Le projet de l'Institut national de l'origine et de la qualit&eacute; (Inao) "met aujourd'hui en p&eacute;ril l'appellation bourgogne et ses producteurs", d&eacute;noncent le Syndicat des Bourgognes et la Conf&eacute;d&eacute;ration des Appellations et Vignerons de Bourgogne dans un communiqu&eacute;. Selon eux, la r&eacute;vision propos&eacute;e am&egrave;nerait &agrave; "sortir 64 communes de Bourgogne de l'aire de production de l'AOC bourgogne tout en conservant la moiti&eacute; des communes" du Beaujolais qui peuvent aujourd'hui pr&eacute;tendre &agrave; l'appellation, sur 386 communes qui composent la Bourgogne viticole. "Les secteurs de Chablis, de Dijon (...) et du nord de la C&ocirc;te d'Or n'auraient plus la possibilit&eacute; de produire du bourgogne" tandis que "de nombreuses communes du Beaujolais pourraient (...) produire des vins d'appellation bourgogne", poursuit le communiqu&eacute;. "Les enjeux sont &eacute;normes pour toutes les appellations de Bourgogne avec des risques &eacute;conomiques av&eacute;r&eacute;s pour l'ensemble des vins bourgognes ainsi qu'une d&eacute;localisation de la production", s'inqui&egrave;tent les vignerons, qui disent vouloir "&eacute;viter l'amalgame entre deux r&eacute;gions viticoles historiquement distinctes".<h2></h2>Les professionnels du vin rel&egrave;vent "l'absence d'&eacute;coute de l'Inao", m&ecirc;me s'ils reconnaissent que "la Bourgogne n'a jamais achev&eacute; son travail de d&eacute;limitation initi&eacute; en 1937", une situation "devenue aujourd'hui probl&eacute;matique". "Aujourd'hui on est dans la phase d'&eacute;tude", a temp&eacute;r&eacute; aupr&egrave;s de l'AFP Gilles Flutet, responsable du service Territoires et D&eacute;limitation de l'Inao. "Ce n'est qu'un projet qui sera pr&eacute;sent&eacute; au comit&eacute; national 6 f&eacute;vrier".&nbsp;S'il &eacute;tait adopt&eacute;, le nouveau d&eacute;coupage n'entrerait pas en vigueur imm&eacute;diatement, a-t-il encore pr&eacute;cis&eacute;: une proc&eacute;dure de consultation publique de deux mois s'ouvrirait. "Toutes les r&eacute;clamations seraient alors &eacute;tudi&eacute;es par les experts", affirme-t-il. "Les experts ont pour mission de d&eacute;finir ce qu'est la Bourgogne viticole", et se basent sur des &eacute;l&eacute;ments "li&eacute;s au milieu naturel, mais aussi aux pratiques et usages", a fait valoir M. Flutet, soulignant que d'autres appellations comme le coteaux bourguignons ou le cr&eacute;mant de Bourgogne n'&eacute;tait pas concern&eacute;es par ce projet. Un rassemblement des vignerons de Bourgogne est pr&eacute;vu le 6 f&eacute;vrier devant le si&egrave;ge de l'Inao &agrave; Montreuil (Seine-Saint-Denis) et une p&eacute;tition "d&eacute;fendant les identit&eacute;s du Beaujolais et de la Bourgogne" avait recueilli vendredi soir plus de 1.700 signatures.


Les viticulteurs bourguignons ont affiché vendredi leur "colère" contre l'Inao, qui gère les appellations agricoles françaises, au sujet d'un projet de révision de l'aire d'appellation géographique de l'AOC bourgogne, qui exclurait "des secteurs entiers de la Bourgogne historique".


"Colère" des viticulteurs bourguignons contre l'Inao sur un projet de révision de l'AOC Bourgogne


Chaque semaine FranceAgriMer effectue un suivi précis de l'évolution des marchés ; bovins, ovins et porcins et publie des informations de conjoncture.Voir la pièce jointe : Semaine 03 (du 13 janvier 2020 au 19 janvier 2020)


