Selon l&rsquo;observatoire C&eacute;r&eacute;&rsquo;Obs de FranceAgriMer, les surfaces de bl&eacute; tendre r&eacute;colt&eacute;es ont &eacute;volu&eacute; de 10 points par rapport &agrave; la semaine derni&egrave;re, et s&rsquo;&eacute;tablissent &agrave; 14% en moyenne. FranceAgriMer a d&eacute;grad&eacute; d&rsquo;un point les conditions de cultures &laquo;&nbsp;bonnes &agrave; tr&egrave;s bonnes&nbsp;&raquo;, qui &eacute;voluent de 76 &agrave; 75% (contre 57% en 2020). Les premiers retours des r&eacute;coltes sont h&eacute;t&eacute;rog&egrave;nes, avec des rendements et une qualit&eacute; parfois d&eacute;cevante par rapport au potentiel esp&eacute;r&eacute; avant les pluies. Mais la quantit&eacute; sera tout de m&ecirc;me en nette progression par rapport &agrave; l&rsquo;an dernier.<aside class="read-also">
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Du c&ocirc;t&eacute; des prix, la pression r&eacute;colte a entra&icirc;n&eacute; un l&eacute;ger repli des cours mais les conditions m&eacute;t&eacute;orologiques aux Etats-Unis, au Canada et en Russie continuent d&rsquo;apporter du soutien aux march&eacute;s.<blockquote class="twitter-tweet">Bl&eacute; Sacramento PS 76,7 humidit&eacute; 10,5 prot&eacute;ines 13,3 : vos futures baguettes ! <a href="https://twitter.com/hashtag/moisson?src=hash&amp;ref_src=twsrc%5Etfw">#moisson</a> <a href="https://twitter.com/hashtag/onvousnourrit?src=hash&amp;ref_src=twsrc%5Etfw">#onvousnourrit</a> <a href="https://twitter.com/hashtag/bl%C3%A9?src=hash&amp;ref_src=twsrc%5Etfw">#bl&eacute;</a> <a href="https://t.co/Ozs660vIMK">pic.twitter.com/Ozs660vIMK</a>&mdash; Corinne Laurent (@CorinneLaurent) <a href="https://twitter.com/CorinneLaurent/status/1417518572432248832?ref_src=twsrc%5Etfw">July 20, 2021</a></blockquote> <script async src="https://platform.twitter.com/widgets.js" charset="utf-8"></script> 
<h2>Bonne avanc&eacute;e des orges</h2>Les orges d&rsquo;hiver sont r&eacute;colt&eacute;es &agrave; 75% en moyenne. Dans les r&eacute;gions Pays de la Loire, Poitou-Charentes et Centre Val de Loire, elles ont quasiment fini d&rsquo;&ecirc;tre moissonn&eacute;es. Les &eacute;chos des rendements sont plut&ocirc;t satisfaisants. Les orges de printemps sont r&eacute;colt&eacute;es &agrave; 12% en moyenne. Dans le sillage des autres c&eacute;r&eacute;ales, les prix des orges fourrag&egrave;res &eacute;taient en baisse, apr&egrave;s un r&eacute;cent mouvement de hausse.<aside class="read-also">
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En bl&eacute; dur, les r&eacute;coltes &eacute;voluent de 40 &agrave; 63% sur la semaine. Les inqui&eacute;tudes se font sentir concernant la qualit&eacute;, alors que de nombreux bl&eacute; germ&eacute;s sont observ&eacute;s.<blockquote class="twitter-tweet">Le cauchemar <a href="https://t.co/Sw7hClKT53">pic.twitter.com/Sw7hClKT53</a>&mdash; alpha &#127467;&#127479; (@doublealpha70) <a href="https://twitter.com/doublealpha70/status/1415958166509076480?ref_src=twsrc%5Etfw">July 16, 2021</a></blockquote> <script async src="https://platform.twitter.com/widgets.js" charset="utf-8"></script> 
<h2>Bonne surprise pour le colza</h2>Du c&ocirc;t&eacute; du colza, les coupes progressent avec de bonnes surprises en termes de rendements. Sur Euronext, le march&eacute; est marqu&eacute; par de tr&egrave;s fortes variations journali&egrave;res. &laquo;&nbsp;La pression r&eacute;colte europ&eacute;enne emp&ecirc;che les cours de grimper au-dessus des 540-550 &euro;/t tandis que l'extr&ecirc;me tension canadienne emp&ecirc;che le march&eacute; de chuter sous les 510-500 &euro;/t&nbsp;&raquo;, explique Agritel. La s&eacute;cheresse au Canda constitue toujours un &eacute;l&eacute;ment de soutien des cours, auquel vient d&rsquo;ajouter le retour de la hausse de l'huile de palme &agrave; Kuala Lumpur pour cause de production d&eacute;cevante en Malaisie.<aside class="read-also">
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Les chantiers de moisson se sont accélérés cette semaine dans l’Hexagone, à la faveur du retour d’un temps estival et avant les nouveaux orages annoncés ce weekend.

