Si la notion de &laquo; for&ecirc;t &raquo; appara&icirc;t imm&eacute;diatement aux yeux et &agrave; l'esprit, il n'est pas si ais&eacute; d'en donner une d&eacute;finition pr&eacute;cise. Il en existe plusieurs, qui renvoient toutes &agrave; la pr&eacute;sence d'arbres en formation coh&eacute;rente. Une d&eacute;finition &laquo; de r&eacute;f&eacute;rence &raquo; est celle de l'Inventaire Forestier National et de l'Organisation des Nations Unies :&laquo; La for&ecirc;t est un territoire occupant une superficie d'au moins 50 ares avec des arbres pouvant atteindre une hauteur sup&eacute;rieure &agrave; 5 m &agrave; maturit&eacute; in situ, un couvert bois&eacute; de plus de 10 % et une largeur moyenne d'au moins 20 m&egrave;tres &raquo;. Elle est assez large, et peut &ecirc;tre assez difficile &agrave; appliquer, car elle d&eacute;pend de l'&eacute;chelle d'analyse et du contexte g&eacute;n&eacute;ral. De plus, une formation v&eacute;g&eacute;tale bois&eacute;e &agrave; seulement 10% ne correspond pas &agrave; l'image usuelle d'une &laquo; for&ecirc;t &raquo;.La for&ecirc;t en AuvergneEn Auvergne, les for&ecirc;ts repr&eacute;sentent 28 % du territoire soit 729 000 ha, avec globalement autant de for&ecirc;ts feuillues que r&eacute;sineuses, mais avec une r&eacute;partition in&eacute;gale selon les d&eacute;partements (Allier: 16 %, Cantal : 25 %,&nbsp;Puy-de-D&ocirc;me: 31 %, Haute-Loire :&nbsp;36 %), et plus encore selon les r&eacute;gions foresti&egrave;res (Le Livradois-Forez &eacute;tant tr&egrave;s bois&eacute;, contrairement &agrave; la Limagne). Le rapport entre feuillus et r&eacute;sineux est tr&egrave;s variable de la m&ecirc;me mani&egrave;re (selon les d&eacute;partements et les r&eacute;gions naturelles) : par exemple, les feuillus occupent 85 % des for&ecirc;ts dans l'Allier et 68 % dans le Cantal, mais seulement 18 % en Haute-Loire.&nbsp;Laurent Lathuilli&egrave;re, de l'ONF, compl&egrave;te : &laquo; La for&ecirc;t auvergnate est caract&eacute;ris&eacute;e par une grande diversit&eacute; des conditions climatiques et stationnelles (altitude, substrat, exposition, (micro)topographie...) qui d&eacute;terminent en partie - mais en partie seulement - la r&eacute;partition&nbsp;&laquo; naturelle &raquo; des essences foresti&egrave;res (et des esp&egrave;ces animales et v&eacute;g&eacute;tales associ&eacute;es) &raquo;.&nbsp;Elle rel&egrave;ve aussi d'une grande diversit&eacute; de propri&eacute;taires avec 85 % de for&ecirc;ts priv&eacute;es et 15 % de for&ecirc;ts publiques. Laurent Lathuillli&egrave;re insistant sur le fait qu'&laquo; en r&eacute;sum&eacute;, il existe en Auvergne une grande vari&eacute;t&eacute; de situations qui engendre une multitude de types forestiers, qui font la diversit&eacute; et la richesse des for&ecirc;ts d'Auvergne &raquo;.Une histoire foresti&egrave;reL'histoire foresti&egrave;re de notre pays est tr&egrave;s ancienne. Les for&ecirc;ts que nous observons aujourd'hui sont les h&eacute;riti&egrave;res (ou les descendantes) des for&ecirc;ts des temps anciens ou des reconqu&ecirc;tes sur les espaces d&eacute;frich&eacute;s.Il appara&icirc;t que la surface foresti&egrave;re de la r&eacute;gion a tripl&eacute; en deux si&egrave;cles, et que la plupart des for&ecirc;ts actuelles sont donc&nbsp;&laquo; jeunes &raquo; (moins de 200 ans, premi&egrave;re g&eacute;n&eacute;ration d'arbres). Les for&ecirc;ts plus &laquo; anciennes &raquo; (c'est-&agrave;-dire pr&eacute;sentes depuis plus de 200 ans) sont r&eacute;duites, et ont toutes &eacute;t&eacute; exploit&eacute;es pour les besoins des soci&eacute;t&eacute;s, parfois intens&eacute;ment. Elles ont souvent une origine royale, eccl&eacute;siastique ou communautaire.&nbsp;Cette histoire a constitu&eacute; au fil du temps et des exploitations, des peuplements vari&eacute;s, tant en essence qu'en structure, m&eacute;lang&eacute;s ou monosp&eacute;cifiques, mais aussi marqu&eacute;s par l'action des hommes qui a cr&eacute;&eacute; ainsi des &laquo; sylvo-faci&egrave;s &raquo;. Ils ont tr&egrave;s souvent une valeur de production ligneuse importante, mais aussi une valeur &eacute;cologique ind&eacute;niable, soit en terme de richesse propre, soit en tant qu'&eacute;l&eacute;ment d'une trame bois&eacute;e.Vers une gestion foresti&egrave;re multifonctionnelle ?Le travail du forestier consiste la plupart du temps, et depuis plusieurs si&egrave;cles, &agrave; produire du bois de la meilleure qualit&eacute; possible, tout en pr&eacute;servant le patrimoine naturel et &eacute;cologique des for&ecirc;ts dont il assure la gestion. Les arbres morts, creux, d&eacute;p&eacute;rissants, tordus, etc., ont &eacute;t&eacute; ainsi pendant tr&egrave;s longtemps (et encore fr&eacute;quemment aujourd'hui) enlev&eacute; en &eacute;claircie au profit des plus belles tiges. De plus, le sylviculteur r&eacute;colte les arbres &agrave; leur &acirc;ge optimum technico-&eacute;conomique, qui est toujours bien inf&eacute;rieur &agrave; l'&acirc;ge biologique qu'ils peuvent atteindre. Ainsi pour un ch&ecirc;ne qui peut vivre plus de 600 ans, la r&eacute;colte intervient g&eacute;n&eacute;ralement entre 180 et 210 ans, soit au tiers de son cycle naturel, ce qui ne permet pas l'apparition et le d&eacute;veloppement de l'ensemble des micro-habitats qu'il aurait pu accueillir, avec l'ensemble des cort&egrave;ges associ&eacute;s. Cette action permanente du forestier tend donc &agrave; r&eacute;duire la quantit&eacute; de bois mort pr&eacute;sent en for&ecirc;t, bien que dans le m&ecirc;me temps les surfaces foresti&egrave;res augmentent et de nombreux peuplements gagnent en maturit&eacute;.&nbsp;Des mesures peuvent &eacute;galement &ecirc;tre mises en oeuvre pour adapter les pratiques sylvicoles (travaux, coupes) &agrave; certains enjeux sp&eacute;cifiques. Prenons l'exemple de la for&ecirc;t domaniale des Colettes, dans l'Allier, o&ugrave; des mesures ont &eacute;t&eacute; prises comme le d&eacute;taille Laurent Lathuilli&egrave;re :&nbsp;&laquo;&nbsp; Cette for&ecirc;t abrite une population de Rosalie des Alpes. Outre le maintien de la h&ecirc;traie (ch&ecirc;naie), le maintien d'une trame de vieux bois effective et fonctionnelle (chablis, purges, &icirc;lots de s&eacute;nescence) et la mise en place de tas de bois de grumes de h&ecirc;tre (supports de pontes et de suivis), l'ONF exige des acheteurs de coupes qu'ils enl&egrave;vent toutes les grumes de h&ecirc;tre du secteur &agrave; Rosalie avant le&nbsp;15 juin chaque ann&eacute;e, afin de limiter les &laquo; pertes &raquo; de ponte lorsque les adultes sortent et se reproduisent &raquo;.


