&laquo; Agritel estime la r&eacute;colte de bl&eacute; tendre fran&ccedil;aise &agrave; 34,17 millions de tonnes, en retrait de 6.5 % par rapport &agrave; 2017. Celle-ci, d'une exceptionnelle pr&eacute;cocit&eacute;, d&eacute;&ccedil;oit dans l'ensemble puisque c'est la troisi&egrave;me plus faible de la derni&egrave;re d&eacute;cennie en quantit&eacute; &raquo;, annonce Michel Portier, directeur g&eacute;n&eacute;ral d'Agritel dans un communiqu&eacute; ce vendredi. Le rendement moyen national serait ainsi de 69,17 quintaux/hectare, en retrait de 6,7 % par rapport &agrave; la moyenne olympique 5 ans. Aucune r&eacute;gion n'est mieux lotie d'apr&egrave;s Michel Portier. &laquo;&nbsp;Le d&eacute;crochage est tr&egrave;s fort sur toute la fa&ccedil;ade Atlantique. La Bretagne et les Pays de la Loire accusent une nette baisse de rendement. Mais celle-ci est encore plus s&eacute;v&egrave;re en Aquitaine et Midi-Pyr&eacute;n&eacute;es o&ugrave; la situation est tr&egrave;s compliqu&eacute;e avec pr&egrave;s de 20 % de chute de rendement. &raquo;Une r&eacute;colte &laquo;&nbsp;d&eacute;cevante en quantit&eacute;&nbsp;&raquo; mais pas en qualit&eacute;, ce qui favorisera la mise en march&eacute;. Les conditions climatiques &laquo;&nbsp;chaudes et s&egrave;ches de la fin de cycle&nbsp;&raquo; ont fortement aid&eacute;. &laquo; Les poids sp&eacute;cifiques sont tr&egrave;s &eacute;lev&eacute;s tandis que le cap des 12 % de prot&eacute;ines sera probablement de nouveau d&eacute;pass&eacute; cette ann&eacute;e &raquo;&nbsp;d&eacute;taille Michel Portier. Seuls le Sud-Est et le Sud-Ouest de la France, ayant connu des orages &agrave; r&eacute;p&eacute;tition, auraient une qualit&eacute; d&eacute;grad&eacute;e.Cette estimation de r&eacute;colte est obtenue gr&acirc;ce &agrave; un sondage r&eacute;alis&eacute; &laquo;&nbsp;aupr&egrave;s d'un large panel constitu&eacute; des op&eacute;rateurs de la fili&egrave;re &raquo; pr&eacute;cise le communiqu&eacute;.&nbsp;


Pour l’année 2018, Agritel estime la récolte française de blé tendre à 34,17 millions de tonnes soit une baisse de 6,5% par rapport à 2017. En revanche, la qualité est au rendez-vous.


[Carte] La récolte française de blé tendre estimée à 34,17 millions de tonnes (Agritel)


Retrouvez la publication de la Note de Conjoncture Viande : bovins, ovins, porcins et volailles de la Semaine 28 (du 09 juillet au 15 juillet 2018)


