<p style="text-align:justify;">Apr&egrave;s le RS450 S pour caillebotis, DeLaval compl&egrave;te son offre de robots racleurs avec deux mod&egrave;les pour sols pleins. Gr&acirc;ce &agrave; leur syst&egrave;me rotatif d'admission du lisier, les Collectors RC550 et RC700 g&egrave;rent la plus grande diversit&eacute; de lisier, et sans ajout d'eau. Ils fonctionnent &eacute;galement avec la plupart des types de liti&egrave;res, y compris la paille hach&eacute;e et la sciure. Les robots se d&eacute;placent en silence et de mani&egrave;re s&eacute;curis&eacute;e vis-&agrave;-vis des vaches. La programmation intuitive leur permet de s&rsquo;adapter aux b&acirc;timents en pr&eacute;sence et d&rsquo;&eacute;voluer en totale autonomie dans les aires d&rsquo;attentes et dans les couloirs d&rsquo;exercice.</p><p style="text-align:justify;">Dot&eacute;s d&rsquo;une capacit&eacute; de 430 litres, leur hauteur limit&eacute;e &agrave; 70 cm leur permet de passer sous les barri&egrave;res. La vidange s&rsquo;op&egrave;re &agrave; l&rsquo;endroit de rechargement de la batterie.</p>


Les robots Collectors RC550 et RC700 et leur rotor à pales chargent tout type de lisier sur des largeurs respectives de 150 cm et 180 cm.

DeLaval présente deux robots racleurs pour sols pleins

<p>Dans le cadre de la lutte contre l'influenza, <strong>400&nbsp;000 volailles de chair ont &eacute;t&eacute; euthanasi&eacute;es ou abattues </strong>pour enrayer la propagation du virus H5N8. Surtout, environ cinq cent mille volailles de chair n'ont pas pu &ecirc;tre mises en place chaque semaine par rapport &agrave; une ann&eacute;e normale, ce qui porterait <strong>le manque total &agrave; gagner &agrave; environ 5 millions de t&ecirc;tes</strong>. <em>&laquo;Dans quelques semaines, les abatteurs n'auront plus de volailles provenant du Sud-Ouest &agrave; vendre&raquo;</em>, a pr&eacute;venu Bernard Tauzia le pr&eacute;sident de l&rsquo;Association des volailles fermi&egrave;res des Landes (AVFL) le 9 mars. Cette non-production va se traduire par un trou important dans les ventes &agrave; partir du mois de mars jusqu'&agrave; mai-juin, voire au-del&agrave;. C&rsquo;est pourquoi, les professionnels s&rsquo;impatientent pour remettre en place des volailles d&egrave;s que possible et l&agrave; o&ugrave; c&rsquo;est possible.</p>

<p>Apr&egrave;s trois mois d'arr&ecirc;t de la production<em>, <strong>&laquo;nous avons la possibilit&eacute; de remettre des volailles en place dans le Sud-Ouest depuis jeudi 4 mars &raquo;</strong></em>, a annonc&eacute; le landais Bernard Tauzia. Les autorit&eacute;s nationales ont donn&eacute; leur accord apr&egrave;s consultation de l&rsquo;Anses, dont l&rsquo;avis leur a &eacute;t&eacute; rendu le 26 f&eacute;vrier. Il lui &eacute;tait demand&eacute; de <em>&laquo;&nbsp;r&eacute;examiner les conditions de mise en &oelig;uvre de la lev&eacute;e progressive de certaines zones stabilis&eacute;es de la grande zone tampon du sud-ouest.&nbsp;&raquo;</em>&nbsp;Cette mesure ne s'applique qu'aux &eacute;levages de gallinac&eacute;s (poulets, pintades, dindes) sp&eacute;cialis&eacute;s et non &agrave; ceux ayant eu des palmip&egrave;des. Les volailles devront rest&eacute;es en b&acirc;timent jusqu&rsquo;&agrave; la lev&eacute;e finale de la grande zone r&eacute;glement&eacute;e, qui devrait a priori se faire d'un seul coup. Les experts de l'Anses estimaient le 26 f&eacute;vrier qu&rsquo;il &eacute;tait <em>&laquo;&nbsp;pr&eacute;matur&eacute; et risqu&eacute; de repeupler les &eacute;levages de palmip&egrave;des dans les zones stabilis&eacute;es.&nbsp;&raquo;</em></p>

<div alt="les mises en place en 2017 dans le sud ouest" data-embed-button="media_browser" data-entity-embed-display="media_image" data-entity-type="media" data-entity-uuid="eca7bd16-bf07-4496-8ad9-2677cacca0b1" title="les mises en place en 2017 dans le sud ouest" class="align-center embedded-entity" data-langcode="fr">  <img src="https://www.reussir.fr/volailles/sites/aviculture/files/MEP%20LR%20Sud-ouest.JPG" alt="les mises en place en 2017 dans le sud ouest" typeof="foaf:Image" /></div>
<h3><strong>Avoir une m&eacute;canique administrative r&eacute;active</strong></h3>

<p><em>&laquo;Nous attendons juste le d&eacute;cret d'application&raquo;,</em> a pr&eacute;cis&eacute; Bernard Tauzia lors du point presse de l&rsquo;interprofession des volailles de chair (Anvol).</p>

<p>En r&eacute;alit&eacute;, plusieurs conditions devront &ecirc;tre r&eacute;unies.</p>

<p>Il faut d&rsquo;abord <strong>modifier tous les arr&ecirc;t&eacute;s pr&eacute;fectoraux </strong>de blocage des mises en place dans les zones de contr&ocirc;les temporaires (ZCT) n&rsquo;ayant pas eu de foyers, ni de d&eacute;peuplement pr&eacute;ventif.</p>

<p>Dans les communes d&eacute;peupl&eacute;es ou foyers, il faut que la zone soit class&eacute;e en <strong>zone de surveillance stabilis&eacute;e</strong>, c&rsquo;est-&agrave;-dire sans suspicion ni cas depuis au moins 8 jours apr&egrave;s abattage du dernier foyer. Les &eacute;levages ayant &eacute;t&eacute; d&eacute;peupl&eacute;s ou atteints doivent avoir subi les trois phases de d&eacute;contamination et respecter le d&eacute;lai minimal de 21 jours apr&egrave;s la d&eacute;contamination finale (ND2) suivie d&rsquo;un contr&ocirc;le des services v&eacute;t&eacute;rinaires. La mise en place est fonction du dernier &eacute;levage d&eacute;contamin&eacute;. Pour aller plus vite, la m&eacute;canique administrative devra suivre au plus pr&egrave;s l&rsquo;avanc&eacute;e des d&eacute;contaminations d&rsquo;&eacute;levages.</p>

<p>Il faut donc s&rsquo;attendre &agrave; un <strong>red&eacute;marrage&nbsp;&laquo;&nbsp;chirurgical&nbsp;&raquo; et tr&egrave;s progressif</strong>, dont l&rsquo;ampleur d&eacute;pendra de la r&eacute;partition g&eacute;ographique des ateliers. Les territoires concern&eacute;s seront vraisemblablement ceux touch&eacute;s le plus t&ocirc;t dans les Landes (zone dite Oc&eacute;ane), et ceux en p&eacute;riph&eacute;rie des autres d&eacute;partements, en fonction de l&rsquo;historique de la propagation (Sud-est du Gers encore affect&eacute;).</p>

<p><strong><em>&laquo; Notre potentiel d&rsquo;accouvage a &eacute;t&eacute; beaucoup moins affect&eacute; qu&rsquo;en 2017</em></strong>, soulignent Damien Betouigt (Couvoir C&ocirc;te d&rsquo;Argent) et Lo&iuml;c Dusart (Caringa Sud ouest), deux de trois accouveurs Gallus du Sud-Ouest. <em>Nous avons pu prot&eacute;ger et conserver nos reproducteurs. Nous sommes en capacit&eacute; de r&eacute;pondre &agrave; la demande de nos clients.&nbsp;&raquo;</em></p>

<p>Quant &agrave; l&rsquo;entreprise Socavic, son couvoir des Landes est &agrave; l&rsquo;arr&ecirc;t, mais celui du Gers a toujours fonctionn&eacute;. <em>&laquo;&nbsp;Pour l&rsquo;instant, nous sommes &agrave; 30 % de notre activit&eacute;,</em> pr&eacute;cise son dirigeant Jean-Marc Lacouture<em>. Nous serons &agrave; 50 % &nbsp;quand celui des Landes sera autoris&eacute; &agrave; red&eacute;marrer,</em>. <em>Comme nous avons d&ucirc; abattre des reproducteurs, nous serons revenus &agrave; 100 % des capacit&eacute;s en octobre-novembre.&nbsp;&raquo;</em></p>

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Après avis de l’Anses, les autorités ré autorisent les mises en place de volailles non palmipèdes dans les départements touchés par l’influenza aviaire, mais sous strictes conditions.