La forêt est un milieu qui intéresse, attire ou inquiète, mais ne laisse pas indifférent, qu’il s’agisse du promeneur occasionnel, du forestier ou du naturaliste. Elle peut sembler rester l’un des derniers milieux « naturels », n’apparaissant pas toujours dans sa dimension anthropique et économique. 


Forêt et forestiers, insectes et biodiversité, toute une histoire ! 

GDS Creuse a pour objet &laquo;&nbsp;de contribuer &agrave; l'am&eacute;lioration de l'&eacute;tat sanitaire de toutes les esp&egrave;ces d'animaux d'&eacute;levage&nbsp;&raquo;. Le monde de l'&eacute;levage a connu et connait de profonds changements. Les attentes du citoyen-consommateur en mati&egrave;re de s&eacute;curit&eacute; alimentaire, de bien-&ecirc;tre animal et de respect de l'environnement font que nous vous proposons une adaptation des pratiques pour associer imp&eacute;ratifs techniques, rentabilit&eacute; &eacute;conomique et attentes soci&eacute;tales. Cet article rappelle nos actions sanitaires collectives &agrave; votre disposition pour les diff&eacute;rentes esp&egrave;ces d'animaux d'&eacute;levages avec les apports que vous en retirez en tant qu'adh&eacute;rent GDS.<h2>Etre adh&eacute;rent &agrave; GDS Creuse, c'est b&eacute;n&eacute;ficier des apports sanitaires et &eacute;conomiques des certifications IBR, BVD, varron, SDRP, visna-ma&euml;di...</h2>Avec la DDCSPP, les v&eacute;t&eacute;rinaires et le LDA, nous assurons le suivi des prophylaxies avec la gestion des qualifications et appellations. Notre implication dans les &laquo;&nbsp;prophylaxies&nbsp;&raquo; constitue un de nos m&eacute;tiers premiers depuis 1953. Gr&acirc;ce &agrave; la mobilisation de tous, nos r&eacute;sultats en Creuse sont &eacute;loquents. Nous avons fait partie des six 1ers d&eacute;partements ayant b&eacute;n&eacute;fici&eacute; des all&egrave;gements de prophylaxie bovine et les r&eacute;sultats favorables se poursuivent. Notre tr&egrave;s fort taux de cheptels indemnes IBR constitue un avantage remarquable (cf. article du 06/09/2019). Le plan d'&eacute;radication de la BVD d&eacute;bute avec un fort enjeu &eacute;conomique (cf. article du 11/09/2019). Les &eacute;levages sous apport de garantie paratuberculose repr&eacute;sentent un vivier de reproducteurs avec un atout sanitaire majeur (cf. article du 30/08/2019)...<h2>... d'outils pour la gestion de la priorit&eacute; sanitaire de votre &eacute;levage avec des aides aux visites et aux analyses...</h2>Le bilan sanitaire d'&eacute;levage (BSE) pr&eacute;rempli est un outil incontournable pour un suivi sanitaire coh&eacute;rent et b&eacute;n&eacute;ficier de la prescription sans consultation syst&eacute;matique. Parall&egrave;lement, apr&egrave;s la d&eacute;finition de la priorit&eacute; sanitaire de votre &eacute;levage ou dans le cas de probl&egrave;me sanitaire exceptionnel ou exceptionnellement grave, nous vous proposons, en collaboration avec votre v&eacute;t&eacute;rinaire, un accompagnement technique et financier par l'interm&eacute;diaire de notre boite &agrave; outils pour les diff&eacute;rentes esp&egrave;ces. Les r&eacute;sultats et synth&egrave;ses obtenus suite &agrave; la mise en place de plans de lutte sp&eacute;cifiques &agrave; titre individuel (diarrh&eacute;es n&eacute;onatales, avortements, mortinatalit&eacute; ...) ont permis d'&eacute;laborer des programmes collectifs de pr&eacute;vention. Vous trouverez les diff&eacute;rents outils dans les onglets sp&eacute;cifiques par esp&egrave;ce sur notre site internet www.gdscreuse.fr.<h2>... des apports techniques et financiers du Billet de Garantie Conventionnelle (BGC)...</h2>La bios&eacute;curit&eacute; externe contribue &agrave; emp&ecirc;cher et/ou limiter l'introduction d'agents infectieux dans votre cheptel. L'application d'une m&eacute;thodologie adapt&eacute;e pour vos bovins introduits constitue une base primordiale. Elle s'appuie sur des mesures simples, peu on&eacute;reuses... dont le non-respect peut avoir des cons&eacute;quences catastrophiques&nbsp;! C'est pourquoi nous en avons fait un axe d'action prioritaire avec le BGC qui est un outil technique et financier par lequel le vendeur et l'acheteur s'entendent sur&nbsp;l'annulation possible de la vente en cas de r&eacute;sultats positifs vis &agrave; vis des maladies recherch&eacute;es. Nous prenons en charge pour nos adh&eacute;rents, avec la participation du Conseil D&eacute;partemental, le d&eacute;pistage syst&eacute;matique virologique BVD PCR et 50 % des frais des autres analyses lors de son utilisation.