
<p>Une pyramide invers&eacute;e&nbsp;: tel est le profil de la d&eacute;mographie agricole. Dans ce contexte, difficile de contrarier l'&eacute;rosion presque inexorable du nombre de chefs d'exploitation. Et pourtant, l'ann&eacute;e 2018 marque un acc&egrave;s de r&eacute;sistance, avec un taux de remplacement tutoyant les 85%, quand il plafonnait &agrave; 71,1% en 2017, 77,1% en 2016 et 74,6% en 2015, selon les services statistiques de la Mutualit&eacute; sociale agricole (MSA). En 2018, la France m&eacute;tropolitaine comptait ainsi 448 500 chefs d'exploitation, d'un &acirc;ge moyen de 49,1 ans pour les hommes et de 51,7 ans pour les femmes, en l&eacute;g&egrave;re baisse dans les deux cas.</p><p>La baisse des effectifs affecte en premier lieu l'&eacute;levage laitier (-4,8%) et la grande culture (-1,6 %). La viticulture ainsi que de bovins, ovins, caprins en viande sont &eacute;galement en recul. En t&ecirc;te des hausses figurent les e&#769;quide&#769;s (+7,8%), les cultures sp&eacute;cialis&eacute;es (+1,4%), la polyculture-e&#769;levage (+0,2%) ainsi que les entreprises de travaux agricoles et paysagistes (+1,5%). La superficie moyenne par exploitant a augmente&#769; de 0,2 hectare pour atteindre 56,1 hectares.</p><h2>Les installations en baisse de 2,8%</h2><p>Toujours selon la MSA, les installations ont baiss&eacute; de 2,8% en 2018, apr&egrave;s une hausse de 1,2% en 2017. La baisse est le fait des install&eacute;s tardifs, autrement dit les plus de 40 ans (-5,3%) alors que le nombre d'install&eacute;s de 40 ans et moins progresse de 0,5%. Un peu plus de deux jeunes install&eacute;s sur trois (68,8%) sont &eacute;ligibles aux dispositifs d'aide &agrave; l'installation. Les r&eacute;gions Ile-de-France (+ 8,6 %) et Corse (+ 7,8 %) s'av&egrave;rent les plus dynamiques. A l'inverse, les r&eacute;gions Centre-Val de Loire (- 9,4 %) et Pays de la Loire (- 9,0%) connaissent un recul des installations.&nbsp;A l'&eacute;chelle d&eacute;partementale, les installations pr&eacute;sentent un caract&egrave;re dynamique dans l'Aisne (+ 63,8%), le Lot (+34,%), la Seine-et-Marne (+21,6%) et les Alpes-Maritimes (+21,3%). A contrario, le nombre d'installations chute dans le Territoire de Belfort (-44,4%), la C&ocirc;te-d'Or (-42,4%), la Ni&egrave;vre (-32,7%) et la Meurthe-et-Moselle (-32,7%).</p><h2>35,6 ha, 30,6 % de femmes, 55% en soci&eacute;t&eacute;</h2><p>Chez les jeunes install&eacute;s, la surface moyenne s'&eacute;tablit &agrave; 35,6 ha (37,1 ha en 2017) contre 25,3 ha chez les install&eacute;s tardifs (26,8 ha en 2017), hors transfert entre &eacute;poux. Le taux de f&eacute;minisation pour l'ensemble des install&eacute;s est de 40,2% (contre 40,1% en 2017). Il est de 30,6% chez les 40 ans et moins contre 54,1% chez les plus de 40 ans, hors transfert entre &eacute;poux. Depuis 2005, l'installation sous forme soci&eacute;taire est devenue majoritaire chez les jeunes install&eacute;s et se stabilise entre 55 et 57% de 2012 &agrave; 2017. En 2018, 55,4% des jeunes s'&eacute;tablissent en soci&eacute;t&eacute; avec une pr&eacute;dilection croissante pour les GAEC et les EARL (respectivement 25,7% et 17,5% des installations).</p><h2>&nbsp;Taux de maintien de 80% apr&egrave;s six ans</h2><p>Environ 80% des chefs d'exploitation install&eacute;s en 2012 le sont encore en 2018, ce qui d&eacute;note d'un fort taux de maintien selon la MSA. Il est extr&ecirc;mement &eacute;lev&eacute; pour les jeunes (87%). Il est significativement plus faible pour les install&eacute;s de plus de 40 ans, indicateur qui inclue les d&eacute;parts en retraite) : 69,1% pour les install&eacute;s hors transfert et 57,5% pour les install&eacute;s suite &agrave; un transfert entre &eacute;poux. Le taux de maintien varie sensiblement selon l'orientation de l'exploitant. Pour l'&eacute;levage bovins-mixte, 96,1% des jeunes install&eacute;s de 2012 sont toujours exploitants agricoles en 2018 mais pas forc&eacute;ment dans la m&ecirc;me fili&egrave;re. Viennent ensuite, dans l'ordre d&eacute;croissant du taux de maintien, les &eacute;leveurs bovins-viande, les &eacute;leveurs porcins, les c&eacute;r&eacute;aliers, les agriculteurs pratiquant la polyculture-&eacute;levage, les &eacute;leveurs bovins-lait. Le maraichage et la floriculture ferment le banc avec 70,7%.</p>



En 2018, le nombre d’exploitants a baissé de 1% tandis que le nombre d’installations a reculé de 2,8%. Point positif : le taux de maintien en activité dans les six ans suivant l’installation atteint 80%.


La pyramide des âges fait de l’ombre à la démographie agricole


<p>Le pr&eacute;sident ne fera pas de discours formel, mais si un accord a &eacute;t&eacute; trouv&eacute; &agrave; Bruxelles, <em>"cela fera l'objet de discussions lors du salon"</em>, selon l'Elys&eacute;e, les r&eacute;sultats des discussions sur le budget europ&eacute;en &eacute;tant suivies de pr&egrave;s par les organisations agricoles. <em>"Il y a eu des progr&egrave;s de faits par rapport &agrave; la proposition de la commission europ&eacute;enne, d'abord avec la proposition de la pr&eacute;sidence finlandaise puis les nouvelles propositions de Charles Michel. Mais du point de vue du pr&eacute;sident, ce n'est pas suffisant et une n&eacute;gociation va s'engager pour am&eacute;liorer les choses"</em>, a indiqu&eacute; la pr&eacute;sidence fran&ccedil;aise.</p><p>La visite du chef de l'Etat sera<em>&nbsp;"plus r&eacute;duite"</em> que celle de l'an dernier o&ugrave; M. Macron avait pass&eacute; plus de 14 heures au Salon de l'Agriculture.<em>&nbsp;"Le pr&eacute;sident ne se place pas dans la perspective d'un record &agrave; battre"</em>, souligne l'Elys&eacute;e.<em>&nbsp;"L'id&eacute;e est d'aller cette ann&eacute;e &agrave; la rencontre de ceux qui ont des inqui&eacute;tudes plus marqu&eacute;es, compte tenu de l'actualit&eacute;"</em>, selon l'Elys&eacute;e.</p><p>Apr&egrave;s un passage oblig&eacute; devant l'&eacute;g&eacute;rie du salon, la vache charolaise Id&eacute;ale, vers 8h, M. Macron privil&eacute;giera les rencontres avec les &eacute;leveurs qu'il aura crois&eacute; apr&egrave;s avoir inaugur&eacute; le salon, les viticulteurs qui sont touch&eacute;s par les sanctions am&eacute;ricaines et r&eacute;clament un fonds de compensation, ou encore les p&ecirc;cheurs que le Brexit risque de priver de leur gagne-pain. Il d&eacute;jeunera avec les principaux repr&eacute;sentants des fili&egrave;res et des interprofessions agricoles. A cette occasion, il pourra notamment faire un point sur la mise en oeuvre de la loi issue des Etats g&eacute;n&eacute;raux de l'alimentation (Egalim) et des n&eacute;gociations commerciales entre la grande distribution et les transformateurs qui doivent s'achever fin f&eacute;vrier.</p><p>Autre sujet br&ucirc;lant : les zones de non traitement (ZNT) pr&egrave;s des habitations qui ont &eacute;t&eacute; mises en place au 1er janvier. <em>"Le pr&eacute;sident aura &agrave; coeur de rappeler d'o&ugrave; on vient : une crainte pour la sant&eacute; publique, une d&eacute;cision de justice administrative du Conseil d'Etat et d'un avis d'une agence sanitaire qui pr&eacute;cise les mesures qu'il faut prendre pour limiter l'exposition des riverains"</em>, selon l'Elys&eacute;e.</p><p>M. Macron a &eacute;galement pr&eacute;vu de passer sur le stand de l'Institut national de recherche pour l'agriculture, l'alimentation et l'environnement (Inrae), issu de la r&eacute;cente fusion entre l'Institut de recherches agronomiques (Inra) et de l'institut Irstea. Ce nouveau mastodonte des sciences agronomiques se trouve aux premi&egrave;res loges des grands d&eacute;fis de la transition environnementale.</p>



