R&eacute;aliser un bilan carbone de l&rsquo;exploitation, identifier des leviers d&rsquo;actions pour r&eacute;duire les &eacute;missions et accro&icirc;tre la s&eacute;questration dans les sols et enfin accompagner les agriculteurs dans la mise en &oelig;uvre des actions&nbsp;: tel est l&rsquo;objet des "Bons diagnostic carbone", dont le minist&egrave;re de l&rsquo;Agriculture a fait l&rsquo;annonce &agrave; l&rsquo;occasion d&rsquo;un webinaire organis&eacute; par l&rsquo;Association pour la promotion d&rsquo;une agriculture durable (Apad) le 11 d&eacute;cembre.Le minist&egrave;re de l&rsquo;Agriculture mobilise 10 millions d&rsquo;euros sur le Plan de relance et se fixe l&rsquo;objectif de r&eacute;aliser 5.000 diagnostics en 2021 et 2022 chez des agriculteurs install&eacute;s depuis moins de 5 ans. &laquo;&nbsp;C&rsquo;est une initiative tr&egrave;s int&eacute;ressante, commente Claudine Foucherot, directrice du programme agri-for&ecirc;t au sein d&rsquo;I4CE, un institut impliqu&eacute; dans la mise au point de m&eacute;thodes de certification bas carbone. &laquo;&nbsp;Le diagnostic carbone est un pr&eacute;alable pour se lancer dans un projet de certification et escompter ensuite une r&eacute;mun&eacute;ration des cr&eacute;dits carbone g&eacute;n&eacute;r&eacute;s. Mais son co&ucirc;t peut rebuter les agriculteurs. Le Bon diagnostic carbone constitue une bonne amorce&nbsp;&raquo;.Un appel &agrave; projet sera lanc&eacute; le 15 d&eacute;cembre par l&rsquo;Agence de l&rsquo;environnement (Ademe) et destin&eacute; &agrave; s&eacute;lectionner les organismes aptes &agrave; assurer les diagnostics. Le programme devrait &ecirc;tre op&eacute;rationnel &agrave; compter du mois de mars 2021 et le guichet sera ouvert jusqu&rsquo;&agrave; la fin 2022, &agrave; concurrence de l&rsquo;enveloppe allou&eacute;e.<h1>Le label bas carbone en grandes cultures</h1>La mise en place des Bons diagnostic carbone va co&iuml;ncider avec l&rsquo;officialisation prochaine, par le minist&egrave;re de la Transition &eacute;cologique, du Label bas carbone (LBC) appliqu&eacute; aux grandes cultures, &agrave; l&rsquo;initiative des fili&egrave;res (Arvalis, ITB et Terre Inovia), avec l&rsquo;appui technique d&rsquo;Agrosolutions (groupe InVivo). Il viendra comp&eacute;ter les trois autres labels LBC d&rsquo;ores-et-d&eacute;j&agrave; accord&eacute;s en 2019 &agrave; l&rsquo;&eacute;levage bovin (Carbon Agri) et tr&egrave;s r&eacute;cemment aux haies et aux nouveaux vergers. Le Label bas carbone appliqu&eacute; &agrave; l&rsquo;agriculture permet de certifier la d&eacute;marche de d&eacute;carbonation des exploitations agricoles.<aside class="read-also">
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Les cr&eacute;dits carbone g&eacute;n&eacute;r&eacute;s sont valoris&eacute;s entre 30 et 50 &euro; la tonne, aupr&egrave;s d&rsquo;entreprises ou de collectivit&eacute;s qui, non contraintes par la r&eacute;glementation, souhaitent malgr&eacute; tout soutenir financi&egrave;rement des projets de d&eacute;carbonation et s&rsquo;inscrire dans une d&eacute;marche de neutralit&eacute; carbone, que leur p&eacute;rim&egrave;tre d&rsquo;activit&eacute; ne leur permet pas n&eacute;cessairement d&rsquo;atteindre.<h1>L&rsquo;Apad en premi&egrave;re ligne</h1>En grandes cultures, les leviers d&rsquo;am&eacute;lioration du bilan carbone r&eacute;sident notamment dans la ma&icirc;trise de la fertilisation et dans la maximisation du carbone dans le sol (mati&egrave;re organique, racines) et dans les couverts v&eacute;g&eacute;taux. Sans en avoir le monopole, l&rsquo;Agriculture de conservation des sols (ACS) est une pratique des plus vertueuses &agrave; cet &eacute;gard.<aside class="read-also">
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Il y a un an, l&rsquo;Apad a cr&eacute;&eacute; son propre label Au c&oelig;ur des sols (ACS) pour authentifier ses pratiques et tenter de les convertir en valeur ajout&eacute;e. Environ 200 agriculteurs ont d&eacute;croch&eacute; le label, repr&eacute;sentant une surface de 30.000 ha. &laquo;&nbsp;Mais du label ACS au Label officiel bas carbone, j&rsquo;ai peur que ce soit une usine &agrave; gaz pour nous pauvres petits agriculteurs&nbsp;et que la valeur ajout&eacute;e soit en bonne partie capt&eacute;e par les interm&eacute;diaires, s&rsquo;inqui&egrave;te Laurent Monnet, polyculteur-&eacute;leveur dans les Deux-S&egrave;vres et membre de l&rsquo;Apad. Je regrette aussi qu&rsquo;une m&eacute;thode comme Carbon Agri en &eacute;levage ne valorise pas les pratiques vertueuses effectives &agrave; l&rsquo;entr&eacute;e dans le processus de certification&nbsp;&raquo;.&laquo;&nbsp;Il ne faudrait pas non plus que le label bas carbone nous impose de retourner nos sols pour attester ensuite d&rsquo;une d&eacute;marche de progr&egrave;s&nbsp;&raquo;, surench&eacute;rit Diane Masure, agricultrice en ACS dans l&rsquo;Aube. &laquo;&nbsp;Cette probl&eacute;matique a &eacute;t&eacute; prise en compte dans le futur LBC bas carbone, a tent&eacute; de les rassurer Claudine Foucherot. Par contre, certains leviers de d&eacute;carbonation s&rsquo;av&egrave;rent co&ucirc;teux, en tout cas plus co&ucirc;teux que les cr&eacute;dits carbone qu&rsquo;ils sont susceptibles de g&eacute;n&eacute;rer &raquo;.<h1>La Pac concern&eacute;e&nbsp;?</h1>Sujet qui reste encore largement &agrave; d&eacute;fricher, les cr&eacute;dits carbone soul&egrave;vent des interrogations l&eacute;gitimes de la part des producteurs. &laquo;&nbsp;Les agriculteurs doivent &ecirc;tre tr&egrave;s scrupuleux sur leurs pratiques mais aussi sur les sollicitations dont ils peuvent faire l&rsquo;objet, d&eacute;clare Pascal Boivin, professeur en science du sol &agrave; l&rsquo;&eacute;cole HESS-Hepia (Suisse), intervenant au webinaire de l&rsquo;Apad. C&rsquo;est un sujet &agrave; regarder de pr&egrave;s et le r&ocirc;le r&eacute;gulateur et certificateur de l&rsquo;Etat est tr&egrave;s important pour ne pas risquer un coup de pied de l&rsquo;&acirc;ne dans 10 ou 15 ans, quand le changement climatique sera beaucoup plus dramatique qu&rsquo;aujourd&rsquo;hui. Il ne faudrait pas alors que l&rsquo;on accuse les agriculteurs d&rsquo;avoir bern&eacute; la soci&eacute;t&eacute;&nbsp;&raquo;.<div class="citation">
 "Le label bas carbone&nbsp;fran&ccedil;ais est le plus avanc&eacute; en la mati&egrave;re &agrave; l&rsquo;&eacute;chelon europ&eacute;en."
</div>
Le Label bas carbone, attribu&eacute; par le minist&egrave;re de la Transition &eacute;cologique, constitue &agrave; cet &eacute;gard la plus s&eacute;rieuse des cautions et tous les porteurs de projet de d&eacute;carbonation, actuels et futurs, devraient s&rsquo;en revendiquer. &laquo;&nbsp;Le LBC fran&ccedil;ais est le plus avanc&eacute; en la mati&egrave;re &agrave; l&rsquo;&eacute;chelon europ&eacute;en, souligne Claudine Foucherot. La Commission europ&eacute;enne vient de lancer son propre projet de certification, dans le cadre du Green&nbsp; Deal et de la strat&eacute;gie Farm to fork. Pour r&eacute;mun&eacute;rer les pratiques vertueuses et certifi&eacute;es des agriculteurs, sont &eacute;voqu&eacute;es comme sources de financement le march&eacute; de compensation volontaire mais aussi des aides de la Pac, ainsi que la contribution de grosses installations polluantes qui sont dans le march&eacute; europ&eacute;en d&rsquo;&eacute;changes de quotas carbone. En mati&egrave;re de label bas carbone, la France inspire l&rsquo;UE. Il restera &agrave; cr&eacute;er les passerelles entre les dispositifs fran&ccedil;ais et europ&eacute;en&nbsp;&raquo;.<h1>Le ministre, un fan de l&rsquo;ACS</h1>Voil&agrave; en tout cas un sujet o&ugrave; la France fait figure de poisson pilote. Julien Denormandie est un fervent d&eacute;fenseur de l&rsquo;Agriculture de conservation des sols. A l&rsquo;ouverture du webinaire, Fran&ccedil;ois Mandin, agriculteur en Vend&eacute;e et pr&eacute;sident de l&rsquo;Apad, a partag&eacute; un message du ministre de l&rsquo;Agriculture. &laquo;&nbsp;J&rsquo;apporte mon soutien total &agrave; l&rsquo;ACS. Je crois profond&eacute;ment &agrave; l&rsquo;ACS. Elle a un r&ocirc;le essentiel pour capter le carbone dans les sols et ainsi agir contre le r&eacute;chauffement climatique. Il faut le dire et le&nbsp;r&eacute;p&eacute;ter inlassablement&nbsp;&raquo;.Un encouragement de premi&egrave;re pour l&rsquo;Apad qui ne m&eacute;nage pas ses efforts de recherche avec le projet Dycasol (mesure des taux de mati&egrave;re&nbsp;organique) et de promotion via un <a href="http://apad.asso.fr/images/evenements/LIVRE-BLANC-ACS-CARBONE-APAD.pdf" target="_blank" title="https://www.youtube.com/playlist?list=PLN8IR-J4DA85zUac-HGKV3ADzdb8YPQbt">livre blanc</a>, une web-s&eacute;rie (<a href="https://www.youtube.com/playlist?list=PLN8IR-J4DA85zUac-HGKV3ADzdb8YPQbt" target="_blank" title="SAV du carbone">SAV du carbone</a>) ou encore le webinaire de ce jour.