Après influenza H5N8 : vers des mises en place "chirurgicales" des volailles Galliformes

<p>Depuis plus de 40 ans, les centres de ressources g&eacute;n&eacute;tiques des instituts de recherche agronomique europ&eacute;ens conservent plusieurs milliers d&rsquo;&eacute;chantillons de graines d&rsquo;esp&egrave;ces fourrag&egrave;res et documentent pr&eacute;cis&eacute;ment leur origine. Dans le cadre du programme europ&eacute;en GrassLandscape et sur une esp&egrave;ce en particulier qu&rsquo;est le ray-grass anglais, des chercheurs de plusieurs pays (Allemagne, Belgique, France, Royaume-Uni) ont explor&eacute; les facult&eacute;s d&rsquo;adaptation de l&rsquo;esp&egrave;ce.</p><p>Les scientifiques ont analys&eacute; l&rsquo;ADN de 469 &eacute;chantillons de ray-grass anglais provenant de toutes les r&eacute;gions d&rsquo;Europe. Ils ont ainsi identifi&eacute; 633 portions d&rsquo;ADN li&eacute;es &agrave; l&rsquo;adaptation au stress des hivers froids ou des longues s&eacute;cheresses estivales, dont 374 ont pu &ecirc;tre associ&eacute;es &agrave; un g&egrave;ne connu. </p><h1>Nouvelles vari&eacute;t&eacute;s adapt&eacute;es</h1><p>Les r&eacute;sultats obtenus ont permis de distinguer des r&eacute;gions de l&rsquo;Europe (moiti&eacute; sud de la France, Espagne, Italie) o&ugrave; la pr&eacute;sence du ray-grass anglais dans les prairies naturelles est probablement menac&eacute;e par le changement climatique, car la diversit&eacute; g&eacute;n&eacute;tique existant dans ces r&eacute;gions est peu adapt&eacute;e au climat &agrave; venir. </p><p>L&rsquo;identification de g&egrave;nes adapt&eacute;s aux futures conditions climatiques ouvre la voie &agrave; la cr&eacute;ation de nouvelles vari&eacute;t&eacute;s de ray-grass anglais. Elles pourront &ecirc;tre utilis&eacute;es pour le semis de prairies temporaires adapt&eacute;es aux futurs climats r&eacute;gionaux de l&rsquo;Europe. Selon les chercheurs, l&rsquo;introduction de prairies temporaires dans les rotations est l&rsquo;un des leviers agro&eacute;cologiques les plus efficaces pour la fourniture de multiples services &eacute;cosyst&eacute;miques, et en particulier le stockage de carbone dans les sols.</p>


Des chercheurs de l’Inrae et de l’Ecole pratique des hautes études ont recensé 374 gènes potentiellement impliqués dans l’adaptation du ray-grass anglais au changement climatique. Ils seront à la source de nouvelles variétés.

La génétique, alliée des prairies face au changement climatique

<p>En mars 2020, les 32es Entretiens du Beaujolais devaient se tenir au Lyc&eacute;e de Bel Air &agrave; Saint-Jean-d&rsquo;Ardi&egrave;res. La Sicarex Beaujolais et l&rsquo;Institut fran&ccedil;ais de la vigne et du vin (IFV) proposaient d&rsquo;explorer la th&eacute;matique des sols, &agrave; travers plusieurs entr&eacute;es telles que les micro-organismes, la mati&egrave;re organique, la r&eacute;serve utile ou encore le stockage de carbone. En raison de la crise sanitaire et du confinement g&eacute;n&eacute;ral proclam&eacute; quelques jours auparavant, les deux organismes avaient, en toute logique, d&eacute;cid&eacute; du report de ces 32es Entretiens du Beaujolais &agrave; 2021. Promesse tenue. Le sujet sera le m&ecirc;me : &laquo; La face cach&eacute;e des sols du Beaujolais &raquo;. Seul le format va changer avec la programmation de trois webinaires, les mardi 16, mercredi 17 et jeudi 18 mars, de 17 h &agrave; 18 h.</p><figure  style="text-align: center;">
    <iframe type="text/html" width="640" height="360" src="https://www.youtube.com/embed/dIBMRAQlT4A?autoplay=0"
            frameborder="0"></iframe>
    <figcaption>beaujolais</figcaption>
</figure>
<p>Mardi 16 mars, la qualit&eacute; des sols viticoles du Beaujolais sera le premier th&egrave;me abord&eacute;, avec deux interventions, celles de R&eacute;mi Chaussod, du laboratoire SEMSE, sur les outils d&rsquo;&eacute;valuation de la qualit&eacute; des sols. Jean-Yves Cahurel interviendra lui sur l&rsquo;importance de la p&eacute;dologie et des pratiques culturales. Au lendemain du 1er webinaire sur la qualit&eacute; des sols viticoles, mercredi 17 mars, la Sicarex Beaujolais et l&rsquo;IFV ont pr&eacute;vu un 2e volet sur les sols et la mati&egrave;re organique en viticulture. Apr&egrave;s la pr&eacute;sentation de Nicolas Besset, conseiller viticole &agrave; la chambre d&rsquo;agriculture, Jean-Yves Cahurel interviendra de nouveau pour pr&eacute;senter l&rsquo;int&eacute;r&ecirc;t de la gestion de la mati&egrave;re organique sur les caract&eacute;ristiques du sol, avec des r&eacute;sultats en Beaujolais et au niveau national. Enfin, le 3e et dernier volet du jeudi 18 mars aura pour th&eacute;matique le sol, la vigne et l&rsquo;eau. Jean-Christophe Payan (IFV) abordera la mesure de la contrainte hydrique dans un vignoble. Et Jean-Yves Cahurel &eacute;tablira un &eacute;tat des lieux de cette contrainte hydrique subie par la vigne en Beaujolais, tout en donnant des perspectives pour la suite.</p><p style="text-align:right;"><em>David Duvern</em>ay</p>


Entretien de Jean-Yves CAHUREL Ingénieur à l'Institut français de la vigne et du vin. 
Suite au report des Entretiens du Beaujolais en 2020, la Sicarex Beaujolais et l’Institut français de la vigne et du vin feront à nouveau la part belle aux sols du Beaujolais, à travers plusieurs entrées.

[Vidéo] La face cachée des sols du Beaujolais

<p>105 participants, 23 laur&eacute;ats r&eacute;gionaux mais seulement 5 laur&eacute;ats nationaux et 2 prix sp&eacute;ciaux&nbsp;: malgr&eacute; le niveau des candidats, il a fallu trancher. C&rsquo;est le 10 mars qu&rsquo;a eu lieu en visio l&rsquo;annonce des grands gagnants du concours des Talents des Fruits &amp; L&eacute;gumes, organis&eacute; par Interfel et le CTIFL (lire aussi FLD Mag de d&eacute;cembre 2020). Ce qui &eacute;tait autrefois le Concours d&rsquo;Etalage a encore eu un beau succ&egrave;s cette ann&eacute;e, malgr&eacute; les contraintes d&rsquo;organisation li&eacute;e &agrave; la crise sanitaire.</p>

<p><em>&laquo;&nbsp;Certes, les Talents des Fruits &amp; L&eacute;gumes, c&rsquo;est un concours. Mais l&rsquo;ensemble des participants a port&eacute; haut la fili&egrave;re des fruits et l&eacute;gumes, avec des savoir-faire et des mises en avant exceptionnels. A c&ocirc;t&eacute; des MOF, nous avons donc tout un r&eacute;servoir de grande qualit&eacute; qui met en &eacute;vidence notre fili&egrave;re&nbsp;&raquo;</em>, se r&eacute;jouit Laurent Grandin, pr&eacute;sident d&rsquo;Interfel, au c&ocirc;t&eacute; de Jacques Rouchauss&eacute;, pr&eacute;sident du CTIFL.</p>

<p>Les laur&eacute;ats ont &eacute;t&eacute; s&eacute;lectionn&eacute;s par un jury d&rsquo;experts du CTIFL sur l&rsquo;impression g&eacute;n&eacute;ral de leur rayon/&eacute;tal, l&rsquo;assortiment, la qualit&eacute; et la fra&icirc;cheur, l&rsquo;information consommateurs et la mise en avant des produits de saison, des animations&hellip; Ils b&eacute;n&eacute;ficieront de kits PLV, d&rsquo;animations en magasin par les di&eacute;t&eacute;ticiennes d&rsquo;Interfel, d&rsquo;une mise en avant sur les r&eacute;seaux sociaux par le partage des vid&eacute;os de la remise des prix et de leur portrait&hellip;</p>

<h3 class="encadre"><strong>Les cinq laur&eacute;ats nationaux et les deux Coup de c&oelig;ur </strong></h3>

<p class="encadre"><strong>Cat&eacute;gorie Primeur sur march&eacute;&nbsp;: </strong>Christiane Delicourt-Morantin, Le Karr&eacute; Bio, Lorient (56) - R&eacute;gion Nord-Ouest&#8239;</p>

<p class="encadre"><strong>Cat&eacute;gorie Primeur en magasin&nbsp;: </strong>Micka&euml;l Tourgis, Mon Bon March&eacute;, Br&eacute;al-sous-Montfort (35) - R&eacute;gion Nord-Ouest&#8239;<strong>&nbsp;</strong></p>

<p class="encadre"><strong>Cat&eacute;gorie Commerce de Proximit&eacute;&nbsp;: </strong>Nicolas Jubin, Vival Plaine &agrave; St Martin La Plaine (42) - R&eacute;gion Sud-Est&#8239;</p>

<p class="encadre"><strong>Cat&eacute;gorie Supermarch&eacute;&nbsp;: </strong>Nicolas Gillet, Intermarch&eacute; Grandchamp des Fontaines (44) - R&eacute;gion Nord-Ouest&#8239;</p>

<p class="encadre"><strong>Cat&eacute;gorie Hypermarch&eacute;&nbsp;: </strong>Agn&egrave;s Bendahmane, Hyper U Les Arcs, Les Arcs Sur Argens (83) &ndash; R&eacute;gion Sud-Est</p>

<p class="encadre"><strong>Coup de c&oelig;ur Primeur&nbsp;: </strong>David Dohin, Cr&eacute;ation Primeur, Can&eacute;jan (33) &ndash; R&eacute;gion Sud-Ouest</p>

<p class="encadre"><strong>Coup de c&oelig;ur Grande distribution&nbsp;: </strong>Christophe Burgun, Intermarch&eacute; des Faienceries</p>