Moisson 2021 : le point sur l’avancée des chantiers

Adopt&eacute;e d&eacute;finitivement le 20 juillet, la loi Climat r&eacute;serve un large volet &agrave; la lutte contre l&rsquo;artificialisation des sols. Laquelle est source de perte de biodiversit&eacute;, de pollution, de hausse des &eacute;missions de gaz &agrave; effet de serre ou bien encore d&rsquo;augmentation du risque d&rsquo;inondations, ces derni&egrave;res faisant <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/intemperies-lourdes-consequences-pour-les-recoltes-dans-le-nord-et-l-est" target="_blank" title="">tristement l&rsquo;actualit&eacute; ces derniers jours.</a>La loi pr&eacute;voit de diviser par deux le rythme d&rsquo;artificialisation des sols d&rsquo;ici dix ans et d&rsquo;atteindre l&rsquo;objectif de &laquo;&nbsp;z&eacute;ro artificialisation nette&nbsp;&raquo; d&rsquo;ici 2050. Un horizon que d&rsquo;aucuns consid&egrave;rent comme trop lointain&nbsp;: dans une tribune parue le 14 juin dans &laquo;&nbsp;Le Monde&nbsp;&raquo;, la Conf&eacute;d&eacute;ration Paysanne, Terre de liens et trois associations &eacute;cologistes craignent que &laquo;&nbsp;cette division par deux en dix ans de l&rsquo;artificialisation restera un v&oelig;u pieux, faute d&rsquo;instruments fiables et non contestables et de comp&eacute;tences de l&rsquo;&Eacute;tat en mati&egrave;re d&rsquo;extension urbaine&nbsp;&raquo;.<aside class="read-also">
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 <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/loi-climat-la-fnsea-salue-des-avancees-equilibrees-pour-l-agriculture" target="_blank">Loi Climat : la FNSEA salue &laquo; des avanc&eacute;es &eacute;quilibr&eacute;es pour l&rsquo;agriculture &raquo;</a>
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Contre l&rsquo;artificialisation, la densification des zones urbaines et la renaturation des sols imperm&eacute;abilis&eacute;s <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/actualites-generales~contre-l-artificialisation-densifier-l-habitat-et-renaturer" target="_blank">apparaissent comme des solutions majeures</a>. Mais elles se heurtent &agrave; des freins &agrave; la fois techniques et soci&eacute;taux. La renaturation des terres d&eacute;j&agrave;, est un processus complexe et co&ucirc;teux. &laquo;&nbsp;Une fois le b&eacute;ton et le bitume supprim&eacute;s apparaissent des terres compact&eacute;es&nbsp;; l&rsquo;eau et l&rsquo;air ne peuvent y circuler, la r&eacute;serve hydrique y est faible, comme le stock de carbone&nbsp;; ces terres ne pourront retrouver leur niveau ant&eacute;rieur fonctionnel qu&rsquo;apr&egrave;s plusieurs dizaines d&rsquo;ann&eacute;es au mieux&nbsp;&raquo;, &eacute;crivent les organisations dans la tribune du Monde.<h2>Attrait pour la campagne</h2>La densification des zones urbaines, ensuite, ne va certainement pas dans le sens de la pr&eacute;f&eacute;rence qu&rsquo;expriment les m&eacute;nages depuis de nombreuses ann&eacute;es pour l&rsquo;habitat individuel, ce dernier accroissant la demande en sols artificialis&eacute;s tant pour le b&acirc;ti que pour les jardins attenants. Et la crise sanitaire a exacerb&eacute; ce besoin, le march&eacute; des maisons &agrave; la campagne ayant d'ailleurs atteint <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/revitaliser-la-campagne-a-quel-prix" target="_blank">un niveau record en 2020.</a>Enfin, comment concilier fin de l&rsquo;artificialisation et redynamisation des campagnes&nbsp;? &laquo;&nbsp;D&rsquo;ores et d&eacute;j&agrave;, les maires de petites communes s&rsquo;inqui&egrave;tent de ne plus pouvoir s'&eacute;tendre quand les promoteurs, confront&eacute;s &agrave; une diminution spectaculaire des permis de construire, annoncent une nouvelle flamb&eacute;e des prix de l&rsquo;immobilier qui p&eacute;naliserait les m&eacute;nages les plus modestes&nbsp;&raquo;, &eacute;crit le 20 juillet dans &laquo; Les Echos &raquo; Franck Gintrand, d&eacute;l&eacute;gu&eacute; de l&rsquo;Institut des territoires et consultant en strat&eacute;gie.Redynamiser les campagnes sans empi&eacute;ter ni sur l&rsquo;artificialisation des sols, ni sur <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/le-prix-des-terres-repart-a-la-hausse" target="_blank">le prix du foncier&nbsp;</a>: une gageure pour les ann&eacute;es &agrave; venir et un v&eacute;ritable challenge pour les territoires ruraux.

[Edito] La loi Climat inscrit dans le béton l’objectif de diviser par deux le rythme d’artificialisation des sols dans les dix prochaines années. Les collectivités seront incitées à « renaturer » les sols artificialisés et à « densifier » les zones urbaines, deux solides chantiers pour les années à venir.

Lutter contre l’artificialisation, un vaste chantier

Comme on pouvait s&rsquo;y attendre, les volumes sont en repli cette semaine est nettement, pour une demande moins soutenue, apr&egrave;s l&rsquo;A&iuml;d El Kebir. Les circuits commerciaux repartent vers la vente dans les GMS avec les morceaux &agrave; griller en premi&egrave;re ligne. L&rsquo;&eacute;coulement est assez r&eacute;gulier dans le secteur aval sur un march&eacute; qui a &eacute;t&eacute; quelque peu bouscul&eacute; par le commerce de l&rsquo;A&iuml;d. Les tarifs se sont redress&eacute;s sur les march&eacute;s du centre o&ugrave; les tarifs avaient baiss&eacute; la semaine derni&egrave;re, et se sont repli&eacute;s &agrave; Parthenay en raison d&rsquo;une offre plus &eacute;toff&eacute;e et surtout tr&egrave;s h&eacute;t&eacute;rog&egrave;ne. En brebis, la modestie de l&rsquo;offre permet un commerce fluide et une meilleure tenue des prix.

Commerce plus équilibré

Ovins : analyse sem 29-2021

Veaux d&rsquo;&eacute;levage et d&rsquo;engraissement &ndash; Le climat commercial reste impact&eacute; par la m&eacute;vente du veau gras. Des retards sont de nouveau observ&eacute;s dans les ateliers. Les disponibilit&eacute;s sont en progression sur les march&eacute;s ce qui permet aux int&eacute;grateurs d'imposer une d&eacute;pr&eacute;ciation des cours sur les veaux Frisons, Normands ou Montb&eacute;liards avec un tri s&eacute;v&egrave;re dans les veaux l&eacute;gers. La d&eacute;gradation des prix est marqu&eacute;e dans les taupes et les crois&eacute;s Blanc bleus R et O de conformation. La modestie de l&rsquo;offre permet un maintien des prix dans les crois&eacute;s Blanc Bleus, Limousins ou Charolais, U de conformation. &nbsp;Veaux de boucherie &ndash;&nbsp;Le coup de chaleur a &eacute;t&eacute; tr&egrave;s p&eacute;nalisant pour la vente, et des reports d&rsquo;abattage ont &eacute;t&eacute; act&eacute; faute de vente dans les magasins. &nbsp;La tendance est lourde pour des tarifs qui peinent a se maintenir.