Elevage : retrouvez l'analyse hebdomadaire par France AgriMer semaine 3

Apr&egrave;s plusieurs ann&eacute;es d'exp&eacute;rience professionnelle, ils se sont remis aux &eacute;tudes. Non pas sur les bancs d'&eacute;cole, mais dans des fermes n&eacute;erlandaises, des salons agricoles allemands ou encore des laboratoires de recherche am&eacute;ricains. Chaque ann&eacute;e, gr&acirc;ce &agrave; l'association Nuffield France, trois laur&eacute;ats du monde agricole re&ccedil;oivent une bourse leur permettant de voyager dans le monde entier, de rencontrer des professionnels de tous les pays et d'approfondir un sujet qui leur tient &agrave; c&oelig;ur. Le tout en poursuivant leur activit&eacute; professionnelle en tant que salari&eacute; ou exploitant agricole. Ces jeunes agriculteurs-explorateurs reviennent en France enrichis par cette exp&eacute;rience et publient un rapport d'&eacute;tudes tr&egrave;s fourni et en acc&egrave;s libre.Le 21 janvier, au si&egrave;ge de l'Assembl&eacute;e permanente des Chambres d'agricultures (APCA) &agrave; Paris, Julien H&eacute;rault, Guillaume Milard et Vincent Gallard, laur&eacute;ats en 2018, &eacute;taient venus raconter leur exp&eacute;rience et pr&eacute;senter les sujets sur lesquels ils ont travaill&eacute; pendant deux ans.<h2></h2>Agriculteur dans les Deux-S&egrave;vres et conseiller ind&eacute;pendant en machinisme, Julien H&eacute;rault s'est pos&eacute; cette question&nbsp;: comment optimiser son investissement en mat&eacute;riel agricole&nbsp;? &laquo;&nbsp;En France, on est toujours montr&eacute; comme un mauvais &eacute;l&egrave;ve concernant nos charges de m&eacute;canisation, constate-t-il. Je me suis demand&eacute; comment faire pour am&eacute;liorer les strat&eacute;gies d'investissement&nbsp;sur les exploitations &raquo;. Apr&egrave;s des recherches qui l'ont men&eacute; en Ecosse, aux Etats-Unis, en Allemagne et en Angleterre, il a d&eacute;velopp&eacute; un outil simple permettant de dimensionner la taille des mat&eacute;riels en fonction des &laquo;&nbsp;jours agronomiquement disponibles&nbsp;&raquo; sur la zone g&eacute;ographique des exploitations.&laquo;&nbsp;Mais attention, rappelle-t-il&nbsp;:&nbsp;l'achat de technologies doit &ecirc;tre justifi&eacute;e par une plus-value technique ou agronomique. La cl&eacute; de la rentabilit&eacute; ne sera pas uniquement dans la diminution des charges de m&eacute;canisation, elle sera plut&ocirc;t sur la diff&eacute;rentiation de l'offre et de la production&nbsp;&raquo;.<h2></h2>Am&eacute;liorer la plus-value des produits a aussi &eacute;t&eacute; au c&oelig;ur de l'&eacute;tude de Guillaume Milard, c&eacute;r&eacute;alier dans la Ni&egrave;vre, qui a cherch&eacute; &agrave; comparer la qualit&eacute; nutritionnelle des grains produits en syst&egrave;me labour traditionnel et en agriculture de conservation des sols (ACS). Suite &agrave; ses investigations, la piste de teneurs en antioxydants plus &eacute;lev&eacute;s dans les plantes cultiv&eacute;es en ACS se d&eacute;gage. Il a rencontr&eacute; plusieurs chercheurs qui travaillent sur ce sujet et dont les travaux sont en cours.&laquo;&nbsp;Force est de constater, en t&eacute;moigne l'&eacute;chec de labels comme "Terre vivante" au Qu&eacute;bec, que les b&eacute;n&eacute;fices agro-environnementaux engendr&eacute;s par l'agriculture de conservation des sols ne suffisent pas &agrave; cr&eacute;er une valeur ajout&eacute;e &agrave; nos produits, relate-t-il. En revanche, montrer que ce syst&egrave;me de production peut am&eacute;liorer la qualit&eacute; nutritionnelle des grains serait une meilleure base de communication, voire de certification, pour permettre une meilleure valorisation &eacute;conomique&nbsp;&raquo;.<h2></h2>Cr&eacute;er de la valeur et se d&eacute;marquer gr&acirc;ce &agrave; des produits fermiers originaux a aussi &eacute;t&eacute; un fil rouge pour Vincent Gallard, conseiller chez Bel et en cours d'installation sur une ferme laiti&egrave;re. Gr&acirc;ce &agrave; sa bourse Nuffield, il a &eacute;tudi&eacute; la faisabilit&eacute; &eacute;conomique et technique d'une laiterie mobile. &laquo; Pour un &eacute;leveur, la vente directe de produits laitiers implique un investissement important dans du mat&eacute;riel parfois peu utilis&eacute;, explique-t-il. L'id&eacute;e d'une laiterie mobile permettrait de d&eacute;l&eacute;guer la transformation tout en conservant la commercialisation&nbsp;&raquo;.Son &eacute;tude, qui l'a men&eacute; des Pays-Bas &agrave; l'Italie, lui a permis de d&eacute;tailler tr&egrave;s pr&eacute;cis&eacute;ment le business-plan d'une laiterie mobile rentable. Au volant d'un utilitaire am&eacute;nag&eacute;, &laquo;&nbsp;l'artisan fromager ambulant&nbsp;&raquo; se d&eacute;placerait sur plusieurs fermes et transformerait des produits &agrave; valeur ajout&eacute;e comme la mozzarella ou la confiture de lait. &laquo;&nbsp;Ce type de service pourrait s'adresser &agrave; des producteurs voulant &eacute;tendre leur gamme sur des produits dont ils ne ma&icirc;trisent pas la transformation ou dont ils n'ont pas le mat&eacute;riel&nbsp;&raquo;, indique Vincent Gallard.<h2></h2>Le lien et la transmission&nbsp;sont deux valeurs qui animent l'esprit du r&eacute;seau Nuffield.&nbsp;&laquo;&nbsp;Nuffield est un v&eacute;ritable enjeu pour cr&eacute;er de la valeur dans l'agriculture fran&ccedil;aise&nbsp;&raquo;, estime Maximin Charpentier, pr&eacute;sident de la Chambre d'agriculture de la r&eacute;gion Grand Est. Si chaque d&eacute;partement pouvait pr&eacute;senter un candidat &agrave; la bourse Nuffield, cela pourrait v&eacute;ritablement faire bouger les choses&nbsp;&raquo;. Sans compter que si les voyages forgent la jeunesse, ils permettent aussi de comparer les agricultures et de se d&eacute;faire de certaines id&eacute;es re&ccedil;ues. Comme en t&eacute;moigne un ancien laur&eacute;at de la bourse Nuffield&nbsp;: &laquo;&nbsp;Aller voir ce qui se fait ailleurs permet aussi de relativiser&nbsp;: tout ne va pas si mal en France&nbsp;&raquo;.


Grâce au réseau Nuffield, de jeunes agriculteurs partent à l’étranger à la découverte de techniques, de concepts ou de matériels pouvant venir enrichir l’agriculture française. Rencontre avec trois « agriculteurs-explorateurs » ayant mené chacun des sujets de recherche inspirants. 


Quand les agriculteurs deviennent explorateurs 

"Le pr&eacute;sident de la R&eacute;publique (Emmanuel Macron) a parl&eacute; d'exception alimentaire fran&ccedil;aise la semaine derni&egrave;re", lors de la remise des prix d'excellence du concours g&eacute;n&eacute;ral agricole au minist&egrave;re de l'Agriculture, a rapport&eacute; M. Guillaume &agrave; l'occasion de ses voeux &agrave; la presse &agrave; Paris le 23 janvier. "Il y a un conflit Boeing-Airbus (entre les Etats-Unis et l'Union europ&eacute;enne, NDLR), et on (les Etats-Unis) taxe le vin, l'huile et le fromage, c'est scandaleux", a lanc&eacute; le ministre, estimant que l'Europe doit "travailler sur une exception alimentaire et agricole".L'alimentation "ne peut pas &ecirc;tre &eacute;chang&eacute;e dans le commerce mondial comme une simple marchandise", a-t-il soulign&eacute;. "Echanger de l'alimentation contre des voitures et des avions, &ccedil;a n'a aucun sens", a martel&eacute; M. Guillaume, souhaitant trouver "les moyens de sortir les produits agricoles et alimentaires des accords commerciaux et internationaux". "Est-ce que ce sera la m&ecirc;me chose que l'exception culturelle europ&eacute;enne, on n'en sait rien", a ajout&eacute; M. Guillaume.Le Ceta (accord de libre-&eacute;change entre l'Union europ&eacute;enne et le Canada) est d&eacute;j&agrave; entr&eacute; en application, m&ecirc;me s'il n'est pas encore ratifi&eacute;, a-t-il rappel&eacute;. Quant &agrave; l'accord UE-Mercosur (Argentine-Br&eacute;sil-Uruguay-Paraguay), il "ne sera pas sign&eacute;", a r&eacute;affirm&eacute; le ministre. La France a obtenu cette semaine un r&eacute;pit de Washington, alors que les Etats-Unis mena&ccedil;aient d'imposer une nouvelle salve de taxes douani&egrave;res punitives contre des produits agricoles et viticoles, si Paris appliquait unilat&eacute;ralement une taxe sur les g&eacute;ants du num&eacute;rique. Mais une grande partie de la viticulture fran&ccedil;aise subit depuis le 18 octobre une taxe douani&egrave;re am&eacute;ricaine de 25% dans le cadre du conflit commercial Airbus-Boeing.


