Bovins d&rsquo;embouche et d&rsquo;&eacute;levage &ndash; Avec les fortes pr&eacute;cipitations de ces derni&egrave;res semaines, l&rsquo;offre saisonni&egrave;re progresse, alors que la demande en provenance des engraisseurs sp&eacute;cialis&eacute;s se tasse en raison de moindre d&eacute;bouch&eacute; dans les abattoirs. Les rotations sont ralenties, et les acheteurs en profitent pour faire baisser le prix du b&eacute;tail maigre. Broutards &ndash; Le zonage MHE complique de plus en plus les &eacute;changes en apportant des contraintes suppl&eacute;mentaires pour les &eacute;leveurs et les exportateurs. Cela engendre de gros &eacute;carts de valorisation entre les r&eacute;gions selon le statut sanitaire et le d&eacute;bouch&eacute;. De plus avec les mauvaises conditions climatiques de ces derni&egrave;res semaines, les &eacute;leveurs doivent lib&eacute;rer de la place pour rentrer les animaux. La vente est r&eacute;guli&egrave;re avec des tarifs qui se maintiennent dans les bons m&acirc;les Charolais ou Limousins de ZNR pr&eacute;par&eacute; pour l&rsquo;export. La demande int&eacute;rieure est en revanche plus calme avec une meilleure couverture des besoins et de tarifs qui sont impact&eacute;s par les frais de PCR MHE pour les animaux qui remonte de la ZR. Sur le grand Ouest, les sorties sont plus abondantes, avec les mauvaises conditions climatiques qui renforcent les sorties. Les acheteurs ont des besoins, mais face &agrave; une offre plus &eacute;toff&eacute;e, ils pratiquent un tri plus s&eacute;v&egrave;re dans les lots ce qui entra&icirc;ne un tassement des cours sur l'ensemble des m&acirc;les Charolais, Limousins ou Blonds d'Aquitaine. &nbsp;Dans les femelles, l&rsquo;offre reste largement insuffisante pour couvrir la demande dans les bonnes Charolaises ou Limousines vaccin&eacute;es.Avis d&rsquo;expert&nbsp;: Bovins maigres +18 mois&nbsp;: La d&eacute;gradation du prix d la viande, et les faibles besoins des engraisseurs vont peser sur la tendance. &nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;Broutards&nbsp;: Les volumes auront tendance &agrave; baisser dans le centre du pays apr&egrave;s les grosses sorties de ces derni&egrave;res semaines. Cela devrait contribuer &agrave; une stabilisation des prix dans les bons sujets pr&eacute;par&eacute;s pour l&rsquo;export. &nbsp;<a href="https://www.pleinchamp.com/les-cours/betail-vif" target="_blank">Cliquer ici pour retrouver tous vos cours sur le b&eacute;tail vif </a>

Bovins maigres – Les sorties sont plus importantes sur la moitié nord du pays.