Le ministère de l’Agriculture lance un dispositif destiné à réaliser des diagnostics d’exploitation. Le plan cible les agriculteurs installés depuis moins de cinq ans et vise 5.000 diagnostics sur 2021 et 2022. Un projet qui coïncide avec l’arrivée du Label bas carbone en grandes cultures. L’UE prépare de son côté son propre label.

10 millions d’euros en "Bons diagnostic carbone"

Alors que la vente faiblit dans le secteur aval avec toujours un gros manque du c&ocirc;t&eacute; de la RHF, la commercialisation reste assez fluide sur les march&eacute;s, notamment par un accroissement de la qualit&eacute; et un nombre plus important de laitons (1/3 de l&rsquo;offre &agrave; Parthenay). Cette belle marchandise reste tr&egrave;s bien valoris&eacute;e. L&rsquo;offre tend &eacute;galement &agrave; progresser du c&ocirc;t&eacute; des Lacaunes, mais les niveaux de prix sont &eacute;galement &eacute;lev&eacute;s. En agnelets, les apports sont plus importants avec une demande plus ferme sur l&rsquo;Italie. En brebis, le commerce est calme, mais les tr&egrave;s bonnes brebis restent convenablement valoris&eacute;es.&nbsp; Le Breaksit est un sujet important pour la production ovine, car du niveau de l&rsquo;accord ou du &laquo;&nbsp;No deal&nbsp;&raquo; d&eacute;pendra les niveaux de prix et des taxations. Ces d&eacute;cisions auront des impacts importants pour les entreprises qui travaillent pour la RHFAvis d&rsquo;expert&nbsp;: Les volumes limit&eacute;s maintiendront des tarifs &eacute;lev&eacute;s dans les bons laitons &nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;

Le commerce reste fluide

Ovin : analyse commerciale sem 50-2020

Veaux&nbsp;: Les volumes se tassent doucement, mais ils demeurent largement sup&eacute;rieurs aux besoins du march&eacute;. Le marasme est marqu&eacute; avec de nombreux veaux qui restent dans les fermes au grand d&eacute;sarroi des &eacute;leveurs. Les collecteurs de veaux ne prennent que ce qu&rsquo;ils peuvent vendre, mais ils ont beaucoup de mal &agrave; expliquer la nouvelle baisse impos&eacute;e par certains int&eacute;grateurs dans les veaux lourds. Les gammes de prix restent inchang&eacute;es dans les bons veaux Holsteins ou Montb&eacute;liards viand&eacute;s que pour l&rsquo;export. La tendance est &agrave; la stabilisation des prix dans les crois&eacute;s laitiers ou Blanc Bleus ordinaires, avec un flux qui reste important vers l&rsquo;Espagne. Dans les bons crois&eacute;s viand&eacute;s U de conformation, le march&eacute; est &agrave; l&rsquo;&eacute;quilibre avec des tarifs sensiblement reconduits. Les transactions sont fluides avec une meilleure tenue des cours dans les bons veaux Limousins.&nbsp;Veaux de boucherie&nbsp;: Le recul de l&rsquo;offre impos&eacute;e par les faibles mises en place de juin en pleine crise covid 19, permet un &eacute;quilibre sur un march&eacute; qui souffre toujours de l&rsquo;absence de la RHF. Les tarifs ont retrouv&eacute; des niveaux convenables, mais il faudra de longs mois voire d&rsquo;ann&eacute;es pour effacer les pertes de 2020.Avis d&rsquo;expert&nbsp;: Veaux d&rsquo;engraissement&nbsp;: Le climat commercial restera d&eacute;primant, avec toujours trop de veaux. &nbsp;Veaux de race &agrave; viande&nbsp;: Les bons veaux Limousins seront demand&eacute;s et mieux valoris&eacute;s. &nbsp;&nbsp;&nbsp;Veaux de boucherie&nbsp;: La ma&icirc;trise des volumes permettra de tenir les prix malgr&eacute; le recul des ventes dans le secteur aval. &nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;

