Prise de position face &agrave; l'agribashing, mise en place de la cellule D&eacute;m&eacute;ter, maintien du budget des Chambres d'agriculture, FNSEA et JA reconnaissent volontiers les&nbsp;&laquo;&nbsp;signaux d'une prise de conscience du malaise agricole&nbsp;&raquo;. Mais apr&egrave;s d&eacute;j&agrave; deux manifestations au mois d'octobre, les syndicats veulent transformer l'essai et lancent un appel &agrave; mobilisation pour le 27 novembre&nbsp;afin de&nbsp;demander aux distributeurs et industriels de &laquo;&nbsp;permettre le retour &agrave; un revenu d&eacute;cent pour les agriculteurs&nbsp;&raquo;, et &agrave; l'Etat de&nbsp;&laquo;&nbsp;transformer ses promesses en actes concrets&nbsp;&raquo; plut&ocirc;t que de &laquo;&nbsp;cr&eacute;er de nouvelles distorsions (accords commerciaux internationaux, zone de non-traitement, taxes nouvelles)&nbsp;&raquo;.Les syndicats souhaitent &laquo;&nbsp;permettre un retour &agrave; un revenu d&eacute;cent pour les agriculteurs&nbsp;&raquo; en exigent le respect de la loi EGalim face &agrave; &laquo;&nbsp;une situation (qui, ndlr) n'est plus tenable.&nbsp;&raquo; &nbsp;Ils insistent&nbsp;&laquo;&nbsp;presque 20% des agriculteurs ne parviennent pas &agrave; vivre de leur m&eacute;tier.&nbsp;&raquo;Le communiqu&eacute; pr&eacute;cise que&nbsp;&laquo;&nbsp;les formes d'actions varieront en fonction des territoires et des productions.&nbsp;&raquo; Plusieurs f&eacute;d&eacute;rations ont d'ores et d&eacute;j&agrave; annonc&eacute; leur participation &agrave; la mobilisation.&nbsp;<blockquote class="twitter-tweet" data-lang="fr">[<a href="https://twitter.com/hashtag/CP?src=hash&amp;ref_src=twsrc%5Etfw">#CP</a>] Malgr&eacute; nos actions des 8 &amp; 22 octobre dernier, nous d&eacute;plorons tjr l'absence de mesures concr&egrave;tes &amp; tangibles en faveur des <a href="https://twitter.com/hashtag/agriculteurs?src=hash&amp;ref_src=twsrc%5Etfw">#agriculteurs</a>. <a href="https://twitter.com/FNSEA?ref_src=twsrc%5Etfw">@FNSEA</a> &amp; <a href="https://twitter.com/JeunesAgri?ref_src=twsrc%5Etfw">@JeunesAgri</a> se mobiliseront le 27 novembre pr un revenu d&eacute;cent sans distorsions suppl&eacute;mentaires. <a href="https://t.co/HEGs1Jmttb">pic.twitter.com/HEGs1Jmttb</a>&mdash; La FNSEA (@FNSEA) <a href="https://twitter.com/FNSEA/status/1197086928958640129?ref_src=twsrc%5Etfw">20 novembre 2019</a></blockquote> <script async src="https://platform.twitter.com/widgets.js" charset="utf-8"></script>
Dans un communiqu&eacute; du 22 novembre, la FNSEA Grand bassin parisien a annonc&eacute; la venue d'un milliers de tracteurs depuis les r&eacute;gions voisines :&nbsp;Hauts-de-France, Normandie, Ile-de-France, Grand-Est, Centre-Val-de-Loire et Bourgogne-Franche-Comt&eacute;. "Ils seront d&egrave;s 6 heures du matin aux portes de la capitale (A1, A4, A5, A6, A10, A11, A13, A14, A15, N1, N2, N12, N20...)." Ils viendront demander aux parisiens&nbsp;: "la France a-t-elle encore besoin de ses paysans ?" Leur mobilisation sera relay&eacute;e sur les r&eacute;seaux sociaux derri&egrave;re le hashtag #SauveTonPaysan.


Après les mobilisations des 8 et 22 octobre, FNSEA et JA souhaitent maintenir la pression en mobilisant leurs réseaux le 27 novembre. Les syndicats veulent obtenir des avancées concrètes pour sécuriser le revenu des agriculteurs. 


FNSEA/JA appellent à la mobilisation en "absence de mesures concrètes et tangibles" pour les revenus


Pour protéger la ressource en eau, ARVALIS - Institut du végétal a mis en place un dispositif de suivi de qualité des eaux sur des sols de graviers à Saint-Exupéry (69). Après huit campagnes d’essais, l’étude confirme que des moyens existent pour limiter les transferts de nitrates et de substances actives vers les eaux souterraines.


