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&laquo;&nbsp;Le bio ne repr&eacute;sente que 2&nbsp;% du march&eacute; global de la pomme de terre, c&rsquo;est une place encore limit&eacute;e mais qui va croissant&nbsp;&raquo;, assure Claire Genova, productrice et membre de la commission Bio au CNIPT, lors de la pr&eacute;sentation des chiffres 2019 du march&eacute; du bio le 9&nbsp;juillet par l&rsquo;Agence bio. Selon le CNIPT, pour 2019-2020, ce march&eacute; avoisine les 54&thinsp;000&nbsp;t (+21&nbsp;% sur un an et +15&nbsp;% sur cinq ans), dont 52&thinsp;300&nbsp;t produites en France (43&thinsp;000&nbsp;t pour le frais et 9&thinsp;500&nbsp;t pour l&rsquo;industrie) sur 2&thinsp;125&nbsp;ha. &laquo;&nbsp;La fili&egrave;re pomme de terre bio est une fili&egrave;re contractualis&eacute;e &ndash; 60 &agrave; 80&nbsp;% de l&rsquo;offre l&rsquo;est &ndash; et structur&eacute;e par des groupements de producteurs. Ce qui permet un d&eacute;veloppement harmonieux de la production et donc une fluidification du march&eacute;&nbsp;&raquo;, estime la productrice.

<h3>Diversification de l&rsquo;offre en rayon</h3>

C&ocirc;t&eacute; distribution, la pomme de terre bio progresse sur tous les circuits, mais particuli&egrave;rement en GMS depuis cinq ans, avec d&eacute;sormais 4&nbsp;% des volumes de pommes de terre commercialis&eacute;es (6&nbsp;% en valeur). &laquo;&nbsp;La grande distribution a totalement int&eacute;gr&eacute; la pomme de terre bio dans sa strat&eacute;gie, avec le d&eacute;veloppement de MDD, d&rsquo;&icirc;lots d&eacute;di&eacute;s pour une visibilit&eacute; accrue&hellip;, analyse Francisco Moya, n&eacute;gociant et membre du conseil d&rsquo;administration du CNIPT. Le taux de p&eacute;n&eacute;tration de la pomme de terre bio y a progress&eacute; de 4&nbsp;% en 2019 et de 20&nbsp;% en trois ans&thinsp;! Si le r&eacute;f&eacute;rencement s&rsquo;est fait &agrave; l&rsquo;&eacute;poque sur une base simple avec une offre unique &ndash; chair ferme &ndash;, aujourd&rsquo;hui gr&acirc;ce &agrave; la recherche vari&eacute;tale et &agrave; l&rsquo;am&eacute;lioration des techniques, nous pouvons proposer une offre plus large, avec des usages culinaires diversifi&eacute;s, et nous travaillons aussi sur des vari&eacute;t&eacute;s qui ont du go&ucirc;t. Tout cela concourt au d&eacute;veloppement des achats.&nbsp;&raquo; Ainsi, l&rsquo;offre en rayon de chair ferme bio est stable, mais le nombre de lots en magasin&nbsp;de pommes de terre non chair ferme a tripl&eacute; entre&nbsp;2015 et&nbsp;2019.

&laquo;&nbsp;La pomme de terre bio est un march&eacute; avec une marge de progr&egrave;s tr&egrave;s int&eacute;ressante. Elle a d&rsquo;ailleurs &eacute;t&eacute; renforc&eacute;e par la crise sanitaire, pendant laquelle les Fran&ccedil;ais &eacute;taient demandeurs de produits frais, stockables, cuisinables, sains et bio&nbsp;&raquo;, conclut Francisco Moya.

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<h2>Le taux de p&eacute;n&eacute;tration de la pomme de terre bio a progress&eacute; de 20&nbsp;% en trois ans.</h2>
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La contractualisation en production permet de suivre le développement du marché de la pomme de terre bio, tiré par l’offre en GMS.

Pommes de terre bio : une filière modeste en plein développement

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Des essais ont &eacute;t&eacute; men&eacute;s en 2019 par l&rsquo;Inra Auvergne-Rh&ocirc;ne-Alpes avec Valorex dans le cadre du projet Proleval. Un projet qui vise &agrave; mettre en place une fili&egrave;re fran&ccedil;aise de production d&rsquo;ol&eacute;oprot&eacute;agineux en alternative au soja import&eacute;. La bibliographie montrait que les graines prot&eacute;agineuses, moins riches en prot&eacute;ines que le tourteau de soja et plus d&eacute;gradables dans le rumen, peuvent &ecirc;tre prot&eacute;g&eacute;es d&rsquo;une trop forte d&eacute;gradation par des traitements thermiques. "Un premier essai men&eacute; en ferme exp&eacute;rimentale montre que le soja peut &ecirc;tre remplac&eacute; par la f&eacute;verole ou le lupin quand l&rsquo;apport de m&eacute;thionine n&rsquo;est pas limitant, quand elles sont trait&eacute;es &agrave; 140&nbsp;&deg;C&nbsp;&raquo;, rapporte Solveig Mendowski, de l&rsquo;Inra Auvergne-Rh&ocirc;ne-Alpes.

<h3>Hausse de production avec la f&eacute;verole</h3>

Un deuxi&egrave;me essai a compar&eacute; diff&eacute;rents traitements de cuisson. &Agrave; haute temp&eacute;rature (160&nbsp;&deg;C), les prot&eacute;ines, &laquo;&nbsp;trop&nbsp;&raquo; prot&eacute;g&eacute;es, ne seraient plus disponibles pour les animaux car non absorb&eacute;es dans l&rsquo;intestin. Il n&rsquo;y a pas eu de diff&eacute;rence zootechnique entre le tourteau de soja et le lupin cuit &agrave; 140&nbsp;&deg;C. En revanche, la f&eacute;verole cuite &agrave; 140&nbsp;&deg;C a&nbsp;permis un gain de 1,8&nbsp;kg/j de lait par rapport au soja.