Tendance baissière

Veaux : analyse sem 29-2021

Broutards &ndash; La demande italienne stagne en raison des retards de sortie et des tarifs pratiqu&eacute;s dans la viande. Les engraisseurs italiens, espagnols et fran&ccedil;ais craignent pour l&rsquo;avenir de cette production face &agrave; des &eacute;quilibres &eacute;conomiques tr&egrave;s fragiles. Seuls les plus performants ou ceux qui sont adoss&eacute;s &agrave; des abatteurs avec des prix adapt&eacute;s aux co&ucirc;ts de production pourront s&rsquo;en sortir. Sur les march&eacute;s, les volumes sont r&eacute;duits apr&egrave;s la semaine &eacute;court&eacute;e du 14 juillet o&ugrave; de nombreuses structures ont pris les cong&eacute;s d&rsquo;&eacute;t&eacute;. Cette r&eacute;duction de l&rsquo;offre a permis un meilleur &eacute;quilibre commercial avec des tarifs qui se sont ponctuellement redress&eacute;s dans les bons m&acirc;les Charolais ou Limousins. &nbsp;En femelles, l&rsquo;&eacute;quilibre commercial reste favorable avec une consommation soutenue pour ces cat&eacute;gories en Italie. L&rsquo;offre reste juste suffisante pour la demande dans les bonnes Charolaises ou Limousines pr&eacute;par&eacute;es pour l&rsquo;export. Les mises en place de repousse (&agrave; la place des m&acirc;les) font que le march&eacute; reste ferme. Les femelles communes non vaccin&eacute;es restent faiblement valoris&eacute;es sur l&rsquo;Espagne. &nbsp;&nbsp;Bovins d&rsquo;embouche et d&rsquo;&eacute;levage &ndash; L&rsquo;activit&eacute; commerciale est r&eacute;duite &agrave; cette p&eacute;riode de l&rsquo;ann&eacute;e avec les moissons, et les travaux de fenaisons. La demande saisonni&egrave;re concerne souvent les engraisseurs sp&eacute;cialis&eacute;s. Les tarifs restent attractifs et conditionn&eacute;s par le prix de la viande en fonction du d&eacute;bouch&eacute;.

Peu d’offre, commerce régulier

Bovins maigres : analyse sem 29-2021

Bovins races allaitantes&nbsp;: Sur les march&eacute;s le commerce est r&eacute;gulier avec des volumes amoindris par les travaux de saison. La demande est pr&eacute;cise dans les bonnes femelles bouch&egrave;res, qui sont redirig&eacute;es vers les zones de vill&eacute;giatures. Le commerce est &agrave; l&rsquo;&eacute;quilibre et permet un maintien des prix dans les Blondes d&rsquo;Aquitaine, Parthenaises ou Limousines de qualit&eacute; bouch&egrave;re. Les volumes restent suffisants pour la demande dans les vaches charolaises, mais les tarifs sont stables. La vente est assez fluide dans les animaux d&rsquo;entr&eacute;e de gamme qui b&eacute;n&eacute;ficient de la bonne tenue des prix des laiti&egrave;res.&nbsp; &nbsp;R&eacute;formes laiti&egrave;res &ndash; Avec la p&eacute;riode des moissons, les disponibilit&eacute;s ont fortement chut&eacute; sur l&rsquo;Ouest du pays alors que le Nord et l&rsquo;Est peinent &agrave; commencer les battages au regard des conditions climatiques. Les industriels n&rsquo;ont pas de gros besoins dans les viandes hach&eacute;es, mais le cat&eacute;goriel pour les brochettes et les pi&egrave;ces &agrave; griller restent tr&egrave;s demand&eacute;es. Ils peinent &agrave; maintenir les tarifs avec des abattoirs qui accordent encore des plus-values pour assurer leurs approvisionnements. La tendance reste positive pour les bonnes vaches Frisonnes, Montb&eacute;liardes et Normandes convenables. La demande est mesur&eacute;e avec des cours stables dans les taureaux. &nbsp;Jeunes bovins &ndash; Le commerce reste compliqu&eacute; avec des ventes souvent d&eacute;compos&eacute;es en cat&eacute;goriel. Certaines pi&egrave;ces sont bien valoris&eacute;es, mais d&rsquo;autres viennent perturber un &eacute;quilibre carcasse tr&egrave;s fragile. La vente est convenable et favoris&eacute;e par des offres modestes, mais les tarifs sont sans &eacute;volution significative et restent en dessous des co&ucirc;ts de production. &nbsp;

Les tarifs restent ferme dans les laitières

Bovins de boucherie : analyse commerciale sem 29-2021

Les temp&eacute;ratures actuelles sont tr&egrave;s convenables pour la saison estivale et ne sont pas un frein &agrave; la consommation. Les touristes qui sillonnent la France sont europ&eacute;ens, car le covid-19 a fait fuir les Chinois, les Am&eacute;ricains ou les Russes, ce qui enl&egrave;ve une manne importante pour l&rsquo;&eacute;conomie. Les h&ocirc;teliers et restaurateurs en savent quelque chose, notamment dans la client&egrave;le de luxe. Toute cette activit&eacute; tourne au ralenti et se montre tr&egrave;s inqui&egrave;te de la r&eacute;surgence de cette pand&eacute;mie.Cette semaine marque &eacute;galement le d&eacute;but de l&rsquo;exode des populations des grandes m&eacute;tropoles vers les lieux de vacances, ce qui entra&icirc;ne une baisse de client&egrave;le notamment pour la boucherie traditionnelle. La demande est en repli dans les bonnes femelles de qualit&eacute; bouch&egrave;re sur Rungis qui est le garde-manger de la couronne parisienne. Le report se fait sur les lieux de vill&eacute;giatures o&ugrave; l&rsquo;activit&eacute; se montre en revanche assez bonne face &agrave; un r&eacute;flexe d&rsquo;achats de proximit&eacute; qui a &eacute;t&eacute; amplifi&eacute; par la p&eacute;riode de confinement. Les boucheries locales se tiennent relativement bien, ce qui contribue &agrave; maintenir globalement les prix des bonnes femelles.Le niveau de la demande tend &agrave; se r&eacute;tracter dans les pi&egrave;ces arri&egrave;re ou les filets avec un recul de la demande RHD ouvri&egrave;re pendant les vacances. Les abattoirs tendent en revanche &agrave; manquer de faux-filet et de c&ocirc;tes de b&oelig;uf, pl&eacute;biscit&eacute;s pour les parties de barbecue. Le flux commercial est normal pour la saison dans les viandes hach&eacute;es ou transform&eacute;es.En revanche, il y a un domaine toujours tr&egrave;s pr&eacute;occupant pour les &eacute;leveurs. Le Covid a compl&egrave;tement d&eacute;stabilis&eacute; le march&eacute; du jeune bovin qui doit se r&eacute;inventer, faute de d&eacute;bouch&eacute;s suffisants chez nos clients traditionnels (Italien, Grec ou Allemand). &nbsp;Ils se retrouvent sur le march&eacute; int&eacute;rieur avec des animaux pas adapt&eacute;s en poids et en couleurs pour la consommation fran&ccedil;aise, mis &agrave; part dans l&rsquo;est du pays.Avec beaucoup moins de touristes, l&rsquo;Italie n&rsquo;a pas de gros besoins et se concentre sur sa production int&eacute;rieure. Les babinettes produites avec nos jeunes femelles remplacent les JB, avec des carcasses plus l&eacute;g&egrave;res et mieux adapt&eacute;es aux GMS. L&rsquo;Espagne qui a ax&eacute; son commerce sur les pays tiers souffre des conditions de plus en plus drastiques au regard de la protection des animaux dans le transport maritime. La couverture financi&egrave;re de certains &eacute;tats pose &eacute;galement question dans ce monde en crise.&nbsp; En Allemagne la demande estivale est moins soutenue que d&rsquo;ordinaire avec des conditions climatiques d&eacute;sastreuses dans certaines r&eacute;gions. &nbsp;La situation est inqui&eacute;tante pour la fili&egrave;re m&acirc;le qui doit trouver un nouveau souffle. Investir le march&eacute; de la RHD, face &agrave; un march&eacute; import tr&egrave;s concurrentiel&nbsp;? Prioriser ces viandes dans les appels d&rsquo;offres publics&nbsp;? Travailler sur la couleur de la viande, la tendret&eacute; et le poids des carcasses pour compenser l&rsquo;&eacute;rosion de la production de femelles. Les industriels ont besoin de ces volumes pour &eacute;quilibrer la charge de leurs outils. Restera &agrave; trouver un point d&rsquo;&eacute;quilibre financier, ce qui n&rsquo;est pas le plus facile. &nbsp;