Huit ans de suivis en sols filtrants

Au Sitevi 2017, New Holland recevait une m&eacute;daille de bronze pour son syst&egrave;me de gestion intelligente IMS 2.0, lequel am&eacute;liorait l'efficience &eacute;nerg&eacute;tique de la machine &agrave; vendanger, la performance de la t&ecirc;te de r&eacute;colte et l'int&eacute;gration des outils sur le porteur multifonction. En 2019, le constructeur remporte une m&eacute;daille d'or pour son logiciel &laquo;&nbsp;polyvalence &agrave; la demande&nbsp;&raquo; int&eacute;gr&eacute;e dans le moniteur IntelliView IV. Celui-ci est d&eacute;sormais capable de reconna&icirc;tre instantan&eacute;ment les diff&eacute;rents outils qui peuvent &ecirc;tre attel&eacute;s au porteur tout au long de l'ann&eacute;e avant d'en assurer les commandes &agrave; partir de la poign&eacute;e multifonction.<h2>Reconnaissance multi-marques et multi-outils</h2>New Holland a pouss&eacute; l'int&eacute;gration &agrave; son maximum avec plusieurs constructeurs d'outils tels que Berthoud avec ses pulv&eacute;risateurs Cruis'air ou encore avec Provitis avec sa gamme d'outils Om&eacute;ga comprenant des pr&eacute;tailleuses, des rogneuses et des effeuilleuses. Pour tous les autres outils pr&eacute;sents sur le march&eacute;, quelle que soit leur marque, la reconnaissance et l'int&eacute;gration est &eacute;galement possible moyennant l'intervention du concessionnaire. Celui-ci est en capacit&eacute; de cr&eacute;er des programmes sp&eacute;cifiques assignant des fonctions &agrave; chacun des boutons (entre 30 et 60) de la poign&eacute;e multifonction, configurant les sorties &eacute;lectriques (jusqu'&agrave; 12) et hydrauliques (12 &agrave; 28 sorties) ainsi que les capteurs (12). Une fois l'outil configur&eacute;, &agrave; chaque fois que l'op&eacute;rateur connectera son outil, la machine le reconnaitra et ajustera automatiquement les r&eacute;glages sur le tracteur, au niveau des &eacute;crans sur l'Intelliview IV et de la poign&eacute;e multifonction.Le syst&egrave;me peut int&eacute;grer des consignes de s&eacute;curit&eacute; sp&eacute;cifiques. Lors de la cr&eacute;ation du programme de chaque outil, il est possible d'ajouter des instructions qui permettent &agrave; l'outil de fonctionner uniquement dans des conditions bien d&eacute;finies (par exemple, seulement si l'op&eacute;rateur est assis sur le si&egrave;ge en cabine) et d'automatiquement couper son fonctionnement si l'op&eacute;rateur quitte le si&egrave;ge ou passe en mode route.La polyvalence &agrave; la demande est disponible sur tous les mod&egrave;les Tier IV&nbsp;New Holland.<h2>Guidage automatique de rang</h2>En ce qui concerne la r&eacute;colte, le constructeur pousse l'ergonomie de la conduite avec le SmartSteer un syst&egrave;me de guidage automatique sur le rang. A l'aide d'une cam&eacute;ra 3D et d'une intelligence d&eacute;velopp&eacute;e par New Holland, le syst&egrave;me scanne automatiquement le rang &agrave; approximativement 8 m devant la machine et dirige la machine de mani&egrave;re &agrave; conserver la meilleure position sur le rang, de jour comme de nuit. Un assistant int&eacute;gr&eacute; au moniteur Intelliview IV permet de r&eacute;aliser les r&eacute;glages pour s'adapter au stade v&eacute;g&eacute;tatif et &agrave; au volume de v&eacute;g&eacute;tation. Le dispositif s'arr&ecirc;te automatiquement lorsqu'il d&eacute;tecte la fin de rang ou une anomalie. L'op&eacute;rateur peut reprendre la main &agrave; tout moment, un logo l'&eacute;cran indiquant sur l'&eacute;cran si le syst&egrave;me est actif.<h2>Tourni&egrave;res acc&eacute;l&eacute;r&eacute;es</h2>Au niveau des tourni&egrave;res, New Holland propose avec le CustomSteer un syst&egrave;me permettant de r&eacute;duire le nombre de tours de volant pour un m&ecirc;me angle de braquage compar&eacute; &agrave; une machine &eacute;quip&eacute;e d'un syst&egrave;me de direction&nbsp;classique. Le dispositif enregistre l'angle de braquage demand&eacute; par l'op&eacute;rateur, la vitesse de braquage et la vitesse de la machine. Le syst&egrave;me de gestion intelligente IMS 2.0, ajuste le r&eacute;gime du moteur thermique et le d&eacute;bit d'huile hydraulique de direction. Le plus rapidement le volant est tourn&eacute;, le plus rapidement les roues tournent. L'op&eacute;rateur peut lui-m&ecirc;me ajuster ses param&egrave;tres sur l'Intelliview IV pour augmenter ou diminuer la r&eacute;activit&eacute; du syst&egrave;me. Le syst&egrave;me fonctionne uniquement en mode champ, en dessous de 7 km/h. Le constructeur cr&eacute;dite le CustomSteer d'un gain de productivit&eacute; de 40% dans les touri&egrave;res.Le CustomSteer et le SmartSteer seront disponibles sur la gamme de machines &agrave; vendanger Braud 9000 M et L produites en 2020.


