Cr&eacute;&eacute;e en 2010, l'APLM rassemble aujourd'hui 466 fermes de lait de vache sur sept d&eacute;partements du Massif central&nbsp;: l'Aveyron, le Cantal, la Loz&egrave;re, la Haute-Loire, la Corr&egrave;ze, la Creuse et le Puy-de-D&ocirc;me. Cinq millions de litres de lait sont d&eacute;sormais commercialis&eacute;s sous la marque Mont Lait, propri&eacute;t&eacute; des producteurs adh&eacute;rents de l'association. Le lait demi-&eacute;cr&eacute;m&eacute; UHT jusque l&agrave; exclusivement propos&eacute; en brique sera &eacute;galement vendu en bouteille &agrave; partir du mois de d&eacute;cembre. Autres nouveaut&eacute;s, le premier fromage &agrave; raclette Mont Lait sera commercialis&eacute; d&eacute;but 2018, suivi dans un an, par la mise sur le march&eacute; d'un beurre Mont Lait, une premi&egrave;re l&agrave; aussi.<h2>Om&eacute;ga 3</h2>&laquo; Cette fili&egrave;re met en avant la qualit&eacute; du lait produit en zone de montagne, issu d'un environnement naturel et pr&eacute;serv&eacute;, ce qui permet au lait de montagne d'&ecirc;tre naturellement riche en om&eacute;ga 3 &raquo;, ont notamment rappel&eacute;, vendredi 3 novembre, lors de l'animation commerciale organis&eacute;e au magasin Carrefour Contact &agrave; Rodez, les deux productrices de l'APLM, Marie-Am&eacute;lie Viargues et Marie-Claire Chavatte. La premi&egrave;re est install&eacute;e avec son mari Lionel &agrave; Pruines, avec un &eacute;levage de 75 vaches laiti&egrave;res et des vaches Limousines, sur une SAU de 120 ha. La seconde travaille &agrave; Vabre-Tizac avec son &eacute;poux Micha&euml;l, sur une ferme de 55 vaches laiti&egrave;res et une SAU de 80 ha.<h2>Fili&egrave;re &eacute;quitable</h2>&laquo; Nous expliquons aux personnes et aux clients notre fa&ccedil;on de produire du lait de montagne, en zone difficile, et pourquoi il est important de soutenir cette production attach&eacute;e au territoire et &agrave; son &eacute;conomie &raquo;, confient Marie-Am&eacute;lie Viargues et Marie-Claire Chavatte. Elles ont par ailleurs mis en avant le caract&egrave;re &eacute;quitable de la d&eacute;marche et de partage de la valeur&nbsp;: &laquo; pour un litre de lait Mont Lait achet&eacute;, 10 centimes sont revers&eacute;s &agrave; l'APLM et &agrave; ses producteurs adh&eacute;rents &raquo;. Des adh&eacute;rents qui se mobilisent &agrave; tour de r&ocirc;le pour participer aux animations programm&eacute;es dans les magasins, afin de communiquer sur leur produit, au contact des consommateurs.


L’Association des producteurs de lait de montagne (APLM), propriétaire de la marque Mont Lait, prépare la commercialisation de deux nouveaux produits, du fromage à raclette et du beurre.


Mont Lait : la raclette et le beurre arrivent !

Sp&eacute;cialiste des machines destin&eacute;es &agrave; la taille et &agrave; l'entretien du vignoble (pr&eacute;tailleuses, tireuses de sarments, rogneuses, &eacute;cimeuses, effeuillesues...), Provitis assortit ses constructions de cadres polyvalents aptes &agrave; recevoir les diff&eacute;rents outils en cours de saison. Sa derni&egrave;re production ne d&eacute;roge pas &agrave; la r&egrave;gle. Le support SMD 50 P pour tracteur interligne est destin&eacute; &agrave; recevoir deux outils frontaux et lat&eacute;raux.<h2>Visibilit&eacute; et s&eacute;curit&eacute;</h2>Son originalit&eacute; r&eacute;side dans sa forme en U constitu&eacute;e d'une large embase et de deux bras oscillants articul&eacute;s &agrave; chacune des extr&eacute;mit&eacute;s. L'op&eacute;rateur peut travailler ainsi avec une visibilit&eacute; totale dans des vignes aussi bien &eacute;troites que larges, et aussi bien en terrain plat qu'en terrasses. La partie sup&eacute;rieure des bras oscillants est &eacute;quip&eacute;e de moyens de mont&eacute;e/descente et d'inclinaison des outils, le tout sous la gouverne de commandes &eacute;lectrohydrauliques. Elle autorise une grande amplitude d'&eacute;cartement et une possibilit&eacute; de r&eacute;glage de l'inclinai- son lat&eacute;rale pour un minimum d'encombrement et un maximum de visibilit&eacute;. Outre la visibilit&eacute;, la conception offre des gages de stabilit&eacute; gr&acirc;ce &agrave; un centre de gravit&eacute; rabaiss&eacute;.


La forme en U du support SMD 50 P pour tracteur interligne réserve une visibilité totale sur les outils latéraux. Son centre de gravité abaissé est gage de sécurité. Médaille d’argent au Sitevi 2017.


Un support d’outils à vision intégrale pour Provitis

En se basant sur le mod&egrave;le des sessions de PDE collectif, Jeunes Agriculteurs 44 a propos&eacute; un contenu de formation &agrave; la pr&eacute;paration de sa transmission en groupe. Ce contenu a &eacute;t&eacute; adapt&eacute; et est d&eacute;sormais mis en &oelig;uvre par la chambre d'agriculture (lire LAA, n&deg; 513, p. 5). La premi&egrave;re session de cette formation, qui vise &agrave; donner les moyens de r&eacute;ussir ce beau projet d'entreprise qu'est la transmission, aura lieu les 5 d&eacute;cembre, 11 janvier, 1er et 22 f&eacute;vrier &agrave; Nozay. Sur quatre journ&eacute;es en groupe, cette formation fera intervenir des conseillers de la chambre d'agriculture, et des intervenants ext&eacute;rieurs, sp&eacute;cialistes du foncier, de la fiscalit&eacute;, des banques&acirc;&euro;&brvbar; La formation est gratuite, prise en charge par Viv&eacute;a. Seuls restent &agrave; la charge du participant un rendez-vous individuel obligatoire (200 &euro;) et ses frais de repas. Pour plus de renseignements, rendez-vous<a href="http://www.la-terre-mon-avenir.fr/se-former-dans-son-metier-dagriculteur-ou-de-salarie/detail-de-la-formation/actualites/projet-de-transmission-collectif-44/"> ici</a> ou contacter la responsable de la session, C&eacute;line Joly, au&nbsp; 02 53 46 61 38.