Retrouvez la note de conjoncture viande de la semaine 28

C'est sur fond de retoquage du projet de Loi Alimentation1 par la Commission mixte paritaire que se sont ouvertes les premi&egrave;res Rencontres r&eacute;gionales des acteurs de l'Alimentaire. Le 12 juillet au matin, l'absence d'accord et le report du vote &agrave; la rentr&eacute;e &eacute;taient dans toutes les t&ecirc;tes. Pourtant, les intervenants se voulaient positifs, &agrave; l'instar de Laurent Dulau, pr&eacute;sident de l'ARIA&nbsp;NA. &laquo; Malgr&eacute; tout, les EGAlim ont le m&eacute;rite d'exister, a-t-il rappel&eacute; en introduction. Au niveau r&eacute;gional, nous pouvons renouer avec certaines valeurs et montrer la voie. &raquo; Revenant sur le contenu du projet et notamment sa premi&egrave;re partie, Francis Armand, m&eacute;diateur des relations commerciales agricoles au minist&egrave;re de l'Agriculture a pour sa part, soulign&eacute; que la Loi &laquo; [...] cr&eacute;ait les conditions d'un &eacute;quilibre vertueux&nbsp;[mais que] si les gens ne s'emparent pas du sujet, cela ne sert &agrave; rien. &raquo;<h2>Loi Alimentation : quels enjeux ?</h2>Producteurs, transformateurs et distributeurs se sont exprim&eacute;s sur les enjeux de cette Loi. Pour Sylvie Macheteau, tr&eacute;sori&egrave;re adjointe de la FNSEA Nouvelle-Aquitaine, c'est une reconnaissance de la contractualisation et du travail des producteurs qui va devoir &ecirc;tre suivie d'actes concrets. Yvan Otschapovski, pr&eacute;sident de la F&eacute;d&eacute;ration du commerce et de la distribution de Nouvelle-Aquitaine estime qu'il y a un r&eacute;el changement de paradigme et qu'il faut d&eacute;sormais apprendre &agrave; travailler ensemble. &laquo; Les exemples vertueux qui existent au niveau local doivent servir de mod&egrave;le au niveau national, a ajout&eacute; Val&eacute;rie Weil-Lancry de l'ANIA. La loi offre un cadre l&eacute;gislatif certes, mais elle n'encadre pas le comportement du consommateur... &raquo; Grand absent du d&eacute;bat, le consommateur aura finalement &eacute;t&eacute; le sujet de nombreux questionnements. Qui est-il, que veut-il et surtout qu'est-il pr&ecirc;t &agrave; payer ? La question du pouvoir d'achat, si elle est jug&eacute;e centrale, n'a pas pour autant trouv&eacute; de r&eacute;ponse d&eacute;finitive. Transformateurs et distributeurs s'accordent &agrave; dire que le consommateur doit &laquo; retrouver du pouvoir d'achat &raquo;. Laurent Dulau, de l'ANIA a &eacute;galement fait remarquer que des d&eacute;marches telles que &laquo; C'est qui le patron ? &raquo; dans laquelle le consommateur contribue &agrave; d&eacute;finir le prix d'un produit fonctionne. Pour Francis Armand, le consommateur &laquo; a &eacute;t&eacute; drogu&eacute; &agrave; la promotion. Il est n&eacute;cessaire de communiquer sur le fait que produire a un co&ucirc;t. &raquo; En outre, le m&eacute;diateur des relations commerciales agricoles pense que les interprofessions &laquo; gagneraient &agrave; int&eacute;grer les consommateurs &raquo;.<h2>La cr&eacute;ation et la r&eacute;partition de la valeur</h2>La matin&eacute;e s'est poursuivie par des t&eacute;moignages mettant en lumi&egrave;re des initiatives qui marchent. L&agrave; encore, le consommateur et l'information au consommateur &eacute;taient au c&oelig;ur des d&eacute;bats. Parmi les intervenants, Denis Bergeron, secr&eacute;taire g&eacute;n&eacute;ral adjoint de la FNSEA NA a rappel&eacute; que &laquo; la communication commence par nous. Nous devons faire conna&icirc;tre ce que l'on fait, rassurer le consommateur. C'est l'objectif de nombreuses op&eacute;rations parmi lesquelles les Fermes Ouvertes &raquo;. M&ecirc;me constat pour le responsable des conserveries Henri Martin qui ouvre la conserverie au public. Thomas Breuzet, directeur de P&eacute;chalou a &eacute;galement point&eacute; du doigt la diversit&eacute; des consommateurs et de leurs attentes. &laquo; Le consommateur peut aller vers des produits plus chers comme c'est le cas actuellement sur le march&eacute; du yaourt o&ugrave; les gens se d&eacute;tournent des grandes marques pour aller vers des marques r&eacute;gionales &raquo;, a-t-il pr&eacute;cis&eacute;. D'autres entrepreneurs ou responsables de collectivit&eacute;s ont aussi partag&eacute; leur exp&eacute;rience&nbsp;: valorisation de produits, partage de valeurs entre producteurs et transformateurs, cr&eacute;ation d'une l&eacute;gumerie,... &Agrave; l'issue des d&eacute;bats, rendez-vous a &eacute;t&eacute; pris &agrave; la rentr&eacute;e pour des ateliers r&eacute;gionaux qui devraient renforcer les liens tiss&eacute;s &agrave; ce jour.1. Loi pour l'&eacute;quilibre des relations commerciales dans le secteur agricole et alimentaire et une alimentation saine et durable.


À l’initiative de l’Association Régionale des industries Alimentaires de Nouvelle-Aquitaine (ARIA NA) et sous l’égide de la Région, des Rencontres régionales des acteurs de l’Alimentaire ont rassemblé près de 200 personnes le 12 juillet à Bordeaux. Une série de rencontres étalées sur trois ans débutera à la rentrée.


Créer et répartir la valeur, les acteurs de l’alimentaire autour de la table

Dans son communiqu&eacute;, Arvalis pr&eacute;conise de commencer les r&eacute;coltes suffisamment t&ocirc;t pour ne pas les terminer avec des taux de mati&egrave;re s&egrave;che trop &eacute;lev&eacute;s. Pour rappel, la plage optimale de r&eacute;colte se situe entre 31 et 35 % de mati&egrave;re s&egrave;che plante enti&egrave;re.La carte publi&eacute;e par Arvalis, &eacute;tablie le 13 juillet, d&eacute;finit des groupes de pr&eacute;cocit&eacute; dominants en prenant en compte la date de semis 2018. &laquo;&nbsp;Afin d'&eacute;taler la p&eacute;riode de chantier, et pour &eacute;viter les r&eacute;coltes tardives &agrave; taux de mati&egrave;re s&egrave;che trop &eacute;lev&eacute;, la carte propose une p&eacute;riode de d&eacute;but de r&eacute;colte par r&eacute;gion&nbsp;&raquo;. Une seconde carte sera publi&eacute;e dans 15 jours par Arvalis, elle prendra en compte les derniers &eacute;l&eacute;ments m&eacute;t&eacute;orologiques de l'ann&eacute;e qui s'av&egrave;re particuli&egrave;rement s&egrave;che.


Ce mercredi, Arvalis a publié une carte des dates prévisionnelles de début de récolte du maïs fourrage, en fonction des différentes régions de production françaises. 