[Bovins : conjoncture sem 29-2021] Le Covid a complètement déstabilisé le marché du jeune bovin qui doit se réinventer, faute de débouchés suffisants chez nos clients traditionnels (Italien, Grec ou Allemand).

Quel avenir pour la production de bovins mâles ?

Vous pouvez utiliser librement&nbsp;l&rsquo;outil BRS :&nbsp;c'est&nbsp;un&nbsp;fichier excel&nbsp;&nbsp;qui vous&nbsp;permet de&nbsp;calculer les excr&eacute;tions des porcs selon le stade physiologique. Une&nbsp;notice d&rsquo;utilisation l'accompagne pour pouvoir facilement r&eacute;aliser ces calculs du&nbsp;Bilan R&eacute;el Simplifi&eacute;.&nbsp;Un bilan r&eacute;el simplifi&eacute; tient compte de la situation r&eacute;elle de l&rsquo;&eacute;levage (performances des animaux, composition de l&rsquo;aliment et gestion des d&eacute;jections) peut &ecirc;tre calcul&eacute; gr&acirc;ce &agrave; l&rsquo;outil BRSPorc et&nbsp;adapt&eacute;, ou via l&rsquo;outil&nbsp;GEEP&nbsp;d&rsquo;analyse environnementale de l&rsquo;atelier porcin d&eacute;velopp&eacute; par l&rsquo;IFIP (<a href="http://geep.ifip.asso.fr/">http://geep.ifip.asso.fr</a>).T&eacute;l&eacute;chargez aussi&nbsp;les R&eacute;f&eacute;rences moyennes de Rejets des Porcs&nbsp;(ex-r&eacute;f&eacute;rences "CORPEN")&nbsp;: ces&nbsp;&eacute;valuations concernent&nbsp;l'azote, le phosphore, le potassium, le cuivre et le zinc&nbsp;(document en fichier&nbsp;pdf).&Eacute;valuation des rejets d&rsquo;azote, phosphore,&nbsp;potassium, cuivre et zinc des porcs (Influence de l&rsquo;alimentation, du mode de logement et de la gestion des effluents) :&nbsp;Un document propose une mise &agrave; jour des r&eacute;f&eacute;rences fran&ccedil;aises d&rsquo;excr&eacute;tion et de quantit&eacute;s &eacute;pandables d&rsquo;azote, de phosphore, de potassium, de cuivre et de zinc dans les d&eacute;jections porcines.&nbsp;Ces r&eacute;f&eacute;rences ont &eacute;t&eacute; actualis&eacute;es en tenant compte de l&rsquo;&eacute;volution des performances et de l&rsquo;alimentation&nbsp;des porcs (alourdissement des porcs &agrave; l&rsquo;abattage, augmentation de la productivit&eacute; num&eacute;rique des truies et am&eacute;lioration de l&rsquo;indice de consommation) susceptibles d&rsquo;influencer les rejets des animaux.&nbsp;Ces r&eacute;f&eacute;rences ont &eacute;t&eacute; d&eacute;termin&eacute;es par une approche de bilan en accord avec les recommandations internationales.&nbsp;L&rsquo;excr&eacute;tion des &eacute;l&eacute;ments est calcul&eacute;e par diff&eacute;rence entre l&rsquo;ingestion et la r&eacute;tention par les animaux. Cette r&eacute;tention&nbsp;corporelle est estim&eacute;e &agrave; partir d&rsquo;&eacute;quations tenant compte de l&rsquo;&eacute;volution g&eacute;n&eacute;tique des porcs.Tous ces outils sont gratuits&nbsp;sous r&eacute;serve de remplir un mini-formulaire en ligne afin de vous&nbsp;tenir au courant en cas de&nbsp;mises &agrave; jour de ces outils pour l'&eacute;levage de porcs :&nbsp;<a href="http://ifip.asso.fr/fr/content/r%C3%A9f%C3%A9rences-rejets-porcs">Cliquez ici pour acc&egrave;s au formulaire et t&eacute;l&eacute;chargez&nbsp;les fichiers&nbsp;</a>Contacts ing&eacute;nieurs Environnement P&ocirc;le Techniques d&rsquo;&eacute;levage de&nbsp; l&rsquo;IFIP&nbsp;:&nbsp;&nbsp;<a href="mailto:sandrine.espagnol@ifip.asso.fr">sandrine.espagnol@ifip.asso.fr</a>&nbsp;et&nbsp;<a href="mailto:pascal.levasseur@ifip.asso.fr">pascal.levasseur@ifip.asso.fr</a><a href="https://www.ifip.asso.fr/fr/content/r%C3%A9f%C3%A9rences-rejets-porcs">Cliquez ici pour t&eacute;l&eacute;charger les outils BRS et les r&eacute;f&eacute;rences des rejets des porcs (formulaire &agrave; compl&eacute;ter)</a><a href="https://ifip.asso.fr/fr/content/%C3%A9valuation-des-rejets-d%E2%80%99azote-phosphore-potassium-cuivre-et-zinc-des-porcs-nouvelles">Pour en savoir +</a><a href="http://www.rmtelevagesenvironnement.org/backoffice/uploads/25.%20Dourmad_BRSPorc.pdf">Fiche RMT &eacute;levage et environnement de synth&egrave;se sur ces outils</a>

Vous pouvez utiliser librement l’outil BRS : c'est un fichier excel  qui vous permet de calculer les excrétions des porcs selon le stade physiologique. Une notice d’utilisation l'accompagne pour pouvoir facilement réaliser ces calculs du Bilan Réel Simplifié.