Préparer collectivement sa transmission comme on prépare collectivement son installation : c'est possible ! L'idée de Jeunes Agriculteurs 44 est mise en oeuvre par la chambre. Et ça commence le 5 décembre ! 


Loire-Atlantique - La 1ère session de "Projet de transmission collectif" recrute ! 

En tant que scientifique, pouvez-vous imaginer dans l'absolu un monde sans &eacute;levage comme le pr&ocirc;nent les associations abolitionnistes ? Jean-Louis Peyraud : "C'est une telle connerie que non ! C'est d'abord un non-sens humanitaire : il y a aujourd'hui, sur la Plan&egrave;te, 800&#8200;millions de pauvres - majoritairement dans les pays du Sud et notamment des femmes - qui ne vivent, ou plut&ocirc;t survivent, que parce qu'ils ont une vache, quelques volailles.&#8200;C'est aussi un non- sens &eacute;cologique et agronomique.&#8200;On ne peut aujourd'hui concevoir une agriculture sans &eacute;levage. Il faut rappeler que 40&#8200;%&#8200;des surfaces dans le monde sont fertilis&eacute;es par les effluents d'&eacute;levage, par des agriculteurs qui ne peuvent se payer d'engrais chimiques. Sans eux, ce sont des millions de tonnes d'engrais chimiques auxquelles il faudrait avoir recours &agrave; l'&eacute;chelle plan&eacute;taire.&#8200;L'&eacute;levage, dans nos pays d&eacute;velopp&eacute;s, a aussi une vocation de recyclage des sous-produits de cultures non consommables par l'homme : paille, corn gluten, huile d'ol&eacute;agineux,...&#8200;Dans les zones de polyculture-&eacute;levage, les prairies qui entrent dans les rotations ont aussi comme fonction de couper le cycle des parasites des cultures.&#8200;On constate d'ailleurs que ce sont les polyculteurs-&eacute;leveurs qui r&eacute;duisent le plus leur usage de phytos. Pour en venir &agrave; vos r&eacute;gions couvertes d'herbe, sans &eacute;levage, on va compl&egrave;tement fermer ces paysages, ces territoires, avec la for&ecirc;t et plus personne n'y habitera. C'est juste inimaginable ! Et si on pousse encore la logique jusqu'au bout, si on veut r&eacute;duire l'utilisation des phytos en Europe via la lutte int&eacute;gr&eacute;e, il faudra recourir &agrave; des &eacute;levages ... d'insectes."Et pourtant, les attaques anti-&eacute;levage sont nombreuses avec des arguments souvent discutables.&#8200;Qu'en est-il ?J.-L.&#8200;P.&#8200;: "Il y a d'abord le r&ocirc;le de l'&eacute;levage - et notamment des ruminants - dans les &eacute;missions de gaz &agrave; effet de serre (GES). Or, en Europe, l'agriculture repr&eacute;sente moins de 20&#8200;%&#8200;des &eacute;missions de GES, moins que l'habitat ou l'industrie, ce qui ne veut pas dire qu'il ne faut pas continuer &agrave; les r&eacute;duire et on a des leviers pour cela avec les prairies.&#8200; C'est aussi l'&eacute;levage intensif, concentr&eacute; sur un territoire pour une logique &eacute;conomique - comme en Bretagne - qui est montr&eacute; du doigt pour ses impacts sur l'environnement. Il y a &eacute;galement la question de l'utilisation des surfaces et des ressources sachant que, demain, il faudra bien arriver &agrave; nourrir 9,5&#8200;milliards de personnes. Pour le coup, cet argument de la concurrence entre alimentation humaine et alimentation animale est tr&egrave;s ambivalent et mal interpr&eacute;t&eacute;. Dire qu'il faut 8 &agrave; 9&#8200;kilos de prot&eacute;ines v&eacute;g&eacute;tales pour faire 1 kg de prot&eacute;ine animale n'est pas faux en soit, sauf que dans ces prot&eacute;ines v&eacute;g&eacute;tales, certaines ne sont pas consomm&eacute;es par l'homme, comme l'herbe... L'&eacute;levage contribue en fait &agrave; une utilisation beaucoup plus efficace de la biomasse avec une contribution nette &agrave; la production de prot&eacute;ines.&#8200;Et certains syst&egrave;mes sont encore plus efficients, comme les volailles, les porcs mais aussi les ruminants lorsqu'ils valorisent des fourrages, de l'herbe. Quant aux chiffres qui circulent sur les besoins en eau des &eacute;levages, ils ne sont pas non plus erron&eacute;s, mais encore une fois mal interpr&eacute;t&eacute;s : si on consid&egrave;re toute l'eau de pluie qu'il faut pour produire un kilo de viande, oui il faut entre 10&#8200;000&#8200;et 30&#8200;000&#8200;litres. Sauf que si on retire l'&eacute;levage d'un territoire, cette m&ecirc;me eau continuera de tomber. Il est plus juste de raisonner sur l'eau "utile", qui pourrait servir &agrave; l'alimentation humaine. On obtient alors des ratios beaucoup plus raisonnables : environ 50&#8200;l d'eau pour produire un kilo de viande, 10&#8200;litres pour 1&#8200;litre de lait en syst&egrave;me herbager. Derni&egrave;re attaque en date, celles sur le bien-&ecirc;tre animal : on met souvent en avant les &eacute;levages intensifs avec la question des animaux en claustration.&#8200;&Agrave; l'Inra, on travaille beaucoup sur ces aspects, le comportement animal, comment l'animal int&egrave;gre son environnement...&#8200;pour voir comment am&eacute;liorer les conditions d'&eacute;levage mais en &eacute;vitant tout anthropomorphisme. Dire qu'en mettant les animaux dehors, il seront forc&eacute;ment heureux n'est pas toujours si &eacute;vident que &ccedil;a."En m&ecirc;me temps, l'&eacute;levage ne peut rester sourd &agrave; ces pr&eacute;occupations qui traversent la soci&eacute;t&eacute;...J.-L.&#8200;P.&#8200;: "Oui, il faut que le monde de l'&eacute;levage prenne en compte ces messages, voire ces attaques, pour communiquer positivement m&ecirc;me si ce n'est pas &eacute;vident.&#8200;Il faut expliquer le m&eacute;tier, les pratiques, les cons&eacute;quences... C'est ce qui se fait sur le loup avec un rapport de l'Inra qui a chiffr&eacute; les co&ucirc;ts de la protection des &eacute;levages&#8200;pour les troupeaux sud-aveyronnais(1). Quand on voit les chiffres, la soci&eacute;t&eacute; est en droit de se poser des questions. Le message des pro-loups prend alors peut-&ecirc;tre un peu moins de force."Quelles sont les marges de progr&egrave;s des &eacute;levages fran&ccedil;ais ?&#8200;J.-L.&#8200;P.&#8200;: "Il y a toujours des leviers pour les rendre plus efficients en valorisant mieux ce que l'on donne &agrave; manger, en travaillant sur les syst&egrave;mes qui associent davantage &eacute;levage et cultures.&#8200;En ruminants, faut-il des syst&egrave;mes laitiers qui s'intensifient en donnant plus de concentr&eacute;s au lieu de mettre les animaux &agrave; l'herbe ?&#8200;La recherche r&eacute;pond que c'est la mauvaise voie : pour nous, un ruminant doit aller &agrave; l'herbe. En viande bovine, faut-il tendre vers des &eacute;levages sp&eacute;cialis&eacute;s avec des races &agrave; viande ou envisager un peu plus de production de viande qui viendrait du troupeau laitier dont les &eacute;missions de CO2 sont plus faibles ?&#8200;En zone de montagne, il faut maintenir le troupeau allaitant, mais en plaine, comme en Bretagne, les conversions des troupeaux laitiers en allaitant posent question."On met souvent en avant le mod&egrave;le d'&eacute;levage fran&ccedil;ais, a-t-on des atouts &agrave; faire valoir sur ces questions environnementales, climatiques... ?J.-L.&#8200;P.&#8200;: "Il faut &eacute;viter de faire cocorico, c'est un argument &agrave; double tranchant. Je pr&eacute;f&egrave;re dire qu'en Europe, c'est quand m&ecirc;me mieux qu'ailleurs. En France, on a diff&eacute;rents types d'&eacute;levage, de territoires. Il vaut mieux jouer sur cette compl&eacute;mentarit&eacute; qu'opposer les syst&egrave;mes."Droits de reproduction et de diffusion r&eacute;serv&eacute;s.(1) Entre 20&#8200;000&#8200;et 24&#8200;000&#8200;&euro;/an/&eacute;levage.


