Selon une enqu&ecirc;te de conjoncture men&eacute;e aupr&egrave;s de ses adh&eacute;rents par le Sedima (Syndicat national des entreprises de service et distribution des mat&eacute;riels agricoles, d&rsquo;espaces verts et des m&eacute;tiers sp&eacute;cialis&eacute;), les prises de commande de mat&eacute;riels neufs pourraient baisser de 9 &agrave; 10% au second semestre 2024 et celles de mat&eacute;riels d&rsquo;occasion de 5 &agrave; 6%. Si elles se confirment, ses projections marqueraient un fl&eacute;chissement du march&eacute; de l&rsquo;agro&eacute;quipement, avec un premier semestre o&ugrave; les m&ecirc;mes concessionnaires faisaient &eacute;tat d&rsquo;une relative stabilit&eacute;, les prises de commandes de mat&eacute;riels neufs &eacute;voluant dans une fourchette comprise entre -1% et +1% et celles de mat&eacute;riels d&rsquo;occasion entre 0 et +2%.<aside class="read-also">
 &Agrave; voir aussi
 <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/apres-un-record-en-2023-atterrissage-en-vue-pour-le-marche-des-agroequipements" target="_blank" title="">Apr&egrave;s un record en 2023, atterrissage en vue pour le march&eacute; des agro&eacute;quipements</a>
</aside>
A l&rsquo;occasion de la pr&eacute;sentation annuelle de son rapport &eacute;conomique, le 12 juin dernier, Axema, le syndicat des industriels, anticipait de son c&ocirc;t&eacute; une baisse de march&eacute; des agro&eacute;quipements de 15% en 2024, somme toute relatif apr&egrave;s le record enregistr&eacute; en 2023 (9,1 milliards d&rsquo;euros, +11,5% sur un an).<h2>La viticulture et les grandes cultures affect&eacute;es, l&rsquo;&eacute;levage pr&eacute;serv&eacute;</h2>Selon le Sedima, au cours du premier semestre 2024, &laquo;&nbsp;la conjoncture des march&eacute;s clients a &eacute;t&eacute; parmi les premiers freins &agrave; la demande. Dans certaines r&eacute;gions, les march&eacute;s ont &eacute;t&eacute; particuli&egrave;rement impact&eacute;s par les conditions climatiques qui n&rsquo;ont pas permis aux agriculteurs d&rsquo;avancer sur les travaux&nbsp;&raquo;.Le Sedima est particuli&egrave;rement soucieux pour les adh&eacute;rents du secteur vitiviniculture qui est le plus touch&eacute; par la diminution des prises de commandes de mat&eacute;riels neufs. Sous l&rsquo;effet de la baisse des cours des c&eacute;r&eacute;ales, le secteur des grandes cultures n&rsquo;est pas &eacute;pargn&eacute;, tandis que la tendance est plus favorable pour la polyculture &eacute;levage ou les &eacute;quipements d&rsquo;&eacute;levage.Cons&eacute;quence&nbsp;: les stocks de mat&eacute;riels neufs et d&rsquo;occasion sont de nouveau en hausse et leur niveau est jug&eacute; sup&eacute;rieur &agrave; la normale par 74% des r&eacute;pondants pour le mat&eacute;riel neuf et par 53% des r&eacute;pondants pour le mat&eacute;riel d&rsquo;occasion. Mais c&rsquo;est la tr&eacute;sorerie qui figure en t&ecirc;te des principales pr&eacute;occupations des distributeurs de mat&eacute;riels agricoles du fait notamment des taux d&rsquo;int&eacute;r&ecirc;t &eacute;lev&eacute;s. Depuis le d&eacute;but de l&rsquo;ann&eacute;e, la tr&eacute;sorerie s&rsquo;est d&eacute;grad&eacute;e pour 71% des entreprises. Le Sedima fait par ailleurs &eacute;tat d&rsquo;une d&eacute;gradation du cr&eacute;dit client dans 52% des entreprises.<h2>Une hausse des prix de 26% en trois ans</h2>Outre les effets conjoncturels, le syndicat des distributeurs mentionne &eacute;galement la hausse des prix des mat&eacute;riels qui a jou&eacute; &laquo;&nbsp;un r&ocirc;le important puisque 70% des r&eacute;pondants le place en seconde position dans les freins &agrave; la demande&nbsp;&raquo;. Selon les donn&eacute;es d&rsquo;Axema, les prix sortis d&rsquo;usine ont augment&eacute; de 5% en 2021, de 12% en 2022 et de 7,5% en 2023, soit une hausse de 26% en trois ans. Pour 2024, le syndicat des industriels anticipe une hausse r&eacute;duite &agrave; +1%.L&rsquo;enqu&ecirc;te du Sedima pointe enfin une progression des ventes de pi&egrave;ces en magasin, comprise entre +7 et +8%, ainsi qu&rsquo;une hausse comprise entre +8 et +10% du chiffre d&rsquo;affaires des prestations &agrave; l&rsquo;atelier, signe que&nbsp;l&rsquo;heure est davantage &agrave; l&rsquo;entretien du mat&eacute;riel en parc qu&rsquo;&agrave; l&rsquo;investissement. Mais la dynamique pourrait cependant s&rsquo;estomper au second semestre.

Les concessionnaires pointent la distorsion entre les prix des produits agricoles et celui des matériels, qui a pour effet de pousser les clients vers le magasin de pièces et les prestations en atelier, privilégiant l’entretien à l’investissement... après une année 2023 faste.

