Face au besoin grandissant de salari&eacute;s dans les exploitations en production fermi&egrave;re, l'Union des producteurs de Saint-nectaire fermier a r&eacute;alis&eacute; une &eacute;tude de besoin, qui a r&eacute;v&eacute;l&eacute; la possibilit&eacute; de cr&eacute;er 23 postes. En partenariat avec P&ocirc;le Emploi, l'AOP a donc initi&eacute; une Pr&eacute;paration Op&eacute;rationnelle &agrave; l'Emploi Collective (POEC). &laquo; La difficult&eacute; pour trouver de la main d'&oelig;uvre, c'est que &ccedil;a ne se sait pas. Le travail pr&eacute;paratoire avec P&ocirc;le Emploi a vraiment port&eacute; ses fruits. Le travail de pr&eacute;s&eacute;lection des candidats a &eacute;t&eacute; b&eacute;n&eacute;fique &raquo;, constate Marie-Paule Chazal, directrice de l'ISN (Interprofession Saint-nectaire).<h2>Partenariat exemplaire</h2>Le CFPPA (centre de formation professionnelle et de promotion agricole) d'Aurillac &agrave; l'organisation de la formation, le FAFSEA (fonds national d'assurance formation des salari&eacute;s des exploitations et entreprises agricoles) au financement, avec cofinancement du FPSPP (fonds paritaire de s&eacute;curisation des parcours professionnels), la POEC a b&eacute;n&eacute;fici&eacute; d'un partenariat exemplaire. P&ocirc;le Emploi s'est charg&eacute; de recenser les candidats et d'&eacute;tablir les statuts et les r&eacute;mun&eacute;rations des stagiaires. Apr&egrave;s avoir recens&eacute; les besoins en emploi, l'Interprofession Saint-nectaire et l'Union des producteurs de Saint-nectaire fermier ont travaill&eacute; ensemble &agrave;&nbsp;l'&eacute;laboration du cahier des charges de la formation. Ils ont &eacute;galement particip&eacute; &agrave; certains modules de formation.<h2>Sans pr&eacute;requis</h2>Avec le concours de P&ocirc;le Emploi, une journ&eacute;e d'information et de s&eacute;lection a &eacute;t&eacute; organis&eacute;e le 15 janvier dernier &agrave; Besse. Sur les 42 demandeurs d'emploi invit&eacute;s sur le Cantal et le Puy-de-D&ocirc;me, 34 sont venus prendre des renseignements, ce qui est plus que positif. L'apr&egrave;s-midi, 27 candidats ont pass&eacute; un entretien devant 4 jurys, compos&eacute;s de 16 producteurs des exploitations accueillantes. Finalement, 12 stagiaires, en reconversion pour la plupart, ont &eacute;t&eacute; retenus pour d&eacute;buter leur formation d'agent fromager le 5 f&eacute;vrier dernier. De 20 &agrave; 45 ans, hommes et femmes, &agrave; 80% hors agricole, le groupe &eacute;tait tr&egrave;s h&eacute;t&eacute;rog&egrave;ne. &laquo; C'est un public curieux, qui participe bien. Ils &eacute;taient tr&egrave;s motiv&eacute;s malgr&eacute; un temps &eacute;pouvantable ! &raquo;, f&eacute;licite Marie-Paule Chazal. Pour participer, l'AOP ne demandait aucun pr&eacute;requis, si ce n'est &laquo; d'&ecirc;tre minutieux, m&eacute;ticuleux, rigoureux et soigneux &raquo;. Le moteur essentiel de la candidature restait tout de m&ecirc;me la motivation, et la volont&eacute; d'int&eacute;grer le milieu agricole et d'&eacute;voluer aupr&egrave;s d'animaux.<h2>400 heures de formation</h2>La formation a d&eacute;but&eacute; le 5 f&eacute;vrier 2018 pour s'achever le 24 avril. Au total, 300 heures de th&eacute;orie et 100 heures en exploitation d'accueil ont permis de former 12 stagiaires &agrave; la production de Saint-nectaire.Au programme, toutes les &eacute;tapes de fabrication du fromage, de la traite jusqu'&agrave; la transformation, dans le strict respect du cahier des charges et des r&egrave;gles d'hygi&egrave;ne. La participation &agrave; la traite permet de comprendre le lien entre la conduite du troupeau et la qualit&eacute; du fromage. L'occasion pour les stagiaires de d&eacute;couvrir le monde agricole et d'apprendre gratuitement le m&eacute;tier de fromager.Pour les exploitations d'accueil, rien de mieux que de fa&ccedil;onner ses futurs employ&eacute;s &agrave; la fabrication du Saint-nectaire, selon ses propres m&eacute;thodes. &Agrave; l'issue des 100 heures de stage sur l'exploitation, le producteur et le stagiaire &eacute;taient libres de se projeter ou non sur un emploi.<h2>Agri Emploi 63 recrute tout au long de l'ann&eacute;e</h2>Cet &eacute;t&eacute; le groupement d'employeurs recrute des saisonniers pour la castration des ma&iuml;s, le ramassage de pommes de terre ou d'oignons et pour divers travaux de mara&icirc;chage.Agri Emploi 63 recherche &eacute;galement tout au long de l'ann&eacute;e des profils en &eacute;levage bovin, porcin et ovin et en conduite d'engins.Vous &ecirc;tes int&eacute;ress&eacute; par ces postes ?N'h&eacute;sitez pas &agrave; transmettre CV + lettre de motivation par mail &agrave; recrutement@agriemploi63.fr ou par courrier &agrave; Agri Emploi 63 11 All&eacute;e Pierre de Fermat - 63170 Aubi&egrave;re.


L’AOP Saint-nectaire, en partenariat avec Pôle Emploi, a mis en place une formation pour répondre aux besoins en main-d’œuvre des exploitations en production fermière.