Conjoncture &ndash; Alors que l&rsquo;ensemble des acteurs de la fili&egrave;re s&rsquo;alarme du recul permanent de l&rsquo;&eacute;levage, le troupeau allaitant fran&ccedil;ais reste le premier de l&rsquo;UE devant l&rsquo;Allemagne et l&rsquo;Irlande. Les exploitations bovines sont tr&egrave;s li&eacute;es au sol et les bovins pr&eacute;sentent&nbsp;la particularit&eacute; unique de valoriser l&rsquo;herbe et les fourrages fibreux pour les transformer en lait et en viande. Les &eacute;levages fran&ccedil;ais sont tr&egrave;s autonomes et produisent en moyenne 90% de l&rsquo;alimentation du troupeau. Ce chiffre est n&eacute;anmoins &agrave; moduler en fonction des r&eacute;gions et de l&rsquo;impact des s&eacute;cheresses. L&rsquo;herbe constitue 65% de la ration et peut aller jusqu&rsquo;&agrave; 90%, dans les syst&egrave;mes allaitants tr&egrave;s herbagers. Alors que certaines personnes pointent toujours l&rsquo;impact des activit&eacute;s humaines sur le r&eacute;chauffement de la plan&egrave;te et que les ruminants sont point&eacute;s du doigt pour leurs &eacute;missions de m&eacute;thane, il est bon de rappeler que les prairies, associ&eacute;es &agrave; l&rsquo;&eacute;levage, sont reconnues pour leur r&ocirc;le essentiel de r&eacute;gulation &eacute;cologique. Les prairies permanentes repr&eacute;sentent environ 1/3 de la surface agricole utile (SAU) fran&ccedil;aise. Avec les surfaces fourrag&egrave;res, elles occupent pr&egrave;s de 50% de la SAU. Si les ruminants &eacute;mettent des gaz &agrave; effet de serre, la prairie stocke 700kg de carbone par hectare et par an, et compense une large partie des &eacute;missions de m&eacute;thane. La prairie p&acirc;tur&eacute;e permet de valoriser les surfaces les moins faciles &agrave; cultiver, et joue un r&ocirc;le essentiel dans la ressource en eau. Associ&eacute;e aux haies, elle entretient la biodiversit&eacute; et contribue &agrave; la qualit&eacute; des paysages. La valorisation de l&rsquo;herbe est d&rsquo;autant plus int&eacute;ressante qu&rsquo;elle amoindrit les co&ucirc;ts de production, 2023 a &eacute;t&eacute; tr&egrave;s favorable dans ce sens.Si la composition du troupeau laitier est domin&eacute;e par la race Prim&rsquo;Holstein, la France a la chance de d&eacute;tenir une tr&egrave;s grande vari&eacute;t&eacute; de races allaitantes dont l&rsquo;essentiel de la production est assur&eacute; par 5 races : Charolaise, Limousine, Blonde d&rsquo;Aquitaine, Aubrac et Salers. Notre pays a conserv&eacute; une diversit&eacute; g&eacute;n&eacute;tique remarquable et fait partie des leaders mondiaux en g&eacute;n&eacute;tique animale. Ces races ont une tr&egrave;s belle image aupr&egrave;s de la population, avec un relais tr&egrave;s fort sur les grands salons, les concours d&rsquo;animaux de boucherie ou dans la communication interprofessionnelle. Cette diversit&eacute; est un atout certain, mais notre sch&eacute;ma de production correspond-il aux attentes et &agrave; l&rsquo;&eacute;volution de la consommation&thinsp;? L&rsquo;image d&rsquo;une Charolaise dans une prairie verdoyante est rassurante pour le consommateur, mais sans la valorisation des avants en viande hach&eacute;e, leur place dans le panier de la m&eacute;nag&egrave;re serait compliqu&eacute;e. Cette v&eacute;rit&eacute; est &agrave; appliquer &agrave; toutes les races, y compris pour les laiti&egrave;res. Or quand le prix du minerai d&eacute;visse sous le joug des importations des autres pays de l&rsquo;UE, tout devient plus difficile. &nbsp;Pendant de tr&egrave;s longues ann&eacute;es, la production de viande a &eacute;t&eacute; sous-valoris&eacute;e, mettant le revenu des &eacute;leveurs allaitants au bas de l&rsquo;&eacute;chelle. Maintenir un prix bas de l&rsquo;alimentation a toujours &eacute;t&eacute; une pr&eacute;occupation par des d&eacute;cideurs politiques. C&rsquo;est dans ce sens qu&rsquo;ont &eacute;t&eacute; mont&eacute;es les nombreuses politiques europ&eacute;ennes, qui compensent cette non-&eacute;volution des prix par des primes. Aucune ferme ne pourrait aujourd&rsquo;hui se passer des aides de l&rsquo;UE.&nbsp; Or, ce syst&egrave;me a atteint ses limites, car il a recouvert des enjeux environnementaux ou g&eacute;opolitiques qui desservent les &eacute;leveurs en accumulant les contraintes techniques et administratives. Faute de trouver un revenu d&eacute;cent et accabl&eacute;s&nbsp;par la hausse des co&ucirc;ts de production, de nombreux &eacute;leveurs ont jet&eacute; l&rsquo;&eacute;ponge, et le plus grave c&rsquo;est que cela d&eacute;mobilise les jeunes g&eacute;n&eacute;rations, qui doivent absorber la hausse de valorisation des cheptels par des taux d&rsquo;emprunt de plus en plus &eacute;lev&eacute;s. Le spectre d&rsquo;une France qui ne serait plus autosuffisante en viande est d&eacute;j&agrave; une r&eacute;alit&eacute;. Faute de volumes suffisants, les industriels vont restructurer leurs outils avec la disparition de 30% des abattoirs &agrave; br&egrave;ve &eacute;ch&eacute;ance. Les m&eacute;tiers du n&eacute;goce se concentrent pour &eacute;craser les charges. Les &eacute;leveurs ne sortent toujours pas la t&ecirc;te de l&rsquo;eau malgr&eacute; la revalorisation marqu&eacute;e des prix de la viande et une consommation qui reste de viande bovine qui ne faiblit pas. La fili&egrave;re viande est en pleine mutation, mais une chose est s&ucirc;re, la viande est un produit noble qui ne doit plus &ecirc;tre d&eacute;voy&eacute; sur l&rsquo;autel de la sauvegarde de la plan&egrave;te.<a href="https://www.pleinchamp.com/les-cours/betail-vif" target="_blank">Cliquer ici pour retrouver tous vos cours sur le b&eacute;tail vif </a>

Les prairies permanentes représentent environ un tiers de la surface agricole utile (SAU) française. Si les ruminants émettent des gaz à effet de serre, la prairie stocke 700 kg de carbone par hectare et par an, et compense une large partie des émissions de méthane.

Les vaches sont-elles toujours une menace pour la planète ?