Les machines à vendanger sont capables de reconnaître et de piloter jusqu’à 12 outils différents grâce au logiciel « polyvalence à la demande ». Les Braud 9000 M et L héritent quant à elles de nouveaux automatismes de guidage et de virage en tournière.


Productivité maxi pour les machines à vendanger New Holland

"Les &eacute;lus qui sont agriculteurs en zone de handicap naturel ne seront plus p&eacute;nalis&eacute;s par le fait qu'ils ont une indemnit&eacute; d'&eacute;lu. La d&eacute;cision a &eacute;t&eacute; prise", a d&eacute;clar&eacute; Didier Guillaume devant l'h&eacute;micycle.&nbsp;Jusqu'ici, pour toucher les aides de la PAC (Politique agricole commune) r&eacute;serv&eacute;es aux zones en difficult&eacute;, les indemnit&eacute;s compensatoires de handicap naturel (ICHN), il fallait que le revenu de l'agriculteur soit sup&eacute;rieur &agrave; 50% du revenu total. Mais, une grande partie des &eacute;lus locaux "perdent le b&eacute;n&eacute;fice de l'ICHN en raison de leurs indemnit&eacute;s qui sont directement int&eacute;gr&eacute;es dans leur revenu", a not&eacute; le d&eacute;put&eacute; LREM Alain P&eacute;r&eacute;a lors des questions au gouvernement, ajoutant que "cette mesure n'&eacute;tait pas de nature &agrave; encourager les vocations". "Dans ces zones en difficult&eacute; o&ugrave; il y a parfois peu d'habitants, o&ugrave; on demande que la citoyennet&eacute; s'exerce, o&ugrave; il faut absolument r&eacute;concilier les urbains et les ruraux, il faut que les agriculteurs s'impliquent dans les conseils municipaux", a reconnu M. Guillaume.En cons&eacute;quence, "le Premier ministre a demand&eacute; express&eacute;ment qu'on r&egrave;gle la question. C'est la raison pour laquelle une instruction est en ce moment sign&eacute;e au minist&egrave;re de l'Agriculture", a-t-il assur&eacute;, ajoutant qu'on "ne peut pas demander aux gens de s'impliquer, d'aller aux &eacute;lections, de faire vivre la ruralit&eacute; et qu'ils soient p&eacute;nalis&eacute;s".&nbsp;A quatre mois des &eacute;lections municipales, l'Assembl&eacute;e s'est attel&eacute;e lundi &agrave; un projet de loi ambitionnant de faciliter la vie des maires, en parall&egrave;le de leur congr&egrave;s &agrave; Paris. Le texte propose notamment de d&eacute;cliner une s&eacute;rie de mesures pour faciliter le quotidien des &eacute;lus (revalorisation des indemnit&eacute;s, frais de garde des enfants, droit &agrave; la formation...), autant d'encouragements &agrave; s'investir ou renouveler son engagement dans la vie politique locale.


Les indemnités reçues en tant qu'élu local ne feront plus perdre leurs aides européennes aux agriculteurs situés dans des zones difficiles, a affirmé mardi 19 novembre le ministre de l'Agriculture à l'Assemblée nationale.


Agriculteurs élus: toutes les aides européennes préservées (ministre)