L’AOP Saint-nectaire a formé douze fromagers

A partir du 10 juin au soir et jusqu'au 13, treize raffineries et d&eacute;p&ocirc;ts de&nbsp;carburant seront bloqu&eacute;s "pour d&eacute;noncer les contradictions du gouvernement sur&nbsp;les accords internationaux et les n&eacute;gociations bilat&eacute;rales qui autorisent des contingents d'importation compl&eacute;mentaires qui viennent d&eacute;stabiliser l'ensemble&nbsp;des fili&egrave;res", a indiqu&eacute; &agrave; l'AFP J&eacute;r&ocirc;me Despey, secr&eacute;taire g&eacute;n&eacute;ral de la&nbsp;FNSEA.&nbsp;Des sites seront bloqu&eacute;s &agrave; Donges (Loire-Atlantique), Gonfreville l'Orcher&nbsp;(Seine-Maritime), Dunkerque (Nord), Coigni&egrave;res (Yvelines), Gennevilliers&nbsp;(Hauts-de-Seine), Grandpuits (Seine-et-Marne), Vatry (Marne), Strasbourg,&nbsp;Cournon (Puy-de-D&ocirc;me), Lyon et Feyzin (Rh&ocirc;ne), La M&egrave;de (Bouches-du-Rh&ocirc;ne) et&nbsp;Toulouse."L'huile de palme est ce qui a fait d&eacute;border le vase, alors que la fili&egrave;re&nbsp;ol&eacute;oprot&eacute;agineuse fran&ccedil;aise a la capacit&eacute; de pouvoir r&eacute;pondre aux besoins des&nbsp;groupes p&eacute;troliers", a expliqu&eacute; M. Despey.&nbsp;"Non content d'en avoir dans le Nutella, maintenant ce sont 400.000 tonnes&nbsp;d'huile de palme qui vont venir dans les raffineries, donc dans nos voitures",&nbsp;avait d&eacute;clar&eacute; la semaine pass&eacute;e la pr&eacute;sidente du syndicat Christiane Lambert.&nbsp;&nbsp;&nbsp; Le groupe p&eacute;trolier fran&ccedil;ais Total a &eacute;t&eacute; r&eacute;cemment autoris&eacute; par l'Etat &agrave;&nbsp;exploiter une bio-raffinerie &agrave; La M&egrave;de, fonctionnant &agrave; l'huile de palme, &agrave; la&nbsp;place de sa raffinerie et de sauver ainsi 450 emplois.&nbsp;Mais l'huile de palme n'est pas seule en cause et M. Despey liste les&nbsp;"165.000 tonnes de viande bovine, 95.000 tonnes de viande porcine, 100.000&nbsp;tonnes de volaille, ou encore 600.000 tonnes d'&eacute;thanol introduites dans le&nbsp;march&eacute; commun avec des distorsions sanitaires et environnementales". Pour cela, la FNB, FNPL et d'autres organisations viendront grossir les rangs des manifestants pour d&eacute;noncer les "incoh&eacute;rences" du gouvernement.&nbsp;&nbsp;"Ce que nous demandons au gouvernement, c'est qu'avant l'application de&nbsp;toute nouvelle norme, le Corena (Comit&eacute; de r&eacute;novation des normes en&nbsp;agriculture) puisse faire une expertise &eacute;conomique et sociale", a indiqu&eacute; M.&nbsp;Despey qui demande &eacute;galement que soit r&eacute;introduit dans la loi Alimentation,&nbsp;examin&eacute;e la semaine prochaine par le S&eacute;nat, l'amendement sur l'interdiction&nbsp;d'importer toute denr&eacute;e produite en utilisant des substances phytosanitaires&nbsp;interdites dans l'UE, m&ecirc;me &agrave; doses r&eacute;siduelles.


La FNSEA a annoncé, à partir du 10 juin, le blocage de 13 sites à travers la France, raffineries et dépôts de carburants, pour dénoncer les "contradictions" d'un gouvernement qui exige de ses agriculteurs des normes qu'il n'impose pas aux importations de matières premières.


Manifestations : bloquage de 13 raffineries et dépôts de carburants du 10 au 13 juin


Certifié bio depuis l'automne 2017, le Gaec du Mas d'Ilins (Vienne) emploie 4 personne : les dirigeants Jérôme et Laurence ainsi que 2 salariés. Pour ses 700 000 litres de lait de droit à produire, Jérôme et sa femme ont un troupeau de 100 vaches laitières nourries principalement à l'herbe. Il est collecté par la laiterie Candia (Sodiaal). En 2017, 10% de la consommation de lait française étaient issus de l'agriculture biologique. Sans oublier un prix de base bien supérieur au conventionnel : 460€/1 000 litres en prix de base. Le lait bio à de belles perspectives de développement, pourtant, pour Jean-Paul Picquendar, directeur région Sud-Est chez Sodiaal, "tout le monde ne peut pas faire du bio."


[Reportage] Lait bio : face à la croissance du marché se convertir par conviction

