Comme l'ex-BR6090, la Roll-Bar 125 combine un large rouleau porteur et des barrettes en acier,&nbsp;assurant la formation rapide du noyau et la capacit&eacute; d&rsquo;enroulement, le tout pour une grande vari&eacute;t&eacute; de cultures et dans diverses conditions, de la paille s&egrave;che &agrave; l'ensilage humide.Sous son capot, la Roll-Bar 125 pr&eacute;sente des am&eacute;liorations garantes de durabilit&eacute; et permettant de r&eacute;duire les co&ucirc;ts de maintenance. Les cha&icirc;nes &agrave; axes chrom&eacute;s et &agrave;&nbsp;plaques tremp&eacute;es&nbsp;assurent une dur&eacute;e de vie plus longue, tandis que les nouveaux roulements &eacute;tanches permettent d&rsquo;&eacute;viter toute contamination par des poussi&egrave;res.<h2 class="MsoBodyText" style="text-align:left;">SuperFeed et CropCutter</h2>Les nouveaux capots lat&eacute;raux &agrave; grande ouverture, avec&nbsp;v&eacute;rins &agrave; gaz, offrent un acc&egrave;s facile aux points de service pour la maintenance. La presse&nbsp;rec&egrave;le &eacute;galement un espace prot&eacute;g&eacute; permettant de stocker l&rsquo;enrouleur de filet suppl&eacute;mentaire. La structure principale de la presse a &eacute;t&eacute; modifi&eacute;e et un syst&egrave;me d&rsquo;absorption des chocs a &eacute;t&eacute; ajout&eacute; sur les deux c&ocirc;t&eacute;s afin de garantir une fermeture en douceur de la porte arri&egrave;re.La Roll-Bar 125 est propos&eacute;e avec l&rsquo;ameneur rotatif SuperFeed ou l&rsquo;ameneur &agrave; couteaux CropCutter. Dans les deux cas, un inverseur de rotor hydraulique permet un d&eacute;bourrage simple en cas de blocage du rotor.

Dotée du même rapport prix/performance que la presse BR6090, elle intègre de nouvelles spécifications. Elle est disponible en version SuperFeed et CropCutter. Diamètre inchangé de 125 cm et largeur de 120 cm.

New Holland présente la Roll-Bar 125 à chambre fixe

&laquo;&nbsp;Les cinq usines fran&ccedil;aises qui produisent des engrais azot&eacute;s simples tournent, avec de l&rsquo;ammoniac produit sur le territoire fran&ccedil;ais sinon import&eacute;&nbsp;&raquo;. A l&rsquo;occasion de la conf&eacute;rence de presse annuelle de l&rsquo;Union des industries de la fertilisation (Unifa), son pr&eacute;sident Renaud Bernardi s&rsquo;est voulu rassurant. &laquo;&nbsp;Les industriels fran&ccedil;ais tiennent leurs objectifs consistant &agrave; livrer en 2021-2022 les m&ecirc;mes quantit&eacute;s de nitrates que celles livr&eacute;es en 2020-2021&nbsp;&raquo;, a-t-il d&eacute;clar&eacute;. Nous avons la forte volont&eacute; de de continuer &agrave; soutenir la ferme France et d&rsquo;assurer aux agriculteurs fran&ccedil;ais les engrais azot&eacute;s dont ils ont besoin&nbsp;&raquo;.Tous les pays europ&eacute;ens ne sont pas log&eacute;s &agrave; la m&ecirc;me enseigne. Face &agrave; l&rsquo;envol&eacute;e des prix du gaz naturel, qui a vu son &laquo;&nbsp;prix multipli&eacute; par trois par rapport aux r&eacute;f&eacute;rences historiques r&eacute;centes et celui des engrais azot&eacute;s multipli&eacute; par deux&nbsp;&raquo;, selon l&rsquo;Unifa, certains fabricants ont mis &agrave; l&rsquo;arr&ecirc;t certaines de leurs usines de production d&rsquo;ammoniac, ce qui est le cas de certaines usines fran&ccedil;aises, voire celles d&eacute;di&eacute;s &agrave; la fabrication aval d&rsquo;engrais, ce qui n&rsquo;est pas le cas de la France.<h2>Incertitudes sur l&rsquo;ur&eacute;e et la solution azot&eacute;e</h2>Voil&agrave; pour la bouteille &agrave; moiti&eacute; pleine, ou plut&ocirc;t &agrave; 60% pleine. Car pour les 40% restants, correspondant &agrave; l&rsquo;ur&eacute;e et &agrave; la solution azot&eacute;e, les incertitudes demeurent r&eacute;elles quant aux facult&eacute;s d&rsquo;approvisionnement. &laquo;&nbsp;A l&rsquo;inverse des nitrates o&ugrave; l&rsquo;on est sur des logistiques courtes, avec des productions fran&ccedil;aise ou europ&eacute;enne, on est sur des logistiques plus longues et plus al&eacute;atoires, s&rsquo;agissant de l&rsquo;ur&eacute;e et de la solution azot&eacute;e, poursuit Renaud Bernardi. Et tr&egrave;s clairement, il y a des questionnements sur la fourniture de ces engrais, correspondant aux deuxi&egrave;me et troisi&egrave;me apports, caract&eacute;ris&eacute;s par des quantit&eacute;s importantes et des d&eacute;lais tr&egrave;s courts. Le produit peut s&rsquo;av&eacute;rer disponible mais il faut une logistique efficace pour pouvoir livrer en temps&nbsp;&raquo;.<div class="citation">
 "Comparativement &agrave; certains de nos voisins europ&eacute;ens, la France a pris des engagements pr&eacute;coces, qui vont s&rsquo;av&eacute;rer probablement d&eacute;terminants"
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Si les fabricants font le forcing, les distributeurs ont de leur c&ocirc;t&eacute; faite preuve d&rsquo;anticipation, en se positionnant d&egrave;s le mois de mai. &laquo;&nbsp;Comparativement &agrave; certains de nos voisins europ&eacute;ens, la France a pris des engagements pr&eacute;coces, qui vont s&rsquo;av&eacute;rer probablement d&eacute;terminants pour la suite de la campagne&nbsp;&raquo;. Selon l&rsquo;Unifa, les distributeurs &eacute;taient couverts &agrave; plus de 60% en ce d&eacute;but du mois de novembre, sans plus de pr&eacute;cisions sur la nature de ces engagements.<h2>Le pic de prix pas encore en vue</h2>En ce qui concerne les prix, l&rsquo;Unifa se garde de tout pronostic quant &agrave; leur &eacute;volution&nbsp;dans les prochains mois. L&rsquo;organisation rel&egrave;ve n&eacute;anmoins des signaux positifs. &laquo;&nbsp;La plupart des des grands stockage europ&eacute;ens sont en train de se remplir, affirme Renaud Bernardi. &nbsp;On a &eacute;galement une situation g&eacute;opolitique qui a l&rsquo;air de se d&eacute;tendre un peu, avec des acteurs qui semblent mettre de la bonne volont&eacute; pour assurer &agrave; l&rsquo;Europe son approvisionnement en gaz cet hiver. Mais la situation va rester tendue. Nous sommes d&eacute;pendants des approvisionnements en gaz naturel et c&rsquo;est bien cet &eacute;l&eacute;ment qui va driver le march&eacute; des engrais azot&eacute;s&nbsp;&raquo;.<aside class="read-also">
 &Agrave; voir aussi
 <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/azote-sur-ble-pas-a-tout-prix" target="_blank" title="">Azote sur bl&eacute; : pas &agrave; tout prix</a>
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Pour s&rsquo;affranchir de leur d&eacute;pendance au gaz, les fabricants d&rsquo;engrais lorgnent sur l&rsquo;hydrog&egrave;ne comme source de production d&rsquo;ammoniac bas carbone sinon vert. Mais les perspectives industrielles restent encore lointaines, moins pour des aspects technologiques que financiers et li&eacute;s aux co&ucirc;ts de production de l&rsquo;hydrog&egrave;ne, &agrave; la capacit&eacute; des fabricants &agrave; investir ou encore &agrave; l&rsquo;adaptation des&nbsp;sites industriels.

Les usines françaises n’ont pas stoppé leur production de nitrates tandis que la distribution s’est couverte à plus de 60% en fertilisants azotés. L’incertitude pèse sur l’urée et la solution azotée, qui représentent 40% des usages. Côté prix, rien ne permet d’affirmer que le pic a été atteint.