Emmanuel Macron ouvrira le salon de l'Agriculture samedi 22 février, au retour d'un sommet européen durant lequel il défendra "une revalorisation nécessaire" du budget de la Politique agricole commune (PAC), mais il ne prévoit pas de battre un record de durée de visite, a indiqué l'Elysée.


Pas de record à battre mais un agenda chargé pour Emmanuel Macron au Salon de l'agriculture


<p>Pr&eacute;vue pour accompagner et valoriser les exploitations agricoles dans la transition &eacute;cologique de leurs pratiques, la certification HVE (Haute valeur environnementale) a vu le jour suite &agrave; la tenue des Etats g&eacute;n&eacute;raux de l'alimentation, en 2017. Depuis, de nombreuses exploitations agricoles ont transform&eacute; ou modifi&eacute; leurs pratiques dans le but d'obtenir cette certification. A ce jour, d&eacute;j&agrave; plus de 2 000 exploitations sont certifi&eacute;s HVE en France. La dynamique devrait se poursuivre dans les prochaines ann&eacute;es et le Gouvernement ambitionne la certification de quelques 50 000 exploitations, &agrave; l'horizon 2030.</p><p>Plusieurs facteurs contribuent &agrave; expliquer le succ&egrave;s de la HVE et le premier d'entre eux est tr&egrave;s li&eacute; &agrave; la demande, grandissante aupr&egrave;s de la soci&eacute;t&eacute;, de consommer des produits de qualit&eacute;, issus d'une agriculture plus responsable et plus soucieuse de l'environnement. La grande distribution pousse d'ailleurs les producteurs &agrave; aller dans ce sens en s'appropriant de plus en plus la HVE. Enfin, de nombreux acteurs de la profession agricole encouragent le d&eacute;ploiement du dispositif.</p><h2>Une d&eacute;marche volontaire...</h2><p>La certification environnementale, solution alternative au bio, est le fruit d'une d&eacute;marche volontaire qui se base sur la mise en oeuvre de pratiques permettant de r&eacute;duire l'empreinte environnementale des exploitations. Ainsi, cette d&eacute;marche peut s'inscrire dans plusieurs directions : la protection de la biodiversit&eacute;, la gestion de la fertilisation, la strat&eacute;gie phytosanitaire ou encore la gestion de la ressource en eau.</p><p>La certification environnementale se d&eacute;cline en trois niveaux de progression. Les niveaux 1 et 2 sont utiles pour valider l'ensemble des d&eacute;marches entreprises par l'exploitant agricole qui engage son entreprise dans la transition &eacute;cologique. Seule le niveau 3 permet de d&eacute;livrer la HVE qui mesure les r&eacute;sultats obtenus &agrave; la lumi&egrave;re d'indicateurs de biodiversit&eacute; ou bien de r&eacute;duction d'intrants. La d&eacute;marche se fait par &eacute;tape. Il faut d'abord valider le niveau 1. Il est ensuite possible d'acc&eacute;der directement au niveau 3. Par la suite, le renouvellement s'effectue tous les 3 ans.</p><h2>...qui pourrait devenir contraignante ?</h2><p>Si la d&eacute;marche est pour l'heure volontaire, les acteurs de la profession se demandent si elle ne deviendra pas, &agrave; court ou &agrave; moyen terme, contraignante. Cette intuition repose &agrave; la fois sur le fait que la grande distribution est toujours de plus en plus en demande de produits HVE. Elle repose &eacute;galement sur un amendement qui a &eacute;t&eacute; adopt&eacute; dans le cadre de la loi Egalim, la loi pour l'&eacute;quilibre des relations commerciales dans le secteur agricole et une alimentation saine et durable. En effet, la loi pr&eacute;voit qu'&agrave; partir de 2030 la HVE compte parmi les signes officiels d'origine et de qualit&eacute;, au m&ecirc;me titre que l'agriculture biologique, le label rouge ou encore les appellations d'origine.</p><h2>Anticiper la transition &eacute;cologique de son exploitation</h2><p>La HVE, on le voit bien, progresse et pourrait m&ecirc;me devenir une contrainte pour les exploitants agricoles. Ainsi, Julien Dupr&eacute; a sans doute raison d'envisager cette d&eacute;marche. Pour d&eacute;marrer son projet, il devra se tourner vers l'organisme certificateur agr&eacute;&eacute; de son choix. Attention toutefois car la d&eacute;marche a un co&ucirc;t et le jeune exploitant aura donc int&eacute;r&ecirc;t &agrave; construire, pas &agrave; pas, son projet en demandant notamment conseil aupr&egrave;s de son gestionnaire.</p>



Face au succès grandissant de la Haute Valeur environnementale, certification adoptée par bon nombre d’exploitations agricoles, Julien Dupré s’interroge sur les opportunités de la démarche.