<p>Cette ann&eacute;e a vu la remise in&eacute;dite de deux prix sp&eacute;ciaux, les Coups de c&oelig;ur Primeur et Grande Distribution, car les laur&eacute;ats m&eacute;ritaient une reconnaissance de l&rsquo;avis du jury. <em>&laquo;&nbsp;Ces prix confirment l&rsquo;excellent niveau des candidats&nbsp;&raquo;,</em> estime avec &eacute;motion Christian Berthe, pr&eacute;sident ex&eacute;cutif de la Commission Communication d&rsquo;Interfel.</p>

<figure role="group"><div alt="talens 3" data-embed-button="media_browser" data-entity-embed-display="media_image" data-entity-type="media" data-entity-uuid="a6754b93-4287-4740-a0d8-eb2c97e54083" title="talens 3" data-langcode="fr" class="embedded-entity">  <img src="https://www.reussir.fr/fruits-legumes/sites/fruits-legumes/files/FMAG1278_DIRECT_TALENTSFEL_LEAD_2.jpg" alt="talens 3" typeof="foaf:Image" /></div>
<figcaption>Les jur&eacute;s ont jug&eacute; entre autres l'impression du rayon, la fra&icirc;cheur, l'assortiment, l'information consommateur et les services....  (c) Julia Commandeur - FLD</figcaption></figure><h3><strong>Evolution des m&eacute;tiers&nbsp;: r&eacute;seaux sociaux, snacking&hellip;</strong></h3>

<p>Chrystel Tesseydre, pr&eacute;sidente de Saveur Commerce, a soulign&eacute;, pour les primeurs,<em> &laquo;&nbsp;la qualit&eacute; exceptionnelle&nbsp;&raquo; </em>de cette &eacute;dition, avec des savoir-faire historiques mais aussi la prise en compte <em>&laquo;&nbsp;des enjeux nouveaux tels que l&rsquo;anti-gaspillage, l&rsquo;environnement et d&eacute;sormais les enjeux sanitaires&nbsp;&raquo;</em>. Comme le souligne le laur&eacute;at Micka&euml;l Tourgis, primeur en magasin Mon Bon March&eacute;, qui a entre autres mis en place un bar &agrave; salades, <em>&laquo;&nbsp;notre m&eacute;tier &eacute;volue avec le consommateur et ses attentes. L&rsquo;id&eacute;e n&rsquo;est pas de faire des choses novatrices pour &ecirc;tre novateur mais de suivre le sens du commerce.&nbsp;&raquo;</em></p>

<p>David Dohin, le primeur Coup de C&oelig;ur, l&rsquo;a bien compris, puisqu&rsquo;il est tr&egrave;s pr&eacute;sent sur les r&eacute;seaux sociaux, s&rsquo;adressant &agrave; son public r&eacute;guli&egrave;rement&nbsp;: <em>&laquo;&nbsp;Les r&eacute;seaux sociaux sont une source de nouveaux clients et de dialogue.&nbsp;&raquo;</em> Christophe Burgun, lui, responsable rayon fruits et l&eacute;gumes, n&rsquo;h&eacute;site pas &agrave; aller dans le rayon s&rsquo;adresser directement aux clients, pour les conseiller et surtout jauger de leur satisfaction.</p>

<h3><strong>La grande distribution aussi </strong></h3>

<p>Dialogue et proximit&eacute; sont donc &ocirc; combien importants, d&rsquo;autant plus dans cette p&eacute;riode de crise Covid. <em>&laquo;&nbsp;Les magasins de proximit&eacute; ont tr&egrave;s sollicit&eacute;s cette ann&eacute;e&nbsp;&raquo;,</em> rappelle Georges Daniel, d&eacute;l&eacute;gu&eacute; de la Commission Commerce et Distribution &agrave; Interfel et repr&eacute;sentant de la FCD. Christophe Bonno, repr&eacute;sentant de la FCA, confirme&nbsp;: <em>&laquo;&nbsp;Les supermarch&eacute;s et hypermarch&eacute;s sont certes des g&eacute;n&eacute;ralistes mais les candidats ont montr&eacute; une vraie expertise dans les fruits et l&eacute;gumes. Ce rayon a &eacute;t&eacute; tr&egrave;s sollicit&eacute; pendant les confinements et il permet de fid&eacute;liser les consommateurs.&nbsp;&raquo; </em></p>

<p>La grande distribution l&rsquo;a bien compris et joue donc elle aussi sur le local, la fra&icirc;cheur, l&rsquo;anti-gaspi. Les laur&eacute;ats ont ainsi montr&eacute; des d&eacute;marches de travail en flux tendu, d&rsquo;anti-gaspi, d&rsquo;approvisionnement local&hellip; Exemple avec l&rsquo;initiative des paniers garnis de l&rsquo;Intermarch&eacute; Grandchamp des Fontaines, des paniers de l&eacute;gumes &agrave; 10&euro; uniquement locaux.</p>

<figure role="group"><div alt="talents 2" data-embed-button="media_browser" data-entity-embed-display="media_image" data-entity-type="media" data-entity-uuid="7196aaa1-4aa4-4d60-aacc-8878b0440e41" title="talents 2" data-langcode="fr" class="embedded-entity">  <img src="https://www.reussir.fr/fruits-legumes/sites/fruits-legumes/files/interfel%20talents%202.jpg" alt="talents 2" typeof="foaf:Image" /></div>
<figcaption>Cinq laur&eacute;ats nationaux sur les 23 r&eacute;gionaux. (c) Capture d'&eacute;cran - FLD/ Interfel CTIFL</figcaption></figure><table><tbody><tr><td>
			<h3 class="normal"><strong>Les 23 laur&eacute;ats r&eacute;gionaux</strong></h3>

			<p class="normal">Pour m&eacute;moire, la liste de tous les laur&eacute;ats r&eacute;gionaux :</p>

			<p class="normal"><strong>Cat&eacute;gorie Hypermarch&eacute;</strong></p>

			<p class="normal">Julie Potard, Auchan Plaisir (78) - R&eacute;gion Ile-de-France&nbsp;</p>

			<p class="normal">Abdelhak Baitiche, Leclerc Saint-Louis (68) &ndash; R&eacute;gion Nord-Est</p>

			<p class="normal">ex aequo&nbsp;: Eric Laizeau, Auchan Gien (45) / Gabriel Diodat, Leclerc Querqueville (50) - &nbsp;Nord-Ouest</p>

			<p class="normal">Agn&egrave;s Bendahmane, Hyper U Les Arcs, Les Arcs Sur Argens (83) &ndash; R&eacute;gion Sud-Est</p>

			<p class="normal">Jean-Louis Raynaud, Cora Limoges (87) - R&eacute;gion Sud-Ouest</p>

			<p class="normal"><strong>Cat&eacute;gorie Supermarch&eacute;</strong></p>

			<p class="normal">Cannelle Gouin, Auchan Supermarch&eacute; St Germain Les Corbeil (91) - R&eacute;gion Ile-De-France&#8239;</p>

			<p class="normal">Jan Colas, Supermarch&eacute; Match G&eacute;rardmer (88) - R&eacute;gion Nord-Est&#8239;</p>

			<p class="normal">Nicolas Gillet, Intermarch&eacute; Grandchamp des Fontaines (44) - R&eacute;gion Nord-Ouest&#8239;</p>

			<p class="normal">Didier Demacon, Intermarch&eacute; La Grand Combe (30) - R&eacute;gion Sud-Est</p>

			<p class="normal">Rachida Gallouch, Intermarch&eacute; Valence d&rsquo;Agen (82) - R&eacute;gion Sud-Ouest</p>

			<p class="normal"><strong>Cat&eacute;gorie Commerce de Proximit&eacute;</strong></p>

			<p class="normal">St&eacute;phane Prevot, Biocoop Trignac (44) - R&eacute;gion Nord-Ouest&#8239;</p>

			<p class="normal">Nicolas Jubin, Vival Plaine &agrave; St Martin La Plaine (42) - R&eacute;gion Sud-Est&#8239;</p>

			<p class="normal">Justine Dalmieres, Aveyron Frais &agrave; Baraqueville (12) - R&eacute;gion Sud-Ouest&#8239;</p>

			<p class="normal"><strong>Cat&eacute;gorie Primeur en Magasin</strong></p>

			<p class="normal">El-Mahfoud et Abdellah Ladib, Ladibio, Paris (75) - R&eacute;gion Ile-De-France&#8239;</p>

			<p class="normal">Julien Grave, Au Carre Potager, Fresnes-les-Montauban (62) - R&eacute;gion Nord-Est</p>

			<p class="normal">Micka&euml;l Tourgis, Mon Bon March&eacute;, Br&eacute;al-sous-Montfort (35) - R&eacute;gion Nord-Ouest&#8239;</p>

			<p class="normal">Khadyja Tarfah, Princesse Primeur, Roquebrune-sur-Argens (83) - R&eacute;gion Sud-Est</p>

			<p class="normal">Samira Lemaire, Sam&rsquo;s Primeurs, Uzes (30) - R&eacute;gion Sud-Ouest</p>

			<p class="normal"><strong>Cat&eacute;gorie Primeur sur March&eacute;</strong></p>

			<p class="normal">Aur&eacute;lie Decordier, Au Rythme Des Saisons, Boulogne-Billancourt (92) - R&eacute;gion Ile-De-France&#8239;</p>

			<p class="normal">Christiane Delicourt-Morantin, Le Karr&eacute; Bio, Lorient (56) - R&eacute;gion Nord-Ouest&#8239;</p>

			<p class="normal">Olivier Ceyte, Le Potager D&rsquo;olivier, Carpentras&nbsp;(84) - R&eacute;gion Sud-Est</p>

			<p class="normal">Nadia&nbsp;Mora, Les Halles de Bressuire, Bressuire (79) - R&eacute;gion Sud-Ouest&#8239;</p>
			</td>
		</tr></tbody></table><h3 class="normal">&nbsp;</h3>

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Interfel et le CTIFL ont annoncé le 10 mars les lauréats du concours 2020 des Talents Fruits & Légumes. Une édition un peu bousculée par la Covid mais où les candidats ont montré l’excellence du savoir-faire des métiers de primeur et responsable de rayon.