Directeur scientifique adjoint agriculture de l’Inra, Jean-Louis Peyraud sera l’un de nos invités lundi prochain lors d’une soirée débat sur la place de la viande dans notre société.


Un monde sans élevage, “c’est juste inimaginable !”

Pour &ecirc;tre efficace vis &agrave; vis du risque &laquo;&nbsp;strongles&nbsp;&raquo;, avec les outils agronomiques et m&eacute;dicaux, deux rendez-vous sont incontournables&nbsp;: le printemps, pour d&eacute;finir la strat&eacute;gie &agrave; adopter pour le p&acirc;turage (cf. article du 17/03/2017) et l'automne, pour tirer le bilan de la saison pass&eacute;e et mettre en place, si n&eacute;cessaire, un traitement antiparasitaire.<h2>Les jeunes, cible principale des strongles gastro-intestinaux</h2>Une gestion adapt&eacute;e des strongles dans les deux premi&egrave;res ann&eacute;es de vie des bovins s'av&egrave;re primordiale pour deux raisons principales&nbsp;:<ul><li>Les jeunes sont tr&egrave;s sensibles &agrave; ces parasites en raison d'une immunit&eacute; absente ou insuffisante et de la grande capacit&eacute; de multiplication de ces strongles. Ils repr&eacute;sentent une parasitose majeure pour les jeunes ruminants &eacute;lev&eacute;s sur prairie.</li><li>Tout retard de croissance enregistr&eacute; pendant cette p&eacute;riode ne sera jamais totalement compens&eacute;. Les s&eacute;quelles seront d'autant plus importantes que les animaux sont jeunes. Cela se traduira par un moindre d&eacute;veloppement musculosquelettique.</li></ul><h2>Une contamination variable selon les animaux</h2>La p&eacute;riode de v&ecirc;lage va impacter la dynamique de contamination des animaux et des parcelles. Il faut attendre 3-4 mois pour que le veau allaitant acqui&egrave;re une capacit&eacute; d'ingestion &laquo;&nbsp;suffisante&nbsp;&raquo; pour entra&icirc;ner une contamination, le lait &eacute;tant la base de l'alimentation auparavant. Donc, tout veau &acirc;g&eacute; de 4 mois ou plus &agrave; la mise &agrave; l'herbe pr&eacute;sentera un potentiel de recyclage des strongles maximal du fait d'une capacit&eacute; d'ingestion suffisante et de l'absence d'immunit&eacute; vis &agrave; vis des strongles. Ces animaux vont pr&eacute;senter rapidement un niveau de contamination &eacute;lev&eacute; et, par contre, acqu&eacute;rir une immunit&eacute; importante au cours de leur 1&egrave;re ann&eacute;e de p&acirc;turage. A l'inverse, des veaux plus jeunes (n&eacute;s en fin d'hiver) pr&eacute;sentent un potentiel de recyclage beaucoup plus faible et ne seront infest&eacute;s par les strongles de mani&egrave;re significative qu'&agrave; l'automne mais ne b&eacute;n&eacute;ficieront que d'une immunit&eacute; en d&eacute;but d'acquisition.<h2>Un diagnostic &laquo;&nbsp;strongles&nbsp;&raquo; bas&eacute; sur l'examen des animaux avec une estimation de l'immunit&eacute;...</h2>L'observation des animaux&nbsp;permet de relever d'&eacute;ventuelles atteintes cliniques (&laquo;&nbsp;poil piqu&eacute;&nbsp;&raquo;, diarrh&eacute;e) ou subclinique (amaigrissement). S'il est indispensable, il n'est cependant pas suffisant&nbsp;; des animaux paraissant sains peuvent h&eacute;berger de nombreux strongles enkyst&eacute;s.Le cycle parasitaire chez le bovin agit sur l'installation de l'immunit&eacute; antiparasitaire. Au contact du parasite, l'organisme va graduellement r&eacute;agir en bloquant le d&eacute;veloppement des strongles. Une larve d'Ostertagia ostertagi (strongle le plus fr&eacute;quent et le plus pathog&egrave;ne du bovin), ing&eacute;r&eacute;e deviendra un adulte excr&eacute;teur dans 70 % des cas sur un veau et dans 0,1 % des cas sur un animal correctement immunis&eacute;&nbsp;! L'acquisition de l'immunit&eacute; est estim&eacute;e avec le Temps de Contact effectif (TCE) (cf. illustration).<h2>... compl&eacute;t&eacute; par des analyses de sang et de f&egrave;ces</h2>La coproscopie est int&eacute;ressante, mais ne donne une id&eacute;e que du nombre de strongles adultes et en capacit&eacute; de pondre. Elle n'est utilisable que sur des bovins de moins de 6 mois. L'excr&eacute;tion f&eacute;cale (ponte des strongles) se r&eacute;duisant tr&egrave;s fortement apr&egrave;s quelques semaines d'infestation, un examen s&eacute;rologique pour estimer le niveau d'infestation est &agrave; associer. Le dosage du pepsinog&egrave;ne plasmatique est un excellent outil de mesure de la charge parasitaire en Ostertagia sur les animaux en premi&egrave;re ou deuxi&egrave;me saison de p&acirc;ture (cf. illustration).