La certification environnementale HVE est en progression


<p>L'agriculture est en permanente &eacute;volution et de fait, l'enseignement agricole ne cesse de se r&eacute;inventer. En effet, loin des clich&eacute;s, le m&eacute;tier de paysan a bien chang&eacute; comme aime &agrave; le rappeler Jean-Luc Poulain pr&eacute;sident du Salon International de l'Agriculture (SIA)&nbsp;:&nbsp;<em>&laquo;&nbsp;il y a bien longtemps qu'on a abandonn&eacute; la pelle et la brouette, pour &ecirc;tre avec l'IPhone et l'ordinateur&nbsp;&raquo;</em>. Moins de p&eacute;nibilit&eacute; et plus d'&eacute;lectronique embarqu&eacute; donc, c'est &ccedil;a la r&eacute;alit&eacute; des agriculteurs en 2020. Pour s'adapter aux nouvelles pratiques et aux attentes soci&eacute;tales, la formation &eacute;volue chaque ann&eacute;e, sous impulsion du Minist&egrave;re de l'Agriculture. Environnement, &eacute;conomie, social, sanitaire et techniques de production sont les enseignements dispens&eacute;s aux 138&nbsp;000 &eacute;tudiants en agriculture, dans les 800 &eacute;tablissements publics et priv&eacute;s que comptent l'hexagone.</p><p>Pour mettre en pratique la th&eacute;orie, plus de 19&nbsp;000 hectares sont cultiv&eacute;s dans les &eacute;tablissements scolaires. <em>&laquo;&nbsp;Ces exploitations ont un objectif de rentabilit&eacute; &eacute;conomique, pour montrer un syst&egrave;me qui fonctionne&nbsp;&raquo;</em> explique Nicolas Basti&eacute;, proviseur du Lyc&eacute;e agricole de Castelnaudary pour qui croiser p&eacute;dagogie et production&nbsp;<em>&laquo; donne du sens &agrave; l'enseignement&nbsp;&raquo;</em>. Avec une installation sur 3 r&eacute;alis&eacute;e hors cadre familial<sup>1</sup>, l'enseignement et la formation jouent un r&ocirc;le primordial car <em>&laquo;&nbsp;il n'y a pas de bon professionnel sans bonne &eacute;cole, ni bonne formation&nbsp;&raquo; </em>insistent les organisateurs du salon.</p><p>Avec un taux d'insertion de 90%<sup>2 </sup>dans les trois ann&eacute;es apr&egrave;s l'obtention du dipl&ocirc;me, <em>&laquo;&nbsp;l'enseignement agricole n'a pas &agrave; rougir&nbsp;&raquo;</em> souligne Jean-Luc Poulain, qui a lui-m&ecirc;me suivi des &eacute;tudes agricoles. <em>&laquo; Quand on le compare &agrave; l'enseignement g&eacute;n&eacute;ral, l'enseignement agricole est une petite machine (...) petite mais efficace&nbsp;&raquo;</em> lance le pr&eacute;sident du SIA pour qui une petite taille est gage de proximit&eacute; des &eacute;tudiants.</p><h2>Susciter des vocations</h2><p>Traditionnellement, le salon est un temps fort de communication vers le grand public et pour cette &eacute;dition 2020, avec comme th&eacute;matique <em>&laquo;&nbsp;l'agriculture vous tend les bras&nbsp;&raquo;,</em> les organisateurs esp&egrave;rent susciter des vocations. <em>&laquo;&nbsp;Si on est le salon de l'agriculture et qu'on ne s'int&eacute;resse pas au renouvellement de nos g&eacute;n&eacute;rations ou &agrave; la formation de nos jeunes, &agrave; terme on condamne la profession&nbsp;&raquo;</em> d&eacute;clare Jean-Luc Poulain avant de rappeler que&nbsp;pr&egrave;s de 50% des agriculteurs devraient partir &agrave; la retraite dans les 10 prochaines ann&eacute;es.&nbsp;Il insiste <em>&laquo;&nbsp;m&ecirc;me si on ne remplace pas un agriculteur qui part, par un agriculteur qui s'installe, il y aura forc&eacute;ment de gros besoins.&nbsp;&raquo;</em></p><p>Pour cela, le salon a ax&eacute; une partie de sa communication sur la connaissance des m&eacute;tiers, emplois et formations, dans l'espace Agri'recrute. Il sera anim&eacute; pendant les 10 jours de salon par 12 entreprises, afin d'informer les visiteurs des m&eacute;tiers et des formations propos&eacute;es en agriculture. Tous les m&eacute;tiers y seront abord&eacute;s <em>&laquo; d'une mani&egrave;re actuelle et un peu branch&eacute;e&nbsp;&raquo;</em> explique Val&eacute;rie Le Roy, directrice du SIA. Elle rappelle qu'en 2019, 20&nbsp;000 offres d'emploi &eacute;taient nos pourvues, dont 5&nbsp;000 dans le machinisme agricole.</p><p>Le panel de formation et d'enseignement est tr&egrave;s large puisque l'objectif est que chacun <em>&laquo;&nbsp;y trouve sa place&nbsp;&raquo;.</em> En effet, l'enseignement agricole propose des formations allant du CAP/BEP au Bac+7 avec les v&eacute;t&eacute;rinaires et les doctorants. Mais pour s&eacute;duire de plus en plus de jeunes et pour s'ouvrir au monde, l'enseignement agricole propose maintenant &agrave; ses &eacute;tudiants une dimension internationale via Erasmus +.&nbsp;Depuis son lancement en 2014, pr&egrave;s de&nbsp;20&nbsp;000 jeunes de l'enseignement agricole (&eacute;tudiants et apprenants en formation professionnelle) en ont b&eacute;n&eacute;fici&eacute;. Ce programme europ&eacute;en <em>&laquo; facilite la mobilit&eacute; des jeunes&nbsp;&raquo;</em> pr&eacute;cise Laure Coudret-Laut directrice de l'agence Erasmus +. Depuis 2014, pr&egrave;s de 60 millions d'euros de financements ont &eacute;t&eacute; allou&eacute;s aux projets des &eacute;tablissements agricoles, ce qui repr&eacute;sente 8,2% du budget global France.&nbsp;</p><p>1&nbsp;: Source agreste 2016.</p><p>2&nbsp;: Source Alimagri, minist&egrave;re de l'Agriculture.</p>



Avec près d’un agriculteur sur deux qui prendra sa retraite dans les 10 ans, le monde agricole cherche à séduire des jeunes et susciter des vocations. Le Salon de l’agriculture y prend sa part. 


L’enseignement agricole à l’honneur au Salon de l’agriculture


<p>La m&ecirc;me capacit&eacute; de levage que la nouvelle g&eacute;n&eacute;ration 532-70 &agrave; 3,2 t, mais avec un ensemble plus court et l&eacute;g&egrave;rement plus &eacute;troit, ce qui permet d'avoir une machine tr&egrave;s maniable avec plusieurs modes de direction pour travailler dans et autour des b&acirc;timents agricoles, avec suffisamment de puissance&nbsp;pour le travail de terrain, comme l'empilage et le chargement des balles&nbsp;: tel est l'argument du 532-60, le dernier-n&eacute; de la s&eacute;rie JCB Telescopic III. Celle-ci compte quatre mod&egrave;les, &agrave; savoir le 538-60 (6,20&nbsp;m), les 532-70 et 542-70 (7 m), le 536-95 (9,5&nbsp;m), auxquels s'ajoutent le&nbsp;560-80 d&eacute;di&eacute; aux op&eacute;rations de manutention de charges lourdes avec une hauteur de levage de 8&nbsp;m et une capacit&eacute; de levage inchang&eacute;e de 6&nbsp;t.</p><h2>110 ch, 140 l/mn</h2><p>Le 532-70 est dot&eacute; d'un moteur EcoMAX quatre cylindres de 4,4 litres d&eacute;veloppant 110 ch (SCR, DOC) et du &nbsp;pack Smart Hydraulics &eacute;quip&eacute; d'une pompe &agrave; pistons d&eacute;livrant de 140 litres/min et 101 litres/min en bout de fl&egrave;che. Sa transmission Powershift JCB avec convertisseur de couple autorise une prise en main progressive de l'entra&icirc;nement. Ses quatre vitesses sont accessibles sur l'interrupteur situ&eacute; sur le joystick, au niveau du pouce. Il est &eacute;galement &eacute;quip&eacute; d'une commande &eacute;lectrique de d&eacute;sactivation des quatre roues motrices lors des d&eacute;placements sur route. Il peut &eacute;galement &ecirc;tre muni d'un diff&eacute;rentiel &agrave; glissement limit&eacute; sur l'essieu avant, pour une meilleure traction. La vitesse maximale sur les pneumatiques 380/75 R20 est de 33 km/h (hauteur hors tout de 2,40 m) contre 40 km/h pour les 460/70 R24 portent, quant &agrave; eux, cette vitesse &agrave; 40 km/h tout en offrant une meilleure garde au sol et plus de surface au sol pour la traction (hauteur hors tout de 2,49 m).</p><h2>Cabine Command Plus</h2><p>Le 532-60 re&ccedil;oit la nouvelle cabine Command Plus qui, comparativement &agrave; la pr&eacute;c&eacute;dente version, est 12 % plus grande et 50 % plus silencieuse. Elle offre &eacute;galement 60 % d'espace de rangement suppl&eacute;mentaire et s'av&egrave;re 66 % plus rapide pour le d&eacute;sembuage. Parmi ses particularit&eacute;s figurent la position de commande intuitive, des commandes group&eacute;es par fonctions connexes, un &eacute;cran de 7 pouces, une colonne de direction r&eacute;glable avec m&eacute;moire de la position de travail et pouvant &ecirc;tre relev&eacute;e pour faciliter l'entr&eacute;e&nbsp;/ sortie, un vitrage monobloc courb&eacute; associant le pare-brise et la vitre de toit (avec balayage &agrave; 92%), un capitonnage int&eacute;rieur ramenant le niveau sonore &agrave; 69&nbsp;dBA, une nouvelle climatisation (auto-r&eacute;gulation en option), une meilleure r&eacute;partition de l'air vers le pare-brise, un support de t&eacute;l&eacute;phone, Bluetooth, micro et haut-parleurs int&eacute;gr&eacute;s...</p>



Sa capacité atteint 3,2 t et sa portée 6,2 m, avec une hauteur hors tout limitée à 2,40 m avec des pneumatiques en 20 pouces. Le JCB 532-60 est doté d’un moteur de 110 ch et reçoit la cabine Command Plus.