Des essais ont ensuite &eacute;t&eacute; engag&eacute;s sur quatre fermes, sur des p&eacute;riodes de quatre semaines, sur 208 vaches. Le correcteur azot&eacute; &agrave; base de tourteau de soja a &eacute;t&eacute; remplac&eacute; totalement ou presque totalement par un correcteur &agrave; base de f&eacute;verole trait&eacute;e thermiquement dans des conditions sp&eacute;cifiques avec une source de glucose r&eacute;actif (traitement par Valorex). La production laiti&egrave;re a augment&eacute; de +0,3&nbsp;kg/vache/jour &agrave; +1,5&nbsp;kg/vache/jour (passage de 34,2 &agrave; 34,9&nbsp;kg/j en moyenne), avec le plus souvent une l&eacute;g&egrave;re baisse des taux (0 &agrave; -1,7&nbsp;g/l de TB, +0,4 &agrave; -0,7&nbsp;g/l de TP). Les deux &eacute;levages n&rsquo;ayant pas utilis&eacute; du tout de soja ont eu une production identique ou augment&eacute;e par rapport &agrave; l&rsquo;utilisation de tourteau de soja. &laquo;&nbsp;Avec des traitements bien ma&icirc;tris&eacute;s, la marge sur co&ucirc;t alimentaire est donc identique ou augment&eacute;e avec des graines prot&eacute;agineuses par rapport au tourteau de soja import&eacute;&nbsp;&raquo;, souligne Guillaume Chesneau, de Valorex.
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La féverole ou le lupin ayant subi des traitements bien maîtrisés peuvent remplacer le tourteau de soja dans la ration des VHP (vaches à haut potentiel).

Les graines de protéagineux peuvent remplacer le soja dans la ration des vaches laitières 

Des aromates sur les toits des immeubles, des salades dans les &eacute;tages de buildings, des champignons dans les parkings souterrains, des fraises dans des containers et un tracteur sur un trottoir&nbsp;: l'agriculture ambitionnerait-elle de marcher sur les plates-bandes des m&eacute;tropoles, elles dont les tentacules participent all&egrave;grement &agrave; l'artificialisation des sols agricoles&nbsp;? Ce mouvement de balancier, encore tr&egrave;s anecdotique, et dont la port&eacute;e en terme alimentaire sera toute relative, est en tout cas prise tr&egrave;s au s&eacute;rieux, bien au-del&agrave; de ses enjeux alimentaires. En juin 2019, le Conseil &eacute;conomique, social et environnemental (CESE) publiait un avis dans lequel il jugeait que "l'agriculture urbaine est une affaire tr&egrave;s s&eacute;rieuse&nbsp;&raquo;, de nature &agrave; conditionner une partie de l'avenir de nos villes. (...) S&eacute;curit&eacute; alimentaire et climatique, sant&eacute; publique et stabilit&eacute; sociale sont autant de points de vuln&eacute;rabilit&eacute; des villes face aux enjeux de ce si&egrave;cle. En permettant aux citadins de renforcer la coh&eacute;sion sociale, de s'adapter au changement climatique, de favoriser l'insertion professionnelle, de se r&eacute;approprier l'alimentation et de comprendre l'importance de la production agricole territoriale, l'agriculture urbaine constitue un outil de choix au service de la r&eacute;silience des villes".<h2>Big Apple, big tractor</h2>&laquo;&nbsp;Countryside, the future&nbsp;&raquo; est une exposition encyclop&eacute;dique qui s'attache &agrave; d&eacute;crire la vision de la campagne, depuis l'Antiquit&eacute; jusqu'&agrave; notre &eacute;poque contemporaine. Son initiateur, l'architecte et urbaniste n&eacute;erlandais Rem Koolhaas. a souhait&eacute; marquer les visiteurs en disposant, &agrave; l'entr&eacute;e du mus&eacute;e, un tracteur, en l'occurrence un exemplaire de la gamme Deutz-Fahr 9340 TTV, le plus gros repr&eacute;sentant de la marque. Un gros vert, dans une grande m&eacute;tropole, en l'occurrence, &laquo; Big Apple&nbsp;&raquo;, c'est &agrave; dire New York, histoire de rappeler que, si les villes concentrent d&eacute;sormais plus de 50% de la population mondiale, elles n'occupent que 2% de la surface de la plan&egrave;te et que la campagne assure une fonction nourrici&egrave;re capitale, en d&eacute;pit des containers &agrave; fraises ou &agrave; tomates...Le muse&#769;e est actuellement ferme&#769; en raison de la pande&#769;mie coronavirus, mais le contenu relatif a&#768; "Countryside, The Future" est disponible sur le site du mus&eacute;e Guggenheim.


Un exemplaire du 6 cylindres 340 ch trône actuellement sur les trottoirs de Manhattan, à New York, dans le cadre d’une exposition consacrée à la campagne, au musée Guggenheim, sous la férule de l’architecte et urbaniste néerlandais Rem Koolhaas.