Vers une baisse des ventes de matériels neufs et d’occasion en 2024

Les aliments des ruminants ne contiennent pas suffisamment de sodium pour satisfaire leurs besoins. Faute d&rsquo;apport, la carence s&rsquo;installe avec des troubles cliniques.Un r&ocirc;le important du sel dans l&rsquo;alimentation&hellip;Le sel (chlorure de sodium&nbsp;: NaCl) joue un r&ocirc;le important dans l&rsquo;alimentation animale. Il stimule l&rsquo;ingestion d&rsquo;eau, de mati&egrave;re s&egrave;che et la salivation. Le bicarbonate de sodium salivaire favorise la rumination et sert de tampon au pH ruminal. Chez une vache, il y a production de 150 &agrave; 200 litres de salive (environ 10 litres chez les ovins) ce qui &eacute;quivaut &agrave; pr&egrave;s de 2,5 kg de bicarbonate produit.&hellip; et la physiologie animaleLe sodium et le chlore, ainsi que le potassium (K+), maintiennent la pression osmotique et r&eacute;gulent l&rsquo;&eacute;quilibre acido-basique afin de maintenir le pH de l&rsquo;organisme (6 &ndash; 6,8). Ces &eacute;lectrolytes des liquides corporels interviennent au niveau de la cellule, lors des &eacute;changes aqueux, de la valorisation des &eacute;l&eacute;ments nutritifs et de la transmission de l&rsquo;influx nerveux. Le sodium et le chlore aident au passage des nutriments &agrave; l&rsquo;int&eacute;rieur des cellules et des d&eacute;chets &agrave; l&rsquo;ext&eacute;rieur. Le sodium doit &ecirc;tre pr&eacute;sent dans la lumi&egrave;re de l&rsquo;intestin gr&ecirc;le pour l&rsquo;absorption des sucres et des acides amin&eacute;s. En cas d&rsquo;insuffisance d&rsquo;apport, cela diminue l&rsquo;utilisation de l&rsquo;&eacute;nergie et des prot&eacute;ines et l&rsquo;absorption des vitamines hydrosolubles. Le chlore est retrouv&eacute; dans les secr&eacute;tions gastriques o&ugrave; l&rsquo;acide chlorhydrique joue un r&ocirc;le important dans la digestion prot&eacute;ique. Il est aussi pr&eacute;sent dans la bile, le suc pancr&eacute;atique, les s&eacute;cr&eacute;tions intestinales et il est essentiel pour l&rsquo;activation de l&rsquo;amylase intestinale.Les fourrages, souvent carenc&eacute;s, avec une variabilit&eacute; selon les fertilisations, le stade v&eacute;g&eacute;tatif ou la m&eacute;t&eacute;orologieDe nombreux facteurs affectent les concentrations de chlore et de sodium dans les plantes. La plupart des graines et des concentr&eacute;s prot&eacute;iques, de m&ecirc;me que les fourrages, sont pauvres en sodium. L&rsquo;utilisation de chlorure de potassium comme fertilisation potassique, augmente la teneur en chlore de la plante mais diminue la teneur en sodium du fourrage compte-tenu de l&rsquo;antagonisme entre sodium et potassium. Dans la majorit&eacute; des cas, sodium et chlore diminuent quand les plantes arrivent &agrave; maturit&eacute;. Les conditions m&eacute;t&eacute;orologiques et la teneur en mati&egrave;re s&egrave;che des fourrages influent aussi sur leur teneur en min&eacute;raux. Les p&eacute;riodes pluvieuses, comme cette ann&eacute;e, entra&icirc;nent une pousse d&rsquo;herbe tr&egrave;s importante mais avec d&eacute;min&eacute;ralisation par dilution, accentu&eacute;e par la grande teneur en eau de l&rsquo;herbe ing&eacute;r&eacute;e.Le pica et la baisse d&rsquo;app&eacute;tit, signes de la carenceLa carence en sodium se manifeste d&rsquo;abord par un l&eacute;chage syst&eacute;matique (pica) puis par une diminution de l&rsquo;app&eacute;tit. Les animaux l&egrave;chent les murs, les s&eacute;parations m&eacute;talliques, les bois&hellip; Ils ing&egrave;rent de la liti&egrave;re ou ils l&egrave;chent la terre (taupini&egrave;re). Ils sont tr&egrave;s attir&eacute;s par l&rsquo;absorption de mati&egrave;res comme l&rsquo;urine croupie ou fra&icirc;chement &eacute;mise par leurs cong&eacute;n&egrave;res, l&rsquo;eau boueuse, le purin. Les veaux sont les premiers &agrave; l&rsquo;exprimer et une d&eacute;ficience prolong&eacute;e peut entra&icirc;ner une aggravation des diarrh&eacute;es n&eacute;onatales.Le sel, seul&hellip;Du fait de son prix raisonnable et de sa faible&nbsp;toxicit&eacute;, le sel est la source id&eacute;ale de suppl&eacute;mentation. Il apporte du sodium (Na+) (40 %) et du chlore (Cl-) (60 %). L&rsquo;apport peut se r&eacute;aliser sous forme de sel vrac ou de pierre de sel, en privil&eacute;giant le sel iod&eacute;. Tous les animaux, toute l&rsquo;ann&eacute;e doivent avoir &agrave; disposition une compl&eacute;mentation en sel permettant de couvrir leurs besoins. Le sel est le seul min&eacute;ral pour lequel les ruminants ont la capacit&eacute; de s&rsquo;autor&eacute;guler pour satisfaire leurs besoins mais pour cela il leur en faut toujours &agrave; disposition. Les besoins vont varier en fonction de l&rsquo;&acirc;ge des animaux, de leur alimentation ou de leur niveau de production, la fourchette &eacute;tant de 20 &agrave; 50 grammes pour une vache (l&rsquo;&eacute;quivalent d&rsquo;une bonne cuill&egrave;re &agrave; soupe) et environ 5 gr pour une brebis (une cuill&egrave;re &agrave; caf&eacute;).&hellip; ou dans les Aliments Min&eacute;raux et Vitamin&eacute;s (AMV)&hellip;La compl&eacute;mentation min&eacute;rale peut &ecirc;tre continue ou discontinue, individuelle ou collective. L&rsquo;utilisation quotidienne d&rsquo;un AMV est la meilleure fa&ccedil;on de g&eacute;rer les apports min&eacute;raux, sous forme granul&eacute; ou semoulette. Si elle est facile &agrave; mettre en &oelig;uvre en stabulation, c&rsquo;est plus difficile en p&eacute;riode de p&acirc;turage. On peut alors utiliser des formulations pierre &agrave; l&eacute;cher ou seau, en v&eacute;rifiant syst&eacute;matiquement la teneur en sel. Selon la concentration en sodium de l&rsquo;AMV et sa quantit&eacute; quotidienne distribu&eacute;e, il sera apport&eacute; un compl&eacute;ment de sel, si n&eacute;cessaire, pour couvrir les besoins journaliers.&hellip; tout en &eacute;tant vigilant vis &agrave; vis des erreurs &agrave; &eacute;viterIl est donc primordial de maintenir un apport permanent de sel. Cependant, en cas d&rsquo;absence prolong&eacute;e d&rsquo;apport, &eacute;vitez une distribution ad libitum car l&rsquo;animal en ing&eacute;rerait une quantit&eacute; susceptible de l&rsquo;intoxiquer. Pour les bovins, commencez par proposer une quantit&eacute; journali&egrave;re de l&rsquo;ordre de 25 grammes puis, au bout d&rsquo;une semaine, de l&rsquo;ordre de 50 grammes par jour. S&rsquo;il s&rsquo;agit de pierres &agrave; l&eacute;cher, mettez-les &agrave; disposition 2 heures par jour puis la dur&eacute;e sera progressivement augment&eacute;e. Au bout d&rsquo;un mois, on pourra les laisser en disposer &agrave; volont&eacute;. De plus, une remise en route de la compl&eacute;mentation en sel ne se r&eacute;alisera pas en fin de gestation. Cela pourrait entra&icirc;ner des cas de fi&egrave;vre vitulaire ou de t&eacute;tanie en p&eacute;riode de peripartum. Dans ce cas, on attendra la mise-bas pour compl&eacute;ter pleinement en sel. Concernant leur disposition, les blocs de sel des bovins seront plac&eacute;s en hauteur, afin de les mettre hors de port&eacute;e de la faune sauvage, et assez loin des points d&rsquo;eau pour &eacute;viter une surconsommation de sel. Du sel &agrave; tous les animaux, toute l&rsquo;ann&eacute;e, une des bases d&rsquo;une alimentation &eacute;quilibr&eacute;e des ruminantsAvec l&rsquo;eau et les fibres, le sel est une des composantes essentielles de l&rsquo;alimentation des ruminants, domaine de risque majeur. La compl&eacute;mentation en sel est une impasse &agrave; ne pas faire d&rsquo;autant que le co&ucirc;t reste raisonnable. Pour plus de renseignements, n&rsquo;h&eacute;sitez pas &agrave; nous contacter ou votre v&eacute;t&eacute;rinaire.Dr Boris BOUBET &ndash; GDS Creuse &ndash; <a href="http://www.gdscreuse.fr/">www.gdscreuse.fr</a> &nbsp;&nbsp;Blocs et seaux &agrave; l&eacute;cher&nbsp;: deux grands types &agrave; bien diff&eacute;rencierL&rsquo;app&eacute;tence des blocs ou seaux &agrave; l&eacute;cher d&eacute;pend de la teneur en sel ou en m&eacute;lasse, le go&ucirc;t sal&eacute; ou sucr&eacute; attirant les animaux&nbsp;et permettant une distribution en libre-service. Cependant, il est imp&eacute;ratif de bien distinguer ces deux cat&eacute;gories&nbsp;: <ul><li class="sous-titre">Les pierres de sel&nbsp;: elles doivent contenir au minimum 70 &agrave; 80 % de sel (30 % de Na) pour entra&icirc;ner chez les ruminants une autor&eacute;gulation de consommation. Ces pierres se composent de sel pur, elles peuvent &ecirc;tre enrichies en oligo-&eacute;l&eacute;ments.</li><li class="sous-titre">Les blocs, seaux ou cuvettes &agrave; support m&eacute;lasse ou assimil&eacute;&nbsp;: ils apportent des macro&eacute;l&eacute;ments (Ca, P, Mg), des oligo&eacute;l&eacute;ments et une teneur en sel variable. Ces seaux ou blocs sont adapt&eacute;s &agrave; une distribution collective. L&rsquo;app&eacute;tence est principalement li&eacute;e &agrave; la gourmandise li&eacute;e &agrave; la m&eacute;lasse, et donc variable suivant les animaux. Par rapport &agrave; une compl&eacute;mentation sous forme d&rsquo;AMV classique, ces blocs ou seaux pr&eacute;sentent l&rsquo;avantage de faibles contraintes de main d&rsquo;&oelig;uvre et peuvent &ecirc;tre utilis&eacute;s au p&acirc;turage. Les principales limites &agrave; l&rsquo;utilisation de ces pr&eacute;sentations sont une large variation de consommation entre animaux, une consommation de longue dur&eacute;e pour apporter les quantit&eacute;s suffisantes et, par cons&eacute;quent, un co&ucirc;t important par rapport &agrave; une compl&eacute;mentation en AMV. Des dosages d&rsquo;oligo&eacute;l&eacute;ments pour v&eacute;rifier les apports peuvent se faire (&laquo;&nbsp;kit oligos&nbsp;&raquo; avec l&rsquo;aide de GDS Creuse).</li></ul>&nbsp;Bios&eacute;curit&eacute;&nbsp;: Eloigner les sources de sel de la faune sauvage

Carence en sodium chez les ruminants : La carence en sodium est la plus courante et la plus répandue des insuffisances minérales dans le monde et en France. Pourtant, en profitant de l’autorégulation naturelle des ruminants pour le sel, l’apport en sodium est facilement réalisable et peu onéreux.

Le sel chez les ruminants… A tous les animaux, toute l’année !