Nouvelle baisse dans les laitiers

Veau : analyse commerciale sem 50-2020

En broutards&nbsp;et taurillons 12-18 mois&nbsp;: L&rsquo;activit&eacute; commerciale demeure tendue sur cette fin d&rsquo;ann&eacute;e, avec des sorties qui restent abondantes. De nombreux &eacute;leveurs avaient retard&eacute; leur vente en esp&eacute;rant une am&eacute;lioration de la situation, mais les march&eacute;s exports ne montrent aucune &eacute;volution, ce qui p&eacute;nalise les ventes face &agrave; une profession qui ne peut plus reporter les ventes. La demande italienne reste modeste dans les 400/450 kg vaccin&eacute;s &agrave; 10 jours et la limitation des poids &agrave; 450kg pour l&rsquo;export vers l&rsquo;Alg&eacute;rie, prive notre march&eacute; d&rsquo;un d&eacute;bouch&eacute; tr&egrave;s int&eacute;ressant. Il serait heureux que les d&eacute;cideurs &agrave; l&rsquo;&oelig;uvre dans ces n&eacute;gociations revoient leur copie lors des prochaines n&eacute;gociations. La demande est plus r&eacute;guli&egrave;re dans les bons m&acirc;les de 330/380kg vaccin&eacute;s FCO 4/8 &agrave; plus de 60 jours, avec une gamme de d&eacute;bouch&eacute;s plus large, mais sans &eacute;volution positive des prix. Dans les plus l&eacute;gers, la faiblesse des prix dans la viande ne motive pas les engraisseurs (sauf s&rsquo;ils ont des contrats de reprise). Les transactions sont tr&egrave;s compliqu&eacute;es dans le b&eacute;tail de second choix souvent non vaccin&eacute; qui ne trouvent preneur que sur l&rsquo;Espagne &agrave; des tarifs r&eacute;duits. En laitonnes, le march&eacute; se redresse doucement dans les Charolaises ou Limousines de 300/350kg pr&eacute;par&eacute;es pour le march&eacute; italien. Les &eacute;changes restent tendus dans les ordinaires vers l&rsquo;Espagne.&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;En bovins maigres + 18 mois&nbsp;: L&rsquo;offre saisonni&egrave;re tend &agrave; se tasser. Les animaux lourds pr&eacute;par&eacute;s pour l&rsquo;engraissement sont peu nombreux, ce qui permet une relative stabilit&eacute; des prix avec des d'engraisseurs qui anticipent la fermeture des march&eacute;s de fin d&rsquo;ann&eacute;e. En revanche, la commercialisation reste s&eacute;lective dans le b&eacute;tail de second choix, l&eacute;ger ou trop maigre.Avis d&rsquo;expert&nbsp;: Broutards&nbsp;: Peu d&rsquo;&eacute;volution &agrave; attendre pour cette fin de l&rsquo;ann&eacute;e. &nbsp;&nbsp;&nbsp;Bovins maigres +18 mois&nbsp;: Le bon maigre sera stable, et le tri sera plus marqu&eacute; dans le second choix

La vente reste laborieuse dans les mâles

Bovins maigres : analyse commerciale sem 50-2020

La viande haut de gamme ou de qualit&eacute; bouch&egrave;re se porte plut&ocirc;t bien pour cette fin d&rsquo;ann&eacute;e, avec une demande qui va se renforcer vers la boucherie traditionnelle et les GMS avec de vrais rayons de boucherie. La bonne tenue des concours d&rsquo;animaux de boucherie en est le reflet. En revanche, &agrave; cette &eacute;poque de l&rsquo;ann&eacute;e, la demande &eacute;tait assez soutenue dans les filets de gamme interm&eacute;diaire en poids pour la pr&eacute;paration des festivit&eacute;s de fin d&rsquo;ann&eacute;e dans la restauration. Cette absence de d&eacute;bouch&eacute; qui met &agrave; mal les restaurateurs eux-m&ecirc;mes, p&eacute;nalise beaucoup d&rsquo;entreprises dont l&rsquo;activit&eacute; &eacute;tait orient&eacute;e, voire sp&eacute;cialis&eacute;e sur ce cr&eacute;neau de la RHF. De leurs cot&eacute;s, les &eacute;leveurs ont un savoir-faire ind&eacute;niable avec une alimentation naturelle et ma&icirc;tris&eacute;e. L&rsquo;image renvoy&eacute;e par les concours en est un bon exemple m&ecirc;me si cela manque de cruellement de m&eacute;diatisation. Ils restent &agrave; transformer l&rsquo;essai dans l&rsquo;acte d&rsquo;achat en commen&ccedil;ant par ceux de No&euml;l. La profession a &eacute;galement tr&egrave;s bien int&eacute;gr&eacute; la mutation de la consommation avec la mont&eacute;e du flexitarisme, notamment sur les jeunes g&eacute;n&eacute;rations. Le mod&egrave;le alimentaire fran&ccedil;ais (qu&rsquo;on nous envie partout dans le monde) repose sur des valeurs essentielles&nbsp;: la vari&eacute;t&eacute;, l&rsquo;&eacute;quilibre et surtout le plaisir. Cette notion du plaisir de manger, qui fait &eacute;cho &agrave; la convivialit&eacute; du &laquo;&nbsp;repas &agrave; la fran&ccedil;aise&nbsp;&raquo; et &agrave; la recherche de go&ucirc;t, est indissociable de la culture du bien manger dans notre pays. Ces valeurs ont un point d&rsquo;orgue&nbsp;: No&euml;l. Cependant, il est n&eacute;cessaire de prendre en compte ces &eacute;volutions soci&eacute;tales pour adapter leurs produits aux attentes des consommateurs,&nbsp;et s&rsquo;engager vers toujours plus de transparence et de qualit&eacute;. &laquo;&nbsp;&Ecirc;tre naturellement flexitarien, c&rsquo;est allier l&rsquo;&eacute;quilibre &agrave; la qualit&eacute;, c&rsquo;est avant tout du bon sens&nbsp;&raquo;. Reste &agrave; trouver l&rsquo;&eacute;quilibre de cette nouvelle donne commerciale entre la grande masse des viandes transform&eacute;es ou des pi&egrave;ces bouch&egrave;res pour se faire plaisir. Depuis le mois de juillet, l&rsquo;instauration d&rsquo;un prix n&eacute;goci&eacute; entre les grandes entreprises de la viande et la production, a permis de revaloriser les prix des Charolaises (+0,45&euro; dans les vaches Charolaises R= par rapport &agrave; l&rsquo;an dernier). Cela ne r&eacute;sout pas tout, car la r&eacute;duction des volumes command&eacute;s par certaines entreprises, ce qui renforce la pression sur les Charolaises conventionnelles dans certains abattoirs. Il est &agrave; noter &eacute;galement que les animaux de plus de 10 ans n&rsquo;entrent pas dans les accords de prix. Malgr&eacute; cette revalorisation du prix de la viande, l&rsquo;&eacute;levage fran&ccedil;ais est en perte de vitesse avec des &eacute;leveurs qui partent &agrave; la retraite sans repreneurs ou qui ont baiss&eacute; les bras, faute de pouvoir vivre d&eacute;cemment de leur m&eacute;tier. Cette d&eacute;-cheptellisation fournit une offre suffisante aux industriels qui en profitent pour maintenir des tarifs bas sur la grande masse des animaux qui passent sous les radars des cotations (vaches l&eacute;g&egrave;res ou en manque de finition). &nbsp;Sur les march&eacute;s, l&rsquo;activit&eacute; commerciale ne fait pas appara&icirc;tre de grand changement. Les abatteurs concentrent leur activit&eacute; sur l&rsquo;abattage des animaux de concours dont il faut prendre un grand soin. Les femelles haut de gamme ou de qualit&eacute; bouch&egrave;re sont moins pr&eacute;sentes apr&egrave;s les concours ce qui permet un &eacute;coulement r&eacute;gulier dans les Blondes d'Aquitaine, Parthenaises, Limousines, Aubracs ou Charolaises.&nbsp;L&rsquo;activit&eacute; commerciale est en revanche tr&egrave;s calme dans les g&eacute;nisses ordinaires et les r&eacute;formes allaitantes de choix secondaire avec moins de besoins pour cette semaine. Les animaux de moindre conformation restent faiblement valoris&eacute;s.