Maïs fourrage : premières récoltes dès la mi-août (Arvalis)

"C'est la pire chose que j'aie jamais connue [...] mon p&egrave;re a &eacute;t&eacute;&nbsp;agriculteur pendant 60 ans, il n'a jamais vu &ccedil;a", se lamente Jacob Gustawson,&nbsp;exploitant de 47 ans &agrave; Norrt&auml;lje (au nord de Stockholm). La pluie, disparue des radars m&eacute;t&eacute;os depuis le 1er mai -except&eacute;s les 13&nbsp;millim&egrave;tres tomb&eacute;s mi-juin - Jacob la guette chaque jour. Le moindre nuage&nbsp;noir dans le ciel ravive les espoirs de la voir tomber. "Le mois de mai a &eacute;t&eacute; exceptionnellement chaud dans le sud et le centre de&nbsp;la Su&egrave;de [...], le mois de juin a &eacute;t&eacute; le plus chaud depuis plus de 100 ans&nbsp;dans le sud de la Su&egrave;de", explique &agrave; l'AFP Sverker Hellstr&ouml;m, climatologue &agrave;&nbsp;l'Institut m&eacute;t&eacute;orologique su&eacute;dois.&nbsp;&nbsp;&nbsp; Les services de lutte contre les incendies sont d'ailleurs en alerte. Les&nbsp;pompiers de Stockholm ont indiqu&eacute; &eacute;teindre entre "20 et 30 d&eacute;parts de feux par&nbsp;jour" aux abords de la capitale et des feux font rage jusque sur le Cercle&nbsp;arctique. Une situation qui a pouss&eacute; le roi Carl XVI Gustaf, lui-m&ecirc;me propri&eacute;taire&nbsp;agricole, &agrave; s'exprimer, lui qui ne communique que rarement. "Je veux dire mon&nbsp;soutien et celui de la famille royale &agrave; tous ceux touch&eacute;s par les incendies",&nbsp;a-t-il d&eacute;clar&eacute; mardi.&nbsp;Une large partie de la Su&egrave;de, comme ses voisins danois, sud-norv&eacute;gien et&nbsp;nord-finlandais, conna&icirc;t actuellement un &eacute;pisode de fortes chaleurs qui n'est,&nbsp;selon les pr&eacute;visions, pas pr&egrave;s de s'arr&ecirc;ter. Au grand dam des agriculteurs, contraints de chambouler leurs routines&nbsp;saisonni&egrave;res.<h2>R&eacute;serves hivernales entam&eacute;es</h2>Les cultures, comme le fourrage pour les animaux, peinent &agrave; pousser.&nbsp;"Normalement, &agrave; cette p&eacute;riode de l'ann&eacute;e, on devrait &ecirc;tre &agrave; environ 3 ou 4&nbsp;d&eacute;cim&egrave;tres de haut", explique Jacob Gustawson, accroupi et d&eacute;sabus&eacute; dans l'une&nbsp;de ses parcelles d'herbe -qui d&eacute;passe difficilement les 10 centim&egrave;tres. A la t&ecirc;te d'un troupeau d'une centaine de vaches laiti&egrave;res, l'&eacute;leveur et sa&nbsp;femme Anette doivent d'ores et d&eacute;j&agrave; puiser dans les r&eacute;serves d'hiver pour&nbsp;"maintenir en vie" le troupeau. "Nous devons actuellement nourrir les vaches &agrave; l'int&eacute;rieur, tout le&nbsp;fourrage pour l'hiver est en train d'&ecirc;tre distribu&eacute; et rien de nouveau ne&nbsp;pousse, je ne sais pas ce qui va se passer cet hiver", s'inqui&egrave;te Jacob,&nbsp;t-shirt &agrave; l'effigie de sa ferme baptis&eacute;e Billinge G&aring;rdsmj&ouml;lk (ferme laiti&egrave;re&nbsp;de Billinge, en fran&ccedil;ais) sur le dos. Le lait, c'est d'ailleurs la premi&egrave;re pr&eacute;occupation du producteur face au&nbsp;manque d'eau, puisque cette nourriture pr&eacute;cocement distribu&eacute;e - comme celle&nbsp;import&eacute;e depuis quelques jours d'Allemagne et de Pologne&nbsp;&nbsp;- "n'est pas la&nbsp;meilleure pour nourrir". "Elles ne produisent pas autant de lait que je le souhaiterais", d&eacute;plore&nbsp;Jacob, &agrave; l'ombre d'un arbre, en qu&ecirc;te d'un instant de fra&icirc;cheur.<h2>Consommer su&eacute;dois</h2>Le manque de fourrage a d&eacute;j&agrave; contraint certains agriculteurs su&eacute;dois &agrave;&nbsp;envoyer plusieurs de leurs vaches &agrave; l'abattoir. "Il faudra des ann&eacute;es pour retrouver la qualit&eacute; (des cultures) et la taille&nbsp;du cheptel", alerte la F&eacute;d&eacute;ration des agriculteurs su&eacute;dois (LRF), qui met&nbsp;&eacute;galement en garde contre les feux de champs, &agrave; l'aube de la saison des&nbsp;moissons. "C'est la pire crise pour les agriculteurs su&eacute;dois depuis plus de 50 ans.&nbsp;La perte est d&eacute;j&agrave; estim&eacute;e &agrave; plus de 2 milliards de couronnes su&eacute;doises (194&nbsp;millions d'euros)", ajoute un porte-parole de la f&eacute;d&eacute;ration, contact&eacute; par&nbsp;l'AFP.&nbsp; &nbsp;Pour la famille Gustawson, le manque &agrave; gagner est d&eacute;j&agrave; estim&eacute; &agrave;&nbsp;"200.000-250.000 couronnes". Pour faire face &agrave; cette crise sans pr&eacute;c&eacute;dent, les &eacute;leveurs appellent les&nbsp;enseignes &agrave; "vendre su&eacute;dois", et les clients &agrave; "consommer su&eacute;dois". "Si les clients ach&egrave;tent des produits su&eacute;dois et surtout de la viande, ils&nbsp;peuvent sauver la demande sur le march&eacute; et aider les agriculteurs &agrave; avoir un&nbsp;revenu raisonnable", explique LRF. De son c&ocirc;t&eacute; Anette Gustawson se r&eacute;jouit qu'en ce milieu de mois de juillet,&nbsp;deux commerces implant&eacute;s dans sa commune viennent de rallier leur cause.