&laquo; Nous recevons de plus en plus de porteurs de projets souhaitant se lancer dans la vente directe&nbsp;&raquo;&nbsp;rapporte Fabienne Puel, responsable&nbsp;installation&nbsp;&agrave; la&nbsp;Chambre d'agriculture du Puy-de-D&ocirc;me.&nbsp;March&eacute;s, vente &agrave; la ferme, Amap, &eacute;piceries... Les d&eacute;bouch&eacute;s de&nbsp;vente&nbsp;en&nbsp;circuit-court&nbsp;sont nombreux, et permettent aux&nbsp;agriculteurs&nbsp;de palier le&nbsp;&laquo;&nbsp;manque de structuration dans&nbsp;certaines fili&egrave;res&nbsp;&raquo;, et de&nbsp;&laquo;&nbsp;capter&nbsp;l'int&eacute;gralit&eacute; de la valeur ajout&eacute;e des produits, en supprimant les interm&eacute;diaires&nbsp;&raquo;. Mais attention, car si&nbsp;certains y voient le moyen d'obtenir un meilleur revenu, &laquo;&nbsp;ce n'est pas automatiquement le cas&nbsp;&raquo; alerte la conseill&egrave;re.&nbsp;&laquo;&nbsp;Il faut avoir conscience de ce que cela implique, en termes de charge et d'organisation du&nbsp;travail, d'offre et de demande, de s&eacute;curit&eacute; financi&egrave;re...&nbsp;&raquo;, autant de points qui ne s'improvisent pas.&nbsp;<div class="citation">
 "Notre r&ocirc;le est d&#039;aider les futurs install&eacute;s et les agriculteurs qui souhaitent diversifier leurs d&eacute;bouch&eacute;s&nbsp;&agrave; bien penser leur strat&eacute;gie commerciale afin de p&eacute;renniser leur activit&eacute;."
</div>
<h3>&nbsp;</h3><h2>Bien pr&eacute;parer son projet</h2>La r&egrave;gle d'or,&nbsp;&laquo;&nbsp;c'est de calculer et d'anticiper : r&eacute;fl&eacute;chir &agrave; ce qu'on veut vendre en termes de qualit&eacute; et de quantit&eacute;, d&eacute;finir les&nbsp;prix&nbsp;de&nbsp;vente, les&nbsp;co&ucirc;ts&nbsp;de revient et identifier les&nbsp;circuits&nbsp;de&nbsp;commercialisation. Il ne faut pas attendre d'avoir ses produits avant de d&eacute;terminer ses circuits de commercialisation, d'autant que beaucoup sont p&eacute;rissables et ne peuvent pas attendre pour &ecirc;tre vendus&nbsp;&raquo;.&nbsp;Ce temps de pr&eacute;paration est &eacute;galement le moment de cr&eacute;er ou d'enrichir son r&eacute;seau de contacts commerciaux, qui, un jour o&ugrave; l'autre pourrait s'av&eacute;rer utile, car&nbsp;&laquo;&nbsp;les projets ne se passent pas toujours comme pr&eacute;vu&nbsp;&raquo;.<h3>&nbsp;</h3><h2>Coupler vente en direct&nbsp; et en laiterie</h2>&laquo;&nbsp;Il est possible de s'en sortir uniquement avec de la vente en&nbsp;circuit-court&nbsp;&raquo;&nbsp;affirme la conseill&egrave;re,&nbsp;&laquo;&nbsp;en particulier&nbsp;dans les secteurs d'activit&eacute; moins concurrentiels&nbsp;&raquo;&nbsp;(mara&icirc;chage,&nbsp;petits fruits,&nbsp;arboriculture&nbsp;ou encore&nbsp;viticulture). Mais la pratique&nbsp;peut amener certains&nbsp;producteurs&nbsp;&agrave; revoir leur fonctionnement. Cela a &eacute;t&eacute; le cas pour&nbsp;Manon&nbsp;Roche, &eacute;leveuse de&nbsp;ch&egrave;vres&nbsp;install&eacute;e &agrave;&nbsp;Aubiat&nbsp;(63) depuis 2022.&nbsp;&laquo;&nbsp;J'ai commenc&eacute; avec 50 ch&egrave;vres. Je transformais la totalit&eacute; de mon&nbsp;lait&nbsp;en&nbsp;fromages&nbsp;que je vendais sur trois&nbsp;march&eacute;s&nbsp;hebdomadaires et dans quelques&nbsp;&eacute;piceries.&nbsp;&raquo;&nbsp;Pour elle, la vente en direct est l'occasion d'&eacute;changer avec les&nbsp;consommateurs&nbsp;sur les produits et r&eacute;alit&eacute;s du m&eacute;tier d'agriculteur.&nbsp;Coupl&eacute;s aux activit&eacute;s d'&eacute;levage, de&nbsp;transformation et d'accueil &agrave; la ferme, les aller-retours entre l'exploitation, les march&eacute;s et les points de vente ne laissent pas beaucoup de temps &agrave; la jeune femme pour profiter de son conjoint et ses enfants.<div class="citation">
 "La charge de travail &eacute;tait trop grande, en particulier durant les pics de lactation o&ugrave; je ne parvenais&nbsp;pas&nbsp;toujours&nbsp;&agrave; &eacute;couler mes stocks."
</div>
Pour &eacute;viter les pertes et optimiser son temps de travail, l'&eacute;leveuse ajuste sa strat&eacute;gie.&nbsp;&laquo;&nbsp;Aujourd'hui je&nbsp;suis pass&eacute;e &agrave; 100&nbsp;ch&egrave;vres, j'ai r&eacute;duit le nombre de march&eacute;s &agrave; 2&nbsp;par mois, &eacute;largi mes points de ventes &agrave; quelques supermarch&eacute;s&nbsp;et vends&nbsp;environ deux tiers de mon&nbsp;lait&nbsp;&agrave; une&nbsp;laiterie.&nbsp;&raquo;&nbsp;Par ailleurs,&nbsp;&laquo;&nbsp;j'ai d&eacute;fini moi-m&ecirc;me mes jours de livraison, au lieu de m'adapter aux disponibilit&eacute;s des revendeurs,&nbsp;afin de&nbsp;r&eacute;aliser mes tourn&eacute;es par secteur.&nbsp;&raquo; Concernant les visites de&nbsp;ferme,&nbsp;&laquo;&nbsp;je les r&eacute;alise d&eacute;sormais uniquement sur r&eacute;servation, pour &eacute;viter de perdre du temps les jours&nbsp;o&ugrave; la charge de travail est d&eacute;j&agrave; trop grande&nbsp;&raquo;.&nbsp;Une r&eacute;organisation qui lui permet &agrave; la fois de mieux&nbsp;&eacute;grainer les t&acirc;ches &agrave; r&eacute;aliser dans la semaine, se lib&eacute;rer du temps les week-ends, et s&eacute;curiser une partie de ses revenus gr&acirc;ce au prix liss&eacute; pratiqu&eacute; par la&nbsp;laiterie. Le&nbsp;tout en gardant son activit&eacute; de transformation et le contact qu'elle appr&eacute;cie tant entretenir&nbsp;avec ses clients.&Agrave; lire aussi :&nbsp;<a href="https://www.reussir.fr/agriculture-massif-central/la-nouvelle-generation-dagriculteurs-t-elle-les-epaules-pour-reprendre-le-flambeau">La nouvelle g&eacute;n&eacute;ration d'agriculteurs a-t-elle les &eacute;paules pour reprendre le flambeau ?</a><h3>&nbsp;</h3><h2>La force du collectif</h2>Au&nbsp;Gaec Dou Chonlai, les quatre associ&eacute;s mettent un point d'honneur &agrave; vendre leurs produits&nbsp;bio&nbsp;exclusivement en&nbsp;circuits&nbsp;courts. Install&eacute;s &agrave;&nbsp;Moissat&nbsp;(63) depuis 2019 sur l'exploitation&nbsp;dans le cadre d'une&nbsp;transmission, les&nbsp;agriculteurs&nbsp;cultivent principalement des&nbsp;c&eacute;r&eacute;ales&nbsp;&agrave; partir desquels ils produisent&nbsp;pains,&nbsp;farines&nbsp;et&nbsp;biscuits, majoritairement vendus &agrave; la&nbsp;ferme, et&nbsp;sur trois march&eacute;s situ&eacute;s &agrave; moins de 15 km de l'exploitation.&nbsp;&laquo;&nbsp;Nous vendons &eacute;galement une petite partie de nos produits en magasins type biocoop, ainsi qu'&agrave; quelques&nbsp;boulangers&nbsp;et collectivit&eacute;s (Ehpad, &eacute;coles...)&nbsp;&raquo;&nbsp;pr&eacute;cise Damien Fombelle en charge de la vente directe, arriv&eacute; en 2022 au sein de l'&eacute;quipe. La vente en circuits&nbsp;courts fait partie int&eacute;grante du sch&eacute;ma vertueux dans lequel la ferme souhaite ancrer l'ensemble de ses activit&eacute;s, et repr&eacute;sente selon elle la seule solution viable&nbsp;&laquo;&nbsp;&eacute;conomiquement et humainement&nbsp;&raquo;. Si le&nbsp;fonctionnement du Gaec&nbsp;est stable, c'est&nbsp;notamment gr&acirc;ce &agrave; la bonne r&eacute;partition des t&acirc;ches entre les associ&eacute;s, et leurs quatre salari&eacute;s &agrave; temps partiel.&nbsp;&laquo;&nbsp;Cela nous &eacute;vite de nous retrouver&nbsp;en surcharge de travail&nbsp;&raquo;. Deux mots-clefs&nbsp;:&nbsp;&laquo;&nbsp;polyvalence&nbsp;&raquo;&nbsp;et&nbsp;&laquo;&nbsp;flexibilit&eacute;&nbsp;&raquo;.<div class="citation">
 "Chacun d&#039;entre nous est sp&eacute;cialis&eacute; dans un domaine, mais nous sommes &eacute;galement capables de nous remplacer mutuellement en cas de p&eacute;pin ou de d&eacute;part en vacances"
</div>
Par ailleurs,&nbsp;&laquo;&nbsp;le fait d'investir un minimum et de faire un maximum par nous-m&ecirc;me nous&nbsp;permet d&rsquo;avoir de la tr&eacute;sorerie disponible en cas d&rsquo;incident&nbsp;&raquo;.Et l'esprit collectif et d'entraide d&eacute;passe les fronti&egrave;res de la&nbsp;ferme.&nbsp;&laquo;&nbsp;Le soutien interprofessionnel est important car il permet de trouver des solutions en cas de probl&egrave;me, pour &eacute;couler des invendus par exemple&nbsp;&raquo;.&nbsp;Il permet &eacute;galement de d&eacute;velopper des projets sur le territoire, capables de s&eacute;curiser les revenus de chacun.&nbsp;&laquo;&nbsp;Actuellement, un collectif se monte pour d&eacute;velopper l'offre de pains sant&eacute; aupr&egrave;s des cantines de&nbsp;la r&eacute;gion de&nbsp;Clermont-Ferrand.&nbsp;&raquo;Le&nbsp;Gaec Dou Chonlai&nbsp;mise &eacute;galement sur la diversit&eacute; de ses productions, choisies en fonction des besoins des clients. Il propose notamment &agrave; la vente des&nbsp;huiles,&nbsp;l&eacute;gumes&nbsp;et&nbsp;bulbes.&nbsp;&laquo;&nbsp;Une&nbsp;culture&nbsp;comme l'ail&nbsp;rose&nbsp;de&nbsp;Billom&nbsp;permet d'alimenter notre client&egrave;le et de nous faire conna&icirc;tre en participant &agrave; des &eacute;v&egrave;nements tels que la Foire &agrave; l'ail par exemple, qui est un temps fort pour nous en termes de vente.&nbsp;&raquo;&nbsp;&Agrave; terme, la ferme compte &eacute;galement &eacute;largir sa gamme de farines et gagner en autonomie sur leur&nbsp;transformation avec la cr&eacute;ation d'un atelier meunerie, pour r&eacute;pondre aux attentes des boulangers souhaitant travailler avec des ingr&eacute;dients sp&eacute;cifiques et fabriqu&eacute;s localement.<h4>&nbsp;</h4><h1>Zoom sur...</h1><h2>Le barom&egrave;tre des circuits courts en AuRA</h2>Selon une &eacute;tude r&eacute;alis&eacute;e par le groupe Kantar, pour la plateforme de vente "Pourdebon.com", 66% des consommateurs en Auvergne-Rh&ocirc;ne-Alpes ach&egrave;teraient des produits issus des circuits&nbsp;courts au moins une fois par mois, et 9% en consommeraient tr&egrave;s souvent. 84% des r&eacute;pondants privil&eacute;gient les achats en point de vente physique, 18% passent par&nbsp;un&nbsp;site ou une application, et 9% ont recours &agrave; la vente &agrave; domicile.Les aliments les plus pl&eacute;biscit&eacute;s par les auvergnats sont&nbsp;les&nbsp;fruits et l&eacute;gumes&nbsp;(84 %), le&nbsp;fromage&nbsp; (56 %),&nbsp;la&nbsp;viande&nbsp;(39 %) et la charcuterie (36%).&nbsp;Leurs motivations principales&nbsp;sont :&nbsp;le go&ucirc;t et la qualit&eacute; des produits (84%) ; la pr&eacute;f&eacute;rence pour des aliments produits en France (66%) ; la relation de proximit&eacute; avec les producteurs (52%).&nbsp;Le&nbsp;principal&nbsp;frein&nbsp;&agrave; la consommation de ces produits est leur co&ucirc;t consid&eacute;r&eacute; trop on&eacute;reux (32%).Toujours selon cette &eacute;tude,&nbsp;les recherches Google pour la&nbsp;requ&ecirc;te "vente directe producteurs autour de moi" auraient explos&eacute; de +53% en janvier 2024, par rapport &agrave; janvier 2023. Une donn&eacute;e &agrave; mettre en corr&eacute;lation avec les mobilisations agricoles de cet hiver ; ils sont d'ailleurs 93% en Auvergne-Rh&ocirc;ne-Alpes &agrave; souhaiter davantage de transparence sur les marges pratiqu&eacute;es par les distributeurs sur les produits alimentaires.Source :&nbsp;Barom&egrave;tre Pourdebon du circuit court 2024