La France souhaite que l'Europe impose une "exception alimentaire et agricole" dans le commerce mondial pour les futurs traités de libre-échange, afin de sortir ces secteurs des guerres commerciales, affirme le ministre français de l'Agriculture Didier Guillaume.


Commerce international : la France souhaite une "exception alimentaire et agricole"

Un sol moins tass&eacute; de 30 % &agrave; une profondeur de 10 cm par rapport &agrave; la dimension de pneu correspondante. Une capacit&eacute; de traction sup&eacute;rieure de 15 %. Une meillleure stabilit&eacute; dans les pentes raides. Tels sont les arguments du PneuTrac, une solution hybride d&eacute;crite comme combinant les avantages d'un pneu agricole radial en termes d'efficacit&eacute;, de confort et de maniabilit&eacute; avec les atouts de l'empreinte large et de la traction procur&eacute;s par les chenilles. Cette troisi&egrave;me voie, invent&eacute;e de Galileo Wheel &eacute;tait d&eacute;velopp&eacute;e par Mitas depuis 2013. Trelleborg l'a reprise &agrave; son compte en y greffant sur la bande de roulement la technologie ProgressiveTraction &agrave; crampons doubles.<h2>Option</h2>Les tracteurs sp&eacute;cialis&eacute;s de New Holland sont les premiers &agrave; l'&eacute;trenner (option) dans les mensurations suivantes&nbsp;: VF480/65R28 et VF280/70R18. La s&eacute;rie compte quatre mod&egrave;les d'une puissance comprise entre 75 ch et 107 ch propos&eacute;s chacun en trois largeurs, soit 1061 mm pour les T4 V, 1229 mm pour les T4 N et 1380 mm pour les T4 F. Les T4 peuvent &ecirc;tre &eacute;quip&eacute;s de la suspension de pont avant Terraglide, dont la fonction anti-plong&eacute;e emp&ecirc;che les tangages au freinage et &agrave; l'acc&eacute;l&eacute;ration. Le contr&ocirc;le du roulis de l'essieu augmente quant &agrave; lui la stabilit&eacute; du tracteur, &eacute;vitant les oscillations excessives et les risques de renversement lors des travaux dans les d&eacute;vers. En outre, l'utilisateur peut contr&ocirc;ler la hauteur de suspension pour ajuster la garde au sol en fonction des conditions et de la hauteur de l'outil frontal, facilitant au passage l'attelage de ce dernier.


Le PneuTrac est un pneu radial à flanc rigide dont l’empreinte se déploie dans le sens longitudinal grâce à a géométrie en forme d’accordéon. Il est proposé en VF480/65R28 et VF280/70R18.


Les spécialisés de New Holland intronisent le PneuTrac de Trelleborg

"Nous avons les premiers chiffres: en novembre, c'est moins 46% du chiffre d'affaires aux Etats-Unis (-24% en volume) par rapport &agrave; 2018. Les mois de d&eacute;cembre, janvier, seront probablement du m&ecirc;me acabit", a annonc&eacute; jeudi le pr&eacute;sident du Conseil interprofessionnel du vin de Bordeaux (CIVB), Bernard Farges.&nbsp;"C'est une taxe des vins fran&ccedil;ais pour compenser une erreur des pays europ&eacute;ens qui ont subventionn&eacute; Airbus. Nous sommes une victime collat&eacute;rale", a-t-il accus&eacute;, jugeant les cons&eacute;quences "d&eacute;sastreuses".Cette taxe de 25% touche essentiellement les vins non p&eacute;tillants de moins de 14 degr&eacute;s d'alcool, soit des exportations fran&ccedil;aises vers les Etats-Unis repr&eacute;sentant un milliard d'euros en 2018, dont 298 millions d'euros &agrave; Bordeaux. Au niveau national, une baisse de 15% des volumes vendus aux &Eacute;tats-Unis, premier march&eacute; d'exportation, et de 21% en valeur a &eacute;t&eacute; enregistr&eacute;e en novembre. Et la profession s'inqui&egrave;te aussi des menaces de repr&eacute;sailles am&eacute;ricaines si la France d&eacute;cidait finalement de taxer les grandes entreprises du num&eacute;rique &agrave; hauteur de 3% de leur chiffre d'affaires.Paris a d&eacute;cid&eacute; pour l'instant de reporter cette mesure mais&nbsp;"c'est un report, &ccedil;a ne r&egrave;gle en rien ce qui est en cours depuis le 18 octobre. Nous demandons &agrave; l'Etat fran&ccedil;ais, qui a fait un choix industriel que nous ne jugeons pas, un fonds de compensation financi&egrave;re pour maintenir le flux commercial", a d&eacute;clar&eacute; M. Farges.&nbsp;"Les exportateurs doivent baisser de 25% la valeur des produits ou partager la baisse avec leur importateur, certains n'y arrivent pas. C'est un march&eacute; qui se ferme et il faudra des ann&eacute;es pour le rouvrir", a mis en garde M. Farges, &eacute;galement pr&eacute;sident de la Cnaoc, qui regroupe les 17 principales r&eacute;gions viticoles fran&ccedil;aises &agrave; appellation.<h2></h2>Cette conf&eacute;d&eacute;ration, ainsi que la F&eacute;d&eacute;ration des exportateurs de vins et spiritueux (FEVS) ont demand&eacute; mercredi &agrave; l'Assembl&eacute;e nationale un soutien financier de 300 millions d'euros. "Pour soutenir la fili&egrave;re, il est exig&eacute; la cr&eacute;ation d'un fonds de solidarit&eacute; abond&eacute; par l'Etat et l'Union europ&eacute;enne", a aussi exhort&eacute; jeudi soir dans un communiqu&eacute; l'Union viticole de Sa&ocirc;ne-et-Loire, pr&eacute;cisant avoir adress&eacute; un courrier en ce sens &agrave; leurs parlementaires. Ils demandent &agrave; leurs &eacute;lus "de monter fortement au cr&eacute;neau sur ce sujet, pour d&eacute;fendre les int&eacute;r&ecirc;ts vitaux des viticulteurs" alors que le vignoble bourguignon est "tr&egrave;s largement d&eacute;pendant de l'export", ont-ils pr&eacute;cis&eacute;.Les repr&eacute;sentants de la fili&egrave;re bordelaise ont pr&eacute;vu de rencontrer lundi les d&eacute;put&eacute;s de Gironde et les pr&eacute;sidents de communaut&eacute;s de communes &agrave; Bordeaux "pour leur parler de ce sujet, pour mettre la pression sur le gouvernement", selon M. Farges. Les vins de Bordeaux perdent des march&eacute;s depuis 2018 avec une baisse des ventes de 15%, aliment&eacute;e par des conditions climatiques d&eacute;favorables, en particulier avec le gel de 2017, un march&eacute; chinois, le premier &agrave; l'export, en r&eacute;gression et des inqui&eacute;tudes li&eacute;es au Brexit.