Des prés sans bétail ni herbe verte: une sécheresse historique brûle les campagnes suédoises avec des conséquences dramatiques pour les éleveurs dont certains doivent envoyer leurs bêtes à l'abattoir faute de foin.


La détresse d'éleveurs suédois en proie à une sécheresse historique

Le levier multifonction CommandPRO avait fait son apparition fin 2016 sur deux nouveaux mod&egrave;les de la s&eacute;rie 6R, &agrave; savoir les 6230R et 6250R, les plus puissants repr&eacute;sentants d'une s&eacute;rie totalisant pas moins de 14 mod&egrave;les combinant 3 longueurs de ch&acirc;ssis, deux motorisations JDPS (4 et 6 cylindres) et pas moins de 5 transmissions. La plage de puissance nominale des 6R s'&eacute;tale ainsi entre 110 ch et 230 ch, soit entre 135 ch et 300 ch pour la puissance maxi. Une des singularit&eacute;s des 6230R et 6250R se situe au niveau de leur rapport poids/puissance, respectivement de 31 ch/t et 33 ch/t, ce qui les pr&eacute;destine aux applications au transport et &agrave; la prise de force, mais pas exclusivement. Autre singularit&eacute;&nbsp;: l'int&eacute;gration du levier multifonction CommandPRO, associ&eacute; &agrave; la transmission AutoPwer.<h2>Transmission AutoPwer</h2>Ce levier multifonction &eacute;quipe d&eacute;sormais tous les mod&egrave;les de la s&eacute;rie 6R, pour peu qu'ils soient dot&eacute;s avec la transmission AutoPowr. une transmission hydrom&eacute;canique d&eacute;livrant une puissance ininterrompue &agrave; des vitesses de 50 m/h &agrave; 40 km/h. La transmission maintient ensuite la vitesse choisie en r&eacute;agissant automatiquement aux variations des conditions de charge. &Agrave; vitesse maximale sur route, le r&eacute;gime moteur descend automatiquement au niveau minimum requis pour la pr&eacute;server et r&eacute;duire ainsi le bruit et la consommation de carburant. En outre, l'AutoPowr assure un transfert 100 % m&eacute;canique de la puissance aux vitesses de travail suivantes : 3,5 km/h (traction lourde), 11 km/h (traction l&eacute;g&egrave;re), 22,5 km/h (transport lourd) et 47,2 km/h (transport l&eacute;ger).<h2>Levier CommandPRO</h2>le levier multifonction CommandPRO permet de contr&ocirc;ler le tracteur de la vitesse maximale &agrave; l'arr&ecirc;t complet d'un simple mouvement de la main. Les vitesses les plus lentes (entre 0 et 2&nbsp;km/h) s'obtiennent gr&acirc;ce &agrave; la fonction de commande de gamme rampante. 11&nbsp;boutons programmables sont disponibles pour g&eacute;rer les fonctions telles que la prise de force, le relevage, les distributeurs auxiliaires, les commandes AutoTrac, etc. Le levier multifonction et les p&eacute;dales peuvent &ecirc;tre utilis&eacute;s simultan&eacute;ment. L'installation d'un levier multifonction ISOBUS externe n'est plus n&eacute;cessaire car le conducteur peut commander en parall&egrave;le le tracteur et les fonctions&nbsp;ISOBUS.<h2>Direction &agrave; ratio variable</h2>Le pack AutoPowr / CommandPRO est propos&eacute; de s&eacute;rie sur les 6R en version Ultimate. Le levier peut &ecirc;tre command&eacute; avec CommandCenter 4600 ou avec la nouvelle console CommandCenter 4200 et son &eacute;cran de 8,4&Prime;, rempla&ccedil;ant la 4100 en 7&Prime;. Ce terminal commande AutoTrac, le contr&ocirc;le de sections, la documentation des donn&eacute;es et d'autres applications. Il est aussi compatible avec toutes les fonctions ISOBUS certifi&eacute;es AEF telles que la commande par levier multifonction et le transfert de donn&eacute;es entre le tracteur et les &eacute;quipements. Tous les tracteurs de la s&eacute;rie 6R peuvent &ecirc;tre &eacute;quip&eacute;s de la direction &agrave; ratio variable. Celle-ci n&eacute;cessite moins de mouvements du bras et donc moins d'efforts de braquage et permet de faire des virages en bout de champ rapides et en douceur. Le syst&egrave;me peut &ecirc;tre activ&eacute;&nbsp;/&nbsp;d&eacute;sactiv&eacute; &agrave; partir de l'&eacute;cran de commande CommandCenter du tracteur. A noter enfin la nouvelle pompe hydraulique &eacute;quipant les mod&egrave;les 6145R et 6155R d&eacute;livrant un flux maximum de 155&nbsp;l/min, soit 23 % de plus qu'auparavant.<aside class="factbox">
 <h2>BON &Agrave; SAVOIR</h2>
 Le 1er janvier 2019 entrera en vigueur la nouvelle norme antipollution Stage V (en Europe uniquement) concernant les tracteurs de 50 ch &agrave; 76 ch et de 176 ch &agrave; 761 ch, avant les 76 ch &agrave; 176 ch le 1er janvier 2020. John Deere est d&#039;ores et d&eacute;j&agrave; conforme pour les 6R concern&eacute;s par l&#039;&eacute;ch&eacute;ance du 1er janvier 2019. Comparativement &agrave; Stage IV (Final Tier 4), Stage V ne change rien en ce qui concerne les rejets de monoxydes d&#039;azote NOx (&lt;400 mg/ kWh). L&#039;exigence est par contre plus forte en ce qui concerne les particules, dont le seuil &agrave; ne pas d&eacute;passer est de 15 mg/kWh contre 25 mg/kWh en Stage IV. S&#039;agissant des particules, la norme Stage V ajoute &agrave; la contrainte de masse une nouvelle contrainte d&#039;ordre num&eacute;rique. Il ne faudra pas d&eacute;passer le nombre de 1 million de millions de particules de plus de 23 manom&egrave;tres par kWh. Outre la r&eacute;duction de masse des particules et l&#039;introduction de leur comptage, la norme Stage V inaugure par ailleurs une nouvelle obligation, consistant &agrave; contr&ocirc;ler les &eacute;missions des machines en cours de travail et plus seulement &agrave; poste fixe au banc d&#039;essai. L&#039;objectif est de commencer &agrave; constituer une base de donn&eacute;es d&#039;&eacute;missions au cours des cycles repr&eacute;sentatifs de l&#039;usage des machines, le tout devant aboutir &agrave; une ultime norme Stage VI &agrave; l&#039;horizon 2025.
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Outre la gestion de l’avancement, le levier réserve 11 boutons programmables agissant sur différentes fonctions. Il équipe tous les modèles 6R à transmission AutoPwer, soit 14 modèles d’une puissance maxi comprise entre 135 ch et 300 ch.


