Perspectives Agricoles : Vu la pluviom&eacute;trie de l&rsquo;automne dernier, est-il judicieux d&rsquo;anticiper les dates de semis cette ann&eacute;e ? Jean-Charles Deswarte : Je comprends que l&rsquo;id&eacute;e de semer plus t&ocirc;t puisse sembler tentante, mais ce serait une erreur. Un hiver aussi humide que celui de l&rsquo;an dernier est rare, il survient environ une fois tous les vingt ans. Et pour toutes les parcelles &agrave; probl&egrave;me significatifs d&rsquo;adventices et/ou de ravageurs d&rsquo;automne, semer t&ocirc;t revient &agrave; limiter le potentiel d&egrave;s le semis. Le d&eacute;calage des dates de semis reste un levier agronomique essentiel, particuli&egrave;rement face aux probl&egrave;mes de salissement des parcelles et aux d&eacute;g&acirc;ts caus&eacute;s par la Jaunisse nanisante de l&rsquo;orge (JNO). Cependant, cette strat&eacute;gie n&rsquo;est pas n&eacute;cessaire dans toutes les situations et doit prendre en compte les contraintes locales d&rsquo;implantation, notamment en lien avec les op&eacute;rations de travail du sol. Pour les parcelles propres et indemnes de ravageurs, semer aux dates recommand&eacute;es pour chaque vari&eacute;t&eacute; est parfaitement adapt&eacute;. PA : Les enseignements des conditions de semis 2023 ont-ils fait &eacute;voluer les pr&eacute;conisations Arvalis ? JP. D. : Arvalis n&rsquo;a jamais pr&eacute;conis&eacute; de solution monolithique. Nous avons toujours recommand&eacute; d&rsquo;adapter les pratiques aux contextes sp&eacute;cifiques des parcelles. Face &agrave; la r&eacute;duction des solutions phytosanitaires, d&eacute;caler la date de semis reste notre premi&egrave;re recommandation pour lutter contre les gramin&eacute;es r&eacute;sistantes et les attaques de ravageurs. C&rsquo;est un levier agronomique important et efficace. Si l&rsquo;ann&eacute;e pass&eacute;e a &eacute;t&eacute; pluvieuse, elle a aussi montr&eacute; que des parcelles de bl&eacute; sem&eacute;es t&ocirc;t &eacute;taient trop souvent plus sales que des parcelles sem&eacute;es en novembre. Dans les deux cas, le potentiel de rendement est diminu&eacute;, sauf que les semis tardifs permettent de limiter le stock semencier. J&rsquo;insiste aussi sur le fait qu&rsquo;il est inutile de densifier les semis au-del&agrave; des pr&eacute;conisations agronomiques, qui sont d&eacute;j&agrave; con&ccedil;ues pour &ecirc;tre s&eacute;curitaires. Pour les semis pr&eacute;coces, il est d&rsquo;ailleurs conseill&eacute; de moduler les densit&eacute;s. PA : Le changement climatique ne rend-il pas caduques les recommandations de semis d&rsquo;Arvalis ? JP. D. : Non, car ces recommandations sont infl&eacute;chies r&eacute;guli&egrave;rement, en tenant compte des nouvelles vari&eacute;t&eacute;s et des pressions du moment. En parall&egrave;le, nous menons des travaux de recherche pour quantifier les risques biotiques selon diff&eacute;rentes p&eacute;riodes. Cela nous permettra de mieux &eacute;valuer les moments o&ugrave; les risques sont minimis&eacute;s ou restent faibles, sur plusieurs crit&egrave;res. L&rsquo;objectif est d&rsquo;ajuster nos recommandations de dates de semis face aux risques climatiques croissants et leur impact sur les conditions d&rsquo;implantation. Bien s&ucirc;r, ces risques varient selon les r&eacute;gions : les agriculteurs de Lorraine ne font pas face aux m&ecirc;mes contraintes que ceux des c&ocirc;tes normandes. C&rsquo;est pourquoi les premiers travaux, entam&eacute;s en Poitou-Charentes, seront progressivement d&eacute;ploy&eacute;s sur l&rsquo;ensemble du territoire.

L’automne dernier, des pluies continues ont retardé les semis, affectant les rendements. Cette année, la question se pose : pour éviter les difficultés rencontrées l’an passé, faut-il semer plus tôt ? Jean-Charles Deswarte, ingénieur écophysiologiste chez Arvalis, conseille de ne pas se précipiter, sauf dans certaines conditions.

Date de semis : « Malgré l’automne dernier, ne pas semer trop tôt »

Cons&eacute;quence de la dynamique d&rsquo;infection chez les oiseaux sauvages et en &eacute;levages en Europe, notamment au sein des couloirs de migration en amont de la France, le minist&egrave;re de l&rsquo;Agriculture a d&eacute;cid&eacute; ce 15 octobre de relever d&rsquo;un cran le statut de l&rsquo;Influenza aviaire hautement pathog&egrave;ne (IAHP) de &laquo;&nbsp;n&eacute;gligeable&nbsp;&raquo; &agrave; &laquo;&nbsp;mod&eacute;r&eacute;&nbsp;&raquo; sur l&rsquo;ensemble du territoire national. En date du 14 octobre et depuis le 1er ao&ucirc;t, quatre foyers ont &eacute;t&eacute; d&eacute;tect&eacute;s en &eacute;levage : un en Ille-et-Vilaine, le 12 ao&ucirc;t 2024, un dans le Morbihan, le 20 ao&ucirc;t, deux dans le Finist&egrave;re, le 2 et le 29 septembre.<h2>Les incidences sur les pratiques d&rsquo;&eacute;levage</h2>Le rel&egrave;vement d&rsquo;un cran du niveau de risque implique le renforcement des mesures de pr&eacute;vention et de bios&eacute;curit&eacute; suivantes&nbsp;: - pour l&rsquo;ensemble du territoire : test virologique avant le mouvement de palmip&egrave;des (canards et oies) vers un autre &eacute;levage, &agrave; la charge de l'&eacute;leveur ; b&acirc;chage des v&eacute;hicules de transports de palmip&egrave;des.- en zones &agrave; risque de diffusion (ZRD), concernant les communes &agrave; forte densit&eacute; de palmip&egrave;des : mise &agrave; l'abri des palmip&egrave;des de moins de 42 jours.- en zones &agrave; risque particulier (ZRP), zones humides dans lesquelles les conditions naturelles augmentent le risque de contamination des &eacute;levages par la faune sauvage : mise &agrave; l'abri des volailles de toutes esp&egrave;ces et, concernant la chasse : restrictions sur le transport et l&rsquo;emploi d&rsquo;appelants, conditions avant le l&acirc;cher de gibier &agrave; plumes.- en zones &agrave; risque de diffusion (ZRD) et en zones &agrave; risque particulier (ZRP) : interdiction de rassemblements d'oiseaux.<h2>La 2&egrave;me campagne de vaccination en cours</h2>Outre le cort&egrave;ge de mesures de bios&eacute;curit&eacute;, depuis l&rsquo;automne 2023, <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/influenza-aviaire-700-foyers-evites-grace-a-la-vaccination-la-2eme-campagne-lancee" target="_blank">la France dispose avec la vaccination d&rsquo;une nouvelle arme pour abaisser la pression &eacute;pizootique de l&rsquo;IAHP</a>. Elle cible sp&eacute;cifiquement les canards et s&rsquo;av&egrave;re obligatoires pour les &eacute;levages d&eacute;tenant plus de 250 individus (Barbarie, mulard et P&eacute;kin) dont les produits (viande et foie gras) sont destin&eacute;s &agrave; la commercialisation. L&rsquo;ensemble du territoire hexagonal (&agrave; l&rsquo;exception de la Corse) est concern&eacute;, ce qui repr&eacute;sente environ&nbsp;62 millions de canards &agrave; vacciner dans 2500 &eacute;levages. L&rsquo;Etat assortit l&rsquo;obligation d&rsquo;une enveloppe budg&eacute;taire 100 millions d&rsquo;euros, &eacute;quivalant &agrave; une prise en charge de 70% jusqu&rsquo;&agrave; la fin de l&rsquo;ann&eacute;e.Selon une &eacute;tude de la Chaire de bios&eacute;curit&eacute; et de sant&eacute; aviaires de l&rsquo;Ecole nationale v&eacute;t&eacute;rinaire de Toulouse (Unit&eacute; IHAP - ENVT-INRAE), en l&rsquo;absence de vaccination, la France aurait pu connaitre jusqu&rsquo;&agrave; 701 foyers en &eacute;levage en 2023-2024 contre dix foyers effectivement constat&eacute;s.