<h2>... du mutualisme (fonds de solidarit&eacute;, tarifs d'analyses pr&eacute;f&eacute;rentiels...)...</h2>Le principe du syst&egrave;me tiers-payant permet d'obtenir pour nos adh&eacute;rents un co&ucirc;t sanitaire r&eacute;duit et ma&icirc;tris&eacute; dans le cadre de notre convention avec le Conseil D&eacute;partemental et des tarifs pr&eacute;f&eacute;rentiels au niveau du LDA d'Ajain, le rapprochement des GDS 23 et 87 pour la r&eacute;alisation des analyses par le LDA d'Ajain a permis une diminution significative des co&ucirc;ts d'analyses depuis le 01/10/2019. Votre cotisation au fonds de solidarit&eacute; bovin vous permet de b&eacute;n&eacute;ficier de la mutuelle sanitaire pour les pertes exceptionnelles en &eacute;levage en mati&egrave;re de BVD (aide &agrave; l'&eacute;limination des IPI), paratuberculose (aide au recontr&ocirc;le), salmonellose ou list&eacute;riose. De plus, elle permet une prise en charge pour les accidents de prophylaxie et certaines saisies abattoir. Le Fonds de Mutualisation Sanitaire des GDS (FMGDS) permet des indemnisations forfaitaires pour certains programmes ou maladies&nbsp;: FCO, tuberculose, besnoitiose, Wohlfahrtia... Toutes ces informations sont disponibles sur le document &laquo;&nbsp;comprendre son appel&nbsp;&raquo; envoy&eacute; avec votre appel de prestation. Le mutualisme repr&eacute;sente une des bases historiques de l'action de GDS Creuse.<h2>... d'une information et de formations adapt&eacute;es suite aux nouveaux besoins</h2>L'efficacit&eacute; de&nbsp;l'information d&eacute;pend de la mobilisation de chacun. Nous &eacute;changeons avec vos 88 d&eacute;l&eacute;gu&eacute;s cantonaux, nous rendons visite &agrave; chaque nouvel install&eacute; avec la remise du ch&eacute;quier sanitaire, nous publions un article hebdomadaire que vous pouvez recevoir via notre lettre d'information, nous envoyons chaque fin d'ann&eacute;e votre GDS Creuse M&eacute;mo... Notre site internet permet d'acc&eacute;der &agrave; l'information souhait&eacute;e. L'utilisation des nouveaux moyens de communication (SMS, lettre d'information...) facilite nos &eacute;changes. Cela va aussi passer par nos rencontres lors des r&eacute;unions d'automne programm&eacute;es du 25 novembre au 04 d&eacute;cembre. D'autre part, des formations sanitaires vous sont propos&eacute;es (cf. article du 23/10/2019).<h2>GDS Creuse, avec &laquo;&nbsp;Le sanitaire... j'adh&egrave;re&nbsp;!&nbsp;&raquo; pour renforcer notre coop&eacute;ration pour un troupeau sain, s&ucirc;r et rentable</h2>GDS Creuse a fait &eacute;voluer son action et continuera &agrave; la faire progresser en fonction des modifications des &eacute;levages, des besoins des &eacute;leveurs et de leur environnement, tout en conservant les bases fondamentales de la lutte collective et sanitaire, indispensables pour sa r&eacute;ussite. D'une lutte contre les maladies contagieuses, nous nous sommes orient&eacute;s vers notre d&eacute;marche plus globale, &laquo;&nbsp;Le sanitaire... j'adh&egrave;re&nbsp;! &raquo;, permettant un renforcement de notre coop&eacute;ration pour un troupeau sain, s&ucirc;r et rentable.<aside class="factbox">
 <h2>BON &Agrave; SAVOIR</h2>
 WebGDS est une application Web o&ugrave; vous retrouvez votre espace priv&eacute; avec une simple connexion internet et des identifiants personnels.&nbsp;
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Action sanitaire collective =&gt; Dans une zone ou un élevage, la gestion sanitaire du cheptel n’est efficace que si elle est collective. Ceci guide GDS Creuse dans ses actions depuis 1953 et se renforce dans le cadre de la région Nouvelle-Aquitaine.


