;&ecirc;tre">Les femmes et le vin, un d&eacute;bat qui a encore lieu d'&ecirc;tre</a></p>


Sa vidéo a été vue des dizaines de milliers de fois. L’appel de cette vigneronne marnaise en train de tailler ses vignes à la veille du terme de sa grossesse a été très relayé sur Instagram et Facebook. Mathilde Savoye y témoigne de la difficulté d’être femme et seule à la tête d’une exploitation viticole.

Enceinte de neuf mois, Mathilde continue à travailler dans ses vignes faute de remplacement

<p>&laquo;&nbsp;<em>Face &agrave; la crise ukrainienne, notre fili&egrave;re travaille &agrave; trouver des solutions pragmatiques pour accompagner les agriculteurs. S&rsquo;agissant des mati&egrave;res premi&egrave;res prenant part &agrave; la production d&rsquo;engrais, des solutions de substitution existent et seront &agrave; envisager s&rsquo;il &eacute;tait n&eacute;cessaire de pallier les importations venant de Russie et d&rsquo;Ukraine&nbsp;</em>&raquo;. Dans un communiqu&eacute;, l&rsquo;Union des industries de la fertilisation souligne que les producteurs d&rsquo;engrais s&rsquo;organisent &laquo;&nbsp;<em>pour assurer dans la dur&eacute;e la souverainet&eacute; alimentaire de la France</em>&nbsp;&raquo;, sans toutefois d&eacute;tailler les alternatives. &laquo; <em>L</em><em>&rsquo;industrie de la nutrition des plantes r&eacute;fl&eacute;chit &eacute;galement &agrave; des leviers de long terme, avec les pouvoirs publics, pour &eacute;viter toute rupture d&rsquo;approvisionnement sur les diff&eacute;rents types engrais concern&eacute;s</em>&nbsp;&raquo;, poursuit l&rsquo;Unifa.</p><h2>Les engrais azot&eacute;s mais pas seulement</h2><p>Fabriqu&eacute;s &agrave; 100% &agrave; partir de gaz naturel, les engrais azot&eacute;s sont fortement expos&eacute;s &agrave; la guerre d&eacute;clench&eacute;e le 24 f&eacute;vrier par la Russie en Ukraine, la Russie &eacute;tant le 2<sup>&egrave;me</sup> producteur mondial de gaz naturel (&agrave; hauteur de 20%) devant les Etats-Unis (27%) , loin devant l&rsquo;Iran (7%). La Russie transforme une partie de son gaz naturel en ammoniac et s&rsquo;adjuge 25% des exportations mondiales de ce gaz, pr&eacute;curseur&nbsp;des tous les engrais azot&eacute;s que sont les ammonitrates, la solution azot&eacute;e et l&rsquo;ur&eacute;e. C&rsquo;est aussi &agrave; partir d&rsquo;ammoniac que sont fabriqu&eacute;s certains engrais phosphat&eacute;s. Pour ce qui est de la potasse, la Russie et la Bi&eacute;lorussie ont la main sur 45% de la production mondiale.</p><h2>En attendant l&rsquo;hydrog&egrave;ne vert</h2><p>En ce qui concerne les engrais azot&eacute;s, la production d&rsquo;hydrog&egrave;ne vert, &agrave; partir de l&rsquo;&eacute;lectrolyse de l&rsquo;eau, elle-m&ecirc;me assur&eacute;e par des &eacute;nergies renouvelables (hydro&eacute;lectricit&eacute;, &eacute;olien, solaire) ou neutre (nucl&eacute;aire) constitue une alternative au gaz naturel. Si la guerre et ses cons&eacute;quences devaient perdurer, elles pourraient renforcer la comp&eacute;titivit&eacute; de l&rsquo;hydrog&egrave;ne vert et acc&eacute;l&eacute;rer la transition, sous r&eacute;serve que les investissements industriels suivent,&nbsp;tant au niveau de la production d&rsquo;hydrog&egrave;ne que de la conversion des chaines de production d&rsquo;ammoniac.</p><p>L&rsquo;entreprise norv&eacute;gienne Yara, qui exploite deux usines d&rsquo;ammonitrates en France, pr&eacute;voit de d&eacute;carboner 30% de sa production mondiale d&rsquo;ammoniac d&rsquo;ici &agrave; 2030, visant la neutralit&eacute; &agrave; 2050. D&egrave;s 2023, il fournira 80 000 t d&rsquo;ammoniac d&eacute;carbon&eacute; &agrave; une coop&eacute;rative c&eacute;r&eacute;ali&egrave;re su&eacute;doise gr&acirc;ce &agrave; la production d&rsquo;hydrog&egrave;ne vert en Norv&egrave;ge. En mati&egrave;re d&rsquo;engrais azot&eacute;s, les enjeux g&eacute;opolitiques vont de pair avec les enjeux climatiques.</p>


L’Union des industries de la fertilisation (Unifa) indique qu’il existe des solutions de substitution aux matières premières russe et ukrainienne. En matière d’engrais azotés, les enjeux géopolitiques rejoignent les enjeux climatiques.