Le levier multifonction CommandPRO pour tous les 6R John Deere

Mais la Commission europ&eacute;enne juge de son c&ocirc;t&eacute; qu'il est encore "trop t&ocirc;t&nbsp;pour dire quand un accord politique pourrait &ecirc;tre conclu", a d&eacute;clar&eacute; un&nbsp;porte-parole, &agrave; l'issue d'un cycle de discussions organis&eacute; mercredi et jeudi &agrave;&nbsp;Bruxelles. Y participaient notamment les ministres des Affaires &eacute;trang&egrave;res argentin,&nbsp;br&eacute;silien, uruguayen et paraguayen, ainsi que les commissaires europ&eacute;ens au&nbsp;Commerce, Cecilia Malmstr&ouml;m, et &agrave; l'Agriculture, Phil Hogan.&nbsp;&nbsp; "Dans cette &eacute;tape de Bruxelles, nous avons clos un grand nombre de&nbsp;questions, et dans d'autres nous avons fait des progr&egrave;s fondamentaux", a&nbsp;expliqu&eacute; le ministre argentin Jorge Faurie. "Nous devons avoir un dialogue final et le clore dans les derniers jours du&nbsp;mois d'ao&ucirc;t, la premi&egrave;re partie du mois de septembre", a-t-il affirm&eacute;. "Six ou&nbsp;sept domaines", &agrave; forte dimension "politique", restent &agrave; r&eacute;gler avant une&nbsp;rencontre &agrave; Montevideo la derni&egrave;re semaine d'ao&ucirc;t, "qui serait clairement&nbsp;l'&eacute;tape finale".&nbsp;&nbsp; <h2>"Volont&eacute; politique"</h2>Une source au sein de Mercosur a confirm&eacute; qu'un accord &eacute;tait possible en&nbsp;septembre, mais uniquement si la "volont&eacute; politique" est au rendez-vous. "Des progr&egrave;s ont &eacute;t&eacute; faits dans des domaines importants", y compris dans&nbsp;"le secteur automobile", a soulign&eacute; cette source, qui regrette en revanche le&nbsp;manque d'avanc&eacute;es dans l'offre agricole de l'UE. Selon un porte-parole de la Commission europ&eacute;enne, la r&eacute;union &agrave; Bruxelles&nbsp;"a confirm&eacute; l'engagement politique ferme de parvenir &agrave; un accord, mais il&nbsp;reste encore beaucoup &agrave; faire dans des domaines tels que les voitures et les&nbsp;pi&egrave;ces d&eacute;tach&eacute;es, les indications g&eacute;ographiques, les services maritimes et les&nbsp;produits laitiers".&nbsp;&nbsp; "Les discussions au niveau technique se poursuivront cette semaine. Il est&nbsp;trop t&ocirc;t pour dire quand un accord politique pourrait &ecirc;tre conclu", a ajout&eacute;&nbsp;ce porte-parole. Au cours de leurs derni&egrave;res discussions, Europ&eacute;ens et Sud-Am&eacute;ricains&nbsp;avaient but&eacute; sur le secteur automobile &agrave; cause d'un d&eacute;saccord entre l'UE et le&nbsp;Br&eacute;sil. Les discussions entre l'UE et le Mercosur, qui ont d&eacute;but&eacute; voici 20 ans, se&nbsp;sont acc&eacute;l&eacute;r&eacute;es en 2017, dans un contexte favoris&eacute; par le vide laiss&eacute; par les&nbsp;Etats-Unis depuis l'arriv&eacute;e &agrave; la Maison-Blanche du protectionniste Donald&nbsp;Trump. Cet accord serait le plus important jamais n&eacute;goci&eacute; par l'UE.


