
<p>La production de poulets lourds sex&eacute;s est d'ordinaire sp&eacute;cifiquement destin&eacute;e &agrave; la restauration hors domicile (RHD). La fermeture de tout ce secteur d'activit&eacute; oblige &agrave; produire des animaux plus l&eacute;gers pour les GMS, pour le poulet entier comme pour les d&eacute;coupes. Les poulets, m&acirc;les comme femelles devraient quitter les &eacute;levages entre 35 et 38 jours pour un poids inf&eacute;rieur &agrave; 2 kg contre plus de 2,5 kg habituellement. Les marges des &eacute;leveurs seront impact&eacute;es &agrave; la baisse.</p><p>Par ailleurs, avec des familles r&eacute;unies autour de la table midi et soir et un temps pour cuisiner revu &agrave; la hausse, les poulets entiers labels reprennent des couleurs. Il s'agit de produits qui n'entraient pas dans le circuit RHD donc ne souffrent pas de l'arr&ecirc;t de celui-ci. Ils b&eacute;n&eacute;ficient au contraire de l'augmentation des achats en GMS.</p><p>Quelles esp&egrave;ces de volailles sont consomm&eacute;es ? En ce d&eacute;but de confinement, les achats ont surtout port&eacute; sur les produits de 1re n&eacute;cessit&eacute; (volaille et dinde), beaucoup moins sur les volailles plus &eacute;labor&eacute;es (canard, pintade, caille, pigeon...). D'o&ugrave; du stockage pour certaines productions et un flux tendu pour d'autres.</p><p>En cas d'engorgement de certaines productions, les vides sanitaires seraient allong&eacute;s d'o&ugrave; une r&eacute;percussion sur les marges des &eacute;leveurs.</p><p>C&ocirc;t&eacute; main-d'&oelig;uvre, le probl&egrave;me pour l'amont pourrait venir d'une p&eacute;nurie dans les services de ramassage. Les &eacute;quipes doivent justifier de circuler &agrave; plusieurs dans des v&eacute;hicules. Il faut aussi qu'ils puissent se procurer des masques pour se prot&eacute;ger d'une part des poussi&egrave;res, d'autre part du covid-19.</p><p>Dans l'aval, les industriels s'inqui&egrave;tent eux d'un possible manque de personnel dans les abattoirs. Dans ce cas, les dur&eacute;es d'&eacute;levage pourraient s'allonger, en particulier pour les dindes, plus faciles &agrave; stocker sur pied que les poulets.</p><p>Au-del&agrave; de l'urgence imm&eacute;diate, la question est de savoir comment adapter les plannings de production pour les faire coller &agrave; la consommation alors que la dur&eacute;e globale du confinement est pour l'instant tr&egrave;s hypoth&eacute;tique. Pour des animaux mis en place aujourd'hui, la production pourrait arriver sur les &eacute;tals &agrave; la fin du confinement.</p><p>Le poulet export destin&eacute; au Moyen-Orient pourrait souffrir de la chute des cours du p&eacute;trole et du d&eacute;veloppement de l'&eacute;pid&eacute;mie dans cette r&eacute;gion du monde.</p><p>Le covid-19 devrait remettre sur le devant de la sc&egrave;ne la question de l'&eacute;tiquetage de l'origine des produits. La fili&egrave;re volaille fran&ccedil;aise mise sur cette obligation pour appuyer sa reconqu&ecirc;te du march&eacute; de la RHD. L'addition &laquo; confinement + &eacute;tiquetage &raquo; conduira-t-elle au retour de la volaille tricolore dans les sandwichs du midi et sur les plateaux des coll&eacute;giens ?</p><p style="text-align:right;"><em>Anne BRAS-cerfrance</em></p>



Si la consommation de volaille augmente de façon continue depuis les années 2000, les achats des ménages tendent eux à régresser. La croissance est passée par la RHD avec à plus de 80% de la volaille importée de chez nos voisins européens. Le covid-19, en conduisant à fermer tous les lieux de consommation hors domicile, rebat les cartes, au moins temporairement, en matière de types de produits consommés.