Talents des Fruits & Légumes : fraîcheur, proximité et anti-gaspi, les maîtres mots du concours

<h1>Mais qui sont donc ces ALUME(s) ?</h1><p>En juillet 2016, cette r&eacute;flexion prend vie avec la cr&eacute;ation de l&rsquo;association ALUME, pr&eacute;sid&eacute;e par St&eacute;phane LORIN (agriculteur &agrave; Landivy).<br>Depuis septembre 2016, <strong>la Chambre d&rsquo;agriculture de la Mayenne </strong>accompagne le groupe dans le d&eacute;veloppement de cette activit&eacute; nouvelle pour beaucoup d&rsquo;entre eux. Ainsi, &agrave; la m&ecirc;me date, l&rsquo;association a &eacute;t&eacute; reconnue comme &eacute;tant un Groupement d&rsquo;int&eacute;r&ecirc;t &eacute;conomique et environnemental (GIEE) entre 2016 et fin 2019. Plus r&eacute;cemment (d&eacute;but 2018), le groupe a &eacute;galement &eacute;largi sa r&eacute;flexion &agrave; la limitation de l&rsquo;utilisation de produits phytosanitaires, et s&rsquo;est engag&eacute; dans le programme des Fermes 30.000, issu du plan Ecophyto 2. Cette d&eacute;marche prendra fin au premier trimestre 2021, ce qui n&rsquo;emp&ecirc;chera pas le groupe de voler de ses propres ailes, et de maintenir leur belle dynamique.</p><h1>Enseignements tir&eacute;s du projet depuis sa cr&eacute;ation</h1><p>Dans un premier temps, le groupe a pris en main l&rsquo;outil et s&rsquo;est organis&eacute; afin d&rsquo;approvisionner le s&eacute;choir de fa&ccedil;on r&eacute;guli&egrave;re, et d&rsquo;optimiser la qualit&eacute; des fourrages produits. En d&eacute;but de saison, ils b&acirc;tissent un planning de r&eacute;coltes en fonction de la pr&eacute;cocit&eacute; des parcelles engag&eacute;es dans la d&eacute;marche. Dans cette optique, le groupe a fait le choix de diversifier les cultures fourrag&egrave;res (luzerne, tr&egrave;fle violet, prairies multi-esp&egrave;ces, &hellip;), afin d&rsquo;&eacute;taler les p&eacute;riodes optimales de r&eacute;coltes, pour ainsi r&eacute;pondre &agrave; ce premier objectif.<br>En parall&egrave;le, un r&eacute;f&eacute;rentiel de s&eacute;chage au champ a &eacute;t&eacute; construit et est r&eacute;guli&egrave;rement mis &agrave; jour afin de progresser dans la r&eacute;gularit&eacute; du fourrage entrant au s&eacute;choir (l&rsquo;objectif &eacute;tant d&rsquo;atteindre une teneur en mati&egrave;re s&egrave;che comprise entre 55 et 60 %), tout en maintenant les valeurs alimentaires des fourrages apr&egrave;s la fauche. Les progr&egrave;s ont &eacute;t&eacute; notables sur ce point depuis.<br>Avec un petit peu de recul, les exploitations ont fait des choix (parfois assez tranch&eacute;s), quant aux fourrages produits, &agrave; leur conduite agronomique, et &agrave; leur valorisation animale. Cependant, le groupe &eacute;change constamment sur le co&ucirc;t de production de fourrages, et jusqu&rsquo;au co&ucirc;t alimentaire. C&rsquo;est principalement cette recherche d&rsquo;optimisation qui a constitu&eacute; le moteur du groupe sur la dur&eacute;e du projet.</p><h1>Chiffres cl&eacute; du projet</h1><aside class="factbox">
    <h2>BON &Agrave; SAVOIR</h2>
    <p>Depuis sa cr&eacute;ation, il a &eacute;t&eacute; s&eacute;ch&eacute; environ 2 800 tonnes de mati&egrave;re s&egrave;che de fourrages, dont une moiti&eacute; seulement de luzerne. R&eacute;alisation : Chambre d&rsquo;agriculture Pays de la Loire &ndash; Mars 2021 183 chantiers de r&eacute;colte ont &eacute;t&eacute; r&eacute;alis&eacute;s par la Chambre d&rsquo;agriculture, et ont constitu&eacute; le r&eacute;f&eacute;rentiel de production du groupe. Pour la cr&eacute;ation et le renforcement des r&eacute;f&eacute;rentiels produits, 5 essais agronomiques, 4 protocoles de suivi de chantiers de r&eacute;colte, et 5 essais de mat&eacute;riel ont &eacute;t&eacute; n&eacute;cessaires. 102 ha ont &eacute;t&eacute; mobilis&eacute;s en 2020, dont 64 l&rsquo;ont &eacute;t&eacute; sur au moins 3 cycles de r&eacute;colte. (92 en 2019, 81 en 2018, 67 en 2017 et seulement 52 ha en 2016). Depuis le lancement du projet, les utilisations de produits phytosanitaires ont &eacute;t&eacute; r&eacute;duites de 22 % en moyenne.</p>
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<p style="text-align:right;"><em>Etienne FRUCHET, Chambre d&rsquo;agriculture Pays de la Loire</em></p>


Suite à la mise en place d’une unité de séchage sur le méthaniseur de Fougerolles du Plessis, un groupe de 10 exploitations, et la SARL Fertiwatt, qui l’exploite, ont émis l’idée de s’organiser collectivement pour mettre en place une petite filière de séchage de fourrages.

Séchage collectif de fourrage : l’heure est au bilan pour le Groupe ALUME

<p>Dans le <a href="https://www.arvalis-infos.fr/comment-s-elabore-le-rendement--@/view-16191-arvarticle.html" target="_blank" title="1">cycle d&rsquo;une c&eacute;r&eacute;ale</a>, le stade &laquo;&nbsp;&eacute;pi 1&nbsp;cm&nbsp;&raquo; symbolise le passage entre la phase de tallage et celle de montaison. Lors de cette &eacute;tape cl&eacute;, les plantes sont particuli&egrave;rement sensibles aux accidents climatiques. Des interventions pr&eacute;cises sont aussi rattach&eacute;es &agrave; ce marqueur. Cependant, il n&rsquo;est pas facile de le rep&eacute;rer au champ.<br><br>Le stade &laquo;&nbsp;&eacute;pi 1&nbsp;cm&nbsp;&raquo; est davantage un rep&egrave;re technique qu&rsquo;un stade ph&eacute;nologique pr&eacute;cis. Il est d&rsquo;ailleurs rarement r&eacute;f&eacute;renc&eacute; dans des publications scientifiques, &agrave; la diff&eacute;rence de l&rsquo;&eacute;piaison ou de la floraison. Il conserve n&eacute;anmoins tout son int&eacute;r&ecirc;t pour raisonner la conduite d&rsquo;une culture.</p><h2>Reconna&icirc;tre le stade dans la pratique</h2><p>Le stade &laquo;&nbsp;&eacute;pi 1&nbsp;cm&nbsp;&raquo; est atteint lorsque la distance entre le sommet de l&rsquo;&eacute;pi et le plateau de tallage est, en moyenne, de 1&nbsp;cm sur le ma&icirc;tre-brin (<em>figure&#8239;1</em>). L&rsquo;&eacute;pi ne mesure encore que 2 &agrave; 3&nbsp;mm. Il est d&eacute;j&agrave; en phase de diff&eacute;renciation florale et les &eacute;pillets sont en cours de formation.</p>        
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        <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/4/5/1/1/3841154-1-fre-FR/bba25e3dfc6f-figure-1-jpg" alt="" height="550" width="658" /><figcaption>.</figcaption></figure>

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<p>Dans la pratique, pour d&eacute;terminer le stade &laquo;&nbsp;&eacute;pi 1&nbsp;cm&nbsp;&raquo;, il est recommand&eacute; de pr&eacute;lever 20 plantes dans une zone homog&egrave;ne de la parcelle, en &eacute;vitant les passages de roues et les bordures. Il ne faut garder que le ma&icirc;tre-brin, c&rsquo;est-&agrave;-dire la tige la plus d&eacute;velopp&eacute;e de la plante. Ensuite, chaque tige doit &ecirc;tre coup&eacute;e dans le sens de la longueur pour mesurer la distance entre le sommet de l&rsquo;&eacute;pi et la base du plateau de tallage. Ce dernier se situe g&eacute;n&eacute;ralement au niveau du point d&rsquo;insertion des racines. Attention, il arrive parfois qu&rsquo;un faux n&oelig;ud apparaisse sous le plateau de tallage, &agrave; cause d&rsquo;une profondeur de semis trop importante ou d'un exc&egrave;s de densit&eacute; (<em>photo</em>). Il faut alors l&rsquo;exclure de la mesure de hauteur de l&rsquo;&eacute;pi.</p>        
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        <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/7/5/1/1/3841157-1-fre-FR/5dc8a6eb9ece-croquis-jpg" alt="" height="197" width="634" /><figcaption>.</figcaption></figure>