Deutz-Fahr 9340 TTV : un gros vert dans une grosse pomme

L&rsquo;&eacute;peautre ? Mieux qu&rsquo;une c&eacute;r&eacute;ale ! estime Daniel Platel, de la chambre d&rsquo;agriculture de la Somme. Apporter de l&rsquo;&eacute;nergie dans une ration, les c&eacute;r&eacute;ales classiques ou la pulpe s&egrave;che de betterave le font tr&egrave;s bien. L&rsquo;int&eacute;r&ecirc;t de l&rsquo;&eacute;peautre en alimentation du troupeau allaitant tient en fait aux enveloppes du grain qui excitent les villosit&eacute;s du rumen et &agrave; une cellulose propice &agrave; la digestion. &laquo; L&rsquo;&eacute;peautre participe &agrave; la s&eacute;curisation d&rsquo;une ration d&rsquo;engraissement, en r&eacute;duisant le risque d&rsquo;acidose. &raquo; Un kilo d&rsquo;&eacute;peautre, c&rsquo;est 300 grammes de paille consomm&eacute;e. Son c&ocirc;t&eacute; rugueux favorise la salivation qui tamponne les rations riches en amidon rapidement fermentescibles. &laquo; L&rsquo;autre int&eacute;r&ecirc;t de l&rsquo;&eacute;peautre concerne les petits veaux. Distribu&eacute;e enti&egrave;re tant que le lait entre dans leur alimentation, cette c&eacute;r&eacute;ale a l&rsquo;avantage de favoriser le d&eacute;veloppement du ph&eacute;nom&egrave;ne de rumination. &raquo; Le grain dans ses enveloppes est attaqu&eacute; par l&rsquo;acide lactique du lait. De plus, son emballage de cellulose donne du volume et freine sa migration dans l&rsquo;appareil digestif. Il est donc possible et m&ecirc;me utile de distribuer le grain non aplati aux petits veaux. Par contre, il est conseill&eacute; de l&rsquo;aplatir pour le distribuer aux bovins &acirc;g&eacute;s de plus de quatre mois. Certains &eacute;leveurs le distribuent non aplati pour des adultes. &laquo; Il s&rsquo;agit en fait pour chacun de faire la balance entre le co&ucirc;t de l&rsquo;aplatissage, qui peut repr&eacute;senter jusqu&rsquo;&agrave; 30 euros par tonne et une perte de valorisation par les animaux quand l&rsquo;&eacute;peautre n&rsquo;est pas aplati &raquo;, explique Daniel Platel. L&rsquo;&eacute;peautre est l&rsquo;anc&ecirc;tre du bl&eacute;. C&rsquo;est une esp&egrave;ce destin&eacute;e &agrave; la panification et &agrave; l&rsquo;alimentation animale. L&rsquo;institut de Gembloux en Belgique a commenc&eacute; &agrave; travailler sur cette c&eacute;r&eacute;ale &agrave; partir des ann&eacute;es 80. Il s&eacute;lectionne et inscrit des vari&eacute;t&eacute;s destin&eacute;es &agrave; l&rsquo;alimentation animale. La recherche sur cette esp&egrave;ce se fait aussi en Suisse et en Allemagne. En France, des vari&eacute;t&eacute;s sont propos&eacute;es, notamment, par le semencier Sem-Partners. On peut aussi facilement produire une semence fermi&egrave;re, les grains sont sem&eacute;s envelopp&eacute;s.

<h2> 
RUSTIQUE ET PEU EXIGEANT</h2>

 
Avant les ann&eacute;es 2000, l&rsquo;&eacute;peautre &eacute;tait souvent cantonn&eacute; &agrave; des sols &agrave; faible potentiel, d&rsquo;o&ugrave; sa r&eacute;putation de faible rendement. Mais 80 quintaux et plus sont couramment obtenus avec de nouvelles vari&eacute;t&eacute;s en bonnes conditions de sol selon le semencier Sem-Partners. L&rsquo;&eacute;peautre permet aussi de donner des r&eacute;sultats int&eacute;ressants sur sols pauvres car ses besoins en &eacute;l&eacute;ments fertilisants sont faibles par rapport &agrave; un bl&eacute; (de 1,6 &agrave; 2 kilos d&rsquo;azote par quintal contre 2,5 &agrave; 3 unit&eacute;s par quintal pour le bl&eacute;) selon le Grapea 85. Il est tr&egrave;s bien adapt&eacute; aux zones froides et humides. Les modalit&eacute;s de semis sont les m&ecirc;mes que celles du bl&eacute;, sachant que les semis &laquo; clairs &raquo; permettent d&rsquo;atteindre une production &eacute;lev&eacute;e. L&rsquo;enveloppe prot&egrave;ge bien le grain contre les maladies et les insectes. L&rsquo;&eacute;peautre pr&eacute;sente une tr&egrave;s bonne r&eacute;sistance &agrave; la fusariose des &eacute;pis. Un seul fongicide suffira dans la grande majorit&eacute; des cas et on peut m&ecirc;me vraisemblablement s&rsquo;en passer assez souvent. Par contre, attention &agrave; la verse. C&rsquo;est une grande c&eacute;r&eacute;ale, qui atteint en moyenne 1,20 m&egrave;tre. La densit&eacute; de semis, la fertilisation azot&eacute;e et le choix de la vari&eacute;t&eacute; permettent de r&eacute;duire le risque mais l&rsquo;utilisation d&rsquo;un raccourcisseur est bien souvent n&eacute;cessaire. Le d&eacute;sherbage, a priori similaire &agrave; celui du bl&eacute;, peut &ecirc;tre r&eacute;duit compte tenu du port &eacute;tal&eacute; et de la tr&egrave;s bonne couverture du sol par la plante. Pour bien le r&eacute;colter en &eacute;pillets entiers, il faut r&eacute;gler soigneusement la moissonneuse (r&eacute;duire la vitesse du batteur, ouvrir le contre-batteur et r&eacute;duire la ventilation) et ne pas travailler en conditions trop s&egrave;ches, selon Sem- Partners.

<h2> 
UN GROS VOLUME DE STOCKAGE</h2>

 
Il faut pr&eacute;voir l&rsquo;importance du volume &agrave; stocker : environ le double de celui d&rsquo;un bl&eacute; compte tenu de la pr&eacute;sence des enveloppes du grain. La valeur alimentaire de l&rsquo;&eacute;peautre est un peu inf&eacute;rieure &agrave; celle des autres c&eacute;r&eacute;ales. &laquo; Une analyse a donn&eacute; une valeur de 0,85 UFL et 0,82 UFV contre 1,02 pour le bl&eacute; et le triticale, et 12,7 % de cellulose brute contre 2,2 % pour le bl&eacute; &raquo;, note Daniel Platel. L&rsquo;&eacute;peautre est par contre plus riche en phosphore et en vitamine A que le bl&eacute;. La quantit&eacute; de paille r&eacute;colt&eacute;e est sup&eacute;rieure &agrave; celle d&rsquo;un bl&eacute;, un peu comme pour un triticale. C&rsquo;est une paille tr&egrave;s longue, fine et creuse.