Volaille : la fermeture de la restauration hors domicile rebat certaines cartes


<p>Des &eacute;l&eacute;ments semeurs de 95 kg, soit 25 kg de moins que ceux du Maxima 3, positionn&eacute;s sur un ch&acirc;ssis lui-m&ecirc;me all&eacute;g&eacute; d'environ 20 %, sans rien conc&eacute;der &agrave; la pr&eacute;cision de semis : tels sont les arguments du nouvel &eacute;l&eacute;ment semeur Kosma.</p><p>En mati&egrave;re de semis monograine, Kuhn &eacute;tait jusqu'&agrave; pr&eacute;sent bien achaland&eacute;, avec les Planter 3 &agrave; balancier et les Maxima 3 &agrave; parall&eacute;logramme, d&eacute;clin&eacute;s en une multitude de r&eacute;f&eacute;rences s'agissant du ch&acirc;ssis et du nombre de rangs. Le Kosma et son parall&eacute;logramme &eacute;voluent dans les traces du Maxima 3, dont il constitue en quelque sorte une variante all&eacute;g&eacute;e et simplifi&eacute;e (au niveau du renfort de tr&eacute;mie, du support de chasse-mottes et du bloc tasseur arri&egrave;re), et au final plus &eacute;conomique. Kuhn cible des usage annuels compris entre 100 ha et 500 ha, sur des sols bien pr&eacute;par&eacute;s, &agrave; une vitesse d'ex&eacute;cution comprise entre 4 km/h et 8 km/h. La r&eacute;duction de poids&nbsp; et l'attelage compact limitent le porte-a&#768;-faux ainsi que le tassement, notamment dans les terres le&#769;ge&#768;res ou tre&#768;s souffle&#769;es.</p><h2>M&eacute;canique ou &eacute;lectrique</h2><p>Le Kosma est propos&eacute; en 6 rangs sur ch&acirc;ssis t&eacute;lescopique simple (TS) ou double (TD). Il re&ccedil;oit une tr&eacute;mie de fertilisation de 950 l associ&eacute;e &agrave; des enfouisseurs &agrave; disques. Il est &eacute;galement propos&eacute; dans une version repliable (R) m, &eacute;quivalant &agrave; 8 rangs de ma&iuml;s ou 12 rangs &eacute;cart&eacute;s de 45-50 cm.</p><p>Le Kosma est propos&eacute; en standard avec un entrainement m&eacute;canique. En option, l'entrainement &eacute;lectrique offre les fonctionnalit&eacute;s suivantes&nbsp;: r&eacute;glage de la population de semis depuis la cabine, modulation de dose au semis, coupure de rangs automatique par GPS (ou manuelle) &eacute;vitant les recroisements dans les pointes.</p>



Le nouvel élément semeur est une version allégée du Maxima 3, autorisant des semis entre 4 km/h et 8 km/h sur sols bien préparés. Il est proposé en 6 rangs télescopique et 8 rangs repliable, à entrainement mécanique ou électrique.


Kosma, le nouveau semoir monograine de Kuhn


<p><em>"Ce que je sais, pour avoir eu les informations ce matin, c'est que nos concitoyens ont fait cet acte merveilleux d'amour, de patriotisme alimentaire: ils sont all&eacute;s acheter de l'agneau fran&ccedil;ais pour en manger"</em>, a d&eacute;clar&eacute; M. Guillaume, dans l'&eacute;mission Dimanche en politique sur France 3.<em>&nbsp;"Je veux saluer la grande distribution et nos bouchers de quartier qui ont jou&eacute; le jeu. Ils ont mis en valeur dans leurs ventes l'agneau fran&ccedil;ais"</em>, a-t-il dit. Cette ann&eacute;e, <em>"&eacute;videmment, il n'y aura pas les grands banquets, les grands repas de famille, on ne passera pas autant d'agneaux que l'an pass&eacute;, (que) les autres ann&eacute;es"</em>, a constat&eacute; M. Guillaume, tout en se f&eacute;licitant du travail men&eacute; aupr&egrave;s des distributeurs pour limiter la crise.<em>&nbsp;"La r&eacute;action li&eacute;e &agrave; la demande des &eacute;leveurs d'agneaux, au travail commun que nous avons fait (...), aux demandes que j'ai formul&eacute;es &agrave; la grande distribution, fait que finalement, &ccedil;a sera moins dramatique qu'on ne le craignait"</em>, a-t-il assur&eacute;.</p><p>Le ministre a soulign&eacute; que les &eacute;leveurs ovins devront tout de m&ecirc;me &ecirc;tre aid&eacute;s pour faire face &agrave; la crise.<em>&nbsp;"Dans le cadre des demandes que nous avons faites &agrave; l'Union europ&eacute;enne, dans le cadre des aides qu'apportera l'Etat fran&ccedil;ais, &eacute;videmment les &eacute;leveurs d'agneau qui n'auront pas eu la possibilit&eacute; de vendre leurs agneaux seront aid&eacute;s, comme toutes les entreprises fran&ccedil;aises"</em>, a-t-il dit.<em>&nbsp;"Mangeons de l'agneau fran&ccedil;ais, mangeons de la nourriture fran&ccedil;aise"</em>, a conclu Didier Guillaume. L'&eacute;pid&eacute;mie de Covid-19 a entra&icirc;n&eacute; une chute des ventes d'agneaux en France, comme dans de nombreux pays.</p><p>Avril et mai s'annon&ccedil;aient pourtant fastes et devaient constituer 80% des ventes annuelles des &eacute;leveurs ovins fran&ccedil;ais, d'autant qu'exceptionnellement les f&ecirc;tes des trois grandes confessions, juive, chr&eacute;tienne et musulmane, sont concentr&eacute;es sur le calendrier. Les &eacute;leveurs fran&ccedil;ais d&eacute;noncent en outre une <em>"concurrence d&eacute;loyale"</em> du mouton n&eacute;o-z&eacute;landais, vendu, selon eux, en dessous de ses co&ucirc;ts de production, abattu d&egrave;s janvier et transport&eacute; par bateau dans de l'azote liquide pour pouvoir int&eacute;grer le rayon<em>&nbsp;"frais"</em>.</p>



Les consommateurs français ont privilégié l'agneau de France dans leurs achats pour Pâques, s'est félicité dimanche 13 avril le ministre de l'Agriculture Didier Guillaume, estimant que cela contribuait à rendre "moins dramatique" pour les éleveurs nationaux la crise liée au coronavirus.