Ce statut implique le renforcement des mesures de prévention et de biosécurité dans les élevages de volailles. En date du 14 octobre, quatre foyers en élevage ont été détectés depuis le 1er août. La seconde campagne de vaccination des canards est active depuis le 1er octobre.

Influenza aviaire : le niveau de risque relevé de « négligeable » à « modéré »

Krone propose depuis plusieurs ann&eacute;es des solutions de t&eacute;l&eacute;m&eacute;trie gr&acirc;ce &agrave; ses boitiers embarqu&eacute;s SmartConnect (aliment&eacute;s par la machine) et SmartConnect Solar (autonome) permettant de transf&eacute;rer en temps r&eacute;el les donn&eacute;es des machines Krone dans l&rsquo;application Smart Telematics sur le portail mykrone.green. Un service gratuit que le constructeur a d&eacute;cid&eacute; d&rsquo;enrichir de nouvelles fonctionnalit&eacute;s disponibles &agrave; l&rsquo;achat dans sa boutique E-Solutions mais que tout &agrave; chacun peut pr&eacute;alablement tester gratuitement durant quatre semaines.<h2>La carte de rendement des ensilages</h2>La licence Smart Telematics Plus permet notamment de g&eacute;n&eacute;rer les cartes de rendement et de qualit&eacute; des ensileuses BiG X &eacute;quip&eacute;es du capteur Kro,ne NIR Control Dual et de les exporter au format Shapefile. Ces donn&eacute;es peuvent ensuite &ecirc;tre trait&eacute;es par les syst&egrave;mes de gestion d&rsquo;exploitation pour une analyse pr&eacute;cise de la qualit&eacute; des r&eacute;coltes. Elles permettront &agrave; l&rsquo;utilisateur d&rsquo;affiner son analyse et de prendre les bonnes d&eacute;cisions&nbsp; pour optimiser ses rendements futurs, comme par exemple en ajustant ses doses de semis, sa fertilisation ou encore ses produits phytosanitaires &agrave; chaque parcelle selon ses caract&eacute;ristiques. En outre, avec la nouvelle version Smart Telematics Plus, les donn&eacute;es de rendement et de la machine en elle-m&ecirc;me peuvent &ecirc;tre export&eacute;es au format PDF, mais d&eacute;sormais aussi aux formats Excel et ISOXML. Ainsi, l&rsquo;utilisateur sera capable d&rsquo;exporter et de travailler ais&eacute;ment de grandes quantit&eacute;s de donn&eacute;es, par exemple sur plusieurs journ&eacute;es de travail ou une saison enti&egrave;re de r&eacute;colte.<h2>Visualisation de toutes les machines gr&acirc;ce au geofencing</h2>La fonction Geofence, c&rsquo;est-&agrave;-dire le gardiennage virtuel, permet &agrave; l&rsquo;utilisateur de d&eacute;limiter une zone sur la carte pour visualiser les d&eacute;placements de ses machines. Le syst&egrave;me montre alors les machines se trouvant dans cette g&eacute;o-barri&egrave;re, comme par exemple le site d&rsquo;exploitation. Cette fonction enregistre &eacute;galement les heures auxquelles les machines entrent et sortent de cette zone. Les heures de d&eacute;part et d&rsquo;arriv&eacute;e permettent ensuite de calculer automatiquement le temps de marche des machines, une information pr&eacute;cieuse, en particulier pour la facturation de la prestation effectu&eacute;e. En compl&eacute;ment, l&rsquo;utilisateur peut configurer des notifications par e-mail pour savoir quand une machine entre ou sort de la g&eacute;o-barri&egrave;re.<h2>La gestion des balles avec l&rsquo;application SmartBale</h2>Via l&rsquo;application SmartBale, toutes les balles rondessont affich&eacute;es sur une carte. Ainsi, le chauffeur du plateau trouve rapidement et en autonomie la parcelle, mais &eacute;galement visualise toutes les balles m&ecirc;me si elles sont difficiles &agrave; voir de nuit, dans une pointe par exemple. En plus de la position des balles, l&rsquo;application SmartBale communique &eacute;galement des informations sur l&rsquo;humidit&eacute;, le poids et les dimensions de chaque botte, en fonction de l&rsquo;&eacute;quipement de la presse. Gr&acirc;ce une valeur de seuil r&eacute;glable, les balles trop humides sont indiqu&eacute;es en couleur sur la carte de mani&egrave;re &agrave; ce que le chauffeur puisse les isoler. Les balles cubiques dot&eacute;es du Krone BaleTag sont identifiables avec pr&eacute;cision gr&acirc;ce &agrave; un QR Code disponible dans l&rsquo;application SmartBale et sont donc tra&ccedil;ables m&ecirc;me apr&egrave;s le ramassage dans le champ pour une tr&egrave;s grande tra&ccedil;abilit&eacute;.<h2>Suivi centralis&eacute; des donn&eacute;es avec CCI.Maps</h2>Avec le Smart Telematics Plus, l&rsquo;utilisateur a aussi acc&egrave;s &agrave; la nouvelle gestion des donn&eacute;es de base gr&acirc;ce &agrave; CCI.Maps. Les donn&eacute;es basiques comme les informations sur les clients, les contours et noms des parcelles sont g&eacute;r&eacute;es de mani&egrave;re centralis&eacute;e dans une base de donn&eacute;es. Avantage : la synchronisation automatique entre CCI.Maps, les terminaux CCI et les syst&egrave;mes connect&eacute;s permet que les donn&eacute;es soient les m&ecirc;mes &agrave; tout moment. Dans Smart Telematics Plus, les contours des champs sont de plus visualis&eacute;s avec les informations associ&eacute;es correspondantes.

Le constructeur propose avec la licence Smart Telematics Plus des cartes de rendement des ensilages, la localisation des balles et leur taux d’humidité ou encore ou encore la localisation de toutes les machines grâce au geofencing.

Davantage de fonctionnalités pour le boitier de télémétrie Smart Telematics Plus de Krone

Ces &laquo; contrats &raquo; sont oraux dans la grande majorit&eacute; des cas. Nous disposons d&eacute;sormais de r&eacute;f&eacute;rences juridiques sur le sujet gr&acirc;ce &agrave; un guide pratique&sup1;. Il liste les types de partenariats possibles et les &eacute;cueils dans lesquels il ne faut pas tomber sous peine d&rsquo;&ecirc;tre hors la loi.La mise &agrave; disposition gratuite des parcelles, sans contrepartie financi&egrave;re est l&rsquo;un d&rsquo;entre eux. Mais la prise en pension chez le c&eacute;r&eacute;alier avec r&eacute;mun&eacute;ration est &eacute;galement parfaitement l&eacute;gale. Ce dernier doit alors d&eacute;tenir un num&eacute;ro d&rsquo;&eacute;levage. Il a en charge la responsabilit&eacute; des animaux. Il assure le changement de parcelles, la pose des cl&ocirc;tures, l&rsquo;abreuvement etc&hellip;Au niveau juridique, le c&eacute;r&eacute;alier peut &eacute;galement payer une prestation de service &agrave; l&rsquo;&eacute;leveur. En revanche, l&rsquo;inverse est interdit par la loi si le c&eacute;r&eacute;alier est locataire. En effet, le fait que l&rsquo;&eacute;leveur verse une contrepartie au c&eacute;r&eacute;alier sous forme d&rsquo;argent, de semences etc&hellip; peut &ecirc;tre qualifi&eacute; de sous location. Pour en savoir plus, <a href="https://idele.fr/interagit/publications/detail?tx_atolidelecontenus_publicationdetail%5Baction%5D=showArticle&amp;tx_atolidelecontenus_publicationdetail%5Bcontroller%5D=Detail&amp;tx_atolidelecontenus_publicationdetail%5Bpublication%5D=20883&amp;cHash=fe698eed2c77e40d75c61fed050e523d" target="_blank">c'est ici</a>&nbsp;&sup1; guide r&eacute;alis&eacute; dans le cadre du projet Inter-Agit+ pilot&eacute; par la chambre d&rsquo;agriculture de la Dordogne et financ&eacute; par le CASDAR

Les partenariats entre éleveurs ovins et céréaliers se développent, en particulier pour le pâturage des couverts végétaux. Plusieurs types de contrats sont possibles sans risque juridique.

