"On a doubl&eacute; nos commandes" : &agrave; la bien nomm&eacute;e "Ferme des cochons heureux", le t&eacute;l&eacute;phone "n'arr&ecirc;te pas de sonner". Harold Turgis, &eacute;leveurs de porcs &agrave; Saint-Quintin-sur-Sioule (Puy-de-D&ocirc;me), a vu ses ventes aux particuliers grimper depuis le confinement. La peur d'&ecirc;tre contamin&eacute; et d'avoir &agrave; affronter la cohue au supermarch&eacute; semblent avoir jou&eacute; en faveur des &eacute;leveurs et mara&icirc;chers pratiquant la vente directe que l'AFP a interrog&eacute;s. Au prix parfois d'un peu d'adaptation : "Nous vendions beaucoup dans les foires et les salons mais, quand ils ont &eacute;t&eacute; annul&eacute;s les uns apr&egrave;s les autres, on s'est dit qu'il fallait tout changer", explique Harold Turgis. Quelques jours avant le confinement, l'&eacute;leveur a mis en place un syst&egrave;me de livraison pour les particuliers, avec mesures d'hygi&egrave;ne renforc&eacute;es, en les informant sur Facebook. "Les commandes se font par t&eacute;l&eacute;phone ou internet. On donne le montant &agrave; l'avance ; on laisse les colis &agrave; l'ext&eacute;rieur des maisons et on n'accepte plus les esp&egrave;ces. Ca marche tr&egrave;s bien et on a gagn&eacute; de nouveaux clients", assure-t-il. A Godewaersvelde (Nord), Eric Kiecken, g&eacute;rant d'un "caf&eacute;-boucherie-charcuterie", a enti&egrave;rement r&eacute;organis&eacute; son commerce, transformant "l'espace caf&eacute;" en magasin de producteurs locaux. "Les gens sont ravis de tout trouver chez nous, en restant dans leur village et en respectant les r&egrave;gles du confinement. On a clairement une augmentation de la demande", affirme le boucher. "Avec ce confinement, les gens red&eacute;couvrent un peu les commer&ccedil;ants de proximit&eacute;", selon lui.La ferme Batisse &agrave; Vitrac (Puy-de-D&ocirc;me), qui produit des yaourts laitiers a carr&eacute;ment install&eacute; une vitrine r&eacute;frig&eacute;r&eacute;e &agrave; l'ext&eacute;rieur de ses locaux samedi, jour de vente : "nous avions d&eacute;limit&eacute; des espaces d'un m&egrave;tre dans la file d'attente, et les gens qui arrivaient ne croisaient pas ceux qui repartaient", d&eacute;crit Jennifer Izabel, l'une des associ&eacute;es. "Les petites structures rassurent les gens qui pr&eacute;f&egrave;rent &eacute;viter les grands magasins", selon elle. <h2></h2>A quelques kilom&egrave;tres, David Fernandes, qui cultive des fruits et l&eacute;gumes &agrave; Volvic (Puy-de-D&ocirc;me), a vu ses commandes augmenter de 20% &agrave; 30%. Avec son &eacute;pouse qui l'aide &agrave; pr&eacute;parer des paniers &agrave; composer, il explique avoir "beaucoup plus de travail" depuis la mise en place des mesures de confinement, entre la pr&eacute;paration et les livraisons quasi quotidiennes. "Nous avons gagn&eacute; entre 10 &agrave; 15% de nouveaux clients", estime-t-il.Plus de travail aussi pour Xavier d'Hondt et sa famille, &agrave; Linselles (Nord) : "L'activit&eacute; a doubl&eacute; en une semaine. Les clients habituels prennent en plus grosse quantit&eacute; afin de faire des provisions, et quelques nouveaux clients font leur apparition". L'exploitant et son &eacute;pouse ont d&ucirc; augmenter leur temps de travail et leurs deux filles "jonglent entre les cours et la ferme" pour "aider &agrave; transformer et vendre la production". Apr&egrave;s l'affluence de la premi&egrave;re semaine de confinement, la situation est redevenue normale chez Damien Raynaud, &agrave; Saint-Georges-de-Mons (Puy-de-D&ocirc;me), &eacute;leveur bio qui vend des colis de viande de porc et de boeuf : "Les gens appelaient parfois jusqu'&agrave; 21h, ils ont beaucoup stock&eacute;", selon lui.<h2>Changement d'habitude ?</h2>A "l'ACI La Ferme", exploitation maraich&egrave;re et chantier d'insertion de Wavrin (Nord) qui vend fruits, l&eacute;gumes et oeufs, "en une journ&eacute;e, on a &eacute;coul&eacute; un stock d'une semaine", assure Fanny Heyndrickx, membre de l'&eacute;quipe encadrante. Depuis "&ccedil;a s'est calm&eacute; mais il y a encore du monde. on n'a jamais vendu autant de pommes de terre !", sourit-elle. "Un petit magasin avec peu de clients, peu d'employ&eacute;s, c'est rassurant", juge-t-elle, esp&eacute;rant que le confinement puisse "changer un peu les habitudes des gens, qui sont en train de d&eacute;couvrir ce qui existe pr&egrave;s de chez eux".Xavier Colette, producteur de fruits et l&eacute;gumes qui g&egrave;re un magasin de vente directe &agrave; Seclin (Nord), a vu "d&eacute;ferler une vague de nouveaux clients le week-end pr&eacute;c&eacute;dant le confinement, qui s'est calm&eacute;e depuis". Mais pour lui, "il est beaucoup trop t&ocirc;t pour dire si tout &ccedil;a va modifier les habitudes des gens sur le long terme".


Les ventes à la ferme et les livraisons aux particuliers connaissent un succès certain depuis le début du confinement, au prix cependant d'une réorganisation des espaces et du temps de travail pour les producteurs. 


Le confinement fait les beaux jours de la vente à la ferme

Les mesures de confinement prises pour lutter contre l'&eacute;pid&eacute;mie de Covid-19 impactent toutes les activit&eacute;s agricoles.&nbsp;Quelles sont les limitations de circulation en agriculture&nbsp;? Comment g&eacute;rer son personnel salari&eacute; dans le cadre d'un ralentissement ou arr&ecirc;t de l'activit&eacute; ?&nbsp;Y a-t-il des syst&egrave;mes de garde pr&eacute;vues pour les enfants d'agriculteurs ?&nbsp;Les points de vente &agrave; la ferme et collectifs peuvent-ils rester ouverts ?&nbsp;Autant de questions auxquelles les Chambres d'Agriculture fournissent des r&eacute;ponses, que l'on peut retrouver dans une Foire aux questions (FAQ) sur leur site internet, aliment&eacute;e et mise &agrave; jour quotidiennement. La plateforme propose d&eacute;j&agrave; une cinquantaine de r&eacute;ponses concernant les aspects administratifs et r&eacute;glementaires, les situations de vente directe et transformation &agrave; la ferme, l'emploi de salari&eacute;s, les activit&eacute;s d'&eacute;levage, les mesures de soutien propos&eacute;es par l'Etat, etc.Cliquez ici pour acc&eacute;der &agrave; la FAQ des Chambres d'Agriculture. Les Chambres d'agriculture ont ferm&eacute; leurs portes physiquement mais les conseillers restent joignables par t&eacute;l&eacute;phone ou mail. Ils se d&eacute;placent &eacute;galement sur les exploitations mais sans contact avec les agriculteurs, par exemple pour assurer la surveillance sanitaire des cultures ou r&eacute;aliser des pr&eacute;l&egrave;vements.