Le Bordelais, à l'instar des autres vignobles français, appelle l'Etat à l'aide après avoir accusé en novembre une baisse de 46% en valeur de ses ventes aux Etats-Unis, deuxième marché à l'exportation, une conséquence de l'instauration en octobre d'une taxe américaine liée au conflit Airbus/Boeing.


Taxe Boeing/Airbus: les ventes de vins de Bordeaux s'effondrent aux Etats-Unis

Comme elle le fait depuis plusieurs ann&eacute;es, la FDSEA du Cantal a demand&eacute; que soient r&eacute;unis les comit&eacute;s de pilotage des pays de chasse du territoire cantalien afin que ces derniers se positionnent en faveur d'une prolongation de la chasse aux sangliers sur le mois de f&eacute;vrier. Et ce pour tenter de faire face &agrave; l'accroissement des populations de sangliers et des d&eacute;g&acirc;ts caus&eacute;s sur les cultures et prairies. "Sur certaines commu-nes, les pr&eacute;l&egrave;vements ont d&eacute;j&agrave; tripl&eacute; sur les quatre premiers mois de la campagne", relate Delphine Feyssinier, secr&eacute;taire g&eacute;n&eacute;rale adjointe de la FDSEA en charge du dossier, qui estime essentielle cette r&eacute;gulation. Sur les 14 comit&eacute;s de pays de chasse que compte le d&eacute;partement, 11 se sont r&eacute;unis ce d&eacute;but d'ann&eacute;e dont 8 se sont positionn&eacute;s favorablement &agrave; la poursuite de la chasse en f&eacute;vrier. Ils ont &eacute;t&eacute; suivis en ce sens par deux autres comit&eacute;s portant &agrave; 10 le nombre de pays de chasse engag&eacute;s pour cette prolongation des pr&eacute;l&egrave;vements. "Il est regrettable que certains territoires n'aient pas r&eacute;uni leur comit&eacute; de pays, d&eacute;plore Delphine Feyssinier. Ces comit&eacute;s de pilotage permettent d'avoir tout le monde autour de la table&nbsp;: les chasseurs, les agriculteurs, les forestiers, d'&eacute;changer sur la gestion agro-sylvocyn&eacute;g&eacute;tique du territoire. Quand ces comit&eacute;s sont r&eacute;unis, on arrive &agrave; trouver des accords..."<h2>Une "enclave" aberrante </h2>Une absence de concertation qui a notamment conduit &agrave; une situation aberrante sur le pays de chasse Bordure limousine&nbsp;: ce dernier s'est positionn&eacute; contre la prorogation de la chasse "alors m&ecirc;me qu'on y enregistre des d&eacute;g&acirc;ts cons&eacute;quents avec des effectifs d&eacute;j&agrave; tr&egrave;s &eacute;lev&eacute;s". Et cette population pourrait se voir encore confort&eacute;e dans la mesure o&ugrave; l'ensemble des pays de chasse entourant ce territoire ont act&eacute; une chasse prolong&eacute;e en f&eacute;vrier. "Les sangliers ne sont pas b&ecirc;tes, s'ils sont chass&eacute;s tout autour, y compris en Corr&egrave;ze (fermeture de la chasse au 28&#8200;f&eacute;vrier, NDLR), ils vont venir se r&eacute;fugier sur ce territoire&nbsp;!" fait valoir, la responsable agricole. La FDSEA a par cons&eacute;quent demand&eacute; &agrave; la pr&eacute;f&egrave;te que la chasse soit aussi autoris&eacute;e sur ce pays de chasse en f&eacute;vrier dans l'arr&ecirc;t&eacute; qui devrait &ecirc;tre pris sous peu.<aside class="factbox">
 <h2>BON &Agrave; SAVOIR</h2>
 En 1997, le tableau &quot;sangliers&quot; &eacute;tait de 1 200&#8200;individus dans le Cantal et n&#039;a cess&eacute; de grimper depuis (hormis entre 2005&#8200;et 2007) pour atteindre un premier pic en 2011&#8200;&agrave; plus de 2&#8200;600&#8200;individus et des d&eacute;g&acirc;ts estim&eacute;s &agrave; pr&egrave;s de 140&#8200;000&#8200;euros (pour ceux d&eacute;clar&eacute;s).&#8200;Sur la saison 2018-2019, 3&#8200;000&#8200;pr&eacute;l&egrave;ments ont eu lieu.
</aside>


Dix comités de pilotage des pays de chasse se sont positionnés en faveur de la prolongation de la chasse aux sangliers jusque fin février.


Ne pas laisser aux sangliers de refuge  en février

L'Ef&eacute;a regroupe le service Orientation-Insertion-Formation professionnelle, le centre de formation de Nantes, le centre de formation en agro-&eacute;quipement de Nozay, le centre de formation de la Turballe et Agrilia Formation. 
Pour traduire ce changement d'organisation, un nouveau logo, une nouvelle identit&eacute; visuelle et des outils seront d&eacute;ploy&eacute;s progressivement sur tous les outils de communication d'&Eacute;f&eacute;a.<a href="https://formation-pays-de-la-loire.chambres-agriculture.fr/"> Le site Internet est</a> d&eacute;j&agrave; aux couleurs d'&Eacute;f&eacute;a. 
&Eacute;f&eacute;a conserve les engagements et les m&eacute;thodes qui ont fait leurs preuves au sein de la chambre r&eacute;gionale d&rsquo;agriculture : professionnalisme, pragmatisme et apprentissage par l'exp&eacute;rience sur le terrain. 
&nbsp;

C’est désormais sous le nom d'Éféa, Ecole de formation par l'expérience en agriculture, que sont regroupés tous les services liés à la formation de la chambre d’agriculture des Pays de la Loire