Mes brebis pâturent chez un céréalier en toute légalité

<h2>Pourquoi un programme d&rsquo;arrachage&nbsp;?</h2>Confront&eacute;e &agrave; une distorsion persistante, voire croissante, entre l&rsquo;offre et la demande, la fili&egrave;re viticole est aux prises &agrave; une surproduction structurelle, que n&rsquo;a pas r&eacute;solue&nbsp;<a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/distillation-de-crise-l-enveloppe-portee-a-200-millions-d-euros" target="_blank">un vaste programme de distillation op&eacute;r&eacute; en 2023</a> et ayant permis de sortir du march&eacute; plus de 4Mhl de vin, &eacute;quivalant &agrave; 10% d&rsquo;une vendange moyenne.&nbsp;&laquo;&nbsp;Ce m&eacute;canisme permet d&rsquo;apporter un soutien imm&eacute;diat face &agrave; la crise de march&eacute; que traverse le secteur en contribuant au r&eacute;&eacute;quilibrage des volumes de production au regard de la demande&nbsp;&raquo;, indiquait le minist&egrave;re de l&rsquo;Agriculture, apr&egrave;s que <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/crise-viticole-la-commission-europeenne-valide-le-plan-d-arrachage-de-la-france" target="_blank">la Commission europ&eacute;enne ait valid&eacute;, le 3 octobre dernier, la demande fran&ccedil;aise</a>. Les primes &agrave; l&rsquo;arrachage ayant disparu du lexique et du droit europ&eacute;ens, c&rsquo;est au nom des &laquo;&nbsp;cons&eacute;quences de l&rsquo;agression de la Russie contre l&rsquo;Ukraine&nbsp;&raquo; que la France a pu b&eacute;n&eacute;ficier d&rsquo;un sauf-conduit, qualifi&eacute; de dispositif &laquo;&nbsp;exceptionnel&nbsp;&raquo; d&rsquo;aide &agrave; la r&eacute;duction d&eacute;finitive du potentiel viticole.<h2>A combien s&rsquo;&eacute;l&egrave;ve la prime d&rsquo;arrachage&nbsp;?</h2>Le montant de l&rsquo;aide forfaitaire s&rsquo;&eacute;l&egrave;ve &agrave; 4000&euro;/ha. Les surfaces planchers et plafonds sont fix&eacute;es respectivement &agrave; 0,25 ha et 70ha. Le dispositif&nbsp; exclut les parcelles dont l&rsquo;arrachage ne g&eacute;n&egrave;re pas d&rsquo;autorisations de replantation telles que les plantations ill&eacute;gales et les friches.<h2>Quid de la prime en cas de d&eacute;passement du budget&nbsp;?</h2>Le dispositif est plafonn&eacute; &agrave; 120 millions d&rsquo;euros, ce qui impliquera l&rsquo;application d&rsquo;un coefficient stabilisateur au cas o&ugrave; les demandes exc&eacute;deraient l&rsquo;enveloppe budg&eacute;taire. A cet &eacute;gard, le dispositif fait un distinguo entre les exploitations candidates &agrave; l&rsquo;arrachage total ou partiel de leurs surfaces, en privil&eacute;giant les premi&egrave;res aux secondes. En effet, si la demande des premi&egrave;res d&eacute;passe les 30.000 ha (30.000 X 4000 euros = 120M&euro;), les secondes seront exclues du dispositif. Et si les demandes des premi&egrave;res sont inf&eacute;rieures &agrave; 30.000ha, elles ne se verront pas appliquer de coefficient stabilisateur, lequel ne concernera que les secondes si la demande globale d&eacute;passe les 30.000ha.<h2>Quelles incidences pour les exploitations demandeuses&nbsp;?</h2>L&rsquo;adh&eacute;sion au dispositif implique l&rsquo;impossibilit&eacute; d&rsquo;obtenir des autorisations de replantation correspondantes aux surfaces en vignes arrach&eacute;es, l&rsquo;abandon des autorisations de plantations nouvelles non utilis&eacute;es d&eacute;tenues en portefeuille et arrivant &agrave; &eacute;ch&eacute;ance en 2024 ou 2025 et enfin la renonciation &agrave; la possibilit&eacute; d&rsquo;obtenir des autorisations de plantations nouvelles pour les six prochaines campagnes viticoles &agrave; compter de 2024/25.<h2>Quel est le calendrier du dispositif&nbsp;?</h2>La demande d&rsquo;aide est d&eacute;mat&eacute;rialis&eacute;e en ligne sur <a href="https://cas.franceagrimer.fr/cas/login?service=https%3A%2F%2Fpad.franceagrimer.fr%2Fpad-presentation%2Flogin%2Fcas" target="_blank">la Plateforme d&rsquo;acquisition de Donn&eacute;es (PAD) de&nbsp;FranceAgriMer</a>. La cl&ocirc;ture&nbsp;est fix&eacute;e au 13 novembre prochain. Les vignes devront &ecirc;tre arrach&eacute;es au plus tard le 2 juin 2025, date &agrave; laquelle les viticulteurs b&eacute;n&eacute;ficiaires pourront formuler leur demande de paiement.<h2>Un t&eacute;lescopage avec les 100 ans de l&rsquo;OIV</h2>L&rsquo;ouverture imminente du guichet de FranceAgriMer co&iuml;ncide avec l&rsquo;ouverture du 45&egrave;me congr&egrave;s de l&rsquo;Organisation internationale de la vigne et du vin (OIV), &agrave; Dijon (C&ocirc;te-d&rsquo;Or), o&ugrave; elle vient d&rsquo;inaugurer son nouveau si&egrave;ge, transf&eacute;r&eacute; de Paris.A la veille de l&rsquo;ouverture du congr&egrave;s, qui va marquer le centenaire de l&rsquo;organisation, 37 pays ont adopt&eacute; une d&eacute;claration commune pour renouveler leur engagement aupr&egrave;s de la fili&egrave;re et de l&rsquo;OIV. Outre les enjeux de durabilit&eacute;, la d&eacute;claration pointe les difficult&eacute;s &eacute;conomiques qui d&eacute;passent largement les fronti&egrave;res hexagonales. La d&eacute;claration ne passe pas sous silence les nouveaux d&eacute;fis de la fili&egrave;re que sont la r&eacute;duction des surfaces et de la production mondiales, l&rsquo;&eacute;volution des modes de consommation de boissons alcoolis&eacute;es globalement pr&eacute;judiciables au vin ou encore le ralentissement du commerce international, sous l&rsquo;effet notamment de barri&egrave;res techniques et non tarifaires. Ce dont <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/pekin-punit-les-brandys-europeens-et-electrise-la-filiere-cognac" target="_blank">le Cognac peut t&eacute;moigner depuis quelques jours&nbsp;avec l&rsquo;application, par la Chine, de surtaxes &agrave; l&rsquo;importation</a> en r&eacute;ponse &agrave; la d&eacute;cision de l&rsquo;UE de taxer davantage les v&eacute;hicules &eacute;lectriques chinois.