En agriculture, la vente en circuit court intéresse de nombreux porteurs de projet, ainsi qu'une part grandissante de français, solidaires des agriculteurs à la suite de leur récente mobilisation. Comment bien l'intégrer dans sa stratégie commerciale ?

Circuits courts : témoignages d'installés agricoles dans le Puy-de-Dôme

C&rsquo;est dans le d&eacute;partement de l&rsquo;Eure que se tiendra le 26 septembre &agrave;&nbsp;la Lini&egrave;re du Ressault au Neubourg, le lancement de&nbsp;Fertiles, le nouvel espace d&rsquo;&eacute;changes destin&eacute; aux agriculteurs et aux &eacute;lus. Pour ouvrir le bal&nbsp;de&nbsp;cette s&eacute;rie de rendez-vous annuels, la premi&egrave;re th&eacute;matique portera sur les &eacute;nergies vertes avec un focus sur la m&eacute;thanisation et l&rsquo;agrivolta&iuml;sme. Experts, agriculteurs et &eacute;lus interviendront pour r&eacute;pondre et enrichir les d&eacute;bats. Un atelier autour de l&rsquo;acceptabilit&eacute; des projets d&rsquo;&eacute;nergies vertes par les habitants est &eacute;galement pr&eacute;vu.&nbsp;La localisation n&rsquo;a pas &eacute;t&eacute; choisie par hasard. A&nbsp;proximit&eacute; de Paris et &agrave; quelques kilom&egrave;tres de la Normandie, le d&eacute;partement de l&rsquo;Eure&nbsp;(6040 km2), accueille une&nbsp;grande diversit&eacute; agricole&nbsp;: ovins, bovins, horticulture ou mara&icirc;chage.&nbsp;Autant de branches repr&eacute;sentatives&nbsp;de cette activit&eacute; rurale&nbsp;pour parler au plus grand nombre.&nbsp;En effet, les agriculteurs de toute la France sont attendus.&nbsp;<aside class="read-also">
 &Agrave; voir aussi
 <h4><a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/methanisation-expliquer-la-methanisation-au-grand-public" target="_blank" title="">Expliquer la m&eacute;thanisation au grand public</a></h4>
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<h2>L&rsquo;avenir de l&rsquo;agriculture passera par les &eacute;nergies vertes&nbsp;</h2>Alexandre Rassa&euml;rt, pr&eacute;sident du Conseil d&eacute;partemental de l&rsquo;Eure&nbsp;qui finance cet &eacute;v&eacute;nement, esp&egrave;re aussi mettre en valeur sa r&eacute;gion et les engagements d&eacute;j&agrave; pris en faveur de la transition &eacute;cologique : l&rsquo;Eure compte 16 m&eacute;thaniseurs agricoles, 15 parcs &eacute;oliens et une dizaine d'installations de panneaux photovolta&iuml;ques sur des b&acirc;timents agricoles. Fertiles sera l&rsquo;occasion d&rsquo;inciter et aider les &eacute;lus d&rsquo;autres territoires &agrave; s&rsquo;inscrire dans cette d&eacute;marche plus verte.<aside class="read-also">
 &Agrave; voir aussi
 <h4><a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/dossier-le-soleil-se-leve-sur-l-agrivoltaisme" target="_blank" title="">Le soleil se l&egrave;ve sur l'agrivolta&iuml;sme</a></h4>
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<h3>Renforcer le dialogue entre les &eacute;lus&nbsp;et les agriculteurs&nbsp;</h3>&ldquo;Ce n&rsquo;est ni un colloque ni un salon, pr&eacute;cise Alexandre&nbsp;Rassa&euml;rt, c&rsquo;est un lieu de rencontres et de dialogues entre les &eacute;lus et les agriculteurs&rdquo;. Les premiers pourront t&eacute;moigner des initiatives mises en place dans leurs communes et l&rsquo;accueil des projets par les<a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/agricivis-l-appli-pour-signaler-aux-riverains-ses-traitements-mais-pas-que" target="_blank" title=""> riverains</a>. Les deuxi&egrave;mes apporteront des suggestions sur leurs besoins. Les invit&eacute;s quant &agrave; eux,&nbsp;ouvriront le d&eacute;bat sur des sujets pr&eacute;cis et r&eacute;pondront aux questions et aux attentes des agriculteurs.&nbsp; &ldquo;Nous souhaitons ainsi mettre en relation les &eacute;lus entre eux et favoriser des &eacute;changes avec les agriculteurs&rdquo;,&nbsp;poursuit-il. &Eacute;galement pr&eacute;sent &agrave; la pr&eacute;sentation de ce nouveau rendez-vous, S&eacute;bastien Windsor, pr&eacute;sident de Chambres d&rsquo;agriculture France, salue cette initiative &ldquo;il y a une attente forte des agriculteurs notamment en ce qui concerne la m&eacute;thanisation et la biomasse. Ils sont &eacute;galement soumis &agrave; la pression de produire plus mais mieux, comment fait-on pour faire avancer les choses ? Je vois cet &eacute;v&eacute;nement comme un acc&eacute;l&eacute;rateur de projets&rdquo;.&nbsp;<h3>Informer pour lutter contre &ldquo;l&rsquo;agri-bashing&rdquo;</h3>Les manifestations du mois de janvier ont mis en lumi&egrave;re&nbsp;l'univers&nbsp;agricole, sa pluralit&eacute; et surtout la difficult&eacute; du m&eacute;tier. Mais les agriculteurs essuient r&eacute;guli&egrave;rement des critiques. &ldquo;C&rsquo;est tout de m&ecirc;me le secteur le plus impliqu&eacute; dans la <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/planification-ecologique-7-11-61-3m-de-soutien-a-des-projets-territoriaux" target="_blank" title="">transition &eacute;cologique</a> !"&nbsp;s&rsquo;indigne Alexandre Rassa&euml;rt. "Il y a tout un travail p&eacute;dagogique &agrave; faire,&nbsp;observe S&eacute;bastien Windsor,&nbsp;&agrave; travers&nbsp;Fertiles, l&rsquo;enjeu sera de montrer&nbsp;l&rsquo;&eacute;volution du m&eacute;tier, l&rsquo;innovation et ce que fait l&rsquo;agriculture en faveur de l&rsquo;environnement. La ferme avec une poule, un cochon et une vache, c&rsquo;est celle que l&rsquo;on d&eacute;couvre dans les livres d&rsquo;image, mais elle n&rsquo;existe plus&rdquo;.&nbsp;&nbsp;Alexandre Rassa&euml;rt conclut : &ldquo;Le 26 septembre&nbsp;on apprendra aussi &agrave; argumenter en faveur de l&rsquo;agriculture et &agrave; lutter contre l&rsquo;agri-bashing&rdquo;.&nbsp;Susciter la discussion, ouvrir de nouveaux horizons de r&eacute;flexions, cet &eacute;v&eacute;nement d&eacute;partemental destin&eacute; aux professionnels de toute la France, sera peut-&ecirc;tre, comme l&rsquo;esp&egrave;re Alexandre Rassa&euml;rt un moyen de faire changer les choses dans les hautes sph&egrave;res du gouvernement.&nbsp;&nbsp;

S'il y a bien une chose que les agriculteurs n'ont pas le temps de faire, c'est d'échanger avec leurs élus. C'est pourquoi Fertiles a été conçu comme le rendez-vous annuel agricole pour favoriser l'échange, la rencontre et les témoignages entre professionnels. 
Au programme : débats, atelier et tables rondes pour faire germer des idées vertes et innovantes dans la tête des participants.