Engrais : l’Unifa tente de rassurer

<p>Ces derni&egrave;res ann&eacute;es, les m&eacute;dias pour vendre et acheter son mat&eacute;riel d&rsquo;occasion se sont multipli&eacute;s. Si les sites d&rsquo;annonces de mat&eacute;riels agricoles historiques comme Agriaffaires ou Terre-net Occasions restent des vecteurs incontournables, les viticulteurs n&rsquo;h&eacute;sitent plus aujourd&rsquo;hui &agrave; &eacute;galement utiliser leboncoin, voire l&rsquo;application MarketPlace ou les groupes sur Facebook pour &eacute;couler le mat&eacute;riel dont ils souhaitent se s&eacute;parer. &Agrave; ceci pr&egrave;s que ces deux derniers disposent de peu de filtres permettant de cibler le type de mat&eacute;riel cibl&eacute;.</p><p><strong>Souscrire &agrave; une extension de&nbsp;garantie</strong></p><p>Mais r&eacute;cemment, les&nbsp;<strong>crit&egrave;res techniques ne sont plus les seuls pris en compte par les acheteurs dans le cadre d'un achat d'un mat&eacute;riel d'occasion</strong>. &Agrave; l&rsquo;image de ce que l&rsquo;on rencontre dans le milieu de l&rsquo;automobile, les&nbsp;<strong>extensions de garantie sont aussi de plus en plus pl&eacute;biscit&eacute;es par les viticulteurs</strong>. Le&nbsp;<strong>co&ucirc;t varie selon les marques, le mat&eacute;riel, la dur&eacute;e de l&rsquo;extension et le type de couverture sollicit&eacute;e</strong>&thinsp;: l&rsquo;extension de garantie peut aller&nbsp;<strong>jusqu&rsquo;&agrave; 7 ans et 7&thinsp;000&nbsp;heures</strong>, voire 8 ans et 8&thinsp;000&nbsp;heures. D&rsquo;autres crit&egrave;res peuvent &ecirc;tre pris en compte, sur certains mat&eacute;riels de r&eacute;colte notamment. Certaines marques proposent&nbsp;<strong>jusqu&rsquo;&agrave; quatre niveaux de garantie</strong>, pouvant comprendre la prise en charge de la main-d&rsquo;&oelig;uvre pour les r&eacute;parations ou encore le pr&ecirc;t de mat&eacute;riel en cas de panne.</p><p>Lire aussi |<a href="https://www.reussir.fr/vigne/nettoyage-du-materiel-gagner-du-temps-et-ameliorer-la-cote" target="_blank">Nettoyage du mat&eacute;riel : gagner du temps et am&eacute;liorer la cote</a></p><p>Transmissibles, ces extensions de garantie apportent une&nbsp;<strong>valeur suppl&eacute;mentaire au mat&eacute;riel, lorsqu&rsquo;il est vendu avant la fin du contrat, ainsi qu&rsquo;un service et une tranquillit&eacute; d&rsquo;esprit pour l&rsquo;acheteur</strong>. Pour ce dernier, c&rsquo;est une fa&ccedil;on de&nbsp;<strong>fixer les co&ucirc;ts de propri&eacute;t&eacute;</strong>, d&rsquo;autant que ces garanties ne comportent g&eacute;n&eacute;ralement&nbsp;<strong>pas de franchise</strong>, et&nbsp;<strong>d&rsquo;&eacute;viter les grosses d&eacute;penses &agrave; la suite de pannes importantes</strong>. Pour que la garantie perdure, il est essentiel que les&nbsp;<strong>entretiens de maintenance soient effectu&eacute;s dans les temps et par le concessionnaire</strong>.</p><p>&nbsp;<a href="https://www.reussir.fr/vigne/de-nouveaux-services-pour-favoriser-et-securiser-loccasion">Lire la suite de l&rsquo;article</a> </p>


Extension de garantie, labels occasion, estimation par un expert… de nouveaux services font leur apparition sur le marché de l’occasion.

Transactions de matériels viticoles : de nouveaux services pour favoriser et sécuriser l’occasion

<p><strong>&laquo;&nbsp;Oui &agrave; l&rsquo;info, non &agrave; l&rsquo;enfumage. Gazoduc du Perche : &agrave; quand la consultation publique. Stop &agrave; la m&eacute;thanisation sans concertation. Les m&eacute;thaniseurs vont tout manger. M&eacute;thanisation : la fausse bonne id&eacute;e. Parc naturel oui, parc industriel non. Non aux fermes usines &agrave; gaz...&raquo;&nbsp;</strong> Jeudi 10 f&eacute;vrier 2022, face &agrave; l&rsquo;ancien Palais de Justice, ils &eacute;taient une quarantaine &agrave; battre le pav&eacute; pour exprimer leur inqui&eacute;tude vis-&agrave;-vis du projet de rebours et de gazoduc reliant Mortagne-au-Perche (61) &agrave; Mamers (72). Des repr&eacute;sentants d&rsquo;associations : Bien vivre dans le Perche, Perche Avenir Environnement, L&rsquo;Air du Perche, F&eacute;d&eacute;ration de l&rsquo;Orne pour la p&ecirc;che et la protection du milieu aquatique, Groupement r&eacute;gional des associations de protection de l&rsquo;environnement (GRAPE). Ils sont venus apporter un <strong>&laquo; regard citoyen &raquo;</strong> sur un projet qu&rsquo;ils jugent <strong>&laquo; inutile, nuisible et injustifi&eacute; pour notre territoire &raquo;.</strong> Ils ont remis au pr&eacute;sident de R&eacute;gion venu &agrave; leur rencontre une lettre ouverte dans laquelle ils demandent que leurs arguments et demandes soient consid&eacute;r&eacute;s. La course contre, ou plut&ocirc;t pour, la montre est lanc&eacute;e.</p>

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            <div class="field field--name-image field--type-image field--label-hidden field__item">  <img src="https://www.agriculteur-normand.com/sites/agriculteur-normand/files/styles/normal_size/public/IMG_6012.JPG?itok=OV13zSia" width="747" height="348" alt="METHANISATION PROJET LE REBOURS - PERCHE" typeof="foaf:Image" /></div>
      