La chambre d&rsquo;agriculture de la Somme a &eacute;dit&eacute; en juillet 2010 une brochure de quatre pages sur la culture de l&rsquo;&eacute;peautre (vari&eacute;t&eacute;, densit&eacute; de semis, fertilisation, d&eacute;sherbage, r&eacute;colte, stockage, ...) et son utilisation en alimentation des bovins avec plusieurs t&eacute;moignages d&rsquo;&eacute;leveurs. disponible sur http://www.chambres- agriculturepicardie. fr/productions/productions- de-viande.html

<h2>En Vend&eacute;e, de l'&eacute;peautre pour faire ruminer les petits veaux</h2>

 
Jean-Michel Murzeau, install&eacute; &agrave; Chambretaud &agrave; l&rsquo;EARL La Saint Fr&egrave;re en Vend&eacute;e, &eacute;l&egrave;ve 70 m&egrave;res charolaises et leur suite. Il cultive depuis quatre ans de l&rsquo;&eacute;peautre sur 2 &agrave; 4 hectares et s&rsquo;en trouve tr&egrave;s satisfait. S&rsquo;il r&eacute;colte entre 50 et 60 quintaux par hectare, alors qu&rsquo;en bl&eacute; avec une conduite similaire, il table plut&ocirc;t sur 60 &agrave; 70 quintaux, cette c&eacute;r&eacute;ale n&rsquo;en est pas moins tr&egrave;s int&eacute;ressante pour l&rsquo;&eacute;leveur. &laquo; Cela me fournit une compl&eacute;mentation pour les veaux sous la m&egrave;re tr&egrave;s &eacute;conomique."

 
Depuis qu&rsquo;il cultive de l&rsquo;&eacute;peautre, Jean-Michel Murzeau n&rsquo;ach&egrave;te plus d&rsquo;aliment pour cette cat&eacute;gorie d&rsquo;animaux. M&acirc;les et femelles ne re&ccedil;oivent rien d&rsquo;autre que de l&rsquo;&eacute;peautre non aplati avant le sevrage, en compl&eacute;ment d&rsquo;herbe de qualit&eacute; ou de foin, et s&rsquo;en portent tr&egrave;s bien. &laquo; Je le distribue pratiquement &agrave; volont&eacute; au nourrisseur, et la consommation peut monter &agrave; 2 ou 3 kilos par jour pour les plus gros veaux. &raquo; L&rsquo;&eacute;leveur en distribue aussi &agrave; raison de 1 kilo par jour aux jeunes&nbsp;bovins, l&agrave; aussi non aplati. &laquo; &Agrave; cette dose, je n&rsquo;observe pas de probl&egrave;me de mauvaise valorisation. &raquo; Les veaux rentr&eacute;s d&eacute;but novembre re&ccedil;oivent une ration m&eacute;lang&eacute;e &agrave; base d&rsquo;ensilage de ma&iuml;s avec 1 kilo de foin, 2 kilos de correcteur azot&eacute;, 2 kilos de ma&iuml;s grain humide, 1 kilo de bl&eacute; et 1 kilo d&rsquo;&eacute;peautre. Une ration qui carbure avec des performances moyennes de 1700 grammes par jour. &laquo; Les jeunes bovins partent en moyenne &agrave; 16 mois en donnant 435 kilos de carcasse. " L&rsquo;&eacute;leveur utilise de la semence fermi&egrave;re et installe l&rsquo;&eacute;peautre derri&egrave;re un ma&iuml;s ou une prairie, en semant &agrave; 120 kg &agrave; l&rsquo;hectare. Il apporte 70 &agrave; 80 unit&eacute;s d&rsquo;azote en une fois, pratique un d&eacute;sherbage au printemps et applique un fongicide (&agrave; mi-dose). Il n&rsquo;a pas syst&eacute;matiquement recours &agrave; un raccourcisseur et n&rsquo;a pas observ&eacute; de verse importante. &laquo; Je r&eacute;colte avec l&rsquo;&eacute;peautre environ 4 &agrave; 5 tonnes de paille par hectare, qui entre dans la ration compl&egrave;te des animaux. &raquo;

Par la présence des enveloppes du grain riches en cellulose, l’épeautre est utile en engraissement pour sécuriser la ration. Il facilite aussi la mise en place de la rumination
des petits veaux.

L'épeautre, une céréale qui n'apporte pas que de l'énergie

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Les herses rotatives BF et RM et les fraises rotatives FG et FZ, con&ccedil;ues pour &ecirc;tre accroch&eacute;es sur le relevage arri&egrave;re, peuvent d&eacute;sormais &ecirc;tre attel&eacute;es &agrave; l&rsquo;avant du tracteur. Cette configuration demande d&rsquo;utiliser&nbsp;l&rsquo;interface d&rsquo;attelage d&eacute;velopp&eacute;e par Alpego et de disposer, sur ces outils, d&rsquo;un bo&icirc;tier principal d&rsquo;entra&icirc;nement pourvu d&rsquo;une&nbsp;prise de force arri&egrave;re. Pour un meilleur&nbsp;suivi du terrain en mode pouss&eacute;, un&nbsp;rouleau cage s&rsquo;adapte en option devant ces machines, en compl&eacute;ment de celui &agrave; l&rsquo;arri&egrave;re, pour un effet balancier.

