L'IFIP et ASSERVA* ont d&eacute;velopp&eacute; une application&nbsp;de digitalisation du&nbsp;Registre V&eacute;t&eacute;rinaire en &eacute;levage de porc qui trace&nbsp;les traitements &agrave; la bande, salle, case ou animal&nbsp;de la naissance jusqu'&agrave; l'abattage.&nbsp;SmartPharm automatise et simplifie l'enregistrement des traitements sanitaires (dose/animal soign&eacute;). Cette solution est moins fastidieuse&nbsp; car elle&nbsp;&eacute;vite&nbsp;la saisie manuelle dans le Registre d'&eacute;levage et permet l'exploitation des informations collect&eacute;es dans une Base de donn&eacute;es. Des alertes sont envoy&eacute;es directement sur le smartphone de l'&eacute;leveur, par exemple en cas de dur&eacute;e d'attente trop courte ou de posologie inappropri&eacute;e. L'&eacute;leveur peut comparer ses pratiques aux r&eacute;f&eacute;rences IFIP ou valoriser de fa&ccedil;on diff&eacute;renci&eacute;e les animaux n'ayant re&ccedil;u aucun traitement.En pratique :&nbsp;l'&eacute;leveur scanne une carte sans-contact (NFC) &laquo; m&eacute;dicament &raquo; avec son smartphone et affecte un traitement &agrave; l'animal par puce RFID ou &agrave; la salle/case par carte NFC. Une base de donn&eacute;es propre &agrave; l'&eacute;levage regroupe ces informations et l'&eacute;leveur peut comparer ses pratiques avec les r&eacute;f&eacute;rences IFIP sur un Tableau de Bord.Smartpharm am&eacute;liore&nbsp;la s&eacute;curit&eacute; sanitaire de l'&eacute;levage Une mauvaise gestion de la sant&eacute; des animaux est &eacute;conomiquement pr&eacute;judiciable pour l'&eacute;leveur, mais aussi plus globalement pour toute la fili&egrave;re. L'analyse de l'usage de m&eacute;dicaments (quantit&eacute;, nombre d'animaux trait&eacute;s,...) en temps r&eacute;el est possible via Smartpharm. Elle&nbsp;permet&nbsp;&agrave; l'&eacute;leveur de se positionner par rapport &agrave; ses confr&egrave;res. La tra&ccedil;abilit&eacute; des traitements v&eacute;t&eacute;rinaires r&eacute;pond &agrave; la demande des consommateurs ;&nbsp;par exemple, elle&nbsp;permet de valoriser les animaux dans des fili&egrave;res sans antibiotiques. A terme, Smartpharm permettra&nbsp;de suivre la diffusion des pathologies au niveau d'un territoire et ainsi d'anticiper d'&eacute;ventuelles &eacute;pid&eacute;mies au niveau de la fili&egrave;re. Dans le cadre du plan EcoAntibio, l'&eacute;levage de porcs fran&ccedil;ais s'est engag&eacute; &agrave; r&eacute;duire l'usage des antibiotiques afin de lutter contre l'antibior&eacute;sistance :&nbsp;Smartpharm est un outil de suivi &agrave; m&ecirc;me de sensibiliser les &eacute;leveurs aux bonnes pratiques !Tracer l'utilisation des m&eacute;dicaments avec Smartpharm r&eacute;pond&nbsp;&agrave; la demande des consommateurs de trouver sur le march&eacute; des gammes diff&eacute;renci&eacute;es de produits porcins &laquo; garantis sans antibiotiques &raquo;.&nbsp;Les &eacute;leveurs justifient&nbsp;d'une tra&ccedil;abilit&eacute; et ainsi valorisent mieux&nbsp;leurs animaux dans ces fili&egrave;res de qualit&eacute;.*Prototype en cours de d&eacute;ploiement gr&acirc;ce au partenariat avec cet &eacute;quipementier sp&eacute;cialiste des automatismes en &eacute;levageContact&nbsp;:&nbsp;michel.marcon@ifip.asso.fr&nbsp;-&nbsp;Michel Marcon, porteur du projet est un Ing&eacute;nieur b&acirc;timent &agrave; l'IFIP, Responsable de projets sur l'&eacute;levage de pr&eacute;cision dans la fili&egrave;re porcine, en charge du d&eacute;veloppement de nouvelles solutions technologiques pour l'&eacute;levage de demain : d&eacute;tection pr&eacute;coce de pathologie et alimentation de pr&eacute;cision. Co-inventeur de solutions et&nbsp; de nouveaux capteurs en &eacute;levage&nbsp;ayant fait l'objet de d&eacute;p&ocirc;ts de brevets ...


Avec SmartPharm, connectez votre pharmacie et automatisez la traçabilité des traitements vétérinaires ... 