Face au maintien d&rsquo;une situation &eacute;conomique &laquo;&nbsp;particuli&egrave;rement d&eacute;grad&eacute;e&nbsp;&raquo; dans certains bassins de production, le gouvernement a annonc&eacute;, le 9 novembre, mobiliser un fonds d&rsquo;urgence de 20 millions d&rsquo;euros, afin d&rsquo;accompagner les viticulteurs les plus en difficult&eacute; de tr&eacute;sorerie, notamment dans le Sud-Ouest, en r&eacute;f&eacute;rence <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/mildiou-a-bordeaux-en-une-semaine-on-est-passe-de-quelques-taches-a-la-quasi-destruction-de-recolte-sur-certaines-parcelles" target="_blank">aux attaques in&eacute;dites de mildiou dont le bassin a &eacute;t&eacute; victime cette ann&eacute;e</a>.Le dispositif sera adoss&eacute; au r&eacute;gime de minimis agricole, plafonnant les aides &agrave; 20.000 euros sur trois exercices successifs. Cet engagement se traduit par un amendement au projet de loi de finances de fin de gestion 2023 adopt&eacute; en premi&egrave;re lecture &agrave; l&rsquo;Assembl&eacute;e nationale le 8 novembre.<aside class="read-also">
 &Agrave; voir aussi
 <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/distillation-de-crise-l-enveloppe-portee-a-200-millions-d-euros" target="_blank" title="">Distillation de crise&nbsp;: l&rsquo;enveloppe port&eacute;e &agrave; 200 millions d&rsquo;euros</a>
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Depuis la sortie de la crise sanitaire, qui a particuli&egrave;rement affect&eacute; le secteur viticole, la fili&egrave;re cumule les difficult&eacute;s &eacute;conomiques, climatiques et sanitaires, auxquelles le gouvernement a r&eacute;pondu en d&eacute;clenchant cette ann&eacute;e une campagne de distillation, assortie d&rsquo;un financement de 200 millions d&rsquo;euros.<aside class="read-also">
 &Agrave; voir aussi
 <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/arrachages-a-bordeaux-feu-vert-de-l-ue" target="_blank" title="">Arrachages &agrave; Bordeaux&nbsp;: feu vert de l&rsquo;UE</a>
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Sur le vignoble bordelais en particulier, aux prises &agrave; la surproduction, l&rsquo;Etat vient d&rsquo;engager 30 millions d&rsquo;euros, voire 38 millions d&rsquo;euros selon les besoins, dans un plan d&rsquo;arrachage sanitaire.&nbsp;&laquo;&nbsp;Au niveau structurel, compte-tenu de la multiplicit&eacute; des difficult&eacute;s que traverse cette fili&egrave;re, la r&eacute;flexion devra porter en synergie sur des outils d&rsquo;intervention articul&eacute;s avec la strat&eacute;gie prospective en cours d&rsquo;&eacute;laboration par la fili&egrave;re &agrave; m&ecirc;me de permettre aux viticulteurs de redresser la situation sur le long terme&nbsp;&raquo;, indique le gouvernement dans son communiqu&eacute;.

Par un amendement au projet de loi de finances de fin de gestion 2023 adopté en première lecture à l’Assemblée nationale, le gouvernement mobilise 20 millions d’euros pour soutenir la trésorerie des viticulteurs.

Un fonds d’urgence de 20 millions d’euros à l’intention des viticulteurs

Assurer la r&eacute;gularit&eacute; de la production en d&eacute;pit de la variabilit&eacute; de la qualit&eacute; et de la volatilit&eacute; des cours afin de satisfaire au mieux les industries de transformation s&rsquo;approvisionnant &agrave; 100% en bl&eacute; dur fran&ccedil;ais et de s&eacute;curiser les d&eacute;bouch&eacute;s &agrave; l&rsquo;export&nbsp;: telle est l&rsquo;&eacute;quation que la fili&egrave;re bl&eacute; dur r&eacute;ussit tant bien que mal &agrave; r&eacute;soudre depuis quelques d&eacute;cennies. 
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 <figure class="ezimage-field"><a
 href="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/7/0/6/5/5835607-1-fre-FR/Export.jpg"
 target="_blank" ><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/7/0/6/5/5835607-1-fre-FR/Export.jpg" alt="Le bl&eacute; dur alimente des industries de premi&egrave;re (semoule) et seconde transformation (p&acirc;tes, couscous, boulgour) et g&eacute;n&egrave;re des tonnages importants &agrave; l&rsquo;export (Source&nbsp;: Arvalis - FranceAgriMer)" height="818" width="2106" /></a><figcaption>Le bl&eacute; dur alimente des industries de premi&egrave;re (semoule) et seconde transformation (p&acirc;tes, couscous, boulgour) et g&eacute;n&egrave;re des tonnages importants &agrave; l&rsquo;export (Source&nbsp;: Arvalis - FranceAgriMer)</figcaption></figure>

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Tant bien que mal parce que le bl&eacute; dur est &agrave; la peine depuis quelques campagnes. Au cours de la d&eacute;cennie &eacute;coul&eacute;e, la sole a &eacute;t&eacute; divis&eacute;e par deux et elle s&rsquo;est encore r&eacute;tract&eacute;e de 6,7% au cours de la saison 2022/2023, pour s&rsquo;&eacute;tablir &agrave; 236.000 hectares, selon les derni&egrave;res donn&eacute;es du minist&egrave;re de l&rsquo;Agriculture. Cette trajectoire est une r&eacute;elle source d&rsquo;inqui&eacute;tude pour la fili&egrave;re, tant pour les outils industriels pr&eacute;sents sur le territoire que pour les courants d&rsquo;affaires &agrave; l&rsquo;export, m&ecirc;me si les tonnages en jeu ont largement de quoi alimenter l&rsquo;ensemble des d&eacute;bouch&eacute;s. 
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 <figure class="ezimage-field"><a
 href="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/0/1/6/5/5835610-1-fre-FR/Marges.jpg"
 target="_blank" ><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/0/1/6/5/5835610-1-fre-FR/Marges.jpg" alt="Diff&eacute;rentiel de marge brute/ha enter le bl&eacute; dur et le bl&eacute; tendre de 2009 &agrave; 2023 (Source : Observatoire Arvalis-Unigrains)" height="826" width="1494" /></a><figcaption>Diff&eacute;rentiel de marge brute/ha enter le bl&eacute; dur et le bl&eacute; tendre de 2009 &agrave; 2023 (Source : Observatoire Arvalis-Unigrains)</figcaption></figure>