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<p>De nombreux param&egrave;tres sont susceptibles d&rsquo;avancer ou de retarder le stade &laquo;&nbsp;&eacute;pi 1&nbsp;cm&nbsp;&raquo;, &agrave; commencer par le climat, qui peut faire varier la date d&rsquo;apparition de trois semaines. Les plantes ont besoin d&rsquo;un certain cumul de temp&eacute;ratures pour satisfaire leurs <a href="https://www.arvalis-infos.fr/la-vernalisation-un-passage-oblige-pour-fleurir-@/view-17789-arvarticle.html" target="_blank" title="2"><u>besoins en vernalisation</u></a> et en <a href="https://www.arvalis-infos.fr/la-precocite-varietale-sous-le-joug-de-mecanismes-complexes-@/view-17996-arvarticle.html" target="_blank" title="3">photop&eacute;riode</a>, notamment en sortie d&rsquo;hiver. Et ces besoins sont &eacute;troitement li&eacute;s &agrave; la <a href="https://www.arvalis-infos.fr/performances-des-varietes-de-ble-tendre-disponibles-en-2019-@/view-23095-arvarticle.html" target="_blank" title="4">vari&eacute;t&eacute;</a>.</p><h2>Un rep&egrave;re pour intervenir</h2><h3>Le deuxi&egrave;me apport d&rsquo;azote</h3><p>Le stade &laquo;&nbsp;&eacute;pi 1&nbsp;cm&nbsp;&raquo; marque le d&eacute;but de la montaison. En deux mois, la culture passe d&rsquo;environ 1&nbsp;t &agrave; 10-15&nbsp;t de MS/&#8202;ha &agrave; la floraison. Elle va absorber 150&nbsp;kg d&rsquo;azote voire plus. Il est donc important d&rsquo;accompagner cette croissance en apportant l&rsquo;azote n&eacute;cessaire. Le stade &laquo;&nbsp;&eacute;pi 1&nbsp;cm&nbsp;&raquo; n&rsquo;est qu&rsquo;indicatif. Les apports peuvent ais&eacute;ment &ecirc;tre anticip&eacute;s ou retard&eacute;s pour tenir compte de fortes disponibilit&eacute;s en azote du sol ou pour profiter d&rsquo;un &eacute;pisode pluvieux. Cet apport d&rsquo;azote permet la mont&eacute;e des talles &agrave; &eacute;pi. Un apport trop &eacute;lev&eacute; conduit &agrave; un couvert trop dense. S&rsquo;il est trop faible, il fait r&eacute;gresser des tiges et abaisse la fertilit&eacute; &eacute;pi. L&rsquo;<a href="https://www.arvalis-infos.fr/apports-epi-1-cm-surveiller-la-reprise-de-vegetation-@/view-9544-arvarticle.html" target="_blank" title="5"><u>apport &agrave; &eacute;pi 1&nbsp;cm</u></a> doit donc &ecirc;tre pens&eacute; dans le cadre d&rsquo;une r&eacute;flexion plus globale de la strat&eacute;gie de fertilisation azot&eacute;e.</p><h3>Le r&eacute;gulateur de croissance</h3><p>C&rsquo;est autour de ce stade que peuvent &ecirc;tre appliqu&eacute;s les <a href="https://www.arvalis-infos.fr/appliquer-les-regulateurs-dans-des-conditions-climatiques-favorables-@/view-9687-arvarticle.html" target="_blank" title="6">r&eacute;gulateurs de croissance</a> de type anti-gibb&eacute;r&eacute;liques. G&eacute;n&eacute;ralement, ce sont les sp&eacute;cialit&eacute;s &agrave; base de chlorm&eacute;quat qui sont employ&eacute;es. En effet, cette substance agit sur l&rsquo;allongement des premiers entre-n&oelig;uds de la tige, conduisant &agrave; son renforcement. Il est possible de <a href="https://www.arvalis-infos.fr/verse-physiologique-comment-estimer-le-risque-sur-cereales-a-paille--@/view-17952-arvarticle.html" target="_blank" title="7">raisonner cette intervention</a> en s&rsquo;appuyant sur la sensibilit&eacute; vari&eacute;tale et le niveau de tallage &agrave; ce moment-l&agrave;. La recommandation de r&eacute;gulation peut encore &ecirc;tre affin&eacute;e en attendant le <a href="https://www.arvalis-infos.fr/cereales-a-paille-reconna-tre-des-stades-et-des-maladies-@/view-14871-arvarticle.html" target="_blank" title="8">stade 1-2 n&oelig;uds</a> et en prenant en compte le climat r&eacute;el du d&eacute;but de montaison.</p><h3>Un d&eacute;sherbage de rattrapage</h3><p>Le stade &laquo;&nbsp;&eacute;pi 1&nbsp;cm&nbsp;&raquo; correspond &agrave; une p&eacute;riode o&ugrave; l&rsquo;indice foliaire de la culture augmente. Toute application d&rsquo;herbicide &agrave; ce stade,&nbsp;ou apr&egrave;s,<em>&nbsp;</em>est donc peu adapt&eacute;e &agrave; la ma&icirc;trise d&rsquo;adventices jeunes. Une exp&eacute;rimentation men&eacute;e en&#8239;2010 et&#8239;2011 a montr&eacute; que le d&eacute;sherbage vers &laquo;&nbsp;&eacute;pi 1&nbsp;cm&nbsp;&raquo;, malgr&eacute; la fertilisation azot&eacute;e <em>ad hoc</em>, ne permet pas de maintenir le potentiel de rendement. Il est donc essentiel de contr&ocirc;ler les adventices d&egrave;s que possible, en tenant compte des conditions climatiques. Cette r&egrave;gle est valable pour la conduite du d&eacute;sherbage global de la parcelle. En revanche, il est possible de r&eacute;aliser des d&eacute;sherbages cibl&eacute;s, sur des adventices qui auraient &eacute;chapp&eacute; aux herbicides pr&eacute;coces, comme le <a href="https://www.arvalis-infos.fr/conna-tre-et-controler-le-chardon-des-champs-@/view-25640-arvarticle.html" target="_blank" title="9">chardon</a>. Dans ces situations, le stade &laquo;&nbsp;&eacute;pi 1&nbsp;cm&nbsp;&raquo; est parfois trop pr&eacute;coce et il convient d&rsquo;attendre le stade 1-2&nbsp;n&oelig;uds&nbsp;pour r&eacute;aliser une application efficace.</p><h3>Un fongicide contre la rouille jaune</h3><p>La protection foliaire contre les maladies du bl&eacute; ne d&eacute;marre pas avant le 1<sup>er</sup> n&oelig;ud. Exceptionnellement, sur vari&eacute;t&eacute;s sensibles, il est possible d&rsquo;intervenir d&egrave;s le stade &eacute;pi 1 cm&nbsp;pour <a href="https://www.arvalis-infos.fr/la-rouille-jaune-une-maladie-a-caractere-explosif-@/view-12560-arvarticle.html" target="_blank" title="10"><u>ma&icirc;triser la rouille jaune</u></a> qui se caract&eacute;rise par l&rsquo;apparition de petits foyers avec des pustules pulv&eacute;rulentes. La rouille jaune est la maladie qui montre la plus forte nuisibilit&eacute;, d&rsquo;o&ugrave; ce stade d&rsquo;intervention particuli&egrave;rement pr&eacute;coce.</p><p style="text-align:right;"><em><a href="https://www.arvalis-infos.fr/contact-@/view-118-dynamicform.html?destinataire=dstannuaire_1276">C&eacute;cile GARCIA </a>- <a href="https://www.arvalis-infos.fr/contact-@/view-118-dynamicform.html?destinataire=dstannuaire_338">Ludovic BONIN - </a><a href="https://www.arvalis-infos.fr/contact-@/view-118-dynamicform.html?destinataire=dstannuaire_2142">Jean-Yves MAUFRAS </a>- <a href="https://www.arvalis-infos.fr/contact-@/view-118-dynamicform.html?destinataire=dstannuaire_5440">Francesca DEGAN chez ARVALIS - Institut du v&eacute;g&eacute;ta</a>l</em></p>


Fertilisation azotée, régulateur de croissance, désherbage de rattrapage, fongicide… Le stade « épi 1 cm » constitue un repère pour le raisonnement de nombreuses interventions.

Stade épi 1 cm du blé : un marqueur déterminant à savoir repérer

        
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        <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/7/5/4/0/3840457-1-fre-FR/295a2fab18ca-2021-03-17-tourteaux-png" alt="" height="1177" width="1054" /><figcaption>Tourteaux</figcaption></figure>