Pour Pâques, les Français ont privilégié l'agneau français


<p><em>"Je suis favorable &agrave; l'ouverture de tous les march&eacute;s en plein air et de toutes les halles alimentaires"</em>, a d&eacute;clar&eacute; le ministre de l'Agriculture dans l'&eacute;mission Dimanche en politique sur France 3 le 12 avril. <em>"J'appelle les maires de France et les pr&eacute;fets &agrave; inciter &agrave; rouvrir ces march&eacute;s (...) &agrave; condition qu'il y ait le respect des normes sanitaires."</em></p><p>Didier Guillaume a rappel&eacute; que le gouvernement avait &eacute;t&eacute; contraint de fermer les march&eacute;s en France <em>"parce que les mesures de s&eacute;curit&eacute; sanitaire n'&eacute;taient pas mises en application". </em>Depuis, un tiers des march&eacute;s ont rouvert gr&acirc;ce &agrave; des d&eacute;rogations accord&eacute;es par les pr&eacute;fectures ayant jug&eacute; suffisantes les mesures de s&eacute;curit&eacute;.</p><p><em>"Le march&eacute;, c'est le lieu o&ugrave; les personnes &acirc;g&eacute;es notamment vont acheter leurs poireaux, deux pommes de terre, une salade et ils mangent de belle fa&ccedil;on, et puis, surtout, le march&eacute; c'est l'endroit o&ugrave; l'agriculture fran&ccedil;aise passe 30% de sa production de frais, de fruits et l&eacute;gumes"</em>, a affirm&eacute; le ministre.</p><p>Lors de la fermeture en France de toutes les activit&eacute;s non essentielles au fonctionnement du pays le 14 mars dernier, les march&eacute;s alimentaires &eacute;taient d'abord rest&eacute;s ouverts, d&eacute;clar&eacute;s prioritaires comme les supermarch&eacute;s pour nourrir les populations confin&eacute;es. Mais le gouvernement les avait finalement tous ferm&eacute;s le 24 mars pour freiner la contagion, avant d'accorder des autorisations au cas par cas par d&eacute;rogation. Ces r&eacute;ouvertures ont &eacute;t&eacute; permises apr&egrave;s la mise au point d'un guide de bonnes pratiques sanitaires n&eacute;goci&eacute; entre quatre minist&egrave;res (Sant&eacute;, Agriculture, Bercy et Int&eacute;rieur), la f&eacute;d&eacute;ration des march&eacute;s de France, des syndicats agricoles et des organisations de producteurs.</p>



Le ministre de l'Agriculture Didier Guillaume appelle les maires et les préfets à favoriser la réouverture des marchés alimentaires en France quand les mesures de sécurité sanitaires pour contrer l'épidémie de Covid-19 sont respectées.


Le ministre de l'Agriculture appelle maires et préfets à rouvrir les marchés


<p>Le travail agricole est difficilement compatible avec la garde des enfants au domicile. "<em>Nous voulons que les paysans soient inclus sur la liste des professionnels prioritaires pour l'accueil de leurs enfants et puissent se faire remplacer en cas d'arr&ecirc;t de travail pour garde d'enfant"</em>, fait savoir V&eacute;ronique Marchesseau, secr&eacute;taire g&eacute;n&eacute;rale de la Conf&eacute;d&eacute;ration paysanne. Une demande que le syndicat a transmise le 8 avril au gouvernement, accompagn&eacute;e de 24 autres mesures &agrave; prendre<em> "pour assurer la continuit&eacute; de l'activit&eacute; agricole et de l'approvisionnement alimentaire pendant la crise Covid-19, ainsi que la viabilit&eacute; &agrave; terme des fermes".</em></p><p>La probl&eacute;matique de la garde d'enfants dans le monde agricole a aussi &eacute;t&eacute; remont&eacute;e au gouvernement par le S&eacute;nat. Le 10 avril, la commission des affaires &eacute;conomiques du S&eacute;nat a en effet remis au ministre de l'Agriculture un plan de quinze propositions <em>"pour venir en aide aux acteurs agricoles et aux industriels de la fili&egrave;re agroalimentaire pendant la crise"</em>. Parmi ces propositions figure l<em>'"ouverture de places dans les cr&egrave;ches et les &eacute;coles pour les enfants des personnels participant aux activit&eacute;s essentielles, notamment ceux du monde de l'agroalimentaire".</em></p><h2></h2><p><em>"Le taux d'absent&eacute;isme dans les usines alimentaires cro&icirc;t et peut atteindre des niveaux allant jusqu'&agrave; 40%,</em> indique&nbsp;la commission des affaires &eacute;conomiques du S&eacute;nat. <em>Si la tendance se poursuit, des sites n'auront d'autres choix que de ralentir leur production ou de fermer, ce qui posera de graves difficult&eacute;s d'approvisionnement".</em> </p><p>Pour permettre aux parents de disposer de solutions pour garder les enfants,<em> "pourquoi ne pas ouvrir des places de cr&egrave;ches et d'&eacute;coles aux enfants des personnels travaillant &agrave; l'approvisionnement alimentaire des Fran&ccedil;ais ? Tout surcro&icirc;t de charges pour les collectivit&eacute;s territoriales serait port&eacute; par l'&Eacute;tat au titre de la gestion de crise"</em>, pr&eacute;cisele S&eacute;nat.</p><p>Actuellement, les parents exploitants ou salari&eacute;s agricoles qui n'auraient pas d'autre possibilit&eacute; pour la garde de leurs enfants de moins de 16 ans&nbsp;que celle d'&ecirc;tre plac&eacute;s en arr&ecirc;t de travail, peuvent b&eacute;n&eacute;ficier d'un versement exceptionnel d'indemnit&eacute;s journali&egrave;res par la MSA. Un seul parent &agrave; la fois peut se voir d&eacute;livrer un arr&ecirc;t de travail.</p>