JCB 532-60, un télescopique ciblant l’élevage


<p>Le Web a &eacute;t&eacute; invent&eacute; en 1989 et sa toile s'est ensuite tiss&eacute;e de fa&ccedil;on fulgurante. Cette technologie a profond&eacute;ment modifi&eacute; nos fa&ccedil;ons de communiquer, s'informer, travailler, acheter... Le Web et le num&eacute;rique sont progressivement rentr&eacute;s dans les fermes avec aujourd'hui 8 agriculteurs sur 10 utilisateurs de ces nouvelles technologies.</p><h2><strong>Notre site internet www.gdscreuse.fr...</strong></h2><p>Notre site est tr&egrave;s r&eacute;guli&egrave;rement consult&eacute; avec une progression constante du nombre d'acc&egrave;s (passage de 10.000 en 2005, ann&eacute;e de cr&eacute;ation du site &agrave; 60.000 en 2019). Deux clics suffisent pour acc&eacute;der &agrave; l'information souhait&eacute;e et un moteur de recherche permet un acc&egrave;s rapide aux domaines d&eacute;sir&eacute;s&nbsp;:</p><ul><li>Sur la partie gauche de l'&eacute;cran, les informations g&eacute;n&eacute;rales sur GDS Creuse&nbsp;et notre GDS M&eacute;mo, les liens pour acc&eacute;der &agrave; l'application WebGDS et aux sites partenaires et l'inscription &agrave; notre lettre d'information.</li><li>Sur la barre horizontale, les menus d&eacute;roulants avec notre bo&icirc;te &agrave; outils par esp&egrave;ce.</li></ul><p>Le site est actualis&eacute; en continu (appellations IBR, listes des cheptels sous apport de garantie paratuberculose, actualit&eacute;s sanitaires...) avec un nouvel article chaque semaine.</p><h2><strong>... avec l'application WebGDS...</strong></h2><p>Vous avez &eacute;t&eacute; nombreux &agrave; nous demander un acc&egrave;s &agrave; vos donn&eacute;es sanitaires en temps r&eacute;el avec une &eacute;dition papier limit&eacute;e des documents. Nous avons donc opt&eacute; pour WebGDS, outil que nous mettons &agrave; votre disposition gratuitement (prise en charge totale par GDS Creuse des 3,66 &euro; TTC/an de frais par &eacute;levage utilisateur). Alors que cette application vient de se mettre en place, nous avons d&eacute;j&agrave; plus de 600 &eacute;levages connect&eacute;s. Vous retrouvez vos r&eacute;sultats d'analyses et les alertes sanitaires de votre exploitation, les statuts sanitaires de votre troupeau et de vos animaux (impression possible de vos attestations BVD &laquo;&nbsp;Bovin Non-IPI&nbsp;&raquo; dont vous avez besoin) et votre Bilan Sanitaire d'Elevage (BSE) pr&eacute;rempli actualis&eacute; sur la p&eacute;riode de votre choix et quand vous le souhaitez.</p><h2><strong>... et l'abonnement &agrave; notre lettre hebdomadaire</strong></h2><p>L'abonnement au bulletin d'information hebdomadaire (article technique, informations sanitaires, compte-rendu de conseil d'administration ou d'assembl&eacute;e g&eacute;n&eacute;rale...) connait un vrai succ&egrave;s avec 1.450 abonn&eacute;s dont 1.320 &eacute;leveurs). Pour ceux qui ne le sont pas encore, abonnez-vous en ligne (sur la partie gauche de l'&eacute;cran et en bas de la page, vous trouverez la zone d'inscription), deux cadres &agrave; compl&eacute;ter, un clic... vous &ecirc;tes abonn&eacute;s&nbsp;!</p><h2><strong>Des &eacute;changes en temps r&eacute;el gr&acirc;ce aux nouvelles technologies</strong></h2><p>Nous disposons aujourd'hui d'outils de communication qui permettent d'allier bon nombre d'avantages. Pour ceux qui ne sont pas encore connect&eacute;s ou qui souhaitent s'inscrire &agrave; notre lettre d'information, contactez-nous par t&eacute;l&eacute;phone au 05.55.52.53.86 ou par courriel &agrave; l'adresse gds23@reseaugds.com. Nous avons fait &eacute;voluer nos actions et nous continuerons &agrave; les faire progresser en fonction des modifications des &eacute;levages, de vos besoins et de votre environnement, tout en conservant les bases collectives de l'action sanitaire, cl&eacute;s de r&eacute;ussites. D'une lutte contre les maladies contagieuses, nous nous sommes orient&eacute;s vers notre d&eacute;marche plus globale, &laquo;&nbsp;Le sanitaire... j'adh&egrave;re&nbsp;! &raquo;, permettant un renforcement de notre coop&eacute;ration pour un troupeau sain, s&ucirc;r et rentable.</p><h2><strong>Plus d'informations le samedi 14 mars pour notre Journ&eacute;e Portes Ouvertes&nbsp;et aupr&egrave;s des &eacute;quipes GDS Creuse et Farago Creuse</strong></h2><p>Lors de notre prochaine Journ&eacute;e Portes Ouvertes, le samedi 14 mars 2020, vous pourrez d&eacute;couvrir ces outils et les essayer &agrave; travers nos d&eacute;monstrations. De plus, chaque membre des &eacute;quipes GDS Creuse et Farago Creuse reste &agrave; votre disposition pour plus d'explications sur les nouveaux outils propos&eacute;s et &agrave; votre &eacute;coute afin de collaborer aux nouveaux produits de l'agriculture de demain.</p><h2><strong>Farago Creuse se connecte aussi...</strong></h2><p>Farago Creuse, filiale de GDS Creuse, d&eacute;veloppe sa gamme de produits, en partenariat avec ses fournisseurs, avec aujourd'hui une orientation outils connect&eacute;s.</p><h2><strong>www.fragaocreuse.fr, notre site internet &laquo;&nbsp;vitrine de nos prestations &raquo;</strong></h2><p>Chacun d'entre vous peut se rendre sur notre site pour avoir le d&eacute;tail de l'ensemble des prestations de services propos&eacute;es par notre &eacute;quipe et pour acc&eacute;der aux divers supports techniques ou autres informations comme le descriptif des gammes de produits, les coordonn&eacute;es de votre technico-commercial et notre nouveau site d'achat en ligne...</p><h2><strong>www.lecarrefarago.com, votre nouveau site d'achat en ligne</strong></h2><p>Pour un accompagnement quotidien, Farago Creuse vous propose en 2020 un site de vente en ligne, sp&eacute;cialiste des produits agricoles pour l'&eacute;levage avec plus de 1.200 r&eacute;f&eacute;rences sur diff&eacute;rentes gammes (hygi&egrave;ne, am&eacute;nagement b&acirc;timent et environnement, nutrition, cl&ocirc;ture, abreuvement, contention, approvisionnement et traitement de l'eau, soins aux animaux, bien-&ecirc;tre et sant&eacute; animale, parage, &eacute;quipement et protection, apiculture...). Vous pouvez d&eacute;sormais acheter vos produits en ligne ou bien disposer des informations n&eacute;cessaires (fiches techniques, conditionnements, tarifs...) pour continuer &agrave; commander &agrave; votre technicien pour un suivi encore plus pr&eacute;cis et adapt&eacute; &agrave; vos besoins. Parall&egrave;lement, un catalogue Le Carr&eacute; Farago va bient&ocirc;t vous &ecirc;tre mis &agrave; disposition.</p><h2><strong>Pour s&eacute;curiser vos p&acirc;turages, de nouveaux outils connect&eacute;s</strong></h2><p>Il vous sera d&eacute;sormais possible de surveillez vos cl&ocirc;tures &eacute;lectriques depuis votre t&eacute;l&eacute;phone portable gr&acirc;ce &agrave; de nouveaux outils disponibles au sein du catalogue 2020&nbsp;: l'alarme GSM, gr&acirc;ce &agrave; son signal, vous avertira imm&eacute;diatement des anomalies de fonctionnement et vous pr&eacute;cisera la tension de votre cl&ocirc;ture &agrave; distance afin d'intervenir avant la divagation de vos animaux. La prise secteur GSM vous simplifiera les actions de r&eacute;parations sur votre ligne en vous permettant d'allumer et d'&eacute;teindre votre &eacute;lectrificateur toujours gr&acirc;ce &agrave; votre t&eacute;l&eacute;phone portable et son application gratuite pr&eacute;alablement install&eacute;e ou bien encore l'utilisation de votre capteur de charge de batterie directement reli&eacute; sur votre smartphone par Bluetooth...</p><h2><strong>Pour faciliter les p&eacute;riodes de mises-bas, des kits de vid&eacute;o-surveillance connect&eacute;s</strong></h2><p>Surveiller vos animaux et votre parc mat&eacute;riel vous sera possible o&ugrave; que vous soyez gr&acirc;ce &agrave; votre cam&eacute;ra de surveillance directement connect&eacute;e &agrave; votre mobile. Les &eacute;volutions technologiques permettent de recevoir instantan&eacute;ment des images en haute d&eacute;finition afin d'intervenir rapidement et efficacement...</p><h2><strong>Pour s&eacute;curiser l'approvisionnement en eau de vos animaux, une jauge connect&eacute;e</strong></h2><p>Gr&acirc;ce &agrave; la nouvelle jauge connect&eacute;e &agrave; votre tablette ou smartphone, vous gagnerez en s&eacute;curit&eacute;, en s&eacute;r&eacute;nit&eacute; en pouvant d&eacute;sormais anticiper vos remplissages de tonnes &agrave; eau, citernes, bacs ou autres contenants roulants ou fixes par le suivi du niveau de liquide restant ou encore lors de l'alerte du niveau minimum atteint.</p>