Les mesures mises en &oelig;uvre par l'administration pour que la France reste indemne de la PPA "ne prot&egrave;gent que l'&eacute;levage industriel et menacent l'&eacute;levage de plein air que toute la soci&eacute;t&eacute; appelle de ses v&oelig;ux", a assur&eacute; le 19 novembre &Eacute;milie Dequiedt, porte-parole de la Conf&eacute;d&eacute;ration paysanne de l'H&eacute;rault. "On ne prend pas les mesures adapt&eacute;es qui seraient de surveiller les transports d'animaux, d&eacute;contaminer les camions..." et mieux g&eacute;rer les populations de sangliers, vecteurs de la maladie, a-t-elle ajout&eacute;, en marge de la visite d'un &eacute;levage de porcs en plein air &agrave; La Boissi&egrave;re (H&eacute;rault), &agrave; une vingtaine de kilom&egrave;tres de Montpellier. &nbsp;&nbsp;&nbsp;Propri&eacute;taire de cet &eacute;levage de 9 hectares, Dominique Soulier ne d&eacute;col&egrave;re pas face aux nouvelles contraintes r&egrave;glementaires pr&eacute;vues dans le cadre de l'application du plan de bios&eacute;curit&eacute; porcine : cl&ocirc;tures co&ucirc;teuses, sas de s&eacute;curit&eacute;, v&ecirc;tements anti-contamination.&nbsp;Selon ce membre de la Conf&eacute;d&eacute;ration paysanne, ces mesures visent &agrave; "maintenir &agrave; bout de bras un syst&egrave;me industriel &agrave; bout de souffle" et vont "continuer &agrave; tuer les &eacute;levages paysans respectueux du bien-&ecirc;tre animal, de la qualit&eacute; des produits et de l'environnement". &nbsp;&nbsp;&nbsp;"Ce n'est pas parce qu'on est d&eacute;guis&eacute; en pingouins qu'on va arr&ecirc;ter ce virus", a-t-il ironis&eacute;, en distribuant la panoplie r&egrave;glementaire en plastique et en invitant les visiteurs &agrave; passer via un "sas de s&eacute;curit&eacute;" improvis&eacute;. "Sachant qu'on rentre 10 &agrave; 15 fois par jour &ccedil;a va &ecirc;tre pratique", a poursuivi l'&eacute;leveur. "Depuis 15 ans, on a abattu plus de 2.000 cochons qui sortent d'ici : je n'ai jamais eu un porc saisi &agrave; l'abattoir", a-t-il soulign&eacute;. "Ces mesures vont impacter de mani&egrave;re ph&eacute;nom&eacute;nale la tr&eacute;sorerie des &eacute;leveurs", a aussi estim&eacute; Jean-Emile Sanchez, autre &eacute;leveur de porcs de plein air de la Conf&eacute;d&eacute;ration paysanne de l'H&eacute;rault. "Si on nous impose ces cl&ocirc;tures, nous on demande que l'ensemble du mat&eacute;riel et de la main d'&oelig;uvre soient pris en charge &agrave; 100% par une taxe sur la fili&egrave;re industrielle". &nbsp;&nbsp;


Les mesures préventives de biosécurité visant à éviter la propagation en France de la peste porcine africaine (PPA) pénalisent les éleveurs de plein air, qui répondent pourtant à une demande environnementale et sociétale, déplore la Confédération paysanne.


Pour la Conf’, les mesures contre la peste porcine menacent les éleveurs de plein air

Cet accord entre les 800 producteurs laitiers de l'association APBO, un transformateur et un distributeur a permis de r&eacute;mun&eacute;rer les &eacute;leveurs 395 euros les 1.000 litres en 2019, en tenant compte des primes pour la mise en p&acirc;turage au moins 150 jours par an du b&eacute;tail et de son alimentation garantie sans OGM. C'est un prix sup&eacute;rieur de 11% au prix moyen du lait conventionnel fran&ccedil;ais, selon les chiffres de FranceAgrimer. L'accord pr&eacute;voit le maintien du prix de base de 371 euros les 1.000 litres.&nbsp;Cette d&eacute;marche co&ucirc;te environ "15 millions d'euros par an" suppl&eacute;mentaires au groupe Bel, a pr&eacute;cis&eacute; son PDG, Antoine Fievet le 18 novembre lors d'un point presse. "Apr&egrave;s, il y a des compensations qui arrivent quand le reste de la boucle se met en marche", a-t-il ajout&eacute;, faisant r&eacute;f&eacute;rence &agrave; l'accord sign&eacute; avec Intermarch&eacute;. Thierry Cotillard, pr&eacute;sident d'Intermarch&eacute; et Netto, a soulign&eacute; lui aussi qu'il achetait&nbsp;"plus cher que l'ann&eacute;e derni&egrave;re" les produits &agrave; Bel. Les volumes achet&eacute;s sont eux en augmentation de 5 points. S'il ne donne le taux d'augmentation des prix d'achat "pour des raisons de concurrence", le patron d'Intermarch&eacute; explique que la hausse pour le consommateur "ne sera jamais dans une proportion de 11%, ce sera plut&ocirc;t de l'ordre de quelques centimes"."C'est notre responsabilit&eacute; de dire que ces quelques centimes vont changer la vie des agriculteurs", a-t-il ajout&eacute;, en rappelant que cette transparence des tarifs "n'(&eacute;tait) pas forc&eacute;ment la m&eacute;thode d'autres industriels du lait qui nous disent de payer les augmentations et qu'on verra bien apr&egrave;s" si elles sont redistribu&eacute;es aux &eacute;leveurs. L'accord a eu "des effets importants" du c&ocirc;t&eacute; des producteurs laitiers, a pour sa part expliqu&eacute; le vice-pr&eacute;sident de l'APBO, Fr&eacute;d&eacute;ric Dorilleau: "la s&eacute;r&eacute;nit&eacute; est revenue dans les t&ecirc;tes des &eacute;leveurs, comme de l'environnement &eacute;conomique proche, le secteur bancaire et les fournisseurs". Apr&egrave;s le passage "difficile" de la crise de 2016, "l'investissement est de nouveau possible en main d'oeuvre et en mat&eacute;riel", par exemple pour financer des services de remplacement, a-t-il pr&eacute;cis&eacute;. Les producteurs de l'APBO pratiquent d&eacute;sormais &agrave; 95% l'acc&egrave;s aux p&acirc;turages et &agrave; 100% l'alimentation des animaux sans OGM. L'accord doit maintenant permettre de poursuivre l'am&eacute;lioration des pratiques des &eacute;leveurs en int&eacute;grant le bien &ecirc;tre animal et la r&eacute;duction de l'empreinte carbone des exploitations au cahier des charges.