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<p>&nbsp;</p><div style="border:1px solid #84AF4B;margin-top:20px;" style="font-family: Montserrat,sans-serif;"> <table border="0" cellpadding="2" cellspacing="2"> <tr bgcolor="#84AF4B" style="color:white;"> <td colspan="2">Tendance prix</td> </tr> <tr> <td> <img src="https://www.strategie-grains.com/images/pictoStable.png" alt=""/> </td> <td>Stabilisation des prix &agrave; court terme avec la moisson au Br&eacute;sil</td> </tr> <tr> <td> <img src="https://www.strategie-grains.com/images/pictoHausse.png" alt=""/> </td> <td>Potentiel de rebond limit&eacute; en fin de campagne par le risque de peste porcine en Chine, sauf en cas de probl&egrave;me de r&eacute;colte de soja en Argentine</td> </tr> </table> </div> 
<h2>La bonne dynamique de trituration accro&icirc;t les disponibilit&eacute;s</h2><p>Depuis le 10 f&eacute;vrier, les cours du tourteau de soja ont poursuivi leur baisse. Le prix fob du tourteau argentin affiche un net repli de 58 $/t sur le mois (&agrave; 427,5 $/t) compte tenu de l&rsquo;accroissement des disponibilit&eacute;s exportables, &agrave; la suite d&rsquo;une nette augmentation de la trituration en janvier. Dans ses derni&egrave;res pr&eacute;visions, l&rsquo;USDA a revu en hausse la trituration argentine, malgr&eacute; de moindres perspectives de production de graine de soja locale. En d&eacute;pit du retard de moisson engendr&eacute; par les exc&egrave;s de pluies, la CONAB (compagnie nationale d&rsquo;approvisionnement au Br&eacute;sil) s&rsquo;est montr&eacute;e plut&ocirc;t optimiste en remontant son chiffre de r&eacute;colte de 1,3 millions de tonnes, ce qui laisse envisager de tr&egrave;s bonnes disponibilit&eacute;s triturables en Am&eacute;rique du Sud. Les marges de trituration tr&egrave;s attractives ont permis aux principaux pays triturateurs de soja de faire tourner les usines &agrave; plein r&eacute;gime depuis le d&eacute;but de campagne. Malgr&eacute; une trituration un peu d&eacute;cevante en f&eacute;vrier, la production US de tourteau de soja aurait augment&eacute; de 4 % sur octobre-f&eacute;vrier par rapport &agrave; la m&ecirc;me p&eacute;riode en 2019/20. Cette offre abondante en tourteau a continu&eacute; de faire pression sur les prix qui ont c&eacute;d&eacute; pratiquement 35 $/t en un mois sur la bourse de Chicago (&agrave; 449 $/t). Pour s&eacute;curiser leurs approvisionnements, les triturateurs US vont toutefois continuer de faire face &agrave; une rude comp&eacute;tition avec les exportateurs de f&egrave;ves qui profitent de la forte demande chinoise.</p><h2>Le ralentissement potentiel de la demande porcine en Chine inqui&egrave;te</h2><p>De nombreux contacts ont alert&eacute; sur une reprise notable de l&rsquo;&eacute;pid&eacute;mie de peste porcine africaine (PPA) en Chine qui aurait engendr&eacute; une mortalit&eacute; accrue au cours des derniers mois. Apr&egrave;s la perte potentielle de plusieurs millions de t&ecirc;tes durant les mois d&rsquo;hiver, les op&eacute;rateurs locaux se sont inqui&eacute;t&eacute;s d&rsquo;une d&eacute;gradation de la situation sanitaire. Face aux perspectives de tassement de la croissance voire de baisse de la demande animale, les prix du tourteau de soja sur le march&eacute; &agrave; terme chinois ont chut&eacute; de plus de 12 % depuis le 10 f&eacute;vrier. Plusieurs &eacute;l&eacute;ments convergent en faveur d&rsquo;une reprise notable de l&rsquo;&eacute;pid&eacute;mie. Selon des estimations publi&eacute;es par une source locale, l&rsquo;effectif des truies en f&eacute;vrier 2021 aurait recul&eacute; de 5 % par rapport &agrave; janvier alors qu&rsquo;il n&rsquo;avait cess&eacute; de cro&icirc;tre depuis ao&ucirc;t 2019. En outre, la production d&rsquo;aliments compos&eacute;s destin&eacute;s aux porcs affiche un fort recul de 26 % entre janvier et f&eacute;vrier. Cette baisse qui est partiellement imputable &agrave; la fermeture temporaire des usines durant le nouvel an chinois, pourrait aussi s&rsquo;expliquer par une nette r&eacute;duction des effectifs dans les &eacute;levages. Si la situation sanitaire le permet, la production pourrait tout de m&ecirc;me progresser de 14 % en 2021 selon les attach&eacute;s de l&rsquo;USDA. Nous maintenons &eacute;galement l&rsquo;hypoth&egrave;se d&rsquo;une hausse marqu&eacute;e des effectifs &agrave; ce stade de la campagne mais ce risque sanitaire majeur qui concerne &eacute;galement bien d&rsquo;autres pays asiatiques reste &agrave; suivre de tr&egrave;s pr&egrave;s.</p><h2>L&eacute;g&egrave;re r&eacute;vision en hausse des besoins animaux dans l&rsquo;UE</h2><p>Le prix des tourteaux &agrave; Montoir a suivi la baisse des prix mondiaux en c&eacute;dant 45 &euro;/t sur le mois (&agrave; 424 &euro;/t). A l&rsquo;&eacute;chelle de l&rsquo;UE, nous envisageons d&eacute;sormais une baisse des besoins animaux un peu plus mod&eacute;r&eacute;e que pr&eacute;vu auparavant (-1 % seulement). Ce mois-ci, nous avons revu en hausse notre pr&eacute;vision de production d&rsquo;aliments compos&eacute;s dans ce secteur pour tenir compte d&rsquo;un effectif porcin s&rsquo;av&eacute;rant plus important que pr&eacute;vu. Selon les derni&egrave;res statistiques de cheptels, le nombre de porcs de l&rsquo;UE &agrave; l&rsquo;engraissement recens&eacute; en d&eacute;cembre 2020 augmente de 3 % sur une ann&eacute;e, ce qui compense la baisse de 1,7 % du nombre de truies saillies par rapport &agrave; d&eacute;cembre 2019. Toutes cat&eacute;gories confondues, le cheptel porcin UE affiche une hausse de 1 % sur l&rsquo;ann&eacute;e. En campagne 2020/21, les productions d&rsquo;aliments compos&eacute;s pour porcins et bovins pourraient finalement rester assez stables par rapport &agrave; 2019/20. En revanche, nous envisageons toujours un repli notable de la production d&rsquo;aliments compos&eacute;s dans le secteur volailles (-2%) en raison de l&rsquo;effritement des marges.</p><p>&nbsp;</p><p style="font-family: Montserrat,sans-serif;font-size:1.6em;"> <img style="vertical-align:middle;" src="https://www.strategie-grains.com/images/expert.png" alt=""/> <strong> L'avis de Tallage</strong></p><p style="font-family: Montserrat,sans-serif;"><strong> Apr&egrave;s le repli des prix du tourteau de soja constat&eacute; ce mois-ci, le potentiel de baisse additionnel appara&icirc;t limit&eacute; compte tenu du rapide tarissement attendu de l&rsquo;offre triturable aux US. Une fois les r&eacute;coltes sud-am&eacute;ricaines s&eacute;curis&eacute;es, l&rsquo;amenuisement progressif des disponibilit&eacute;s mondiales pourrait s&rsquo;accompagner d&rsquo;une moindre demande animale en Chine o&ugrave; l&rsquo;&eacute;pid&eacute;mie de peste porcine a repris de la vigueur. Le bilan de tourteau pourrait se d&eacute;tendre voire s&rsquo;alourdir en cas d&rsquo;abattages massifs de porcs, ce qui serait baissier pour les prix. Les cours devraient n&eacute;anmoins rebondir un peu en fin de campagne si l&rsquo;&eacute;pizootie n&rsquo;emp&ecirc;che pas l&rsquo;expansion pr&eacute;vue du cheptel porcin. Une r&eacute;colte argentine s&rsquo;av&eacute;rant d&eacute;cevante apporterait aussi du soutien. </strong> </p>



[Tallage - Analyse Moyen Terme] Les bonnes disponibilités triturables en Amérique du Sud pourraient maintenir sous pression les cotations des tourteaux à court terme. Une trop forte recrudescence de cas de peste porcine africaine en Chine érodant le potentiel de croissance de la demande animale limiterait le rebond des prix en fin de campagne

Tourteaux : la remontée des stocks prévisionnels de tourteau de soja fait reculer les prix

<p>Ma tendre Elise, je sors de chez Benjamin Chamoy. Il est c&eacute;r&eacute;alier et &eacute;leveur &agrave; Romilly-la-Puthenaye dans l&rsquo;Eure et est pass&eacute; dans le documentaire <a href="https://www.france.tv/france-2/nous-paysans/2264015-nous-paysans.html" target="_blank">&laquo; Nous paysans &raquo;</a> diffus&eacute; sur France 2 le 23 f&eacute;vrier dernier. &laquo;&nbsp;C&rsquo;est merveilleux cette communication positive, &ccedil;a fait chaud au c&oelig;ur. J&rsquo;ai re&ccedil;u plein de messages de sympathie apr&egrave;s la diffusion &raquo;, m&rsquo;a-t-il confi&eacute;.</p>

<h3>M&ecirc;me pas peur</h3>

<p>M&ecirc;me pas peur, Benjamin, et pourtant... La t&eacute;l&eacute;vision fran&ccedil;aise, et plus particuli&egrave;rement France 2 &agrave; travers ses &eacute;missions anxiog&egrave;nes comme &laquo;&nbsp;Cash Investigation &raquo; ou bien encore &laquo; Envoy&eacute; sp&eacute;cial &raquo;, ne fait pas dans la dentelle quand elle traite d&rsquo;agriculture. Elle utilise bien souvent des clich&eacute;s pr&eacute;format&eacute;s non pas pour montrer une v&eacute;rit&eacute;, mais pour abonder le discours qui lui sied. Un discours bas&eacute; sur le doute et la suspicion, voire la peur. Un discours bien souvent &agrave; charge et dans le sens du bien-pensant parisien qui veut toujours laver plus vert que vert. Les m&eacute;chants sont toujours du m&ecirc;me c&ocirc;t&eacute; : celui du syndicalisme agricole majoritaire et de l&rsquo;agriculture qualifi&eacute;e de &laquo;&nbsp;productiviste&nbsp;&raquo; pour &eacute;viter d&rsquo;utiliser le terme de &laquo;&nbsp;conventionnelle &raquo;. Je me souviens de Damien Lacombe (pr&eacute;sident de Sodiaal) jet&eacute; en p&acirc;ture &agrave; la vindicte populaire dans &laquo;&nbsp;Cash Investigation&nbsp;&raquo; en janvier 2018. Un reportage o&ugrave; le fils de Raymond Lacombe (pr&eacute;sident de la FNSEA de 1986 &agrave; 1992 aujourd&rsquo;hui d&eacute;c&eacute;d&eacute;), et de Marie-Th&eacute;r&egrave;se Lacombe, &eacute;tait film&eacute; dans un bureau qui ne ressemblait en rien &agrave; son quotidien. Sa contradictrice l&rsquo;avait &eacute;t&eacute; sous sa stabulation selon une mise en sc&egrave;ne savamment orchestr&eacute;e. Pan sur le bec des grosses coop&eacute;ratives. La proie du jour &agrave; abattre.<br />
Rien de tout cela dans &laquo; Nous paysans &raquo;. Benjamin a &eacute;t&eacute; directement approch&eacute; par Agn&egrave;s Poirier, r&eacute;alisatrice avec Fabien B&eacute;ziat de ce documentaire. Elle cherchait une famille historiquement ancr&eacute;e &agrave; un territoire. &Ccedil;a tombe bien, &laquo; cela fait 5 g&eacute;n&eacute;rations que nous sommes l&agrave; &raquo;, commente Didier, le p&egrave;re de Benjamin.</p>