<div class="note"><a href="https://www.alpego.com/fr/home-fr/" rel="nofollow noopener">www.alpego.com</a></div>
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Le constructeur italien Alpego a développé une adaptation pour accrocher sur le relevage avant les herses rotatives BF et RM, ainsi que les fraises rotatives FG et FZ.

Alpego - Un attelage frontal pour les herses et fraises rotatives

"Il s'agit du premier accord commercial bilat&eacute;ral significatif sign&eacute; entre l'Union europ&eacute;enne et la Chine", s'est f&eacute;licit&eacute; Bruxelles dans un communiqu&eacute;, alors que le sommet des 27 s'achevait mardi dans la capitale belge.&nbsp; Le document approuv&eacute; par le Conseil europ&eacute;en "b&eacute;n&eacute;ficiera aux producteurs europ&eacute;ens et devrait soutenir les zones rurales o&ugrave; ces produits sont fabriqu&eacute;s", selon le communiqu&eacute;.L'accord, en discussion depuis 2010, avait &eacute;t&eacute; sign&eacute; en novembre &agrave; P&eacute;kin par Phil Hogan, alors commissaire europ&eacute;en &agrave; l'Agriculture, en marge de la visite en Chine du pr&eacute;sident fran&ccedil;ais Emmanuel Macron. Il liste 100 produits alimentaires europ&eacute;ens et autant de produits chinois qui seront prot&eacute;g&eacute;s des imitations et usurpations.Vins, pruneaux d'Agen, comt&eacute; et roquefortParmi les produits europ&eacute;ens, ceux d'origine fran&ccedil;aise se taillent la part du lion avec 26 IGP sur 100, essentiellement des vins, spiritueux et fromages, parmi lesquels beaujolais, bordeaux, bourgogne, champagne, saint-&eacute;milion, ch&acirc;teauneuf-du-pape, calvados, cognac, mais aussi pruneaux d'Agen, comt&eacute; et roquefort. On retrouve aussi sur la liste le whisky irlandais, la bi&egrave;re de Munich, la Wodka polonaise, l'Ouzo (Gr&egrave;ce), le Porto (Portugal), et aussi de nombreux fromages, comme le Manchego espagnol ou la Mozzarella di Bufala Campana italienne.&nbsp; &nbsp;&nbsp;De son c&ocirc;t&eacute;, la Chine obtient la protection de nombreux th&eacute;s, comme le c&eacute;l&egrave;bre Pu'er, des alcools comme le Moutai, ou plusieurs types de champignons parfum&eacute;s. &nbsp; &nbsp;La Chine est la deuxi&egrave;me principale destination pour les exportations agro-alimentaires de l'UE et les produits IGP en repr&eacute;sentent 9% en valeur.&nbsp; Le texte doit encore &ecirc;tre ratifi&eacute; par le Parlement europ&eacute;en. La date et le lieu de sa signature d&eacute;finitive n'ont pas encore &eacute;t&eacute; arr&ecirc;t&eacute;s.&nbsp;Quatre ans apr&egrave;s son entr&eacute;e en vigueur, le champ d'application de l'accord sera &eacute;largi pour couvrir 175 indications g&eacute;ographiques suppl&eacute;mentaires des deux parties. Le texte pr&eacute;voit un m&eacute;canisme pour l'inclusion ult&eacute;rieure d'autres IGP.


Les 27 pays membres de l'Union européenne ont donné leur feu vert à l'accord passé avec la Chine sur leurs indications géographiques protégées (IGP), visant à défendre des appellations allant du champagne français à la feta grecque. Sur les 100 IGP concernées, 26 sont françaises.


26 nouvelles IGP reconnues par la Chine

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D&rsquo;un c&ocirc;t&eacute;, la transparence sur l&rsquo;origine des produits alimentaires est une probl&eacute;matique strat&eacute;gique pour les fournisseurs et les distributeurs. De l&rsquo;autre, la loi anti-gaspillage pour une &eacute;conomie circulaire, en bannissant d&egrave;s 2022 le plastique pour les fruits et l&eacute;gumes emball&eacute;s, favorise la vente en vrac. C&rsquo;est dans ce contexte que Connecting Food annonce une nouvelle offre. &laquo;&nbsp;Elle doit permettre aux producteurs et aux distributeurs de mieux tracer les fruits et l&eacute;gumes en vrac afin de garantir la provenance et prouver leurs promesses aux consommateurs, explique Stefano Volpi, cofondateur. On voit bien que les tendances de fond pour l&rsquo;origine, les produits locaux se sont exacerb&eacute;s. Cependant, le mara&icirc;cher local comme le distributeur rencontrent des difficult&eacute;s de valorisation&nbsp;&raquo;. L&rsquo;objectif &eacute;tait de trouver une solution capable de prouver qu&rsquo;un fruit ou un l&eacute;gume en vrac en magasin (ou dans une cantine) &eacute;tait aussi fiable au niveau de l&rsquo;origine qu&rsquo;une offre emball&eacute;e portant un QR Code.

<h3>Du champs au lin&eacute;aire</h3>

Connecting Food est connue pour sa plate-forme digitale capable de tracer les produits lot par lot et de les auditer en temps r&eacute;el. Cette solution est d&eacute;j&agrave; d&eacute;ploy&eacute;e sur diff&eacute;rentes fili&egrave;res alimentaires dont les l&eacute;gumes (cf. FLD Magazine de mars&nbsp;2020). La nouveaut&eacute; r&eacute;side dans le fait que la solution couvre d&eacute;sormais le vrac jusque dans le lin&eacute;aire. &laquo;&nbsp;La force de Connecting Food est de bien g&eacute;rer l&rsquo;amont de la fili&egrave;re. Nous avons pouss&eacute; cette logique vers l&rsquo;aval et le vrac en utilisant notre exp&eacute;rience num&eacute;rique en termes de tra&ccedil;abilit&eacute; et de transparence, pr&eacute;cise Stefano Volpi. L&rsquo;application que nous proposons met en avant le lieu de production d&rsquo;un fruit ou d&rsquo;un l&eacute;gume plus que son histoire. Nous apportons ainsi &agrave; la fois la tra&ccedil;abilit&eacute; et l&rsquo;identification de l&rsquo;origine. Le point central devient le lieu et non plus le produit. &raquo; La flexibilit&eacute; du syst&egrave;me permet d&rsquo;indiquer plus finement l&rsquo;origine du produit (plus qu&rsquo;une simple indication &laquo;&nbsp;France&nbsp;&raquo;) mais aussi la succession des diff&eacute;rents fournisseurs locaux de ce produit. Ainsi, le consommateur peut identifier et reconna&icirc;tre l&rsquo;origine et le distributeur peut communiquer sur l&rsquo;&eacute;volution de son offre.

