Les &laquo;&nbsp;dystocies&nbsp;&raquo; ou difficult&eacute;s de v&ecirc;lage peuvent &ecirc;tre class&eacute;es selon 3 origines&nbsp;: un trouble d'un segment de l'appareil g&eacute;nital de la vache, une disproportion f&oelig;to-pelvienne ou une mauvaise position du veau.<h2>Un trouble d'un segment de l'appareil g&eacute;nital</h2>Les 4 segments (ut&eacute;rus, col, vagin et vulve) peuvent &ecirc;tre concern&eacute;s. Pour l'ut&eacute;rus, les contractions ut&eacute;rines permettent l'avanc&eacute;e du veau dans la fili&egrave;re pelvienne. L'inertie ut&eacute;rine peut d&eacute;couler d'une fatigue du muscle ut&eacute;rin (lorsque la vache a pouss&eacute; pendant plusieurs heures ou chez les vaches &acirc;g&eacute;es) ou d'une carence en calcium ou magn&eacute;sium. La torsion ut&eacute;rine repr&eacute;sente 5 &agrave; 7 % des dystocies (cf. illustration). Pour le col ut&eacute;rin, sa phase de dilatation dure de 4 &agrave; 8 heures. Certaines circonstances (mauvais pr&eacute;paration, stress...) vont entra&icirc;ner une dilatation insuffisante du col. Si elle persiste, une c&eacute;sarienne sera n&eacute;cessaire. Enfin, le vagin et la vulve peuvent pr&eacute;senter une atr&eacute;sie. Cela se rencontre chez les primipares ou lors d'une l&eacute;sion fibreuse suite &agrave; un traumatisme lors d'un v&ecirc;lage pr&eacute;c&eacute;dent chez les multipares. En g&eacute;n&eacute;ral, il suffit d'attendre une heure ou deux pour aider &agrave; l'accouchement et permettre une dilatation progressive, faute de quoi, un traitement chirurgical devient n&eacute;cessaire.<h2>Une disproportion f&oelig;to-pelvienne ou une mauvaise position du veau</h2>Le veau est trop gros par rapport aux dimensions de la fili&egrave;re pelvienne de la m&egrave;re. Si avec la traction de 2 personnes, il n'est pas possible d'engager simultan&eacute;ment dans le bassin la t&ecirc;te et les 2 membres ant&eacute;rieurs, une c&eacute;sarienne est n&eacute;cessaire. Les dystocies de positionnement (cf. illustration) emp&ecirc;chent la progression du veau dans la fili&egrave;re pelvienne. Elles n&eacute;cessitent une intervention pour repositionner correctement le veau.<h2>Le v&ecirc;lage, un processus douloureux...</h2>Comme pour toute mise-bas de mammif&egrave;res, le v&ecirc;lage est un processus douloureux. La dilatation du col et les contractions ut&eacute;rines g&eacute;n&egrave;rent des douleurs. Le taux d'opio&iuml;des endog&egrave;nes augmente au cours de la fin de la gestation et lors de toute mise-bas qui ont &agrave; leur tour un effet analg&eacute;sique. Une douleur accentu&eacute;e s'accompagne d'un accroissement de ces taux d'opio&iuml;des endog&egrave;nes. De plus, chez les vaches, l'ingestion de liquide amniotique et d'autres produits de la parturition induit une hypoalg&eacute;sie. La substance d&eacute;clenchant cette hypoalg&eacute;sie s'appelle Placental Opioid-Enhancing Factor (POEF) ou facteur opio&iuml;de-augmentant placentaire. Le POEF soulage la douleur sans supprimer le comportement maternel.<h2>... une amplification lors de dystocie...</h2>L'&eacute;valuation de la douleur au v&ecirc;lage s'appuie sur trois approches&nbsp;: mesure de la r&eacute;duction de l'ingestion, indicateurs physiologiques (rythmes cardiaque et respiratoire, temp&eacute;rature rectale...) ou comportementaux (fr&eacute;quence d'activit&eacute;, transitions lever-coucher...). Les mises-bas normales s'accompagnent de modifications de ces 3 indicateurs, elles sont fortement amplifi&eacute;es lors de dystocies. Les principaux facteurs de risque d'accentuation de la douleur lors du v&ecirc;lage sont la parit&eacute; (les primipares ont plus de risques que les multipares) et l'existence d'une dystocie, pr&eacute;dispos&eacute;e par une augmentation de la dur&eacute;e de la parturition, une disproportion f&oelig;to-pelvienne (les v&ecirc;leuses permettent d'exercer une force de traction pouvant s'&eacute;lever jusqu'&agrave; 450 kg contre 70 kg pour les contractions de la vache) et/ou une pr&eacute;sentation anormale du f&oelig;tus. Outre le manque d'exp&eacute;rience, les primipares ont des dur&eacute;es de mises bas plus longues et le degr&eacute; d'effort qui leur est associ&eacute; est g&eacute;n&eacute;ralement plus grand que pour les multipares. La c&eacute;sarienne et la dystocie sont class&eacute;es dans les processus les plus douloureux chez les bovins. Le v&ecirc;lage dystocique, de par les traumatismes au niveau du bassin et du tractus g&eacute;nital entra&icirc;ne des probl&egrave;mes d&eacute;ambulatoires et une baisse d'app&eacute;tit.