<h2>Le plan de pr&eacute;vention strongles &laquo;&nbsp;ni trop peu, ni trop&nbsp;&raquo;, &laquo;&nbsp;mieux traiter&nbsp;&raquo;</h2>Une fois le diagnostic parasitaire pos&eacute;, la strat&eacute;gie de lutte est &agrave; adapter si l'infestation des animaux est trop importante ou pr&eacute;server les parasites r&eacute;siduels pour d&eacute;velopper l'immunit&eacute; si l'infestation est faible. Le plan d'intervention qui va en d&eacute;couler devra limiter toute implication clinique ou subclinique des strongles tout en pr&eacute;servant au maximum le capital immunitaire avec une notion de gestion des co&ucirc;ts de traitement.<h2>Des r&eacute;sistances aux antiparasitaires...</h2>Pendant longtemps, &eacute;leveurs et v&eacute;t&eacute;rinaires ont eu la certitude de pouvoir &eacute;radiquer le parasitisme avec un sch&eacute;ma du &laquo;&nbsp;tout traitement&nbsp;&raquo;. Si ce syst&egrave;me a donn&eacute; satisfaction pendant de nombreuses ann&eacute;es, ces parasites, comme les autres &ecirc;tres vivants, nous montrent qu'ils savent s'adapter. Les familles d'antiparasitaires &eacute;tant limit&eacute;es en nombre (3 pour les strongles), des r&eacute;sistances des parasites aux antiparasitaires sont apparues. D'abord tr&egrave;s important en ovin (parfois 100 % de r&eacute;sistance pour certains strongles), ce ph&eacute;nom&egrave;ne apparu en bovins au d&eacute;but des ann&eacute;es 2000 est en d&eacute;veloppement, y compris en France. Une &eacute;tude r&eacute;alis&eacute;e dans le grand ouest a mis en &eacute;vidence des baisses d'efficacit&eacute; des ivermectines et apparent&eacute;es sur un strongle, Cooperia, dans des troupeaux de g&eacute;nisses laiti&egrave;res. En allaitant, ne pas traiter les adultes correctement immunis&eacute;s est un bon moyen de pr&eacute;server des strongles sensibles aux antiparasitaires.<h2>... et des mol&eacute;cules avec un impact environnemental</h2>Les r&eacute;sidus antiparasitaires peuvent ne pas &ecirc;tre sans impact sur l'environnement. C'est pourquoi toutes les mol&eacute;cules utilis&eacute;es vont &ecirc;tre class&eacute;es en fonction de crit&egrave;res P. B. T. (Persistance, Bioaccumulation, Toxicit&eacute;), les plus dangereuses verront leur emploi limit&eacute;, voire interdit. Penser immunit&eacute;, alterner les mol&eacute;cules et raisonner l'emploi des produits les plus r&eacute;manents deviennent incontournables. Si les utilisateurs ne font pas aujourd'hui l'effort de faire &eacute;voluer leurs pratiques, c'est le l&eacute;gislateur qui l'imposera &agrave; court terme.<h2>Une prescription raisonn&eacute;e &agrave; adapter &agrave; chaque &eacute;levage et chaque ann&eacute;e</h2>La gestion du parasitisme se base sur le poids pathog&egrave;ne des parasites en int&eacute;grant leur cycle et les interf&eacute;rences h&ocirc;te/parasite/environnement. Le plan antiparasitaire se d&eacute;finit annuellement, avec le v&eacute;t&eacute;rinaire prescripteur de son &eacute;levage, &agrave; partir des observations effectu&eacute;es, du cycle de p&acirc;turage r&eacute;alis&eacute; pour chaque lot, des traitements d&eacute;j&agrave; r&eacute;alis&eacute;s et de l'utilisation ad&eacute;quate des moyens de diagnostic. Pour une vision d'ensemble sur le plan de ma&icirc;trise du parasitisme dans votre troupeau, consultez le dossier parasitisme sur notre site, &laquo;&nbsp;onglet bo&icirc;te &agrave; outils &ndash; bovins&nbsp;&raquo;. Votre v&eacute;t&eacute;rinaire prescripteur et GDS Creuse sont &agrave; votre disposition pour tout renseignement compl&eacute;mentaire.<aside class="factbox">
 <h2>BON &Agrave; SAVOIR</h2>
 Retrouvez le dossier parasitisme en suivant ce lien DOSSIER PARASITISME
</aside>


Le kit « strongles » en automne =&gt; Une gestion adaptée des strongles dans les deux premières années de vie des bovins s’avère primordiale, l’automne constitue une période de bilan et d’adaptation de son plan antiparasitaire.