La plate-forme &laquo;&nbsp;vrac fruit et l&eacute;gumes&nbsp;&raquo; de Connecting Food est d&eacute;j&agrave; op&eacute;rationnelle et modulable sur un mode avec une prise en main facile. &laquo;&nbsp;Nous travaillons d&eacute;j&agrave; avec certains distributeurs ainsi qu&rsquo;un sp&eacute;cialiste bio. Nous avons aussi re&ccedil;u le parrainage de la R&eacute;gion &Icirc;le-de-France pour cette solution&nbsp;&raquo;, pr&eacute;cise Stefano Volpi.

Sur le m&ecirc;me sujet : <a href="https://www.reussir.fr/fruits-legumes/enjeux-et-defis-de-la-mise-en-place-d-une-blockchain-agricole" target="_blank">Les enjeux de la blockchain en fruits et l&eacute;gumes </a>

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<h2>La nouvelle offre de Connecting Food met en avant le lieu de production plus que le produit lui-m&ecirc;me.</h2>
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Garantir l’origine tout au long de la chaîne d’approvisionnement n’est pas aisé avec des fruits et légumes en vrac. Connecting Food est en train de mettre en place une solution.

La blockchain adaptée aux fruits et légumes en vrac

"La France s'est beaucoup battue pour avoir une politique agricole commune &agrave; la hauteur de ses attentes et c'est le cas", a d&eacute;clar&eacute; M. Denormandie lors d'un point presse. "Nous avons ce matin (...) une politique agricole commune ambitieuse" assortie d'un "budget renforc&eacute;", a-t-il ajout&eacute;, &eacute;voquant une PAC "qui permettra d'investir dans les transitions, qui permettra de maintenir les exploitations, qui permettra de faire face aux d&eacute;fis que nous connaissons aujourd'hui".<blockquote class="twitter-tweet">Ce matin l'Europe est plus forte : unie, ambitieuse, sociale et protectrice. L'accord conclu cette nuit est b&eacute;n&eacute;fique &agrave; notre agriculture. Elle va toucher le quotidien des Fran&ccedil;ais et nous donne les moyens de notre ambition de souverainet&eacute; alimentaire.<a href="https://t.co/Lepcid6CT3">pic.twitter.com/Lepcid6CT3</a>&mdash; Julien Denormandie (@J_Denormandie) <a href="https://twitter.com/J_Denormandie/status/1285535358336278529?ref_src=twsrc%5Etfw">July 21, 2020</a></blockquote> <script async src="https://platform.twitter.com/widgets.js" charset="utf-8"></script>
Les dirigeants europ&eacute;ens ont conclu un accord historique sur un plan de soutien &agrave; leurs &eacute;conomies frapp&eacute;es par la crise du coronavirus, bas&eacute; pour la premi&egrave;re fois sur une dette commune. Ce plan de relance est adoss&eacute; au budget &agrave; long terme de l'UE (2021-2027), qui pr&eacute;voit une dotation de 1.074 milliards d'euros. &nbsp; &nbsp;Sur ce total, 336,4 milliards doivent &ecirc;tre allou&eacute;s &agrave; la politique agricole commune (PAC), dont 258,6 milliards pour les paiements directs (premier pilier, comprenant les aides &agrave; l'hectare) et 77,8 milliards pour le d&eacute;veloppement rural (deuxi&egrave;me pilier). Ce montant est compl&eacute;t&eacute; par des allocations au sein du plan de relance.&nbsp; &nbsp;&nbsp;<h2>62,4 milliards &euro; contre&nbsp;62 milliards &euro;</h2>Selon de premiers calculs, le cabinet du ministre estime que la France pourra finalement b&eacute;n&eacute;ficier de 62,4 milliards d'euros via la PAC sur la prochaine p&eacute;riode (2021-2027), contre 62 milliards lors de la pr&eacute;c&eacute;dente. Ces sommes sont exprim&eacute;es par le minist&egrave;re de l'Agriculture en euros courants, donc hors inflation. &nbsp; &nbsp;L'enveloppe, globalement stable, recouvre un recul des paiements directs aux agriculteurs (passant de 52 milliards &agrave; 51 milliards sur sept ans) et une augmentation de 10 &agrave; 11,4 milliards du 2e pilier qui profite notamment aux petites exploitations de zones d&eacute;favoris&eacute;es, &agrave; l'installation des jeunes agriculteurs et au d&eacute;veloppement du bio. &nbsp; &nbsp;Le cabinet du ministre estime qu'il s'agit d'un "tr&egrave;s tr&egrave;s bon r&eacute;sultat" sur le 2e pilier qui sera "un des leviers de la politique &agrave; venir". "Nos agriculteurs ont besoin d'&ecirc;tre accompagn&eacute;s sur les transitions &eacute;cologiques et d&eacute;mographiques, c'est un enjeu crucial", a affirm&eacute; M. Denormandie devant la presse, en faisant r&eacute;f&eacute;rence au renouvellement des g&eacute;n&eacute;rations d'agriculteurs


L'accord entre les 27 Etats membres de l'UE, conclu mardi, permet une "politique agricole commune ambitieuse" avec un "budget renforcé", a estimé le ministre français de l'Agriculture Julien Denormandie.