Le site internet des Chambres d’Agriculture met à disposition une Foire aux questions (FAQ), mise à jour quotidiennement, répondant aux principales interrogations concernant l’impact du Covid-19 sur les activités agricoles.


Coronavirus et agriculture : une plateforme de questions-réponses

Mis en service en 2004, l'obsolescence (non programm&eacute;e) guette les r&eacute;cepteurs satellites StarFire iTC. A compter du 1er janvier 2021, ils ne pourront plus recevoir les signaux de correction SF1 et SF2. Apr&egrave;s cette date, seuls les signaux RTK (+/- 2,5 cm, r&eacute;p&eacute;tabilit&eacute; infinie) seront reconnus par le syst&egrave;me d'autoguidage AutoTrac de la marque, m&ecirc;me si certaines applications, telles que le contr&ocirc;le de section, la documentation et Parallel Tracking, pourront toujours &ecirc;tre utilis&eacute;es sur les anciennes consoles GreenStar 2630 ou 1800. Le constructeur offre la possibilit&eacute; d'&eacute;changer les r&eacute;cepteurs StarFire iTC contre le r&eacute;cepteur de derni&egrave;re g&eacute;n&eacute;ration StarFire SF6000, &agrave; &laquo;&nbsp;pris r&eacute;duit&nbsp;&raquo; jusqu'au 30 avril 2020. L'offre inclut le r&eacute;cepteur, mais aussi le signal de correction SF3, rempla&ccedil;ant du SF2, ainsi que la console avanc&eacute;e GreenStar 4240 ou 4640 de 4&egrave;me g&eacute;n&eacute;ration.<h2>SF3, +/- 3 cm, r&eacute;p&eacute;table sur 9 mois</h2>Caract&eacute;ris&eacute; par une pr&eacute;cision de +/- 15 cm, le signal gratuit SF1 est assorti de la triple pr&eacute;cision StarFire, laquelle garantit la constance du signal y compris en zone bois&eacute;e, gr&acirc;ce &agrave; la capacit&eacute; du r&eacute;cepteur &agrave; d&eacute;tecter simultan&eacute;ment le signal de trois satellites g&eacute;ostationnaires. La triple pr&eacute;cision StarFire est aussi le standard du signal SF3 (pr&eacute;cision de +/- 3 cm), rempla&ccedil;ant du SF2 et qui s'en distingue par sa rapidit&eacute; d'initialisation et sa r&eacute;p&eacute;tabilit&eacute; sur 9 mois, couvrant ainsi toutes les op&eacute;rations culturales des esp&egrave;ces &agrave; cycle long. Le r&eacute;cepteur StarFire 6000 garantit la constance des performances en cas de coupure du signal SF3 jusqu'&agrave; 20&nbsp;minutes apr&egrave;s la perte du signal, avec indicateur de pr&eacute;cision en cabine pass&eacute; ce d&eacute;lai.<h2>Le RTK hors r&eacute;seau RTK pendant 14 jours</h2>En ce qui concerne le signal RTK (pr&eacute;cision de +/- 2,5 cm), cr&eacute;dit&eacute; d'une r&eacute;p&eacute;tabilit&eacute; infinie, le r&eacute;cepteur StariFire 6000 et sa fonction RTK Extend peuvent supporter une interruption du signal pendant 14 jours, en lieu et place d'un repli sur le signal SF1 pour l'ancien r&eacute;cepteur StarFire 3000 sur cette m&ecirc;me p&eacute;riode de 14 jours. Cette propri&eacute;t&eacute; vaut pour la perte de signal avec les stations de base RTK comme avec le RTK par r&eacute;seau cellulaire. Dans ce domaine, le constructeur propose avec le John Deere Mobile RTK un nouveau mod&egrave;le compatible avec les derni&egrave;res normes de communication mobile 4G LTE, sans abandonner la r&eacute;ception des normes 3G et 2G, les clients pouvant librement choisir leur carte SIM et leur fournisseur de signal de correction.<h2>Code PIN</h2>Comme les consoles GreenStar, le r&eacute;cepteur StarFire SF6000 est &eacute;quip&eacute; d'un syst&egrave;me de verrouillage &agrave; code PIN, similaire &agrave; celui en usage sur les smartphones. S'il oublie son code, l'utilisateur peut continuer &agrave; travailler pendant une p&eacute;riode limit&eacute;e pouvant aller jusqu'&agrave; 72&nbsp;heures. Pass&eacute; ce d&eacute;lai, le d&eacute;verrouillage n&eacute;cessite un code ma&icirc;tre (Master Unlock Code) qui peut &ecirc;tre g&eacute;n&eacute;r&eacute; sur le portail en ligne StellarSupport, &agrave; partir des identifiants de l'utilisateur.


Le constructeur propose un échange contre le récepteur StarFire 6000, à tarif réduit jusqu’au 30 avril 2020. Le SF6000 améliore significativement les performances des signaux SF1, SF3 et RTK.