Rejets des porcs : outil de calcul du BRS pour les élevages et références ...

Banque coop&eacute;rative avec en partage les m&ecirc;mes valeurs que C&eacute;r&egrave;sia, le Cr&eacute;dit Agricole du Nord Est, premier pr&ecirc;teur a &eacute;t&eacute; d&eacute;sign&eacute; comme coordinateur et agent de facilit&eacute;.Comme le Cr&eacute;dit Agricole du Nord Est, les 6 autres banques* de ce pool &eacute;taient d&eacute;j&agrave; engag&eacute;es dans le pr&eacute;c&eacute;dent financement des besoins d&rsquo;exploitation du groupe coop&eacute;ratif. Pour ce nouveau pr&ecirc;t, chacune a renouvel&eacute; sa confiance &agrave; C&eacute;r&egrave;sia avec une quote-part de financement identique.Pour Guillaume Lelouvier, directeur des march&eacute;s agro-alimentaire au Cr&eacute;dit Agricole du Nord Est, &laquo;&nbsp;ce&nbsp;refinancement&nbsp;concr&eacute;tise notre partenariat durable avec le groupe C&eacute;r&egrave;sia et d&eacute;montre notre volont&eacute; de progresser ensemble au service d'un m&ecirc;me territoire. Pour cette premi&egrave;re en tant que coordinateur et agent, nous sommes fiers d'avoir pu partager les ambitions en mati&egrave;re de RSE du groupe C&eacute;r&egrave;sia en les int&eacute;grant &agrave; part enti&egrave;re dans la documentation de cr&eacute;dit. &Agrave; l'heure o&ugrave; l'Union&nbsp;Europ&eacute;enne vient de valider son Green Deal,&nbsp;nous sommes convaincus du r&ocirc;le primordial que&nbsp;le groupe C&eacute;r&egrave;sia va continuer &agrave;&nbsp;jouer au cours des prochaines ann&eacute;es&nbsp;dans la transition agro-environnementale de notre agriculture r&eacute;gionale.&nbsp;&raquo;En effet d&egrave;s son premier bilan RSE r&eacute;alis&eacute; par le cabinet EcoVadis, le groupe coop&eacute;ratif s&rsquo;est fix&eacute; des objectifs d&rsquo;am&eacute;lioration continue index&eacute;s &agrave; 4 crit&egrave;res&nbsp;:<ul><li class="CxSpMiddle">&eacute;thique</li><li class="CxSpMiddle">achats responsables</li><li class="CxSpMiddle">environnement</li><li class="CxSpMiddle">social et droit de l&rsquo;homme</li></ul>dont les performances vont s&rsquo;appliquer sous forme de bonus ou malus sur la marge du financement.Olivier Trubert, Secr&eacute;taire G&eacute;n&eacute;ral du groupe C&eacute;r&egrave;sia&nbsp;: &laquo; Par cette op&eacute;ration,&nbsp;notre groupe a s&eacute;curis&eacute; le financement de 4 campagnes au minimum. Le fait que l&rsquo;ensemble de nos partenaires bancaires aient renouvel&eacute; &agrave; l&rsquo;identique leurs engagements, d&eacute;montre la confiance qu&rsquo;ils ont en notre mod&egrave;le. Suite &agrave; la derni&egrave;re fusion, notre d&eacute;marche en mati&egrave;re de RSE a &eacute;t&eacute; renforc&eacute;e, nous sommes donc ravis de pouvoir int&eacute;grer et valoriser cette dimension aupr&egrave;s de nos pr&ecirc;teurs, qui eux aussi, partagent les m&ecirc;mes convictions&nbsp;&raquo;.&Agrave; Guillaume Lelouvier de conclure, &laquo;&nbsp;mettre la finance au service de la RSE, c&rsquo;est agir efficacement avec nos clients et partenaires dans l&rsquo;int&eacute;r&ecirc;t de la soci&eacute;t&eacute; en favorisant la transition environnementale&nbsp;&raquo;.&nbsp;*Banque Europ&eacute;enne du Cr&eacute;dit Mutuel, Caisse d&rsquo;&Eacute;pargne Grand Est Europe, Caisse R&eacute;gionale du Cr&eacute;dit Agricole de Brie-Picardie, Caisse d&rsquo;&Eacute;pargne Haut-de-France, BNP Paribas et Cr&eacute;dit Coop&eacute;ratif

Partenaires historiques, le groupe coopératif Cérèsia et la Caisse régionale du Crédit Agricole du Nord Est viennent de signer un contrat syndiqué pour une période de 4 ans, avec trois options d’extension d’un an. Ce crédit permet de refinancer les encours existants et couvrir les besoins en fonds de roulement du groupe.

Cérèsia et le Crédit Agricole du Nord Est signent un contrat de financement syndiqué indexé à des critères RSE

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Dans la continuit&eacute; du d&eacute;veloppement de son exploitation, Arnaud Brielles, &agrave; la t&ecirc;te d&rsquo;un &eacute;levage de 380 truies naisseurs-engraisseurs &agrave; Brielles en Ille-et-Vilaine, a construit un b&acirc;timent abritant deux salles de 1 100 places de post-sevrage et une maternit&eacute; de 80 places. Pour assurer l&rsquo;alimentation des porcelets sevr&eacute;s, il a choisi l&rsquo;Optimat d&rsquo;Asserva, un syst&egrave;me d&rsquo;alimentation multiphase et qui permet d&rsquo;humidifier l&rsquo;aliment au moment de sa distribution.