Ceux qui attendent des avis d&eacute;finitifs sur le sujet en seront pour leur compte. Rien de moins simple que d'essayer de simplifier le travail du sol. Et pourtant, quand il s'est install&eacute; il y a 20 ans, David Vincent n'a pas tergivers&eacute;. &laquo;&nbsp;D&egrave;s la 2&egrave;me ann&eacute;e, j'ai abandonn&eacute; la charrue et la rotation bl&eacute; dur tournesol pour passer au semis direct et &agrave; des rotations longues et diversifi&eacute;es&nbsp;&raquo;, se rappelle l'agriculteur, install&eacute; sur 220 ha &agrave; Alairac (Aude). &laquo;&nbsp;Dans un contexte m&eacute;diterran&eacute;en, sur des terres &agrave; faible potentiel, avec une pluviom&eacute;trie variant entre 400 mm et 800 mm, il &eacute;tait hors de question de consacrer 7 h/ha hors r&eacute;colte, donc beaucoup de temps et d'argent, sans garantie sur le r&eacute;sultat final. Aujourd'hui, je cultive un panel de 8 esp&egrave;ces &agrave; raison de 2 h/ha. En fait, je me contente de semer, mais je s&egrave;me la m&ecirc;me parcelle jusqu'&agrave; trois fois par an&nbsp;&raquo;.Ce sont les racines qui travaillentDavid Vincent se dit &laquo;&nbsp;piqu&eacute;&nbsp;&raquo; aux trois piliers de l'agriculture de conservation (AC), &agrave; savoir&nbsp;: rotations longues, couverture permanente et travail minimum. On reparlera du glyphosate, l'autre b&eacute;quille de l'AC. Il &eacute;value ses charges de m&eacute;canisation &agrave; 120 &euro;/ha hors r&eacute;colte. &laquo;&nbsp;Ce sont les racines qui travaillent&nbsp;&raquo;, se r&eacute;jouit-il. Dans le B&eacute;arn, Jean-Marc Pedebearn a de son c&ocirc;t&eacute; supprim&eacute; le labour il y a 25 ans. Sur une exploitation restreinte &agrave; 50 ha, constitu&eacute;e de terres noires aptes &agrave; la monoculture du ma&iuml;s, il &eacute;tait hors de question de supporter un parc de machines aptes &agrave; labourer, pr&eacute;parer et semer le ma&iuml;s dans un laps de temps r&eacute;duit &agrave; trois semaines. La solution a consist&eacute; &agrave; d&eacute;chaumer avant et apr&egrave;s l'hiver, pr&eacute;c&eacute;dant un passage de chisel, tout en pr&eacute;servant mes potentiels de 110 &agrave; 120 q/ha en sec. Pour aller plus loin, je suis pass&eacute; au semis direct en 2001 mais j'ai d&ucirc; faire machine arri&egrave;re car je perdais 15 &agrave; 20 q/ha de potentiel, en raison d'une qualit&eacute; d'implantation d&eacute;grad&eacute;e. Les gramin&eacute;es en ont profit&eacute; et mes parcelles se sont salies&nbsp;&raquo;. Depuis, l'agriculteur a abandonn&eacute; la monoculture pour int&eacute;grer du bl&eacute;, du colza et du soja. Si les cultures d'hiver sont p&eacute;nalis&eacute;es par la forte pluviom&eacute;trie (1200 mm annuels), le ma&iuml;s assol&eacute; a gagn&eacute; 7 &agrave; 8 q/ha, ce qui contribue &agrave; l'&eacute;quilibre du syst&egrave;me. Ses charges de m&eacute;canisation sont de 300 &euro;/ha hors r&eacute;colte. Jean-Marc Pedebearn a conserv&eacute; la charrue, d&eacute;ploy&eacute;e sur les 10 ha qu'il consacre &agrave; l'exp&eacute;rimentation pour Arvalis et d'autres prestataires (phytos, semences).<h2>La b&eacute;quille glyphosate</h2>Couverture v&eacute;g&eacute;tale et rotations longues font office de strat&eacute;gie herbicide dans les deux cas. Mais le glyphosate est n&eacute;cessairement appel&eacute; &agrave; la rescousse. Pour Jean-Marc Pedebearn, la parade z&eacute;ro glyphosate tient en trois points. &laquo;&nbsp;Les couverts &agrave; base de c&eacute;r&eacute;ales seront sans doute proscrits au profit des f&eacute;veroles mais non sans poser de probl&egrave;mes les ann&eacute;es humides&nbsp;&raquo;, rel&egrave;ve-t-il. &laquo;&nbsp;Peut-&ecirc;tre faudra-il abandonner les couverts au profit du mulch mais en perdant au passage pas mal de b&eacute;n&eacute;fices. Le travail du sol type TCS va perdurer pour fissurer le sol, faciliter la colonisation racinaire et au final s&eacute;curiser les implantations&nbsp;&raquo;. Dans son syst&egrave;me bas&eacute; sur le semis direct, David Vincent est beaucoup plus embarrass&eacute;. &laquo;&nbsp;Aujourd'hui, sans glyphosate, je ne sais pas faire&nbsp;&raquo;, conc&egrave;de-t-il. &laquo;&nbsp;Je sais g&eacute;rer certaines s&eacute;quences couverts / cultures mais pas toutes. Parmi les pistes, j'explore l'introduction de couverts &agrave; base de sainfoin et de luzerne. Le tournesol &agrave; 15 q/ha pourrait revenir moins souvent au profit d'un ma&iuml;s en sec &agrave; 40-50 q/ha, produisant plus de biomasse, couvrant davantage le sol et plus b&eacute;n&eacute;fique en terme de structuration de sol&nbsp;&raquo;. Une chose est s&ucirc;re&nbsp;: en d&eacute;pit des tergiversations gouvernementales sur la question du glyphosate, les deux agriculteurs semblent avoir ent&eacute;rin&eacute; son retrait &agrave; moyen terme.<aside class="factbox">
 <h2>BON &Agrave; SAVOIR</h2>
 Si les herbicides se sont substitu&eacute;s au travail du sol au fil du temps, les probl&egrave;mes de r&eacute;sistance et la mise &agrave; l&#039;index du glyphosate le remettent au go&ucirc;t du jour. Avec raison&nbsp;? &laquo;&nbsp;L&#039;approche doit &ecirc;tre territorialis&eacute;e afin de prendre en compte les probl&eacute;matiques locales de compaction, d&#039;&eacute;rosion, de rotation, de climat, de sol etc. &raquo;, souligne J&eacute;r&ocirc;me Labreuche, responsable du travail du sol et intercultures chez Arvalis. &laquo;&nbsp;Les herbicides ont permis de g&eacute;rer autrement le d&eacute;sherbage, de simplifier les rotations et le travail du sol, voire de le supprimer. Le semis direct sans le glyphosate, ce sera compliqu&eacute;, comme le sera la gestion des r&eacute;sistances sans le labour. Celui-ci permet d&#039;annihiler 80 % des stocks de vulpin et ray-grass, mais 20 % de quelques millions de graines, cela reste probl&eacute;matique. On a d&eacute;j&agrave; vu des parcelles labour&eacute;es plus infest&eacute;es en ray-grass du fait de la conservation de stocks de semences en profondeur, ramen&eacute;es en surface par le labour. La rotation, ce n&#039;est pas magique non plus. Il faut une approche plus fine par rapport aux adventices posant probl&egrave;mes et aux cultures susceptibles de les r&eacute;soudre. Allonger la rotation ne r&eacute;sout pas en soi les probl&egrave;mes&nbsp;&raquo;.
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La question taraude Arvalis depuis 1976. Aux Culturales, deux agriculteurs ont témoigné de leurs années et venues dans la simplification, sur fond de couverts végétaux et de fin programmée du glyphosate.