Les filets de bœufs sont en stocks

Bovin : conjoncture sem 50-2020

Bovins races allaitantes&nbsp;: Au niveau commercial, l&rsquo;offre en direction des abattoirs reste abondante et suffisante pour les besoins exprim&eacute;s en cette p&eacute;riode o&ugrave; la priorit&eacute; est donn&eacute;e aux achats de No&euml;l depuis la r&eacute;ouverture des commerces &laquo;&nbsp;non essentiels&nbsp;&raquo;. La demande est constante dans les femelles haut de gamme ou de qualit&eacute; bouch&egrave;re, avec des professionnels qui pr&eacute;parent d&eacute;j&agrave; leurs animaux pour les f&ecirc;tes de fin d&rsquo;ann&eacute;e. Tous les op&eacute;rateurs de bonne viande n&rsquo;ach&egrave;tent pas sur les concours. Les tarifs se tiennent dans les bonnes femelles Blondes d&rsquo;Aquitaine, Limousines, Parthenaises, Aubracs ou Charolaises de qualit&eacute; bouch&egrave;re.&nbsp; Peu de changement dans les g&eacute;nisses et les vaches Charolaises ordinaires ou les r&eacute;formes allaitantes de choix secondaire, avec des &eacute;leveurs qui se s&eacute;parent des animaux qu&rsquo;ils ne veulent pas hiverner. Les vaches plus &acirc;g&eacute;es et les animaux bas de gamme en manque de viande ou trop maigres restent malmen&eacute;s.R&eacute;formes laiti&egrave;res &ndash; L&rsquo;offre demeure suffisante &agrave; la veille des vacances scolaires, mais les tarifs se maintiennent dans les bonnes vaches Holsteins. Les industriels observent toujours un manque de qualit&eacute; dans le b&eacute;tail fourni. La demande reste peu soutenue dans les Montb&eacute;liardes et Normandes, faute de d&eacute;bouch&eacute; RHF.Jeunes bovins &ndash; L&rsquo;activit&eacute; des abattoirs est plus charg&eacute;e pour cette semaine d&rsquo;exp&eacute;dition sur&nbsp;l'Italie ou la Gr&egrave;ce. Les stocks se r&eacute;sorbent, mais les abattoirs couvrent leurs besoins sans difficult&eacute; ce qui conduit &agrave; une stabilisation des prix. Avis d&rsquo;expert&nbsp;: Bovins races allaitantes&nbsp;: Les femelles bouch&egrave;res vont se tenir, mais la demande va se tasser dans les Charolaises. &nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;Bovins races laiti&egrave;res&nbsp;: La demande va se tasser avec l&rsquo;approche des vacances de No&euml;l, mais les tarifs seront stables.Jeunes bovins&nbsp;: Les stocks devraient &ecirc;tre largement r&eacute;sorb&eacute;s mais les tarifs seront sans changement &nbsp;

Plus d’activité pour les jeunes bovins

Bovin de boucherie : analyse commerciale sem 50-2020

&laquo;&nbsp;Le&nbsp;march&eacute; table sur un plafond d&rsquo;exportations sur les&nbsp;pays tiers de bl&eacute; tendre fran&ccedil;ais pour la campagne 2020/2021 &agrave; 7 Mt. Nous nous en rapprochons, estimant ce volume &agrave; 6,95 Mt, contre 6,85 Mt le mois dernier&nbsp;&raquo;, s&rsquo;est exprim&eacute; Marion Duval, adjointe au chef de l&rsquo;unit&eacute; grains et sucre de FranceAgriMer (FAM), durant un webinaire suivant le conseil sp&eacute;cialis&eacute; Grandes cultures&nbsp;le 10&nbsp;d&eacute;cembre.

<h3>Pertes de parts de march&eacute; sur le Royaume-Uni</h3>

La Chine reste le principal moteur&nbsp;des exportations hexagonales sur les pays&nbsp;tiers, rapporte&nbsp;FAM. L&rsquo;organisme&nbsp;rappelle qu&rsquo;un bateau polonais a &eacute;t&eacute; remplac&eacute; par un fran&ccedil;ais pour l&rsquo;&Eacute;gypte en novembre. Toutefois, les exportations vers le nord-UE reculent de 150&thinsp;000&nbsp;t d&rsquo;un mois sur l&rsquo;autre, &agrave; 6,193 Mt.&nbsp;&laquo;&nbsp;Nous avons perdu des parts de march&eacute; au Royaume-Uni, au profit de l&rsquo;Allemagne&nbsp;&raquo;, souligne Marion Duval. Cette derni&egrave;re pr&eacute;cise que, l&rsquo;an prochain, le Royaume-Uni ne sera plus consid&eacute;r&eacute; comme un pays de l&rsquo;UE dans les bilans de FAM.

<h3>Taxes sur l'export de bl&eacute; russe &agrave; 27,3 $/t?</h3>

Plusieurs d&eacute;cisions politiques internationales peuvent indirectement jouer sur les exportations hexagonales et les cours mondiaux, rappelle FAM. Un des fils rouges &agrave; surveiller de pr&egrave;s: la politique d'exportation des bl&eacute;s russes lors du premier semestre 2021. FAM rappelle que la Russie pr&eacute;voit d'introduire des quotas d'exportation de 17,5 Mt de grains sur la p&eacute;riode f&eacute;vrier-juin 2021, contre 15 Mt pr&eacute;c&eacute;demment. Par ailleurs,&nbsp;&laquo;&nbsp;la r&eacute;activation de la taxe &agrave; l'export&nbsp;(actuellement &agrave; 0%) r&eacute;clam&eacute;e par les &eacute;leveurs n'a pas, pour le moment, re&ccedil;u l'aval du minist&egrave;re de l'agriculture et du syndicat des exportateurs russes &raquo;, explique FAM.

Mais Reuters rapporte le 11 d&eacute;cembre que le gouvernement russe travaille sur une possible implantation de dites taxes sur les exportations de bl&eacute; tendre, qui pourraient s'&eacute;lever &agrave; 27,3 $/t entre f&eacute;vrier et juin 2021, selon trois sources priv&eacute;es proches du dossier. Ceci afin de juguler l'inflation des produits alimentaires dans le pays, notamment du pain.

Le pr&eacute;sident du syndicat des exportateurs russes de grains, Eduard Zernin, r&eacute;affirme&nbsp;le&nbsp;11 d&eacute;cembre la possibilit&eacute; de voir appara&icirc;tre de telles taxes, relate APK Inform. Rappelons que ce dernier avait d&eacute;j&agrave; &eacute;voqu&eacute; cette alternative lors du dernier Global Grain (17 au 19 novembre).

<div class="sequence"><a href="https://www.reussir.fr/ladepeche/un-quota-dexport-de-grains-russe-revu-175-mt-sur-fevrier-juin-2021" target="_blank">Lire &eacute;galement: Un quota d&rsquo;export de grains russes &agrave; 17,5 Mt sur f&eacute;vrier-juin 2021&thinsp;?</a></div>

Autre pays &agrave; surveiller: l'Argentine. FAM indique que la d&eacute;cision du gouvernement argentin obligeant les exportateurs de c&eacute;r&eacute;ales locaux &agrave; convertir leurs pesos en dollars est aussi &agrave; surveiller. &laquo;&nbsp;Le but de cette d&eacute;cision est de soutenir la valeur du peso argentin, source de perte de comp&eacute;titivit&eacute; sur la sc&egrave;ne mondiale. N&eacute;anmoins, si ce dernier s'appr&eacute;cie dans 3 ou 4 mois, il n'y aura gu&egrave;re de cons&eacute;quence sur les exportations argentines (de bl&eacute; notamment), la campagne d'exportation touchant &agrave; sa fin &agrave; cette p&eacute;riode&nbsp;&raquo;, analyse Marc Zribi, chef de l'unit&eacute; grains et sucre de FAM.