Smartpharm, la pharmacie intelligente connectée présentée par l'IFIP au Salon de l'Agriculture 2019

Cette mesure, applicable pendant un an, est adopt&eacute;e tous les ans depuis&nbsp;l'interdiction en 2016 dans l'Hexagone de cet insecticide. En f&eacute;vrier 2016,&nbsp;l'Agence nationale de s&eacute;curit&eacute; sanitaire (Anses) avait en effet d&eacute;cid&eacute; de retirer les autorisations de mise sur le march&eacute; de produits phytopharmaceutiques contenant la substance active dim&eacute;thoate, &eacute;tant donn&eacute; le risque que pr&eacute;sentait cette substance pour le consommateur.&nbsp;Son bannissement avait suscit&eacute; la col&egrave;re d'arboriculteurs qui le consid&eacute;raient&nbsp;comme le seul rempart efficace contre la mouche Drosophila suzukii.La France fait jouer une nouvelle fois sa clause de sauvegarde nationale en&nbsp;l'absence de mesures d'interdiction globale du dim&eacute;thoate dans l'Union&nbsp;Europ&eacute;enne, une mesure demand&eacute;e par le gouvernement fran&ccedil;ais d&egrave;s 2016.&nbsp;Paris agit ainsi tant pour prot&eacute;ger les consommateurs fran&ccedil;ais que pour&nbsp;&eacute;viter les distorsions de concurrence, certains pays producteurs de cerises&nbsp;utilisant encore l'insecticide d&eacute;cri&eacute;, comme l'Autriche, la Croatie, la&nbsp;Turquie, l'Argentine ou le Chili.


La France a interdit, de nouveau, l'importation et la mise sur le marché de cerises fraîches en provenance de pays où l'utilisation du diméthoate est autorisée pour traiter les cerisiers, selon un arrêté paru samedi au Journal officiel.


Les cerises traitées au diméthoate interdites d'importation


L’électricité est une charge importante chez les exploitants irrigants. L’optimisation des apports d’eau est donc nécessaire. Découvrez la démarche mise en place chez les adhérents du GRCETA en Aquitaine pour réduire les coûts liés à ce poste.


Réduire les dépenses liées au système d’irrigation

Bas&eacute;e &agrave; Quimperl&eacute; (Finist&egrave;re), AgriProTech d&eacute;veloppe des effaroucheurs sonores, visuels (cerfs-volants, ballons, rubans) ou encore lumineux (laser), destin&eacute; &agrave; &eacute;loigner les oiseaux des champs ainsi que des b&acirc;timents (r&eacute;pulsifs, filets, pic...). D&eacute;positaire de brevets, sa gamme AviTrac compte trois effaroucheurs sonores (9M, 18M et 18S) capables de prot&eacute;ger des surfaces respectives minimales de 2 ha, 3 ha et 4 ha. Leur programmation permet de jouer sur les plages horaires, la fr&eacute;quence des &eacute;missions ainsi que sur plus de 50 variantes de sons et de tonalit&eacute;s, comprenant des cris de pr&eacute;dateurs, des cris de d&eacute;tresse des esp&egrave;ces cibl&eacute;es et des signaux de g&ecirc;ne physiologique issus de laboratoire.<h2>Mannequin gonflable</h2>Pour renforcer leur efficacit&eacute;, le fabricant propose en option l'adjonction d'un &eacute;pouvantail de forme humaine baptis&eacute; ManTrac. Celui-ci se gonfle et se dresse &agrave; chaque s&eacute;quence d'&eacute;mission de sons, L'&eacute;pouvantail se fixe sur AviTrac&nbsp;gr&acirc;ce &agrave; un support m&eacute;tallique inoxydable, il est compos&eacute; d'une plaque circulaire et d'un ventilateur connect&eacute; au boitier central de AviTrac. Il fonctionne sur la batterie rechargeable de l'effaroucheur, moyennant une recharge toutes les trois semaines environ. Sa couleur rouge et son ampleur (1,95 m d&eacute;ploy&eacute;) sont de nature &agrave; effrayer toutes sortes de volatiles (corbeaux, corneilles, choucas, pies, pigeons, tourterelles, &eacute;tourneaux, cormorans, mouettes, go&eacute;lands, h&eacute;rons, canards, oies) et de gibiers. Des rubans r&eacute;fl&eacute;chissants peuvent y &ecirc;tre sangl&eacute;s.


AgriProTech dote ses effaroucheurs sonores AviTrac d’un épouvantail gonflable de forme humaine, destiné à renforcer l’éloignement des oiseaux et gibiers.