L'association des producteurs de lait Bel Ouest, le groupe fromager Bel et Intermarché ont renouvelé pour la seconde fois leur accord tripartite dans le cadre duquel le distributeur s'engage à payer un peu plus cher les produits Bel pour mieux rémunérer les producteurs de lait qui le fournissent.


Reconduction de l'accord entre Intermarché, Bel et ses éleveurs laitiers

Des photos parlant souvent mieux qu'un long discours, ce guide est enti&egrave;rement bas&eacute; sur un quizz visuel et 18 fiches techniques pour am&eacute;liorer, si besoin, les pratiques de l'&eacute;levage. Cet outil permet &agrave; l'&eacute;leveur de r&eacute;aliser rapidement un autodiagnostic de ses pratiques et de comprendre leur lien avec la sant&eacute; de ses porcs, la qualit&eacute; des interventions sur les animaux ayant un impact direct sur leur sant&eacute;. Dans ce guide, l'IFIP a s&eacute;lectionn&eacute; les principales situations qui pouvaient &ecirc;tre &eacute;valu&eacute;es de fa&ccedil;on simple et visuelle dans l'&eacute;levage de porcs en liens avec la&nbsp;conduite du troupeau de truies, les&nbsp;soins aux porcelets,&nbsp;l'administration de traitements v&eacute;t&eacute;rinaires. PorciSant&eacute; s'inscrit dans la&nbsp;d&eacute;marche Ecoantibio&nbsp;du Minist&egrave;re de l'Agriculture qui promeut des conditions d'&eacute;levage permettant de&nbsp;r&eacute;duire le recours aux antibiotiques.Mode d'emploi en 3 &eacute;tapes1.&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;Suivre le guide visuel&nbsp;: L'&eacute;leveur r&eacute;alise son propre diagnostic sur chaque item abord&eacute; dans le guide &agrave; partir de couples de photos (en vert = la situation d&eacute;sir&eacute;e / en rouge = la situation &agrave; &eacute;viter), selon qu'il reconnait la situation de son &eacute;levage dans l'une ou l'autre. Afin de l'aider dans sa prise de d&eacute;cision, chaque couple de photographies est accompagn&eacute; d'un titre ainsi que d'un texte explicatif synth&eacute;tique.2.&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;Remplir la grille de notation&nbsp;:&nbsp;Au fur et &agrave; mesure de cet autodiagnostic, il fait le bilan sur une grille de notation : &nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;<ul><li>Si la r&eacute;ponse est &laquo; rouge &raquo;,&nbsp;il coche l'ensemble des cases vierges non gris&eacute;es sur la ligne correspondante. &nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp; &nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;</li><li>Si la r&eacute;ponse est &laquo; verte &raquo;,&nbsp;il ne coche rien dans la grille. &nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp; &nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;</li><li>Si la situation ne concerne pas son &eacute;levage,&nbsp;il note &laquo; NC &raquo; (Non Concern&eacute;) dans l'ensemble des cases vierges non gris&eacute;es sur la ligne correspondant &agrave; la question.</li></ul>3.&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;Consulter les fiches techniques&nbsp;: Pour chaque colonne de la grille, une fiche technique permet de reprendre l'ensemble des&nbsp;mesures correctrices ou des pr&eacute;conisations&nbsp;en lien avec les probl&egrave;mes observ&eacute;s dans l'&eacute;levage. L'outil regroupe&nbsp;18 fiches techniques&nbsp;se rapportant &agrave; l'un de ces 3 th&egrave;mes&nbsp;: Gestion des truies ; Gestion des porcs en croissance ; Gestion des traitements v&eacute;t&eacute;rinaires. A la fin du diagnostic, l'&eacute;leveur compte le nombre de r&eacute;ponses coch&eacute;es et les rapporte au nombre de r&eacute;ponses possibles. Il obtient ainsi son auto-&eacute;valuation pour chacune des questions techniques. Ce&nbsp;syst&egrave;me de priorisation&nbsp;permet &agrave; l'&eacute;leveur de ne consulter, s'il le souhaite, que les fiches qui ont le plus d'int&eacute;r&ecirc;t pour les probl&egrave;mes rencontr&eacute;s dans son &eacute;levage.B&acirc;tiSant&eacute; et PorciSant&eacute;, 2 outils pour 1 m&ecirc;me objectif&nbsp;:&nbsp;une meilleure gestion de la sant&eacute; en &eacute;levage de porcsPorciSant&eacute; vient compl&eacute;ter la d&eacute;marche entreprise dans&nbsp;B&acirc;tiSant&eacute;, outil prim&eacute; d'un InnovSpace en 2017 pour le d&eacute;veloppement d'une application smartphone t&eacute;l&eacute;chargeable gratuitement sous Android, ax&eacute; sur les liens entre la gestion des b&acirc;timents et la sant&eacute; des porcs.