PAC : le ministre français de l'Agriculture salue un budget "renforcé" 

L'arr&ecirc;t&eacute; minist&eacute;riel du 16 juillet 2020 fixe &agrave; + 0,55% l'augmentation de l'indice des fermages, lequel s'applique aux locations de terres nues, de pr&eacute;s et de b&acirc;timents d'exploitation. Cette nouvelle indexation est applicable aux baux en cours, &agrave; compter du 1er octobre 2020.La fixation annuelle de l'indice r&eacute;sulte de l'&eacute;volution du revenu brut &nbsp;moyen des exploitations par hectare (pour 60% de l'indice) &nbsp;et de l'&eacute;volution des prix (pour 40% de l'indice).L'an pass&eacute;, l'indice avait connu une hausse de 1,66%, succ&eacute;dant &agrave; trois ann&eacute;es de baisse.L'indice national des fermages a &eacute;t&eacute; mis en place par la loi de modernisation agricole du 27 juillet 2010.


L’indice national des fermages s’établit pour 2020 à 105,33, soit une augmentation de 0,55% par rapport à 2019.


Le prix des fermages en hausse de 0,55%

La firme allemande Bayer, qui a rachet&eacute; Monsanto a indiqu&eacute; dans un communiqu&eacute; se r&eacute;server le droit de faire appel devant la Cour supr&ecirc;me de Californie, m&ecirc;me si elle juge que la d&eacute;cision de la cour d'appel est "un pas dans la bonne direction". "Cependant, nous pensons toujours que la d&eacute;cision du jury et le paiement des indemnit&eacute;s ne sont pas compatibles avec les preuves pr&eacute;sent&eacute;es et les lois existantes", a expliqu&eacute; Bayer dans un communiqu&eacute;. Monsanto continue de penser que le Roundup est un produit s&ucirc;r et efficace, une "position soutenue par 40 ans de r&eacute;sultats scientifiques".&nbsp; &nbsp;En ao&ucirc;t 2018, un jury populaire du tribunal de San Francisco avait conclu que Monsanto avait agi avec "malveillance" en cachant le caract&egrave;re potentiellement canc&eacute;rig&egrave;ne du glyphosate, principe actif du Roundup, et que ce d&eacute;sherbant grand public et son &eacute;quivalent professionnel RangerPro avaient "consid&eacute;rablement" contribu&eacute; &agrave; la maladie de Dewayne Johnson, 48 ans, qui est en phase terminale.&nbsp;Condamn&eacute; &agrave; verser 289 millions de dollars de dommages et int&eacute;r&ecirc;ts, le g&eacute;ant agrochimique avait alors annonc&eacute; son intention de faire appel, tout en demandant en parall&egrave;le &agrave; la juge de San Francisco Suzanne Bolanos d'organiser un nouveau proc&egrave;s. &nbsp; &nbsp;En octobre 2018, Mme Bolanos avait maintenu ce verdict sur le fond, mais fortement revu &agrave; la baisse les indemnit&eacute;s, &agrave; 78,5 millions de dollars.&nbsp; &nbsp;Le plaignant avait accept&eacute; cette r&eacute;duction "dans le but d'&eacute;viter le poids d'un nouveau proc&egrave;s", "esp&eacute;rant voir de son vivant une r&eacute;solution finale" du dossier, avaient expliqu&eacute; les avocats de ce p&egrave;re de deux gar&ccedil;ons."Nouvelle grande victoire"Lundi, les magistrats de la cour d'appel de Californie ont maintenu que le Roundup avait bien caus&eacute; le cancer de M. Johnson, contrairement &agrave; ce qu'affirme Bayer.&nbsp;Ils ont en revanche ramen&eacute; les dommages et int&eacute;r&ecirc;ts &agrave; 20,4 millions de dollars au total. &nbsp;L'un des avocats de M. Johnson a qualifi&eacute; cette d&eacute;cision de "nouvelle grande victoire", attribuant la nouvelle r&eacute;duction des dommages punitifs &agrave; une "anomalie" des textes de lois californiens.&nbsp; M. Johnson avait abondamment utilis&eacute; Roundup et RangerPro dans le cadre de son travail, pendant deux ans, &agrave; partir de 2012. &nbsp;Ce proc&egrave;s &eacute;tait le premier mettant sur le banc des accus&eacute;s les produits au glyphosate de Monsanto, contre lesquels des milliers de proc&eacute;dures juridiques ont &eacute;t&eacute; lanc&eacute;es rien qu'aux Etats-Unis, selon le groupe Bayer. Ce dernier a annonc&eacute; en juin dernier qu'il &eacute;tait pr&ecirc;t &agrave; verser plus de dix milliards de dollars pour mettre un terme &agrave; ces actions en justice. &nbsp;Le glyphosate a &eacute;t&eacute; class&eacute; en 2015 "canc&eacute;rig&egrave;ne probable" par l'Organisation mondiale de la sant&eacute; (OMS).


Une cour d'appel de Californie a confirmé lundi la condamnation de la firme Monsanto, poursuivie par un jardinier souffrant d'un cancer qu'il attribue au désherbant Roundup, mais a une nouvelle fois considérablement réduit les dommages et intérêts à verser au plaignant. 