L’effaroucheur AviTrac se double d’un répulsif visuel

Vendredi, le tandem Canfin - Decerle affichait sa complicit&eacute; sur les terres&nbsp;charolaises de l'ancien pr&eacute;sident des Jeunes agriculteurs, &agrave; Chevagny-sur-Guye&nbsp;(Sa&ocirc;ne-et-Loire), aux c&ocirc;t&eacute;s de la cheffe de file Nathalie Loiseau. Une mani&egrave;re&nbsp;d'illustrer qu'il existe bien, sous l'&eacute;gide de La R&eacute;publique en marche, "un&nbsp;chemin ambitieux sur le plan environnemental et pertinent sur le plan&nbsp;&eacute;conomique et social pour les agriculteurs", dixit M. Canfin.Au coeur du "en m&ecirc;me temps" qui a berc&eacute; la campagne pr&eacute;sidentielle&nbsp;d'Emmanuel Macron, la majorit&eacute; entend marquer "le point de d&eacute;part d'une&nbsp;r&eacute;conciliation de deux mondes qui ne devraient plus se taper dessus", selon M.&nbsp;Decerle. La discorde entre ces deux p&ocirc;les s'est derni&egrave;rement exprim&eacute;e lors des&nbsp;Etats g&eacute;n&eacute;raux de l'Alimentation ou encore dans les d&eacute;bats qui entourent la&nbsp;sortie du glyphosate.Mais un rapprochement est aussi esquiss&eacute; depuis quelques mois : la FNSEA&nbsp;et le WWF avaient publi&eacute; en juin&nbsp;2018 un "manifeste commun" pour une agriculture "prosp&egrave;re et durable". Et en&nbsp;f&eacute;vrier 2019, l'Etat a sign&eacute; un pr&eacute;ambule au "contrat de solutions", une&nbsp;d&eacute;marche qui r&eacute;unit la FNSEA et 42 partenaires pour r&eacute;duire l'utilisation des&nbsp;produits phytosanitaires."Si nous r&eacute;ussissons &agrave; &ecirc;tre les plus pragmatiques possibles, comprenant les&nbsp;attentes des uns et les impossibilit&eacute;s des autres &agrave; faire &eacute;voluer les&nbsp;pratiques manu militari, il n'y a pas de raison que l'on ne trouve pas les&nbsp;solutions", assure M. Decerle &agrave; l'AFP.&nbsp;"Tant que l'agriculture sera m&eacute;fiante face aux propositions &eacute;cologiques et&nbsp;tant que l'&eacute;cologie sera un peu agressive ou extr&eacute;miste quant aux pratiques&nbsp;agricoles, on n'arrivera pas &agrave; faire &eacute;voluer les choses, ni dans un sens ni&nbsp;dans un autre", ajoute-t-il.En positionnant aux deux premi&egrave;res places attribu&eacute;es aux hommes MM. Canfin&nbsp;et Decerle, la majorit&eacute; fait clairement de ce mariage une vitrine, expos&eacute;e d&egrave;s&nbsp;le premier grand meeting de campagne le 30 mars.&nbsp;Une strat&eacute;gie d'abord justifi&eacute;e par la n&eacute;cessit&eacute; de verdir le projet LREM&nbsp;qui "n'aura rien &agrave; voir avec le projet LREM &agrave; la pr&eacute;sidentielle, qui n'&eacute;tait&nbsp;pas &eacute;cologique", mart&egrave;le M. Canfin. Vendredi dernier, Mme Loiseau s'&eacute;tait&nbsp;d'ailleurs d&eacute;clar&eacute;e "mal &agrave; l'aise" avec le report de l'interdiction de la&nbsp;fabrication sur le sol fran&ccedil;ais de pesticides vendus en dehors de l'UE.Et autre &eacute;l&eacute;ment d'importance, la Politique agricole commune, dont le&nbsp;budget est l'objet d'une n&eacute;gociation tendue entre Bruxelles et Paris en raison&nbsp;des baisses attendues.<h2>Priorit&eacute; au revenu</h2>Le duo a donc co-sign&eacute; dimanche dernier dans Le Parisien une tribune&nbsp;avan&ccedil;ant des premi&egrave;res pistes programmatiques. Signe important envoy&eacute; au monde&nbsp;agricole : le revenu des exploitants est &eacute;rig&eacute; en premi&egrave;re priorit&eacute;.&nbsp;"On voulait dire que sans un revenu d&eacute;cent, sans ramener de la s&eacute;r&eacute;nit&eacute;&nbsp;dans les exploitations agricoles, on n'arrivera pas &agrave; faire la&nbsp;transformation", explique M. Decerle, rejoint ce jeudi par M. Canfin sur&nbsp;franceinfo : "je ne peux pas me satisfaire que l'un des m&eacute;tiers qui soient le&nbsp;plus difficile &agrave; pratiquer g&eacute;n&egrave;re un revenu aussi faible".Autre proposition : allouer les aides de la PAC non plus &agrave; l'hectare, mais en les concentrant "sur les&nbsp;exploitations petites et moyennes, les exploitations familiales, celles qui&nbsp;jouent le jeu de la transition &eacute;cologique, en diminuant les pesticides, en&nbsp;sortant du glyphosate, en privil&eacute;giant le bio", selon M. Canfin.Enfin, les deux plaident pour la mise en place d'un "plan prot&eacute;ine" au&nbsp;niveau europ&eacute;en afin de ne plus d&eacute;pendre de soja OGM import&eacute;. Une question de&nbsp;souverainet&eacute; alimentaire, pour "nourrir nos animaux, mais aussi pour faire&nbsp;plus de bio&eacute;thanol, pour &ecirc;tre meilleur en biocarburant", d&eacute;taille M. Decerle,&nbsp;dont l'engagement chez LREM a fait bondir l'opposition."J&eacute;r&eacute;my Decerle se rallie ainsi aux pires politiques lib&eacute;rales qui ont&nbsp;sacrifi&eacute; les paysans sur l'autel de la sacro-sainte concurrence", s'est&nbsp;indign&eacute;e cette semaine La France insoumise.


La majorité présidentielle vend la réconciliation entre agriculture et écologie comme un axe fort de sa campagne des européennes, incarné par l'entente "pragmatique" de l'ancien patron du WWF Pascal Canfin et de l'éleveur Jérémy Decerle, respectivement N.2 et 4 de la liste.