Fertiles : l’événement annuel pour répondre aux besoins des agriculteurs

Six nouveaux andaineurs &agrave; deux rotors et &agrave; andain central, offrant des largeurs de travail de 6,9 m - 7,6 m &agrave; 8,8 m - 10 m, rejoignent la gamme Massey Ferguson RK. Dot&eacute;s de t&ecirc;tes de rotor sans entretien, donc ne n&eacute;cessitant aucune lubrification, leur hauteur de transport ne d&eacute;passe pas les 4m, sans avoir besoin de retirer aucun bras, &agrave; l&rsquo;exception du plus grand mod&egrave;le, le MF RK 1102 TRC Pro.<h2>Les + de la version Isobus &laquo;&nbsp;Pro&nbsp;&raquo;</h2>Les six nouveaux andaineurs peuvent &ecirc;tre livr&eacute;s dans une version &laquo;&nbsp;Pro&nbsp;&raquo;, auxquels la compatibilit&eacute; Isobus conf&egrave;re des fonctionnalit&eacute;s avanc&eacute;es. Il s&rsquo;agit par exemple de la fonction flexHIGH qui, en fonction de la vitesse, &eacute;l&egrave;ve et abaisse automatiquement les rotors pour maintenir la hauteur de travail optimale, alliant productivit&eacute; et respect de de la qualit&eacute; du fourrage. La coupure de sections MF Section Control abaisse automatiquement les rotors en fonction des informations de position du GPS. La fonction Memory&nbsp;permet de passer plus rapidement et plus facilement d'un champ &agrave; l'autre en enregistrant la hauteur, les largeurs de travail et des andains utilis&eacute;s avant de passer en position de transport. Quant &agrave; la fonction steerGUARD, elle garantit un suivi optimal de la trace du tracteur par l&rsquo;andaineur.

Développant des largeurs comprises entre 7,6 m et 10m, les six appareils à andain central sont dotés de la fonction flexHIGH, qui règle la hauteur de ratissage en fonction de la vitesse.

Six nouveaux andaineurs à deux rotors au catalogue de Massey Ferguson

&laquo;&nbsp;Alors que la g&eacute;n&eacute;tique est l&rsquo;une des solutions pour relever les d&eacute;fis de la <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/dossier-planification-ecologique-291m-et-11-guichets-d-aide-a-l-investissement" target="_blank">transition agro&eacute;cologique</a> et du <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/changement-climatique-et-hydrologie-toutes-les-cartes-et-tous-les-outils-en-main-avec-explore2" target="_blank">changement climatique</a> permettant de garantir une souverainet&eacute; alimentaire et v&eacute;g&eacute;tale, cet &eacute;chec est incompr&eacute;hensible. En fragilisant ainsi l&rsquo;acc&egrave;s des semenciers europ&eacute;ens aux nouvelles techniques de s&eacute;lection, cela entrave le d&eacute;veloppement de vari&eacute;t&eacute;s issues de ces techniques qui pourraient b&eacute;n&eacute;ficier aux agriculteurs ainsi qu&rsquo;aux fili&egrave;res alimentaires et non alimentaires&nbsp;&raquo;. Telle est la r&eacute;action du Collectif en faveur de l&rsquo;innovation vari&eacute;tale apr&egrave;s que les Vingt-sept aient rejet&eacute;, le 28 juin dernier, la proposition de r&egrave;glement relatif aux <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/ntg-nbt-les-trois-prerequis-de-l-anses" target="_blank">NGT, les nouvelles techniques g&eacute;nomiques</a>.<h2>Achoppement sur la brevetabilit&eacute;</h2>Suite &agrave; la proposition de r&egrave;glement &eacute;dict&eacute;e par la <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/la-commission-europeenne-adopte-un-reglement-sur-les-ngt" target="_blank">Commission europ&eacute;enne en juillet 2023</a> et l&rsquo;adoption du texte par le <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/le-parlement-europeen-se-prononce-en-faveur-des-ngt" target="_blank">Parlement europ&eacute;en en f&eacute;vrier dernier</a>, son approbation par les Etats membres au sein du Conseil de l&rsquo;UE constituait la troisi&egrave;me et avant-derni&egrave;re &eacute;tape avant l&rsquo;ouverture d&rsquo;un trilogue ent&eacute;rinant un accord d&eacute;finitif. Les pr&eacute;sidences espagnole et belge du Conseil de l&rsquo;UE ne sont pas parvenues &agrave; effacer les divergences persistantes entre Etats membres, portant notamment sur le brevetabilit&eacute;. Le dossier est d&eacute;sormais entre les mains de la Hongrie qui pr&eacute;side le Conseil de l&rsquo;UE depuis le 1er juillet. &laquo;&nbsp;L&rsquo;Europe se fragilise en ne permettant pas &agrave; la nouvelle mandature d&rsquo;ouvrir un trilogue sur des bases claires. Pendant ce temps, plusieurs r&eacute;gions du monde autorisent d&eacute;j&agrave; ces techniques sur leur territoire. La proposition de r&egrave;glement NGT &eacute;tant une opportunit&eacute; pour l&rsquo;avenir de l&rsquo;agriculture europ&eacute;enne, nous demandons aux &Eacute;tats membres d'agir de toute urgence en faveur de l'innovation en mati&egrave;re de s&eacute;lection v&eacute;g&eacute;tale en Europe &raquo; r&eacute;affirment dans un communiqu&eacute; les pr&eacute;sidents des organisations du Collectif en faveur de l&rsquo;innovation vari&eacute;tal.Celui-ci rassemble 30 organisations agricoles, dont plusieurs &agrave; vocation semenci&egrave;re (FN3PT, FNAMS, Semae, UFS...) et d&rsquo;autres affili&eacute;es &agrave; la FNSEA. La Conf&eacute;d&eacute;ration paysanne et plusieurs ONG s&rsquo;opposent &agrave; la &laquo;&nbsp;d&eacute;r&eacute;glementation&nbsp;&raquo; propos&eacute;e par la Commission et le Parlement, assimilant les NGT &agrave; des &laquo;&nbsp;OGM cach&eacute;s&nbsp;&raquo;.

Les Etats membres de l’UE ont rejeté le projet de règlement relatif aux nouvelles techniques génomiques (NGT), notamment pour des motifs de brevetabilité, au grand dam du Collectif en faveur de l’innovation variétale.