Unifa : « Les livraisons assurées en nitrates, des questionnements sur l’urée et la solution azotée »

Annul&eacute;e l&rsquo;an pass&eacute;e suite &agrave; la crise sanitaire, cette manifestation, organis&eacute;e par la Chambre de Commerce et d&rsquo;Industrie de l&rsquo;Allier et l&rsquo;association des Maires et des Pr&eacute;sidents d&rsquo;Intercommunalit&eacute; de l&rsquo;Allier, s&rsquo;est d&eacute;roul&eacute;e, cette ann&eacute;e, au Parc Expo d&rsquo;Avermes.&laquo; R&eacute;pondre aux attentes des collectivit&eacute;s &raquo; L&rsquo;objectif affich&eacute; &eacute;tait de r&eacute;pondre aux attentes des collectivit&eacute;s &agrave; travers, tout d&rsquo;abord, l&rsquo;assembl&eacute;e g&eacute;n&eacute;rale de l&rsquo;ADM03, des ateliers th&eacute;matiques mais aussi la remise de troph&eacute;e des Mariannes du civisme ainsi que la signature de plusieurs conventions. V&eacute;ritable lieu de rencontre entre repr&eacute;sentants du secteur public et acteurs &eacute;conomiques du territoire, le Salon des maires est d&eacute;sormais un rendez-vous incontournable pour les &eacute;lus bourbonnais et leurs agents, favorisant les &eacute;changes avec les entreprises, les fournisseurs et autres prestataires de services.&laquo; Les maires sont les premiers maillons de la R&eacute;publique &raquo; Ouvert aux &eacute;lus, qu&rsquo;ils soient issus des rangs municipaux, communautaires, parlementaires ou r&eacute;gionaux, cet &eacute;v&eacute;nement attire dans ses all&eacute;es, ann&eacute;e apr&egrave;s&nbsp; ann&eacute;e, plusieurs centaines de personnes. Un succ&egrave;s dont se f&eacute;licite Gilles Duboisset, pr&eacute;sident de la Chambre de commerce et d&rsquo;industrie de l&rsquo;Allier : &laquo; Con&ccedil;u comme une action partenariale avec l&rsquo;association des maires, ce salon de proximit&eacute; se veut &ecirc;tre un lieu d&rsquo;&eacute;changes, de rencontres et de r&eacute;flexion pour l&rsquo;ensemble des acteurs &eacute;conomiques de l&rsquo;Allier. Qu&rsquo;ils soient &eacute;lus, d&eacute;cideurs, ils ont pu y d&eacute;couvrir sur place produits et services utiles pour leurs communes. Ce moment unique leur a permis de mieux conna&icirc;tre les entreprises avec lesquelles travailler au quotidien, mais aussi, encore mieux conna&icirc;tre la CCI et aller &agrave; la rencontre de fournisseurs locaux &raquo;. Le pr&eacute;fet de l&rsquo;Allier, Jean-Francis Treffel, a tenu &agrave; insister sur le fait que &laquo; les maires sont les premiers maillons de la R&eacute;publique &raquo; et que &laquo; l&rsquo;identit&eacute; bourbonnaise doit une grande part de sa richesse &agrave; l&rsquo;abn&eacute;gation des 317 maires du d&eacute;partement. Ils sont &agrave; la t&ecirc;te d&rsquo;un certain nombre de services et de missions. D&rsquo;une commune &agrave; l&rsquo;autre, d&rsquo;un EPCI &agrave; l&rsquo;autre, ces services sont de&nbsp; tailles diverses et s&rsquo;exercent dans des conditions propres &agrave; chacun de leurs territoires. Il existe pourtant une unit&eacute; profonde dans les missions qui sont les leurs : rapprocher le citoyen du service public, veiller au respect de la loi et de l&rsquo;int&eacute;r&ecirc;t g&eacute;n&eacute;ral mais &eacute;galement de la s&eacute;curit&eacute; civile sur leur territoire communal, contribuer &agrave;&nbsp; l&rsquo;harmonie sociale, au bon fonctionnement de leur commune ainsi qu&rsquo;&agrave; son d&eacute;veloppement. Ils repr&eacute;sentent, chacune et chacun d&rsquo;entre eux, au quotidien, le visage et la voix de la R&eacute;publique, et en cela, leur mission est aussi centrale qu&rsquo;essentielle &raquo;.L&rsquo;agriculture, premi&egrave;re force &eacute;conomique du d&eacute;partement Le pr&eacute;fet qui a &eacute;galement compl&eacute;t&eacute; son propos en indiquant que &laquo; nos agriculteurs, dont vous connaissez mieux que n&rsquo;importe quel &eacute;lu les dol&eacute;ances, ont ainsi pu b&eacute;n&eacute;ficier de la cr&eacute;ation d&rsquo;un Observatoire d&eacute;partemental de la s&eacute;curit&eacute; du monde agricole &raquo;. Une pr&eacute;sence du monde agricole effective avec la pr&eacute;sence d&rsquo;un stand de la Chambre d&rsquo;agriculture de l&rsquo;Allier sur lequel &eacute;lus et employ&eacute;s ont pu &eacute;changer longuement avec les diff&eacute;rents acteurs du d&eacute;partement sur les diff&eacute;rentes probl&eacute;matiques qui animent aujourd&rsquo;hui l&rsquo;actualit&eacute; rurale. Patrice Bonnin, pr&eacute;sident de la Chambre d&rsquo;agriculture, appuyant sur le fait que &laquo; l&rsquo;agriculture et ses fili&egrave;res constituent la premi&egrave;re force &eacute;conomique du d&eacute;partement de l&rsquo;Allier et que celle-ci avait besoin d&rsquo;&ecirc;tre soutenue pour pouvoir vivre d&eacute;cemment de ses productions vari&eacute;es &raquo; ajoutant que &laquo; les paysages bourbonnais, qui font aujourd&rsquo;hui la richesse de ce territoire, ont &eacute;t&eacute; fa&ccedil;onn&eacute;s par l&rsquo;activit&eacute; agricole &raquo;.

Avec 90 exposants et près de 700 visiteurs, cette troisième édition du Salon des maires, des présidents de communautés et des décideurs publics de l’Allier est une réussite.

Interconsulaire : Près de 700 visiteurs au Salon des Maires

Il y a un peu plus d&rsquo;une semaine, le mercredi 13 octobre, d&egrave;s 8 heures du matin, se sont 18 b&ecirc;tes, issues de 13 &eacute;levages de l&rsquo;Allier, de la Creuse et de la Sa&ocirc;ne-et-Loire qui avaient pris place sous la halle de Montmarault. Des reproducteurs charolais de 18 mois et des veaux, s&eacute;lectionn&eacute;s sur indexation, qualification et morphologie par une commission compos&eacute;e d&rsquo;un s&eacute;lectionneur, d&rsquo;un &eacute;leveur et de la technicienne de la section g&eacute;n&eacute;tique Sicagieb.72% d&rsquo;animaux vendus Organis&eacute;e par Sicagieb depuis d&eacute;j&agrave; plusieurs ann&eacute;es, la vente sous pli cachet&eacute; de ces animaux d&rsquo;exception a d&eacute;marr&eacute; vers 11 heures. Ce sont finalement treize de ces bovins charolais qui ont finalement trouv&eacute; preneurs assurant ainsi 72% des ventes.Une communication accrue et de nouveaux acheteurs Un bilan plut&ocirc;t satisfaisant pour Jean-Michel Aucouturier, directeur de Sicagieb : &laquo; Oui, effectivement, c&rsquo;est un bilan positif avec une s&eacute;lection d&rsquo;animaux de tr&egrave;s bonne qualit&eacute;, et des clients, comme chaque ann&eacute;e, au rendez-vous lors des achats. C&rsquo;est une vente qui s&rsquo;ancre d&eacute;sormais dans le paysage bourbonnais. La communication &agrave; travers les photos, les vid&eacute;os et les plaquettes ont fait leurs effets en direction d&rsquo;un public attentif et int&eacute;ress&eacute;. Nous avons &eacute;galement constat&eacute; qu&rsquo;&agrave; chaque &eacute;dition, de nouveaux clients &eacute;taient pr&eacute;sents et actifs, c&rsquo;est une satisfaction par rapport au travail des &eacute;leveurs et de la s&eacute;lection&raquo;.Une qualit&eacute; &eacute;lev&eacute;e Une qualit&eacute; des animaux pr&eacute;sent&eacute;e qui augmente d&rsquo;une &eacute;dition &agrave; l&rsquo;autre comme le confirme Marie de Gentil, technicienne Sicagieb : &laquo; Nous avons s&eacute;lectionn&eacute; un peu plus encore cette ann&eacute;e, en privil&eacute;giant un peu plus les qualit&eacute;s bouch&egrave;res et maternelles. Une vente qui a ainsi d&eacute;velopp&eacute; de nouveaux int&eacute;r&ecirc;ts pour nos adh&eacute;rents et les acheteurs &raquo;. La prochaine vente organis&eacute;e par Sicagieb aura lieu le 16 f&eacute;vrier 2022, cette fois-ci, sous la halle de Dompierre-sur-Besbre.Plus d'infos : &#9632; Retrouvez d&rsquo;autres animaux &agrave; vendre sur le site sicagieb.fr ou au 06 25 59 28 48.