Afin d’assurer la continuité de l’activité agricole et de l’approvisionnement alimentaire, des voix s’élèvent pour demander des solutions de garde pour les enfants d’agriculteurs et d’employés de l’agroalimentaire. 


Garde d’enfants : des appels pour inclure les agriculteurs sur la liste des personnels prioritaires

<h2>Environnement</h2><p>Encore aujourd'hui, les activit&eacute;s de vente de produits phytosanitaires et de conseil rel&egrave;vent le plus souvent d'une seule et m&ecirc;me entit&eacute;. A partir du 1er janvier 2021, conform&eacute;ment &agrave; la parution de <strong>la loi Egalim</strong>, cette situation &eacute;volue. En effet, la loi impose une s&eacute;paration capitalistique des structures. Cela signifie plus concr&egrave;tement que des interlocuteurs diff&eacute;rents assureront s&eacute;par&eacute;ment le conseil phytosanitaire <em>(la strat&eacute;gie de lutte, le choix des produits, etc...)</em> et la vente de ces produits.</p><p>Entre les structures de vente et de conseil, un lien capitalistique peut subsister mais il ne devra pas d&eacute;passer 10% de prise de participation. Enfin, elles ne peuvent pas avoir de personnel en commun. La diff&eacute;renciation des activit&eacute;s de vente et de conseil s'accompagne &eacute;galement d'une refonte du conseil. Trois niveaux de conseil voient le jour : il s'agit du diagnostic pr&eacute;alable, du conseil strat&eacute;gique et du conseil sp&eacute;cifique.</p><h2>3 niveaux de conseil : le diagnostic, le conseil strat&eacute;gique et le conseil sp&eacute;cifique</h2><p>Le diagnostic pr&eacute;alable est une analyse globale de l'exploitation agricole et de ses pratiques de traitement. Il porte sur une liste de th&egrave;mes sp&eacute;cifiques qui examinent l'organisation de l'exploitation ainsi que sa strat&eacute;gie de lutte. L'agriculteur en collaboration avec le conseiller ind&eacute;pendant &eacute;laborent ce diagnostic qui demeure valable pendant les 6 ann&eacute;es qui suivent.</p><p>Deuxi&egrave;me &eacute;tape, le conseil strat&eacute;gique est &eacute;galement le fruit d'une collaboration entre l'exploitant et le conseiller ind&eacute;pendant. Ce conseil instaure une strat&eacute;gie de lutte concr&eacute;tis&eacute;e par un plan d'action qui propose un &eacute;ch&eacute;ancier et des modalit&eacute;s de suivi. Pour &ecirc;tre valable, le plan d'action doit faire appara&icirc;tre deux axes prioritaires. Le premier axe propose la r&eacute;duction ou/et la substitution des produits. Quant au second, il doit examiner les m&eacute;thodes alternatives.</p><h2>Argumenter l'usage des produits phytosanitaires</h2><p>Il convient &eacute;galement de noter que toute recommandation de produits phytosanitaires, autre que ceux de biocontr&ocirc;le ou les substances &agrave; faible risque, doit d&eacute;sormais &ecirc;tre argument&eacute;e. L'exploitant, guid&eacute; par le conseiller, doit justifier son choix et renouveler ce document avec une p&eacute;riodicit&eacute; de 2 conseils sur 5 ans espac&eacute;s de 3 ans maximum. A l'inverse, le conseil strat&eacute;gique n'est pas obligatoires pour les exploitations qui utilisent uniquement des produits de biocontr&ocirc;le, qui sont bio ou bien <a href="https://www.cogedis.com/actualites/certification-hve-haute-valeur-environnementale/" target="_blank" title="">certifi&eacute;s HVE</a>.</p><p>Derni&egrave;re &eacute;tape, le conseil sp&eacute;cifique correspond &agrave; la pr&eacute;conisation du traitement phytosanitaire. Sur l'historique des conseils pass&eacute;s, il se base sur la strat&eacute;gie de lutte &eacute;labor&eacute;e lors de l'&eacute;tape pr&eacute;c&eacute;dente. D'un point de vue l&eacute;gal, ce document n'est pas obligatoire, mais il est toujours utile pour l'exploitant qui d&eacute;sire encadrer et limiter son usage de produits phytosanitaires.</p><h2>Quid du Certiphyto ?</h2><p>Compte tenu des r&egrave;gles de p&eacute;riodicit&eacute;, les premiers diagnostics et conseils pourront n'&ecirc;tre r&eacute;alis&eacute;s qu'&agrave; partir de 2023, et ce, m&ecirc;me si la s&eacute;paration de la vente et du conseil doit &ecirc;tre effective en 2021. A compter de cette date, la r&eacute;alisation du conseil strat&eacute;gique sera obligatoire pour pouvoir renouveler le Certiphyto.</p><p>Autrement dit, l'&eacute;ch&eacute;ance du renouvellement du Certiphyto d&eacute;termine le calendrier de mises en &oelig;uvre des diagnostics et conseils strat&eacute;giques. Ainsi, les exploitants auront &agrave; choisir une structure de conseil ind&eacute;pendante pour r&eacute;aliser le diagnostic et le conseil strat&eacute;gique d&egrave;s 2021. Votre gestionnaire peut vous accompagner dans ce choix.</p>