Pays de la Loire - Bienvenue à l’Eféa

R&eacute;alis&eacute;e &agrave; partir des donn&eacute;es des adh&eacute;rents Cerfrance Terre d'Allier, Fermoscopie poss&egrave;de de solides r&eacute;f&eacute;rences. Reflet de tendances des march&eacute;s et de l'&eacute;volution de la profession, cette &eacute;tude permet aussi de mesurer l'impact des crises successives et des ph&eacute;nom&egrave;nes climatiques sur les r&eacute;sultats. Fort de ces rep&egrave;res,&nbsp; les entreprises agricoles pourront se comparer, se situer et ainsi, entrevoir leurs marges de progr&egrave;s. Une analyse sur laquelle, Sylvain GIRARD, Pr&eacute;sident de Cerfrance Terre d'Allier, s'appuie&nbsp;: &laquo;&nbsp;Nous avons tous le m&ecirc;me objectif&nbsp;: accompagner le d&eacute;veloppement de nos entreprises. Le dossier &eacute;conomique propos&eacute; par Cerfrance Terre d'Allier permet de vous positionner par rapport &agrave; ces r&eacute;f&eacute;rences. C'est une opportunit&eacute; pour d&eacute;tecter vos pistes d'am&eacute;lioration, et pouvoir vous appuyer sur vos points forts&nbsp;&raquo;. S'adapter aux changements tout en b&eacute;n&eacute;ficiant de la dynamique du progr&egrave;s&nbsp;: un v&eacute;ritable challenge pour les exploitations&nbsp;!La r&eacute;partition des entreprises, issues de notre &eacute;chantillon de 1 575 exploitations, reste stable avec une dominance &eacute;levage allaitant. 86% des exploitations d&eacute;tiennent des bovins viande. Quelles seront donc leurs &eacute;volutions &agrave; terme&nbsp;? Les exploitations devront-elles se sp&eacute;cialiser ou, au contraire, tendre vers la diversification&nbsp;?Du fait de la s&eacute;cheresse, nous sommes cette ann&eacute;e sur une baisse marqu&eacute;e des r&eacute;sultats sur l'ensemble des productions. En effet, les agriculteurs ont d&ucirc; avoir recours &agrave; des achats importants de fourrages, d'aliments mais aussi de paille (alimentaire et liti&egrave;re).Les strat&eacute;gies mises en &oelig;uvre ont &eacute;t&eacute; diff&eacute;rentes d'une exploitation &agrave; l'autre&nbsp;:-&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp; Certains ont pr&eacute;f&eacute;r&eacute; acheter suffisamment de fourrage pour maintenir les ventes, en nombre mais aussi en poids. L'objectif de production est majeur, mais il est n&eacute;cessaire de conna&icirc;tre le co&ucirc;t de production de ces derniers kilos.-&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp; D'autres ont choisi de d&eacute;capitaliser et vendre plus pr&eacute;cocement leurs animaux pour limiter les achats ext&eacute;rieurs. Il faut s'assurer, malgr&eacute; tout, dans cette strat&eacute;gie, de sortir des animaux adapt&eacute;s &agrave; la demande des op&eacute;rateurs fili&egrave;re pour ne pas p&eacute;naliser les prix de vente.La r&eacute;flexion sur l'adaptation aux changements climatiques et aux ann&eacute;es atypiques, nous a paru &ecirc;tre un sujet &agrave; approfondir. C'est pourquoi, nous avons mobilis&eacute; Nathalie VELAY, Responsable du service Etudes et R&eacute;f&eacute;rences de l'Alliance Massif Central, pour nous &eacute;clairer sur cette question. Au travers de l'analyse des comptabilit&eacute;s depuis 2011, elle va nous expliquer les diff&eacute;rentes voies d'adaptation et leurs impacts sur les r&eacute;sultats. Cinq strat&eacute;gies ont pu &ecirc;tre d&eacute;finies&nbsp;:-&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp; l'agrandissement &agrave; cheptel identique,-&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp; la d&eacute;sintensification (r&eacute;duction du cheptel),-&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp; l'intensification,-&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp; l'ajustement-&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp; le non changement.Quelles sont les strat&eacute;gies les mieux adapt&eacute;es &agrave; votre structure&nbsp;?Comme si la situation climatique n'&eacute;tait pas suffisante, les prix, que ce soit pour la viande bovine ou les c&eacute;r&eacute;ales, n'&eacute;taient pas au rendez-vous. La cons&eacute;quence est donc une perte de produits et un surplus de charges, qui induisent une baisse de la marge, une d&eacute;gradation de l'EBE et du r&eacute;sultat. Selon les productions, la baisse est de 12&nbsp;000 &euro; &agrave; 25&nbsp;000 &euro;, c'est autant de revenu disponible qui disparait au d&eacute;triment des pr&eacute;l&egrave;vements priv&eacute;s et/ou de la tr&eacute;sorerie.La production ne permet plus d'assurer tous les besoins&nbsp;: les pr&eacute;l&egrave;vements priv&eacute;s de la famille, les remboursements d'annuit&eacute;s et la constitution d'une &eacute;pargne de pr&eacute;caution. C'est le constat de ces 2 derni&egrave;res ann&eacute;es.Se pose donc la question de la priorit&eacute; des investissements et leur mode de financement. En effet, le rapport annuit&eacute;s / EBE oscille entre 54 % et 88 %. Ce pourcentage atteint un niveau trop &eacute;lev&eacute; et &nbsp;trop risqu&eacute;, surtout lors d'ann&eacute;e comme celle-ci. Au vu de ce graphique, deux questions &eacute;mergent : Est-ce que les exploitations de l'Allier poss&egrave;dent des leviers pour faire progresser leur EBE, sans parler d'augmenter leurs prix de vente ? Faut-il avoir &agrave; terme une autre approche du financement des investissements : &laquo; l'outil de production doit-il appartenir &agrave; l'agriculteur &raquo; ?Cette question fait &eacute;cho &agrave; un ph&eacute;nom&egrave;ne de capitalisation marqu&eacute; et observ&eacute; depuis 10 ans. En effet, les exploitants d&eacute;tenaient en 2018, 80&nbsp;000 &euro; de plus de capitaux qu'en 2007 ... des capitaux qu'il faut financer. Par cons&eacute;quent, on remarque une hausse proportionnelle du taux d'endettement des structures agricoles, passant de 41 % &agrave; 51 % en 2018.Situation financi&egrave;re et analyse de risqueLa force ou la fragilit&eacute; d'une entreprise est la r&eacute;sultante d'une combinaison de facteurs : conjoncturels, choix techniques, investissements, besoins personnels... M&ecirc;me si la situation se stabilise, les exploitations se fragilisent&nbsp;: 30 % des structures sont en situation de risque dont 20 % en &laquo; danger &raquo;. Dans ce cas, un accompagnement sp&eacute;cifique est n&eacute;cessaire, pour trouver d&egrave;s que possible, des solutions avec les principaux cr&eacute;anciers dont les organismes bancaires.Restons positif&nbsp;!Malgr&eacute; tout, 67% des exploitations de notre &eacute;chantillon sont en situation saine, avec des voyants &eacute;conomiques et financiers au vert. C'est ce que nous avons souhait&eacute; montrer au travers de l'analyse des structures les plus performantes. Elles ont un EBE / ha et un EBE / Unit&eacute; de Main d'Oeuvre sup&eacute;rieur &agrave; la moyenne. Ce qui ressort de cette analyse est la capacit&eacute; pour ces exploitants &agrave; g&eacute;n&eacute;rer du produit sans engager de charges op&eacute;rationnelles suppl&eacute;mentaires soit&nbsp;au travers :-&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp; de la valorisation (contrats ...)-&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp; de la conduite via une bonne technicit&eacute; (peu de pertes, pas d'animaux improductifs ...).Ces exploitants ont aussi une productivit&eacute; plus importante&nbsp;:-&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp; productivit&eacute; du travail tout d'abord avec + 13 v&ecirc;lages / UMO ou + 70&nbsp;000 litres de lait produit / UMO-&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp; mais aussi une meilleure productivit&eacute; animale&nbsp;: + 50 agneaux vendus avec un effectif de brebis moindre pour les plus performants.De plus, ces exploitations ont engag&eacute; un travail de fond sur la conduite alimentaire pour optimiser et permettre une efficacit&eacute; du syst&egrave;me dans son ensemble. Enfin, l'un des leviers &agrave; mobiliser pour limiter les charges fixes est le calibrage des investissements et plus particuli&egrave;rement le parc mat&eacute;riel.Il existe encore des axes de travail, des strat&eacute;gies &agrave; engager &agrave; la fois sur la r&eacute;duction des charges mais aussi et surtout sur la recherche de produit et de valeur-ajout&eacute;e. Nous sommes l&agrave; pour vous accompagner, individuellement ou collectivement sur ces r&eacute;flexions. N'h&eacute;sitez pas &agrave; contacter vos interlocuteurs Cerfrance Terre d'Allier.Sabine Michel et S&eacute;bastien Joly