Les StarFire iTC de John Deere bientôt déconnectés des signaux SF1 et SF2

"On part du principe que les commer&ccedil;ants des march&eacute;s seraient moins capables de respecter les gestes barri&egrave;res que ceux des grandes surfaces, alors qu'ils mettent tout en oeuvre pour assurer la s&eacute;curit&eacute; de leur client&egrave;le", a comment&eacute; aupr&egrave;s de l'AFP Me David Dokhan, qui plaidera l'affaire pour la F&eacute;d&eacute;ration nationale des march&eacute;s.Cette requ&ecirc;te est soutenue par plusieurs organismes professionnels : la CPME, Saveurs commerces (une f&eacute;d&eacute;ration de syndicats de primeurs), la F&eacute;d&eacute;ration des fromagers de France, l'Organisation des poissonniers &eacute;caillers de France et la Conf&eacute;d&eacute;ration des commer&ccedil;ants de France.Le Conseil d'Etat se prononcera sur la requ&ecirc;te la semaine prochaine, selon Me Dokhan, le d&eacute;lai de cette proc&eacute;dure en r&eacute;f&eacute;r&eacute;-libert&eacute; devant la plus haute juridiction administrative &eacute;tant un peu allong&eacute; dans le contexte de l'&eacute;pid&eacute;mie.<h2></h2>La d&eacute;cision du gouvernement de fermer d&egrave;s mardi 24 mars les march&eacute;s de plein air r&eacute;pondait &agrave; la demande de nombreux m&eacute;decins d'imposer des dispositions plus strictes face &agrave; la pand&eacute;mie. Mais elle a suscit&eacute; une vague de protestations parmi les acteurs du secteurs. Tous les syndicats agricoles ont notamment d&eacute;nonc&eacute; la mesure."Nous ne pouvons pas accepter qu'&agrave; cause de quelques march&eacute;s trop fr&eacute;quent&eacute;s dans lesquels les restrictions sanitaires n'ont pas &eacute;t&eacute; appliqu&eacute;es de mani&egrave;re cons&eacute;quente, l'ensemble de la population soit priv&eacute; d'un mode d'approvisionnement fondamental et les producteurs de d&eacute;bouch&eacute;s", d&eacute;plore-t-on &agrave; la Conf&eacute;d&eacute;ration paysanne. "Cette crise ne doit pas profiter &agrave; la concentration de la production et au circuit de distribution par les grandes surfaces", estime le syndicat, qui a &eacute;labor&eacute; avec la F&eacute;d&eacute;ration des march&eacute;s un guide de bonnes pratiques pour les producteurs en vente directe et un courrier-type &agrave; l'attention des maires.En respectant les gestes-barri&egrave;re et en prenant toutes les mesures de pr&eacute;caution n&eacute;cessaires, "le risque de contamination n'est pas plus &eacute;lev&eacute; que dans les autres formes de commerce, assure-t-on &agrave; la FNSEA.&nbsp;Au contraire, en maintenant la diversit&eacute; des points d'approvisionnements, nous &eacute;vitons les regroupements de consommateurs propices &agrave; la propagation du virus".<h2></h2>"En Italie, des march&eacute;s se sont tenus sur des installations sportives afin de pouvoir faire respecter les gestes barri&egrave;res et la distanciation sociale. Pourquoi ne pas proposer cet am&eacute;nagement chez nous au lieu d'interdire par principe ?" demande la Coordination rurale.Au Modef, on alerte sur le fait qu' "il est urgent de maintenir l'activit&eacute; des abattoirs, des laiteries, des salles de d&eacute;coupe, de transformation et de pr&eacute;server les march&eacute;s alimentaires, la vente directe et les livraisons &agrave; domicile en respectant les mesures de protection pour lutter contre le COVID-19".L'ex&eacute;cutif a toutefois laiss&eacute; la porte ouverte aux d&eacute;rogations, notamment lorsque le march&eacute; est "le seul" moyen d'avoir "acc&egrave;s &agrave; des produits frais". Plusieurs minist&egrave;res et organismes repr&eacute;sentant les acteurs du secteur concern&eacute; ont d&eacute;but&eacute; un "travail conjoint" afin d'&eacute;tablir un "protocole de bonnes pratiques pour les march&eacute;s" afin de "s&eacute;curiser les flux" et inciter les maires &agrave; "plaider aupr&egrave;s du pr&eacute;fet l'ouverture de tel ou tel march&eacute;", selon Bercy.


La Fédération nationale des marchés a saisi le Conseil d'Etat d'un référé pour contester la fermeture des marchés primeurs, décidée par le gouvernement pour freiner la propagation du Covid-19 mais dénoncée par l'ensemble des syndicats agricoles.


 Fermeture des marchés primeurs : le Conseil d'Etat a été saisi

Le ministre de l'Agriculture Didier Guillaume avait lanc&eacute; mardi matin un&nbsp;"appel &agrave; l'arm&eacute;e de l'ombre des hommes et des femmes (qui) n'ont plus d'activit&eacute;" en raison de la crise li&eacute;e au Covid-19, les invitant &agrave;&nbsp;"rejoindre la grande arm&eacute;e de l'agriculture fran&ccedil;aise", en qu&ecirc;te de main-d'&oelig;uvre pour les r&eacute;coltes de fruits et l&eacute;gumes ou les semis de printemps. Cet appel a &eacute;t&eacute; largement relay&eacute; par la FNSEA. "Plus de 40.000 personnes se sont inscrites" sur le site wizifarm, "en proposant leurs disponibilit&eacute;s, avec derri&egrave;re au moins 24.000 fiches tr&egrave;s bien renseign&eacute;es" (profil, disponibilit&eacute;, zone g&eacute;ographique), a d&eacute;clar&eacute; J&eacute;r&ocirc;me Volle, viticulteur en Ard&egrave;che et pr&eacute;sident de la commission emploi &agrave; la FNSEA. Les 16.000 autres candidats potentiels ont &eacute;t&eacute; victimes, selon lui, du succ&egrave;s de l'op&eacute;ration: "il y a eu un bug informatique, &agrave; un moment donn&eacute;. Dans l'apr&egrave;s-midi, il y a eu un rush qui a &eacute;t&eacute; compliqu&eacute; &agrave; g&eacute;rer", a-t-il expliqu&eacute;. Il a pr&eacute;cis&eacute; que ces personnes allaient &ecirc;tre recontact&eacute;es pour compl&eacute;ter leur fiche."L'id&eacute;e, avec le Covid-19, c'est de trouver des gens &agrave; proximit&eacute;, d'&eacute;viter les d&eacute;placements. On essaie de privil&eacute;gier des employeurs du m&ecirc;me territoire que les personnes qui se sont inscrites", a soulign&eacute; M. Volle, indiquant qu'il y a des candidats&nbsp;"sur tout le territoire". Les besoins ont &eacute;t&eacute; chiffr&eacute;s par la FNSEA, &agrave; 200.000 personnes sur trois mois: "On a besoin de 50.000 personnes en mars, 80.000 en avril et 80.000 en mai", avait d&eacute;taill&eacute; la pr&eacute;sidente de la FNSEA Christiane Lambert mardi soir. Parmi les candidats,&nbsp;"&eacute;videmment, on a des gens du monde rural, on a des gens aussi qui sont venus dans leur r&eacute;sidence secondaire ou chez des amis, et aussi des gens dans le p&eacute;ri-urbain", a indiqu&eacute; M. Volle. "On comprend que certains ont envie d'aller &agrave; la campagne ou d'aller travailler dans l'agriculture, parce qu'&eacute;tant confin&eacute;, &ccedil;a permet de se d&eacute;gourdir. Nous, on rappelle qu'on est dans une activit&eacute; professionnelle, &eacute;conomique et que les gens qui s'inscrivent doivent prendre cela en consid&eacute;ration", a averti M. Volle.Principaux foyers de demande: les travaux de r&eacute;coltes de fruits et l&eacute;gumes, notamment dans le Sud-Est et le Sud-Ouest, mais aussi "le nord de la France, avec les endives", m&ecirc;me si certains exploitants craignent avant tout de ne pas pouvoir &eacute;couler leurs marchandises, apr&egrave;s la fermeture des march&eacute;s. Des bras pour r&eacute;colter, mais aussi conduire des engins,&nbsp;"&eacute;claircir" les arbres fruitiers ou finir la taille de la vigne sont notamment recherch&eacute;s, mais en utilisant "toutes les barri&egrave;res sanitaires": "la campagne, ce n'est pas que le grand air, c'est aussi des zones o&ugrave; on peut contracter le Covid-19", a soulign&eacute; M. Volle.


Quelque 40.000 candidats s'étaient manifestés mercredi 25 mars matin, 24 heures après l'appel national lancé pour compenser le manque de travailleurs saisonniers dans l'agriculture dû aux mesures prises pour lutter contre la propagation du coronavirus, a indiqué la FNSEA à l'AFP.