[Culturales] Faut-il travailler le sol ?

Suite&amp;nbsp;&agrave;&amp;nbsp; un sinistre climatique,&amp;nbsp;concernant les productions et biens assur&eacute;s, la 1&egrave;re d&eacute;marche consiste en une d&eacute;claration de sinistre aupr&egrave;s de son ou ses assureurs. En parall&egrave;le, en lien avec la mairie les agriculteurs sinistr&eacute;s peuvent participer &agrave;&amp;nbsp; la reconnaissance au sein du classement catastrophe naturelle. La reconnaissance de la commune en catastrophe naturelle permet de faciliter les d&eacute;marches aupr&egrave;s des assureurs. Le classement calamit&eacute; agricole concerne les cultures non assurables. Les formulaires calamit&eacute; agricole ne sont pas &agrave;&amp;nbsp; remplir actuellement. A la demande de la FDSEA et des JA, une mission d'expertise pour constater les d&eacute;g&acirc;ts&amp;nbsp;va s'organiser d&egrave;s la semaine prochaine.<ul><li>Si besoin pour tout renseignement contactez le service animation au 02 51 36 82 06.</li></ul>Des d&eacute;g&acirc;ts importants Les orages du 3 juin ont endommag&eacute; de nombreuses parcelles, comme ici chez David Bodin et Nicolas Albert, secteur de La Tardi&egrave;re. Ma&agrave;&macr;s, c&eacute;r&eacute;ales, chanvres ou mogettes ont &eacute;t&eacute; touch&eacute;s. Agri85 Vend&eacute;e Agricole Les pluies du mardi 5 juin ont, elles-aussi, ravin&eacute; les parcelles agricoles sur la zone de La Ch&acirc;taigneraie. David BodinApr&egrave;s l'orage d'hier soir bien en amont ,une rivi&egrave;re bien tranquille, en temps normal, sur parcelles de sorgho et de foin &agrave;&amp;nbsp; faire! Je n'imagine m&ecirc;me pas l'ampleur des d&eacute;g&acirc;ts plus haut!@FDSEAVendee @audjrino @Agri85_ @JAVendee @ClimatVendee pic.twitter.com/x9cDpQreLq&acirc;&euro;" philippe ducept (@DuceptPhilippe) June 6, 2018&laquo;&amp;nbsp;Suite aux pr&eacute;cipitations intenses du mardi 5 juin, les niveaux sont actuellement &agrave;&amp;nbsp; la hausse sur le bassin de la S&egrave;vre Nantaise&amp;nbsp;&raquo; annonce la pr&eacute;fecture de Vend&eacute;e dans un communiqu&eacute; du 6 juin.Elle pr&eacute;voit de nouvelles pr&eacute;cipitations dans la journ&eacute;e. &laquo; Certains cours d'eau peuvent conna&icirc;tre une mont&eacute;e rapide des eaux, avec des inondations &eacute;ventuelle&amp;nbsp;&raquo; pr&eacute;cise le communqiu&eacute;. La mont&eacute;e des eaux pourrait commencer d&egrave;s ce soir et jusqu'&agrave;&amp;nbsp; demain matin.<ul><li>Plus d'infos dans Vend&eacute;e agricole et Agri85 de vendredi 8 juin 2018.</li></ul>