<h3>Des taxes UE sur les bl&eacute;s US depuis le 10 novembre&nbsp;</h3>

De mani&egrave;re plus anecdotique, FAM rappelle que depuis le 10 novembre, l'UE taxe&nbsp;les bl&eacute;s (sauf le bl&eacute; dur) en provenance des Etats-Unis, dans le cadre du conflit commercial au sujet de l'affaire Boeing/Airbus&nbsp;entre les deux blocs. N&eacute;anmoins, de telles taxes&nbsp;ne devraient gu&egrave;re avoir d'effets sur le march&eacute; europ&eacute;en, fran&ccedil;ais ou &eacute;tats-unien. &laquo;&nbsp;Le Royaume-Uni, client de l'Hexagone, importe quelques lots de bl&eacute;s, de force notamment, en provenance des Etats-Unis. Mais il s'agit de petits volumes&nbsp;&raquo;, souligne Marion Duval.

<h3 class="normal">R&eacute;vision &agrave; la baisse de la consommation des meuniers fran&ccedil;ais</h3>

Concernant le march&eacute; int&eacute;rieur fran&ccedil;ais,&nbsp;&laquo;&nbsp;les fabricants d&rsquo;aliments voient leur consommation de bl&eacute; tendre revue &agrave; la hausse de 50&thinsp;000&nbsp;t entre novembre et d&eacute;cembre, de m&ecirc;me que pour l&rsquo;orge et le ma&iuml;s.&nbsp;[&hellip;]&nbsp;Celle de la meunerie (&agrave; des fins de panification) recule&nbsp;de 30&thinsp;000&nbsp;t, &agrave; 2,67 Mt, compte tenu de la dynamique observ&eacute;e sur les quatre derniers mois&nbsp;&raquo;, signale Marion Duval.

<h3>Stocks de ma&iuml;s 2020/2021 au plus bas depuis 7 ans!</h3>

En ma&iuml;s, les stocks hexagonaux se replient entre novembre et d&eacute;cembre de 0,3 Mt, &agrave; 1,893 Mt, un plus bas depuis 7 ans, rapporte FAM!&nbsp;Ceci en raison de la baisse de la collecte de 0,26 Mt, &agrave; 10,885 Mt, et d&rsquo;une hausse des exportations sur l&rsquo;UE de 80&thinsp;000&nbsp;t, &agrave; 4,363 Mt.&nbsp;&laquo;&nbsp;La baisse de l&rsquo;offre ukrainienne justifie en partie cette &eacute;volution&nbsp;&raquo;, commente Marion Duval. Cette derni&egrave;re rappelle que le Royaume-Uni, qui ne fera plus partie des pays de l'UE dans les bilans de l'institution publique, a pour habitude d'importer chaque environ 400 000 t de ma&iuml;s fran&ccedil;ais.&nbsp;Il faudra donc s'attendre &agrave; des r&eacute;visions baissi&egrave;res concernant les exportations hexagonales vers l'UE et haussi&egrave;res vers les pays-tiers dans les futurs bilans de FAM.

En orges fourrag&egrave;res, les stocks de fin de campagne hexagonaux 2020/2021 sont attendus &agrave; 1,158 Mt, un plus bas depuis 4 ans, alerte FAM, et en repli par rapport &agrave; novembre. Ceci en raison d'une collecte revue en baisse, passant de 10,502 Mt &agrave; 10,482 Mt entre novembre et d&eacute;cembre, et d'une hausse de la consommation des fabricants d'aliments pour animaux sur la m&ecirc;me p&eacute;riode.

<h3>Repli de l&rsquo;export de bl&eacute; dur sur l&rsquo;UE</h3>

FAM a revu &agrave; la baisse de 20&thinsp;000&nbsp;t ses pr&eacute;visions d&rsquo;exportations fran&ccedil;aises de bl&eacute; dur durant la campagne 2020/2021&nbsp;sur les pays de l&rsquo;UE par rapport &agrave; novembre, &agrave; 790&thinsp;000&nbsp;t, dans ses bilans du 10&nbsp;d&eacute;cembre. Ceci en raison de la forte concurrence grecque et espagnole sur l&rsquo;Italie. Les stocks nationaux de fin de campagne sont revus en l&eacute;g&egrave;re hausse, passant de 114&thinsp;000&nbsp;t &agrave; 133&thinsp;000&nbsp;t.

Du c&ocirc;t&eacute; des semis 2020 (campagne commerciale 2021/2022), le chiffre d&rsquo;Agreste du 9&nbsp;d&eacute;cembre de 4,7 Mha est jug&eacute; prudent, le march&eacute; pariant plut&ocirc;t sur 5 Mha, indique FAM. En colza,&nbsp;&laquo;&nbsp;le chiffre d&rsquo;Agreste de 1,125 Mha m&rsquo;interpelle. Il y a eu des retournements de parcelles, d&rsquo;autres n&rsquo;ont pas &eacute;t&eacute;&nbsp;sem&eacute;es&hellip; &Agrave; voir ce qu&rsquo;il se passera en sortie d&rsquo;hiver&nbsp;&raquo;, t&eacute;moigne Beno&icirc;t Pi&eacute;trement, pr&eacute;sident du conseil sp&eacute;cialis&eacute; Grandes cultures de FAM.

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FranceAgriMer confirme la possibilité de voir les surfaces françaises de blé tendre 2020 proches des 5 Mha, contre 4,7 Mha selon Agreste.