Une nouvelle édition, sous la halle de Montmarault, à la hauteur des espérances des organisateurs et des éleveurs.

Sicagieb : Montmarault, une vente sous pli cacheté réussie

Depuis ces derni&egrave;res ann&eacute;es, suite aux s&eacute;cheresses dues aux &eacute;volutions climatiques, les retenues collinaires peuvent constituer l&rsquo;une des solutions pour faire face aux &eacute;tiages estivaux s&eacute;v&egrave;res.Faire face aux &eacute;volutions climatiques Le pr&eacute;fet de la r&eacute;gion Auvergne Rh&ocirc;ne-Alpes, Pascal Mailhos en d&eacute;placement dans l&rsquo;Allier, est venu appuyer par une visite de terrain son programme &laquo; cent retenues pour la r&eacute;gion &raquo; : &laquo; Au 31 ao&ucirc;t, l&rsquo;objectif de cent projets autoris&eacute;s a &eacute;t&eacute; atteint, avec des travaux r&eacute;alis&eacute;s, en cours ou planifi&eacute;s pour 72 d&rsquo;entre eux. Ce programme vise l&rsquo;ach&egrave;vement des travaux de cent des projets identifi&eacute;s au 31 d&eacute;cembre 2022. Pour atteindre les objectifs fix&eacute;s par la strat&eacute;gie eau-air-sol, un dispositif d&eacute;di&eacute; pour l&rsquo;animation et le suivi de cette action a &eacute;t&eacute; mis en place par les services de l&rsquo;&Eacute;tat qui dialoguent r&eacute;guli&egrave;rement avec la profession agricole et les associations de protection de l&rsquo;environnement &raquo;.280 projets recens&eacute;s en Aura, 21 dans l&rsquo;Allier Au 31 juillet 2021, 280 projets &eacute;taient recens&eacute;s &agrave; l&rsquo;&eacute;chelle de la r&eacute;gion, soit une augmentation de 34 % depuis octobre 2020. Les trois quarts de ces projets correspondent &agrave; des cr&eacute;ations de retenues, les autres projets relevant d&rsquo;extensions et de modernisations d&rsquo;ouvrages existants. C&rsquo;est justement le cas sur l&rsquo;exploitation de Lauraine Sulpy, install&eacute;e au domaine des Paires, &agrave; Neuilly-en-Donjon, une commune de l&rsquo;Est du d&eacute;partement de l&rsquo;Allier qui nous explique pourquoi elle a choisi de r&eacute;am&eacute;nager un plan d&rsquo;eau : &laquo; C&rsquo;&eacute;tait un plan d&rsquo;eau abandonn&eacute; depuis de nombreuses ann&eacute;es. Avec mon p&egrave;re avec qui je suis install&eacute; en Gaec, nous avons souhait&eacute; le r&eacute;am&eacute;nager en vue de l&rsquo;utiliser pour l&rsquo;irrigation de parcelles de ma&iuml;s sur une vingtaine d&rsquo;hectares &raquo;. Apr&egrave;s un an de proc&eacute;dure administrative, les travaux sont d&eacute;sormais termin&eacute;s. La retenue s&rsquo;&eacute;tend sur un hectare avec une capacit&eacute; d&rsquo;eau de 40 000 m2, aliment&eacute;e par les eaux de ruissellement d&rsquo;un bassin versant de cent hectares. &nbsp;&laquo; Une vision collective du territoire &raquo; C&rsquo;est sur cette exploitation pr&eacute;cis&eacute;ment que Pascal Mailhos s&rsquo;est rendu le lundi 11 octobre dernier en pr&eacute;cisant que &laquo; sur ces 280 projets, 110 projets proc&eacute;dures administratives sont accomplis ou sans objet, soit une progression de 30% par rapport &agrave; octobre 2020. Le premier objectif de la strat&eacute;gie eau-air-sol est donc atteint. Les principaux freins &agrave; leur concr&eacute;tisation restent toujours li&eacute;s au besoin d&rsquo;une ing&eacute;nierie plus performante visant &agrave; la fois &agrave; accompagner les porteurs de projet et &agrave; structurer une vision collective par territoire. L&rsquo;acc&egrave;s aux financements est &eacute;galement un verrou dans certaines parties de la r&eacute;gion. Les services de l&rsquo;&Eacute;tat se mobilisent pour faire &eacute;voluer cette situation. Concr&egrave;tement, et depuis le d&eacute;marrage du programme &laquo; 100 retenues &raquo;, les travaux sont r&eacute;alis&eacute;s, en cours de r&eacute;alisation ou planifi&eacute;s pour 72 projets, ce qui nous met en bonne voie d&rsquo;atteindre la cible de r&eacute;alisation &agrave; fin 2022 &raquo;.R&eacute;action de Nicolas Bonnefous, &eacute;lu &agrave; la Chambre d&rsquo;agriculture de l&rsquo;AllierComment le dossier &laquo;retenues d&rsquo;eau&raquo; &eacute;volue-t-il? Nicolas Bonnefous : Il a longtemps &eacute;t&eacute; quasiment impossible de cr&eacute;er une retenue d&rsquo;eau dans le d&eacute;partement de l&rsquo;Allier. Il faut bien reconnaitre que les s&eacute;cheresses r&eacute;p&eacute;t&eacute;es de ces derni&egrave;res ann&eacute;es ont fait &eacute;volu&eacute; la situation. Les &eacute;lus et pouvoirs publics reconnaissent aujourd&rsquo;hui que la cr&eacute;ation de retenues est une des solutions d&rsquo;adaptation. Quelques retenues d&rsquo;eau sont actuellement cr&eacute;&eacute;es mais l&rsquo;immense majorit&eacute; est constitu&eacute;e par de tr&egrave;s petites retenues pour l&rsquo;abreuvement. Les retenues pour l&rsquo;irrigation ne sont qu&rsquo;une petite poign&eacute;e. Dans l&rsquo;Allier, les services de l&rsquo;Etat jouent le r&ocirc;le de facilitateurs en &eacute;tudiant les projets bien en amont. Pourtant, la r&eacute;glementation ne suit pas ces d&eacute;clarations d&rsquo;intentions.Quelles sont les contraintes pour cr&eacute;er une retenue? N.B : La contrainte principale est la pr&eacute;sence d&rsquo;un cours d&rsquo;eau qui condamne bien des projets. La pr&eacute;sence &eacute;ventuelle d&rsquo;une zone humide est &eacute;galement &agrave; prendre en compte.Qu&rsquo;en est-il de la question du financement des retenues? N.B : L&agrave; encore on observe un changement. Chose impensable il y a quelques ann&eacute;es, le conseil r&eacute;gional et le conseil d&eacute;partemental peuvent aujourd&rsquo;hui apporter des aides. C&rsquo;est &eacute;galement le cas pour le Plan de relance. Ces aides sont bienvenues car ces retenues coutent cher, entre 3 et 5&euro;/m3 selon les projets.Que pensez vous du projet visit&eacute; aujourd&rsquo;hui? N.B : C&rsquo;est un projet &agrave; taille humaine id&eacute;alement positionn&eacute; pour &eacute;viter des travaux d&eacute;mesur&eacute;s. Il permettra en outre de s&eacute;curiser la production de fourrages sur une exploitation avec une jeune agricultrice. C&rsquo;est le parfait exemple d&rsquo;un projet raisonnable et raisonn&eacute;.Quel message passer aux agriculteurs qui seraient tent&eacute;s par l&rsquo;aventure? N.B : Le premier r&eacute;flexe est de contacter la Chambre d&rsquo;Agriculture. Ils pourront ainsi avoir un &eacute;change avec un technicien pour &laquo;d&eacute;grossir&raquo; le projet et &ecirc;tre accompagn&eacute; pour la suite des d&eacute;marches. Une chose est s&ucirc;re: si il y a des projets, c&rsquo;est le moment de les faire avancer.Plus d'infos : &#9632; Install&eacute;e depuis le 1er janvier 2015 au domaine des Paires, Lauraine Sulpy est associ&eacute;e avec son p&egrave;re, au Gaec des Thivelets. L&rsquo;exploitation s&rsquo;&eacute;tend sur une SAU de 280 hectares d&eacute;di&eacute;s &agrave; l&rsquo;&eacute;levage de 200 vaches charolaises et de 250 brebis charollaises. Pour subvenir aux besoins des cheptels, ils cultivent cinquante hectares de c&eacute;r&eacute;ales.