<h2>&nbsp;... d'o&ugrave; une utilisation syst&eacute;matique d'anti-inflammatoires lors de v&ecirc;lages difficiles</h2>Les anti-inflammatoires non st&eacute;ro&iuml;diens (AINS) apr&egrave;s la parturition participent au contr&ocirc;le de la douleur en r&eacute;duisant l'inflammation autour du v&ecirc;lage et son impact sur le bien-&ecirc;tre, la sant&eacute; et la productivit&eacute; de la vache et du veau. Une utilisation syst&eacute;matique d'AINS sur un v&ecirc;lage difficile permet une r&eacute;cup&eacute;ration plus rapide pour la m&egrave;re (convalescence plus courte avec une meilleure involution ut&eacute;rine, reprise de la rumination plus rapide, instinct maternel pr&eacute;serv&eacute;...) et une meilleure prise alimentaire pour le veau (les m&egrave;res se laissent t&eacute;ter plus souvent et plus longuement pendant les 24 premi&egrave;res heures de vie des veaux d'o&ugrave; un meilleur transfert immunitaire et donc moins de pathologies). &nbsp;<h2>Un risque &agrave; court et moyen termes pour la f&eacute;condit&eacute; de la vache...</h2>L&acute;involution ut&eacute;rine correspond au retour &agrave; la normale de la taille et du poids de l&acute;ut&eacute;rus de la vache apr&egrave;s v&ecirc;lage. L&acute;ut&eacute;rus passe de 10 kg au v&ecirc;lage &agrave; environ 500 grammes un mois apr&egrave;s. Dans le m&ecirc;me intervalle de temps, la longueur de la corne ut&eacute;rine ayant port&eacute; le veau diminue dans une proportion comparable : de 1 m &agrave; 15 cm. L&acute;involution du col ut&eacute;rin demande plus de temps (&gt;50 jours). L'involution ut&eacute;rine s'accompagne du red&eacute;marrage de l&acute;activit&eacute; ovarienne : premi&egrave;re ovulation 14 jours apr&egrave;s le v&ecirc;lage, premi&egrave;res chaleurs 28 jours apr&egrave;s le v&ecirc;lage dans le cas optimal. Les lochies (m&eacute;lange de liquide placentaire, de sang) sont &eacute;limin&eacute;es dans la semaine qui suit la mise-bas.<h2>... &nbsp;la m&eacute;trite aigu&euml; ou chronique d&egrave;s la moindre intervention sur un v&ecirc;lage</h2>Tout retard d'involution peut favoriser l&acute;apparition de m&eacute;trites avec 2 formes : aigu&euml; ou chronique. La m&eacute;trite aigu&euml; appara&icirc;t 2 &agrave; 15 jours apr&egrave;s le v&ecirc;lage. Trois phases vont se succ&eacute;der : une colonisation bact&eacute;rienne avec fi&egrave;vre, une l&eacute;sion des tissus et des &eacute;coulements malodorants, puis la phase de gu&eacute;rison. Certaines formes aigu&euml;s peuvent passer inaper&ccedil;ues et &eacute;voluer vers une m&eacute;trite chronique. La m&eacute;trite aigu&euml; est le plus souvent due &agrave; une intervention lors de la mise bas (extraction forc&eacute;e, &eacute;pisiotomie...). La m&eacute;trite chroniquese d&eacute;clare 15 jours apr&egrave;s le v&ecirc;lage. Elle touche 10 &agrave; 30 % des vaches et n'est pas facilement d&eacute;celable : seulement 1/3 sont d&eacute;tect&eacute;es par l'&eacute;leveur ! Des &eacute;coulements blanch&acirc;tres apparaissent au niveau du col de l'ut&eacute;rus de l'animal. La m&eacute;trite chronique constitue la 1&egrave;re cause d'infertilit&eacute;. Le simple fait d'assister un v&ecirc;lage multiplie par deux le risque m&eacute;trite et diminue la fertilit&eacute;. Afin de d&eacute;tecter pr&eacute;cocement toute m&eacute;trite chronique et les traiter de mani&egrave;re efficace, un contr&ocirc;le d'involution ut&eacute;rine sera effectu&eacute; &agrave; 1 &agrave; 1,5 mois post-partum sur toute vache avec un v&ecirc;lage assist&eacute; ou un &eacute;v&egrave;nement postpartum (non-d&eacute;livrance, fi&egrave;vre vitulaire...). De m&ecirc;me, toute vache pr&eacute;sentant un 3&egrave;me retour en chaleur ou un retour en chaleurs plus de 60 jours apr&egrave;s la pr&eacute;c&eacute;dente mise &agrave; la reproduction fera l'objet d'un examen le jour des chaleurs.<h2>Un impact sur le veau nouveau-n&eacute;</h2>Le fait de na&icirc;tre suite &agrave; un v&ecirc;lage difficile est un des facteurs de risque de complications pour le veau ayant le plus d'impact. C'est l'objet de l'article suivant.