Les premiers r&eacute;sultats techniques sont prometteurs, depuis sa mise en service en novembre&nbsp;2020. Le premier lot est sorti de la salle &agrave; 49&nbsp;kilos de poids vif en moyenne en 68 jours de pr&eacute;sence (10 semaines), soit un GMQ de 619 grammes par jour (530&nbsp;g/j de GMQ corrig&eacute; 8-30&nbsp;kg), et un indice de consommation brut de 1,75 (1,48 en indice corrig&eacute; 8-30&nbsp;kg). Des performances haut de gamme qui justifient l&rsquo;investissement, selon l&rsquo;&eacute;leveur. &laquo;&nbsp;Par rapport &agrave; l&rsquo;ancien post-sevrage, le gain d&rsquo;indice de consommation me fait gagner 4 500&nbsp;euros de co&ucirc;t alimentaire par bande de 1 100 porcelets, soit 45 000&nbsp;euros par an (10 bandes pour une conduite en quatre bandes).&nbsp;&raquo;

Selon l&rsquo;&eacute;leveur, le syst&egrave;me de distribution de l&rsquo;aliment qu&rsquo;il a choisi joue un r&ocirc;le d&eacute;cisif dans l&rsquo;obtention de ces r&eacute;sultats. &laquo;&nbsp;L&rsquo;alimentation &agrave; sec est un facteur limitant dans une recherche d&rsquo;optimisation du programme alimentaire. L&rsquo;humidification de l&rsquo;aliment distribu&eacute; apporte un plus d&eacute;cisif&nbsp;&raquo;, estime-t-il. La pr&eacute;cision de la distribution est &eacute;galement appr&eacute;ciable. &laquo;&nbsp;Pouvoir contr&ocirc;ler pr&eacute;cis&eacute;ment la composition de l&rsquo;aliment, les quantit&eacute;s distribu&eacute;es et la fr&eacute;quence des repas &agrave; l&rsquo;&eacute;chelle de la case est un gage de r&eacute;ussite technico-&eacute;conomique.&nbsp;&raquo;

<h3>Une courbe d&rsquo;alimentation modulable &agrave; l&rsquo;auge</h3>

Chaque auge re&ccedil;oit une quantit&eacute; d&rsquo;aliment pes&eacute;e, distribu&eacute;e en autant de repas que souhaite l&rsquo;&eacute;leveur. Cette quantit&eacute; est d&eacute;finie suivant un programme alimentaire qui se traduit par une courbe d&rsquo;alimentation. Elle peut &ecirc;tre modul&eacute;e &agrave; la hausse comme &agrave; la baisse, exactement comme pour une distribution de soupe classique en engraissement. La ration quotidienne affect&eacute;e &agrave; l&rsquo;auge est distribu&eacute;e en plusieurs repas. Arnaud Brielles a choisi de faire quatre repas &eacute;chelonn&eacute;s de 9&nbsp;heures &agrave; 21&nbsp;heures. En fin de lot, quand la capacit&eacute; de l&rsquo;auge devient insuffisante, l&rsquo;&eacute;leveur scinde le repas en deux, puis en quatre. &laquo;&nbsp;Il n&rsquo;y a pas de comp&eacute;tition &agrave; l&rsquo;auge, les porcelets attendent tranquillement qu&rsquo;il y ait une place libre pour aller manger&nbsp;&raquo;, constate l&rsquo;&eacute;leveur.

L&rsquo;automate de pr&eacute;paration des rations est constitu&eacute; de deux cuves. La premi&egrave;re permet le pesage de la ration affect&eacute;e &agrave; l&rsquo;auge et son m&eacute;lange si elle est constitu&eacute;e de plusieurs mati&egrave;res premi&egrave;res ou de plusieurs aliments, dans le cadre d&rsquo;une transition alimentaire par exemple. Les rations peuvent varier de 1 &agrave; 50&nbsp;kilos par pr&eacute;paration. La seconde cuve est reli&eacute;e au circuit de distribution des m&eacute;langes jusqu&rsquo;aux auges. &laquo;&nbsp;Cette conception permet dans le m&ecirc;me temps de distribuer une ration et de pr&eacute;parer la ration suivante, ce qui fait gagner du temps&nbsp;&raquo;, pr&eacute;cise Mathieu Soulabaille, responsable commercial Asserva. Chez Arnaud Brielles, la solution du transfert pneumatique a &eacute;t&eacute; retenue car les silos et le local de pr&eacute;paration des rations se situent &agrave; 150 m&egrave;tres du post-sevrage. &laquo;&nbsp;Une distance difficile &agrave; g&eacute;rer avec une cha&icirc;ne d&rsquo;alimentation, mais pas avec du pneumatique.&nbsp;&raquo; Dans les salles, une s&eacute;rie de barillets rotatifs permettent d&rsquo;orienter la ration vers l&rsquo;auge correspondante. L&rsquo;automate qui g&egrave;re l&rsquo;alimentation peut &ecirc;tre connect&eacute; en r&eacute;seau &agrave; une tablette ou un smartphone gr&acirc;ce &agrave; un r&eacute;seau wifi install&eacute; dans l&rsquo;&eacute;levage, permettant ainsi une gestion &agrave; distance. Une option qui &eacute;vite &agrave; Arnaud Brielles des allers-retours inutiles entre les salles de post-sevrage et l&rsquo;ordinateur.

Arnaud Brielles est le premier &eacute;leveur &agrave; avoir choisi la version de l&rsquo;Optimat qui permet l&rsquo;humidification de l&rsquo;aliment. &laquo;&nbsp;C&rsquo;est la deuxi&egrave;me installation de ce type en France, apr&egrave;s celle de la station exp&eacute;rimentale de l&rsquo;Ifip &agrave; Romill&eacute;&nbsp;&raquo;, pr&eacute;cise Mathieu Soulabaille. L&rsquo;eau arrive par un injecteur dans la descente d&rsquo;aliment avant d&rsquo;arriver dans l&rsquo;auge. L&rsquo;injecteur est reli&eacute; &agrave; une &eacute;lectrovanne connect&eacute;e &agrave; un d&eacute;bitm&egrave;tre, permettant une gestion pr&eacute;cise des quantit&eacute;s distribu&eacute;es. La quantit&eacute; pour chaque repas est programmable, ce qui permet de faire varier le taux de dilution en fonction de l&rsquo;&acirc;ge des porcelets ou de la quantit&eacute; d&rsquo;aliment distribu&eacute;e. Arnaud Brielles d&eacute;marre &agrave; une dilution de 1,5 litre par kilo, pour finir &agrave; 2,2 litres par kilo en fin de p&eacute;riode.