<ul><li>Sur la forme, l'architecture g&eacute;n&eacute;rale et l'ergonomie des deux outils sont les m&ecirc;mes. L'originalit&eacute; de ces outils tient principalement &agrave; leur&nbsp;caract&egrave;re tr&egrave;s visuel&nbsp;; permettant une&nbsp;&eacute;valuation rapide et simple&nbsp;d'une situation d'&eacute;levage. Ce format &agrave; la fois synth&eacute;tique et illustr&eacute; convient aux&nbsp;&eacute;leveurs, comme outil pour faire un point &agrave; un instant t, mais &eacute;galement aux&nbsp;conseillers techniques, aux&nbsp;enseignants&nbsp;ou aux&nbsp;chefs d'exploitation&nbsp;comme&nbsp;outil p&eacute;dagogique&nbsp;pour rappeler et diffuser de &laquo;&nbsp;fondamentaux&nbsp;&raquo; aupr&egrave;s de leurs divers interlocuteurs.</li><li>Sur le fond,&nbsp;PorciSant&eacute; et B&acirc;tiSant&eacute; vise un m&ecirc;me objectif&nbsp;: comprendre les&nbsp;leviers d'actions&nbsp;et les&nbsp;facteurs de risques &agrave; ma&icirc;triser&nbsp;pour une&nbsp;meilleure gestion de la sant&eacute;&nbsp;des porcs en &eacute;levage. Les deux outils sont&nbsp;compl&eacute;mentaires&nbsp;:&nbsp;PorciSant&eacute; est ax&eacute; sur l'animal et les interventions associ&eacute;es tandis que B&acirc;tiSant&eacute; fait le point sur les infrastructures et les &eacute;quipements autour des animaux (ventilation, chauffage, bios&eacute;curit&eacute;, am&eacute;nagement de la case). Dans les deux cas, l'utilisateur dispose de fiches techniques abordant un th&egrave;me pr&eacute;cis et dans lesquelles, il retrouve l'ensemble des&nbsp;normes, des&nbsp;recommandations techniques,&nbsp;des proc&eacute;dures de test pour am&eacute;liorer les pratiques de l'&eacute;levage.</li></ul>Actu sur le B&acirc;tiSant&eacute;&nbsp;:&nbsp;B&acirc;tiSant&eacute; vise &agrave; am&eacute;liorer la gestion des b&acirc;timents d'&eacute;levage pour optimiser la sant&eacute; des animaux. Ce guide compos&eacute; d'un quizz, d'une grille de notation et de&nbsp;23 fiches techniques&nbsp;revient notamment sur les r&egrave;gles de bios&eacute;curit&eacute; &agrave; respecter.&nbsp;Face au risque de fi&egrave;vre porcine africaine, le guide B&acirc;tisant&eacute; a &eacute;t&eacute; compl&egrave;tement&nbsp;mis &agrave; jour en 2019&nbsp;pour prendre en compte les derni&egrave;res mesures de bios&eacute;curit&eacute; &agrave; appliquer en &eacute;levage porcin&nbsp;!Le tableau ci-dessous rappelle les facteurs de risque &agrave;&nbsp;ma&icirc;triser au niveau des b&acirc;timents et des &eacute;quipements (B&acirc;tiSant&eacute;)&nbsp;et des&nbsp;interventions sur les animaux&nbsp;(PorciSant&eacute;)&nbsp;pour am&eacute;liorer la sant&eacute; en &eacute;levage.A noter que B&acirc;tiSant&eacute; et PorciSant&eacute; n'abordent pas certains points techniques li&eacute;s&nbsp;&agrave; l'alimentation (fabrication d'aliment &agrave; la ferme (FAF) et formulation), et&nbsp;aux types de b&acirc;timent (ventilation centralis&eacute;e, filtration et &eacute;changeur d'air) et&nbsp;d'&eacute;levage (s&eacute;lectionneur, multiplicateur et &eacute;levage plein air).Les 2 guides&nbsp;PorciSant&eacute; et B&acirc;tiSant&eacute; sont&nbsp;t&eacute;l&eacute;chargeables gratuitement sur le site internet de l'IFIP&nbsp;Ces guides ont &eacute;t&eacute; r&eacute;alis&eacute;s par l'IFIP gr&acirc;ce &agrave; un financement Ecoantibio en partenariat&nbsp;avec le groupe de travail &laquo; Ecoantibio en fili&egrave;re porcine &raquo; compos&eacute; de repr&eacute;sentants des v&eacute;t&eacute;rinaires, des Organisations Professionnelles et de l'Anses : SNGTV, AVPO, AFMVP, Oniris, INAPORC, Coop de France, FNP, SNIA, AREPSA, UGPVB, ANSP, Chambre d'Agriculture de Bretagne. Contact&nbsp;:&nbsp;yvonnick.rousseliere@ifip.asso.fr<aside class="factbox">
 <h2>BON &Agrave; SAVOIR</h2>
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PorciSanté est un outil d’auto-diagnostic pour les éleveurs de porcs. Il vise à promouvoir l’importance d’intervenir correctement sur les porcs pour optimiser leur santé.