GDS Creuse et Farago Creuse vous proposent des outils connectés =&gt; Les échanges numériques font partie de notre quotidien et nous profitons des nouvelles technologies pour enrichir nos boîtes à outils pour vous accompagner.


Outils connectés. Vos besoins… nos offres


<p>Trois organismes proposent chaque ann&eacute;e une journ&eacute;e g&eacute;n&eacute;tique de la race salers&#8200;: l'UALC&#8200;(coop&eacute;rative d'ins&eacute;mination animale du groupe Altitude), Conseil bovin viande Cantal (ex bovins croissance) et le Herd-book (HBS). Elle r&eacute;unit les &eacute;leveurs passionn&eacute;s de la race et ils &eacute;taient particuli&egrave;rement nombreux ce 12&#8200;f&eacute;vrier au&#8200;Gaec Duffayet de Saint-Cernin (voir ci-dessous).</p><p>Ce rendez-vous permet aux diff&eacute;rents services de pr&eacute;senter leurs prestations et des choix propos&eacute;s aux &eacute;levages du Cantal pour parfaire la g&eacute;n&eacute;tique de leur cheptel. "Car c'est un des leviers fondamentaux que l'on peut actionner pour am&eacute;liorer sa performance &eacute;conomique, et qui est plus efficace que d'investir dans du mat&eacute;riel", glisse Julien Fau, pr&eacute;sident des &Eacute;leveurs du pays vert.&#8200;</p><h2>Catalogue</h2><p>&nbsp;Au-del&agrave; des discours, des preuves. "Nous sommes aussi l&agrave; pour montrer que des familles enti&egrave;res peuvent vivre de l'&eacute;levage salers, gr&acirc;ce &agrave; des choix g&eacute;n&eacute;tiques judicieux, en pr&eacute;sentant les produits de l'&eacute;levage, dont les p&egrave;res sont issus du catalogue d'IA. &Agrave; chacun de rep&eacute;rer le taureau qui, dans la panoplie offerte, correspond le mieux au crit&egrave;res de l'&eacute;leveur&#8200;: ph&eacute;notype de la race&#8200;; facilit&eacute; de v&ecirc;lage&#8200;; viande... Et j'insiste, c'est parce que derri&egrave;re, il y a toujours de la valeur &eacute;conomique &agrave; d&eacute;velopper.&#8200;J'invite aussi &agrave; tester les trois nouveaux reproducteurs qui y sont inscrits", ajoute Julien Fau.</p><p>"Nous travaillons ensemble, en partenariat", pr&eacute;cise Jean-Yves Jouve, le pr&eacute;sident de Conseil bovin viande Cantal. Il explique que le choix g&eacute;n&eacute;tique est aussi une affaire d'&eacute;changes entre le conseiller et "l'&eacute;leveur, qui au final a toujours le dernier mot".&#8200;La journ&eacute;e g&eacute;n&eacute;tique salers donne &agrave; la structure l'occasion de rappeler le panel de services propos&eacute;s. "On nous associe encore trop souvent &agrave; de simples peseurs ou encore on pense qu'on ne s'adresse qu'&agrave; des s&eacute;lectionneurs", se d&eacute;sole Jean-Yves Jouve. "Nous sommes pourtant ouverts au plus grand nombre et le conseil est une grosse partie de notre activit&eacute;".</p><p>Il pr&eacute;cise, en outre, que les formules sont &agrave; la carte, personnalis&eacute;es.&#8200;"Chacun est libre de peser lui-m&ecirc;me ou pas, de se contenter d'une simple collecte de donn&eacute;es ou de choisir de mieux les valoriser, etc".&#8200;Enfin, il &eacute;tait rappel&eacute; aux &eacute;leveurs pr&eacute;sents les aides auxquelles ils peuvent pr&eacute;tendre de la R&eacute;gion et du D&eacute;partement, via le pacte Cantal, aubrac et salers.</p><aside class="factbox">
    <h2>BON &Agrave; SAVOIR</h2>
    <p>Il n&#039;a pas cach&eacute; son embarras que son &eacute;levage soit choisi pour illustrer la coh&eacute;rence entre g&eacute;n&eacute;tique et bilan &eacute;conomique. Bien que pr&eacute;sident du Groupe salers-&eacute;volution, Lionel Duffayet a donc pr&eacute;sent&eacute; en toute simplicit&eacute; son syst&egrave;me, ses m&eacute;thodes, ses failles lorsqu&#039;il y en a.&#8200;Le Gaec, auquel sa compagne Brigitte est associ&eacute;e, compte 160&#8200;ha de SAU et &eacute;l&egrave;ve 120&#8200;m&egrave;res qui produisent des broutards purs vendus entre 400 et 450&#8200;kg. Les meilleurs &eacute;l&eacute;ments sont s&eacute;lectionn&eacute;s pour la reproduction.&#8200;Chez les femelles, une partie reste pour le renouvellement et d&#039;autres sont vendues &agrave; des &eacute;leveurs qui pratiquent le croisement.Engraissement&Agrave; cela s&#039;ajoutent cinq ou six jeunes femelles engraiss&eacute;es, &quot;celles qui ont mauvais caract&egrave;re&quot;, sourit l&#039;&eacute;leveur. Des vaches adultes aussi sont engraiss&eacute;es sur la ferme des hauteurs de Saint-Cernin pour alimenter la fili&egrave;re Salers label rouge. En s&#039;appuyant sur cet exemple concret, les techniciens, qui sont intervenus lors de cette journ&eacute;e technique, ont mis en avant des syst&egrave;mes qui, &eacute;conomiquement, fonctionnent bien... en race salers.&#8200;</p>
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Mercredi 12 février, la journée génétique salers, à Saint-Cernin dans le Cantal, a permis à de nombreux éleveurs passionnés d’imaginer des marges de progrès. 