Dystocies (difficultés de vêlage) =&gt; « Dystocie » signifie textuellement naissance difficile. Il s'agit de tout vêlage qui a ou aurait nécessité une intervention extérieure.


Le vêlage (2/3). Des « dystocies » variées… aux conséquences notables !

vid&eacute;o :&nbsp;https://www.dailymotion.com/video/x6yu2ny<iframe frameborder="0" width="640" height="400" src="https://www.dailymotion.com/embed/video/x6yu2ny" allowfullscreen allow="autoplay"></iframe>


À l'issue du Conseil des ministres du 12 décembre 2018 lors duquel l’ordonnance relative au relèvement du seuil de revente à perte et à l’encadrement des promotions pour les denrées et certains produits alimentaires a été examinée, le ministre de l'Agriculture et de l'Alimentation, Didier Guillaume, adresse un message aux agriculteurs.


[Vidéo] Des ordonnances pour améliorer le revenu des agriculteurs

"Le T6c combine le d&eacute;bit de chantier d'un semoir de 6 m avec la man&oelig;uvrabilit&eacute; du mod&egrave;le train&eacute; de 4 m T4, qui a servi de base &agrave; notre nouveau semoir&nbsp;&raquo; explique Jeff Claydon, le fondateur de l'entreprise. " Nous pensons qu'il sera tr&egrave;s appr&eacute;ci&eacute; par les producteurs europ&eacute;ens, lesquels visent davantage un compromis entre r&eacute;duction des couts d'implantation et facilit&eacute; d'utilisation qu'une immense capacit&eacute; de tr&eacute;mie et un rendement de chantier maximum &agrave; tout prix ". L'Hybrid T6c, all&eacute;g&eacute; de 20 % (7 t, soit -2 t) par rapport au T6, est dot&eacute; d'une tr&eacute;mie de 3500 l compartiment&eacute;e (60/40), apte &agrave; incorporer l'engrais ou une seconde esp&egrave;ce. Une puissance de 300 ch permet d'escompter un d&eacute;bit quotidien de 45 ha.<h2>Dent fissuratrice et dent semeuse</h2>Les semoirs Claydon sont des semoirs &agrave; dents appliquant aux c&eacute;r&eacute;ales la technique du strip-till. Dispos&eacute;es sur deux rang&eacute;es, des dents fissuratrices, r&eacute;glables individuellement et prot&eacute;g&eacute;es de l'abrasion par des plaquettes au carbure de tungst&egrave;ne, d&eacute;compactent et a&egrave;rent le sol, optimisent le drainage et laissent un lit de semence suffisamment affin&eacute; pour r&eacute;ussir le positionnement des semences. Dans le sillage des dents fissuratrices, les dents semeuses, offrant diff&eacute;rents types de socs, placent les graines au-dessus du canal de drainage. Ce concept encourage l'enracinement &agrave; grande profondeur et le d&eacute;veloppement du chevelu racinaire. A l'avant, l'Hybrid peut recevoir des disques ouvreurs ou des pneumatiques de r&eacute;appui. A l'arri&egrave;re, le recouvrement des lignes de semis s'op&egrave;re au moyen d'une double barre pouvant &ecirc;tre &eacute;quip&eacute;e de roues plombeuses, de planches ou de herses-peignes. Le concept Hybrid est propos&eacute; en version port&eacute;e M (3 &agrave; 6 m) et tra&icirc;n&eacute;e T (4 &agrave; 8 m).


Le constructeur complète son offre de semoirs directs en strip-till avec un appareil de 6 m allégé et offrant la manœuvrabilité d’un 4 m, doté d’une trémie compartimentée de 3500 litres. A découvrir au Sima.


Claydon présente le semoir Hybrid T6c, « c » pour compact


Olivier Deudon, administrateur de base de données météo chez ARVALIS, nous explique les principes d’un modèle climatique et les incertitudes associées à ce type de projections.


Les modèles climatiques s'améliorent mais gardent des sources d'incertitudes

La France s'est dot&eacute;e en f&eacute;vrier d'un plan loup, qui pr&eacute;voyait un plafond&nbsp;d'abattage de 43 individus pour 2018, plafond relev&eacute; en octobre &agrave; 51 animaux.&nbsp;Fin novembre, ce plafond avait &eacute;t&eacute; atteint. Le pr&eacute;fet&nbsp;d'Auvergne-Rh&ocirc;ne-Alpes, qui coordonne le plan loup au niveau national, a alors&nbsp;pris un arr&ecirc;t&eacute; permettant la poursuite de tirs de d&eacute;fense simple contre les&nbsp;loups jusqu'au 31 d&eacute;cembre.Ces tirs de d&eacute;fense simple sont accord&eacute;s &agrave; un berger ou &agrave; un &eacute;leveur et&nbsp;doivent &ecirc;tre effectu&eacute;s dans des conditions tr&egrave;s pr&eacute;cises, quand un troupeau&nbsp;est menac&eacute; par la pr&eacute;sence imm&eacute;diate d'un loup, et &agrave; condition que des mesures&nbsp;de protection aient &eacute;t&eacute; prises (enclos, pr&eacute;sence d'un berger ou de chiens).&nbsp;Or, avec plus de 1.460 arr&ecirc;t&eacute;s de tirs de d&eacute;fense simple en vigueur, selon&nbsp;les chiffres de la direction r&eacute;gionale de l'environnement, de l'am&eacute;nagement et&nbsp;du logement (DREAL) d'Auvergne-Rh&ocirc;ne-Alpes, pour une population de loups&nbsp;estim&eacute;e &agrave; 500 dans l'Hexagone, l'Etat met "potentiellement et sciemment en&nbsp;danger grave l'&eacute;tat de maintien en &eacute;tat de conservation de l'esp&egrave;ce dans son&nbsp;aire de r&eacute;partition naturelle", estime Ferus dans un communiqu&eacute;.<h2>Retour</h2>Sur les 51 loups abattus entre janvier et fin novembre, 19 l'ont &eacute;t&eacute; par&nbsp;des tirs de d&eacute;fense simple, nuance Mathieu M&eacute;tral, chef de l'unit&eacute; loup &agrave; la&nbsp;DREAL et une attaque "a plus de chance de se produire en juillet qu'en&nbsp;d&eacute;cembre", alors que les troupeaux ne sont plus dans les p&acirc;turages de montagne.&nbsp;Esp&egrave;ce prot&eacute;g&eacute;e, le loup, disparu en France dans les ann&eacute;es 1930, est&nbsp;revenu par l'Italie &agrave; partir de 1992.&nbsp;Selon le dernier bilan, sa pr&eacute;sence continue de se densifier dans les&nbsp;r&eacute;gions alpines et proven&ccedil;ales. Il explore des territoires moins familiers, en&nbsp;Occitanie (Aude, Aveyron, Gard, Loz&egrave;re). Des communes constatent une pr&eacute;sence&nbsp;r&eacute;guli&egrave;re dans une zone entre Vosges et Meurthe-et-Moselle, et dans la Ni&egrave;vre.&nbsp;Des informations ponctuelles sont recueillies dans le Cantal, en Corr&egrave;ze,&nbsp;C&ocirc;te d'Or, dans la Creuse, le Jura, la Somme et le Tarn, mais doivent &ecirc;tre&nbsp;confirm&eacute;es sur la dur&eacute;e.A l'origine de ce retour, le reboisement, l'exode rural, l'augmentation des&nbsp;proies, l'adaptabilit&eacute; d'un animal capable de parcourir de grandes distances,&nbsp;et de strictes mesures de protection europ&eacute;ennes.&nbsp;Les scientifiques estiment qu'il ne faut pas pr&eacute;lever plus de 10 &agrave; 12% de&nbsp;l'effectif sous peine de menacer l'esp&egrave;ce.&nbsp;Les &eacute;leveurs b&eacute;n&eacute;ficient d'aides &agrave; la protection des troupeaux (chiens,&nbsp;parcs &eacute;lectriques...) et d'indemnisations.