Le ministre argentin des Affaires étrangères Jorge Faurie estime que l'Union européenne et les pays du Mercosur pourraient parvenir d'ici au mois de septembre à un accord politique sur le traité de libre-échange qu'ils négocient depuis 20 ans.


L'Argentine vise un accord commercial UE/Mercosur en septembre

"Lors du discours de Rungis en octobre, le pr&eacute;sident avait pr&eacute;sent&eacute; son&nbsp;id&eacute;e d'une France leader d'une alimentation saine, sure et durable", indique&nbsp;une source &eacute;lys&eacute;enne. FNSEA, JA, Coordination rurale, Conf&eacute;d&eacute;ration paysanne et Modef doivent&nbsp;&ecirc;tre re&ccedil;us vendredi par le pr&eacute;sident. "Il &eacute;tait important qu'il r&eacute;affirme &agrave; l'&eacute;t&eacute; sa vision de la PAC", pour&nbsp;laquelle il veut que la France "soit une force de traction", a-t-elle ajout&eacute;. Cette rencontre intervient peu apr&egrave;s une pol&eacute;mique sur l'implication du&nbsp;gouvernement dans la n&eacute;gociation de la future PAC. Le pr&eacute;sident va "r&eacute;affirmer son engagement pour une PAC volontariste sur le&nbsp;plan budg&eacute;taire", c'est-&agrave;-dire avec un budget stable dans le cadre d'une&nbsp;Europe &agrave; 27. Il rappellera &eacute;galement "ses trois ambitions: la gestion des&nbsp;risques climatiques et lutte contre la volatilit&eacute; des prix, l'acc&eacute;l&eacute;ration de&nbsp;la transition environnementale et la structuration des fili&egrave;res", selon la&nbsp;m&ecirc;me source.&nbsp;&nbsp; <h2>Structuration des fili&egrave;res</h2>La PAC sera le sujet dominant de cette rencontre, mais les cinq syndicats&nbsp;ayant d&eacute;plor&eacute; la semaine derni&egrave;re l'&eacute;chec en commission mixte paritaire de&nbsp;s'entendre sur la loi Alimentation, "c'est l'occasion de r&eacute;pondre &agrave; leurs&nbsp;questions", selon l'Elys&eacute;e. Le point d'achoppement &eacute;tait notamment le r&ocirc;le des fili&egrave;res dans la&nbsp;cr&eacute;ation d'indicateurs de co&ucirc;ts de production. "Il y a encore un &eacute;norme travail &agrave; faire dans la structuration de nos&nbsp;fili&egrave;res au niveau fran&ccedil;ais", selon l'Elys&eacute;e qui assure que "si les&nbsp;indicateurs et les contrats types ne sont pas valid&eacute;s par les trois parties&nbsp;(producteurs, transformateurs et distributeurs), cela ne marchera pas". "La PAC doit &ecirc;tre le prolongement de cette r&eacute;flexion strat&eacute;gique des&nbsp;fili&egrave;res fran&ccedil;aises. Le changement culturel qu'on est en train de mener sur le&nbsp;dialogue entre producteurs, transformateurs et distributeurs peut demain&nbsp;s'accompagner de m&eacute;canismes dans la PAC qui vont dans ce sens, donc c'est&nbsp;vraiment important", selon la m&ecirc;me source. Par ailleurs, le pr&eacute;sident fera en octobre un &eacute;tat des lieux des Etats&nbsp;g&eacute;n&eacute;raux de l'alimentation (EGA), un an apr&egrave;s la tenue des ateliers.


Emmanuel Macron recevra vendredi les cinq principaux syndicats agricoles pour leur présenter sa vision de la prochaine Politique agricole commune (PAC), en négociation au niveau européen, a indiqué jeudi l'Elysée.


Macron reçoit vendredi les syndicats agricoles pour parler de la PAC


Presque terminées dans l'hémisphère nord, quels sont les premières informations à tirer des moissons ? Eléments de réponse avec Arthur Portier, expert chez Agritel.