Gestion des strongles gastro-intestinaux. Le rendez-vous d’automne

"Les m&ecirc;mes investisseurs chinois, avec les m&ecirc;mes pratiques contournant le&nbsp;droit de pr&eacute;emption des Safer sur les terres agricoles, ont acquis 98% des&nbsp;parts sociales de soci&eacute;t&eacute;s agricoles, leur permettant de mettre la main sur&nbsp;900 hectares de terres &agrave; bl&eacute; et &agrave; ma&iuml;s dans l'Allier", a d&eacute;clar&eacute; &agrave; l'AFP le&nbsp;pr&eacute;sident de la FnSafer, Emmanuel Hyest. La France est dot&eacute;e d'un syst&egrave;me unique, celui des Safer, soci&eacute;t&eacute;s charg&eacute;es&nbsp;de veiller &agrave; l'am&eacute;nagement rural et foncier, qui disposent d'un droit de&nbsp;pr&eacute;emption lors de la cession d'une exploitation agricole pour d&eacute;fendre et&nbsp;prot&eacute;ger le syst&egrave;me d'agriculture familiale qui pr&eacute;vaut en France. Cependant, un fonds de gestion chinois bas&eacute; &agrave; Hong-Kong a r&eacute;ussi gr&acirc;ce &agrave; un&nbsp;montage juridique &agrave; acheter 1.700 hectares de terres agricoles dans l'Indre,&nbsp;au coeur du bassin c&eacute;r&eacute;alier fran&ccedil;ais, sans que la Safer ne soit m&ecirc;me mise au&nbsp;courant. Dans l'Allier, la Safer a re&ccedil;u cette fois-ci une notification rendue&nbsp;obligatoire depuis le changement de la loi d&eacute;but 2017, mais n'a pu intervenir,&nbsp;la loi sur l'accaparement des terres agricoles adopt&eacute;e par le gouvernement&nbsp;Hollande ayant &eacute;t&eacute; partiellement invalid&eacute;e par le Conseil constitutionnel en&nbsp;mars. &nbsp;<h2>"financiarisation"</h2>"Leur notaire nous a averti qu'il y avait une vente de parts sociales, mais&nbsp;comme elle ne se fait pas sur la totalit&eacute; des parts, la Safer n'a pas pu&nbsp;intervenir, car le droit de pr&eacute;emption ne peut s'appliquer que sur la totalit&eacute;&nbsp;des terres vendues", a expliqu&eacute; M. Hyest, joint au congr&egrave;s des maires de&nbsp;France qui se tient actuellement &agrave; Paris. "Il y a une faille dans le syst&egrave;me, et tant qu'on n'aura pas bouch&eacute; le&nbsp;trou, les choses peuvent continuer" a-t-il ajout&eacute;, en jugeant que ces ventes,&nbsp;d&eacute;voil&eacute;es par le quotidien r&eacute;gional La Montagne, constituent un ph&eacute;nom&egrave;ne&nbsp;"d'accaparement de terres" qui conduit &agrave; une "financiarisation" acc&eacute;l&eacute;r&eacute;e de&nbsp;l'agriculture. "Ce type d'accaparement est loin de se faire uniquement via des &eacute;trangers,&nbsp;la majorit&eacute; se font via des investisseurs fran&ccedil;ais" qui peu &agrave; peu font &eacute;voluer&nbsp;le paysage agricole traditionnel fran&ccedil;ais, a-t-il ajout&eacute;.&nbsp;&nbsp; Ainsi en 2016, entre 15 et 20% des terres agricoles fran&ccedil;aises &eacute;taient&nbsp;d&eacute;tenues par des soci&eacute;t&eacute;s, alors que ce chiffre &eacute;tait pratiquement &eacute;gal &agrave; z&eacute;ro&nbsp;il y a une dizaine d'ann&eacute;es, a fait valoir M. Hyest.


Quelque 900 hectares de terres agricoles ont été acquis dans l'Allier l'été dernier par des investisseurs chinois qui avaient déjà acheté 1.700 ha dans l'Indre il y a deux ans, a indiqué mercredi la Fédération nationale des Sociétés d'aménagement foncier et d'établissement rural.