Wizifarm : environ 40.000 candidats inscrits sur la plateforme nationale

<h2>Gestes barri&egrave;res</h2>La fiche pratique consacr&eacute;e aux gestes barri&egrave;res d&eacute;taille les modalit&eacute;s de transmission de la maladie, les mesures barri&egrave;res, les consignes de lavage des main, les dispositifs pour restreindre les contacts avec les mains. Quelques conseils en fonction des situations&nbsp;:&nbsp;&nbsp;une personne &agrave; la fois pour se laver les mains au lavabo, lavage r&eacute;gulier des mains avant et apr&egrave;s la prise de poste, entre chaque client, au changement de mat&eacute;riel ou d'outil, mise &agrave; disposition, dans les champs, de jerricans d'eau claire, de flacons de savon liquide, de rouleaux de papier essuie-mains, de sacs poubelles, privil&eacute;gier les&nbsp;robinets&nbsp;et distributeurs&nbsp;de savon automatique ou avec appui du coude, du genou, au pied...<h2>L'organisation du travail</h2>La fiche consacr&eacute;e &agrave; l'organisation du travail &nbsp;passe en revue la transmission des consignes (&eacute;viter les &eacute;changes de documents, privil&eacute;gier t&eacute;l&eacute;phone et SMS...), les flux de personnes (entr&eacute;e et sortie distinctes, limitation des&nbsp;transports et embauches collectifs...), la situation de travail (privil&eacute;gier l'organisation individuelles et isol&eacute;e... ), les proc&eacute;dures de nettoyage (d&eacute;sinfection des surfaces et zones sensibles...), la vente aux consommateurs (tendre vers le z&eacute;ro contact entre produits...), l'organisation des chantiers (distanciation, gestion de v&eacute;hicules, des moyens de lavage, de d&eacute;sinfection et de protection (EPI).<h2>L'organisation des espaces</h2>Par organisation des espaces, la MSA entend la gestion des vestiaires, de la salle de pause et de d&eacute;jeuner et du local fumeur. Les vestiaires sont un lieu potentiel important de contamination car les volumes y sont r&eacute;duits. Si les salari&eacute;s ne peuvent respecter les mesures d'espacement recommand&eacute;es, il est n&eacute;cessaire de mettre en place un flux invitant chaque salari&eacute; &agrave; entrer dans le vestiaire chacun son tour. Les poign&eacute;es de porte et interrupteurs doivent &ecirc;tre nettoy&eacute;s r&eacute;guli&egrave;rement dans les vestiaires; c'est &agrave; dire au moins trois fois par jour.&nbsp;Les repas pris en commun ne sont pas recommand&eacute;s et ne sont&nbsp;possibles que sous r&eacute;serve de la mise en place stricte de mesures barri&egrave;res, d'organisation des flux, de lavage et de d&eacute;sinfection.


Gestes barrières, organisation du travail, organisation des espaces : la Mutualité sociale agricole publie trois fiches pratiques destinées à prémunir les exploitants et salariés agricoles des risques de contamination par le coronavirus.


Coronavirus : trois fiches pratiques de la MSA

C'&eacute;tait la premi&egrave;re fois que les ministres se retrouvaient depuis le d&eacute;clenchement de la pand&eacute;mie de coronavirus. La r&eacute;union, qui s'est tenue par visioconf&eacute;rence, visait &agrave; identifier les "principaux obstacles" au bon fonctionnement de la cha&icirc;ne d'approvisionnement pour l'agro-alimentaire, m&ecirc;me si pour l'instant aucune p&eacute;nurie n'est &agrave; d&eacute;plorer. Malgr&eacute; les mesures d&eacute;j&agrave; prises par la Commission, "il est clair que des mesures sp&eacute;cifiques et cibl&eacute;es sont n&eacute;cessaires pour soutenir les secteurs de l'agriculture et de la p&ecirc;che, en r&eacute;ponse aux besoins sp&eacute;cifiques des pays", a conclu la pr&eacute;sidence croate de l'UE dans un communiqu&eacute; &agrave; l'issue de la r&eacute;union.Selon la pr&eacute;sidence croate, plusieurs points d'achoppement ont &eacute;t&eacute; mis en lumi&egrave;re par les Etats membres, en particulier les "restrictions de mouvement des marchandises" &agrave; cause des contr&ocirc;les sanitaires mis en place aux fronti&egrave;res. Les "changements dans les mod&egrave;les de consommation", &agrave; savoir la fermeture des restaurants et la ru&eacute;e vers les supermarch&eacute;s, ont fait chuter la consommation de produits &agrave; haute valeur ajout&eacute;e, comme le vin ou le poisson. Le march&eacute; des fleurs s'est effondr&eacute;.<h2>Flexibilit&eacute;</h2>Le syst&egrave;me de production est aussi affect&eacute; par un manque de main d'&oelig;uvre li&eacute; l&agrave; aussi &agrave; la fermeture des fronti&egrave;res, mais aussi aux exigences de distanciation sociale et d'isolation et quarantaine obligatoires. Les ministres ont avanc&eacute; plusieurs mesures possibles pour r&eacute;pondre &agrave; la situation. Parmi elles la d&eacute;rogation &agrave; certaines proc&eacute;dures, comme les contr&ocirc;les sur place obligatoires &agrave; la d&eacute;livrance des aides directes de la PAC, la modification des programmes de d&eacute;veloppement rural, ou la r&eacute;alisation de certaines obligations par les b&eacute;n&eacute;ficiaires."A &eacute;t&eacute; propos&eacute;e une flexibilit&eacute; accrue dans l'application de la PAC et dans le transfert des fonds valid&eacute;s, ainsi que la facilitation de paiements directs &agrave; l'avance, et l'activation de l'intervention ou de mesures de crises" telles que pr&eacute;vues dans la l&eacute;gislation europ&eacute;enne, a rapport&eacute; la pr&eacute;sidence croate. De son c&ocirc;t&eacute;, le commissaire &agrave; l'Agriculture Janusz Wojciechowski a indiqu&eacute;&nbsp;"avoir pris bonne note de toute les suggestions et demandes, que la Commission va maintenant analyser et auxquelles elle va r&eacute;pondre". "Nous sommes pr&ecirc;ts &agrave; prendre toute mesure suppl&eacute;mentaire si n&eacute;cessaire", a-t-il affirm&eacute; dans un communiqu&eacute;.


Les ministres de l'Agriculture et de la Pêche de l'Union européenne ont appelé mercredi 25 mars à une aide ciblée aux deux secteurs impactés par la crise du nouveau coronavirus, en plus des mesures générales annoncées par la Commission européenne à l'économie.