            <div class="field field--name-field-legende field--type-string field--label-hidden field__item">Le rebours du Perche permettra &agrave; 5 projets agricoles de se r&eacute;aliser : SAS Metha de Courgeon, SAS Perche Bio&eacute;nergie (St-Mard-de-Reno), SAS Metha de Chaillou&eacute; (St-Mard-de-R&eacute;no), SAS Metha des Pr&eacute;s (Eperrais) et SAS Perche Methagri (Chemilli). 14 exploitations sont concern&eacute;es (30 agricultrices et agriculteurs et 15 salari&eacute;s agricoles). Il&ensp;induit la cr&eacute;ation de 10 emplois suppl&eacute;mentaires directs dans les exploitations et 20 indirects pour la maintenance des sites. &laquo;&ensp;Mieux valoriser les effluents d&rsquo;&eacute;levage, diversifier les rotations permettant la r&eacute;duction des herbicides, r&eacute;duction significative des odeurs lors des &eacute;pandages, diversification des activit&eacute;s &eacute;conomiques pour une rentabilit&eacute; compl&eacute;mentaire&ensp;&raquo;, revendiquent Nicolas Tison et Jean-Louis Belloche.</div>
      
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<h3><br />
2050 : besoin de deux fois plus d&rsquo;&eacute;lectricit&eacute;</h3>

<p>Autre ambiance lors de la pr&eacute;sentation r&eacute;unissant acteurs du projet et collectivit&eacute;s territoriales. Le pr&eacute;sident Morin a certes reconnu <strong>&laquo; qu&rsquo;une ou deux r&eacute;alisations mal ficel&eacute;es ont gangren&eacute; les projets suivants mais, bien g&eacute;r&eacute;e, la m&eacute;thanisation n&rsquo;est pas vectrice de pollution ou de nuisance &agrave; l&rsquo;environnement. La France va doubler ses besoins en &eacute;lectricit&eacute; d&rsquo;ici 2050. La R&eacute;gion, depuis 2017, s&rsquo;est fix&eacute;e comme objectif le d&eacute;veloppement des &eacute;nergies renouvelables dont la m&eacute;thanisation &raquo;. </strong>Une r&eacute;serve cependant :<strong> &laquo; qu&rsquo;elle se d&eacute;veloppe &agrave; partir d&rsquo;une ressource existante mais pas &agrave; partir de cultures destin&eacute;es &agrave; l&rsquo;alimentation humaine. Nous serons vigilants sur ce point &raquo;.</strong></p>

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            <div class="field field--name-image field--type-image field--label-hidden field__item">  <img src="https://www.agriculteur-normand.com/sites/agriculteur-normand/files/styles/normal_size/public/IMG_5992.JPG?itok=6DUXLoLE" width="747" height="719" alt="Herv&eacute; Morin - Projet le rebours Perche" typeof="foaf:Image" /></div>
      
            <div class="field field--name-field-legende field--type-string field--label-hidden field__item">&laquo; Pour r&eacute;pondre aux enjeux climatiques, nos besoins en mati&egrave;re d&rsquo;&eacute;nergies renouvelables vont s&rsquo;accro&icirc;tre de fa&ccedil;on gigantesque. La m&eacute;thanisation contribue directement &agrave; r&eacute;pondre aux besoins en &eacute;nergie, si son d&eacute;veloppement est raisonn&eacute; et si elle utilise des ressources existantes locales, sans d&eacute;tourner l&rsquo;usage alimentaire des terres agricoles. La m&eacute;thanisation fait pleinement partie du mix &eacute;nerg&eacute;tique normand comme les &eacute;nergies marines renouvelables, l&rsquo;hydrog&egrave;ne, le bois &eacute;nergie, le solaire ou la r&eacute;cup&eacute;ration de chaleur fatale. Elle permet aussi d&rsquo;am&eacute;liorer la r&eacute;silience des exploitations agricoles leur permettant une diversification &eacute;conomique et une transition agro&eacute;cologique &raquo;, a d&eacute;fendu Herv&eacute; Morin face aux manifestants s&rsquo;opposant au projet.</div>
      
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    TG

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<h3>En service en 2023</h3>

<p>Mais de quoi s&rsquo;agit-il r&eacute;ellement ? La Commission de r&eacute;gulation de l&rsquo;&eacute;nergie (CRE) a autoris&eacute; GRTgaz &agrave; lancer les travaux de construction d&rsquo;une station de rebours en compl&eacute;ment du maillage de vingt-neuf kilom&egrave;tres de r&eacute;seau de distribution qui doivent connecter un ensemble d&rsquo;unit&eacute;s de m&eacute;thanisation dans le Perche. Ce projet concerne les cantons de Mortagne-au-Perche, Bell&ecirc;me, Bazoches-sur-Ho&euml;ne, Noc&eacute;, Pervench&egrave;res et Mamers. Les travaux d&eacute;marreront au cours du premier semestre pour une mise en service au deuxi&egrave;me trimestre 2023.<br />
Ils repr&eacute;sentent un co&ucirc;t total de 6 milliosn d'euros. GRTgaz et GRDF investissent 5 318 000 euros auxquels s&rsquo;ajoutent les investissements de tiers financeurs &agrave; hauteur de 682 000 euros : 482 000 euros des porteurs de projet d&rsquo;unit&eacute;s de m&eacute;thanisation et 200 000 euros des collectivit&eacute;s. Les collectivit&eacute;s (dont la R&eacute;gion 100 000 euros, le Territoire d&rsquo;Energie de l&rsquo;Orne 50 000 euros et les Communaut&eacute;s de Communes des Collines du Perche Normand et du Pays de Mortagne-au-Perche, 25 000 euros chacune) sont &eacute;galement partie prenante. Cet investissement va permettre &agrave; plusieurs projets de production de biom&eacute;thane de voir le jour, biom&eacute;thane qui sera inject&eacute; dans le r&eacute;seau gaz, contribuant ainsi &agrave; verdir cette &eacute;nergie et &agrave; r&eacute;duire les &eacute;missions de gaz &agrave; effet de serre. Chambres d&eacute;partementale et r&eacute;gionale d&rsquo;agriculture retroussent leur manche pour faire aboutir le dossier. La Conf&eacute;d&eacute;ration paysanne, sans s&rsquo;opposer &agrave; la m&eacute;thanisation, fait entendre sa diff&eacute;rence. Elle n&rsquo;est pas convaincue de la pertinence &eacute;cologique et &eacute;conomique du projet en l&rsquo;Etat tout en s&rsquo;inqui&eacute;tant de la d&eacute;rive des syst&egrave;mes. Jean-Louis Belloche a techniquement contre argument&eacute; avant de conclure :<strong> &laquo; &ccedil;a me convient que la production d&rsquo;&eacute;nergie conforte le revenu des agriculteurs &raquo;.</strong></p>