GDS Creuse, l’association sanitaire multi-espèces des éleveurs. « Le sanitaire… j’adhère ! »

Le d&eacute;partement a connu ces 14 derniers mois, une succession d'&eacute;v&egrave;nements climatiques encore jamais observ&eacute;s. Des al&eacute;as qui ont eu la brillante initiative de tomber sur les cultures au pire moment de leur d&eacute;veloppement. S&eacute;cheresse pendant les semis, gel&eacute;es tardives &agrave; la lev&eacute;e, canicule pendant la floraison... Cette combinaison a occasionn&eacute; les cons&eacute;quences que l'on connait et &agrave; chaque fois la m&ecirc;me rengaine : la faute au changement climatique. Oui le climat change et la m&eacute;t&eacute;o s'emballe mais concr&egrave;tement que s'est-il r&eacute;ellement pass&eacute; ? Emmanuel Buisson revient sur ces 14 mois de m&eacute;t&eacute;orologie in&eacute;dite.Nous vivons une s&eacute;cheresse d'une ampleur consid&eacute;rable, certains agriculteurs disent m&ecirc;me qu'elle est pire que 1976 voire que 1947. Est-ce r&eacute;ellement le cas ?Les bilans trimestriels de M&eacute;t&eacute;o France sur juin-juillet-ao&ucirc;t nous permettent de comparer les s&eacute;cheresses. L'&eacute;t&eacute; 2019 est le troisi&egrave;me plus chaud en France depuis le d&eacute;but des relev&eacute;s m&eacute;t&eacute;o. L'&eacute;t&eacute; 2003 reste, en termes de temp&eacute;ratures, le plus s&eacute;v&egrave;re, le plus intense et le plus long avec plus de 15 jours de grosses chaleurs. En 2018, la saison a &eacute;galement &eacute;t&eacute; tr&egrave;s s&eacute;v&egrave;re et tr&egrave;s longue mais d'une moindre intensit&eacute;. Lorsque l'on regarde 1947, la s&eacute;v&eacute;rit&eacute; de la canicule est &eacute;quivalente &agrave; 2018 ainsi que son intensit&eacute;. En revanche, l'&eacute;v&egrave;nement a &eacute;t&eacute; plus court. L'&eacute;t&eacute; 2019, et notamment les mois de juin et juillet, ont une s&eacute;v&eacute;rit&eacute; &eacute;gale &agrave; celle de 1976, une intensit&eacute; comparable &agrave; 2003 et une dur&eacute;e &eacute;quivalente &agrave; 1947 et 1976.Donc l'&eacute;t&eacute; 2019 a r&eacute;ussi l'exploit de r&eacute;unir l'&eacute;quivalent de trois saisons extr&ecirc;mes, de trois ann&eacute;es diff&eacute;rentes ?D'un point de vue des temp&eacute;ratures en quelque sorte, oui. Maintenant, si l'on observe les comportements pluviom&eacute;triques sur la moyenne 1959-2019, tr&egrave;s clairement 2003 a &eacute;t&eacute; l'ann&eacute;e la plus d&eacute;ficitaire avec -30% de pluies. Les deux ann&eacute;es qui nous int&eacute;ressent, 2018 et 2019, ont respectivement un d&eacute;ficit de -10% et -20% par rapport &agrave; cette normale.Nous avons donc deux ann&eacute;es s&egrave;ches successives qui combin&eacute;es &agrave; une ann&eacute;e tr&egrave;s chaude, provoquent un d&eacute;ficit pluviom&eacute;trique global, sur certains secteurs, de plus de 75% par rapport &agrave; la normale annuelle. Dans le Sancy, il y a un cumul de pluies depuis le mois de janvier de 800 mm au lieu de 1 800-2 000 mm et en Limagne, &agrave; Clermont-Ferrand, c'est encore pire avec moins de 280 mm contre 600 mm ! Mais 2019 est-elle pire que 1976 ? Pas s&ucirc;r, parce que cette ann&eacute;e-l&agrave; le d&eacute;ficit pluviom&eacute;trique par rapport &agrave; la moyenne 1959-2019, &eacute;tait de 30% et celui de 1975 de -10%. L&agrave; aussi les conditions &eacute;taient tr&egrave;s s&egrave;ches et ont marqu&eacute; les esprits.Peut-on se limiter &agrave; dire que cette s&eacute;cheresse 2018-2019 est l'effet du changement climatique ?Nos observations sont issues de causes multiples. Quand on parle de changement climatique, nous ne parlons pas de m&eacute;t&eacute;o mais de climatologie c'est-&agrave;-dire de d&eacute;cennies ou plut&ocirc;t de si&egrave;cles. Nous essayons d'anticiper des tendances &agrave; l'horizon 2050 voire m&ecirc;me 2100. Alors sommes-nous face aux pr&eacute;mices d'un changement ? Ou peut-&ecirc;tre dans un cycle d'ann&eacute;es chaudes ? Nous n'avons pas assez de recul pour affirmer quoi que ce soit. Ce qui est certain, c'est que l'&eacute;l&eacute;vation des temp&eacute;ratures moyennes provoque un effet de serre qui engendre &agrave; son tour des oscillations de temp&eacute;ratures importantes. En r&eacute;alit&eacute;, les &eacute;v&egrave;nements deviennent extr&ecirc;mes et difficiles &agrave; pr&eacute;voir. Il faut bien comprendre que le climat est une &laquo;grosse soupe&raquo; dans laquelle la physique et la chimie se m&eacute;langent. Pouvez-vous me dire combien p&egrave;se un nuage ? Non, et moi non plus, parce que cela repr&eacute;sente des millions de tonnes. L'&eacute;nergie contenue &agrave; l'int&eacute;rieur &eacute;quivaut &agrave; une bombe nucl&eacute;aire ! C'est un combat de titans qui se joue dans le ciel ; nous ne sommes rien face &agrave; lui. Tout est en perp&eacute;tuel mouvement et cherche son &eacute;quilibre. Nous ne sommes pas &agrave; l'abri d'&eacute;v&egrave;nements exceptionnels.La s&eacute;cheresse que nous traversons en est-elle un ?La Limagne est une zone coinc&eacute;e entre deux barri&egrave;res naturelles que sont les monts D&ocirc;mes et le Forez et qui cr&eacute;e un couloir. Un anticyclone venant du Sud de la France, comme c'est toujours le cas, s'est bloqu&eacute; dans cette zone. Cette situation anticyclonique &eacute;tait si puissante qu'elle a repouss&eacute; et m&ecirc;me d&eacute;sagr&eacute;g&eacute; toutes les d&eacute;pressions venant de l'Atlantique donc de l'Ouest. Les orages n'avaient aucune chance de venir jusqu'&agrave; nous. La probabilit&eacute; qu'une telle situation anticyclonique bloque sur une zone aussi restreinte est infime. C'est arriv&eacute; parce que tous les facteurs favorables &agrave; cet &eacute;v&egrave;nement &eacute;taient r&eacute;unis : une succession de situations anticycloniques d&eacute;favorables et un caract&egrave;re local.Avez-vous une tendance &agrave; nous donner pour cet hiver ?&Agrave; cette p&eacute;riode, nous avons habituellement plusieurs tendances hivernales qui se dessinent et qui nous permettent de nous projeter. Or aujourd'hui, nous avons deux tendances compl&egrave;tement oppos&eacute;es. Nous irons soit vers un hiver doux soit tr&egrave;s, tr&egrave;s froid. Vous pouvez sourire et croire que je dis &ccedil;a pour ne pas prendre de risque mais c'est la r&eacute;alit&eacute; &agrave; laquelle nous sommes confront&eacute;s. Nous voyons des choses se mettre en place, tout doucement, mais le point de non-retour n'est pas encore en vue. Cet effet de serre provoqu&eacute; par l'&eacute;l&eacute;vation des temp&eacute;ratures engendre des fluctuations atmosph&eacute;riques tr&egrave;s difficiles &agrave; pr&eacute;voir.