Européennes : entre agriculture et écologie, la majorité joue le "en même temps"

Afin d'&eacute;valuer le potentiel des cultures en Russie, les &eacute;quipes d'Agritel ont r&eacute;alis&eacute; un "crop tour" en sortie d'hiver "dans&nbsp;les r&eacute;gions de Krasnodar, Stavropol et Rostov, qui repr&eacute;sentent 50 % de la production totale de bl&eacute; d'hiver russe", explique le cabinet de conseil. Selon les constatations sur place, les conditions de culture sont bonnes et le rendement du bl&eacute; d'hiver est estim&eacute; &agrave; 3,86 tonnes/ha, au dessus de la tendance sur 10 ans.&nbsp;"Les conditions de semis et de germination ont &eacute;t&eacute; meilleures que l'an dernier gr&acirc;ce aux pluies en hiver, sauf sur Stavropol, o&ugrave; le sec persiste, m&ecirc;me si quelques pr&eacute;cipitations sont venues rassurer les op&eacute;rateurs locaux r&eacute;cemment", pr&eacute;cise Michel Portier, directeur g&eacute;n&eacute;ral d'Agritel.&nbsp;Le cabinet estime les surfaces ensemenc&eacute;es en bl&eacute; d'hiver &agrave; 15,57 millions d'hectares (Mha) cette ann&eacute;e, soit 2 % de hausse par rapport &agrave; 2018. En bl&eacute; de printemps, les surfaces sem&eacute;es connaissent aussi une hausse de 2 %, elles devraient atteindre 12,17 Mha selon le Minist&egrave;re de l'Agriculture. Pour le moment, &agrave; peine 3 % des surfaces de bl&eacute; de printemps sont sem&eacute;es."Le cru 2019 sera surement plus &eacute;lev&eacute; qu'en 2018", fait savoir Michel Portier. "Une forte concurrence de la mer Noire est encore &agrave; pr&eacute;voir pour le bl&eacute; fran&ccedil;ais cette ann&eacute;e", poursuit-il. Bien qu'il soit trop t&ocirc;t pour estimer pr&eacute;cis&eacute;ment la r&eacute;colte, Agritel &eacute;value la production 2019 de bl&eacute; russe &agrave; 78,8 millions de tonnes (Mt). L'an dernier, la Russie en avait r&eacute;colt&eacute; 72,1 Mt, en forte baisse par rapport &agrave; la r&eacute;colte historique de 2017 (85 Mt).&nbsp;


Avec une hausse des surfaces de blé et des conditions de culture pour le moment très bonnes, la récolte russe s'annonce en hausse par rapport aux prévisions. 