Vendée - Calamité agricole : les orages ont frappé le département  

Sur ses 400 hectares de terres situ&eacute;es dans la pr&eacute;fecture de Chiba, en&nbsp;banlieue de Tokyo, il est aux petits soins pour ses plants de laitues et chou&nbsp;kale, produits avec un minimum de pesticides. Ils sont 12.000 comme lui &agrave; s'adonner &agrave; ce type d'agriculture dans&nbsp;l'archipel, pour &agrave; peine 0,5% de la superficie agricole totale, selon des&nbsp;statistiques communiqu&eacute;es par le minist&egrave;re dans un secteur si balbutiant qu'il&nbsp;est difficile d'obtenir des donn&eacute;es pr&eacute;cises et r&eacute;centes. L'impulsion des autorit&eacute;s reste limit&eacute;e, et le mod&egrave;le agricole japonais,&nbsp;organis&eacute; autour de coop&eacute;ratives contr&ocirc;lant tout, ne favorise pas les&nbsp;producteurs bio qui privil&eacute;gient les circuits courts.<h2>Framboises du Mexique</h2>C'est en voyant ses parents s'&eacute;manciper du mod&egrave;le habituel pour nouer un&nbsp;contact direct avec les consommateurs que Yuya Shibakai, aujourd'hui &acirc;g&eacute; de 32&nbsp;ans, a eu envie d'aller plus loin. Apr&egrave;s des &eacute;tudes universitaires sur&nbsp;l'agriculture biologique, il a repris l'exploitation familiale en 2009. "Il est temps que s'&eacute;tablisse au Japon un syst&egrave;me de distribution&nbsp;diff&eacute;rent, un syst&egrave;me p&eacute;renne pour les agriculteurs qui changerait aussi&nbsp;positivement la vision de notre m&eacute;tier", pr&eacute;conise-t-il. S'il ne regrette pas son choix, il avoue devoir lutter "au quotidien pour&nbsp;trouver des moyens d'augmenter le rendement dans un syst&egrave;me qu'on pourrait&nbsp;qualifier d'improductif, o&ugrave; il faut retirer les mauvaises herbes &agrave; la main,&nbsp;tout en maintenant des fonds suffisants pour faire tourner l'entreprise".&nbsp;&nbsp;Le minist&egrave;re de l'Agriculture confirme "la lente expansion" d'une forme de&nbsp;culture "qui n&eacute;cessite davantage de main-d'oeuvre" que les autres&nbsp;exploitations, et peine &agrave; produire des r&eacute;coltes stables faute de techniques&nbsp;ad&eacute;quates. Dans ces conditions, pas &eacute;tonnant que rares soient ceux qui tentent&nbsp;l'aventure. Trouver des fournisseurs capables de r&eacute;pondre &agrave; un certain niveau de&nbsp;demande s'est de fait av&eacute;r&eacute; une gageure pour l'enseigne fran&ccedil;aise Bio c' Bon,&nbsp;qui a d&eacute;barqu&eacute; dans l'archipel fin 2016, en partenariat avec le groupe de&nbsp;distribution japonais Aeon. Bio c' Bon vient d'ouvrir son troisi&egrave;me magasin &agrave;&nbsp;Tokyo. Le paysage est si morcel&eacute; que la marque est oblig&eacute;e de travailler avec une&nbsp;multitude d'exploitations (quelque 200) r&eacute;parties sur l'ensemble du&nbsp;territoire, et m&ecirc;me d'importer certains fruits et l&eacute;gumes, telles les&nbsp;framboises du Mexique, outre les vins et fromages venus de France.<h2>Pr&eacute;-emball&eacute;s, pr&eacute;-pes&eacute;s</h2>Autre d&eacute;fi, adapter l'offre &agrave; une client&egrave;le japonaise qui a coutume de se&nbsp;voir proposer des fruits et l&eacute;gumes soigneusement astiqu&eacute;s, calibr&eacute;s et&nbsp;pr&eacute;sent&eacute;s sous leurs plus beaux atours. "Au Japon, les clients ont tendance &agrave; aller tr&egrave;s vite et &agrave; prendre des&nbsp;produits pr&eacute;-emball&eacute;s et pr&eacute;-pes&eacute;s, donc nous avons travaill&eacute; pour trouver un&nbsp;juste &eacute;quilibre entre notre mod&egrave;le de marque et les habitudes de consommation&nbsp;japonaises", explique Pascal Gerbert-Gaillard, directeur Asie de Bio c' Bon. La marque propose donc par exemple les tomates en sachet ou en vrac, et&nbsp;veille &agrave; enlever les produits d&egrave;s qu'ils sont un tantinet ab&icirc;m&eacute;s. Les premiers r&eacute;sultats sont plut&ocirc;t encourageants: peu de "salarymen"&nbsp;certes, mais une client&egrave;le au rendez-vous - "des Japonais entre 30 et 40 ans,&nbsp;surtout des femmes, et des expatri&eacute;s". Et les projets foisonnent, "avec au&nbsp;minimum une trentaine de magasins sur Tokyo et sa grande banlieue d'ici aux&nbsp;jeux Olympiques de 2020" pour venir combler "une offre fam&eacute;lique", pour&nbsp;l'heure essentiellement concentr&eacute;e sur internet.&nbsp;&nbsp;Reste &agrave; convaincre davantage de Japonais de franchir le pas malgr&eacute; des&nbsp;&eacute;carts de prix parfois dissuasifs avec les fruits et l&eacute;gumes conventionnels&nbsp;d&eacute;j&agrave; tr&egrave;s chers. Les ventes d'aliments biologiques ne d&eacute;passent gu&egrave;re le milliard d'euros, &agrave;&nbsp;comparer &agrave; un march&eacute; mondial d'environ 80 milliards d'euros, domin&eacute; par les&nbsp;Etats-Unis (38,9 milliards) puis, loin derri&egrave;re, l'Allemagne, la France et la&nbsp;Chine. Le march&eacute; nippon stagne quand il cro&icirc;t &agrave; deux chiffres dans l'Hexagone,&nbsp;o&ugrave; il s'est &eacute;lev&eacute; &agrave; plus de 8 milliards d'euros l'an dernier pour deux fois&nbsp;moins d'habitants.&nbsp;&nbsp;&nbsp;"J'ai remarqu&eacute; au fil des ans plus d'int&eacute;r&ecirc;t des consommateurs et des&nbsp;entreprises, mais ce n'est pas encore entr&eacute; dans les moeurs", observe Rika&nbsp;Oishi. Cette m&egrave;re de famille a fond&eacute; la compagnie SuperOrganic il y a sept&nbsp;ans, juste apr&egrave;s l'accident nucl&eacute;aire de Fukushima de mars 2011 qui a accru la&nbsp;demande en produits "sains", notamment de la part des &eacute;trangers vivant &agrave; Tokyo. Pour "capter l'attention des jeunes g&eacute;n&eacute;rations", Yuya Shibakai a donc&nbsp;imagin&eacute; des produits innovants, comme ces assortiments de salades pr&ecirc;ts &agrave;&nbsp;l'emploi qui rencontrent un franc succ&egrave;s: il en vend 500 &agrave; 600 par semaine.


Yuya Shibakai est une espèce rare au Japon. Ce jeune agriculteur cultive salades, tomates, carottes et autres légumes dotés du label bio dans un pays peu sensible à cette tendance en vogue dans le monde.


Au Japon, manger bio n'est pas tendance

L'explosion du silo &agrave; grains a eu lieu vers 9h30 ce mercredi matin dans la zone portuaire de Strasbourg. Un premier bilan communiqu&eacute; par la police fait &eacute;tat de 4 bless&eacute;s don 3 graves. Onze personnes &eacute;taient sur place au moment du sinistre.&nbsp;Dans une interview du site internet d'information locale les derni&egrave;res nouvelles d'Alsace (DNA), Marc Moser, pr&eacute;sident&nbsp;du Comptoir agricole, coop&eacute;rative alsacienne qui poss&egrave;de le b&acirc;timent agricole&nbsp;o&ugrave; a eu lieu l'explosion, a indiqu&eacute; qu'un salari&eacute; de son groupe figurait parmi&nbsp;les trois bless&eacute;s graves.&nbsp;La police a pr&eacute;cis&eacute; qu'il s'agirait d'une explosion accidentelle.&nbsp;<h2>Poussi&egrave;res</h2>Selon M. Moser, la "premi&egrave;re hypoth&egrave;se" avanc&eacute;e pour expliquer l'origine du&nbsp;sinistre serait "une explosion due &agrave; des poussi&egrave;res" qui se seraient&nbsp;enflamm&eacute;es en raison "d'&eacute;tincelles au niveau des travaux de maintenance". Les&nbsp;silos du site servent au stockage des c&eacute;r&eacute;ales avant leur chargement sur des&nbsp;p&eacute;niches.Plus d'informations &agrave; venir.