Mis en œuvre par FranceAgriMer jusqu’au 13 novembre prochain, le dispositif alloue une aide forfaitaire de 4000€/ha à l’arrachage définitif de parcelles, dans la limite des 120 millions d’euros de crédits alloués par le ministère de l’Agriculture au plan de réduction du potentiel viticole.

Arrachage définitif de vignes : l’essentiel du dispositif

Tiktok a rapidement &eacute;volu&eacute; passant d'un simple r&eacute;seau social &agrave; un v&eacute;ritable m&eacute;dia d'information. Aujourd'hui, il est suivi par des millions de personnes et permet une diffusion instantan&eacute;e de contenus vari&eacute;s.&nbsp;&nbsp;De nombreux m&eacute;dias nationaux, tels que&nbsp;Le Figaro,&nbsp;Le Parisien,&nbsp;France Info, et le s&eacute;rieux&nbsp;Le Monde, ont &eacute;galement adopt&eacute; cette plateforme pour partager des actualit&eacute;s.Le contenu sur TikTok n'est plus exclusivement r&eacute;cr&eacute;atif ni r&eacute;serv&eacute; aux adolescents. En tant qu'expert dans le secteur agricole, Pleinchamp a d&eacute;cid&eacute; de s'y engager &eacute;galement. &Agrave; travers des vid&eacute;os courtes de moins d'une minute, vous pourrez d&eacute;couvrir&nbsp; des analyses du march&eacute; des grains et de la viande fournies par des experts du secteur, des reportages et des t&eacute;moignages enrichissants, des &eacute;claircissements sur la g&eacute;opolitique qui influe sur le prix et des pr&eacute;visions&nbsp;et tendances m&eacute;t&eacute;orologiques.&nbsp;Nous avons &agrave; c&oelig;ur de vous proposer le meilleur contenu possible&nbsp;et nous serions heureux de vous compter parmi nos abonn&eacute;s. Plus de 2000 agriculteurs nous suivent d&eacute;j&agrave; et nous font confiance.


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Dans le cadre du salon Tech &Eacute;levage, la chambre d&rsquo;agriculture, en partenariat avec la R&eacute;gion Pays de la Loire et l&rsquo;association OS Farm, organise la premi&egrave;re &eacute;dition d&rsquo;Agreen D&eacute;fi mardi 19 et mercredi 20 novembre &agrave; La Roche-sur-Yon. Ce nouveau format met &agrave; l&rsquo;honneur l&rsquo;intelligence artificielle (IA) g&eacute;n&eacute;rative, une technologie qui pourrait bien changer le quotidien des agriculteurs.L&rsquo;objectif d&rsquo;Agreen D&eacute;fi est simple : aider les agriculteurs &agrave; d&eacute;couvrir comment l&rsquo;IA g&eacute;n&eacute;rative peut r&eacute;pondre &agrave; leurs besoins concrets. Que ce soit pour la gestion des cultures, le suivi des troupeaux, ou encore les t&acirc;ches administratives, cette technologie ouvre de nouvelles perspectives. Agriculteurs, coop&eacute;ratives, instituts techniques, salari&eacute;s d&rsquo;OPA ou encore &eacute;tudiants auront l&rsquo;opportunit&eacute; de collaborer pour imaginer des usages de l&rsquo;IA g&eacute;n&eacute;rative adapt&eacute;s aux r&eacute;alit&eacute;s du terrain.S&rsquo;informerJeudi 3 octobre, une r&eacute;union d&rsquo;information a permis aux organisateurs &ndash; Jordy Bouancheau (pr&eacute;sident du salon Tech &Eacute;levage), Herv&eacute; Pillaud (fondateur des concours Agreen Startup) et Nicolas Dorison (coordinateur des &eacute;v&eacute;nements Agreen) &ndash; de d&eacute;tailler le d&eacute;roulement du challenge. Ils ont r&eacute;pondu aux questions des participants sur le d&eacute;roulement du hackathon, les raisons de participer, et m&ecirc;me la possibilit&eacute; de venir avec sa propre id&eacute;e de l&rsquo;utilisation de l&rsquo;IA g&eacute;n&eacute;rative en agriculture.Concr&egrave;tement, l&rsquo;Agreen D&eacute;fi est construit sur le mod&egrave;le d&rsquo;Agreen Startup, l&rsquo;&eacute;v&eacute;nement qui favorise l&rsquo;intelligence collective et l&rsquo;innovation ouverte en mixant les comp&eacute;tences (instituts techniques, entreprises, start-ups, &eacute;tudiants&hellip;).Durant deux jours, les participants auront pour mission de r&eacute;soudre un probl&egrave;me concret du monde agricole gr&acirc;ce &agrave; l&rsquo;IA.Aussi que vous soyez agriculteur, &eacute;tudiant ou acteur du monde agricole, Agreen D&eacute;fi est une occasion &agrave; ne pas manquer pour comprendre et appr&eacute;hender l&rsquo;usage de l&rsquo;IA dans nos m&eacute;tiers.Programme en trois temps1. CAF&Eacute; IA &ndash; Mardi 19 novembre de 9h &agrave; 10h30, espace Conf&eacute;rences du salon Tech &Eacute;levage.Un moment d&rsquo;&eacute;changes convivial pour d&eacute;couvrir l&rsquo;IA g&eacute;n&eacute;rative et r&eacute;fl&eacute;chir &agrave; des id&eacute;es d&rsquo;utilisation de l&rsquo;IA en r&eacute;ponse aux d&eacute;fis du terrain.2. HACKATHON &ndash; Mardi 19 et mercredi 20 novembre, Lyc&eacute;e des &Eacute;tabli&egrave;res.&Agrave; l&rsquo;issue du Caf&eacute; IA, &agrave; partir de cas d&rsquo;usages concrets dans leurs entreprises ou &eacute;manant du Caf&eacute; IA, huit &eacute;quipes compos&eacute;es de collaborateurs d&rsquo;OPA, d&rsquo;agriculteurs, de sp&eacute;cialistes en IA et d&rsquo;&eacute;tudiants volontaires, auront deux demi-journ&eacute;es pour d&eacute;velopper un prototype ou une strat&eacute;gie de projet d&rsquo;IA g&eacute;n&eacute;rative.3. PR&Eacute;SENTATIONS &ndash; Mercredi 20 novembre &agrave; partir de 16h15, espace Conf&eacute;rences du salon Tech &Eacute;levage.Les solutions seront pr&eacute;sent&eacute;es devant un jury et au public de Tech &Eacute;levage sur l&rsquo;espace Conf&eacute;rence.&nbsp;

L'intelligence artificielle générative sera mise à l’honneur mardi 19 et mercredi 20 novembre à La Roche-sur-Yon , dans le cadre du salon Tech Élevage.