Emmanuel Buisson, Docteur en physique de l’atmosphère et directeur technique à Weather Measures revient sur 14 mois de sécheresse.


« Dans le ciel, c’est un combat de titans »

Chacune des 10 &eacute;quipes en comp&eacute;tition va concevoir un outil &agrave; partir d'une th&eacute;matique donn&eacute;e, aidant les agriculteurs-&eacute;leveurs-viticulteurs &agrave; optimiser le pilotage de leur exploitation.Chaque AgriSprint'team est compos&eacute;e de 2 professionnels de l'agriculture, 2 experts en num&eacute;rique et 2 &eacute;l&egrave;ves du lyc&eacute;e h&ocirc;te.A l'issue des 72 heures, un jury de professionnels &eacute;valuera les prototypes r&eacute;alis&eacute;s par chacune des &eacute;quipes.AGRISPRINTT est organis&eacute; par Terrasolis, acteur d'innovations agricoles dans la R&eacute;gion Grand Est, notamment avec sa plateforme exp&eacute;rimentale Terralab situ&eacute;e &agrave; B&eacute;theny.Suivez toute l'actualit&eacute; d'AGRISPRINTT sur facebook, twitter* dans la limite des places disponibles.<aside class="factbox">
 <h2>BON &Agrave; SAVOIR</h2>
 Les inscriptions sont ouvertes jusqu&#039;au lundi 11 novembre sur info@terrasolis.fr*.
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Le Crédit Agricole du Nord Est est partenaire de cet hackathon de 72 heures, course à la conception d’outils numériques, qui se déroulera du 14 au 17 novembre au lycée agricole de Reims-Thillois. 


Concours : concevoir un outil numérique


Les buses à injection d'air réduisent la dérive en augmentant la taille des gouttelettes. Même si la répartition des gouttelettes est plus hétérogène qu'avec une buse à fente classique, ce type de buse donne des résultats équivalents, pourvu que le volume de bouillie soit suffisant.


Buses à injection d'air : moins de dérive grâce à des gouttelettes plus grosses

Trois ateliers d&eacute;tailleront,&nbsp;d&rsquo;abord, la maladie, son d&eacute;pistage et ses cons&eacute;quences en &eacute;levage, ensuite,&nbsp; la mise en place du plan national d'&eacute;radication, et, enfin,&nbsp; les enjeux &eacute;conomiques et politiques pour la fili&egrave;re dans le contexte europ&eacute;en. 
Les r&eacute;unions se tiennent de 10 h &agrave; 15 h 30, aux dates et lieux suivants&nbsp;:&nbsp; jeudi 14 novembre, salle polyvalente de la Passerelle, rue du Stade, &agrave; La Planche&nbsp;;&nbsp; vendredi 15 novembre, salle polyvalente, rue de Malagr&eacute;, Pless&eacute;&nbsp;; mardi 19 novembre, salle Gandon, rue des Chevaliers de Malte, &agrave; M&eacute;sanger&nbsp;; jeudi 21 novembre, salle polyvalente, rue de la Mairie, &agrave; Abbaretz&nbsp;; vendredi 22 novembre, salle des Etangs, Espace Madeleine, &agrave; Fay De Bretagne&nbsp;; mardi 26 novembre, salle de la Boule d'Or, rue Maurice Cesbron, &agrave;&nbsp; Pontch&acirc;teau&nbsp;; jeudi 28 novembre, salle Gonzague de la Brosse &nbsp;(ex Charles Milcendeau),&nbsp; Escale de Retz, &agrave; &nbsp;Ste-Pazanne. 
Pour s&rsquo;inscrire &agrave; l&rsquo;une de ces rencontres, contacter le GDS 44, au 02 40 16 39 00, ou par mail <a href="mailto:gds44@reseaugds.com" style="color:blue; text-decoration:underline">gds44@reseaugds.com</a>. 
 