Un silo à grains a explosé ce mercredi matin sur les rives du Rhin, dans la zone portuaire de Strasbourg. De nombreux blessés sont à déplorer.


Explosion d’un silo à grains à Strasbourg

Pr&egrave;s de 15 ans apr&egrave;s la mise en orbite des satellites et conseils agronomiques associ&eacute;s, Farmstar &eacute;tend son expertise au ma&iuml;s. &laquo;&nbsp;Nous allons proposer une gamme compl&egrave;te de services, allant du suivi du d&eacute;veloppement du mai&#776;s au pilotage de l'irrigation&nbsp;&raquo;, explique Mathilde Closset, chef de projet chez Farmstar. &laquo;&nbsp;Cette offre concernera aussi bien le ma&iuml;s grain que le ma&iuml;s fourrage &raquo;. Concurrence oblige, nous ne conna&icirc;trons pas le d&eacute;tail des conseils d&eacute;livr&eacute;s. &laquo;&nbsp;Cette campagne 2018 est mise &agrave; profit pour caler et valider nos mod&egrave;les&nbsp;&raquo;, pr&eacute;cise Mathilde Closset&nbsp;&raquo;. Cette phase de d&eacute;veloppement est r&eacute;alis&eacute;e en partenariat avec la coop&eacute;rative Euralis&nbsp;&raquo;. Une chose est s&ucirc;re&nbsp;: l'offre s'adressera &agrave; tous les ma&iuml;siculteurs, y compris les &eacute;leveurs produisant en sec.<h2>60 000 ha en 2019</h2>L'offre ma&iuml;s verra la mise en place d'un portail web dynamique et interactif. Farmstar escompte un d&eacute;ploiement sur 60&nbsp;000 ha en 2019. N&eacute; de la collaboration entre Arvalis Institut du v&eacute;g&eacute;tal, Terres Inovia et Airbus, Farmstar est propos&eacute; par une quarantaine de distributeurs sur toute la France. En 2018, 690&nbsp;000 ha ont &eacute;t&eacute; contractualis&eacute;s, aux deux tiers sur bl&eacute; tendre, le solde se r&eacute;partissant entre l'orge, le triticale et le colza. En bl&eacute;, Farmstar fournit un appui sur l&nbsp;'&eacute;tat de d&eacute;veloppement des cultures, la fertilisation (modulation incluse) et la protection (septoriose, rouilles, verse). L'orge et le colza ne sont concern&eacute;s que par des conseils de fertilisation.


Après le blé, l’orge, le triticale et le colza, Farmstar développe une offre de service d’agriculture de précision appliquée au maïs, grain et fourrage. Premiers conseils en 2019.


[Culturales] Farmstar cible 60 000 ha de maïs en 2019

&laquo; Avec la nouvelle base, nous voulons d'ici 2022 vendre plus de 200 tracteurs et transporteurs &raquo; annonce David Lindner, directeur de Lindner France. Le constructeur autrichien a consenti un investissement de 2 millions d'euros dans de nouveaux bureaux, un centre de formation technique et commerciale ainsi qu'un hall d'exposition. L'objectif du nouveau centre de comp&eacute;tences est d'am&eacute;liorer l'accompagnement du r&eacute;seau fran&ccedil;ais de distribution mais &eacute;galement les r&eacute;seaux francophones de Suisse, de Belgique et du Luxembourg. Les agriculteurs auront &eacute;galement la possibilit&eacute; de de&#769;couvrir et d'essayer les produits Lindner.<h2>Trois gammes de v&eacute;hicules</h2>Fond&eacute;e en 1948, l'entreprise con&ccedil;oit actuellement trois gammes de v&eacute;hicules que sont les Unitrac, les Geotrac et les Lintrac. Les Unitrac sont des transporteurs porte-outils et porte-charges adapt&eacute;s aux besoins de l'agriculture de montagne et des collectivit&eacute;s. La gamme compte 6 mod&egrave;les de 76 ch &agrave; 109 ch dont un &agrave; variation continue (Unitrac 112 LDrive). La gamme Geotrac, qui compte 8 tracteurs standards d'une puissance comprise entre 76 ch et 144 ch, cible les exploitations de polyculture &eacute;levage. Quant aux Lintrac, ils se distinguent par leur pont arri&egrave;re directeur, dou&eacute; d'un angle de 20&deg;, lequel accro&icirc;t la man&oelig;uvrabilit&eacute; notamment au chargeur. Ils b&eacute;n&eacute;ficient par ailleurs d'une transmission &agrave; variation continue, peu commune sur cette gamme de puissance (102 ch et 113 ch dont une variante pour cultures sp&eacute;cialis&eacute;es). En d&eacute;but d'ann&eacute;e, Lindner avait pr&eacute;sent&eacute; une version autonome du Lintrac (Une version autonome pour le Lintrac 110 de Lindner). En 2017, Lindner a r&eacute;alis&eacute; un chiffre d'affaires de 75 millions d'euros.


Un showroom ainsi qu’un centre de formation complètent les installations de la filiale française établie depuis 20 ans à Blotzheim (Haut-Rhin). Le constructeur des Lintrac, Geotrac et Unitrac espère doubler ses ventes à moyen terme dans l’Hexagone.