C’est un véritable observatoire économique des exploitations agricoles de l’Allier que Cerfrance Terre d’Allier présente chaque année. Une étude complète établie grâce à des données précises, collectées auprès des adhérents.


Fermoscopie 2019 : « Donner du sens à ses chiffres, pour s’adapter au changement »

Avec un contexte r&eacute;glementaire, politique et soci&eacute;tal en forte &eacute;volution, le march&eacute; des produits phytopharmaceutiques est oblig&eacute; de se r&eacute;inventer. &laquo;&nbsp;Pour nous c'est important d'avoir une tendance (...) et d'en mesurer la faisabilit&eacute;&nbsp;&raquo; d&eacute;clare Eug&eacute;nia Pommaret, directrice g&eacute;n&eacute;rale de l'UIPP. Et pour mieux identifier et comprendre les facteurs de modification, l'association a command&eacute; une &eacute;tude sur les tendances du march&eacute; pour les 5 prochaines ann&eacute;es, men&eacute;e en 2019 par le cabinet Alcimed aupr&egrave;s d'experts du monde agricole (instituts, machinistes...). Et d'apr&egrave;s ces derniers,&nbsp; &laquo; ce sont essentiellement le contexte r&egrave;glementaire et les politiques publiques&nbsp;&raquo; qui pourraient impacter le march&eacute;.En effet, les &eacute;volutions en France et en Europe au cours des derni&egrave;res ann&eacute;es ont provoqu&eacute; le retrait de nombreux produits dans un temps r&eacute;duit.&nbsp; Pour Eug&eacute;nia Pommaret&nbsp;on est face &agrave; un appauvrissement de l'offre &laquo;&nbsp;qui provoque des impasses techniques pour certaines productions. &raquo; Certaines comme les asperges, les carottes des sables ou encore certains fruits rouges pourraient m&ecirc;me disparaitre. Pour le cabinet Alcimed, les politiques publiques comme Ecophyto, Ambition bio, Egalim ou encore la future PAC impacteront &agrave; la hausse la part des produits de biocontr&ocirc;le et ceux utilis&eacute;s en agriculture biologique. Cette tendance devrait &ecirc;tre plus marqu&eacute;e encore en viticulture avec la mont&eacute;e en puissance de la certification Haute Valeur Environnementale (HVE).<h2>Progression du d&eacute;sherbage m&eacute;canique</h2>Autre &eacute;l&eacute;ment d&eacute;terminant pour le march&eacute; des produits phytos dans les ann&eacute;es &agrave; venir&nbsp;: les nouvelles technologies. &laquo;&nbsp;Utiliser la bonne quantit&eacute; de produit au moment opportun est devenu un enjeu pour chaque agriculteur&nbsp;&raquo; insiste l'UIPP qui pointe le mat&eacute;riel comme levier d'action. En effet, pouss&eacute; par la r&eacute;glementation et les nouvelles labellisations (LabelPulv&eacute;), les pratiques agricoles &eacute;voluent vers des usages de pr&eacute;cision. Cependant, des freins existent. Pour Eug&eacute;nia Pommaret&nbsp;&laquo; le co&ucirc;t et le manque d'accompagnement &raquo; pourraient limiter les investissements. Enfin d'apr&egrave;s l'&eacute;tude, la g&eacute;n&eacute;ralisation du big data et de la robotique sera tr&egrave;s progressive et n'impactera que faiblement le march&eacute; dans les 5 ans &agrave; venir. Mais pour l'UIPP se sont&nbsp;&laquo; des &eacute;l&eacute;ments tr&egrave;s prometteurs et tout &agrave; fait en phase avec le contrat de solutions que nous soutenons.&raquo;Le d&eacute;sherbage m&eacute;canique devrait, quant &agrave; lui, &laquo;&nbsp;rapidement se d&eacute;velopper&nbsp;&raquo; pouss&eacute; par Ecophyto, les CEPP et d'autres, mais aussi en raison des faibles quantit&eacute;s de solutions disponibles qui pourraient conduire &agrave; des r&eacute;sistances d'adventices. Enfin, d'apr&egrave;s les interviews d'experts, les vari&eacute;t&eacute;s tol&eacute;rantes et r&eacute;sistantes sont de plus en plus pl&eacute;biscit&eacute;es par les agriculteurs. &laquo;&nbsp;Leur d&eacute;veloppement d&eacute;pendra majoritairement de l'offre mise sur le march&eacute; par les intervenants du march&eacute; semencier&nbsp;&raquo; pr&eacute;cise l'&eacute;tude.