Roundup: condamnation de Monsanto confirmée en appel en Californie

Quels sujets avez-vous &eacute;voqu&eacute; avec le pr&eacute;sident de la Mission ?Nous avons &eacute;chang&eacute; sur les diff&eacute;rents enjeux relatifs aux chambres d'agriculture&nbsp;&agrave; savoir le financement, les missions de nos organismes et la question de la r&eacute;gionalisation.&nbsp; Concernant le financement, nous lui avons rappel&eacute; la frayeur que nous avons eu &agrave; l'automne dernier, suite &agrave; l'annonce par le gouvernement d'un rabot de 45 millions d'euros sur les ressources des chambres d'agriculture. Pour le Puy-de-D&ocirc;me c'&eacute;tait 450&nbsp;000 euros en moins dans le budget&nbsp;; autant dire que l'impact aurait &eacute;t&eacute; violent&nbsp;!On nous confie de plus en plus de missions avec de moins en moins de moyens. Or les chambres ont besoin de visibilit&eacute; pour mener &agrave; bien leurs objectifs et leurs missions, et donc de moyens financiers. Via le contrat d'objectifs fix&eacute; entre l'Etat et l'APCA, nous avons, pour la premi&egrave;re fois, une feuille de route commune &agrave; tous les &eacute;chelons des Chambres d'agriculture. C'est un canevas s&eacute;rieux qui devrait &ecirc;tre sign&eacute; &agrave; l'automne mais nous le m&egrave;nerons &agrave; bien que si nous avons les moyens en face. L'Etat contr&ocirc;lera si les objectifs sont atteints avec une sanction financi&egrave;re si ce n'est pas le cas. L'enjeu du financement des chambres est donc essentiel&nbsp;; c'est un des messages que nous avons martel&eacute; au pr&eacute;sident notamment en cette p&eacute;riode o&ugrave; tout le monde veut engager l'agriculture dans une phase de transition. Soyons prudents et vigilants pour ne pas laisser les agriculteurs dans des impasses lourdes de cons&eacute;quences dont les d&eacute;cideurs et la soci&eacute;t&eacute; n'ont pas forc&eacute;ment conscience aujourd'hui.Qu'en est-il de la r&eacute;gionalisation des chambres d'agriculture&nbsp;? Est-ce encore d'actualit&eacute; ?Il y a deux ans, l'APCA &eacute;tait plut&ocirc;t orient&eacute;e vers une r&eacute;gionalisation commune &agrave; toutes les r&eacute;gions. Aujourd'hui la position est moins tranch&eacute;e.&nbsp; La Bretagne ou Les Pays de Loire ont essuy&eacute; les pl&acirc;tres. Avec du recul, le constat est mitig&eacute;&nbsp;:&nbsp; efficacit&eacute; r&eacute;duite, perte de rendement, d&eacute;ficit financier... les &eacute;conomies d'&eacute;chelle ne se v&eacute;rifient pas.&nbsp; La perte de proximit&eacute; avec les agriculteurs est aussi un risque. Et cet &eacute;l&eacute;ment est &agrave; prendre en compte avec s&eacute;rieux car si les chambres s'&eacute;loignent un peu plus des exploitants cela contribuera &agrave; appauvrir nos d&eacute;partements. On assiste d&eacute;j&agrave; aujourd'hui &agrave; une h&eacute;morragie de la production&nbsp;; la Ferme France serait en recul de 10% sur son chiffre d'affaires. C'est toute une &eacute;conomie qui est fragilis&eacute;e, si en plus les organismes comme les chambres d&eacute;partementales s'&eacute;loignent davantage du terrain, cela ne fera qu'accentuer le ph&eacute;nom&egrave;ne.A ce titre, la chambre du Puy de D&ocirc;me souhaite entamer une phase de consultation dans les territoires aupr&egrave;s des agriculteurs du d&eacute;partement pour les sensibiliser &agrave; cette menace qui guette un de leur outil de d&eacute;veloppement pas suffisamment sollicit&eacute; &agrave; mon sens. L'enjeu de la mandature est de prouver ensemble aux pouvoirs publics &agrave; travers un point de situation tr&egrave;s pr&eacute;cis et des actions concr&egrave;tes qu'il est essentiel de conserver des moyens qui sont aussi issus de vos imp&ocirc;ts.&nbsp; Nous avons besoin de la r&eacute;flexion de tous pour d&eacute;fendre nos int&eacute;r&ecirc;ts surtout en cette p&eacute;riode o&ugrave; la concurrence entre secteurs &eacute;conomiques fait rage dans le cadre du plan de relance&nbsp;: le secteur agricole a &eacute;t&eacute; consid&eacute;r&eacute; comme prioritaire, il doit le rester jusqu'au bout&nbsp;!!! D'ailleurs la p&eacute;riode de crise li&eacute;e au Covid a montr&eacute; que les chambres d&eacute;partementales &eacute;taient bien identifi&eacute;es par les pouvoirs publics pour g&eacute;rer l'urgence et la proximit&eacute;.Quelle est la position des Chambres d'agriculture d'Auvergne et de Rh&ocirc;ne Alpes sur ce sujet&nbsp;?La position est de conserver des entit&eacute;s d&eacute;partementales fortes mais avec des points de mutualisation et de partenariat entre d&eacute;partements. Nos territoires sont divers et diversifi&eacute;s avec des comp&eacute;tences propres &agrave; chacun. Mais rien ne nous emp&ecirc;che de les partager&nbsp;; par exemple aller chercher dans la Dr&ocirc;me les ressources techniques pour le maraichage que nous n'avons pas forc&eacute;ment dans le Puy-de-D&ocirc;me. Enfin ce sur quoi nous avons &eacute;galement insist&eacute; aupr&egrave;s du d&eacute;put&eacute; c'est le regard &eacute;conomique et professionnel que porte une chambre d'agriculture sur l'ensemble des projets locaux qu'elle accompagne. Et &ccedil;a c'est essentiel si on veut conserver des fili&egrave;res g&eacute;n&eacute;ratrices d'emploi et de la richesse agricole sur l'ensemble de nos territoires&nbsp;!


Une mission parlementaire d’information sur « les missions des chambres d'Agriculture, leur gouvernance et leur financement » a été lancée le 25 juin dernier. Son président, Jean-Pierre Vigier, député LR de la Haute-Loire, a réuni le 9 juillet des représentants des chambres d’agriculture auvergnates, dont David Chauve, président de la Chambre du Puy-de-Dôme.


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