Toujours pas de NGT en vue dans l’espace européen

C&rsquo;est bien plus qu&rsquo;une &laquo;&nbsp;mise &agrave; jour&nbsp;&raquo; &agrave; laquelle vient de proc&eacute;der l&rsquo;INRAE avec Explore2, qui succ&egrave;de &agrave; Explore 2070, datant de 2012, et qui &eacute;tablissait les premiers sc&eacute;narios prospectifs de disponibilit&eacute;s des ressources en eau &agrave; l'&eacute;chelle de la France &agrave; horizon 2070. Soutenu par le minist&egrave;re de la Transition &eacute;cologique et l&rsquo;OFB, Explore2 pousse l&rsquo;&eacute;ch&eacute;ance &agrave; 2100 et fournit, &agrave; partir des sc&eacute;narios du GIEC et les derni&egrave;res avanc&eacute;es scientifiques en hydrologie, des projections climatiques sur 4000 bassins versants en France hexagonale et en Corse, soit une analyse territoriale au maillage particuli&egrave;rement fin&nbsp;: 8kmX8km.<aside class="read-also">
 &Agrave; voir aussi
 <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/plan-eau-stocker-plus-irriguer-plus-et-mieux-et-repenser-les-assolements" target="_blank" title="">Plan eau&nbsp;: stocker plus, irriguer plus et mieux et repenser les assolements</a>
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Quant au projet LIFE Eau &amp; Climat, en partie financ&eacute; par la Commission europ&eacute;enne, il r&eacute;pond au besoin des acteurs locaux de la gestion de l&rsquo;eau (SAGE, CLE) de disposer d&rsquo;outils leur permettant d&rsquo;&eacute;valuer les effets du changement climatique sur leur territoire, de les prendre en compte dans leur planification et de mettre en &oelig;uvre des mesures d&rsquo;adaptation, comblant ainsi une lacune d&rsquo;Explore 2070.<h2>Explore2&nbsp;: 4000 bassins versants, 8 km X 8 km, 3 sc&eacute;narios, 4 narratifs</h2>Le projet Explore2 met en &oelig;uvre des mod&egrave;les climatiques et hydrologiques et fournit des projections &agrave; horizon 2100, comparativement &agrave; la p&eacute;riode de r&eacute;f&eacute;rence 1976-2005. Ces projections reposent sur trois sc&eacute;narios d&rsquo;&eacute;missions de gaz a&#768; effet de serre et d&rsquo;a&eacute;rosols issus du 5e&#768;me rapport du GIEC, &agrave; savoir : &eacute;missions faibles (RCP2.6, compatible avec les accords de Paris), &eacute;missions mod&eacute;r&eacute;es (RCP4.5) et fortes &eacute;missions (RCP8.5). Pour chacun des sc&eacute;narios, quatre projections climatiques ou &laquo;&nbsp;narratifs&nbsp;&raquo; sont mis en exergue, d&eacute;crivant quatre histoires climatiques pour la fin de si&egrave;cle, plausibles et contrast&eacute;es et tenant compte des incertitudes entourant le cycle hydrologique. Ces incertitudes sur le climat et l&rsquo;hydrologie sont induites par des verrous scientifiques, que la recherche va s&rsquo;atteler &agrave; lever dans les ann&eacute;es &agrave; venir pour perfectionner les mod&egrave;les.In&eacute;dit en Europe de par l&rsquo;ampleur des donn&eacute;es prises en compte et de la finesse de l&rsquo;&eacute;chelle, Explore2 fournit des projections climatiques sur 4000 bassins versants en France hexagonale et en Corse pour une analyse territoriale &agrave; un maillage de 8 x 8 km. Les donn&eacute;es et les mod&egrave;les sont harmonis&eacute;s sur l&rsquo;ensemble du territoire, ce qui permet d&rsquo;avoir des outils et m&eacute;thodes communs pour tous les acteurs et de comparer les diff&eacute;rents territoires.Les donn&eacute;es fournies par Explore2 sont accessibles sur la plateforme <a href="https://www.drias-eau.fr/" target="_blank">DRIAS-Eau</a> port&eacute;e par M&eacute;t&eacute;o-France. Le <a href="https://e-learning.oieau.fr/enrol/index.php?id=3799" target="_blank">MOOC Explore2</a> offre quant &agrave; lui une vari&eacute;t&eacute; de ressources et de supports (vid&eacute;os de scientifiques, quiz, forum de discussion) destin&eacute;s &agrave; accompagner les utilisateurs d&rsquo;Explore2 (gestionnaires de l'eau, des bureaux d'&eacute;tudes...).<h2>LIFE Eau &amp; Climat&nbsp;: la boite &agrave; outils</h2>Compl&eacute;mentaire d&rsquo;Explore2, le projet LIFE Eau &amp; Climat&nbsp;est une boite &agrave; outils &agrave; l&rsquo;attention des professionnels du monde de l&rsquo;eau. Les outils d&eacute;velopp&eacute;s dans le projet int&egrave;grent les besoins et retours d&rsquo;exp&eacute;rience des gestionnaires locaux de la ressource en eau, &agrave; savoir les structures porteuses des SAGE (Sch&eacute;mas d&rsquo;am&eacute;nagement et de gestion de l&rsquo;eau) et les Commissions locales de l&rsquo;eau (CLE) regroupant collectivit&eacute;s, &eacute;tablissements publics locaux, usagers, propri&eacute;taires fonciers&hellip;). Concr&egrave;tement pour aider &agrave; la prise de d&eacute;cision, LIFE Eau &amp; Climat a d&eacute;velopp&eacute; un outil de diagnostic des vuln&eacute;rabilit&eacute;s &agrave; l&rsquo;&eacute;chelle locale des bassins et un outil de d&eacute;finition de trajectoires d&rsquo;adaptation de la ressource en eau au changement climatique sur le mod&egrave;le de l&rsquo;outil TACCT (Trajectoire d&rsquo;adaptation au changement climatique des territoires), d&eacute;velopp&eacute; par l&rsquo;Ademe. Le projet LIFE Eau &amp; Climat a par ailleurs produit un guide de recommandations, une bo&icirc;te &agrave; outils compilant des retours d&rsquo;exp&eacute;riences ainsi qu&rsquo;un livre blanc destin&eacute; &agrave; guider les utilisateurs dans l&rsquo;&eacute;laboration d&rsquo;&eacute;tudes r&eacute;trospectives et prospectives sur la ressource en eau. L&rsquo;ensemble des ressources et suuports est accessible sur <a href="https://www.gesteau.fr/life-eau-climat/resultats" target="_blank">la plateforme Gest&rsquo;eau</a> de l&rsquo;OiEau.<aside class="factbox">
 <h2>BON &Agrave; SAVOIR</h2>
 Le r&eacute;chauffement en France m&eacute;tropolitaine se poursuivra avec en fin de si&egrave;cle un r&eacute;chauffement global &agrave; l&rsquo;&eacute;chelle de la France de +4&deg;C (fourchette : +3,1/+5,2 &deg;C), avec des &eacute;t&eacute;s beaucoup plus chauds, +4,7 &deg;C en moyenne (fourchette : +3,7/+7 &deg;C) pour le sc&eacute;nario de fortes &eacute;missions. Les projections sur la pluviom&eacute;trie montrent des diff&eacute;rences tr&egrave;s marqu&eacute;es entre hiver et &eacute;t&eacute;, avec une hausse de la pluviom&eacute;trie de +24 % dans le Nord en hiver et +13 % dans le Sud, mais une forte baisse en &eacute;t&eacute; -23 % en moyenne sur le pays (fourchette : -49 %/+5 %) et jusqu&rsquo;&agrave; -30% dans le Sud-Ouest. Pour le sc&eacute;nario d&rsquo;&eacute;missions fortes, les projections sugg&egrave;rent une hausse de la recharge hivernale des aquif&egrave;res (pr&eacute;cipitations qui s&rsquo;infiltrent dans le sous-sol) en fin de si&egrave;cle &agrave; l&rsquo;exception d&rsquo;une frange sud et d&rsquo;une partie de la Bretagne. En fin de si&egrave;cle, la surface de la France hexagonale touch&eacute;e par un &eacute;v&eacute;nement de s&eacute;cheresse m&eacute;t&eacute;orologique (d&eacute;ficit de pr&eacute;cipitations) aujourd&rsquo;hui de type d&eacute;cennal double par rapport &agrave; la situation actuelle ; celle touch&eacute;e par une s&eacute;cheresse des sols triple. Les s&eacute;cheresses hydrologiques quant &agrave; elles seront beaucoup plus s&eacute;v&egrave;res. Les d&eacute;bits estivaux sont &agrave; la baisse en fin de si&egrave;cle (autour de -30% sous sc&eacute;nario d&rsquo;&eacute;missions fortes ; autour de -12% sous sc&eacute;nario d&rsquo;&eacute;missions mod&eacute;r&eacute;es). Les ass&egrave;chements de cours d&rsquo;eau en t&ecirc;te de bassin devraient &eacute;galement progresser dans la majorit&eacute; des r&eacute;gions et seront plus pr&eacute;coces et plus longs. Sous le sc&eacute;nario de fortes &eacute;missions, ils devraient atteindre 27% du territoire en fin de si&egrave;cle contre 17% actuellement.
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Porté par l’INRAE et l'Office International de l'eau (OiEau), le projet Explore2 établit, à partir des scénarios du GIEC, des projections hydro-climatiques à horizon 2100 à une échelle de 8 km sur 8 km, tandis que le projet LIFE Eau & Climat fournit des outils de diagnostic et d’aide à la décision aux gestionnaires de l’eau pour engager les stratégies d’adaptation.

Changement climatique et hydrologie : toutes les cartes et tous les outils en main avec Explore2

&laquo; Heureusement que l&rsquo;on est sur une demi-r&eacute;colte car je ne sais pas comment on aurait ramass&eacute; nos mirabelles cette ann&eacute;e &raquo;. C&rsquo;est ce que d&eacute;clarait <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/mirabelle-de-lorraine-heureusement-que-l-on-est-sur-une-demi-recolte" target="_blank">en ao&ucirc;t 2022 le producteur Eric Floquet, confront&eacute; &agrave; la difficult&eacute; de recruter du personnel pour r&eacute;colter ses mirabelles</a> du c&ocirc;t&eacute; de Buxi&egrave;res-sous-les-C&ocirc;tes (Meuse) et de Lagney (Meurthe-et-Moselle).&nbsp;<h2>Premiers tests cet &eacute;t&eacute;</h2>Le robot Syracuse fera-t-il le job dans les ann&eacute;es &agrave; venir&nbsp;? Premiers &eacute;l&eacute;ments de r&eacute;ponse dans quelques semaines, avec la confrontation du robot au r&eacute;el.&nbsp;&laquo; Aujourd&rsquo;hui, il n&rsquo;existe pas sur le march&eacute; de solution robotique pour la r&eacute;colte sur des arbres non paliss&eacute;s et pour la r&eacute;colte de petits fruits &agrave; noyau de type mirabelle, du fait notamment de la complexit&eacute; cumul&eacute;e d&rsquo;avoir un syst&egrave;me pouvant s&rsquo;adapter &agrave; l&rsquo;arbre et pouvant r&eacute;colter des fruits de petite taille en grappe. Ce protype permet au Grand Est d&rsquo;avoir une technologie d&rsquo;avant-garde pour ses producteurs de fruits &raquo;,&nbsp;explique dans un communiqu&eacute; Anne-Sophie Didelot, pr&eacute;sidente et co-fondatrice d&rsquo;Alerion.<h2>Cueillette et collecte</h2>Alerion, c&rsquo;est une start-up sp&eacute;cialis&eacute;e en robotique, bas&eacute;e &agrave; Nancy (Meurthe-et-Moselle). Elle s&rsquo;est rapproch&eacute;e de <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/interview-de-luc-barbier-president-de-vegafruits" target="_blank">Vegafruits</a>, coop&eacute;rative sp&eacute;cialiste de la mirabelle de Lorraine (200 producteurs, 600 hectares de vergers, &nbsp;8000 tonnes de fruits par an) pour d&eacute;velopper Syracus. Le projet b&eacute;n&eacute;ficie du soutien financier de la r&eacute;gion Grand Est et de l&rsquo;UE via le Feader. Au-del&agrave; de ses fonctionnalit&eacute;s de cueillette, le robot Syracus collecte &eacute;galement des donn&eacute;es de nature &agrave; optimiser la conduite des vergers.

Spécialisée en robotique, la start-up Alerion basée à Nancy (Meurthe-et-Moselle) développe en partenariat avec la coopérative Vegafruits un prototype robot de cueillette des mirabelles. Premiers tests dans quelques semaines.