<h3>Savoir rebondir</h3>

<p>Le tournage s&rsquo;est d&eacute;roul&eacute; en octobre dernier. La matin&eacute;e en ext&eacute;rieur consacr&eacute;e aux plans de coupe. L&rsquo;apr&egrave;s-midi dans la salle &agrave; manger pour le son. &laquo; Nous avons re&ccedil;u un lien pour visionner en avant-premi&egrave;re le docu. Tout s&rsquo;est d&eacute;roul&eacute; dans la confiance et la transparence, aucune trahison, a appr&eacute;ci&eacute; notre agriculteur. La formidable &eacute;volution de l&rsquo;agriculture avec ses enjeux majeurs a &eacute;t&eacute; mise en avant. Cela va nous aider &agrave; nous reconnecter avec la soci&eacute;t&eacute;. C&rsquo;est un bon tremplin pour communiquer positivement sur les bases de notre m&eacute;tier. &raquo;<br />
Personnellement, je n&rsquo;ai pas trop appr&eacute;ci&eacute; la sc&egrave;ne d&rsquo;&eacute;pandage de produits phytosanitaires, des &laquo; pesticides &raquo; pr&eacute;f&egrave;res-tu Elise, par h&eacute;licopt&egrave;re. Cela se pratique encore outre-Atlantique, mais ne l&rsquo;a &eacute;t&eacute; qu&rsquo;&agrave; la marge en France. Jamais vu les pales d&rsquo;un &laquo; pulvh&eacute;licopt&egrave;re &raquo; dans le ciel de Normandie. Mais m&ecirc;me l&agrave;-dessus, Benjamin ne trouve rien &agrave; redire. &laquo; Ce traitement dans les vignes sans aucune protection et cet arrosage par h&eacute;licopt&egrave;re illustrent parfaitement tous les progr&egrave;s et efforts que nous avons r&eacute;alis&eacute;s en la mati&egrave;re. Aujourd&rsquo;hui, c&rsquo;est du bas volume avec des buses anti-d&eacute;rive, des coupures de tron&ccedil;ons gr&acirc;ce au GPS et dans des conditions m&eacute;t&eacute;o contr&ocirc;l&eacute;es et contr&ocirc;lables. &raquo;<br />
Alors merci Agn&egrave;s et Fabien pour ce formidable travail, sans compromis ni parti pris, qui r&eacute;concilie le monde paysan avec France 2. N&rsquo;oublions pas non plus France 3 Normandie qui, en proximit&eacute;, a &eacute;galement fait le job. Tu vois Elise, on peut parler d&rsquo;agriculture sans se f&acirc;cher, en parler autrement, en parler justement sans remettre en cause sa d&eacute;ontologie journalistique. Confraternellement.</p>



Benjamin Chamoy, polyculteur-éleveur à Romilly-la-Puthenaye (27) et son père, Didier, ont particulièrement apprécié le documentaire « Nous paysans » diffusé sur France 2, le 23 février 2021. Docu dans lequel ils figurent et où ils se sont reconnus. Et si c’était l’occasion d’écrire à Elise.

Après « Nous paysans », ma lettre à Elise Lucet

<p>En moins de cinq ans, la surface puyd&ocirc;moise en cultures a diminu&eacute; de pr&egrave;s de 8 000 ha (101 475 ha en 2016 contre 93 565 ha en 2020). En cause, "la d&eacute;prise agricole, la b&eacute;tonisation des terres, la difficult&eacute; du renouvellement des g&eacute;n&eacute;rations ou encore du changement climatique avec ses successions de s&eacute;cheresses et al&eacute;as entra&icirc;nant de mauvais rendements" explique Fr&eacute;d&eacute;ric Moigny, conseiller agronomie &agrave; la Chambre d'agriculture du Puy-de-D&ocirc;me.</p><p><br><strong>- 5 000 ha pour le bl&eacute; en 5 ans</strong></p><p><br>En 2018, AGRESTE &eacute;tablit que seulement 24% des exploitations puyd&ocirc;moises sont sp&eacute;cialis&eacute;es en grandes cultures et 8% en polyculture et poly&eacute;levage. Les cultures c&eacute;r&eacute;ali&egrave;res se partagent ainsi la sole: 42% en bl&eacute;, 13% en ma&iuml;s grain irrigu&eacute; et non irrigu&eacute;, 9% en triticale,&nbsp; 8% en tournesol, 7% en ma&iuml;s fourrage et 7% en ma&iuml;s semence.<br>La production repr&eacute;sente malgr&eacute; tout 8% de la production fran&ccedil;aise de semence de ma&iuml;s. Des fili&egrave;res qualitatives se sont construites autour du bl&eacute; tendre, du ma&iuml;s grain et bien d'autres. Pourtant, depuis le dernier recensement agricole, leurs surfaces ont diminu&eacute;. En moins de cinq ans, pr&egrave;s de 8 000 ha ont &eacute;t&eacute; abandonn&eacute;s et le bl&eacute; tendre d'hiver est la principale victime.<br>La Chambre d'agriculture du Puy-de-D&ocirc;me a ainsi enregistr&eacute; une baisse cumul&eacute;e des surfaces de bl&eacute; tendre d'hiver de plus de 5 000 ha (45 000 ha en 2016 contre 39 700 ha en 2020). Ses rendements diminuent en moyenne de 5q/ha depuis 1989 avec une intensification de ces pertes &agrave; partir des ann&eacute;es 2000 avec en moyenne<br>- 8q/ha en 20 ans. Depuis, la courbe prend des allures de "montagnes russes". Ainsi en 2003, le Puy-de-D&ocirc;me enregistrait une production moyenne inf&eacute;rieure &agrave; 45q/ha,&nbsp; l'ann&eacute;e suivante &agrave; pr&egrave;s de 80q/ha pour rechuter &agrave; 60q/ha en 2005. Depuis, les rendements oscillent dans la fourchette de 45 &agrave; 70 q/ha avec une chute vertigineuse &agrave; 47 q/ha en 2019.</p><p><br><strong>Les autres cultures</strong></p><p><br>A la deuxi&egrave;me place de cette d&eacute;prise, le ma&iuml;s grain non irrigu&eacute; a perdu 2 650 ha depuis 2015. En 2014, le rendement moyen &eacute;tait de 106 q/ha (moyenne quinquennale de 94 q/ha) pour chuter &agrave; 58 q/ha en 2015 et ne plus jamais atteindre les niveaux historiques.<br>En parall&egrave;le, d'autres cultures ont progress&eacute; &agrave; l'image du ma&iuml;s grain irrigu&eacute; (+ 1 500 ha /2015) et du ma&iuml;s semence (+ 650 ha /2015). Le tournesol, dont les surfaces diminuaient, voit aussi sa sole augmenter d&egrave;s 2016 passant de 5 300 ha &agrave; plus de 7 550 ha aujourd'hui. Les rendements sont n&eacute;anmoins en baisse. En 2017, les 6 200 ha cultiv&eacute;s ont produit 19 220 tonnes alors qu'en 2020, sur une surface plus importante, le volume est sensiblement le m&ecirc;me : 18 875 tonnes.</p><p>&nbsp;</p>


La production céréalière puydômoise en baisse, résultat d'une déprise agricole forte, conjuguée aux conséquences du changement climatique et à une succession de mauvais rendements.

En moins de cinq ans, le département du Puy-de-Dôme a perdu près de 8 000 ha de cultures