Irrigation Plus de cent projets de retenues pour l’irrigation ou l’abreuvement identifiés en Auvergne-Rhône-Alpes dans le cadre de la stratégie eau-air-sol portée par Pascal Mailhos.

Neuilly-en-Donjon : le préfet de région constate l’aménagement d’un plan d’eau

N&eacute;e en juillet 2020, l&rsquo;association Terres d&rsquo;Aura est anim&eacute;e par une &eacute;quipe d&rsquo;agriculteurs et d&rsquo;agricultrices de la r&eacute;gion Auvergne Rh&ocirc;ne-Alpes. A leurs c&ocirc;t&eacute;s, des partenaires &laquo; agrifriendly &raquo; pour &ecirc;tre au plus pr&egrave;s des besoins du territoire et, enfin, des administratifs motiv&eacute;s pour mener &agrave; bien les projets port&eacute;s par les &eacute;lus. Une association ayant pour objectif de &laquo; partager des connaissances et des comp&eacute;tences pour construire une culture commune territoriale &raquo; pr&eacute;cise Fran&ccedil;ois Chamot, vice-pr&eacute;sident de Jeunes Agriculteurs Aura, en charge de la formation.Un v&eacute;ritable centre de formation V&eacute;ritable centre de formation, TerraForma a vu le jour gr&acirc;ce &agrave; l&rsquo;association Terres d&rsquo;Aura. Il a pour objectif d&rsquo;articuler les ressources et les charg&eacute;s&nbsp; de formation continue au sein d&rsquo;un organisme r&eacute;gional comme le d&eacute;taille Fran&ccedil;ois Chamot : &laquo; Nous souhaitons mettre en place des formations d&eacute;centralis&eacute;es au plus pr&egrave;s des agriculteurs et des agricultrices afin de p&eacute;renniser l&rsquo;acquisition des comp&eacute;tences des m&eacute;tiers agricoles mais aussi afin de r&eacute;pondre aux enjeux de l&rsquo;installation en agriculture sur l&rsquo;ensemble du territoire Auvergne Rh&ocirc;ne-Alpes &raquo;. Fruit d&rsquo;un solide partenariat avec Jeunes Agriculteurs Auvergne Rh&ocirc;ne-Alpes, il permet de financer la formation des stagiaires en cours de parcours &agrave; l&rsquo;installation et faciliter la venue des stagiaires en formation. &laquo; Nous souhaitons d&eacute;velopper le catalogue de formations et p&eacute;renniser le poste salari&eacute; en charge de la gestion des formations tout en facilitant l&rsquo;inscription du centre de formation dans l&rsquo;offre de formation continue agricole &raquo; compl&egrave;te Fran&ccedil;ois Chamot. &nbsp;Des formations dipl&ocirc;mantes Terres d&rsquo;Aura qui s&rsquo;engage &agrave; recruter des formateurs et formatrices qualifi&eacute;s, internes ou externes &agrave; l&rsquo;organisme de formation TerraForma. Fran&ccedil;ois Chamot qui assure &laquo; 100% de r&eacute;ussite aux formations apr&egrave;s des &eacute;valuations en fin de formation avec, &agrave; la clef, un dipl&ocirc;me &raquo;. Des formations courtes sont &eacute;galement propos&eacute;es avec des &eacute;valuations en continue via des QCM, des &eacute;tudes de cas et des mises en situation. Egalement disponibles, des formations &agrave; distance avec une mise &agrave; disposition de moyens techniques, notamment une plateforme vid&eacute;o et des quizz. Des formations en groupes de huit &agrave; seize personnes.Des financements possibles En direction des chefs d&rsquo;exploitation mais aussi des salari&eacute;s agricoles, les formations propos&eacute;es sont certifi&eacute;es Qualiopi depuis ao&ucirc;t 2021 et peuvent &ecirc;tre financ&eacute;es par Vivea ou Ocapiat. De nombreuses formations sont accessibles aux personnes en situation de handicap.Plus d'infos : &#9632; terresdauvergnerhonealpes.com &#9632; terresdaura@gmail.com &#9632; Tel. : 06 24 99 47 34 &#9632; Facebook : @terresdaura &#9632; Instagram : @terres_d_aura

Jeunes Agriculteurs Auvergne Rhône-Alpes a mis sur pied une plateforme associative des agriculteurs de la région pour faciliter l’accès à la formation. Une initiative mise en lumière lors du Sommet de l’Élevage.