Jeudi 10 février 2022 à Mortagne-au-Perche (61), Hervé Morin (président de Région) est venu soutenir le projet d’infrastructures gazières et biométhane au service du développement de la méthanisation dans le Perche. La future station doit permettre de comprimer le biométhane en excès dans les zones de distribution locale et de le rediriger vers le réseau de transport, situé à proximité et qui traverse déjà le territoire, afin d’être envoyé dans des zones de consommation plus éloignées. Il y a les « pour » et les « contres ».

Méthanisation : les pour et les contre du projet de rebours

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<p>Les all&eacute;es du <a href="https://www.salon-fromage.com/" target="_blank">salon du fromage et des produits laitiers</a> sont&nbsp;plus calmes que celles du <a href="https://www.salon-agriculture.com/" target="_blank">Salon de l&rsquo;agriculture</a> voisin. Mais il ne faut pas se fier aux apparences, ici aussi&nbsp;les enjeux sont importants pour les 250 exposants venus de toute la France et de l&rsquo;&eacute;tranger. 8 500 acheteurs en provenance de 56 pays &eacute;taient attendus sur les quatre jours de salon, autant d&rsquo;occasions d&rsquo;&eacute;largir sa client&egrave;le, de mettre en avant ses produits. &Eacute;leveurs, transformateurs, grossistes, cr&eacute;miers, distributeurs&hellip; sont pr&eacute;sents et &eacute;changent avec passion autour des fromages.</p>

<h3>28&nbsp;% de nouveaux exposants</h3>

<p>Pour sa 17<sup>e</sup> &eacute;dition, le salon a accueilli 28&nbsp;% de nouveaux exposants. Parmi eux, des producteurs fermiers cherchant &agrave; &eacute;largir leur client&egrave;le et leur zone de commercialisation, et des distributeurs &eacute;trangers tel que Fromages CDA, repr&eacute;sentant une vingtaine de fromagers qu&eacute;b&eacute;cois souhaitant prospecter en Europe.</p>

<p>Alors que tous les acteurs de la fili&egrave;re fromag&egrave;re subissent une&nbsp;forte inflation sur les prix des mati&egrave;res premi&egrave;res, de l&rsquo;&eacute;nergie&hellip;, les exposants interrog&eacute;s expliquent&nbsp;ne pas avoir pass&eacute; de grosses augmentations de tarifs aupr&egrave;s de leurs clients professionnels. 3&nbsp;% pour les uns, aucune pour les autres, tous cherchent &agrave; faire des &eacute;conomies sur leurs co&ucirc;ts de production, et &agrave; ne pas perdre de march&eacute;. Dans ce contexte d&eacute;j&agrave; compliqu&eacute;, la guerre en Ukraine ajoute de l&rsquo;incertitude&nbsp;et ses cons&eacute;quences, m&ecirc;me si elles sont encore difficiles &agrave; mesurer, sont certaines, que ce soit sur le co&ucirc;t des mati&egrave;res premi&egrave;res, de l&rsquo;&eacute;nergie ou des d&eacute;bouch&eacute;s.</p>
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<h2>Premier salon pour Delphine Georgelet</h2>

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<figure><img alt="" src="https://www.reussir.fr/chevre/sites/chevre/files/_RCH369_ESSE_SALONFROMAGE_SP1.JPG" /><figcaption>St&eacute;phanie Sallio, &agrave; l'administration, St&eacute;phane Passat, fromager et Delphine Georgelet, repr&eacute;sentent fi&egrave;rement la fromagerie Paul Georgelet au salon du fromage. &copy; V. Herv&eacute;-Quartier</figcaption></figure>
Au printemps 2020, en plein confinement, Delphine Georgelet reprenait la <a href="https://www.paulgeorgelet.fr/" target="_blank">fromagerie de son p&egrave;re, Paul Georgelet</a>. Ce premier salon depuis qu&rsquo;elle est aux commandes concr&eacute;tise deux ann&eacute;es d&rsquo;efforts entre travaux de mise aux normes et engagement dans l&rsquo;agro&eacute;cologie de la fromagerie. Deux nouveaut&eacute;s pour la fromagerie cette ann&eacute;e, un frais nature, qui laisse aux cr&eacute;miers la libert&eacute; de l&rsquo;aromatiser selon leur go&ucirc;t, et un lactique, la tour de Paul.

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<p>&laquo;&nbsp;J&rsquo;ai voulu engager l&rsquo;&eacute;levage et la fromagerie dans l&rsquo;agro&eacute;cologie parce que si une ferme comme la n&ocirc;tre veut perdurer, nous devons &ecirc;tre autonomes et &eacute;conomes en intrants, explique la jeune femme. Nous recyclons l&rsquo;eau de la machine &agrave; laver pour le pr&eacute;lavage, r&eacute;cup&eacute;rons l&rsquo;eau de pluie pour nettoyer tous les ext&eacute;rieurs, les tracteurs, et mettons en place un syst&egrave;me pour la m&eacute;langer au s&eacute;rum avant &eacute;pandage, en compl&eacute;ment du fumier. Autre projet, un parcours pour nos ch&egrave;vres avec des ombri&egrave;res couvertes de panneaux photovolta&iuml;ques.&nbsp;&raquo;</p>