A l’occasion de sa conférence de presse annuelle, mercredi 15 janvier, l’Union des Industriels de la Protection des Plantes a présenté une projection à 5 ans des évolutions du marché des produits phytopharmaceutiques. 


Produits phytopharmaceutiques : quelle utilisation dans 5 ans ? 

Le Gigante Pressure est l'un des quatre r&eacute;f&eacute;rences que le constructeur propose en mati&egrave;re de semis direct aux c&ocirc;t&eacute;s des Direttissima, Diretta, DP Pronta. Le Gigante Pressure est un semoir &agrave; disque ouvreur cr&eacute;nel&eacute;, avec roue de jauge et roulette de fermeture, propos&eacute; avec un &eacute;cartement inter-rangs de 15 cm ou 18 cm. Il est dot&eacute; d'une tr&eacute;mie compartiment&eacute;e sous pression et &agrave; double distribution d'une capacit&eacute; de 1.840 litres dans sa version 4 m et de 2.240 litres dans ses versions en 5 m et 6 m. Le constructeur compl&egrave;te le catalogue avec une nouvelle r&eacute;f&eacute;rence en 3 m, avec au choix 17 ou 19 &eacute;l&eacute;ments semeurs.<h2>Trois tr&eacute;mies</h2>Le Gigante Pressure peut par ailleurs &ecirc;tre livr&eacute; avec trois tr&eacute;mies, gr&acirc;ce &agrave; l'adjonction, en premi&egrave;re monte mais aussi en seconde monte, d'une tr&eacute;mie d'une capacit&eacute; de 200 litres. Cette troisie&#768;me tre&#769;mie est situe&#769;e a&#768; l'arrie&#768;re du semoir et ge&#769;ne&#768;re un flux de semences qui est envoye&#769; dans une des deux te&#770;tes de re&#769;partition du semoir avant de finir dans la ligne de semis. Celle-ci peut aussi bien distribuer des petites graines (moutarde, tre&#768;fle, anti-limace, colza, ...) que des grosses graines (le&#769;gumineuses, engrais, ...) ou des me&#769;langes d'espe&#768;ces. Le constructeur acc&egrave;de ainsi &agrave; la demande d'agriculteurs fran&ccedil;ais souhaitant incorporer un fertilisant sur la ligne de semis tout en semant deux espe&#768;ces diffe&#769;rentes typiquement fertiliser le colza tout en semant de la fe&#769;verole un rang sur deux. Jusqu'&agrave; pr&eacute;sent, il &eacute;tait possible de semer deux produits diffe&#769;rents sur l'ensemble des rangs de semis (ble&#769; + fertilisation). En option, une seconde te&#770;te de re&#769;partition offre la possibilite&#769; de diffe&#769;rencier deux lignes de semis et ainsi de semer, par exemple, du colza et des fe&#769;veroles a&#768; deux profondeurs diffe&#769;rentes, a&#768; deux densite&#769;s diffe&#769;rentes et cela sur deux lignes de semis diffe&#769;rentes.


Le Gigante Pressure est désormais proposé en 3 m. La gamme peut recevoir, en première ou en seconde monte, une troisième trémie pressurisée.