Exportations 2020/2021 de blé tendre français à 6,95 Mt vers les pays tiers

La derni&egrave;re initiative en date est l&rsquo;&oelig;uvre du S&eacute;nat. La Haute Assembl&eacute;e vient d&rsquo;ouvrir une plateforme d&rsquo;appel &agrave; t&eacute;moignages, invitant les proches des victimes &agrave; &eacute;clairer autant qu&rsquo;ils peuvent, et de mani&egrave;re anonyme bien entendu, ce mal qui ronge la profession. &laquo;&nbsp;Ce fl&eacute;au se renforce du silence qui l&rsquo;entoure, nous devons briser ce cercle vicieux&nbsp;&raquo;, justifie le s&eacute;nateur Henri Cabanel, &agrave; l&rsquo;origine d&rsquo;une proposition de loi et membre d&rsquo;un groupe de travail transpartisan sur le sujet. Accessible sur le site du S&eacute;nat, la plateforme est ouverte jusqu&rsquo;au 15 janvier 2021.<aside class="read-also">
 &Agrave; voir aussi
 <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/suicide-le-senat-ouvre-une-consultation-en-ligne-appelle-les-proches-a-temoigner" target="_blank" title="">Suicide : le S&eacute;nat ouvre une consultation en ligne, appelle les proches &agrave; t&eacute;moigner</a>
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L&rsquo;Assembl&eacute;e nationale n&rsquo;est pas en reste. Il y a quelques jours, le d&eacute;put&eacute; Olivier Damaisin a remis au Premier ministre un rapport de 89 pages, issu d&rsquo;une mission parlementaire, tentant de d&eacute;crypter les facteurs de mal-&ecirc;tre et de risque suicidaire. Une connaissance qui &laquo;&nbsp;progresse m&ecirc;me si le lien entre la situation &eacute;conomique et sociale des agriculteurs et le risque suicidaire est difficile &agrave; mettre en &eacute;vidence&nbsp;&raquo;, pointe le document. Dans ses recommandations, le rapport pr&eacute;conise d&rsquo;am&eacute;liorer l&rsquo;identification des agriculteurs en difficult&eacute;, le maintien du lien, la mobilisation et la formation des sentinelles, la coordination des acteurs de la pr&eacute;vention, l&rsquo;accompagnement des agriculteurs, notamment les jeunes en phase d&rsquo;installation, ainsi que la communication et le financement de certains dispositifs mis en &oelig;uvre.<aside class="read-also">
 &Agrave; voir aussi
 <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/prevention-du-suicide-les-7-principales-recommandations-du-depute-damaisin" target="_blank" title="">Pr&eacute;vention du suicide : les 7 principales recommandations du d&eacute;put&eacute; Damaisin</a>
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Le rapport adresse un satisfecit aux initiatives locales, dont celles men&eacute;es par l&rsquo;association Solidarit&eacute; Paysans qui, aux c&ocirc;t&eacute;s d&rsquo;une dizaine d&rsquo;autres institutions et organisations, &agrave; commencer par la MSA mais aussi les Chambres d&rsquo;agriculture et la Coop&eacute;ration agricole, mettent en &oelig;uvre des dispositifs de pr&eacute;vention, d&rsquo;information et d&rsquo;accompagnement.Sans oublier le minist&egrave;re de l&rsquo;Agriculture qui, il y a moins de trois ans, a r&eacute;form&eacute; les cellules d&eacute;partementales et le dispositif d&rsquo;accompagnement, rebaptis&eacute; Aide &agrave; la relance de l&rsquo;exploitation agricole (AREA). Celui-ci a pour objet de rep&eacute;rer les agriculteurs en difficult&eacute; avant la cessation de paiement, sans restreindre le champ d&rsquo;investigation aux seuls aspects &eacute;conomiques, avec des gages en mati&egrave;re de confidentialit&eacute;. Probl&egrave;me&nbsp;: les cellules-ci ne sont pas op&eacute;rationnelles sur l&rsquo;ensemble du territoire.<h1 style="text-align:left;">Des angles morts</h1>C&rsquo;est l&rsquo;un des angles morts du rapport parlementaire d&eacute;nonc&eacute; par Solidarit&eacute; Paysans. Mais ce n&rsquo;est pas le seul. &laquo;&nbsp;Il faudrait surtout interroger le mode&#768;le de de&#769;veloppement agricole, responsabiliser l&rsquo;amont et l&rsquo;aval de la production, et former les futurs paysans a&#768; une agriculture plus autonome, respectueuse des Hommes et de la terre&nbsp;&raquo;, juge l&rsquo;association.D&rsquo;autres manquements sont d&eacute;nonc&eacute;s tels que la d&eacute;mat&eacute;rialisation, l&rsquo;absence de services publics en milieu rural, l&rsquo;indiff&eacute;rence &agrave; la de&#769;tresse des membres de la cellule familiale. Rien non plus sur les agriculteurs qui cessent leur activit&eacute;, sur l&rsquo;acc&egrave;s a&#768; la formation professionnelle de ceux en proce&#769;dure, en plan de sauvegarde ou de redressement judiciaire, ou encore sur le soutien au redressement de l&rsquo;exploitation. &nbsp;L&rsquo;association pointe enfin l&rsquo;absence de recommandation pour faciliter l&rsquo;acce&#768;s aux financements des agriculteurs be&#769;ne&#769;ficiant d&rsquo;un e&#769;che&#769;ancier de paiement ou d&rsquo;un plan judiciaire d&rsquo;apurement du passif. De quoi faire m&eacute;diter le minist&egrave;re.Solidarite&#769; Paysans salue cependant les recommandations du rapport lie&#769;es a&#768; l&rsquo;aide au re&#769;pit et &agrave; &nbsp;l&rsquo;acce&#768;s au service de remplacement en cas d&rsquo;e&#769;puisement professionnel, ainsi que le rappel du principe de consentement de la personne en difficulte&#769; comme pre&#769;alable ne&#769;cessaire pour engager un accompagnement. Un peu d&rsquo;espoir.

[Edito] Rapport parlementaire sur la prévention du suicide, appel à témoignage sur le site internet du Sénat, implication des Services de remplacement, en attendant le plan d’action opérationnel du gouvernement : les initiatives se multiplient pour contrecarrer la funeste spirale. Mais pour l’association Solidarité Paysans, le mal n’est pas pris à la racine.

Suicide, des angles morts

Quasiment 20 ans (2001) apr&egrave;s avoir d&eacute;velopp&eacute; la pes&eacute;e embarqu&eacute;e sur ses distributeurs d&rsquo;engrais, le constructeur en renforce la pr&eacute;cision en introduisant la technologie FlowControl. Celle-ci assure la mesure de couple d&rsquo;entrainement de chaque disque, simultan&eacute;ment &agrave; la r&eacute;gulation de d&eacute;bit.Des capteurs contr&ocirc;lent le couple d&rsquo;entrainement. En cas d&rsquo;&eacute;cart avec le d&eacute;bit programm&eacute;, FlowControl adapte instantan&eacute;ment les positions de trappes&nbsp;; le d&eacute;bit est ainsi optimis&eacute; d&egrave;s la premi&egrave;re seconde d&rsquo;&eacute;pandage, ind&eacute;pendamment c&ocirc;t&eacute; gauche et c&ocirc;t&eacute; droit.FlowControl se calibre en permanence m&ecirc;me au travail avec les disques charg&eacute;s d&rsquo;engrais. La r&eacute;gulation de d&eacute;bit se fait &eacute;galement &agrave; tout instant quelques soit le mode de travail en cours, bordure, limite, foss&eacute; ou coupure de tron&ccedil;ons. Le syst&egrave;me ne n&eacute;cessite aucune intervention de la part du chauffeur, qui visualise en temps r&eacute;el le reliquat en tr&eacute;mie sur son terminal AmaTron4 en cabine.Tous les &eacute;pandeurs &agrave; pes&eacute;e Amazone sont &eacute;quip&eacute;s d&rsquo;un capteur d&rsquo;inclinaison pour contrer les risques de d&eacute;rive de la dose dans les pentes. 
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 <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/2/7/3/2/3582372-1-fre-FR/2d409fba9500-capture-d-e-cran-2020-12-11-a-08-59-41-jpg" alt="Le ProfisPro repose sur des capteurs de pes&eacute;e associ&eacute;s &agrave; des capteurs de couple sur chacun des disques" height="1488" width="1952" /><figcaption>Le ProfisPro repose sur des capteurs de pes&eacute;e associ&eacute;s &agrave; des capteurs de couple sur chacun des disques</figcaption></figure>

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<h1 class="MsoBodyText" style="text-align:left;">ArgusTwin et CDS Vario</h1>En &eacute;pandage d&rsquo;engrais, le constructeur int&egrave;gre plusieurs technologies destin&eacute;es &agrave; maitriser la pr&eacute;cision des distributeurs centrifuges. La s&eacute;rie ZA-TS Platinium (entrainement hydraulique, 1400 l &agrave; 4200 litres, 54 m) en est le concentr&eacute;, avec notamment l&rsquo;Argus Twin et la coupure de tron&ccedil;on en continu CDS Vario.Bas&eacute; sur des capteurs radar, l&rsquo;Argus Twin garantit le respect de la largeur d&rsquo;&eacute;pandage en modifiant au besoin le r&eacute;glage du syst&egrave;me d&rsquo;alimentation des disques droit et gauche, d&eacute;jouant ainsi en temps r&eacute;el des variantes telle que vitesse, d&eacute;vers, caract&eacute;ristiques des engrais, usures de aubes, le tout sans impacter la dose gr&acirc;ce au syst&egrave;me de pes&eacute;e embarqu&eacute;e et sous la gouverne du boitier Amapad.Le CDS Vario porte quant &agrave; lui le nombre de tron&ccedil;ons &agrave; 128, confinant &agrave; une variation quasi en continu de la largeur d&rsquo;&eacute;pandage, repoussant les limites de pr&eacute;cision dans les pointes, les angles et autour des obstacles. L&rsquo;Argus Twin et le CDS Vario sont disponibles sur le port&eacute; ZA-TS et sur le tra&icirc;n&eacute; ZG-TS (5500 l et 8200 l, 54 m). 
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 <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/5/7/3/2/3582375-1-fre-FR/73e65e13be24-capture-d-e-cran-2020-12-11-a-07-54-08-jpg" alt="Le ProfisPro est disponible sur les port&eacute;s ZA-V et ZA-TS ainsi que sur les train&eacute;s ZG-TS" height="1046" width="1242" /><figcaption>Le ProfisPro est disponible sur les port&eacute;s ZA-V et ZA-TS ainsi que sur les train&eacute;s ZG-TS</figcaption></figure>