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Comme chaque année, les équipes du Groupement de défense sanitaire (GDS) de Loire-Atlantique viennent à la rencontre de leurs adhérents pour des réunions locales. Cette année, une thématique unique pour ces réunions : la BVD, suite à la publication de l'arrêté ministériel du 31 juillet dernier.

Loire-Atlantique - Tournée d’automne du GDS 44

Apr&egrave;s une phase d'exp&eacute;rimentation en 2017 suivie d'une phase de test en 2018 sur 150 hectares, Cristal Union avait estim&eacute; que les r&eacute;sultats &eacute;taient suffisamment concluants pour se lancer dans le sucre de betteraves bio. Pour la campagne 2019, les surfaces de betteraves bio sont ainsi mont&eacute;es &agrave; 450 hectares et mobilisent 50 agriculteurs.Le rendement moyen pr&eacute;vu cette ann&eacute;e est de l'ordre de 40 &agrave; 50 t/ha avec des variations importantes selon les secteurs irrigu&eacute;s ou non, indique Cristal Union dans un communiqu&eacute; publi&eacute; le 6 novembre.&nbsp;&laquo;&nbsp;Ces r&eacute;sultats tr&egrave;s encourageants sur les campagnes 2018 et 2019 nous permettent de r&eacute;affirmer notre objectif de d&eacute;veloppement des surfaces bio d&egrave;s 2020&nbsp;&raquo;, fait savoir&nbsp;Bruno Labilloy, directeur agricole du Groupe Cristal Union.&nbsp;<h2>Luzerne dans l'assolement</h2>Les betteraves sont transform&eacute;es dans la sucrerie de Corbeilles en G&acirc;tinais (Loiret), qui a obtenu cette ann&eacute;e la certification bio, devenant ainsi &laquo;&nbsp;la premi&egrave;re usine de production de sucre 100% bio en France&nbsp;&raquo;, pr&eacute;cise le groupe coop&eacute;ratif. Le groupe pr&eacute;voit de commercialiser 3000 tonnes de sucre bio en 2020, r&eacute;pondant ainsi &agrave; une demande des industriels et des consommateurs d'une production bio et locale.&nbsp;C&ocirc;t&eacute; technique de production de la betterave bio, Cristal Union indique s'appuyer sur le savoir-faire des producteurs de luzerne bio.&nbsp;&laquo;&nbsp;Cette plante constitue en effet une t&ecirc;te d'assolement strat&eacute;gique pour les betteraves bio et permet notamment de limiter au pr&eacute;alable l'enherbement des parcelles et d'apporter l'azote n&eacute;cessaire au d&eacute;veloppement des betteraves&nbsp;&raquo;, estime le groupe.&nbsp;


Le premier sucre de betteraves bio français, produit par Cristal Union, sera commercialisé dès 2020. Le groupe coopératif affiche clairement son objectif de développement des surfaces pour les prochaines années. 


Top départ pour la production de sucre de betteraves bio en France

"Le but est d'assurer la continuit&eacute; de l'aide aux agriculteurs et&nbsp;b&eacute;n&eacute;ficiaires pour l'ann&eacute;e 2021", a expliqu&eacute; au nom de la Commission&nbsp;europ&eacute;enne Michael Niejahr, devant la commission Agriculture du Parlement&nbsp;europ&eacute;en. "Si un accord rapide concernant la r&eacute;forme de la PAC est toujours la&nbsp;priorit&eacute; que nous visons, lorsqu'on examine le calendrier aujourd'hui, on se&nbsp;rend bien compte que cela ne sera pas jouable de tout boucler pour que les&nbsp;plans strat&eacute;giques de la PAC puissent &ecirc;tre en vigueur et appliqu&eacute;s au 1er&nbsp;janvier 2021", a-t-il pr&eacute;cis&eacute;.&nbsp;La Commission fait donc deux propositions l&eacute;gislatives pour couvrir une&nbsp;p&eacute;riode de transition d'un an. La premi&egrave;re doit "garantir la continuit&eacute; de la discipline&nbsp;financi&egrave;re et la flexibilit&eacute; entre les deux piliers" de la PAC, les aides&nbsp;directes et l'aide au d&eacute;veloppement rural. Elle doit &ecirc;tre adopt&eacute;e d'ici la fin&nbsp;de l'ann&eacute;e. L'autre fixe des r&egrave;gles transitoires et pr&eacute;voit que le soutien apport&eacute; par&nbsp;la PAC continue de se faire selon les r&egrave;gles en cours.&nbsp;"Ces mesures (sont pr&eacute;vues) pour un an, car nous esp&eacute;rons que les deux&nbsp;col&eacute;gislateurs (le Parlement et les Etats membres, ndlr) parviendront &agrave; un&nbsp;accord pour l'&eacute;t&eacute; prochain" en 2020, a indiqu&eacute; M. Niejahr. La Commission europ&eacute;enne avait pr&eacute;sent&eacute; sa proposition de r&eacute;forme de la PAC&nbsp;pour la p&eacute;riode 2021-2027 en juin 2018. Mais les n&eacute;gociateurs des deux&nbsp;col&eacute;gislateurs attendent le futur budget pluriannuel de l'UE, lui-m&ecirc;me en&nbsp;train d'&ecirc;tre discut&eacute;. Les ministres de l'Agriculture, s'ils continuent d'avancer dans les d&eacute;bats,&nbsp;refusent de finaliser leurs n&eacute;gociations avant de conna&icirc;tre la part du budget&nbsp;qui sera consacr&eacute; &agrave; la PAC. La Commission europ&eacute;enne a propos&eacute; des coupes&nbsp;importantes, mais une majorit&eacute; des Etats membres r&eacute;clament le maintien du&nbsp;budget allou&eacute; &agrave; cette politique historique de l'UE.