<p>Travail r&eacute;compens&eacute; par une m&eacute;daille d&rsquo;or pour son Chabichou du Poitou. &laquo;&nbsp;Cette m&eacute;daille vient r&eacute;compenser le travail des 12 salari&eacute;s de l&rsquo;&eacute;levage et de la fromagerie, t&eacute;moigne Delphine Georgelet. C&rsquo;est une belle reconnaissance. Nous avons &eacute;norm&eacute;ment travaill&eacute; sur la qualit&eacute; de nos produits. Un de nos d&eacute;fis &eacute;tait de conserver nos clients en p&eacute;riode de transition. Aujourd&rsquo;hui sur le salon, nous venons &agrave; leur rencontre et c&rsquo;est tr&egrave;s important. Nous les invitons &eacute;galement &agrave; venir visiter l&rsquo;exploitation pour qu&rsquo;ils fassent le lien entre le fromage qu&rsquo;ils ach&egrave;tent et notre travail au quotidien sur la ferme.&nbsp;&raquo;</p>
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<h2>Une gamme RHF pour la fromagerie du Ch&ecirc;ne vert</h2>

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<figure><img alt="" src="https://www.reussir.fr/chevre/sites/chevre/files/_RCH369_ESSE_SALONFROMAGE_SP2.JPG" /><figcaption>"Nous avons d&eacute;velopp&eacute; une gamme d&eacute;di&eacute;e &agrave; la restauration hors foyer pour r&eacute;pondre &agrave; leurs contraintes d'usages" explique Michel Maillet de la fromagerie du Ch&ecirc;ne vert. &copy; V. Herv&eacute;-Quartier</figcaption></figure><p>&nbsp;</p>

<p>D&eacute;but 2022, la <a href="http://www.chene-vert.fr/la-fromagerie/" target="_blank">fromagerie du Ch&ecirc;ne Vert</a> en Dordogne&nbsp;a&nbsp;d&eacute;voil&eacute;&nbsp;ses produits au lait de ch&egrave;vre bio pens&eacute;s pour la restauration hors foyer : des palets nature et aromatis&eacute;s, des tartinables en grand conditionnement et un crumble pour les gratins. <em>&laquo;&nbsp;La loi EGAlim incite les op&eacute;rateurs de la restauration collective &agrave; s&rsquo;approvisionner en produits locaux, ou issus de l&rsquo;agriculture biologique&hellip; cela nous ouvre des portes. Et pour cela, nous avons adapt&eacute; nos produits aux contraintes d&rsquo;usage et de budget de la restauration collective&nbsp;&raquo;</em>, expose Michel Maillet de la fromagerie du Ch&ecirc;ne vert.</p>

<p>Autres nouveaut&eacute;s pour leurs&nbsp;clients cr&eacute;miers : des tartinables, des billes de ch&egrave;vre et ses c&oelig;urs gourmands d&eacute;clin&eacute;s en sal&eacute;, et une gamme ludique, avec des lactiques en forme de madeleine, d&rsquo;ourson, de cannel&eacute;&hellip;</p>
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<h2>Des fromages aux algues par la fromagerie de l&rsquo;Arvor</h2>

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<figure><img alt="" src="https://www.reussir.fr/chevre/sites/chevre/files/_RCH369_ESSE_SALONFROMAGE_SP3.JPG" /><figcaption>Juliette Lesca a cr&eacute;&eacute; la fromagerie de l'Arvor il y a quelques mois et est venue pr&eacute;sent&eacute;e ses produits au salon du fromage et des produits laitiers. &copy; V. Herv&eacute;-Quartier</figcaption></figure><p>&nbsp;</p>

<p>Premier salon aussi pour la toute jeune fromagerie de l&rsquo;Arvor dans le Morbihan. <em>&laquo;&nbsp;Nous travaillons les trois laits, mais d&eacute;veloppons plus particuli&egrave;rement la gamme au lait de ch&egrave;vre dont le march&eacute; est porteur, </em>affirme Juliette Lesca, sa fondatrice.<em> En participant au salon du fromage, nous faisons d&eacute;couvrir nos produits et notre histoire.&nbsp;&raquo;</em> Implant&eacute;e en Bretagne, la jeune fromag&egrave;re a cr&eacute;&eacute; une gamme aux algues : un frais moul&eacute; en deux fois avec une couche d&rsquo;algues au milieu, et une tommette avec de l&rsquo;algue incorpor&eacute;e &agrave; la fin du brassage.</p>
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<h2>Rencontrer de nouveaux clients</h2>

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<figure><img alt="" src="https://www.reussir.fr/chevre/sites/chevre/files/_RCH369_ESSE_SALONFROMAGE_SP4.JPG" /><figcaption>"Certifi&eacute;s AB, nous faisons p&acirc;turer nos 750 ch&egrave;vres ainsi que les chevrette d&egrave;s le sevrage", explique Vincent Condis, associ&eacute; du Gaec des Hounts, &copy; V. Herv&eacute;-Quartier</figcaption></figure><p>&nbsp;</p>

<p>Si les premiers clients du <a href="https://www.les-hounts.fr/" target="_blank">Gaec des Hounts</a> en Haute-Garonne&nbsp;sont des grandes surfaces, ils cherchent aujourd&rsquo;hui &agrave; &eacute;largir leur zone de chalandise et diversifier leurs d&eacute;bouch&eacute;s. <em>&laquo;&nbsp;Les relations peuvent parfois &ecirc;tre plus complexes avec la GMS, avec des contraintes importantes. Trois de nos produits ont &eacute;t&eacute; prim&eacute;s au mondial du fromage &agrave; Tours en 2021, dont une m&eacute;daille d&rsquo;or pour notre raclette au lait de ch&egrave;vre, </em>annonce fi&egrave;rement Vincent Condis, un des associ&eacute;s. <em>Nous avons d&eacute;cid&eacute; de venir au salon du fromage pour pr&eacute;senter nos produits.</em>&nbsp;&raquo; La gamme fromag&egrave;re est fermi&egrave;re, except&eacute; la tomme et un fromage appel&eacute; escabier. <em>&laquo;&nbsp;Nous achetons du lait &agrave; un &eacute;leveur voisin qui a ainsi pu trouver un d&eacute;bouch&eacute; &agrave; son lait et s&rsquo;installer. Nous avons aussi ce r&ocirc;le, de contribuer &agrave; au dynamisme de notre territoire&nbsp;&raquo;</em>.</p>
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<h2>Un ch&egrave;vre italien parmi les coups de c&oelig;ur</h2>