Blé : forte concurrence russe en perspective

Cet outil&nbsp;calcule&nbsp;le co&ucirc;t du m3&nbsp;de lisier &eacute;pandu ainsi que la dur&eacute;e de l'&eacute;pandage&nbsp;&agrave; partir d'informations &agrave; saisir&nbsp;: quantit&eacute; de lisier &agrave; &eacute;pandre, distance&nbsp; du parcellaire ... L'utilisateur choisit&nbsp;entre diff&eacute;rents&nbsp;&eacute;quipements et d'organisation de chantier. Les r&eacute;sultats distinguent&nbsp;le transport du lisier et son &eacute;pandage. Les simulations sont possibles aussi pour le&nbsp;digestat liquide.&nbsp; &nbsp;L'agrandissement des &eacute;levages entra&icirc;ne une sp&eacute;cialisation des comp&eacute;tences et les &eacute;leveurs ont besoin de d&eacute;l&eacute;guer&nbsp;certains travaux aux champs comme l'&eacute;pandage. Le temps pour r&eacute;aliser les chantiers diminue suite aux contraintes de p&eacute;riodes d'&eacute;pandage et&nbsp;l'&eacute;quilibre de fertilisation qui impacte la taille des plans d'&eacute;pandage... Des unit&eacute;s de m&eacute;thanisation collectives sont mises en service qui impliquent&nbsp;des plans d'&eacute;pandage de plusieurs milliers d'hectares. Pour r&eacute;pondre &agrave; ces contraintes, les &eacute;quipements investis sont de plus en plus performants et imposants. Le maintien des activit&eacute;s d'&eacute;pandage n&eacute;cessite de tester de nouveaux &eacute;quipements et organisations tout en ma&icirc;trisant le co&ucirc;t d'&eacute;pandage &agrave; la charge des &eacute;leveurs.&nbsp;Ce calculateur facilite cette comparaison &eacute;conomique.&nbsp;Le co&ucirc;t d'un chantier d'&eacute;pandage pour une quantit&eacute; de lisier et un parcellaire donn&eacute;&nbsp;d&eacute;pend des &eacute;quipements et de l'organisation.&nbsp;Les crit&egrave;res les plus impactants sont pris en compte par l'outil et&nbsp;sont choisis par l'utilisateur &agrave; partir&nbsp;de listes d&eacute;roulantes d'&eacute;quipements&nbsp;: &eacute;pandage sans tonne &agrave; lisier, automoteurs de&nbsp;type &laquo;&nbsp;Terragator&nbsp;&raquo;avec sa cuve &agrave; lisier ou&nbsp; "Quadraferti" pour des &eacute;pandages sans tonne. Pour un gain de temps, il peut &ecirc;tre int&eacute;ressant de dissocier son chantier d'&eacute;pandage. Un tracteur et sa tonne &agrave; lisier est&nbsp;d&eacute;di&eacute; &agrave; l'&eacute;pandage tandis que le transport entre la fosse de stockage du lisier et le parcellaire&nbsp;est effectu&eacute;&nbsp;par un autre tracteur et sa tonne &agrave; lisier, ou en cas de distance importante, par un camion-citerne. Pour l'&eacute;pandage, l'outil propose aussi une liste d'&eacute;quipements :&nbsp;buse palette, rampe &agrave; buses, pendillard, enfouisseur &agrave; disque et &agrave; soc.Cet outil ne n&eacute;cessite pas d'&ecirc;tre un expert car la plupart des cellules sont pr&eacute;-renseign&eacute;es. Outre le choix des &eacute;quipements et d'organisations de chantiers, les volumes des tonnes &agrave; lisier et les largeurs d'&eacute;pandage sont &eacute;galement &agrave; renseigner via une liste pr&eacute;d&eacute;finie. D'autres crit&egrave;res n&eacute;cessaires au calcul sont pr&eacute;-enregistr&eacute;s et non pas modifiables&nbsp;dans la version libre de l'outil. Il s'agit des co&ucirc;ts d'usage des &eacute;quipements (Bar&ecirc;me APCA 2016)&nbsp;pour les situations les plus courantes, des vitesses de transport sur route du tracteur ou du camion-citerne, du d&eacute;bit d'&eacute;pandage en sortie de tonne &agrave; lisier, de l'automoteur et d'un &eacute;pandeur sans tonne &agrave; lisier, du co&ucirc;t de la main d'&oelig;uvre fix&eacute; &agrave; 20 &euro;/h, etc.,&nbsp; ces crit&egrave;res &eacute;tant consultables&nbsp;sur le guide m&eacute;thodologique t&eacute;l&eacute;chargeable.*Projet TEPLIS,&nbsp;Transport et Epandage de LISier&nbsp;: Ce calculateur&nbsp;t&eacute;l&eacute;chargeable au format Excel&nbsp;constitue l'un des livrables d'un projet&nbsp; portant sur l'organisation de chantiers d'&eacute;pandage de lisier et de digestat destin&eacute; &agrave; diminuer leurs impacts n&eacute;gatifs&nbsp; en proposant des solutions alternatives &agrave; l'organisation tracteur-tonne &agrave; lisier. Projet&nbsp;pilot&eacute; par la FR&nbsp;CUMA de l'Ouest&nbsp;avec la collaboration de la station agro-machinisme des Cormiers, la ferme exp&eacute;rimentale de Derval, la Chambre d'agriculture des Pays de la Loire, l'IFIP-Institut du Porc, l'Union des Cuma des Pays de la Loire, la F&eacute;d&eacute;ration des Cuma de Mayenne et l'association AILE avec le soutien des Conseils R&eacute;gionaux de Bretagne et Pays de la Loire.Contact :&nbsp;pascal.levasseur@ifip.asso.fr&nbsp;Outil pour calculer le co&ucirc;t du m3 de lisier &eacute;pandu et dur&eacute;e de l'&eacute;pandageguide des crit&egrave;res m&eacute;thodologiques


L’IFIP et le réseau des CUMA Ouest proposent aux éleveurs un outil qui calcule les coûts et la durée des chantiers d’épandages alternatifs à la tonne à lisier et son tracteur.


Epandre son lisier autrement... mais à quel coût ?

C2S pour C&eacute;r&eacute;ales Stockage Solution. La boudineuse mise au point par Thi&eacute;rart se compose d'une auge suffisamment large pour r&eacute;ceptionner le grain s'&eacute;coulant des deux trappes d'une benne. Au fond de l'auge, le grain est reprise par une vis sans fin pour &ecirc;tre achemin&eacute;e vers la gaine. La mise en place de la gaine s'op&egrave;re au moyen d'une palan hydraulique int&eacute;gr&eacute; &agrave; la C2S. Elle requiert un terrain plat (non b&eacute;tonn&eacute;) et deux personnes contre une seule pour le processus de chargement. Anim&eacute;e par un moteur de 25 ch, la boudineuse progresse automatiquement au fur et &agrave; mesure de son chargement, avec un d&eacute;bit de 80 t/h. D'un diam&egrave;tre de 3 m, la gaine peut &ecirc;tre &eacute;tir&eacute;e jusqu'&agrave; 60 m, ce qui lui conf&egrave;re une capacit&eacute; de stockage de 200 t.<h2>Ana&eacute;robie</h2>La face interne de la gaine est noire de fa&ccedil;on &agrave; pr&eacute;server les grains de la lumi&egrave;re tandis que la face blanche ext&eacute;rieure limite l'absorption de chaleur. Le stockage en ana&eacute;robie ne requiert ni traitement insecticide, ni ventilation. La C2S est adapt&eacute;e au stockage du bl&eacute;, de l'orge, su seigle, du ma&iuml;s, du colza ou encore des granulats de c&eacute;r&eacute;ales ou des pellets de bois. Une surveillance r&eacute;guli&egrave;re de l'&eacute;tat de la b&acirc;che est n&eacute;cessaire afin de pr&eacute;venir tout risque de dommage (kit de r&eacute;paration fourni). La reprise des silos s'effectue avec une vis de reprise spe&#769;cifique enroulant la ba&#770;che et transf&eacute;rant le grain vers la remorque.