Des investisseurs chinois acquièrent 900 hectares de terres dans l'Allier

L'Union fran&ccedil;aise des semenciers pr&eacute;sente &laquo;&nbsp;huit&nbsp;propositions concr&egrave;tes&nbsp;&raquo; &agrave; l'occasion des &eacute;tats g&eacute;n&eacute;raux de l'alimentation. La France est le premier pays exportateur de semences au monde. En 2016, ce secteur repr&eacute;sentait 47 % de la balance commerciale agricole fran&ccedil;aise.L'organisation professionnelle souhaite ainsi &laquo;&nbsp;soutenir la comp&eacute;titivit&eacute;&nbsp;&raquo; des entreprises semenci&egrave;res Pour cela, &laquo;&nbsp;nous avons besoin d'une bonne disponibilit&eacute; en eau pour produire des semences&nbsp;&raquo;, rappelle Franck Berger. D'o&ugrave; la n&eacute;cessit&eacute; de d&eacute;velopper des &laquo;&nbsp;techniques d'irrigation &eacute;conomes et efficientes&nbsp;&raquo; ainsi que&nbsp;d'&laquo;&nbsp;acc&eacute;l&eacute;rer les projets de stockage de l'eau&nbsp;&raquo;.<h2>Moins de phytos, un casse-t&ecirc;te pour l'UFS</h2>L'UFS s'inqui&egrave;te aussi de la rar&eacute;faction des mol&eacute;cules disponibles pour traiter les cultures. Les parcelles de production de semences ont leurs propres exigences. Ce qui oblige les agriculteurs multiplicateurs &agrave; avoir recours &agrave; des traitements particuliers. Or, &laquo;&nbsp;la production de semences ne se chiffre pas en millions d'hectares&nbsp;&raquo;, pr&eacute;cise Franck Berger. Ce dernier regrette&nbsp;&laquo;&nbsp;l'h&eacute;sitation&nbsp;&raquo; des firmes phytosanitaires &agrave; s'engager dans des proc&eacute;dures d'homologation sur des usages mineurs, pour une question de rentabilit&eacute;.Par ailleurs, le secteur a besoin des produits phytosanitaires pour traiter les semences. &laquo;&nbsp;L'application d'un traitement sur les semences reste une solution &agrave; tr&egrave;s bas impact environnemental pour prot&eacute;ger les cultures en phase tr&egrave;s sensible&nbsp;&raquo;, d&eacute;fend Franck Berger. Ce dernier mentionne par exemple le thirame, un fongicide&nbsp;&laquo;&nbsp;peu cher&nbsp;&raquo; et qui offre &laquo;&nbsp;une tr&egrave;s bonne protection des semences&nbsp;&raquo;. Selon le pr&eacute;sident de l'UFS, &laquo;&nbsp;de gros doutes&nbsp;&raquo; p&egrave;sent sur la reconduction de son autorisation. Ces inqui&eacute;tudes n'emp&ecirc;chent pas les semenciers de s'int&eacute;resser de pr&egrave;s aux solutions naturelles et de biocontr&ocirc;le. Quant aux surfaces de production de&nbsp;semences bio, elles ont augment&eacute; de 70 % en cinq ans.<h2>D&eacute;velopper des vari&eacute;t&eacute;s r&eacute;sistantes&nbsp;</h2>Une solution d'avenir pourrait &ecirc;tre de d&eacute;velopper des vari&eacute;t&eacute;s r&eacute;sistantes aux maladies et aux ravageurs. &nbsp;Il s'agit l&agrave; d'un&nbsp;&laquo;&nbsp;axe de recherche de plus en plus prioritaire&nbsp;&raquo;&nbsp;aux yeux de Franck Berger, m&ecirc;me si&nbsp;&laquo;&nbsp;la g&eacute;n&eacute;tique n'est pas &agrave; m&ecirc;me de tout r&eacute;soudre dans un temps court&nbsp;&raquo;.&nbsp;L'UFS demande des&nbsp;&laquo;&nbsp;financements incitatifs&nbsp;&raquo;&nbsp;pour d&eacute;velopper ce type de vari&eacute;t&eacute;s, mais aussi des vari&eacute;t&eacute;s adapt&eacute;es au changement climatique ou int&eacute;ressantes sur le plan nutritionnel. Pour cela, l'UFS imagine &laquo;&nbsp;le d&eacute;veloppement de grands programmes de recherche public/priv&eacute; ainsi que des programmes d'investissements d'avenir&nbsp;&raquo;.N&eacute;anmoins, pas de s&eacute;lection g&eacute;n&eacute;tique sans le maintien de la diversit&eacute; g&eacute;n&eacute;tique existante.&nbsp;Afin de pr&eacute;server&nbsp;la biodiversit&eacute; cultiv&eacute;e, l'UFS souhaite que les pouvoirs publics renforcent leur soutien dans ce domaine.<h2>Un porte-drapeau de l'excellence fran&ccedil;aise</h2>D'autre part, les semenciers entendent&nbsp;&laquo;&nbsp;faire de la fili&egrave;re semence un porte-drapeau de l'excellence fran&ccedil;aise comme le luxe, la gastronomie, l'a&eacute;ronautique...&nbsp;&raquo; Pour cela, ils voudraient&nbsp;&laquo;&nbsp;informer et former&nbsp;&raquo; les attach&eacute;s agricoles&nbsp;repr&eacute;sentant la France &agrave; l'&eacute;tranger aux enjeux du secteur. Ils plaident aussi en faveur d'une&nbsp;lev&eacute;e des barri&egrave;res douani&egrave;res et phytosanitaires.<h2>Ne pas bloquer l'innovation</h2>Sur le plan technique, l'UFS souhaite &laquo;&nbsp;permettre l'acc&egrave;s aux m&eacute;thodes r&eacute;centes d'am&eacute;lioration des plantes&nbsp;&raquo;, telles que les New breeding techniques (NBT). &laquo;&nbsp;Nous consid&eacute;rons que la l&eacute;gislation en place dans l'Union europ&eacute;enne suffit pour r&eacute;glementer les vari&eacute;t&eacute;s issues des m&eacute;thodes r&eacute;centes&nbsp;&raquo;, &eacute;crivent les semenciers. Ils sont donc oppos&eacute;s &agrave; une classification des plantes s&eacute;lectionn&eacute;es via ces techniques comme des organismes g&eacute;n&eacute;tiquement modifi&eacute;s (OGM).Plus largement, l'UFS souhaite &laquo;&nbsp;renforcer les enseignements fondamentaux en biologie&nbsp;&raquo; d&egrave;s l'&eacute;cole primaire, afin de &laquo;&nbsp;permettre aux futurs citoyens d'&ecirc;tre en mesure de construire leur propre libre-arbitre&nbsp;&raquo; sur le sujet. Elle regrette que les fili&egrave;res agricoles et alimentaires &laquo;&nbsp;n'attirent plus&nbsp;&raquo; car elles sont aujourd'hui &laquo;&nbsp;fortement d&eacute;cri&eacute;es&nbsp;&raquo;. D'o&ugrave; le besoin de susciter l'int&eacute;r&ecirc;t pour des carri&egrave;res scientifiques et techniques aupr&egrave;s des jeunes.&nbsp;


« Nous avons un secteur d’excellence, (…) il doit recevoir le soutien qu’il mérite », souligne Franck Berger, le président de l’Union française des semenciers (UFS), une organisation qui fédère 130 entreprises. 