Lindner investit dans de nouveaux locaux en France 

"La propri&eacute;t&eacute; de terres agricoles devient une illusion" en France pour les&nbsp;propri&eacute;taires familiaux traditionnels, soumis &agrave; des contraintes grandissantes&nbsp;et des &eacute;volutions soci&eacute;tales et &eacute;conomiques contradictoires, a estim&eacute; mardi&nbsp;Bernard Maloiseaux, secr&eacute;taire g&eacute;n&eacute;ral du SNPR, la section nationale des&nbsp;propri&eacute;taires ruraux de la FNSEA, au cours d'une conf&eacute;rence de presse &agrave; Paris. Les propri&eacute;taires ruraux s'estiment peu &agrave; peu d&eacute;poss&eacute;d&eacute;s de leur droit de&nbsp;propri&eacute;t&eacute;, pourtant h&eacute;rit&eacute; de la r&eacute;volution fran&ccedil;aise.&nbsp;"La terre agricole&nbsp;devient de plus en plus un bien commun", a expliqu&eacute; M. Maloiseaux.&nbsp;Avant leur congr&egrave;s pr&eacute;vu les 12 et 13 juin en Mayenne, le SNPR a expos&eacute; ses&nbsp;demandes mardi &agrave; la presse: en premier lieu, ses responsables souhaitent &ecirc;tre&nbsp;auditionn&eacute;s par la mission d'information parlementaire sur le foncier agricole&nbsp;qui pr&eacute;pare le terrain pour la future loi. "On est all&eacute; trop loin. Il y a aujourd'hui parmi les propri&eacute;taires une&nbsp;v&eacute;ritable r&eacute;ticence &agrave; louer ses terres, car le statut du fermage est devenu&nbsp;une vraie prison pour eux", a soulign&eacute; le pr&eacute;sidente du SNPR, Josiane Beliard.&nbsp;&nbsp;Si le statut du fermage, n&eacute; lui aussi en Mayenne, en 1945 d'un congr&egrave;s de&nbsp;m&eacute;tayers, a permis la modernisation de l'agriculture au cours des 30&nbsp;glorieuses en prot&eacute;geant les exploitants des terres face &agrave; leurs&nbsp;propri&eacute;taires, "il faut aujourd'hui plus de souplesse dans ce statut, sinon il&nbsp;risque d'y avoir naufrage", a ajout&eacute; Mme Beliard. La France qui compte 474.000 exploitations agricoles, selon le dernier&nbsp;recensement de 2015, compte aussi quelque 4 millions de propri&eacute;taires de&nbsp;terres agricoles, ce qui donne presque 10 propri&eacute;taires diff&eacute;rents par&nbsp;exploitation en moyenne, souligne M. Maloiseaux.


Les propriétaires ruraux représentés au sein de la FNSEA souhaitent que la loi foncière attendue début 2019 introduise plus de "souplesse" dans les baux agricoles, afin de permettre le maintien du statut du fermage né après-guerre et menacé selon eux d'extinction.


Foncier agricole: les propriétaires ruraux demandent plus de souplesse

"La production laiti&egrave;re dans les grands bassins exportateurs s'av&egrave;re&nbsp;moins dynamique que pr&eacute;vu. Sur les quatre premiers mois de l'ann&eacute;e&nbsp;2018, elle a ainsi diminu&eacute; de 1,8% en Nouvelle-Z&eacute;lande", a indiqu&eacute; le&nbsp;Centre national interprofessionnel de l'&eacute;conomie laiti&egrave;re (Cniel), dans&nbsp;une &eacute;tude publi&eacute;e mardi.&nbsp;"En Europe, la collecte a &eacute;t&eacute; dynamique jusqu'en f&eacute;vrier, mais la&nbsp;m&eacute;t&eacute;o, d&eacute;favorable dans de nombreuses r&eacute;gions, a entra&icirc;n&eacute; ensuite un&nbsp;ralentissement tr&egrave;s net de cette croissance, qui se limite &agrave; 0,4% sur&nbsp;le mois de mars", ajoute-t-il.&nbsp;Par pays, la Nouvelle-Z&eacute;lande, premier exportateur mondial, a connu un "&eacute;pisode de s&eacute;cheresse assez marqu&eacute; sur les mois de d&eacute;cembre,&nbsp;janvier et d&eacute;but f&eacute;vrier", a indiqu&eacute; &agrave; l'AFP Beno&icirc;t Rouyer, directeur&nbsp;des affaires &eacute;conomiques au Cniel.&nbsp;"La Nouvelle-Z&eacute;lande est un pays traditionnellement un peu humide,&nbsp;o&ugrave; la production laiti&egrave;re est vraiment bas&eacute;e sur la pousse de l'herbe.&nbsp;D&egrave;s que celle-ci est moins bonne, &ccedil;a a tout de suite un impact sur la&nbsp;production", a-t-il d&eacute;taill&eacute;.&nbsp;A l'inverse, plusieurs r&eacute;gions en Europe "ont connu un printemps&nbsp;assez humide, et quand les sols sont un peu d&eacute;tremp&eacute;s, au sortir de&nbsp;l'hiver, &ccedil;a retarde la mise &agrave; l'herbe des animaux", a expliqu&eacute; M. Rouyer.&nbsp;Dans l'Ouest de la France, particuli&egrave;rement dans les d&eacute;partements de&nbsp;la Sarthe, de la Mayenne, de l'Ille-et-Vilaine et des C&ocirc;tes-d'Armor,&nbsp;"la mise &agrave; l'herbe des animaux a &eacute;t&eacute; retard&eacute;e de trois &agrave; quatre&nbsp;semaines par rapport &agrave; la normale", a d&eacute;clar&eacute; M. Rouyer, qui &eacute;voque&nbsp;&eacute;galement "des pluies torrentielles en Irlande et au Royaume-Uni". Pour le Cniel, ce ralentissement de la production va "conforter dans&nbsp;les mois &agrave; venir la tendance &agrave; la hausse du prix du beurre observ&eacute;e&nbsp;depuis le mois de janvier".&nbsp;"En ce qui concerne la poudre de lait &eacute;cr&eacute;m&eacute;, les niveaux de prix&nbsp;restent actuellement tr&egrave;s bas, en-dessous du seuil d'intervention, mais&nbsp;montrent un l&eacute;ger redressement depuis quelques semaines", selon le&nbsp;Cniel.<h2>Nouveau bras de fer sur le beurre</h2>"Le dynamisme de la demande internationale et la vente r&eacute;cente de&nbsp;66.000&nbsp;tonnes de poudre d'intervention sur les mois d'avril et de mai&nbsp;devraient entretenir cette tendance mod&eacute;r&eacute;e &agrave; la hausse au cours des&nbsp;prochains mois".&nbsp;L'Europe avait accumul&eacute; quelque 370.000 tonnes de stocks de poudre&nbsp;de lait en 2015 et 2016 pour stopper la chute des cours.&nbsp;Pour M. Rouyer, la diminution de ce "filet de s&eacute;curit&eacute;" va obliger les op&eacute;rateurs &agrave; "retourner aux achats pour s&eacute;curiser leur cha&icirc;ne&nbsp;d'approvisionnement". "Les prix ne vont pas flamber mais augmenter l&eacute;g&egrave;rement, combin&eacute;s &agrave;&nbsp;un prix du beurre qui lui va augmenter de fa&ccedil;on importante", selon M.Rouyer.&nbsp;Car l'interprofession s'attend pour le beurre &agrave; des niveaux de&nbsp;stocks plus bas que l'an dernier, d&eacute;j&agrave; marqu&eacute; par des tensions dans&nbsp;l'offre de beurre, sur fond de bras de fer entre les producteurs et la&nbsp;grande distribution.&nbsp;Selon M. Rouyer, les acteurs de ce secteur ont pris conscience de la&nbsp;situation et il s'attend &agrave; des "concessions tarifaires" de leur part.&nbsp;"On est dans la m&ecirc;me situation de march&eacute; que l'ann&eacute;e derni&egrave;re, avec&nbsp;une mati&egrave;re grasse qui va augmenter", estime pour sa part Dominique&nbsp;Charg&eacute;, pr&eacute;sident du conseil sp&eacute;cialis&eacute; lait de l'organisme public&nbsp;FranceAgriMer.&nbsp;En revanche, il est beaucoup plus prudent quant au r&eacute;sultat en&nbsp;termes de prix pay&eacute;s, estimant qu'"on aura encore beaucoup de mal (...)&nbsp;&agrave; traduire en valeur" cette hausse des cours, au niveau de la grande&nbsp;distribution. Autre&nbsp;b&eacute;mol, &agrave; en croire un &eacute;leveur breton, les b&eacute;n&eacute;fices potentiels&nbsp;de cette embellie conjoncturelle pourraient ne pas profiter &agrave; tous:&nbsp;"Cette ann&eacute;e, la tr&eacute;sorerie se d&eacute;grade. Pour moi, la situation ne&nbsp;s'am&eacute;liore pas", explique &agrave; l'AFP R&eacute;mi Desbl&eacute;s, &eacute;leveur de 35 vaches&nbsp;laiti&egrave;res &agrave; Liffr&eacute; (Ille-et-Vilaine).&nbsp;Actuellement pay&eacute; 305 euros les 1.000 litres, il estime qu'"on a des&nbsp;petits seigneurs &agrave; la t&ecirc;te de toutes les coop&eacute;ratives qui s'en mettent&nbsp;plein les poches. On ne d&eacute;fend pas les producteurs, on d&eacute;fend les&nbsp;petits int&eacute;r&ecirc;ts de certaines personnes".