Coronavirus : les 27 demandent plus de soutien pour l'agriculture

Pour reprendre le vocabulaire guerrier utilis&eacute; par le gouvernement depuis le d&eacute;but du confinement, les agriculteurs sont plus que jamais sur le front. La &laquo;&nbsp;grande arm&eacute;e de l'agriculture&nbsp;fran&ccedil;aise &raquo;, comme l'a nomm&eacute;e Didier Guillaume, est mobilis&eacute;e pour continuer &agrave; produire les aliments n&eacute;cessaires au maintien d'une population en bonne sant&eacute;. Car comme le rappellent les membres de l'acad&eacute;mie de l'Agriculture dans un texte publi&eacute; le 25 mars, "le manque de nourriture et les carences nuisent &agrave; la mise en place de l'immunit&eacute; vis-&agrave;-vis de la maladie"."Nous avions collectivement oubli&eacute;, que les p&eacute;riodes de famines ou de simples disettes, ont favoris&eacute; des &eacute;pid&eacute;mies cons&eacute;cutives et surtout une mortalit&eacute; croissante, fait savoir l'Acad&eacute;mie. Des &eacute;pid&eacute;mies de peste &agrave; la fin de l'empire Romain puis au Moyen Age, d'autres &eacute;pid&eacute;mies diverses suite aux famines de la fin de r&egrave;gne de Louis XIV, jusqu'&agrave; la grippe espagnole de 1918-1919, premi&egrave;re grande pand&eacute;mie des temps modernes, tous s'accordent sur le fait que les restrictions alimentaires exposent davantage les populations d&eacute;nutries ou malnutries &agrave; d&eacute;velopper les sympt&ocirc;mes des maladies bact&eacute;riennes ou virales et surtout &agrave; en mourir".Et en ces temps de guerre sanitaire, les agriculteurs ne font pas que produire une nourriture&nbsp;diverse et vari&eacute;e : ils fournissent aussi les mati&egrave;res premi&egrave;res permettant de fabriquer l'alcool et la glyc&eacute;rine utilis&eacute;s pour fabriquer le fameux gel hydro-alcoolique que tout le monde s'arrache.<h2></h2>Alors qu'il y a encore peu de temps, les agriculteurs essuyaient de nombreuses critiques et subissaient des agressions parfois violentes, ils sont aujourd'hui soutenus, remerci&eacute;s, applaudis. Aux messages de soutien de la population sont venues s'ajouter les courriers envoy&eacute;s par le ministre de l'Agriculture aux agriculteurs et salari&eacute;s agricoles, ainsi que les publicit&eacute;s des enseignes de grandes surfaces remerciant l'ensemble de la cha&icirc;ne alimentaire.&laquo;&nbsp;Des actions inimaginables il y a un an&nbsp;!&nbsp;&raquo; note J&eacute;r&ocirc;me Regnault, agriculteur dans les Yvelines et co-fondateur du collectif &laquo;&nbsp;Ici la Terre&nbsp;&raquo;, qui &oelig;uvre au dialogue entre le grand public et le monde agricole. &laquo;&nbsp;On voyait des publicit&eacute;s au moment du Salon de l'Agriculture, mais qui concernaient quelques producteurs. L&agrave;, c'est toute la fili&egrave;re&nbsp;que l'on remercie &raquo;<h2></h2>S'il estime que la crise du coronavirus a eu un effet catalyseur sur le comportement des fran&ccedil;ais vis-&agrave;-vis des agriculteurs,&nbsp;J&eacute;r&ocirc;me Regnault affirme que les rouages &eacute;taient d&eacute;j&agrave; en mouvement depuis plusieurs mois. &laquo;&nbsp;Le regard des fran&ccedil;ais et des m&eacute;dias a &eacute;volu&eacute;, dit-il. On l'a vu &agrave; travers les appels re&ccedil;us avec Ici la Terre&nbsp;&raquo;. En septembre 2019, le collectif a lanc&eacute; un num&eacute;ro d'appel gratuit pour quiconque souhaitait poser des questions sur l'agriculture. Au bout du t&eacute;l&eacute;phone, une centaine d'agriculteurs b&eacute;n&eacute;voles r&eacute;pondent pour expliquer leurs pratiques.Depuis le lancement, &laquo;&nbsp;nous avons re&ccedil;u entre 400 et 500 appels, indique J&eacute;r&ocirc;me Regnault. Les questions portent dans l'essentiel sur les phytos, le glyphosate et le bien-&ecirc;tre animal. Mais il y a aussi des gens qui n'ont pas sp&eacute;cialement de questions, qui veulent &eacute;changer, nous encourager. Pour l'agriculteur au bout du fil, c'est une vraie th&eacute;rapie&nbsp;&raquo;. Le Salon de l'Agriculture 2020, &eacute;pargn&eacute; de justesse avant la mise en place des mesures sanitaires, a &eacute;t&eacute; un moment d'&eacute;changes constructifs avec des citoyens qui entretiennent, pour beaucoup, une forme de proximit&eacute; avec les agriculteurs.<iframe src="https://www.facebook.com/plugins/video.php?href=https%3A%2F%2Fwww.facebook.com%2Fcollectif.iciLaTerre%2Fvideos%2F228610311600498%2F&show_text=0&width=560" width="560" height="316" style="border:none;overflow:hidden" scrolling="no" frameborder="0" allowTransparency="true" allowFullScreen="true"></iframe>
<h2></h2>&laquo;&nbsp;Je pense que le confinement est moins fort aujourd'hui pour l'agriculture qu'il ne l'&eacute;tait il y a un an&nbsp;&raquo;, analyse J&eacute;r&ocirc;me Regnault, qui a partag&eacute; sa r&eacute;flexion dans une vid&eacute;o post&eacute;e sur les r&eacute;seaux sociaux. Moins confin&eacute;s physiquement, &eacute;tant donn&eacute; le d&eacute;marrage des travaux des champs, mais moins confin&eacute;s &laquo;&nbsp;moralement&nbsp;&raquo; aussi. &laquo;&nbsp;On a connu une ann&eacute;e de confinement, o&ugrave; tout &eacute;tait de la faute de l'agriculture. L'an dernier quasiment &agrave; la m&ecirc;me &eacute;poque, il y a eu les premiers arr&ecirc;t&eacute;s anti-pesticides. On ne se comprenait plus avec les fran&ccedil;ais.&nbsp;&raquo; Reste &agrave; esp&eacute;rer que les comportements vertueux se maintiennent une fois la crise pass&eacute;e.


Loin d'être confinés, les agriculteurs sont plus que jamais au travail pour nourrir une population qui, en ces temps de guerre sanitaire, se rend soudainement compte de l'importance de l'agriculture. Un réel revirement de situation, au vu du climat de tension entre monde agricole et monde urbain relayé par la presse ces dernières années.


"Pour les agriculteurs, le confinement est moins fort qu’il y a un an"