La Commission européenne a présenté le 5 novembre deux propositions pour assurer une transition pendant un an à l'échéance de la Politique agricole commune fin 2020, estimant que la réforme en négociation pour la période 2021-2027 ne sera pas finalisée à temps. 


PAC : la Commission prévoit des mesures transitoires pour 2021  

M7003 pour s&eacute;rie 7000 de troisi&egrave;me g&eacute;n&eacute;ration. Lanc&eacute;e en 2015 et fabriqu&eacute;e &agrave; Bierne (Nord), la s&eacute;rie M7000 qui sera pr&eacute;sent&eacute;e sous ses nouveaux atours &agrave; Agritechnica reste dans la lign&eacute;e des deux pr&eacute;c&eacute;dentes. Elle compte toujours trois mod&egrave;les de 130 ch, 150 ch et 170 ch &agrave; moteur 4 cylindres Kubota. A ceci pr&egrave;s que celui-ci est d&eacute;sormais conforme &agrave; la norme anti-pollution Stage V moyennant les technologies SCR et FAP, l'intervalle de remplacement du filtre &agrave; particules (FAP) ayant &eacute;t&eacute; port&eacute; de 3.000 h &agrave; 6.000 h.<h2>Powershift et KVT</h2>La s&eacute;rie M7003 est propos&eacute;e avec la transmission &agrave; variation continue KVT sinon avec une Powershift. Celle-ci int&egrave;gre la fonctionnalit&eacute; Xpress Restart qui permet de commander directement l'embrayage principal par la simple activation de la p&eacute;dale de frein. Le chauffeur peut ainsi arr&ecirc;ter le tracteur sans utiliser la p&eacute;dale d'embrayage, un confort appr&eacute;ciable notamment au chargeur. La s&eacute;rie peut par ailleurs recevoir le dispositif Multi Speed Steering Control permettant de r&eacute;gler le nombre de tour de volant agissant sur la direction.<h2>Technologie TIM</h2>Les M7003 peuvent mettre en &oelig;uvre la technologie TIM (Tractor implement management), qui permet &agrave; une machine attel&eacute;e de dicter la conduite au tracteur, moyennant la technologie Isobus 3. L'application typique est celle du pressage de balles, la presse dictant le processus final, de l'immobilisation du tracteur &agrave; son red&eacute;marrage apr&egrave;s liage et &eacute;jection de la balle. Sur les M7003, il est &eacute;galement possible d'allouer des commandes &agrave; des distributeurs en attribuant les fingertips et le joystick sur les distributeurs de son choix, &agrave; partir des moniteurs Kmonitor 7" et Kmonitor Pro 12'. Parmi les options figurent la climatisation automatique, les r&eacute;troviseurs d&eacute;givrants &eacute;lectriques ainsi que trois packs d'&eacute;clairage, dont une configuration full LED.


La mise aux normes anti-pollution de la série M7003 s’accompagne de nouvelles fonctionnalités flattant l’ergonomie de conduite. La série compte trois modèles de 130 ch, 150 ch et 170 ch dotés d’une surpuissance comprise entre 5 ch et 20 ch.


La série M7003 de Kubota conforme à Stage V

Dans un rapport rendu mardi 5 novembre, ce comit&eacute; de suivi, cr&eacute;&eacute; par la commission des&nbsp;affaires &eacute;conomiques du S&eacute;nat, pr&eacute;conise de "modifier &agrave; la marge la loi Egalim&nbsp;pour sauver l'esprit des &Eacute;tats g&eacute;n&eacute;raux de l'alimentation (EGA)", un&nbsp;ajustement qu'il juge "n&eacute;cessaire" pour en "am&eacute;liorer" son bilan.&nbsp;Apr&egrave;s avoir entendu divers responsables du secteur, et rep&eacute;r&eacute; "ce qui&nbsp;fonctionne et a des r&eacute;sultats positifs" sur les agriculteurs, le comit&eacute; de&nbsp;travail en a &eacute;galement rep&eacute;r&eacute; "les effets pervers", n&eacute;cessitant des&nbsp;"ajustements".Ces mesures iraient de "sortir de l'encadrement des promotions en volume&nbsp;les produits les plus saisonniers", "s&eacute;curiser juridiquement la possibilit&eacute;&nbsp;pour la DGCCRF d'exon&eacute;rer certaines entreprises (...) de l'application de&nbsp;l'ordonnance sur l'encadrement des promotions" &agrave; "exp&eacute;rimenter une clause de&nbsp;r&eacute;vision automatique des prix (...) pour les fili&egrave;res o&ugrave; cela est le plus&nbsp;n&eacute;cessaire", et enfin "revenir &agrave; la volont&eacute; initiale du l&eacute;gislateur concernant&nbsp;l'ordonnance sur les coop&eacute;ratives agricoles", qui sanctionne financi&egrave;rement&nbsp;celles qui pratiquent une r&eacute;mun&eacute;ration des apports abusivement basse.Les s&eacute;nateurs, s'ils sont d'accord pour dire qu'il est "trop t&ocirc;t" pour&nbsp;tirer un bilan exhaustif de la loi, en "test" pendant deux ans, estiment&nbsp;cependant qu'elle a d&eacute;j&agrave; des effets "clairement &eacute;tablis" dans le secteur&nbsp;alimentaire, mais "sans doute pas ceux qui &eacute;taient attendus". Ainsi, "en affaiblissant la dynamique des PME en grande surface, en&nbsp;d&eacute;pla&ccedil;ant la guerre des prix des produits des grandes marques vers les&nbsp;produits MDD (marques de distributeurs, NDLR), le plus souvent issus de PME et&nbsp;ETI fran&ccedil;aises et en d&eacute;stabilisant toutes les coop&eacute;ratives agricoles de nos&nbsp;territoires ruraux pour pr&eacute;tendre r&eacute;soudre quelques probl&egrave;mes rencontr&eacute;s dans&nbsp;certaines d'entre elles, la loi Egalim p&eacute;nalise, paradoxalement, les acteurs&nbsp;les plus proches des agriculteurs fran&ccedil;ais et qui, souvent, sont les plus&nbsp;cr&eacute;ateurs d'emplois", notent-ils.&nbsp;A court terme, craignent-ils, "l'application trop rigide de la loi Egalim&nbsp;pourrait aboutir (...) &agrave; ce que des entreprises ferment ou &agrave; ce que des&nbsp;fili&egrave;res agricoles connaissent de nouvelles difficult&eacute;s".&nbsp;