Sécheresse au Sud, gadoue au Nord: les aléas climatiques qui ont affecté la production mondiale de lait ces derniers mois, conjugués à une demande mondiale de beurre toujours florissante, devraient soutenir les cours du lait dans les mois à venir, selon les observateurs.


Intempéries et appétit de beurre font frémir les cours du lait 

Le monde agricole commence &agrave; &ecirc;tre habitu&eacute; aux Farm dating : des s&eacute;ries de rendez-vous courts entre exploitants en recherche de successeurs ou d'associ&eacute;s, et des candidats &agrave; l'installation. Ils permettent de faire connaissance et de fixer, ou non, un rendez-vous sur l'exploitation. &nbsp; 
Le 15 juin prochain, &agrave; Chauv&eacute;, la chambre d'agriculture propose une nouvelle &eacute;dition de cet &eacute;v&eacute;nement, &agrave; la salle Killala (pr&egrave;s de la mairie) de 19h &agrave; 22h. Onze exploitations du sud Loire, de tous types de production sont d&eacute;j&agrave; inscrites (lait, cultures, vignes&acirc;&euro;&brvbar;). Les candidats &agrave; l'installation sont invit&eacute;s &agrave; le faire, gratuitement bien s&Atilde;&raquo;r, jusqu'au 10 juin, aupr&egrave;s de Solenne Gicquel au 02 53 46 62 85 ou par mail solenne.gicquel@pl.chambagri.fr.

Des rendez-vous pour le salariat 

Cette &eacute;dition s'enrichit pour la premi&egrave;re fois d'un job dating : plusieurs exploitations sont quant &agrave; elles en recherche de salari&eacute;s, l&agrave; aussi dans des productions tr&egrave;s vari&eacute;es. Elles attendent donc &eacute;galement des candidats au salariat ce m&ecirc;me soir. De la m&ecirc;me fa&ccedil;on, l'inscription est gratuite, aupr&egrave;s de Solenne Gicquel au 02 53 46 62 85 ou par mail solenne.gicquel@pl.chambagri.fr. 
Le farm &amp; job dating se compl&egrave;tent d'un atelier de la cr&eacute;ation : un moment d'&eacute;changes avec des conseillers et des agriculteurs afin de guider les porteurs de projets et de r&eacute;pondre &agrave; toutes leurs questions. L'ensemble sera suivi d'un verre de l'amiti&eacute; et d'un buffet convivial.

Inscriptions en ligne <a href="https://extranet-pays-de-la-loire.chambres-agriculture.fr/agendas/agenda-complet/detail-de-levenement/actualites/farm-dating-et-job-dating-44/">ici</a>.

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La chambre d'agriculture propose un Farm dating, pour favoriser les rencontres entre cédants et futurs repreneurs. Nouveauté : ce Farm dating se double d'un Job dating, pour les exploitants en recherche de salariés. Les candidats à l'installation ou au salariat agricoles sont cordialement invités ! 

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