Qu'elles soient servies avec du beurre fondu et du jambon, noy&eacute;es dans de la sauce hollandaise ou coiff&eacute;es d'un oeuf au plat, les asperges arrivant dans les assiettes allemandes et europ&eacute;ennes annoncent d'ordinaire le printemps. Mais cette ann&eacute;e, le l&eacute;gume risque de se faire plus rare sur les tables en raison d'une p&eacute;nurie de travailleurs saisonniers pour venir assurer la r&eacute;colte en raison des restrictions de circulation li&eacute;es &agrave; l'&eacute;pid&eacute;mie de coronavirus. "En ce moment, nous n'avons que dix travailleurs saisonniers. Or nous aurions besoin de soixante personnes &agrave; temps plein pour tout ramasser", d&eacute;plore Thomas Syring, exploitant agricole de Beelitz, une localit&eacute; situ&eacute;e en Allemagne pr&egrave;s de Berlin et connue pour ses asperges.Mercredi 25 mars, l'Allemagne a interdit l'entr&eacute;e sur son territoire de ces travailleurs, malgr&eacute; l'opposition des organisations agricoles du pays. "Ces limitations sont indispensables pour ralentir la propagation de l'infection", a expliqu&eacute; le porte-parole du minist&egrave;re de l'Int&eacute;rieur. Cette interdiction s'applique m&ecirc;me aux ressortissants des &eacute;tats membres de l'Union Europ&eacute;enne, notamment la Roumanie et la Pologne, qui fournissent le plus gros contingent de travailleurs saisonniers dans les exploitations agricoles allemandes.<h2>Champs d&eacute;serts</h2>"La situation est tr&egrave;s tendue pour nous autres, agriculteurs, en ce moment", raconte celui dont les champs sont pratiquement vides depuis plusieurs jours. Seuls quelques saisonniers arpentent &ccedil;a et l&agrave; son exploitation de 900 hectares, s'attelant &agrave; pr&eacute;parer la r&eacute;colte des asperges, les recouvrant de b&acirc;ches blanches, avant leur sortie de terre, pr&eacute;vue dans les prochains jours. Cette situation est loin d'&ecirc;tre isol&eacute;e : seule la moiti&eacute; des 5 000 travailleurs saisonniers habituellement embauch&eacute;s dans la r&eacute;gion &agrave; cette p&eacute;riode de l'ann&eacute;e sont sur place, selon les organisations locales de producteurs. L'Allemagne accueille chaque ann&eacute;e pr&egrave;s de 300 000 travailleurs saisonniers &eacute;trangers pour son secteur agricole, la plupart venant de Roumanie et de Pologne, selon Udo Hemerling, secr&eacute;taire g&eacute;n&eacute;ral de la DBV, principale organisation agricole du pays.<h2>Suisse et Autriche</h2>Le probl&egrave;me se retrouve dans de nombreux pays europ&eacute;ens avec l'arriv&eacute;e du printemps et concerne toutes sortes de r&eacute;coltes. En Suisse, o&ugrave; les travailleurs saisonniers doivent d&eacute;sormais disposer d'un permis de s&eacute;jour pour &ecirc;tre recrut&eacute;s, les organisations agricoles se sont r&eacute;cemment inqui&eacute;t&eacute;es. Quelque 33 000 &eacute;trangers travaillent chaque ann&eacute;e dans les champs du pays.En Autriche, une plateforme de recrutement pour les int&eacute;rimaires ayant perdu leur travail &agrave; cause du coronavirus a &eacute;t&eacute; lanc&eacute;e par le gouvernement pour recruter des saisonniers en urgence. En Allemagne, pour contourner ces difficult&eacute;s, certains exploitants ont d&eacute;cid&eacute; de r&eacute;server des billets d'avions &agrave; leurs travailleurs saisonniers. "Mais certains ne sont pas accept&eacute;s sur le territoire, malgr&eacute; des permis de travail valides", d&eacute;plore J&uuml;rgen Jakob, pr&eacute;sident de l'organisation des producteurs d'asperges de Beelitz.Les exploitants n'h&eacute;sitent plus &agrave; augmenter les salaires pour attirer les saisonniers. "Pour les asperges surtout nos partenaires assurent un salaire double par rapport &agrave; la normale, de tr&egrave;s bonnes conditions d'h&eacute;bergement et de la restauration pour que les travailleurs ne sortent plus", explique Emese Molnar, responsable d'une soci&eacute;t&eacute; roumaine envoyant des saisonniers notamment en Allemagne et aux Pays-Bas. "Les besoins de main d'oeuvre sont tr&egrave;s grands en ce moment, nos partenaires ont besoin de centaines de personnes", dit-elle, tandis qu'en Roumanie "les gens ont besoin d'un emploi".Face &agrave; la situation, la ministre allemande de l'Agriculture Julia Kl&ouml;ckner a &eacute;mis l'id&eacute;e de faciliter l'emploi des personnels de la restauration, des ch&ocirc;meurs mais &eacute;galement des demandeurs d'asile pour pr&ecirc;ter main forte aux agriculteurs. Le secteur agricole a besoin de "30 000 saisonniers" imm&eacute;diatement et "85 000 en mai", selon elle. Mais les agriculteurs redoutent que l'apprentissage du m&eacute;tier ne prenne trop de temps. "Si pour un Roumain ou un Polonais entra&icirc;n&eacute; depuis des ann&eacute;es je dois embaucher cinq Allemands, ce n'est pas la peine", d&eacute;plore Thomas Syring.En France, le ministre de l'Agriculture Didier Guillaume a lanc&eacute; mardi un appel "&agrave; l'arm&eacute;e des hommes et des femmes" qui "n'ont plus d'activit&eacute;" en raison de la crise du coronavirus, "&agrave; rejoindre la grande arm&eacute;e de l'agriculture fran&ccedil;aise", elle aussi en qu&ecirc;te de main-d'oeuvre.


L'Allemagne, la Suisse ou l'Autriche se retrouvent confrontés comme la France à la pénurie de main d'oeuvre saisonnière occasionnée par la fermeture des frontières. Les gouvernements appellent la population au chômage à venir travailler aux champs. 