<h3>27 minutes pour alimenter 1 100 porcelets</h3>

Nous avons assist&eacute; &agrave; la s&eacute;ance d&rsquo;alimentation d&rsquo;un lot de 1 100 porcelets qui avaient 8 jours de pr&eacute;sence en post-sevrage, apr&egrave;s avoir &eacute;t&eacute; sevr&eacute;s &agrave; 21 jours. &laquo;&nbsp;Ces porcelets proviennent de la nouvelle maternit&eacute; construite dans le m&ecirc;me b&acirc;timent&nbsp;&raquo;, pr&eacute;cise Arnaud Brielles. Malgr&eacute; un nombre important de cochettes dans la bande, le poids de port&eacute;e &eacute;tait de 101&nbsp;kilos, pour une productivit&eacute; sup&eacute;rieure &agrave; 14 porcelets sevr&eacute;s par port&eacute;e (7&nbsp;kg de moyenne au sevrage). Les porcelets sont log&eacute;s dans des cases de 45 places. Les m&acirc;les entiers d&rsquo;un c&ocirc;t&eacute; et les femelles de l&rsquo;autre. Les auges sont situ&eacute;es au milieu des cases. &laquo;&nbsp;Je peux ainsi programmer une distribution &agrave; la case&nbsp;&raquo;, justifie l&rsquo;&eacute;leveur. Au premier coup d&rsquo;&oelig;il, on constate que les porcelets ont rapidement surmont&eacute; le stress du sevrage. Tr&egrave;s peu de traces de diarrh&eacute;es t&eacute;moignent d&rsquo;une bonne sant&eacute; digestive. Peu de retardataires &eacute;galement dans les cases tr&egrave;s homog&egrave;nes. L&rsquo;&eacute;leveur a ajout&eacute; un nourrisseur circulaire dans les deux premi&egrave;res cases qui logent les plus petits porcelets, pour les aider &agrave; d&eacute;marrer en consommation. Ces nourrisseurs sont &eacute;galement approvisionn&eacute;s par l&rsquo;Optimat, mais sans humidification de l&rsquo;aliment.

Il faut 27 minutes pour alimenter l&rsquo;ensemble de la salle, soit une minute par case. &laquo;&nbsp;Nous suivons int&eacute;gralement le premier repas de la journ&eacute;e, indique Arnaud Brielles. Cela nous permet de mieux d&eacute;tecter les porcelets malades ou qui ne mangent pas.&nbsp;&raquo; L&rsquo;&eacute;leveur a aussi le temps de moduler en direct les quantit&eacute;s distribu&eacute;es sur l&rsquo;application de son smartphone connect&eacute; au r&eacute;seau wifi interne de l&rsquo;&eacute;levage. L&rsquo;auge double fait 2,8 m&egrave;tres de long, soit 12&nbsp;cm par porcelet. La descente se ramifie en quatre tuyaux pour une bonne r&eacute;partition sur toute la longueur. L&rsquo;aliment et l&rsquo;eau ne sont pas imm&eacute;diatement m&eacute;lang&eacute;s &agrave; leur arriv&eacute;e dans l&rsquo;auge, d&rsquo;autant plus que le 1er &acirc;ge est sous forme de miette. Par ailleurs, la quantit&eacute; d&rsquo;eau inject&eacute;e avec l&rsquo;aliment est faible. Une part plus importante est d&eacute;livr&eacute;e imm&eacute;diatement apr&egrave;s le passage de l&rsquo;aliment, afin de nettoyer la descente.&nbsp;Cependant, une fois dans l&rsquo;auge, l&rsquo;aliment absorbe rapidement l&rsquo;eau. Cela donne une forme de bouillie dont les porcelets raffolent. En moins de dix minutes, l&rsquo;auge se vide. Il ne reste plus qu&rsquo;un peu de liquide, que les porcelets vont finir de boire en moins d&rsquo;une heure. Des pipettes assurent un apport d&rsquo;eau fra&icirc;che en dehors des repas.
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<h2>Avis d&rsquo;&eacute;leveur : Arnaud Brielles</h2>

<h2>Un syst&egrave;me d&rsquo;alimentation &eacute;volutif</h2>

&laquo;&nbsp;L&rsquo;Optimat est une &eacute;volution tr&egrave;s importante dans la mani&egrave;re de g&eacute;rer l&rsquo;alimentation des porcelets en post-sevrage, le lieu o&ugrave; se construit la r&eacute;ussite de l&rsquo;&eacute;levage. Il permet d&rsquo;ajuster au mieux les apports alimentaires en fonction des besoins des porcelets. Ce concept permet aussi de pousser plus loin la d&eacute;m&eacute;dication, en donnant la possibilit&eacute; d&rsquo;administrer pr&eacute;cis&eacute;ment un m&eacute;dicament dans l&rsquo;aliment &agrave; l&rsquo;&eacute;chelle de la case en cas de pathologie ponctuelle, sans avoir &agrave; traiter l&rsquo;ensemble de la salle. L&rsquo;Optimat offre aussi la possibilit&eacute; d&rsquo;&eacute;voluer simplement vers la valorisation des c&eacute;r&eacute;ales de l&rsquo;exploitation sans investir lourdement dans du mat&eacute;riel de fabrication des aliments, en assurant &agrave; la fois le m&eacute;lange des mati&egrave;res premi&egrave;res et la distribution.&nbsp;&raquo;
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<div class="souspapier">
<h2>Un b&acirc;timent con&ccedil;u pour la performance et le confort des porcelets</h2>

Le nouveau post-sevrage de l&rsquo;EARL La Rabardi&egrave;re a &eacute;t&eacute; mis en service en service en novembre&nbsp;2020. Outre le syst&egrave;me d&rsquo;alimentation performant, l&rsquo;&eacute;leveur a particuli&egrave;rement mis l&rsquo;accent sur le confort des porcelets. Le sol est constitu&eacute; d&rsquo;un caillebotis plastique int&eacute;gral. Les animaux b&eacute;n&eacute;ficient d&rsquo;une niche r&eacute;gul&eacute;e en fond de case permettant une r&eacute;gulation biclimat de l&rsquo;ambiance (29&nbsp;&deg;C dans la niche et 25&nbsp;&deg;C dans la salle &agrave; l&rsquo;arriv&eacute;e des porcelets). Le chauffage est assur&eacute; par deux lignes de Spiraflex situ&eacute;es l&rsquo;une au-dessus et l&rsquo;autre au-dessous des capots des nids. Le b&acirc;timent est &eacute;quip&eacute; de racleurs en V (Trac), dans la lign&eacute;e de l&rsquo;engraissement qui a &eacute;t&eacute; le premier en 2011 &agrave; b&eacute;n&eacute;ficier de cet &eacute;quipement mis au point par Cooperl. Le b&acirc;timent abrite aussi une salle de 80 places de maternit&eacute; con&ccedil;ue pour une conduite en quatre bandes. Les truies sont aliment&eacute;es avec le Materneo d&rsquo;Asserva qui permet &eacute;galement une distribution de pr&eacute;cision.
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Arnaud Brielles a investi dans l’alimentateur Optimat d’Asserva pour distribuer un aliment humidifié aux porcelets logés dans son nouveau post-sevrage. Les résultats sont au rendez-vous.