Agreen Défi : nouveau rendez-vous innovant

&nbsp;Flegmatique Nougat&hellip; qui prend tout son temps pour la photo&nbsp;! Atypique Nougat&hellip; qui a remport&eacute; le titre de Grande championne au Sommet de l&rsquo;&eacute;levage &agrave; Cournon-d&rsquo;Auvergne, avec ses sept ans au compteur et sa quatri&egrave;me lactation. Ce sont peut-&ecirc;tre ces deux singularit&eacute;s qui lui ont permis de se distinguer des autres concurrentes. &laquo;&nbsp;Dans les troupeaux, on a tous de bonnes vaches. Nougat, elle est compl&egrave;te. Ce qui a fait la diff&eacute;rence, c&rsquo;est sa conservation par rapport &agrave; son &acirc;ge. Elle a tr&egrave;s bien vieilli. Nous sommes dans un syst&egrave;me extensif o&ugrave; les vaches vieillissent bien et on les garde plus longtemps, jusqu&rsquo;&agrave; dix ans&nbsp;&raquo;, relate &Eacute;ric Picot, propri&eacute;taire de Nougat, de l&rsquo;EARL des Rivi&egrave;res, bas&eacute;e &agrave; Villeneuve-en-Retz. Non seulement l&rsquo;&eacute;leveur est fier de sa normande, mais aussi de son salari&eacute;, William, qui a pouss&eacute; pour participer au concours. &laquo;&nbsp;C&rsquo;est lui qui s&rsquo;est occup&eacute; de la vache, de la pr&eacute;parer, de la pr&eacute;senter&nbsp;&raquo;, pr&eacute;cise l&rsquo;agriculteur. Pourtant, le challenge &eacute;tait relev&eacute;. Huit heures de route pour se rendre dans le Puy-de-D&ocirc;me et d&egrave;s le lendemain, l&rsquo;&eacute;preuve d&eacute;marrait. &laquo;&nbsp;C&rsquo;&eacute;tait beaucoup de stress. Mais sur le moment, on en profite. Et &agrave; la fin, c&rsquo;est beaucoup d&rsquo;&eacute;motions&nbsp;&raquo;, sourit le jeune homme de 20 ans qui a men&eacute; Nougat sur le ring. &Agrave; chaque &eacute;preuve, elle s&rsquo;est distingu&eacute;e jusqu&rsquo;&agrave; atteindre le Graal. &laquo;&nbsp;C&rsquo;est beaucoup d&rsquo;adr&eacute;naline. Et c&rsquo;est toujours appr&eacute;ciable de gagner. C&rsquo;est &eacute;mouvant quand on voit que sa vache est retenue, surtout &agrave; Clermont&nbsp;&raquo;, sourit en coin &Eacute;ric. Le chef d&rsquo;exploitation et son salari&eacute; se souviendront de ce moment, mais aussi de &laquo;&nbsp;la bonne ambiance du Salon qui est exceptionnel. C&rsquo;est tr&egrave;s convivial, il y a un vrai esprit de famille en normande&nbsp;&raquo;, appr&eacute;cie l&rsquo;&eacute;leveur.&nbsp;Le travail &agrave; la ferme continueSi le Sommet de l&rsquo;&eacute;levage &eacute;tait une parenth&egrave;se couronn&eacute;e de succ&egrave;s, &Eacute;ric Picot ne se laisse pas griser pour autant. &laquo;&nbsp;Le concours, c&rsquo;est un loisir qui ne rapporte que de la reconnaissance. Le travail reste la priorit&eacute;. Il faut rester lucide et ne pas d&eacute;laisser l&rsquo;exploitation. Si, avec William, on a pu aller au Sommet, c&rsquo;est que deux autres de mes salari&eacute;s ont fait le travail pour maintenir la ferme&nbsp;&raquo;, tient &agrave; ajuster l&rsquo;&eacute;leveur. Et puis, il y a le retour &agrave; la r&eacute;alit&eacute; du quotidien o&ugrave; le contexte n&rsquo;est pas simple pour les agriculteurs en ce moment, sans oublier ces contr&ocirc;les de l&rsquo;administration qui plombent le moral. &Eacute;ric Picot est pris dans cette ambivalence. Mais il restera toujours cette plaque jaune accroch&eacute;e au mur avec les autres, qui lui rappelle que son cheptel a de la valeur.&nbsp;La Loire-Atlantique a particuli&egrave;rement brill&eacute; chez les normandes. Non seulement Nougat a port&eacute; haut l&rsquo;&eacute;tendard lig&eacute;rien, mais le Gaec de la Gaudini&egrave;re a aussi pris sa place en haut de l&rsquo;affiche, en meilleure mamelle adulte et meilleure mamelle jeune. Accompagn&eacute; par son p&egrave;re, Florian Ferr&eacute; a pr&eacute;sent&eacute; ses vaches au milieu du ring, avec succ&egrave;s.

La normande Nougat, de l’EARL des Rivières, a remporté le titre suprême de Grande championne au Sommet de l’élevage à Cournon-d’Auvergne dans le Puy-de-Dôme.

Une victoire collective

Davantage de capacit&eacute; hydraulique, un nouveau pont avant, la possibilit&eacute; d&rsquo;opter pour un chargeur mont&eacute; d&rsquo;usine, des fonctions de connectivit&eacute; et de guidage compl&egrave;tes, le dernier style New Holland&nbsp;: tels sont les arguments de la s&eacute;rie T5 Dual Command que New Holland vient de revisiter. La s&eacute;rie compte cinq mod&egrave;les de 80 &agrave; 117 ch, tous &eacute;quip&eacute;s de moteurs quatre cylindres FPT F36 de 3,6 litres. Elle est dot&eacute;e de la transmission Dual Command 24F/24R, avec quatre vitesses, trois gammes et un powershift &agrave; deux vitesses et un inverseur &eacute;lectronique. Un nouveau blocage automatique du diff&eacute;rentiel et l'engagement automatique des 4 roues motrices simplifient les virages en bout de champ, tandis qu'une nouvelle prise de force avant &agrave; embrayage humide, sans entretien, plus silencieuse et facile &agrave; engager, offre plus de confort et de polyvalence. Les T5 Dual Command b&eacute;n&eacute;ficient &eacute;galement d'une augmentation de 7% de la capacit&eacute; du relevage arri&egrave;re, qui passe &agrave; 4700kg, tandis qu'une nouvelle pompe hydraulique de 82 l/min fournit un d&eacute;bit hydraulique sup&eacute;rieur de 30%.<h2>Nouveau pont avant</h2>Dot&eacute; de la cabine Comfort Ride &agrave; suspension m&eacute;canique, le T5 Dual Command offre le choix entre deux configurations de pont avant&nbsp;: le standard qui b&eacute;n&eacute;ficie d'une augmentation de 20% du rapport de direction sous charge pour une meilleure maniabilit&eacute;, tandis que l'essieu HD plus robuste augmente le poids brut autoris&eacute; du v&eacute;hicule &agrave; 7000kg. En option, le pont avant SuperSteer offre un angle de braquage de 76&deg;. Lorsqu'ils sont &eacute;quip&eacute;s de pneus arri&egrave;re de 38 pouces, les tracteurs T5 combinent une garde au sol &eacute;lev&eacute;e de 480mm et une hauteur totale inf&eacute;rieure &agrave; 2,67m. L&rsquo;empattement est de 2,35m. 
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 <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/9/2/8/9/6369829-1-fre-FR/accb4d0083e7-interieur-jpg" alt="En cabine, outre un nouveau tableau de bord num&eacute;rique, le T5 Dual Command peut se parer m&ecirc;mes normes de technologie d&#039;agriculture de pr&eacute;cision que les mod&egrave;les plus puissants" height="1604" width="2708" /><figcaption>En cabine, outre un nouveau tableau de bord num&eacute;rique, le T5 Dual Command peut se parer m&ecirc;mes normes de technologie d&#039;agriculture de pr&eacute;cision que les mod&egrave;les plus puissants</figcaption></figure>

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<h2>Les attributs technologiques des &laquo;&nbsp;gros&nbsp;&raquo; </h2>En cabine, outre un nouveau tableau de bord num&eacute;rique, le T5 Dual Command peut se parer m&ecirc;mes normes de technologie d'agriculture de pr&eacute;cision que les mod&egrave;les plus puissants, telles que la t&eacute;l&eacute;matique et une suite compl&egrave;te de technologies d'agriculture de pr&eacute;cision, y compris l'autoguidage, le terminal &agrave; &eacute;cran tactile IntelliView 12 et la connexion Isobus de classe 2 pour les outils. La surveillance en temps r&eacute;el des donn&eacute;es de la machine &ndash; y compris la localisation pr&eacute;cise et l'&eacute;tat de fonctionnement - ainsi que la visualisation &agrave; distance des affichages en cabine et la visualisation des couches de donn&eacute;es agronomiques peuvent &ecirc;tre g&eacute;r&eacute;es pour de nombreuses gammes de machines gr&acirc;ce &agrave; la plateforme New Holland FieldOps.