Le constructeur a développé avec la coopérative Vivescia une boudineuse à moteur thermique, apte à stocker jusqu’à 200 t de grain en anaérobie, sans traitement et sans ventilation.


C2S, une boudineuse au catalogue de Thiérart

Un sujet tr&egrave;s int&eacute;ressant qui abordait durant la d&eacute;cennie 2006/2017, les modifications profondes des structures d'exploitation. Les interactions entre les al&eacute;as climatiques, sanitaires et &eacute;conomiques ont r&eacute;guli&egrave;rement impact&eacute; le fonctionnement des &eacute;levages. Un constat suite auquel les &eacute;leveurs ont d&ucirc; proc&eacute;der &agrave; des choix et des arbitrages conduisant &agrave; des modifications des structures et des outils de production.Dans le r&eacute;seau d'&eacute;levage constitu&eacute; de 25 fermes suivies par Philippe Dimon, l'un des premiers constats est l'accroissement continu des moyens de production, avec une augmentation permanente de la taille des exploitations. De 2006 &agrave; 2017, les SAU du r&eacute;seau ont augment&eacute; de 18&thinsp;%, davantage chez les naisseurs que pour les naisseurs-engraisseurs. Tout comme l'augmentation des v&ecirc;lages&nbsp;(+15&thinsp;%) et le nombre des v&ecirc;lages par unit&eacute; de main-d'&oelig;uvre&nbsp;(+39&thinsp;%). Parall&egrave;lement &agrave; ces augmentations des moyens de production, Philippe Dimon constate &agrave; l'inverse une r&eacute;duction de la main-d'&oelig;uvre familiale au profit du salariat et une productivit&eacute; du travail&nbsp;(en tonne de viande vive/UMO) qui a explos&eacute; pour les naisseurs-engraisseurs&nbsp;(+47&thinsp;%). Sur les performances techniques, le chargement moyen reste stable pour les naisseurs, alors qu'il progresse de 0,15 UGB par hectare pour les naisseurs-engraisseurs. Dans l'&eacute;chantillon de r&eacute;f&eacute;rence, la progression du poids des animaux est cons&eacute;quente. En l'espace de 12 ans, le poids moyen des vaches de r&eacute;forme est pass&eacute; de 404 &agrave; 433&thinsp;kg de carcasse&nbsp;(+29&thinsp;kg de poids carcasse soit 2,7&thinsp;kg/an). Une tendance identique est observ&eacute;e pour les jeunes bovins gr&acirc;ce &agrave; l'am&eacute;lioration des performances de croissance. Malgr&eacute; ces &eacute;volutions, les exploitations d'aujourd'hui travaillent sur des syst&egrave;mes de plus en plus d&eacute;pendants des fourrages stock&eacute;s. Ainsi les fourrages stock&eacute;s et consomm&eacute;s par UGB ont progress&eacute; de 15&thinsp;% sur l'ensemble des syst&egrave;mes, une tendance accentu&eacute;e par les al&eacute;as climatiques. Face &agrave; ce constat et aux al&eacute;as, l'enqu&ecirc;te r&eacute;v&egrave;le que des pistes ont &eacute;t&eacute; explor&eacute;es et sont autant de possibilit&eacute;s d'adaptation face &agrave; un contexte et des enjeux nouveaux. Des pistes qui visent essentiellement la valorisation des produits, l'efficacit&eacute; &eacute;conomique, l'organisation du travail, et la diversification des productions.


Au cours de ce congrès, la FDSEA avait convié Philippe Dimon, chef de projet à l’Institut de l’Élevage pour présenter les trajectoires des élevages bovins allaitants du Limousin au cours de la dernière décennie et les évolutions des structures de production.