Comment intervenir sur les porcs pour optimiser leur santé


Tendance lait et viande novembre 2019


Veau nourrisson : demande du marché français en berne - Tendances Lait Viande - novembre 2019

Reprise de labour, ouverture de sol au printemps, pr&eacute;paration de lit de semence ou encore d&eacute;chaumage en deuxi&egrave;me passage&nbsp;: telles sont les pr&eacute;rogatives du Prolander. Le cultivateur &eacute;tait jusqu'&agrave; pr&eacute;sent propos&eacute; en version train&eacute;e en 6 m et 7,5 m, arborant cinq rang&eacute;es de dents par&eacute;es pour &eacute;viter tout bourrage, m&ecirc;me en pr&eacute;sence de r&eacute;sidus de culture. Kuhn en &eacute;toffe le nombre de r&eacute;f&eacute;rences, en proposant une version port&eacute;e &agrave; quatre rang&eacute;es de dents en 4 m, 5 m et 6 m.Le Prolander est dot&eacute; d'une dent en S de 70X12 pouvant recevoir un soc en patte d'oie sinon un soc &eacute;troit r&eacute;versible de 60 mm &agrave; un boulon. Les Prolander port&eacute;s repliables b&eacute;n&eacute;ficient de r&eacute;glages hydrauliques en continu du levelling board avant pour la reprise de labour. Ils peuvent recevoir une herse arri&egrave;re, des lames de nivellement, ainsi qu'un choix de rouleaux, dont le rouleau double tube/barre. Le cultivateur requiert entre 25 et 35 ch/m.<h2>Optimer L en 9 m et 12 m</h2>Kuhn &eacute;largit par ailleurs son offre de d&eacute;chaumeurs &agrave; disque ind&eacute;pendants, avec deux nouvelles r&eacute;f&eacute;rences en 9 m et 12 m, dans des diam&egrave;tres de disque de 510 mm &agrave; &agrave; s&eacute;curit&eacute; &eacute;lastom&egrave;re. L'Optimer &eacute;tait jusqu'&agrave; pr&eacute;sent propos&eacute; en 3 m &agrave; 7,5 m &agrave; ch&acirc;ssis fixe ou repliables, la variante XL &eacute;tant propos&eacute;e en 3 m &agrave; 5 m avec des disques de 620 mm de diam&egrave;tre. Les Optimer L sont &eacute;quip&eacute;s du dispositif de suivi de sol par section Steady Control et d'un rouleau double U. Le r&eacute;glage de profondeur dispose d'une assistance hydraulique. Au transport, les Optimer L 9000 et 12000 respectent l'homologation UE avec un gabarit routier de 3 m&egrave;tres de large par 4 m&egrave;tres de haut.


Le cultivateur à dents vibrantes est proposé en 4 m, 5 m et 6 m. Les déchaumeurs à disques indépendants Optimer comptent quant à eux deux nouvelles références en 9 m et 12 m.


Des Prolander portés repliables au catalogue de Kuhn


Pleinchamp organise une conférence vidéo en direct le 18 novembre de 17h30 à 19h30 en partenariat avec le Contrat de solutions, afin de répondre à vos questions concernant les moyens de réduire l’utilisation des produits phytosanitaires.


[Replay] Réduction des produits phytos : quelles solutions pour les agriculteurs ? 