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<figure><img alt="" src="https://www.reussir.fr/chevre/sites/chevre/files/_RCH369_ESSE_SALONFROMAGE_4.JPG" /><figcaption>&copy; V. Herv&eacute;-Quartier</figcaption></figure>
La <a href="https://perenzin.com/" target="_blank">fromagerie Perenzin</a>, situ&eacute;e au Nord de Venise, a obtenu un coup de c&oelig;ur du jury du salon du fromage et des produits laitiers avec son ch&egrave;vre &agrave; la f&egrave;ve Tonka et Vermouth.<em> &laquo;&nbsp;La f&egrave;ve de tonka est tr&egrave;s aromatique et le vermouth rouge de Turin amplifie sa note parfum&eacute;e, </em>explique Emmanuelle Perenzin.<em> Il y a historiquement peu d&rsquo;&eacute;levages caprins dans notre r&eacute;gion. Mais depuis quelques ann&eacute;es, ils se sont d&eacute;velopp&eacute;s et nous avons aujourd&rsquo;hui une vingtaine d&rsquo;exploitations caprines dans notre r&eacute;gion. Le lait de ch&egrave;vre permet de fabriquer de tr&egrave;s bons fromages. Aujourd&rsquo;hui, il y a assez de lait par rapport &agrave; la demande du march&eacute; chez nous.&nbsp;&raquo;</em>

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Pendant quatre jours, les professionnels des fromages et produits laitiers se sont donné rendez-vous porte de Versailles à Paris. Entre traditions et innovations, le 17<sup>e</sup> salon du fromage et des produits laitiers a tenu ses promesses.

Enjeux commerciaux sur le salon du fromage et des produits laitiers pour les fromages de chèvre

<p class="Default">Actuellement, le march&eacute; du porc traverse une crise majeure qui l&rsquo;am&egrave;ne &agrave; s&rsquo;interroger sur son devenir. Il doit faire face &agrave; de multiples &eacute;volutions aussi bien au niveau technique que sur les plans &eacute;conomique et soci&eacute;tal. &laquo;&nbsp;<em>Dans cette perspective, l&rsquo;exploitation agricole du Lyc&eacute;e La Touche a choisi, elle, de miser sur la confiance en l&rsquo;avenir par la mise en place d&rsquo;un nouveau b&acirc;timent maternit&eacute;</em>. <em>Cet outil performant a pour objectif d&rsquo;amener les jeunes &agrave; s&rsquo;engager dans la production porcine, sans pour autant occulter les interrogations pr&eacute;gnantes</em>."</p>

<p class="Default">D&rsquo;ailleurs, afin d&rsquo;y r&eacute;pondre au mieux, quatre &eacute;tudiants de BTSA Productions Animales organisent une conf&eacute;rence sur le th&egrave;me : &laquo; Le March&eacute; du Porc : des d&eacute;fis &agrave; relever &raquo;, le jeudi 10 mars 2022 &agrave; partir de 9h45.</p>

<p class="Default">&nbsp;</p>

<p class="Default">Trois intervenants participeront &agrave; cette conf&eacute;rence&nbsp;:</p>

<p class="Default">&nbsp;</p>

<ul><li>Madame Lisa LECLERC (Ing&eacute;nieure d&rsquo;&eacute;tudes en &eacute;conomie &ndash; IFIP) Historique du march&eacute; du porc et solutions actuelles de commercialisation</li>
</ul><p class="Default">&nbsp;</p>

<ul><li>Monsieur Laurent DARTOIS (Chef d&rsquo;exploitation porcine) <a href="https://www.reussir.fr/porc/un-elevage-de-porcs-entre-le-conventionnel-et-le-bio" target="_blank">Label Ker Angel</a>&nbsp;: repenser l&rsquo;&eacute;levage conventionnel</li>
</ul><p>&nbsp;</p>

<ul><li>Monsieur Fran&ccedil;ois VALY (Pr&eacute;sident de la FNP et &eacute;leveur de porc) &nbsp;Peut-on trouver une nouveau mod&egrave;le de commercialisation gagnant-gagnant pour les &eacute;leveurs de porcs fran&ccedil;ais?</li>
</ul><p class="Default">&nbsp;</p>

<p class="Default">&nbsp;</p>

<p>La conf&eacute;rence sera suivie de l&rsquo;inauguration des nouvelles maternit&eacute;s porcines du lyc&eacute;e (deux salles de 22 places en cases libert&eacute;, laveur d&rsquo;air, cooling)</p>

<p>&nbsp;</p>

<p>Le public int&eacute;ress&eacute; est invit&eacute; &agrave; prendre contact avec rdaniel@lycee-latouche.fr.</p>



Fiers du métier auquel ils aspirent, les jeunes étudiants en BTSA Productions Animales du Lycée La Touche ont choisi d’organiser une conférence sur le Marché du Porc, le vendredi 25 février 2022. Elle sera suivie de l’inauguration de la nouvelle maternité porcine du lycée.