TerraForma : se former aujourd’hui pour agir demain

Pouvez-vous nous donner quelques &eacute;l&eacute;ments quant &agrave; votre parcours professionnel ? Virginie Av&eacute;rous : Je suis titulaire d&rsquo;un dipl&ocirc;me en science politique de l&rsquo;Universit&eacute; Lumi&egrave;re Lyon 2, ainsi que d&rsquo;une sp&eacute;cialit&eacute; en Action Territoriale, Communication publique et concertation de Science Politique de Lille 2. Ces dipl&ocirc;mes en poche, j&rsquo;int&egrave;gre en 2012 l&rsquo;universit&eacute; de Lyon 2 o&ugrave; je suis en charge de l&rsquo;enseignement en science politique. Apr&egrave;s une classe pr&eacute;paratoire int&eacute;gr&eacute;e &agrave; l&rsquo;IRA de Lyon, j&rsquo;ai &eacute;t&eacute; laur&eacute;ate du concours d&rsquo;Inspectrice de l&rsquo;Action Sanitaire et Sociale. Ainsi en 2014, je deviens stagiaire &agrave; la direction d&eacute;partementale de la coh&eacute;sion sociale de Lyon et &eacute;galement &eacute;l&egrave;ve inspectrice de l&rsquo;action sanitaire et sociale &agrave; l&rsquo;Ecole des Hautes Etudes en Sant&eacute; Publique de Rennes. Mon parcours se poursuit ensuite sur l&rsquo;&icirc;le de Mayotte en 2016 en tant que responsable de service &agrave; l&rsquo;Agence de Sant&eacute; de l&rsquo;oc&eacute;an indien puis comme r&eacute;f&eacute;rente accueil, h&eacute;bergement et insertion aupr&egrave;s de la direction de l&rsquo;&eacute;conomie, de l&rsquo;emploi, du travail et des solidarit&eacute;s. Un parcours hors de la m&eacute;tropole qui s&rsquo;ach&egrave;ve en ao&ucirc;t 2021 o&ugrave; j&rsquo;int&egrave;gre la pr&eacute;fecture de l&rsquo;Allier.Comment conduirez-vous cette nouvelle fonction ? V.A : C&rsquo;est un niveau d&rsquo;intervention diff&eacute;rent. En tant que sous-pr&eacute;f&egrave;te, directrice de cabinet, j&rsquo;exerce un travail d&rsquo;appui &agrave; la prise de d&eacute;cision directe de Monsieur le Pr&eacute;fet. J&rsquo;assure aussi la mise en synergie des diff&eacute;rents acteurs qu&rsquo;il s&rsquo;agisse des diff&eacute;rentes directions de l&rsquo;Etat, interminist&eacute;rielles ou les diff&eacute;rents partenaires. A mon niveau, mon action porte essentiellement sur la gestion de crise, la dimension de s&eacute;curit&eacute; sur ce territoire qu&rsquo;est l&rsquo;Allier. Il y a &eacute;galement des th&eacute;matiques fortes qui y sont li&eacute;es comme la s&eacute;curit&eacute; routi&egrave;re, la mise en &oelig;uvre des politiques publiques, notamment au sujet de la s&eacute;curit&eacute; du quotidien ou des violences intrafamiliales. C&rsquo;est pour moi un v&eacute;ritable challenge que d&rsquo;avoir ce nouvel angle d&rsquo;approche. Une exp&eacute;rience int&eacute;ressante, enrichissante. &nbsp;Vous &ecirc;tes dans le d&eacute;partement de l&rsquo;Allier depuis quelques mois, quelle analyse faites-vous de ce d&eacute;partement ? V. A : C&rsquo;est un territoire que je trouve tr&egrave;s int&eacute;ressant en terme d&rsquo;actions et qui, en m&ecirc;me, temps, reste &agrave; dimension humaine. Ayant v&eacute;cu pendant dix ans, dans ma jeunesse, dans un d&eacute;partement rural, celui de l&rsquo;Yonne, c&rsquo;&eacute;tait un retour aux sources id&eacute;al, notamment en tant que m&egrave;re de deux enfants en bas &acirc;ges. De plus, comme premi&egrave;re exp&eacute;rience comme directrice de cabinet, ce sont des th&eacute;matiques qui se rapprochent de celles que j&rsquo;ai pu connaitre &agrave; travers la dimension s&eacute;curit&eacute; et management d&rsquo;&eacute;quipe.Comment concevez-vous le lien entre Etat et Ruralit&eacute; ? V. A : Avoir une exp&eacute;rience en ruralit&eacute; quand on est sous-pr&eacute;f&egrave;te, c&rsquo;est fondamental car la France est surtout faite de territoires ruraux pour lesquels l&rsquo;action de l&rsquo;Etat est particuli&egrave;rement importante. L&rsquo;Allier a pour force cette ruralit&eacute;. Nous nous devons de la soutenir &agrave; travers l&rsquo;agenda rural qui a provoqu&eacute; le d&eacute;placement de plusieurs ministres derni&egrave;rement autour de ces th&eacute;matiques. Le tourisme est &eacute;galement un enjeu majeur aujourd&rsquo;hui&nbsp; de d&eacute;veloppement de ce territoire. En ce qui me concerne, c&rsquo;est la question de la s&eacute;curit&eacute; du monde rural et, notamment, du monde agricole qui constitue l&rsquo;un des enjeux majeurs sur notre d&eacute;partement. L&rsquo;action de l&rsquo;Etat doit permettre de favoriser la s&eacute;curisation des acteurs du monde agricole et leur montrer que nous travaillons sur ces sujets avec les forces de l&rsquo;ordre. L&rsquo;outil majeur mis en place derni&egrave;rement est l&rsquo;observatoire de la s&eacute;curit&eacute; du monde agricole. Cela fait partie du plan &agrave; cinq ans sur lequel nous travaillons avec Monsieur le Pr&eacute;fet.

C’est par décret du Président de la République en date du 8 septembre 2021, paru au journal officiel le 9 septembre 2021, que Virginie Avérous, inspectrice de l’action sanitaire et sociale, a été nommée sous-préfète, directrice de cabinet du préfet de l’Allier. Elle a pris ses fonctions le 30 août 2021 en remplacement de M. Yves Bossuyt, nommé sous préfet de Corté.