Le groupe de suivi de la loi Alimentation (ou Egalim), constitué au Sénat pour en mesurer la portée un an après sa promulgation, va déposer une proposition de loi comportant des "mesures d'urgence" visant à corriger certains de ses "effets pervers". 


Loi alimentation : le Sénat propose des mesures d’urgence 


Le marché de l’huile de palme ne cesse de monter ; pour quelles raisons ? Les prix des oléagineux pourraient-ils baisser ? Jusqu’à quel point le prix du colza pourrait augmenter ? Eléments de réponse avec Gautier Maupu, expert chez Agritel.


Point des marchés : le colza peut-il franchir les 400€/t ? 

"La Commission n'a aucune tol&eacute;rance pour la fraude aux fonds europ&eacute;ens et,&nbsp;en cons&eacute;quence, insiste sur un engagement clair de tous les &Eacute;tats membres pour&nbsp;emp&ecirc;cher la fraude", a d&eacute;clar&eacute; Daniel Rosario, un porte-parole de&nbsp;l'institution, interrog&eacute; lors d'un point presse quotidien. Sa coll&egrave;gue Mina Andreeva a ajout&eacute; que l'office europ&eacute;en de lutte&nbsp;antifraude, l'Olaf, enqu&ecirc;tait sur ce type d'all&eacute;gations, tout en pr&eacute;cisant que&nbsp;la responsabilit&eacute; de la bonne gestion des fonds relevait des &Eacute;tats membres. "Nous ne sommes pas l&agrave; pour remplacer les gouvernements nationaux",&nbsp;a-t-elle affirm&eacute;. "Nous ne pouvons pas faire et nous ne ferons pas le travail&nbsp;pour eux", a-t-elle ajout&eacute;. Ces d&eacute;clarations font suite &agrave; un article du New York Times selon lequel une&nbsp;partie des subventions agricoles de la PAC (59 milliards d'euros pour&nbsp;l'ensemble de l'UE) profite aux "oligarques et m&eacute;c&egrave;nes politiques" des pays&nbsp;d'Europe centrale et orientale, notamment la Hongrie et la R&eacute;publique tch&egrave;que. Le quotidien am&eacute;ricain affirme que le syst&egrave;me est "d&eacute;tourn&eacute; par la&nbsp;corruption" et se concentre notamment sur des questions de conflit d'int&eacute;r&ecirc;t&nbsp;li&eacute;es au Premier ministre hongrois, le nationaliste Viktor Orban, qui a&nbsp;multipli&eacute; les prises de position anti-Bruxelles.<h2>Moins de 2% d'erreur sur les aides directes</h2>"Les proc&eacute;dures de gestion des fonds agricoles europ&eacute;ens sont en conformit&eacute;&nbsp;totale avec les r&egrave;gles europ&eacute;ennes et les r&eacute;gulations encadrant leur&nbsp;utilisation", a r&eacute;agi aupr&egrave;s de l'AFP un porte-parole du gouvernement&nbsp;hongrois. "Les questions et les sources du New York Times refl&egrave;tent clairement&nbsp;un a priori biais&eacute; sur ce sujet".&nbsp;La Commission r&eacute;alise r&eacute;guli&egrave;rement des audits et "un certain nombre sont&nbsp;actuellement en cours, par exemple en R&eacute;publique tch&egrave;que et en Hongrie", a&nbsp;expliqu&eacute; M. Rosario. En cas de suspicions de fraude, l'ex&eacute;cutif europ&eacute;en en&nbsp;r&eacute;f&egrave;re &agrave; l'Olaf pour une enqu&ecirc;te plus approfondie. Selon un rapport de la Cour des comptes europ&eacute;enne de 2018, le taux&nbsp;d'erreur sur les aides directes dans le cadre de la PAC est de moins de 2%. "Nous avons un cadre en place et ce cadre fonctionne", a estim&eacute; Daniel&nbsp;Rosario, soulignant que, par le pass&eacute;, certains abus avaient &eacute;t&eacute; sanctionn&eacute;s. La mise en place du nouveau parquet europ&eacute;en, dont un des objectifs&nbsp;principaux est de lutter contre la fraude aux fonds europ&eacute;ens, doit aider &agrave;&nbsp;contrer ces abus, m&ecirc;me si la Hongrie ne compte pas parmi les 22 pays&nbsp;participants. La Politique agricole commune repr&eacute;sente un peu moins de 37% du budget&nbsp;total de l'UE et est une des politiques historiques du bloc, avec la politique&nbsp;de coh&eacute;sion.&nbsp;


La Commission européenne a assuré n'avoir "aucune tolérance" pour les fraudes à la Politique agricole commune (PAC), en réponse à une enquête du New York Times sur la façon dont certains politiciens accaparent les aides européennes en Europe de l'est. 


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