<p>Pr&eacute;sent principalement dans les massifs montagneux ainsi que sur le pourtour m&eacute;diterran&eacute;en, le pastoralisme couvre entre 1,6 et 1,8 millions d&rsquo;hectares, soit 6% environ de la Surface agricole utile (SAU). On recense environ 40.000 &eacute;levages pastoraux, qui ont pour point commun la pratique d&rsquo;un p&acirc;turage extensif, tout ou partie de l&rsquo;ann&eacute;e, valorisant les ressources fourrag&egrave;res des espaces naturels.</p><p>Le pastoralisme a aussi des dimensions culturelles, sociales et environnementales. Historiquement, il a contribu&eacute; &agrave; fa&ccedil;onner les paysages et l'organisation &eacute;conomique des populations rurales. Il rev&ecirc;t une dimension patrimoniale, au travers de la transhumance, de la figure du berger, de la typicit&eacute; du b&acirc;ti (cabanes, abreuvoirs, etc.), de l&rsquo;entretien des paysages ouverts et de la gastronomie (signes de qualit&eacute; et d&rsquo;origine), autant d&rsquo;&eacute;l&eacute;ments favorables au tourisme. Le pastoralisme joue aussi un r&ocirc;le positif dans la pr&eacute;servation de la biodiversit&eacute; et la pr&eacute;vention de risques naturels (incendies, avalanches). Mais il est expos&eacute; &agrave; diff&eacute;rentes menaces, naturelles, &eacute;conomiques et sociologiques, qu&rsquo;une &eacute;tude du minist&egrave;re de l&rsquo;Agriculture a appr&eacute;hend&eacute;es, en dessinant trois horizons possibles &agrave; l&rsquo;&eacute;ch&eacute;ance 2035,&nbsp;en lien avec le Plan national d&rsquo;actions sur le loup et les activit&eacute;s d&rsquo;&eacute;levage 2018-2023.</p><aside class="read-also">
    <p class="typography menu-link dark ">&Agrave; voir aussi</p>
    <p style="text-align:justify;"><a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/la-montagne-a-l-assaut-de-la-pac-et-du-psn" target="_blank" title="">La montagne &agrave; l&rsquo;assaut de la Pac et du PSN</a>
</aside>
<h1>Sc&eacute;nario &laquo; Pasto durable &raquo;</h1><p>Dans ce sc&eacute;nario, le soutien de la soci&eacute;t&eacute; fran&ccedil;aise en faveur du pacte agro-&eacute;cologique se renforce. Les modes de consommation fond&eacute;s sur des produits de qualit&eacute; permettent aux &eacute;leveurs d'augmenter leurs marges. La reconnaissance par la soci&eacute;t&eacute; des am&eacute;nit&eacute;s environnementales, patrimoniales et paysag&egrave;res du pastoralisme conforte &eacute;galement les soutiens publics. On assiste par ailleurs &agrave; la mise en place d&rsquo;une protection aux fronti&egrave;res de l&rsquo;Union europ&eacute;enne et d&rsquo;un cahier des charges am&eacute;liorant la comp&eacute;titivit&eacute; des fili&egrave;res pastorales. Afin de prot&eacute;ger et de prolonger le mod&egrave;le de l&rsquo;exploitation familiale, beaucoup d&rsquo;initiatives et d&rsquo;investissements permettent aux &eacute;levages pastoraux de s&rsquo;adapter au changement climatique. Les m&eacute;tiers sont plus attractifs, sous l&rsquo;effet d&rsquo;une meilleure valorisation des produits et du d&eacute;veloppement des paiements pour services environnementaux. Dans ce sc&eacute;nario, la viabilit&eacute; du loup est acquise, autour d&rsquo;un effectif de 500 sp&eacute;cimens en France. En 2035, les &eacute;levages pastoraux voient ainsi vu leur situation &eacute;conomique et sociale progresser mais des points de vigilance persistent en mati&egrave;re de co&ucirc;ts budg&eacute;taires et de comp&eacute;titivit&eacute; sur les march&eacute;s europ&eacute;ens et internationaux.</p><h1>Sc&eacute;nario &laquo;&nbsp;Pasto, un produit r&eacute;gional&nbsp;&raquo;</h1><p>Dans ce sc&eacute;nario, les budgets publics sont resserr&eacute;s et la Pac est remplac&eacute;e par des dispositifs r&eacute;gionaux in&eacute;gaux. Les &eacute;levages pastoraux montagnards r&eacute;sistent bien, favoris&eacute;s par un fort soutien des acteurs locaux et par le changement climatique qui allonge et augmente la productivit&eacute; fourrag&egrave;re. En revanche, dans les zones interm&eacute;diaires, le pastoralisme s&rsquo;efface, car moins rentable, moins reconnu, davantage concurrenc&eacute; par la m&eacute;thanisation et p&eacute;nalis&eacute; par le loup. L&rsquo;&Eacute;tat d&eacute;centralise les plans loups dont les m&eacute;thodes d&rsquo;intervention, les taux d&rsquo;aide &agrave; la protection et l&rsquo;indemnisation des attaques d&eacute;pendent d&rsquo;une n&eacute;gociation avec les partenaires financiers locaux. Des zones de chasse et de r&eacute;serve sont mise en place. Les zones pastorales les plus attaqu&eacute;es r&eacute;gressent. Sur les zones pastorales restantes, on observe une cohabitation entre &eacute;levages pastoraux et grands pr&eacute;dateurs, &agrave; budget de protection et d&rsquo;indemnisation par &eacute;leveur &eacute;quivalent &agrave; celui de 2020.</p><h1>Sc&eacute;nario &laquo;&nbsp;pasto lib&eacute;ralisme&nbsp;&raquo;</h1><p>Dans ce sc&eacute;nario, les aides de la Pac diminuent forment et affectent &eacute;galement les pratiques agro&eacute;cologiques et dont le pastoralisme. Une minorit&eacute; d&rsquo;&eacute;levages traditionnels r&eacute;siste gr&acirc;ce au maintien de fili&egrave;res locales et au sein de zones r&eacute;unissant des conditions favorables (signes de qualit&eacute;, reconnaissance de la valeur patrimoniale et touristique). Sur les espaces d&eacute;laiss&eacute;s, de gros investisseurs priv&eacute;s et publics (fonds d&rsquo;entreprises, &Eacute;tats &eacute;trangers, etc.) ach&egrave;tent d'importantes unit&eacute;s fonci&egrave;res, parfois aux collectivit&eacute;s en manque de ressources financi&egrave;res. Au sein de ces espaces, se d&eacute;veloppent de larges parcs &agrave; moutons prot&eacute;g&eacute;s, excluant de fait les pr&eacute;dateurs mais &eacute;galement les autres usagers (touristes, randonneurs),ou de gros troupeaux de type ranching misant sur les nouvelles technologies, le volume et le recours &agrave; des salari&eacute;s immigr&eacute;s. Les plus petites unit&eacute;s fonci&egrave;res sont &laquo; privatis&eacute;es &raquo; pour la production de bio-masse ou la compensation carbone. Les enjeux associ&eacute;s aux grands carnivores s&rsquo;amenuisent au cours du temps, et ceci sans modification de la r&eacute;glementation de protection de ces esp&egrave;ces. En effet, des parcs &agrave; moutons excluant les loups ou &agrave; l&rsquo;inverse des zones d&rsquo;int&eacute;r&ecirc;t &laquo; loups &raquo; &agrave; vis&eacute;e touristique sont am&eacute;nag&eacute;s.</p>


Baisse de la consommation de viande, impacts du changement climatique sur la ressource fourragère, concurrence pour l'usage du foncier, attractivité déclinante du métier de berger, incertitudes sur l'avenir de la Pac, prédation... : le pastoralisme fait face à plusieurs défis. Une étude prospective du ministère de l’Agriculture échafaude trois scénarios à l’horizon 2035.

Trois visions du pastoralisme à l’horizon 2035

<div class="avis">
<p>Esp&egrave;ce peu commune d&rsquo;acarien, <em>Penthaleus major</em> est rencontr&eacute;e par endroits dans le Sud-est de la France sur les cultures d&rsquo;hiver sous abris&thinsp;: les laitues, la m&acirc;che, le c&eacute;leri, les blettes, les radis&hellip;&nbsp;Il entra&icirc;ne des d&eacute;g&acirc;ts par piq&ucirc;res de nutrition. Plus gros que les acariens t&eacute;tranyques des cultures d&rsquo;&eacute;t&eacute;, <em>Penthaleus major</em> mesure environ 1&nbsp;mm et pr&eacute;sente 4 paires de pattes rouges et un corps noir, &agrave; l&rsquo;&acirc;ge adulte. Les larves ont 3 paires de pattes et sont de couleur rose orange, et deviennent marron puis vertes avant le stade adulte. On peut observer deux g&eacute;n&eacute;rations par an, une en fin d&rsquo;automne (d&eacute;cembre-janvier), puis une seconde en d&eacute;but de printemps (mars-avril). Il se d&eacute;veloppe &agrave; des temp&eacute;ratures mod&eacute;r&eacute;es (entre 10 et 20&deg;C) et une hygrom&eacute;trie assez &eacute;lev&eacute;e de l&rsquo;ordre de 70&nbsp;%. Quand il fait chaud, les acariens entrent en diapause et s&rsquo;enfouissent dans le sol, &agrave; une dizaine de cm. Les &oelig;ufs au niveau du sol se conservent l&rsquo;&eacute;t&eacute; dans les parcelles. Les sympt&ocirc;mes sur les cultures l&eacute;gumi&egrave;res sont une d&eacute;coloration des feuilles, avec des taches blanches &agrave; argent&eacute;es. C&rsquo;est un ravageur des cultures de c&eacute;r&eacute;ales et de certaines l&eacute;gumineuses. En cas de probl&egrave;mes avec ce ravageur, il est donc recommand&eacute; de limiter la culture de certaines Fabac&eacute;es (f&egrave;ve, pois, tr&egrave;fle, luzerne&hellip;) et Poac&eacute;es (orge, avoine, seigle, bl&eacute;&hellip;). Ce sont les h&ocirc;tes pr&eacute;f&eacute;rentiels de l&rsquo;acarien, favorisant son maintien et la multiplication des populations. Dans les abris touch&eacute;s, le ravageur se retrouve d&rsquo;une ann&eacute;e &agrave; l&rsquo;autre pendant les p&eacute;riodes &agrave; risque sur les cultures sensibles. Un vide sanitaire en automne-hiver et l'espacement&nbsp;des cultures mara&icirc;ch&egrave;res h&ocirc;tes (laitue, radis, &eacute;pinard&hellip;) pourraient permettre de briser son cycle de d&eacute;veloppement. Le travail du sol en &eacute;t&eacute; aiderait &agrave; diminuer la pr&eacute;sence des &oelig;ufs sur les parcelles. Pour cet acarien peu r&eacute;pandu, les m&eacute;thodes de protection ne sont pas encore identifi&eacute;es.</p>
</div>

<p><strong>A lire aussi : </strong><a href="https://www.reussir.fr/fruits-legumes/asperge-des-pistes-contre-le-criocere">Asperge&thinsp;: des pistes contre le crioc&egrave;re</a></p>



L'acarien Penthaleus major cause des dégâts ponctuels par piqûres de nutrition dans le Sud-est de la France sur laitues, mâche, céleri, blettes, radis…

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