L’élevage bovin en cours de transformation

&laquo;&nbsp;En 2018, les vari&eacute;t&eacute;s r&eacute;sistantes au mildiou et &agrave; l'o&iuml;dium ont g&eacute;n&eacute;r&eacute; un indice de fr&eacute;quence de traitement de 1,6, ce qui repr&eacute;sente une r&eacute;duction de 90% par rapport &agrave; la r&eacute;f&eacute;rence Agreste 2016 et de 85% par rapport au r&eacute;seau de fermes Dephy&nbsp;&raquo;. Tel est le bilan dress&eacute; par Anne-Sophie Miclot, ing&eacute;nieure &agrave; l'Inra, en charge de la coordination de l'Observatoire national du d&eacute;ploiement des c&eacute;pages r&eacute;sistants (OsCaR).Mis en place en 2017 &agrave; l'initiative de l'Inra et de l'Institut fran&ccedil;ais de la vigne et du vin (IFV), l'observatoire consiste &agrave; &eacute;valuer, le comportement des vari&eacute;t&eacute;s r&eacute;sistantes au mildiou et &agrave; l'o&iuml;dium en conditions de production. En 2018, le r&eacute;seau totalisait 69 parcelles repr&eacute;sentatives de 23 vari&eacute;t&eacute;s et diss&eacute;min&eacute;es sur 35 sites dans l'ensemble des bassins viticoles fran&ccedil;ais. Le r&eacute;seau a vocation &agrave; s'&eacute;toffer chaque ann&eacute;e, au gr&eacute; de l'inscription de nouvelles vari&eacute;t&eacute;s et de leur d&eacute;ploiement dans les vignobles. En 2017, ann&eacute;e &agrave; moindre pression de maladie, l'IFT au sein du r&eacute;seau OsCaR s'&eacute;tait &eacute;lev&eacute; &agrave; 1,2.<h6>Maladies secondaires</h6>Les deux premi&egrave;res ann&eacute;es d'observations sont porteuses de deux enseignements. Premi&egrave;rement, les champignons n'ont pas contourn&eacute; le ou les g&egrave;nes de r&eacute;sistance dont sont par&eacute;es les 23 vari&eacute;t&eacute;s pr&eacute;sentes dans l'observatoire. Deuxi&egrave;mement&nbsp;: la r&eacute;duction des traitements fongicides, induite par les r&eacute;sistances, est fulgurante et d&eacute;passe de loin, &agrave; titre indicatif, les objectifs assign&eacute;s au plan Ecophyto II, lanc&eacute; en octobre 2015, et qui vise de r&eacute;duire de 25 % l'usage des pesticides d'ici &agrave; 2020 et de 50 % &agrave; l'horizon 2025.Si les observations au sein du r&eacute;seau OsCaR sont encourageantes, elles ne sont pas non plus totalement surprenantes. Le constat avait &eacute;t&eacute; depuis un certain temps en Suisse, en Allemagne ou encore en Italie par des s&eacute;lectionneurs sinon par des viticulteurs. En France, quelques pionniers, dont Vincent Pujibet dans l'H&eacute;rault (Domaine de la Colombette) et Jonathan et J&eacute;r&eacute;my Ducourt (vignobles Ducourt) en Gironde avaient ouvert la voie, avec des gages de durabilit&eacute; sup&eacute;rieures &agrave; la conduite en bio car se contentant d'un ou deux cuivre ou soufre par an.. &laquo;&nbsp;La r&eacute;sistance n'exon&egrave;re pas le vignoble d'un ou deux traitements de couverture, selon la pression de maladie ou les vari&eacute;t&eacute;s en pr&eacute;sence, certaines n'offrant qu'une r&eacute;sistance partielle&nbsp;&raquo;, souligne Anne-Sophie Miclot.&nbsp; &laquo;&nbsp;Ces traitements permettent de contenir les populations de pathog&egrave;nes, restreignant les risques d'&eacute;volution. Il s'agit aussi de veiller &agrave; la r&eacute;surgence de maladies secondaires telles que le black-rot, qui pourraient s'ext&eacute;rioriser davantage en l'absence de protection fongicide&nbsp;&raquo;.<h2>Bouquet puis ResDur</h2>La mise en place de l'observatoire co&iuml;ncide avec l'inscription au catalogue officiel de vari&eacute;t&eacute;s r&eacute;sistantes aux deux principales maladies cryptogamiques de la vigne. En 2017, un cort&egrave;ge de 12 hybrides, issus de travaux d'organismes europ&eacute;ens et r&eacute;pondant aux noms de Cabernet cortis, Monarch, Pinotin et Prior pour les rouges et de Bronner, Cabernet blanc, Johanniter, Muscaris, Saphira, Solaris, Soreli et Souvignier gris pour les blancs, &eacute;taient d&eacute;finitivement class&eacute;s au catalogue fran&ccedil;ais, ouvrant la voie &agrave; leur d&eacute;ploiement sans limites de surfaces.En 2018, ils &eacute;taient rejoints par les rouges Artaban et Vidoc et les blancs Floreal et Voltis, quatre vari&eacute;t&eacute;s pr&eacute;sentant une r&eacute;sistance totale &agrave; l'o&iuml;dium et &eacute;lev&eacute;e au mildiou, issues du programme ResDur (r&eacute;sistances durable) mis en &oelig;uvre par l'Inra &agrave; partir de 2000. D&egrave;s 1974, l'Inra avait men&eacute; les premiers travaux d'incorporation de facteurs de r&eacute;sistance &agrave; la vigne europ&eacute;enne Vitis vinifera, issus de l'esp&egrave;ce sauvage Muscaninia roundifolia. Ce programme avait abouti &agrave; la mise au point de vari&eacute;t&eacute;s monog&eacute;niques baptis&eacute;es &laquo;&nbsp;Bouquet&nbsp;&raquo;, du nom du chercheur Alain Bouquet, portant un g&egrave;ne de r&eacute;sistance au mildiou