Virginie Avérous : directrice de cabinet du préfet de l'Allier

Ce projet fait suite &agrave; une &eacute;tude du Groupement de D&eacute;fense Sanitaire (GDS) du Cantal qui a r&eacute;v&eacute;l&eacute;, de la part des &eacute;leveurs, un r&eacute;el besoin d&rsquo;information sur les parasites des bovins et les moyens de lutte contre ces parasites. Cette &eacute;tude a aussi r&eacute;v&eacute;l&eacute; des co&ucirc;ts de traitements parfois tr&egrave;s &eacute;lev&eacute;s. Le projet Eleve a d&eacute;but&eacute; en 2017 avec une implication des &eacute;leveurs, v&eacute;t&eacute;rinaires et associations de protection de la nature pour se terminer en 2020. Pierre Rigaud, v&eacute;t&eacute;rinaire responsable du projet EleVE pour le GTV Auvergne fait le constat suivant : &laquo; une utilisation non raisonn&eacute;e des m&eacute;dicaments antiparasitaires est susceptible de favoriser l&rsquo;apparition de parasites r&eacute;sistants aux traitements et, &agrave; assez court terme, de conduire &agrave; leur inefficacit&eacute;. Certaines mol&eacute;cules employ&eacute;es ont, en outre, des effets n&eacute;fastes sur l&rsquo;environnement et une demande soci&eacute;tale forte r&eacute;clame l&rsquo;abandon d&rsquo;un usage trop syst&eacute;matique des biocides en &eacute;levage &raquo;. Une premi&egrave;re phase du projet a permis de recruter 54 &eacute;levages sur plusieurs secteurs &agrave; forts enjeux environnementaux de l&rsquo;ancienne r&eacute;gion Auvergne (sites Natura 2000, r&eacute;serves naturelles, sites &agrave; enjeux Pies-gri&egrave;ches). Dans ces &eacute;levages, une trentaine de v&eacute;t&eacute;rinaires a r&eacute;alis&eacute; des audits parasitaires pouss&eacute;s (s&eacute;rologie et coproscopies) et un suivi fin des pratiques de p&acirc;turage. Ainsi, les &eacute;levages se sont vus proposer des traitements cibl&eacute;s, adapt&eacute;s aux particularit&eacute;s de chacun, et un suivi est toujours r&eacute;alis&eacute; afin de s&rsquo;assurer du bon fonctionnement du nouvel itin&eacute;raire technique propos&eacute;. Une &eacute;tude sur les insectes coprophages (qui sont les plus impact&eacute;s par la r&eacute;manence de certaines mol&eacute;cules) a &eacute;galement &eacute;t&eacute; r&eacute;alis&eacute;e par la LPO Auvergne sur certaines parcelles de ces &eacute;levages. Pierre Rigaud d&eacute;taille les principaux objectifs du projet EleVE qui sont de &laquo; r&eacute;duire les risques d&rsquo;apparition de parasites r&eacute;sistant aux traitements, diminuer les co&ucirc;ts des traitements antiparasitaires, aller vers un meilleur &eacute;tat sanitaire des troupeaux bovins et, enfin, r&eacute;duire l&rsquo;impact environnemental li&eacute; &agrave; l&rsquo;utilisation de ces mol&eacute;cules &raquo;.Des actions men&eacute;es pendant trois ann&eacute;es &laquo; L&rsquo;ivermectine est mise sur le march&eacute; en 1981, et d&egrave;s 1984 des &eacute;tudes montrent une toxicit&eacute; de certains antiparasitaires pour les insectes coprophages (Lumaret). Les &eacute;leveurs se sont souvent vus conseill&eacute; de mettre en place des traitements syst&eacute;matiques et &agrave; large spectre sans diagnostic parasitaire pr&eacute;cis. Le risque parasitaire est tr&egrave;s diff&eacute;rent d&rsquo;un &eacute;levage &agrave; l&rsquo;autre et toutes les mol&eacute;cules disponibles ou les diff&eacute;rents modes d&rsquo;administrations ne sont pas aussi impactants, il y a donc des sources d&rsquo;am&eacute;lioration possible &raquo; pr&eacute;cise Pierre Rigaud. En 2014 les animateurs de plusieurs sites Natura 2000 ont souhait&eacute;&nbsp; mutualiser les moyens et ont contact&eacute; le Groupement Technique V&eacute;t&eacute;rinaire Auvergne pour &eacute;laborer un projet &agrave; l&rsquo;&eacute;chelle de la r&eacute;gion. Le groupe de travail ainsi constitu&eacute; a ensuite &eacute;t&eacute; rejoint par diff&eacute;rents organismes et organisations professionnelles agricoles.&Eacute;tudier les insectes coprophages Une &eacute;tude mise en place en 2018 a permis de suivre une douzaine d&rsquo;&eacute;levages. Ce suivi consistait en un pi&eacute;geage des col&eacute;opt&egrave;res coprophages pour les identifier, les compter et les peser. &laquo; Les r&eacute;sultats n&rsquo;ont pas permis de mesurer l&rsquo;impact des traitements anti-parasitaires sur les populations d&rsquo;insectes coprophages, mais il en ressort que les formulations &laquo; pour-on &raquo; sont plus nocives pour les insectes coprophages que les solutions injectables et que les populations d&rsquo;insectes coprophages sont plus abondantes sur les parcelles exploit&eacute;es de mani&egrave;re extensive mais aussi que ces populations sont fortement d&eacute;pendantes des conditions m&eacute;t&eacute;orologiques et du type de paysage agricole &raquo; d&eacute;taille Pierre Rigaud.Une synth&egrave;se des r&eacute;sultats d&rsquo;analyse &laquo; Les analyses de laboratoire r&eacute;v&egrave;lent une grande h&eacute;t&eacute;rog&eacute;n&eacute;it&eacute; de l&rsquo;infestation des &eacute;levages, tant par les strongles gastro-intestinaux que par la grande douve ou le paramphistomes. Le nombre d&rsquo;&eacute;levages fortement infest&eacute;s par les strongles digestifs est faible, alors qu&rsquo;il est &eacute;lev&eacute; pour la grande douve, particuli&egrave;rement en 2018. Concernant la grande douve, la moiti&eacute; des cheptels infest&eacute;s n&rsquo;&eacute;tait pas trait&eacute;e contre ce parasite, alors que la moiti&eacute; des cheptels peu ou pas infest&eacute;s avait l&rsquo;habitude d&rsquo;&ecirc;tre trait&eacute;e ce qui met en &eacute;vidence l&rsquo;importance du diagnostic parasitaire &raquo; d&eacute;taille Pierre Rigaud.Une &eacute;volution de l&rsquo;utilisation des m&eacute;dicaments antiparasitaires Cette utilisation a &eacute;t&eacute; &eacute;valu&eacute;e selon deux indicateurs : l&rsquo;impact sur les insectes coprophages et le co&ucirc;t financier des traitements effectu&eacute;s par l&rsquo;&eacute;leveur. Pierre Rigaud pr&eacute;cisant que &laquo; l&rsquo;impact sur les insectes coprophages des traitements effectu&eacute;s par l&rsquo;&eacute;leveur &eacute;tait d&eacute;j&agrave; tr&egrave;s faible en d&eacute;but de projet pour la moiti&eacute; des &eacute;levages &eacute;tudi&eacute;s. Il a pu &ecirc;tre fortement r&eacute;duit en cours de projet pour tous les autres, &agrave; l&rsquo;exception de quelques cas particuliers pour lesquels un traitement affectant les insectes coprophages s&rsquo;&eacute;tait r&eacute;v&eacute;l&eacute; n&eacute;cessaire afin d&rsquo;enrayer un &eacute;pisode de bronchite vermineuse sur des vaches laiti&egrave;res &raquo;. Les co&ucirc;ts financiers de traitements &eacute;taient faibles (inf&eacute;rieurs &agrave; 5&euro;/UGB) pour la moiti&eacute; des &eacute;levages et ont &eacute;t&eacute; fortement r&eacute;duits pour les autres (diminution de 600 &euro; par &eacute;levage et 7,13 &euro;/ UGB en moyenne pour les &eacute;levages dont le budget antiparasitaire interne &eacute;tait sup&eacute;rieur &agrave; 5 &euro;/ UGB). &laquo; Ceci repr&eacute;sente, pour les &eacute;leveurs, une &eacute;conomie substantielle, mais insuffisante, en l&rsquo;absence d&rsquo;aide financi&egrave;re, pour compenser &agrave; la fois le co&ucirc;t des analyses de laboratoire et la r&eacute;mun&eacute;ration du conseil du v&eacute;t&eacute;rinaire &raquo; ajoute Pierre Rigaud.&Eacute;tat des lieux et &eacute;volution des pratiques agronomiques permettant de r&eacute;duire le risque parasitaire Un certain nombre de pratiques de gestion du p&acirc;turage permet &agrave; l&rsquo;&eacute;leveur de r&eacute;duire de mani&egrave;re significative le risque que repr&eacute;sentent les parasites pour la sant&eacute; de ses animaux et la rentabilit&eacute; de son &eacute;levage, et par l&agrave; m&ecirc;me de r&eacute;duire la n&eacute;cessit&eacute; de recourir aux m&eacute;dicaments antiparasitaires. Pierre Rigaud pr&eacute;cisant que &laquo; le projet EleVE a permis de recenser ces pratiques parmi les &eacute;levages &eacute;tudi&eacute;s. Il a ainsi &eacute;t&eacute; mis en &eacute;vidence que deux &eacute;leveurs sur trois pratiquent une rotation sur au moins trois parcelles pour leurs jeunes animaux les plus sensibles, alors que, pour neuf &eacute;leveurs, les modalit&eacute;s de gestion du p&acirc;turage ne permettent pas de r&eacute;duire le risque d&rsquo;infestation parasitaire. Ces pratiques de p&acirc;turages permettent aux jeunes animaux d&rsquo;&ecirc;tre en contact avec des parasites sans en &ecirc;tre submerg&eacute;s, ce qui permet pour certaines pathologies de travailler l&rsquo;immunit&eacute; de ces jeunes animaux &raquo;. Les &eacute;changes entre le v&eacute;t&eacute;rinaire, l&rsquo;animateur du site Natura2000 et l&rsquo;&eacute;leveur ont permis de proposer &agrave; ce dernier c ertaines &eacute;volutions r&eacute;alistes sur sa gestion de p&acirc;turage. Parmi ces mesures, on peut citer l&rsquo;alternance de fauche / p&acirc;ture, la meilleure gestion des zones d&rsquo;abreuvement (empierrement, abreuvoirs, acc&egrave;s des cours d&rsquo;eau&hellip;) des rotations de p&acirc;tures diff&eacute;rentes&hellip;Des perspectives Le projet EleVE se poursuit avec une quarantaine d&rsquo;&eacute;leveurs situ&eacute;s dans le Parc Naturel r&eacute;gional des Volcans d&rsquo;Auvergne. Un projet de Maec (Mesure Agro-environnementale et Climatique) &laquo; gestion raisonn&eacute;e du parasitisme &raquo;, reprenant le m&ecirc;me protocole que celui d&rsquo;EleVE va &ecirc;tre soumis aux d&eacute;cideurs. Si ce projet est retenu, cela permettra aux &eacute;leveurs qui le souhaitent et qui sont &eacute;ligibles de b&eacute;n&eacute;ficier de ces conseils personnalis&eacute;s. Cette d&eacute;marche permettrait d&rsquo;&eacute;tendre g&eacute;ographiquement et de p&eacute;renniser ce type d&rsquo;action.

C’est à l’occasion du Sommet de l’Élevage, à Cournon-d’Auvergne, que le GTV Auvergne (groupement technique vétérinaire) a fait le bilan de trois années d’actions en lien avec le projet EleVE (Éleveur Vétérinaire Environnement), dont l’objectif est de promouvoir une gestion raisonnée du parasitisme bovin et de valoriser le rôle de prescripteur du vétérinaire pour les antiparasitaires.