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L&rsquo;&eacute;rosion de la sole de bl&eacute; dur&nbsp;profite principalement au bl&eacute; tendre, son principal challenger dans les quatre bassins de production. Et pourtant. Selon une note r&eacute;cente du Comit&eacute; de pilotage de la fili&egrave;re bl&eacute; dur, &laquo;&nbsp;le diff&eacute;rentiel de marges brutes entre bl&eacute; dur et bl&eacute; tendre est, en moyenne sur 15 ans, de 440&euro;/ha en Vend&eacute;e, 240&euro;/ha en Haute-Garonne et 150&euro;/ha dans le Loir-et-Cher. Les derni&egrave;res campagnes, avec des difficult&eacute;s de production, de qualit&eacute; et de prix des intrants, ne d&eacute;rogent pas &agrave; l&rsquo;observation globale : le bl&eacute; dur est &eacute;conomiquement int&eacute;ressant&nbsp;&raquo;.<table border="1" style="width:100%;"><tbody><tr><td>Les conseils pour pre&#769;server le potentiel :o Soigner son implantation, il vaut mieux un semis tardif en bonne condition qu&rsquo;un semis&nbsp;pre&#769;coce en mauvaise condition. o E&#769;viter les parcelles ou&#768; les mosai&#776;ques sont impactantes chaque anne&#769;e ou privile&#769;gier les semis&nbsp;de printemps moins sujet a&#768; l&rsquo;expression des virus. o Utiliser plusieurs varie&#769;te&#769;s. La varie&#769;te&#769; re&#769;pondant a&#768; tous les crite&#768;res d&rsquo;inte&#769;re&#770;t n&rsquo;existe pas.&nbsp;Utiliser la diversite&#769; varie&#769;tale permet de diluer les risques sur la campagne et de s&rsquo;adapter a&#768;&nbsp;chaque situation.</td></tr></tbody></table>La note de Comit&eacute; de pilotage n&rsquo;&eacute;lude pas les deux faiblesses de l&rsquo;esp&egrave;ce, qui n&eacute;cessite un plus gros investissement de d&eacute;part en intrants et qui, jusqu&rsquo;&agrave; la r&eacute;colte, m&eacute;nage le suspense quant &agrave; la qualit&eacute; technologique (prot&eacute;ines, moucheture, mitadin, indice de jaune et de brun...).&nbsp;&laquo;&nbsp;D&rsquo;un point de vue strat&eacute;gique, comme beaucoup d&rsquo;&eacute;l&eacute;ments sont impr&eacute;visibles, il est pr&eacute;f&eacute;rable de semer du bl&eacute; dur chaque ann&eacute;e afin de minimiser et/ou de moyenner les al&eacute;as plut&ocirc;t que d&rsquo;essayer de viser&nbsp;les bonnes ann&eacute;es &raquo;, recommande la note du Comit&eacute; de fili&egrave;re. Cette r&eacute;gularit&eacute; des productions de bl&eacute;s durs est le meilleur gage de d&eacute;veloppement et valorisation de la fili&egrave;re bl&eacute; dur fran&ccedil;aise&nbsp;&raquo;.<table border="1" style="width:100%;"><tbody><tr><td>Les conseils pour pre&#769;server la qualite&#769; :o Privile&#769;gier les zones de production avec une fin de cycle se&#769;chante, c&rsquo;est l&rsquo;assurance d&rsquo;une bonne finition pour la qualite&#769; : PS, moucheture et mitadin. Si c&rsquo;est re&#769;alisable, re&#769;colter le plus to&#770;t possible pour e&#769;viter les pluies orageuses qui de&#769;gradent rapidement la qualite&#769;.o Le ble&#769; dur est sensible aux fusarioses des e&#769;pis, il convient donc d&rsquo;e&#769;viter les pre&#769;ce&#769;dents a&#768; risque et de prote&#769;ger la culture au plus pre&#768;s de la floraison.o Pour une teneur en prote&#769;ine optimale, le pilotage de la fertilisation azote&#769;e est un plus. De nombreux outils d&rsquo;aide a&#768; la de&#769;cision existent aujourd&rsquo;hui pour accompagner la culture du ble&#769; dur.</td></tr></tbody></table>

Selon l’observatoire Arvalis-Unigrains, malgré la variabilité de la qualité et des cours, le blé dur offre sur la durée des marges brutes supérieures à celles du blé tendre dans tous les bassins de production. Mais il engage davantage d’intrants tandis que le risque qualitatif n’est levé qu’une fois le blé moissonné.