et un g&egrave;ne de r&eacute;sistance &agrave; l'o&iuml;dium, quand les vari&eacute;t&eacute;s ResDur pr&eacute;sentent plusieurs g&egrave;nes de r&eacute;sistance.Jusqu'&agrave; ce jour, les vari&eacute;t&eacute;s Bouquet, qui b&eacute;n&eacute;ficient d'un classement temporaire, n'ont pas manifest&eacute; de signe de contournement de r&eacute;sistance. Elles repr&eacute;sentent environ le tiers des vari&eacute;t&eacute;s en observation dans le r&eacute;seau OsCaR. Les viticulteurs qui souhaitent en implanter sur leur exploitation doivent obligatoirement rejoindre l'observatoire, alors que la d&eacute;marche est volontaire s'agissant des 16 vari&eacute;t&eacute;s (12 &eacute;trang&egrave;res, 4 ResDur) inscrites d&eacute;finitivement au catalogue.<h2>Un travail de longue haleine</h2>Si le l'effort de s&eacute;lection remonte en France &agrave; 1974, le travail d'observation va tr&egrave;s probablement s'&eacute;tirer sur plusieurs d&eacute;cennies, compte tenu du fait qu'il faut environ une quinzaine d'ann&eacute;es pour mettre au point une nouvelle vari&eacute;t&eacute;. Par ailleurs, rien ne permet d'exclure qu'un contournement de la r&eacute;sistance n'apparaisse plusieurs ann&eacute;es apr&egrave;s le d&eacute;ploiement de vari&eacute;t&eacute;s r&eacute;sistantes. &laquo;&nbsp;Rien n'est acquis&nbsp;&raquo;, r&eacute;sume Anne-Sophie Miclot. &laquo; Les vari&eacute;t&eacute;s r&eacute;sistantes constituent une des solutions en mati&egrave;re de sobri&eacute;t&eacute; phytosanitaire, laquelle doit aussi mobiliser d'autres leviers tels que les solutions de biocontr&ocirc;le ou encore des techniques de pulv&eacute;risation plus cibl&eacute;es et moins sujettes &agrave; la d&eacute;rive&nbsp;&raquo;.L'enjeu ne se joue pas seulement &agrave; la vigne. Du chai au palais des consommateurs en passant par les rayonnages des cavistes et autres distributeurs, ces nouveaux c&eacute;pages doivent aussi convaincre. On n'oublie pas les cahiers des charges des AOC et autres IGP. Les Organismes de d&eacute;fense et de gestion de plusieurs AOC, notamment bordelaises, sont d&eacute;sireuses d'introduire des c&eacute;pages r&eacute;sistants &agrave; hauteur de 5 % de l'enc&eacute;pagement de l'exploitation et de 10 % de l'assemblage final de la couleur consid&eacute;r&eacute;e. Consid&eacute;rant que le dossier &eacute;tait transversal &agrave; toutes les AOC viticoles, l'Inao a constitu&eacute; un groupe de travail sur l'&eacute;volution de l'enc&eacute;pagement.<aside class="factbox">
 <h2>BON &Agrave; SAVOIR</h2>
 La r&eacute;sistance de la vigne aux maladies&nbsp;et ravageurs est devenue un sujet d&#039;&eacute;tude d&egrave;s le milieu du XIX&egrave;me si&egrave;cle, avec l&#039;introduction en Europe de maladies d&eacute;vastatrices &ndash; o&iuml;dium, mildiou, black rot, phyllox&eacute;ra &ndash; venues&nbsp;d&#039;Am&eacute;rique du Nord. Des croisements entre des vignes am&eacute;ricaines&nbsp;(V. rupestris,&nbsp;V. lincecumi,&nbsp;V. berlandieri...)&nbsp;et&nbsp;europ&eacute;ennes&nbsp;Vitis vinifera&nbsp;&ndash; sensibles dans leur grande majorit&eacute; &ndash;&nbsp;ont alors &eacute;t&eacute; r&eacute;alis&eacute;s&nbsp;pour obtenir de nouvelles vari&eacute;t&eacute;s appel&eacute;es hybrides producteurs directs, r&eacute;sistantes &agrave; la fois &agrave; l&#039;o&iuml;dium, au mildiou et au phyllox&eacute;ra.&nbsp;Les recherches d&eacute;velopp&eacute;es au cours du XX&egrave;me si&egrave;cle ont permis de caract&eacute;riser d&#039;autres sources de r&eacute;sistances : des&nbsp;Vitis&nbsp;am&eacute;ricaines (V.&nbsp;rotundifolia, etc.)&nbsp;mais &eacute;galement des esp&egrave;ces de&nbsp;Vitis&nbsp;d&#039;origine asiatique (V. amurensis,&nbsp;etc.). Ces hybrides ont eu un succ&egrave;s tel qu&#039;en 1958, 30% du vignoble fran&ccedil;ais &eacute;tait coiuvert par des c&eacute;pages r&eacute;sistants,&nbsp;soit 400 000 ha ! Cependant, la qualit&eacute; insuffisante du vin obtenu &agrave; partir de ces hybrides a entra&icirc;n&eacute; leur exclusion, de m&ecirc;me que les premi&egrave;res lois sur la protection des appellations d&#039;origine. En 1951, la plantation de c&eacute;pages hybrides en AOC est finalement interdite,&nbsp;elle ne subsistera que pour les vins de table. Alors que l&#039;hybridation diminuait en France &agrave; partir des ann&eacute;es 50, celle-ci s&#039;est maintenue dans d&#039;autres pays comme en Allemagne, Suisse, Hongrie, ou encore R&eacute;publique Tch&egrave;que. L&#039;Inra a r&eacute;amorc&eacute; ses programmes de recherche en 1974.
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Pour la deuxième année consécutive, l’Observatoire national du déploiement des cépages résistants (OsCaR) fait état d’une réduction des IFT fongicides de 90 % par rapport à la référence 2016.


Deux ans et toujours résistants


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