Gaspardo complète son offre de semoirs directs

Les derniers chiffres issus des centres de gestion confirment le poids de la m&eacute;canisation en grandes cultures. Ces charges ont atteint un sommet en 2013, avant que les investissements en mat&eacute;riel chutent par manque de revenus. L'ann&eacute;e 2018-2019 marquerait une stabilisation des amortissements. Quant &agrave; la comparaison avec d'autres pays c&eacute;r&eacute;aliers, l'observatoire d'Arvalis montre bien que la France se situe dans le haut de la fourchette concernant les charges de m&eacute;canisation et main d'oeuvre. Sans avoir &agrave; rougir par rapport aux concurrents d'Am&eacute;rique du Nord. Des solutions de partage de mat&eacute;riel existent pour limiter les co&ucirc;ts de m&eacute;canisation, mais elles plafonnent.L'antienne est bien connue, nourrie par ce type d'anecdote : &eacute;tonn&eacute; de voir quatre tracteurs dans une ferme aveyronnaise et non plus deux, un syndicaliste en fait la remarque. L'&eacute;leveur lui r&eacute;pond : &laquo; Comme &ccedil;a, on ne d&eacute;telle pas ! &raquo;. Loin d'&ecirc;tre repr&eacute;sentatif, ce cas entretient l'id&eacute;e d'une surm&eacute;canisation de l'agriculture fran&ccedil;aise. Mythe et r&eacute;alit&eacute; ? Un mythe, aux dires de certains.&laquo; La surm&eacute;canisation, j'en entends parler depuis trente ans. Mais sans rien voir de tangible &raquo;, affirme Jean-Louis Chandelier, directeur &agrave; la FNSEA du d&eacute;partement entreprise et territoires. Une r&eacute;alit&eacute;, &agrave; en croire des rapports officiels. Exemple avec la strat&eacute;gie nationale sur la Pac post 2020, il est &eacute;crit noir sur blanc dans le projet de diagnostic : l'amont agricole a besoin de &laquo; r&eacute;duire les charges d'exploitation, notamment les charges de m&eacute;canisation en favorisant l'investissement dans un cadre collectif &raquo;. Alors, que disent les chiffres? La France se situe bien dans le haut de la fourchette concernant les charges de m&eacute;canisation plus main d'oeuvre, d'apr&egrave;s l'observatoire international d'Arvalis bas&eacute; sur des fermes performantes. Elle affiche 60 &agrave; 70 EUR/t sur ce poste, &agrave; peu pr&egrave;s comme le Canada, les autres exportateurs de bl&eacute; et ma&iuml;s atteignant 30 &agrave; 80 EUR/t. &Agrave; ce jeu, les &Eacute;tats-Unis sont les moins comp&eacute;titifs et la Mer Noire est la plus vertueuse.Fen&ecirc;tre de tir, main d'oeuvreDe l&agrave; &agrave; dire qu'il y a sur-m&eacute;canisation en France, il y a un pas. Les causes de cette forte m&eacute;canisation sont multiples, li&eacute;es au co&ucirc;t de la main d'oeuvre, &agrave; la structure d'exploitation, &agrave; la fiscalit&eacute;. Au calendrier des travaux &eacute;galement : &ecirc;tre bien &eacute;quip&eacute;, c'est pouvoir intervenir &agrave; temps. &laquo; Rien qu'au vu des parcelles plus petites dans l'Hexagone, des fermes plus morcel&eacute;es, le parc de mat&eacute;riel ne peut pas &ecirc;tre le m&ecirc;me qu'aux Etats-Unis, en Argentine ou en Ukraine. &raquo; &laquo; L'agriculteur au Canada ou au nord des Etats-Unis doit tr&egrave;s vite effectuer les semis &raquo; Pour parler de m&eacute;canisation, il faut aussi consid&eacute;rer la main d'oeuvre, juge-t-on chez Arvalis, car l'arbitrage des deux postes est tr&egrave;s li&eacute;. &laquo; L'agriculteur au Canada ou au nord des Etats-Unis doit tr&egrave;s vite effectuer les semis : sa fen&ecirc;tre de tir est r&eacute;duite. Et comme la main d'oeuvre lui co&ucirc;te cher, il pr&eacute;f&egrave;re &ecirc;tre bien pourvu en mat&eacute;riel &raquo;, explique Val&eacute;rie Leveau, responsable Economie et Syst&egrave;mes de production chez Arvalis. C'est l'inverse en Argentine. Au pays des gauchos, la main d'oeuvre est moins on&eacute;reuse, la r&eacute;glementation sociale plus souple. On y observe un parc de mat&eacute;riel r&eacute;duit, par unit&eacute; de surface. D'o&ugrave; un total de charges de m&eacute;canisation plus main d'oeuvre (hors cotisations sociales du chef d'exploitation) inf&eacute;rieur de moiti&eacute; par rapport &agrave; la France, o&ugrave; la &laquo; fen&ecirc;tre de tir &raquo; pour les m&ecirc;mes travaux appara&icirc;t moyenne, selon elle. Au bas de l'&eacute;chelle figurent l'Ukraine, la Russie.Optimisation fiscaleSeule une analyse plus fouill&eacute;e permettrait de d&eacute;celer une surm&eacute;canisation. Une r&eacute;cente &eacute;tude Arvalis-Unigrains explore la question au travers des donn&eacute;es des centres de gestion. En comparant les comptes de plusieurs milliers d'exploitations en c&eacute;r&eacute;ales et ol&eacute;oprot&eacute;agineux sur la p&eacute;riode 2013-15, l'&eacute;tude apporte quelques pistes. Les 20 % ayant les meilleurs co&ucirc;ts de production se distinguent par une productivit&eacute; du travail au moins &eacute;gale &agrave; 1 100 tonnes de bl&eacute; par actif (contre une moyenne autour de 700 t/actif), et des charges de main d'oeuvre et m&eacute;canisation entre 60 et 70 EUR/t (contre 100 EUR/t). Autrement dit, les agriculteurs les plus &eacute;conomes le sont souvent gr&acirc;ce au complexe &laquo;main d'oeuvre/m&eacute;canisation&raquo;. L'&eacute;conomiste d'Arvalis admet que des agriculteurs fran&ccedil;ais investissent trop. Mais sans en faire une g&eacute;n&eacute;ralit&eacute;. &laquo; Le probl&egrave;me, c'est : comment faire des &eacute;conomies d'&eacute;chelle ? &raquo;, explique-t- elle, soulignant la complexit&eacute; du calibrage entre mat&eacute;riel et surface. &laquo; Il y a d'autres options qu'investir mais &ccedil;a n'est pas toujours moins cher.&raquo; &laquo; En France, l'&eacute;volution des investissements en mat&eacute;riel reste tr&egrave;s li&eacute;e au r&eacute;sultat annuel &raquo;Fin du suramortissementLe niveau d'&eacute;quipement peut enfin s'expliquer par de l'optimisation fiscale. Un domaine dans lequel les conseillers ont acquis une r&eacute;putation. &laquo; Il faut arr&ecirc;ter de dire que les centres de gestion poussent &agrave; investir, r&eacute;pond agac&eacute; Marc Varchavsky, responsable du conseil &eacute;conomique chez Cerfrance (centres de gestion). L'agriculteur, en tant que chef d'entreprise, est ma&icirc;tre de ses d&eacute;cisions. Par contre, certains disent &agrave; leur conseiller ne pas vouloir payer d'imp&ocirc;t, m&ecirc;me quand l'exploitation d&eacute;gage du revenu. &raquo; La solution consistait, en pareil cas, &agrave; profiter de dispositions fiscales. Instaur&eacute; par la loi Macron de 2015, le suramortissement permettait de b&eacute;n&eacute;ficier d'une d&eacute;duction exceptionnelle de 40 % de la valeur du bien. Il est aujourd'hui r&eacute;serv&eacute; aux PME industrielles. La r&eacute;forme en 2018 de la fiscalit&eacute; agricole a par ailleurs substitu&eacute; aux d&eacute;ductions pour investissement (DPI) et d&eacute;duction pour al&eacute;as (DPA) un dispositif d'&eacute;pargne de pr&eacute;caution, jug&eacute; plus vertueux. &laquo; En France, l'&eacute;volution des investissements en mat&eacute;riel reste tr&egrave;s li&eacute;e au r&eacute;sultat annuel,estime Marc Varchavsky. C'est une tradition : les agriculteurs ont l'habitude de r&eacute;investir plut&ocirc;t que se r&eacute;mun&eacute;rer davantage. Des fois, &ccedil;a am&egrave;ne du sur&eacute;quipement. Dans les autres pays, le raisonnement est plut&ocirc;t orient&eacute; business et vise &agrave; d&eacute;gager de la valeur. &raquo; &laquo; Il y a d'autres options qu'investir mais &ccedil;a n'est pas toujours moins cher &raquo; M&ecirc;me son de cloche chez les industriels de l'agro&eacute;quipement. &laquo; On ne peut pas dire que le raisonnement &agrave; l'achat est bas&eacute; sur du rationnel, le retour sur investissement &raquo;, confie Alain Savary, directeur g&eacute;n&eacute;ral du syndicat Axema. Des gammes &eacute;conomiques ont m&ecirc;me d&ucirc; &ecirc;tre abandonn&eacute;es par divers constructeurs, au profit de mat&eacute;riels &eacute;quip&eacute;s d'options, selon lui.JCD


Un cliché bien ancré présente l’agriculteur comme étant suréquipé. Posséder un tracteur serait d’abord une question de statut. La stratégie d’exploitation intègre en fait une multitude d’éléments, liés à la main d’oeuvre, la surface cultivée, la perception du risque, la fiscalité.


Vos résultats de recherche

Tous les résultats (17203)

Les actualités (17171)

L'agenda (12)

Les outils (5)

Les guides (15)