L'association Ferus, en charge de la protection et de la conservation des grands prédateurs, a annoncé avoir porté plainte auprès de la Commission européenne contre l'Etat français, estimant qu'il ne respecte pas ses obligations de protection du loup.


Protection du loup: une association porte plainte contre l'Etat

La r&eacute;colte 2018-2019 est estim&eacute;e &agrave; 40 millions de tonnes de betteraves,&nbsp;contre 46 millions l'ann&eacute;e derni&egrave;re, certes marqu&eacute;e par des rendements&nbsp;exceptionnels, a d&eacute;clar&eacute; la CGB lors d'un point presse.&nbsp;"Cette ann&eacute;e, on estime le rendement moyen &agrave; 83 tonnes par hectare, contre&nbsp;89 tonnes en moyenne quinquennale et 96 tonnes l'an dernier", a indiqu&eacute; Eric&nbsp;Lain&eacute;, pr&eacute;sident de la CGB.&nbsp;"Nous traversons une crise majeure. Nous n'avons jamais connu de prix aussi&nbsp;bas", a-t-il soulign&eacute;."En mati&egrave;re de rendements, c'est pas bon, en mati&egrave;re de prix, ce n'est pas&nbsp;bon" non plus, a insist&eacute; M. Lain&eacute;, &eacute;voquant les craintes des planteurs pour la&nbsp;r&eacute;colte de l'an prochain, notamment du fait des interdictions de produits&nbsp;chimiques, comme les n&eacute;onicotino&iuml;des, qui enrobaient jusqu'&agrave; cette ann&eacute;e les&nbsp;semences.&nbsp;Ils permettaient au betteraviers d'&eacute;radiquer un puceron vert, vecteur de la&nbsp;jaunisse de la betterave, laquelle fait s&eacute;cher les plantes et r&eacute;duit les&nbsp;rendements.<h2>Distorsions de concurrence</h2>"Nous continuons de demander une d&eacute;rogation", a indiqu&eacute; M. Lain&eacute;. La CGB&nbsp;craint de fortes "distorsions de concurrence" avec des voisins europ&eacute;ens comme&nbsp;la Pologne ou la Belgique, dont les producteurs ont obtenu un sursis.&nbsp;"Ce qui nous inqui&egrave;te, &eacute;videmment, c'est que d'autres produits pourraient &agrave;&nbsp;leur tour faire l'objet d'une interdiction", a indiqu&eacute; M. Lain&eacute;, pensant&nbsp;notamment &agrave; certains herbicides.&nbsp;"Alors que le revenu betteravier constituait une s&eacute;curit&eacute;, pour la premi&egrave;re&nbsp;fois, la betterave va d&eacute;grader le revenu des agriculteurs, avec une perte de&nbsp;400 &agrave; 500 euros par hectare", a d&eacute;plor&eacute; le pr&eacute;sident de la CGB."On est en droit d'esp&eacute;rer que le plus bas est derri&egrave;re nous", a toutefois&nbsp;d&eacute;clar&eacute; Timoth&eacute;e Masson, expert march&eacute;s de la CGB.&nbsp;"Sur la campagne qui arrive, certains analystes anticipent un surplus, mais&nbsp;certains analystes remettent en cause cette hypoth&egrave;se", a-t-il indiqu&eacute;.&nbsp;Pour 2019-2020, l'ann&eacute;e de la campagne suivante, les experts pr&eacute;voient un&nbsp;"d&eacute;ficit probable" des stocks mondiaux, susceptible de faire remonter les&nbsp;cours du sucre.A lire ou visionner &eacute;galement :&nbsp;<h2>Point des march&eacute;s : la production betteravi&egrave;re et sucri&egrave;re en recul de 15% en Europe</h2><iframe width="560" height="315" src="https://www.youtube.com/embed/4zciVfoq0pY" frameborder="0" allow="accelerometer; autoplay; encrypted-media; gyroscope; picture-in-picture" allowfullscreen></iframe>


Les betteraviers français ont connu, sans surprise, une terrible année 2018, voyant leur récolte subir un recul brutal à cause de la sécheresse, sur fond de déprime des cours du sucre après la fin des quotas européens, a confirmé mardi leur syndicat professionnel, la CGB.