Projet EleVE : Maîtrise du parasitisme des troupeaux en respectant l’environnement

Le vin de Saint-Pour&ccedil;ain b&eacute;n&eacute;ficie de l&rsquo;AOC depuis 2009. Depuis, ces diff&eacute;rents producteurs devaient respecter un cahier des charges d&eacute;fini par l&rsquo;Inao (Institut National de l&rsquo;Origine et de la Qualit&eacute;).S&rsquo;adapter aux &eacute;volutions climatiques Apr&egrave;s dix ans de mise en place, ce cahier devait &eacute;voluer et s&rsquo;adapter &agrave; de nouvelles contraintes environnementales, notamment. Les pr&eacute;cisions de Jean-Michel Ferrier pr&eacute;sident du syndicat des viticulteurs de Saint-Pour&ccedil;ain : &laquo; c&rsquo;&eacute;tait une n&eacute;cessit&eacute; pour l&rsquo;ensemble de la profession et nous avions plusieurs demandes &agrave; transmettre pour l&rsquo;&eacute;volution de ce document &raquo;. Et, parmi ces demandes, l&rsquo;augmentation de 40 &agrave; 60 % des assemblages possibles en tr&eacute;sailler. &laquo; L&rsquo;Inao y &eacute;tait, jusque l&agrave;, d&eacute;favorable mais, aux vues des &eacute;volutions climatiques, nous avons pu convaincre leurs experts que les c&eacute;pages de tr&eacute;sailler ont une facult&eacute; &agrave; mieux r&eacute;sister aux fortes chaleurs. Ils sont donc plus adapt&eacute;s aux &eacute;volutions climatiques &raquo;. C&rsquo;&eacute;tait l&rsquo;un des points majeurs de la modification qui ne change en rien la qualit&eacute; du vin, au contraire, comme l&rsquo;explique Jean-Michel Ferrier : &laquo; les aspects d&rsquo;agrumes, min&eacute;ralit&eacute; des vins blancs s&rsquo;en trouveront m&ecirc;me encore plus r&eacute;v&eacute;l&eacute;s ! &raquo;. Des al&eacute;as climatiques et des s&eacute;cheresses &agrave; r&eacute;p&eacute;tition qui ont &eacute;galement &eacute;t&eacute; pris en compte dans ce nouveau cahier des charges, ouvrant ainsi la possibilit&eacute; &agrave; l&rsquo;irrigation dans le vignoble saint-pour&ccedil;inois. D&rsquo;autres avanc&eacute;es sur certaines techniques de vinification ont &eacute;galement &eacute;t&eacute; apport&eacute;es.Un marqueur fort Avec la publication de l&rsquo;arr&ecirc;t&eacute; au Journal Officiel en date du 12 octobre 2021 homologuant le cahier des charges de l&rsquo;appellation d&rsquo;origine contr&ocirc;l&eacute;e &laquo; Saint-Pour&ccedil;ain &raquo;, toutes ces nouvelles possibilit&eacute;s sont donc offertes aux producteurs de ce bassin. Une d&eacute;cision qui couronne trois ans de travail pour Jean-Michel Ferrier : &laquo; c&rsquo;est d&eacute;sormais un marqueur fort pour notre vignoble qui pourra s&rsquo;appliquer d&egrave;s cette r&eacute;colte &raquo;.Une r&eacute;ponse du Minist&egrave;re attendue Le pr&eacute;sident du Syndicat des viticulteurs qui en profite aussi pour rappeler que &laquo; nous attendons toujours une r&eacute;ponse du Minist&egrave;re de l&rsquo;agriculture concernant le calendrier de restructuration&hellip; &raquo;.&nbsp;

C’était une décision très attendue par les viticulteurs bourbonnais. Le cahier de charges vient d’être homologué par l’État.

Vin de Saint-Pourçain : Jusqu’à 60 % d’assemblage, l’irrigation possible

&laquo;&nbsp;L&rsquo;id&eacute;e m&rsquo;est venue suite &agrave; l&rsquo;exp&eacute;rience malheureuse d&rsquo;un grand oncle, en Bretagne, qui a &eacute;chou&eacute; dans sa conversion &agrave; l&rsquo;agriculture biologique et dont l&rsquo;exploitation agricole n&rsquo;a pas surv&eacute;cu&nbsp;&raquo;, explique Maxime Durand, co-fondateur de la marque alimentaire Transition. Jus de fruit, farine, lentilles, noix, pois chiches, miel...&nbsp;: ce sont quelques-uns des produits de la marque mis en avant dans plusieurs enseignes de la grande distribution, dont Auchan, Franprix et Intermarch&eacute;, sans compter les partenariats locaux avec des magasins d&rsquo;autres enseignes et l&rsquo;&eacute;largissement &agrave; d&rsquo;autres dans les mois &agrave; venir. Les produits n&rsquo;affichent &eacute;videmment pas le logo AB mais la mention &laquo;&nbsp;produit en conversion vers l&rsquo;agriculture biologique&nbsp;&raquo;, bien visible sur l&rsquo;emballage. &laquo;&nbsp;Les produits sont mis en avant &agrave; proximit&eacute; des rayons bio, dans un meuble sp&eacute;cifique, poursuit Maxime Durand. On est totalement clair sur le positionnement&nbsp;: il s&rsquo;agit bien de produits conventionnels et non bio. Le prix affiche une l&eacute;g&egrave;re d&eacute;cote par rapport &agrave; des produits &eacute;quivalents certifi&eacute;s AB&nbsp;&raquo;.<aside class="read-also">
 &Agrave; voir aussi
 <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/biolait-appelle-chaque-foyer-francais-a-acheter-un-pack-de-lait-bio" target="_blank" title="">Biolait appelle chaque foyer fran&ccedil;ais &agrave; acheter un pack de lait bio</a>
</aside>
<h2>La marque BioDemain en magasins sp&eacute;cialis&eacute;s</h2>L&rsquo;objectif de la marque est d&rsquo;aider des agriculteurs &agrave; passer le cap parfois difficile de la conversion. &laquo;&nbsp;La conversion &agrave; l&rsquo;AB, c&rsquo;est rendements &agrave; la baisse, des co&ucirc;ts de production &agrave; la hausse, des investissements dans de nouvelles machines, sans oublier la pression mentale induite par le changement de syst&egrave;me&nbsp;&raquo;, indique Maxime Durand.A travers ses emballages mais aussi les animations en magasin et les publicit&eacute;s sur lieux de vente, Transition s&rsquo;attache &agrave; faire de la p&eacute;dagogie aupr&egrave;s des consommateurs. Beyond Green, l&rsquo;entreprise sociale qui chapeaute Transition, avait cr&eacute;&eacute; auparavant BioDemain, une marque ciblant les magasins sp&eacute;cialis&eacute;s en agriculture biologique et ax&eacute;e elle aussi sur les exploitations en cours de conversion.<h2>SudVinBio pr&eacute;curseur avec son logo &laquo;&nbsp;CAB&nbsp;&raquo;</h2>La mise en avant de produits en conversion bio n&rsquo;est pas totalement une premi&egrave;re. En 2018, l&rsquo;association interprofessionnelle SudVinBio avait cr&eacute;&eacute; un logo d&eacute;di&eacute; (CAB pour conversion &agrave; l&rsquo;agriculture biologique) appos&eacute; sur des bouteilles de vin en 2&egrave;me et 3&egrave;me ann&eacute;e de conversion, produits dans la r&eacute;gion Occitanie, une d&eacute;marche &agrave; laquelle s&rsquo;est ensuite ralli&eacute;e la r&eacute;gion Provence-Alpes-C&ocirc;te d&rsquo;Azur. &laquo; Pour les vignerons, le logo constitue un appui visuel et une base de discussion aupr&egrave;s des cavistes et des particuliers, d&eacute;clare Emmanuelle Alias, responsable du service adh&eacute;rents &agrave; SudVinBio. Il leur permet de mieux appr&eacute;hender la conversion. Pour les metteurs en march&eacute;, la d&eacute;marche leur permet de satisfaire sinon de d&eacute;velopper de nouveaux march&eacute;s, tout en offrant une meilleure r&eacute;mun&eacute;ration aux viticulteurs&nbsp;&raquo;. Le logo CAB est r&eacute;gi par une charte d&rsquo;engagements.

Une petite dizaine de références part à l’assaut des grandes surfaces dans le but de soutenir le revenu des producteurs durant les années transitoires de conversion. Plusieurs grandes enseignes se sont d’ores-et-déjà engagées.