Point des marchés spécial tour du monde des moissons

"Lors de son audition, Lactalis nous a expliqu&eacute; que si des salmonelles sont retrouv&eacute;es dans des bo&icirc;tes pour b&eacute;b&eacute;, c'est parce qu'ils en ont retrouv&eacute; sur un manche &agrave; balai et qu'ils avaient cass&eacute; du carrelage. D&eacute;j&agrave; l'explication ne colle pas", a d&eacute;clar&eacute; mercredi le d&eacute;put&eacute; lors de la remise du rapport de la commission.Apr&egrave;s l'&eacute;clatement de l'affaire de contamination des laits pour b&eacute;b&eacute;s en d&eacute;cembre, Lactalis avait reconnu avoir d&eacute;tect&eacute; la pr&eacute;sence de salmonelles en ao&ucirc;t 2017 sur un manche &agrave; balai et en septembre sur du carrelage mais jamais dans l'appareil de production.Une des propositions de la commission est de mieux encadrer la d&eacute;l&eacute;gation de pouvoir. "Un pr&eacute;sident d'une industrie agro-alimentaire est un justiciable comme tout le monde. Il doit r&eacute;pondre devant un juge de ce qu'il fabrique, ce n'est pas aux directeurs d'usines de r&eacute;pondre", a martel&eacute; M. Besson-Moreau.&nbsp;Le rapport pr&eacute;conise des sanctions p&eacute;nales et financi&egrave;res, pour lesquels il faudra "parler de (pourcentage de) chiffre d'affaires et non plus de montants"&nbsp;fixes et qui seront donc "bien plus importantes que les sanctions actuelles", assure le d&eacute;put&eacute;.&nbsp;Cependant, les travaux de la commission ont montr&eacute; que le probl&egrave;me d&eacute;passait le niveau industriel.&nbsp;"Au d&eacute;but de cette audition on pensait que la responsabilit&eacute; (incombait) uniquement &agrave; Lactalis, la r&eacute;alit&eacute; c'est que c'est la cha&icirc;ne de production (et de distribution, ndlr) qui a d&eacute;raill&eacute;", selon le d&eacute;put&eacute;.&nbsp;Il explique par exemple qu'aucune cr&egrave;che "n'a &eacute;t&eacute; mise au courant de probl&egrave;mes de salmonelles dans les bo&icirc;tes de lait en provenance de Lactalis", durant la crise.&nbsp;Il a &eacute;galement rappel&eacute; que "les services de l'Etat ne r&eacute;cup&eacute;raient pas les autocontr&ocirc;les positifs &agrave; l'int&eacute;rieur de l'usine", mais "gr&acirc;ce au rapport Lactalis, on va devoir les envoyer et les traiter pour savoir o&ugrave; il y a des probl&egrave;mes sanitaires".Le rapport entend aussi renforcer les services de l'Etat gr&acirc;ce &agrave; une redevance, vot&eacute;e au niveau europ&eacute;en, pr&eacute;lev&eacute;es sur les industriels et dont le produit de 270 millions sera "automatiquement transf&eacute;r&eacute; &agrave; la Direction g&eacute;n&eacute;rale de la s&eacute;curit&eacute; alimentaire" (DGAL), selon M. Moreau-Besson. Cette somme pourrait, selon le rapporteur, permettre la cr&eacute;ation de "800 emplois &eacute;quivalents temps plein".


Le rapporteur de la commission d'enquête parlementaire sur l'affaire Lactalis, Grégory Besson-Moreau, a attaqué le géant laitier mercredi indiquant que ses explications sur la contamination "necoll(aient) pas", tout en soulignant un déraillement de l'ensemble de la chaîne durant cette crise.


Lactalis: l'explication du géant laitier "ne colle pas" 

141,1 ha de luzerne conditionn&eacute;e contre 100,6 ha d'herbe non conditionn&eacute;e pour l'ancien record&nbsp;: Claas a surclass&eacute; le record mondial de fauche. Le constructeur l'a enregistr&eacute; dans le Colorado, avec des pointes &agrave; 30 km/h au champ et 50 km/h sur route, les 141,1 ha &eacute;tant distribu&eacute;s dans quatre parcelles n&eacute;cessitant des d&eacute;placements routiers et donc le repliage des groupes arri&egrave;re lat&eacute;raux.<h2>Conditionneur &agrave; deux rouleaux en polyur&eacute;thane</h2>La Disco 1100 RC est la combinaison d'un groupe frontal et de deux faucheuses arri&egrave;re affichant au transport des mensurations inf&eacute;rieures &agrave; 3 m en largeur et &agrave; 4 m en hauteur gr&acirc;ce aux bras t&eacute;lescopiques &agrave; commande, verrouillage et d&eacute;verrouillage hydrauliques. Elle est dot&eacute;e d'une conditionneur &agrave; deux rouleaux en polyur&eacute;thane s'engrenant l'un dans l'autre en forme de V. Toujours en 10,70 m, elle peut aussi recevoir dans sa version C un conditionneur &agrave; doigts en acier. La Disco 1100 RC Business b&eacute;n&eacute;ficie de s&eacute;rie d'un circuit hydraulique confort load sensing, d'une suspension hydropneumatique confort Active Float et d'une s&eacute;curit&eacute; non-stop hydraulique<h2>Gamme Disco</h2>Les Disco R et RC constituent la t&ecirc;te de pont des faucheuses &agrave; disques Disco qui comptent &eacute;galement les faucheuses lat&eacute;rales attel&eacute;es Disco&nbsp;50 (2750 C / RC, 3150 C et 3550) d'une largeur de travail de 2,60 &agrave; 3,40&nbsp;m, la Disco 3150&nbsp;F (3 m) et les Disco tra&icirc;n&eacute;es &agrave; timon lat&eacute;ral 3150&nbsp;TC / TRC. Les Disco sont &eacute;quip&eacute;s du lamier Max Cut au carter embouti d'une seule pi&egrave;ce. Les modules satellites plac&eacute;s en position avanc&eacute;e dans le carter garantissent la qualit&eacute; de coupe dans toutes les conditions. L'effet tunnel entre les patins, ainsi que leur forme particuli&egrave;re, facilitent leur auto-nettoyage. Le syst&egrave;me de boulonnage du lamier et le graissage &agrave; vie des organes d'entra&icirc;nement simplifient l'entretien et flattent la long&eacute;vit&eacute;.


Attelé à un Axion 800, le groupe de fauche de 10,70 m de largeur a fauché 141,1 ha de luzerne en 8 heures, engrangeant 5,24 t/ha de matière sèche.