Le coronavirus pèse sur les récoltes en Europe, faute de saisonniers

TPE*, PME*, ETI*, multinationales&nbsp;: quelles sont les entreprises de l'agro&eacute;quipement op&eacute;rationnelles&nbsp;?Alain Savary&nbsp;: l'annonce du confinement la semaine pass&eacute;e a engendr&eacute; dans les jours suivants des arr&ecirc;ts g&eacute;n&eacute;ralis&eacute;s d'activit&eacute;, &agrave; commencer par les plus gros sites industriels. Claas, Kubota, Massey Ferguson ou encore Manitou ont arr&ecirc;t&eacute; leurs chaines pour au moins deux semaines. Le mouvement s'est propag&eacute; aux ETI et aux PME. Certaines PME et TPE ont poursuivi leur activit&eacute;. Apr&egrave;s le choc psychologique induit par le confinement, des ETI essaient de relancer au moins partiellement certains de leurs sites, avec une activit&eacute; r&eacute;duite.Agriculteurs et &eacute;leveurs vont-ils p&acirc;tir de l'arr&ecirc;t des usines&nbsp;?A.S.&nbsp;: certaines commandes de machines saisonni&egrave;res telles que les ensileuses ou les mat&eacute;riels de fenaison risquent de ne pas &ecirc;tre livr&eacute;s &agrave; temps. En revanche, les constructeurs mettent tout en &oelig;uvre pour que les machines en parc soient op&eacute;rationnelles. Cette mission est plus facile &agrave; r&eacute;aliser dans la mesure o&ugrave; ces taches de service apr&egrave;s-vente ou d'exp&eacute;dition de pi&egrave;ces n'induisent pas le m&ecirc;me niveau de promiscuit&eacute; que sur une cha&icirc;ne de montage.Existe-t-il des secteurs en tension&nbsp;?A.S.&nbsp;: c'est le cas de la machine &agrave; traire, notamment dans le Grand Est. Pour satisfaire un &eacute;leveur, il faut que la pi&egrave;ce soit disponible chez le constructeur, que le transporteur puis le distributeur soient op&eacute;rationnels, que le camion atelier de ce dernier puisse circuler. Si l'un des maillons est d&eacute;faillant, le service n'est pas assur&eacute;. Dans le Grand Est, certaines messageries refusent de livrer autre chose que des produits alimentaires ou pharmaceutiques. Nous avons interpel&eacute; la F&eacute;d&eacute;ration nationale des transports routiers. Nous sommes tous d&eacute;pendants les uns des autres. Cela est vrai aussi pour l'approvisionnement de nos usines en pi&egrave;ces et composants.Les constructeurs sont-ils confront&eacute;s au droit de retrait des salari&eacute;s&nbsp;?A.S.&nbsp;: l'agro&eacute;quipement n'&eacute;chappe pas au mouvement g&eacute;n&eacute;ral d'inqui&eacute;tude. Certains salari&eacute;s ont fait jouer le droit de retrait, m&ecirc;me si le minist&egrave;re du Travail a indiqu&eacute; que ce droit ne s'appliquait pas au coronavirus, dans la mesure o&ugrave; l'employeur mettait en &oelig;uvre les dispositions pr&eacute;vues par le Code du travail et les recommandations nationales visant &agrave; prot&eacute;ger la sant&eacute; et &agrave; assurer la s&eacute;curit&eacute; de son personnel, pr&eacute;alablement inform&eacute; et pr&eacute;par&eacute;.Les entreprises ont-elles des masques &agrave; disposition pour leurs salari&eacute;s&nbsp;?A.S.&nbsp;: le manque de masques est un r&eacute;el probl&egrave;me. Certains constructeurs avaient anticip&eacute; et command&eacute; des stocks via leurs r&eacute;seaux &agrave; l'&eacute;tranger mais les livraisons &eacute;t&eacute; intercept&eacute;es &agrave; la fronti&egrave;re, dans le cadre des r&eacute;quisitions ordonn&eacute;es par l'Etat. Depuis quelques jours, l'&eacute;tau s'est desserr&eacute; et les premi&egrave;res livraisons sont attendues cette semaine. Le Medef s'est donn&eacute; 48 heures pour &eacute;valuer les besoins de toutes les entreprises et de toutes les usines sur le territoire.&nbsp;Un guide des bonnes pratiques r&eacute;alis&eacute; par le Medef et plusieurs syndicats de salari&eacute;s est en pr&eacute;paration.Comment la fili&egrave;re va-t-elle ressortir de cette &eacute;preuve&nbsp;?A.S.&nbsp;: notre priorit&eacute;, c'est la sant&eacute; et la s&eacute;curit&eacute; des salari&eacute;s et la survie de nos entreprises. Dans les jours &agrave; venir, il va falloir verser les salaires. Nous attendons des clarifications du gouvernement sur les mesures de ch&ocirc;mage technique car selon nos adh&eacute;rents, leur interpr&eacute;tation par les Direccte** diff&egrave;re d'un d&eacute;partement &agrave; l'autre. D'autres points m&eacute;ritent d'&ecirc;tre clarifi&eacute;s, tels que les mesures de s&eacute;curit&eacute; dans les entreprises ou encore les contr&ocirc;les de circulation &agrave; g&eacute;om&eacute;trie variable des forces de l'ordre. Tous ces &eacute;l&eacute;ments sont de nature &agrave; compliquer la reprise d'activit&eacute;. Nous sommes en contact quotidien avec les minist&egrave;res de l'&Eacute;conomie et de l'Agriculture. J'ai espoir que les choses se clarifient.*Tr&egrave;s petites entreprises (TPE), Petites et moyennes entreprises (PME), Entreprises de taille interm&eacute;diaire (ETI)** Directions r&eacute;gionales des entreprises, de la concurrence, de la consommation, du travail et de l'emploi


De nombreuses usines ont cessé leur production mais tous les constructeurs s’évertuent à assurer le service après-vente et la fourniture de pièces pour que les matériels en parc soient pleinement opérationnels. Axema, le syndicat des industriels de l’agroéquipement, attend du gouvernement des clarifications, notamment sur les mesures de chômage partiel liées à l‘épidémie de coronavirus. Le point avec son directeur général, Alain Savary.


Les constructeurs attendent encore des gages du gouvernement


Depuis plusieurs semaines on observe un net retour de la volatilité sur les marchés des matières premières. Avec des flux de marchandises modifiés, le coronavirus est-il en train de rebattre les cartes sur les marchés ? Enfin comment se passent les semis de printemps en France ? Eléments de réponse avec Arthur Portier, Expert chez Agritel.


Point des marchés : le coronavirus est-il en train de rebattre les cartes ?