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<h1 class="MsoBodyText" style="text-align:left;">WindControl</h1>WindControl est un capteur de vent, apte &agrave; mesurer &agrave; haute fr&eacute;quence sa vitesse et sa direction. Le capteur est automatiquement d&eacute;pli&eacute; ou repli&eacute; lorsque les disques d&rsquo;&eacute;pandage sont activ&eacute;s ou d&eacute;sactiv&eacute;s. Il d&eacute;passe la cabine du tracteur pour que la mesure ne soit pas perturb&eacute;e par les tourbillons d&rsquo;air.En cas de vent lat&eacute;ral, le capteur augmente le r&eacute;gime du disque du c&ocirc;t&eacute; au vent tandis que le syst&egrave;me d&rsquo;alimentation est tourn&eacute; vers l&rsquo;ext&eacute;rieur. Dans le m&ecirc;me temps, le r&eacute;gime du disque du c&ocirc;t&eacute; sous le vent est r&eacute;duit et le syst&egrave;me d&rsquo;alimentation est tourn&eacute; vers l&rsquo;int&eacute;rieur. L&rsquo;influence du vent est ainsi automatiquement compens&eacute;e de fa&ccedil;on &agrave; optimiser la r&eacute;partition transversale. WindControl avertit le conducteur lorsque le vent ou les rafales sont trop fortes et que le syst&egrave;me n&rsquo;est plus en mesure de les compenser. Le syst&egrave;me est disponible sur les port&eacute;s ZA-TS et tra&icirc;n&eacute;s ZG-TS.

La pesée embarquée est complétée par la mesure du couple sur chacun des deux disques. La technologie est proposée sur les portés ZA-V et ZA-TS ainsi que sur les trainés ZG-TS.

Les épandeurs Amazone plus précis avec ProfisPro

Les mots ont un sens pr&eacute;cis, et leur commune compr&eacute;hension par tous est un puissant vecteur de civilisation. Les structures officielles ne manquent pas, compos&eacute;es de gens comp&eacute;tents et rigoureux, pour veiller &agrave; leur bon usage. Pour autant, personne n&rsquo;est propri&eacute;taire d&rsquo;un mot, avec facult&eacute; absolue et d&eacute;finitive d&rsquo;interdire &agrave; d&rsquo;autres d&rsquo;en user autrement. La preuve par un vote du Parlement europ&eacute;en en date du 23 octobre dernier, appel&eacute; &agrave; se prononcer sur le droit d&rsquo;appeler &laquo; lait &raquo; un liquide qui ne provient pas d&rsquo;une s&eacute;cr&eacute;tion mammaire, et &laquo; steak &raquo; une substance qui n&rsquo;est pas de la viande.Or, en m&ecirc;me temps qu&rsquo;ils mettaient le hol&agrave; &agrave; l&rsquo;extension aux produits d&rsquo;origine v&eacute;g&eacute;tale des termes caract&eacute;ristiques des produits laitiers tels que &laquo; cr&egrave;me, beurre, fromage, yoghourt &raquo;, les eurod&eacute;put&eacute;s acceptaient n&eacute;anmoins que des appellations telles que &laquo; steak, hamburger, saucisse, escalope &raquo; puissent s&rsquo;appliquer &agrave; des produits &agrave; base &nbsp;exclusivement v&eacute;g&eacute;tale. &Agrave; premi&egrave;re vue, cela semble incoh&eacute;rent et il est l&eacute;gitime de se demander pourquoi de telles options, apparemment contradictoires.L&rsquo;initiative de demander que des termes soient totalement &eacute;cart&eacute;s pour qualifier des produits ne comportant aucune origine animale est venue du Copa-Cogeca, f&eacute;d&eacute;ration europ&eacute;enne des principaux syndicats d&rsquo;agriculteurs. Soutenue par la Commission de l&rsquo;Agriculture du Parlement de Bruxelles, elle vise &agrave; prot&eacute;ger le consommateur de toute information trompeuse quant &agrave; la d&eacute;nomination d&rsquo;un produit suppos&eacute; d&rsquo;origine animale, mais qui en r&eacute;alit&eacute; ne contient rien qui provienne d&rsquo;une &laquo; partie comestible &raquo; d&rsquo;un animal.Or, s&rsquo;il est clair pour tout le monde que le mot &laquo; viande &raquo; ne saurait &ecirc;tre utilis&eacute; pour qualifier un produit v&eacute;g&eacute;tal, la question pr&ecirc;te &agrave; confusion d&egrave;s lors qu&rsquo;on parle de la mani&egrave;re d&rsquo;accommoder cette viande : et la diff&eacute;rence fondamentale que soul&egrave;ve le vote des quelque 650 d&eacute;put&eacute;s europ&eacute;ens, issus de 27 pays aux traditions culinaires diverses, c&rsquo;est que les mots n&rsquo;ont pas le m&ecirc;me sens d&rsquo;un pays &agrave; l&rsquo;autre ou d&rsquo;un d&eacute;put&eacute; &agrave; l&rsquo;autre ! Ainsi, on a pu soulever que, de longue date dans les pays de tradition anglo-saxonne, on parle de &laquo; mushroom steak &raquo; (steak de champignon), cuisin&eacute; avec des chapeaux de champignons de couche de grosse taille. Le steak ne serait donc pas forc&eacute;ment &agrave; base de viande&hellip; En ce qui concerne la saucisse ou le hamburger, ce serait plut&ocirc;t le proc&eacute;d&eacute; de fabrication qui expliquerait son nom : un hachis introduit dans un boyau pour l&rsquo;une, une &laquo; pr&eacute;paration &raquo; entre deux tranches de pain rond pour l&rsquo;autre. Cela reste discutable, car tant le hachis que la pr&eacute;paration du burger, &agrave; l&rsquo;origine, contenaient essentiellement de la viande. Mais aujourd&rsquo;hui, la cr&eacute;ation culinaire bouleverse les codes, et le c&eacute;l&egrave;bre chef &eacute;toil&eacute; Jean-Fran&ccedil;ois Pi&egrave;ge a donn&eacute; ses lettres de noblesse &agrave; la saucisse v&eacute;g&eacute;tale, dans l&rsquo;un de ses restaurants.En r&eacute;alit&eacute;, les &eacute;lus europ&eacute;ens sont partag&eacute;s entre deux revendications, l&rsquo;autre provenant des associations qui promeuvent une alimentation r&eacute;solument v&eacute;g&eacute;tarienne, jug&eacute;e plus vertueuse sur les plans climatique et di&eacute;t&eacute;tique. Leur argument principal est que le consommateur veut pouvoir, au contraire, continuer de d&eacute;guster des recettes traditionnelles tout en s&rsquo;abstenant de viande. On peut comprendre qu&rsquo;il soit plus facile de pr&eacute;server les d&eacute;nominations laiti&egrave;res, puisque celles-ci ne rel&egrave;vent pas exactement d&rsquo;une pr&eacute;paration culinaire int&eacute;grant le produit de base - le lait -, mais d&rsquo;un traitement de celui-ci&hellip; Quant &agrave; la &laquo; tradition &raquo;, il faut souligner que si les termes &laquo; lait de soja &raquo;, &laquo; lait d&rsquo;avoine &raquo;, &laquo; fromage au tofu &raquo; ou &laquo; de pois &raquo; sont d&eacute;sormais bannis, le lait de coco, le fromage de t&ecirc;te ou la cr&egrave;me de marrons b&eacute;n&eacute;ficient en revanche d&rsquo;une anciennet&eacute; de d&eacute;nomination et restent autoris&eacute;s.Enfin, cette tol&eacute;rance d&rsquo;audience europ&eacute;enne accord&eacute;e aux steaks, burgers, saucisses, escalopes et autres filets n&rsquo;interdit aucun am&eacute;nagement sp&eacute;cifique aux pays-membres : d&egrave;s lors qu&rsquo;un pays estime n&eacute;cessaire de r&eacute;server aux produits carn&eacute;s une appellation de ce type sur son territoire, les fabricants de produits v&eacute;g&eacute;taux devront s&rsquo;y conformer dans leur d&eacute;nomination et leur pr&eacute;sentation. En France, on attend les d&eacute;crets d&rsquo;application de la Loi du 10 juin 2020 relative &agrave; la transparence de l'information sur les produits agricoles et alimentaires, qui pourraient faire r&eacute;appara&icirc;tre des restrictionsArticle PRISME L&rsquo;analyse de la conjoncture et de l&rsquo;actualit&eacute; agricole et agroalimentaire - D&eacute;cembre 2020

Un lait ne peut être d’origine végétale, mais en revanche, une saucisse ou même un steak peuvent ne contenir aucune particule d’origine animale. Ainsi en ont décidé les députés européens par un vote, le 23 octobre dernier. Décryptage.