Outre un nouveau style, les nouveaux T5 héritent d’un nouveau pont avant et d’une plus grosse capacité hydraulique. La série, qui compte 5 modèles 4 cylindres de 80 à 117ch, peut être équipée de télématique et d’une suite complète de technologies d’agriculture de précision.

New Holland présente les nouveaux T5 Dual Command

Dans les vergers du d&eacute;partement, la saison de r&eacute;colte est bien avanc&eacute;e, m&ecirc;me si les vari&eacute;t&eacute;s tardives sont encore &agrave; cueillir. Pour l&rsquo;instant, &laquo; les rendements sont ceux d&rsquo;une ann&eacute;e dite normale, avec environ 60 tonnes de pomme par hectare &raquo;, estime Octavien Brochard, arboriculteur &agrave; Ligni&egrave;res-de-Touraine. Cette moyenne varie toutefois fortement d&rsquo;un verger &agrave; l&rsquo;autre.&nbsp;En effet, Thierry Moisy, arboriculteur &agrave; Saint-Paterne-Racan, &eacute;value quant &agrave; lui ses rendements en de&ccedil;&agrave; de la moyenne nationale qui est de 50 tonnes par hectare. Les deux arboriculteurs s&rsquo;accordent sur le calibre des fruits : &laquo; les pommes sont de petite &agrave; moyenne taille d&ucirc; &agrave; un manque de chaleur. Sauf pour les vari&eacute;t&eacute;s Canada et Chantecler, mais ces derni&egrave;res repr&eacute;sentent de petits volumes dans les vergers tourangeaux &raquo;, rapporte Thierry Moisy.&nbsp;<div class="citation">
 "les rendements sont ceux d&rsquo;une ann&eacute;e dite normale, avec environ 60 tonnes de pomme par hectare"
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Du c&ocirc;t&eacute; des vergers d&rsquo;Octavien Brochard : &laquo; Les fruits ne sont pas gros, mais sains, ce n&rsquo;est pas le cas de tous mes confr&egrave;res. &raquo; Certains ont subi une pression en maladie notable due aux pr&eacute;cipitations au printemps, ce que confirme Thierry Moisy. Dans ses vergers, la vari&eacute;t&eacute; Gala a &eacute;t&eacute; impact&eacute;e par le chancre de l&rsquo;&oelig;il, une maladie qui g&eacute;n&egrave;re un anneau de pourriture autour de l&rsquo;&oelig;il pouvant atteindre le c&oelig;ur de la pomme entrainant un d&eacute;classement de cette derni&egrave;re. Il juge que son verger a &eacute;t&eacute; touch&eacute; entre 10 et 20 %.<h5>&nbsp;</h5><h5>DES CONDITIONS DE R&Eacute;COLTES DIFFICILES</h5>De plus, les arboriculteurs ont d&ucirc; faire face au puceron durant les mois de juin et juillet, une p&eacute;riode &agrave; laquelle ils n&rsquo;ont pas l&rsquo;habitude de lutter contre ce ravageur. &laquo; Le cycle du puceron est encore peu connu, nous pensons que le printemps pluvieux a perturb&eacute; le cycle de d&eacute;veloppement &raquo;, rapporte Thierry Moisy, jugeant &laquo; les d&eacute;g&acirc;ts moindres que ceux du chancre de l&rsquo;&oelig;il. &raquo;Les vari&eacute;t&eacute;s tardives comme la Pink lady ou la Fuji sont encore dans les arbres et les intemp&eacute;ries annonc&eacute;es vont compliquer la poursuite de la r&eacute;colte : &laquo; la cueillette demande plus d&rsquo;attention, car avec la pluie on ab&icirc;me plus facilement les fruits &raquo;, d&eacute;clare Thierry Moisy. Les arboriculteurs craignent un risque de maladies. D&rsquo;autre part, &laquo; les intemp&eacute;ries des derni&egrave;res semaines impactent la portance des sols rendant difficile le passage des machines &raquo;, signale Octavien Brochard.<h5>&nbsp;</h5><div class="citation">
 "la cueillette demande plus d&rsquo;attention, car avec la pluie on ab&icirc;me plus facilement les fruits "
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<h5>&laquo; LES FRIGOS SONT VIDES &raquo;&nbsp;</h5>Le march&eacute; est encore calme actuellement. En effet, la saison estivale arrive &agrave; son terme et les fruits d&rsquo;&eacute;t&eacute; &eacute;galement, la commercialisation des pommes devrait d&eacute;buter dans le courant du mois. Ce qui n&rsquo;a rien d&rsquo;alarmant. &laquo; La p&eacute;riode charni&egrave;re de commercialisation est de janvier &agrave; mars &raquo;, rappelle Thierry Moisy. L&rsquo;enjeu pour cette ann&eacute;e sera principalement de r&eacute;ussir &agrave; vendre correctement des pommes de petit et moyen calibre. &laquo; Il faudra bien valoriser les fruits pour combler le manque de volume. Les conditions sont favorables &agrave; une bonne commercialisation, car les frigos sont vides &raquo;, conclut Thierry Moisy.&nbsp;&nbsp;

Des rendements jugés corrects, mais des pommes de petit et moyen calibre qui seront à valoriser cette année dans un contexte favorable puisque les frigos sont vides. La récolte se poursuit, non sans mal, sous les intempéries.

« Des conditions favorables  à une bonne commercialisation »