Sur la durée, le blé dur fait mieux que le blé tendre

Selon l&rsquo;INSEE, 12,8 % de la population en Bourgogne-Franche-Comt&eacute; est sous le seuil de pauvret&eacute;. C&rsquo;est pourquoi, SOLAAL renforce son r&eacute;seau d&rsquo;antennes locales pour r&eacute;pondre aux besoins des associations d&rsquo;aide alimentaire et des acteurs du territoire et cr&eacute;e une association SOLAAL Bourgogne-Franche-Comt&eacute;. Il s&rsquo;agit de la onzi&egrave;me antenne sur&nbsp;la m&eacute;tropole.<aside class="factbox">
 <h2>BON &Agrave; SAVOIR</h2>
 L&rsquo;association &oelig;uvre d&eacute;j&agrave; sur le territoire puisque depuis 2013, pr&egrave;s de 672 tonnes de produits ont &eacute;t&eacute; donn&eacute;s en r&eacute;gion Bourgogne-Franche-Comt&eacute; via SOLAAL, soit l&rsquo;&eacute;quivalent de 1,3 million de repas.
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L&rsquo;objectif de la nouvelle antenne sera dans un premier temps de r&eacute;aliser un diagnostic de l&rsquo;existant concernant le don agricole, de d&eacute;velopper le r&eacute;seau de donateurs et de cr&eacute;er des liens avec les acteurs locaux. Des actions solidaires seront ainsi mises en place au fur et &agrave; mesure, comme la r&eacute;alisation de glanages solidaires ou d&rsquo;&eacute;v&eacute;nements lors de salons et foires agricoles. Un comit&eacute; de liaison permettant de r&eacute;unir l&rsquo;ensemble des partenaires associatifs et d&rsquo;&eacute;changer autour de probl&eacute;matiques communes, sera &eacute;galement mis en place.Enfin, l&rsquo;association transmettra son expertise dans les diff&eacute;rents groupes de travail, notamment les Projets alimentaires territoriaux ou les REGAL.&laquo;&nbsp;La cr&eacute;ation de SOLAAL Bourgogne-Franche-Comt&eacute; a &eacute;t&eacute; possible gr&acirc;ce &agrave; la mobilisation de nos partenaires agricoles, dont la FRSEA de Bourgogne-Franche-Comt&eacute; et au soutien financier du minist&egrave;re des Solidarit&eacute;s et des Familles (Dreets) via le Fonds&nbsp;Mieux manger pour tous, de l&rsquo;ADEME et de la Fondation Unitiative&nbsp;&raquo;,&nbsp;se f&eacute;licite Ang&eacute;lique Delahaye, pr&eacute;sidente de SOLAAL.Lors de l&rsquo;Assembl&eacute;e g&eacute;n&eacute;rale constitutive qui s&rsquo;est d&eacute;roul&eacute;e le 7 novembre 2023, un bureau repr&eacute;sentant l&rsquo;association a &eacute;t&eacute; &eacute;lu :<ul><li>Thomas LEMEE, Pr&eacute;sident,</li><li>Mauricette BESANCON, Vice-Pr&eacute;sidente</li><li>Catherine FAIVRE-PIERRET, Vice-Pr&eacute;sidente</li><li>Anne ROBIN, Secr&eacute;taire G&eacute;n&eacute;rale</li><li>Jacques de LOISY, Tr&eacute;sorier</li><li>Pascal PERNET, Membre</li><li>Beno&icirc;t REGNAULT, Membre</li></ul>

Inauguration de SOLAAL Bourgogne-Franche-Comté

D&eacute;tecter, lors de la r&eacute;colte du fourrage, une charge trop importante de fourrage et transformer l&rsquo;information en une commande de levage de la faucheuse pour obtenir un d&eacute;lestage optimal. Ajuster en continu la profondeur de labour en fonction du type de sol. Tels sont deux exemples d&rsquo;automatismes dont sont dou&eacute;s les outils attel&eacute;s au tracteur autonome Combined Powers. Baptis&eacute;e Smart Implements, la technologie repose sur une interface standardis&eacute;e reliant le v&eacute;hicule tracteur &agrave; l&rsquo;outil port&eacute;, garantissant un &eacute;change continu de donn&eacute;es en temps r&eacute;el en &eacute;tant compar&eacute;es aux valeurs d&eacute;finies en amont. Dans les cas extr&ecirc;mes, le v&eacute;hicule est mis&nbsp;&agrave; l&rsquo;arr&ecirc;t. Le technologie Smart Implements peut &ecirc;tre greff&eacute;e sur les outils en parc.<h2>Un prototype pr&eacute;sent&eacute; au Sima 2022</h2>Encore &agrave; l&rsquo;&eacute;tat de prototype, le Combined Powers est dot&eacute; d&rsquo;un entra&icirc;nement hybride diesel-&eacute;lectrique d&rsquo;une puissance totale de 230 ch et de la technologie Tractor Implement Management (TIM), laquelle permet aux outils attel&eacute;s d&rsquo;interagir sur certains param&egrave;tres de fonctionnement du tracteur (r&eacute;gime moteur, vitesse, profondeur de travail...). Apr&egrave;s avoir r&eacute;alis&eacute; les premiers tests pour des chantiers tels que le d&eacute;chaumage, le labour, le semis, le fauchage, fanage et andainage, Krone et Lemken testent le concept aupr&egrave;s d&rsquo;agriculteurs et d&rsquo;entrepreneurs de travaux.

Grâce à des capteurs haute performance, les outils portés du Combined Powers sont automatiquement réajustés de manière à obtenir une qualité de travail optimale en toutes circonstances.