Comment un burger peut-il être végétal, mais pas un lait ?

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La strat&eacute;gie nationale prot&eacute;ines v&eacute;g&eacute;tales, d&eacute;voil&eacute;e le 1er&nbsp;d&eacute;cembre, associe productions v&eacute;g&eacute;tales et animales et vise &agrave; r&eacute;duire la d&eacute;pendance fran&ccedil;aise aux importations de mati&egrave;res riches en prot&eacute;ines, notamment le soja. L&rsquo;objectif est de doubler les surfaces de plantes riches en prot&eacute;ines (soja, pois, l&eacute;gumes secs, luzerne, l&eacute;gumineuses fourrag&egrave;res&hellip;) pour atteindre 8&nbsp;% de la SAU en 2030. Le plan veut aussi am&eacute;liorer l&rsquo;autonomie alimentaire des &eacute;levages et d&eacute;velopper une offre de produits locaux en mati&egrave;re de l&eacute;gumes secs (lentilles, pois chiche, haricots, f&egrave;ves,&nbsp;etc.). Cette strat&eacute;gie nationale sur les prot&eacute;ines v&eacute;g&eacute;tales est dot&eacute;e de 100&nbsp;millions d&rsquo;euros du plan de relance sur deux ans, auxquels s&rsquo;ajoutent les investissements du Programme d&rsquo;investissement d&rsquo;avenir et de BPI-France. Ces soutiens financiers porteront par exemple sur les capacit&eacute;s de s&eacute;chage des l&eacute;gumineuses fourrag&egrave;res, les capacit&eacute;s logistiques et de transformation des graines riches en prot&eacute;ines ou encore la cr&eacute;ation d&rsquo;outils de trituration des graines.

<h3>Des aides &agrave; l&rsquo;achat de semences et de mat&eacute;riels</h3>

Pour les &eacute;leveurs, vingt millions d&rsquo;euros sont pr&eacute;vus pour am&eacute;liorer l&rsquo;autonomie alimentaire des &eacute;levages. La moiti&eacute; servira &agrave; aider &agrave; investir dans du mat&eacute;riel tel que des toasters et l&rsquo;autre moiti&eacute; &agrave; cofinancer, &agrave; hauteur de 40&nbsp;%, l&rsquo;achat de semences pour am&eacute;liorer les prairies. Le minist&egrave;re table ainsi sur 100&thinsp;000 hectares enrichis en esp&egrave;ces de l&eacute;gumineuses fourrag&egrave;res. Pour Marc Pag&egrave;s, directeur d&rsquo;Interbev, &laquo;&nbsp;L&rsquo;herbe constitue la principale source de prot&eacute;ines des ruminants et il faut jouer sur la diversit&eacute; des esp&egrave;ces et des vari&eacute;t&eacute;s pour introduire des l&eacute;gumineuses fourrag&egrave;res telles que la luzerne ou le tr&egrave;fle. Le d&eacute;veloppement des prairies et des fourrages &agrave; haute teneur en prot&eacute;ines est une priorit&eacute; pour nos &eacute;levages de ruminants&nbsp;&raquo;.

La recherche et le d&eacute;veloppement b&eacute;n&eacute;ficieront de soutien financier, par exemple pour d&eacute;ployer plus de 300 fermes de d&eacute;monstration sur l&rsquo;autonomie fourrag&egrave;re en &eacute;levage de ruminants ou pour obtenir de nouvelles vari&eacute;t&eacute;s de l&eacute;gumineuses riches en prot&eacute;ines. La recherche de sources alternatives telles que les insectes ou les microalgues sera &eacute;galement soutenue.
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La stratégie nationale protéines végétales prévoit le cofinancement de semences de légumineuses fourragères.

Le plan protéines n’oublie pas l’herbe

Le Conseil constitutionnel "juge conforme &agrave; la Constitution, compte tenu de l'ensemble des garanties dont elle est assortie et en particulier de son application limit&eacute;e exclusivement jusqu'au 1er juillet 2023, la possibilit&eacute; de d&eacute;roger &agrave; l'interdiction d'utiliser des produits phytopharmaceutiques contenant des n&eacute;onicotino&iuml;des", indique un avis du Conseil publi&eacute; le 10 d&eacute;cembre."C'est vraiment une bonne nouvelle", a r&eacute;agi Franck Sander, pr&eacute;sident du syndicat des betteraviers (CGB), r&eacute;uni en assembl&eacute;e g&eacute;n&eacute;rale, parcourue par un grand ouf de soulagement, au moment de l'annonce de la nouvelle concernant cette "&eacute;tape qu'on ne ma&icirc;trisait pas". "La d&eacute;cision qu'on a pu prendre sur la betterave est une question de souverainet&eacute;", a d&eacute;clar&eacute; le ministre de l'Agriculture, Julien Denormandie, en cl&ocirc;ture de cette assembl&eacute;e.<aside class="read-also">
 &Agrave; voir aussi
 <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/betteraves-des-raisons-d-esperer-pour-2021" target="_blank" title="">Betteraves : des raisons d'esp&eacute;rer pour 2021</a>
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Le Conseil constitutionnel avait &eacute;t&eacute; saisi de deux recours &eacute;manant de plus de soixante d&eacute;put&eacute;s et de plus de soixante s&eacute;nateurs, estimant que le texte de la loi contrevenait &agrave; la Charte de l'environnement, assimil&eacute;e depuis 2005 dans le bloc de constitutionnalit&eacute; du droit fran&ccedil;ais.Les dispositions contest&eacute;es "ne permettent de d&eacute;roger &agrave; l'interdiction d'utilisation des produits en cause qu'&agrave; titre transitoire, le temps que puissent &ecirc;tre mises au point des solutions alternatives. Cette possibilit&eacute; est ouverte exclusivement jusqu'au 1er juillet 2023", rappelle le Conseil, qui s'appuie sur l'article 53 du r&egrave;glement europ&eacute;en du 21 octobre 2009, applicable "aux situations d'urgence en mati&egrave;re de protection phytosanitaire".L'article 53, utilis&eacute; &eacute;galement dans plus d'une dizaine d'autres pays europ&eacute;ens pour d&eacute;roger &agrave; l'interdiction g&eacute;n&eacute;rale des n&eacute;onicotino&iuml;des en agriculture dans l'Union europ&eacute;enne, ne permet qu'un "usage limit&eacute; et contr&ocirc;l&eacute;" des produits en cause, dans le cadre d'une autorisation d&eacute;livr&eacute;e pour une p&eacute;riode n'exc&eacute;dant pas cent-vingt jours, &agrave; condition que cet usage s'impose "en raison d'un danger qui ne peut &ecirc;tre ma&icirc;tris&eacute; par d'autres moyens raisonnables".

Le Conseil constitutionnel a donné le 10 décembre son feu vert à la loi réautorisant pendant trois ans l'utilisation de semences de betteraves à sucre enrobées d'insecticides néonicotinoïdes.

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