Depuis son rachat par le Groupe LDC en 2015, l&rsquo;abattoir de Blancafort s&rsquo;est sp&eacute;cialis&eacute; dans l&rsquo;abattage et la d&eacute;coupe primaire de dindes 100 % halal. Une activit&eacute; qui offrait un d&eacute;bouch&eacute; aux producteurs de la r&eacute;gion et qui occupait, jusqu&rsquo;&agrave; il y a peu, encore 270 salari&eacute;s dont 40 int&eacute;rimaires. Occupait, car aujourd&rsquo;hui ce n&rsquo;est d&eacute;j&agrave; plus le cas et St&eacute;phane Pierrot, repr&eacute;sentant CFDT des salari&eacute;s de l&rsquo;entreprise, craint le pire. C&rsquo;est ce qui a motiv&eacute; le d&eacute;brayage organis&eacute; mercredi 9 octobre sur le site, mouvement auquel se sont joints les agriculteurs &agrave; l&rsquo;appel de la FNSEA et JA du Cher et du Centre-Val de Loire.&nbsp;TROIS SC&Eacute;NARIOS ENVISAG&Eacute;SD&egrave;s juillet dernier, les responsables avicoles de la FNSEA et JA de la r&eacute;gion avaient tir&eacute; la sonnette d&rsquo;alarme. Ayant eu vent des projets d&rsquo;une &eacute;ventuelle fermeture du site, ils avaient rencontr&eacute; Bruno Mousset, directeur du p&ocirc;le amont du Groupe LDC, pour comprendre la strat&eacute;gie de l&rsquo;entreprise. Celle-ci s&rsquo;inscrit dans un contexte tr&egrave;s d&eacute;favorable &agrave; la fili&egrave;re fran&ccedil;aise de dindes. Depuis vingt ans, la production a &eacute;t&eacute; ramen&eacute;e de 2 millions &agrave; 600 000 t&ecirc;tes.Dans l&rsquo;Hexagone, le consommateur privil&eacute;gie le poulet, esp&egrave;ce pour laquelle la g&eacute;n&eacute;tique a fait beaucoup de progr&egrave;s afin d&rsquo;en am&eacute;liorer le rendement en viande. Et &agrave; l&rsquo;export, essentiellement europ&eacute;en, la dinde fran&ccedil;aise subit la concurrence principalement de la Belgique et de l&rsquo;Allemagne o&ugrave; on &eacute;l&egrave;ve &laquo; des souches plus grosses et plus rentables car elles s&rsquo;adressent &eacute;galement au march&eacute; de la charcuterie, avec un meilleur &eacute;quilibre mati&egrave;re en France &raquo;, avait pr&eacute;cis&eacute; le directeur.&nbsp;Une situation qui a plac&eacute; l&rsquo;abattoir dans le rouge depuis 2018, qui se traduit par un d&eacute;ficit cumul&eacute; de 27 millions d&rsquo;euros, les pertes &eacute;tant &eacute;valu&eacute;es entre 800 000 et 1 million d&rsquo;&euro; par mois. D&rsquo;o&ugrave; les trois sc&eacute;narios envisag&eacute;s par le Groupe LDC.&nbsp;Le premier consiste &agrave; ramener&nbsp;l&rsquo;activit&eacute; &agrave; 20 000 dindes par semaine et r&eacute;duire les effectifs salari&eacute;s en cons&eacute;quence. Le second porte sur la recherche d&rsquo;un repreneur et le troisi&egrave;me pr&eacute;voit la fermeture pure et simple de&nbsp;l&rsquo;outil. L&rsquo;option retenue devrait &ecirc;tre annonc&eacute;e d&rsquo;ici la fin de l&rsquo;ann&eacute;e.&nbsp;&nbsp;<div class="citation">
 "Nous allons nous retrouver sans emploi car pour l&rsquo;instant la direction n&rsquo;a pas pr&eacute;vu de reclassement"
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DES MACHINES-OUTILS D&Eacute;J&Agrave; VENDUESEn ce d&eacute;but d&rsquo;automne, les salari&eacute;s ne sont pas du tout optimistes. &laquo; La direction nous a mis au courant de la situation au mois d&rsquo;ao&ucirc;t uniquement, ce qui est difficile pour nous salari&eacute;s de nous retourner si le site devait fermer. Nous allons nous retrouver sans emploi car pour l&rsquo;instant la direction n&rsquo;a pas pr&eacute;vu de reclassement &raquo;, d&eacute;clare St&eacute;phane Pierrot. Les signaux enregistr&eacute;s en interne depuis quelques temps ne sont pas de&nbsp;bon augure pour la suite.Quarante emplois int&eacute;rimaires ont d&eacute;j&agrave; &eacute;t&eacute; supprim&eacute;s depuis cet &eacute;t&eacute; et sur les 230 salari&eacute;s du d&eacute;but de l&rsquo;ann&eacute;e, il n&rsquo;en reste que 130, &laquo; mais jusqu&rsquo;&agrave; quand ? &raquo;, s&rsquo;inqui&egrave;te le syndicaliste. &laquo; Avec 20 000 dindes par semaine, l&rsquo;abattoir ne tourne qu&rsquo;&agrave; 30 % de ses capacit&eacute;s, il faut au moins 50 000 volailles pour &ecirc;tre rentable &raquo;, poursuit-il. Il craint bel et bien la fermeture de l&rsquo;abattoir, d&rsquo;autant que &laquo; des machines-outils sont d&eacute;j&agrave; vendues &raquo;, constate-t-il.&nbsp;Toutes ces inqui&eacute;tudes sont partag&eacute;es par les aviculteurs de la r&eacute;gion. &laquo; Si le site ferme, la cinquantaine de producteurs fournisseurs du Loiret, du Loir-et-Cher, de l&rsquo;Indre et du Cher n&rsquo;auront plus de d&eacute;bouch&eacute;s de proximit&eacute;. La fili&egrave;re avicole r&eacute;gionale sera en danger, alors que nos &eacute;leveurs sont performants et produisent de la qualit&eacute; &raquo;, r&eacute;sume Alexandre Cerveau, secr&eacute;taire g&eacute;n&eacute;ral de la FNSEA Centre-Val de Loire et de celle du Cher. Un message que le syndicat r&eacute;gional n&rsquo;a eu de cesse de r&eacute;p&eacute;ter aux &eacute;lus locaux et nationaux depuis des semaines, sans effets probants pour l&rsquo;instant.&nbsp;&nbsp;<div class="citation">
 "Si le site ferme, la cinquantaine de producteurs fournisseurs du Loiret, du Loir-et-Cher, de l&rsquo;Indre et du Cher n&rsquo;auront plus de d&eacute;bouch&eacute;s de proximit&eacute;."
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DES POULETS &nbsp;&Agrave; LA PLACE DES DINDES&laquo; Nous souhaitons la poursuite de&nbsp;l&rsquo;activit&eacute; &agrave; l&rsquo;abattoir de Blancafort, c&rsquo;est une question d&rsquo;&eacute;conomie locale. Quel avenir pour nos territoires si les agriculteurs perdent leurs outils de production ? Quels autres d&eacute;bouch&eacute;s auront-ils ? &raquo;, s&rsquo;interroge Alexandre Cerveau avant de poursuivre : &laquo; alors que la France importe 50 % des volailles, quid des groupes agro-alimentaires qui investissent &agrave; l&rsquo;&eacute;tranger ? &raquo;, citant l&rsquo;exemple de ce m&ecirc;me Groupe LDC qui a investi r&eacute;cemment dans une usine d&rsquo;abattage en Pologne et qui concurrence directement la production fran&ccedil;aise. &laquo; Ce constat montre qu&rsquo;il y a du potentiel en France et &agrave; Blancafort. Nous devons maintenir notre outil de production, quitte &agrave; faire du poulet, en gros, en standard &raquo;, pointent les responsables de la FNSEA et JA du Centre-Val de Loire. Basculer de la dinde au poulet est, en effet, une des solutions pour rentabiliser l&rsquo;outil d&rsquo;abattage et r&eacute;pondre &agrave; la demande croissante de la consommation. &laquo; L&rsquo;usine est adapt&eacute;e pour des gros poulets, soit &nbsp;8 kg, un segment de march&eacute; particulier existe pour &ccedil;a &raquo;, consid&egrave;re St&eacute;phane Pierrot, qui &eacute;voque aussi la possibilit&eacute; de &laquo; se remettre &agrave; la transformation du produit &raquo;.Une strat&eacute;gie qui convient tout &agrave; fait aux acteurs de l&rsquo;amont. &laquo; Les producteurs de volailles peuvent s&rsquo;adapter et r&eacute;orienter leur production pour r&eacute;pondre &agrave; une demande &raquo;, affirme Alexandre Cerveau.C&rsquo;est dans un esprit de responsabilit&eacute; que les salari&eacute;s et les producteurs entendent participer &agrave; la survie de l&rsquo;abattoir jug&eacute;e indispensable &agrave; la fili&egrave;re avicole r&eacute;gionale, ont-ils fait savoir aux &eacute;lus qu&rsquo;ils avaient convi&eacute;s &agrave; la manifestation du &nbsp;9 octobre.

C’est le message porté le mercredi 9 octobre par la FNSEA et JA du Centre-Val de Loire, soutenus par les salariés de l’outil menacé de fermeture d’ici la fin de l’année. Pour eux, il est tout à fait envisageable de le pérenniser en l’orientant sur l’abattage de poulets.