Syracus, un robot prototype de cueillette des mirabelles de Lorraine

Les co-pr&eacute;sidents de l'association, Philippe Monteil et Jean-Philippe Viollet pr&eacute;sentent un rapport des activit&eacute;s pass&eacute;es et des projets &agrave; venir lors d'une conf&eacute;rence le mercredi 19 juin. L&rsquo;Association, cr&eacute;&eacute;e il y a bient&ocirc;t 25 ans,&nbsp;continue son combat de tous les jours pour d&eacute;fendre&nbsp;les agriculteurs dans les domaines sociaux, juridiques, techniques, &eacute;conomiques et administratifs. L'ann&eacute;e &eacute;coul&eacute;e a &eacute;t&eacute; riche en activit&eacute;s pour l'Adeeparc. Deux axes principaux ont marqu&eacute; cette p&eacute;riode : la formation et les r&eacute;ponses aux sollicitations. L'association a organis&eacute; plusieurs sessions de formation destin&eacute;es &agrave; ses membres, visant &agrave; am&eacute;liorer&nbsp;leurs comp&eacute;tences et &agrave; les informer sur les &eacute;volutions l&eacute;gislatives et environnementales. L'ADEEPARC a particip&eacute; activement aux diff&eacute;rentes convocations et sollicitations, d&eacute;montrant ainsi son engagement et sa r&eacute;activit&eacute; face aux enjeux agricoles et environnementaux.<h2>Perspectives pour l'ann&eacute;e &agrave; venir</h2>L'association a d&eacute;j&agrave; d&eacute;fini des objectifs clairs pour l'ann&eacute;e prochaine avec l'organisation de r&eacute;unions sur des th&egrave;mes pr&eacute;cis. Une premi&egrave;re r&eacute;union sur la l&eacute;gislation environnementale permettra d'&eacute;claircir les textes de loi souvent per&ccedil;us comme flous et laissant place &agrave; diverses interpr&eacute;tations et une seconde r&eacute;union abordera le droit&nbsp;de propri&eacute;t&eacute; afin de&nbsp;clarifier les droits des propri&eacute;taires&nbsp;face aux nouvelles l&eacute;gislations. Les membres de l'Adeeparc se mobilisent pour l'organisation d'une marche gourmande qui permettrait de faire d&eacute;couvrir des paysages creusois tout en &eacute;changeant sur les pratiques agricoles en terminant par la d&eacute;gustation&nbsp;de produits du terroir.&nbsp; Une d&eacute;marche administrative est en cours pour la reconnaissance de l'association afin qu'elle puisse intervenir et se constituer&nbsp;partie civile pour d&eacute;fendre au mieux les int&eacute;r&ecirc;ts des agriculteurs. Enfin, un axe majeur pour l'ann&eacute;e &agrave; venir est port&eacute;&nbsp;sur la communication afin d'am&eacute;liorer la visibilit&eacute; de l'Adeeparc par divers moyen&nbsp;:&nbsp;radio, m&eacute;dias, internet... L'Adeeparc continue d'affirmer son r&ocirc;le crucial dans la d&eacute;fense des int&eacute;r&ecirc;ts agricoles et environnementaux. Par ses actions de formation, ses relations institutionnelles et ses partenariats strat&eacute;giques, l'association se positionne comme un acteur incontournable dans le paysage agricole local. Les perspectives pour l'ann&eacute;e &agrave; venir sont prometteuses, avec des projets ambitieux et une volont&eacute; de renforcer encore davantage son engagement au service des agriculteurs et de l'environnement.

L'Association de Défense de l’Élevage, de l’Environnement et du Patrimoine Agricole et Rural Creusois dresse un bilan de l'année écoulée et dévoile ses projets futurs.

Bilan annuel de l'Adeeparc : activités et perspectives

Le dispositif mis en &oelig;uvre par FranceAgriMer le 1er juillet est accessible sur un<a href="https://pad.franceagrimer.fr/pad-presentation/vues/publique/retrait-dispositif.xhtml?codeDispositif=PE-FRUITSLEGUMES" target="_blank">&nbsp;site de t&eacute;l&eacute;proc&eacute;dure d&eacute;di&eacute;</a>. Dot&eacute; de 20 millions d&rsquo;euros, le guichet est ouvert jusqu&rsquo;au 31 d&eacute;cembre 2024 mais les dossiers (complets) sont trait&eacute;s par ordre d&rsquo;arriv&eacute;e jusqu&rsquo;&agrave; l&rsquo;&eacute;puisement des cr&eacute;dits disponibles. Peuvent y pr&eacute;tendre les agriculteurs &agrave; titre individuel, les GAEC, EARL, SCEA, GIEE, Cuma et ETA, les organisations de producteurs (OP), les instituts techniques ou encore les soci&eacute;t&eacute;s coop&eacute;ratives de type 1 et 2.<aside class="read-also">
 &Agrave; voir aussi
 <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/planification-ecologique-goutte-a-goutte-sondes-et-capteurs-subventionnes-a-30" target="_blank" title="">Planification &eacute;cologique : 30% de subvention pour les goutte-&agrave;-goutte, sondes et capteurs</a>
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Le taux de subvention est fix&eacute; &agrave; 20%, 30% ou 40% selon les &eacute;quipements, avec un bonus de 10 points pour les jeunes agriculteurs et nouveaux install&eacute;s depuis moins de 5 ans, les Cuma, les producteurs certifi&eacute;s AB ou HVE ou encore ceux membres d&rsquo;une OP ou d&rsquo;une coop&eacute;rative. Le taux de subvention est de 75% pour les demandeurs dont le si&egrave;ge est dans les d&eacute;partements d&rsquo;outre-mer.Le montant minimal des d&eacute;penses pr&eacute;sent&eacute;es dans la demande d&rsquo;aide est fix&eacute; &agrave; 2000&euro; HT et le plafond de d&eacute;penses &eacute;ligibles est fix&eacute; &agrave; 300.000&euro;HT, et &agrave; 600.000&euro; HT pour les Cuma, les OP et coop&eacute;ratives. Le financement par cr&eacute;dit-bail est exclu, tout comme l&rsquo;achat de mat&eacute;riel d'occasion.Toute demande comprenant des mat&eacute;riels d&rsquo;irrigation par goutte-&agrave;-goutte doit obligatoirement comprendre au moins un outil d&rsquo;aide &agrave; la d&eacute;cision (sonde ou capteur).<aside class="read-also">
 &Agrave; voir aussi
 <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/planification-ecologique-2-11-40-de-subvention-pour-renover-les-vergers" target="_blank" title="">Planification &eacute;cologique (2/11) : 40% de subvention pour r&eacute;nover les vergers</a>
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<h2>Les &eacute;quipements subventionn&eacute;s &agrave; 20%</h2>- goutti&egrave;res pour r&eacute;cup&eacute;ration d'eau de drainage pour cultures hors sol- unit&eacute; fixe de traitement de l'eau pour l'irrigation des cultures- perche &eacute;lagueuse &eacute;lectrique- robot autonome &eacute;quip&eacute; d'un panneau solaire (mobile)- douches pour r&eacute;gimes de banane- tapis de r&eacute;colte d&eacute;roulant &eacute;lectrique ou hydraulique, seul ou avec remorque l&eacute;gumi&egrave;re- effeuilleuse (hors raisin de cuve)- mat&eacute;riel de tri des ch&acirc;taignes par flottaison- &eacute;bogneuse- d&eacute;patteur- robot pelle- d&eacute;coupeur- broyeur- &eacute;cimeuse &agrave; ma&iuml;s doux- tondobroyeur et rotavator- trieur optique- s&eacute;cateur &eacute;lectrique- &eacute;quipement de pose ou de reprise des r&eacute;seaux de syst&egrave;me d'irrigation par goutte &agrave; goutte- m&eacute;canisation de la pose et d&eacute;pose des tuyaux de micro-irrigation par goutte &agrave; goutte r&eacute;utilisable ou recyclable<h2>Les &eacute;quipements subventionn&eacute;s &agrave; 30%</h2>- fertidoseur pour engrais min&eacute;raux ou organiques- goutte-&agrave;-goutte de surface- goutte-&agrave;-goutte enterr&eacute;- sonde tensiom&eacute;trique avec relev&eacute; manuel ou relev&eacute; automatique ou relev&eacute; automatique et t&eacute;l&eacute;transmission- sonde capacitive avec relev&eacute; manuel ou relev&eacute; automatique ou relev&eacute; automatique et t&eacute;l&eacute;transmission- capteur dendom&eacute;trique avec relev&eacute; manuel ou relev&eacute; automatique ou relev&eacute; automatique et t&eacute;l&eacute;transmission- capteur flux de s&egrave;ve avec relev&eacute; manuel ou relev&eacute; automatique ou relev&eacute; automatique et t&eacute;l&eacute;transmission- planteuse d&rsquo;ananas- goutti&egrave;res de cultures- pareuse mobile- d&eacute;broussailleuse &agrave; lames / &agrave; dos- semoir de semis sur paillage/couvert v&eacute;g&eacute;tal + semoir inter rang et semis direct- palox de conservation- mat&eacute;riel de formation de diguettes en interbuttes<h2>Les &eacute;quipements subventionn&eacute;s &agrave; 40%</h2>- &eacute;pandeur pour effluents solides et liquides certifi&eacute; &eacute;co &eacute;pandage- station de ferti-irrigation connect&eacute;e- exosquelettes- station m&eacute;t&eacute;o connect&eacute;e avec capteurs associ&eacute;s (pluviom&egrave;tre, an&eacute;mom&egrave;tre, capteur pour calcul de l'ETP, thermom&egrave;tre, t&eacute;l&eacute;gestion)- capteur de gel connect&eacute;- outils d'aide &agrave; la mise en &oelig;uvre des auxiliaires- syst&egrave;me antigel de micro aspersion sous frondaison- syst&egrave;me d&rsquo;aspersion antigel sur frondaison- tour &agrave; vent (tour anti-gel)- filets paragr&ecirc;le- filets de protection contre les insectes- b&acirc;ches antipluie- filet d'ombrage- machines d'assistance &eacute;lectrique &agrave; la r&eacute;colte d'asperges (&eacute;quip&eacute; potentiellement de panneaux solaires mobiles)- automotrice d'assistance de cueillette &eacute;lectrique : plateforme ou nacelle- machine de r&eacute;colte m&eacute;canique des fruits en verger par tige- filet de r&eacute;colte et son enrouleur- r&eacute;colteuse m&eacute;canique de tomates- r&eacute;colteuse m&eacute;canique au sol- robot de gestion des rejets de noisetiers- &eacute;claircisseuse m&eacute;canique

FranceAgriMer a ouvert un guichet de 20 millions d’euros d’aide à l’investissement dans des équipements permettant de piloter la protection, l’irrigation et la fertilisation, de substituer des façons mécaniques à des intrants chimiques ou encore d’automatiser des tâches. Premiers inscrits, premiers servis.