La récolte de betteraves en forte baisse, un an après la fin des quotas

<ul><li>Peu de variation du prix du porc en novembre, dans un contexte d'offre abondante en Europe.</li><li>En comparaison de 2017, les abattages fran&ccedil;ais au cumul de 2018 sont cependant en baisse. Les prix des pi&egrave;ces sur les diff&eacute;rents march&eacute;s europ&eacute;ens se sont globalement contract&eacute;s&nbsp;alors que la consommation reste morose.&nbsp;En France, les achats de charcuterie accusent un recul important. La distribution des produits finis poursuit sa mue, les sp&eacute;cialistes du e-commerce continuant &agrave; investir le secteur de l'alimentaire.&nbsp;</li><li>L'aliment maintient son rench&eacute;rissement, dans un contexte de raffermissement des cours europ&eacute;ens des mati&egrave;res premi&egrave;res. La campagne 2018/2019 a toutefois &eacute;t&eacute; favorable &agrave; certains bassins, notamment en Catalogne.&nbsp;</li><li>&Agrave; l'international, la sortie du Royaume-Uni de l'Union europ&eacute;enne se profile, suscitant des incertitudes sur ce march&eacute; nettement importateur.</li><li>Par ailleurs, un point sur la situation mondiale des co&ucirc;ts de revient des &eacute;leveurs montre une am&eacute;lioration g&eacute;n&eacute;ralis&eacute;e des marges en 2017, alors que 2018 s'annonce plus compliqu&eacute;e.</li></ul>Pour en savoir + : abonnez vous au mensuel d'information &eacute;conomique sur la fili&egrave;re porcineR&eacute;dacteur en chef&nbsp;&nbsp;vincent.legendre@ifip.asso.fr&nbsp;N'oubliez pas de vous abonner &agrave; la revue Barom&egrave;tre porc de l'IFIP pour 2019

A la Une du dernier Baromètre Porc de l'IFIP de décembre

Les terres agricoles fran&ccedil;aises sont d'une richesse assez peu &eacute;gal&eacute;es sur le globe : rendements &eacute;lev&eacute;s et r&eacute;guliers, typicit&eacute; des terroirs. A ces atouts d&eacute;j&agrave; consid&eacute;rables s'ajoutent une &eacute;conomie du foncier propice pour les agriculteurs fran&ccedil;ais : le prix des terres est plus faible en France qu'ailleurs en Europe, et le fermage est tr&egrave;s d&eacute;velopp&eacute;. M&ecirc;me si le prix du foncier agricole augmente depuis plusieurs ann&eacute;es, les agriculteurs fran&ccedil;ais b&eacute;n&eacute;ficient de conditions &eacute;conomiques plus favorables pour leur d&eacute;veloppement foncier que leurs concurrents europ&eacute;ens. Le foncier constitue donc un atout de comp&eacute;titivit&eacute; pour les agriculteurs fran&ccedil;ais. Le prix des terres agricoles s'inscrit dans des &eacute;volutions lentes et de tr&egrave;s long terme. La tendance &eacute;volue &agrave; la hausse depuis plus de 20 ans. La progression des revenus agricoles depuis deux d&eacute;cennies (progression instable et pas toujours g&eacute;n&eacute;rale, mais progression tout de m&ecirc;me) y est sans doute pour quelque chose mais aussi, tr&egrave;s certainement, la venue de nouveaux investisseurs non agricoles (parfois &eacute;trangers) sur les march&eacute;s.<h2>Hausse des prix des terres agricoles en France</h2>Le prix des terres agricoles s'inscrit dans des &eacute;volutions lentes et de tr&egrave;s long terme. La tendance &eacute;volue &agrave; la hausse depuis plus de 20 ans. La progression des revenus agricoles depuis deux d&eacute;cennies (progression instable et pas toujours g&eacute;n&eacute;rale, mais progression tout de m&ecirc;me) y est sans doute pour quelque chose mais aussi, tr&egrave;s certainement, la venue de nouveaux investisseurs non agricoles (parfois &eacute;trangers) sur les march&eacute;s.Au regard des prix des terres en Europe, la situation fran&ccedil;aise semble presqu'&eacute;tonnante : alors que les terres agricoles fran&ccedil;aise sont parmi les plus riches (sur le plan agronomique), elles sont peu co&ucirc;teuses. La r&eacute;gulation des march&eacute;s par le biais d'organismes comme les SAFER n'est vraisemblablement pas &eacute;trang&egrave;re &agrave; cette situation.La location de terres est le mode d'acc&egrave;s au foncier majoritairement choisi par les agriculteurs fran&ccedil;ais, ce qui leur permet de mobiliser leurs ressources financi&egrave;res dans des investissements productifs plut&ocirc;t que dans l'achat de foncier.<h2>&Eacute;rosion des terres agricoles</h2>La disparition des terres agricoles figure comme l'une des pr&eacute;occupations majeures de l'agriculture fran&ccedil;aise aujourd'hui. Le Minist&egrave;re de l'agriculture a mesur&eacute; qu'entre 2006 et 2014, l'agriculture avait perdu 4,7 % de ses surfaces.Pour en savoir plus :Sur les march&eacute;s du foncier agricole :&nbsp;www.safer.frSur l'utilisation agricole du territoire :&nbsp;http://agreste.agriculture.gouv.fr/enquetes/territoire-prix-des-terres/teruti-lucas-utilisation-du/Article Chambre d'agriculture - TEERE#3/2018&nbsp;