L’intérêt économique  d’une génétique sous contrôle


<p>Mod&egrave;le dominant au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, le mod&egrave;le familial strict du couple avec enfants <em>"ne repr&eacute;sente plus que 20% des exploitations"</em>, selon Fran&ccedil;ois Purseigle, sociologue et co-auteur du livre "Le nouveau capitalisme agricole, de la ferme &agrave; la firme" (Presses de Sciences Po). Ce mod&egrave;le avait d&eacute;j&agrave; commenc&eacute; &agrave; muter au d&eacute;but des ann&eacute;es 1960, avec la cr&eacute;ation des groupements agricoles d'exploitation en commun (Gaec) qui permettaient aux personnes d'une m&ecirc;me famille de s'associer, voire de faire entrer des personnes ext&eacute;rieures sur l'exploitation.</p><p><em>"Le mod&egrave;le a boug&eacute;, (...) cette structure en Gaec a regroup&eacute; parfois plut&ocirc;t des voisins pour une meilleure efficience dans le travail, un all&egrave;gement des astreintes, notamment dans l'&eacute;levage"</em>, explique Fran&ccedil;ois Beaup&egrave;re, &eacute;leveur de volailles et de vaches laiti&egrave;res dans le Maine-et-Loire et en charge du dossier de la pr&eacute;servation du foncier aux chambres d'agriculture. Si la structure a &eacute;clat&eacute; en diverses formes d'organisation, les mod&egrave;les proches du mod&egrave;le familial repr&eacute;sentent encore 90% des exploitations, selon M. Purseigle. </p><p><em>"A l'autre bout, on a une esp&egrave;ce d'agriculture de firme, des montages soci&eacute;taires, o&ugrave; on a une holding financi&egrave;re, dont on ne conna&icirc;t pas l'origine des capitaux, (...), &ccedil;a manque un peu de transparence"</em>, explique M. Beaup&egrave;re. Ces <em>"firmes"</em> ne repr&eacute;sentent que 10% des exploitations, mais concentrent 28% de l'emploi et 30% de la production brute standard du secteur agricole, selon le programme Agrifirme, financ&eacute; par l'Agence nationale de la recherche.</p><p><em>"Il y a des montages soci&eacute;taires qui permettent de d&eacute;fiscaliser et qui mettent une concurrence d&eacute;loyale sur le march&eacute;"</em>, d&eacute;plore dans un entretien &agrave; l'AFP Emmanuel Hyest, pr&eacute;sident de la f&eacute;d&eacute;ration FNSafer, en charge de la mise en place des politiques publiques pour le foncier agricole. <em>"La difficult&eacute;, c'est qu'on privil&eacute;gie les montages avec des niveaux de financement de ces exploitations qui sont trop chers par rapport &agrave; ce que peuvent mettre des jeunes".</em> </p><h2></h2><p><em>"Il n'y a pas si longtemps, des exploitations de 500 &agrave; 1000 hectares, il y en avait quelques unes par d&eacute;partement. Aujourd'hui, il y en a au moins une par canton, voire plus, et le ph&eacute;nom&egrave;ne s'accentue"</em>, affirme M. Hyest. Si le ph&eacute;nom&egrave;ne &eacute;tait &agrave; l'origine concentr&eacute; dans les r&eacute;gions c&eacute;r&eacute;ali&egrave;res du nord du pays,<em> "aujourd'hui, tous les territoires fran&ccedil;ais, y compris les zones d'&eacute;levage"</em>, sont concern&eacute;s. <em>"On ne peut pas nier le fait qu'il y ait des investisseurs, mais les premiers &agrave; racheter des fermes, ce sont les agriculteurs eux-m&ecirc;mes"</em>, rench&eacute;rit Fran&ccedil;ois Purseigle.</p><p>Sur un million d'hectares qui se lib&egrave;rent chaque ann&eacute;e, suite &agrave; des cessations de fermes ou des d&eacute;parts &agrave; la retraite,<em> "vous avez 400 000 hectares qui partent &agrave; la concentration"</em>, 500 000 hectares o&ugrave; s'installent de jeunes agriculteurs, et 100 000 hectares d'urbanisation, d&eacute;taille-t-il. T&eacute;moin de cette tendance : la superficie moyenne par exploitation agricole est pass&eacute;e d'une quarantaine d'hectares en 2000 &agrave; 65 hectares en moyenne en 2017, selon les derni&egrave;res donn&eacute;es disponibles de la Mutualit&eacute; sociale agricole (MSA).<em> "Ce mod&egrave;le &agrave; taille humaine qu'on souhaite maintenir en France (...) risque tout doucement de s'&eacute;tioler, et pourquoi pas de dispara&icirc;tre dans 20 ans, dans 30 ans, et on ne souhaite pas &ccedil;a",</em> indique M. Beaup&egrave;re, appelant de ses voeux <em>"une loi fonci&egrave;re"</em> afin de <em>"mieux contr&ocirc;ler, ma&icirc;triser ces montages"</em> financiers.</p><p>L'obstacle &agrave; l'installation des descendants d'agriculteurs est parfois la famille elle-m&ecirc;me, souligne M. Purseigle : <em>"on pr&eacute;f&egrave;re pr&eacute;server la ferme pour venir y passer des vacances qu'y voir install&eacute; quelqu'un". </em>Il estime que la loi fonci&egrave;re <em>"ne pourra pas entraver un changement de pr&eacute;f&eacute;rence dans les familles",</em> compte tenu de la <em>"sacro-sainte propri&eacute;t&eacute; individuelle". </em>M. Hyest y voit pourtant un outil pour <em>"maintenir un mod&egrave;le de soci&eacute;t&eacute;, avec des agriculteurs qui sont des entrepreneurs et vivent sur les territoires ruraux"</em>. Il esp&egrave;re que le pr&eacute;sident Macron, qui avait promis cette loi pour <em>"faciliter l'acc&egrave;s au foncier"</em> pour les jeunes agriculteurs, r&eacute;affirmera le 22 f&eacute;vrier, &agrave; l'ouverture du salon de l'agriculture, sa volont&eacute; de concr&eacute;tiser cette intention.</p>



"Un modèle familial et à taille humaine" : l'image d'Epinal de la ferme française a du plomb dans l'aile, confrontée à de multiples difficultés, au premier rang desquelles l'installation des jeunes et l'appétit des investisseurs.