États généraux : les semenciers présentent huit propositions 

Passage en revue des avantages et des inconv&eacute;nients de chaque r&eacute;gime pour vous aider &agrave; faire le meilleur choix. Mais de quel organisme social allez-vous d&eacute;pendre ? Pouvez-vous rester &agrave; la MSA ou basculerez-vous au RSI ? Le principe de la pluriactivit&eacute; est l'affiliation &agrave; un seul r&eacute;gime. Depuis le 16 juillet 2015, vous resterez rattach&eacute; au r&eacute;gime correspondant &agrave; votre activit&eacute; la plus ancienne, c'est-&agrave;-dire dans votre cas &agrave; la MSA. Les cotisations et contributions seront &eacute;mises sur l'ensemble des revenus agricoles et non agricoles, selon les modalit&eacute;s pr&eacute;vues par cette caisse. Les prestations sociales (remboursements sant&eacute;, indemnit&eacute;s journali&egrave;res...) seront vers&eacute;es elles aussi par la MSA.Vous avez, toutefois, la possibilit&eacute; d'opter pour le r&eacute;gime dont d&eacute;pend la nouvelle activit&eacute;, apr&egrave;s la 3e ann&eacute;e d'activit&eacute;, si celle-ci se r&eacute;v&egrave;le plus importante. Or, par crainte d'un changement, par ignorance des m&eacute;canismes du r&eacute;gime, ou tout simplement &agrave; cause d'une image peu flatteuse du RSI, vous &ecirc;tes peu nombreux &agrave; faire ce choix, alors qu'il peut &ecirc;tre int&eacute;ressant de mettre de c&ocirc;t&eacute;s ses pr&eacute;jug&eacute;s pour se poser les bonnes questions : ai-je int&eacute;r&ecirc;t &agrave;&nbsp;opter pour le RSI ? Quelles seront les cons&eacute;quences d'un tel changement ? Quelles sont les pr&eacute;cautions &agrave; prendre ?<h2 style="text-align:justify;">Voici quelques &eacute;l&eacute;ments de r&eacute;ponses :</h2><h2>Un taux de cotisations &eacute;quivalent...</h2>Le taux de cotisations global est sensiblement identique pour un chef d'exploitation et un ind&eacute;pendant (hors exon&eacute;rations et r&eacute;ductions). Toutefois, &agrave; la MSA, toute cotisation est calcul&eacute;e en fonction de la situation de chaque assur&eacute; au 1er janvier de l'ann&eacute;e consid&eacute;r&eacute;e et est due pour l'ann&eacute;e civile enti&egrave;re. Cela aura un impact sur les cotisations sociales notamment en cas de cessation de l'activit&eacute; en cours d'ann&eacute;e, ce qui n'est pas le cas au RSI.&nbsp;<h2 style="text-align:justify;">... mais des bases de calcul tr&egrave;s diff&eacute;rentes selon le statut MSA</h2>Les cotisations sociales sont calcul&eacute;es sur votre revenu professionnel (ce qu'on appelle l'assiette sociale). Une des particularit&eacute;s de la MSA, en cas d'exploitation sous une forme soci&eacute;taire soumise &agrave; l'imp&ocirc;t sur le revenu, avec un conjoint associ&eacute; non exploitant, est que cette assiette est &eacute;largie en int&eacute;grant une quote-part des revenus du conjoint, partenaire pacs&eacute; et enfants mineurs non &eacute;mancip&eacute;s, ce qui a pour cons&eacute;quences d'augmenter les cotisations sociales.En revanche, il existe des exon&eacute;rations, comme celle des jeunes agriculteurs, et certaines subventions seront perdues en cas d'affiliation au RSI. Il convient donc d'avoir une r&eacute;flexion au-del&agrave; du simple appel de cotisations, afin d'avoir conscience des incidences annexes.<h2>Une couverture sociale quasi identique</h2>Le RSI vous couvrira contre les risques : vieillesse, maladie, maternit&eacute;, invalidit&eacute;, d&eacute;c&egrave;s, allocations familiales, tout comme le ferait la MSA. Le montant des prestations est tr&egrave;s proche dans les deux r&eacute;gimes.<h2 style="text-align:justify;">... mais des diff&eacute;rences sur la pension vieillesse</h2>Outre des formules de calculs diff&eacute;rentes, la retraite compl&eacute;mentaire du r&eacute;gime agricole vous attribue des points gratuits lorsque vous justifiez de 17,5 ans en qualit&eacute; de chef d'exploitation &agrave; titre principal et que vous justifiez de la dur&eacute;e d'assurance n&eacute;cessaire. Ce dispositif n'existe pas au RSI.Par ailleurs, en cas de faible revenu ou de d&eacute;ficit, les organismes sociaux appellent des&nbsp;cotisations sur une assiette minimale qui permet d'acqu&eacute;rir des trimestres : alors que le RSI ne vous permet d'acqu&eacute;rir que trois trimestres par an, la MSA valide quatre trimestres.Enfin, si votre pension agricole de base totale est trop basse, une revalorisation vous est accord&eacute;e pour la porter &agrave; un niveau minimum.&nbsp;<h2>Une option possible...</h2>Si vous &ecirc;tes exploitant, vous pouvez demander le rattachement&nbsp;au RSI pour vous-m&ecirc;me. Il suffit de compl&eacute;ter un formulaire.&nbsp;...<h2 style="text-align:justify;">.... mais des&nbsp; cons&eacute;quences&nbsp;pour les membres de la famille</h2>L'aide familial pr&eacute;sent sur l'exploitation perdra ce statut car il&nbsp;n'existe pas au RSI : il faudra donc le salarier.&nbsp;Quant au conjoint, il pourra continuer de travailler de la m&ecirc;me&nbsp;mani&egrave;re. Toutefois, vous verrez une modification sur votre&nbsp;appel de cotisations sociales. Si vous devenez affili&eacute; au RSI,&nbsp;cinq formules de calcul des cotisations sont possibles pour&nbsp;le conjoint, pouvant &eacute;ventuellement r&eacute;duire le montant des cotisations sociales du chef d'entreprise alors qu'&agrave; la MSA, il&nbsp;n'existe qu'une seule base de calcul.<h2>&Ecirc;tre employeur...</h2>Vous pouvez embaucher des salari&eacute;s dans le r&eacute;gime agricole ou le r&eacute;gime g&eacute;n&eacute;ral. En fonction de votre activit&eacute; vous appliquerez les dispositions l&eacute;gales et conventionnelles.<h2 style="text-align:justify;">&nbsp;... mais votre changement de caisse n'aura pas d'impact sur le statut social des salari&eacute;s</h2>Que vous restiez affili&eacute; &agrave; la MSA ou que vous optiez pour le RSI, les salari&eacute;s de l'exploitation agricole d&eacute;pendront de la MSA et ceux du restaurant de l'URSSAF.Si les salari&eacute;s embauch&eacute;s sur l'&eacute;levage sont amen&eacute;s &agrave; travailler sur le restaurant, il conviendra de faire deux d&eacute;clarations d'embauche, deux contrats de travail avec des conventions collectives de chaque secteur d'activit&eacute; et les cotisations sociales seront pay&eacute;es aupr&egrave;s de la MSA et de l'URSSAF.RSI : R&eacute;gime social des ind&eacute;pendants.&nbsp;GERER POUR GAGNER n&deg; 48 - Salima Smutz Juriste en droit social&nbsp;


Vous êtes éleveur, affilié à la MSA, et vous créez à côté une nouvelle activité de restauration qui elle, doit dépendre du RSI. Vous devenez ainsi pluriactif. Comment s'y retrouver.


Vous avez deux activités différentes, de quel organisme social allez-vous dépendre ?