Des outils intelligents sur le tracteur autonome Krone-Lemken

vous invitent &agrave; une journ&eacute;e d&eacute;monstration de d&eacute;sileuses automotrices &nbsp;<h2>le jeudi 23 novembre &agrave; partir de 11 heures au "Campus agricole Tracy" &agrave; Vire dans le Calvados</h2>Rue de Caen 14500 VIRE&nbsp; Attention : Inscription obligatoire (plan vigipirate)&nbsp;toutes les informations<a href="http://www.normandie.cuma.fr/evenements/demonstration-et-comparatif-de-7-desileuses-automotrices" target="_blank" title=""> ici</a>

Rejoignez nous le jeudi 23 novembre pour un showroom des désileuses automotrices

La fédération des cuma Normandie Ouest et la cuma des 3M,
en partenariat avec les constructeurs et le Campus Agricole de Tracy

Démonstration et comparatif de 7 désileuses automotrices

Les 4 et 5 novembre derniers,&nbsp;Saint-Gervais-d'Auvergne&nbsp;accueillait la 36&egrave;me&nbsp;&eacute;dition du&nbsp;concours interd&eacute;partemental Charolais. Plus de 200 animaux ont pris place le temps du week-end au sein de la halle C&oelig;ur de Combrailles.&nbsp;La crainte des organisateurs de voir le nombre d'animaux participant r&eacute;duit, du fait des conditions&nbsp;sanitaires&nbsp;actuelles, s&rsquo;est r&eacute;v&eacute;l&eacute;e infond&eacute;e. En provenance d'une trentaine d'&eacute;levage du&nbsp;Puy-de-D&ocirc;me, de l'Allier, de la&nbsp;Creuse&nbsp;et de la&nbsp;Sa&ocirc;ne-et-Loire, les plus beaux sp&eacute;cimens de la race ont assur&eacute; le show. Finesse d'os, largeur du bassin, aplombs, qualit&eacute;s maternelles... Chacun a d&eacute;voil&eacute; ses plus beaux atouts dans l'espoir de gravir le podium et surtout d'&ecirc;tre s&eacute;lectionn&eacute; pour la Grande&nbsp;Finale&nbsp;de&nbsp;Moulins&nbsp;ce week-end. Six auront ce privil&egrave;ge, il s'agit de : United du Gaec Micaud (03), Ultrason du Gaec Blanchard Aubignat (63), Ushuaia et Olympique du Gaec Bonnabry Arfeuille (63), Madrid de l'Earl Mialon (63) et Ultra du Gaec Boileau (63).&nbsp;En parall&egrave;le du concours, plusieurs animaux &eacute;taient expos&eacute;s pour la vente. Une quinzaine d'entre eux ont trouv&eacute; preneur.&nbsp;&nbsp;Seule la m&eacute;t&eacute;o d&eacute;sastreuse, proche du d&eacute;luge, a fait d&eacute;faut durant ce week-end de festivit&eacute;s. Elle n'a toutefois pas emp&ecirc;ch&eacute; le public de se d&eacute;placer. Plus de 1 000 personnes ont &eacute;t&eacute; re&ccedil;ues le temps de l'&eacute;v&eacute;nement.&nbsp;&laquo;&nbsp;Une &eacute;dition comme celle-ci, je signe tous les ans &raquo;&nbsp;s'enthousiasme m&ecirc;me Olivier Blanchard, co-pr&eacute;sident du COMA de Saint-Gervais (comit&eacute; d&rsquo;organisation des manifestations agricoles), en charge de l'organisation.&nbsp;&laquo;&nbsp;Comme chaque ann&eacute;e, l'&eacute;v&egrave;nement est rendu possible gr&acirc;ce au travail collectif des b&eacute;n&eacute;voles, &eacute;leveurs et associations locales impliqu&eacute;s. C'est un temps fort de partage pour tous&nbsp;!&nbsp;&raquo;&nbsp;&nbsp;<h2>Palmar&egrave;s du concours</h2>Prix d'Honneur M&acirc;les d'automne&nbsp;:1. United ; Gaec Micaud, Ygrande.Prix d'Honneur M&acirc;les Bien Na&icirc;tre&nbsp; :1. Ultrason du Gaec Blanchard Aubignat ; Saint-Gervais-d'Auvergne2. Uruguay du Gaec Garde - Mazet - Chaffraix ; Condat En Combraille.Prix d'Honneur M&acirc;les Grands Raceurs :&nbsp;1.&nbsp;Ultra du Gaec Boileau ; Ste Christine2. Ultrachic du Gaec Cluzel - Heurtier ; Montel de Gelat3. Ulysse du Gaec Cluzel - Heurtier ; Montel de Gelat.&nbsp;Prix d'Honneur M&acirc;les Juniors :1. Solferino de Lardy Alain ; Condat en CombraillePrix d'Honneur M&acirc;les Seniors&nbsp;:1. Olympic du Gaec Bonnabry Arfeuille ; Condat en CombrailleGrand Prix d'Honneur M&acirc;les&nbsp;:1. Olympic du Gaec Bonnabry Arfeuille ; Condat en CombraillePrix d'Honneur Femelles Jeunes :1. Ushuaia du Gaec Bonnabry Arfeuille ; Condat en Combraille2. Uriana du Gaec Boileau ; Ste ChristinePrix d'Honneur Femelles Juniors :1. Start de l'Earl Mialon ; MoissatPrix d'Honneur Femelles Seniors&nbsp;:1. Madrid de l'Earl Mialon ; MoissatGrand Prix d'Honneur Femelles :&nbsp;1. Madrid de l'Earl Mialon ; MoissatPrix AJEC :1. Un Cador du Gaec Micaud ; Ygrande &nbsp;

Le concours de Saint-Gervais-d'Auvergne a récompensé cette année encore, la fine fleur de l'élevage charolais puydômois et sélectionné six animaux pour la super finale de Moulins.