Les coronavirus appartiennent &agrave; l'immense famille&nbsp;des Coronaviridae. Cet article vous apporte quelques informations sur cette famille avec un focus sur les coronavirus chez les bovins connus depuis plus de 40 ans et le nouveau coronavirus humain, le covid-19. Rappelons ce qu'indique l'ANSES dans son avis du 09/03/2020&nbsp;: &laquo;&nbsp;aucun virus appartenant au sous-groupe du SARS-CoV-2 n'a &eacute;t&eacute; d&eacute;tect&eacute; chez les animaux domestiques (animaux de rente et de compagnie) et il n'existe pas de lien g&eacute;n&eacute;tique direct entre le SARS-CoV-2 et les souches de Betacoronavirus isol&eacute;es chez les animaux domestiques&nbsp;&raquo;.<h2 style="text-align:justify;">C'est quoi un virus&nbsp;?</h2>Les virus sont des entit&eacute;s pr&eacute;sentes en tr&egrave;s grande quantit&eacute; sur terre (chiffre estim&eacute; &agrave; 1031&nbsp;!), que l'on ne peut voir qu'au microscope &eacute;lectronique et dont le statut &laquo;&nbsp;d'&ecirc;tre vivant&nbsp;&raquo; fait encore d&eacute;bat. Ils s'attaquent &agrave; toutes les esp&egrave;ces, mammif&egrave;res (rage, fi&egrave;vre aphteuse, variole...), plantes (mosa&iuml;que du tabac, virus de la tomate...) mais &eacute;galement bact&eacute;ries. Ce sont des agents infectieux dont la sp&eacute;cificit&eacute; est l'incapacit&eacute; &agrave; se reproduire seuls&nbsp;; ils utilisent les cellules de leur h&ocirc;te pour assurer leur multiplication, entrainant la destruction de la cellule responsable des l&eacute;sions observ&eacute;es. On les retrouve sous deux formes, inerte lorsqu'ils sont en dehors d'une cellule et active lorsqu'ils se multiplient dans les cellules. Certains virus ont un patrimoine g&eacute;n&eacute;tique complet (ADN) mais d'autres n'ont qu'un des deux brins (ARN).<h2 style="text-align:justify;">Le diagnostic des infections virales</h2>La reproduction intracellulaire stricte des virus complique leur diagnostic et si la mise en culture sur des cellules reste possible, cela reste une technologie difficile &agrave; mettre en &oelig;uvre. L'analyse la plus utilis&eacute;e aujourd'hui est la PCR (Polymerase Chain Reaction) qui permet la mise en &eacute;vidence de l'ADN ou de l'ARN. C'est une technique fiable, relativement rapide et avec un co&ucirc;t maitris&eacute;. Il convient cependant de toujours confronter ce r&eacute;sultat &agrave; la clinique, la seule pr&eacute;sence du virus n'indiquant pas obligatoirement qu'il est responsable de la pathologie observ&eacute;e.L'autre technique de diagnostic est la s&eacute;rologie, avec mise en &eacute;vidence des anticorps fabriqu&eacute;s par l'organisme en r&eacute;action &agrave; l'infection. Cela implique d'identifier les anticorps &agrave; rechercher et un certain d&eacute;lai est n&eacute;cessaire avant qu'ils n'apparaissent. L&agrave; encore, un r&eacute;sultat positif est &agrave; interpr&eacute;ter car il peut s'agir d'anticorps produits lors d'une pathologie ant&eacute;rieure.<h2 style="text-align:justify;">Les coronavirus, une immense famille de virus</h2>Les coronavirus forment&nbsp;une immense famille de virus qui infectent toutes les esp&egrave;ces de mammif&egrave;res. Ils appartiennent &agrave; la famille des Coronaviridae et sont class&eacute;s en quatre groupes et de nombreux sous-groupes. Ce sont des virus &agrave; ARN poss&eacute;dant un g&eacute;nome extr&ecirc;mement long (plusieurs milliers de&nbsp;nucl&eacute;otides). Ils sont sp&eacute;cifiques de l'esp&egrave;ce qu'ils infectent, mais comme tous les virus &agrave; ARN, ils sont plus sensibles aux mutations g&eacute;n&eacute;tiques avec les cons&eacute;quences induites&nbsp;: passage sur d'autres esp&egrave;ces, pouvoir pathog&egrave;ne qui peut &eacute;voluer, mise au point d'un vaccin qui peut &ecirc;tre difficile. Le coronavirus est un virus envelopp&eacute; donc fragile, sensible &agrave; la chaleur (plus de 60&deg;C), aux d&eacute;tergents et aux solvants.<h2 style="text-align:justify;">Le coronavirus chez les bovins, une atteinte digestive...</h2>D&eacute;couvert en 1972, le coronavirus bovin (BCoV) appartient au groupe des betacoronavirus. Toutes les souches sont actuellement regroup&eacute;es dans le m&ecirc;me s&eacute;rotype. Il est responsable principalement de gastro-ent&eacute;rites souvent s&eacute;v&egrave;res chez le veau non-immunis&eacute;, &agrave; partir de 4-6 jours de vie. La transmission est oro-f&eacute;cale et respiratoire avec une incubation de 24h00 en moyenne. Le virus s'attaque aux cellules de l'intestin gr&ecirc;le et du c&ocirc;lon, provoquant leur destruction et responsable d'une diarrh&eacute;e avec fuite hydrique et baisse de la capacit&eacute; d'assimilation. Il n'existe pas de m&eacute;dicament sp&eacute;cifique, le traitement fera appel &agrave; la r&eacute;hydratation et aux pansements digestifs. Des vaccins contre ce virus existent depuis plus de 40 ans, la protection du veau se faisant par la prise de colostrum d'une vache immunis&eacute;e. Plus de 70 % des bovins adultes sont porteurs sains du virus en faible quantit&eacute;, ce qui entretient leur immunit&eacute;. En cas de charge virale &eacute;lev&eacute;e ou de baisse des d&eacute;fenses immunitaires, de la dysenterie d'hiver sur les vaches peut cependant &ecirc;tre observ&eacute;e.<h2 style="text-align:justify;">... et respiratoire</h2>Dans les ann&eacute;es 80, l'impact respiratoire du virus sur les jeunes animaux a &eacute;t&eacute; mis en &eacute;vidence. Le tropisme digestif ou respiratoire du virus d&eacute;pend d'une mutation de la prot&eacute;ine de la spicule (S) de l'enveloppe, qui va conditionner la zone d'attachement du virus dans l'organisme. Cliniquement, les animaux vont pr&eacute;senter de la toux et du jetage, mais des complications de pneumonie peuvent survenir. Le diagnostic du coronavirus respiratoire se fait sur &eacute;couvillon nasal, voire pr&eacute;l&egrave;vement de poumon en cas de mort de l'animal. Dans le cadre du kit respiratoire GDS Creuse, le virus est mis en &eacute;vidence sur 35 % des pr&eacute;l&egrave;vements PCR effectu&eacute;s en &eacute;levage, le plus souvent associ&eacute; &agrave; d'autres agents pathog&egrave;nes, mais dans les ateliers d'engraissement, plus de 80 % des taurillons sont porteurs du virus. Si l'excr&eacute;tion digestive peut &ecirc;tre longue, l'excr&eacute;tion nasale est de courte dur&eacute;e, ce qui limite la p&eacute;riode de contagiosit&eacute;.<h2 style="text-align:justify;">Une gestion sanitaire et m&eacute;dicale</h2>L'&eacute;pisode actuel de circulation du covid-19 sur les humains vient rappeler la n&eacute;cessit&eacute; d'une gestion sanitaire des risques infectieux. Cela passe par des mesures d'isolement, de s&eacute;paration des esp&egrave;ces, de d&eacute;sinfection et &eacute;ventuellement de vaccination quand elle existe. En l'absence de traitement sp&eacute;cifique de ces pathologies virales, seule l'immunit&eacute; permet de venir &agrave; bout des virus. GDS Creuse se tient &agrave; vos c&ocirc;t&eacute;s pour passer cette p&eacute;riode difficile et reste &agrave; votre disposition pour tout renseignement compl&eacute;mentaire.<aside class="factbox">
 <h2>BON &Agrave; SAVOIR</h2>
 L&#039;homme peut h&eacute;berger classiquement quatre souches de coronavirus peu pathog&egrave;nes, du groupe des alphacoronavirus, responsables de rhume et de syndrome grippal l&eacute;ger.Deux autres virus tr&egrave;s pathog&egrave;nes du groupe des betacoronavirus &eacute;taient apparus ces derni&egrave;res ann&eacute;es, le SRAS en Asie en 2002-2003, a priori &eacute;radiqu&eacute;, et le MERS en Arabie Saoudite en 2012 qui continue de circuler &agrave; bas-bruit. Ils ont pour anc&ecirc;tres des virus isol&eacute;s chez diff&eacute;rentes esp&egrave;ces de chauves-souris qui ont vraisemblablement franchi la barri&egrave;re inter-esp&egrave;ces lors de mutations, en passant d&#039;abord par un mammif&egrave;re (civette dans le cas du SRAS, cam&eacute;lid&eacute;s dans le cas du MERS), puis &agrave; l&#039;Homme.Apparu pour la premi&egrave;re fois en Chine en 2019, le SARS-CoV2 appartient au groupe des betacoronavirus et est responsable d&#039;une maladie respiratoire d&eacute;sign&eacute;e comme COVID-19 (CoronaVirus Disease - 2019). L&#039;anc&ecirc;tre du virus est &eacute;galement la chauve-souris et les conditions du passage &agrave; l&#039;homme sont encore incertaines. Les infections peuvent aller d&#039;une simple rhinite &agrave; des formes respiratoires graves pouvant entrainer la mort par pneumonie dans un certain nombre de cas. La voie principale de transmission du virus est interhumaine, par contact entre les personnes ou &agrave; travers l&#039;inhalation de gouttelettes infectieuses &eacute;mises par les patients lors d&#039;&eacute;ternuements ou de toux.
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Bien connu des éleveurs lors d’épisodes de diarrhée néo-natale ou de pathologie respiratoire, le nom de coronavirus vient de faire une entrée fracassante auprès du grand public. La diversité des souches explique les différentes formes cliniques.


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