Comment le "modèle familial à taille humaine" évolue


<p>La PAC<em>&nbsp;"est une priorit&eacute; essentielle, absolue"</em>, a affirm&eacute; la pr&eacute;sidence fran&ccedil;aise &agrave; la veille d'un sommet qui s'annonce difficile &agrave; Bruxelles. <em>"Nous avons plac&eacute; tout en haut de nos priorit&eacute;s" le fait "d'avoir une revalorisation n&eacute;cessaire"</em> de la PAC dans le prochain budget 2021-2027. Pour l'heure, <em>"le compte n'y est pas"</em> alors que, dans le projet pr&eacute;par&eacute; par le pr&eacute;sident du Conseil europ&eacute;en Charles Michel, le budget de la PAC est <em>"en baisse</em>" par rapport &agrave; celui de la p&eacute;riode qui se termine en 2020.</p><p>Face aux critiques de certains pays, M. Michel a r&eacute;cemment un peu renforc&eacute; les budgets pour la PAC et la politique de coh&eacute;sion, mais ces deux domaines accusent toujours une baisse globale de 80 milliards d'euros. Cette r&eacute;duction est souhait&eacute;e par quatre pays - surnomm&eacute;s<em>&nbsp;"le groupe des frugaux"</em> (Danemark, Pays-Bas, Autriche, Su&egrave;de) - qui r&eacute;clament de nouvelles priorit&eacute;s pour limiter les contributions nationales au budget &agrave; 1% du revenu national brut europ&eacute;en. La France <em>"est loin d'&ecirc;tre toute seule car une vingtaine de pays ont exprim&eacute; leur attachement &agrave; la PAC"</em>, assure l'Elys&eacute;e. Le dossier de la PAC est politiquement sensible pour Emmanuel Macron, qui doit inaugurer samedi le salon de l'agriculture &agrave; Paris, dans un contexte de crise identitaire du monde paysan.&nbsp;</p><h2></h2><p>Selon Paris, les 27 enverraient <em>"un bon signal collectif"</em> en concluant un accord m&ecirc;me si le sommet, qui doit d&eacute;buter jeudi apr&egrave;s-midi, devait se prolonger vendredi, voire ce week-end. <em>"Nous sommes pr&ecirc;ts au compromis. Chacun devra faire un effort"</em>, souligne l'Elys&eacute;e, selon lequel <em>"il ne peut pas y avoir un accord global sans un accord entre la France et l'Allemagne"</em>. Emmanuel Macron devait s'entretenir avec Angela Merkel avant le sommet. L'un des sujets de divergence entre Paris et Berlin est le souhait de la France de r&eacute;former le syst&egrave;me de financement de l'UE, qui <em>"est archa&iuml;que, injuste et illisible".</em> Elle demande en particulier de <em>"mettre fin aux rabais"</em> qui permettent &agrave; cinq pays, comme l'Allemagne, de r&eacute;duire leurs contributions nationales au budget.</p><p>La France est le premier contributeur &agrave; ces rabais, avec un co&ucirc;t de deux milliards d'euros par an dans le cadre actuel. Emmanuel Macron d&eacute;fendra par ailleurs la cr&eacute;ation de nouvelles ressources au budget de l'UE, comme celles envisag&eacute;es par Bruxelles sur le plastique ou les droits carbone. Avec une &eacute;ventuelle taxe sur le num&eacute;rique, elles<em>&nbsp;"peuvent repr&eacute;senter plusieurs milliards d'euros par an et donc financer une bonne partie du trou laiss&eacute; par le Brexit"</em>, &eacute;valu&eacute; &agrave; une dizaine de milliards d'euros par an, selon l'Elys&eacute;e.</p>



Emmanuel Macron mettra "tout en haut" de ses priorités la défense de la Politique agricole commune (PAC) au cours du sommet européen du 20 février sur le prochain budget pluriannuel de l'UE, a indiqué l'Elysée.


Budget de l'UE : la PAC "priorité absolue" pour Paris


<p>En d&eacute;cembre 2017, le Syndicat des viticulteurs de la zone AOC C&ocirc;tes d'Auvergne, Organisme de D&eacute;fense et de Gestion de l'appellation, a demand&eacute; &agrave; l'INAO l'extension de son aire g&eacute;ographique &agrave; sept communes (Aulhat-Flat &ndash; pour l'ancien territoire de Flat &ndash; et Orbeil, Chadeleuf, Saint-Julien-de-Coppel, Montpeyroux, Reignat et Vassel) ainsi que la mise en place &agrave; terme d'une d&eacute;limitation parcellaire sur leur territoire.&nbsp;</p><p>La demande de l'ODG &eacute;tait &eacute;tay&eacute;e par la proposition de principes de d&eacute;limitation pour l'aire g&eacute;ographique (d&eacute;limitation qui n'avait encore jamais fait l'objet d'un travail sp&eacute;cifique) ainsi qu'un argumentaire pour chaque commune, comprenant une pr&eacute;sentation du milieu et des usages viticoles historiques et actuels. &laquo; Nous n'avons pas choisi ces communes au hasard. Elles correspondent aux crit&egrave;res de production des C&ocirc;tes d'Auvergne avec une altitude, une exposition, un historique, un terroir... &raquo; explique C&eacute;dric Chalard, pr&eacute;sident des Vins de Pays du Puy-de-D&ocirc;me.</p><h2>Bon pour accord</h2><p>Apr&egrave;s examen sur le terrain, la commission d'experts consid&egrave;re que les sept communes demand&eacute;es r&eacute;pondent pleinement aux crit&egrave;res de d&eacute;limitation de l'aire g&eacute;ographique de l'AOC C&ocirc;tes d'Auvergne, et a donc propos&eacute; de les inclure dans l'aire g&eacute;ographique de l'appellation. Ses &eacute;changes avec les viticulteurs et son travail de terrain l'ont par ailleurs amen&eacute;e &agrave; proposer l'inclusion de deux communes suppl&eacute;mentaires : &Eacute;gliseneuve-pr&egrave;s-Billom et Glaine-Montaigut. &laquo;&thinsp;Depuis son obtention, l'AOC a permis aux viticulteurs et vignerons de la zone de conforter et d&eacute;velopper leur activit&eacute;. On voit de plus en plus de jeunes arriver pour reprendre les domaines et les surfaces de plantation sont en augmentation. L'appellation cr&eacute;&eacute;e &eacute;galement des zonages &agrave; l'int&eacute;rieur m&ecirc;me des communes permettant de prot&eacute;ger le foncier. &raquo;</p><p>En revanche, les experts de l'INAO proposent de retirer de la zone d'appellation les communes de Beaumont et Mirefleurs, sans aucun usage de production, sans aire parcellaire d&eacute;limit&eacute;e en AOC, et dont le territoire est maintenant urbanis&eacute; en quasi-totalit&eacute;. &laquo; Ces communes sont d&eacute;sormais tr&egrave;s urbaines. L'agglom&eacute;ration est trop proche.</p><p>Apr&egrave;s l'examen des r&eacute;clamations &eacute;ventuelles et l'adoption de l'aire g&eacute;ographique d&eacute;finitive, une d&eacute;limitation parcellaire sp&eacute;cifique en AOC C&ocirc;tes d'Auvergne sera &eacute;tablie sur les communes nouvellement incluses dans l'aire g&eacute;ographique de l'appellation.</p><aside class="factbox">
    <h2>BON &Agrave; SAVOIR</h2>
    <p>&nbsp;Le comit&eacute; national de l&#039;INAO, r&eacute;uni en s&eacute;ance le 6 f&eacute;vrier 2020, a approuv&eacute; ces propositions concernant l&#039;aire g&eacute;ographique de l&#039;AOC C&ocirc;tes d&#039;Auvergne, et d&eacute;cid&eacute; de sa mise en consultation publique. La liste des 59 communes formant cette aire g&eacute;ographique, toutes situ&eacute;es dans le Puy-de-D&ocirc;me, est la suivante :Aubi&egrave;re, Aulhat-Flat, Authezat, Beauregard-Vendon, Billom, Blanzat, Boudes, C&eacute;bazat, Chadeleuf, Chalus, Chanonat, Chas, Ch&acirc;teaugay, Ch&acirc;tel-Guyon, Chauriat, Clermont- Ferrand, Corent, Cournon-d&#039;Auvergne, Le Crest, &Eacute;gliseneuve-pr&egrave;s-Billom, Gimeaux, Glaine-Montaigut, Laps, Lempdes, Malauzat, Les Martres-de-Veyre, M&eacute;n&eacute;trol, Mur-sur-Allier, Montpeyroux, Neschers, Orbeil, Orcet, P&eacute;rignat-l&egrave;s-Sarli&egrave;ve, Pignols, Plauzat, Prompsat, Reignat, Riom, La Roche-Blanche, La Roche-Noire, Romagnat, Saint- Amant-Tallende, Saint-Bonnet-l&egrave;s-Allier, Saint-Georges-sur-Allier, Saint-H&eacute;rent, Saint- Julien-de-Coppel, Saint-Maurice, Saint-Sandoux, Saint-Yvoine, Sauvagnat-Sainte- Marthe, La Sauvetat, Sayat, Tallende, Vassel, Vertaizon, Veyre-Monton, Vic-le-Comte, Volvic, Yssac-la-Tourette.&nbsp;Les personnes physiques ou morales ayant un int&eacute;r&ecirc;t l&eacute;gitime dans ce dossier peuvent adresser par &eacute;crit leurs r&eacute;clamations &eacute;ventuelles, du 16 mars au 18 mai 2020, au site INAO de Tours (12 place Anatole France - 37000 TOURS), o&ugrave; le dossier complet peut &eacute;galement &ecirc;tre consult&eacute; aux heures d&#039;ouverture des bureaux.</p>
</aside>