Il est encore temps de sauver l’abattoir de Blancafort

Lors de la matin&eacute;e &laquo; quoi de neuf pour mes brebis&nbsp;&raquo;, organis&eacute;e par le Ciirpo le 19 septembre, Julien Fradin, de l&rsquo;Institut de l&rsquo;&eacute;levage, a pr&eacute;sent&eacute; l&rsquo;&eacute;tat des connaissances actuelles sur l&rsquo;agrivolta&iuml;sme au sol. De nombreux moments d&rsquo;&eacute;change entre les &eacute;leveurs, qu&rsquo;ils soient d&eacute;j&agrave; &eacute;quip&eacute;s ou curieux, les d&eacute;veloppeurs photovolta&iuml;ques et les membres des instituts techniques ont permis de partager des retours d&rsquo;exp&eacute;rience et de faire le point sur les donn&eacute;es disponibles. Voici un &eacute;chantillon des questions les plus fr&eacute;quemment pos&eacute;es par les agriculteurs.&nbsp;Quelle hauteur pour les panneaux ?&nbsp;&laquo; Les panneaux doivent &ecirc;tre install&eacute;s au minimum &agrave; hauteur d&rsquo;homme pour permettre une bonne exploitation de la parcelle &raquo;, indique Julien Fradin.&nbsp;&laquo; Cependant, il est important de prendre en compte l&rsquo;acceptabilit&eacute; soci&eacute;tale. Si les panneaux sont trop hauts, ils sont plus difficiles &agrave; dissimuler derri&egrave;re des haies, ce qui peut entra&icirc;ner des r&eacute;ticences de la part des voisins. &raquo;&nbsp;&nbsp;Les animaux sont-ils affect&eacute;s par la pr&eacute;sence des panneaux ? &nbsp;D&rsquo;apr&egrave;s le t&eacute;moignage d&rsquo;un &eacute;leveur ayant install&eacute; des panneaux photovolta&iuml;ques au sol dans l&rsquo;une de ses p&acirc;tures :&nbsp;&laquo; le bruit des onduleurs ne d&eacute;range pas les animaux. La technologie a beaucoup &eacute;volu&eacute; ces derni&egrave;res ann&eacute;es et les syst&egrave;mes sont d&eacute;sormais bien plus silencieux.&nbsp;&raquo;&nbsp;Quant aux &eacute;ventuels courants parasites, aucune preuve n&rsquo;a &eacute;t&eacute; apport&eacute;e jusqu&rsquo;&agrave; pr&eacute;sent. En ce qui concerne la production d&rsquo;agneaux, bien que les essais soient encore peu nombreux,&nbsp;&laquo; elle ne semble pas affect&eacute;e par la pr&eacute;sence des panneaux &raquo;, selon Julien Fradin, une observation confirm&eacute;e par les &eacute;leveurs pr&eacute;sents.&nbsp;&nbsp;<div class="citation">
 "les fourrages valorisent bien la baisse de rayonnement solaire, qui atteint 92 % selon les &eacute;tudes"
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Qu&rsquo;en est-il de la production de fourrages sous les panneaux ?&nbsp;&nbsp;&laquo; Contrairement aux c&eacute;r&eacute;ales, les fourrages valorisent bien la baisse de rayonnement solaire, qui atteint 92 % selon les &eacute;tudes. &Agrave; l&rsquo;ombre, la plante met plus de temps &agrave; monter en &eacute;pis ; ainsi, la concentration en prot&eacute;ines est plus &eacute;lev&eacute;e et les UF sont maintenus &raquo;,&nbsp;explique Julien Fradin. Un &eacute;leveur ajoute :&nbsp;&laquo; Attention, les prairies sous les panneaux ne peuvent plus &ecirc;tre ressem&eacute;es, car les machines agricoles ne peuvent plus passer. Les prairies temporaires finissent par devenir permanentes, avec la baisse de performance que cela implique. Ces parcelles sont donc d&eacute;di&eacute;es aux animaux ayant des besoins moindres. &raquo;&nbsp;Quelle r&eacute;partition de l&rsquo;eau sur une parcelle recouverte par des panneaux ? &nbsp;&nbsp;&laquo; Il faut bien penser &agrave; l&rsquo;orientation des panneaux pour optimiser la r&eacute;partition de l&rsquo;eau sur la parcelle,&nbsp;avertit Julien Fradin.&nbsp;L&rsquo;id&eacute;al est de pouvoir piloter les panneaux pour les orienter selon les besoins de l&rsquo;agriculteur &raquo;,&nbsp;mais il pr&eacute;cise que, dans tous les cas, seul le d&eacute;veloppeur aura la main pour orienter les panneaux. Il ajoute que&nbsp;&laquo; pour pallier le probl&egrave;me de la r&eacute;partition de l&rsquo;eau, il est possible d&rsquo;installer les panneaux &agrave; la verticale &raquo;.&nbsp;Julien Fradin explique &eacute;galement que&nbsp;&laquo; la diminution de la pluie sous les panneaux (- 90 %) est en partie compens&eacute;e par la diminution de l&rsquo;&eacute;vapotranspiration (- 83 %) &raquo;.&nbsp;Toutefois, ces donn&eacute;es varient selon l&rsquo;effet milieu et le type de sol.&nbsp;&nbsp;Quelle dangerosit&eacute; pour les intervenants ?&nbsp;&nbsp;&laquo; Il faut &ecirc;tre vigilant sur la s&eacute;curit&eacute;, c&rsquo;est de l&rsquo;&eacute;lectricit&eacute;&nbsp;&raquo;, pr&eacute;vient Julien Fradin.&nbsp;&laquo; Une formation obligatoire est n&eacute;cessaire pour travailler en milieu &eacute;lectrique. Il faut bien prendre en compte que certaines t&acirc;ches devront &ecirc;tre effectu&eacute;es manuellement, car les machines agricoles ne peuvent plus acc&eacute;der &agrave; certaines zones sous les panneaux. &raquo;&nbsp;&nbsp;Concernant le fermage, l&rsquo;agriculteur peut-il &ecirc;tre expuls&eacute; une fois les panneaux install&eacute;s sur une parcelle lou&eacute;e ?L&rsquo;association entre le propri&eacute;taire et l&rsquo;exploitant est essentielle pour se lancer dans un tel projet. L&rsquo;agriculteur est en position de force : si l&rsquo;agriculteur ne fait plus partie du projet, celui-ci ne tient plus. Des contr&ocirc;les r&eacute;guliers sont effectu&eacute;s tout au long de la vie du projet (tous les 1 &agrave; 5 ans), et la parcelle ne peut rester plus de six mois sans exploitation agricole sous peine de d&eacute;mant&egrave;lement du projet.&nbsp;&nbsp;<div class="citation">
 "Au bout de 40 ans, le d&eacute;veloppeur est tenu de d&eacute;monter toutes les installations et de remettre la parcelle dans son &eacute;tat initial."
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Que se passe-t-il &agrave; la fin du projet ? &nbsp;&laquo; Au bout de 40 ans, le d&eacute;veloppeur est tenu de d&eacute;monter toutes les installations et de remettre la parcelle dans son &eacute;tat initial. L&rsquo;assurance des qualit&eacute;s agronomiques du terrain est incluse dans cette clause &raquo;, pr&eacute;cise Julien Fradin.&nbsp;En conclusion, pour les &eacute;leveurs int&eacute;ress&eacute;s par l&rsquo;agrivolta&iuml;sme, il est essentiel de pr&ecirc;ter attention &agrave; la flexibilit&eacute; du projet afin de ne pas entraver la production agricole sous les panneaux, tout en tenant compte de son acceptabilit&eacute; soci&eacute;tale. D&rsquo;autre part, bien que cela puisse repr&eacute;senter un revenu suppl&eacute;mentaire, il faut prendre en compte que des travaux manuels suppl&eacute;mentaires seront n&eacute;cessaires pour l&rsquo;entretien des parcelles.&nbsp;L&rsquo;agriculteur a un r&ocirc;le cl&eacute;, et plus le projet agricole est solide, plus les d&eacute;veloppeurs ont de chance de mener &agrave; bien leur installation. Il est important d&rsquo;aborder ce type de projet avec une approche entrepreneuriale, de discuter en amont de tous les aspects avant de signer, tout en restant m&eacute;fiant face aux offres trop all&eacute;chantes. Le Ciirpo a d&rsquo;ailleurs lanc&eacute; un projet de photovolta&iuml;que au sol, dont l&rsquo;objectif est de tester diverses techniques et &eacute;quipements afin de produire des r&eacute;f&eacute;rences pour les &eacute;leveurs ovins. Un site d&rsquo;acquisition de donn&eacute;es de 13&nbsp;ha et un site de d&eacute;monstration seront install&eacute;s dans les ann&eacute;es &agrave; venir.

Les agriculteurs se posent encore de nombreuses questions concernant l’installation de panneaux photovoltaïques sur leurs parcelles agricoles. Les rencontres du Ciirpo du 19 septembre ont été l’occasion d’échanger sur les zones d’ombre qui subsistent.

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