Transition, une marque pour soutenir la conversion en AB

A l&rsquo;invitation du D&eacute;put&eacute; de l&rsquo;Aveyron St&eacute;phane Mazars, le Conseil d&rsquo;administration de l&rsquo;Association des Producteurs de Lait de Montagne (APLM) s&rsquo;est rendu &agrave; l&rsquo;assemble nationale le 27 octobre dernier. Objectif&nbsp;: sensibiliser les parlementaires &agrave; la cr&eacute;ation d&rsquo;un label valorisant la fili&egrave;re laiti&egrave;re de Montagne. Devant les d&eacute;put&eacute;s et les s&eacute;nateurs des sept d&eacute;partements du Massif central (Aveyron, Cantal, Corr&egrave;ze, Creuse, Haute-Loire, Loz&egrave;re et Puy-de-D&ocirc;me), les repr&eacute;sentants de l&rsquo;APLM ont donc expos&eacute; les enjeux d&rsquo;une labellisation qui assurerait un compl&eacute;ment de revenu pour les producteurs de lait respectant des crit&egrave;res caract&eacute;risant la montagne. "&nbsp;Cette labellisation, qui pourrait prendre la forme d&rsquo;une Charte ou du signe de qualit&eacute; europ&eacute;en STG (Sp&eacute;cialit&eacute; traditionnelle garantie) concernerait l&rsquo;ensemble des laits de montagne d&eacute;pourvus de valorisation. Son cahier des charges serait celui de la marque Mont Lait et redonnerait ainsi une valeur au lait de Montagne&nbsp;" pr&eacute;cise Eric Germain, administrateur du Puy-de-D&ocirc;me, tr&eacute;sorier et responsable raclette au sein de l&rsquo;APLM. Derri&egrave;re la notion "&nbsp;Montagne&nbsp;" c&rsquo;est tout un ensemble de valeurs (protection de l&rsquo;environnement, de la nature, prise en compte du bien-&ecirc;tre animal etc&hellip;) qui est en coh&eacute;rence avec les attentes des consommateurs. La Montagne est donc devenue un outil marketing en puissance, utilis&eacute; par bon nombre de distributeurs et de marques mais sans retour ni valorisation pour les producteurs qui pourtant supportent des charges de production importantes li&eacute;es notamment &agrave; l&rsquo;&eacute;loignement des entreprises de collecte, aux difficult&eacute;s d&rsquo;acc&egrave;s et aux conditions climatiques hivernales parfois tr&egrave;s rudes. "&nbsp;Notre objectif est donc d&rsquo;arriver &agrave; encadrer cette notion Montagne afin d&rsquo;&eacute;viter les d&eacute;rives et faire en sorte que le producteur b&eacute;n&eacute;ficie d&rsquo;un compl&eacute;ment au prix de base du lait pour couvrir ses surco&ucirc;ts de production ". Eric Germain cite &agrave; ce propos l&rsquo;exemple de Mont Lait dont le compl&eacute;ment de 10 centimes sur le prix du lait permet un retour de 5 centimes au producteur, 3 centimes &agrave; l&rsquo;entreprise de collecte et 2 centimes &agrave; l&rsquo;association APLM. Cette proposition de structuration de la fili&egrave;re lait de Montagne est aujourd&rsquo;hui valid&eacute;e par les producteurs et les entreprises du Massif central&nbsp;; et elle s&rsquo;int&egrave;gre par ailleurs dans les objectifs de la loi Egalim 2. "&nbsp;Tous les voyants sont donc au vert pour qu&rsquo;une labellisation du lait de Montagne soit enfin reconnue et encadr&eacute;e. C&rsquo;est ce que nous sommes venus exposer aux parlementaires afin qu&rsquo;ils se fassent les ambassadeurs de cette d&eacute;marche aupr&egrave;s du ministre de l&rsquo;Agriculture et de l&rsquo;Alimentation&nbsp;".

Alors que la notion " Montagne " est aujourd’hui galvaudée sur les marchés des distributeurs, l’Association des producteurs de lait de Montagne demande à ce qu’elle soit reconnue et encadrée pour revaloriser la filière laitière de Montagne.

Un label pour valoriser la Montagne

8 q/ha en moyenne dans l&rsquo;Aube, la Marne et l&rsquo;Yonne contre 27,3 q/ha en 2021, 6 q/ha en Centre-Val de Loire contre 15 q/ha en 2020), 3 q/ha dans le Sud-Ouest contre 8,6 q/ha en 2020), 4 q/ha en Haute-Loire contre 5,6 q/ha en 2020) et 6,5 q/ha en Nouvelle-Aquitaine contre 18,6 q/ha en 2020&nbsp;: tel est le bilan de la r&eacute;colte 2021 dress&eacute; par Terres Univia, l&rsquo;interprofession des huiles et prote&#769;ines ve&#769;ge&#769;tales, et Terres Inovia, l&rsquo;institut technique de la filie&#768;re. Alors que le rendement moyen de 2020 s&rsquo;&eacute;tait &eacute;tabli &agrave; 8 q/ha, il devrait &ecirc;tre divis&eacute; au moins par deux en 2021, sous l&rsquo;effet des pluies estivales aux impacts multiples&nbsp;: de&#769;veloppement d&rsquo;adventices, relance de la floraison, verses compliquant les re&#769;coltes, taux important de graines au sol, graines germe&#769;es &agrave; hauteur de 40 % dans certaines zones. La qualit&eacute; est &agrave; l&rsquo;avenant, avec des petits calibres, des graines moisies, fripe&#769;es, casse&#769;es, ou pre&#769;sentant des de&#769;fauts de couleur.En ce qui concerne le pois chiche, le bilan de re&#769;colte affiche des rendements corrects au vu des conditions climatiques de l&rsquo;anne&#769;e : 17q/ha net dans le Sud-Ouest (contre 23 q/ha en moyenne sur les trois dernie&#768;res anne&#769;es), 20 q/ha net dans le Sud-Est (contre 19 q/ha) et 10 q/ha dans les autres secteurs de production (contre 16 q/ha). Terres Inovia anticipe une hausse des surfaces pour 2022, apr&egrave;s la stabilit&eacute; enregistr&eacute;e en 2021 (23.500 ha).<h2>Les industriels inquiets</h2>D&eacute;but octobre, la F&eacute;d&eacute;ration nationale des l&eacute;gumes secs (FNLS) avait alert&eacute; du risque de p&eacute;nurie induit par la faiblesse des rendements de lentilles. Tout en partageant avec l&rsquo;Espagne une position de premier producteur europ&eacute;en, la France ne couvre ses besoins qu&rsquo;&agrave; hauteur de 20%, alors que la consommation est pleine dynamique, avec un taux de croissance de 20% depuis 2017, selon la FNLS, qui invite les producteurs franc&#807;ais a&#768; semer des lentilles pour la prochaine campagne. &laquo;&nbsp;Seul l&rsquo;engagement des producteurs &eacute;vitera des importations massives et une de&#769;pendance alimentaire&nbsp;&raquo;, &eacute;crit la f&eacute;d&eacute;ration dans un communiqu&eacute;, qui met en avant les vertus de la contractualisation, garantissant l&rsquo;achat et le prix.Avec une sole comprise 30.000 et 35.000 ha, la France produit en ann&eacute;e&nbsp;&laquo;&nbsp;normale&nbsp;&raquo; environ 35.000 tonnes de lentilles, une gousse en comparaison des grands producteurs mondiaux que sont le Canada (2,7 millions de tonnes) et l&rsquo;Inde (1 million de tonnes).<h2>En attendant les effets de Cap prot&eacute;ines</h2>La lentille comme le pois chiche devraient profiter, &agrave; moyen terme, des efforts de recherche consentis dans le cadre de Cap prot&eacute;ines, &eacute;manation du Plan de relance et du Plan prot&eacute;ines, lanc&eacute; au printemps dernier.Des observatoires d&rsquo;une dizaine de parcelles, mene&#769;s par Terres Inovia en partenariat avec les Chambres d&rsquo;agriculture, ont &eacute;t&eacute; mis en place dans cinq re&#769;gions afin de renforcer l&rsquo;acquisition des connaissances pour conduire des cultures de pois chiche et de lentille robustes.L&rsquo;ann&eacute;e 2021 a aussi &eacute;t&eacute; marqu&eacute;e par la cr&eacute;ation du premier re&#769;seau multipartenarial d&rsquo;e&#769;valuation des varie&#769;te&#769;s. C&rsquo;est ainsi que 8 varie&#769;te&#769;s de lentille de tous types (blonde, corail, noire, et verte) sont teste&#769;es sur 13 essais et 11 varie&#769;te&#769;s de pois chiche dans 15 essais.Par ailleurs, un outil d&rsquo;aide a&#768; la de&#769;cision pour inse&#769;rer les le&#769;gumineuses dans les syste&#768;mes de culture, en prenant en compte leur inte&#769;re&#770;t e&#769;conomique et les be&#769;ne&#769;fices qu&rsquo;elles apportent en fonction de la re&#769;gion, est en cours de conception.

L'excès de pluies estivales a entrainé une chute généralisée des rendements de lentille, doublée d’une dégradation de la qualité. Le pois chiche limite les dégâts. Dans le cadre de Cap protéines, la filière soutient des espèces plébiscitées par les consommateurs.

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