Concours bovin : Le cœur de Saint-Gervais a vibré  pour la Charolaise

&laquo; L&rsquo;Aventure du vivant, Le Tour &raquo; est un camion pens&eacute; pour aller au plus pr&egrave;s des jeunes et du grand public afin de leur pr&eacute;senter les formations du vivant. Remarquable par sa couleur flamboyante et sa taille, ce camion sillonne depuis deux ans les r&eacute;gions de France m&eacute;tropolitaine. Guid&eacute;s par des animateurs dynamiques, les jeunes et le grand public peuvent s&rsquo;aventurer dans le vivant, s&rsquo;initier &agrave; la conduite de machines agricoles gr&acirc;ce &agrave; un simulateur professionnel, s&rsquo;essayer, par exemple, aux m&eacute;tiers du paysage &agrave; l&rsquo;aide de la r&eacute;alit&eacute; augment&eacute;e ou encore participer &agrave; des quizz, des jeux et des ateliers. Des jeunes lyc&eacute;ens viennent &eacute;changer et pr&eacute;senter leurs formations aux visiteurs.Le camion est depuis le lancement de la campagne un &eacute;v&egrave;nement incontournable au plus pr&egrave;s des territoires. Il comptabilise &agrave; ce jour 68 &eacute;tapes et plus de 59 000 visiteurs dont 20 000 &eacute;l&egrave;ves.<h2 id="section-1">Quelles sont les animations propos&eacute;es ?</h2><ul><li>Un simulateur de conduite d'engin agricole,</li><li>Des tablettes connect&eacute;es,</li><li>Des lunettes de r&eacute;alit&eacute; virtuelle,</li><li>Des &eacute;crans tactiles interactifs,</li><li>Des rencontres avec des jeunes en formation, des formateurs et des professionnels,</li><li>Quatre animateurs se relayeront pour r&eacute;pondre aux questions des visiteurs et leur pr&eacute;senter la vari&eacute;t&eacute; des m&eacute;tiers de la terre, de la nature, du v&eacute;g&eacute;tal, de la for&ecirc;t et du bois auxquels forme l'enseignement agricole.</li></ul><h2 id="section-2">Quels sont les horaires ?</h2><ul><li>Les animations r&eacute;serv&eacute;es aux classes sont propos&eacute;es de 9h00 &agrave; 12h00 et de 14h00 &agrave; 17h00 du lundi au samedi. Une plage horaire est ouverte en fin de journ&eacute;e au grand public.</li><li>Les journ&eacute;es du mercredi et du samedi sont tout public de 9h00 &agrave; 17h00</li></ul><aside class="factbox">
 <h2>BON &Agrave; SAVOIR</h2>
 Dates a retenir - Pays de la Loire Le 27 novembre au Mans, sur l&#039;Esplanade des Jacobins .Les 28 et 29 novembre au salon Tech Elevage &agrave; La Roche sur Yon, au Parc des expositions
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<a href="https://agriculture.gouv.fr/laventure-du-vivant-le-tour-le-camion-des-formations-aux-metiers-du-vivant-reprend-la-route" target="_blank" title="">Article complet&nbsp;</a>

[REGION VAL DE LOIRE] Depuis Novembre le camion « L'Aventure du Vivant : le Tour » reprend la route pour faire découvrir aux coins de la France la diversité des métiers et des formations du vivant : plus de 150 formations générales, technologiques ou professionnelles, plus de 200 métiers avec un emploi à la clé, dans l'environnement, l'agriculture, l'agroéquipement, l'alimentation, les services à la personne…

« L'Aventure du vivant, Le Tour » : découvrez l'itinéraire du camion des formations aux métiers du vivant

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 <figcaption>Apr&egrave;s deux ann&eacute;es d&rsquo;euphorie, le revenu des agriculteurs est en danger en 2023 et 2024</figcaption>
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Les d&eacute;cisions prises sur les exploitations et les d&eacute;penses engag&eacute;es permettront-elles de d&eacute;gager du revenu&nbsp;? C&rsquo;est &agrave; cette question que nous allons tenter de r&eacute;pondre &agrave; travers notre nouvelle s&eacute;rie &laquo;&nbsp;Focus Revenus&nbsp;&raquo; tout au long de l&rsquo;ann&eacute;e.Sur une ferme de 100 hectares, repr&eacute;sentative des r&eacute;gions de grandes cultures en France, Sylvain Jessionesse a mod&eacute;lis&eacute; le chiffre d&rsquo;affaires et les charges engag&eacute;es par les agriculteurs entre 2021 et 2024.En 2021, la marge de la Ferme France &eacute;tait en moyenne de 454 &euro;/ha, puis a diminu&eacute; &agrave; 396 &euro;/ha en 2022. En 2023, elle devient n&eacute;gative avec un d&eacute;ficit de -245 &euro;/ha. L&rsquo;inflation de tous les postes de charges (services, produits phyto, GNR&hellip;) et la chute brutale des cours des grains expliquent cette situation. &laquo;&nbsp;Le besoin de chiffres d&rsquo;affaires en 2023 a atteint un niveau in&eacute;dit avec un seuil de commercialisation &agrave; 238 &euro;/t, soit une inflation de plus de 50% en l&rsquo;espace de deux ans&nbsp;&raquo;, indique Sylvain Jessionesse.Ces moyennes masquent bien s&ucirc;r de grandes disparit&eacute;s entre agriculteurs, li&eacute;es notamment &agrave; la part de cultures industrielles dans l&rsquo;assolement (lin, betteraves, pommes de terre&hellip;), ainsi qu&rsquo;aux choix de gestion (choix fiscaux, d&eacute;cisions d&rsquo;investissement&hellip;) et aux d&eacute;cisions de vente. &laquo;&nbsp;Pour les agriculteurs qui ont eu la sagesse de vendre 20, 30, ou 40% de r&eacute;colte avant moisson quand on avait des prix qui &eacute;taient entre 280 et 300 &euro;/t en bl&eacute;, ces d&eacute;cisions ont permis de compenser la baisse des march&eacute;s constat&eacute;e apr&egrave;s la r&eacute;colte 2023&nbsp;&raquo;.Quelles sont les perspectives pour 2024&nbsp;? M&ecirc;me si les charges diminuent, &agrave; la faveur de la baisse des engrais notamment, le seuil de commercialisation demeure toujours 30% plus &eacute;lev&eacute; qu&rsquo;en 2021. Le revenu des agriculteurs est donc de nouveau en danger pour 2024, puisque les charges engag&eacute;es n&eacute;cessitent d&rsquo;obtenir &agrave; la fois de bons rendements et des prix &eacute;gaux ou sup&eacute;rieurs &agrave; ceux d&rsquo;aujourd&rsquo;hui.Rendez-vous le mois prochain pour un nouvel &eacute;pisode ! Dans celui-ci, nous reviendrons sur les raisons qui font que&nbsp;le revenu des agriculteurs est en danger pour 2024 et nous d&eacute;taillerons l'&eacute;volution des charges sur les exploitations.