Record de fauche pour Claas et son groupe Disco 1100 RC

En nouvelle lecture de ce projet de loi port&eacute; par St&eacute;phane Travert, la&nbsp;commission des Affaires &eacute;conomiques a adopt&eacute; un amendement du rapporteur&nbsp;Jean-Baptiste Moreau (LREM) pr&eacute;voyant que "les organisations&nbsp;interprofessionnelles peuvent &eacute;laborer ou diffuser ces indicateurs qui peuvent&nbsp;servir d'indicateurs de r&eacute;f&eacute;rence". Pour cela, elles peuvent "s'appuyer" sur&nbsp;l'Observatoire de la formation des prix et des marges des produits&nbsp;alimentaires (OFPM). "A aucun moment les indicateurs ne peuvent &ecirc;tre valid&eacute;s par une autorit&eacute;&nbsp;publique, au nom de la libert&eacute; contractuelle et des missions des&nbsp;interprofessions" et "il en va &eacute;galement du principe de responsabilit&eacute; des&nbsp;op&eacute;rateurs", a justifi&eacute; le rapporteur dans son expos&eacute; des motifs. Plusieurs d&eacute;put&eacute;s LR, UDI-Agir et PS sont intervenus pour critiquer le&nbsp;d&eacute;tricotage des m&eacute;canismes de fixation des prix sur la base d'indicateurs&nbsp;publics incontestables, &eacute;labor&eacute;s en premi&egrave;re lecture. L'impact du texte, qui&nbsp;entend notamment r&eacute;&eacute;quilibrer les relations commerciales au profit des&nbsp;agriculteurs, en sortira consid&eacute;rablement affaibli, ont-ils d&eacute;plor&eacute;, le&nbsp;pr&eacute;sident des d&eacute;put&eacute;s communistes Andr&eacute; Chassaigne d&eacute;non&ccedil;ant un "abandon en&nbsp;rase campagne".&nbsp;&nbsp; <h2>"Machine arri&egrave;re"</h2>Contre l'avis du gouvernement, les d&eacute;put&eacute;s avaient jusqu'alors pr&eacute;vu qu'"&agrave;&nbsp;d&eacute;faut d'indicateurs" fournis par les interprofessions, l'OFPM et&nbsp;FranceAgriMer devraient en proposer, disposition maintenue au S&eacute;nat. Il n'y a pas eu d'accord entre d&eacute;put&eacute;s et s&eacute;nateurs en commission mixte&nbsp;paritaire notamment en raison de ce point, sur lequel majorit&eacute; et gouvernement&nbsp;ont fait "machine arri&egrave;re", selon la commission des Affaires &eacute;conomiques du&nbsp;S&eacute;nat. Les syndicats agricoles ont aussi dit leur d&eacute;ception. Les d&eacute;put&eacute;s ont &eacute;galement vot&eacute; un amendement des communistes pr&eacute;voyant que&nbsp;les indicateurs pris en compte dans la d&eacute;termination du prix puissent faire&nbsp;r&eacute;f&eacute;rence &agrave; l'origine des produits, au m&ecirc;me titre que leur composition ou leur&nbsp;qualit&eacute;.&nbsp;&nbsp; Pour le reste, les d&eacute;put&eacute;s ont essentiellement r&eacute;tabli leur version du&nbsp;projet de loi, revenant sur des ajouts ou changements op&eacute;r&eacute;s au S&eacute;nat. Ils&nbsp;sont par exemple revenus sur la cr&eacute;ation d'un fonds d'indemnisation pour les&nbsp;phyto-victimes, et sur l'obligation d'un plan d'action de lutte contre le&nbsp;gaspillage alimentaire dans la restauration collective.&nbsp;Par un amendement gouvernemental, la mise &agrave; disposition de "doggy bag" dans&nbsp;les restaurants, permettant aux clients de repartir avec les restes de leur&nbsp;repas, ne sera pas forc&eacute;ment gratuite. En outre, &agrave; partir de 2020, l'utilisation de certains produits&nbsp;phytopharmaceutiques &agrave; proximit&eacute; des habitations sera subordonn&eacute;e &agrave; des&nbsp;mesures de protection pour les populations, en vertu d'un autre amendement&nbsp;gouvernemental. En l'absence de telles mesures, ou dans l'int&eacute;r&ecirc;t de la sant&eacute;&nbsp;publique, le pr&eacute;fet pourra restreindre ou interdire l'utilisation de tels&nbsp;produits. Enfin, comme en &eacute;cho aux conclusions rendues mercredi par la commission&nbsp;d'enqu&ecirc;te parlementaire sur la contamination de laits infantiles Lactalis, les&nbsp;d&eacute;put&eacute;s ont en outre donn&eacute; leur feu vert, via un amendement PS, &agrave; un site&nbsp;internet d&eacute;di&eacute; aux proc&eacute;dures de retrait des denr&eacute;es alimentaires.&nbsp;&nbsp; Le projet de loi doit &ecirc;tre examin&eacute; dans l'h&eacute;micycle de l'Assembl&eacute;e &agrave;&nbsp;compter du 4 septembre.


Les interprofessions agricoles pourront établir elles-mêmes les référentiels de prix prévus dans le projet de loi agriculture et alimentation, aux termes d'une disposition votée par les députés en commission malgré de nombreuses oppositions, a-t-on appris mercredi de source parlementaire.


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