Pour réaliser le diagnostic et le conseil stratégique, les exploitants agricoles doivent se tourner vers une structure de conseil indépendante.

Produits phytosanitaires : la vente et le conseil sont désormais différenciés


<p>Fortes de leur r&eacute;seau &laquo;&nbsp;Bienvenue &agrave; la ferme&nbsp;&raquo;, les Chambres d'agriculture travaillent pour cartographier les producteurs en vente directe et les faire conna&icirc;tre aux consommateurs. Plusieurs Chambres d&eacute;partementales, de la Somme &agrave; l'H&eacute;rault en passant par l'Indre et la Corr&egrave;ze, ont d&eacute;j&agrave; r&eacute;alis&eacute; ces cartes et les partagent via leur site internet et les r&eacute;seaux sociaux. Les Chambres d'Agriculture invitent les producteurs non r&eacute;pertori&eacute;s &agrave; se manifester pour appara&icirc;tre sur les cartes.</p><iframe src="https://www.facebook.com/plugins/post.php?href=https%3A%2F%2Fwww.facebook.com%2FChambreagriculture36%2Fposts%2F1095813490784212&width=500" width="500" height="549" style="border:none;overflow:hidden" scrolling="no" frameborder="0" allowTransparency="true" allow="encrypted-media"></iframe>
<p>Des cartographies r&eacute;gionales sont &eacute;galement en ligne, &agrave; l'instar de celles des r&eacute;gions Occitanie, Auvergne-Rh&ocirc;ne-Alpes, Centre-Val de Loire, Hauts-de-France, Normandie ou Nouvelle-Aquitaine.</p><p>Pour aiguiller les producteurs en difficult&eacute; vers de nouveaux d&eacute;bouch&eacute;s, les Chambres d'agriculture indiquent travailler avec les collectivit&eacute;s pour trouver des d&eacute;bouch&eacute;s suppl&eacute;mentaires : points de vente &eacute;ph&eacute;m&egrave;res, boutiques en ligne, d&eacute;p&ocirc;t vente dans les magasins fermiers mais aussi aupr&egrave;s des commer&ccedil;ants de proximit&eacute; ou des GMS du territoire.</p><p>La Fnab et la Conf&eacute;d&eacute;ration paysanne proposent &eacute;galement, dans un document mis &agrave; jour r&eacute;guli&egrave;rement, les diff&eacute;rentes initiatives mises en &oelig;uvre pour d&eacute;velopper la vente directe. A noter &eacute;galement que de nombreuses plateformes de vente en ligne, d&eacute;j&agrave; existantes ou nouvellement cr&eacute;&eacute;es, peuvent r&eacute;f&eacute;rencer de nouveaux producteurs.</p>



Pages Facebook, sites internet, cartes interactives… les initiatives pour mettre en lien les producteurs et les consommateurs se multiplient. Les agriculteurs en manque de débouchés sont invités à contacter leur Chambre d’agriculture départementale afin de se faire connaître et aiguiller. 