Planification écologique (9/11) : 20%, 30% ou 40% de subvention pour des équipements garants de transition en fruits et légumes

A l&rsquo;initiative de la chambre d&rsquo;agriculture Centre-Val de Loire et de l&rsquo;Afac-agroforesterie, le gagnant du 2e prix national au concours g&eacute;n&eacute;ral agricole des pratiques agro&eacute;cologiques a accueilli, le 28 mai, les partenaires du concours et acteurs locaux sur la parcelle qu&rsquo;il avait pr&eacute;sent&eacute;e. Un kit de valorisation de ses pratiques lui a &eacute;t&eacute; remis pour l&rsquo;occasion.Manuel Gu&eacute;ret, &eacute;leveur bovin lait bio, a particip&eacute; au concours avec une parcelle inondable de 37 ha, situ&eacute;e dans le bocage entre Loire et Vienne, divis&eacute;e en plusieurs paddocks d&rsquo;1,5 ha par des alignements de vieux fr&ecirc;nes et ch&ecirc;nes. Ces haies, qui comprennent des arbres t&ecirc;tards, sont valoris&eacute;es en bois b&ucirc;che localement, pour ce qui est du petit bois, et en bois &eacute;nergie pour des chaufferies biomasse tourangelles pour les bois plus gros et les t&ecirc;tards. Ces derniers sont coup&eacute;s tous les quinze ans environ.Les prairies, fauch&eacute;es par le repreneur de la ferme, fournissent un foin de bonne qualit&eacute;, qui est vendu, sauf une partie utilis&eacute;e pour la ferme de Loire-Atlantique quand les stocks sont insuffisants. Car Manuel Gu&eacute;ret est d&eacute;sormais install&eacute; en &eacute;levage bovin lait sur 40 ha en Loire-Atlantique, en Gaec avec son &eacute;pouse. Il &eacute;tait auparavant &agrave; la t&ecirc;te d&rsquo;une exploitation de polyculture &eacute;levage allaitant sur 250 ha dans le V&eacute;ron sur laquelle ils ont install&eacute; un jeune. "On a gard&eacute; une partie des prairies du V&eacute;ron (75 ha de prairies alluviales) car j&rsquo;aime ce secteur, j&rsquo;y suis attach&eacute;. Et je voulais &eacute;viter que ces parcelles soient plant&eacute;es en peuplier, ce qui aurait limit&eacute; la biodiversit&eacute;."La parcelle de Savigny-en-V&eacute;ron b&eacute;n&eacute;ficie d&rsquo;une Maec pour fauche tardive et biodiversit&eacute;, li&eacute;e au r&acirc;le des gen&ecirc;ts. Elle comprend une biodiversit&eacute; remarquable symbolis&eacute;e par la fritillaire pintade. Une MAE milieu humide est &eacute;galement en cours. Le CPIE (centre permanent d&rsquo;initiatives pour l&rsquo;environnement) travaille avec la chambre d&rsquo;agriculture 37 pour favoriser les pratiques de retard de fauche et de mise en d&eacute;fense sur ce type de parcelles. En Loire-Atlantique, le jeune &eacute;leveur m&egrave;ne un troupeau de 35 jersiaises pures et crois&eacute;es prim&rsquo;holstein, avec une production annuelle de 5 000 kg de lait par vache. Cette production est vendue &agrave; Lactel bio engag&eacute;. Aucun concentr&eacute; n&rsquo;est achet&eacute; pour nourrir les animaux.&nbsp;Un p&acirc;turage tournant dynamique est en place, avec un changement de parcelle toutes les douze heures (une parcelle par jour et une parcelle par nuit). Cette logique de l&rsquo;optimisation et de charges minimis&eacute;es est un leitmotiv g&eacute;n&eacute;ral. Au niveau du mat&eacute;riel par exemple, pas d&rsquo;investissement mais l&rsquo;utilisation d&rsquo;ETA. A moyen terme, le couple envisage de passer en monotraite, d&rsquo;agrandir le troupeau &agrave; 40 vaches et de r&eacute;duire encore leurs charges.<aside class="factbox">
 <h2>BON &Agrave; SAVOIR</h2>
 Sur son exploitation en Pays de la Loire aussi, Manuel Gu&eacute;ret s&rsquo;engage dans l&rsquo;agroforesterie, convaincu par ses bienfaits. Il a d&eacute;j&agrave; commenc&eacute; &agrave; planter des alignements d&rsquo;arbres en intra parcellaire.
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Gagnant du 2e prix national du CGA des pratiques agroécologiques, Manuel Guéret s’est installé en élevage bovin lait en Loire-Atlantique mais a conservé des parcelles dans le Véron. Avec leurs alignements d’arbres, l’agroforesterie y est reine.

Le bocage, fournisseur de foin, de bois... et de biodiversité

Ces derni&egrave;res ann&eacute;es, la bio a connu une forte croissance, mais le nombre de conversions d&eacute;cline d&eacute;sormais et sa consommation diminue de mani&egrave;re notable depuis 2021. Les diff&eacute;rentes fili&egrave;res en p&acirc;tissent. En lait de vache, le bio repr&eacute;sente 5,5 % de la collecte en 2022, contre 2,4 % en 2017. N&eacute;anmoins, la production r&eacute;gresse depuis fin 2022, &agrave; l&rsquo;instar de la consommation de produits laitiers bio. &laquo;&nbsp;L&rsquo;&eacute;cart de prix entre les laits bio et conventionnel s&rsquo;amenuise, et 30 &agrave; 40 % du lait bio est d&eacute;class&eacute; dans les laiteries&nbsp;&raquo;, &eacute;non&ccedil;ait Magali Catteau, charg&eacute;e d&rsquo;&eacute;tudes fili&egrave;res bio &agrave; l&rsquo;APCA, lors du salon Tech&amp;bio &agrave; Fondettes.En viande bovine, la consommation bio est &eacute;galement en baisse. &laquo;&nbsp;En 2023 les sommes d&eacute;pens&eacute;es pour les steaks hach&eacute;s sont stables en conventionnel, mais en baisse sur la viande bio&nbsp;&raquo;, illustre la charg&eacute;e d&rsquo;&eacute;tudes. L&rsquo;&eacute;cart de prix entre viande issue de l&rsquo;agriculture bio ou conventionnelle existe toujours mais tend &agrave; se r&eacute;duire.En viande porcine, le bio reste un march&eacute; de niche, il ne repr&eacute;sente qu&rsquo;1,9 % de la production totale, mais les ventes sont en diminution l&agrave; aussi.En grandes cultures, la part de production bio est pass&eacute;e de 3,3 &agrave; 6,8 % entre 2017 et 2022. &laquo;&nbsp;La collecte a augment&eacute; de 9 % pour la campagne 2023-2024&nbsp;&raquo;, compl&egrave;te Magali Catteau. Mais en face les mises en &oelig;uvre diminuent (- 28 % chez les fabricants d&rsquo;aliment du b&eacute;tail, et - 10 % chez les meuniers) et les stocks des coop&eacute;ratives augmentent." L&rsquo;&eacute;quilibre entre l&rsquo;offre et la demande dans les fili&egrave;res bio constitue le d&eacute;fi de demain, sachant qu&rsquo;il faut aussi prendre en compte la lenteur du processus de conversion " estime-t-elle. Plusieurs raisons expliquent la baisse de consommation de produits bio depuis 2017. Parmi elles, l&rsquo;augmentation de la pr&eacute;carit&eacute; alimentaire li&eacute;e &agrave; l&rsquo;inflation, et la baisse du nombre de r&eacute;f&eacute;rences en magasins &eacute;tant donn&eacute; qu&rsquo;elles se vendent moins. La m&eacute;fiance et la m&eacute;connaissance de la bio sont aussi un frein : 59 % des Fran&ccedil;ais trouvent anormal que les produits bio soient plus chers. La multiplication des labels et mentions sur les emballages r&eacute;duisent &eacute;galement le consentement &agrave; payer des produits bio. Pour faire face &agrave; cette tendance, diff&eacute;rents leviers pourraient &ecirc;tre utilis&eacute;s. &laquo;&nbsp;Il faudrait d&rsquo;abord mieux communiquer, pour justifier le prix des produits bio, &eacute;nonce Magali Catteau.&nbsp;En parall&egrave;le, il faudrait renforcer la confiance des consommateurs en proposant une bio plus coh&eacute;rente, c&rsquo;est-&agrave;-dire en supprimant par exemple les produits suremball&eacute;es ou venant de l&rsquo;&eacute;tranger.&nbsp;&raquo; Pour agir sur les d&eacute;bouch&eacute;s, l&rsquo;engagement de la distribution pourrait &ecirc;tre une solution, via de la contractualisation entre producteurs, transformateurs et distributeurs. Le respect de la loi Egalim constituerait &eacute;galement un bon coup de pouce. &laquo;&nbsp;La structuration de la fili&egrave;re est aussi un point &agrave; am&eacute;liorer, par l&rsquo;accompagnement de la cr&eacute;ation de magasins, coop&eacute;ratives, groupements de producteurs&hellip;&nbsp;&raquo;, ajoute la sp&eacute;cialiste.Il serait en tout cas bien ambitieux de pr&eacute;tendre pr&eacute;voir l&rsquo;&eacute;volution des fili&egrave;res bio, tant les facteurs d&rsquo;influence sont multiples.

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