Foncier : un atout de compétitivité pour l’agriculture française

Boursagri, c'est quoi ?&nbsp;Une sorte de march&eacute; en ligne physique et intuitif, proche dans son fonctionnement du Matif, qui a pour ambition de faire se rencontrer acheteurs et vendeurs... sans interm&eacute;diaire. Pour l'heure, il suffit de s'inscrire. Le march&eacute; s'ouvrira d&eacute;finitivement d&eacute;but janvier. &nbsp;C'est qui ?&nbsp;Les &eacute;tablissements Jeudy, sont bas&eacute;s au Montet dans l'Allier et r&eacute;put&eacute;s depuis 80 ans pour leur s&eacute;rieux en tant qu'organisme stockeur. &laquo; Nous savons qu'avec cette plateforme nous faisons concurrence &agrave; notre propre profession, mais c'&eacute;tait &ccedil;a ou mourir &raquo;. &Agrave; la man&oelig;uvre, le p&egrave;re, Gilles, et le fils, Rapha&euml;l, qui travaillent ensemble sur le projet depuis trois ans. &nbsp;Les vendeurs ?&nbsp;C'est l&agrave; toute l'innovation de ce produit. &laquo; Tous les agriculteurs qui le souhaitent peuvent s'inscrire et vendre en direct, sans avoir &agrave; subir la marge des interm&eacute;diaires : notre plateforme attire les vendeurs dans la mesure o&ugrave; elle leur redonne du pouvoir dans la transaction &raquo;,&nbsp;explique Gilles Jeudy. &laquo; Nous visons essentiellement les c&eacute;r&eacute;aliers qui vendent en direct et ils sont de plus en plus nombreux &agrave; vouloir reprendre la main. Ils &eacute;taient 5 % il y a dix ans, ils seront sans aucun doute 50 % demain. Cet outil leur facilitera la t&acirc;che. Mais les coop&eacute;ratives pourront &eacute;galement venir faire leur march&eacute; &raquo;.&nbsp;Les acheteurs ?Qui seront les acheteurs ? En th&eacute;orie, la liste est longue : les vendeurs d'aliments, les meuniers, les &eacute;leveurs eux-m&ecirc;mes, etc. En pratique, ce sont eux qui au lancement attireront les vendeurs potentiels. &laquo; Les gros clients des &eacute;tablissements Jeudy devraient suivre &raquo;, assure-t-on en coulisses. Le duo a fait une large promotion du produit. La curiosit&eacute; pourrait convaincre les curieux sceptiques. &laquo; Mais nous voulons maintenir le secret sur les acheteurs potentiels, souligne Rapha&euml;l Jeudy car le principe de la plateforme, c'est aussi la libert&eacute; de s'engager. Nous ne for&ccedil;ons personne &raquo;. Seule certitude, Sanders, un des plus gros acheteurs de Jeudy, s'est engag&eacute; dans la boucle. R&eacute;ussir &agrave; faire monter la mayonnaise, l&agrave; est l'enjeu du lancement. &laquo; Nous souhaitons que tr&egrave;s rapidement, le commerce se fasse de fa&ccedil;on fluide, ce qui suppose de nombreux acheteurs et vendeurs d&egrave;s le d&eacute;part &raquo;.&nbsp; &nbsp; &nbsp;La logistique ?&nbsp;Parmi les caract&eacute;ristiques de cette plateforme, c'est la gestion en direct de certaines t&acirc;ches qui &eacute;taient autrefois d&eacute;volues &agrave; l'OS (organismes stockeurs), comme par exemple la logistique. &laquo; Nous avons essay&eacute; de penser &agrave; tout avec nos juristes, insiste Gilles Jeudy, m&ecirc;me &agrave; ceux qui n'ont pas de pont-bascule... &raquo;. La logistique a &eacute;t&eacute; ultra cadr&eacute;e dans les statuts, comme beaucoup d'autres crit&egrave;res de transaction. &laquo; C&ocirc;t&eacute; prix, le transport sera &agrave; la charge de l'acheteur &raquo;. &nbsp; &nbsp; &nbsp;Quatre euros de marge maximum pour JeudyEt sur la qualit&eacute;, qui aura la main ? &laquo; Les &eacute;tablissements Jeudy se portent garants de la vente dans son ensemble &raquo;.&nbsp;C'est l'autre force de cette plateforme, un rempart &agrave; l'anonymat avec une marque de s&eacute;rieux en filigrane de la contractualisation. &laquo; L'acheteur nous paye et nous payons au vendeur. En cas de probl&egrave;me, sur la qualit&eacute; notamment, nous g&eacute;rerons d'hommes &agrave; hommes, comme &ccedil;a se fait aujourd'hui &raquo;,&nbsp;rassure Gilles Jeudy. En contrepartie, acheteurs et vendeurs s'engagent &agrave; payer le service de cette transaction, &laquo;&nbsp; &agrave; hauteur de quatre euros maximum &raquo;, pr&eacute;cise Rapha&euml;l Jeudy. Objectif d'ici trois ans, 80 000 tonnes de transaction, &laquo; un somme cons&eacute;quente, quoiqu'elle ne repr&eacute;sente qu'1 % du march&eacute; fran&ccedil;ais &raquo;. &nbsp; &nbsp;Pourquoi personne n'y a pens&eacute; avant ?&nbsp;&laquo; Parce que nous acceptons une baisse significative de notre marge sur la vente des produits. Monter cette plateforme nous met en difficult&eacute;, clairement. Car elle met en danger la raison d'exister des organismes stockeurs. Je pense que beaucoup de groupes auraient eu la capacit&eacute; de d&eacute;velopper un tel site. S'ils ne l'ont pas fait, c'est parce qu'&agrave; leur &eacute;chelle, c'est un v&eacute;ritable suicide. Nos &eacute;tablissements, plus petits, vont souffrir mais ils traverseront la temp&ecirc;te. Je suis certain d'une chose, c'est que ce projet sera salutaire. Si nous ne l'avions pas fait, d'autres l'auraient fait. Nous avons gard&eacute; le secret pendant quatre ans, toujours avec cette peur au ventre de voir un projet comme le n&ocirc;tre sortir du chapeau &raquo;, affirme Gilles Jeudy.&nbsp; &nbsp;S'inscrire&nbsp;Le site, www.boursagri.com&nbsp; compte d&eacute;j&agrave; plus de 645 ins-criptions depuis l'ouverture le 8 ao&ucirc;t 2018. La plateforme sera activ&eacute;e d&eacute;but janvier 2019. En attendant, les dirigeants du n&eacute;goce font la promotion de leur nouveau service partout dans le Centre de la France.&nbsp;&laquo; Nous voulions parler en direct aux agriculteurs de notre r&eacute;gion. C'&eacute;tait important pour nous de commencer par nos clients les plus fid&egrave;les &raquo;. Apr&egrave;s le lancement en janvier, le duo fera un grand tour de France.&nbsp;