Vente directe : se faire connaître via les Chambres d'agriculture


<p>Depuis le mois de mai 2019, qui &eacute;tait plus frais que la normale (la normale &eacute;tant la moyenne des temp&eacute;ratures sur la p&eacute;riode 1981-2010), la France a connu une suite ininterrompue de mois plus chauds que la moyenne. <em>&laquo;&nbsp;Une premi&egrave;re en France&nbsp;&raquo;</em>, fait savoir M&eacute;t&eacute;o-France dans un billet publi&eacute; le 8 avril. Ainsi, le mois de mars 2020 est le dixi&egrave;me mois cons&eacute;cutif (depuis juin 2019) avec une temp&eacute;rature sup&eacute;rieure &agrave; la moyenne.</p><p><em>&laquo;&nbsp;Une telle s&eacute;rie de 10 mois "chauds" cons&eacute;cutifs &agrave; l'&eacute;chelle du pays est in&eacute;dite&nbsp;depuis le d&eacute;but des mesures en France&nbsp;&raquo;</em>, indique-t-on chez M&eacute;t&eacute;o-France. Sur ces dix mois, la temp&eacute;rature moyenne en France a &eacute;t&eacute; sup&eacute;rieure de 1,72&deg;C par rapport &agrave; la normale.</p><p>D&eacute;j&agrave; en 2018, les temp&eacute;ratures &eacute;taient rest&eacute;es exceptionnellement douces pendant neuf mois cons&eacute;cutifs, d'avril &agrave; d&eacute;cembre. En 2017 ainsi qu'en 2003, la France avait &eacute;galement connu sept mois cons&eacute;cutifs plus chauds que la normale.&nbsp;</p><p>Et au vu des temp&eacute;ratures record enregistr&eacute;es sur une grande partie du pays ces derniers jours, le mois d'avril 2020 pourrait bien venir s'ajouter au palmar&egrave;s. Le 8 avril, des records de temp&eacute;rature maximale pour une premi&egrave;re d&eacute;cade d'avril ont &eacute;t&eacute; battus sur le nord du pays, indique M&eacute;t&eacute;o-France, qui donne quelque exemple de records&nbsp;: 25,3 &deg;C &agrave; Rouen (+12 &deg;C/normale), 24,9 &deg;C &agrave; Lille (+12 &deg;C), 24,5 &deg;C &agrave; Saint-Quentin (Aisne) (+11 &deg;C) ou encore 24,4 &deg;C &agrave; Cambrai (+11&deg;C).</p><p>Cette augmentation du nombre de mois "chauds" est, selon M&eacute;t&eacute;o-France, l'un des indicateurs du r&eacute;chauffement climatique avec la hausse continue des temp&eacute;ratures. <em>"Du d&eacute;but du XX<sup>e</sup>&nbsp;si&egrave;cle jusqu'&agrave; la fin des ann&eacute;es 1970, le nombre de mois &laquo;&nbsp;chauds&nbsp;&raquo; chaque ann&eacute;e &eacute;tait g&eacute;n&eacute;ralement compris entre 2 et 5. Puis, &agrave; partir des ann&eacute;es 1980, le nombre de mois &laquo;&nbsp;chauds&nbsp;&raquo; est souvent sup&eacute;rieur &agrave; 5 par an, atteignant 10 par an en 2018 puis 2019"</em>, fait savoir l'organisme.</p>



Le mois de mars 2020 est le dixième mois consécutif avec une température supérieure à la moyenne en France. Et avec les chaleurs record enregistrées sur une grande partie du pays ces derniers jours, le mois d’avril pourrait bien venir s’ajouter au palmarès.


Météo : 10 mois consécutifs plus chauds que la normale en France


Nos experts suivent au plus près l'évolution de la situation des filières viande et lait dans ce contexte épidémique. Pendant la durée du confinement, Tendances Lait &amp; Viande devient hebdo ! Retrouvez chaque semaine dans des numéros hors-séries spéciaux, créés tout spécialement, leurs analyses actualisées sur les marchés français et européens