Le Syndicat des viticulteurs de la zone AOC a demandé une extension de l’aire géographique sur sept nouvelles communes puydômoises. 


L’AOC Côtes d’Auvergne s’enrichit de sept nouvelles communes


<p>&laquo;&nbsp;On avait de grosses inqui&eacute;tudes&nbsp;&raquo; pour l'export c&eacute;r&eacute;alier, a reconnu le pr&eacute;sident du conseil sp&eacute;cialis&eacute; grandes cultures Beno&icirc;t Pi&egrave;trement, rappelant les difficult&eacute;s d'approvisionnement et de chargement dans les ports avec les gr&egrave;ves SNCF, chez les dockers. Une anticipation par la fili&egrave;re et du report modal &laquo;&nbsp;ont permis de continuer les exp&eacute;ditions&nbsp;&raquo;, selon lui. Quant &agrave; d'&eacute;ventuels flux capt&eacute;s par le port d'Anvers (Belgique) au d&eacute;triment des ports du nord de l'Hexagone, FranceAgriMer ne signale &laquo;&nbsp;pas de retour (n&eacute;gatif) des exportateurs&nbsp;&raquo;. L'&eacute;tablissement national r&eacute;vise &agrave; la hausse les exportations de bl&eacute; tendre vers les pays tiers &agrave; 12,6 Mt (contre 12,4 Mt en janvier) sur 2019-20.</p><p>Une demande soutenue</p><p>&laquo;&nbsp;C'est une tr&egrave;s bonne campagne pour les bl&eacute;s fran&ccedil;ais&nbsp;&raquo;, qui sont &laquo;&nbsp;souvent les moins chers&nbsp;&raquo;, a soulign&eacute; Marion Duval, de l'unit&eacute; grains et sucre. Une demande soutenue est not&eacute;e &laquo;&nbsp;vers plusieurs pays, dont les clients historiques&nbsp;&raquo;, o&ugrave; la France regagne du terrain c&eacute;d&eacute; apr&egrave;s la r&eacute;colte catastrophique de 2016, d'apr&egrave;s elle. &laquo;&nbsp;Au Maroc, en Afrique subsaharienne, les acheteurs sont tr&egrave;s contents de la qualit&eacute; du bl&eacute; fran&ccedil;ais&nbsp;&raquo;, a d&eacute;clar&eacute; Philippe Heusele, pr&eacute;sident de France Export c&eacute;r&eacute;ales. Seul b&eacute;mol, le directeur du m&ecirc;me organisme Fran&ccedil;ois Gatel a regrett&eacute; l'impact n&eacute;gatif de la gr&egrave;ve en termes d'image de&nbsp;la fili&egrave;re &agrave; l'&eacute;tranger.</p><p>Vigilance sur la concurrence russe</p><p>Les embarquements vers les pays tiers depuis les ports fran&ccedil;ais affichent 1,285 Mt de bl&eacute; tendre en janvier, un &laquo;&nbsp;niveau record de plus de dix ans&nbsp;&raquo; sur la p&eacute;riode, rel&egrave;ve FranceAgriMer. Premier d&eacute;bouch&eacute;, l'Alg&eacute;rie appara&icirc;t au bout de six mois de campagne en retrait par rapport &agrave; l'an dernier (&agrave; 2,5 Mt, -25 %). Mais un &laquo;&nbsp;rattrapage&nbsp;&raquo; est attendu, selon Marion Duval. Point de vigilance, les concurrents russes ont signal&eacute; le 7 f&eacute;vrier avoir re&ccedil;u une approbation officielle de l'Alg&eacute;rie sur des tests pr&eacute;liminaires &agrave; l'ouverture du march&eacute;. &laquo;&nbsp;&Ccedil;a ne va pas se faire du jour au lendemain&nbsp;&raquo;, a consid&eacute;r&eacute; Marc Zribi, chef de l'unit&eacute; grains et sucre &agrave; FranceAgriMer, rappelant que le bl&eacute; russe est jusqu'ici exclu des appels d'offre de l'OAIC, l'office alg&eacute;rien, pour des probl&egrave;mes qualitatifs. Une autre destination phare pour l'origine France est la Chine, avec 640&nbsp;000 t embarqu&eacute; &agrave; fin d&eacute;cembre (+391 %). Cette tendance devrait se confirmer, selon Marion Duval, qui a signal&eacute; de nouveaux bateaux attendus pour chargement en France. La bonne surprise vient aussi de l'Egypte, avec 720&nbsp;000 t export&eacute; au 30 janvier (contre 180&nbsp;000 t l'an dernier &agrave; la m&ecirc;me date).</p><p>Comp&eacute;titivit&eacute; de l'orge</p><p>C&ocirc;t&eacute; orge, l'origine France reste &laquo;&nbsp;plut&ocirc;t comp&eacute;titive&nbsp;&raquo; &agrave; l'international, d'apr&egrave;s Marc Zribi. FranceAgriMer maintient ses pr&eacute;visions d'export vers les pays tiers, &agrave; 3,5 Mt. Toutefois, des points d'interrogation demeurent sur la demande du Maroc, avec le retour des pluies qui freine les inqui&eacute;tudes sur la production domestique de fourrage. Vers la Chine, la France a profit&eacute; d'une moindre pr&eacute;sence de l'Australie qui pourrait reprendre des positions apr&egrave;s, l&agrave; aussi, des pluies b&eacute;n&eacute;fiques. Incertitude aussi sur la dynamique d'export de l'Ukraine, habituellement peu pr&eacute;sente en fin de campagne mais qui dispose encore des volumes d'orge&nbsp;: les ports ont &eacute;t&eacute; encombr&eacute;s, ces derniers mois, par de fortes disponibilit&eacute;s en ma&iuml;s. FranceAgriMer abaisse ses pr&eacute;visions d'export vers l'UE, &agrave; 3,7 Mt (contre 3,8 Mt en janvier). En cause, des flux moins &eacute;lev&eacute;s que pr&eacute;vu vers le nord de l'UE, et une demande espagnole incertaine vis-&agrave;-vis de l'offre fran&ccedil;aise.</p><p>JCD</p>



FranceAgriMer a souligné le 12 février la bonne résistance des exportations céréalières, malgré les grèves. Exemple en blé tendre, les embarquements vers les pays tiers affichent en janvier un « niveau record de plus de dix ans » sur la période.


L'export céréalier tient bon malgré les grèves


La date de destruction des cultures intermédiaires résulte d’un compromis : le couvert doit avoir eu le temps de jouer son rôle de piège à nitrates et de protection du sol vis-à-vis de l’érosion, sans dégrader le potentiel de la culture qui suit. Au-delà du 15 mars, un couvert encore en place risque de pénaliser le maïs suivant par épuisement des ressources en eau et en azote.


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