Le négoce Jeudy SAS lance une plateforme internet innovante de vente de grains en direct, Boursagri. Des réunions de présentation ont permis de prendre le pouls. 


Boursagri, lancement début janvier 

Lanc&eacute;e en 2009, la gamme Rexor se compose depuis 2013 de deux mod&egrave;les &agrave; deux et trois essieux dot&eacute;s d'une tr&eacute;mie respective de 20 t et 30 t. A l'occasion de son &eacute;v&eacute;nement Grimme Technica, le constructeur a pr&eacute;sent&eacute; avec les Rexor Platinum 6200 et 6300 les descendantes des 620 et 630. Outre un niveau design, les nouvelles automotrices b&eacute;n&eacute;ficient d'am&eacute;nagements visant &agrave; am&eacute;liorer la chaine cin&eacute;matique des tubercules, en accentuant leur nettoyage tout en pr&eacute;servant leur int&eacute;grit&eacute; et sans entamer la productivit&eacute;. Cette &eacute;volution se mat&eacute;rialise &agrave; diff&eacute;rents endroits&nbsp;: nouvelles dents au niveau des trois turbines de nettoyage, t&ocirc;les de guidage adaptables, r&eacute;glage de la vitesse de rotation des turbines de nettoyage et de l'&eacute;l&eacute;vateur circulaire Speedtronic, int&eacute;gr&eacute; de s&eacute;rie, nouvel &eacute;l&eacute;vateur circulaire de 90 cm est &eacute;quip&eacute; de grandes lamelles, nouvelle b&acirc;che de d&eacute;versement automatique, transfert optimis&eacute; entre le fond mouvant longitudinal et transversal, bande de d&eacute;chargement de 1,8 m de large &agrave; double abaissement...<h2>Poste de conduite</h2>Les Rexor Platinum 6200 et 6300 h&eacute;ritent d'une nouvelle cabine &agrave; l'insonorisation renforc&eacute;e, avec si&egrave;ge Premium et vue optimis&eacute;e sur le tapis de vidange. Le concept de commande ErgoDrive rend la conduite intuitive et facilite l'acc&egrave;s &agrave; toutes les fonctions de la machine. L'enregistrement et l'appel des param&egrave;tres individuels de la machine ainsi que le syst&egrave;me de surveillance des fonctions Visual Protect sont de s&eacute;rie. Le syst&egrave;me de gestion des donn&eacute;es Optiplan et Optiplan Plus est disponible en option avec l'imprimante et le module de r&eacute;ception GPS. La connexion au portail myGRIMME est gratuite et l'unit&eacute; de t&eacute;l&eacute;m&eacute;trie correspondante &agrave; bord est de s&eacute;rie. Les cam&eacute;ras ProCam et leur &eacute;cran (option) permettent de surveiller les c&ocirc;t&eacute;s gauche et droit de la machine. Des LED am&eacute;liorent la visibilit&eacute; du travail de nuit. Des raccords d'air comprim&eacute; &agrave; c&ocirc;t&eacute; de la cabine et dans le compartiment moteur facilitent le nettoyage.


Outre un nouveau design, les Rexor Platinum 6200 et 6300 à deux et trois essieux adoptent des nouveaux équipements visant à mieux respecter les betteraves, ainsi qu’un nouveau poste de conduite et de commandes.