Tendances Lait Viande - Hebdo n°2 du 9 avril 2020


<p>L'ordonnance 2020/306 du 25 mars 2020, relative &agrave; la prorogation des d&eacute;lais &eacute;chus pendant la p&eacute;riode d'urgence sanitaire, m&eacute;nage des d&eacute;lais pour toute une s&eacute;rie de dispositions administratives. Le contr&ocirc;le technique des pulv&eacute;risateurs en fait partie. Ainsi, les appareils dont la validit&eacute; de l'inspection est arriv&eacute;e &agrave; &eacute;ch&eacute;ance depuis le 12 mars 2020 voient leur certificat prorog&eacute; de trois mois &agrave; compter de la fin de l'&eacute;tat d'urgence sanitaire. Celle-ci est actuellement fix&eacute;e au 25 mai 2020. Mais selon l'&eacute;volution de la situation, elle est susceptible d'&ecirc;tre avanc&eacute;e ou au contraire repouss&eacute;e, conform&eacute;ment &agrave; la loi 2020-290 du 23 mars 2020. La prorogation vaut aussi pour les contre-visites.</p><h2>Anticiper le rendez-vous</h2><p>En d&eacute;pit de cet am&eacute;nagement, les centres d'inspection des pulv&eacute;risateurs, au nombre d'une petite centaine en France, mobilisant environ 160 inspecteurs de terrain, restent th&eacute;oriquement op&eacute;rationnels en cette p&eacute;riode de confinement. &laquo;&nbsp;<em>Certains&nbsp;le sont effectivement tandis que d'autres ont cess&eacute; temporairement leur activit&eacute;</em>&nbsp;&raquo;, d&eacute;clare Jean-Luc Peres, directeur du Gip Pulv&eacute;s, l'instance de supervision des contr&ocirc;les co-g&eacute;r&eacute;e par les minist&egrave;res de l'Agriculture et de la Transition &eacute;cologique, aux c&ocirc;t&eacute;s de l'APCA, de l'INRAE et de l'Agence fran&ccedil;aise pour la biodiversit&eacute;. &laquo;&nbsp;<em>Dans tous les cas, je conseille aux agriculteurs concern&eacute;s par le renouvellement du contr&ocirc;le de prendre contact avec leur prestataire habituel afin de programmer un rendez-vous&nbsp;&raquo;.</em></p><h2>La contravention, 5 fois le prix du contr&ocirc;le</h2><p>Le contr&ocirc;le p&eacute;riodique des pulv&eacute;risateurs, entr&eacute; en vigueur en 2009, n'est pas &agrave; prendre &agrave; la l&eacute;g&egrave;re. &laquo;&nbsp;<em>Le d&eacute;faut d'inspection est passible d'une contravention pouvant atteindre 1500 euros, auxquels s'ajoute une amputation jusqu'&agrave; 3% des primes Pac</em> &raquo;, rappelle Jean-Luc Peres. &laquo;&nbsp;<em>Selon les pulv&eacute;risateurs en pr&eacute;sence, le prix d'une inspection oscille entre 180 euros et 300 euros, &agrave; r&eacute;aliser tous les cinq ans</em>&nbsp;&raquo;.</p><p>En d&eacute;pit des risques financiers encourus, le Gip Pulv&eacute;s recensait en 2018 un taux de contr&ocirc;le de 56% seulement. On estime &agrave; 285 000 le nombre de pulv&eacute;risateurs en service en France.</p><p>Le 1<sup>er</sup> janvier 2021, la p&eacute;riodicit&eacute; du contr&ocirc;le sera ramen&eacute;e &agrave; trois ans mais la premi&egrave;re inspection d'un appareil neuf interviendra toujours cinq ans apr&egrave;s la date d'achat neuf.</p><aside class="factbox">
    <h2>BON &Agrave; SAVOIR</h2>
    <p>Dans un communiqu&eacute; dat&eacute; du 9 avril, le minist&egrave;re de l&#039;Agriculture indique que les certificats Certiphyto et les certificats de comp&eacute;tence concernant la protection des animaux (CCPA et ACACED), dont la date de fin de validit&eacute; se situe pendant la p&eacute;riode d&#039;&eacute;tat d&#039;urgence augment&eacute;e d&#039;un mois, sont prorog&eacute;s &agrave; l&#039;issue de cette p&eacute;riode dans un d&eacute;lai de deux mois suivant la fin de cette p&eacute;riode.</p>
</aside>




Les appareils dont l’échéance d’inspection obligatoire est arrivée à terme depuis le 12 mars restent valides jusqu'à trois mois après la fin de la période d’urgence sanitaire. Pour rappel, le défaut d’inspection peut être sanctionné d’une contravention pouvant atteindre 1500 € et 3% des primes Pac


La validité des contrôles pulvé prorogée de trois mois


<p>Un carnet qui a vu le jour en septembre 2019, &agrave; l'initiative de Vichy Communaut&eacute;. Au total ce sont 80 producteurs du d&eacute;partement de l'Allier qui y sont r&eacute;f&eacute;renc&eacute;s. Qu'ils soient &eacute;leveurs, producteurs de lait, apiculteurs, mara&icirc;chers, ils ont tous un point communs&nbsp;; l'adh&eacute;sion aux circuits courts.</p><p>D'autres produits, plus insolites, participent &agrave; la richesse de nos territoires comme, par exemple, des &eacute;leveurs d'escargots, de plantes aromatiques ou de safran.</p><p>Vous les retrouverez sur les march&eacute;s bourbonnais, maintenus, en cette p&eacute;riode de confinement ou, tous simplement, chez eux, sur leurs exploitations.</p><p>En cette p&eacute;riode compliqu&eacute;e pour l'&eacute;conomie, achetez leurs produits, c'est aussi les soutenir pour leur avenir.</p><p>Un guide complet, &agrave; t&eacute;l&eacute;charger sur le site de Vichy Communaut&eacute;&nbsp;:</p><p>https://www.vichy-communaute.fr/wp-content/uploads/2019/09/CarnetProducteursLocaux2020-page_bd.pdf</p>



Les producteurs locaux sont nombreux en Bourbonnais et quoi de mieux qu’un guide pour les trouver, les contacter.


Un guide pour mettre en valeur les produits locaux !