Une alimentation de précision pour les porcelets

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D&eacute;but juin, la r&eacute;vision de l&rsquo;arr&ecirc;t&eacute; &laquo;&nbsp;abeilles&nbsp;&raquo; soumis &agrave; concertation mentionne que &laquo;&nbsp;l&rsquo;application sur une culture attractive en floraison ou sur une zone de butinage d&rsquo;un produit autoris&eacute; est r&eacute;alis&eacute;e entre les heures qui pr&eacute;c&egrave;dent le coucher du soleil et les trois heures qui le suivent&nbsp;&raquo;.

<h3>L&rsquo;arr&ecirc;t&eacute; abeilles &laquo;&nbsp;totalement inapplicable&nbsp;&raquo;</h3>

Dans cette nouvelle version, un arbitrage de derni&egrave;re minute fait appara&icirc;tre aux c&ocirc;t&eacute;s des &laquo;&nbsp;cultures attractives en floraison&nbsp;&raquo;, la notion &laquo;&nbsp;zone de butinage&nbsp;&raquo;. Celle-ci se d&eacute;finit comme &laquo;&nbsp;un espace agricole ou non agricole occup&eacute; par un groupement v&eacute;g&eacute;tal cultiv&eacute; ou spontan&eacute;, qui pr&eacute;sente un int&eacute;r&ecirc;t manifeste pour les abeilles ou d&rsquo;autres insectes pollinisateurs du fait de la pr&eacute;sence de fleurs ou d&rsquo;exsudats&nbsp;&raquo;. Ce qui correspond dans un verger aux nombreuses esp&egrave;ces v&eacute;g&eacute;tales qui fleurissent dans l&rsquo;inter-rang tout au long de l&rsquo;ann&eacute;e et aux bandes enherb&eacute;es implant&eacute;es par les arboriculteurs pour prot&eacute;ger le sol, favoriser la biodiversit&eacute; et r&eacute;duire l&rsquo;usage de pesticides. Pour les producteurs membres de l&rsquo;Association nationale pommes poires (ANPP), cette d&eacute;finition &laquo;&nbsp;irr&eacute;aliste&nbsp;&raquo; de &laquo;&nbsp;zone de butinage&nbsp;&raquo; est incompr&eacute;hensible et rend ce projet d&rsquo;arr&ecirc;t&eacute; &laquo;&nbsp;abeilles&nbsp;&raquo; totalement inapplicable.

A lire aussi : <a href="https://www.reussir.fr/fruits-legumes/une-visite-d-abeille-n-est-pas-toujours-pollinisante">Pomme : 4 crit&egrave;res d&eacute;terminent le succ&egrave;s de pollinisation par les abeilles</a>

Comment comprendre dans cette d&eacute;finition &laquo;&nbsp;l&rsquo;exclusion des cultures en production&nbsp;? &raquo;, s&rsquo;interroge l&rsquo;organisation repr&eacute;sentant 1 400 arboriculteurs. Selon ANPP, &laquo;&nbsp;les zones de butinage int&eacute;gr&eacute;es dans l&rsquo;arr&ecirc;t&eacute; &laquo;&nbsp;abeilles&nbsp;&raquo; rendent toute protection du verger impossible pendant le cycle de culture&nbsp;&raquo;. Elle demande donc la suppression imm&eacute;diate de la mention de &laquo;&nbsp;zone de butinage&nbsp;&raquo; avant publication du texte.

A l&rsquo;inverse, &laquo;&nbsp;la d&eacute;ception est grande devant le manque de volont&eacute; du gouvernement de prot&eacute;ger les pollinisateurs&nbsp;&raquo;, mentionne un communiqu&eacute; de l&rsquo;Union nationale de l&rsquo;apiculture fran&ccedil;aise. Selon cette organisation et d&rsquo;autres membres de cette fili&egrave;re, l&rsquo;Etat doit revoir sa copie car celui-ci fait abstraction d&rsquo;une partie importante des recommandations de l&rsquo;Anses.
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<div class="encadre">
<h2>Des arboriculteurs travaillent avec des apiculteurs</h2>

Dans un communiqu&eacute;, le Collectif Sauvons les Fruits et L&eacute;gumes de France alerte le gouvernement sur une mise en &oelig;uvre pr&eacute;cipit&eacute;e qui ne fait que rajouter de nouveaux handicaps &agrave; l&rsquo;agriculture. &laquo;&nbsp;L&rsquo;int&eacute;gration de cette nouvelle notion dans la r&eacute;glementation interdit quasiment &agrave; l&rsquo;avenir tout traitement phytosanitaire sur un verger&nbsp;&raquo;, commente l&rsquo;association. &laquo;&nbsp;De plus, les horaires de traitement impos&eacute;s par ce nouvel arr&ecirc;t&eacute;, 2 h avant le coucher du soleil, et 3 h apr&egrave;s le coucher du soleil, sont totalement irr&eacute;alistes au regard de la disponibilit&eacute; salariale et des parcs mat&eacute;riel dimensionn&eacute;s pour couvrir une surface de verger en une journ&eacute;e de travail&nbsp;&raquo;, pr&eacute;cise-t-elle

Selon le collectif, &laquo;&nbsp;cette application disproportionn&eacute;e et sans discernement de la r&eacute;glementation est le fait d&rsquo;agents de contr&ocirc;le de l&rsquo;Office fran&ccedil;ais de la biodiversit&eacute; (OFB) non form&eacute;s et des p&ocirc;les r&eacute;gionaux sp&eacute;cialis&eacute;s en mati&egrave;re d&rsquo;atteintes &agrave; l&rsquo;environnement cr&eacute;&eacute;s par la loi du 24&nbsp;d&eacute;cembre 2020&nbsp;&raquo;. Pourtant, &laquo;&nbsp;la plupart des arboriculteurs travaillent depuis des ann&eacute;es en &eacute;troite collaboration avec des apiculteurs qui installent des ruches sur les vergers, sans aucune surmortalit&eacute; ou probl&egrave;me de production de miel constat&eacute;s&nbsp;&raquo;, commente-t-il.
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La version de l’arrêté « abeilles » proposée pique au vif la filière agricole, notamment les arboriculteurs, tout comme la filière apicole. Flou et inapplicable pour les uns, insuffisant pour les autres.

L’arrêté « abeilles » pique au vif les arboriculteurs et la filière apicole

Le PAT est anim&eacute; par une &eacute;quipe de trois conseillers sp&eacute;cialis&eacute;s en transmission et qui veillent &agrave; la neutralit&eacute; du conseil. Le conseiller peut vous communiquer les coordonn&eacute;es des diff&eacute;rents organismes &agrave; contacter. En effet, le Point Accueil Transmission dispose de&nbsp;conventions et partenariats avec divers organismes: MSA, SAFER, notaires, juristes, centres comptables, banques, centres de formation...&nbsp;

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