Grimme renouvelle ses arracheuses automotrices Rexor

Des actions pr&eacute;vues &agrave; Beauvais et Compi&egrave;gne n'ont pas eu lieu: "ils ont&nbsp;d&eacute;cid&eacute; de suspendre leur action pour qu'elle ne se chevauche pas avec les&nbsp;manifestations lyc&eacute;ennes", selon la pr&eacute;fecture de l'Oise. Une d&eacute;l&eacute;gation a&nbsp;cependant &eacute;t&eacute; re&ccedil;ue par le pr&eacute;fet le matin.&nbsp;A Gu&eacute;ret, dans la Creuse, entre 150 et 200 agriculteurs qui demandaient &agrave;&nbsp;&ecirc;tre re&ccedil;us en pr&eacute;fecture, se sont retrouv&eacute;s face &agrave; un cordon de CRS qui en&nbsp;barrait l'acc&egrave;s, selon les m&eacute;dias locaux. Les agriculteurs ont lanc&eacute; des oeufs&nbsp;sur les forces de l'ordre, qui ont r&eacute;pliqu&eacute; par des tirs sporadiques de&nbsp;grenades lacrymog&egrave;nes.&nbsp;Le d&eacute;put&eacute; LREM de la Creuse Jean-Baptiste Moreau, lui-m&ecirc;me &eacute;leveur, est&nbsp;venu discuter avec les manifestants, selon la m&ecirc;me source.Apr&egrave;s avoir annonc&eacute;, en raison du mouvement des "gilets jaunes", un report&nbsp;des tr&egrave;s attendues ordonnances de la loi Alimentation pr&eacute;voyant un rel&egrave;vement&nbsp;du seuil de revente &agrave; perte et encadrant les promotions, ce texte destin&eacute; &agrave;&nbsp;redonner du revenu aux agriculteurs doit &ecirc;tre pr&eacute;sent&eacute; au conseil des&nbsp;ministres du 12 d&eacute;cembre.&nbsp;Mais le syndicat majoritaire a maintenu l'appel &agrave; manifester, notamment en&nbsp;raison de l'examen cette semaine par l'Assembl&eacute;e nationale d'une hausse de la&nbsp;redevance pour pollution diffuse, qui pourrait selon J&eacute;rome Despey, num&eacute;ro&nbsp;deux du syndicat, repr&eacute;senter 3.500 &agrave; 5.000 euros de charges suppl&eacute;mentaires&nbsp;par an pour les agriculteurs.<h2>Mal-&ecirc;tre paysan</h2>La pr&eacute;sidente de la FNSEA, Christiane Lambert, re&ccedil;ue lundi &agrave; l'Elys&eacute;e avec&nbsp;les &eacute;lus et partenaires sociaux, a tenu &agrave; rappeler que "le mouvement lanc&eacute; par&nbsp;la FNSEA et les JA n'est pas li&eacute; &agrave; celui des gilets jaunes", "car ce mouvement&nbsp;s'est voulu apolitique et asyndical".&nbsp;Le deuxi&egrave;me syndicat agricole, la Coordination rurale, a pour sa part men&eacute;&nbsp;une action commune avec les gilets jaunes dans la Somme lundi matin sur une&nbsp;sortie de l'autoroute A16&nbsp;"pour r&eacute;pondre au mal-&ecirc;tre paysan de mani&egrave;re&nbsp;g&eacute;n&eacute;rale (taxe, RPD, agriculteur-bashing...)", selon Bertrand Mouillon,&nbsp;animateur de ce syndicat dans la Somme.&nbsp;"50 agriculteurs et 20 gilets jaunes ont bloqu&eacute; le rond point de la sortie&nbsp;21 pr&egrave;s de Flixcourt sur A16. Les camions &eacute;taient emp&ecirc;ch&eacute;s de passer, ce qui&nbsp;entra&icirc;nait des ralentissements. Les agriculteurs distribuaient du lait et des&nbsp;tracts", a-t-il indiqu&eacute;.D'autres actions sont pr&eacute;vues dans la semaine par la FNSEA et les JA. Selon&nbsp;Herv&eacute; Lapie, pr&eacute;sident de la FRSEA du Grand Est, les agriculteurs de la Marne&nbsp;inviteront vendredi "le pr&eacute;fet, les parlementaires, les &eacute;lus d&eacute;partementaux et&nbsp;r&eacute;gionaux dans leurs exploitations pour expliquer la situation". Dans le&nbsp;Bas-Rhin, une d&eacute;l&eacute;gation d'agriculteurs de la FDSEA et des JA rencontrera le&nbsp;pr&eacute;fet vendredi &agrave; Strasbourg.


La mobilisation des agriculteurs a été faible lundi alors que les syndicats FNSEA et Jeunes Agriculteurs ont appelé à manifester cette semaine contre "l'agri-bashing", la pression fiscale et pour une meilleure rémunération des agriculteurs.


Agri-bashing: début de mobilisation lundi de la FNSEA et des JA

Vous y trouverez :<ul><li>Les fondamentaux pour ma&icirc;triser les&nbsp;bases techniques&nbsp;indispensables en &eacute;levage comme en charcuterie-salaison</li><li>Les formations &laquo; Experts/Actualit&eacute;s &raquo; pour acqu&eacute;rir comp&eacute;tences et connaissances sur un&nbsp;sujet &eacute;mergent(Bios&eacute;curit&eacute;, Protection Animale, Nitrites en charcuterie...)</li><li>Les formations Certifiantes/Qualifiantes pour r&eacute;pondre &agrave; des&nbsp;obligations r&eacute;glementaires</li><li>Des formations &agrave; composer vous-m&ecirc;mes,&nbsp;&agrave; la carte&nbsp;: les Cycles</li></ul>Pour plus d'informations&nbsp;sur nos&nbsp;solutions&nbsp;de formation,&nbsp;contactez-nous :- Sylvie BIZETTE, Assistante Administrative et Commerciale :&nbsp;sylvie.bizette@ifip.asso.fr&nbsp;- t&eacute;l : 02 99 60 99 99- Pierre FROTIN, Responsable Formations Prestations &amp; Expertises :&nbsp;pierre.frotin@ifip.asso.fr&nbsp;- t&eacute;l : 02 99 60 98 53Cliquez ici pour t&eacute;l&eacute;charger notre catalogue de formations Viandes &amp; Charcuteries 2019Cliquez ici pour t&eacute;l&eacute;charger notre catalogue de formations Elevage 2019


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