En 2018, le march&eacute; du bio en restauration collective a atteint 320 millions d'euros d'apr&egrave;s une enqu&ecirc;te men&eacute;e par l'Agence bio, dont les r&eacute;sultats ont &eacute;t&eacute; publi&eacute;s lundi 18 novembre. Ce chiffre, en progression de 28% par rapport &agrave; 2017, ne repr&eacute;sente que 4,5% du march&eacute; global de la restauration collective, bien loin encore des 20% attendus pour le 1er janvier 2020 (loi EGalim).Pour les produits bio les plus pl&eacute;biscit&eacute;s, se sont sensiblement les m&ecirc;mes que dans les pr&eacute;c&eacute;dentes enqu&ecirc;tes &agrave; savoir 90% de fruits, 82% des l&eacute;gumes et 76% de produits laitiers. M&ecirc;me si plus en retrait, le nombre d'&eacute;tablissements introduisant des viandes fra&icirc;ches a progress&eacute; significativement depuis 2017&nbsp;; la part des volailles bio a augment&eacute; de 34% &agrave; 41% entre 2017 &agrave; 2019 et pour les autres viandes de 32% &agrave; 45%.La restauration collective se met petit &agrave; petit en ordre de marche puisque depuis deux ans, la part des restaurants collectifs introduisant du bio a augment&eacute; de 14%. Toutefois, 35% des &eacute;tablissements d&eacute;clarent ne pas avoir introduit de produits issus de l'agriculture biologique ou en conversion, principalement en raison du surco&ucirc;t engendr&eacute;.&nbsp;D'apr&egrave;s l'enqu&ecirc;te men&eacute;e par l'Agence bio, en 2020, 22% des &eacute;tablissements projettent d'introduire du bio dans leur restaurant alors qu'ils ne le faisaient pas en 2019, et ce de fa&ccedil;on certaine pour 8% d'entre eux.<h2>Bio et local</h2>Cependant, pour le pr&eacute;sident de l'Agence bio Philippe Henry &laquo;&nbsp;on peut dire 20% de bio dans les cantines, mais si les produits bio viennent de Chine, d'Am&eacute;rique du sud ou des pays de l'Est (...) on aura loup&eacute; l'association du bio et du local.&nbsp;&raquo; D'apr&egrave;s l'enqu&ecirc;te men&eacute;e par l'Agence bio, 72% des produits bio en restauration sont d'origine fran&ccedil;aise dont 50% d'origine r&eacute;gionale, mais encore 20% proviennent d'Europe et 8% hors Union Europ&eacute;enne.&nbsp;Philippe Henry insiste sur l'importance des approvisionnements de proximit&eacute; afin de b&eacute;n&eacute;ficier&nbsp;des &laquo;&nbsp;effets positifs&nbsp;&raquo; pour l'alimentation et pour l'agriculture. En effet, les demandes en produits issus de l'agriculture biologique et de proximit&eacute; devraient favoriser le maintien des exploitations ainsi que leur valorisation &agrave; l'&eacute;chelle locale.D'apr&egrave;s les r&eacute;sultats de l'enqu&ecirc;te, parmi les &eacute;tablissements de la restauration collective qui introduisent des produits bio, 73% d&eacute;clarent encourager l'approvisionnement bio de proximit&eacute; et 83% d'entre eux le font en utilisant le crit&egrave;re de &laquo; performances en mati&egrave;re d'approvisionnement direct des produits de l'agriculture &raquo; dans leurs appels d'offre, pr&eacute;cise l'Agence bio.&nbsp;M&eacute;thodologie de l'enqu&ecirc;te : Afin de mesurer l'introduction en 2019 des produits bio en restauration collective dans les secteurs de l'enseignement, du travail et de la sant&eacute;/social, CSA Research a interview&eacute; par t&eacute;l&eacute;phone, du 3 au 20 septembre 2019, 1040 &eacute;tablissements de la restauration collective publics comme priv&eacute;s via un fichier de contacts repr&eacute;sentatifs du march&eacute; fourni par Gira, avec des quotas sur la r&eacute;gion pour un redressement des r&eacute;sultats d'enqu&ecirc;te afin d'&ecirc;tre repr&eacute;sentatif des r&eacute;gions, des types d'&eacute;tablissements et de leur secteur d'activit&eacute;.


Un an après la promulgation de la loi EGalim, seulement 4,5% des approvisionnements de la restauration collective sont issus de l’agriculture biologique ; loin encore de l’objectif de 20% fixé pour 2022. L’Agence bio souhaite sensibiliser la restauration collective à l’importance de l'approvisionnement localement. 


Loi EGalim : « pour être vertueux, il faut associer bio et local »


Face au risque de fièvre porcine africaine, le guide Bâtisanté a été complètement mis à jour en 2019 pour prendre en compte les dernières mesures de biosécurité à appliquer en élevage porcin ! BâtiSanté vise à améliorer la gestion des bâtiments d’élevage pour optimiser la santé des animaux. Ce guide composé d’un quizz, d’une grille de notation et de 23 fiches techniques revient notamment sur les règles de biosécurité à respecte


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