En 2012, Unicoque a d&eacute;marr&eacute; un programme appel&eacute; 10-20-30, avec pour but&nbsp;d'atteindre une production de 30 000 tonnes de noisette &agrave; l'horizon 2030. La coop&eacute;rative, bas&eacute;e &agrave; Cancon (Lot-et-Garonne) et qui commercialise 98 % de la production de noisette en France sous la marque Koki, a bas&eacute; son programme en fonction de la demande du march&eacute;.&nbsp;Celui-ci se partage entre la noisette d'industrie et la noisette coque. &laquo; Sur ces deux march&eacute;s la coop&eacute;rative d&eacute;veloppe son savoir-faire en vue de diff&eacute;rencier son offre et s&eacute;curiser la commercialisation sur le long terme &raquo;,&nbsp;explique Bruno Saphy, responsable du p&ocirc;le d&eacute;veloppement. Aussi, le programme 10-20-30 conna&icirc;t un succ&egrave;s certain avec un rythme de plantation de 500 ha par an. &laquo; Si l'essentiel des plantations ont lieu dans le Sud-Ouest, &agrave; hauteur de&nbsp;80 %, des &icirc;lots de plantations &agrave;&nbsp;deux ou trois producteurs sont en cours d'&eacute;tude en Val de Loire et dans le&nbsp;Centre de la France &raquo;, mentionne-t-il.&nbsp;Donner une dimension qui rentabilise le mat&eacute;rielAvec les plantations pr&eacute;vues pour l'hiver 2017/18, le verger de Koki atteindra 5 600 ha, il restera donc 4 400 ha &agrave; planter sur les quinze prochaines ann&eacute;es. Dans cette d&eacute;marche, les investissements sont consid&eacute;rables,&nbsp;tant au plan commercial qu'industriel, et cette politique repose sur un engagement des producteurs dans la dur&eacute;e. &laquo; Les producteurs d'Unicoque misent sur la force du groupe pour solidifier et p&eacute;renniser l'avenir de la production de noisettes de France et sa rentabilit&eacute;. Ce challenge repose sur un contrat d'adh&eacute;sion &agrave; la coop&eacute;rative pour une dur&eacute;e de vingt ans, en coh&eacute;rence avec la dur&eacute;e d'amortissement des investissements au verger et au plan industriel &raquo;,&nbsp;mentionne Bruno Saphy.De fait, la dimension minimale des projets est de 10 ha, si possible dans le cadre de groupes de plantation &agrave; deux ou trois&nbsp;producteurs, permettant d'atteindre 40 &agrave; 50 ha rapidement pour donner une dimension qui rentabilise le mat&eacute;riel sp&eacute;cifique de r&eacute;colte.&nbsp;&laquo; Aujourd'hui, la moyenne des surfaces plant&eacute;es par producteur est de 20 ha et la plupart des producteurs continuent d'agrandir leur verger &raquo;,&nbsp;pr&eacute;cise Bruno Saphy. L'irrigation est syst&eacute;matique pour assurer une production r&eacute;guli&egrave;re et de bonne qualit&eacute; avec des besoins estim&eacute;s &agrave; 2 000 m3/ha. C'est pourquoi Unicoque dispose d'un Bureau d'&eacute;tudes lacs. La coop&eacute;rative propose &eacute;galement un service qui offre aux exploitants la solution pour nettoyer les r&eacute;coltes et s&eacute;cher les noisettes, en vue de stabiliser le produit et permettre le stockage de longue dur&eacute;e.


Lancé dans un programme de développement de 500 ha de plantation de noisetier par an.


La noisette en plein développement 

Actualis&eacute;e, plus intuitive, cette nouvelle version du site institutionnel de la fili&egrave;re, contient toutes les informations relatives &agrave; celle-ci (historique, chiffres cl&eacute;s, actualit&eacute;s...). Destin&eacute; au grand public, &agrave; l'enseignement, aux journalistes, il r&eacute;pond &eacute;galement aux attentes de toute personne d&eacute;sireuse d'en savoir plus sur la fili&egrave;re&nbsp;!

Le site " www.maison-du-lait.com " devient " www.filiere-laitiere.fr " !

Tous les responsables de Cuma sont convi&eacute;s.Cette manifestation est un temps fort pour le territoire. L'Union des cuma des Pays de la Loire souhaite &ecirc;tre &agrave; l'&eacute;coute des cuma et de leurs responsables. A chacune des rencontres, c'est un &eacute;change constructif qui se met en place sur les atouts et les difficult&eacute;s de l'agriculture aujourd'hui.Toutes les informations sur l'&eacute;v&eacute;nement ici : http://www.paysdelaloire.cuma.fr/actualites/la-semaine-des-cuma-27-novembre-au-08-decembre-2017


L’Union des cuma organise comme tous les ans la semaine des cuma. Ce sont plus de 30 rencontres et près de 1000 cuma qui se retrouveront du 27 novembre au 8 décembre prochain.


Semaine des Cuma : le rendez-vous des Cuma de l’Union

Il s'agit d'un &eacute;v&eacute;nement r&eacute;gional sur le th&egrave;me "les al&eacute;as climatiques : s&eacute;curiser et prot&eacute;ger nos exploitations"; et "Analyse de la s&eacute;curisation des exploitations au national et &agrave; l'international". Seront abord&eacute;s : gel/gr&ecirc;le et s&eacute;cheresse/acc&egrave;s &agrave; l'eau qui sont les 2 premi&egrave;res probl&eacute;matiques de notre territoire.Le Cr&eacute;dit Agricole Sud Rhone Alpes organise une conf&eacute;rence sur le th&egrave;me :&nbsp;les al&eacute;as climatiquesIntervention de &nbsp;:&nbsp;Jean-Christophe ROUBIN, Directeur de l'Agriculture du Groupe Cr&eacute;dit Agricole.B&eacute;atrice Charpiot, d&eacute;l&eacute;gu&eacute;e de M&eacute;t&eacute;o France en Dr&ocirc;me Ard&egrave;che, porte-parole r&eacute;gionale pour le r&eacute;chauffement climatique<ul><li>Jean-Claude Darlet, pr&eacute;sident de la chambre d'agriculture de l'Is&egrave;re, c&eacute;r&eacute;ales et nuciculture bio</li><li>&nbsp;Jean-Luc Flaug&egrave;re, pr&eacute;sident de la chambre d'agriculture de l'Ard&egrave;che, viticulteur</li><li>Jean-Pierre Royannez, vice-pr&eacute;sident de la chambre d'agriculture de la Dr&ocirc;me</li></ul>Avec la participation de &nbsp;:- R&eacute;mi Fabre, agriculteur aux Vans (07), repr&eacute;sentant de la Chambre r&eacute;gionale d'agriculture sur le dossier bio ainsi qu'&agrave; la FNSEA (F&eacute;d&eacute;ration Nationale du Syndicat des Exploitants Agricoles) et vice-pr&eacute;sident de la Chambre Agriculture de l'Ard&egrave;che.- R&eacute;gis Aubenas, producteur de fruits et l&eacute;gumes install&eacute; a Pont d'Isere (26), responsable fruits au syndicat agricole dr&ocirc;mois FDSEA&nbsp;-&nbsp;Fran&ccedil;ois Rosenberg, Responsable de p&ocirc;le - march&eacute; agri-agro chez Cr&eacute;dit Agricole Assurances- Regard de Maximilien Rouer, fondateur de France Ferme17h30 : Accueil18h00 : Cocktail - D&eacute;bat20h00 : Cocktail d&icirc;natoire&nbsp; - inscription obligatoire :&nbsp;Je m'inscris en ligne ici&nbsp; (dans la limite des places disponibles)


Participez à la 2e édition des rencontres Économiques Agricoles le 23 Novembre à 18 heures, organisé par la Caisse Régionale du Crédit Agricole Sud Rhone Alpes.


Vos résultats de recherche

Tous les résultats (16896)

Les actualités (16864)

L'agenda (13)

Les outils (5)

Les guides (14)