Conférence sur les défis à relever du Marché du Porc

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<p>Ambiance festive dans les all&eacute;es du <a href="https://www.salon-agriculture.com/" target="_blank">Salon de l&rsquo;agriculture pour l&rsquo;&eacute;dition 2022</a>. Enfants aux yeux ronds de curiosit&eacute;, ou endormis dans leur poussette d&rsquo;avoir trop couru pour voir enfin tous ces jolis animaux. Adultes ravis de circuler dans la plus grande ferme de France le temps d&rsquo;une journ&eacute;e, de poser des questions, de d&eacute;guster aussi. Les &eacute;changes sont nombreux avec les &eacute;leveurs venus expliquer leur m&eacute;tier &agrave; travers des quiz, des d&eacute;gustations, des animations&hellip;</p>

<div class="lireaussi">Lire aussi :&nbsp;<a href="https://www.reussir.fr/chevre/salon-de-lagriculture-2022-revivez-la-journee-caprine-en-video-0" target="_blank">[SIA 2022] : Revivez la journ&eacute;e caprine en vid&eacute;o et d&eacute;couvrez le palmar&egrave;s des concours</a></div>

<p>&Agrave; l&rsquo;image de Germain et S&eacute;verine, venus du Cantal et de l&rsquo;Indre, les &eacute;leveurs se sont relay&eacute;s toute la semaine pour parler de leur m&eacute;tier, &eacute;changer avec les visiteurs sur le stand des <a href="https://anicap.org/" target="_blank">fromages de ch&egrave;vre de l&rsquo;Anicap</a>.<em> &laquo;&nbsp;C&rsquo;est important de prendre le temps d&rsquo;expliquer notre m&eacute;tier. Ici au salon de l&rsquo;agriculture, les gens sont curieux et surpris, ils s&rsquo;aper&ccedil;oivent que nous travaillons bien et que nous n&rsquo;avons pas un m&eacute;tier simple. Ils sont &agrave; l&rsquo;&eacute;coute&nbsp;&raquo;, </em>t&eacute;moignent-ils.</p>

<div class="accroche">
<h2>&laquo;&nbsp;C&rsquo;est important de faire la promotion de notre m&eacute;tier, que les gens comprennent mieux&nbsp;&raquo;</h2>
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<p>Sur l&rsquo;espace des fromages de ch&egrave;vre, trois animations sont propos&eacute;es toute la journ&eacute;e. Une d&eacute;gustation anim&eacute;e par des passionn&eacute;s permet &agrave; petits et grands de d&eacute;couvrir ou red&eacute;couvrir les fromages de ch&egrave;vre dans toute leur diversit&eacute;. Et l&rsquo;auditoire est captiv&eacute;. Un atelier cuisine propose de mettre en valeur les fromages de ch&egrave;vre et chacun repart avec un petit cahier de recettes. Enfin, un espace quiz jouxte l&rsquo;aire paill&eacute;e des ch&egrave;vres, parisienne d&rsquo;une semaine, pour tester les connaissances des visiteurs. Et le travail est &eacute;norme&hellip;</p>

<div class="lireaussi">Lire aussi :&nbsp;<a href="https://www.reussir.fr/chevre/salon-de-lagriculture-2022-plus-de-60-medailles-au-concours-general-agricole" target="_blank">Salon de l'Agriculture 2022 : plus de 60 m&eacute;dailles au concours g&eacute;n&eacute;ral agricole pour les produits au lait de ch&egrave;vre</a></div>

<h3>Des visiteurs nombreux et curieux</h3>

<p>La guerre en Ukraine et ses cons&eacute;quences ainsi que les n&eacute;gociations commerciales ont &eacute;galement anim&eacute; les all&eacute;es du salon c&ocirc;t&eacute; professionnels, ces inqui&eacute;tudes c&ocirc;toyant l&rsquo;insouciance et la f&ecirc;te sur la plus grande ferme de France. Les visites des ministres ont pu &ecirc;tre plus courtes qu&rsquo;&agrave; l&rsquo;accoutum&eacute;e. Le ministre de l&rsquo;Agriculture Julien Denormandie a &eacute;t&eacute; tr&egrave;s pr&eacute;sent tout au long du salon : table ronde sur l&rsquo;attractivit&eacute; des m&eacute;tiers de l&rsquo;agriculture, sur la s&eacute;curit&eacute; des biens et des personnes, et bien s&ucirc;r n&eacute;gociations commerciales&hellip; Les rencontres ont &eacute;t&eacute; nombreuses entre &eacute;leveurs, industriels et repr&eacute;sentants de la grande distribution aux derni&egrave;res heures des n&eacute;gociations commerciales. Au menu, augmentation n&eacute;cessaire du prix des produits pour faire face aux hausses de co&ucirc;ts de production (voir p.10).</p>
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<h2>Plus de 60&nbsp;m&eacute;dailles au concours g&eacute;n&eacute;ral agricole</h2>

<p>Rendez-vous incontournable du Salon de l&rsquo;agriculture, il&nbsp;distingue depuis 150 ans le savoir-faire et l&rsquo;excellence du terroir fran&ccedil;ais. Fromages affin&eacute;s, frais et&nbsp;yaourts au lait de ch&egrave;vre ont &eacute;t&eacute; r&eacute;compens&eacute;s au concours g&eacute;n&eacute;ral agricole 2022. Cette ann&eacute;e, plus de 60&nbsp;m&eacute;dailles leur ont &eacute;t&eacute; d&eacute;cern&eacute;es. Retrouvez le palmar&egrave;s complet sur&nbsp;<a href="https://www.concours-general-agricole.fr/les-palmares/comment-ca-fonctionne/" target="_blank">www.concours-general-agricole.fr</a></p>
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<h2>Le chevreau mis en avant</h2>

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<figure><img alt="" src="https://www.reussir.fr/chevre/sites/chevre/files/_RCH369_ESSE_SALONAGRI_3.JPG" /><figcaption>&copy; V. Herv&eacute;-Quartier</figcaption></figure>
Plusieurs animations ont permis de valoriser la viande de chevreau tout au long du salon : sur les stands de la Dr&ocirc;me, de l&rsquo;Ard&egrave;che notamment, mais aussi d&rsquo;Interbev, qui ont propos&eacute; des d&eacute;gustations.