[Le focus revenus] Episode 1 - Après les années 2021 et 2022 au cours desquelles le revenu de la Ferme France était positif, le ciseau s’est refermé en 2023. La hausse des charges et la baisse du chiffre d’affaires ne permet plus de rémunérer le travail des agriculteurs. C’est le fameux « effet ciseau », que Sylvain Jessionesse, agriculteur et co-fondateur de Piloter sa ferme, détaille dans cette vidéo.

Après deux années d’euphorie, le revenu des agriculteurs est en danger en 2023 et 2024

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 <figcaption>Du bl&eacute; dur aux p&acirc;tes : la vraie histoire fran&ccedil;aise - ARVALIS-infos.fr</figcaption>
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&nbsp;Retrouvez toutes les vid&eacute;os d&rsquo;ARVALIS sur <a href="http://www.youtube.com/">http://www.youtube.com/</a>

Les pâtes, c’est simplement du blé dur et de l’eau. Mais connaissez-vous vraiment l’histoire de cette culture en France ?

Du blé dur aux pâtes : une histoire très récente en France

Le minist&egrave;re de l&rsquo;Agriculture annonce la mise en &oelig;uvre d&rsquo;un fonds de garantie de 2 milliards d&rsquo;euros, destin&eacute; &agrave; accompagner le secteur agricole dans ses transformations, en particulier dans un contexte d&rsquo;adaptation au changement climatique, et de favoriser l&rsquo;installation de nouveaux agriculteurs pour faire face au d&eacute;fi du renouvellement des g&eacute;n&eacute;rations. &laquo;&nbsp;Ce fonds de garantie est l&rsquo;une des premi&egrave;res pierres de l&rsquo;&eacute;difice du Pacte d&rsquo;orientation et d&rsquo;avenir agricoles&nbsp;&raquo;, d&eacute;clare dans un communiqu&eacute; le ministre de l&rsquo;Agriculture Marc Fesneau.<h2>Faciliter l&rsquo;acc&egrave;s au cr&eacute;dit et en r&eacute;duire le co&ucirc;t</h2>A travers ce fonds, l&rsquo;Etat apporte une garantie souveraine destin&eacute;e &agrave; couvrir les premi&egrave;res pertes d&rsquo;un portefeuille de pr&ecirc;ts agricoles et &agrave; faciliter l&rsquo;acc&egrave;s au cr&eacute;dit tout en en r&eacute;duisant le co&ucirc;t. Cette mesure sera int&eacute;gr&eacute;e au Pacte d&rsquo;orientation et d&rsquo;avenir agricoles et concr&eacute;tis&eacute;e d&egrave;s le projet de loi de finances pour 2024. Un d&eacute;cret en pr&eacute;cisera les modalit&eacute;s de d&eacute;ploiement.Le fonds concerne l&rsquo;ensemble des fili&egrave;res, dont l&rsquo;&eacute;levage, qui sera servi &agrave; hauteur de 400 millions d&rsquo;euros minimum, comme le minist&egrave;re s&rsquo;y &eacute;tait engag&eacute; au Sommet de l&rsquo;&eacute;levage, en annon&ccedil;ant un <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/le-gouvernement-lance-un-plan-de-reconquete-et-de-souverainete-de-l-elevage" target="_blank">Plan de reconqu&ecirc;te et de souverainet&eacute; de l&rsquo;&eacute;levage</a>.Selon le minist&egrave;re de l&rsquo;Agriculture, le Pacte d&rsquo;orientation et d&rsquo;avenir agricoles sera d&eacute;voil&eacute; &laquo;&nbsp;prochainement&nbsp;&raquo;. La Loi d&rsquo;orientation et avenir agricoles sera quant &agrave; elle pr&eacute;sent&eacute;e au Parlement au mois de d&eacute;cembre.

Le fonds garanti par l’Etat est destiné à sécuriser les reprises d’exploitation et les investissements innovants porteurs de transitions écologique et climatique. Au moins 400 millions d’euros seront fléchés vers l’élevage.

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