<p style="text-align:justify;">La restauration, chez Sicaba,repr&eacute;sente 45 % de l'activit&eacute; &eacute;conomique de l'entreprise (restauration collective : 32 % et restauration commerciale : 13 %). Install&eacute;e &agrave; Bourbon-l'Archambault, elle subit de plein fouet les mesures de confinement li&eacute;es, en premiers lieux, &agrave; la fermeture des &eacute;tablissements scolaires. &Agrave; ce jour, ce sont 125 salari&eacute;s qui assurent le bon fonctionnement de la structure au niveau de la transformation mais aussi de la livraison. Une entreprise florissante, d'envergure nationale, qui rayonne d&eacute;sormais au-del&agrave; des fronti&egrave;res fran&ccedil;aises (3 % de laproduction &agrave; l'export) avec un chiffre d'affaires de 31 millions d'euros.</p><p style="text-align:justify;"><strong>R&eacute;duction des abattages</strong></p><p style="text-align:justify;">D&egrave;s l'annonce du Pr&eacute;sident de la R&eacute;publique, le jeudi 12 mars au soir, la Sicaba a suspendu toutes les pr&eacute;parations &agrave; destination de la restauration collective pour &eacute;viter de livrer inutilement et de r&eacute;ceptionner des retours de marchandises. Autre cons&eacute;quence in&eacute;vitable, la r&eacute;duction des abattages d'animaux, comme l'indique Luc Mary, directeur de la Sicaba : &laquo; L'abattage &eacute;tait actif sur cinq jours par semaine. Nous avons d&ucirc; le r&eacute;duire &agrave; trois jours. Au lieu de tuer 110 bovins, nous n'en tuons plus que 60 par semaine &raquo;. La Sicaba a donc redirig&eacute; sa production pour r&eacute;pondre &agrave; la demande des autres clients qui ont surperform&eacute; jusqu'au mardi 17 mars,midi, heure de la mise en place du confinement national ordonn&eacute; par le gouvernement d'&Eacute;douard Philippe. Une situation qui s'est traduite par un ph&eacute;nom&egrave;ne de surapprovisionnement de la population dans les magasins afin de constituer d'importants stocks de nourriture. Une situation qui s'est instantan&eacute;ment invers&eacute;e le mardi apr&egrave;s-midi avec des ventes tr&egrave;s disparates.</p><p style="text-align:justify;"><strong>Difficult&eacute;s &agrave; maintenir les lignes de production</strong></p><p style="text-align:justify;">Une gestion du personnel qui devient de plus en plus compliqu&eacute;e &agrave; mettre en oeuvre et qui &eacute;volue chaque jour pour Luc Mary : &laquo; Nous faisons face &agrave; des arr&ecirc;ts maladie et des obligations de gardes d'enfants. Un manque de personnel qui se traduit par des lignes de productions difficiles &agrave; maintenir &raquo;. Avec le prolongement de la p&eacute;riode de confinement, l'entreprise bourbonnaise devra s'adapter pour pouvoir produire encore et se maintenir en &eacute;tat de fonctionner. Une strat&eacute;gie &agrave; mettre en oeuvre, au jour le jour, pour Luc Mary : &laquo; Avec les vacances scolaires, tr&egrave;s clairement nous avions int&eacute;gr&eacute; que nos ventes ne seraient pas formidables fin avril mais avec une reprise d&eacute;but mai. En revanche, avec les f&ecirc;tes de P&acirc;ques, nous aurons forc&eacute;ment une r&eacute;duction de la vente de viande d'agneau et de b&ecirc;tes de concours &raquo;. L'&eacute;quipe dirigeante qui est en train d'&eacute;tablir des plans pr&eacute;visionnels en incluant les outils que l'&Eacute;tat fran&ccedil;ais mettra &agrave; sa disposition, notamment des solutions bancaires, face aux charges salariales pour &ecirc;tre pr&ecirc;t &agrave; repartir d&egrave;s que possible. Sicaba qui pr&eacute;voit, sur les mois de mars et d'avril, une r&eacute;duction de 50 &agrave; 60 % de son activit&eacute;. Privil&eacute;gier les fili&egrave;res de qualit&eacute; face &agrave; la crise, Sicaba va miser, avec ses adh&eacute;rents, sur ses fili&egrave;res de qualit&eacute; comme les label rouge et AB. Une mesure qui ne sera pas sans cons&eacute;quence pour les &eacute;leveurs qui devront freiner l'alimentation de leur b&eacute;tail pour &eacute;taler les abattages sur l'ensemble du mois d'avril pour faire face &agrave; une consommation en baisse de la client&egrave;le.</p><p style="text-align:justify;"><strong>&laquo; Aider les producteurs en mangeant local &raquo;</strong></p><p style="text-align:justify;">Une crise sanitaire et des mesures de confinement qui mettent &agrave; maltoute une fili&egrave;re.&nbsp;Sicaba qui esp&egrave;re un soutien des producteurs de la part des consommateurs, en consommant local. Un &eacute;tat d'esprit soutenu par Luc Mary : &laquo; Si tout le monde mange un morceau d'agneau bourbonnais &agrave; l'occasion des f&ecirc;tes de P&acirc;ques,les &eacute;leveurs en seront d'autant plus soutenus &raquo;.</p><p style="text-align:justify;"><em>S&Eacute;BASTIEN JOLY, L'ALLIER AGRICOLE</em></p>



Seul abattoir de l’Allier agréé pour l’abattage des viandes signes sous officiels de qualité, agneau label rouge, bœuf charolais label rouge, agneau du Bourbonnais IGP et Bœuf Charolais du Bourbonnais IGP, la Sicaba adapte sa chaîne de production.


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