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<h2>Les caprins sur le ring !</h2>

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<figure><img alt="" src="https://www.reussir.fr/chevre/sites/chevre/files/_RCH369_ESSE_SALONAGRI_ENCA_RING.JPG" /><figcaption>tLes troph&eacute;es G&egrave;nes Avenir de Capg&egrave;nes ont &eacute;t&eacute; remis au salon : l'alpine d'or pour le Gaec Limousalpes (42) et le saanen d'or &agrave; Natacha et Denis Olivier (79). &copy; V. Herv&eacute;-Quartier</figcaption></figure>
D&egrave;s l&rsquo;ouverture, les ch&egrave;vres ont investi le ring ovins-caprins pour une pr&eacute;sentation de la race angora et un d&eacute;fil&eacute; de cr&eacute;ations en mohair. La journ&eacute;e du mercredi, anim&eacute;e par CapG&egrave;nes, a &eacute;t&eacute;&nbsp;rythm&eacute;e par le&nbsp;concours de jeune pointeur, remport&eacute; par Mathieu Rousset, du lyc&eacute;e agricole de Poisy (Haute-Savoie), le concours inter-lyc&eacute;es, gagn&eacute; par le lyc&eacute;e Naturapolis de Chateauroux (Indre) et la remise des troph&eacute;es G&egrave;nes Avenir. L&rsquo;alpine d&rsquo;or a &eacute;t&eacute; remis au Gaec Limousalpes (Loire) et le saanen d&rsquo;or &agrave; Natacha et Denis Olivier (Deux-S&egrave;vres).

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L’édition 2022 du SIA a été riche en évènements caprins. Autant sur le ring que dans les allées, petits et grands ont pu redécouvrir la filière dans tout son dynamisme.

Sia 2022 : salon des retrouvailles pour les caprins

<p>La guerre aura forc&eacute;ment des impacts sur les exportations, ne serait-ce qu&rsquo;en terme logistique. Les impacts se font d&eacute;j&agrave; sentir sur les prix et pourraient surtout affecter les approvisionnements des pays du Proche Orient et d&rsquo;Afrique du Nord tr&egrave;s d&eacute;pendants de cette origine. Par ailleurs, la Russie fournit aujourd&rsquo;hui pr&egrave;s de 50% des approvisionnements en gaz de l&rsquo;UE, dont les prix &eacute;taient d&eacute;j&agrave; avant cette crise en tr&egrave;s forte hausse, et une part importante des engrais azot&eacute;s et phosphat&eacute;s, dont les prix sont align&eacute;s sur ceux du gaz. Cette lettre de conjoncture est la premi&egrave;re que nous publions simultan&eacute;ment sur les sites de nos trois instituts techniques animaux, Idele, Ifip et Itavi. Comme la situation est extr&ecirc;mement volatile, nous avons l&rsquo;ambition de l&rsquo;actualiser r&eacute;guli&egrave;rement.&nbsp;</p><p>Les relations conflictuelles entre l&rsquo;Ukraine et la Russie se sont brutalement aggrav&eacute;es en actes de guerre de la part de la Russie en ce mois de f&eacute;vrier. Le conflit larv&eacute; dure depuis 2014, l&rsquo;annexion de la Crim&eacute;e, territoire ukrainien, par la Russie ainsi que l&rsquo;occupation de territoires du Donbass &agrave; la fronti&egrave;re Est de l&rsquo;Ukraine. S&rsquo;en &eacute;tait suivi un embargo des exportations europ&eacute;ennes vers la Russie, qui avait alors en particulier p&eacute;nalis&eacute; les secteurs agroalimentaires (porc et produits laitiers notamment). Cette note donne un &eacute;clairage sur l&rsquo;importance de la Russie et de l&rsquo;Ukraine comme fournisseurs d&rsquo;intrants pour les fili&egrave;res animales et les perspectives avec la pr&eacute;sente escalade des tensions.</p><h2>La Mer Noire : une source primordiale sur les march&eacute;s des grains&nbsp;</h2><p>La Russie et l&rsquo;Ukraine sont deux grands producteurs mondiaux de c&eacute;r&eacute;ales. &nbsp;<br>En 10 ans, la Russie a doubl&eacute; sa production de bl&eacute;. Cette production est majoritairement tourn&eacute;e vers l&rsquo;export, la Russie est aujourd&rsquo;hui le premier exportateur de bl&eacute; mondial r&eacute;pondant &agrave; environ 20% de la demande sur le march&eacute; mondial.&nbsp; (Fig.1)</p><p>L&rsquo;Ukraine, comme la Russie est aussi, un grand producteur de c&eacute;r&eacute;ales gr&acirc;ce &agrave; ses terres noires &agrave; l&rsquo;est du pays, les plus fertiles du monde, les fameux tchernoziom, profonds et tr&egrave;s riches en humus. Sa production est aussi fortement tourn&eacute;e vers l&rsquo;exportation : 5&egrave;me exportateur mondial de bl&eacute;, 4&egrave;me exportateur mondial de ma&iuml;s. (Fig.2)</p>        
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        <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/3/1/9/3/4373913-1-fre-FR/813ce65cd96c-idele-jpg" alt="" height="474" width="932" /><figcaption>.</figcaption></figure>

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<p><a href="https://idele.fr/detail-article/crise-russo-ukrainienne-impacts-sur-les-marches-des-matieres-premieres-pour-les-filieres-animales">Lire la suite de l&rsquo;article</a> </p>


Cette guerre menée par la Russie en Ukraine aura des impacts considérables sur les marchés mondiaux, notamment des intrants pour les filières animales européennes, dont les coûts de production étaient déjà en très forte hausse avant l’invasion de l’Ukraine. L’origine « mer Noire » (Russie et Ukraine) fournit ainsi près de 30% du blé et 15% du maïs sur le marché mondial.

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